Texte de Angela Dematté(Italie) Traduction

Transcription

Texte de Angela Dematté(Italie) Traduction
© Michel André Didyme
J’AVAIS UN BEAU
BALLON ROUGE
Texte de Angela Dematté (Italie)
Traduction Caroline Michel, Julie Quénehen
Adaptation, Mise en scène Michel Didym
Avec Romane Bohringer et Richard Bohringer
J’AVAIS UN BEAU
BALLON ROUGE
Texte de Angela Dematté (Italie)
Traduction Caroline Michel, Julie Quénehen
Adaptation, Mise en scène Michel Didym
Avec Romane Bohringer et Richard Bohringer
Production
Théâtre de la Manufacture CDN Nancy-Lorraine
Coproduction
Le Volcan, Scène Nationale Le Havre
Théâtre Anne de Bretagne de Vannes
Depuis son enfance jusqu’à sa mort, c’est la trajectoire fulgurante de la vie de Margherita
Cagol, alias Mara, épouse de Renato Curcio, fondateur et idéologue des Brigades Rouges,
que reparcourt l’auteure. Margherita est une enfant qui grandit et développe sa conscience
politique pendant ses études à la faculté de sociologie de Trente, où elle rencontre Renato
Curcio. Le couple part à Milan, fonde la lutte armée, effectue les premiers enlèvements, mais,
le 6 juin 1975, Mara est tuée au cours d’un affrontement avec les forces de l’ordre.
Dans la pièce d’Angela Dematté, l’interlocuteur omniprésent de Margherita est son père.
À partir de leurs échanges, deux visions du monde entrent en collision : le bon sens commun,
« petit bourgeois », du père et la vision idéologique, intransigeante, de Mara.
Pour évoquer la vie et la mort de Mara Cagol, Angela Dematté s’appuie, en outre, sur des
lettres de Mara à sa mère, des communiqués (successifs) des Brigades Rouges, des extraits
de journaux, photographiant ainsi un moment particulier de l’histoire italienne : la naissance
des Brigades Rouges, le passage à la lutte armée jusqu’à la disparition tragique de Mara.
L’auteure oppose le quotidien à l’exceptionnel car elle choisit – et c’est là le plus intéressant – le
point de vue de l’intime : au centre, la relation entre le Père et la Fille, dans laquelle la raison
« concrète » du père, celle des affects, particulièrement touchante, déteint sur les raisons
quelque peu abstraites et suicidaires de Mara. À travers leurs dialogues, Angela Dematté
raconte non seulement l’histoire d’une des fondatrices des Brigades Rouges mais elle
explore également le rapport concret entre un père et sa fille, fait de silences, de non-dits et
d’incompréhensions. Pour cela, elle a recours au dialecte de Trente, froid et poignant à la fois,
jusqu’au moment de la rupture finale entre Margherita et son père, marquée par un retour à
l’italien exprimant l’aberration du langage idéologique.
La pièce est un témoignage fidèle de cette période de l’histoire : outre sa valeur documentaire
certaine, elle laisse la parole aux « communiqués » de Mara et de son groupe, thématisant ainsi
leur aveuglement et leur isolement, face à l’incompréhension de ce Père qui ne lâche jamais
prise dans sa tentative, sans cesse réitérée, de ramener sa fille aux raisons de la vie et de sa
propre humanité.
Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy - Lorraine
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J’avais un beau ballon rouge (Avevo un bel pallone rosso), pièce inédite (en français) de la jeune
dramaturge italienne Angela Dematté , est une fiction qui repose sur le socle d’une lourde
réalité. Obéissant à des conventions théâtrales non réalistes (déroulement chronologique
fragmenté, décor non illusionniste, etc.), ce texte a plus que des accents de vérité. Tout en
exposant, de manière humaine et tendre, les rapports intimes de deux personnages rattachés
par les liens du sang (un père et sa fille), il convoque sur scène un moment particulièrement
grave de l’histoire récente, lorsque, dans les années dites « de plomb », le combat politique
d’extrême-gauche a soudainement viré, en Italie, à l’extrémisme de la lutte armée.
La fille dont il est question n’est autre que Margherita Cagol, la compagne de Renato Curcio,
fondateur du mouvement Brigades Rouges dont la pièce, par un enchaînement de scènes qui
s’étalent sur une décennie (de 1965 à 1975), relate indirectement la naissance et la montée en
puissance.
Dans le double espace d’une cuisine et d’une chambre, on assiste à la transformation de la relation
père-fille et, surtout, à la maturation physique et intellectuelle de Margherita, personnage que
travaille, dès l’enfance, le sentiment de l’injustice. Adolescente studieuse, brillante étudiante,
titulaire d’un doctorat en sociologie, elle en arrive, sous l’influence de son compagnon Renato,
à la solution d’un engagement politique radical. Terrain sur lequel son père, représentant d’une
génération respectueuse des valeurs traditionnelles et de l’autorité cléricale, a bien du mal à la
suivre, malgré l’évidence d’une ascension sociale qui lui échappe et l’admiration qu’il porte à sa fille.
La petite histoire familiale s’apprête, ainsi, à faire les frais de la grande Histoire (« l’Histoire avec
sa grande hache », comme dit Georges Perec…). Le dialogue père-fille glisse progressivement
dans la langue de bois de la propagande, et la relation filiale se laisse broyer dans l’engrenage
du terrorisme émergeant. Autrement dit, le public contemporain auquel la pièce s’adresse (et
dont une partie se souvient avoir vécu ce dont on lui parle, tandis que l’autre découvre sans
doute ces événements…) assiste à ce moment de bascule historique à travers le regard et les
points de vue de deux personnages engagés dans une relation qui, de proche et sereine (au
début de la pièce) devient de plus en plus distante et problématique, pour finir de manière
irrémédiable. Car ce drame psychologique et familial est aussi une véritable tragédie, dans
la mesure où la pièce s’achève, en 1975, conformément à la vérité historique, avec la mort de
Margherita, tombée sous les balles des carabiniers.…
Le père perd sa fille en même temps que la gauche européenne perd ses illusions. Le terrorisme
armé, tel qu’il s’est développé alors en Italie et en Allemagne, peut être considéré comme
une tentative ultime et désespérée de résoudre l’injustice sociale qui bouleversait, dans la
scène d’exposition, la petite Margherita. Du fait de sa violence inadmissible et de son échec
impitoyable, il coïncide, plus d’une décennie avant l’effondrement du régime soviétique, avec la
fin des utopies progressistes et le renoncement généralisé aux « idéologies ».
Pour Michel Didym, le choix de Richard et Romane Bohringer comme interprètes des deux
personnages, ressortissait à une évidence. Encore fallait-il avoir, à portée de main, ces deux
monstres-sacrés, et avoir connaissance du fait que, n’ayant jamais encore partagé ensemble la
scène d’un théâtre, le désir de jouer ensemble les travaillait sourdement, au point qu’un projet
de cette nature n’obtiendrait pas seulement leur consentement, mais répondrait à leur vœu le
plus cher. Outre les qualités intrinsèques d’un texte juste, c’est le miracle de cette distribution
idéale (un père et une fille au théâtre comme à la ville) qui enflamme l’enthousiasme des
spectateurs, et ce jeu de la vérité et du théâtre qui saute aux yeux et aux oreilles, dès le début de
la pièce, lorsque Romane Bohringer lance le premier mot de la pièce, celui de la petite Mara :
« Papa ! ».
Olivier Goetz
Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy - Lorraine
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Angela Dematté
Née à Trente.
Après le lycée, elle part vivre à Milan, où elle travaille avec Silvio Castiglioni et Mimmo
Cuticchio. Parallèlement, elle suit des études de Lettres Modernes et fait son mémoire de
maîtrise sur l’actrice Lucilla Morlacchi, qui devient pour elle un « maître » fondamental.
En 2005, elle sort diplômée de l’Accademia dei Filodrammatici de Milan. À partir de 2005,
elle travaille avec différents metteurs en scène parmi lesquels: Peter Clough (Experiment with
an air pomp de Shelagh Stephenson), Walter Pagliaro (Phèdre de Racine), Pietro Carriglio
(L’Orestie de P.P.Pasolini). Dans la mise en scène de Mario Gas, elle joue Andromaque dans
Les troyennes d’Euripide, au Théâtre antique de Syracuse. Elle obtient pour ce rôle le prix
Syracuse de la meilleure jeune actrice.
Elle travaille ensuite avec le metteur en scène Bruno Fornasari, dans les comédies musicales
Cuore di cane, Gian Burrasca et Fame, dans lesquelles elle joue et chante. Avec le même
metteur en scène elle aborde des textes contemporains tels que La fête de Spiro Scimone,
Animaux nocturnes de Juan Mayorga et Love and Money de Dennis Kelly. Avec la compagnie
Cantiere Centrale, dirigée par Andrea Chiodi, en tant qu’actrice elle joue différents auteurs tels
que Dacia Maraini, Karol Wojtyla, Marina Corradi, ainsi qu’un monologue dont elle est l’auteur
Marija Judina, la pianiste qui a ému Staline.
Pour le cinéma, elle est le personnage principal des films L’ultimo giorno d’inverno de Sergio
Fabio Ferrari, Et mondana Ordinare de Daniela Persico et Circostanze de Giovanni Calamari.
En 2009, elle gagne le Prix Riccione de la dramaturgie avec son premier texte Avevo un bel
pallone rosso (J’avais un beau ballon rouge) ainsi que le Prix Golden Graal Astro nascente pour
le Théâtre.
Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy - Lorraine
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Michel Didym metteur en scène et comédien
Après une formation à l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg, Michel
Didym a joué, notamment, sous la direction de Georges Lavaudant et d’Alain Françon dont il
a été l’assistant sur plusieurs spectacles. En 1986, il est membre fondateur des APA (Acteurs
Producteurs Associés) avec André Wilms, Evelyne Didi, Anouk Grimberg, André Marcon,
Sophie Loukachevsky, Anne Alvaro, et réalise sa première mise en scène en collaboration
avec Charles Berling, Succubation d’incube, d’après les rencontres des surréalistes sur la
sexualité.
En 1989, lauréat du prix Villa Médicis-hors les murs, il dirige plusieurs ateliers à New York et
à San Francisco sur des textes contemporains français.
À son retour, en 1990, il fonde en Lorraine, la Compagnie Boomerang dont le travail est
résolument tourné vers le répertoire contemporain.
Il met en scène : Ruines Romaines de Philippe Minyana à la Grande Halle du parc de la
Villette ; Boomerang, le salon rouge de Philippe Minyana au Théâtre de la Bastille ; Lisbeth
est complètement pétée d’Armando Llamas à Théâtre Ouvert ; La Nuit juste avant les forêts
de Bernard-Marie Koltès à l’Abbaye des Prémontrés ; Le Dernier Sursaut de Michel Vinaver à
l’Opéra Théâtre de Metz.
En 1993, il est invité au Festival d’Avignon pour la première version de La Rue du Château
d’après les rencontres des surréalistes sur la sexualité.
L’année suivante, il met en scène Visiteur de Botho Strauss au Théâtre de la Ville et est
également professeur à l’ENSATT.
Désireux d’approfondir sa relation avec le théâtre contemporain, il fonde en 1995 avec sa
Compagnie Boomerang La mousson d’été, événement annuel destiné à la promotion des
écritures contemporaines, qui a lieu fin août à l’Abbaye des Prémontrés.
En 1996, il met en scène la seconde version de La Rue du Château au Théâtre de la Tempête.
Il met également en scène plusieurs opéras. Il interprète et met en scène, en collaboration
avec Alain Françon, Le Dépeupleur de Samuel Beckett au Théâtre de l’Athénée.
À l’occasion du cinquantième anniversaire du Festival d’Avignon, il tient l’un des rôles
principaux dans Edouard II de Marlowe mis en scène par Alain Françon dans la Cour
d’Honneur du Palais des Papes.
Il crée Chasse aux rats de Peter Turrini pendant la Mousson d’été. En 1998, il crée Le Miracle
de Gyorgy Schwajda à l’Hippodrome, Scène Nationale de Douai et au Théâtre National de la
Colline.
En 1999, Michel Didym met en espace, dans le cadre des Chantiers de Théâtre Ouvert, Le
Langue-à-Langue des chiens de roche de Daniel Danis.
Il met en scène Sallinger de Bernard-Marie Koltès à l’Hippodrome, Scène Nationale de Douai
et au Théâtre de la Ville -Les Abbesses et interprète La Nuit juste avant les forêts de BernardMarie Koltès, avec la collaboration artistique d’Alain Françon, pour l’inauguration du Théâtre
du Saulcy, Metz.
En 2000, il crée Yacobi et Leidenthal de Hanoch Levin au Festival d’Avignon et met en
espace, dans le cadre des Chantiers de Théâtre Ouvert, Badier Grégoire d’Emmanuel Darley.
En 2001, il fonde La Meec (Maison européenne des écritures contemporaines) qui a pour
mission de favoriser l’échange de textes, la traduction d’auteurs français et européens et leur
création, et collabore avec la Comédie-Française : la Mousson d’été à Paris. A l’instigation
de la Maison Antoine Vitez, il poursuit la découverte et la promotion d’écritures des pays de
l’Est au Festival d’Avignon et entame un partenariat avec France Culture et la Chartreuse de
Villeneuve-Lez-Avignon.
Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy - Lorraine
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En novembre 2001 il crée à la demande de Marcel Bozonnet nouvel administrateur de la
Comédie Française, Le Langue-à-Langue des chiens de roche de Daniel Danis au Théâtre du
Vieux Colombier et en Lorraine.
En 2002, il crée Et puis quand le jour s’est levé, je me suis endormie de Serge Valletti et
Normalement de Christine Angot au Théâtre National de la Colline.
Il est directeur artistique de Tintas Frescas en Amérique latine, organisée par L’AFAA
(Ministère des affaires étrangères) en 2003-2004.
Ses dernières créations sont Les animaux ne savent pas qu’ils vont mourir de Pierre
Desproges (Théâtre de la Ville – Paris), Divans (Mousson d’été, Mexico, Berlin), Lizbeth
està completamente trabada de Armando Llamas (Théâtre national de Bogota – Colombie),
Histoires d’Hommes de Xavier Durringer avec Judith Magre (Molière 2006), Ma Famille
de l’uruguayen Carlos Liscano, Poeub de Serge Valletti aux Célestins– Théâtre de Lyon et
au Théâtre National de La Colline, Face de Cuillère de Lee Hall avec Romane Bohringer au
Théâtre des Abbesses –Théâtre de la Ville de Paris, Le jour se lève, Léopold ! de Serge Valletti
au Théâtre du Gymnase de Marseille, La Séparation des Songes de Jean Delabroy à Théâtre
Ouvert, Le Mardi à Monoprix de Emmanuel Darley à Théâtre Ouvert.
En février 2010, création à l’Espace Bernard Marie-Koltès - Théâtre du Saulcy de Metz de
Invasion ! de Jonas Hassen Khemiri.
En juin 2010, Michel Didym a créé à Naples, dans le cadre du Napoli Teatro Festival Italia,
Le tigre bleu de l’Euphrate de Laurent Gaudé avec Tchéky Karyo et création musicale de
Steve Shehan.
En septembre 2011, il créé au Théâtre de la Manufacture CDN Nancy-Lorraine Chroniques
d’une haine ordinaire d’après les textes de Pierre Desproges, avec Christine Murillo et
Dominique Valadié.
Michel Didym est directeur du Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy - Lorraine
depuis le 1er janvier 2010.
Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy - Lorraine
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Romane Bohringer
En 1991, Romane Bohringer est révélée au théâtre dans La tempête, mise en scène par Peter
Brook. Elle travaille depuis avec Hans Peter Cloos (Roméo et Juliette, Lulu) - Irina Brook (La
ménagerie de verre, La bonne âme de Se-Tchouan), Michel Didym (Face de cuillère de Lee
Hall), Adeline Defay (À la recherche du temps perdu de Marcel Proust), Pierre Pradinas (Le
conte d’hiver, Fantômas revient, L’Enfer et Les amis du placard de Gabor Rassov, 29 degrés
à l’ombre et Embrassons-nous Folleville d’Eugène Labiche) et Philippe Rebbot (Un privé à
Babylone de Richard Brautigan).
Au cinéma, Romane Bohringer reçoit en 1992 le César du meilleur jeune espoir féminin pour
le film de Cyril Collard Les nuits fauves. Elle choisit souvent des œuvres exigeantes, aux
côtés de réalisateurs aussi divers que Claude Miller (L’accompagnatrice), Martine Dugowson
(Portraits chinois), Yves Angelo (Le colonel Chabert), Agnieska Holland (Rimbaud Verlaine),
Bigas Luna (La Femme de chambre du Titanic), Olivier Dahan (Le Petit Poucet), Benoît
Cohen (Nos enfants chéris), Chantal Richard (Lili et le baobab), Richard Bohringer (C’est
beau une ville la nuit), Maïwenn Le Besco (Le bal des actrices), Gilles Bourdos (Renoir).
Richard Bohringer
Au début des années soixante, il fréquente assidûment le quartier de Saint-Germain-desPrès où il décide de se consacrer à l’écriture. En 1970, Claude Lelouch produit Les Girafes,
sa première pièce de théâtre. La même année, il fait ses débuts au cinéma dans La maison,
premier film de Gérard Brach. En 1972, l’Italien des roses de Charles Matton.
Après de multiples apparitions au cinéma, il s’impose en 1981 grâce à Diva de Jean-Jacques
Beineix. Richard Bohringer enchaîne ensuite les succès, J’ai épousé une ombre, L’Addition,
puis Subway, où son rôle de marchand de fleurs marque les esprits. En 1987, il reçoit le César
du meilleur acteur pour son interprétation dans Le grand chemin de Jean-Loup Hubert.
L’année d’après, il publie C’est beau une ville la nuit, un roman autobiographique où il
raconte ses errances dans la drogue et l’alcool (qu’il transpose au cinéma en 2006).
En 1991, Une époque formidable de Gérard Jugnot confirme le talent de l’acteur.
En 1992, Richard Bohringer joue aux côtés de sa fille Romane dans le film L’Accompagnatrice
de Claude Miller.
En 2005, il publie L’Ultime conviction du désir (Flammarion). En 2007, Carnet du Sénégal
(Arthaud). En 2008, Bouts Lambeaux (Arthaud). En 2010 Traîne pas trop sous la pluie
aux éditions Flammarion. En 2011 Les nouveaux contes de la cité perdue aux éditions
Flammarion.
Après l’écriture de romans, Richard Bohringer sort trois albums musicaux entre 1990 et 2002.
Il vient de tourner Les adorés d’Hélène Fillières (adapté du roman Sévère de Régis Jauffret,
inspiré de l’affaire Edouard Stern, le banquier assassiné en 2005 par son ex-maîtresse), aux
côtés de Laetitia Casta et Benoît Poelvoorde.
Il tourne actuellement avec son spectacle adapté de son roman : Traîne pas trop sous la pluie,
un voyage au pays de la mémoire, un road-movie dédié à l’Afrique, aux amis, aux femmes, aux
errances, aux révoltes.
Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy - Lorraine
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