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Voyage de Luxe Spécial Grands Espaces Le Belize Entre jungle et lagons Temples mayas Lodges signés Francis Ford Coppola Icebergs, manchots, baleines… Fascinante croisière en Antarctique Canada Sur la côte Est, le Nouveau-Brunswick Berceau des Acadiens, ours noir & homard bleu Neige de printemps Savoie, Suisse, Italie, Colorado… Tous en piste ! En vue : Le Qatar, Montréal, Berlin Et aussi : Nouveaux hôtels de Paris à New York, 6 escapades Spas, Turnberry Resort en Écosse, gastronomie à L’Île de la Lagune… L 19585 - 54 - F: 7,50 € - RD Voyage de Luxe n°54 - Mars - avril 2013 - Lux/Gr 8,50 € - Suisse 10,50 CHF N°54 Tous en piste ! Cette année, l’enneigement atteint des sommets. Pour ceux qui seraient passé tout schuss à côté de notre précédent dossier « Spécial Neige », c’est reparti pour un tour de piste… Dossier coordonné par Natalie Florentin Textes : Michèle Lasseur, Gilles Brochard, Natalie Florentin 36 Champagne powder - Steamboat (Colorado) Ski de printemps LE T RÈ S- BI E N - Ê TR E • Des destinations renommées : Avoriaz, Chamonix, Courchevel, Les Arcs… • Des appartements spacieux et chaleureux, • Spas, piscines, soins à la carte, • Services hôteliers. Laissez-vous surprendre par le TRÈS-BIEN-ÊTRE sur pierreetvacances.com PV-CP Distribution - Société anonyme au capital de € 6.055.935 - Siège social : L’Artois - Espace Pont de Flandre - 11 rue de Cambrai 75947 PARIS CEDEX 19 - 314 283 326 R.C.S. PARIS SIRET 314 283 326 00093 APE 7912 Z - Immatriculation au registre des opérateurs de voyages et de séjours IM075110024 - N° Identification intracommunautaire : FR 96 314 283 326. Publication : septembre 2012 - Crédits : studio Collet - Getty Images - Corbis - Photothèque Pierre & Vacances. 37 Si vous êtes famille… PRAGELATO VIALATTEA à Sestrières (Alpes italiennes) Au cœur du Piémont, à 1 600 mètres d’altitude, ce nouveau Village 4 Tridents «all inclusive» à l’esprit chalet permet de profiter du deuxième domaine skiable d’Europe et de l’art de vivre à l’italienne. Le 16 décembre 2012, le Village de Pragelato Vialattea a ouvert ses portes dans une petite station préservée et accessible, proche de Sestrières et à 90 kilomètres de Turin… la gare TGV d’Oulx n’est qu’à 30 kilomètres. Dans cette région chargée d’histoire, entourée de châteaux et de forteresses, marquée par l’héritage des J.O. de Turin en 2006, le cadre naturel est propice à la pratique d’une grande palette d’activités. En hiver, on s’adonne au ski alpin, ski de fond, snowboard, balades en raquettes, marche nordique au cœur d’un domaine s’étendant, entre la France et l’Italie, sur sept stations et comprenant 440 kilomètres de pistes pour tous les niveaux ; en été, c’est l’endroit idéal pour s’oxygéner et pratiquer aussi bien le golf que le VTT ou la randonnée. L’originalité de Pragelato Vialattea réside dans celle d’un vrai village de montagne organisé autour d’un cœur de village, «Il Corso», et de hameaux de chalets. La place, quintessence de l’esprit charmant et authentique des lieux, est le point central d’où les GMs peuvent rejoindre les pistes grâce à la télécabine ; en face, se trouve la piste de retour pour rentrer ski aux pieds, profiter d’un vin chaud ou encore découvrir des sculptures sur glace. Fidèle à l’esprit Club 38 Med, les forfaits et l’encadrement par des moniteurs de l’École de Ski Italienne sont inclus dans le séjour et, pour plus de fun, les ados peuvent profiter de la formule « Glisse spéciale ados ». Les plus jeunes ne sont pas oubliés avec un Petit Club Med (2 à 4 ans), ainsi qu’un nouveau concept Mini Club Med (5 à 10 ans) avec trois salles à thème (création, expression et jeux) où les chères têtes blondes peuvent développer leur créativité. Quant à l’hébergement, il fait lui aussi la part belle aux familles : plus de la moitié des 234 chambres (de 25 m2 à 63 m2) réparties dans de ravissants chalets permettent une occupation à quatre personnes ou plus. Mention spéciale aux trois luxueuses Suites pour deux personnes qui affichent 64 m2 ! En cohérence avec l’architecture extérieure, la déco signée Rémy Camoin a été pensée pour créer une atmosphère cosy et chaleureuse : prédominance de bois blond agrémenté de touches colorées qui apportent du rythme. À disposition dans toutes les chambres : un coin petit déjeuner avec une machine à café et bouilloire. Dans les chambres Club et Deluxe, un panier petit déjeuner peut être livré en chambre le matin. Et, comme dans tous les autres villages Club Med, les Suites bénéficient du room-service petit déjeuner continental inclus. Pour se détendre après une journée de ski, rien n’a été oublié : une piscine intérieure chauffée et une piscine extérieure pour l’été, une salle de fitness et un Club Med Spa by Payot composé de neuf cabines (dont une double), d’un sauna finlandais avec un accès direct à l’extérieur, d’un sauna classique et d’un hammam, distillent un bien-être absolu. Côté soins, on en profite pour tester « Pure White Experience », un must proposé uniquement à Pragelato Vialattea (60 min - 90 €) ou le massage relaxant « Douceur Magique » (75 min - 110 €)… Le Spa propose aussi des soins spécifiques aux ados à partir de onze ans et des offres thématiques entre copines ou mère et fille. Enfin, la restauration est au diapason de ce village convivial et raffiné. Outre le restaurant principal, deux restaurants de spécialités, Le Tana (spécialités montagnardes) et La Trattoria (spécialités italiennes avec épicerie fine) comblent les gourmets. Sans oublier, pour le déjeuner, la possibilité d’accéder à trois restaurants d’altitude afin de profiter au maximum des plaisirs de la glisse… La Dolce Vita ! N.F. 39 © Bruno VAN LOOCKE © Bruno VAN LOOCKE © Bruno VAN LOOCKE © Bruno VAN LOOCKE Si vous êtes design… © Francis Amiand LE VAL THORENS à Val Thorens (Savoie) Hôtel historique de la plus haute station de ski de France, le Val Thorens vient de subir un lifting complet tout en conservant sa tradition de chalet chaleureux. Avec discrétion, Val Thorens semble vivre des moments de renouveau. Après des années plutôt calmes, la plus haute station de ski française (2 300 mètres d’altitude) a décidé de monter en gamme. Comme si l’hôtel 5 étoiles Altapura et la table deux étoiles au Michelin de Jean Sulpice, L’Oxlays, en avaient été les fers de lance. On attend pour la fin de l’année l’ouverture d’un second 5 étoiles qui devrait correspondre aux attentes d’une clientèle attachée aux pistes des Trois Vallées. Et après l’ouverture du Hameau du Kashmir, une résidence 4 * et un hôtel 3 *, voilà que l’hôtel Le Val Thorens renaît avec également quatre étoiles à la clé. Au cœur du village, situé en face de l’église, Le Val Thorens était devenu en trente ans de fonctionnement une véritable institution, symbole de vacances familiales à la montagne. Chalet traditionnel avec sa façade discrète, en bois et en béton, dans les notes taupes et grises, l’hôtel - après un début un peu grippé en décembre -, devrait séduire une nouvelle génération de skieurs, française et internationale, plus tournée vers une architecture et un design contemporains. « Il fallait trouver un moyen de faire revivre 40 cet hôtel pionnier de la station dans les années 70 », confie Valéry Grego, le nouveau maître des lieux. C’est pourquoi, il a fait appel à un architecte d’intérieur de l’agence ID, Gilles Leborgne, pour concevoir un habitat qui tourne le dos résolument au décor de chalet habituel. Chaque chambre, « classique », « familiale » ou « triple » de 25 à 27 m2, joue la carte de la sobriété. Située au dernier étage, l’unique Suite dispose d’une vue panoramique et s’étire sur 45 m2 : confortable ! « À la montagne, on a envie d’être protégé, explique Gilles Leborgne. C’est ce que j’ai retranscrit avec cette tête de lit en alcôve. Nous avons également été attentifs à la qualité de la lumière puisque la chambre est essentiellement habitée de nuit ; le client peut varier l’intensité pour optimiser l’éclairage souhaité ». Certes, même si parfois, le maniement du variateur est un peu compliqué… Du hall de l’hôtel aux coursives menant aux chambres, du salon au restaurant principal, en passant par le bar ouvert sur l’immense terrasse agrandie et surplombant les pistes, avec vue sur les sommets enneigés, tout le mobilier et les œuvres d’art ont été choisi avec soin par Valéry Grego. La réédition d’une lampe potence de Jean Prouvé, des chaises de Charles Eames et de Philippe Starck, des tables finlandaises de Tom Dixon, des photos de montagnes signées Massimo Vitali et Ralph Peters, ou encore la maquette d’un chalet enveloppé de neige de Tracey Snelling ajoutent à la modernité de l’établissement. Des plaquettes détaillées sont d’ailleurs disponibles pour les clients, un peu comme au musée. Outre le restaurant La Fondue ouvert le soir pour déguster une fondue, une raclette ou une tartiflette, Le Val Thorens ne propose rien de follement original : un risotto aux Saint-Jacques, une carte de pâtes et des diots (saucisses) de Savoie au vin blanc. Évidemment, reste toujours la position de repli pour les gastronomes : la table de L’Oxalys du petit génie des alpages, Jean Sulpice (2 étoiles au Michelin) qui vient de redécorer entièrement la salle du restaurant dans des tons noir et blanc contrastant avec une cuisine colorée. Son pigeon en croûte de foie gras, jus à la réglisse atteint des sommets ! Gilles Brochard 41 © Francis Amiand © Francis Amiand © Francis Amiand © Francis Amiand © Francis Amiand UN IGLOO à La Grave (Hautes-Alpes) © Guillaume Le Guillou Si vous êtes sauvage… Dans les Hautes Alpes, La Grave-La Meije recueille tous les superlatifs : « station unique », « panorama fascinant »… Le téléphérique des Glaciers de la Meije, avec un dénivelé record de 2 150 mètres, ouvre les portes du paradis pour les freeriders : un domaine skiable hors piste, grandiose, unique, où chacun imprime sa trace. C’est dans ce décor époustouflant, à 3 200 mètres d’altitude, qu’on peut tenter une expérience mémorable : dormir dans un igloo au pied de La Meije dont, nous explique-ton crânement, « le Grand Pic culmine à 3 983 mètres et fut le dernier sommet majeur des Alpes à être vaincu en 1877 ». Après un dîner roboratif de spécialités montagnardes au chalet-restaurant tout proche, on gagne sa « tanière » à la lueur des étoiles. Le silence est assourdissant, les duvets enveloppants, la nuit promet d’être douce… Au petit matin, avec des yeux d’enfant, on surprend un bouquetin. Les glaciers de « La Reine Meije » ou « Sa Meijesté » - comme on l’appelle malicieusement - étincellent. On respire, on se sent libre… À nous la poudreuse ! Natalie Florentin 42 © Erlend Haugen Une nuit dans un igloo spartiate, certes, mais à plus de 3 000 mètres d’altitude et sous une voûte constellée de milliers d’étoiles à faire pâlir le plus bel hôtel du monde… © Erlend Haugen Si vous êtes raffiné… © Erlend Haugen LA FERME DES PETITES FRASSES à Megève (Savoie) Julien, le maître des lieux, n’a que 26 ans mais un parcours déjà solide et un enthousiasme débordant. Issu d’une famille suisse d’hôteliers, il s’est formé à la prestigieuse École Hôtelière de Lausanne, puis s’est frotté à l’hôtellerie internationale avant d’avoir, en 2011, un véritable coup de cœur pour ce chalet privé d’alpage datant de 1736, situé à seulement 5 kilomètres du centre de Megève. Le challenge : transformer la Ferme des Petites Frasses en lieu de villégiature cosy pour l’ouvrir à quelques privilégiés. La réussite est au rendez-vous dès la porte franchie : salon avec une grande cheminée, salle à manger donnant sur une terrasse panoramique et vaste cuisine au rez-dechaussée, six chambres réparties sur deux étages, dont une suite de 70 m2 au deuxième. Au total, 450 m2 où l’omniprésence du bois, des tons fauves et des objets chinés dans les brocantes, comme ce poêle en faïence autrichien, confèrent au chalet un charme indéniable. Les prestations, entièrement « sur-mesure », sont au diapason : savourer les plats concoctés par un Chef privé, se faire déposer sur les pistes en hélicoptère (la propriété dispose d’une hélisurface), chiens de traîneaux, montgolfière, parapente, shopping à Milan… tout est possible ! Natalie Florentin © Erlend Haugen À 1 450 mètres d’altitude en pleine nature - neuf hectares de pâturages et des forêts de sapins - ce chalet 5* patiné par le temps comble les amoureux de luxe et d’authenticité. 43 Si vous êtes mondain… Le Badrutt’s Palace à St. Moritz (Alpes suisses) Apparu dans les années d’euphorie de la Belle Époque, le palace est lié depuis toujours à la vie mondaine de Saint-Moritz. C’est le genre de dépaysement qui ravit ceux qui ne sont pas nés avec une cuillère d’argent dans la bouche. La Roll’s Royce vient vous chercher à la gare de St Moritz. Car tel est le privilège de cette hôtellerie là. Cousiner dans une Europe de belle et supposée bonne compagnie. Faisons un saut périlleux dans le temps. Le Badrutt’s Palace est une institution. On y est au secret du luxe. À 40 kilomètres de la frontière italienne, cette sorte de tour néogothique joue son rôle dans la théâtralité du paysage charmant et snob de village de montagne qui a inventé les vacances d’hiver. L’histoire du Badrutt’s commence avec l’ancêtre Johannes qui acheta une pension de famille en 1856. Son fils Caspar (1848-1904) continua son œuvre avec l’hôtel Beau Rivage en 1864 qu’il transforma en palace. On venait alors à St Moritz en cure de mai à septembre. Badrutt eut alors l’idée géniale de convaincre ses clients anglais de passer l’hiver. Quitte à leur rembourser leur séjour s’ils n’étaient pas satisfaits. Le palace était lancé ! L’hôtel est toujours propriété de la famille Badrutt et jouit d’une réputation légendaire. À côté se sont installés les boutiques de luxe et les grands noms de la 44 joaillerie : Cartier, O.J. Perrin, Harry Winston. L’établissement emploie un personnel spécialement trié sur le volet et formé pour répondre à la demande d’une clientèle exigeante. Le groom, coiffé d’une casquette marquée « Palace », pousse un chariot chargé de bagages Vuitton et de sacs Hermès. Car, au Badrutt’s Palace, on ne séjourne pas incognito. Quel style ! L’héritierentrepreneur de Fiat, Lapo Elkann, venu avec sa fiancée, Goga Ashkenazi, propriétaire de la marque Vionnet, arbore un look noir et blanc. Play-boy même sur la neige ! On croise quelques célébrités américaines dont George Clooney ! What else ? De riches anglais, allemands, russes, italiens font des allées et venues entre le Renaissance Bar, le Relais (bistro chic) et le Restaurant (son vrai nom), 15 points Gault Millau. Un service avec une armada de serveurs très professionnels et un menu qui allie saveurs locales et sophistication internationale. Le Roederer y coule à flots autour d’une carte qui met en scène des plats d’une élégante simplicité. La cave est à nulle autre pareille avec 60 000 bouteilles dont une Romanée-Conti grand cru 1996 à… 28 800 Francs suisses ! Et puis, du 20 décembre au 10 mars, Nobu, le célèbre chef japonais, propose ses plats légendaires, au « Relais », face au lac de Saint-Moritz. « Jacket required, tie desired ». Nobu a trouvé la formule magique : élégance intemporelle et mode de vie contemporain. Il insuffle de l’innovation, du glamour dans cet espace, reconnaissons-le assez formel : morue au miso, sashimi new styles font partie des spécialités. Le lieu est fait pour voir et il a la témérité de vouloir être vu. Alors les chambres poussent leurs angles jusqu’aux nuages. 157 chambres dont 38 suites, chacune ayant été aménagées dans un style contemporain. Avec une priorité, le confort. Pour cela, une literie haut de gamme, une ergonomie optimale, des matelas et des couettes légères. Idéal après une journée de ski de fond. Une légion de 60 moniteurs arborant la livrée rouge « Badrutt » vous attend. La réception s’occupe du forfait. Le ciel est bleu, il a gelé cette nuit. Et c’est parti pour une journée de ski. Pour la petite histoire, les premières grandes vitesses à ski ont été chronométrées en 1930 sur les pentes de Saint-Moritz. Un autrichien avait alors dépassé les 105 km/h. Au Badrutt, on a l’impression de se glisser dans les pages silencieuses d’un livre de Thomas Mann. Pas de couleurs aguichantes, pas de flatteries pour nouveaux riches. La beauté des paysages, la couleur, la lumière, l’histoire et une odeur de cire sur les planchers lui donnent un goût de petite madeleine de Proust. Il ne faut toutefois pas se leurrer : cette image décontractée et simple côté pile s’oppose au caractère mondain et affecté côté face. Mais bon, chaque médaille a son revers. Nous garderons donc le côté pile avec le bienêtre total, un maître mot ici. La piscine offre une vue sur les sommets environnants. Le gymnase est équipé d’un matériel dernier cri. Et le spa propose des formules de remise en forme et de massages avec une large gamme de produits de montagne de l’Engadine. La stratégie gagnante est de proposer trois types de soins : esthétique, détente et pré ou post-ski. Avec un massage star, celui aux pierres de l’Engadine. Le regard prend son élan. Allez ! il est temps de prendre la tangente et de filer sur les pistes de ski. C’est bon d’avoir la tête dans le ciel et les pieds dans la neige ! Michèle Lasseur Photos : Sylvain Grandadam 45 © Gian Andri Giovanoli Si vous êtes vintage… Le Waldhaus à Sils-Maria (Alpes suisses) « Le Waldhaus qui vient de nos arrières grands-parents était un palace Belle Époque. Les Rothschild, Katia et Thomas Mann, Albert Einstein y ont séjourné » explique Félix Dietrich, le directeur. Il faut pas mal grimper pour y parvenir. On passe les monts et les vallées alpines du canton alémanique des Grisons avec le petit train rouge du RhB (chemin de fer rhétique) inscrit par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial… De Coire à St. Moritz, cela prend 2 heures et le panorama attire les visiteurs du monde entier. Le train vient à bout sans crémaillère d’une pente de 70 pour mille ! Il passe vaillamment des tunnels à lacets, le viaduc de Solis haut de 90 mètres et monte jusqu’à 1 800 mètres. De là, le trajet en voiture jusqu’au petit village des Alpes suisses, Sils-Maria, prend 20 minutes. Le Waldhaus respire la montagne. Il n’est sans doute pas le plus à la mode ou le plus luxueux hôtel des Alpes suisses, c’est tout simplement le meilleur. Construit en 1908, il est toujours dirigé par les descendants de la famille fondatrice, les Kienberger. On ne pouvait rêver meilleur emplacement : juché sur une proéminence rocheuse dans la forêt, au cœur des paysages de HauteEngadine, sur la plaine de Sils. Une terre répertoriée alémanique mais marquée par la latinité. Les Romanches, un peu celtes, 46 un peu latins parlent toujours un idiome qui plonge ses racines dans le provençal, le catalan et le portugais, quatrième langue nationale officielle depuis 1938. Le Waldhaus se dresse sur cette terre foulée par les « Romains de montagne ». Et Sils Maria, se niche entre deux lacs bleus, Sils et Silvaplana. Ce canton des Grisons doit sa notoriété à la beauté de son paysage et à quelques écrivains. Proust, Cocteau et surtout Nietzche. Le philosophe aimait venir s’y reposer l’été et faire de longues promenades solitaires dans la montagne. Félix Dietrich, le directeur, a épousé Maria Kienberger avec qui il a eu quatre enfants, dont trois travaillent à l’hôtel. Ouvrons le livre d’or. On y lit que le Comte et la Comtesse Giuseppe Visconti ont séjourné ici du 4 au 28 aout 1910. Ils étaient douze et occupaient huit chambres. Luchino avait alors cinq ans. L’histoire et le mobilier sont intimement liés. Dans les couloirs, vous verrez encore les sonnettes qui servaient à appeler les femmes de chambre. Le romancier Hermann Hesse choisissait toujours la chambre 71. Le décor n’a pas changé, le mobilier est le même qu’en 1908. Les armoires sont en chêne et noyer. Les dessus de lit en dentelle blanche ont été brodés par des femmes de chambre portugaises. On peut encore y admirer les lustres et le piano mécanique Welte-Mignon de 1910. Il joue des compositions entières à partir de simples notes gravées sur un rouleau de papier. « Cependant la décoration ne fait aucun compromis avec le regret ou la nostalgie. Le Waldhaus est loin d’être suranné » explique Jonathan Meese, un jeune artiste peintre autrichien, qui vient, été comme hiver, passer quelques semaines au Waldhaus. « Je trouve l’inspiration ici, je suis comme un flocon de neige ». Il croque Nietzsche et Scarlett Johansson à toutes les sauces. Kurt Röösli, le chef, lui aussi sait apporter une note fraîche aux plats traditionnels. Vous voulez un repas original ? Et bien voici la crème d’épicéa et quenelle de viande séchée, une salade de doucette aux graines de courge. Puis du foie de veau bio du Val Bregaglia sauté à la sauge avec des roesti et carottes glacées. Et pour le dessert, un parfait glacé à la liqueur de cerises. Parmi les autres personnages que l’on n’oublie pas, citons Jean Baldo, le concierge, non voyant, qui vous tend votre clé : il vous a reconnu à la voix. Après l’effort, le réconfort. Il n’y a tout de même pas que le ski au monde ! Que diriez-vous d’une promenade en calèche vers Sils-Maria pour visiter la maisonépicerie où Nietzsche habita et qui est devenue un musée ? Le cheval, dans le froid sec, jette à la volée des sonnailles lorsqu’il s’ébroue avec son collier à grelots. Peau de bique sur les banquettes, hu-dia ! Le village est pittoresque et tranquille. De 1881 à 1888, le philosophe loua une chambre, l’été, dans la maison des Durisch. Aujourd’hui elle a été transformée en musée. Le conservateur affirme (et on le croit) : « c’est en regardant le lac de Silvaplana que Nietzsche eut la révélation de Zarathoustra et de l’Eternel retour ». D’autres gens célèbres sont venus à Sils-Maria. Marc Chagall au début des années 60. « Il ne se prenait pas pour n’importe qui ! » se rappelle Ladina Kobler. « Mon père dirigeait l’école de ski et tenait une pension. Chagall voulait que quelqu’un s’occupe de sa femme pendant qu’il travaillait. Je fus désignée pour accompagner Mme Chagall en promenade tous les après-midi. Ce n’était pas drôle pour une petite fille. Un soir, alors que je nettoyais les chaussures des clients pendant qu’ils dînaient, je glissais un mot dans celles de Monsieur Chagall : « Je ne veux plus marcher avec ta femme ! ». Je ne fus plus de corvées de promenades. En plus d’un domaine skiable exceptionnel, Sils-Maria bénéficie de pistes merveilleusement entretenues. Les promeneurs et skieurs de fond profitent d’un véritable paradis de la glisse. L’étendue des lacs gelés les convie à des circuits sur plus de 200 kilomètres de pistes. On est aussi à côté du domaine skiable du Corvatsch avec, à 3 303 mètres, la station supérieure la plus élevée des Alpes orientales. On y fait des descentes de rêve. Tout l’art de vivre engadinois. Texte : Michèle Lasseur Photos : Sylvain Grandadam 47 © Steamboat Ski & Resort Corp/Larry Pierce Si vous êtes nature… Les «Rocky Mountains» du Colorado (États-Unis) Dévaler les pistes des Rocheuses, alors que nous avons Courchevel, Val d’Isère et Méribel ? Une seule réponse : la neige américaine, la célèbre « Champagne Powder »… Cette neige est si épaisse qu’on s’y enfonce jusqu’aux genoux mais légère à souhait, tellement légère que les connaisseurs viennent de toute l’Amérique du Nord. Ils l’appellent « champagne Powder » (poudre de champagne). La plupart des stations se situent à plus de 2 500 mètres, avec des forêts qui poussent souvent au-delà de 3 000 mètres. Reste à choisir sa station. Aspen, Steamboat ou Vail ? ASPEN, LA STATION STAR La station d’Aspen qui doit son nom au « trembles » (aspen trees) a tout pour elle : le charme des maisons victoriennes, des domaines skiables XXL et un versant écolo. Dans les rues, les « hummer » ont disparu pour faire place à des Toyota Highlander hybrides et des vélos. La règle n°1 : se déplacer en silence et sans polluer. Avant d’être une station élégante, distinguée et branchée, Aspen fut dans les années 1880 un camp d’exploitation des mines d’argent avec des baraques de bois et des bandes d’Indiens de la tribu des Ute. La ville eut deux gares, dix églises, un Opéra. Vingt ans 48 plus tard, les mines fermaient et Aspen se transformait en ville fantôme. Aujourd’hui, grâce au ski, c’est la plus chic des stations d’Amérique du Nord (avec un aérodrome pour les jets privés). Elle en met plein la vue avec ses paysages grandioses, 320 pistes sur 4 domaines skiables : Aspen Highlands, Aspen Mountain (2 410 mètres) et ses pistes noires très difficiles, Buttermilk parfaite pour les débutants et les skieurs moyens et Snowmass (2 622 mètres). Ce qui est étonnant, c’est l’absence de monde sur les pistes. « Aspen est trop éloignée de Denver pour venir y skier une journée, Vail est bien plus accessible » nous explique–t-on. De toute façon, le domaine d’Aspen est si bien équipé en remontées qu’il n’est jamais encombré. Nous n’avons croisé ni Jack Nicholson, ni Kevin Costner, Mariah Carey, Goldie Hawn ou Kurt Russell mais le barman du Sky Hotel est formel : ils sont tous là fin décembre et le premier, c’est Robert de Niro. Égrener les noms de toutes les stars qui choisissent Aspen revient à feuilleter le magazine Voici. Au bar de l’historique hôtel Jérome, le premier palace de la ville, Mark, le moniteur est formel. Si les russes font parfois des caprices, les stars, elles, sont discrètes. De Niro qui n’est pas un skieur chevronné essaie de passer inaperçu. On pourrait conclure que le touriste lambda sans doudoune Moncler n’y a pas sa place. Erreur. Il n’y a pas que les demeures victoriennes des stars ou des hôtels 5 étoiles. La station attire également brésiliens, allemands et anglais qui viennent skier dans une atmosphère conviviale. Les anglais forment le gros contingent d’habitués. A partir de 16h, ils célèbrent « the after ski » au bar du Sky Hotel et jouent contre les cow-boys locaux au « pool », un jeu de billard américain. Tous boivent de la Wasacht, une bière rousse qui laisse dans la bouche un goût de caramel. Les français préfèrent le cocktail maison, le « Six89 Metropolis Martini », un mélange détonnant de citron vodka, Chambord, avec un zeste de mousseux du Nouveau Mexique. Le lendemain matin, départ de bonne heure (télécabine, téléski) pour voir le soleil se lever sur les cimes et profiter de la neige avant tout le monde. Le Viceroy Snowmass à Aspen Sur les pistes, le client est roi : accueil souriant des perchistes, soin particulier pour la sécurité ; les domaines sont séparés en fonction du niveau des skieurs et des disciplines pratiquées, avec la possibilité de découvrir des hors pistes en compagnie de pisteurs ou « d’ambassadeurs » bénévoles. L’atmosphère est chaleureuse avec des bars tenus par des montagnards qui se souviennent de leurs origines pionnières. Les surfeurs, free riders et autres djeuns préfèrent le vieux Snowmass (Kurt Russell y possède un ranch) et le tout nouvel hôtel Viceroy. Le village est en plein essor avec de nouvelles constructions, remontées mécaniques et télésièges débrayables quadriplaces. Détente chic au Viceroy En quête de bien-être avec une envie folle de skier ? Le Viceroy est un boutique-hôtel de luxe qui a ouvert en novembre 2009 à Snowmass, l’un des 4 domaines skiables de la région d’Aspen. Les passionnés de ski attirés par les fortes pentes et la neige que l’altitude rend poudreuse s’y retrouvent. L’intérieur est aussi confortable qu’élégant. Cet hôtel des montagnes arbore une décoration puisée dans la palette des Rockies, pierres, bois (noyers, bouleaux) et matières sophistiquées (inox, verre) par le designer belge Jean-Michel Gathy. Loin de concurrencer le paysage, la décoration le met en valeur. Toute l’architecture intérieure est tournée vers le panorama : les sommets enneigés et les skieurs, petites croches musicales qui dévalent les pentes. Comptez 173 chambres (du studio aux suites spacieuses dotées de cheminées) avec du bois et toute la technologie moderne. Novateur, moderne et monumental avec un bar en verre qui part du lobby et zoome dans le lounge sur 26 mètres. La déco ne passe pas inaperçu : un mur de bouleaux enveloppé de cuivre et cuir et un excentrique sofa en cuir jaune canari de six mètres de long. Fauteuils de cuir, coussins recouverts de (fausse) fourrure et des œuvres d’art contemporain. Dehors, une piscine chauffée avec un télésiège qui se balance dans les airs apporte de la théâtralité au paysage. Réalisation de Kelly Wearstler qui avait déjà contribué aux propriétés Viceroy à Santa Monica, Palm Springs, Miami et Anguilla. Le spa (600 m2) marie les influences asiatiques aux matériaux montagnards. Ambiance trappeur (avec une sculpture de quatre mètres de diamètre en argent et métal de bois d’élan) et, là aussi, la nature s’invite dans les intérieurs : réception cylindrique avec une arche en noyer, des piliers en granit et une barrière en bronze. On troque donc sa combinaison de ski pour un maillot et on file pour un soin inspiré de la médecine des indiens « Ute », mot qui signifie « terre du soleil ». « La danse rituel le de l’Ours ! », massage rénovateur de vitalité commence avec un soin exfoliant (senteurs de mandarine, noisette et gingembre). Suivi d’un enveloppement au beurre de karité imprégné d’essence de santal et d’encens. Deux heures de relaxation et un bien-être qui irradie tout le corps. Banco pour le restaurant Eight K. sous la houlette des chefs Will Nolan et Rob Zach qui semblent avoir conquis les gastronomes yankees les plus difficiles. 49 Le Sheraton à Steamboat STEAMBOAT, LA STATION FAMILLE Jenny a été pisteuse la saison dernière dans les 3 Vallées (Courchevel, Les Menuires et Val-Thorens). Elle adore parler français : « C’est la même altitude qu’à Val Thorens ». Elle fait partie de la « patrouille » (c’est l’équivalent western de nos pisteurs). Occasion exceptionnelle de découvrir la station hors des pistes balisées et des limites du domaine skiable surveillé. La neige mollit, des avalanches sont passées qui ont laissé des troncs sur le passage. Une expérience inoubliable, loin des pistes larges et parfaitement entretenues, taillées au bulldozer. Il faut slalomer entre des frênes et des bouleaux. S’arrêter pour regarder des élans qui paissent tranquillement. La neige n’est pas plus blanche, plus légère peut-être. Différente en tout cas. C’est un ski « cool » mais plus extrême pour regagner tranquillement 120 kilomètres de pistes parfaitement damées. L’après ski est ludique et convivial. On remonte deux fois sur un sommet et on avale un solide repas de pionniers. Avant d’avoir le plaisir d’une troisième descente en poudreuse. Le soir, on se retrouve au Sheraton ou dans un bar de cow-boys 50 avec (of course) stetsons, boots et country music. Il y a plus de 400 ranchs dans les environs et les souvenirs indiens font partie du folklore local. On a la superbe du skieur hors piste « qui se la joue » un peu bravache quand il raconte ses exploits du jour. On peut aussi aller se tremper dans une source d’eau chaude avant de retourner jouer au billard. Cocooning au Sheraton Steamboat Imaginez un îlot contemporain chic au pied des pistes, à quelques pas du télésiège et des télécabines Silver Bullet. Le Sheraton Steamboat Resort renaît après une rénovation de vingt millions de dollars. Dans une station familiale où la qualité de la neige, légère et poudreuse, a donné lieu à une marque déposée, la « Champagne Powder ». Les amateurs de ski n’ont qu’à franchir le seuil car les pistes commencent derrière l’hôtel. Un îlot contemporain chic. Après le ski alpin, le snowboard ou le télémark, allez prendre un verre au bar peuplé de skieurs fourbus. Autres options : hammam, sauna ou jacuzzi. On peut aussi se détendre dans la piscine extérieure chauffée ou dans l’un des sept bains à remous situés sur le toit de l’hôtel. Au spa, ambiance navajo avec des mélanges de roche et de bois, cèdre et pin, des couleurs terre, et derrière les baies vitrées des cimes enneigées. Et un soin « Lucky Eights » qui cible yeux, pieds et tête. Après la torpeur du massage, on retrouve sa chambre et le lit Sheraton Sweet Sleeper dans un espace de 38 m2 avec balcon privé, télévision à écran plat, machine à café, accès internet. Le restaurant Stevens, situé au pied du domaine skiable, offre une vue superbe sur les pistes et une cuisine loin d’être prétentieuse. VAIL, BOOSTÉ PAR LE FOUR SEASONS À nous le paradis blanc, station de glisse tous azimut, l’un des plus beaux et des plus grands (il dépasse 2 000 hectares) domaines skiables du monde qui a su rester à l’écart de la frime. Vail se trouve à 2 476 mètres d’altitude et à seulement deux heures de route de Denver. Ses pentes vous donneront le vertige. Loin du bling-bling, la simplicité contribue au charme de la station. Elle a vu s’améliorer ses structures d’hébergement avec l’ouverture du Four Seasons Resort Vail : ©2010 Jeff Scroggins Le Four Seasons Resort à Vail un parfait compromis entre l’hôtel chic et le chalet familial, service en plus. 121 chambres et suites, 19 « résidences clubs » en multipropriété. On peut aussi acheter l’une des 16 luxueuses résidences privées et profiter de tous les services offerts par l’hôtel. « Nous avons associé des éléments de l’architecture Ouest américain (toits pointus, poutres en bois), à des éléments plus modernes », explique le directeur général. « Nous avons aussi veillé aux prestations dans les moindres détails », ajoute-t-il. Ainsi, dès votre arrivée, on vous emmène essayer des chaussures de ski et tout votre équipement dans un espace appelé « ski concierge » situé juste à côté du télésiège Vista Bahn. Des professionnels définissent quels sont les chaussures, les skis et les bâtons les mieux adaptés à votre niveau de ski. Le lendemain matin, les chaussures ont été chauffées, les skis fartés. Il fait froid (moins 8°C), certains se procurent un « bandit », un carré de tissu molletonné qu’on remonte sous les yeux, façon cow-boy. Les moins courageux laisseront tomber les bâtons et s’offriront une excursion en ski taxi : il suffit de s’asseoir sur la moto (silencieuse et écolo) derrière le chauffeur pour rejoindre un restaurant d’altitude. L’après midi, le corps bien courbaturé après une activité physique intense, on choisira le plan B : le spa du Four Seasons pour décompresser et retrouver la forme. Couleur de terre et élairage indirect qui donne du relief à la pierre brute et au bois. Nicky décide de se la jouer « trappeur » avec le soin « Spirit of the Rockies » qui soulage les articulations et aide à mieux supporter l’altitude. Massage des trapèzes, du dos et des pieds enveloppés dans des serviettes chaudes imprégnées d’huiles essentielles de pin et de genèvriers. Quelques allées retour de dos crawlé dans la piscine chauffée extérieure, trouée turquoise, idéale pour détendre des muscles endoloris avant de rejoindre le Fireside Bar. Les cocktails latino-américain (caipirinha, pisco sour ou mojito) sont à tomber. Au Flame Restaurant où deux grosses bûches se consument dans la cheminée, le chef propose une cuisine typique Colorado : des viandes locales comme l’élan ou le buffle, arrosées de crus en provenance d’Oregon et de Californie. Michèle Lasseur Carnet d’adresses p.125 51 Visites guidées d’une heure le mardi et le jeudi. - Circuits de Go Art. Tél. : +49 (0)30 3087 3626. www.goart-berlin.de En solo ou avec votre tribu (6 maxi), le prix est identique : 85 € de l’heure, 320 € pour la demijournée. Axés architecture contemporaine, fashion-design ou art, ils valent vraiment le détour. OÙ DORMIR ? Warldorf Astoria Hardenbergstrasse 28, 10623 Berlin. Tél. : +49 (0)30 814 0000. www.waldorfastoriaberlin.com 232 chambres et suites (entre le 1er et le 15e étage, puis entre le 22e et 31e étage de la Tour Zoofenster). Chambre junior Deluxe à partir de 195 € la nuit ; suite Ambassador au 30e étage avec balcon et vue imprenable à 180° sur Berlin à partir de 2 745 € la nuit. Spa Guerlain, le tout premier en Allemagne. Mövenpick Schöneberger Strasse 3, 10963 Berlin. Tél. : +49 (0)30 230 060. www.moevenpick-hotels.com 243 chambres à quelques minutes de Postdamer Platz. Offrez-vous la Tower suite, si elle est disponible : vue géante et prix plus que raisonnable (à partir de 220 € en early booking, petit déjeuner non inclus). Murs en bloc de verre, lampes design en fil de cuivre, rappellent discrètement le brillant passé d’Elektropolis. Au piano : Olivier Marzahn. Cuisine healthy si on le souhaite (sans gluten, allégée, etc.) TABLES Les Solistes by Pierre Gagnaire Au premier étage du Waldorf Astoria. Tél. : +49 (0)30 814 0000. Fermé dimanche et samedi midi. Á la carte, plat principal entre 36 et 85 €. Reinstoff Hardenbergstrasse 28, 10623 Berlin. Tél. : +49 (0)30 3088 1214. www.reinstoff.eu Ouvert le soir, du mardi au samedi. Premier menu à 91 € (5 plats). Chipps Jägerstrasse 35, 10117 Berlin. Tél. : +49 (0)30 3644 4588. www.chipps.de Ouvert tous les jours, midi et soir. Á la carte. Margaux Unter den Linden 78 (entrée Wilhelmstrasse), 10117 Berlin. Tél. : +49 (0)30 2265 2611. www.margaux-berlin.de Ouvert le soir, du mardi au samedi. Premier menu à 120 € (6 plats). TESTÉ POUR VOUS TURNBERRY RESORT, SCOTLAND Turnberry Ayrshire KA26 9LT, Écosse. Tél. : +44 165 533 1000. www.luxurycollection.com/turnberry Réservation depuis la France : +800 325 45454. 111 chambres et 21 suites, de 22 m2 à 115 m2, la plupart avec vue sur l’océan. À partir de 250 € la nuit en chambre classique et 311 € en chambre Deluxe, petit déjeuner inclus. Packages De nombreuses offres sont proposées sur le site internet, dont : - Avec le « Forfait famille », une réduction de 50% sur la deuxième chambre pour les enfants est appliquée ; ils jouissent aussi de divers avantages comme les repas gratuits et 2 heures à la salle de 126 jeux Explorateurs Wee. - Séjournez trois nuits, petit déjeuner compris, à partir de £ 195 (224 € environ) la nuit pour 2 personnes. - Séjournez deux nuits, petit déjeuner compris, à partir de £ 225 (259 € environ) la nuit pour 2 personnes. Restauration - Restaurant 1906 : gastronomie française et produits locaux. - Grand Tea Lounge : carte de plus de 30 thés et snacking (scones, salades, club sandwich)… - Bar-salon Ailsa : repas légers et cocktails. - Salle James Miller : cuisine contemporaine. The Spa at Turnberry Considéré comme l’un des meilleurs d’Europe (produits ESPA), il offre 12 salles de soins, 2 suites d’hydrothérapie, salles de relaxation, Jacuzzi, sauna, hammam, thérapies par la chaleur, bain à remous, salle de sport… Au cœur du spa se trouve une piscine intérieure chauffée de 20 mètres de long en libre accès. Golf Le Turnberry Resort - qui accueille quatre tournois Open - est reconnu comme le premier complexe de golf en Écosse avec 3 parcours et l’académie de golf Colin Montgomerie Links. Enfants De nombreuses activités sont proposées : équitation, initiation au golf, tir à l’arc et à la carabine, spectacle de fauconnerie, motoquad, VTT, atelier de cuisine… ainsi que le programme Copain d’un jour, ou « Buddy for the Day ». À voir, à faire La région regorge d’attractions touristiques parmi lesquelles : - Château de Culzean (à 6 km), vestiges du château de Robert The Bruce (à 1,6 km), Abbaye Crossraguel (à 9 km)… - Maison de Robert Burns à Alloway (à 20 km) - Pêche à la truite de mer et au saumon dans les rivières Doon ou Nith (à 17 km). S’envoler Avec EasyJet : Paris/Glasgow (à 80 km) ou Paris/ Édimbourg (à 150 km) à partir de 59 € A/R. www.easyjet.com SKI DE PRINTEMPS est à 140 € la nuit en chambre classique (séjour minimum de 2 nuits, offre selon disponibilités). NUIT SOUS IGLOO Plus d’informations : +33 (0)6 89 91 04 63 ou [email protected] La nuitée en demi-pension (repas du soir - nuit petit déjeuner) dans un igloo de 2 à 4 personnes : 120 € par personne. Les 3 igloos sont équipés de matelas, de duvets, de paniers et d’éclairage. Y accéder Les Téléphériques des Glaciers de la Meije vous proposent le forfait pour 2 jours à 40 € personne. Station La Grave-La Meije (1500 - 3550 mètres), « l’un des plus beaux sites de haute montagne ». www.lagrave-lameije.com LA FERME DES PETITES FRASSES 4190 route du Jaillet, 74120 Megève. Tél. : +33 (0)4 50 21 22 22. www. fermedespetitesfrasses.com Capacité de 13 personnes, à partir de 10 000 € la semaine selon la saison, 7 nuits (de samedi à samedi). Accès en hélico possible, aéroport de Genève à proximité. Prestations : - Accueil champagne et petits canapés - Service de conciergerie (forfaits, réservations, transferts...) - Livraison du matériel de ski et forfaits de ski - Livraison des premières courses - Petit déjeuner - Goûter au retour du ski - Hélisurface - Jacuzzi alimenté par l’eau de source de la montagne riche en minéraux - Voiture Jeep avec intendant pour trajet aux pistes et au village (de 9h à 19h) - Produits d’accueil en salle de bain - Linges de maison et équipements - Changement linges de literie et serviettes 2 fois par semaine - Arrangement floral - Internet, Wifi, iPad, téléphone, fax, imprimante, satellite, TNT, console Wii, jeux de société, livres, BD - Cave et local à ski… CLUB MED PRAGELATO VIALATTEA BADRUTT’S PALACE HOTEL Via Rohbach, Frazione Plan 10060, Italie. Tél. : (39) 0122 741 301. www.clubmed.fr Conseils et réservation : 08 200 200 08 (0,118 €/min). Séjour Ski «all inclusive» à partir de 1 510 € en basse saison, 1 930 € en haute saison. Séjour Printemps/Été «all inclusive» à partir de 1 030 € en basse saison, 1 130 € en haute saison. Via Serlas 27, 7500 St. Moritz, Suisse. Tél. : +41 81 837 10 00. www.badruttspalace.com www.historichotelsofeurope.com & www.swiss-historic-hotels.com 157 chambres dont 38 suites de 295 € à 1 625 € la nuit. 7 restaurants dont le « Restaurant » (15 points Gault Millau). Beauty Spa totalement rénové, galerie de shopping exclusive, club pour enfants et formules de loisirs pour les ados… Y aller Depuis Paris : TGV Lyria, 6 A/R quotidiens entre Paris - Bâle (temps de transport 3h03). Exemples de tarifs : - 144 € A/R en 1e classe (tarif Piccolo - réservation 2 mois à l’avance) - 274 € A/R en 1e classe (tarif Loisir 2). Consultation horaires et prix : www.tgv-lyria.com Pour Bâle - St Moritz (via Coire), acheter un Swiss Transfer ticket valable 1 mois : 113 € en 2e classe ou 180 € en 1e classe. www.swisstravelsystem.com ou dans les gares/ LE VAL THORENS Place de l’église, 73440 Val Thorens. Tél. : +33 (0)4 79 00 04 33. www.levalthorens.com 83 chambres de 120 € à 600 € la nuit. Bar au coin du feu pour cocktails ou tea time. 2 restaurants : Le Val Thorens, très classique, et La Fondue proposant raclette, tartiflette ou… fondue. Piscine intérieure et spa avec la ligne de soin Thémaé, 4 cabines, un sauna et un hammam. Package Entre le 7 avril et le 27 avril, l’hôtel met en place une offre pour des idées week-end ou vacances au ski de dernière minute : le forfait pour 2 personnes incluant le petit déjeuner, un accueil VIP avec demie bouteille de champagne en chambre boutiques SNCF. Survol de St. Moritz Swiss helicopter AG - Ostschweiz CH - 7503 Samedan St. Moritz. Tél. : +41 81 852 33 35. www.swisshelicopter.ch Survol en hélico de la station jusqu’au restaurant panoramique de Corvatsch à 3 303 mètres, un must ! Prix pour 2 personnes : 500 CHF (407 € environ). HÔTEL WALDHAUS Via da Fex 3, CH - 7514 Sils-Maria. Tél. : +41 81 838 51 00. www.waldhaus-sils.ch www.historichotelsofeurope.com & www.swiss-historic-hotels.com 140 chambres et suites de CHF 285 (environ 232 €) à CHF 450 (environ 336 €). Hôtel skipass À partir d’un séjour d’au moins 2 nuits, les hôtes du Waldhaus bénéficient d’un skipass pour toute la région contre un surcoût de CHF 25 (environ 20 €) par personne et par nuit. Surcoût pris en charge par le Waldhaus à partir de la 7e nuit. Y aller Depuis Paris : TGV Lyria, 6 A/R quotidiens entre Paris - Bâle (temps de transport 3h03). Exemples de tarifs : - 144 € A/R en 1e classe (tarif Piccolo - réservation 2 mois à l’avance) - 274 € A/R en 1e classe (tarif Loisir 2). Consultation horaires et prix : www.tgv-lyria.com Pour Bâle - St Moritz (via Coire), acheter un Swiss Transfer ticket valable 1 mois : 113 € en 2e classe ou 180 € en 1e classe. www.swisstravelsystem.com ou dans les gares/ boutiques SNCF. À voir - La maison de Nietzsche À Sils-Maria, la maison dans laquelle vécut Nietzsche de 1881 à 1888. www.nietzschehaus.ch - Chesa Salis à Bever en Engadine Dans cette demeure patricienne de l’Engadine, bâtie en 1590, dans le centre historique de Bever, vous êtes accueilli par les propriétaires, Sibylla et Jürg Degiacomi. Dans la salle à manger du XVIIIe siècle, vous goûterez aux spécialités de la région, les « capuns », rouleaux de viande des Grisons enveloppés de feuilles de bettes. La chambre 26, Von Salis, datant du XIXe siècle n’est pas la moindre des surprises. Elle est décorée d’éléments en stuc et de peintures au plafond de l’époque Biedermeier. Avec un air de montagne tout proche. Tél. : +41 81 851 16 16. www.chesa-salis.ch www.swiss-historic-hotels.com À lire « Sur les pas de Nietzsche à Sils-Maria ». De Paul Raabe et Françoise Autin (éd. Les Trois Platanes, 24 €). En vente à l’office de tourisme de Sils-Maria. COLORADO Présentation Le Colorado est mondialement réputé pour ses stations de ski et la qualité de sa neige particulièrement légère appelée « champagne », que l’on retrouve au sommet des Rocheuses de cet État américain. On y trouve le plus vaste domaine skiable des États-Unis, les plus hauts sommets et l’une des plus longues saisons de sports d’hiver (7 mois en moyenne, d›octobre à avril). Outre les sports de glisse, tels que le ski alpin, surf et ski de fond, on peut y pratiquer d’autres activités telles que la course en chiens de traîneau, l’escalade de glaciers et la randonnée en raquettes. Au départ de Denver, la capitale du Colorado, nichée à 1 600 mètres d’altitude, les 26 stations de ski sont accessibles en 1 heure ou plus en voiture ou en avion. Parmi les stations les plus célèbres, citons : Aspen/Snowmass, Breckenridge, Steamboat, Telluride, Keystone, Beaver Creek, Crested Butte et Vail. Sésame Office de Tourisme du Colorado c/o Express Conseil. Tél. : +33 (0)1 44 77 88 07. www.colorado.com S’envoler La compagnie Icelandair (www.icelandair.fr) relie Denver au départ de Paris avec 4 vols directs par semaine et jusqu’à 6 vols hebdomadaires en été. Icelandair offre le trajet le plus court à destination du Colorado au départ de Paris avec un temps de transit moyen de seulement 1 heure en Islande. Plusieurs autres compagnies desservent l’aéroport international de Denver avec escale au départ de la France (Air Canada, Air France-KLM, American Airlines, Delta Air Lines, United, US Airways...). British Airways et Lufthansa opèrent un vol direct sans escale vers Denver au départ de Londres et Francfort. Voyagistes Jetset Voyages (www.jetset-voyages.fr), Equinoxiales (www.equinoxiales.fr) et Voyageurs aux États-Unis (www.voyageursdumonde fr) proposent des forfaits ski dans les stations du Colorado à partir de 2 100 € la semaine par personne. du Sud) > Navigation en mer de Weddell & Brown Bluff (Antarctique) > Détroit de l’Antarctique - Neko / Paradise Bay (Antarctique) > Île de la Déception / Half Moon (Antarctique) ; En mer, passage du Drake > Ushuaïa (Argentine). Tarifs Pour l’hiver prochain, il reste trois départs Antarctique « Ushuaïa - Ushuaïa » à bord de l’Austral de 16 jours / 15 nuits : - À partir de 8 199 € par personne du 20 décembre 2013 au 4 janvier 2014 - À partir de 8 199 € par personne du 4 janvier au 19 janvier 2014 - À partir de 7 832 € par personne du 19 janvier au 3 février 2014 Ce tarif inclut la croisière en pension complète, toutes les sorties en Zodiac et une parka polaire offerte. Ce tarif n’inclut pas le transport aérien, les transferts aéroport / port / aéroport, les frais de visa, les assurances annulation, rapatriement, bagages. Conseils et réservations : 0 820 22 50 50. www.ponant.com À noter De belles croisières estivales ont lieu au pôle nord (en Arctique) à bord du Boréal et du nouveau navire (livré fin juin 2013) Le Soléal. CROISIÈRE Boulevard de l’Almandin, 66750 Saint-Cyprien. Tél. : +33 (0)4 68 21 01 02. www.hotel-ile-lagune.com Hébergement 24 chambres et suites. Tarif par chambre et par nuit pour 2 personnes : chambre supérieure de 160 à 270 €, chambre de luxe de 220 à 330 €, suite de 310 à 440 €, suite prestige de 350 à 600 €. Tarif en demi-pension par nuit et par personne : chambre supérieure de 125 à 170 €, chambre de luxe de142 à 197 €, suite de 188 à 244€, suite prestige de 205 à 312 €. Restaurant gastronomique L’Almandin Carte à partir de 22 € pour les entrées, 30 € pour les plats et 17 € pour les desserts. Menu de saison à partir de 49 € hors boisson. Les Tables d’Honneur, menu thématique, déjeuner et dîner, un week-end par mois, avec accord mets-vins, à partir de 98 €. Restaurant L’Aquarama Formule simplifiée (salades, grillades, plancha…) ; entrées et plats à partir de 18 €. Spa Pas moins d’une trentaine de soins hommes et femmes proposés à partir de 45 € (25 mn) et plusieurs formules Escales, des soins à la journée à partir de 185 € : Escale en Roussillon avec enveloppement beurre d’abricot, Escale en mer Rouge avec hammam, gommage bulle de savon noir au miel, douceur enveloppante au miel et jasmin et modelage à l’élixir mauresque de 50 minutes… sans oublier les cures à la semaine à partir de 840 € selon la cure choisie. À titre d’exemple, la Cure sveltesse marine comprend des soins de thalassothérapie avec Cellu M6 et Watermass, une carte légère spécialement conçue par Philippe Galindo, et 24 soins individuels dont un gommage sous affusion, 3 modelages amincissants, 12 soins d’hydrothérapie… GASTRONOMIE L’ÎLE DE LA LAGUNE L’ANTARCTIQUE Les navires : Le Boréal et l’Austral Forte de son expérience de 10 ans en Arctique et premier croisiériste en Antarctique, la Compagnie du Ponant peut revendiquer la place de spécialiste des pôles. Elle fait naviguer deux navires jumeaux conçus et étudiés pour les croisières polaires, Le Boréal et L’Austral. La visite des soutes, étage technique lesté de machineries, de moteurs, de réservoirs, de filtres et d’électronique laisse imaginer une navigation en toute sécurité… Grâce à leur taille réduite et à leur technicité, ces deux yachts accèdent à des sites d’exception, tout en offrant un confort et un service uniques dans ces zones extrêmes. Conçus pour les régions polaires, la notation Classe Confort 1 leur a été attribuée par le bureau Veritas. Par ailleurs, ils sont pourvus d’équipements « verts », limitant la pollution de l’air et de l’eau, grâce notamment à un système de propulsion électrique silencieux et économe, via des moteurs fonctionnant au Marine Diesel Oil moins lourd et moins polluant. Avec un impact minimum sur l’environnement, ces navires bénéficient du label international Cleanship. Pratiquement aucun rejet n’est effectué en mer. Le Boréal et l’Austral disposent de 132 cabines et suites. Lors des croisières Antarctique, ils accueillent chacun à bord 200 passagers au plus pour 140 membres d’équipage et personnel hôtelier. À bord, des scientifiques, des naturalistes, des guides et des conférenciers partagent leur savoir, leur expérience et leur passion avec les passagers. Itinéraire Ushuaïa (Argentine) > New Island / West Point (îles Malouines) > Salisbury Plain / Fortuna Bay (Géorgie du Sud) > Grytviken/St Andrews Bay (Géorgie du Sud) > Gold Harbour / Drygalski Fjord (Géorgie 127