Rapport d`activité 2013
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Rapport d`activité 2013
w w w. o p a c 3 8 . f r RAPPORT D’ACTIVITÉS 2013 I N S TA N T S DE VIE I N S TA N T S D E V I E PR ÉFA C E I N S TA N T S D E V I E Oui, c’est bien le rapport d’activités 2013 de l’Opac38 que vous avez entre les mains. Vous l’aurez remarqué, il adopte la forme et le style d’un recueil de nouvelles : c’est l’originalité de cette édition. Ces nouvelles vous parlent de « vivre-ensemble », de mixité sociale, d’intergénération, de solidarité, de développement durable. Autant de thèmes qui nous sont chers, qui vous sont chers. Si nous avons voulu ce format, c’est parce que l’habitat, tel que nous le concevons, ce sont tout d’abord des femmes et des hommes qui construisent des lieux de vie, pour des femmes, des hommes et des familles qui les habitent. Dans ces espaces, chaque jour voit son lot d’histoires, de belles histoires, parfois insolites, ou toutes simples. Elles sont le quotidien de nos habitations, tissent des relations entre les habitants et le personnel de l’Opac38 et de ses partenaires, autour de concertations, d’animations, de rencontres, de partages… Au-delà de ces histoires fictives, même si elles sont le reflet d’une réalité, nous proposons des pages plus informatives, avec des exemples de faits concrets menés en partenariat avec les collectivités locales et notamment les intercommunalités : des actions qui illustrent notre mission de bailleur social et en montrent toute la richesse. Au fil des pages, des données de références chiffrées vous aident à suivre le développement de notre organisme, à comprendre ses points de maturité ou de progression. Si cette formule innovante, comme le sont nos actions, vous a donné l’envie de nous rencontrer, de mieux nous connaître, nous en sommes satisfaits. Nous attendons votre contact avec plaisir et impatience et vous remercions de votre confiance. Pierre Ribeaud, président de l’Opac38 Vo u s p r e n d r e z b i e n u n c a f é ? Vo u s p r e n d r e z b i e n u n c a f é ? Sur la table pliante, une vingtaine de gobelets, tasses et autres bols de toutes les couleurs. - Tu ne trouves pas que ça nous ressemble ?, s’exclame Céline en montrant à Miguel ce qu’il reste de la réunion de résidents qui vient de se terminer. - Qui ça « nous » ? - Nous les gens du quartier ! Regarde ces tasses, pas une pareille, toutes différentes, et pourtant bien obligées de partager des instants de vie et un bout d’espace commun, de faire au mieux pour s’entendre. - Je te vois venir, Céline ! C’est la mixité, hein, TA chère mixité… Miguel est amer. Pour lui, la mixité, c’est avoir à supporter les jeunes qui font des rodéos sous ses fenêtres jusque tard dans la nuit. Il a emménagé voilà six mois dans ce quartier et, déjà, il n’en peut plus. Avec Céline, ils avaient été séduits par ce T3 de l’Opac38 et son grand balcon ! Maintenant que les beaux jours sont là, au lieu d’en profiter dans la tiédeur du soir qui tombe, ils doivent fermer les fenêtres à double vitrage pour étouffer le rugissement des scooters. Miguel est de mauvaise humeur et Céline ne sait plus comment s’y prendre. Elle a quand même réussi à le persuader de participer à la fête de l’été. Miguel l’a suivi à contrecœur à la réunion de préparation. Céline, elle, est déjà inscrite à l’atelier de réalisation de totems en bois flotté proposé par l’animation du quartier et l’Opac38. 5 - Qu’est-ce que ça va changer dans ta vie de peindre des bouts de bois de toutes les couleurs ? marmonne Miguel. - Ça ne va peut-être pas changer ma vie, mais ça va me changer les idées. Je vais rencontrer des gens, me faire de nouvelles copines. Et puis, tu sais j’ai toujours eu envie de créer, de faire quelque chose avec mes mains… Hé, Miguel, je vais peut-être devenir une artiste, une star (elle éclate de rire) ; - C’est ça, tu feras la couverture des journaux ! C’est bien joli tout ça, mais très peu pour moi. - Mais enfin Miguel, elle était pas sympa la réunion ce soir ? Nathalie, qui t’a servi le café, Mohamed qui a apporté des friandises, Nello qui s’est proposé pour tenir la buvette, et Wanda qui a demandé des bénévoles pour chercher le bois flotté au barrage EDF avec la remorque… t’as pas envie de leur donner un coup de main ? - Tu as sans doute raison, Céline. Allez, basta, inscris-moi pour aller chercher le bois flotté. 10 juillet. Depuis le matin, la fête investit le parc : atelier maquillage pour les enfants, buvette, stands de petite restauration avec sandwiches, grillades et autres cuisines exotiques. Par les fenêtres grandes ouvertes du local collectif, on entend des musiciens qui s’accordent. Les résidents commencent à arriver, se regrouper. Miguel aide Wanda, l’animatrice de l’atelier totems, à décharger la remorque. Céline s’active autour d’une table sur tréteaux sur laquelle elle dispose les pinceaux et les pots de peinture. Quant à Zinedine, l’assistant de résidence, il vérifie le contenu d’une énorme caisse à outils. Onze heures. Nello prépare les braises pour les grillades, tandis que Nathalie remplit des thermos de boissons fraîches et de café chaud. Elle aperçoit Miguel en sueur, l’interpelle : « Miguel, vous prendrez bien un café… ou un verre d’orange pressée ? » - Alors, ça a été pour aller chercher le bois ? - Si on veut… - Ça a été ou ça a pas été ? - Ben… j’étais avec Snake et p’tit Lulu… - Les rois du rodéo ? - Voilà. Et je peux pas les encadrer ces deux-là. Vous savez, c’est eux qui nous cassent les bonbons tous les soirs avec leurs scooters. - Et alors, vous vous êtes pas tapés dessus quand même ? - Pas du tout. On a même un peu discuté. Comme si de rien n’était. Mais moi j’étais empêtré, parce que je voulais leur dire pour les rodéos… et les mots ne venaient pas. - Vous savez Miguel, ces jeunes, ils vous font tourner en bourrique, mais au fond, ils sont pas forcément tout mauvais. Si vous arriviez à dire ce que vous avez à leur reprocher, peut-être que… - Avec des « peut-être », Nathalie, on ferait du quartier un paradis ! Une semaine plus tard, chez Céline et Miguel. « Miguel, on a sonné, tu vas ouvrir, ça doit être Joaquin et Alicia… » - Salut frérot, comment va ? Et toi Alicia… - Dis-donc Miguel, c’est quoi ces statues bizarres en bas sur la place ? - Demande à Céline, c’est son œuvre ! Tu sais Alicia, c’était la fête du quartier le week-end dernier et… - Au fait, c’était sympa ? Je croyais que tu voulais pas y aller à cause des jeunes à scooters ! - Les rois du rodéo ? J’ai fait équipe avec eux pour aller chercher le bois… - Ben y’a du progrès ! - Tu me croiras ou pas mais, depuis une semaine, ça s’est calmé. - Tu leur as parlé ? - Je leur ai parlé, mais je ne leur ai rien dit en fait… ils ont peut-être compris quelque chose. Enfin, ne crions pas victoire tout de suite. Et vous, ce vide-grenier, ça a été ? - Attention, pas un vide-grenier, un broc’échange. On ne fait pas que se débarrasser des encombrants, on essaie de penser recyclage. Alicia tenait un stand de sensibilisation sur la gestion des déchets, le respect de l’environnement… et aussi des résidents. Et moi je m’occupais d’un atelier « customisation ». - Quèsaco ? - On trie tout ce qu’on récupère, on met de côté ce qui peut être réutilisé, on répare ce qui peut être réparé, on retape, on repeint, on enjolive et on repart avec un objet utile, fonctionnel. Ou décoratif. Pour une première, ça a bien marché. L’an prochain, j’ai envie de proposer un atelier d’entretien des vélos. - Joaquin, tu me donnes des idées. Hein Céline, si on parlait 7 de ces ateliers à l’Opac38, pour la prochaine fête de quartier ? - Tout à fait d’accord Miguel. Et je suis ravie que ça vienne de toi. Un an plus tard, fête du quartier. Miguel explique à un groupe de jeunes comment changer un câble de frein de vélo, quand il entend quelqu’un s’approcher de lui : « hé m’sieur Miguel, vous prendrez bien un café ? » Miguel se retourne, c’est Snake qui lui tend un gobelet fumant. « M’sieur Miguel, après tu pourrais pas nous aider à réparer le scooter ? » * ÇA S’EST PASSÉ EN 2013 Fête de l’été PREMIÈRE FÊTE DE L’ÉTÉ À HENRI-WALLON, SAINT-MARTIN-D’HÈRES Cet événement festif s’est déroulé le 28 juin dans ce quartier de Saint-Martin-d’Hères avec, entre autres animations, des jeux, un atelier maquillage, un karaoké, et des ateliers de réalisation de totems en bois sculpté. Les habitants et les salariés de l’agence Opac38 l’avaient mûrement préparé, avec l’appui de la municipalité et de la MJC. Les ateliers totems, encadrés par la compagnie Les Ineffables, spécialisée dans la création d’objets culturels et ludiques, ont donné l’occasion à des groupes de résidents de créer, ensemble, d’étonnantes sculptures, avec pour support du bois flotté récupéré. En allant à la rencontre des habitants, l’Opac38 les encourage à investir, en toute quiétude, les espaces extérieurs de leur quartier. Une façon d’aborder la période estivale avec sérénité. 9 240 rencontres* avec les habitants 90 rencontres* interpartenariales 2 groupes participatifs Agenda21 sur les problématiques environnementales accueillant une centaine d’habitants 3 Broc’échange cafés-gouvernance ont réuni une vingtaine de personnes PREMIER BROC’ÉCHANGE À PONT-DE-CLAIX 2 plateformes des associations de locataires avec une quarantaine de personnes Samedi 12 octobre 2013, les quartiers des Olympiades et Îles de Mars *En moyenne accueillaient un broc’échange. sur l’année, Il s’agit d’un temps de partage toutes agences confondues. proposant aux habitants de déposer des objets qu’ils n’utilisent plus (vêtements, livres, jeux d’enfants, vaisselle...). Mais aussi d’en choisir d’autres afin de leur offrir une nouvelle vie, à l’issue d’un atelier réparation-customisation. Ils ont ainsi pu donner un nouvel éclat à une petite lampe, du lustre à un vieux meuble… et repartir avec ! On doit la réussite de cette manifestation à l’implication de la ville de Pont-de-Claix, l’APASE1, l’association de locataires, les bailleurs sociaux présents sur le site dont l’Opac38, et La Métro qui proposait des jeux de ludothèque pour les enfants. 1 - Association pour la Promotion de l’Action Socio-Éducative. MAIS AUSSI… Journée d’initiation au basket à Rives Installation d’un marché à Saint-Marcellin, quartier Beau Soleil 3 Fête du quartier Ouest à Échirolles 4 Journée de sensibilisation à la prévention sécurité aux Essarts à Échirolles • Fêtes de quartier à la Côte-Saint-André et à Charvieu-Chavagneux • Brocante à Susville • Action apprentis-jardiniers pour les enfants à Voiron • Initiatives « tri » à Roussillon, Pont-de-Beauvoisin, Saint-Marcellin, Saint-Martin-d’Hères, Villefontaine 1 2 1 2 3 4 La recette de la tartelette aux noix La recette de la tartelette aux noix - Viens par ici ! - Qu’est-ce qu’il y a ? - Le local est ouvert. Et là, la porte des caves a été forcée. L’équipe « présence tranquillité » tente de repérer les dégâts : quelques traces d’effraction, des mégots et des canettes au sol et une assiette avec une tartelette aux noix à moitié entamée. - Bon, pas trop de mal. On va faire le rapport. Prends les photos, j’appelle la sécurité. Le lendemain matin, la gendarmerie arrive pour le constat. André Blanc, le doyen de la résidence qui habite le rez-dechaussée, est aux premières loges. - Bonjour M. Blanc, vous n’avez rien entendu hier soir ?, demande la “gendarmette”. - Oh, moi, vous savez, j’entends plus grand-chose, surtout avec la télé allumée… Vous avez trouvé quelque chose ? - Il y a eu effraction, mais pas de vol. Et pas beaucoup d’indices à part un bout de tartelette, répond l’adjudant. - Ce serait pas une tartelette aux noix, par hasard ? - Affirmatif ! - Alors c’est Fredo qui a fait le coup. - C’est qui Fredo ? - Un grand baraqué de la montée F. - Quel rapport avec les tartelettes aux noix ? - C’est sa spécialité. Paraît qu’elles sont bonnes, mais j’y ai jamais goûté… avec mes dents ! Et puis, je l’aime pas 13 beaucoup ce Fredo. - Bon, merci M. Blanc ! Quand l’adjudant et son adjointe repartent, l’entrée est encombrée de seaux et d’escabeaux. - Qu’est-ce que vous nous préparez-là, les jeunes ? - On refait les peintures de la montée m’sieur. C’est le chantier jeunes avec le CCAS et l’Opac38 : on va repeindre. Comme ça on apprend le métier. - Et là, c’est votre casse-croûte ?, demande l’adjudant qui vient d’apercevoir un plateau de tartelettes. - C’est Fredo, il nous les a apportées. Trop cool ce Fredo ! - Qui est-ce Fredo ? - Un nouveau travailleur social. - Son nom de famille ? - J’sais pas m’sieur, nous on dit Fredo. Vous allez le voir, il est souvent dans le coin, ou au centre social. Centre social des Bocages. Cet après-midi, c’est atelier pâtisserie. Six femmes écoutent l’animateur, un grand gaillard, la trentaine, cheveux noirs, qui de sa voix grave présente la recette de la tartelette aux noix : « il faut des noix de l’année en cours, encore fraîches, craquantes et sans acidité. Dans la région, les bonnes noix, ça n’est pas ce qui manque. Ensuite, du miel. J’ai une préférence pour le miel de châtaigner, mais chacun fait comme il veut. Pour la pâte : farine, beurre, levure, un peu de sel, du sucre roux… et enfin, mon secret de fabrication. C’est ça que vous attendiez, hein mesdames ? » À cet instant, on frappe à la porte. L’animateur va ouvrir à nos deux gendarmes. - Bonjour. C’est vous Fredo ? - Oui, Frédéric Petit, c’est à quel sujet ? - Je peux vous déranger deux minutes ? - Maintenant ? - Juste deux minutes. - Pas plus, parce que vous savez, la pâtisserie, ça rigole pas ! Mesdames, commencez à décortiquer les noix, je reviens. Ils passent dans le bureau à côté. - Voilà, on voulait juste savoir ce que vous faisiez hier entre 19 et 21 heures ? - J’étais ici-même, pour la préparation de l’atelier d’auto-rénovation avec les habitants du Clos des Gantières. Pourquoi cette question ? - Juste pour vérifier. Il y a eu une tentative d’effraction dans les caves de votre résidence. On n’a pas d’indice, à part un reste de tartelette aux noix. - Je vois, s’exclame Fredo en éclatant de rire. Je parie que vous avez vu le père André. - Exact ! - M’étonne pas. On a eu des mots l’autre jour. - A quel propos ? - Cédric, son petit-fils. Il a un peu mal tourné : échec scolaire, petits trafics, rien de bien méchant, la petite délinquance quoi. André voulait à tout prix que je le prenne en chantier d’insertion. Je lui ai dit qu’il fallait que Cédric en personne se présente au CCAS et fasse sa demande, et qu’à partir de là, on verrait. Ça lui a pas plu à André, depuis il me tire “la tronche”. Ça lui passera. Mais c’est vrai, il faut un peu les responsabiliser les jeunes, sinon ça sert à rien ! - Bien d’accord, mais ça n’explique pas la présence d’une de vos tartes dans la cave. - Qui vous dit que c’est une des miennes ? - Elle a l’air drôlement bonne, s’exclame la “gendarmette”… - Ha ha, vous me prenez par la flatterie ! Bon, laissez-moi réfléchir, j’en ai distribué pas mal des tartelettes ces jours-ci, avec les ateliers pâtisserie. Passez demain aux Gantières, on démarre l’auto-rénovation, on en reparle. Je vous laisse, ces dames s’impatientent. - D’accord, à demain M. Petit. Depuis le hall d’entrée des Gantières, on entend des voix à l’étage. Un groupe de résidents s’active pour rafraîchir l’appartement de Fatima : un coup de peinture dans le salon, des joints à changer sur les robinets qui gouttent, une porte de placard à réparer. Et débarrasser ce qui encombre la cuisine. Fatima s’apprête à servir le thé à la menthe, quand les gendarmes arrivent. - Je vous attendais. - Du nouveau, M. Petit ? - Je suis passé voir M. Blanc à midi. Il ne voulait pas m’ouvrir, et pour cause. C’est son petit-fils, qui a forcé la cave ! Cédric est passé le voir avant-hier après-midi. Il lui a emprunté sa clé du local, puis il a disparu. Il l’a rapportée ce matin, sans explication. André l’a sermonné, lui a dit que s’il continuait comme ça, il ne l’aiderait plus. Bref, Cédric a avoué. Il était bien allé zoner dans les caves avec 15 ses potes. La tartelette retrouvée, c’est les jeunes du chantier d’insertion qui lui ont donnée. Apparemment, il n’aime pas plus mes pâtisseries que son grand-père ! J’ai quand même promis à André d’aller voir Cédric, lui parler d’un nouveau dispositif d’insertion et de lui donner sa chance. Je vous en dis pas plus, la suite n’est plus de mon ressort, mais du vôtre. Bon, vous voulez du thé ? Une tartelette ? Servez-vous ! De retour au poste, la “gendarmette” confie à son chef : « on n’aura pas le fin mot de l’histoire ». - On le saura vite, l’enquête devrait être sans surprise ! - Ce n’est pas ce que je veux dire ! Le secret de Fredo pour sa tartelette aux noix, on l’a pas ! * ÇA S’EST PASSÉ EN 2013 Réunion bilan DISPOSITIF PRÉSENCE-TRANQUILLITÉ SUR LE TERRITOIRE DE LA CAPI Au-delà de la réglementation qui stipule que « le bailleur doit assurer la bonne jouissance des lieux », les organismes présents sur le site dont l’Opac38 ont souhaité développer une action conjointe afin d’être acteurs de la tranquillité résidentielle. Le dispositif « présence-tranquillité » consiste à faire appel à du personnel formé (prestataire extérieur) qui intervient dans les parties communes entre 17 h et 23 h selon les fréquences commandées par les bailleurs et établit des rapports journaliers. Le 5 décembre 2013, la directrice de l’agence Bourgoin-Jallieu présentait cette initiative qui, en 22 mois, a donné lieu à quelque 1430 interventions en soirée pour les bailleurs du territoire de la CAPI. 17 15 chantiers-jeunes* 220 actions* d’insertion avec des structures spécialisées, mais aussi avec des entreprises du bâtiment et des associations pour des travaux d’entretien et de maintenance Chantier insertion 6 recrutements réalisés au titre des emplois d’avenir (sur 16 programmés en 2013-2014) *En moyenne sur l’année, toutes agences confondues. CHANTIER D’INSERTION À VILLEFONTAINE Cofinancés par l’Opac38 et conçus en partenariat avec les centres d’action communale, leur équipe de prévention et les associations locales en relais, ces chantiers d’insertion se donnent comme objectif la réfection de halls d’entrée, de montées d’escaliers des résidences du parc immobilier. Celui de Villefontaine accueillait huit jeunes, tous volontaires, qui ont reçu une formation pratique avec la perspective d’une passerelle vers un emploi. Un tel atelier est aussi une occasion de recréer du lien entre les habitants et les jeunes, tout en améliorant le cadre de vie quotidien. « APPRENDRE AVEC SES VOISINS » À L’ISLE-D’ABEAU En partenariat avec la commune et dans le cadre d’une démarche d’auto-rénovation (aide entre voisins pour de menus travaux d’amélioration du logement), un chantier-école a été mis en place, sur l’ensemble immobilier de La Dentellière. Objectif : expliquer les bases de l’entretien d’un logement, peinture, pose de papiers peints… et favoriser le lien social. L’agence de Villefontaine a mis à disposition un appartement où sont dispensés les conseils donnés par un technicien du CCAS. MAIS AUSSI… hantiers jeunes et insertion à Sassenage, Décines-Charpieu, C Chasse-sur-Rhône, La Côte-Saint-André, Fontaine, Saint-Marcellin… 2 Signature d’une charte d’insertion et de relogement pour le Pays Voironnais • Clauses-insertion Anru (renouvellement urbain) aux Portiques à Villefontaine, et à Champfleuri à Bourgoin-Jallieu • Chantiers habitants, chantiers propreté, veilles techniques à Saint-Martin-d’Hères • Médiation de nuit à Échirolles • Locataires-référents à La Comète à Villefontaine • Épicerie solidaire à Échirolles, rue d’Auvergne • Local aménagé pour le secours populaire à Saint-Martin-d’Hères • Jardins partagés à la Côte-Saint-André • Accorderie à Grenoble 1 1 1 2 La mère Michel a retrouvé son chat La mère Michel a retrouvé son chat - Alors madame Michel, ça approche ce déménagement ? - Et oui monsieur Richard. Samedi prochain ! Alors cette réunion de « remise des clés », le discours de l’adjointe au logement, ça vous a plu ? - J’étais surtout bien content de rencontrer nos futurs voisins. Mais j’ai pas tout compris, vous savez leurs BBC, VMC… - L’équipe de l’Opac38 nous a quand même bien expliqué. Moi, ce que je vois, c’est que j’aurai l’ascenseur, que ce sera plus confortable et que ça coûtera moins cher en charges de chauffage et d’eau chaude. Et puis ce sera tout neuf ! - Il sera où votre appartement ? - Au deuxième, avec le balcon à l’est. Et vous ? - Au rez-de-chaussée. J’ai vu que les équipements “handicapé” ont été bien étudiés. Moi, c’est ça qui m’intéresse. - Oui, il y a une belle rampe d’accès ! Je crois que vous serez bien là-bas vous aussi… Allez, je vous laisse, j’ai des cartons à préparer. Madame Michel, Nina pour les intimes, retourne à son appartement des Minimes qu’elle occupe depuis toujours. Elle était alors une toute jeune italienne – son père avait quitté le pays natal après la guerre pour travailler aux laminoirs – et elle avait emménagé là avec son mari, François Michel, et leur chat Roméo. À l’époque, les Minimes, c’était le symbole du progrès. Pensez, il y 21 avait une cuisine avec loggia, un salon salle-à-manger donnant sur un balcon, leur chambre et celle des enfants qui ne tarderaient pas à arriver. Bien sûr, il fallait monter les trois étages à pied, mais qu’est-ce que c’est quand on a vingt ans ! Même avec le seau rempli de charbon, qu’ils stockaient dans la cave, pour le poêle en fonte. Car ils sont frisquets les matins d’hiver de ce côté-là des Alpes. Nina jette un regard nostalgique à son salon. Sur le buffet qu’ils avaient acheté en 1972, à la naissance de leur fils Stefano, une photo d’elle et François, une autre de leur fille Ambra qui serre Roméo dans ses bras, Stefano et son premier vélo… que de souvenirs dans cet appartement qu’elle va pourtant quitter dans quelques jours. Les trois étages, ça devenait trop difficile. Et puis son François n’est plus de ce monde. Il y a six mois, elle s’est enfin décidée à rencontrer la chargée de clientèle de l’Opac38 qui lui a parlé des Archers, une petite résidence neuve en construction à deux pas de chez elle. Le logement sera plus petit, mais tellement plus facile à vivre. Toute à ses pensées, Nina ouvre le réfrigérateur, prend la bouteille de lait et remplit le bol de Juliette. « Juliette, Juliette, t’es où ma chérie ? Ton lait est servi Juliette ». La minette montre aussitôt le bout de sa moustache et lape frénétiquement. « Bon, maintenant, les cartons ! », soupire Nina. Samedi. C’est l’effervescence aux Archers. Les camionnettes se relayent sur le terre-plein. Les déménageurs, les familles de locataires se croisent joyeusement dans la montée et dans ses dix appartements qui s’animent. « Là au moins ça passe », s’exclame Richard, ravi, qui depuis le matin teste la maniabilité de son fauteuil roulant dans son nouvel espace. Stefano et Ambra aident Nina à choisir l’emplacement des meubles, déballent les cartons de casseroles, assiettes et couverts, vêtements, commencent à remplir les placards. Aldo est de la partie. Aldo, c’est un jeune du quartier, que Nina connaît depuis toujours, elle l’a vu grandir. Grâce aux emplois d’avenir, il est à présent chargé de secteur à l’Opac38 ; il est venu expliquer aux locataires le réglage individuel du chauffage collectif au gaz, vérifier les raccordements… - Ça y est Nina, votre cuisinière fonctionne. Je file chez le jeune couple du 1er. Pendant ce temps, préparez-nous un café ! - Hé, qu’est-ce que tu lui trouves à mon café, Aldo ? - Nina, c’est le meilleur de l’univers, et je m’y connais ! - Arrête un peu tes compliments Aldo, dis-moi plutôt, tu n’as pas vu Juliette ? - Juliette, hé ho, j’arrive pas de Vérone moi !!! - Sois un peu sérieux, Juliette, ma minette… - La minette ? Non, pourquoi, elle a disparu ? - Ça fait bien deux heures que je ne l’ai pas vue. La pauvre, avec le déménagement, toute cette agitation, elle doit être un peu déboussolée. Regarde, son bol de lait, elle l’a pas touché. Ça lui ressemble pas à ma Juliette ! Si tu la vois, tu me la ramènes… - Promis, à tout de suite ! - Et dis aux voisins qu’il y a du café pour tout le monde. - D’accord, je rameute toute la montée !!! Pssssshhh ! Rien que le chuintement de la cafetière italienne, ça vous ensoleille une journée, et son odeur vous embaume un intérieur qui sent encore le neuf ! - Entrez, entrez, j’ai fait la grosse cafetière, y’en aura pour tout le monde, asseyez-vous ! - Merci madame, c’est gentil. - Allez, pas de madame, appelez-moi Nina, entre voisins, hein… Et vous c’est comment ? - Manon et Ben. - Tiens, regardez qui arrive ! Alors m’sieur Richard, qu’est-ce que vous en dites de ce grand ascenseur, hein ? - Ah, ça, Aldo, ça me change la vie : je vais pouvoir aller partout avec mon fauteuil… même venir prendre le café chez madame Michel. - Madame Michel qui a perdu son chat. - Ah bon, toujours pas retrouvée vot’ minette ? - Je l’ai vue ce matin devant le local technique. - Moi, à midi dans l’ascenseur !!! - Et moi il y a une heure, là, sur votre palier. - Au fait Aldo, qui est-ce qui habite en face, on les a pas encore vus ? - Normal, ils n’emménagent que demain ; ils doivent passer prendre leurs clés. J’attends leur appel. La sonnerie du mobile retentit. 23 - Aldo de l’Opac38. Oui bonjour. Vous êtes là ? Sonnez chez madame Michel, on vous ouvre. - Entrez, entrez, je vous présente madame Michel, votre voisine de palier, M. Richard, du rez-de-chaussée. Manon et Ben, du 1er étage… Tenez, voici la clé. Je vous accompagne à votre appartement. J’y étais encore cet aprèsmidi pour le contrôle du chauffage et de la ventilation. Tout est en ordre. La clé tourne… par les portes palières grandes ouvertes on entend alors un long miaulement que Nina reconnaîtrait entre mille ! * ÇA S’EST PASSÉ EN 2013 À Chasse-sur-Rhône REMISE DES CLÉS À BEAUVOIR-DE-MARC Le 15 février 2013, les locataires des huit logements de la résidence L’Ovalie de Beauvoir-de-Marc étaient conviés à la remise de leurs clés par l’agence Villefontaine de l’Opac38. Une occasion de leur révéler la face cachée d’une opération de construction : le déroulement du projet, son coût, ses enjeux, les choix techniques, la performance énergétique et la maîtrise des charges. C’était pour les locataires une façon de mieux appréhender leur habitat, comprendre les dispositions prises par leur bailleur pour limiter leurs dépenses, mais aussi prendre conscience que leurs comportements influent sur les consommations et les charges de leur immeuble. Au titre de la nouvelle gouvernance, les locataires se sont également vu proposer le choix, devis à l’appui, de confier le nettoyage des parties communes à une entreprise ou de les entretenir eux-mêmes. L’agence a exposé les engagements réciproques entre l’Opac38 et les locataires ; le livret du locataire a été commenté ; un point sur l’organisation a également été fait. Les habitants ont ainsi pu faire connaissance entre eux, et avec l’équipe de l’agence. 25 256 logements neufs livrés 6 comités de résidence consacrés au suivi des opérations basse consommation 3 000 À Beauvoir-de-Marc logements adaptés Pour chaque programme neuf, 10 % des logements sont totalement aménagés pour les personnes à mobilité réduite RÉUNION D’INFORMATION À CHASSE-SUR-RHÔNE Démarche similaire pour Les Lônes, quartier Le Galilée à Chasse-sur-Rhône. Le 15 octobre 2013, l’agence Roussillon de l’Opac38 avait organisé une réunion d’information pour présenter les spécificités de l’ensemble immobilier aux locataires des seize logements de la résidence, en présence de représentants de la commune, dont l’élue au logement. Ce bâtiment BBC (basse consommation) affiche en effet des caractéristiques innovantes, comme le chauffage collectif gaz avec possibilité de réglage individuel de la température du logement ; production d’eau chaude par panneaux solaires en terrasse ; portes palières coupe-feu avec serrures trois points ; halls sécurisés par un vidéophone ; terrasse végétalisée. MAIS AUSSI… Des réceptions d’appartements neufs à : Saint-Jean-de-Bournay, Les Cytises Four, Le Grand Curtil 3 Saint-Ismier, Le Clos des Sources • Bourgoin-Jallieu, Le Héron Cendré • Brézins, Le Pré Zalot • Charavines, Le Lac • Chasse-sur-Rhône, Le Galilée • Doissin, Les Sapins III • Échirolles, Le Cap Sud et Langevin 2 • Gières, Zénitude • Grenoble, Quai Perrière • Meylan, La Marelle • Rives, La Moyroude • Saint-Martin-d’Hères, Les Éparres • Salaise-sur-Sanne, Les Eymonots 1 2 1 2 3 Tu v e u x b i e n d a n s e r a v e c m o i ? Tu v e u x b i e n d a n s e r a v e c m o i ? Zora n’arrête pas de penser à son ancien immeuble l’Adagio. C’est là qu’elle a passé toute son enfance. En 1960, bien avant la construction de l’autoroute, ces grandes barres d’immeuble avaient poussé aux confins de la ville, presque dans les champs. Ah, elle en avait profité, la bande de gamins qu’ils étaient alors, avec son frère, ses copines de la montée B, Alexia, sa meilleure amie, et Diego, ce voisin un peu timide du 12e étage. Elle se souvient du soir où Diego l’avait invitée à danser. Elle avait éclaté de rire. Il n’avait pas insisté. Pourquoi penset-elle encore à lui, avec ce fond d’amertume et de regret, après toutes ces années ? Parce que depuis mai dernier l’Adagio n’existe plus ! Un beau matin, une énorme grue de démolition l’a grignoté, déchiqueté, ne laissant sur place que quelques milliers de tonnes de gravats. Bien sûr, la vie à l’Adagio s’était bien dégradée. Les bases de cette construction trop rapide s’étaient fragilisées. L’immeuble avait mal vieilli, présentait des risques de sécurité et n’offrait qu’une qualité de vie médiocre avec son isolation légère. Sans compter les problèmes posés par le trop grand nombre de familles concentrées sur un espace restreint. Mais pour Zora, l’Adagio représentait ses plus beaux souvenirs. C’est là qu’elle vivait il y a à peine plus d’un an. Dans le petit appartement du centre-ville où elle a été relogée temporairement, Zora est toute à sa nostalgie, 29 quand le téléphone sonne. - Allô Zora ? - C’est toi Alexia, ça alors, devine à qui je pensais à l’instant ? - À Diego. - Que t’es bête ! - Alors qui ? - À nous, à toi, à notre bande de l’Adagio… - Donc à Diego ! - Arrête avec Diego, c’est loin tout ça, ça fait huit ans que je ne l’ai pas vu. Et puis, bon, il n’y a jamais rien eu entre nous, tu le sais. - Mais tu y penses encore. - Change de disque, tu m’appelles pour quoi ? - C’est la fête des voisins demain. Viens passer le weekend chez nous, je te montrerai notre nouvel appart’… il est super tu sais. Et il y aura déjà des gens sympas, ça te changera les idées. - Tu sais, j’ai pas le cœur à ça en ce moment… - Allez, on n’est plus à l’Adagio, mais on est toujours amies, non ? Je t’attends à la gare, au TER de 18 h 25, ça te va ? - Ok Alexia. À demain. Vendredi soir, les deux amies se sont retrouvées. « Dis-donc, c’est extra ! Tu m’avais dis que c’était un vieil immeuble », s’étonne Zora en pénétrant dans le hall d’entrée flambant neuf. - Mais C’EST un vieil immeuble. Complètement réhabilité ! Il n’y avait pas de hall avant, ils les ont créés. Regarde les montées, toutes refaites, peinture, éclairage… ça change ! Et ce n’est que la partie visible : il y a encore mieux. - Quoi donc ? - Toute l’isolation a été revue, les murs, les caves, les toitures. On a une chaudière à gaz dernier cri dans les soussols, des panneaux solaires sur le toit. Les balcons ont été transformés en loggia avec double vitrage. L’hiver, on a la chaleur du soleil, et l’été, on ouvre en grand. - Et c’est toujours l’Opac38 ? - Bien sûr… alors quand est-ce que tu viens t’installer dans le coin, au lieu de ruminer le passé ? Tu parlais de te rapprocher de ton frère l’an dernier ? - Oui, c’est vrai. Enfin, oui et non. - Tu as rencontré quelqu’un là-bas ? - Ah, je l’attendais celle-là. Mais non, tu vois, je suis encore vieille fille… - Alors, qu’est-ce qui te retient ? Pour le boulot, c’est pareil : que tu habites ici ou là-bas, c’est à mi-chemin. - Oui, mais c’est là-bas que j’ai tous mes repères, et puis je pense être relogée bientôt. Si c’est aussi réussi que chez toi, ça devrait être sympa… - Tu sais, un vrai changement, ça te ferait du bien. Changer de ville, de décor, d’habitudes, rompre avec le passé, faire de nouvelles connaissances. Et puis on serait de nouveau tout proches. Ton frère aussi serait content. - Sans doute. Mais je ne suis pas encore prête. - Qu’est-ce qu’il faudrait pour te convaincre ? - Peut-être un peu de temps… « Ou un homme ? » s’exclame Romain en entrant dans le salon. « Ah, si vous vous y mettez tous les deux, je repars tout de suite ! », menace Zora en embrassant le mari d’Alexia. Samedi, fête des voisins à la résidence Musset. Les locataires ont descendu des tables et des chaises dans la cour. Certains ont préparé des tartes, d’autres apporté des fruits, des boissons. L’Opac38, pour ce premier événement dans l’ensemble rénové, a fait appel à une équipe d’animation. Deux techniciens installent une estrade, quelques lampes colorées… car en fin de journée, on annonce un grand jeu « qui est qui ? », suivi d’un bal. Zora fait connaissance avec les nouveaux voisins d’Alexia et Romain. Au contact de tout ce monde qui s’agite autour d’elle, elle commence à retrouver un peu de sa gaîté. Voilà que le grand jeu commence. Tirage au sort. Deux premières personnes, yeux bandés, montent sur l’estrade pour répondre à une série de questions, cocasses ou indiscrètes, qui n’ont d’autre but que de se connaître l’un l’autre, avant de retirer le bandeau. Et, bien sûr, de provoquer l’hilarité des joueurs et du public ! Les duos se succèdent. Alexia, vient d’être tirée au sort. « Vas-y à ma place, on va rire », chuchote-t-elle à Zora qui, sans avoir pu réagir, se retrouve propulsée sur l’estrade, les yeux bandés, aux côtés d’un homme qui répond aux premières questions. « Cette voix ? », murmure Zora. Puis vient son tour de répondre… avec un voile d’émotion qui 31 n’échappe à personne. Quand elle lève son bandeau, Diego est là, face à elle. Zora descend précipitamment de l’estrade et fonce sur Alexia : « tu l’as fait exprès ? ». « Mais non Zora, je te jure, je ne savais pas que Diego habitait au Musset. » Zora éclate en sanglot dans les bras d’Alexia. Enfin, le bal s’annonce. Le bandonéon plaque un accord bémol tandis que la voix de la chanteuse lance un trémolo à vous tirer les larmes. Les yeux tout embués, Zora aperçoit Diego venir à elle d’un pas assuré… - Tu veux bien danser avec moi ? - Oui, Diego ! * ÇA S’EST PASSÉ EN 2013 Avant les travaux juillet 2011 Pose de l’isolant décembre 2012 Revêtement de finition janvier 2013 Début de la fermeture des balcons - mai 2013 Fin de la fermeture des balcons - sept. 2013 Les travaux terminés novembre 2013 RÉHABILITATION THERMIQUE DU STENDHAL À VOIRON En 2013, le Stendhal devient un bâtiment basse consommation. En effet, fidèle à sa politique énergétique et environnementale initiée dès les années 90, l’Opac38 a lancé en 2012 une réhabilitation en profondeur de cet immeuble construit en 1961 et abritant 72 logements. Approuvée par une majorité de locataires en 2011, elle comprend : l’isolation des façades, des sous-sols et toitures ; la fermeture des balcons et loggias ; l’installation d’une chaudière gaz en sous-sol ; la création d’une VMC, la pose de panneaux solaires en toiture ; la réfection des halls avec contrôle d’accès, et bien d’autres travaux d’amélioration pour plus de confort, de sécurité et une meilleure maîtrise des charges. Cette initiative s’inscrit dans le plan stratégique du patrimoine qui prévoit de ramener la consommation moyenne du parc Opac38 à 150 kWh/m²/an en 2020. Un accompagnement des locataires avec des informations en continu a été réalisé tout au long du chantier. 33 23 opérations aidées dans le cadre des dispositifs de renouvellement urbain concernant 2 600 logements dont 4 sites ANRU 115 logements détruits pour requalifier le site 1 235 logements améliorés réceptionnés pour 26,3 Me d’investissement DÉMOLITION DU CHOPIN À BOURGOIN-JALLIEU C’est le 14 mai 2013 que la pelle mécanique de 120 tonnes s’est attaquée au Chopin à Champfleuri, quartier de Bourgoin-Jallieu classé prioritaire en 2006. L’immeuble aux trois allées en étoile, 33 mètres de hauteur, construit en 1972, abritait 99 appartements. Le relogement des familles a démarré en 2008, notamment dans de nouvelles habitations créées (les Sitelles, les Grius), ou réhabilitées (quartier des Musiciens). La déconstruction a fait l’objet de différentes phases préalables, dont le désamiantage, dès juillet 2011. Le coût total de l’opération, y compris l’accompagnement social, les pertes de recettes, dépasse les 4 M€. 2013 est aussi pour l’Opac38 et les partenaires le lancement de nombreux chantiers de transformation du quartier. MAIS AUSSI… Des travaux de réhabilitation thermique ou d’amélioration sur les ensembles : 1 Bourgoin-Jallieu, Le Kennedy • Brézins, Les Prés Verts 2 • Charvieu-Chavagneux, La Plaine • Fontaine, Les Buissonnées • Saint-Hilaire-du-Touvet, Maison Sauzet • Saint-Martin-d’Hères, Les Jardins Renaudie • Salaise-sur-Sanne, Les Deux Villages • Seyssinet-Pariset, Le Vauban • Vif, Les Granges • Villard-de-Lans, L’Essarton • Voiron, Le Sermorens 2 encontre à Saint-Marcellin pour la présentation R des travaux d’amélioration à venir 1 2 Quand je sera grande, je sera ministre Quand je sera grande, je sera ministre - Qu’est-ce que tu racontes ma chérie ? - Je te dis que quand je sera grande, je sera ministre. - Mais enfin Émilie, tu sais bien que c’est impossible. Une ministre dans la famille ! C’est pas pour nous. - Papaaaaa, tu disais ça pour la maison : c’est pas possible, c’est pas pour nous. Et maintenant, on a une maison à nous. Alors moi, je sera ministre. - Mais c’est quoi cette nouvelle idée ? - En fait, lundi, en sortant de l’école avec Emma, on a vu une dame. Y’avait plein de monde autour et elle disait « je veux que même les gens qui sont pas riches, ils ont des maisons à eux ». Et c’était la ministre de toutes les maisons de toute la France, c’est le papa d’Emma qui me l’a dit. Et moi, quand je sera grande, je veux aider les gens à avoir des maisons à eux ! - Toi, tu me fais penser à madame Jullien ! - La dame de l’habitatipartif ? - De l’HABITAT PARTICIPATIF ma jolie ! - Eh ben moi, je sera aussi madame « participatif » et puis je sera ministre, voilà. « Bon, alors il faut bien travailler à l’école, intervient sa maman en ouvrant la porte. Et pour commencer, il faut dire « je serai ministre», et pas «je sera». Allez Émilie, tu es prête ? On y va ? » Émilie et sa maman descendent l’allée de l’éco-quartier des Cyprès. - Maman, pourquoi la maison de Léo elle a une terrasse 37 avec plein de vitres ? - Ça s’appelle une véranda. Tu sais, ici c’est un habitat participatif, ça veut dire que chacun a choisi ce qui lui plaisait le plus. Nous par exemple, on a un jardin potager – tu sais, là où on a planté des fraises mercredi. Les parents de Léo ont préféré une véranda, pour pouvoir rester au soleil même en hiver. - Et là, ce qui brille sur le toit de Maïwenn, c’est pas des tuiles comme chez nous ! - Ces grandes plaques ? Ce sont des panneaux photovoltaïques. - Ça sert à quoi ? - À faire de l’électricité. Tu vois, quand le soleil brille, les rayons tapent sur les panneaux et les transforment en courant électrique. Comme ça, les parents de Maïwenn payent moins cher en électricité. C’est écologique, c’est économique… - C’est pour ça qu’avec papa tu dis toujours « éco-quartier », hein maman ? - Tu as tout compris ma jolie. Je crois que tu ferais une bonne ministre. - Dis-le à papa, y veut pas me croire ! Après avoir longé l’avenue du Haut-bourg, elles approchent de l’école. - Tu vois Émilie ce bâtiment aux volets rouges, c’est là qu’on habitait avant, avec papa. - Même pas vrai : on habitait aux Allières ! - C’était encore avant, tu n’étais pas née. Papa avait juste terminé sa formation. J’avais un petit boulot au supermarché, on ne gagnait pas beaucoup d’argent, on avait trouvé un studio dans cet immeuble-là. C’était tout petit, mais on était bien content ! Après, papa a été embauché chez Bartollet et, toi, tu as montré le bout de ton nez. Il était temps de prendre un appartement plus grand. - Aux Allières ! - Exactement. Quand j’ai su que j’étais enceinte, on est allé à l’Opac38. - Voir madame Jullien ? - Non, madame Jullien s’occupe de l’habitat participatif. C’est elle qui a suivi le projet de la résidence des Cyprès, qui a écouté chacune des familles, qui nous a permis d’obtenir les prêts pour acheter la maison ! Pour la location, c’était la chargée de clientèle, madame Gachet. Elle nous a conseillés, aidés à faire notre demande. C’est comme ça qu’on a emménagé aux Allières, tu avais six mois. C’est comme ça que tu as pu avoir ta chambre à toi, et nous la nôtre. Et un chauffage qui ne tombait pas en panne aux premiers froids. - Moi, j’aimais bien les Allières ! - Ah bon ? Pourquoi ? - Parce que y’avait Jeanne, Saïd, Songül, Rémi, Zoé… tous mes copains et mes copines quoi ! - Maintenant il y a Emma, Maïwenn et Léo… et tu auras sûrement d’autres amis quand les dernières maisons des Cyprès seront terminées. Il y aura douze familles qui habiteront là. Tu verras, tu auras vite oublié les Allières. Et puis tes anciens copains, tu les vois à l’école. D’ailleurs on est arrivé ! Allez, bonne journée mon trésor. Et travaille bien si tu veux être ministre ! « Aujourd’hui, on va parler du soleil, explique la maîtresse. Cette grande étoile qui éclaire notre terre. Elle nous est très utile. Vous allez essayer de nous dire pourquoi… Oui Émilie, tu veux commencer ? » - Le soleil fait pousser les fraises, le soleil réchauffe la véranda, et le soleil fait même de l’électricité voltique ! - Tu veux dire photovoltaïque. Tu en sais des choses Émilie. Qui t’as appris tout ça ? - Les Cyprès ! - Tu parles avec les arbres toi ? - Mais nooooon, les Cyprès, c’est mon éco-quartier ! Le samedi suivant, les résidents des Cyprès sont réunis dans leur «espace partagé». Ils fêtent les débuts de leur nouvelle vie. Il y a Marc et Joëlle, des retraités qui vivaient à la montagne. Ils ont été séduits par cette formule originale, mi-appartement, mi-maison, et les avantages des commerces tout proches. Les parents d’Emma, eux, ont quitté la grande ville pour vivre au vert et se rapprocher de l’entreprise qui les emploie. Frida et Ahmed, jeunes accédants à la propriété, sont ravis d’entrer dans un logement neuf, économe et dans une résidence ouverte aux initiatives citoyennes : covoiturage ; garderie du mercredi autogérée dans l’espace collectif ; achats groupés en coopérative bio. Joëlle et 39 Frida en sont déjà à échanger des recettes, tandis que Marc raconte à Ahmed l’histoire des Cyprès. Un champ bordé d’une haie de cyprès jusqu’en 1998, puis un projet immobilier qui tarde à démarrer, un promoteur en faillite. Et enfin, Dauphilogis, filiale de l’Opac38 qui relance le programme avec un projet d’habitat participatif. - Pourquoi il n’y en a pas plus, des projets comme ça, s’exclame Ahmed. - C’est le début, répond Marc. Pour que ça marche, il faut des habitants motivés, ouverts… et une volonté politique de la part des bailleurs. - Vous verrez, dans vingt ou trente ans, ce sera la règle commune, réplique le papa d’Émilie. - Surtout avec notre fille, poursuit sa maman. - Ah bon, pourquoi ?, demande Frida en se tournant vers Émilie. - Parce que quand je sera grande, je sera ministre des maisons ! * ÇA S’EST PASSÉ EN 2013 Visite de la ministre CÉCILE DUFLOT EN VISITE À CROLLES Le 25 novembre 2013, madame Cécile Duflot était accueillie par François Brottes, maire de Crolles et président de la communauté de communes du Grésivaudan. La ministre de l’Égalité des territoires et du Logement a pu se rendre compte des approches innovantes initiées par l’Opac38, sur ce territoire, en termes de mixité d’usages, d’éco-construction et autres pratiques de développement durable. En effet, le président et la directrice générale de l’Opac38, accompagnés des directeurs ou chargés d’opérations, ont eu l’occasion de présenter à madame Duflot certaines réalisations-pilotes, telles que La Canopée, résidence sociale de 43 logements pour jeunes travailleurs de conception bioclimatique ou encore la réhabilitation thermique avec chaufferie bois du quartier des Ardillais, 114 logements sociaux répartis en 7 bâtiments. 41 Saint-Ismier, Le Clos des e Crolles, rue Abbé-Pierr Sources Accession sociale à la propriété Dauphilogis : Livraison de 33 logements 72 % des acquéreurs pour les 28 PSLA (Prêts Sociaux Location Accession) ont plus de 36 ans, dont 3 plus de 55 ans et des revenus mensuels compris entre 1 500 et 2 500 euros pour 36 % d’entre eux et entre 2 500 et 3 500 euros pour 50 % L’ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ À L’HONNEUR La visite de la ministre du Logement aura été l’occasion de mettre en lumière le travail accompli par la filiale de l’Opac38, Dauphilogis. Ce 25 novembre, la filiale a présenté toute la pertinence des montages notamment le prêt social locationaccession qui ont déjà permis à 28 familles de devenir propriétaires. Un dispositif innovant (prix de vente encadré, sécurisation en cas d’aléa de la vie, taux de TVA maintenu à 5,5 %, possibilité d’APL accession…) qui favorise non seulement l’accès à la propriété, mais encore la mixité démographique et sociale. Cette opération a été menée dans le cadre d’une démarche d’habitat participatif. MAIS AUSSI… irolles ssillon Épicerie solidaire à Éch Action propreté à Rou Apprentis-jardiniers à Voiron Repères ENQUÊTE QUALITÉ DE SERVICE 82 % Les locataires jugent positivement les horaires d’ouverture et l’amabilité de l’interlocuteur à l’accueil. de loCataires sont La qualité de vie dans les quartiers, la propreté des gloBalement espaces extérieurs et les équipements collectifs se satisFaits de l’opac38 maintiennent à un niveau satisfaisant. Des points restent sensibles : le nettoyage des locaux poubelles, l’état des sols des logements et le montant des charges. Cette enquête réglementaire portant sur la qualité de service a été réalisée en 2013 sur un panel représentatif de 1 760 locataires. ENQUÊTE OCCUPATION DU PARC (Enquête sur 21 870 logements Opac38) 40 % des résidents ont entre 25 et 49 ans. 32 % ont moins de 18 ans. 70 % ont une activité salariée dont 23 % en emploi précaire. 77 % sont en couple avec enfant, 11 % sont seuls. 80 % des ménages ont des ressources inférieures à 60 % des plafonds de ressources d’accès au logement social. DONNÉES ÉCONOMIQUES CHiFFre d’aFFaires 145 Me 722 marchés de travaux contractés pour un montant de 76 Me HT Répartition du patrimoine géré par 8 agences de proximité 33,7 Me en investissement • travaUx : 43,1 Me consacrés au patrimoine • masse FinanCiÈre des loyers Gestion de 26 739 logements (en équivalence logements familiaux) sur 286 communes de l’Isère et 7 communes du Rhône. À PROPOS DU PATRIMOINE • ConstrUCtion loCative FaCtUraBles : 112 Me Charvieu-Chavagneux 2 821 logements Bourgoin-Jallieu 2 889 logements Voiron 2 768 logements Villefontaine 2 558 logements Saint-Martin-d’Hères 4 148 logements Roussillon 3 197 logements Fontaine 2 985 logements Échirolles 3 278 logements 45 Nombre de logements dans les départements du Rhône et de l’Isère Type de logements et localisation Nb ensembles immobiliers Isère Rhône Global Collectif 695 21 332 823 22 155 Maison 183 1 812 3 1 815 48 412 34 446 Type de logements Semi-collectif 24 416 Total Ce chiffre n’inclut pas les logements gérés pour tiers (228) ni les logements-foyers (1210) Typologie des logements Type de logements Nbre de logements T1 T2 T3 T4 T5 T6 1 059 3 951 10 064 7 335 1 839 145 T7 Total 23 24 416 LES ÉLÉMENTS DE GESTION En 2013, 295 nouveaux logements ont été mis en location. On comptabilise 3 239 entrées des familles (dont 568 mutations) dans le parc immobilier pour 3 019 départs. 570 familles ont bénéficié du FSL (Fonds Solidarité Logement) et 559 du LOCA-PASS. Pour l’ensemble du patrimoine : • t aux d’impayés : 8,04 % (locataires présents et partis). C’est un point critique qui a orienté l’organisme en 2014 à mettre en œuvre un plan de prévention des impayés, à renforcer auprès des territoires les fonctions liées au suivi social des familles (conseillères en économie sociale et familiale, assistants contentieux pour accompagner les chargés de clientèle) et à intensifier les visites à domicile (3 527 visites) par les conseillères en économie sociale et familiale, • taux d’occupation : 2,14 personnes par logement soit 53 000 personnes logées, • APL pour 13 051 familles soit 53,88 % des personnes logées, • taux de vacance : 2,76 % première inflexion depuis 2008 grâce à la mise en place d’un plan d’optimisation de l’occupation des logements. LES LOYERS ET CHARGES Type de logements Loyers sans charges Loyers + Provisions sur charges Surface utile Surface habitable Type I 239 e 239 + 66 = 305 e 65 m2 30 m2 Type II 316 e 316 + 85 = 401 e 84 m2 45 m2 Type III 370 e Type IV Type V 370 + 112 = 482 e 2 102 m 65 m2 424 e 424 + 132 = 556 e 120 m2 80 m2 501 e 501 + 153 = 654 e 138 m 95 m2 2 EXTRAITS ISSUS DU PLAN STRATÉGIQUE DE PATRIMOINE (PSP) Ce plan définit la stratégie de développement de l’Opac38 pour adapter au mieux son offre aux besoins des habitants. Il tient compte des orientations fixées par les programmes locaux de l’habitat des collectivités territoriales et répond aux souhaits des territoires. Ainsi le plan stratégique de patrimoine précise les objectifs et l’évolution de l’offre nouvelle ou construction, de l’entretien et de l’amélioration du patrimoine existant. Il s’intéresse au renouvellement urbain et à la vente de logements. Doissin - Les Sapins III L’OFFRE NOUVELLE En 2013, 256 logements ont été livrés. Tous les programmes livrés correspondent à l’exigence de la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation). 62 logements ont été acquis dont 50 à Grenoble (Le Cydonia) et 8 à Sardieu (Le Clos des Platanes). 218 logements en construction ont démarré. Salaise-Sur-Sanne, Les Eymonots 47 LA VENTE Sur l’ensemble des logements du patrimoine proposés à la vente, 52 compromis prix de vente moyen et 64 actes de vente ont été signés en 2013. des logements 50 % des ventes ont été réalisées au profit de locataires de l’Opac38. Parmi ces locataires-acquéreurs, 32 % occupaient le logement acheté. Trois programmes supplémentaires représentant 18 logements ont été mis en commercialisation : Domarin (La Croze, 2 logements individuels), Charavines (Le Petit Clos, 10 logements collectifs), Saint-Martin-le-Vinoux (Champeyrard, 6 logements individuels). La gestion de syndic solidaire : 33 copropriétés sont gérées par le syndic Opac38 (pour 1 197 logements). L’Opac38 est partie prenante dans 181 autres copropriétés gérées par des syndics extérieurs. 115 000 e L’AMÉLIORATION DU PATRIMOINE La plupart des améliorations sont éligibles au label basse consommation rénovation thermique. On constate une baisse régulière du niveau moyen de consommation d’énergie primaire depuis quatre ans sur l’ensemble du patrimoine : moins 38 % depuis 2009 pour atteindre 190 KWH/m2 en moyenne. 22 chaudières bois collectives, 11 installations photovoltaïques 2 326 logements équipés de panneaux solaires, 1 prototype de chaudière numérique à Grenoble pour 29 logements. 1 235 logements ont été améliorés, en 2013 On compte 2 155 logements en requalification d’espaces extérieurs et 4 942 logements en opérations d’amélioration et travaux importants, démarrés. Exemple d’une réfection de salle de bains février 2012 juillet 2013 RESSOURCES HUMAINES L’équipe de l’Opac38 est constituée de 518 salariés au 31/12/2013. Charvieu-Chavagneux 41 salariés Bourgoin-Jallieu 50 salariés Voiron 38 salariés Villefontaine 38 salariés Saint-Martin-d’Hères 41 salariés Roussillon 38 salariés Grenoble siége social 176 salariés Fontaine 46 salariés Échirolles 50 salariés L’ORGANISATION EN AGENCE • Directeur d’agence • Assistant de direction • Assistant technique habitat • • Conseillère en économie sociale et familiale • Chef de projet cohésion sociale et urbaine • Assistant contentieux TERRITOIRE 1 TERRITOIRE 2 • Responsable de territoire • Assistant de territoire • Assistant commercial • Responsable de territoire • Assistant de territoire • Assistant commercial Chargé de clientèle Chargé de secteur Agent technique de maintenance Assistant de résidence Chargé de clientèle Chargé de secteur Agent technique de maintenance Assistant de résidence 49 Signature de la convention d’engagement avec le préfet pour l’emploi des jeunes dans le cadre des emplois d’avenir concernant 16 recrutements dont 6 réalisés en 2013. I MPLICATION AU SEIN D’ABSISE (ASSOCIATION DES BAILLEURS SOCIAUX DE L’ISÈRE) L’ensemble des bailleurs sociaux de l’Isère sont regroupés au sein de l’association ABSISE. Parmi les travaux interbailleurs menés par cette association, l’action principale de 2013 fut la participation à la semaine du logement : « lutte contre les idées reçues sur le logement social » (au programme : petit-déjeuner de presse, parution d’un tabloïd à décharge, manifestation publique avec interpellation des passants sur la place Grenette de Grenoble, intervention d’une troupe de théâtre parodiant le tournage d’un feuilleton télévisé reconstituant un procès d’Assises et réalisation d’un flash-mob en final). 51 POSTFACE V I S I O N S D ’ AV E N I R En 2013 l’Opac38 a défini ses grandes orientations stratégiques pour la période 2014-2016. Au travers de nos deux valeurs – la solidarité et le développement durable –, nous avons réaffirmé notre volonté de toujours mieux assurer notre mission de bailleur social. Ceci afin de répondre aux évolutions de la société, en synergie avec les collectivités locales, et notamment les intercommunalités. Offrir un habitat de qualité tel est notre engagement. Pour cela, l’Opac38 s’appuie sur la diversité d’un habitat bien intégré dans son environnement, adapté aux situations des territoires et aux besoins – actuels et futurs – des habitants, s’attache à promouvoir les parcours résidentiels en couplant location, accession à la propriété et vente… ce qui implique également de développer la fonction de syndic solidaire. Notre investissement dans l’amélioration du patrimoine doit être soutenu pour préserver les ressources des générations futures, mais plus encore pour prendre en compte les éléments de précarité des habitants et atténuer l’évolution du coût des énergies. Il faut aussi innover, anticiper, non seulement pour accompagner l’habitant dans son quotidien, mais surtout pour le rendre acteur : de son cadre de vie, acteur du vivre-ensemble. Notre atout réside dans une gestion territorialisée, par un réseau d’agences implantées sur tout le département, et qui rassemble toutes les compétences nécessaires à la gestion technique. Et au lien social. L’Opac38 allie les caractéristiques d’un organisme capable d’intervenir aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain. C’est sur cette dimension singulière que repose notre identité, notre gouvernance, notre savoir-faire, notre offre de services, c’est elle qui nous permet de contribuer au développement des territoires, de proposer toutes les solutions d’habitat, de garantir une proximité aussi nécessaire que souhaitée. Isabelle Rueff, directrice générale SOMMAIRE 2 Préface : Instants de vie 3 8 10 Vous prendrez bien un café ? Ça s’est passé en 2013 : animations Mais aussi 11 16 18 La recette de la tartelette aux noix Ça s’est passé en 2013 : insertions Mais aussi 19 24 26 La mère Michel a retrouvé son chat Ça s’est passé en 2013 : livraisons-location Mais aussi 27 32 34 Tu veux bien danser avec moi ? Ça s’est passé en 2013 : amélioration Mais aussi 35 40 42 Quand je sera grande, je sera ministre Ça s’est passé en 2013 : accession sociale Mais aussi 43 Repères : éléments-clés de l’activité 51 Postface : Visions d’avenir REMERCIEMENTS Nous remercions l’ensemble des collectivités locales qui nous font confiance. Conception, rédaction et réalisation : et Service communication Opac38 Crédits photos : Opac38 - www.Opac38.fr Document non contractuel - Juin 2014 L’OPAC38, PROCHE DE VOUS… ROUSSILLON 76 avenue Bel-Air 38150 Roussillon Tél. 04 74 11 11 11 Fax 04 74 86 22 67 BOURGOIN-JALLIEU 1 rue de la Berjallière 38300 Bourgoin-Jallieu Tél. 04 74 28 11 54 Fax 04 74 28 62 26 FONTAINE 30 avenue Jean-Jaurès 38600 Fontaine Tél. 04 76 23 63 63 Fax 04 76 23 63 64 VILLEFONTAINE Les Portiques 37 C rue Emile-Zola 38090 Villefontaine Tél. 04 74 96 11 44 Fax 04 74 96 62 69 ÉCHIROLLES 15 place Beaumarchais 38130 Echirolles Tél. 04 76 22 07 48 Fax 04 76 33 30 40 CHARVIEU-CHAVAGNEUX 20 rue des Provinces 38230 Charvieu-Chavagneux Tél. 04 78 32 42 19 Fax 04 78 32 46 25 SAINT MARTIN D’HÈRES Henri Wallon 5 rue Albert-Samain 38400 Saint-Martin-d’Hères Tél. 04 76 24 00 59 Fax 04 76 24 25 38 VOIRON La Brunetière 17 rue Henri-Barbusse CS 20249 38516 Voiron Cedex Tél. 04 76 65 77 54 Fax 04 76 65 65 95 SIÈGE SOCIAL 47 avenue Marie-Reynoard BP2549 38035 Grenoble Cedex 2 Tél. 04 76 20 50 50 Fax 04 76 09 43 46 www.opac38.fr