Webzine UM02 2009

Transcription

Webzine UM02 2009
U L T R A S
M O N T R E A L
DERRIÈRE LE FILET...
Saison 2009, numéro 1
Avril 2009
Matchs à venir :
@Charleston
18/04
@Miami FC
24/04
@Puerto Rico
02/05
Rochester
09/05
@Toronto
13/05
Charleston
15/05
Austin
17/05
edito
V
ous lisez en ce moment le
tout premier numéro du
webzine des Ultras
Montréal 2002. Pourquoi
un webzine? Pour vous
informer de ce qui se
passe dans notre tribune,
mais aussi de ce qu’est le
mouvement ultra, de ce
que nous tentons de
réaliser ici, à Montréal, et
vous donner un aperçu de ce
qui se passe ailleurs. Bref, un webzine
d’abord et avant tout axé sur
Montréal qui aura pour but de vous
rapprocher des Ultras.
La saison 2009 s’amorce sous peu et
déjà, les attentes sont énormes après
les émotions vécues en championnat
canadien puis en ligue des champions.
Mais n’oublions pas que la USL a aussi
son lot de bons moments. Comment
oublier le retour fulgurant de l’Impact
en quarts de finale des séries des USL
contre Seattle l’an dernier? C’est peutêtre pas la MLS, mais on ne va pas au
stade pour voir jouer l’équipe adverse de
toute manière. Peu importe
le niveau, c’est pour
l’Impact qu’on se déplace…
Parlant de déplacements,
cette saison, nous prévoyons
deux voyages à l’étranger, le
13 mai à Toronto et le 30 mai
à Rochester. Si vous trouvez
l’expérience du kop à Montréal
intense, vous n’avez rien vu.
Chaque déplacement est une aventure en
soi; ceux qui étaient à Toronto l’an
dernier peuvent en témoigner. Alors si ça
vous chante, lâchez un cri à Jeff, de
Spiral Tours ([email protected] /
514.227.7750, poste 205).
Je vous laisse avec ce premier numéro.
N’hésitez pas à nous faire part de vos
commentaires. Bonne lecture!
penz
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D E R R I È R E LE F I LE T . . .
SAISON 2009, NUMÉRO 1
des um a torreon!
Quelques ultras avaient décidé de
suivre l’Impact jusqu’au Mexique pour
assister au match retour du quart de
finale de la ligue des champions à
Torreon. Résumé du match à la sauce
UM…
18 h 30 : Direction l’hôtel des joueurs
pour un petit encouragement avant le
grand moment. Quelques poignées de
mains, quelques tapes dans le dos,
beaucoup de sourires.
19 h 30 : Trajet jusqu’au stade en
taxi, derrière le bus des joueurs
escorté par la police et salué par de
nombreux Mexicains.
19 h 45 : C’est là que les choses
sérieuses commencent, se dit-on en
arrivant au stade. Un peu nerveux, ne
sachant pas comment les fans de
Santos Laguna vont réagir à notre
présence, nous nous promenons autour
du stade pour prendre le pouls. Rien à
signaler, on attire quelques sourires et
plusieurs salutations. Visiblement, le
respect est à l’ordre du jour.
20 h : Entrée dans la
tribune, sous les
regards des locaux
déjà présents. Nous ne
sommes pas « en
boîte » dans un bloc
visiteurs à l’écart de
tout et de tout le
monde. Oh que non,
on est en plein cœur
de l’action, entourés
de Mexicains.
Heureusement, c’est surtout la
curiosité qui règne. Une fois les
bannières et drapeaux installés,
quelques locaux viendront se prendre
en photo avec nous. Les poignées de
mains sont fréquentes. On attire aussi
l’attention des journalistes qui seront
plusieurs à nous poser des questions.
21 h : Le match commence, mais
impossible de se faire entendre. Si
nous poussons un chant, la majorité du
stade répond par des
sifflets. Au moins, on
nous voit, c’est
mieux que rien.
21 h 15 : But de
Santos. Énorme
grondement dans les
tribunes. Nous nous
faisons insulter (avec
le sourire) par les
fans assis autour de nous.
21 h 25 : But de l’Impact. Explosion de
joie montréalaise, on est sûr qu’on
nous entend partout sur le continent
de Torreon à Montréal. Un des nôtres
grimpe dans le grillage.
21 h 38 : Goool de Sebrangooo! On n’y
croit pas. Planter deux buts à Santos
Laguna, chez eux, c’est incroyable. La
qualif est dans la poche.
21 h 45 : Mi-temps. On repart pour
quelques photos avec des amis
Mexicains.
22 h : On reprend.
Santos est déchaîné. Ça
fait peur.
22 h 10 : Vuoso.
Merde. Dans les
tribunes, ça chante de
plus belle « Si se puede » (oui, nous le
pouvons). On se fait insulter encore,
toujours avec le sourire.
22 h 40 : Le doute s’estompe, il reste
5 minutes.
22 h 45 : 4 minutes de
temps additionnel. Si se
puede, nous autres
aussi, simonac!
22 h 49 : Quinteroooo.
4-2. Une pluie de bière
s’abat sur nous. On
commence à se sentir
loin de chez nous en
sivousplaît.
22 h 50 : Quintero encore. C’est fini.
Le rêve se termine par un réveil
brutal.
22 h 53 : Quelques Mexicains
s’approchent pour nous serrer la main
et nous féliciter. Plein d’autres les
suivent. Nous échangerons écharpes et
maillots avec eux. Et on se prend en
photo avec tous ceux qui n’avaient pas
osé venir le faire avant.
23 h : Le groupe étant encerclé par
une marée de Mexicains, penz monte
sur le muret devant la tribune et lance
« Santos *** » automatiquement repris
par les Mexicains présent. Le chant se
transforme rapidement en « Impact
*** ». Émouvant.
23 h 15 : Nous sortons du stade, sous
escorte, mais aussi sous les
applaudissements de la foule.
23 h 35 : Arrivée à l’hôtel des joueurs,
où nous tenterons de leur remonter le
moral autant que possible. Pas simple.
22 h 30 : Re-Vuoso. Re-merde. Re-si se
puede. Re-insultes et quolibets.
24 h : Retour à l’hôtel, où la bière
achetée pour fêter la qualification a
clairement un goût bizarre…
22 h 31 : Le doute s’installe.
(Si vous en voulez plus, un compte-rendu
plus détaillé est disponible sur notre site)
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quand ton premier match avec les um est
au mexique...
Un gars qui suit les UM au Mexique
sans trop savoir dans quoi il
s’embarque, ça mérite qu’on lui pose
quelques questions.
Comme ça, biggoalies, tu as décidé
de partir sur un coup de tête au
Mexique avec les Ultras Montréal…
sans les connaître. Pas trop
traumatisé?
Traumatisé? Le mot
n'est pas assez fort!
Vous avez
bouleversé ma
vie... mais en bien!
Du premier contact
par courrier
électronique, en ce
jeudi après-midi de
la semaine du
départ, jusqu'à la
fin du voyage, j'ai
été très bien accueilli par les
représentants du groupe ayant
décidé de faire le voyage aussi. Les
Ultras m'ont permis de vivre mon plus
grand rêve et d'allier mes deux plus
grandes passions (les voyages et le
soccer). Et si je ne connaissais pas
encore les membres en tant que
personnes, je les connaissais bien en
tant que groupe, depuis sa fondation
en 2002 et ses premiers pas au
Centre Claude-Robillard.
Comment as-tu trouvé l’expérience
au fameux Estadio Corona?
est difficile pour moi de cerner un
moment précis.
On te reverra dans le kop?
Ce fut l'une des plus belles soirées de
ma vie, malgré la défaite de l'Impact.
L'accueil des gens fut fantastique et
je n'ai jamais ressenti aucune
animosité malsaine envers nous.
Rencontrer tous ses supporteurs du
Santos Laguna venant nous voir pour
jaser et prendre des
photos, c'était
fantastique. Et que
dire de ce papa qui
est venu me voir à la
fin de la partie pour
échanger mon
chandail de l'Impact
contre son chandail du
Santos Laguna. Un
geste qui restera à
jamais gravé dans ma
mémoire. Tout comme je n'oublierai
jamais ma première intonation du
chant "Allez Montréal" et les chants
des supporteurs du Santos.
Quels sont tes meilleurs souvenirs
du voyage?
Bien-sûr que oui! J'ai déjà acheté
mon billet de saison en 114 et je dois
envoyer mon inscription pour le
voyage à Rochester! Après avoir vécu
tant de belles expériences, j'en veux
plus! Toute ma jeunesse, je restais
bouche-bée devant les supporteurs
marseillais qui chantaient leur
version d' "Aux Armes" et je vibrais en
entendant l'ambiance des stades
européens et sud-américains. Mon
rêve était alors de supporter à mon
tour mon équipe préférée en faisant
partie des Ultras et de chanter avec
eux.
Finalement, j'aimerais
personnellement remercier penz,
Jonno, Grizzly et Trillium, sans qui
cette expérience n'aurait pas été la
même. Les gars, votre accueil a été
génial et j'ai vécu une très belle
semaine en votre compagnie. Merci
beaucoup et au plaisir de se revoir
dans le kop!
Bonne question! Mon meilleur
souvenir est ans aucun doute la
partie de l'Impact (le but ultime du
voyage!). Sinon, je dirais que le
voyage en entier fut génial, alors il
moments marquants
Ultras Montréal 1
Ballon Heineken 0
Aujourd’hui, l’Impact joue au
Stade Saputo et offre (la plupart
du temps) un spectacle digne d’un
club professionnel, sur le terrain et
dans les estrades. Ce ne fut pas
toujours le cas. Les plus vieux se
souviendront du ballon de plage
vert et blanc qui faisait le tour de
l’Admission générale du CCR lors
de la mi-temps (quand ce n’était
pas PENDANT le match). Deux
jeunes boutonneux
étaient responsable
du ballon - qu’il soit
relancé dans les
estrades s’il aboutit
sur le terrain, que
personne ne tente
de le percer... et
qu’il ne s’approche
pas du kop! En effet,
le kop étant à l’époque tout en
haut de l’estrade, les Ultras se
donnaient un malin plaisir à attirer
le ballon pour
l’envoyer par-dessus
bord, directement
dans le trafic sur
Christophe-Colomb!
Nous croyons que le
brasseur actuel ne
retentera pas la
même promotion de
sitôt...
DERRIÈRE LE FILET...
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SAISON 2009, NUMÉRO 1
planete ultra
Ils portent les mêmes couleurs
que nous, mais sont là depuis près
de 20 ans déjà. Voici une petite
entrevue avec Lekost, du bureau
directeur des Ultras Boys 90 de
Strasbourg.
Présente-nous ton groupe en
quelques mots.
Salut à vous. D’abord, merci pour
votre interview et à charge de
revanche ! Comme notre nom
l’indique, on est nés en 1990, on
en est donc à notre 18ème saison.
On a connu 3 saisons à l’échelon
inférieur, dont celle en cours et
celle durant laquelle nous avons
fêté les 100 ans de notre club (en
catimini du coup). Depuis notre
création, on a vécu quelques
périodes « fastes » (mais tout est
relatif) en allant en finale de coupe
de France en 1995 (défaite 1-0
contre le PSG) et on a gagné trois
trophées (la
coupe de la
ligue en
1997 contre
Bordeaux et
en 2005
contre Caen
et une
coupe de
France en
2001 contre
Amiens).
De ce fait, on a vécu quelques
pérégrinations en Europe à Milan,
Liège, Rome, Bâle notamment. En
fin de saison, si tout va bien, on
devrait fêter notre dixième grand
chelem d’affilée, ce qui pour un
groupe comme le nôtre est plutôt
valorisant !
En terme d’effectifs, on est cette
année 320 membres dont une
trentaine de personnes actives
dans la vie du groupe mais on
compte sur une centaine de
personnes connues environ. Nous
sommes amis depuis 2001 avec les
Phönix Sons de
Karlsruhe et
depuis quelques
années, on
entretient aussi
de très bonnes
relations avec les
Harlekins de
Berlin qui sont
eux-mêmes
jumelés avec les
PS de Karlsruhe.
Enfin, nous n’avons « qu’une »
section officielle dans le groupe, la
Vieille Garde, fondée en 1998 par
les créateurs du groupe et depuis
se sont rajoutées quelques
personnes. Nous sommes
aujourd’hui 18 mais UB90 à part
entière bien entendu.
Comment se déroule
généralement un jour
de match pour un
UB90?
En général, on perd !
Plus sérieusement, les
matchs cette saison
en ligue 2 étant le
vendredi ou le lundi, il
est très difficile pour
nous de se rencarder avant le
match parce que c’est souvent la
course pour arriver au stade après
le boulot ou les cours, mais on
essaie de se filer rendez-vous pour
être ensemble, parler de ce qui est
prévu le soir même au cas où, etc.
Les après-matchs sont l’occasion
de se réunir à notre local. On
essaie de prévoir de quoi manger
suivant le temps et suivant les
envies de chacun. La musique
rythme la soirée et certaines
soirées ont déjà fini dans un beau
bordel (batailles en tout genre,
allumage des extincteurs, etc) !
C’est grâce à
ces moments
que se forge
l’esprit de
groupe, en plus
des
déplacements.
La vie
associative est
boostée par le
local et on y
tient beaucoup,
même si le loyer (assez élevé) est
parfois difficile à gérer.
Les UB sont là depuis 1990.
Comment est née l’idée de fonder un
groupe à une époque où les ultras
étaient plutôt peu répandus en
dehors de l’Italie?
L’idée est venue aux fondateurs à
l’époque suite à divers incidents et
par conséquent pour se démarquer
des Meinau Boys et leur réputation
sulfureuse. La mayonnaise a eu du
mal à prendre mais c’est entre
1995 et 2000 que le groupe a pris
de l’ampleur, sans qu’on se prenne
pour un grand groupe pour autant,
on sait rester les pieds sur terre,
modestement.
A l’époque et jusqu’à il y a
quelques années, être ultra’ n’était
pas encore une mode, on était là
avant tout pour le club, parce
qu’on y était farouchement
attachés et que c’était la meilleure
façon d’exprimer son amour pour
ce club. Or, aujourd’hui, on a
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SAISON 2009, NUMÉRO 1
D E R R I È R E LE F I LE T . . .
PLANÈTE ULTRA [suite]
parfois l’impression qu’on devient
ultra’ avant même d’avoir cette
fibre club.
Les dérives du mouvement ultra’
font aussi que beaucoup de jeunes
s’intéressent plus au côté rue qu’au
côté tribune (tifo, animation ou
même le chant), c’est vraiment
dommage mais on s’efforce de
guider les jeunes, de leur inculquer
des valeurs. On a une bonne
génération de jeunes qui sont
arrivés il y a 1 ou 2 ans et on
espère que certains seront les
futurs responsables d’ici quelques
saisons.
Vous êtes reconnus pour vos tifos à
base de collage de bandes de
plastique comparativement aux
voiles peintes que l’on voit ailleurs.
Comment en êtes-vous venu à vous
spécialiser là-dedans et pourquoi?
Le premier voile en plastique est
apparu en 2001/2002. On avait
trouvé un peu par hasard ce
support dans une… coopérative
agricole ! On avait donc observé sa
solidité et le rendu général contre
Saint-Etienne en réalisant un
simple ULT-RAS accompagné par
les armoiries de la ville de
Strasbourg. Le rendu était bon
donc on a continué dans cette
voie.
On est allés
jusqu’à faire
deux voiles de
80 m sur 30 et
un voile de 120
m sur 30 lors du
centenaire du
club, le rendu
était incroyable
malgré le fait que les voiles se
soient déchirés à cause du manque
de remplissage des tribunes.
Le support en plastique est
pratique mais le remplissage est
souvent long et fastidieux (50 cm
par 50 cm !)
mais il est
économique. A
contrario, les
bandes
plastique pour
les couleurs ne
sont pas
disponibles
dans toutes les
couleurs donc
on galère
souvent pour la réalisation. Raison
pour laquelle depuis 2 ans on a
aussi fait des essais avec des voiles
en tissu pour des rendus
somptueux, notamment le tifo de
Metz l’année dernière où les
ombrages et les effets visuels ont
été réalisés grâce à notre artiste
local.
« Par les temps qui courent, être
ultra’ devient de plus en plus
rempli !
On ne sait pas
encore ce qui
sera fait parce
que tant de
choses peuvent
changer d’ici là
mais on espère
tous fêter ça
dignement en
rendant un
hommage à nos
fondateurs et nos
anciens. On est tous là grâce à eux
et on les remerciera jamais assez.
Les festivités se feront je l’espère
au stade mais aussi en dehors avec
pourquoi pas des concerts, des
expos, etc.
Un dernier mot?
J’espère ne pas avoir été trop long
et que l’interview est intéressante.
Merci à vous pour l’interview. Mes
dires ne concernent que moi et
non le groupe dans son intégralité.
difficile parce que les autorités
veulent nous faire taire. »
Les UB auront bientôt 20 ans.
Comment prévoyez-vous fêter ça?
Ca fait quelques mois qu’on en
parle mais on va
d’ici peu de
temps essayer de
rassembler les
idées et prévoir
au moins les
différentes
animations
prévues. On
essaiera de
conjuguer cet
anniversaire avec le club en
espérant être en ligue 1 sinon ça
sera un peu déprimant de fêter
l’événement dans un stade peu
Sans vouloir faire dans le
sensationnel ou le mélodrame, on
est tous ultras, quelles que soient
nos couleurs. Par les temps qui
courent, être ultra’ devient de plus
en plus difficile parce que les
autorités veulent nous faire taire. A
nous de mettre en avant nos
points communs plutôt que ce qui
nous divise. Il n’est pas question
de mettre de côté nos rivalités
mais penser à notre mouvement
plutôt qu’à nos querelles de
clochers…
Bonne continuation à vous,
Liberté pour les Ultras !
Vous pouvez consulter le site des
Ultras Boys 90 au
http://www.ub90.com.
SAISON 2009, NUMÉRO 1
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supporter son club,
club c’est
c est pas juste chanter
base, nous confectionnons les tifos
pour démontrer notre amour et
Avec la venue de plusieurs
notre loyauté envers le club. Quoi
nouvelles personnes dans nos
de plus exaltant pour un joueur
rangs, je sentais le besoin de
d’assister au déploiement d’un tel
préparer un petit quelque chose
support de la part des supporters à
afin d'aider les gens à se
son entrée sur le
familiariser
terrain et quelle
avec le
source de
concept des
motivation (je
tifos.
serais prêt à
Évidemment,
gager que même
ceux qui sont
les habs
le plus
donneraient une
expérimentés
meilleure
parmi nous
performance si
n'apprendront
leurs supporters
peut-être rien
faisaient une telle
de nouveau,
démonstration
Tifo contre Toronto FC (2008)
mais j'espère
d’amour). Nous
du moins aider ceux pour qui le
faisons aussi les tifos pour
concept est étranger à comprendre
démontrer notre fierté d’être
un peu mieux le tout.
Par ultraclokwork
message a l’attention de l’exécutif
du club (changement d’entraîneur,
échange de joueurs, condamnation
du foot moderne et du capitalisme
sportif). Les tifos passent aussi
dans certains cas des messages à
tendance politiques de droite ou de
gauche, dépendamment de
l’organisation de supporters. Dans
une ligne d’idée similaire, on voit
aussi souvent des messages
condamnant la répression dont sont
souvent victimes les Ultras partout
dans le monde. Plus importants
encore sont les messages à l’égard
des rivaux (exemple : voir la
bannière Anti-Rochester) et de
leurs supporters, car les tifos ont
bien aussi souvent un effet
d’intimidation. Dans notre cas
(UM02), nous évitons l’utilisation de
messages à caractère politique
étant donné que le groupe est
apolitique.
« Au final, c’est un grand
Alors, débutons par éclaircir une
chose : d’où vient le mot tifo? Tifo
est dérivé de l’italien tifosi qui en
bref signifie supporter. De là vient
l’expression tifo qui veut dire
« support ». Donc le tifo est un
assemblage donc le médium varie.
Ceci étant clarifié, maintenant,
pourquoi les Ultras font-ils des
tifos? Qu’est-ce qui nous motive à
investir d’innombrables heures de
travail dans la conception et la
fabrication des tifos, sans compter
l’aspect financier de la chose ainsi
que les complications rencontrées
(comme dans le cas de la
pyrotechnique, dans certains
endroits il peut être plus que
périlleux de se procurer des
fumigènes ou autres pièces et
encore plus périlleux de les craquer
en risquant de prendre des
amendes et des interdictions de
stade). Donc pourquoi tout ce
travail? C’est fort simple… À la
travail collectif dont nous
Existe-t-il des « balises » encadrant
la production des tifos? Sans entrer
fierté. »
dans les détails, oui, la principale
balise pour les tifos est que le tout
doit être confectionné à la main.
Montréalais (dans notre cas
Que ce soit assemblage, peinture,
évidemment) et encore une fois,
dessin, couture, collage ou
notre loyauté envers notre ville, ses
découpage tout doit être fait
origines et son histoire, car la
manuellement avec les moyens du
victoire du club rayonne sur toute la
bord, ce qui rend le tifo davantage
ville et au-delà. Les tifos
grandiose. Cela démontre très bien
démontrent aussi notre fierté
aussi l’importance de la
d’appartenance à
participation
nos organisations
des supporters
de supporters
que ce soit au
respectives. Tout
niveau
ceci illustre aussi
matériel,
très bien
financier ou
l’importance pour
même être
nous à toujours se
volontaire pour
dépasser en
la préparation
matière de tifo.
du tifo, car au
final, c’est un
Tifo contre Atlante (2008)
grand travail
collectif dont nous tirons tous une
Dans bien des cas aussi, les tifos
très grande fierté.
servent à passer un message :
tirons tous une très grande

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