The Act of Killing de Joshua Oppenheimer
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The Act of Killing de Joshua Oppenheimer
les quotidiens 10 AVRIL 13 Quotidien Paris OJD : 292765 Surface approx. (cm²) : 721 N° de page : 21 80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI 75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00 Page 1/3 « Je cherchais des monstres, ils étaient normaux » Jeriy Oppenheimer signe avec « The Act of Killing » un documentaire effrayant et intime sur les bourreaux Lors du tournage d'un tableau du documentaire A droite, Anwar, un ancien tortionnaire DR FILMS 9354295300507/GAW/MAG/1 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 10 AVRIL 13 Quotidien Paris OJD : 292765 Surface approx. (cm²) : 721 N° de page : 21 80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI 75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00 Page 3/3 Quand les assassins rejouent leur folie meurtrière TheActofKilling L e criminel est une figure qui permet de distinguer facile ment entre le documentaire et la fiction Du nazi au sériai killer, on le trouve souvent plm pant dans la fiction pour les besoins d une équation célèbre qui veut que, plus le méchant est réussi, meilleur est le film C'est une autre paire de man ches dans le documentaire, ou le personnage, veritable auteur du crime, joue rien de moins que sa peau en même temps que son image II apparaît donc dans le meilleur des cas sous le jour de la contrition et du remords, dans le pire sous celui du faux-fuyant et de la defense fallacieuse Le bour reau documentaire nous file lou jours un peu entre les doigts Sauf dans The Act ofKillmg, sidérant documentaire qui nous montre, pour la premiere fois semble t il dans lhistoire du genre, des bourreaux pétant la for me, exaltant leur sadisme et de surcroît assez aimables pour rejouer leur rôle devant la camera du réalisateur De qui, de quoi s'agit il ? D'une brochette de voyous et de paramilitaires inde FILMS 9354295300507/GAW/MAG/1 nesiens charges en 1965, avec la bénédiction du general et bientôt president Suharto de contribuer a l'eradication des militants com mumstes et affilies supposes los hua Oppenheimer a retrouve ces hommes est reste a leurs côtes assez longtemps pour les convain cre de reconstituer leur participa don a ce crime de masse (500 ooo a un million de victimes) Horrifique et grotesque Le film qui en ressort est un objet horrifique et grotesque lin satané couple y tient la vedette, le vieil An war et l'obèse Herman, Laurel et Hardy de l'assassinat seriel, autour desquels s'agrègent les troupes de choc de la milice fas cisante, et toujours florissante, Pancacila Ces personnages appa raissent dans une grande diversi te de séquences les reconstitu lions proprement dites scènes de torture, massacre d un village, etc La preparation desdites scènes, ou I on constate que ces hommes amateurs de cinema americain ont le souci de l'efficacité Le visionnage par les personna ges de ce qu ils ont tourne don nant lieu a d effarants commen taires Le tournage de tableaux oniriques, poétiques (naïades sor tant du ventre d un poisson geant) ou monstrueux (ogre san gumolent se délectant de la chair de sa victime) Enfin deces moments qui nous font compren dre que ces hommes appartien nent a un Etat qui les protege rac ket dans le quartier chinois apo logie du crime organise par de nombreux officiels démonstrations de force du mouvement paramilitaire Pancacila emission de television menée par une pre sentatrice enjouée qui invite, en presence des fiers exécuteurs le public a «célébrerl'extermina tion des communistes» Cette connivence entre I Etat et le crime organise explique I absen ce de vergogne de ces hommes, et l'étalage de leur turpitude C'est elle qui permet cette stupéfiante remise en jeu de leurs actes, qui confine a des tableaux dignes d Ubu roi d'Alfred Jarry On pense, aussi a ces lignes écrites par le poète Antonin Artaud sous le choc de sa decouverte du theatre balmais en 1931 « Une espèce de terreurnous prend a considérer ces êtres mécanises a qui ni leurs foies ni leurs douleurs ne semblent appartenir en propre, maisobeira des rites éprouves, et comme die tes par des intelligences supérieu- res » Cette théâtralisation docu mentaire de l'horreur est evidem ment a double detente tandis que les assassins s en emparent a des fins de purge morale le cineas te escompte quant a lui que la vente sorte de ce jeu Gageons a cet égard que le film suscitera Ie debat Sur la morale de cette methode Sur la passivité du réalisateur devant quèlques scènes odieuses Sur le risque de montrer des bourreaux tnom phants Sur I absence des victi mes Sur le manque criant d eclair cissements politiques concernant ce massacre largement méconnu Tout cela est vrai Reste que TheActofKilling, comme son titre I indique, est un film exceptionnel en ce qu'il montre, revendiquée par ses acteurs mêmes, la jouissance qui entre dans l'acte de tuer, ainsi que le sentiment d'affranchisse ment moral que procure I infa mie de cet acte De ce seul point de vue, il mente de figurer parmi les quèlques grands témoigna ges filmes documentant la barba rie humaine • JACQUES MANDELBAUM Documentaire américain de Joshua Oppenheimer (lh 55) Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 10 AVRIL 13 Quotidien Paris OJD : 292765 Surface approx. (cm²) : 721 N° de page : 21 80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI 75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00 Page 2/3 Entretien mericain d'origine résidant aujourd'hui a Copenhague, Joshua Oppenheimer, 38 ans, est l'auteur de The Act of Kit ling Ce documentaire d'une puis sance rare leve le voile sur des mas sacres qui ont eu heu en Indonesie en 1965 et cause la mort de 500 co a pres d'un million de personnes en donnant la parole aux anciens bourreaux Avec ces hommes qui occupent aujourd'hui, pour la plu part, des positions de pouvoir et qui se glorifient ouvertement de leurs crimes passes, il met en lumie re de maniere dérangeante l'extrê me violence qui est au fondement de la societe indonésienne Quelle fut la genèse du film ? En 2001, j'expérimentais des methodes documentaires fondées sur la performance Plutôt que de faire semblant de filmer des gens dans leur vie quotidienne, en igno rant le fait que quand je filme un enfant qui va a l'école, l'evene ment de sa journee n'est pas l'eco le maîs le film qui se fait, je voulais assumer le fait qu'une camera induit toujours une performance Un ami membre d'une ONG m'a propose de developper cette methode en faisant un film sur des gens en train de creer un syndi cat dans un pays ou la liberte syndicale était un acquis récent C'est ce qui m'a conduit en Indonesie Ce documentaire-là, vous l'avez réalisé? J'ai filme pendant six mois, en 2001, dans une communaute de tra vailleurs agricoles aux environs de Medan, et j'ai continue de filmer de temps en temps les annees suivan tes, pendant que je tournais The Act qfKiUmg Maîs je m'apprête seule ment maintenant a le monter Les syndicats étaient illégaux jusqu'à !999. et les gens avaient du mal a imaginer qu'ils avaient le droit de s'organiser, de revendiquer Leurs parents, leurs grands A FILMS 9354295300507/GAW/MAG/1 parents avaient ete membres d'un puissant syndicat de travailleurs agricoles et accuses, a partir de 1965, d'être des gauchistes Nom bre d'entre eux ont ete places dans des camps et massacres Ils avaient peur que ca se reproduise Depuis 1965, en tant que descen dants de « communistes », ils sont victimes d'un apartheid politique Ils n'ont pas acces a l'école publique, ni a certains emplois ll est vite apparu qu'il fallait parler de 1965, que le problème venait de la Quelles étaient les revendications de ces ouvriers ? Avant tout ils voulaient des masques pour les femmes char gees dè propulser un herbicide qui dissout le foie lorsqu'on l'ingère Leur employeur, une societe bel ge, refusait de les leur fournir Elles étaient nombreuses a être maia des Celle qui était le personnage principal de ce film est morte d'un cancer du foie le jour de la prenne re de TheActofKilhng L'apartheid politique est-il toujours en vigueur? Les lois qui le fondaient ont ete abrogées, pour l'essentiel, en 2001 Maîs les exploiteurs maintien nent cet etat dè peur Des que l'on s'intéressait a ces questions, on se faisait arrêter, et la peur s'mtensi fiait On a fini par interrompre le tournage, et consulter la communaute des droits de l'homme a Dja karta On nous a enjoint de conti nuer, en nous confirmant que nous étions aux prises avec un sujet majeur Maîs il fallait trouver une autre maniere de faire Qu'est-ce qui vous a conduit à basculer de ce film sur les victimes à un f iim sur les bourreaux ? Une des femmes que je filmais me l'a suggère «Filme leurs rado montades, m'a t elle dit, et le public comprendra pourquoi on a si peur » J'ai commence avec son voisin, qui se vante d'avoir tue son oncle, et qui m'a fièrement raconte les 200 meurtres qu'il avait com mis, devant sa petite fille de 10 ans Et puis j'ai continue J'ai filme tous ceux que je trouvais, en remon tant la chaîne du commandement Anwar, mon personnage pnnci pal, était le 41' Quel genre de questions cela vous a-t-il posé? Je cherchais les monstres, les incarnations du mal qui ont tue les familles de mes amis Maîs )'ai com pris qu'ils n'étaient pas des mons tres C'étaient des gens normaux, avec des vies ordinaires Je me disais également qu'ils allaient mourir, que ces histoires qu'ils me racontaient tous en fanfaronnant allaient disparaître avec eux II fal lait les filmer Ce qui m'a alors interesse, tres vite, e est de rendre comp te de la maniere dont ils voulaient se représenter Et interroger le sens que cela avait pour la societe Vous avez une forme d'empathie pour Anwar... J'aurais sans doute pu en avoir pour n'importe lequel d'entre eux Maîs je pense que sa douleur, d'une certaine facon, était plus pro che de la surface C'est assez provocateur de faire un f iim sur la douleur du bourreau en laissant hors champ celle des victimes... The Act ofKilling est un film sur l'impunité qui règne dans ce pays ou le pouvoir repose sur la célébration d'un crime de masse La douleur d'An war apparaît com me le chef d'accusation ultime du regime Elle interroge ce « storytellmg » qui glorifie la violence qui fonde nos societes Car cen'est pas seule ment l'Indonésie qui est en cause Le systeme politique qui a permis les massacres de 1965 est l'œuvre des Etats Unis pendant la guerre froide Etaujourd huinousdepen dons d'hommes comme Anwar pour que nos vêtements, nos tele phones soient abordables Ces produits viennent tous de pays ou subsiste une terreur politique irrésolue, ou les syndicats sont a peine autorises Vous continuiez de tourner votre f iim sur les victimes en parallèle? Oui Je le faisais secrètement parce que j'étais passe du côte du pouvoir Comment en êtes-vous venu à tourner des scènes de fiction avec vos personnages ? Sachant qu'Anwar adorait les films américains, je leur ai propo se qu'ils mettent en scene certains episodes de leur histoire dans le style qu'ils souhaitaient Mon rôle était dè les aider a les rendre les plus expressives possible Qui interprète les victimes? Des membres des familles des bourreaux A l'exception de ce Chinois dont le beau pere était une victime Je n étais pas la quand ils ont tourne cette scene Je n'aurais pas permis qu'elle se fas se Je l'ai decouverte en regardant les rushes, un an plus tard Pourquoi l'avez-vous gardée au montage ? Parce qu'elle était la Je me sentais tres mal en la voyant, maîs cela me semblait juste de la mettre Ne pas la montrer, c'aurait ete comme cacher mes propres saletés On ne peut pas aller dans un endroit ou un million de gens ont ete tues, ou les tueurs sont au pouvoir, faire un film sur les atrocités qui ont ete commises, et rester propre Comment le film a-t-il eté reçu en Indonésie? Il ne pouvait être distribue normalement a cause de la censure politique Nous avons organise des projections a l'automne 2012, sur invitation, pour les relais d'opinion (producteurs, editeurs, communaute des droits de l'hom me, cinéastes, artistes, enseï gnants, écrivains ) Les medias s'en sont empares Pour la prenne re fois, ils se sont mis a enquêter sur ce massacre sous I angle du cri me contre l'humanité C'est aujourd'hui un des sujets les plus débattus dans le pays • PROPOS RECUEILLIS PAR ISABELLE REGNIER Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 10 AVRIL 13 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 158 N° de page : 5 11 RUE BERANGER 75154 PARIS - 01 42 76 17 89 Page 1/1 BOURREAUX DECOR SADIQUE Docu sur des massacres d'opposants indonésiens dans les années 60. THEACTOFKILLiNG documentaire de JOSHUA OPPENHEIMER i h 55 On parle beaucoup du boom eco nomique indonésien dans la presse ces temps ci La sortie en salles aujourd'hui du documentaire The Act of Kilhng jette un voile de ténèbres et d'horreur sur ces resul tats economiques Le cinéaste, un jeune Texan diplome de Harvard, a eu l'occasion de rencontrer d'ex membres des commandos de gangsters qui en 1965 1966 furent charges d'exécuter en masse ceux que le general Suharto avait desi FILMS 9771495300524/RMN/ALZ/1 gnes comme les ennemis «cammu mstes» On estime a un million les victimes de cette campagne crirm nelle, victimes dont les descen dants vivent toujours dans la peur et le voisinage des bourreaux L'un d'eux, Anwar Congo, est le personnage principal du film Un vieillard en chemise hawaïenne, hilare et répugnant II se vante d'avoir tue 1000 «communistes» et ce dans la plus totale «aile grasse» sadique, sur fond de musi que d'Elvis Presley et de fascination pour le cinema d'action americain et «les films de torture nazie» Cet homme et ses amis, tout aussi im phques dans de nombreux crimes, sont libres ils n'ont jamais ete inquiètes et ils sont même conside res par certains medias comme des heros En Indonesie, une organisa tion paramilitaire forte de pres de 3 millions de membres les jeunes ses Pancasila, est nee dans cette se quence contre révolutionnaire du pays Ayant obtenu une reconnais sance officielle, les groupes du Pan casila ont ete tres actifs dans le sec teur du jeu, de la prostitution delà drogue, du racket (en particulier des commerçants chinois, comme on le voit ici dans une scene parti culierement odieuse) et leurs eon nexions avec le monde politique en place sont restées fortes et étroites De même qu'Anwar Congo, tous se définissent comme des «gang sters», e est a dire des «hommes libres» Cependant, si la réalité montrée dans ce documentaire est absolu ment angoissante sur la perma nence de la violence au sem d'une societe aujourd'hui démocratique, la methode de Joshua Oppen heirner, qui a consiste a assister les bourreaux dans leur projet de rea liser un film de fiction grandilo quent et populaire sur leur passe, place le spectateur dans la situation douteuse d un voyeurisme fascine et réprobateur DP Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 10 AVRIL 13 Quotidien Paris OJD : 45827 164 RUE AMBROISE CROIZAT 93528 SAINT DENIS CEDEX - 01 49 22 73 29 Surface approx. (cm²) : 29 N° de page : 19 Page 1/1 THEACTOFKILLING, dè Joshua Oppenheimer. DANEMARK, NORVEGE, ROYAUME-UNI, 2012,1 H 55. Assassins/héros. Lévocation farcesque d'un génocide occulté qui aurait fait un million de morts en 1965 en Indonésie Notamment parmi les communistes, massacrés par les sbires du président Suharto. Le cinéaste rencontre certains de ces bourreaux à la retraite, dont Anwar Congo et Herman Koto, qui narrent leurs exactions avec vanité, paradent avec une milice paramilitaire, et figurent en travestis dans des tableaux krisch Poussant le grotesque à son comble, le cinéaste fait éclater la monstruosité de ces êtres sans morale FILMS 6886595300503/RMN/ARN/1 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations les hebdomadaires Hebdomadaire 10 avril 2013 TELERAMA 13/19 AVRIL 13 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 461 N° de page : 28 10/12 PLACE DE LA BOURSE 75081 PARIS CEDEX 02 - 01 44 88 34 34 Page 1/1 CINÉMA I à l'affiche Tuer n'est pas jouer D'ex-tortionnaires du génocide indonésien se gargarisent de leurs prouesses passées et rejouent, devant la caméra, les tueries auxquelles ils ont participé. Un documentaire tétanisant. THE -\CT OF KILLING de Joshua Oppenheimer DES SEXAGENAIRES indonésiens travestis en femmes, maquilles, s'adonnent a une chorégraphie ridicule dans un paysage d'eden terrestre Le tableau est grotesque, digne d'un mauvais Bollywood. Un peu plus tard, les mêmes font mine de décimer les habitants d un village et brandissent une tête coupée d'où s'échappe de l'hémoglobine d'opérette ; tout est faux, surjoue, sauf les larmes des enfants, traumatises parle spectacle qui s'offre a eux. Point commun entre ces deux scènes : elles ont éte imaginées et interprétées par de véritables assassins. L'une est la reconstitution d'un massacre dont ils furent les auteurs, l'autre, leur maniere de le célébrer. La force du documentaire de Joshua Oppenheimer, « The Act of Killing », est la, résumée dans ce grand écart. Entre l'horreur réelle d'une tuerie factice et le kitsch d'un fantasme de comedie musicale 1966. La guerre froide embrase l'Asie, Mao lance sa Révolution culturelle, le conflit américano-vietnamien bat son plein... En Indonésie, le géneral Suharto prend le pouvoir et instaure une dictature militaire au terme d'un génocide de plus d'un million de communistes - appellation englobant en réalité tous les opposants politiques et citoyens gênants, au premier rang desquels les Chinois. Trente-huit ans plus tard, Joshua Oppenheimer (aucun lien de parente avec le père de la bombe A) se rend sur place dans l'idée de realiser un documentaire sur cette tragédie méconnue. Il retrouve quèlques survivants de l'époque, maîs se heurte a la réalité d'un pays toujours sous le joug des militaires et de la censure. « Des que nous filmions, les autorités intervenaient et l'armée débarquait pour arrêter les participants. C'est là qu'un des survivants m'a suggéré de plutôt interroger les bourreaux. » Oppenheimer part alors à leur rencontre... Et ne sait plus où FILMS 5062595300502/GGF/MAG/2 donner de la tête. « Tous étaient flers de ce qu ils avaient fait, s'en vantaient et tenaient a me montrer comment cela s'était passé ! » Parmi eux, des generaux en poste, deux paisibles retraites de la CIA coulant leurs vieux iours a Washington et celui qui deviendra le « héros » du film : Anwar, l'un des nombreux gangsters payes en sousmain par le gouvernement pour exécuter ses basses œuvres. Au début du film, Anwar parade dans les rues, décrit par le menu ses methodes d'exécution, danse le chacha-chasurle lieu de ses crimes. «Pour tenter de comprendre d'où venait son sentiment d'impunité, explique Oppen heimer,je I ai mis face aux images que l'on avait tournées. De là l'idée d'offrir aux bourreaux la possibilité défaire leur propre film. Je leur ai dit: "Ecrivez un scénario fldele a votre vision des choses, prenez les acteurs de votre choix..." » A l'arrivée, « The Act of Killing » est l'un des documentaires les plus malsains et dérangeants qui soit. D'une pertinence rare sur les ravages de la guerre froide et du capitalisme sauvage, sur la terreur et la corruption qui régnent aujourd'hui encore en Indonesie (on assiste, méduse, au racket de commerçants chinois, à l'enregistrement d'un talk-show a la gloire d'Anwar, au soliloque d'un milicien faisant l'apologie du viol de jeunes filles. ) et sur la psyche des tortionnaires. Entre autres images chocs, une, Un film glaçant sur les horreurs d'une tragédie méconnue où les bourreaux se mettent en scène. A droite, Anwar. Joshua Oppenheimer. plutôt inattendue : la succession de la mention « Anonyme » en guise de credits au generique de fin « ll était trop dangereux pour les techniciens indonésiens de dévoiler kill identité », précise le réalisateur. Parmi les rares noms que l'on distingue, celui de Werner Herzog, producteur délégue Rien d'étonnant tant le travail d'Oppenheimer - qui se reclame aussi de Jean Rouch -, sa maniere de pousser ses interlocuteurs a se mettre en scene, rappelle les methodes documentaires du cinéaste allemand. Au centre de « The Act of Killing », il y a la question du regard. Celui que l'on porte sur soi, celui que l'on espère des autres. Question d'autant plus troublante quand elle s'applique a des types comme Anwar. Bien entendu, « The Act of Killing » n'a pas pu sortir en Indonesie. Maîs de nombreuses projections privées y ont ete organisées permettant a ce jour a IS 000 locaux de le voir. D'après Oppenheimer, désormais persona non grata dans le pays (il a même reçu une menace de mort), le film aurait liberé la parole et enclenche une veritable prise de conscience parmi les citoyens et les leaders d'opinion. Le cinéaste n'a qu'un regret : que « The Act of Killing », qui dure normalement 2h38, soit exploite en France dans une version écourtee de 43 minutes (destinée a l'origine pour Arte) par pur souci commercial A chacun sa censure. _ NICOLAS SCHALLER Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 13/19 AVRIL 13 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 1098 N° de page : 30-32 10/12 PLACE DE LA BOURSE 75081 PARIS CEDEX 02 - 01 44 88 34 34 Page 3/3 quartier délabré de Séoul en repaire d'handicapés. Quand une femme, qui prétend être sa mère, s'invite dans son quotidien, l'animal solitaire s'humanise... Récit de vengeance et de rédemption tel que les affectionne le cinéaste sud-coréen, le film, rabougri, se partage entre dolorisme hystérique, symbolisme lourdaud et répliques impossibles sur le capitalisme corrupteur. Kim Ki-duk est un catholique de plus en plus pontifiant. On le préférait dans sa veine bouddhiste (« Locataires », < Printemps, été... »). N. S. Isabelle Huppert dans un film sur l'euthanasie. oo La Belle Endormie DE MARCO BELLOCCHIO Drame italien Avec Toni Servillo Alba Rohrwacher Isabelle Huppert Ih50 E n 2008, la justice italienne autorise le père d'Eluana Englaro, dix-sept ans de coma, à « débrancher » l'alimentation artificielle qui la maintient en vie. Le pays se divise autour de cet enjeu éthique. Marco Bellocchio, mauvaise conscience de l'Italie (il a dû, faute de financements, renoncer à tourner un film sur les frasques berlusconiennes), met en place quatre destins contaminés par l'affaire lors des six derniers jours d'Eluana : une jeune fille, militante du mouvement pro-vie, son père, sénateur opposé à la ligne de son parti contre l'euthanasie, une droguée suicidaire et une sainte illuminée, actrice de son état, qui a, elle aussi, une fille dans le coma. Dans une ambiance d'obscurité, de messes incessantes et d'images télévisées d'archives, Bellocchio dénonce une Italie somnambule, prompte à écouter les conseils de psychanalystes idiots ou les diatribes de Silvio Berlusconi qui, entre autres insanités, incite le peuple à féconder Eluana. La mise en scène au cordeau sert admirablement ce sujet volcanique qui cible avec puissance les pères de la nation, le cynisme et les fausses croyances. SOPHIE GRASSIN CO THE ACT OF KILLING DE JOSHUA OPPENHEIMER Documentaire anglo-danois IhSS La description d'une barbarie. «Je n'ai jamais vu de film si puissant, effrayant et surréaliste», prévient Werner Herzog sur l'affiche de « The CRITIQUES CINÉMA FILMS | ^Express £2ï£ Lepoint Télérama Marianne 4» 4P 4» 4* Act of Killing », documentaire consacré à une poignée de génocidaires indonésiens qui revendiquent en toute impunité leurs crimes passés : avoir massacre entre 500 DOO et I million d'opposants communistes après un coup d'Etat avorté contre le dictateur Suharto en 1965. Tempérons la spontanéité de cette punchline. Herzog agit en qualité de producteur exécutif d'un film qui siphonne sa propre grammaire (sujet croustillant, exploration venimeuse du mal, goguenardise crapoteuse qui enrobe chaque plan) sans en égaler sa maîtrise... D'où l'impression de voir Joshua Oppenheimer sans cesse débordé par l'hénaurmité de son projet, tantôt bourreau sadique (quand il enregistre la culpabilité naissante d'un des truands), tantôt complice du pire - lorsque, pour les besoins de son film, il invite ces mêmes truands à « jouer » leur propre rôle d'oppresseur en face d'une population authentiquement terrorisée. « The Act of Killing » n'en demeure pas moins une expérience fascinante, entre psychanalyse sauvage et description hallucinée d'une barbarie souveraine. Ce n'est pas rien. • G.L. _ La Belle Endormie Derrière la colline Des gens qui s'embrassent Le Repenti Mariage à l'anglaise Photo Pieta Le Temps de l'aventure The Act of Killing ET _ **** 3e * «* w«» _ -fjWL^ _ _ ,_ _ *p*p w *p*p«p •f? •ff ***? - - 4» 4» «• 4 «» ®# 4» _ «• 9* •»•» 4» 4» * 4» «* _ ^ _ _ *» •a** v 4» 4* 4* «p «» «P 4*4*4» 4»4» 4»4» . ^* * 4»4» 4*4» * 4»4»4» 4P 4* 4P4P - 4» 4» - BOX-OFFICE FRANCE Les trois nouveaux films réalisent de bonnes moyennes de spectateurs par copie. Mais c'est « la Cité rose », en 11e place, qui VL/ LICHI ia iiiciucui e il cuuci nauui i, avc*, une i iiuyciii ic vae i v jj uciaui ii ici uai aauc. v. jauuciwuu w ci \\ ic l'iuiiuc laniaauuuc d'Oz » enregistrent une baisse de fréquentation respective de 22 % et 34 %. Rang Films G.I. Joe : conspiration ^^^^f • 2 Nombre de semaines d'exploitation I Entrées (4* semaine de mars 2013) Nombre de copies Cumul des entrées 437 058 545 437 058 Jappeloup 3 302 246 618 I 452 549 3 Jack le chasseur de géants I 300 004 197 300 004 4 Les Amants passagers I 280 394 371 280 394 5 Le Monde fantastique d'Oz 3 224 943 180 I 356 244 Chiffres arrêtes au 2 avril 2013 Source cbo-box office FILMS 7162595300507/GGF/OTO/2 Al ICC1 LES AS DE LA JUNGLE : OPÉRATION BANQUISE DE DAVID ALAUX ETERICTOSTI Film d animation français 52mm CASA NOSTRA DE NATHAN NICHOLOVITCH Drame français Ave: Céline Farmachi Gilles Kazazian Ih30 LES CROODS DE KIRK DEMICCO ET CHRIS SANDERS Film d animation americain Avec les voix de Nicolas Cage et Emma Stone lhj$2 OBLIVION DE JOSEPH KOSINSKI Film dc science-fiction americain Avec Tom Guise Olga Kurylenko Morgan Freeman 2h06 ROMANES DE JACQUES DESCHAMPS Documentaire français 1h12 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations HD L'HUMANITE DIMANCHE 11/17 AVR 13 164 RUE AMBROISE CROIZAT 93528 SAINT DENIS CEDEX - 01 49 22 72 72 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 1193 N° de page : 58-59 Page 1/2 Iiie Act Of KJIling. Les bourreaux deviennent des « héros» de cinéma Dérangeant, voire explosif, «The Act of Killing », deJoshua Oppenheimer, revient sur les massacres anticommunistesde centaines de milliers d'Indonésiens dans les années 1960. Le cinéaste américain donne la parole aux tueursqui, en plusd'évoquer leurs crimes, reconstituent leurs méfaits et pavoisent... L'auteurexplique cette étrange démarche narrative sans frontière entrefiction et réalité, un travail de plus de 10 ans. HD Quelle est la genèse de ce film? JOSHUA OPPENHEIMER. J'ai commencé ce projet en filmant une communaute indonésienne qui avait survécu à un massacre en 1965 Je voulais briser le silence Ces gens ont été massacrés parce qu'on les considérait comme des artistes subversifs Nous essayions de récréer des opéras villageois avec des survivants Ils ont été emprisonnés Certains de leurs amis artistes, tués À leurlibération, ils n'ont jamais éte autorisés à pratiquer leur art à nouveau Ils ont vécu sous un régime de terreur Ils étaient discriminés, n'avaient pas le droit d'accéder à la plupart FILMS 5324595300501/GST/MAG/2 des emplois, aux écoles publiques, ou de se marier librement Ils étaient obligés de se faire enregistreràlapolice, auprès desrmlitaires ou des officiels du v illage chaque semaine Ils voulaient essayer de raconter cette histoire dans un tilm maîs on savait qu'a chaque fois qu'on tournerait, les militaires viendraient nous interrompre, qu ils finiraient par nous arrêter et nous confisquer le matériel Nous étions sur le point d'abandonner U une des survivantes, dont la tante avait ctc assassinée, m'a suggéré d'aller interroger les anciens bourreaux « Ils sont très flers de leurs actes Celui qui a tue matante m'a tout raconté Si tu les filmes, le public comprendra pourquoi nous avons peur » J'ai filmé tous les meurtriers que j'ai pu trouver dans lecoin Ils devenaient vieux Àleur mort, I histoire de ces événements risquait de disparaître II était de mon devoir de savoir ce qu'il était arrivé aux familles de mes amis J'ai commencé avec le voisin d'à côté C'était l'homme qui avait tué la tante de cette femme II en était fier et racontait devant ses petits-enfants des histoires grotesques sur la manière dont tl avait tué tous ces gens Sa plus grande petite-fille l'écoutait en s'ennuyant, comme si elle avait entendu ces histoires une quantité de fois HD Comment les tueurs ont-ils accueilli votre démarche? J. O. Lt s tueurs ne m'ont pas seule- ment raconté ce qu'ils ont fait, ils m'ont aussi invité sur les lieux de leurs crimes Souvent ils regrettaient de ne pas avoir amené leurs amis pour jouer les victimes ou les escadrons de la mort et montrer comment ils avaient procédé Je recherchais les meurtriers des familles de mes amis en pensant découvrir des monstres, la personnification du diable J'étais surpris de me retrouver face à des humains Je suis devenu de plus en plus curieux Je voulais comprendre comment ces hommes se considéraient eux-mêmes Comment veulent-ils être vus par la société, leurs petits-enfants, moi Je mc disais qu en les laissant montrer leur manière de procéder face à la Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations HD L'HUMANITE DIMANCHE 11/17 AVR 13 164 RUE AMBROISE CROIZAT 93528 SAINT DENIS CEDEX - 01 49 22 72 72 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 1193 N° de page : 58-59 Page 2/2 caméra, puis en les filmant regardant leur propre image, je serais à la fois capable de trouver les réponses et d'inventer une nouvelle forme documentaire Non seulement je voulais montrer ce qu'ils avaient fait dans le passé, maîs aussi voir la manière dont ce passé influait sur le présent Le projetn'était pas de revenir de façon précise sur les massacres de 1965 Je voulais revenir sur cette impunité actuelle sur ce régime bâti et dirigé par des tueurs déniasse La terreur est basée sur la célébration de ces crimes de masse Les gens qui ont tué massivement LESMASSACRES™ DE1965 J.D.Anouarn'ajamais fait le film pour apparaître positif ou bon II l'afaitpourmettre fm a ses cauchemars, qui le détruisent ll n'est pas stupide II prend une distance cinématographique avec ses actes et s'éloigne de l'indicible HD La lutte contre le communisme est la justification principale de ces crimes de masse. Que représente-til pour ces tueurs? J. O. Pour eux, le communiste est le monstreultime Maîs Anouar et les autres ne tuaient pas forcément des communistes Ils tuaient tous ceux «le voulais revenir sur l'impunité, sur ce régime bâti et dirigé par des tueurs de masse, une terreur basée sur la i célébration de ces crimes de masse. » f êtent ces crimes Les survivants des massacres sont effrayés HD. Que révèle lefilm de ces criminels? J. O. Anouar est le 41e tueur que j'ai interrogé C'est un homme ordinaire En voyant leur manière de se montrer, les gens se disent qu'ils n'ontaucunremord Ils se trompent à 100 % Leur manière de s'afficher montre au contraire qu'ils savent qu ils avaient tort Ils sont sur la défensive En général, les criminels pratiquent le déni, ou s'excusent pour ce qu'ils ont fait S'ils le font, e estqu ils ont déjà été \ires du pouvoir Si on ne peut pas justifier nos actes, on ne peut pas vivre avec Tuer est la pire chose qu'on puisse faire II faut donc une bonne excuse Le gouvernement I a fourme pour que ces tueurs puissent vivre avec ces meurtres sur la conscience Maîs ils deviennent accros a cette justification Elle ne les rend pas seulement capables de vivre avec eux-mêmes, elle leur permet aussi de continuer à harceler racketter expulser même tuer Les célébrations du génocide masquent en fait un gros traumatisme Maîs si les tueurs montraient commentcescnmeslesontdétruits ils ne pourraient plus rester dans le déni Ce régime et cette société ne trouveraient alors pas meilleurs contradicteurs à leur propagande Nous nous rassurons en dénonçant ces gens comme des criminels de masse, en nous disant que nous sommes bons Maîs le monde n'est pas divisé en bons et en méchants C'est une fiction, un fantasme, une moralité à la « Star Wars » HD. Pourquoi Anouar, le personnage principal, a-t-il accepté défaire le film 7 FILMS 5324595300501/GST/MAG/2 qui étaient sur leur chemin Ceux qui boycottaient le cinéma américain tous ceux que l'armée voulait voir morts des écrivains, des intellectuels, des Chinois qui ne voulaient pas les payer Ils savent très bienqu'ilsonttucpourdel argent Anouar sait qu'il a tué un millier de personnes pour le pouvoir et I argent II sait aussi que le commu msme est vu en Indonésie comme la pire des choses et il a fini par se persuader que sa justification était réelle en devenant accro au crime comme à une drogue "K ENTRETIEN RÉALISÉ PAR MICHAËL MELINARD En 1965,l'Indonésie fête ses vingt ans Colonie portugaise puis néerlandaise depuis le XVIe siècle, elle accède à l'indépendance à (afin de la Seconde Guerre mondiale. Dirigé par Soekarno, le pays est partage entre l'armée et le Parti communiste indonésien * (PKI). Le I "octobre 1965, un complot contre Soekarno est déjoue. Le général Suharto ordonne la dissolution du PKI, accusé par l'armée d'avoir organisé la tentative de coup d'État, et lance la répression. Le nombre de victimes des massacres qui s'ensuivent est estimé entre 500 DOO et I million En mars 1966, Suharto force Soekarno à lui transférer le pouvoir ll est officiellement nommé président en 1968, avec le soutien du gouvernement américain. Au cours des trente années suivantes, Suharto exercera uit pouvoir dictatorial [email protected] LA CRITIQUE En lieu et place d'archives officielles, un f iim... I ls ont tué, massacre, volé et i ls s'en vantent. Et le régime continue de justifier leurs actes. U ne fois n'est pas coutume, commençons par la fin Pendant que le générique défile les noms d'une grande partie de l'équipe de tournage sont remplacés par « anonymes » S'il était nécessaire, ces signatures accentuent encore le caractère effrayant de ce que ce documentaire donne a voir «The Act of Killing », de l'Américain Joshua Oppenheimer, est un projet étrange Le cinéaste donne la parole à des tueurs qui, en 1965, ont massacre un million d'opposants politiques, désignés sous le label générique de «communistes» Plus étonnant encore, il les filme rejouant leurs crimes dans un mélange de documentaire et de fiction Certes le procéde met mal a I aise Voir ces tueurs fanfaronner et justifier leurs crimes frise l'insoutenable Pourtant, ce film est d une force rare Car, en montrant ces criminels à l'œuvre singeant des héros de cinéma, Oppenheimer met en évidence non seulement l'impunité maîs la fascination morbide d'une société pour ces hommes L'Indonésie, destination de vacances rêvée pour des Occidentaux en mal d'exotisme, en prend pour son grade M. M. «Iiie Act of Killing», deJoshua Oppenheimer, 1h55, Danemark. Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 10/16 AVR 13 Hebdomadaire Paris OJD : 54667 24 RUE SAINT SABIN 75011 PARIS - 01 42 44 16 16 Surface approx. (cm²) : 163 N° de page : 67 Page 1/1 The Act of Killing de Joshua Oppenheimer Des responsables des massacres anticommunistes de 1965 en Indonésie stanfiés sur un mode outré pour mieux révéler leurs horreurs. Un brûlot kitsch. Q uestionnant fortement la distinction entre reel et fiction Joshua Oppenheimer révèle un pays de fous furieux I Indonesie En 1965 un pogrom antirouge commis sur I ordre du president Suharto y aurait fait un million de morts Aujourd hui, les bourreaux d hier paradent Au lieu de les designer comme criminels Oppenheimer flatte leur vanité pour leur faire raconter I innommable Vu I ambiance actuelle du pays, il ne pouvait pas faire un filmenquête traditionnel avec temoignage de victimes Le regime protege les tueurs et les glorifie Voir I éloge surréaliste des gangsters par le vice president indonésien Surréaliste est bien le mot car en plus d interviews classiques de visites des lieux de sévices, le cinéaste met en scene des parodies clownesques des exécutions et des saynètes d un kitsch inouï Des ex tortionnaires, notamment le fanfaron Anwar Congo, et son comparse Herman Koto figurent dans des tableaux bandes avec danseuses parfois en travestis grotesques, ou se prêtent a d invraisemblables sketchs policiers ou ils jouent les bourreaux et les victimes Le septuagénaire Congo rigole de cette folie meurtrière Sa fascination pour le polar americain I a incite a devenir gangster FILMS 5499295300509/GBM/MFG/2 Lorsqu en 1965 la junte militaire a lance le massacre, elle a recrute ces gangsters cinéphiles, qui tuaient en s inspirant des films Incarnant les méchants dans le monde reel en massacrant a la chaîne, ils sont devenus les stars du génocide La societe indonésienne les conforte dans ce rôle voir I inimaginable séquence ou Congo et Koto invites a la tele sont félicites par la présentatrice d avoir trucide les communistes Ce brûlot cynique exorcise I horreur par la farce, unissant réalité et fiction, au point que faire semblant n a plus de sens La vie de ces gangsters e est du cinema maîs peureux le cinema est reel Le summum de I horreur documentaire Vincent Ostria The Act of Killing de Joshua Oppenheimer (Dan Nor G-B 2012 lh 55) Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 13 AVRIL 13 M LE MAGAZINE DU MONDE Hebdomadaire Paris OJD : 247809 80 BOULEVARD AUGUSTE-BLANQUI 75707 PARIS CEDEX 13 - 01 57 28 20 00 Surface approx. (cm²) : 4806 N° de page : 106 Page 6/10 Jeunepousse DES TORTIONNAIRES DANS L'ŒIL OPPENHEIMER Diplômé dè Harvard et passé par Central Saint Martins à Londres mais installe aux Pays-Bas, le réalisateur americain globe-trotter Joshua Oppenheimer travaille au carrefour du documentaire et de la fiction. En 2003, dans The Globalisation Tapes, il recueillait le témoignage des ouvriers des plantations de palmiers à huile de Sumatra, en Indonésie. « Le cinéma direct d'observation est une illusion car aucun cinéaste ne peut se faire oublier, expliquet-il. Ma méthode est proche du cinéma vérité de Jean Rouch: laisser les interviewés réaliser une performance devant la caméra, puis leur demander de commenter ces images. » Aujourd'hui, à 38 ans, Oppenheimer est allé observer « le régime de terreur et la célébration du génocide » qui sévit en Indonésie depuis le massacre des opposants communistes en 1965. En l'absence de témoignages de victimes libres de s'exprimer, son nouveau film, The Act of Killing, enregistre la parole des tortionnaires, qui évoluent en toute impunité dans la société indonésienne. Un regard politique passionnant dont le dispositif participatif, qui voit des bourreaux célébrer leurs crimes, frise parfois la perversité. Malgré la censure, ce film, qui vaut à Joshua Oppenheimer des menaces de mort, connaît en Indonésie un immense succès et permet de faire sortir de l'ombre des événements resté tabous depuis quarante-sept ans. C Gt Josnua Oppenheimer (à droite) a demande aux anciens bourreaux de commenter le massacre des communistes indonésiens en 1965 THE ACT OF KILLING DE JOSHUA OPPENHEIMER DOCUMENTAIRE SORTIE LE 10 AVRIL Plein écran UN BECKER FAÇON LUBITSCH En 1950 Jacques Becker n est pas encore le metteur en scene de Touchez pas au grisbi et du Trou deux oeuvres qui ont fait de lui I un des cinéastes français majeurs de I après-guerre Tourne en deux mois Edouard & Caroline raconte la vie d un jeune couple interprète par Daniel Gelin et Anne Vernon (photo) qui ne cesse de se disputer et de se séparer Œuvre méconnue ce film s inscrit dans la continuité de la comedie américaine des annees 1940 du néoréalisme italien et annonce la Nouvelle Vague Un petit film en apparence un grand film en réalité Sa B ÉDOUARD & CAROLINE DVD I H 28 TAHASA 16 € FILMS 3566695300506/GFP/OTO/1 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 10 AVRIL 13 CANARD ENCHAINE Hebdomadaire Paris 173 RUE SAINT HONORE 75001 PARIS - 01 42 60 31 36 Surface approx. (cm²) : 148 Page 1/1 CANARDAGES Les films qu'on peut voir cette semaine The Act of Killing Le general Suharto a déclenche en Indonesie, en octobre 1965, la liquidation de tous les « communistes » Un massacre qui a fait entre 500 DOO et I million de morts, commis par l'armée avec l'aide de gangsters Lesquels sont toujours célèbres par le regime actuel lors des reunions de la milice Jeunesse Pancasila Ce sont ces retraites souriante du massacre que le documentariste americain Joshua Oppenheimer a courageusement interviewes Devant sa camera, ils miment sans complexe leurs techniques de liquidation et mettent eux-mêmes en scene la reconstitution grotesque et glaçante des massacres Cet exercice périlleux de cinema vente va tres loin, jusqu'au malaise, dans ce documentaire formidable soutenu par Amnesty - D. F. Pieta Dans un quartier pauvre de Seoul, un exécuteur solitaire mutile de petits artisans endettes pour le compte d'usuners, jusqu'au jour ou une femme prétendant être sa mere sonne chez lui Scènes paroxystiques, dialectique du bourreau et de la victime, mise en scene qui semble dictée par les fantasmes Suivant sa ligne singulière, même au sem du cinema coréen, a l'imagination si fertile, le cinéaste autodidacte Kim Ki-duk a décroche le Lion d'or a Venise avec ce film étrange - D. F. Mariage à l'anglaise Ils se manerent et eurent beaucoup d'enfants? Partageant avec Stendhal l'idée que le bonheur ne se raconte pas, Dan Mazer filme la suite l'histoire de la separation d'un couple mal assorti En tricotant une comedie sentimentale a l'envers maîs d'autant plus irrésistible1 Titre anglais « I Give it a Year » (« Je leur donne un an ») Jusqu'ici scenanste et producteur du provocant Sacha Baron Cohen (« Ali G », « Borat », « Bruno », « The Dictator »), Dan Mazer s'y connaît en gags et réussit cette premiere comedie plus classique, pnmee au Festival de l'Alpe-d'Huez, en s'appuyant sur un casting délectable (de Rose Byrne a Simon Baker) D. F. Romanes Sous son chapiteau, Alexandre Romanes explique la pensée rom « La partie en nous qui n 'est pas intégrée n 'est pas un problème pour la Republique » C'est même une chance, quand on voit son cirque Discrète, la camera de Jacques Deschamps suit le clan Romanes jusqu'en Chine, a l'Expo universelle de Shanghai Leur vie quotidienne est un spectacle, il y a toujours un bebe dans le cadre, la profondeur de champ est savoureuse Au premier plan, des jeunes s'exercent sur la piste, au second, Délia la Terrible fait l'attachée de presse , plus lom, les musiciens répètent, et, tout au fond, dans les caravanes, la vie continue Un splendide documentaire dont on ressort avec des fourmis dans les jambes et des etoiles dans les veux! - F. P. C870259557C0FB0A824345949C0285CE1300970A51F23A809553064 FILMS 8376295300524/XCB/OTO/2 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 11/17 AVR 13 Hebdomadaire Paris OJD : 620214 Surface approx. (cm²) : 77 N° de page : 26 149 RUE ANATOLE FRANCE 92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00 Page 1/1 The Act of Killing De Joshua Oppenheimer Au milieu des années 1960, plus d'un million de communistes ou désignés comme tels furent massacrés en Indonésie Près d un quart ae siecle plus tard, le réalisateur découvre que les bourreaux ont toujours pignon sur rue, protéqés par le pouvoir en place Le documentanste a alors l'idée folle de leur faire rejouer, face à la caméra leurs crimes et leurs exactions Vertigineuse, cette plongée dans I abjection et pire, dans le déni des meurtriers et de leurs sympathisants actuels, personnalisés par une milice paramilitaire et des mafieux, démontre, une fois de plus, que l'horreur est, banalement humaine Fascinant véhiculant des images fortes voire surréalistes, ce film a la portée tristement universelle atteint son point dorgue lorsqu'un des anciens tortionnaires, envahi par une culpabilité aussi soudaine que longtemps refoulée est pris de nausée au point de se vomir luimême Insupportable et abyssal AS FILMS 7145495300501/XTT/ACR/2 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 10/16 AVR 13 EXPRESS STYLES Hebdomadaire Paris OJD : 451713 29 RUE DE CHATEAUDUN 75308 PARIS CEDEX 9 - 01 75 55 10 00 Surface approx. (cm²) : 71 N° de page : 29 Page 1/1 UN REPORTAGE En Indonésie, Joshua Oppenheimer a interviewé d'anciens miliciens de Suharto. S'ils massacrèrent pres de I million de leurs compatriotes en 1965, ces vieux messieurs ont aujourd'hui pignon sur rue. Des tortures aux assassinats, ils racontent tout. UN FILM DANS LE FILM Un peu à la manière de Rrtny Panh, dans S21, la machine de mort khmère rouge (2002), FILMS 1209295300508/XTT/OTO/2 Torture, assassinats... D'anciens miliciens confessent et rejouent leurs exactions. Puissant '' et terrifiant. le cinéaste propose aux miliciens de mettre en scène leurs exactions dans un film UN DOCU CHOC Confessions à froid, évocations des assassinats d'une population terrorisée et passages de comedie musicale kitsch, The Act of Ming évoque avec force l'horreur et la folie de ces monstres. Une oeuvre d'une puissance rare J.w. De Joshua Oppenheimer. I h 55. Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations Hebdomadaire 10 avril 2013 PARISCOPE 11/17 AVR 13 Hebdomadaire Paris OJD : 195460 Surface approx. (cm²) : 187 N° de page : 14 6-8 RUE JEAN ANTOINE DE BAIF 75013 PARIS - 01 46 46 16 00 Page 1/1 LA NOUVELLE INTERNATIONALE De 6h à 9h, cest la matinale de Radio Nova avec Courrier International BIENTÔT Mardi 16 avril Didier WÂMPAS Après un premier film indépendant intitulé «Bangkok Jam» Didier Wampas revient d'une séné de concerts au Laos où il a tourné la suite logique «Laos Jam» Récit de voyage ce matin avec Didier Wampas qui présente également son nouvel album «Comme dans un garage» un opus enregistré en seulement deux semaines en compagnie des Bikini Machine, au mythique Toc Rag studios de la banlieue est de Londres ÇA S'EST PASSÉ DANS LA MATINALE Mercredi 10 avril J0SllUc Imaginez Hitler qui ferait reviv re aux tortionnaires nazis des scènes de leurs crimes face caméra C'est exactement ce que le réalisateur Joshua Oppenheimer propose dans un exercice de cinéma venté où les bourreaux des massacres d'un million d'opposants politiques en 1965, en Indonésie revivent fièrement leurs crimes •J «The act of killing» un film bouleversant en salles depuis le mercredi 10 avril lnter\ lew à réécouter en podcast sur novaplanet com novaMix FILMS 1697595300524/GJD/OTO/2 j Courrier ' international Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 27 MARS 13 Hebdomadaire Paris Surface approx. (cm²) : 172 ESPACE CLICHY-IMMEUBLE AGENA 92587 CLICHY CEDEX - 01 41 40 33 33 Page 1/1 "Hijacking"p Grand Prix de Valenciennes Le Festival 2 Cinéma de Valenciennes s'est achevé le 24 mars, en récompensant notamment la fiction "Hijacking" et le documentaire "The Act of Killing". L e Festival 2 Cinéma de Valenciennes, qui s'est déroulé du 18 au 24 mars, a dévoilé les palmarès de ses compétitions. Dans le registre de la fiction, le jury, présidé par Richard Anconina, a décerné son Grand Prix à l'unanimité au film Hijacking, de Tobias Lindholm (Danemark). Emmanuelle Devos a décroché le Prix d'interprétation féminine pour son rôle dans le Temps de l'aventure, de Jérôme Bonnell (France). Le Prix d'interprétation masculine est revenu ex-œquo à Tye Sheridan et Jacob Lofland, pour leurs prestations dansMud-sur les rives du Mississippi, de Jeff Nichols (Etats-Unis). Michael Winterbottom a obtenu le Prix du jury pour The Look of Love (Royaume-Uni). Le jury presse a distingué Mud -sur les rives du Mississippi, et accordé une mention spéciale à Diaz, de Daniele Vicari (Italie/Roumanie/France). Le Prix du public a été attribué à Mud -sur les rives duMississipi. Côté documentaires, le jury, présidé par Yves Boisset, a remis son Grand Prix à The Act ofKillmg, de Joshua Oppenheimer (Danemark/ Norvège/Royaume-Uni). Le jury presse a décerné le Prix de la critique à The Queen of Versailles, de Lauren Greenfield (Etats-Unis), et une mention spéciale à The Act of Killing. Le Prix du public est revenu à This Ain't California, de Marten Persiel (Allemagne). La prochaine édition du festival aura lieu du 7 au 13 avril 2014. Lucas Fillon b87be52a5870550512794644380c55cc0278f750417f380 FILMS 9125875300503/GHC/MMS/3 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 07 AVR 13 Hebdomadaire Paris OJD : 254459 Surface approx. (cm²) : 6 N° de page : 41 149 RUE ANATOLE FRANCE 92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00 Page 1/1 www.leidd.fr de Joshua Oppenheimer FILMS 0524985300509/XTO/ATF/1 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations les mensuels AVRIL 13 Mensuel Surface approx. (cm²) : 481 N° de page : 58 38 RUE MILTON 75009 PARIS - 01 43 26 17 80 Page 1/1 The Act of Killing LES PLUS KITS CH NE SONT PAS LES MOINS EFFRAYANTS VINCENT AMIEL HQJI Amf Rithy Panh et ses films sur le génocide cambodgien ou Jean Hatzfeld et ses livres sur le génocide rwandais nous ont appris ces dernieres annees a voir les bourreaux en face, a les ecouter, a suivre sans commentaire rn soupir le ret.it glaçant des massacres et le détail des tortures infligées L'impact et la valeur dc ecs documents tenaient autant a leur forme froide qu'a l'audacieux changement de perspective consistant a donner la parole aux assassins C'est un point de vue similaire, maîs sous une tout autre forme, qui occupe ici le réalisateur de The Au ofKilhng L'horreur n'en est pas moins grande Elle ricane davantage Le massacre concerne des centaines de milliers d'opposants indonésiens, dans les annees 60, soi-disant sympathisants communistes, soupçonnes de vouloir renverser le regime, et les bourreaux sont des caïds de quartier, fiers de se présenter comme dcs « gangsters » Dix fois dans le film, ils reven diquent une traduction du terme qui aurait quelque chose a voir avec « free men », des hommes libres de toute attache, de toute morale, de toute institution La ligne du film est la dans la revendication, plus ou moins fièrement assumée, des assassinats a la chaîne, des moyens d'aller plus vite, de faire moins de taches Ces « hommes libres », qui ont tue, égorge, viole il y a quelque cinquante ans, jouissent aujourd hui d'une considération certaine même si, parfois, un peu amusée Car ces tueurs sont grotesques, et le réalisateur choisit de forcer le trait plutôt que de lestomper Ce n'est pas la froideur et la rationalité de leurs temoignages qui fait froid dans le dos, (.'est la naïveté grandiloquente et burlesque de leur vantardise Devant FILMS 7135395300503/GFS/ALZ/2 les cameras de Joshua Oppenheimer, ils sont en effet persuades de tourner un film « hollywoodien » sur leurs exploits passes, et qu'ils vont devenir des stars Et ils se mettent en scene, ils rejouent leurs exactions Tandis qu'ils se (re)prennent au jeu, c'est sur les marges que l'horreur est ressentie, et revécue, par leurs partenaires d un jour, des voisins, des passants, dcs figurants, qui ne peuvent l'exprimer ouvertement Tel voisin, dont le pere a disparu pendant cette période, évoque allusivement les conséquences de ces massacres, et, alors qu'on regle les derniers détails de mise en scene, il se met a pleurer en silence Les enfants qui font de la figuration, traumatises par la violence des reconstitutions, sont eux aussi secoues de sanglots apres le tournage Et le corps des bourreaux eux-mêmes se révolte, contre leur volonté affichée d'assumer leurs actes en fanfaronnant Maîs le comble, soixante ans apres, cest de constater que rien n'a change en Indonesie Les organisations paramilitaires, aussi folkloriques soient-elles, tiennent toujours le haut du pave, en même temps que le bas du ruisseau , les ministres viennent donner en public la bénédiction du gouvernement aux débordements éventuels (au nombre desquels un racket systématique des commerçants chinois, pratique ouvertement lors d'une séquence stupéfiante) Pas une plainte, pas une critique ne se font entendre dans le film, ni sur ce qui s'est passe dans les annees 60, ni sur ce qui se passe aujourd'hui Et la moitié des collaborateurs sont au generique désignes comme « anonymes » The Act ofKilhng en fait-il trop dans les signes spectaculaires d'une tyrannie étouffante ct grossière qui ne dit pas son nom ? II faut lire les rapports d'Amnesty International sur la question Maîs cest le soupçon qui pese sur tout film ayant choisi des effets spectaculaires Or celui-ci fait comprendre a quel point le grotesque n'est pas qu'une dramatisation, maîs une dcs figures possibles, une figure humaine, hélas, de I insoutenable • THE ACT OF KILLING Danemark/Norvege/Angleterre (2012) i h 55 Real Joshuo Oppenheimer Christine Cynn Anonyme Scen Joshua Oppenheimer Christine Cynn loram Ten Image Cariou Manano Arango de Monte LarsSkree Son Gunn love Gronsberg Hennk Gugge Garnov Mont Niels Pagh Andersen Jonus Billeskov Jansen Martko Montpetit Charlotte Munch Bengtsen Araknafatp Vilas Mestre Mus Bin Oyen Vister Prod loram Ten Brink Anne Kohncke Michael Uwemedio Jashua Oppenheimer Chr stine Cynn Anonyme Dist fr Avec ZfD Haji Amf SyamsulAiifln Sakhyan Asmam Anwar Congo Jusuf Kalla (dans leurs propres rôles) Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations AVRIL 13 Mensuel OJD : 17784 Surface approx. (cm²) : 167 9 PASSAGE DE LA BOULE-BLANCHE 75012 PARIS - 01 53 44 75 75 Page 1/1 C A H I E R C R I T I Q U E The Act of tolling dejoshua Oppenheimer États-Unis, Indonesie, 2012 Documentaire I li 55 Sortie le 10 avril Précédé d'une reputaaon de «film choc», The Act of Killmg est un dispositif spectaculaire et retors dont il faut démonter la logique En Indonesie, l'Americain Joshua Oppenheimer filme les criminels qui, dans les années 60, participèrent à des massacres qui firent près d'un million de morts parmi les « communistes » (ensemble à definition \ariable) Ces bourreaux, qui jouissent d'une totale impunité et sont même célèbres comme des heros par la classe politique et la telé, lui proposent de faire un film sur leurs exploits La réponse est visiblement oui et sans condition puisque s'égrènent alors des scènes de genre (comédie musicale, film de gangsters ou de fantômes ) dans lesquels les assassins rejouent, hilares et satisfaits, les atrocités du bon vieux temps Le réalisateur (qui se réclame de Jean Rouch) est complètement prisonnier de ces crapules qui s'offrent sur son dos une cure de jouvence II lui faut bien une heure de film pour oser demander a l'un d'eux s'il se rend compte qu'il est coupable de crimes de guerre Au début du film, un ancien tortionnaire lui montre la terrasse où il massacrait ses victimes, puis part dans une divagation ignoble qu'il conclut par quèlques pas de danse Comment justifier que le cinéaste ne pose pas sa caméra face à cette pitrerie dégoûtante qui lui est destinée ' Réponse a la fin du film I) Le pépé se met à pleurer devant les images d'une scène où il joue le rôle de la victime et qu'il a dû cesser, car pris d'un petit malaise Des remords ' On peut en douter il semble plutôt s'apitoyer sur son sort a lui 2) Retour sur la terrasse cette fois le vieux ne fait plus le pitre, ll est pris de violentes convulsions et d'une envie de vomn qu'il n'arrive pas a satisfaire La scène est stupéfiante (comme si la part organique, viscérale et inconsciente du tueur résistait à son effondrement moral) et l'affaire dans le sac mis à leur service, le cinéma s'est FILMS 6173085300502/GTH/ABA/2 retourne contre les assassins avec cette cure cathartique par l'image Sauf que rien ne dit que les scènes I et 2 sont réellement consécutives (on peut monter ce qu'on veut), ensuite, et surtout,la fin du film est davantage une manière de sauver l'âme du cinéaste (dont les images auraient purgé les meurtriers) que de mettre les bourreaux face à leurs crimes (pas sûr qu'ils s'en repentent) Comment filmer les salauds ' En évitant d'abord qu'ils vous mènent par le bout du nez et vous laissent croire ensuite qu'ils sont à \otre merci Jean-Philippe Tasse Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations Mensuel 05 avril 2013 PREMIERE CAUSETTE AVRIL 13 40 RUE DOUDEAUVILLE 75018 PARIS Bimestriel OJD : 37988 Surface approx. (cm²) : 225 N° de page : 86 Page 1/1 CINÉMA Au coeur de ta jolie The Act of tolling - L'Acte de tuer est un objet cinématographique incroyable, effroyable et surréaliste, qu'il faut voir pour croire. En 1965, accusé d'une tentative de coup d'État, le parti communiste indonésien (Partai Komunis Indonesie, PKI) est anéanti par l'armée Ses membres et ses sympathisants sont torturés et massacrés. La répression dure moins d'un an, maîs elle fait entre 600000 et un million de morts Ce génocide oublié par l'histoire contemporaine est perpétré par des miliciens mafieux, aidés de gangsters imprégnés de films noirs. Ces vieux bourreaux témoignent aujourd'hui librement, nant et dansant a l'évocation de leurs atrocités, devant la caméra de Joshua Oppenheimer Le réalisateur les invite à se mettre en scène en jouant leurs propres rôles, reconstituant leurs crimes, mimant leurs massacres, inventant des scénarios basés sur leurs souvenirs, leurs cauchemars et leurs chimères. Le spectateur est tour a tour sidéré, consterné et terrifie par la cruauté de ces vieillards monstrueux, aux dentiers etmcelants et aux rires démoniaques. Devant ces criminels de guerre - d'une atroce inhumanité, n'éprouvant aucune culpabilité et vivant heureux en toute impunité -, le vers de Pierre Reverdy résonne . « On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert fes yeux » Grégoire PÉDRON The Act ot KUUng—L'Acte de tuer, dejoàhua Oppenheimer Sortie le to avril FILMS 3044875300503/GTG/MAG/2 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations Mensuel 04 avril 2013 3 COULEURS MARS/AVRIL 13 Mensuel 19 RUE BERANGER 75003 PARIS - 01 40 29 83 30 Surface approx. (cm²) : 109 Page 1/1 THE ACT OF KILLING Joshua Oppenheimer EN SALLE LE 10 0413 © Parti en Indonésie réaliser un documentaire sur le massacre de plus d'un million d'opposants communistes en 1965, Oppenheimer (anthropologue de formation) rencontre les bourreaux protégés par le pouvoir corrompu Line proposition fait basculer le film dans la démence voulant comprendre comment ces gangsters ont pu tuer de sang-froid autant d'hommes, Oppenheimer leur propose d'organiser une reconstitution des crimes, et l'idée se retrouve immédiatement détournée en projet de fiction à la gloire des bourreaux, marquée par leurs influences cinématographiques (western, film noir, Pacmo et John Wayne) Dans ce déni irréel et glaçant, la culpabilité finit par se manifester par petits craquèlements de la surface des figurants en larmes après les reconstitutions, un bourreau qui fait le lien entre les cauchemars hantant ses nuits et les crimes perpétrés Audace inouïe de The Act ofKilling qui, se faisant l'otage tranquille de la démence de ses gangsters, filme un retour de l'histoire comme farce inquiète M.J. FILMS 9301785300509/RKM/MAG/2 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations AVRIL 13 Mensuel PASSAGE DU CHEVAL BLANC 75011 PARIS - 01 43 14 33 44 Surface approx. (cm²) : 96 Page 1/1 «THE ACT OF KILLING» JoshuQ Oppenheimer CTn Parti en Indonésie pour réaliser un docu sur les victimes du coup d'Etat de 1965, Joshua Oppenheimer a finalement rencontre les petites mains qui massacraient les communistes. Le projet vrille quand, plutôt que de témoigner, l'un des criminels propose de reconstituer les faits devant la camèra. Pas comme Rithy Pan h dans «S2i» (soit avec le recul et le point de vue objectif du documentariste), mais en rejouant leurs forfaits dans un film à leur gloire. A la place d'un docu-vérité, «The Act of Killing» devient alors une plongée hallucinante dans la névrose Technicolor de types qui exécutaient les rebelles en se prenant pour Cagney ou Bogart. A mi-chemin entre le documentai re et la fiction, entre laquête de vérité et une métaphore sur le pouvoir des images, «The Act of Killing» se révèle passionnant lorsque le bourreau fait le lien entre le film reconstitué et ce qu'ont vraiment vécu ses victimes. Alors, la culpabilité liée à ses actes le terrasse physiquement. Dans ces instants où le vernis craque, le film semble tenir avec puissance la promesse de son titre. Mais jusqu'où doit-on prêter foi à ces images de rédemption ? Avec Werner Herzog à la production, la frontière se brouille. Se (re)pose alors la q uestion de la manipulation des images et du point de vue du cinéaste, entre théoricien brillant et apprenti sorcier. -» Sortie le 10 avril. G. & FILMS 3044585300503/GTA/MAG/2 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations AVRIL 13 Mensuel PASSAGE DU CHEVAL BLANC 75011 PARIS - 01 43 14 33 44 Surface approx. (cm²) : 67 Page 1/1 CINÉMA Dans«Grondmaster», Zhang Ziyi arrache tout, vole le show et devient beaucoup plus que la plus belle actrice chinoise de son époque un mythe Jilmique total A m L'impensable«Samsaraj»de Ron Fncke vient de sortir, juste là Ne pas rater ce pur film de vision qui nous ramené a notre place dans l'espace et le temps (voir aussi «Technikart» n°170) Plein de docus «Maison de la radio», «FreeAngela»,«Act of Killing» et le génial «The Gatekeepers» sur le Shm Beth passé su r Arte, a rattraper par tous les moyens, légaux ou non On attend de juger «Oblivion»sur pièce pour véfier que notre passion pourTom Cruise ne se dément pas Morgan Freeman, en revanche Tiens, «Parker» Quelqu'un d'un minimum talentueux va t il finir par offrir à l'acteur Jason Statham un film aussi cool que lui ? On est avec toi, Jason Almodovar revient avec «les Amants passagers»,du boulevardg-ivciscriuid insoutenable et avom i noble - c'est-a di re abominable, maîs avec «vomi» dedans FILMS 8044585300508/GTA/OTO/2 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations Mensuel 05 avril 2013 STUDIO CINELIVE Presse régionale 14 AVRIL 13 Quotidien Prov. avec dim. OJD : 762213 Surface approx. (cm²) : 18 10 RUE DU BREIL 35051 RENNES CEDEX 09 - 02 99 32 60 00 Page 1/1 The act of killing Pour l'incroyable Un documentaire du Danois Joshua Oppenheimer sur les auteurs des massacres d'opposants en Indonesie dans les années 60 Les bourreaux refont, avec un sourire complaisant, les gestes qui ont torture et anéanti pres d'un million de personnes Ils voulaient être « plus sadiques »que dans les films nazis En toute impunité Des images, des attitudes, des propos qui font froid dans le dos 777565B85870F504428E4564630A254610809344F1F03EED1486AE3 FILMS 9547895300507/GST/MBM/2 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations les radios La Dispute - Arts & Spectacles - France Culture radiofrance.fr france inter france info france bleu france culture france musique Cherchez sur France Culture : imprimer Littérature envoyer par courriel le mouv' les orchestres Recevez la lettre d'information Webreportages Information fip Idées facebook Que lisent-ils ? Arts et spectacles twitter Votre agenda Culture Histoire netvibes Sciences [email protected] Connexion Podcasts pas encore membre ? Emissions Programmes delicious L'équipe La Dispute par Arnaud Laporte Production Arnaud Laporte du lundi au vendredi de 21h à 22h Durée moyenne : 57 minutes Production Déléguée A chaque soir sa discipline. A chaque discipline ses meilleurs critiques. Théâtre, danse, opéra, littérature, cinéma, arts plastiques, musiques, aucun champ artistique ne sera oublié, pour que toute l'actualité culturelle soit discutée, analysée, commentée... La Dispute est ouverte. Vous y êtes tous conviés ! Antoine Guillot Réalisation Générique : Sylvie Fleury & Sidney Stucki, "She devils on wheels", extrait de l'album "Sound Collaborations 1996-2008" (label Villa Magica Records). Laurence Millet, Daniel Finot Collaboratrice(s) Spécialisée(s) Le répondeur de La Dispute : 01 56 40 25 11 Seham Boutata Le jeu de La Dispute : [email protected] Attachée(s) d'émission Mina Dos Santos Avec la collaboration de Sabine Audrerie, Emily Barnett, Florence Bensadoun, Léa Bismuth, Frédéric Bonnet, Frédérique Briard, Hugo Cassavetti, Jean Max Colard, David Comeillas, Christophe Conte, Nathalie Crom, Gwenola David, Philippe Delaroche, Emmanuel Dupuy, Frédéric Ferney, Charlotte Garson, Joëlle Gayot, Joseph Ghosn, Antoine Guillot, Vincent Huguet, Olivier Lamm, Richard Leydier, Eric Loret, Daniel Martin, Didier Méreuze, Etienne de Montéty, Véronique Mortaigne, Lisa Nesselson, Anne-Claire Norot, Laurent Nunez, Karine Papillaud, Fabienne Pascaud, Frédéric Potet, Philippe Régnier, Corinne Rondeau, Marie-Aude Roux, Anna Sigalevitch, René Solis, Raphaël Sorin, Patrick Sourd, Alain Spira, Jean-Baptiste Thoret, Yasmine Youssi En partenariat avec Prochaines diffusions Bande dessinée: Mon ami Dahmer et L'entrevue A écouter le 19.04.2013 Arts & Spectacles 18.04.2013 - La Dispute Musique actuelle: The Golden Age de Woodkid et Change becomes Us de Wire 60 minutes Bonjour à tous, ce soir La Dispute s’intéresse au spectacle vivant en présence des critiques suivants : - Olivier Lamm (The Drone) - Véronique Mortaigne (Le Monde) - Christophe Conte (Les Inrockuptibles) Seront abordés les albums suivants : -The Golden Age de Woodkid chez P.I.A.S. -Change becomes Us de Wire chez Pink Flag/Differ-ant. Ainsi que les ... Archives Saison 2011-2012 Musique Arts & Spectacles Ecoutez France Culture 17.04.2013 - La Dispute Arts plastiques : De l'Allemagne, 1800-1939 60 minutes Ce soir La Dispute fait cause commune avec le journal La Croix et s’intéresse à l'actualité artistique en présence de Corinne Rondeau (France Culture), Vincent http://www.franceculture.fr/emission-la-dispute[19/04/2013 17:52:03] En direct Le 5 à 7 par Hervé Gardette, Olivia Gesbert La Dispute - Arts & Spectacles - France Culture LE 5 A 7 Huguet (Marianne), Sabine Gignoux (La Croix) et Emmanuelle Giuliani (La Croix). Ils débattent de l'exposition "De l'Allemagne, 1800-1939. De Friedrich à Beckmann" présentée au Musée du Louvre à Paris jusqu'au 4 juin. à venir 17h55 L'Hebdo des idées Peinture, Exposition Brice Couturier Arts & Spectacles 16.04.2013 - La Dispute publicité Cinéma: The Grandmaster et Slow Life 60 minutes Bonjour à tous, ce soir La Dispute s’intéresse au spectacle vivant en présence des critiques suivants : -Jean-Baptiste Thoret (Charlie Hebdo) -Corinne Rondeau (France Culture) -Lisa Nesselson (Screen et France 24) Seront abordés les films suivants : -The Grandmaster de Wong Kar Wai -Slow Life de Christian Merlhiot Ainsi que les coups de cœurs : de Lisa Nesselson: -Le ... Cinéma Arts & Spectacles 15.04.2013 - La Dispute Spectacle vivant: Sainte dans l'incendie et Yukonstyle 60 minutes Bonjour à tous, ce soir La Dispute s’intéresse au spectacle vivant en présence des critiques suivants : - Joëlle Gayot (France Culture) - Patrick Sourd (Les Inrocks) - Gwenola David (La Terrasse) Seront abordés les spectacles suivants : -Sainte dans l'incendie, texte et mise en scène de Laurent Fréchuret du 21 mars au 28 avril au Théâtre du Rond Point. ... partenaire média Théâtre J-71 Votre message Arts & Spectacles 12.04.2013 - La Dispute Littérature: Bloody Miami et Sur la scène intérieure: faits 60 minutes Bonjour à tous, ce soir La Dispute s’intéresse à l'actualité littéraire en présence des critiques suivants : Philippe Delaroche du magazine Lire Raphaël Sorin de Libération Karine Papillaud du Point Seront abordés les livres suivants: -Bloody Miami de Tom Wolfe (Editions Robert Laffont) -Sur la scène intérieure: faits de Marcel Cohen (Gallimard) Ainsi que les coups de cœurs : ... Votre nom : * Votre adresse e-mail : * Sujet : * Littérature Contemporaine Message : * Arts & Spectacles 11.04.2013 - La Dispute Musique classique : Fidelio & Le sacre du printemps 60 minutes Ce soir, l’actualité musicale est au cœur de la Dispute en présence des critiques suivants : - Marie-Aude Roux (Le Monde) - Emmanuel Dupuy (Diapason) - Éric Loret (Libération) A propos des albums et spectacles suivants : - Ainsi que les coups de cœurs : Sans oublier, l’irremplaçable revue de presse culturelle d’Antoine Guillot Et le coup de fil passé à Cryptogramme : * Musique Arts & Spectacles (Vérification audio) 10.04.2013 - La Dispute Arts plastiques : Dynamo et Julio Le Parc 60 minutes Tapez les caractères que vous voyez dans Ce soir, Les arts plastiques sont au cœur de la Dispute avec les critiques suivants : - Corinne Rondeau (France Culture) - Yasmine Youssi (Télérama) Éric Loret (Libération) Seront abordées les expositions suivantes : - Dynamo, un siècle de lumière et de mouvement dans l'air (1913-2013) au Grand Palais du 10 avril au 22 juillet. - Julio Le Parc au Palais de Tokyo du 27 février au ... Exposition Arts & Spectacles 09.04.2013 - La Dispute http://www.franceculture.fr/emission-la-dispute[19/04/2013 17:52:03] l'image ci-dessus : si vous ne n'arrivez pas à les lire, soumettez le formulaire, une nouvelle image sera générée. Il n'y a pas de distinction majuscule minuscule. Envoyer un e-mail La Dispute - Arts & Spectacles - France Culture Cinéma: La Belle Endormie et The Act of Killing 60 minutes Ce soir sur France Culture, La Dispute, présentée par Antoine Guillot, portera sur l’actualité cinématographique avec les critiques suivants: Florence Ben Sadoun journaliste à Elle Emmanuel Burdeau de Mediapart Jean-Baptiste Thoret de Charlie Hebdo Sur les films suivants: -La Belle Endormie, de Marco Bellocchio -The Act of killing, de Joshua Oppenheimer Ainsi que les coups de ... Cinéma Arts & Spectacles 08.04.2013 - La Dispute Spectacle vivant : Les revenants & Solness le constructeur 60 minutes Ce soir La Dispute s’intéresse au spectacle vivant en compagnie de Joëlle Gayot (France Culture), Fabienne Pascaud (Télérama) et René Solis (Libération). Discussion sur "Les revenants" d'après Ibsen, mise en scène de Thomas Ostermeier, au Théâtre des Amandiers de Nanterre du 5 au 27 avril. Et de "Solness le constructeur" de Henrik Ibsen, mise en scène d'Alain Françon, au Théâtre de la ... Théâtre Arts & Spectacles 05.04.2013 - La Dispute Littérature : Entre amis et Une fille de la campagne 60 minutes Ce soir la littérature occupe La Dispute en présence des critiques suivants : - Daniel Martin (La Montagne) - Florent Georgesco (Le Monde) Seront abordés les livres suivants : - Entre amis, d'Amos Oz (Gallimard) - Une fille de la campagne: mémoires, d'Edna O'Brien (Sabine Wespieser) Sans oublier, l’irremplaçable revue de presse culturelle ... Littérature Contemporaine 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |… plan du site à propos écouter thématiques direct information - économie, justice, politique française, relations internationales facebook grille littérature - édition, poésie, prix littéraires, roman, théâtre twitter fréquences idées - débats, philosophie, sociologie podcasts arts & spectacles - architecture, cinéma, danse, musique, spectacle, télévision applis histoire - histoire de l'art, histoire de France, histoire des idées, histoire des sciences aide à l'écoute sciences - astronomie, biologie, mathématiques, physique contact nous rejoindre que lisent-ils - votre agenda culturel - webreportage - plateformes - les blogs dailymotion s'abonner podcasts - newsletter radiofrance.fr kiosque médiateur mentions légales fréquences Radio France décline toute responsabilité quant au contenu des sites proposés en liens http://www.franceculture.fr/emission-la-dispute[19/04/2013 17:52:03] haut de page ACTUCINE / France Bleu radiofrance.fr france inter france info france bleu france culture france musique fip le mouv' les orchestres VOIR PLUS ECOUTER LA RADIO RÉÉCOUTER CONNEXION LE DIRECT FRANCE BLEU 107.1 VOUS RAPPROCHE SOPHIE SCARPULA Du lundi au vendredi de 16h00 à 18h00 infos émissions musique sports événements votre france bleu participez Actu ciné ACTUCINE Mercredi 10 avril 2013 à 09h20 (Re)écouter cette émission Ajouter à ma playlist Disponible jusqu'au 04 janvier 2016 S'abonner au podcast Recevoir sur mon mobile voir le site de l'émission > Recommander 0 Partager Ajoutez aux favoris Mots-clés + cinéma - publicité - Et aussi 19 Avril 2013 partenaire média ACTUCINE 18 Avril 2013 J-71 ACTUCINE 17 Avril 2013 ACTUCINE voir toutes les archives › Sur le même thème Cinéma 08 avril 2013 Cheba Louisa Cinéma 18 avril 2013 Le Capital, un film de CostaGavras en DVD Les services météo emploi info trafic cuisine pronostics horoscope vidéos http://www.francebleu.fr/cinema/actu-cine/actucine-77[19/04/2013 17:50:07] The Act of Killing : "kitschissime et terrifiant" - France Info aller directement au contenu radiofrance.fr france inter france info france bleu france culture france musique fip le mouv' les orchestres Votre radio, vos favoris, vos alertes personnalisées créez un compte ou identifiez vous rechercher un mot clé, une personne... Actu Culture & Médias | Sports | Vie pratique | vidéos | l'antenne En ce moment Recommander LE PLAYER Ecouter France Info en direct Recherche Attentats de Boston Partager 5 Affaire Cahuzac Mariage pour tous Corée du Nord Ajoutez aux favoris France Info Cinéma The Act of Killing : "kitschissime et terrifiant" LE SAMEDI 13 AVRIL 2013 À 05:25 (3 votes) (Ré)écouter cette émission Ajouter à ma playlist S'abonner au podcast - publicité - La mort est leur métier : "The Act of Killing", un film documentaire dans lequel des criminels de guerre indonésiens jouissant d'une totale impunité rejouent fièrement leurs crimes pour la caméra de Joshua Oppenheimer. Par partenaire média J-71 Florence Leroy à la une il y a 57 min dans Monde Derniers rendezvous Le 17 Avril 2013 "Promised land" : "On n'avait pas l'intention de faire un film militant" (Matt Damon) The Act of Killing, le documentaire choc de Joshua Oppenheimer © ZED Le 16 Avril 2013 Au milieu des années 1960, plus d'un million de communistes ou désignés comme tels sont massacrés en Indonésie. Près d'un quart de siècle plus tard, Joshua Oppenheimer découvre que les bourreaux sont toujours protégés par le pouvoir en place. Il décide alors de les faire rejouer leurs crimes devant la caméra. Résultat : des scènes "kitschissimes et terrifiantes sans aucun état d'âme". Le film, soutenu par Amnesty International, lève le voile sur un génocide oublié par l'Histoire contemporaine, une "lutte contre l'impunité et la banalisation du mal". Pour Danièle Brunier, coordinatrice Indonésie "Les gamins", une vraie bonne comédie française Le 14 Avril 2013 Festival de Cannes : qui sur le tapis rouge ? http://www.franceinfo.fr/cinema/france-info-cinema/the-act-of-killing-kitschissime-et-terrifiant-951073-2013-04-13[19/04/2013 17:56:37] Attentats de Boston : un suspect tué, l'autre en fuite, localisé ? à 16h45 dans Monde Otages libérés : "Inimaginable qu'il n'y ait pas eu de contrepartie", selon certains spécialistes il y a 54 min dans Justice, Faits divers Attaque du RER D à Grigny : un mis en cause relaxé à 15h55 dans Éducation / jeunesse, Faits divers Nouvelle affaire de seringues abandonnées dans une cour d'école de la The Act of Killing : "kitschissime et terrifiant" - France Info d'Amnesty International France, "en Indonésie même, ce film va faire évoluer les mentalités". Drôme Sur le même thème Synopsis Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d'un million d'opposants politiques en 1965, il n'imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s'exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s'épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d'exactions qu'ils ont commises. Joshua Oppenheimer s'empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. "Comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l'Holocauste devant une caméra", affirme le journaliste Brian D. Johnson. Une plongée vertigineuse dans les abysses de l'inhumanité, une réflexion saisissante sur l'acte de tuer. Cannes 2013 : 19 films en lice pour la Palme d'Or, dont six français à 15h48 dans Économie Viande de cheval : placé en liquidation judiciaire, Spanghero est "à vendre" L'info en vidéo 18 AVRIL 2013 Exposition sur le réalisateur Jacques Demy à la Cinémathèque française à Paris Mariage pour tous : Valérie Pécresse demande "à tous ceux qui sont concernés d'être pacifiques" 18 AVRIL 2013 "Promised land", avec Matt Damon Vidéo(s) Toutes les vidéos vidéos 17 AVRIL 2013 Promised land : "Un film sur l'identité de tous les Occidentaux" (Matt Damon) vidéos 17 AVRIL 2013 "Promised land" : "On n'avait pas l'intention de faire un film militant" (Matt Damon) Recommander 5 Partager Ajoutez aux favoris vidéos Thèmes + Cinéma + amnesty international les sons du jour dans Monde "On est vivants et infiniment heureux de l'être" : les premiers mots de Tanguy Moulin-Fournier, libre dans Politique, Société "Même le vote à main levée sur une loi comme celle-là ne justifie pas les débordements" (Monseigneur Cattenoz) dans Société 26 millions d'euros gagnés à l'Euro Millions, dont une partie reversée à la Croix-Rouge : "Cela fait plaisir" 17 AVRIL 2013 + documentaire indonésie + génocide + Joshua Oppenheimer Créer une alerte avec ces thèmes http://www.franceinfo.fr/cinema/france-info-cinema/the-act-of-killing-kitschissime-et-terrifiant-951073-2013-04-13[19/04/2013 17:56:37] écouter tous les sons du jour The Act Of Killing | NOVAPLANET nova records | Les bizoteries | Les nuits zébrées | Nova éditions ON AIR 17H30 - 20H00 2H 1/4 AVANT LA FIN DU MONDE ConneXion Podcasts Fréquences En ce moment JACQUES HIGELIN Crocodail Le Mag La Radio Musique Cinéma Livres Suivez-nous : Rechercher Les Blablas Arts Société #_!!@?\ Le Shop Gonzo Cinéma Lundi 8 avril 2013 par Alex Masson THE ACT OF KILLING La réalité dépasse toujours la fiction. La preuve, avec un documentaire au concept fou, revenant sur les coulisses d'un génocide oublié Le Son du jour Vendredi 19 Avril 2013 King Knut Lil Soul Indonésie, septembre 1965. Suharto renverse Sokarno, prend le pouvoir. Son premier acte sera de se lancer dans un nettoyage ethnique du pays, pour le débarrasser des communistes, des intellectuels et de toute ethnie chinoise. Plus d'un million d'opposants politiques seront assassinés. En 2005, Joshua Oppenheimer se rend dans le pays pour réaliser un documentaire sur ce qu'on peut raisonnablement appeler un génocide. Il découvre que les tueurs à la solde de l'état ont toujours pignon sur rue, protégés par une impunité qui en a fait des légendes. Notamment Anwar Congo, fondateur d'un parti paramilitaire qui compte dans ses rangs les leaders politiques en place. Faute de pouvoir recueillir la parole de survivants ou de leurs descendants qui pourraient se retrouver en péril, Oppenheimer s'adresse directement a Congo et sa clique. Le courant passe au point qu'Anwar, à la base un revendeur de ticket de cinéma au marché noir, donc fou de cinéma américain, lui propose de filmer des reconstitutions de certains de leurs crimes, où lui et ses amis "reprendraient" leurs rôles de bourreaux. Oppenheimer accepte et tourne durant six ans The act of killing, film fou sur une folie humaine, quelque part entre le travail de Rithy Panh (S21, sur le régime des Khmers Rouges) et celui d'Errol Morris (Standard Operating Procedure, sur les fameuses photos d'Abou Ghraïb). http://www.radionova.com/novamag/14180/the-act-of-killing[19/04/2013 17:53:14] Ca vous a plu ! Mercredi 10 avril 2013 8 Le soutien-gorge ne sert à rien Lundi 15 avril 2013 2 Daft Punk, retour funk Jeudi 18 avril 2013 Meurtre à la carte 2 The Act Of Killing | NOVAPLANET Mardi 16 avril 2013 La cocaïne et le krach Jeudi 28 mars 2013 Les sons de mars Le résultat sidère en étant à la fois un témoignage sur des faits méconnus du monde occidental qu'un double parcours de résilience, celui d'un bourreau mais aussi celui du réalisateur qui a accepté des replonger avec eux dans la face la plus obscure de l'espèce humaine. Oppenheimer raconte cette gènese particulière. "J'ai été pris malgré moi par ce trip. Et si à l'arrivée, je suis arrivé à en sortir à peu près indemne, alors oui, on peut parler de résilience. Nos souffrance psychologiques résultent généralement de l'impossibilité à ne pas regarder en face nos peurs. La peur est l'origine de tout, la refouler est le noeud, si on sait garder les yeux ouverts sur elle, la reconnaître, l'accepter, on peut s'en sortir. Je crois qu'Anwar essaie tout au long de The act of killing de fuir ses douleurs, les miasmes des cauchemars qui le visitent chaque nuit depuis longtemps au travers des reconstitutions de ses actes. Il m'a dit que si je pouvais faire un beau film sur l'horreur du meurtre de masse, alors peut-être que ça le rendrait en paix avec luimême. Mon intention n'a pourtant jamais été de guider Anwar vers une catharsis mais au contraire de le mettre face au régime d'impunité dont il a profité". Si The act of killing a pu se faire c'est par la confiance qui s'est installée entre Congo et Oppenheimer. Peut-être à cause de sa nationalité américaine, un symbole fort quand on sait à quel point à l'époque des faits, le gouvernement américain avait, à coups de barbouzeries et d'aides, mis son doigt dans l'engrenage indonésien. "Anwar et ses collègues travaillaient pour les USA, puisque le leader du groupe paramilitaire qui les employait était proche du consul américain, à qui il faisait des rapports sur l'avancée de ces meurtres. Anwar ne pouvait voir les américains que comme ses alliés, parce qu'ils soutenaient cette cause. Il est très probable que ça l'ai aidé à m'accepter. Mais le point le plus important est que j'ai fait ce film à partir de témoignages de survivants, qui m'ont tous dit, il faut que ce travail soit fait et il ne peut pas l'être par un indonésien, il faut le faire en notre nom et qu'il ne soit pas tant fait pour exposer la situation au monde extérieur mais à l'Indonésie. Que je sois un étranger a évidemment facilité cette tâche". http://www.radionova.com/novamag/14180/the-act-of-killing[19/04/2013 17:53:14] 1 The Act Of Killing | NOVAPLANET Autre allié de poids d'Oppenheimer, l'intemporelle fascination qu'à toujours exercé le cinéma sur les dictateurs et leaders de régime fascistes. "Le cinéma promet en creux, une apothéose, une élévation, une rédemption, mais elle est corrompue parce que faisant appel à la vanité des spectateurs. C'est une sorte de rêve collectif: nous partageons tous l'envie de devenir puissant, héroïque, riche ou célèbre. Il n' y a donc rien d'illogique à ce que certains leaders politiques soit fascinés par un spectacle qui leur renvoie une image de héros charismatique. Le cinéma est à la fois un outil pour les régimes dictatoriaux et une source d'inspiration. Le chef de la junte paramilitaire en exercice a voulu à tout prix participer à The act of killing, parce qu'il était convaincu que ses séquences seraient à sa gloire. Lorsque je lui demande ce qui lui arriverait si jamais il passait en procès à La Haye, il me répond, par pur orgueil "Fais que j'y aille, ça me rendra célèbre" " L'orgueil naturel des cinéastes aurait pu être un souci pour Oppenheimer. Même des maîtres comme Steven Spielberg y ont succombé (se souvenir de la scène des douches dans La liste de Schindler et de son inacceptable suspense). Comment résister à la possibilité de rendre belle ou spectaculaires des scènes censées représenter l'horreur la plus absolue ? " Une des scènes de The act of killing reconstiture l'un des pire massacres de l'époque, celui du village de Kampung Kolam. L'idée était de témoigner d'un haut fait de ce génocide dont il n'existait évidemment pas d'image d'archives. Il fallait passer par une image iconique forte et en même temps gérer la perversité qu'il y avait à la créer. Du coup pour restreindre cet impact, j'ai du déconstruire celui de mes images. D'abord en utilisant les codes des séries B sur le Vietnam des années 70's, on a tourné avec des objectifs larges, en secouant la caméra au maximum... Ensuite, j'ai baissé au maximum le son, pour donner un espect, que j'espère, inquiétant : on entend d'abord des cris, puis de moins en moins, les sons aigus diminuent progressivement. Puis on entend le son crissant d'un drôle d'insecte et celui de la respiration d'Anwar. Et enfin, j'interviens dans la séquence en criant "coupez! coupez ! coupez!" pour qu'on se rende compte que le massacre filmé est faux. Mais avec un lien à la réalité des faits puisque ce sont les authentiques protagonistes des évènements que l'on voit. Ou que l'on tourne quasiment sur les lieux où ils se sont déroulés. Une fosse commune où ont été jetés des victimes de ce massacre a d'ailleurs été découverte par hasard dans les environs du tournage". The act of killing ne vise pas tant à raconter les évènements de 1965 que la permanence actuelle d'un climat de peur qu'ils ont installé. Et le recontextualiser dans une vision plus globale. " Notre monde, y compris notre petite bulle occidentale, dépend encore de ces coins de la planète, où il y existe des Anwar dont le travail est de maintenir dans la crainte les ouvriers qui fabriquent des objets qui nous sont devenus, ou du moins le croyons-nous, indispensables. Leur souffrance n'est pas visible sur les étiquettes de prix de ces produits. Le jour où on l'on reconnaîtra que nous ne sommes pas si éloignés que ça d'Anwar et ses amis, que nous sommes comme eux, à la même table d'un festin cannibale, peut-être qu'on entreverra une porte de sortie. Je suis http://www.radionova.com/novamag/14180/the-act-of-killing[19/04/2013 17:53:14] The Act Of Killing | NOVAPLANET descendant d'une famille juive dont beaucoup de membres sont morts dans les camps, on m'a enseigné que l'objectif principal de l'art, la politique et la morale est d'empêcher que ce genre de chose puisse arriver de nouveau, en essayant de comprendre pourquoi elles sont arrivées. Se réfugier dans une vision du monde à la Star Wars où tout se divise entre Bien et Mal, est se condamner à les voir se répéter, en partant du principe que pour se débarasser du mal il suffit de mettre les méchants en prison, et donc devenir à son tour des méchants. C'est dénier la réalité : le mal est une donnée intrinsèque de tout être humain que l'on gère comme on peut". En salles le 10 avril Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires Même sujet Même format Même rubrique Aucun résultat. 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TOUTES LES VIDÉOS AU FIELD DE LA NUIT Module social Facebook http://www.tf1.fr/au-field-de-la-nuit/[19/04/2013 17:58:01] 28 minutes, du lundi au vendredi à 20h05 | Du lundi au vendredi à 20h05 | Monde | fr - ARTE ARTE ARTE+7 ARTE Live Web ARTE Creative ARTE Radio VOD Boutique Pro FR DE Accueil > Monde > 28 minutes Ce soir La Une du jour Le rappel des faits Désintox Le journal du temps Homme/Femme de la semaine Vu d'ailleurs Le tweet de la semaine La photo de la semaine La polémique de la semaine Tout savoir sur l'émission Nos autres sites ARTE Creative ARTE Live Web Exclusivité web Web dossiers L'ÉMISSION DU 18 AVRIL 2013 DÉSINTOX Mystères d’archives BRITANNIA - Aux confins de l'empire romain Vivre en positif Assistance mortelle Fini de rire NOS DOSSIERS DE A À Z Web magazines Webproductions Pinar Selek condamnée à l’exil / Médecine-business Turquie : Moi, Pinar Selek, condamnée à l’exil Nicolas Dupont-Aignan et les conséquences de la crise chypriote VU D'AILLEURS (17/04/2013) Condamnée, en janvier 2013, à la prison à vie pour sa participation supposée à un attentat, la militante féministe antimilitariste turque, Pinar Selek, publie depuis son exil à Strasbourg, un nouveau roman intitulé “La Maison du Bosphore“. Elisabeth Quin reçoit ce soir l’intéressée, l’écrivain et sociologue, Pinar Selek. Médecine-business : La santé des patients en danger ? Hier s’est ouvert le procès de l’affaire des prothèses mammaires frauduleuses PIP, du nom de l’entreprise varoise Poly Implants Prothèses, ayant distribué pendant une décennie http://www.arte.tv/fr/28-minutes-du-lundi-au-vendredi-a-20h05/6281642.html[19/04/2013 14:16:06] Tous nos chats Tracks | Culture | fr - ARTE DIRECT CREATIVE PROGRAMMES LIVE WEB +7 VOD DVD Accueil > Culture > Tracks Cette semaine Revoir sur arte+7 À venir Archives Tracks de A à Z Tracks sur Facebook Toutes les vidéos Inédits Le meilleur des rushes Tracksliste Ecoutez les morceaux de l'émission Psychovinyle SOMMAIRE Émission du 20 avril 2013 Cette semaine : Birmingham - Laurel Nakadate - METZ - Savages - JP Auclair - Marina Abramovic - The Act Of Killing etc. lire la suite SAVAGES THE SOUND OF NOW! Les artistes se racontent en vinyle Millésimes Demain à 01h10 http://www.arte.tv/fr/104524.html[19/04/2013 17:58:35] Demain à 01h10 LA SEMAINE CINEMA CHAINES VIDEOS GRILLE TV MYCINÉPLUS A LA DEMANDE Accueil > Emission - LA SEMAINE CINEMA LA SEMAINE CINEMA Le rendez-vous complet des sorties de la semaine PUBLICITÉ Qui est Hélène Verbois ? Son parcours, ses goûts cinématographiques... En savoir plus... Tous les mercredis à 20h10 sur CINE+ PREMIER. Présenté par Hélène Verbois. Des interviews inédites, des extraits, des bandes annonces…pour vous aider à mieux choisir vos coups de cœur de cinéma. Commentaires Ajouter un commentaire... Commenter Julio Greenwood Bravo sister. Continue. Répondre · J’aime · 19 mai 2011, 08:46 http://www.cineplus.fr/Emissions/LA-SEMAINE-CINEMA[19/04/2013 17:59:25] agences 11 AVRIL 13 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 216 N° de page : 5 39 RUE LUCIEN SAMPAIX 75010 PARIS - 01 53 19 89 50 Page 1/1 Divertissement / Cinéma - 2013/04/11 18:29 Box-office des films sortis le 10 avril : "Les Croods" préférés à Tom Cruise (Relaxnews) - Pour son premier jour à l'affiche, le film d'animation de Dreamworks s'offre la première place du box-office. Doublé en français par Key Adams et Bérangère Krief, "Les Croods" a attiré 132.761 spectateurs. Le long métrage enregistre deux fois plus d'entrées que "Oblivion". Le film de science-fiction avec Tom Cruise a été vu par 65.174 personnes. "Mariage à l'anglaise" a été préféré à "Des gens qui s'embrassent". La comédie romantique américaine avec Rose Byrne et Simon Baker a vendu 28.402 entrées, contre 20.725 pour la réalisation française portée par Kad Merad et Monica Bellucci. Sorties du 10 avril : Top ler jour France 01. Les Croods. 132.761 02. Oblivion. 65.174 03. Mariage à l'anglaise. 28.402 04. Des gens qui s'embrassent. 20.725 05. Le Temps de l'aventure. 11.350 06. La Repentie. 1.664 07. La Belle endormie. 1.601 08. Blanche nuit. 1.192 09. Pieta. 640 10. Casa Nostra. 530 11. Derrière la colline. 524 12. Under the Sea. 385 13. Photo. 222 14. Le Mentor. 127 15. The Act of Killing. 85 16. Romanes. 65 Méthodologie : Les box-offices cinéma Relaxnews sont réalisés chaque mercredi et jeudi, à partir des données recueillies directement auprès des distributeurs de films. Pour chaque box-office, Relaxnews collecte le nombre d'entrées générées en France par chaque film sur une période donnée. Le box-office est réalisé sous réserve de la communication des chiffres. FILMS 3263695300504/XCB/OTO/4 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 10 AVRIL 13 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 845 11/15 PLACE DE LA BOURSE 75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46 Page 2/2 rencontre de tortionnaires indonésiens restés impunis qui, après avoir massacre plus d'un million d'opposants politiques dans les années 1960, témoignent sans fard, avec fierté et force détails devant la caméra. - "Blanche nuit", une comédie de Fabrice Sébille (France, Ih27). Arthur était devenu policier pour retrouver la trace de son père, ennemi numéro un connu sous le nom de "La Malice". II se retrouve à devoir infiltrer un groupe d'artistes gauchistes, tourneurs d'empêcher en rond. - "Casa nostra", de Nathan Nicholovitch (France, Ih30). Les retrouvailles d'un frère et de deux soeurs, sur le chemin de leur maison d'enfance. - "Derrière la colline", de Emin Alper (Turquie, Ih34). Au pied de collines rocheuses menaçantes, Faik mène une vie de fermier solitaire avec sa femme. Quand son fils et ses petits-enfants débarquent de la ville, il leur conseille de se méfier des nomades qui traversent la région, ennemis invisibles et intrigants. - "Des gens qui s'embrassent", de Danielle Thompson (France, 1H40). Avec Kad Merad, Monica Bellucci et Eric Elmosnino. Le flamboyant Roni marie sa fille, pendant que son frère Zef, musicien austère, enterre sa femme. Pas de quoi rapprocher ces deux hommes que tout sépare déjà... - "Mariage à l'anglaise", comédie de Dan Mazer, avec Simon Baker et Rose Byrne (Grande-Bretagne, 1H37). Un coup de foudre réciproque pousse Nat et Josh à franchir le pas du mariage...Et pourtant, personne ne mise sur leur couple. Sauront-ils résister aux pressions et tentations? - "Oblivion", de Joseph Kosinski, avec Tom Cruise et Morgan Freeman (USA, 2h06). 2077: Jack Harper, en station sur la planète Terre dont la population a été évacuée, est responsable de la sécurité et de la réparation des drones. Après des décennies de guerre contre une force extra-terrestre qui a ravagé la Terre, Jack participe à une vaste opération d'extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Mais alors qu'il s'apprête à rejoindre le reste des survivants à des milliers de kilomètres, le crash d'un vaisseau spatial avec à son bord une belle inconnue va changer son destin. - "Photo", de Carlos Saboga (France, Ihie), avec Anna Mouglalis. Elisa vient de perdre sa mère et ne connaît son passé qu'à travers des photos qu'elle lui a laissées. Elle part à la recherche de témoignages, en quête de vérité. - "Le repenti", de Merzak Allouache (Algérie, France, Ih27). Un jeune islamiste algérien regagne son village après avoir bénéficié d'une loi d'amnistie. Mais les victimes des crimes passés ne sont pas toujours capables de pardonner. - "Romanes", documentaire de Jacques Deschamps (France, Ihl5), s'attache à décrire Alexandre Bouglione, devenu Romanes depuis qu'il a claqué la porte du cirque familial, et ses efforts pour reconstruire son propre cirque, avec son clan. dab/pjl/jag/bd FILMS 3639295300501/GLB/OTO/4 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 08 AVRIL 13 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 534 N° de page : 5 39 RUE LUCIEN SAMPAIX 75010 PARIS - 01 53 19 89 50 Page 1/2 Divertissement / Cinéma - 201//0 09:4 Les films de la semaine : "Le Temps de l'aventure", "Les Croods", "Oblivion" (AFP) - Sur les écrans à partir de mercredi, Emmanuelle Devos dans un suspense amoureux, "Le Temps de l'aventure", les tribulations colorées d'une famille préhistorique dans le film d'animation "Les Croods". le douloureux sujet de l'euthanasie dans "La Belle Endormie" et Tom Cruise dans un film à gros budget, "Oblivion". - "Le Temps de l'aventure", de Jérôme Bonnell (France, Ih45), est un suspense amoureux sur une journée, où deux inconnus vont mener un combat entre raison et sentiment, pousses "par des choses plus fortes que soi", selon l'actrice Emmanuelle Devos, qui incarne l'héroïne. Une jeune femme, Alix, et un homme plus âgé (l'Irlandais Gabriel Byrne) se jettent des regards de loin dans le compartiment d'un train qui les mène à Paris, elle pour une audition, lui pour un enterrement. Sur le quai, elle hésite puis décide de le retrouver. S'en suit une journée à 200 km/h pour Alix. - "Pieta", de Kim Ki-Duk (Corée du Sud, Ih44). Une ville industrielle en mutation est le territoire d'un petit malfrat solitaire chargé de récupérer auprès de pauvres hères les créances d'un usurier. Quand ils sont insolvables, il les estropie sans état d'âme pour encaisser l'argent de l'assurance. Sa routine angoissante est bouleversée par l'arrivée d'une femme qui prétend être la mère qui l'a abandonné à la naissance il y a 30 ans. Lion d'or du meilleur film au dernier festival de Venise, "Pieta" dresse un portrait peu amène d'une société dont le seul moteur est l'argent. - "La Belle Endormie" de Marco Bellocchio (France, Italie, Ih50) . Inspire du cas d'Eluana Englaro. une Italienne morte à 38 ans en 2009, après 17 ans de coma et un âpre combat mené par sa famille, qui avait mobilisé l'opinion et les hautes sphères de l'État. Le cinéaste a choisi de suivre le parcours de trois groupes face à ce drame diffusé en direct à la télévision : une mère (Isabelle Huppert) dont la fille est dans le même cas qu'Emana, un sénateur (Toni Servillo) qui doit voter sur une loi concernant cette question, et une droguée (Maya Sansa) qui veut mourir, mais qu'un médecin veut sauver. - "Les Croods" de Chris Sanders (USA, Ih32, en 3D. Avec les voix de Key Adams et Bérengère Krief en VF. et celles de Nicholas Cage et Emma Stone en VO). Le dernier-né des films d'animation de Dreamworks, au graphisme époustouflant, raconte avec humour les tribulations d'une famille préhistorique contrainte de changer d'ère... Adolescente rebelle, étouffée par un père protecteur qui a peur de son ombre. Bep s'échappe un soir de la caverne familiale. Elle rencontre Guy, rescapé d'une lignée plus évoluée qui maîtrise un bien précieux, encore inconnu des Croods: le feu. Talonnés par des secousses sismiques qui détruisent leur grotte et, peu à peu, l'ensemble du monde tel qu'ils le connaissaient, les Croods sont obligés d'évoluer à marche forcée. - "The Act of Killing". de Joshua Oppenheimer (Danemark, Norvège. GE, Ili55, interdit au - de 12 ans, avertissement publics sensibles). Ce documentaire part à la rencontre de tortionnaires indonésiens restés impunis qui, après avoir massacre plus d'un million d'opposants politiques dans les années 1960, témoignent sans fard, avec fierté et force détails devant la caméra. FILMS 9680295300507/GOP/OTO/4 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 08 AVRIL 13 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 534 N° de page : 5 39 RUE LUCIEN SAMPAIX 75010 PARIS - 01 53 19 89 50 Page 2/2 - "Blanche nuit", une comédie de Fabrice Sébille (France, Ih27). Arthur était devenu policier pour retrouver la trace de son père, ennemi numéro un connu sous le nom de "La Malice". Il se retrouve à devoir infiltrer un groupe d'artistes gauchistes, tourneurs d'empêcher en rond. •* "Casa nostra", de Nathan Nicholovitch (France, Ih30). Les retrouvailles d'un frère et de deux soeurs, sur le chemin de leur maison d'enfance. - "Derrière la colline", de Emin Alper (Turquie, Ih34). Au pied de collines rocheuses menaçantes, Faik mène une vie de fermier solitaire avec sa femme. Quand son fils et ses petits-enfants débarquent de la ville, il leur conseille de se méfier des nomades qui traversent la région, ennemis invisibles et intrigants. - "Des gens qui s'embrassent", de Danielle Thompson (France, Ih40). Avec Kad Merad, Monica Bellucci et Éric Elmosnino. Le flamboyant Roni marie sa fille, pendant que son frère Zef, musicien austère, enterre sa femme. Pas de quoi rapprocher ces deux hommes que tout sépare déjà... - "Mariage à l'anglaise", comédie de Dan Mazer, avec Simon Baker et Rose Byrne (Grande-Bretagne, 1H37). Un coup de foudre réciproque pousse Nat et Josh à franchir le pas du mariage...Et pourtant, personne ne mise sur leur couple. Sauront-ils résister aux pressions et tentations? - "Oblivion", de Joseph Kosinski, avec Tom Cruise et Morgan Freeman (USA, 2h06). 2077: Jack Harper, en station sur la planète Terre dont la population a été évacuée, est responsable de la sécurité et de la réparation des drones. Après des décennies de guerre contre une force extra-terrestre qui a ravagé la Terre, Jack participe à une vaste opération d'extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Mais alors qu'il s'apprête à rejoindre le reste des survivants à des milliers de kilomètres, le crash d'un vaisseau spatial avec à son bord une belle inconnue va changer son destin. - "Photo", de Carlos Saboga (France, Ihlô), avec Anna Mouglalis. Elisa vient de perdre sa mère et ne connaît son passé qu'à travers des photos qu'elle lui a laissées. Elle part à la recherche de témoignages, en quête de vérité. - "Le Repenti", de Merzak Allouache (Algérie. France. Ih27). Un jeune islamiste algérien regagne son village après avoir bénéficié d'une loi d'amnistie. Mais les victimes des crimes passés ne sont pas toujours capables de pardonner. - "Romanes", documentaire de Jacques Deschamps (France, Ihl5), s'attache à décrire Alexandre Bouglione, devenu Romanes depuis qu'il a claqué la porte du cirque familial, et ses efforts pour reconstruire son propre cirque, avec son clan. dab/pjl/jag FILMS 9680295300507/GOP/OTO/4 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 08 AVRIL 13 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 872 11/15 PLACE DE LA BOURSE 75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46 Page 1/3 08/04/2013 16:34:00 Les films de la semaine: "Le temps de l'aventure", "Les Croods", "Oblivion" (PRESENTATION) PARIS, 08 avr 2013 (AFP) - Sur les écrans à partir de mercredi, Emmanuelle Devos dans un suspense amoureux, "Le temps de l'aventure", les tribulations colorées d'une famille préhistorique dans le film d'animation "Les Croods", le douloureux sujet de l'euthanasie dans "La belle endormie" et Tom Cruise dans un film à gros budget, "Oblivion". - "Le temps de l'aventure", de Jérôme Bonnell (France, Ih45), est un suspense amoureux sur une journée, où deux inconnus vont mener un combat entre raison et sentiment, pousses "par des choses plus fortes que soi", selon l'actrice Emmanuelle Devos, qui incarne l'héroïne. Une jeune femme, Alix, et un homme plus âgé (l'Irlandais Gabriel Byrne) se jettent des regards de loin dans le compartiment d'un train qui les mène à Paris, elle pour une audition, lui pour un enterrement. Sur le quai, elle hésite puis décide de le retrouver. S'en suit une journée à 200 km/h pour Alix. - "Pieta", de Kim Ki-Duk (Corée du Sud, Ih44). Une ville industrielle en mutation est le territoire d'un petit malfrat solitaire chargé de récupérer auprès de pauvres hères les créances d'un usurier. Quand ils sont insolvables, il les estropie sans état d'âme pour encaisser l'argent de l'assurance. Sa routine angoissante est bouleversée par l'arrivée d'une femme qui prétend être la mère qui l'a abandonné à la naissance il y a 30 ans. Lion d'or du meilleur film au dernier festival de Venise, "Pieta" dresse un portrait peu amène d'une société dont le seul moteur est l'argent. - "La belle endormie" de Marco Bellocchio (France, Italie, Ih50) . Inspire du cas d'Eluana Englaro, une Italienne morte à 38 ans en 2009, après 17 ans de coma et un âpre combat mené par sa famille, qui avait mobilisé l'opinion et les hautes sphères de l'Etat. Le cinéaste a choisi de suivre le parcours de trois groupes face à ce drame diffusé en direct à la télévision: une mère (Isabelle Huppert) dont la fille est dans le même cas qu'Eluana, un sénateur (Toni Servillo) qui doit voter sur une loi concernant cette question, et une droguée (Maya Sansa) qui veut mourir, mais qu'un médecin veut sauver. - "Les Croods" de Chris Sanders (USA, 1H32, en 3D. Avec les voix de Kev Adams et Bérengère Krief en VF, et celles de Nicholas Cage et Emma Stone en VO). Le dernier-né des films d'animations de Dreamworks, au graphisme époustouflant, raconte avec humour les tribulations d'une famille préhistorique contrainte de changer d'ère... Adolescente rebelle, étouffée par un père protecteur qui a peur de son ombre, Eep s'échappe un soir de la caverne familiale. Elle rencontre Guy, rescapé d'une lignée plus évoluée qui maîtrise un bien précieux, encore inconnu des Croods: le feu. Talonnés par des secousses sismiques qui détruisent leur grotte et, peu à peu, l'ensemble du monde tel qu'ils le connaissaient, les Croods sont obligés d'évoluer à marche forcée. FILMS 4350195300505/GAB/OTO/4 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations 08 AVRIL 13 Quotidien Paris Surface approx. (cm²) : 872 11/15 PLACE DE LA BOURSE 75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46 Page 2/3 - "The act of killing", de Joshua Oppenheimer (Danemark, Norvège, CB, 1H55, interdit au - de 12 ans, avertissement publics sensibles). Ce documentaire part à la rencontre de tortionnaires indonésiens restés impunis qui, après avoir massacre plus d'un million d'opposants politiques dans les années 1960, témoignent sans fard, avec fierté et force détails devant la caméra. - "Blanche nuit", une comédie de Fabrice Sébille (France, Ih27). Arthur était devenu policier pour retrouver la trace de son père, ennemi numéro un connu sous le nom de "La Malice". II se retrouve à devoir infiltrer un groupe d'artistes gauchistes, tourneurs d'empêcher en rond. - "Casa nostra", de Nathan Nicholovitch (France, Ih30). Les retrouvailles d'un frère et de deux soeurs, sur le chemin de leur maison d'enfance. - "Derrière la colline", de Emin Alper (Turquie, Ih34). Au pied de collines rocheuses menaçantes, Faik mène une vie de fermier solitaire avec sa femme. Quand son fils et ses petits-enfants débarquent de la ville, il leur conseille de se méfier des nomades qui traversent la région, ennemis invisibles et intrigants. - "Des gens qui s'embrassent", de Danielle Thompson (France, 1H40). Avec Kad Merad, Monica Bellucci et Eric Elmosnino. Le flamboyant Roni marie sa fille, pendant que son frère Zef, musicien austère, enterre sa femme. Pas de quoi rapprocher ces deux hommes que tout sépare déjà... - "Mariage à l'anglaise", comédie de Dan Mazer, avec Simon Baker et Rose Byrne (Grande-Bretagne, 1H37). Un coup de foudre réciproque pousse Nat et Josh à franchir le pas du mariage...Et pourtant, personne ne mise sur leur couple. Sauront-ils résister aux pressions et tentations? - "Oblivion", de Joseph Kosinski, avec Tom Cruise et Morgan Freeman (USA, 2h06). 2077: Jack Harper, en station sur la planète Terre dont la population a été évacuée, est responsable de la sécurité et de la réparation des drones. Après des décennies de guerre contre une force extra-terrestre qui a ravagé la Terre, Jack participe à une vaste opération d'extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Mais alors qu'il s'apprête à rejoindre le reste des survivants à des milliers de kilomètres, le crash d'un vaisseau spatial avec à son bord une belle inconnue va changer son destin. - "Photo", de Carlos Saboga (France, Ihl6), avec Anna Mouglalis. Elisa vient de perdre sa mère et ne connaît son passé qu'à travers des photos qu'elle lui a laissées. Elle part à la recherche de témoignages, en quête de vérité. - "Le repenti", de Merzak Allouache (Algérie, France, Ih27). Un jeune islamiste algérien regagne son village après avoir bénéficié d'une loi d'amnistie. Mais les victimes des crimes passés ne sont pas toujours capables de pardonner. - "Romanes", documentaire de Jacques Deschamps (France, Ihl5), s'attache à FILMS 4350195300505/GAB/OTO/4 Eléments de recherche : THE ACT OF KILLING : film de Joshua Oppenheimer, sortie en salles le 10/04/13, uniquement la sortie en salle, toutes citations Internet “The Act of killing”, trois extraits commentés par son réalisateur Joshua Oppenheimer - Cinéma - Télérama.fr Télérama Le Monde Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international Gérer mon mon abonnement abonnement Gérer Se connecter connecter Se Recherchez La Vie TÉLÉVISION Submit Blogs RADIO CINÉMA Télérama + Créer un compte Créer compte À la Une : CISPA, la loi américaine contestée qui veut réguler le Net, a été L'ACTU MÉDIAS / NET Boutique Presseurop SÉRIES TV Accueil > Cinéma > “The Act of killing”, trois extraits commentés par son réalisateur Joshua Oppenheimer “The Act of killing”, trois extraits commentés par son réalisateur Joshua Oppenheimer EXTRAITS COMMENTÉS | Le documentariste Joshua Oppenheimer donne la parole aux tortionnaires indonésiens responsables du génocide contre les “communistes”. Un film dérangeant qui interroge la notion d'humanité. Le 11/04/2013 à 18h51 - Mis à jour le 15/04/2013 à 17h18 Jérémie Couston Anwar Congo dans ses oeuvres, Act of Killing. (c) DR Le 30 septembre 1965, six généraux de l'armée indonésienne sont tués lors d'une tentative de coup d'état. Sans aucune preuve de son implication, le président Suharto désigne le Parti communiste indonésien (PKI) comme commanditaire de ce putsch avorté. Au cours des six mois qui suivront, entre 500 000 et un million de « communistes » seront massacrés par des mercenaires payés par l'état, donnant lieu au génocide le plus sanglant de l'histoire de l'Indonésie. Les tortionnaires, protégés par le gouvernement, n'ont jamais été inquiétés et sont encore célébrés tous les 30 septembre. Dans The Act of killing, Joshua Oppenheimer a filmé les auteurs de ces massacres, leur a longuement donné la parole et a accepté de tourner un film qui remet en scène leurs crimes. Un projet « surréaliste et effrayant », selon Werner Herzog, qui méritait quelques explications. http://www.telerama.fr/cinema/the-act-of-killing-trois-extraits-commentes-par-son-realisateur-joshua-oppenheimer,96089.php[19/04/2013 17:37:30] Vidéos MUSIQUES Portfolios Podcasts SORTIR Wizzz “The Act of killing”, trois extraits commentés par son réalisateur Joshua Oppenheimer - Cinéma - Télérama.fr La terrasse Dans un premier temps, j'avais essayé de tourner un documentaire au sein de la communauté des survivants mais à chaque fois que j'arrivais avec ma caméra, j'étais arrêté par la police qui les surveillait jour et nuit. Au cours des décennies qui ont suivi les massacres, les familles des victimes étaient toujours considérées comme « impures » (« unclean »), on leur interdisait l'accès aux postes de fonctionnaires, à l'école publique, il leur fallait une autorisation pour se marier, ils étaient systématiquement enrôlés pour des métiers non qualifiés et très pénibles, souvent dans l'armée. Chaque fois qu'on a voulu les filmer pour dénoncer ce régime de peur qu'ils continuent de subir, le tournage était interrompu par des militaires. On s'est donc tourné vers les organisations humanitaires et les associations de victimes pour savoir si on devait abandonner notre projet de documentaire. Toutes nous ont encouragés à continuer pour raconter ce qui s'est passé en 1965 et comment les Indonésiens eux-mêmes subissaient cette oppression fondée sur la célébration du génocide. Une des survivantes m'a conseillé de plutôt filmer les bourreaux car c'était la seule façon de ne pas être inquiété par les autorités. Elle m'a même proposé de commencer par son voisin, qui était l'homme qui avait tué et torturé sa tante et qui s'en vantait dans tout le quartier. J'ai donc rencontré ce premier tortionnaire qui était en effet très fier de me raconter ces crimes qu'il me racontait aux côtés de sa petite fille de 10 ans qui n'avait pas l'air surprise du tout tant elle devait avoir entendu ces histoires de nombreuses fois. J'étais abasourdi par ce qu'il me racontait et je me suis demandé quel souvenir cet homme voulait laisser à ses proches, à la postérité. Cette scène sur le toit est la première tournée avec Anwar, qui est lui-même le 41e criminel que je filmais. Avant cette scène, j'avais donc passé deux ans à filmer des criminels. Anwar était comme les autres, il m'a emmené de son plein gré sur les lieux de ses crimes et semblait n'éprouver aucun remords. Les pas de danse qu'il improvise à l'endroit où il a assassiné un millier de personnes sont la preuve de l'impunité dont il continue de jouir. D'un autre côté, et pour la première fois, je sentais chez cet homme une douleur inédite, très près de la surface. Il est incapable de s'exonérer de ses crimes, il est trop honnête pour nier leur gravité. En le voyant ainsi sur cette terrasse, j'ai compris que mon film avait un sens et le tournage a duré cinq années supplémentaires à partir de ce moment. Anwar explique qu'il est un bon danseur parce qu'il a bu et pris des drogues pour oublier ses crimes. Sa conscience, son trauma, sa douleur, sont présents dès ce premier jour de tournage. J'ai senti, à l'unisson avec toute mon équipe de tournage indonésienne, qu'Anwar était enfin la bonne personne, celle qui allait servir de colonne vertébrale au film. Cette scène inaugurale contient le paradoxe du film : ces pas de danse, qui renvoient à la célébration d'un génocide, qui semblent être le symptôme de l'impunité du bourreau et de son absence de remords sont en réalité le symptôme de son humanité. http://www.telerama.fr/cinema/the-act-of-killing-trois-extraits-commentes-par-son-realisateur-joshua-oppenheimer,96089.php[19/04/2013 17:37:30] “The Act of killing”, trois extraits commentés par son réalisateur Joshua Oppenheimer - Cinéma - Télérama.fr Le poisson géant L'une des chansons préférées d'Anwar est Is That All There Is, de Peggy Lee, un classique des années 60. Pour lui, cette chanson exprime sa déception de n'avoir jamais atteint, à la différence de ses amis, le rang le plus élevé dans le groupe paramilitaire indonésien dont il faisait partie. La principale raison, selon moi, est qu'il est trop honnête. Anwar voulait jouer une scène musicale autour de la chanson de Peggy Lee mais en modifiant les paroles. Dans la version originale, Peggy Lee parle de ses première fois : la première fois qu'elle est allée au cirque, qu'elle est tombée amoureuse... Anwar, lui, parle de la première fois qu'il a volé un vélo, la première fois qu'il a été payé pour tabasser quelqu'un, qu'il a tué... En roulant sur des petites routes d'Indonésie à la recherche de lieux de tournage, on est tombé sur ce poisson géant au milieu de la montagne. Un ancien restaurant de fruits de mer dans les années 90 qui n'avait pas survécu à la crise économique asiatique. Avec Anwar, nous avons été stupéfaits devant l'incongruité du lieu et avons décidé de tourner le numéro musical sur place. Mais au montage, j'ai préféré découper la scène pour en faire des têtes de chapitres, des respirations dans un film très dur. J'ai utilisé ces moments de pure poésie pour s'échapper de la vérité si amère et indigeste, pour insuffler de la fiction quand la réalité devenait trop insupportable à regarder. Anwar et ses amis travestis, dansant devant cet immense poisson triste, avec la tempête qui s'annonce derrière eux, on pense à une danse macabre au bord de l'abysse. Il y a une mélancolie et un désespoir dans cette scène, les bourreaux ont l'air tellement perdus. Il était important pour moi que ces scènes soient vraiment belles plastiquement. Il aurait été si facile de donner dans le mauvais clip de karaoké avec le risque que le spectateur ricane. Je ne voulais pas susciter un quelconque dédain ou mépris pour les bourreaux. Pour moi, les scènes musicales ont un autre objectif : plus le film avance, plus la douleur d'Anwar revient à la surface et plus le film prend la forme des rêves qui le hantent. Le film cesse d'être un documentaire pour basculer dans une autre dimension qui n'est pas non plus de la fiction. Par sa force de suggestion, la scène du poisson possède une vérité politique et psychologique plus manifeste que les scènes d'observation précédentes qui servent à exposer les faits, la nature du régime politique et le processus de création. En riant devant ce numéro de chant, on perçoit des bribes d'humanité chez ces bourreaux. Dans le film, pas une seule fois on ne rigole de leurs blagues douteuses mais on est ému devant leur ouverture d'esprit et devant leur capacité à se moquer d'euxmêmes. Les masques http://www.telerama.fr/cinema/the-act-of-killing-trois-extraits-commentes-par-son-realisateur-joshua-oppenheimer,96089.php[19/04/2013 17:37:30] “The Act of killing”, trois extraits commentés par son réalisateur Joshua Oppenheimer - Cinéma - Télérama.fr Le maquillage est inspiré d'un film de propagande anti-communiste qui montre les atrocités que les communistes auraient commises s'ils n'avaient pas été massacrés. Un film de quatre heures et demi, tourné en 1983, dont la vision a été imposée à tous les Indonésiens dès l'âge de 5 ans et ce chaque année jusqu'à la fin de leurs études à l'université. La première génération a soutenu le génocide ou a fait semblant de le soutenir car il était trop dangereux de s'y opposer. La seconde génération n'avait pas vécu le génocide donc avait besoin d'un lavage de cerveau qui a été opéré par cet horrible film, aux scènes insoutenables qui ont traumatisé les enfants. Cet épisode est présent dans la version longue de mon film mais le distributeur français a préféré la couper sans doute pour sa violence, on y voit des communistes se faire lacérer le visage au rasoir. Ce film de propagande a aussi aidé les génocidaires à vivre avec leur crimes. Même s'ils savent parfaitement que ce film est un tissu de mensonges. Ils avaient besoin d'une excuse pour leurs meurtres. Dans cette scène, l'un des criminels explique aux autres que s'ils acceptent de jouer dans mon film, leur vrais visages vont être dévoilés, la vérité sur leurs crimes va être révélée et les Indonésiens vont enfin avoir la confirmation de ce qu'ils savent déjà, à savoir que le gouvernement leur ment depuis 1965. Après ce film, il n'y a pas de retour en arrière possible, les génocidaires savent qu'ils vont passer pour les salauds mais ils assument. Le film va leur permettre, en rejouant devant ma caméra les meurtres qu'ils ont commis, de remettre un couche de fiction sur la vérité qui les hante toutes les nuits. The Act of killing est sans doute le film le plus populaire en Indonésie. Les projections officielles sont interdites, bien évidemment, mais tout le monde l'a vu lors de séances sauvages qui ont lieu quotidiennement sur grand écran devant cinq cents personnes. Les langues se délient. La peur change progressivement de camp. Les Indonésiens savent que le roi est nu. The Act of killing, réalisé par Joshua Oppenheimer en salles A LIRE AUSSI De l'Allemagne - 1800-1939, de Friedrich à Beckmann Télérama Sortir Les producteurs du film “Jappeloup” attaqués par le cavalier Pierre Durand Télérama.fr - Ecologistes : les nouveaux terroristes ? - Documentaire de Marshall Curry et Sam Cullman (USA, 2011) Télérama.fr A Marseille, David Guetta annule son concert contesté Télérama.fr Léonard de Vinci : projets, dessins, machines Télérama Sortir Envoyer Recommander 36 Tweeter 5 1 POSTEZ VOTRE AVIS Inscrivez-vous si vous ne l'êtes pas encore 1. Créez votre compte ou identifiez-vous : Email http://www.telerama.fr/cinema/the-act-of-killing-trois-extraits-commentes-par-son-realisateur-joshua-oppenheimer,96089.php[19/04/2013 17:37:30] Interview Joshua Oppenheimer The Act of killing 1 sur 4 http://www.timeout.fr/paris/interview-joshua-oppenheimer-the-act-of-ki... 09/04/2013 17:15 Interview Joshua Oppenheimer The Act of killing 2 sur 4 http://www.timeout.fr/paris/interview-joshua-oppenheimer-the-act-of-ki... 09/04/2013 17:15 Interview Joshua Oppenheimer The Act of killing 3 sur 4 http://www.timeout.fr/paris/interview-joshua-oppenheimer-the-act-of-ki... 09/04/2013 17:15 [email protected] Time Out Paris <[email protected]> mardi 9 avril 2013 17:03 [email protected] Un bar pour les vrais amateurs de bière et notre sélection de sorties De: Envoyé: À: Objet: Voir la version online | Ajouter à vos contacts | Envoyer à un ami Boire et Manger | Cinéma | Arts & Scènes | Musique & Soirées | Shopping Le TOP 5 de la semaine 1 Expo • De l'Allemagne Le Louvre se penche sur une question aussi complexe que fascinante : l'affirmation du sentiment national en Allemagne. 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Parti en Indonésie tourner un documentaire sur le massacre d'opposants politiques en 1965, Joshua Oppenheimer ne s'imaginait pas que les bourreaux lui proposeraient de rejouer leurs crimes. Il en a tiré 'The Art of killing', en salles le 10 avril. Bar - LIRE LA SUITE Cinéma - LIRE LA SUITE Concours MORE Festival Le dossier de la semaine Partez faire la fête à Venise Restos chinois et vietnamiens Du 6 au 9 juin, le festival MORE à Venise va secouer les gondoles aux sons d'Agoria, de Poni Hoax, ou du label Kompakt pour ne citer qu'eux. Time Out Paris vous offre un package pour deux comprenant A/R Paris-Venise, 3 nuits en hôtel et pass 4 jours pour le festival. Envie de bo bun, de raviolis, de canard laqué ? Voici quelques-unes de nos cantines de prédilection. Une liste sans souci d'exhaustivité, en forme de match entre les deux quartiers asiatiques de Paris. Concours - PARTICIPER Cuisines du monde - LIRE LA SUITE 2 [email protected] Comme Au Cinéma <[email protected]> mardi 9 avril 2013 17:48 [email protected] L'actu Cinéma et DVD de la semaine De: Envoyé: À: Objet: Si ce message n'apparaît pas correctement, cliquez ici [ Nouveautés Toujours en Salles A venir 1 Box-Office Top Vidéo DVD ] [Ok] Série TV Les Croods Mariage à l'anglaise La Belle endormie Oblivion Des gens qui s'embrassent The Act of killing Photo Le Temps de l'aventure Les As de la Jungle - Operation banquise Le Petit roi et autr es contes Chaplin, Keaton, Etaix et ses pairs Blanche Nuit Les Croods > Toutes les sorties ciné En Bref AFP Sur le Net Showbiz Tournage A lire Jeux Vidéo Séries TV Un 1er spot TV pour Man of Steel ! Flash mob : Bougez sur les airs des Demoiselles de Rochefort ! Gomorra et Taxi s'offrent une série ! 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Tous deux répondent à ce désir morbide de voir, face caméra, un monstre confesser froidement ses exactions, les décrire sans la moindre culpabilité ; l’ambition étant évidemment de comprendre comment un être humain peut ainsi se désinhiber de toute empathie. À Jakarta, nous rencontrons donc les preman, ces hommes que l’État indonésien a utilisés indirectement – via des organisations paramilitaires, voire de simples actes individuels – pour exterminer un million d’opposants politiques en 1965, regroupés sous le nom de « communistes » mais rassemblant en réalité tout ce que l’autorité jugeait alors nuisible. The Act of Killing s’ouvre sur quelques cartons explicatifs nous détaillant comment ces hommes sont encore très fiers d’avoir participé à cette épuration ; ils sont alors invités par Oppenheimer à reconstituer devant la caméra cette époque meurtrière, « jeu » auxquels ils se prêtent avec beaucoup d’amusement. Le programme, franchement pervers, peut aussi s’avérer passionnant ; or, outre une petite part de prétention – le titre, ou encore la citation de Voltaire en introduction – qu’il ne faut pas non plus dramatiser, The Act of Killing reste une déception, courant deux lièvres à la fois : le film humain et le film militant. Du côté humain, la mécanique fonctionne, évidemment, dans les premières scènes : voir ces hommes blaguer librement sur les centaines d’innocents qu’ils ont tués, converser sur les modes opératoires, est saisissant de brutalité. On hésite même à y croire, tant les valeurs morales semblent absolument inversées, caricaturalement violentes, chez ces presque vieillards à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession. Mais l’exercice tourne bientôt à vide : l’exploration n’avance pas d’un pouce plus loin que cet étalage d’immoralité. Oppenheimer ne cherche jamais à entrer dans leur système de pensée, cela ne semble en fait 18/02/2013 10:20 The Act of Killing, de Joshua Oppenheimer [Panorama] - Festival de Be... 2 sur 3 http://festival-berlin-2013.critikat.com/index.php/2013/02/10/11-the-ac... même pas l’intéresser : il est bien plus friand du défilé de monstres qui se dessine au fil de son documentaire. D’ailleurs, le petit jeu auquel il les invite à se livrer ne trompe personne : derrière l’intention affichée de leur offrir une occasion d’interroger ce passé et de le mettre en question, apparaît l’évidence d’un bête prolongement voyeuriste. Au fil de son enquête, le documentariste britannique croise de plus en plus de hauts responsables indonésiens : de la principale organisation paramilitaire de l’époque, Pancasila, encore de premier plan aujourd’hui, jusqu’au vice-président actuel, en passant par des éditeurs de presse et divers notables de Jakarta. Contrairement à Duch, condamné pour crimes contre l’humanité, les preman vivent toujours librement, et leur impunité, du fait d’une indulgence voire d’une sympathie de la part de l’État, laisse entrevoir un autre film dont on sent qu’Oppenheimer voudrait le faire mais n’ose pas y aller franchement : une enquête politique et sociale sur les liens entretenus par l’Indonésie contemporaine avec ce passé sanglant. Quatrième au monde en terme de population, le pays semble vivre encore aujourd’hui en continuité idéologique et politique avec le crime de masse qui lui a donné naissance, crime aux plaies encore vives, voire non encore achevé. On ne fera qu’entrevoir cet autre film, de même qu’on ne fera qu’espérer celui qui s’annonçait de prime abord. The Act of Killing, zigzaguant de l’un à l’autre, ne tient en fin de compte aucune de ses promesses. Calendrier février 2013 lun mar mer jeu ven sam dim 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 Rechercher Liens Autres sites Festival de Berlin (site officiel) Berlinale im Dialog Critikat, le site de critique de film 2012 Festival de Berlin 2012 Festival de Cannes 2012 Festival de Venise 2012 2011 Festival de Cannes 2011 Festival de Venise 2011 2010 Festival de Cannes 2010 Festival de Venise 2010 2009 Festival Cinéma du Réel 2009 Festival de Cannes 2009 Festival de Belfort 2009 2008 18/02/2013 10:20 The Act of Killing de Joshua Oppenheimer : Prix Nobel de la paix - L'av... http://www.toutlecine.com/film/avis-toutlecine/0040/00406685-the-act-... 1 sur 2 Tout lecine. com Se connecter | Créer un compte ACCUEIL NEWS VIDÉOS PHOTOS DOSSIERS FORUMS Newsletter Votre e-mail BLOGS BOUTIQUE Rechercher : Tout le site Cinéma The Act of Killing News Cinéma Sorties du 10 avr. Accueil Casting Vidéos Bandes-annonces Les tops Cinéma Séries Télé News Séries Télé Vidéos Toutes les séries DVD News DVD Les nouveautés Top DVD Boutique Les Cinq légendes Combo Blu-Ray + DVD Photos Infos tournage Articles L'avis de Toutlecine Critiques En 1965, le Parti Communiste Indonésien est accusé de tentative de coup d'État. Le général Suharto prend la direction de l'armée et ordonne aux commandants locaux d'écraser les sympathisants et membres du parti. Le nombre de victimes liées à cette décision est estimé entre 500 000 et 1 million de personnes. Présent en Indonésie pour le tournage de The Globalization Tapes, son second documentaire, Joshua Oppenheimer prend alors connaissance de ce massacre et décide de le documenter. Mais des dizaines d'années plus tard, la peur est toujours présente chez les familles des victimes qui lui conseillent de s'adresser directement à leurs bourreaux... Personnage principal du documentaire, Anwar Congo est connu et craint de tous en Indonésie, pour avoir abattu un millier de communistes il y a plus de quarante ans. 41ème meurtrier suivi par Oppenheimer dans sa quête de vérité, il prend tout de suite le projet très à cœur et tient absolument à montrer avec l'aide de ses amis les actes qu'il a perpétré dans l'insouciance et l'impunité. Le film prend dès lors des allures de making-of alors que les scènes de reconstitution mêlent culture locale et cinéma américain, dont le vieil homme est passionné. Si le résultat final est intriguant et inattendu tant certains plans flirtent avec le surnaturel, il ne s'agit en aucun cas d'une fiction. Les news Argo Prix : 19,99 € Game of Thrones : Le Trône de Fer Coffret intégral de la Saison 2 Prix : 39,99 € Nouvelles critiques : La Leçon particulière (renneville) La Leçon particulière (renneville) Perfect Mothers (Lhuitre) Warm bodies renaissance (HoloWin) Cloud Atlas (HoloWin) « Dans la joie et l'allégresse » « En américain, 'gangster' vient de 'homme libre' » Twilight - Chapitre 5 : Révélation - Partie 2 Forum cinéma The Act of Killing de Joshua Oppenheimer : Prix Nobel de la paix (5,00) Prix : 24,99 € Prix : 24,99 € DVD Outre les scènes de reconstitution, le documentaire nous donne également un aperçu du paysage politique indonésien et de l'échelle sociale en place. Et dès les premières images, on se demande bien vite comment l'Indonésie peut encore être considérée comme une démocratie... Gouvernement, milices et autres paramilitaires, « gangsters », tous œuvrent main dans la main pour le maintien d'un régime de terreur. Une oppression constante que les dirigeants revendiquent fièrement et que le peuple refuse de voir. On entre ainsi dans une danse des apparences, où chacun tente à sa manière d'exister, en se distançant de la réalité. Anwar nous explique alors qu'il est un gangster, libre de faire ce qui lui semble juste au moment où il le souhaite. Concours 12:26 Chronique DVD - Comme des frères ... 11:21 Chris Hemsworth et Daniel Brühl ... 10:19 Nymphomaniac : une date de sortie ... 10:09 Lone Ranger : Johnny Depp et ... 10:00 The Act of Killing de Joshua ... 09:27 Cannes 2013 : Audrey Tautou sera ... 08-04 Charlotte Gainsboug et Catherine ... 08-04 À éviter : Solomon Kane de Michael J. ... 08-04 Avatar 2 : encore plus loin dans la ... 08-04 Behind the Candelabra : une ... Toutes les news Zoom Avant Un document unique The Act of Killing, c'est la mise en lumière d'un génocide caché car accepté par l'Histoire. C'est aussi une profonde étude de l'être humain et ses limites. C'est enfin le portrait d'un pays sujet à une véritable apocalypse morale dans laquelle les meurtriers sont protégés et les victimes s'autocensurent. Le jeune réalisateur américain nous livre une œuvre polymorphe dont chaque plan étonne. Un temps au paradis, puis rapidement en plein cauchemar on se laisse guider jusqu'à la froide, amère et implacable réalité. Une réalité qui nous révolte et qui hante Anwar, pour qui on se surprendra même à éprouver parfois de la peine. Meurtrier, bourreau, monstre, il n'est finalement qu'un homme et c'est peut être le plus dur à accepter, à assumer. Joshua Oppenheimer et son courageux assistant indonésien, simplement crédité « Anonyme », mettent ainsi à notre disposition un document unique. Inclassable, The Act of Killing est un film qui ne mérite pas d'être vu, il doit être vu. Par Romain Duvic Forums : les derniers messages Sujet Auteur ¯ `·._.-L'AntRe dEs JereM-._.·`¯ Jerem ypMBLeTUP Kdgsteyn OVvJGCxMiIYnddlu YxTdeIeqJvOp ZxPXGEluiLCQ BhSxfEPXlvL mVjICKCfnWvIRXUPe krwvDcGGxaUH VWFLVWqCqWIbCZdr GtrBCpPY AQcqHCXtbpyU vsBEQDruqR News Letter Minimoi Topic Des Phrases Cultes De Film 36-15_my_life •~• Topic Blabla •~• zepoweur 09/04/2013 12:37 The Act of Killing par Joshua Oppenheimer – TOUTLECINE.COM 1 sur 2 http://www.toutlecine.com/film/0040/00406685-the-act-of-killing.html Tout lecine. com Se connecter | Créer un compte ACCUEIL NEWS VIDÉOS PHOTOS DOSSIERS FORUMS Newsletter Votre e-mail BLOGS BOUTIQUE Rechercher : Tout le site Cinéma The Act of Killing News Cinéma Sorties du 10 avr. Accueil Casting Vidéos Photos Bandes-annonces Les tops Cinéma Infos tournage Articles Critiques DVD Forum cinéma Fiche technique Documentaire Séries Télé Noter le film Réalisé par Joshua Oppenheimer, Anonyme, Christine Cynn News Séries Télé Vidéos Toutes les séries Avec Haji Anif, Syamsul Arifin, Sakhyan Asmara... Voir le casting Toutlecine.com : (5,00) Rédiger une critique Sortie : 10 avril 2013 DVD Nouvelles critiques : La Leçon particulière (renneville) La Leçon particulière (renneville) Perfect Mothers (Lhuitre) Warm bodies renaissance (HoloWin) Cloud Atlas (HoloWin) Durée : 1h55 News DVD Les nouveautés Top DVD L'avis de Toutlecine Titre Original : The Act of Killing Pays : Danemark, Norvège, Royaume-Uni Distribué par : Zed Boutique Synopsis Les Cinq légendes Combo Blu-Ray + DVD Prix : 24,99 € Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. « Comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l’Holocauste devant une caméra », affirme le journaliste Brian D. Johnson. Une plongée vertigineuse dans les abysses de l’inhumanité, une réflexion saisissante sur l’acte de tuer. Argo Prix : 24,99 € Twilight - Chapitre 5 : Révélation - Partie 2 Vidéos Prix : 19,99 € Game of Thrones : Le Trône de Fer Coffret intégral de la Saison 2 Prix : 39,99 € Les news 12:26 Chronique DVD - Comme des frères ... 11:21 Chris Hemsworth et Daniel Brühl ... 10:19 Nymphomaniac : une date de sortie ... 10:09 Lone Ranger : Johnny Depp et ... 10:00 The Act of Killing de Joshua ... 09:27 Cannes 2013 : Audrey Tautou sera ... 08-04 Charlotte Gainsboug et Catherine ... 08-04 À éviter : Solomon Kane de Michael J. ... 08-04 Avatar 2 : encore plus loin dans la ... 08-04 Behind the Candelabra : une ... Toutes les news Bande-annonce Concours Zoom Avant Bande-annonce Durée : 1'46'' Mise en ligne : 05/04/2013 Voir la vidéo de The Act of Killing L'avis de Toutlecine.com (5,00) En 1965, le Parti Communiste Indonésien est accusé de tentative de coup d'État. Le général Suharto prend la direction de l'armée et ordonne aux commandants locaux d'écraser les sympathisants et membres du parti. Le nombre de victimes liées à cette décision est estimé entre 500 000 et 1 million de personnes. Présent en Indonésie pour le tournage de The Globalization Tapes, son second documentaire, Joshua Oppenheimer prend alors connaissance de ce massacre et décide de le documenter. Mais des (...) Lire l'intégralité de l'avis Forums : les derniers messages Sujet Auteur ¯ `·._.-L'AntRe dEs JereM-._.·`¯ Jerem ypMBLeTUP Kdgsteyn OVvJGCxMiIYnddlu YxTdeIeqJvOp ZxPXGEluiLCQ BhSxfEPXlvL mVjICKCfnWvIRXUPe krwvDcGGxaUH VWFLVWqCqWIbCZdr GtrBCpPY AQcqHCXtbpyU vsBEQDruqR News Letter Minimoi Topic Des Phrases Cultes De Film 36-15_my_life •~• Topic Blabla •~• zepoweur 09/04/2013 12:39 The Act of Killing par Joshua Oppenheimer – TOUTLECINE.COM 2 sur 2 http://www.toutlecine.com/film/0040/00406685-the-act-of-killing.html Retrouvez Toutleciné.com sur... & La Bourse par BforBank Mode Femme La Redoute Enchères aux centimes vendu IPad pour 24,99€ 0 € de frais de courtage, de Découvrez la nouvelle collection plus de 1000 ipads pour droits de garde et de droits d'entrée sur plus de 2000 fonds ! été, - 40% sur vos robes préférées et une livraison en 24 24,99€!Pour en savoir plus,cliquez ici! h! 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Twilight | Harry Potter | Star Wars | Bienvenue chez les Ch’tis | Dragon Ball le film Hi-Media Publishing : People | Musique Pop | TV | Replay | Jeux vidéo | Psychologie | Football | Société | Blog gratuit | Jeux Flash 09/04/2013 12:39 The Act of Killing de Joshua Oppenheimer | Olivier Père 1 sur 2 10 http://www.arte.tv/sites/fr/olivierpere/2013/04/10/the-act-of-killing-de... avril 2013 partager 0 THE ACT OF KILLING DE JOSHUA OPPENHEIMER Lorsque Joshua Oppenheimer (le film est coréalisé par Christine Cynn et un cinéaste qui a préféré garder l’anonymat) se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, quarante-cinq ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. Cet essai cinématographique compte parmi les rares véritables révélations et découvertes du Festival de Toronto et aussi parmi les films les plus impressionnants vus récemment. Il s’agit d’un documentaire réalisé en Indonésie sur les bourreaux sanguinaires qui participèrent aux massacres des opposants politiques mais aussi des populations commandés par la dictature après le coup d’état militaire de 1965 qui renversa le gouvernement du Président Sudarko. Recrutés parmi la pègre et les voyous, ils créèrent des milices paramilitaires et firent régner la terreur pendant plusieurs années, responsables d’un véritable génocide qui fit environ un million de victimes : intellectuels, présupposés communistes mais aussi Chinois et paysans… Les réalisateurs ont rencontré ces anciens assassins et tortionnaires qui ont prospéré, sont des patriarches ordinaires et occupent désormais des activités plus respectables comme la politique, sans jamais avoir été jugés, condamnés ou même inquiétés par la justice internationale ou celle de leur pays. Au contraire, monstres de cynisme ils se présentent en patriotes sauveurs de l’Indonésie ou en simple exécutants et ne laissent apparaître aucune trace de remords ou de sentiments de culpabilité. Les cinéastes ont alors l’idée de leur proposer de rejouer devant les caméras les scènes de crimes et de torture infligés à leurs victimes, comme s’ils étaient des héros de polars, de westerns ou de comédies musicales. Car ces gangsters, dont certains étaient ouvreurs dans les salles de quartiers dans les années 60 se rêvaient en stars de cinéma, fascinés par le cinéma hollywoodien. Ils expliquent que l’interdiction du cinéma américain par le gouvernement socialiste fut l’un des déclencheurs de leur haine des gauchistes. Aujourd’hui ils se réjouissent d’accomplir enfin leurs rêves sans même soupçonner que les cinéastes révèlent leur effroyable monstruosité grâce à ces dispositifs inédits. Dans une mise en scène horrifique avec maquillages et éclairages sanglants on voit ainsi un bourreau hanté devant la caméra par ses anciennes victimes qui reviennent sous la forme de fantômes, puis la même personne découvrir le film avec ravissement en compagnie de ses petits-enfants. The Act of Killing Ce documentaire a tellement impressionné Errol Morris et Werner Herzog, auquel on pense beaucoup devant The Act of Killing, qu’ils en sont devenus les producteurs exécutifs. On les comprend. Le film sort aujourd’hui en France, distribué par ZED. 0 J’aime 1 Tweeter 4 Catégories : Non classé 12/04/2013 20:25 The Act Of Killing | NOVAPLANET 1 sur 2 http://www.novaplanet.com/novamag/14180/the-act-of-killing Cinéma Lundi 8 avril 2013 par Alex Masson THE ACT OF KILLING La réalité dépasse toujours la fiction. La preuve, avec un documentaire au concept fou, revenant sur les coulisses d'un génocide oublié Indonésie, septembre 1965. Suharto renverse Sokarno, prend le pouvoir. Son premier acte sera de se lancer dans un nettoyage ethnique du pays, pour le débarrasser des communistes, des intellectuels et de toute ethnie chinoise. Plus d'un million d'opposants politiques seront assassinés. En 2005, Joshua Oppenheimer se rend dans le pays pour réaliser un documentaire sur ce qu'on peut raisonnablement appeler un génocide. Il découvre que les tueurs à la solde de l'état ont toujours pignon sur rue, protégés par une impunité qui en a fait des légendes. Notamment Anwar Congo, fondateur d'un parti paramilitaire qui compte dans ses rangs les leaders politiques en place. Faute de pouvoir recueillir la parole de survivants ou de leurs descendants qui pourraient se retrouver en péril, Oppenheimer s'adresse directement a Congo et sa clique. Le courant passe au point qu'Anwar, à la base un revendeur de ticket de cinéma au marché noir, donc fou de cinéma américain, lui propose de filmer des reconstitutions de certains de leurs crimes, où lui et ses amis "reprendraient" leurs rôles de bourreaux. Oppenheimer accepte et tourne durant six ans The act of killing, film fou sur une folie humaine, quelque part entre le travail de Rithy Panh (S21, sur le régime des Khmers Rouges) et celui d'Errol Morris (Standard Operating Procedure, sur les fameuses photos d'Abou Ghraïb). Le résultat sidère en étant à la fois un témoignage sur des faits méconnus du monde occidental qu'un double parcours de résilience, celui d'un bourreau mais aussi celui du réalisateur qui a accepté des replonger avec eux dans la face la plus obscure de l'espèce humaine. Oppenheimer raconte cette gènese particulière. "J'ai été pris malgré moi par ce trip. Et si à l'arrivée, je suis arrivé à en sortir à peu près indemne, alors oui, on peut parler de résilience. Nos souffrance psychologiques résultent généralement de l'impossibilité à ne pas regarder en face nos peurs. La peur est l'origine de tout, la refouler est le noeud, si on sait garder les yeux ouverts sur elle, la reconnaître, l'accepter, on peut s'en sortir. Je crois qu'Anwar essaie tout au long de The act of killing de fuir ses douleurs, les miasmes des cauchemars qui le visitent chaque nuit depuis longtemps au travers des reconstitutions de ses actes. Il m'a dit que si je pouvais faire un beau film sur l'horreur du meurtre de masse, alors peut-être que ça le rendrait en paix avec lui-même. Mon intention n'a pourtant jamais été de guider Anwar vers une catharsis mais au contraire de le mettre face au régime d'impunité dont il a profité". Si The act of killing a pu se faire c'est par la confiance qui s'est installée entre Congo et Oppenheimer. Peut-être à cause de sa nationalité américaine, un symbole fort quand on sait à quel point à l'époque des faits, le gouvernement américain avait, à coups de barbouzeries et d'aides, mis son doigt dans l'engrenage indonésien. "Anwar et ses collègues travaillaient pour les USA, puisque le leader du groupe paramilitaire qui les employait était proche du consul américain, à qui il faisait des rapports sur l'avancée de ces meurtres. Anwar ne pouvait voir les américains que comme ses alliés, parce qu'ils soutenaient cette 08/04/2013 12:01 The Act Of Killing | NOVAPLANET 2 sur 2 http://www.novaplanet.com/novamag/14180/the-act-of-killing cause. Il est très probable que ça l'ai eaidé à m'accepter. Mais le point le plus important est que j'ai fait ce film à partir de témoignages de survivants, qui m'ont tous dit, il faut que ce travail soit fait et il ne peut pas l'être par un indonésien, il faut le faire en notre nom et qu'il ne soit pas tant fait pour exposer la situation au monde extérieur mais à l'Indonésie. Que je sois un étranger a évidemment facilité cette tâche". Autre allié de poids d'Oppenheimer, l'intemporelle fascination qu'à toujours exercé le cinéma sur les dictateurs et leaders de régime fascistes. "Le cinéma promet en creux, une apothéose, une élévation, une rédemption, mais elle est corrompue parce que faisant appel à la vanité des spectateurs. C'est une sorte de rêve collectif: nous partageons tous l'envie de devenir puissant, héroïque, riche ou célèbre. Il n' y a donc rien d'illogique à ce que certains leaders politiques soit fascinés par un spectacle qui leur renvoie une image de héros charismatique. Le cinéma est à la fois un outil pour les régimes dictatoriaux et une source d'inspiration. Le chef de la junte paramilitaire en exercice a voulu à tout prix participer à The act of killing, parce qu'il était convaincu que ses séquences seraient à sa gloire. Lorsque je lui demande ce qui lui arriverait si jamais il passait en procès à La Haye, il me répond, par pur orgueil "Fais que j'y aille, ça me rendra célèbre" " L'orgueil naturel des cinéastes aurait pu être un souci pour Oppenheimer. Même des maîtres comme Steven Spielberg y ont succombé (se souvenir de la scène des douches dans La liste de Schindler et de son inacceptable suspense). Comment résister à la possibilité de rendre belle ou spectaculaires des scènes censées représenter l'horreur la plus absolue ? " Une des scènes de The act of killing reconstiture l'un des pire massacres de l'époque, celui du village de Kampung Kolam. L'idée était de témoigner d'un haut fait de ce génocide dont il n'existait évidemment pas d'image d'archives. Il fallait passer par une image iconique forte et en même temps gérer la perversité qu'il y avait à la créer. Du coup pour restreindre cet impact, j'ai du déconstruire celui de mes images. D'abord en utilisant les codes des séries B sur le Vietnam des années 70's, on a tourné avec des objectifs larges, en secouant la caméra au maximum... Ensuite, j'ai baissé au maximum le son, pour donner un espect, que j'espère, inquiétant : on entend d'abord des cris, puis de moins en moins, les sons aigus diminuent progressivement. Puis on entend le son crissant d'un drôle d'insecte et celui de la respiration d'Anwar. Et enfin, j'interviens dans la séquence en criant "coupez! coupez ! coupez!" pour qu'on se rende compte que le massacre filmé est faux. Mais avec un lien à la réalité des faits puisque ce sont les authentiques protagonistes des évènements que l'on voit. Ou que l'on tourne quasiment sur les lieux où ils se sont déroulés. Une fosse commune où ont été jetés des victimes de ce massacre a d'ailleurs été découverte par hasard dans les environs du tournage". The act of killing ne vise pas tant à raconter les évènements de 1965 que la permanence actuelle d'un climat de peur qu'ils ont installé. Et le recontextualiser dans une vision plus globale. " Notre monde, y compris notre petite bulle occidentale, dépend encore de ces coins de la planète, où il y existe des Anwar dont le travail est de maintenir dans la crainte les ouvriers qui fabriquent des objets qui nous sont devenus, ou du moins le croyons-nous, indispensables. Leur souffrance n'est pas visible sur les étiquettes de prix de ces produits. Le jour où on l'on reconnaîtra que nous ne sommes pas si éloignés que ça d'Anwar et ses amis, que nous sommes comme eux, à la même table d'un festin cannibale, peut-être qu'on entreverra une porte de sortie. Je suis descendant d'une famille juive dont beaucoup de membres sont morts dans les camps, on m'a enseigné que l'objectif principal de l'art, la politique et la morale est d'empêcher que ce genre de chose puisse arriver de nouveau, en essayant de comprendre pourquoi elles sont arrivées. Se réfugier dans une vision du monde à la Star Wars où tout se divise entre Bien et Mal, est se condamner à les voir se répéter, en partant du principe que pour se débarasser du mal il suffit de mettre les méchants en prison, et donc devenir à son tour des méchants. C'est dénier la réalité : le mal est une donnée intrinsèque de tout être humain que l'on gère comme on peut". En salles le 10 avril Vous devez vous identifier (/user/login?destination=node%2F14180%23comment-form) ou créer un compte (/user/register?destination=node%2F14180%23comment-form) pour écrire des commentaires Même sujet (/novamag/14180/the-act-of-killing?quicktabs_article_fleuve_bottom=0#quicktabs-article_fleuve_bottom) Même format (/novamag/14180/the-act-of-killing?quicktabs_article_fleuve_bottom=1#quicktabs-article_fleuve_bottom) Même rubrique (/novamag/14180/the-act-of-killing?quicktabs_article_fleuve_bottom=2#quicktabs-article_fleuve_bottom) Aucun résultat. 08/04/2013 12:01 The Act of Killing : "kitschissime et terrifiant" 1 sur 2 http://www.franceinfo.fr/print/951073 France Info Cinéma The Act of Killing : "kitschissime et terrifiant" LE SAMEDI 13 AVRIL 2013 À 05:25 La mort est leur métier : "The Act of Killing", un film documentaire dans lequel des criminels de guerre indonésiens jouissant d'une totale impunité rejouent fièrement leurs crimes pour la caméra de Joshua Oppenheimer. Sur le même thème Festival de Cannes : qui sur le tapis rouge ? vidéos 14 AVRIL 2013 Reportages : notre sélection de la semaine 12 AVRIL 2013 The Act of Killing, le documentaire choc de Joshua Oppenheimer © ZED Au milieu des années 1960, plus d'un million de communistes ou désignés comme tels sont massacrés en Indonésie. Près d'un quart de siècle plus tard, Joshua Oppenheimer découvre que les bourreaux sont toujours protégés par le pouvoir en place. Il décide alors de les faire rejouer leurs crimes devant la caméra. Résultat : des scènes "kitschissimes et terrifiantes sans aucun état d'âme". Le film, soutenu par Amnesty International, lève le voile sur un génocide oublié par l'Histoire contemporaine, une "lutte contre l'impunité et la banalisation du mal". Pour Danièle Brunier, coordinatrice Indonésie d'Amnesty International France, "en Indonésie même, ce film va faire "Donnez-moi un bon script et je tournerai, s'il est bon" (Jean-Paul Belmondo, 80 ans, sur France Inter) 12 AVRIL 2013 Le jazz au cinéma avec Bertrand Tavernier vidéos 12 AVRIL 2013 15/04/2013 12:15 The Act of Killing : "kitschissime et terrifiant" 2 sur 2 http://www.franceinfo.fr/print/951073 évoluer les mentalités". Synopsis Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d'un million d'opposants politiques en 1965, il n'imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s'exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s'épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d'exactions qu'ils ont commises. Joshua Oppenheimer s'empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. "Comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l'Holocauste devant une caméra", affirme le journaliste Brian D. Johnson. Une plongée vertigineuse dans les abysses de l'inhumanité, une réflexion saisissante sur l'acte de tuer. FrançoisXavier Demaison : "La scène est une drogue" 11 AVRIL 2013 Par Florence Leroy Derniers rendez-vous Le 14 Avril 2013 Festival de Cannes : qui sur le tapis rouge ? Le 13 Avril 2013 The Act of Killing : "kitschissime et terrifiant" Le 10 Avril 2013 Une fugue romantique avec Emmanuelle Devos 15/04/2013 12:15 The Act ok Killing (L'acte de tuer) - Idées - France Culture 1 sur 3 http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-1ere-partie-the-ac... Cherchez sur France Culture : Recevez la lettre d'information Webreportages Information imprimer Littérature envoyer par courriel Idées facebook Que lisent-ils ? Arts et spectacles twitter Votre agenda Culture Histoire netvibes Sciences Podcasts [email protected] Connexion Emissions pas encore membre ? Programmes delicious Ecoutez France Culture En direct Sur France Culture du lundi au vendredi de 12h à 12h30 The Act ok Killing (L'acte de tuer) à venir 12h30 Journal de 12h30 11.04.2013 - 12:02 Dernières diffusions 28 minutes Peut-on faire de la politique sans morale ? A l’occasion du film "The Act ok Killing" de Joshua Oppenheimer (sortie en salles le 10 avril), discussion sur la reconstitution cinématographique d'un massacre comme exercice de cinéma vérité. Avec : 10.04.2013 28 min. Philippe TRETIACK Trois lectures de l’essai critique de Zadie Smith « Changer d’avis » Emmanuel LINCOT 09.04.2013 28 min. Pascal ORY Politique et poétique de la ville Philippe Tretiack : « C’est un film qui suscite incontestablement un certain nombre de malaises. […] Et le film développe ces malaises à plusieurs niveaux : 1) d’abord ces gens ne sont pas du tout honteux, mais au contraire revendiquent leurs actes 2) ensuite, ils ont pris de l’âge et ils rejoignent leurs meilleurs moments de jeunesse 3) enfin, il y a la question de la manipulation faite par le réalisateur de ses propres acteurs. On se demande dans quelle mesure le réalisateur ne les pousse pas lui-même à donner le pire d’eux-mêmes. Ce film est une mise en abîme de la culpabilité à la fois des acteurs, du réalisateur, peut-être même des voyeurs que nous sommes, mais aussi des gens qui ont peut-être oublié une partie de cette histoire. Voilà pourquoi ce film est sidérant. » 08.04.2013 28 min. Prochaines diffusions Pascal Ory : « Les bourreaux plastronnent, ils triomphent. Et on est sidérés par ce film atroce. C’est un film gore, un film d’horreur, et de la vraie horreur. C’est le triomphe du mal. […] : le crime, le sadisme dans le crime. […] Mais à l’inverse, je ne m’attendais pas à trouver ce mot obsessionnel qui est « gangster ». On a affaire à un discours assez extraordinaire d’exaltation du gangstérisme comme synonyme de liberté. » « Promised Land » de Gus van Sant (en partenariat avec Le Supplément « Culture et Idées » du Monde) A écouter le 12.04.2013 Emmanuel Lincot : « La cas indonésien est un mixte de populations. Denys Lombard l’avait dit dans le livre « Le carrefour javanais » et il faut lire ce livre. Il montre qu’il y a eu des influences à la fois indiennes, mais aussi persanes, chinoises, etc. C’est véritablement un creuset culturel mais aussi idéologique. » "Configuration du dernier rivage" de Michel Houellebecq A écouter le 16.04.2013 Pascal Ory : « Ce que je vois dans le film, c’est à quel point la responsabilité du système culturel est engagée dans les pires atrocités […] : le patron de presse, la télévision et le cinéma. » publicité Emmanuel Lincot : « Et ça fait réfléchir aussi en termes de méthodologie : on peut se demander s’il y a une pertinence à avoir recours à une forme de théâtralisation de la non-fiction. C’est très ambigu mais en même temps le message porte. […] Et c’est un film relativement inédit dans son procédé parce qu’il n’y a pas d’images d’archives. » Sons diffusés : - Bande-annonce et musique du film - Archive de JOSHUA OPPENHEIMER, entretien avec Sam Taylor au European Film College le 05/12/12 - Archive de RITHY PANH dans « Projection Privée » du 22/02/04 Pour poursuivre la discussion, retrouvez ci-dessous les principaux documents et ouvrages évoqués dans l’émission, ou rendez-vous sur la page Facebook et le compte Twitter de La Grande Table. Pour accéder à la deuxième partie de La Grande Table du 11.04.2013 intitulée « La question de la Convention collective du cinéma », cliquez ici. Thème(s) : Idées| Histoire| Cinéma| Guerre Document(s) 12/04/2013 12:10 The Act ok Killing (L'acte de tuer) - Idées - France Culture 2 sur 3 Le carrefour javanais S21, la machine de mort khmère rouge Denys Lombard Rithy Panh EHESS, 2013 Editions Montparnasse, 2004 http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table-1ere-partie-the-ac... Événement(s) Cinéma L'acte de tuer "L'acte de tuer'" ("The Act of Killing")Film de Joshua Oppenheimer (II) Synopsis :Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, ... 10/04/2013 - 10/07/2013 Cinéma Hannah Arendt Un film de Margarethe Von TrottaAvec : Barbara Sukowa, Axel Milberg, Janet McTeerSynopsis :1961. La philosophe juive allemande Hannah Arendt est envoyée à Jérusalem par le New Yorker pour couvrir le procès d’Adolf Eichmann, responsable de la déportation de millions de juifs.Les articles qu’elle publie et sa théorie de “La banalité du mal” déclenchent une controverse sans précédent.Son ... 24/04/2013 - 24/07/2013 Sur le même thème Entretien avec Raoul Peck La Grande Table (2ème partie) 35 min. Les Gacaca, tribunaux populaires du Rwanda Le Bien commun 29 min. Ramana Maharshi avec Ysé TardanMasquelier Les Racines du ciel 54 min. L'équipe Production Caroline Broué Production Déléguée Raphaël Bourgois Réalisation Peire Legras Attachée(s) d'émission Brigitte Masson, Corinne Amar Collaboratrice(s) Spécialisée(s) Sarah Bernard, Ségolène Dargnies, Aude Tortuyaux Chronique(s) Sébastien Balibar, Patrick Boucheron, Geneviève Brisac, Ghaleb Bencheikh, Pascal Blanchard, Patrick Bouchain, Alain Bublex, Antonio A. Casilli, Roland Castro, 12/04/2013 12:10 Joshua Oppenheimer, cinéaste de Act Of Killing : J'aimerais croire que ... 1 sur 6 TV-REPLAY VODKASTER http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Joshua-Oppenheimer-ci... MUSIC STORY Nos magazines + S'inscrire Nos applis + S'identifier Ex. : Cannes 2013, Iron Man 3, Homeland, Ryan Gosling CINÉMA NEWS SÉRIES SORTIES CINÉMA TV DVD HORAIRES ET SALLES BANDES-ANNONCES BANDES-ANNONCES PROGRAMME TV PROCHAINEMENT JEUX VIDÉO PEOPLE MUSIQUE TOP CINÉMA PHOTOS VIDÉOS SPECTACLES DOSSIERS BIOS FLUCTUAT GLAMORAMA Cinéma > News cinéma > Joshua Oppenheimer, cinéaste de The Act Of Killing : "J'aimerais croire que je ne tuerai jamais quelqu'un pour le pouvoir ou de l'argent" Brad Pitt va encore tuer des nazis Joshua Oppenheimer, cinéaste de The Act Of Killing : "J'aimerais croire que je ne tuerai jamais quelqu'un pour le pouvoir ou de l'argent" HORAIRES & SALLES 07/04/2013 - 15h23 0 Partager sur : 0 2 0 Ryan Gosling dans le teaser violent d'Only God forgives EN SALLES CETTE SEMAINE A L'AFFICHE COUP DE COEUR Effets Secondaires Perfect Mothers Dead Man Down 11.6 Amour et Turbulences Quartet La Maison de la Radio (Documentaire) Bérénice Béjo et Tahar Rahim dans Le Passé Seances Programme TV TV-replay Spectacles Personnalités Inch’Allah Plongée hallucinante dans les névroses technicolor d'assassins, Act of Killing est un documentaire fascinant. Rencontre avec le cinéaste Joshua Oppenheimer Au milieu des années 60, l'Indonésie connut un véritable génocide perpétré par des gangsters devenus assassins à la solde du pouvoir paramilitaire. Parmi eux Anwar Congo, un ancien exploitant de cinéma. The Act Of Killing est un documentaire hallucinant qui revient sur ces actes via un concept fou : le cinéaste Joshua Oppenheimer a proposé à cet assassin et ses collègues de l'époque de (re)mettre en scène, à la manière de séries B, certains de leurs crimes. Pas comme le faisait Rithy Panh dans S21 (avec recul et point de vue objectif) donc, mais en les infusant dans un film technicolor à leur propre gloire. Objet de cinéma fascinant qui questionne le rapport au réel autant qu'aux images et à la propagande, Act of Killing est un doc qui interroge autant la représentation du Mal que la place du cinéaste - entre théoricien brillant et apprenti sorcier. Interview. > Toutes les sorties de la semaine LA VIDÉO DU JOUR Les applis télé Les applis Ciné Les films dans le film de The Act of killing floutent les concepts de fiction et de réalité... Je ne raisonne pas vraiment en ces termes. Je ne me définis pas en tant que réalisateur de documentaire. Je suis un cinéaste de '"non-fiction", un réalisateur en Jappeloup - VF > Toutes les bandes-annonces 07/04/2013 16:14 Joshua Oppenheimer, cinéaste de Act Of Killing : J'aimerais croire que ... 2 sur 6 TV-REPLAY VODKASTER MUSIC STORY http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Joshua-Oppenheimer-ci... Nos magazines + S'inscrire Nos applis + S'identifier ces deux cas, la réalité est déjà mise en scène. LES PLUS VUES NEWS 1 PHOTOS VIDÉOS Peter Jackson a révélé la première vidéo du Hobbit : La Désolation de Smaug (réactualisé) 7 02/04 13h01 2 Brad Pitt va encore tuer des nazis 2 04/04 11h47 3 VIDEO - De Iron Man 3 à Avengers 2 : Marvel dévoile un peu plus sa Phase Deux 3 03/04 07h56 4 VIDEO - Premier trailer violent d’Only God Forgives avec Ryan Gosling 3 04/04 02h43 5 Trompé par la bande-annonce, un spectateur de Jack Reacher se fait rembourser sa place de ciné 19 04/04 16h39 > Toutes les news cinéma Première sur +45 284 Première J’aime 53 820 personnes aiment Première. Module social Facebook Justement, The Act of Killing aborde la fascination qu'ont souvent eue les régimes fascistes et les dictateurs pour le cinéma. Comment l'expliquez-vous ? Il n' y a rien d'illogique à ce que certains leaders politiques soient fascinés par un spectacle qui leur renvoie une image de héros charismatique. Le cinéma est à la fois un outil pour les régimes dictatoriaux et une source d'inspiration. Mais les personnages de The Act of killing, ne sont pas des dictateurs, et celui qui s'en rapprocherait le plus est celui qui est à la tête de la junte paramilitaire. Pourquoi a-t-il voulu à tout prix être dans ce film ? Pourquoi y raconte-t-il des choses aussi grotesques ? A cause de sa vanité, de son orgueil. S'il se lâche autant face caméra, BANDES-ANNONCES 07/04/2013 16:14 Joshua Oppenheimer, cinéaste de Act Of Killing : J'aimerais croire que ... 3 sur 6 TV-REPLAY VODKASTER MUSIC STORY http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Joshua-Oppenheimer-ci... Nos magazines + S'inscrire Nos applis + S'identifier profère. Lorsque Adolf Hitler est filmé par Leni Riefenstahl, il peut parler librement puisqu'il est convaincu qu'elle coupera au montage ce qui pourrait lui porter préjudice. DEAD MAN DOWN EXTRAIT (1) VF LES CROODS - EXTRAIT (2) VF > Toutes les bandes-annonces BOX-OFFICE Sur la période du 27/03 au 02/04 2013 G.I. Joe : Conspiration 437058 437058 ENTRÉES CUMUL Jappeloup 302246 1 452549 ENTRÉES CUMUL Jack, le Chasseur de Géants (3D) 300004 300004 ENTRÉES CUMUL Les Amants Passagers 280394 280394 ENTRÉES CUMUL 224943 1 356244 ENTRÉES CUMUL Le Monde Fantastique d'Oz > Voir tout le box office en collaboration avec CBO Est-ce que l'un des buts du film était de créer des archives officielles de ce qui n'a pas pu être filmé à l'époque ? Oui. Une des scènes du film est d'ailleurs très claire sur ce point. On y reconstitue l'un des pires massacres commis par ces tueurs, celui de Kampung Kolam. On a casté les enfants, les proches des criminels pour jouer les victimes, avec qui on a construit une réplique de ce village. Au moment de tourner, j'ai très fortement ressenti que c'était mon devoir de cinéaste de créer une espèce de séquence iconique témoignant d'un génocide dont il n'existe pas d'images officielles. Un peu comme Nuit et Brouillard le fait en filmant l'entrée du camp de Birkenau. Et en même temps, j'étais conscient qu'il était pervers de créer cette fausse archive, parce qu'il n'y a rien de plus inimaginable qu'un génocide : comment représenter à l'écran son horreur ? Caldera, sublime trip schizo et cosmique en court-métrage d'animation Avec le court métrage "Caldera", Evan Viera a voulu rendre hommage à son... > Plus d’analyses Cinéma sur Fluctuat PLUS DE CINÉMA Est-ce que ce tournage a affecté votre sensibilité de spectateur ? Comment regardez-vous aujourd'hui un film de guerre ou percevez des personnages héroïques et célébrés par le public comme, par exemple Jack Bauer ? (Silence)... Je ne regarde jamais de film de guerre. Parce que je me sentirais mal à l'aise. Pendant le long tournage de The Act of Killing, lors des pauses où je revenais en Angleterre, j'étais conscient que mon propre gouvernement célébrait la torture, que des G.I's prenaient des photos à Abou Ghraïb sur lesquelles ils souriaient tout en humiliant des prisonniers. Plus dingue encore, certains militaires se sont inspirés de Jack Bauer pour torturer à Guantanamo, parce qu'ils regardaient 24h chrono. Il existe des mémos envoyés à Donald Rumsfeld où il est proposé de reprendre des techniques utilisées dans les épisodes. De la même manière qu'Anwar a repris des méthodes pour assassiner qu'il avait vu dans des films des années 60. C'était le Le Festival de Cannes 2013 Les César 2013 Les Oscars 2013 ANNONCES GOOGLE Vieux bijoux en Or ? Bijoux anciens, demodés ? Nous payons le prix maximum ! › www.interor.fr Tv en streaming Le meilleur bouquet Tv 24h/24 7j/7 Offre exclusive ici! 4,99€ /sem › www.my-Tv-store.fr 07/04/2013 16:14 Joshua Oppenheimer, cinéaste de Act Of Killing : J'aimerais croire que ... 4 sur 6 TV-REPLAY VODKASTER MUSIC STORY http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Joshua-Oppenheimer-ci... Nos magazines Nos applis + S'inscrire + S'identifier Finalement le plus troublant c'est que ne cherchez pas a présenter Anwar Congo ou les autres tueurs comme des psychopathes mais que vous préférez affirmer la face obscure de l'espère humaine. Qu'est ce que ce film vous a appris sur votre propre monstruosité ? J'aimerais croire que je ne tuerai jamais quelqu'un pour le pouvoir ou de l'argent, mais je sais que j'ai l'extrême privilège de ne jamais avoir à le vérifier. Montrer dans The Act of killing qu'Anwar et ses amis sont des êtres humains qui ont commis des actes atroces plutôt que des monstres sans humanité, est un message aussi terrible que plein d'espoir. Le jour où on l'on reconnaîtra que nous ne sommes pas si éloignés que ça d'eux, peut-être entreverra-t-on une porte de sortie en comprenant certains mécanismes. Recueilli par Alex Masson J’aime Envoyer Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça. Partager sur Google+ EN SAVOIR PLUS The Act of Killing (Documentaire) Joshua Oppenheimer > Voir tous les produits liés à Joshua Oppenheimer avec The act of Killing Docteur Strange : le héros Marvel bientôt sur grand écran ? Patrick Dempsey : du Dr Mamour au Dr Strange, il n'y a qu'un... United States of Tara : Joshua Leonard (Hung) rejoint le casting ! Joshua Tree, 1951 : A Portrait of James Dean PHOTOS - Diane Kruger et Joshua Jackson : toujours très amoureux et apprêté, le couple fait sensation à Paris ! Katie Holmes : ses retrouvailles avec Joshua Jackson Joshua Jackson sera le héros de la nouvelle série Fringe Joshua Gomez PHOTOS - Fashion Week de Paris 2011 : Joshua Jackson pas vraiment assorti à la sublime 07/04/2013 16:14 [email protected] De: Envoyé: À: Objet: [email protected] mardi 16 avril 2013 16:04 [email protected] film-documentaire.fr - lettre d'information #92 cette page ne s’affiche pas correctement cliquez ici [Lettre d’information # Visions du Réel Festival international de cinéma de Nyon, du 19 au 26 avril 2013 Face aux contradictions d’un système globalisé, le monde cherche un avenir possible. Après les révoltes sociales de ces dernières années qui ont touché l’Occident, l’Orient ou encore le monde arabe, les cinéastes de toutes les régions du globe réfléchissent à la situation actuelle, explorent de nouveaux modes de vie, imaginent le futur. Les thèmes des films projetés au festival cette année témoignent de cet état des choses ; ils en sont d’une certaine façon le fruit, d’un point de vue forme également. Pour le poète italien Le Tasse, du XVIe siècle, la création artistique doit être comme un médicament amer que l’on dissimule sous un goût sucré. Adoptant pour leurs récits des formes esthétiques et narratives qui invitent le spectateur au voyage, à la rencontre, au rêve, les films de Visions du Réel se placent dans un espace où la douce explosion des sentiments et l’amère lucidité de la pensée se rencontrent. Visions du Réel © Tape Avril 2013 Un film de Li Ning. Séance d'avril du Cycle Shadows 2013 Dim Lun Mar Mer Jeu Ven Sam 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 1 21 22 23 28 29 30 24 25 26 27 Pour voir toutes les projections/diffusions cliquez ici Douze documentaires sont en compétitions à la 8e édition du Panorama des Cinémas du Maghreb et du Moyen Orient, à Saint-Denis, du 4 au 21 avril 2013. [avril 2013] Palmarès du 35e Festival international de films de femmes de Créteil. [avril 2013] FranceDoc recherche pour ses projections "Expériences documentaires" à venir des "courts métrages documentaires créatifs" d'une durée maximum de 20 mn. [avril 2013] Palmarès du 35e Cinéma du réel. [avril 2013] Appel à projets "Crossmedia" et "Transmedia" pour les Cross Video Days qui se tiendront à Paris les 18 et 19 juin 2013. Inscrivez votre projet avant le 11 avril 2013. [avril 2013] Nouvelles règles pour l'Oscar du court métrage documentaire. [avril 2013] Appel à films pour le Festival International "Paris Courts Devant" qui aura lieu du 8 au 13 octobre 2013. Clôture des inscriptions : en fonction de l‘année de production des films. [avril 2013] La SACEM, Universal Music Publishing International, et YouTube signent un accord de portée internationale au bénéfice des auteurs et compositeurs. [avril 2013] Appel à films pour la 17e édition du festival international du film documentaire de Jihlava (République tchèque) qui se déroulera du 24 au 29 octobre 2013. Dates limites des inscriptions : en fonction de l‘année de production des films. [avril 2013] Ouverture des inscriptions pour deux ateliers de formation de l'INA sur les nouvelles technologies appliquées à la chaîne de traitement des archives (restauration, sauvegarde, numérisation et valorisation) qui se tiendront du 10 au 14 juin 2013. Date limite d'inscription : 3 mai 2013. [avril 2013] Communiqué de la SACD sur l'accord de libre-échange Union européenne / Etats-Unis. [avril 2013] Palmarès du 4e WebProgram-Festival International de La Rochelle. [avril 2013] Parallèlement au FID et en s'appuyant sur sa programmation, Peuple & Culture Marseille propose, du mercredi 3 juillet au mardi 9 juillet 2013, un stage de formation ouvert aux différents professionnels liés au cinéma documentaire. [avril 2013] Appel à projets pour les 4 sessions de pitch du Sunny Side # 24 (du 25 au 28 juin 2013 à La Rochelle). Les dossiers doivent être envoyés avant le 7 mai 2013. [avril 2013] Le festival La Première Fois, qui diffuse tout au long de l’année des premiers films documentaires, lance deux appels à films pour sa 4e édition. [avril 2013] Le Dox & Tech Lab, proposé dans le cadre de la 2e édition du WebDox à Louvain en Belgique, se tiendra finalement les 8 et 9 mai 2013. [avril 2013] Le dépôt des candidatures en Master professionnel cinéma et audiovisuel "réalisation de documentaires et valorisation des archives" de l'université Bordeaux 3 est ouvert du 27 mars au 17 mai 2013. [avril 2013] Les inscriptions pour les commissions 2013 de l‘aide à la réalisation de courts métrages du GREC (Groupe de Recherche et d‘Essais Cinématographiques) sont ouvertes. Date limite de dépôt des dossiers : 17 mai 2013. [avril 2013] Appel à films pour la 11e édition du Festival international du film scientifique et historique de Szolnok qui se tiendra du 17 au 20 octobre 2013 en Hongrie. Date limite d'inscription des films : 20 mai 2013. [avril 2013] Appel à films pour la 16e édition du festival du film de l’association des Nations (UNAFF) qui se tiendra du 17 au 27 octobre 2013 à Paolo Alto, East Palo Alto, San Francisco et à l’université de Stanford. Date limite d‘inscription des films : 23 mai 2013. [avril 2013] Appel à films pour la 13e édition du Festival International du Documentaire de Création, organisé par l’association Escales Documentaires, qui se déroulera du 6 au 11 novembre 2013 à La Rochelle. Date limite d'inscription des films : 31 mai 2013. [avril 2013] © dGenerate Films Pendant cinq ans, Li Ning a filmé son combat pour devenir un artiste avantgardiste en Chine malgré de nombreuses contraintes. Sa vie chaotique devient inséparable de sa caméra, comme si ses différentes expériences ne pouvaient prendre sens qu’à l’écran. Tape revisite les conventions du documentaire en utilisant différentes approches dont le documentaire de guérilla, la vidéo expérimentale et même les images de synthèse. Tape montre une décennie d’aspirations artistiques et d’échecs mais montre aussi la force de l’expression individuelle en Chine. La projection aura lieu le lundi 22 avril à 20h au Studio des Ursulines. Le film sera projeté en version originale sous-titrée anglais. De janvier à mai 2013, un lundi par mois, le cycle Shadows organise une séance de cinéma indépendant chinois afin de donner un aperçu de la création récente et plus ancienne de cette cinématographie. Arsinica La voie des images Quatre histoires de tournage au printemps-été 1944 © Cela se passe dans le maquis du Vercors, dans Paris insurgé, dans les camps de transit vers l’extermination de Terezín en Tchécoslovaquie et de Westerbork aux Pays-Bas. À chaque fois, une caméra. À chaque fois, au cœur de ces situations dramatiques, des hommes qui filment, des hommes (et des femmes) filmés, des hommes qui attendent quelque chose de ces images. […] Les plans analysés ouvrent ainsi la voie, jusque dans leur fragilité et leurs 2 Appel à films pour les 36e Rencontres Henri Langlois qui se dérouleront du 29 novembre au 8 décembre 2013 à Poitiers. Dates limites d‘inscription : en fonction du format. [avril 2013] Ouverture de l'appel à films pour les Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal (RIDM) qui auront lieu du 13 au 24 novembre 2013. Date limite d'inscription : 28 juin 2013. [avril 2013] Appel à films pour l’édition 2013 du Festival CinEast qui se tiendra entre le 9 et le 27 octobre 2013 au Luxembourg. Date limite d'inscription des films : 30 juin 2013. [avril 2013] Programmation de la 22e édition du Festival Côté Court à Pantin. [avril 2013] Sortie en salles de "L‘Acte de tuer" de Joshua Oppenheimer et de Christine Cynn. [10 avril 2013] Sortie en salles de "Romanès" de Jacques Deschamps. [10 avril 2013] Sortie en salles de "La Traversée" de Élisabeth Leuvrey. [17 avril 2013] Sortie en salles de "Entrée du personnel" de Manuela Frésil. [1er mai 2013] Sortie en salles de "The Lebanese Rocket Society" de Khalil Joreige et Joana Hadjithomas. [1er mai 2013] Sortie en salles de "Viramundo - Un voyage musical avec Gilberto Gil" de Pierre-Yves Borgeaud. [8 mai 2013] Sortie en salle de "L'Esprit de 45" de Ken Loach. [8 mai 2013] Sortie salle de "Liv & Ingmar" de Dheeraj Akolkar. [8 mai 2013] Sortie en salle du film "Le Pouvoir" de Patrick Rotman. [15 mai 2013] Sortie en salle de "Les Fils de la terre" de Édouard Bergeon. [15 mai 2013] manques, à une histoire du sensible inscrite au plus près des corps de ceux qui firent l’événement ou qui en furent victimes. Ils interrogent la place de l’art au cœur de la barbarie et la capacité du cinéma à devenir un instrument de libération ou de résistance. La Voie des images inscrit cette recherche dans une réflexion plus vaste. Le livre questionne l’usage contemporain des images d’archives, dont témoignent des productions récentes très médiatisées comme Apocalypse. Il se conclut sur une mise en perspective grâce à un dialogue avec le cinéaste Jean-Louis Comolli. Éditions Verdier Les Lundis de l'histoire / France Culture Atelier Philippines au musée du quai Branly Le 19 avril 2013 à 18h30 © © Universciné Dans sa salle de cinéma, le musée du quai Branly accueille chaque trimestre des projections des Ateliers Varan. Elles permettent au public de découvrir les films documentaires réalisés dans le cadre des ateliers à l’étranger. Dieudo Hamadi Une interview "Univerciné" lors du 35e Cinéma du réel Dans le lointain archipel des Philippines, qui se signale surtout à nous par les catastrophes naturelles le frappant régulièrement, la télévision ne produit pratiquement pas de documentaires de création. Dieudo Hamadi présente Atalaku, Prix Joris Ivens 2013. "Atalaku" signifie crieur. Dieudo Hamadi suit Gaylor, un crieur payé par des députés pour rabattre des électeurs, lors des dernières élections présidentielles en République Démocratique du Congo, en 2011. Habituellement, Gaylor est pasteur et use de sa voix pour obtenir les dons des fidèles. Politique, argent, religion, le film relie ces trois termes de manière lucide mais n’est pas sans espoir... Cet atelier offre aux réalisateurs sélectionnés la possibilité de travailler sur des projets documentaires personnels. Ateliers Varan Musée du quai Branly 25 films du 35e Cinéma du réel, dont huit du palmarès, sont à voir jusqu'au 30 avril 2013 sur Universciné. Dieudo Hamadi au pays des crieurs Un article sur Dieudo Hamadi / Télérama. The Act of Killing Un film de Joshua Oppenheimer et Christine Cynn 3 © Final Cut For Real Les Invisibles Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de cette proposition dans un exercice de cinéma-vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. Un film de Sébastien Lifshitz Des hommes et des femmes, nés dans l'entre-deuxguerres. Ils n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels et d'avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l'amour. Aujourd'hui, ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l'obligation de s'inventer une liberté pour s'épanouir. Ils n'ont eu peur de rien. The Act of Killing (L'Acte de tuer) est sorti en salle le 10 avril 2013. Un article sur le film / Courrier International Un article sur le film / Télérama Sibérie Un film de Joana Preiss Avec Bruno Dumont. Dans la lignée de Joseph Morder, Joana Preiss filme la sphère intime au plus près et la rend universelle. Une jeunesse amoureuse Un couple part en voyage avec deux petites caméras pour faire un film. À bord du transsibérien, ils échangent sur l’amour, le désir, le cinéma. Peu à peu, la caméra devient pour chacun le moyen de traquer les sentiments de l’autre. Au fil des paysages inconnus, la vérité de leur relation se dévoile. Un film de François Caillat La Mort de Danton Un film de Alice Diop Steve a décidé de devenir acteur. Pendant trois ans, il a suivi l'enseignement délivré au Cours Simon. Steve vit en Seine-Saint-Denis, dans un quartier populaire, il est noir et il rêve de tenir le rôle de Danton… © Les Films du tamarin Le narrateur raconte sa jeunesse amoureuse dans le Paris des années 1970 : un récit d’éducation sentimentale, à cœur et corps perdus ; une histoire intime autant que l’aventure d’une génération ; un film sur la difficulté d’aimer. Traces de guerre Collection Varan / Afghanistan Volume 1 L'Atelier Varan Kaboul, créé en 2006 par Séverin Blanchet, compte aujourd'hui une vingtaine de jeunes cinéastes et a amorcé la renaissance du cinéma documentaire en Afghanistan. Une jeunesse amoureuse Fiche du film Le premier titre de cette Collection Varan porte le titre "Traces de guerre" et comprend 4 courts métrages. Mon Kaboul de Wahid Nazir (2006, 22 minutes), Laila de Batol Rezaei Muradi (2006, 33 minutes), Les Fantômes du Zoo de Mahbooba Ibrahimi (2009-2010, 15 minutes) et Le bruit du pas de Mariam Nabil Kamal (2009-2010, 23 minutes). Le point de vue documentaire sur l’actualité : 4 Le temps d’aimer, de tuer et d’écouter la radio... - FRANCE 24 1 sur 3 http://www.france24.com/fr/20130410-culture-le-temps-de-l-aventure-t... Connect À LA UNE FRANCE ÉCO / TECH SPORTS AFRIQUE CULTURE MOYEN-ORIENT OPINIONS EUROPE SOCIÉTÉ AMÉRIQUES REPORTAGES ASIE-PACIFIQUE ÉMISSIONS OBSERVATEURS BLOGS MOBILE MÉTÉO VOYAGES Rechercher sur le site CHRONIQUES CULTURELLES Virginie Herz pour la photo, Amobe Mevegue pour la musique, Sean Rose pour les expositions, Alain Kruger pour le cinéma, Gladys Marivat pour la littérature et Pascal Mourier pour la mode... Chaque matin, nos chroniqueurs culture décryptent les dernières tendances. Du lundi au vendredi, à 9h45. 0 Recommander 0 Envoyer Tweeter 0 0 (/fr/20130410-culture-le-temps-de-l-aventure-the-act-of-killing-la-maison-de-la-radi DERNIÈRE MODIFICATION : 10/04/2013 - CINÉMA (/FR/CATEGORY/TAGS-THEMATIQUES/CINEMA) - CINÉMA FRANÇAIS (/FR/CATEGORY/TAGS-THEMATIQUES/CINEMA-FRANCAIS) Le temps d’aimer, de tuer et d’écouter la radio... Alain Kruger nous fait voyager cette semaine. En train d'abord, avec Emmanuel Devos et Gabriel Byrne dans "Le temps de l’aventure". En Indonésie ensuite, où les tortionnaires rejouent et se glorifient de leur propres crimes. Enfin, dans les coulisses de la maison de la radio. Par Alain KRUGER (/fr/category/tags-auteurs/alain-kruger) (/fr (/fr/20130411-culture-alice-munro-trop-de-bonheur-annie-saumont-holly-goddard-jones/20 sammy-harkham-culbutes-daphnee-du-maurier) 13 11/04/2013 - CULTURE 04 Des nouvelles... (/fr/20130411-culture-alice-munro-trop-de-bonheur-annie-saumont-holly-goddard-jones-sammy11harkham-culbutes-daphnee-du-maurier) cul tur Alors qu’aux Etats-Unis, le recueil de nouvelles est le passage obligé pour un jeune écrivain, on a tendance à e- en France. Et pourtant, la forme courte correspond bien à nos modes de lecture actuelles sacraliser le roman ali et offre aux écrivains un vaste champ d’expérimentation. ce08/04/2013 - CULTURE La Suisse de Ferdinand Hodler (/fr (/fr/20130408-culture-ferdinand-hodler-beyeler-fondation-suisse) (/fr/20130408-culture/20 ferdinand-hodler-beyeler-fondation-suisse) 13 04 Ferdinand Hodler (1853-1918) est le grand peintre suisse du tournant du XXe siècle. Son œuvre est 08 emblématique de la transition entre l’ancienne et la nouvelle manière : le réalisme du XIXe siècle et un traitement plus symboliste de l’espace pictural. cul 05/04/2013 - CULTURE La mode s'émeut (/fr/20130405-culture-saint(/fr (/fr/20130405-culture-saint-laurent-mugler-ppr-crash-stiletto) laurent-mugler-ppr-crash/20 stiletto) 13 04 La mode est le théâtre de nos émotions. Parfois Shakespeare, parfois Feydeau. On s’aime, on se déteste, 05 les portes claquent, les placards regorgent de cadavres... Le texte est écrit, on attend les sulfureux rebonds de mise en scène. cul Avec Saint Laurent, Mugler, le groupe PPR et les magazines Crash et Stiletto. 04/04/2013 - CULTURE 11/04/2013 17:49 Le temps d’aimer, de tuer et d’écouter la radio... - FRANCE 24 2 sur 3 http://www.france24.com/fr/20130410-culture-le-temps-de-l-aventure-t... (/fr (/fr/20130404-culture-humour-ironie-nora-ephron-jean-claude-lalumi%C3%A8re-hideo/20 13 Littérature : peut-on rire de tout ? (/fr/20130404-culture-humour-ironie-nora-ephron-jean-claude-lalumi 04 %C3%A8re-hideo-okuda) 04 Peut-on rire de tout aujourd’hui ? Le rire peut-il être policé ou est-il forcément transgressif ? Les polémiques cul récentes déclenchées par Nicolas Bedos, Christophe Alévêque ou encore Stéphane Guillon montrent bien tur que le rire n’est pas le propre de tous les hommes. De l’autodérision à la moquerie, le rire nous dit beaucoup esur une société, une époque. hu okuda) (/fr (/fr/20130403-culture-pedro-almodovar-les-amants-passagers-amour-et-turbulences/20 perfect-mothers-anne-fontaine) 13 03/04/2013 - CULTURE Des films de 04 première classe ! (/fr/20130403-culture-pedro-almodovar-les-amants-passagers-amour03 et-turbulences-perfect-mothers-anne-fontaine) cul En bon commandant de bord, Alain Kruger nous embarque dans l'univers de Pedro Almodovar avec son tur Amants passagers". Toujours en l'air, nous passerons ensuite aux amours turbulents de nouveau film "Les Ludivine Saniere-et Nicolas Bedos. Enfin, nous atterrirons sur une plage paradisiaque australienne avec Naomi Watts et Robinpe Wright dans un film d'Anne Fontaine. dr 0 Recommander 0 Envoyer Tweeter 0 0 (/fr/20130410-culture-le-temps-de-l-aventure-the-act-of-killing-la-maison-de-la-radio#comments RÉAGISSEZ À CET ARTICLE Réagir : * Commentez cette article en tapant votre message dans la zone de texte. Le nombre de caractères est limité à 1500 ou moins. 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Le réalisateur commente pour nous les quatre scènes les plus fortes. Propos recueillis par Yannick Vely - Parismatch.com Réagissez ! (/Culture-Match/Cinema/Actu/The-Act-of-Killing-Le-genocide-oublie-477218#comments) Tweeter 9 Recommander 2 0 La confrontation avec le voisin lors d'une reconstitution en studio d'un interrogatoire Suryono (le voisin, Ndlr) connaissait certainement le passé d'Anwar (le gangster «héros» du film, qui se vante d'avoir tué au moins 1000 personnes, Ndlr). Mais nous ne connaissions pas son histoire personnelle. Suryono a été membre de la Jeunesse Pancasila (mouvement paramilitaire à la rhétorique toujours anti-communiste), et un acteur de théâtre dans la troupe de cette organisation. Suryono et Herman (l'un des compagnons d'Anwar, Ndlr) avaient joué ensemble, et Herman a introduit Suryono dans le film. Lorsque Suryono a raconté l'histoire de son père dans le studio de télévision, il l'a fait d'une façon détournée. Il a raconté son histoire comme s'il s’agissait de quelqu'un dont il avait entendu parler, avant de révéler, après un monologue de vingt minutes, que c’était en fait son père. Sur le plateau, nous n'avions pas compris cela immédiatement. Nous avions remarqué l'intensité de sa voix, mais nous l'avions interprété comme du jeu. Après cette déclaration, il a joué la victime, se décompensant sur le plateau. Nous avions interprété à tort ses larmes comme celles d'un bon acteur. Nous ne voulions pas insulter la réalité avec du faux, des émotions mélodramatiques, si bien que nous n'avons pas fait de gros plans. Ce n'est qu'au montage, que nous avons réalisé la force de son témoignage. Je me souviens de mes sentiments quand j'ai réalisé qu'il parlait de son propre père. Je me sentais mal. Si j'avais compris ses propos sur le tournage, j'aurai mis fin à sa participation. Il a continué à jouer la victime en studio et lors du massacre reconstitué dans le village. J'ai téléphoné à mon co-réalisateur indonésien - resté anonyme pour des conditions de sécurité. Nous avons revu la scène. Les émotions de Suryono n'étaient pas fabriquées: elles étaient réelles et exprimaient un traumatisme. J'ai pris la responsabilité de montrer cette scène car il était important de voir la réaction d'Anwar et de ses amis Il fallait la montrer telle qu’elle s'était réellement passée: Suryono dit à Anwar que son père a été tué, puis Anwar décide 12/04/2013 20:18 "The Act of Killing": Le génocide oublié - culture-match - ParisMatch.com http://www.parismatch.com/Culture-Match/Cinema/Actu/The-Act-of-Ki... 2 sur 6 de lui donner le rôle de la victime. Suryono fond en larmes et cette émotion provoque les réactions d'Adi et surtout du journaliste, Soaduon, qui tente de nier son implication dans les meurtres. La terreur d'Etat conduit à l'autocensure Après avoir fait un premier montage, j'ai téléphoné à Suryono, mais il était mort trois ans auparavant de complications liées au diabète. Sa femme m'a dit qu'il parlait souvent du film, qu'il avait voulu montrer, avec autant de force que possible, l'horreur de ce qui s'était passé en 1965 et dans les décennies qui ont suivi. En ce sens, Suryono a réussi sa mission. Et j'ai fait de mon mieux pour l'aider, même si je pense que sa participation au film était une erreur - involontaire certes, mais une erreur tout de même. Nous n'avions pas peur pour sa sécurité. Brillant analyste de la terreur d'Etat en Indonésie, Ariel Heryanto, a décrit avec précision que la terreur d'Etat la plus efficace conduisait à l'autocensure et au fait que les gens ne s'en rendaient même plus compte. La rencontre entre Anwar et Suryono ne pouvait pas conduire à de la violence. Suryono fait preuve de soumission dans son langage corporel, dans la façon dont il sourit nerveusement et docilement en direction d'Anwar. Ils ont d’ailleurs continué à tourner ensemble pendant une année entière après cette scène. Suryono joue dans la reconstitution des scènes de cauchemar, dans le massacre du village, et lors du talk-show - qui ont été filmés par la suite. La reconstitution de l'assassinat dans la jungle Les fantômes qui hantent Anwar expriment son déni. Il dit que l'origine de ses cauchemars récurrents se trouve dans les yeux d'une victime à laquelle il a oublié de fermer, alors que ce qui le hante vraiment, c'est l'horreur qu'il a infligée à des centaines, voire à des milliers de personnes. Pour moi, le film n'est pas un exorcisme, les fantômes ne sont pas libérés, il n'y a pas de catharsis. D'ailleurs, ce n'était pas le but. Je n'ai pas essayé de le mener vers la confession ou le rachat moral de ses crimes. Non seulement c’eut été obscène, étant donné que je voulais exposer un régime de terreur que les «vainqueurs» célèbrent, mais cela aurait donné un côté sentimental au film. En revanche, je voulais enregistrer les célébrations du génocide afin d'exposer le climat d'impunité. En fait, ces célébrations se sont avéré porter en elles des traces de conscience et de remords. "Il ne pourra jamais échapper à l'horreur de son passé" Cette tension entre ma volonté d'exposer un régime d'impunité et celle d'Anwar de s'échapper de sa douleur et de sa culpabilité est à mon sens le moteur du film. De fait, il tente à trois reprises de l'expurger, tout en jouant la victoire. Tout d'abord, en imaginant désespérément qu'il sera accueilli au paradis par ses victimes qui le remercieront de les avoir tuées (c'est dans la logique fondamentale du régime, nous avons tué 1 million de personnes, mais en quelque sorte nous les avons libérées du communisme et elles devraient nous remercier pour cela). Ensuite, il regarde la scène de la cascade et explique qu'il se trouve beau, que cela exprime des sentiments profonds. Mais quelque chose en lui le ramène à sa douleur et il ressent le besoin de se rassurer. Quand il demande à voir la scène où il est étranglé avec du fil, il appelle ses petits-enfants pour les utiliser comme des boucliers humains. Il veut se rassurer en expliquant que c'est juste un film. Ils s'ennuient: pour eux, c'est bien juste un film. Mais pas pour lui. Ils vont se coucher et il se retrouve seul, nu, sans la protection de ses petits-enfants. Il tente un dernier effort pour se convaincre qu'il ne s'agit que d'un film, puis déclare ressentir «la même chose que mes victimes». Il espère que je vais accepter ça sans sourciller, que je vais confirmer qu'il n'existe pas de différence entre les scènes de fiction et la réalité. Et je pense que c'est la preuve que mon but n'a jamais été le rachat d'Anwar. Quand je dis «non», il est obligé de composer avec le fait qu'il ne sera jamais en mesure d’échapper à l'horreur de ce qu'il a fait, il ne pourra jamais échapper à l'horreur de son passé. 12/04/2013 20:18 "The Act of Killing": Le génocide oublié - culture-match - ParisMatch.com http://www.parismatch.com/Culture-Match/Cinema/Actu/The-Act-of-Ki... 3 sur 6 (http://photo.parismatch.com/media/photos2/3.-photos-culture/cinema/20133913_1_img_fix_700x700/5455077-1-fre-FR /20133913_1_IMG_FIX_700x700.jpg) Le faux-film est aussi un hommage aux films qu'Anwar aime, les films d'Hollywood, les westerns de John Wayne, les films de gangsters, etc. Mais dans une fiction, le référent n'est pas présent. Ici c'est différent: c’est le vrai tueur qui joue. Et Anwar espère au début s'en servir comme d’un argument de vente. Comme il l'explique : «pourquoi devons-nous regarder des films sur les nazis? Pour voir la puissance et le sadisme. Pourquoi pouvons-nous regarder James Bond? Pour voir l'action. Ici, nous avons toutes ces choses, mais je suis le vrai tueur. Je l'ai fait dans la vraie vie. Personne n'a jamais fait un film en utilisant cette méthode, et c'est ce qui le rendra si unique et intéressant.» Il a, bien sûr, tout à fait raison. Je dois dire aussi que l'esthétique d'Anwar doit beaucoup à la violence extrême d'un film de propagande indonésien: «La Trahison du Parti communiste». Ce film de 4 heures est diffusé dans les écoles à tous les enfants âgés de 5 ans et plus. Il montre essentiellement les atrocités qu'auraient commises les communistes s'ils n'avaient pas été tués. C'est une expérience terrifiante pour les enfants. La violence de l'armée et de la dictature a aussi été montrée dans des films des années 80 et 90 comme «Ferocious Female Freedom Fighters» et «Jungle Heat», mais je pense qu'Anwar déteste ces films. La destruction du village (http://photo.parismatch.com/media/photos2/3.-photos-culture/cinema/4_taok_fire_anonymous__medium/5455045-1-fre-FR /4_taok_fire_anonymous__medium.jpg) Le plus difficile pour nous sur le tournage était de toujours appréhender Anwar et ses amis comme des êtres humains, et de ne jamais les rejeter comme des monstres, juste parce qu'ils avaient dit quelque chose d'horrible. Pour mettre en scène un film honnête sur la façon dont les êtres humains commettent le mal, nous devions nous rappeler qu'ils sont des êtres humains, et que nous sommes beaucoup plus proches d'eux que nous aimerions le croire. Le film expose le vide moral et culturel qui devient inévitable quand nous dépendons de la souffrance des autres peuples pour notre survie. Le film tend un miroir sombre à Anwar, à la société indonésienne, à nous tous. On me demande souvent: «N’avez-vous jamais envie de fuir l'horreur ?». La réponse est évidente: bien sûr, mais il n'y plus nulle part où s'échapper. Tout ce qui touche mon corps, mes vêtements, tout est hanté par la souffrance. Pratiquement tous nos objets de la vie quotidienne sont produits dans des pays dans lesquels se sont déroulés des génocides, dans lesquels les bourreaux ont gagné. Ils exploitent les gens en leur rappelant les souvenirs terrifiants du passé, pour que ceux-ci aient peur de se rebeller contre l'ordre établi. On les appelle les ateliers de misère, et dans notre ordre économique actuel nous dépendons d’eux pour notre survie. Nous dépendons d'hommes comme Anwar et ses amis pour garder des prix bas sur des produits du quotidien. Nous sommes, en ce sens, les invités d'une 12/04/2013 20:18 "The Act of Killing": Le génocide oublié - culture-match - ParisMatch.com http://www.parismatch.com/Culture-Match/Cinema/Actu/The-Act-of-Ki... 4 sur 6 fête cannibale. Nous sommes éloignés des crimes, mais nous sommes à la même table. Nous sommes tous, en ce sens, complices de ces crimes. Nous éprouvons aussi un fort sentiment de culpabilité. Karl Marx et d'autres philosophes ont évoqué cette aliénation et ce qui en résulte pour la société occidentale : la solitude, le désespoir, l'impuissance, le cynisme. Le spectateur sort souvent choqué par «The Act of Killing», parce qu'il éprouve des émotions enfouies en lui. La phénoménologie de l'aliénation, peut-être. "Les voyous se vantent du viol" Je pense qu'il y a d'ailleurs une ambiguïté dans cette scène. Safit (un dirigeant de la Pancasila qui se vante de pratiquer des viols en masse) est trop jeune pour avoir participé activement aux massacres. Au moment de la prise de vue, je me souviens avoir été horrifié par sa phrase quand il évoquait les crimes, «Ce sera l'enfer pour vous, mais le paradis sur terre pour moi ... » Safit peut avoir violé les gens ou pas - mais la véritable horreur de la scène n'est pas le viol de masse commis durant le génocide (nous savons que cela s'est réellement passé). La véritable horreur est que, maintenant, 45 ans plus tard, les auteurs de ces terribles événements se vantent du viol - ou même se vantent ouvertement du désir de viol. Et Safit parle honnêtement du viol. Il sait que c'est horrible pour la victime. C'est rare d'entendre cela de la bouche d'un auteur de crime sexuel. La séquence finale Dans la version courte exploitée en salles, il y a une seule coupe dans cette scène. Dans la version longue, dont j'espère qu’elle sera un jour exploitée, il n'y a pas de coupe. La scène est filmée dans son intégralité. J'ai aussi senti que je ne pouvais pas filmer de gros plans car j'aurai imposé alors ma propre interprétation psychologique d'Anwar. Il fallait garder mes distances, par respect dû aux victimes des horreurs commises sur ce toit. L'espace entre moi et Anwar, sur le toit, appartient à la mort. C'est là qu’ils sont morts. Je ne pouvais pas aller plus près de lui. Je savais que, après avoir filmé cette scène je ne pourrais pas filmer à nouveau avec lui. La dernière image que j'ai tournée avec Anwar est celle où on le voit marchant dans la rue. Quand il a commencé à s'étouffer, je voulais aller vers lui et le prendre dans mes bras. En tant qu'être humain, j'éprouve de l'affection pour lui. Je voulais lui dire cette chose idiote que nous, les Américains, on dit quand les gens qui nous sont proches sont en détresse: «Tout ira bien». Mais j'ai réalisé qu'Anwar s'étouffait parce qu’il comprenait qu'il ne pourrait jamais échapper à l'horreur des souffrances qu'il a infligées, qu'il ne serait jamais en mesure de combler le fossé entre le jeu et le meurtre. Pour moi il était clair à ce moment-là que le film était terminé. Qu'Anwar comprenait que ses efforts pour échapper à la signification des crimes par un film de fiction étaient vains. Et c'est dans ce sens que la fin n’est pas cathartique: il n'y a pas de libération. C'est comme s’il essayait de vomir les fantômes qui le hantent mais rien ne vient car c’est lui le fantôme. Il est son passé. Il ne pourra jamais échapper à ce qu'il a fait. A la fin, il y a quelque chose de spectral en lui, de déjà mort. Tweeter 9 Recommander 2 0 Share Réagissez ! (/Culture-Match/Cinema/Actu/The-Act-of-Killing-Le-genocide-oublie-477218#comments) 12/04/2013 20:18 La banalité du mal à la sauce sumatranaise | Warung Kopi 1 sur 5 | Blog abonné http://warungkopi.blog.lemonde.fr/2013/02/17/la-banalite-du-mal-a-la-... Accédez à tous les blogs Créez votre blog Warung Kopi L'actualité de l'Indonésie en direct (ou presque) La banalité du mal à la sauce sumatranaise Publié le 17 février 2013 Un gigantesque poisson de béton se détache sur les rives du lac Toba tandis que des girls emplumées de rose bonbon se trémoussent au rythme de la chanson sirupeuse d'un travesti obèse, lui aussi tout de rose vêtu. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'affiche du film The Act of Killing, récompensé par le Prix œcuménique et le Prix du public du meilleur documentaire lors de la dernière Berlinale ne déflore en rien son sujet. En effet, le réalisateur, Joshua Oppenheimer, a laissé libre cours à l'imagination de son protagoniste principal, Anwar Congo, petit malfrat des rues de Medan dans les années 1960 devenu notable convié à toutes les occasions officielles dans les années 2000. C'est dans l'imagination d'Anwar Congo, et celle de son compère Herman Koto, qu'a germé l'idée d'un film, Arsan & Aminah, mélange de kitsch, de grotesque et de grand-guignol narrant une histoire d'amour du temps des massacres de communistes en 1965-1966 lors de la prise du pouvoir par Suharto. Un film dont le tournage sert de trame au documentaire The Act of Killing. Car Anwar Congo a été, à Medan, un des acteurs majeurs de ces tueries, un "boucher" auquel fait référence le 26/02/2013 16:15 La banalité du mal à la sauce sumatranaise | Warung Kopi 2 sur 5 http://warungkopi.blog.lemonde.fr/2013/02/17/la-banalite-du-mal-a-la-... titre indonésien du film, Jagal, qui se targue d'avoir fait passer un millier de personnes de vie à trépas et doit à ces actes ascension sociale et relative notoriété. Contrairement aux fictions et aux documentaires traitant de ce sujet, Joshua Oppenheimer ne s'est pas intéressé à l'épicentre de la répression anti-communiste, l'île de Java, mais à Medan, à Sumatra-Nord, où Chinois et ouvriers des plantations constituaient l'essentiel des effectifs des organisations liées au PKI, le Parti communiste indonésien. De plus, le point de vue adopté n'est pas celui des victimes : les suggestions du voisin d'Anwar, dont le beau-père a été assassiné et la famille exilée, sont sèchement refusées. Seul compte ici le témoignage des bourreaux. Sur le mode du making of, sans la moindre fausse pudeur, ces bourreaux s'épanchent et rejouent leurs actions, petites mains d'un Ordre nouveau alors en gestation. Chauffés à blanc par la propagande, les preman, voyous désœuvrés, se muèrent en auxiliaires zélés de l'armée avec la complicité de la presse locale, notamment celle d'Ibrahim Sinik, qui extorquait sous la torture des aveux fantaisistes aux détenus qu'il se chargeait ensuite de diffuser. De son côté, Adi Zulkadry s'illustra par exemple en tuant tous les Chinois qu'il croisait, dont le père de sa petite amie de l'époque. 26/02/2013 16:15 La banalité du mal à la sauce sumatranaise | Warung Kopi 3 sur 5 http://warungkopi.blog.lemonde.fr/2013/02/17/la-banalite-du-mal-a-la-... Cependant, nul ne se confie avec un tel luxe de détail et un tel enthousiasme qu'Anwar Congo, impatient de raconter ses exploits dans le film qu'il entend réaliser. Ouvreur dans un cinéma de la ville dont le gagne-pain était menacé par le boycott que les communistes faisaient subir aux films hollywoodiens qu'il idolâtrait, Anwar se révèle l'archétype du bourreau, obéissant et méthodique. Alternant nuits blanches à danser le cha-cha et séances de torture, massacres d'ouvriers agricoles et beuveries, il s'inspira du cinéma pour mettre au point un mode d'exécution rapide et sans effusion de sang. Pourtant, à l'inverse de ses anciens complices, Anwar souffre d'insomnies, s'imagine hanté par les fantômes de ses victimes. Grand-père attentionné, il se rend en pleine nuit sur le lieu d'une exécution particulièrement pénible. De même, s'il n'a rien d'un musulman pratiquant, il cesse la reconstitution d'une scène de torture alors que résonne l'appel à la prière. Sonné par une autre scène où il joue un prisonnier exécuté grâce à sa méthode, il reste prostré pendant de longues minutes. Dans une séquence surréaliste, il s'imagine trouver le repos en étant remercié par les âmes de ses victimes. Si, au fil du tournage, éprouvant même pour le réalisateur, Anwar se rend très progressivement compte de l'horreur de ses actes, il n'en va pas de même pour d'autres protagonistes. Alors que tous reconnaissent explicitement leur cruauté et la falsification de l'histoire qui a suivi, les auteurs des massacres de 1965-1966 ne sont nullement inquiets. Ils jouissent du soutien sans faille de certains politiciens, dont le vice-président à l'époque du tournage, Jusuf Kalla, qui ferme complaisamment les yeux sur les exactions, ou le gouverneur de Sumatra-Nord, Syamsul Arifin, depuis lors balayé par une affaire de corruption. L'image de la démocratie indonésienne n'en sort guère grandie, mince vernis sur l'Ordre nouveau de Suharto, fondé sur le mensonge officiel et la violation des droits humains les plus élémentaires. Bourreaux et commanditaires continuent d'être glorifiés et de mener leurs affaires. Les Pemuda Pancasila (Jeunesses du Pancasila), organisation paramilitaire à laquelle étaient affiliés Anwar Congo et ses complices au moment des massacres, tiennent toujours les rues de Medan, continuant de s'enrichir grâce au racket, au jeu clandestin ou à la contrebande en toute impunité. 26/02/2013 16:15 La banalité du mal à la sauce sumatranaise | Warung Kopi 4 sur 5 http://warungkopi.blog.lemonde.fr/2013/02/17/la-banalite-du-mal-a-la-... Néanmoins, en dépit de son caractère explosif, The Act of Killing n'a pas été interdit en Indonésie. Il a certes donné lieu à une vive polémique lors de sa première présentation au festival de Toronto en septembre 2012, entretenue par l'hebdomadaire Tempo qui lui avait consacré un numéro spécial à l'occasion du 47e anniversaire du coup d’État manqué de 1965. Mais il a depuis lors été montré dans un peu plus de 90 communes (dont Medan) et préfectures de l'archipel. Il a en outre relancé les efforts de la Komnas HAM pour que la justice se saisisse de l'affaire. Pourtant, aux dernières nouvelles, son site internet est inaccessible depuis l'Indonésie et une de ses projections a été annulée à Malang. Sources: Antara Sumbar ; Detik.com ; Jakarta Globe ; Kompas ; Tempo ; Tribun Medan ; Interviews du réalisateur Joshua Oppenheimer pour Der Spiegel et Tempo ; Interview d'un des co-réalisateurs indonésiens du film, resté anonyme comme la majeure partie de l'équipe de tournage, pour Jakarta Globe ; Site internet du film, en anglais et en indonésien. 26/02/2013 16:15 INTERVIEW • Indonésie : "Oublier participe du génocide" | Courrier in... 1 sur 2 http://www.courrierinternational.com/article/2013/04/10/indonesie-oub... Un site du groupe > Asie > Cinéma > Indonésie INTERVIEW • Indonésie : "Oublier participe du génocide" Joshua Oppenheimer a travaillé sept ans à la réalisation de The Act of Killing, film dont Courrier international est partenaire. Les bourreaux y rejouent les scènes du passé, fiers de leurs exploits aujourd’hui encore célébrés par le pouvoir. Courrier international | Propos recueillis par Christine Chaumeau | 10 avril 2013 |0 Réagir Janvier 2013. Le réalisateur Joshua Oppenheimer au European Film College, au Danemark, pour présenter "The Act of Killing" DR Courrier international : Votre film ne donne la parole qu'à des tortionnaires et à des assassins responsables des massacres de 1965. L’absence de la parole des victimes n'est-elle pas troublante ? Joshua Oppenheimer : Certes, mais je pense que le film en est d’autant plus fort. Les victimes hantent chaque image, chaque scène. Il n’y a effectivement pas de scènes où des survivants ou des proches des victimes condamnent ce qui s’est passé. Je ne voulais pas donner à mon film la dimension de ce fantasme qui continue de nous animer et qui partage le monde entre le bien et le mal. Le spectateur aurait pu aisément s’identifier aux victimes. Cela aurait été un film complètement différent et n’aurait pas eu le même impact. La peur reste présente en Indonésie. Avez-vous eu du mal à convaincre des victimes de parler ? J'ai travaillé avec des survivants, mais ils étaient inquiets à l’idée de me parler. Ils m’ont conseillé d’aller voir les bourreaux. Eux pouvaient parler. Ils le font d’ailleurs, en se vantant de leurs actes passés. "Ainsi, les spectateurs verront pourquoi nous avons peur", m’ont dit les victimes. Quelles réactions le film a-t-il provoquées en Indonésie ? 10/04/2013 16:57 INTERVIEW • Indonésie : "Oublier participe du génocide" | Courrier in... 2 sur 2 http://www.courrierinternational.com/article/2013/04/10/indonesie-oub... The Act of Killing a été diffusé plus de 300 fois lors de séances privées organisées sur invitation – pour éviter les ennuis avec les autorités, qui pourraient se sentir visées par le film. En Indonésie, les défenseurs des droits de l’homme qui travaillent sur ce sujet depuis des décennies se réjouissent de ce film, ce qui peut paraître paradoxal. Pour eux, le régime tombe le masque et montre enfin son vrai visage. En voyant le film, le rédacteur en chef du magazine indonésien Tempo a décidé de consacrer un volumineux dossier à cette page de l’histoire de son pays [les articles de notre propre dossier en sont extraits]. Pour la première fois, il ose aborder ce sujet. Le film offre une image assez provocante de l’Indonésie. Il expose comment l’histoire interfère avec le présent et empêche une société de se regarder elle-même. Le silence domine en Indonésie. Oublier participe du génocide. Il faudrait des excuses nationales. Selon le président de la Komnas, la Commission nationale des droits de l’homme, le président indonésien voulait l’inviter au palais présidentiel dans l’idée de préparer des excuses nationales. Mais l’invitation n’est jamais arrivée. Il semble que des généraux de l’armée soient venus le voir pour lui dire qu’il n’était pas question de parler du passé. La Komnas avait remis l’année dernière un rapport très détaillé sur les massacres de 1965. Ce rapport a été rejeté par le procureur général, pour qui il était hors de question d’engager des poursuites. Courrier international | Propos recueillis par Christine Chaumeau | 10 avril 2013 |0 Réagir À LIR E ÉGA LEM EN T ÉDITORIAL • La surprise française ALBANIE • Une vierge à tout prix ARABIE SAOUDITE • “Tu es étranger et tu oses venir ici ?” INSOLITE • Cadavres frais pour mariages posthumes ÉCONOMIE • Comment le Bitcoin pourrait détruire l'Etat (et me rapporter un peu d'argent) © Courrier international 2013 | Fréquentation certifiée par l'OJD | ISSN de la publication électronique : 1768-3076 10/04/2013 16:57 Indonésie : tortionnaires et fiers de l'être - Ciné Die 2 sur 4 http://cinedie.blog.laprovence.com/indonesie-tortionnaires-et-fiers-de-l... Archives de Derniers articles Un western anatolien Anna Mouglalis en plein cadre Indonésie : tortionnaires et fiers de l'être Dustin Hoffman, un cinéaste est né Trois femmes pour la Palestine Derniers sujets des forums Indonésie : tortionnaires et fiers de l'être Par louis brunel dans Accueil le 8 Avril 2013 à 18:36 Des tueurs indonésiens qui revivent leurs forfaits THE ACT OF KILLING, 1h55 Documentaire de Joshua Oppenheimer, co-réalisé avec Christine Cynn & Anonyme Sortie : mercredi 10 avril 2013 Mon avis : sur 4 Le sujet ? Quand Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant leur rôle dans cette tuerie de masse. Pourquoi ce sujet bouleverse ? On sort abasourdi d'un tel visionnage tant les images frisent parfois l'insupportable. On se demande ce qu'aurait pu ainsi raconter Hitler et les siens s'ils avaient échappé à la mort en 1945. Car ces hommes évoquent leur forfait avec un sentiment total d'impunité et même avec celui du devoir accompli pour lutter contre l'ennemi communiste. Si, à de rares moments, certains craquent au souvenir d'actions et que l'un d'eux a du mal à se retenir de vomir sur la terrasse où il étranglait ses adversaires avec un fil de fer, une technique qu'il présentait quelques séquences auparavant comme plus efficace pour éviter de "glisser dans le sang" des victimes ! On a parfois du mal à expliquer comment ces bourreaux, à la manière des khmers rouges, n'ont pas hésité un instant à témoigner à visage découvert. Joshua Oppenheimer (ci-contre) offre une piste d'explication : "Comment gagne-t-on la confiance de meurtriers ? De la même façon qu’avec n’importe quel être humain : en leur démontrant de la bonté, et surtout en écoutant leurs histoires. Rien ne pouvait éveiller leurs soupçons. Pour eux, les actes qu’ils avaient commis n’avaient rien de répréhensible et méritaient plutôt d’être célébrés. Ils n’avaient donc rien à cacher. C’est précisément ce symptôme révélateur d’une terrible maladie morale et sociale que le film tente d’examiner. Je n’ai pas eu à les convaincre de jouer dans le film. Ils tenaient à participer. Ils adorent le cinéma américain et m’ont tout de suite considéré comme un réalisateur américain qui venait tourner dans leur pays. Mon hypothèse, c’est qu’en faisant ce film, qu’ils considèrent comme « un divertissement familial sur le thème du génocide de masse », ils pouvaient avoir la conscience tranquille." 09/04/2013 14:26 Indonésie : tortionnaires et fiers de l'être - Ciné Die 3 sur 4 http://cinedie.blog.laprovence.com/indonesie-tortionnaires-et-fiers-de-l... Là où le doc devient surréaliste c'est lorsque ces vieiilards sanguinaires acceptent de rejouer les scènes de leur vie : tortures, incendie d'un village.... En se maquillant même pour simuler les blessures ! Certains taxeront le cinéaste de compromission. Mais, avec un tel cinéma-vérité -à déconseiller à un spectateur non averti- il nous montre comment de tels assassins politiques se voient, comment ils pensent. On arrive ainsi à cette séquence où ils mettent le feu au village, non sans avoir préalablement expliqué à leurs enfants et petits-enfants, embauchés dans le film, qu'il s'agit d'une fiction. Avec 1 000 heures de contenu, Joshua Oppenheimer a pris bien des risques sur ce tournage d'où la mention Anonyme pour évoquer celui qui fut l'assistant du réalisateur pendant huit ans en Indonésie. Un opus très polémique qui a été projeté en Indonésie. Témoignage du réalisateur : "La première du film a eu lieu le 10 décembre 2012, journée internationale des droits de l’homme. Depuis, des projections ont lieu secrètement dans tout le pays. En Indonésie, ce spectacle d’un père fondateur du régime en place, s’étranglant littéralement sur les actes qu’il a commis, a eu un profond impact sur la population et la manière dont elle perçoit son histoire et ses dirigeants. Tout le monde savait que le pouvoir en place était corrompu et que certains politiciens avaient été des tueurs. Les langues se déliaient enfin." Avec un tel doc, il n'est pas sûr que Joshua Oppenheimer puisse revenir un jour proche dans le pays sans y risquer sa peau. En tout cas, ce travail est tout à fait bouleversant. Avec, en prime, quelques séquences surréalistes comme celle où des danseuses évoluent dans un décor de... poisson que n'aurait pas désavoué Jules Verne. Un film en forme de coup de poing dans le sternum ! Et qui peut, à juste titre, mettre mal à l'aise tant ces tortionnaires n'ont pas vraiment l'air de se remettre en question et ressemblent à des papys tranquilles ! 0 J’aime Tweet 0 Reporter un abus Tags : documentaire, indonésie, tortionnaires Commentaires Aucun commentaire pour le moment Suivre le flux RSS des commentaires de cet article Ajouter un commentaire Nom / Pseudo : E-mail (facultatif) : Site Web (facultatif) : Commentaire : 09/04/2013 14:26 INDONESIE : DES TUEURS SANS REMORDS | TRAVELLINGUE 1 sur 4 http://travellingue.wordpress.com/2013/04/08/indonesie-des-tueurs-san... TRAVELLINGUE AVR 8 2013 INDONESIE : DES TUEURS SANS REMORDS About these ads THE ACT OF KILLING, 1h55 Documentaire de Joshua Oppenheimer, co-réalisé avec Christine Cynn & Anonyme 09/04/2013 14:27 INDONESIE : DES TUEURS SANS REMORDS | TRAVELLINGUE 2 sur 4 http://travellingue.wordpress.com/2013/04/08/indonesie-des-tueurs-san... Sortie : mercredi 10 avril 2013 Je vote : 3 sur 5 L’histoire ? Quand Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de ce/e proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra. (h p://travellingue.files.wordpress.com/2013/04/the-act-of-killing-02.jpg) La force de ce doc A la sortie d’un tel documentaire coup de poing qui a nécessité plus de 1 000 heures de tournage, on se demande comment un jeune cinéaste a réussi à convaincre de tels monstres de témoigner sur les violences qu’ils ont fait subir aux opposants communistes dans les années 60. Tant aucun ne semble sujet à un quelconque remord. Joshua Oppenheimer répond : « Comment gagne-t-on la confiance de meurtriers ? De la même façon qu’avec n’importe quel être humain : en leur démontrant de la bonté, et surtout en écoutant leurs histoires. Rien ne pouvait éveiller leurs soupçons. Pour eux, les actes qu’ils avaient commis n’avaient rien de répréhensible et méritaient plutôt d’être célébrés. Ils n’avaient donc rien à cacher. C’est précisément ce symptôme révélateur d’une terrible maladie morale et sociale que le film tente d’examiner. Je n’ai pas eu à les convaincre de jouer dans le film. Ils tenaient à participer. Ils adorent le cinéma américain et m’ont tout de suite considéré comme un réalisateur américain qui venait tourner dans leur pays. Mon 09/04/2013 14:27 INDONESIE : DES TUEURS SANS REMORDS | TRAVELLINGUE 3 sur 4 http://travellingue.wordpress.com/2013/04/08/indonesie-des-tueurs-san... hypothèse, c’est qu’en faisant ce film, qu’ils considèrent comme « un divertissement familial sur le thème du génocide de masse », ils pouvaient avoir la conscience tranquille. »C’est ce qui est le plus troublant dans ce doc, souvent insoutenable. Un vieil homme tel Anwar, même s’il a du mal à se retenir un moment de vomir quand il revient sur une terrasse hier transformée en terrain de massacre, parle d’une voix tranquille en décrivant ses méfaits. C’est d’autant plus troublant quand ces histrions d’un jour rejouent la scène d’incendie du village en expliquant tranquillement à leurs enfants et petits-enfants, embauché pour la circonstance qu’il s’agit d’une fiction. Pour ces vieillards et anciens tueurs, la vie semble alors comme un plateau de cinéma. (h/p://travellingue.files.wordpress.com/2013/04/the-act-of-killing-01.jpg)Le doc a été montré en Indonésie où le cinéaste a peu de chance de pouvoir revenir sous peu au risque d’y perdre la vie, tant le pouvoir actuel protège ces tortionnaires. Il raconte : « La première du film a eu lieu le 10 décembre 2012, journée internationale des droits de l’homme. Depuis, des projections ont lieu secrètement dans tout le pays. En Indonésie, ce spectacle d’un père fondateur du régime en place, s’étranglant li4éralement sur les actes qu’il a commis, a eu un profond impact sur la population et la manière dont elle perçoit son histoire et ses dirigeants. Tout le monde savait que le pouvoir en place était corrompu et que certains politiciens avaient été des tueurs. Les langues se déliaient enfin. » Un exercice de cinéma-vérité qui fait froid dans le dos… et à ne pas montrer à toutes les générations bien sûr. 09/04/2013 14:27 Entretien avec Joshua Oppenheimer :: FilmDeCulte 1 sur 3 http://www.filmdeculte.com/people/entretien/Entretien-avec-Joshua-O... Simplement culte ACCUEIL Actualité CINÉMA Portraits DVD Culculte PEOPLE CULTE FORUM Recherche : Entretiens Entretien avec Joshua Oppenheimer L'Américain Joshua Oppenheimer est le réalisateur d'un des films les plus singuliers et fascinants vus au cinéma ces dernières années: The Act of Killing (en salles ce mercredi 10 avril). Parti en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre d’opposants politiques en 1965, Oppenheimer rencontre des tortionnaires qui parlent tout à fait librement de leurs actes. Ils reconstituent et célèbrent leurs tueries devant la caméra. Nous avons rencontré le cinéaste, qui nous parle de ce dispositif, de la fiction, de la culpabilité, et de notre rapport à la violence. Films à venir Act of Killing (The) Danemark, 2013 De Joshua Oppenheimer Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le ... FilmDeCulte : Comment avez-vous obtenu, et surtout comment avez-vous pensé pouvoir obtenir la confiance des tortionnaires de The Act of Killing ? Joshua Oppenheimer: Tout d’abord il faut, en tant que réalisateur, que j’aie le sentiment de pouvoir établir une relation avec mes interlocuteurs. Et tant qu’être humain, je peux parfaitement établir cette relation avec d’autres êtres humains. A partir du moment où l’on réalise que ces tortionnaires sont aussi des êtres humains (et le film explore ce thème : comment des êtres humains ont pu faire autant de mal), j’étais sûr de pouvoir construire cette relation. Ils sont humains, comme moi. Ma manière de procéder c’est toujours celle-ci, on est tous des êtres humains, on doit pouvoir établir cette relation humaine. Si ça ne marche pas, là c’est quelque chose qui me choque. C’est une fois que le film était fini que cette question a été posée, alors qu’au moment où je faisais le film, elle ne se posait pas : on est dans une relation d’humain à humain. A chaque fois qu’on entend des gens qui ont commis des atrocités, soit ils sont dans le déni, soit ils s’en excusent, généralement parce qu’ils ne sont plus au pouvoir. Quand j’ai commencé à faire le film, mon gouvernement, sous la direction de Bush, commettait des atrocités. Là nous avons pour The Act of Killing des tortionnaires qui sont pour certains encore au pouvoir, qui sont tout à fait à l’aise parce que personne ne les a forcés à nier leurs actes, ou à s’excuser. Ils les admettent, les justifient, et cette justification devient une célébration. Alors je leur demandais simplement : « Qu’avez-vous fait ? », « Comment avez-vous tué ces communistes ? », mais des termes comme « tuer » n’avaient pas un sens négatif. C’était facile de demander, c’était facile pour eux de le dire. FDC : Dans quelle mesure, selon vous, l'utilisation de la fiction les a aidés à dire la vérité ? JO : Le fait est qu’ils parlaient toujours librement. L’utilisation de la fiction était une réponse à cette parole complètement libre. Cette liberté de parole était la condition d’utilisation de la fiction. La fiction leur a donné un espace sûr, un abri, pour parler tout à fait honnêtement de ce qu’ils ont fait à la société, de ce qu’ils se sont faits les uns aux autres. L’utilisation de la fiction permettait aussi de se demander pourquoi ils étaient aussi ouverts sur les actes commis, qu’est-ce que ça signifie par rapport à la société et ce que ça signifie pour eux. FDC : A quel moment avez-vous proposé aux tortionnaires de réaliser leurs propres reconstitutions de génocides ? Comment ont-ils réagi à cette idée ? JO : Ça a commencé très simplement, et graduellement c’est devenu ce que vous voyez dans The Act of Killing. Au départ je collaborais avec une communauté de survivants, jusqu’au moment où il est devenu impossible et dangereux de travailler avec eux parce qu’on était constamment arrêtés. Les survivants me disaient qu’il fallait surtout continuer. Qu'il fallait absolument montrer ce qui s’est passé, et quelles ont été les conséquences sur une société qui, encore aujourd’hui, est corrompue, et fonctionne avec une véritable mise à l’écart de certains citoyens. C’est là qu’on m’a dit qu’il fallait interroger les personnes qui ont commis ces exactions. Lorsque je l’ai fait, je me suis aperçu que c’était des gens qui se vantaient de tous les actes commis, qu’ils avaient très envie d’en parler, de m’emmener sur les lieux mêmes des exactions, qu’ils avaient envie de les rejouer etc. Ils se plaignaient notamment de ne pas avoir ramené les armes qu’ils avaient utilisées ou de ne pas avoir invité des copains pour qu’ils jouent des victimes. Je me suis mis à filmer en sentant sur moi la responsabilité de témoignage qui m’avait été donnée par les survivants, et en sentant aussi que je représentais la communauté qui, en Indonésie, pouvait lutter pour les droits de l’homme. J’ai commencé à rencontrer des gens qui avaient tué, torturé, et petit à petit j’ai remonté cette chaine de tortionnaires jusqu’au pouvoir, jusqu’à Djakarta. Jusqu’à Anwar, qui est la 41e Belle endormie (La) Italie, 2012 De Marco Bellocchio Dans ce film choral, romanesque et politique, Marco Bellocchio aborde l’épineuse question ... Croods (Les) États-Unis, 2013 De Kirk DeMicco, Chris Sanders Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en ... plus de films à venir People Entretien avec Joshua Oppenheimer L'Américain Joshua Oppenheimer est le réalisateur d'un des films les plus singuliers ... Entretien avec Hajime Ohata Avec Henge (sélectionné à Gérardmer 2013), Hajime Ohata signe une petite bombe ... Entretien avec Peter Strickland Primé en début d'année à Gérardmer, l'ovni Berberian Sound Studio sort ce ... plus de personnalités 09/04/2013 12:14 Entretien avec Joshua Oppenheimer :: FilmDeCulte 2 sur 3 http://www.filmdeculte.com/people/entretien/Entretien-avec-Joshua-O... personne que j’avais filmée. Effectivement tous ces hommes étaient vantards au sujet de leurs crimes. Par rapport à ça, je me suis posé trois questions. Comment veulent-ils être vus ? Comment la société réagit à leur vantardise ? Et comment se voient-ils vraiment ? A partir de ça, j’ai eu le sentiment que les laisser faire, les laisser rejouer, pouvait nous permettre d’aller vers une autre forme de documentaire. Le processus a été une réponse. On ne va pas faire un documentaire sur le quotidien, qui rend strictement compte de ce qu’ils ont fait, mais un documentaire d’imagination, qui interroge les tortionnaires sur leurs actes. L’évolution du processus s’est faite petit à petit, naturellement. En ce qui concerne Anwar, j’ai bien senti quand je l’ai rencontré qu’il y avait une souffrance à la surface, qu’il était hanté par tout ça. Il y avait du coup ce rapport au passé et au présent, qui était effrayant et passionnant à la fois. La première scène qu’on a filmée avec Anwar, c’est quand il danse sur le toit où ont été commis des massacres. Et pendant qu’il dansait, je me disais « Comment peut-il faire ça ? N’est-il pas conscient de ce qu’il est en train de faire ? ». Et je me suis dit que si il arrive à le faire, c’est que d’une certaine manière il n’est pas dans la réalisation de ses actes. Je lui ai montré les images. Il avait l’air troublé. A un moment donné, il a eu une espèce d’hésitation, et j’ai pensé qu’on n’irait pas plus loin après le tournage de cette scène. Le trouble qui apparaît alors, c’est quelque chose qu’il n’ose pas montrer. Et en même temps, il a toujours la possibilité de justifier ses exactions puisqu’il n’a pas été condamné. Du coup il déplace les choses. Il parle de sa teinture de cheveux, il dit qu’il veut changer son pantalon. C’est là que commence un voyage de 5 ans, avec au centre la douleur qu’il ressent, et sa culpabilité. Les scènes de fiction véhiculent ça, elles sont un moyen d’échapper à sa douleur. C’est un moyen de montrer ce qu’est le régime tel qu’il est encore aujourd’hui. Ces deux choses fonctionnent ensemble, il y a une tension entre ces deux volontés. FDC : L'un des aspects frappants de The Act of Killing, c'est qu'il y a une certaine place pour l'humour. Les confessions des tueurs sont tellement incroyables, les reconstitutions tellement extravagantes... Comment réagissez-vous à cela, au fait qu'on puisse aussi sourire en regardant votre film ? JO : Déjà les choix esthétiques des tortionnaires pour reconstituer les scènes sont généreux et drôles. Ils deviennent attachants parce qu'ils portent ces robes roses et des chapeaux flashy. Ces scènes mettent le mal à distance. C’est une distance de sécurité, mais c’est quelque chose aussi qui nous désarme, qui nous permet d’accepter l’implication qui est souvent la nôtre quand on va au cinéma. C'est-à-dire qu’on est fasciné par des scènes léchées, esthétiques, qui nous montrent des horreurs. Et on aime ça ! Les couleurs outrées, le côté surréaliste de certaines scènes, met à nu un certain amour du cinéma. D’une certaine manière, ce qui frappe dans toutes ces scènes de violence avec cette esthétique très chargée, c’est que le référent est dans l’image même. Quand, dans un film, on voit une tête qui explose, quand un figurant se prend une balle dans la tête, on sait que c’est faux. Là, comme Anwar le dit, on est dans une méthode nouvelle, où le référent est dans la scène même, avec des scènes d’horreur rejouées par ceux qui les ont commises. C’est, pour le spectateur, très très inconfortable, et ça questionne notre relation de fascination aux images et aux images d’horreur. L’espèce humaine est la seule, je crois, à être fascinée, à prendre plaisir à regarder quand on fait du mal à ses semblables. On peut le voir très facilement dans toutes les cours de récréation, quand des gamins se battent et que les autres se réunissent et les encouragent. C’est un véritable spectacle. Ça nous remet aussi au niveau d’Anwar, qui dit bien que c’est d’une certaine manière son amour du cinéma, et d’un certain type de cinéma, qui lui a permis de perpétrer des horreurs. Entretien réalisé le 4 avril 2013. Un grand merci à Florence Alexandre. par Nicolas Bardot En savoir plus La critique du film La version de The Act of Killing exploitée en France est une version de 1h55. Le director's cut du long métrage est, lui, de 2h39. Commentaires [email protected] L'Homme est un loup pour l'Homme. L'unique manière de justifier de telles horreurs,c'est que le temps s'est écoulé doublé d'impunité. La caméra a permi à ces "ACTEURS" de s'imaginer que ce n'était qu'un jeu. Comme nous sommes à l'heure du virtuel, ils n'ont même pas idée de la gravité de leurs actes. Mieux, elle les déculpabilise tout en les rendant importants. Merci Mr Oppenheimer c'estl'HISTOIRE Commentez cet article : Il vous reste caractères Votre nom : Partenaires Cinéma : Actualité Cinéma | Cinéma de A à Z | Sorties de la semaine | Planning des sorties | Réalisateurs | Acteurs et actrices Dvd : Actualité DVD | DVD de A à Z | Planning des sorties People : Actualité People | Portrait People | Culculte | Entretiens Culte : Films cultes | Gros plans | Autour du Cinéma 09/04/2013 12:14 e-MEDIA n°327 - e-MEDIA_no327.pdf 12 sur 14 http://www.mediafrance.eu/IMG/pdf/e-MEDIA_no327.pdf 11/04/2013 17:12 The Act of Killing : dans la tête des tueurs - leJDD.fr 1 sur 3 http://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Actualite/The-Act-of-Killing-dans-... | Se connecter| S'inscrire Youtube Rss Facebook Twitter Dans la tête des tueurs The Act of Killing, le documentaire de Joshua Oppenheimer, dénonce l’horreur de la chasse aux communistes en Indonésie dans les années 1960, à travers le portrait des tortionnaires, qui vivent en toute impunité de nos jours. "Tout meurtrier est puni, à moins qu’il n’ait tué en grande compagnie, et au son des trompettes." Cette citation de Voltaire ouvre le documentaire choc de Joshua Oppenheimer, The Act of Killing. Le réalisateur est parti en Indonésie pour recueillir le témoignage des auteurs du massacre en 1965 de près d’un million d’opposants politiques. Il n’a pas eu à chercher très longtemps : quarante-cinq ans après les faits, les bourreaux vivent en toute liberté, protégés par un gouvernement corrompu. Ils ont accepté de livrer les détails les plus sordides de leur besogne et de reconstituer les scènes de crimes. Ainsi, on découvre l’existence d’Anwar Congo, un personnage aussi pittoresque que terrifiant. De manière complètement décomplexée, le sourire aux lèvres, ce retraité paisible lève le voile sur les fantômes de son passé. Dans les années 1960, la junte militaire a pris le pouvoir et entrepris une grande chasse aux communistes. Des gangsters et des miliciens ont été recrutés pour les exécuter contre rémunération. "On aurait fait n’importe quoi pour de l’argent, admet Anwar Congo. Pour oublier, on consommait de l’alcool, de la marijuana, de l’ecstasy." Aujourd’hui, il se dit heureux, plaisante, chante et danse devant la caméra. Lorsqu’il est confronté aux rushes de Joshua Oppenheimer, où il mime une strangulation avec un fil de fer, on s’attend à des remords, de la culpabilité, de la honte. Rien. Le tortionnaire ne fait qu’un seul commentaire : "Je n’aurais jamais mis de pantalon blanc. Trop salissant." Plus tard, il lâche : "J’en ai rien à cirer des droits de l’homme." Un de ses congénères, interviewé au soleil sur un terrain de golf, est tout aussi fier de ses exactions, et regrette le bon vieux temps de la dictature. La première heure mise sur une économie de moyens, la vérité de ces aveux indécents se suffit à elle-même. Puis Joshua Oppenheimer, qui oscille constamment entre fascination et répulsion, s’attarde sur ses interlocuteurs qui s’amusent à rejouer leurs interrogatoires sadiques, grimés et costumés comme au cinéma, frôlant la complaisance. Malgré quelques longueurs, qui amoindrissent l’impact de The Act of Killing, le documentariste se sort bien de cet exercice périlleux, aussi édifiant que cauchemardesque. The Act of Killing ** De Joshua Oppenheimer. 1h55. Sortie mercredi. Stéphanie Belpêche - Le Journal du Dimanche samedi 06 avril 2013 Tweeter 0 Recommander 0 0 NOUS VOUS RECOMMANDONS Partenaire Aux Champs-Elysées, Médée crée un mini scandale Le "dégoût" de DSK et l'indignation d'Anne Sinclair Barack et Michelle Obama : leur album de famille Femme Actuelle Partenaire Le soldat qui a tué Oussama Ben Laden a-t-il menti ? francetv info 08/04/2013 11:55 Critique de The Act of Killing de Joshua Oppenheimer :: The Act of Kil... 1 sur 2 Simplement culte ACCUEIL Actualité CINÉMA De A à Z http://www.filmdeculte.com/cinema/film/Act-of-Killing-The-4813.html agnès b.Jen profile-50%8,95 €17,90 € DVD PEOPLE Sorties de la semaine CULTE FORUM Planning des sorties COSMENCEJen profile-50%10,95 €21,90 € Recherche : Par réalisateur Par acteur The Act of Killing Act of Killing (The) Danemark, 2013 De Joshua Oppenheimer Durée : 1h55 Sortie : 10/04/2013 Note FilmDeCulte : Notes de la rédaction Section Cinéma THE KEISUKE KINOSHITA STORY: bande annonce du premier film live de Keiichi Hara WHITE HOUSE DOWN: bande annonce du nouveau Roland Emmerich qui met le feu à la Maison Blanche PAIN & GAIN: bande annonce non censurée du nouveau Michael Bay avec The Rock et Mark Wahlberg THE WOLVERINE: le teaser qui fait un flop PACIFIC RIM: nouveau poster du film de monstres par Del Toro qui envoie du lourd LOLAS 2013: les nominations des Oscars allemands THE COMPLEX: un prequel télévisé pour le film d'horreur de Nakata FESTIVAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2013: la sélection et le jury plus de news Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. "Comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l’Holocauste devant une caméra", affirme le journaliste Brian D. Johnson. Films à venir Berberian Sound Studio Royaume-Uni, 2012 De Peter Strickland Dans des studios italiens spécialisés dans les films d’horreur, le travail d’un ... Dead Man Down États-Unis, 2012 De Niels Arden Oplev Victor est le bras droit d’Alphonse, un caïd new-yorkais ... NOUS LES HEROS L’adage dit que la réalité dépasse la fiction. On oublie souvent de rajouter que la fiction, comme le disait Rohmer, transcende toujours la réalité. C’est le cas dans cet ahurissant objet cinématographique, qu’on classerait bien parmi les documentaires si ce n’était pas réducteur. Joshua Oppenheimer est allé à la rencontre de criminels de guerre indonésiens, responsables d’une véritable génocide suite au coup d’état de 1965. Ces hommes sont encore vivants, souvent encore actifs aux cotés de la police et du gouvernement, n’éprouvent aucune culpabilité et sont traités comme des stars dans leur pays. Il faut le voir pour le croire ? The Act of Killing va pourtant beaucoup plus loin que cela. L’occasion est donnée à ces tortionnaires d’à leur tour écrire et coréaliser des reconstitutions de leurs méfaits, courts-métrages reflétant leur point de vue sur ces événements, dans lesquels ils jouent aussi bien leur propre rôle que celui de leurs victimes. C’est dans ces courts-métrages (inclus ici) que se trouve l’aspect plus stupéfiant de ce film qui laisse perpétuellement bouchée bée, entre le rire, la consternation et la frayeur pure. Si pendant les interviews, ces paramilitaires devenus vieux font preuve d’un manque de recul déjà assez absurde et glaçant, leurs mises en scènes mégalo et révisionnistes laissent tout simplement pantois. Untel filme ses victimes revenant à la vie pour le remercier de les avoir envoyées au paradis, et lui remettant une médaille d’or, tandis qu’un autre, portant un t-shirt Transformers, imite lui-même les femmes qu’il a violées en chouinant… Mais ce qu’ils prouvent alors n’est pas tant la scandaleuse confiance absolue en leur impunité que leur naïveté pas moins effrayante. Dans leurs rêves, ils se voient en sauveurs œuvrant pour la paix universelle ou en drag-queens obèses entourées de danseuses, le tout dans des décors complétement kitsch pour la plupart inspirés du cinéma (des séries Z d’Asie du sud-est aux productions classiques hollywoodiennes). Et citent Al Pacino comme modèle, comme n’importe quel caïd immature d’aujourd’hui. Voilà de quoi ont l’air ces monstres sanguinaires, de brutes adolescentes à qui ont aurait Effets secondaires États-Unis, 2012 De Steven Soderbergh Anxieuse de voir son mari sortir de prison, une femme doit subir un traitement médical ... plus de films à venir People Entretien avec Sophie Letourneur A mi-chemin entre décalage rohmerien et lose de la nouvelle comédie américaine, ... 27/03/2013 19:08 Critique de The Act of Killing de Joshua Oppenheimer :: The Act of Kil... 2 sur 2 http://www.filmdeculte.com/cinema/film/Act-of-Killing-The-4813.html donné un flingue et le pouvoir absolu. Et leur manque de recul, leur bêtise font d’autant plus froid dans le dos qu’elle fait parfois rire. The Act of Killing offre ainsi un aperçu concret de ce qu’il peut y avoir dans la tête d’un simili-dictateur. La réponse ? Une déconnexion totale et fantasmée de la réalité, donc. Ces vieux-là dansent face à des cadavres et viennent joyeusement confirmer à la télé qu’ils referaient la même chose aujourd'hui. Mais le film d’Oppenheimer n’aurait pas la même force s’il ne documentait pas également l’impact de ces reconstitutions sur leurs auteurs. En prenant la place de leur victime, certains commencent à sentir poindre un début de remords, simple caillou dans la chaussure qui vire finalement presque à la possession démoniaque. C’est en gardant toujours au même niveau documentaire et fiction que The Act of Killing atteint de tels sommets. Qu’elles soient vraies ou fausses, toute les histoires deviennent des fictions à partir du moment où elles sont racontées. Les histoires vraies racontées ici sont terrifiantes, mais la manière dont les protagonistes les racontent est encore plus sidérante. Comme le prouve la nuance intraduisible de son titre (signifiant à la fois « le fait de tuer » que « le jeu, la reconstitution du meurtre »), The Act of Killing est bel est bien un film de cinéma. Un film qui ne ressemble au final à rien d’autre qu’à lui-même, et dotée d’une puissance inouïe. Entretien avec Michael Bartlett C'est l'un de nos coups de cœur du dernier Festival de Gérardmer ... Entretien avec Vahid Vakilifar Lauréat du prix de la critique au Festival De Deauville avec sa fable de science-fiction ... plus de personnalités par Gregory Coutaut Commentaires Vous ne pouvez pas mettre de commentaires sur cet article. 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