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Voyage de Luxe
Spécial Grands Espaces
Le Belize
Entre jungle et lagons
Temples mayas
Lodges signés Francis Ford Coppola
Icebergs, manchots,
baleines…
Fascinante croisière en
Antarctique
Canada
Sur la côte Est, le Nouveau-Brunswick
Berceau des Acadiens, ours noir & homard bleu
Neige de printemps
Savoie, Suisse, Italie, Colorado…
Tous en piste !
En vue : Le Qatar, Montréal, Berlin
Et aussi : Nouveaux hôtels de Paris à New York, 6 escapades Spas,
Turnberry Resort en Écosse, gastronomie à L’Île de la Lagune… L 19585 - 54 - F: 7,50 € - RD
Voyage de Luxe n°54 - Mars - avril 2013 - Lux/Gr 8,50 € - Suisse 10,50 CHF
N°54
Tous en
piste !
Cette année,
l’enneigement atteint
des sommets. Pour
ceux qui seraient passé
tout schuss à côté de
notre précédent dossier
« Spécial Neige »,
c’est reparti pour un
tour de piste…
Dossier coordonné par Natalie Florentin
Textes : Michèle Lasseur, Gilles Brochard, Natalie Florentin
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Champagne powder - Steamboat (Colorado)
Ski de printemps
LE T RÈ S- BI E N - Ê TR E
• Des destinations renommées : Avoriaz,
Chamonix, Courchevel, Les Arcs…
• Des appartements spacieux et chaleureux,
• Spas, piscines, soins à la carte,
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opérateurs de voyages et de séjours IM075110024 - N° Identification intracommunautaire : FR 96 314 283 326. Publication : septembre 2012 - Crédits : studio Collet - Getty Images - Corbis - Photothèque Pierre & Vacances.
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Si vous êtes famille…
PRAGELATO
VIALATTEA à
Sestrières (Alpes italiennes)
Au cœur du Piémont, à 1 600 mètres d’altitude, ce nouveau Village 4 Tridents «all inclusive» à l’esprit
chalet permet de profiter du deuxième domaine skiable d’Europe et de l’art de vivre à l’italienne.
Le 16 décembre 2012, le Village de Pragelato
Vialattea a ouvert ses portes dans une petite
station préservée et accessible, proche de
Sestrières et à 90 kilomètres de Turin… la
gare TGV d’Oulx n’est qu’à 30 kilomètres.
Dans cette région chargée d’histoire,
entourée de châteaux et de forteresses,
marquée par l’héritage des J.O. de Turin
en 2006, le cadre naturel est propice à la
pratique d’une grande palette d’activités. En
hiver, on s’adonne au ski alpin, ski de fond,
snowboard, balades en raquettes, marche
nordique au cœur d’un domaine s’étendant,
entre la France et l’Italie, sur sept stations et
comprenant 440 kilomètres de pistes pour
tous les niveaux ; en été, c’est l’endroit idéal
pour s’oxygéner et pratiquer aussi bien le
golf que le VTT ou la randonnée.
L’originalité de Pragelato Vialattea réside
dans celle d’un vrai village de montagne
organisé autour d’un cœur de village,
«Il Corso», et de hameaux de chalets. La
place, quintessence de l’esprit charmant et
authentique des lieux, est le point central
d’où les GMs peuvent rejoindre les pistes
grâce à la télécabine ; en face, se trouve la
piste de retour pour rentrer ski aux pieds,
profiter d’un vin chaud ou encore découvrir
des sculptures sur glace. Fidèle à l’esprit Club
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Med, les forfaits et l’encadrement par des
moniteurs de l’École de Ski Italienne sont
inclus dans le séjour et, pour plus de fun, les
ados peuvent profiter de la formule « Glisse
spéciale ados ». Les plus jeunes ne sont pas
oubliés avec un Petit Club Med (2 à 4 ans),
ainsi qu’un nouveau concept Mini Club
Med (5 à 10 ans) avec trois salles à thème
(création, expression et jeux) où les chères
têtes blondes peuvent développer leur
créativité.
Quant à l’hébergement, il fait lui aussi la
part belle aux familles : plus de la moitié des
234 chambres (de 25 m2 à 63 m2) réparties
dans de ravissants chalets permettent une
occupation à quatre personnes ou plus.
Mention spéciale aux trois luxueuses Suites
pour deux personnes qui affichent 64 m2 ! En
cohérence avec l’architecture extérieure, la
déco signée Rémy Camoin a été pensée pour
créer une atmosphère cosy et chaleureuse :
prédominance de bois blond agrémenté de
touches colorées qui apportent du rythme.
À disposition dans toutes les chambres :
un coin petit déjeuner avec une machine à
café et bouilloire. Dans les chambres Club et
Deluxe, un panier petit déjeuner peut être
livré en chambre le matin. Et, comme dans
tous les autres villages Club Med, les Suites
bénéficient du room-service petit déjeuner
continental inclus.
Pour se détendre après une journée de ski,
rien n’a été oublié : une piscine intérieure
chauffée et une piscine extérieure pour l’été,
une salle de fitness et un Club Med Spa by
Payot composé de neuf cabines (dont une
double), d’un sauna finlandais avec un accès
direct à l’extérieur, d’un sauna classique
et d’un hammam, distillent un bien-être
absolu. Côté soins, on en profite pour
tester « Pure White Experience », un must
proposé uniquement à Pragelato Vialattea
(60 min - 90 €) ou le massage relaxant
« Douceur Magique » (75 min - 110 €)…
Le Spa propose aussi des soins spécifiques
aux ados à partir de onze ans et des offres
thématiques entre copines ou mère et fille.
Enfin, la restauration est au diapason
de ce village convivial et raffiné. Outre
le restaurant principal, deux restaurants
de spécialités, Le Tana (spécialités
montagnardes) et La Trattoria (spécialités
italiennes avec épicerie fine) comblent les
gourmets. Sans oublier, pour le déjeuner,
la possibilité d’accéder à trois restaurants
d’altitude afin de profiter au maximum des
plaisirs de la glisse… La Dolce Vita !
N.F.
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© Bruno VAN LOOCKE
© Bruno VAN LOOCKE
© Bruno VAN LOOCKE
© Bruno VAN LOOCKE
Si vous êtes design…
© Francis Amiand
LE VAL
THORENS à
Val Thorens (Savoie)
Hôtel historique de la plus haute station de ski de France, le Val Thorens vient de subir un lifting
complet tout en conservant sa tradition de chalet chaleureux. Avec discrétion, Val Thorens semble vivre des
moments de renouveau. Après des années
plutôt calmes, la plus haute station de ski
française (2 300 mètres d’altitude) a décidé
de monter en gamme. Comme si l’hôtel
5 étoiles Altapura et la table deux étoiles
au Michelin de Jean Sulpice, L’Oxlays, en
avaient été les fers de lance. On attend pour
la fin de l’année l’ouverture d’un second 5
étoiles qui devrait correspondre aux attentes
d’une clientèle attachée aux pistes des Trois
Vallées. Et après l’ouverture du Hameau du
Kashmir, une résidence 4 * et un hôtel 3 *,
voilà que l’hôtel Le Val Thorens renaît avec
également quatre étoiles à la clé.
Au cœur du village, situé en face de l’église,
Le Val Thorens était devenu en trente ans de
fonctionnement une véritable institution,
symbole de vacances familiales à la
montagne. Chalet traditionnel avec sa façade
discrète, en bois et en béton, dans les notes
taupes et grises, l’hôtel - après un début un
peu grippé en décembre -, devrait séduire
une nouvelle génération de skieurs, française
et internationale, plus tournée vers une
architecture et un design contemporains.
« Il fallait trouver un moyen de faire revivre
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cet hôtel pionnier de la station dans les
années 70 », confie Valéry Grego, le nouveau
maître des lieux. C’est pourquoi, il a fait
appel à un architecte d’intérieur de l’agence
ID, Gilles Leborgne, pour concevoir un
habitat qui tourne le dos résolument au
décor de chalet habituel. Chaque chambre,
« classique », « familiale » ou « triple » de 25
à 27 m2, joue la carte de la sobriété. Située
au dernier étage, l’unique Suite dispose
d’une vue panoramique et s’étire sur 45 m2 :
confortable ! « À la montagne, on a envie
d’être protégé, explique Gilles Leborgne.
C’est ce que j’ai retranscrit avec cette tête
de lit en alcôve. Nous avons également été
attentifs à la qualité de la lumière puisque
la chambre est essentiellement habitée de
nuit ; le client peut varier l’intensité pour
optimiser l’éclairage souhaité ». Certes,
même si parfois, le maniement du variateur
est un peu compliqué…
Du hall de l’hôtel aux coursives menant aux
chambres, du salon au restaurant principal,
en passant par le bar ouvert sur l’immense
terrasse agrandie et surplombant les pistes,
avec vue sur les sommets enneigés, tout le
mobilier et les œuvres d’art ont été choisi
avec soin par Valéry Grego. La réédition
d’une lampe potence de Jean Prouvé, des
chaises de Charles Eames et de Philippe
Starck, des tables finlandaises de Tom
Dixon, des photos de montagnes signées
Massimo Vitali et Ralph Peters, ou encore la
maquette d’un chalet enveloppé de neige
de Tracey Snelling ajoutent à la modernité
de l’établissement. Des plaquettes
détaillées sont d’ailleurs disponibles pour
les clients, un peu comme au musée. Outre
le restaurant La Fondue ouvert le soir pour
déguster une fondue, une raclette ou
une tartiflette, Le Val Thorens ne propose
rien de follement original : un risotto aux
Saint-Jacques, une carte de pâtes et des
diots (saucisses) de Savoie au vin blanc.
Évidemment, reste toujours la position de
repli pour les gastronomes : la table de
L’Oxalys du petit génie des alpages, Jean
Sulpice (2 étoiles au Michelin) qui vient de
redécorer entièrement la salle du restaurant
dans des tons noir et blanc contrastant avec
une cuisine colorée. Son pigeon en croûte
de foie gras, jus à la réglisse atteint des
sommets !
Gilles Brochard
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© Francis Amiand
© Francis Amiand
© Francis Amiand
© Francis Amiand
© Francis Amiand
UN IGLOO à
La Grave (Hautes-Alpes)
© Guillaume Le Guillou
Si vous êtes sauvage…
Dans les Hautes Alpes, La Grave-La Meije
recueille tous les superlatifs : « station
unique », « panorama fascinant »… Le
téléphérique des Glaciers de la Meije, avec
un dénivelé record de 2 150 mètres, ouvre
les portes du paradis pour les freeriders :
un domaine skiable hors piste, grandiose,
unique, où chacun imprime sa trace. C’est
dans ce décor époustouflant, à 3 200 mètres
d’altitude, qu’on peut tenter une expérience
mémorable : dormir dans un igloo au
pied de La Meije dont, nous explique-ton crânement, « le Grand Pic culmine à
3 983 mètres et fut le dernier sommet majeur
des Alpes à être vaincu en 1877 ». Après un
dîner roboratif de spécialités montagnardes
au chalet-restaurant tout proche, on gagne
sa « tanière » à la lueur des étoiles. Le silence
est assourdissant, les duvets enveloppants,
la nuit promet d’être douce… Au petit matin,
avec des yeux d’enfant, on surprend un
bouquetin. Les glaciers de « La Reine Meije »
ou « Sa Meijesté » - comme on l’appelle
malicieusement - étincellent. On respire, on
se sent libre… À nous la poudreuse !
Natalie Florentin
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© Erlend Haugen
Une nuit dans un igloo spartiate, certes, mais à plus de 3 000 mètres d’altitude et sous une voûte
constellée de milliers d’étoiles à faire pâlir le plus bel hôtel du monde…
© Erlend Haugen
Si vous êtes raffiné…
© Erlend Haugen
LA FERME DES
PETITES FRASSES
à Megève (Savoie)
Julien, le maître des lieux, n’a que 26 ans mais
un parcours déjà solide et un enthousiasme
débordant. Issu d’une famille suisse d’hôteliers,
il s’est formé à la prestigieuse École Hôtelière
de Lausanne, puis s’est frotté à l’hôtellerie
internationale avant d’avoir, en 2011, un véritable
coup de cœur pour ce chalet privé d’alpage datant
de 1736, situé à seulement 5 kilomètres du centre
de Megève. Le challenge : transformer la Ferme
des Petites Frasses en lieu de villégiature cosy pour
l’ouvrir à quelques privilégiés. La réussite est au
rendez-vous dès la porte franchie : salon avec une
grande cheminée, salle à manger donnant sur une
terrasse panoramique et vaste cuisine au rez-dechaussée, six chambres réparties sur deux étages,
dont une suite de 70 m2 au deuxième. Au total,
450 m2 où l’omniprésence du bois, des tons fauves
et des objets chinés dans les brocantes, comme ce
poêle en faïence autrichien, confèrent au chalet un
charme indéniable. Les prestations, entièrement
« sur-mesure », sont au diapason : savourer les plats
concoctés par un Chef privé, se faire déposer sur
les pistes en hélicoptère (la propriété dispose d’une
hélisurface), chiens de traîneaux, montgolfière,
parapente, shopping à Milan… tout est possible !
Natalie Florentin
© Erlend Haugen
À 1 450 mètres d’altitude en pleine nature - neuf hectares de pâturages et des forêts de sapins - ce
chalet 5* patiné par le temps comble les amoureux de luxe et d’authenticité.
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Si vous êtes mondain…
Le Badrutt’s
Palace
à St. Moritz (Alpes suisses)
Apparu dans les années d’euphorie de la Belle Époque, le palace est lié depuis toujours à la vie
mondaine de Saint-Moritz.
C’est le genre de dépaysement qui ravit
ceux qui ne sont pas nés avec une cuillère
d’argent dans la bouche. La Roll’s Royce
vient vous chercher à la gare de St Moritz.
Car tel est le privilège de cette hôtellerie
là. Cousiner dans une Europe de belle et
supposée bonne compagnie. Faisons un
saut périlleux dans le temps. Le Badrutt’s
Palace est une institution. On y est au
secret du luxe. À 40 kilomètres de la
frontière italienne, cette sorte de tour néogothique joue son rôle dans la théâtralité
du paysage charmant et snob de village
de montagne qui a inventé les vacances
d’hiver. L’histoire du Badrutt’s commence
avec l’ancêtre Johannes qui acheta une
pension de famille en 1856. Son fils
Caspar (1848-1904) continua son œuvre
avec l’hôtel Beau Rivage en 1864 qu’il
transforma en palace. On venait alors à St
Moritz en cure de mai à septembre. Badrutt
eut alors l’idée géniale de convaincre ses
clients anglais de passer l’hiver. Quitte à
leur rembourser leur séjour s’ils n’étaient
pas satisfaits. Le palace était lancé !
L’hôtel est toujours propriété de la
famille Badrutt et jouit d’une réputation
légendaire. À côté se sont installés les
boutiques de luxe et les grands noms de la
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joaillerie : Cartier, O.J. Perrin, Harry Winston.
L’établissement emploie un personnel
spécialement trié sur le volet et formé pour
répondre à la demande d’une clientèle
exigeante.
Le groom, coiffé d’une casquette marquée
« Palace », pousse un chariot chargé
de bagages Vuitton et de sacs Hermès.
Car, au Badrutt’s Palace, on ne séjourne
pas incognito. Quel style ! L’héritierentrepreneur de Fiat, Lapo Elkann,
venu avec sa fiancée, Goga Ashkenazi,
propriétaire de la marque Vionnet, arbore
un look noir et blanc. Play-boy même sur
la neige ! On croise quelques célébrités
américaines dont George Clooney ! What
else ? De riches anglais, allemands, russes,
italiens font des allées et venues entre le
Renaissance Bar, le Relais (bistro chic) et le
Restaurant (son vrai nom), 15 points Gault
Millau. Un service avec une armada de
serveurs très professionnels et un menu
qui allie saveurs locales et sophistication
internationale. Le Roederer y coule à flots
autour d’une carte qui met en scène des
plats d’une élégante simplicité. La cave
est à nulle autre pareille avec 60 000
bouteilles dont une Romanée-Conti grand
cru 1996 à… 28 800 Francs suisses ! Et
puis, du 20 décembre au 10 mars, Nobu,
le célèbre chef japonais, propose ses
plats légendaires, au « Relais », face au
lac de Saint-Moritz. « Jacket required,
tie desired ». Nobu a trouvé la formule
magique : élégance intemporelle et
mode de vie contemporain. Il insuffle de
l’innovation, du glamour dans cet espace,
reconnaissons-le assez formel : morue au
miso, sashimi new styles font partie des
spécialités. Le lieu est fait pour voir et il
a la témérité de vouloir être vu. Alors les
chambres poussent leurs angles jusqu’aux
nuages. 157 chambres dont 38 suites,
chacune ayant été aménagées dans un
style contemporain. Avec une priorité,
le confort. Pour cela, une literie haut de
gamme, une ergonomie optimale, des
matelas et des couettes légères. Idéal
après une journée de ski de fond. Une
légion de 60 moniteurs arborant la livrée
rouge « Badrutt » vous attend. La réception
s’occupe du forfait. Le ciel est bleu, il a
gelé cette nuit. Et c’est parti pour une
journée de ski. Pour la petite histoire, les
premières grandes vitesses à ski ont été
chronométrées en 1930 sur les pentes
de Saint-Moritz. Un autrichien avait alors
dépassé les 105 km/h.
Au Badrutt, on a l’impression de se glisser
dans les pages silencieuses d’un livre de
Thomas Mann. Pas de couleurs aguichantes,
pas de flatteries pour nouveaux riches.
La beauté des paysages, la couleur, la
lumière, l’histoire et une odeur de cire sur
les planchers lui donnent un goût de petite
madeleine de Proust. Il ne faut toutefois
pas se leurrer : cette image décontractée
et simple côté pile s’oppose au caractère
mondain et affecté côté face. Mais bon,
chaque médaille a son revers. Nous
garderons donc le côté pile avec le bienêtre total, un maître mot ici. La piscine offre
une vue sur les sommets environnants. Le
gymnase est équipé d’un matériel dernier
cri. Et le spa propose des formules de
remise en forme et de massages avec une
large gamme de produits de montagne de
l’Engadine. La stratégie gagnante est de
proposer trois types de soins : esthétique,
détente et pré ou post-ski. Avec un massage
star, celui aux pierres de l’Engadine. Le
regard prend son élan. Allez ! il est temps de
prendre la tangente et de filer sur les pistes
de ski. C’est bon d’avoir la tête dans le ciel
et les pieds dans la neige !
Michèle Lasseur
Photos : Sylvain Grandadam
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© Gian Andri Giovanoli
Si vous êtes vintage…
Le Waldhaus
à Sils-Maria (Alpes suisses)
« Le Waldhaus qui vient de nos arrières grands-parents était un palace Belle Époque. Les Rothschild,
Katia et Thomas Mann, Albert Einstein y ont séjourné » explique Félix Dietrich, le directeur.
Il faut pas mal grimper pour y parvenir.
On passe les monts et les vallées alpines
du canton alémanique des Grisons avec
le petit train rouge du RhB (chemin de
fer rhétique) inscrit par l’Unesco sur
la liste du patrimoine mondial… De
Coire à St. Moritz, cela prend 2 heures
et le panorama attire les visiteurs du
monde entier. Le train vient à bout sans
crémaillère d’une pente de 70 pour mille !
Il passe vaillamment des tunnels à lacets,
le viaduc de Solis haut de 90 mètres et
monte jusqu’à 1 800 mètres. De là, le trajet
en voiture jusqu’au petit village des Alpes
suisses, Sils-Maria, prend 20 minutes.
Le Waldhaus respire la montagne. Il n’est
sans doute pas le plus à la mode ou le plus
luxueux hôtel des Alpes suisses, c’est tout
simplement le meilleur. Construit en 1908,
il est toujours dirigé par les descendants
de la famille fondatrice, les Kienberger. On
ne pouvait rêver meilleur emplacement :
juché sur une proéminence rocheuse dans
la forêt, au cœur des paysages de HauteEngadine, sur la plaine de Sils. Une terre
répertoriée alémanique mais marquée par
la latinité. Les Romanches, un peu celtes,
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un peu latins parlent toujours un idiome
qui plonge ses racines dans le provençal,
le catalan et le portugais, quatrième
langue nationale officielle depuis 1938. Le
Waldhaus se dresse sur cette terre foulée
par les « Romains de montagne ». Et Sils
Maria, se niche entre deux lacs bleus, Sils
et Silvaplana. Ce canton des Grisons doit
sa notoriété à la beauté de son paysage
et à quelques écrivains. Proust, Cocteau
et surtout Nietzche. Le philosophe aimait
venir s’y reposer l’été et faire de longues
promenades solitaires dans la montagne.
Félix Dietrich, le directeur, a épousé Maria
Kienberger avec qui il a eu quatre enfants,
dont trois travaillent à l’hôtel. Ouvrons
le livre d’or. On y lit que le Comte et la
Comtesse Giuseppe Visconti ont séjourné
ici du 4 au 28 aout 1910. Ils étaient douze
et occupaient huit chambres. Luchino
avait alors cinq ans. L’histoire et le
mobilier sont intimement liés. Dans les
couloirs, vous verrez encore les sonnettes
qui servaient à appeler les femmes de
chambre. Le romancier Hermann Hesse
choisissait toujours la chambre 71. Le
décor n’a pas changé, le mobilier est le
même qu’en 1908. Les armoires sont
en chêne et noyer. Les dessus de lit en
dentelle blanche ont été brodés par des
femmes de chambre portugaises. On peut
encore y admirer les lustres et le piano
mécanique Welte-Mignon de 1910. Il joue
des compositions entières à partir de
simples notes gravées sur un rouleau de
papier. « Cependant la décoration ne fait aucun
compromis avec le regret ou la nostalgie.
Le Waldhaus est loin d’être suranné »
explique Jonathan Meese, un jeune
artiste peintre autrichien, qui vient, été
comme hiver, passer quelques semaines
au Waldhaus. « Je trouve l’inspiration ici,
je suis comme un flocon de neige ». Il
croque Nietzsche et Scarlett Johansson à
toutes les sauces.
Kurt Röösli, le chef, lui aussi sait apporter
une note fraîche aux plats traditionnels.
Vous voulez un repas original ? Et bien
voici la crème d’épicéa et quenelle de
viande séchée, une salade de doucette
aux graines de courge. Puis du foie de
veau bio du Val Bregaglia sauté à la sauge
avec des roesti et carottes glacées. Et pour
le dessert, un parfait glacé à la liqueur
de cerises. Parmi les autres personnages
que l’on n’oublie pas, citons Jean Baldo,
le concierge, non voyant, qui vous tend
votre clé : il vous a reconnu à la voix.
Après l’effort, le réconfort. Il n’y a tout
de même pas que le ski au monde ! Que
diriez-vous d’une promenade en calèche
vers Sils-Maria pour visiter la maisonépicerie où Nietzsche habita et qui est
devenue un musée ? Le cheval, dans le
froid sec, jette à la volée des sonnailles
lorsqu’il s’ébroue avec son collier à
grelots. Peau de bique sur les banquettes,
hu-dia ! Le village est pittoresque et
tranquille. De 1881 à 1888, le philosophe
loua une chambre, l’été, dans la maison
des Durisch. Aujourd’hui elle a été
transformée en musée. Le conservateur
affirme (et on le croit) : « c’est en regardant
le lac de Silvaplana que Nietzsche eut la
révélation de Zarathoustra et de l’Eternel
retour ».
D’autres gens célèbres sont venus à
Sils-Maria. Marc Chagall au début des
années 60. « Il ne se prenait pas pour
n’importe qui ! » se rappelle Ladina
Kobler. « Mon père dirigeait l’école de
ski et tenait une pension. Chagall voulait
que quelqu’un s’occupe de sa femme
pendant qu’il travaillait. Je fus désignée
pour accompagner Mme Chagall en
promenade tous les après-midi. Ce n’était
pas drôle pour une petite fille. Un soir,
alors que je nettoyais les chaussures
des clients pendant qu’ils dînaient, je
glissais un mot dans celles de Monsieur
Chagall : « Je ne veux plus marcher avec
ta femme ! ». Je ne fus plus de corvées de
promenades.
En plus d’un domaine skiable
exceptionnel, Sils-Maria bénéficie de
pistes merveilleusement entretenues.
Les promeneurs et skieurs de fond
profitent d’un véritable paradis de la
glisse. L’étendue des lacs gelés les convie
à des circuits sur plus de 200 kilomètres
de pistes. On est aussi à côté du domaine
skiable du Corvatsch avec, à 3 303 mètres,
la station supérieure la plus élevée des
Alpes orientales. On y fait des descentes
de rêve. Tout l’art de vivre engadinois.
Texte : Michèle Lasseur
Photos : Sylvain Grandadam
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© Steamboat Ski & Resort Corp/Larry Pierce
Si vous êtes nature…
Les «Rocky
Mountains»
du Colorado (États-Unis)
Dévaler les pistes des Rocheuses, alors que nous avons Courchevel, Val d’Isère et Méribel ? Une seule
réponse : la neige américaine, la célèbre « Champagne Powder »…
Cette neige est si épaisse qu’on s’y enfonce
jusqu’aux genoux mais légère à souhait,
tellement légère que les connaisseurs
viennent de toute l’Amérique du Nord. Ils
l’appellent « champagne Powder » (poudre
de champagne). La plupart des stations
se situent à plus de 2 500 mètres, avec
des forêts qui poussent souvent au-delà
de 3 000 mètres. Reste à choisir sa station.
Aspen, Steamboat ou Vail ?
ASPEN, LA STATION STAR
La station d’Aspen qui doit son nom au
« trembles » (aspen trees) a tout pour elle :
le charme des maisons victoriennes, des
domaines skiables XXL et un versant écolo.
Dans les rues, les « hummer » ont disparu
pour faire place à des Toyota Highlander
hybrides et des vélos. La règle n°1 : se
déplacer en silence et sans polluer. Avant
d’être une station élégante, distinguée et
branchée, Aspen fut dans les années 1880
un camp d’exploitation des mines d’argent
avec des baraques de bois et des bandes
d’Indiens de la tribu des Ute. La ville eut
deux gares, dix églises, un Opéra. Vingt ans
48
plus tard, les mines fermaient et Aspen se
transformait en ville fantôme. Aujourd’hui,
grâce au ski, c’est la plus chic des stations
d’Amérique du Nord (avec un aérodrome
pour les jets privés). Elle en met plein la vue
avec ses paysages grandioses, 320 pistes
sur 4 domaines skiables : Aspen Highlands,
Aspen Mountain (2 410 mètres) et ses pistes
noires très difficiles, Buttermilk parfaite
pour les débutants et les skieurs moyens
et Snowmass (2 622 mètres). Ce qui est
étonnant, c’est l’absence de monde sur les
pistes. « Aspen est trop éloignée de Denver
pour venir y skier une journée, Vail est bien
plus accessible » nous explique–t-on. De
toute façon, le domaine d’Aspen est si bien
équipé en remontées qu’il n’est jamais
encombré.
Nous n’avons croisé ni Jack Nicholson, ni
Kevin Costner, Mariah Carey, Goldie Hawn
ou Kurt Russell mais le barman du Sky Hotel
est formel : ils sont tous là fin décembre
et le premier, c’est Robert de Niro. Égrener
les noms de toutes les stars qui choisissent
Aspen revient à feuilleter le magazine Voici.
Au bar de l’historique hôtel Jérome, le
premier palace de la ville, Mark, le moniteur
est formel. Si les russes font parfois des
caprices, les stars, elles, sont discrètes. De
Niro qui n’est pas un skieur chevronné essaie
de passer inaperçu. On pourrait conclure
que le touriste lambda sans doudoune
Moncler n’y a pas sa place. Erreur. Il n’y a
pas que les demeures victoriennes des stars
ou des hôtels 5 étoiles. La station attire
également brésiliens, allemands et anglais
qui viennent skier dans une atmosphère
conviviale. Les anglais forment le gros
contingent d’habitués. A partir de 16h, ils
célèbrent « the after ski » au bar du Sky
Hotel et jouent contre les cow-boys locaux
au « pool », un jeu de billard américain. Tous
boivent de la Wasacht, une bière rousse qui
laisse dans la bouche un goût de caramel.
Les français préfèrent le cocktail maison, le
« Six89 Metropolis Martini », un mélange
détonnant de citron vodka, Chambord,
avec un zeste de mousseux du Nouveau
Mexique. Le lendemain matin, départ de
bonne heure (télécabine, téléski) pour voir
le soleil se lever sur les cimes et profiter de
la neige avant tout le monde.
Le Viceroy Snowmass à Aspen
Sur les pistes, le client est roi : accueil
souriant des perchistes, soin particulier
pour la sécurité ; les domaines sont séparés
en fonction du niveau des skieurs et des
disciplines pratiquées, avec la possibilité de
découvrir des hors pistes en compagnie de
pisteurs ou « d’ambassadeurs » bénévoles.
L’atmosphère est chaleureuse avec des
bars tenus par des montagnards qui se
souviennent de leurs origines pionnières.
Les surfeurs, free riders et autres djeuns
préfèrent le vieux Snowmass (Kurt Russell
y possède un ranch) et le tout nouvel hôtel
Viceroy. Le village est en plein essor avec
de nouvelles constructions, remontées
mécaniques et télésièges débrayables
quadriplaces.
Détente chic au Viceroy
En quête de bien-être avec une envie folle
de skier ? Le Viceroy est un boutique-hôtel
de luxe qui a ouvert en novembre 2009 à
Snowmass, l’un des 4 domaines skiables
de la région d’Aspen. Les passionnés
de ski attirés par les fortes pentes et la
neige que l’altitude rend poudreuse s’y
retrouvent. L’intérieur est aussi confortable
qu’élégant. Cet hôtel des montagnes
arbore une décoration puisée dans la
palette des Rockies, pierres, bois (noyers,
bouleaux) et matières sophistiquées (inox,
verre) par le designer belge Jean-Michel
Gathy. Loin de concurrencer le paysage,
la décoration le met en valeur. Toute
l’architecture intérieure est tournée vers
le panorama : les sommets enneigés et
les skieurs, petites croches musicales qui
dévalent les pentes. Comptez 173 chambres
(du studio aux suites spacieuses dotées
de cheminées) avec du bois et toute la
technologie moderne. Novateur, moderne
et monumental avec un bar en verre qui
part du lobby et zoome dans le lounge sur
26 mètres. La déco ne passe pas inaperçu :
un mur de bouleaux enveloppé de cuivre
et cuir et un excentrique sofa en cuir jaune
canari de six mètres de long. Fauteuils de
cuir, coussins recouverts de (fausse) fourrure
et des œuvres d’art contemporain. Dehors,
une piscine chauffée avec un télésiège
qui se balance dans les airs apporte de la
théâtralité au paysage. Réalisation de Kelly
Wearstler qui avait déjà contribué aux
propriétés Viceroy à Santa Monica, Palm
Springs, Miami et Anguilla.
Le spa (600 m2) marie les influences
asiatiques aux matériaux montagnards.
Ambiance trappeur (avec une sculpture
de quatre mètres de diamètre en argent et
métal de bois d’élan) et, là aussi, la nature
s’invite dans les intérieurs : réception
cylindrique avec une arche en noyer, des
piliers en granit et une barrière en bronze.
On troque donc sa combinaison de ski pour
un maillot et on file pour un soin inspiré de
la médecine des indiens « Ute », mot qui
signifie « terre du soleil ». « La danse rituel le
de l’Ours ! », massage rénovateur de vitalité
commence avec un soin exfoliant (senteurs
de mandarine, noisette et gingembre). Suivi
d’un enveloppement au beurre de karité
imprégné d’essence de santal et d’encens.
Deux heures de relaxation et un bien-être
qui irradie tout le corps.
Banco pour le restaurant Eight K. sous la
houlette des chefs Will Nolan et Rob Zach
qui semblent avoir conquis les gastronomes
yankees les plus difficiles.
49
Le Sheraton à Steamboat
STEAMBOAT, LA STATION FAMILLE
Jenny a été pisteuse la saison dernière
dans les 3 Vallées (Courchevel, Les
Menuires et Val-Thorens). Elle adore parler
français : « C’est la même altitude qu’à Val
Thorens ». Elle fait partie de la « patrouille »
(c’est l’équivalent western de nos pisteurs).
Occasion exceptionnelle de découvrir
la station hors des pistes balisées et des
limites du domaine skiable surveillé. La
neige mollit, des avalanches sont passées
qui ont laissé des troncs sur le passage.
Une expérience inoubliable, loin des
pistes larges et parfaitement entretenues,
taillées au bulldozer. Il faut slalomer entre
des frênes et des bouleaux. S’arrêter
pour regarder des élans qui paissent
tranquillement. La neige n’est pas plus
blanche, plus légère peut-être. Différente
en tout cas. C’est un ski « cool » mais plus
extrême pour regagner tranquillement 120
kilomètres de pistes parfaitement damées.
L’après ski est ludique et convivial. On
remonte deux fois sur un sommet et on
avale un solide repas de pionniers. Avant
d’avoir le plaisir d’une troisième descente
en poudreuse. Le soir, on se retrouve au
Sheraton ou dans un bar de cow-boys
50
avec (of course) stetsons, boots et country
music. Il y a plus de 400 ranchs dans les
environs et les souvenirs indiens font
partie du folklore local. On a la superbe
du skieur hors piste « qui se la joue » un
peu bravache quand il raconte ses exploits
du jour. On peut aussi aller se tremper
dans une source d’eau chaude avant de
retourner jouer au billard.
Cocooning au Sheraton Steamboat
Imaginez un îlot contemporain chic
au pied des pistes, à quelques pas du
télésiège et des télécabines Silver Bullet.
Le Sheraton Steamboat Resort renaît
après une rénovation de vingt millions de
dollars. Dans une station familiale où la
qualité de la neige, légère et poudreuse,
a donné lieu à une marque déposée, la
« Champagne Powder ». Les amateurs
de ski n’ont qu’à franchir le seuil car les
pistes commencent derrière l’hôtel. Un îlot
contemporain chic. Après le ski alpin, le
snowboard ou le télémark, allez prendre
un verre au bar peuplé de skieurs fourbus.
Autres options : hammam, sauna ou
jacuzzi. On peut aussi se détendre dans la
piscine extérieure chauffée ou dans l’un
des sept bains à remous situés sur le toit
de l’hôtel. Au spa, ambiance navajo avec
des mélanges de roche et de bois, cèdre
et pin, des couleurs terre, et derrière les
baies vitrées des cimes enneigées. Et un
soin « Lucky Eights » qui cible yeux, pieds
et tête.
Après la torpeur du massage, on retrouve
sa chambre et le lit Sheraton Sweet Sleeper
dans un espace de 38 m2 avec balcon
privé, télévision à écran plat, machine à
café, accès internet. Le restaurant Stevens,
situé au pied du domaine skiable, offre une
vue superbe sur les pistes et une cuisine
loin d’être prétentieuse.
VAIL, BOOSTÉ PAR LE FOUR SEASONS
À nous le paradis blanc, station de glisse
tous azimut, l’un des plus beaux et des
plus grands (il dépasse 2 000 hectares)
domaines skiables du monde qui a su
rester à l’écart de la frime. Vail se trouve
à 2 476 mètres d’altitude et à seulement
deux heures de route de Denver. Ses
pentes vous donneront le vertige. Loin
du bling-bling, la simplicité contribue au
charme de la station. Elle a vu s’améliorer
ses structures d’hébergement avec
l’ouverture du Four Seasons Resort Vail :
©2010 Jeff Scroggins
Le Four Seasons Resort à Vail
un parfait compromis entre l’hôtel chic
et le chalet familial, service en plus. 121
chambres et suites, 19 « résidences clubs »
en multipropriété. On peut aussi acheter
l’une des 16 luxueuses résidences privées
et profiter de tous les services offerts par
l’hôtel. « Nous avons associé des éléments
de l’architecture Ouest américain (toits
pointus, poutres en bois), à des éléments
plus modernes », explique le directeur
général. « Nous avons aussi veillé aux
prestations dans les moindres détails »,
ajoute-t-il. Ainsi, dès votre arrivée, on vous
emmène essayer des chaussures de ski et
tout votre équipement dans un espace
appelé « ski concierge » situé juste à côté
du télésiège Vista Bahn. Des professionnels
définissent quels sont les chaussures,
les skis et les bâtons les mieux adaptés à
votre niveau de ski. Le lendemain matin,
les chaussures ont été chauffées, les skis
fartés. Il fait froid (moins 8°C), certains se
procurent un « bandit », un carré de tissu
molletonné qu’on remonte sous les yeux,
façon cow-boy. Les moins courageux
laisseront tomber les bâtons et s’offriront
une excursion en ski taxi : il suffit de
s’asseoir sur la moto (silencieuse et écolo)
derrière le chauffeur pour rejoindre un
restaurant d’altitude.
L’après midi, le corps bien courbaturé
après une activité physique intense, on
choisira le plan B : le spa du Four Seasons
pour décompresser et retrouver la forme.
Couleur de terre et élairage indirect qui
donne du relief à la pierre brute et au bois.
Nicky décide de se la jouer « trappeur » avec
le soin « Spirit of the Rockies » qui soulage
les articulations et aide à mieux supporter
l’altitude. Massage des trapèzes, du dos et
des pieds enveloppés dans des serviettes
chaudes imprégnées d’huiles essentielles
de pin et de genèvriers. Quelques allées
retour de dos crawlé dans la piscine
chauffée extérieure, trouée turquoise,
idéale pour détendre des muscles endoloris
avant de rejoindre le Fireside Bar. Les
cocktails latino-américain (caipirinha,
pisco sour ou mojito) sont à tomber. Au
Flame Restaurant où deux grosses bûches
se consument dans la cheminée, le chef
propose une cuisine typique Colorado : des
viandes locales comme l’élan ou le buffle,
arrosées de crus en provenance d’Oregon
et de Californie.
Michèle Lasseur
Carnet d’adresses p.125
51
Visites guidées d’une heure le mardi et le jeudi.
- Circuits de Go Art.
Tél. : +49 (0)30 3087 3626. www.goart-berlin.de
En solo ou avec votre tribu (6 maxi), le prix est
identique : 85 € de l’heure, 320 € pour la demijournée. Axés architecture contemporaine,
fashion-design ou art, ils valent vraiment le détour.
OÙ DORMIR ?
Warldorf Astoria
Hardenbergstrasse 28, 10623 Berlin.
Tél. : +49 (0)30 814 0000.
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232 chambres et suites (entre le 1er et le 15e
étage, puis entre le 22e et 31e étage de la Tour
Zoofenster).
Chambre junior Deluxe à partir de 195 € la nuit ;
suite Ambassador au 30e étage avec balcon et vue
imprenable à 180° sur Berlin à partir de 2 745 €
la nuit.
Spa Guerlain, le tout premier en Allemagne.
Mövenpick
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Tél. : +49 (0)30 230 060.
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243 chambres à quelques minutes de
Postdamer Platz. Offrez-vous la Tower suite, si
elle est disponible : vue géante et prix plus que
raisonnable (à partir de 220 € en early booking,
petit déjeuner non inclus). Murs en bloc de
verre, lampes design en fil de cuivre, rappellent
discrètement le brillant passé d’Elektropolis. Au
piano : Olivier Marzahn. Cuisine healthy si on le
souhaite (sans gluten, allégée, etc.)
TABLES
Les Solistes by Pierre Gagnaire
Au premier étage du Waldorf Astoria.
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Fermé dimanche et samedi midi. Á la carte, plat
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Ouvert tous les jours, midi et soir. Á la carte.
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Unter den Linden 78 (entrée Wilhelmstrasse),
10117 Berlin.
Tél. : +49 (0)30 2265 2611. www.margaux-berlin.de
Ouvert le soir, du mardi au samedi. Premier menu
à 120 € (6 plats).
TESTÉ POUR VOUS
TURNBERRY RESORT, SCOTLAND
Turnberry Ayrshire KA26 9LT, Écosse.
Tél. : +44 165 533 1000. www.luxurycollection.com/turnberry
Réservation depuis la France : +800 325 45454.
111 chambres et 21 suites, de 22 m2 à 115 m2, la
plupart avec vue sur l’océan.
À partir de 250 € la nuit en chambre classique et
311 € en chambre Deluxe, petit déjeuner inclus.
Packages
De nombreuses offres sont proposées sur le site
internet, dont :
- Avec le « Forfait famille », une réduction de 50%
sur la deuxième chambre pour les enfants est
appliquée ; ils jouissent aussi de divers avantages
comme les repas gratuits et 2 heures à la salle de
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jeux Explorateurs Wee.
- Séjournez trois nuits, petit déjeuner compris,
à partir de £ 195 (224 € environ) la nuit pour 2
personnes.
- Séjournez deux nuits, petit déjeuner compris, à
partir de £ 225 (259 € environ) la nuit pour
2 personnes.
Restauration
- Restaurant 1906 : gastronomie française et
produits locaux.
- Grand Tea Lounge : carte de plus de 30 thés et
snacking (scones, salades, club sandwich)…
- Bar-salon Ailsa : repas légers et cocktails.
- Salle James Miller : cuisine contemporaine.
The Spa at Turnberry
Considéré comme l’un des meilleurs d’Europe
(produits ESPA), il offre 12 salles de soins, 2 suites
d’hydrothérapie, salles de relaxation, Jacuzzi,
sauna, hammam, thérapies par la chaleur, bain à
remous, salle de sport… Au cœur du spa se trouve
une piscine intérieure chauffée de 20 mètres
de long en libre accès.
Golf
Le Turnberry Resort - qui accueille quatre tournois
Open - est reconnu comme le premier complexe
de golf en Écosse avec 3 parcours et l’académie de
golf Colin Montgomerie Links.
Enfants
De nombreuses activités sont proposées :
équitation, initiation au golf, tir à l’arc et à la
carabine, spectacle de fauconnerie, motoquad,
VTT, atelier de cuisine… ainsi que le programme
Copain d’un jour, ou « Buddy for the Day ».
À voir, à faire
La région regorge d’attractions touristiques parmi
lesquelles :
- Château de Culzean (à 6 km), vestiges du
château de Robert The Bruce (à 1,6 km), Abbaye
Crossraguel (à 9 km)…
- Maison de Robert Burns à Alloway (à 20 km)
- Pêche à la truite de mer et au saumon dans les
rivières Doon ou Nith (à 17 km).
S’envoler
Avec EasyJet : Paris/Glasgow (à 80 km) ou Paris/
Édimbourg (à 150 km) à partir de 59 € A/R.
www.easyjet.com
SKI DE PRINTEMPS
est à 140 € la nuit en chambre classique (séjour
minimum de 2 nuits, offre selon disponibilités).
NUIT SOUS IGLOO
Plus d’informations : +33 (0)6 89 91 04 63
ou [email protected]
La nuitée en demi-pension (repas du soir - nuit petit déjeuner) dans un igloo de 2 à 4 personnes :
120 € par personne.
Les 3 igloos sont équipés de matelas, de duvets, de
paniers et d’éclairage.
Y accéder
Les Téléphériques des Glaciers de la Meije vous
proposent le forfait pour 2 jours à 40 € personne.
Station
La Grave-La Meije (1500 - 3550 mètres), « l’un des
plus beaux sites de haute montagne ».
www.lagrave-lameije.com
LA FERME DES PETITES FRASSES
4190 route du Jaillet, 74120 Megève.
Tél. : +33 (0)4 50 21 22 22. www.
fermedespetitesfrasses.com
Capacité de 13 personnes, à partir de 10 000 €
la semaine selon la saison, 7 nuits (de samedi à
samedi).
Accès en hélico possible, aéroport de Genève à
proximité.
Prestations :
- Accueil champagne et petits canapés
- Service de conciergerie (forfaits, réservations,
transferts...)
- Livraison du matériel de ski et forfaits de ski
- Livraison des premières courses
- Petit déjeuner
- Goûter au retour du ski
- Hélisurface
- Jacuzzi alimenté par l’eau de source de la
montagne riche en minéraux
- Voiture Jeep avec intendant pour trajet aux
pistes et au village (de 9h à 19h)
- Produits d’accueil en salle de bain
- Linges de maison et équipements
- Changement linges de literie et serviettes 2 fois
par semaine
- Arrangement floral
- Internet, Wifi, iPad, téléphone, fax, imprimante,
satellite, TNT, console Wii, jeux de société, livres, BD
- Cave et local à ski…
CLUB MED PRAGELATO VIALATTEA
BADRUTT’S PALACE HOTEL
Via Rohbach, Frazione Plan 10060, Italie.
Tél. : (39) 0122 741 301. www.clubmed.fr
Conseils et réservation : 08 200 200 08 (0,118 €/min).
Séjour Ski «all inclusive» à partir de 1 510 € en
basse saison, 1 930 € en haute saison.
Séjour Printemps/Été «all inclusive» à partir de
1 030 € en basse saison, 1 130 € en haute saison.
Via Serlas 27, 7500 St. Moritz, Suisse.
Tél. : +41 81 837 10 00. www.badruttspalace.com
www.historichotelsofeurope.com &
www.swiss-historic-hotels.com
157 chambres dont 38 suites de 295 € à 1 625 € la
nuit.
7 restaurants dont le « Restaurant » (15 points
Gault Millau).
Beauty Spa totalement rénové, galerie de
shopping exclusive, club pour enfants et formules
de loisirs pour les ados…
Y aller
Depuis Paris : TGV Lyria, 6 A/R quotidiens entre
Paris - Bâle (temps de transport 3h03).
Exemples de tarifs :
- 144 € A/R en 1e classe (tarif Piccolo - réservation 2
mois à l’avance)
- 274 € A/R en 1e classe (tarif Loisir 2).
Consultation horaires et prix : www.tgv-lyria.com
Pour Bâle - St Moritz (via Coire), acheter un Swiss
Transfer ticket valable 1 mois :
113 € en 2e classe ou 180 € en 1e classe.
www.swisstravelsystem.com ou dans les gares/
LE VAL THORENS
Place de l’église, 73440 Val Thorens.
Tél. : +33 (0)4 79 00 04 33. www.levalthorens.com
83 chambres de 120 € à 600 € la nuit.
Bar au coin du feu pour cocktails ou tea time.
2 restaurants : Le Val Thorens, très classique, et La
Fondue proposant raclette, tartiflette ou… fondue.
Piscine intérieure et spa avec la ligne de soin
Thémaé, 4 cabines, un sauna et un hammam.
Package
Entre le 7 avril et le 27 avril, l’hôtel met en place
une offre pour des idées week-end ou vacances au
ski de dernière minute : le forfait pour 2 personnes
incluant le petit déjeuner, un accueil VIP avec
demie bouteille de champagne en chambre
boutiques SNCF.
Survol de St. Moritz
Swiss helicopter AG - Ostschweiz CH - 7503
Samedan St. Moritz.
Tél. : +41 81 852 33 35. www.swisshelicopter.ch
Survol en hélico de la station jusqu’au restaurant
panoramique de Corvatsch à 3 303 mètres, un
must !
Prix pour 2 personnes : 500 CHF (407 € environ).
HÔTEL WALDHAUS
Via da Fex 3, CH - 7514 Sils-Maria.
Tél. : +41 81 838 51 00. www.waldhaus-sils.ch
www.historichotelsofeurope.com &
www.swiss-historic-hotels.com
140 chambres et suites de CHF 285 (environ 232 €)
à CHF 450 (environ 336 €).
Hôtel skipass
À partir d’un séjour d’au moins 2 nuits, les hôtes du
Waldhaus bénéficient d’un skipass pour toute la
région contre un surcoût de CHF 25 (environ 20 €)
par personne et par nuit. Surcoût pris en charge
par le Waldhaus à partir de la 7e nuit.
Y aller
Depuis Paris : TGV Lyria, 6 A/R quotidiens entre
Paris - Bâle (temps de transport 3h03).
Exemples de tarifs :
- 144 € A/R en 1e classe (tarif Piccolo - réservation 2
mois à l’avance)
- 274 € A/R en 1e classe (tarif Loisir 2).
Consultation horaires et prix : www.tgv-lyria.com
Pour Bâle - St Moritz (via Coire), acheter un Swiss
Transfer ticket valable 1 mois :
113 € en 2e classe ou 180 € en 1e classe.
www.swisstravelsystem.com ou dans les gares/
boutiques SNCF.
À voir
- La maison de Nietzsche À Sils-Maria, la maison dans laquelle vécut
Nietzsche de 1881 à 1888.
www.nietzschehaus.ch
- Chesa Salis à Bever en Engadine
Dans cette demeure patricienne de l’Engadine,
bâtie en 1590, dans le centre historique de Bever,
vous êtes accueilli par les propriétaires, Sibylla et
Jürg Degiacomi. Dans la salle à manger du XVIIIe
siècle, vous goûterez aux spécialités de la région,
les « capuns », rouleaux de viande des Grisons
enveloppés de feuilles de bettes. La chambre
26, Von Salis, datant du XIXe siècle n’est pas la
moindre des surprises. Elle est décorée d’éléments
en stuc et de peintures au plafond de l’époque
Biedermeier. Avec un air de montagne tout proche.
Tél. : +41 81 851 16 16. www.chesa-salis.ch
www.swiss-historic-hotels.com
À lire « Sur les pas de Nietzsche à Sils-Maria ». De Paul
Raabe et Françoise Autin (éd. Les Trois Platanes,
24 €). En vente à l’office de tourisme de Sils-Maria.
COLORADO
Présentation
Le Colorado est mondialement réputé pour
ses stations de ski et la qualité de sa neige
particulièrement légère appelée « champagne »,
que l’on retrouve au sommet des Rocheuses de cet
État américain. On y trouve le plus vaste domaine
skiable des États-Unis, les plus hauts sommets et
l’une des plus longues saisons de sports d’hiver
(7 mois en moyenne, d›octobre à avril). Outre les
sports de glisse, tels que le ski alpin, surf et ski de
fond, on peut y pratiquer d’autres activités telles
que la course en chiens de traîneau, l’escalade de
glaciers et la randonnée en raquettes. Au départ
de Denver, la capitale du Colorado, nichée à
1 600 mètres d’altitude, les 26 stations de ski sont
accessibles en 1 heure ou plus en voiture ou en
avion. Parmi les stations les plus célèbres, citons :
Aspen/Snowmass, Breckenridge, Steamboat,
Telluride, Keystone, Beaver Creek, Crested Butte
et Vail.
Sésame
Office de Tourisme du Colorado c/o Express Conseil.
Tél. : +33 (0)1 44 77 88 07. www.colorado.com
S’envoler
La compagnie Icelandair (www.icelandair.fr) relie
Denver au départ de Paris avec 4 vols directs
par semaine et jusqu’à 6 vols hebdomadaires
en été. Icelandair offre le trajet le plus court à
destination du Colorado au départ de Paris avec
un temps de transit moyen de seulement 1 heure
en Islande.
Plusieurs autres compagnies desservent l’aéroport
international de Denver avec escale au départ de
la France (Air Canada, Air France-KLM, American
Airlines, Delta Air Lines, United, US Airways...).
British Airways et Lufthansa opèrent un vol direct
sans escale vers Denver au départ de Londres et
Francfort. Voyagistes
Jetset Voyages (www.jetset-voyages.fr),
Equinoxiales (www.equinoxiales.fr) et Voyageurs
aux États-Unis (www.voyageursdumonde fr)
proposent des forfaits ski dans les stations
du Colorado à partir de 2 100 € la semaine par
personne.
du Sud) > Navigation en mer de Weddell & Brown
Bluff (Antarctique) > Détroit de l’Antarctique
- Neko / Paradise Bay (Antarctique) > Île de la
Déception / Half Moon (Antarctique) ; En mer,
passage du Drake > Ushuaïa (Argentine).
Tarifs
Pour l’hiver prochain, il reste trois départs
Antarctique « Ushuaïa - Ushuaïa » à bord de
l’Austral de 16 jours / 15 nuits :
- À partir de 8 199 € par personne du 20 décembre
2013 au 4 janvier 2014
- À partir de 8 199 € par personne du 4 janvier au
19 janvier 2014
- À partir de 7 832 € par personne du 19 janvier au
3 février 2014
Ce tarif inclut la croisière en pension complète,
toutes les sorties en Zodiac et une parka polaire
offerte.
Ce tarif n’inclut pas le transport aérien, les
transferts aéroport / port / aéroport, les frais de
visa, les assurances annulation, rapatriement,
bagages.
Conseils et réservations : 0 820 22 50 50.
www.ponant.com
À noter
De belles croisières estivales ont lieu au pôle nord
(en Arctique) à bord du Boréal et du nouveau
navire (livré fin juin 2013) Le Soléal.
CROISIÈRE
Boulevard de l’Almandin, 66750 Saint-Cyprien.
Tél. : +33 (0)4 68 21 01 02.
www.hotel-ile-lagune.com
Hébergement
24 chambres et suites.
Tarif par chambre et par nuit pour 2 personnes :
chambre supérieure de 160 à 270 €, chambre de
luxe de 220 à 330 €, suite de 310 à 440 €, suite
prestige de 350 à 600 €.
Tarif en demi-pension par nuit et par personne :
chambre supérieure de 125 à 170 €, chambre
de luxe de142 à 197 €, suite de 188 à 244€, suite
prestige de 205 à 312 €.
Restaurant gastronomique L’Almandin
Carte à partir de 22 € pour les entrées, 30 € pour
les plats et 17 € pour les desserts.
Menu de saison à partir de 49 € hors boisson.
Les Tables d’Honneur, menu thématique,
déjeuner et dîner, un week-end par mois, avec
accord mets-vins, à partir de 98 €.
Restaurant L’Aquarama Formule simplifiée (salades, grillades,
plancha…) ; entrées et plats à partir de 18 €.
Spa
Pas moins d’une trentaine de soins hommes
et femmes proposés à partir de 45 € (25 mn)
et plusieurs formules Escales, des soins à la
journée à partir de 185 € : Escale en Roussillon
avec enveloppement beurre d’abricot, Escale
en mer Rouge avec hammam, gommage bulle
de savon noir au miel, douceur enveloppante
au miel et jasmin et modelage à l’élixir
mauresque de 50 minutes… sans oublier les
cures à la semaine à partir de 840 € selon la
cure choisie. À titre d’exemple, la Cure sveltesse
marine comprend des soins de thalassothérapie
avec Cellu M6 et Watermass, une carte légère
spécialement conçue par Philippe Galindo, et
24 soins individuels dont un gommage sous
affusion, 3 modelages amincissants, 12 soins
d’hydrothérapie…
GASTRONOMIE
L’ÎLE DE LA LAGUNE
L’ANTARCTIQUE
Les navires : Le Boréal et l’Austral
Forte de son expérience de 10 ans en Arctique et
premier croisiériste en Antarctique, la Compagnie
du Ponant peut revendiquer la place de spécialiste
des pôles. Elle fait naviguer deux navires jumeaux
conçus et étudiés pour les croisières polaires,
Le Boréal et L’Austral. La visite des soutes, étage
technique lesté de machineries, de moteurs,
de réservoirs, de filtres et d’électronique laisse
imaginer une navigation en toute sécurité… Grâce
à leur taille réduite et à leur technicité, ces deux
yachts accèdent à des sites d’exception, tout en
offrant un confort et un service uniques dans ces
zones extrêmes. Conçus pour les régions polaires,
la notation Classe Confort 1 leur a été attribuée
par le bureau Veritas. Par ailleurs, ils sont pourvus
d’équipements « verts », limitant la pollution de
l’air et de l’eau, grâce notamment à un système
de propulsion électrique silencieux et économe,
via des moteurs fonctionnant au Marine Diesel
Oil moins lourd et moins polluant. Avec un
impact minimum sur l’environnement, ces navires
bénéficient du label international Cleanship.
Pratiquement aucun rejet n’est effectué en mer.
Le Boréal et l’Austral disposent de 132 cabines
et suites. Lors des croisières Antarctique, ils
accueillent chacun à bord 200 passagers au plus
pour 140 membres d’équipage et personnel
hôtelier. À bord, des scientifiques, des naturalistes,
des guides et des conférenciers partagent leur
savoir, leur expérience et leur passion avec les
passagers. Itinéraire
Ushuaïa (Argentine) > New Island / West Point (îles
Malouines) > Salisbury Plain / Fortuna Bay (Géorgie
du Sud) > Grytviken/St Andrews Bay (Géorgie du
Sud) > Gold Harbour / Drygalski Fjord (Géorgie
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