MoMents forts 2012

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MoMents forts 2012
InTouch
N U M É R O
FEATURE
2 6
L’ A C T U A L I T É
D E S
S P O R T S
FEATURE
DUnlopDUnlop
Set for the Set for the
‘green hell’ ‘green hell’
Moments
forts 2012
2012 REVIEW
MOTORSPORT
Moments forts
2012
En quatre roues comme en deux roues, l’année a été riche de succès pour Dunlop. Découvrez
quelques-unes de ces réussites les plus mémorables dans notre galerie des moments forts 2012.
Le VLN conclu
prématurément
sur une
réussite de
Dunlop
Durant cette saison 2012, Dunlop a été largement représentée
sur la grille de la série VLN et c’est une équipe partenaire de la
marque qui est sortie victorieuse d’un championnat conclu
prématurément.
La série, qui se déroule en Allemagne sur le redoutable
circuit du Nürburgring Nordschleife et accueille une vaste
gamme de voitures, des dernières GT3 aux petites berlines, a
été l’occasion d’une bataille acharnée pour le titre entre les
équipes alignées dans les différentes catégories.
En tête dans l’ultime course du calendrier, Christian
Krognes, Dominik Brinkmann et Ullrich Andree l’ont emporté
au score avec leur Volkswagen Scirocco GT24 chaussée de
pneus Dunlop.
Lorsque la dixième épreuve de l’année a été annulée par
mesure de sécurité suite au gel et à la neige, les sept victoires
du trio en SP3T depuis le début de la saison étaient plus que
suffisantes pour décrocher le titre devant le duo Elmar Jurek et
Jannik Olivio pilotant une Renault Clio.
Cette réussite de Dunlop au championnat s’est
accompagnée de résultats impressionnants dans les neuf
épreuves disputées, avec au moins un concurrent partenaire
sur le podium général à huit occasions.
Dunlop a également signé trois victoires d’épreuves, la
première étant due à l’équipage de BMW Team Schubert, Dirk
Adorf, Dirk Müller et Jörg Müller, à l’issue d’un premier
rendez-vous de la saison interrompu avant la fin par le
brouillard.
Les deux autres victoires ont été obtenues par ROWE
Racing, partenaire de développement de Dunlop, et ses
pilotes Jan Seyffarth et Alexander Roloff, qui se sont imposés
lors de la cinquième épreuve avec un faible écart de quatre
dixièmes de seconde. Au volant de la Mercedes-Benz SLS
AMG GT3, le duo a reçu le renfort de Thomas Jäger à
l’occasion du septième rendez-vous du championnat, au
cours duquel les pilotes ont égalé le précédent record de 42
tours accomplis en 6 heures de course.
Plus rapide que tous ses prédécesseurs dans cette
compétition, le trio a par ailleurs auréolé sa victoire du meilleur
temps général jamais obtenu à l’issue de l’épreuve.
Une nouvelle ère
La saison 2012 a ouvert une nouvelle ère dans l’histoire du sport
mécanique avec l’inauguration du Championnat du Monde
d’Endurance de la FIA, dont l’issue s’est déterminée en huit
épreuves, parmi lesquelles les 12 heures de Sebring et les 24
heures du Mans.
Dunlop aura joué un rôle moteur lors de cette année inaugurale,
tous les concurrents de LMP2 ayant choisi dès le départ de courir
sur des pneus du manufacturier, tandis qu’en LMP1 et en
GTE-Am, plusieurs équipes optaient pour les gommes Dunlop en
cours de saison.
Cette année, le championnat de LMP1 s’est largement résumé
à un duel entre les équipes d’usine Audi et Toyota. Dans ces
conditions, la bataille pour le titre de LMP2 s’est révélée comme
l’une des plus captivantes de la saison.
Starworks brille en LMP2
LMP1
Pour OAK Racing, partenaire de développement de
Dunlop en LMP1, la saison s’est révélée éprouvante malgré
un bon début à Sebring, où Guillaume Moreau s’est le
mieux classé parmi les cinq voitures à essence qualifiées.
Malheureusement, la Pescarolo-Judd alignée par OAK a
été contrainte de démarrer à l’arrière de la grille en raison
d’une contre-performance au test de calage, avant de
finalement déclarer forfait, victime d’une panne de moteur.
Une puissante entrée en matière à Spa s’est également
soldée par une déception lorsque l’équipe a dû à nouveau
abandonner à quelques minutes de la fin, suite à une
défaillance de la suspension.
Un gigantesque accident survenu lors des essais au
Mans a vu Moreau quitter la piste avec une blessure à la
colonne vertébrale, l’écurie décidant alors de le remplacer
par l’ancien pilote d’usine de Peugeot, Frank Montagny.
Mais celui-ci a dû lui aussi renoncer, tributaire d’un autre
problème mécanique.
La voiture de LMP1 d’OAK Racing a fait son retour,
dotée d’un moteur Honda, à l’occasion des deux dernières
épreuves du championnat, au Japon et en Chine. Takuma
Sato, ancien pilote de F1 qui a entre temps rejoint
l’équipage, a obtenu à l’arrivée de ces deux ultimes
rendez-vous une place dans le top 8 de la catégorie.
Grâce à une démonstration de force impressionnante et
à une exploitation optimale des performances de ses
pneus Dunlop, l’écurie a terminé la saison quatrième au
classement de LMP1 des équipes indépendantes.
Les autres partenaires de Dunlop se sont alignés dans la
catégorie GTE-Am, Krohn Racing Ferrari ayant choisi les
pneus du manufacturier lors des trois premiers
rendez-vous de la saison. Arrivés cinquièmes dans leur
catégorie à Sebring et à Spa, Nic Jonsson, Michele Rugulo
et le pilote principal Tracy Krohn se sont ensuite classés
deuxièmes au Mans dans le cadre du WEC (Championnat
du Monde d’Endurance).
Le fait que tous les concurrents aient opté pour des pneus
Dunlop a rendu la saison encore plus compétitive, Starworks
tirant le mieux son épingle du jeu avec sa HPD ARX-03b.
L’écurie a arraché un podium général spectaculaire à Sebring,
et a poursuivi sa lancée de victoires au Mans, où la HPD a été la
première voiture chaussée de pneus Dunlop à franchir la ligne
d’arrivée sur sept au total, et à Sao Paulo.
Ces performances ont valu à l’équipe américaine de s’assurer
le titre de LMP2 à une course de la fin de saison devant
ADR-Delta, victorieuse quant à elle à Spa, à Silverstone, à Fuji et
à Shanghai, et Pecom Racing, qui s’est imposée à Bahreïn.
Enzo Potolicchio, pilote de Starworks, a par ailleurs terminé
neuvième au classement des pilotes, seul concurrent hors LMP1
à réussir cette prouesse et le mieux placé parmi les engagés
chaussés de pneus Dunlop.
« Nous tenons à féliciter Starworks Motorsport et son équipage
Ryan Dalziel, Enzo Potolicchio et Stéphane Sarrazin pour leur
victoire dans la catégorie LMP », a déclaré Jean-Félix Bazelin,
Directeur général Europe de Dunlop Motorsport.
« La LMP2 aligne le plus grand nombre de voitures et donne
lieu à la compétition la plus serrée avec l’ensemble des
concurrents équipés de pneus Dunlop. Avoir atteint leur objectif à
une course de la fin de championnat dans un contexte aussi
compétitif constitue une réussite extraordinaire pour l’équipe et
nous leur tirons notre chapeau. »
Les séries Le
Mans des
deux côtés
de
l’Atlantique
American
Le Mans Series
Dunlop s’est une fois de plus retrouvée au centre d’un combat de titans
sur le sol américain pour la suprématie dans l’ensemble des catégories
de l’American Le Mans Series.
En P1, Dyson Racing s’est imposée sous les couleurs de Dunlop en
surclassant la HPD de sa rivale Pickett Racing.
Chris Dyson et Guy Smith ont conquis une avance aux points en
s’imposant dès le rendez-vous de Sebring, avant de signer de belles
réussites dans leur catégorie lors des épreuves de Road America et de
Petit Le Mans. De leur côté, leurs coéquipiers Eric Lux et Michael Marsal
ont obtenu une superbe victoire à Baltimore.
Au classement des pilotes, le duo formé par Dyson et Smith a terminé
deuxième, tandis que Dyson Racing passait à cinq points seulement du
titre des équipes.
GT
La catégorie GT, âprement disputée, a fait souvent les gros titres de la
presse sportive tout au long d’une saison marquée par la domination
renouvelée de BMW Team RL parmi les équipes partenaires de Dunlop.
Ses pilotes ont signé deux victoires d’épreuves à Sebring et à Road
America, ce qui lui a valu la deuxième place au classement par équipe
derrière l’écurie d’usine Corvette. L’autre partenaire de Dunlop, Paul
Miller Racing, a pour sa part conclu sa saison sur une sixième place
avec sa Porsche 997 RSR.
Level 5 en P2
La catégorie P2 a vu deux équipes partenaires de Dunlop se
partager les victoires d’épreuves, le duo aligné par Level 5, Scott
Tucker et Christophe Bouchut, finissant par s’imposer de peu au
championnat sur Martin Plowman et David Heinemeier Hansson,
pilotes de Conquest Endurance. Tucker et Bouchut ont également
remporté une victoire générale à Baltimore.
Une efficacité d’adhérence et
de freinage issue des circuits et
appliquée à la route.
Les équipes partenaires de Dunlop étaient largement
représentées dans la compétition de l’European Le Mans Series,
quatorze des vingt-et-une voitures alignées lors la première
épreuve arborant des pneus de la marque.
Dans la catégorie P2, Thiriet by TDS Racing a brillé au Paul
Ricard, tandis qu’en GTE Pro, une bataille serrée a vu JMW
Motorsport surclasser Ferrari Team JMB pour remporter la
première épreuve de la saison.
Suite aux modifications du calendrier, un certain nombre
d’équipes ont été conviées à rejoindre le Championnat
du Monde d’Endurance à Spa, où JOTA a signé une
impressionnante victoire en P2, au grand dam des habitués de
la série.
Devenue la deuxième épreuve de la saison de l’ELMS,
Donington Park a été l’occasion pour OAK Racing de se hisser
sur la plus haute marche du podium, alors que JMW s’offrait une
deuxième victoire en GT Pro. Les courses un temps proposées
à Brno et Portimao ont été remplacées par une invitation à
s’aligner dans l’ultime épreuve du calendrier de l’ALMS à Petit
Le Mans. À cette occasion, deux écuries de P2 ont fait le
déplacement outre-Atlantique. Thiriet by TDS Racing a terminé
en tête, se classant troisième parmi les concurrents de P2 sur un
podium entièrement aux couleurs de Dunlop, ce qui a permis à
l’écurie française de décrocher le titre. Bien qu’absente à Petit Le
Mans, JMW a triomphé à l’issue de la saison en GTE Pro, offrant
ainsi à Dunlop un succès au championnat dans deux des quatre
catégories.
La série sera relancée en 2013 avec une saison rythmée par
huit épreuves, dont deux déjà annoncées, Imola et le Red Bull
Ring.
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Shedden en majesté
Bilan
de la
saison
en
quatre
La participation de Dunlop dans la
compétition automobile mondiale
se décline dans un grand nombre de
championnats, tous ayant produit une
fois encore leur lot d’action captivante
à l’occasion de la saison 2012.
Radical : le suspense
jusqu’au bout
Toujours outre-Manche, le gain du titre pour la Dunlop
Radical UK Cup s’est également joué dans l’ultime
épreuve de la saison, Tony Wells et James Littlejohn
se propulsant de la quatrième à la première place du
classement à l’issue du dernier rendez-vous de 2012, à
Snetterton.
La série, qui intègre une catégorie « Masters » pour
les pilotes courant au volant d’une Radical SR8 et une
catégorie « Supersport » dédiée aux pilotes de Radical
SR3, s’est distinguée par un enchaînement de grilles
spectaculaires, notamment à Spa, à Silverstone et à
Donington, où les concurrents de la série britannique
ont couru au côté de leurs homologues d’Europe
continentale.
À l’approche des dernières épreuves du programme,
Colin Noble, pilote de Supersport, détenait l’avantage
aux points, mais le moment fort du championnat a
surtout résidé dans la victoire conquise par le duo de
Masters Wells et Littlejohn à Donington, avant-dernier
événement de la saison.
Les deux hommes ont remporté sans surprise
la première manche du week-end final, Littlejohn
ayant surclassé l’autre grand prétendant au titre,
Zac Chapman. Mais l’issue de la compétition n’a été
définitivement tranchée qu’au terme de la seconde
manche. Condamné à gagner la course pour décrocher
le titre, Wells a eu raison de Manhal Allos en franchissant
la ligne d’arrivée à peine une seconde devant son rival,
une victoire qui lui a offert la clé du championnat.
Fidèle à la tradition, le Dunlop MSA British Touring Car Championship
a été marqué par une lutte mémorable pour le titre en championnat,
qui s’est cette fois soldée par un avantage décisif des pilotes Honda,
Gordon Shedden et Matt Neal sur la MG de Jason Plato.
Après trente épreuves disputées dans tout le Royaume-Uni, Shedden
a remporté pour la première fois le précieux Graal, l’Écossais ayant
franchi le premier la ligne d’arrivée à huit occasions. Il a ainsi damé le
pion à Neal, le champion sortant, avec une avance de 21 points, tandis
que Plato se classait troisième au terme de la saison.
Les trois protagonistes se sont partagé au total 19 victoires, les autres
rendez-vous du championnat ayant été marqués par les victoires de Rob
Collard, de Mat Jackson, d’Andrew Jordan, de Dave Newsham, d’Aron
Smith et de Frank Wrathall, les trois derniers se hissant au sommet du
podium d’une épreuve pour la première fois dans cette compétition.
La série a connu une saison particulièrement animée en 2012, bon
nombre d’équipes de premier plan ayant aligné des voitures aux normes
NGTC (Next Generation Touring Car). Ces dernières ont d’ailleurs
triomphé dans vingt-deux des trente courses du championnat. Toutes
étaient chaussées des derniers pneus de 18 pouces Dunlop, qui ont fait
la preuve de leur remarquables qualités dans toutes les conditions.
Suspense intact en V8
Supercars
Au moment où nous écrivons ces lignes, il reste deux épreuves à disputer dans
le championnat australien de V8 Supercars, qui se court exclusivement sur pneus
Dunlop, et quatre pilotes continuent de s’affronter pour le titre.
Jamie Whincup, l’actuel tenant du titre, reste l’homme à battre au volant de la
Holden Commodore du Team Vodafone. Il possède une avance de 296 points sur
Mark Winterbottom, qui représente Ford Performance Racing. Craig Lowndes, le
coéquipier de Whincup, et Will Davison, pilote de la seconde voiture alignée par FPR,
bataillent également pour gagner le championnat, mais Whincup reste le grand favori
pour la quatrième fois.
Sa marche apparemment inexorable vers le titre s’est construite au fil de ses neuf
victoires sur vingt-six épreuves, dont un triplé gagnant à Yas Marina (Grand Prix d’Abu
Dhabi) et une réussite spectaculaire aux côtés de Paul Dumbrell à Bathurst, où il a
damé le pion à David Reynolds en le battant de trois dixièmes de seconde.
La victoire de Whincup dans la troisième manche à Yas Marina a également été la
100ème d’une voiture Holden VE Commodore, le premier modèle de la série à signer
un tel exploit.
Au coude à coude à l’avant de la grille, les quatre prétendants au titre ont partagé
vingt-cinq victoires sur vingt-six épreuves, Shane van Gisbergen ayant été le seul autre
pilote titulaire à se hisser sur la plus haute marche du podium.
International GT Open
Épreuve de force dans le Supercar
En Europe, le Supercar Challenge soutenu par Dunlop a une fois de
plus accueilli une gamme éclectique de voitures, toutes chaussées
de pneus Dunlop.
Le gain du titre toutes catégories confondues s’est décidé au
terme d’une épreuve de force spectaculaire entre Barry Maessen,
vainqueur de la saison en GT Division, et Rob Nieman, victorieux du
championnat en Sport II Division. Tous deux ont terminé avec un total
de 289 points dans leur catégorie respective.
Compte tenu de cette égalité au score, le titre général a été
remporté sur la base des victoires d’épreuves. À ce jeu-là, Maessen
a battu Nieman, le premier ayant franchi la ligne d’arrivée en tête
sept fois au volant de sa Dodge Viper SRT10 GT3 contre cinq fois
seulement pour le second avec sa Renault Clio.
Dans les autres catégories, Diederick Sijthoff a brillé avec sa
Porsche en Super GT, tandis que Kees Kreijne, pilote d’Aston Martin
faisait la différence en GTB. Koen Bogaerts et Pieter van Soelen ont
pour leur part décroché le titre en Supersport Division au volant de
leur BMW en surclassant d’un petit point seulement les frères Ferry et
Robin Monster. La classe Sports Division 1 a également vu la victoire
de pilotes BMW, John van der Voort et Priscilla Speelman s’imposant
dans la série BMW 1.
Le calendrier de la saison 2013 pour la série a déjà été annoncé.
Comme pressenti, il intègre une épreuve en Slovaquie pour la
première fois. Celle-ci se déroulera sur le circuit Slovakia Ring, près
de Bratislava.
L’ International GT Open, événement soutenu par Dunlop, a donné lieu à une
bataille acharnée pour le titre en 2012, qui a opposé Kessel Ferrari, Manthey
Racing Porsche et Villois Racing Aston Martin. L’issue de la confrontation ne s’est
décidée qu’à Barcelone, ultime rendez-vous de la saison.
Avant cette dernière épreuve, seulement 15 points séparaient la première de la
troisième équipe au classement.
C’est le duo d’AF Corse Gianmaria Bruni et Federico Leo qui a pris la tête de
la course au démarrage, sur une piste détrempée par la pluie tombée peu avant
le signal de départ. Leo a été contraint d’effectuer un arrêt au stand, ce qui ne
l’a pas empêché, avec son coéquipier Bruni, de remonter jusqu’à la sixième
position. Ce bel effort n’était cependant pas encore suffisant pour surclasser les
leaders Nick Tandy et Marco Holzer (Manthey Racing Porsche) dans la lutte pour
le titre. Dans les derniers instants, Bruni a néanmoins réussi à creuser l’écart de
deux places requis pour permettre au duo de l’écurie Ferrari de dépasser de trois
points ses rivaux de Porsche au score final.
La victoire finale de Leo et Bruni dans le championnat contraste avec un début
de saison difficile, le binôme n’ayant pas engrangé un seul point dans trois
des quatre premières épreuves du programme. Mais les sept podiums ensuite
obtenus, dont trois victoires de courses, leur ont permis de s’imposer sur Tandy
et Holzer grâce à un faible écart de trois points, en dépit des cinq premières
places remportées par les pilotes de Manthey.
Alvaro Barba et Matteo Malucelli (Villois Racing Aston Martin) ont gagné à
quatre occasions, mais ils ont terminé l’année à 16 points du premier, à la
troisième place du classement. Bruni et Leo se sont également offert le titre
de Super GT, à un point seulement devant Tandy et Holzer. Daniel Zampieri et
Michael Dalle Stelle (Kessel Ferrari) ont pour leur part conquis leurs galons de
champion en GTS, les deux hommes ayant obtenu trois points de plus que
Stefano Bizzarri, l’autre pilote Ferrari.
Construction
Qu’est-ce qui compose un pneu ?
Découvrez les différents éléments et la
haute technologie qu’intègre un pneu de
compétition ou un pneu routier.
Bilan de la
saison de
Moto2
Motricité
Sans la motricité, impossible d’avancer.
Les techniciens Dunlop, ainsi que les
pilotes et ingénieurs de l’équipe de Moto2,
vous expliquent comment ça marche.
Marquez
impose sa
marque
Marc Marquez est devenu champion du monde Dunlop
pour la deuxième fois en s’assurant le gain du titre de
Moto2 2012 lors de l’ultime événement de la saison, en
Australie.
Le moment a été particulièrement émouvant pour
Marquez et son équipe. L’ancien champion du monde de
125 cm3 avait en effet craint pour sa carrière après avoir
connu des problèmes de double vision l’hiver dernier. Le
pilote est finalement revenu en meilleure forme que
jamais, gagnant huit des seize épreuves jusqu’au
rendez-vous de Phillip Island.
« C’est un sentiment incroyable, un rêve. Quand je me
rappelle les moments difficiles et le soutien que j’ai eu de
ma famille et de mon équipe, je ne peux pas m’empêcher
d’être ému », avait alors déclaré Marquez.
L’Espagnol a ensuite poursuivi sur sa lancée en signant
l’une de ses meilleures performances en Grand Prix, à
l’occasion du final de la saison, à Valence.
Parti dernier sur la grille suite à une pénalité, le jeune pilote
de 19 ans a parfaitement su exploiter ses pneus pluie
Dunlop pour remonter tous ses concurrents et franchir le
premier la ligne d’arrivée, décrochant ainsi sa neuvième
victoire d’épreuve de l’année.
« Je me suis étonné moi-même ! », a commenté Marquez
en souriant. « Quand j’ai vu la pluie arriver, j’ai un peu
douté parce que ça complique les dépassements, mais
j’ai continué de repousser mes limites à chaque tour. Si le
titre avait été encore en jeu, je n’aurais pas forcé, mais je
voulais voir si la chance était de mon côté (…). »
Avant de rejoindre la Moto2, Marquez avait gagné dix
courses en 125 cm3, ainsi que le championnat du monde
2010 avec Dunlop.
« La 125 m’a appris à être rapide sur une moto. La
Moto2, en revanche, est la catégorie où prime la
constance », explique Marquez. « En Moto2, j’ai appris à
réfléchir à ce que je fais avec la moto. Parfois, on ne peut
pas gagner et il faut engranger un maximum de points. »
À l’instar des précédents champions de Moto2 Toni Elias
et Stefan Bradl, Marc Marquez intègre maintenant la
compétition de MotoGP.
La saison la plus
rapide en Moto2
La troisième saison de Moto2 a été la plus rapide à ce
jour, de nouveaux records de temps au tour ayant été
battus lors de onze des dix-sept épreuves. Mais elle a
également été la plus serrée puisque neuf courses ont été
remportées avec un écart inférieur à une seconde. Trois
pilotes se sont disputé la tête du classement pour le titre
de champion du monde et cinq ont gagné un Grand Prix.
Dans ce contexte et malgré une absence notoire lors
des essais préparatifs de la saison, Marquez a placé la
barre encore plus haut par rapport aux deux saisons
précédentes en signant un enchaînement sans précédent
de victoires en Moto2.
Sept fois vainqueur d’épreuves et deuxième au
classement final lors de sa première participation en 2011,
Marquez a laissé derrière lui ses soucis de santé de l’hiver
dernier. Il s’est imposé dans deux des trois premiers
rendez-vous de l’année, concédant une seule victoire à
Pol Espargaro, qui a accompli une remarquable percée en
2012.
La position de leader au classement du championnat a
changé trois fois au cours des trois événements suivants,
passant d’abord à Espargaro, puis à Thomas Luthi, avant
de revenir à Marquez après Silverstone, sixième
rendez-vous du calendrier.
L’Espagnol a conforté son avantage avec cinq victoires
durant la mi-saison, la première de ces grandes
démonstrations de force ayant eu lieu à Motegi, où le
pilote vedette de Suter, relégué parmi les derniers au
premier tour, a réussi à remonter tous ses concurrents
pour arracher la victoire.
Outre Marquez (9) et son plus proche rival Espargaro
(4), les autres vainqueurs d’épreuves en 2012 ont été
Andrea Iannone (2), Thomas Luthi (1) et Alex de Angelis
(1). En nombre de victoires totales en Moto2, Marquez
détient le record avec seize, suivi par Iannone qui en a
décroché huit.
Dunlop et la
Moto2
La catégorie Moto2, dans laquelle courent des
machines quatre temps de 600 cm3, a remplacé le
Championnat du Monde de Moto deux temps de 250
cm3 au début de l’année 2010.
Dunlop, qui a longtemps dominé la compétition 250GP,
s’est imposée comme le choix naturel pour devenir le
fournisseur exclusif de pneus de la nouvelle catégorie. La
transition en a été d’autant plus fluide et fructueuse.
Dunlop fournit des pneus et une assistance technique de
niveau équivalent à plus de trente pilotes représentant huit
constructeurs différents.
Une sélection de deux types de gomme avant (sur trois)
et de deux types de gomme arrière (sur cinq) est
proposée pour chaque épreuve, ainsi qu’un jeu distinct de
pneus wet.
L’amélioration technique des pneus est continue, comme
l’atteste la diminution des temps au tour. Dunlop a même
soumis ses prototypes de pneus pour 2013 à l’essai
seulement 24 heures après la conclusion de l’ultime
rendez-vous de la saison 2012 !
Alors que Marquez, Iannone et Bradley Smith ont rejoint la
compétition de MotoGP, une flopée de jeunes prodiges
insufflera un vent nouveau en Moto2 l’an prochain, à
commencer par le champion du monde de Moto3,
Sandro Cortese.
Round
Épreuve
Vainqueur
Piste
sèche /
mouillée
Temp.
piste (O)
Pneu avant Dunlop
Pneu arrière Dunlop
Nouveau
record
temps au
tour
Leader du
championnat
Oui
Marc Marquez
1
Losail, Qatar
Marc Marquez
Sèche
24
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 ATR10
3855
2
Jerez, Espagne
Pol Espargaro
Sèche
-Mouillée
15
120/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 3854
3
Estoril, Portugal
Marc Marquez
Sèche
32
120/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 4886
4
Le Mans,
France
Thomas Luthi
Mouillée
14
125/80R17 KR191 414
190/55R17 KR393 414
5
Catalunya,
Espagne
Andrea Iannone
Sèche
40
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 3838
Oui
Thomas Luthi
6
Silverstone,
GrandeBretagne
Pol Espargaro
Sèche
17
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 3838
Oui
Marc Marquez
7
Assen, PaysBas
Marc Marquez
Sèche
26
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 3854
Oui
Marc Marquez
8
Sachsenring,
Allemagne
Marc Marquez
Sèche
43
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 ATR14 3838
Oui
Marc Marquez
9
Mugello, Italie
Andrea Iannone
Sèche
43
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 3838
Oui
Marc Marquez
10
Indianapolis,
États-Unis
Marc Marquez
Sèche
42
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 3838
Oui
Marc Marquez
11
Brno,
République
tchèque
Marc Marquez
Sèche
21
125/75R17 Moto2 717
195/75R17 Moto2 4886
12
Misano, SaintMarin
Marc Marquez
Sèche
27
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 3854
13
Aragon,
Espagne
Pol Espargaro
Sèche
22
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 3838
14
Motegi, Japon
Marc Marquez
Sèche
23
125/75R17 Moto2 302
195/75R17 Moto2 4886
15
Sepang,
Malaisie
Alex de Angelis
Mouillée
31
125/80R17 KR191 414
190/55R17 KR393 414
16
Phillip Island,
Australie
Pol Espargaro
Sèche
26
120/75R17 Moto2 302
195/75R17 ATR14 3838
17
Valence,
Espagne
Marc Marquez
Mouillée
15
125/80R17 KR191 414
190/55R17 KR393 414
Marc Marquez
Oui
Marc Marquez
Pol Espargaro
Marc Marquez
Oui
Marc Marquez
Marc Marquez
Oui
Marc Marquez
Marc Marquez
Oui
Marc Marquez
Marc Marquez
Bilan de la
saison de
Moto3
Chassis et pneus
Des pneus adaptés aux châssis ou des
châssis adaptés aux pneus. Découvrez les
activités de Dunlop en Moto2 au travers
des techniciens et pilotes.
Cortese
entre dans
l’histoire
Sandro Cortese est entré dans l’histoire en
devenant le tout premier champion du monde de
Moto3, à Sepang, en Malaisie, à l’issue d’une
saison inaugurale palpitante pour cette catégorie de
Grand Prix dédiée aux machines quatre temps.
Le pilote de Red Bull KTM Ajo n’avait besoin que
d’un seul podium pour s’assurer le titre alors que
deux rendez-vous restaient encore à disputer. Dans
un Championnat du Monde de Moto3 très animé,
où les concurrents sont tous équipés par Dunlop,
Cortese n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour
décrocher le précieux Graal sur une énième victoire.
Le jeune Allemand de 22 ans a dépassé la star
Zulfahmi Khairuddin dans le dernier tour pour
franchir le premier la ligne d’arrivée avec un écart de
seulement 0,028 s. « Je n’arrive pas à croire que j’ai
conquis le titre sur une victoire ! », a déclaré tout
sourire Cortese, arborant fièrement sa casquette
jaune de « champion du monde Dunlop ».
Cortese a ensuite célébré le gain du titre à sa
manière en remportant sa cinquième course de la
saison à Phillip Island, avant de concéder l’ultime
victoire d’épreuve à son coéquipier Danny Kent à
Valence, en Espagne.
Le Britannique s’est offert sa deuxième victoire de
la saison en Grand Prix en dépassant brillamment
Cortese au dernier tour du rendez-vous final.
Presque au même moment, Khairuddin a arraché la
troisième place du podium au jeune Brad Binder,
l’écart séparant les trois hommes à l’arrivée se
limitant à 0,114 s !
Place aux
nouveaux
talents
L’une des principales raisons ayant poussé à la
création du championnat de Moto3 était de
favoriser l’émergence de nouveaux talents. Avec
sept vainqueurs différents en dix-sept épreuves, on
peut dire que l’objectif est largement atteint.
Cortese a conquis le titre grâce à sa constance et
non en raison d’une suprématie figée. Le pilote
vedette de KTM, absent du podium à deux
occasions seulement, a en effet été le seul à
engranger des points à chaque événement.
Cortese, qui n’avait pourtant gagné que deux
courses durant ses sept saisons en 125 cm3, s’est
affirmé comme un redoutable prétendant dès le
début de la compétition de Moto3. Après avoir
obtenu une pole position dès le premier
rendez-vous, au Qatar, l’Allemand a pris la tête du
championnat après sa victoire à Estoril, troisième
épreuve du programme.
À l’issue des quatre premiers événements, il était
un vainqueur parmi quatre vainqueurs différents, un
par course. Maverick Vinales, le pilote FTR-Honda,
lui a ensuite ravi le leadership au classement en
signant un triplé gagnant à Valence (Catalunya), à
Silverstone et à Assen.
Cortese a repris l’avantage en s’imposant dans
son pays à Sachsenring, huitième rendez-vous de la
saison, et l’a gardé jusqu’au bout, ajoutant une
nouvelle victoire dans son escarcelle à Misano,
avant une performance décisive à Sepang.
Outre Cortese (5), Vinales (5) et Kent (2), les
autres vainqueurs d’épreuves en Moto3 ont été Luis
Salom (2), Romano Fenati (1), Louis Rossi (1) et
Jonas Folger (1).
En 2013, Cortese rejoindra le Championnat du
Monde de Moto2, où tous les participants seront
équipés par Dunlop.
Dunlop et la
Moto3
La compétition de Moto3, qui oppose des
machines quatre temps de 250 cm3, remplace le
(techniquement obsolète mais fort apprécié)
Championnat du Monde de Moto deux temps 125
cm3, créé en 1949 et longtemps dominé par
Dunlop.
Choisie comme fournisseur exclusif de pneus en
Moto3, Dunlop a remarquablement assuré la
délicate transition entre passé et futur dans cette
catégorie de Grand Prix.
Dunlop a développé trois types de gommes slick
pour Moto3, hard, medium et soft, avec une
sélection de deux pneus avant et de deux pneus
arrière proposée à chaque pilote lors de chaque
épreuve. Au total, pas moins de dix-sept pneus
slick (huit pour l’avant et neuf pour l’arrière) sont
fournis à l’occasion des six séances sur circuit, avec
en prime un jeu distinct de pneus wet.
Les trois types de pneus slick doivent non
seulement s’adapter aux différentes caractéristiques
de piste et aux écarts climatiques importants tout
au long de la saison, mais aussi à une grande
variété de machines.
Comme les observateurs l’espéraient, la nouvelle
catégorie Moto3 a attiré autant les grands
constructeurs que les spécialistes de la compétition.
Cinq types de motos distincts ont connu les
honneurs du podium et pas moins de onze ont
marqué des points au championnat du monde.
Mais les plus grands vainqueurs ont sans doute
été les spectateurs, qui ont vu l’issue de onze des
dix-sept Grand Prix se jouer sur un écart de moins
d’une seconde ! Autant dire que la saison 2013
promet d’être passionnante !
Round
Épreuve
Vainqueur
Piste
sèche /
mouillée
Temp.
piste
(O)
Pneu avant Dunlop
Pneu arrière Dunlop
Leader du
championnat
1
Losail, Qatar
Maverick Vinales
Sèche
28
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Maverick Vinales
2
Jerez, Espagne
Romano Fenati
Sèche
-Mouillée
14
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Romano Fenati
3
Estoril, Portugal
Sandro Cortese
Sèche
34
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
4
Le Mans, France
Louis Rossi
Mouillée
11
95/70R17 KR189 WB
115/70R17 KR389 WB
Sandro Cortese
5
Catalunya,
Espagne
Maverick Vinales
Sèche
33
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
6
Silverstone,
Grande-Bretagne
Maverick Vinales
Sèche
30
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Maverick Vinales
7
Assen, Pays-Bas
Maverick Vinales
Sèche
32
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Maverick Vinales
8
Sachsenring,
Allemagne
Sandro Cortese
Mouillée Sèche
32
95/70R17 KR189 WB
115/70R17 KR389 WB
Sandro Cortese
9
Mugello, Italie
Maverick Vinales
Sèche
40
95/75R17 Moto3 H
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
10
Indianapolis,
États-Unis
Luis Salom
Sèche
33
95/75R17 Moto3 H
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
11
Brno, République
tchèque
Jonas Folger
Mouillée Sèche
21
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
12
Misano, SaintMarin
Sandro Cortese
Sèche
16
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
13
Aragon, Espagne
Luis Salom
Sèche
16
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
14
Motegi, Japon
Danny Kent
Sèche
25
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
15
Sepang, Malaisie
Sandro Cortese
Sèche
48
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
16
Phillip Island,
Australie
Sandro Cortese
Sèche
22
95/75R17 Moto3 M
115/75R17 Moto3 M
Sandro Cortese
17
Valence, Espagne
Danny Kent
Mouillée
12
95/70R17 KR191 WB
115/70R17 KR389 WB
Sandro Cortese
Les
leçons de
la piste
mouillée
WE RACE, YOU WIN
INSPIRÉ DE SON HOMOLOGUE DE COMPÉTITION D211 GP, LE GP RACER
D211 EST UN MUST POUR LES SÉANCES DE PILOTAGE SUR CIRCUIT*
Sébastien Montet, Directeur de conception et de développement pour la
compétition de Dunlop Motorsport, explique quels précieux enseignements
Dunlop tire de la course sur piste mouillée. Il expose également les
bénéfices que s’apportent mutuellement le manufacturier et ses équipes
partenaires en repoussant toujours plus les limites sur route et sur circuit.
Quels enseignements de la course sur piste mouillée et par
conditions variables s’appliquent au développement de pneus
routiers ?
Nos pneus de compétition utilisés au Mans présentent une conception de
bloc inspirée de nos pneus routiers hautes performances. La longue ligne
droite de Mulsanne, négociée à 320 km/h sur piste mouillée, nous en
apprend beaucoup sur la manière d’évacuer l’eau rapidement sous la
surface de contact du pneu afin de garantir fiabilité, adhérence et stabilité.
Nous avons considérablement investi dans la technologie du mélange de
gomme afin de permettre au pilote de rouler plus en confiance par temps
froid, de la même manière qu’un pneu hiver offre au conducteur sur route
l’assurance de rouler en toute sécurité lorsque la température est inférieure
à 7 °C. Surtout, nos recherches axées sur les pneus wet nous poussent à
introduire de nouveaux composants du mélange de gomme dans nos
pneus routiers en les adaptant à leurs différentes applications.
Quelles fonctions doit remplir la sculpture de bande d’un pneu
automobile ?
La première fonction de la sculpture de bande consiste à évacuer l’eau. Le
mélange de gomme garantit pour sa part un niveau d’adhérence adéquat.
Sur une voiture routière, le mélange de gomme et la sculpture de bande
doivent fonctionner en synergie pour allier de manière optimale stabilité,
efficacité de freinage, traction sur sols humide et sec et réduction du bruit
de roulage. Un pneu wet de compétition n’est utilisé que sur piste humide.
Nous n’avons donc pas à nous soucier de le rendre utilisable sur surface
sèche également. Nous pouvons nous concentrer sur l’optimisation des
capacités d’adhérence sur piste mouillée, sans aucun compromis sur les
performances.
En quoi la sculpture de bande influe-t-elle sur l’adhérence, la prise
de virage, l’accélération, le freinage, la performance sur sol mouillé,
le bruit de roulage et la résistance au roulement ?
Sur un pneu routier, nous devons partir des besoins du client. Certains
constructeurs automobiles, notamment les constructeurs de voitures de
sport, souhaitent que l’accent soit mis sur le freinage sur sol sec
et sur l’adhérence pure. La plupart des marques de voitures
performantes doivent combiner ces exigences avec une quête
continue de réduction des émissions sonores et de la
consommation de carburant. Notre expertise en matière de
construction de pneus et de sculpture de bande nous permet de
concilier ces différents objectifs. Par exemple, le pneu Sport Maxx
RT intègre des crampons irréguliers visant à disperser la
fréquence sonore. Parce qu’ils s’intègrent dans une sculpture de
bande inspirée de notre expérience en compétition, ces
crampons garantissent dans le même temps une adhérence
maximale sur sol mouillé.
Comment l’eau recouvrant la route empêche-t-elle un pneu
lisse de délivrer les mêmes performances que sur un sol
sec ?
Un phénomène d’aquaplaning se produit lorsque les pneus
perdent le contact physique avec la surface de la route en
glissant sur une couche d’eau. Ceci est comparable à une
planche de surf frottant sur la surface d’une vague. Lorsqu’un
véhicule atteint une certaine vitesse, la sculpture de bande du
pneu n’est plus en mesure d’évacuer suffisamment vite la couche
d’eau située sous le pneu. C’est précisément dans cette situation
qu’on voit les concurrents d’une course s’arrêter rapidement au
stand pour chausser des pneus intermédiaires ou exclusivement
wet.
S’il n’existait qu’un seul type de pneu pour le sport
mécanique (pas de distinction entre pneu intermédiaire et
exclusivement wet), à quoi ressemblerait-il ?
Il existe déjà ! Le pneu automobile Dunlop Direzza et le pneu moto
D212 GP Pro sont conçus pour un usage sur piste occasionnel
évitant au pilote ou au motard de prévoir des pneus et jantes
différents selon les conditions du moment, avec la complexité et
les coûts que cela implique. Il s’agit fondamentalement de pneus
de compétition dotés d’une sculpture de bande peu profonde
pouvant s’adapter aux sols mouillés. Ces pneus sont également
utilisés dans de nombreux championnats imposant l’utilisation de
pneus routiers homologués.
*À ce jour, le pneu de
compétition D211
GP a remporté plus
de 170 podiums
et 25 titres de
championnats des
pilotes.
www.dunlopmotorcycle.fr
Le système NTEC permet
aux motards de diminuer
la pression de leurs
pneus pour une
adhérence optimale sur
circuit.
Construction Multi-Tread à
l’arrière pour une traction,
une adhérence, un
confort, une maniabilité et
un rendement
kilométrique améliorés.
Technologie JLB (Jointless
Belt) offrant une stabilité
accrue pour les motos de
gros gabarit ou de
tourisme à orientation plus
sportive et une sculpture
de bande de roulement
optimisée à l’avant pour
des distances de freinage
plus courtes.
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Goodyear Dunlop Tires France 8 rue Lionel Terray - BP 310 - 92506 Rueil Malmaison cedex / SA au capital de 118 936 335 € / N° 330 139 403 RCS, Nanterre
Quels enseignements de la course sur piste sèche s’appliquent au
développement de pneus routiers ?
Ce sont principalement le mélange de gomme et la technologie de
construction que nous transférons du circuit à la route. Par exemple, nos
derniers pneus moto routiers tels que le Sportmax SportSmart intègrent la
technologie NTEC permettant au motard d’optimiser la pression de
gonflage du pneu pour l’adapter à un usage sur route ou sur piste. C’est
l’une des technologies héritées de notre présence en compétition. En ce
qui concerne les pneus automobiles, la construction de notre dernier Sport
Maxx RT est dérivée d’un profil de course offrant une réelle stabilité en cas
de freinage à grande vitesse. Par ailleurs, son mélange de gomme est
également issu de la compétition.
L’AMA
Supercross
2013 dans la
ligne de mire
Dunlop défendra son palmarès de victoires
ininterrompu dans le championnat AMA
Supercross en alignant une pléiade de pilotes
talentueux pour la saison 2013, qui débutera le 5
janvier à l’Angel Stadium d’Anaheim, en Californie.
L’AMA Supercross, un Championnat du Monde
FIM, constitue la compétition moto hors route la
plus prestigieuse, disputée devant des stades
pleins à craquer de spectateurs passionnés en
Amérique du Nord, avec son lot de cascades,
d’effets pyrotechniques et de pom-pom girls.
Dans la première catégorie (450 cm3), Ryan
Villopoto, le pilote Dunlop-Kawasaki, fera un retour
très attendu dans la course pour un troisième titre
consécutif de Supercross, après une absence
dans la saison d’Outdoor Motocross liée à une
opération du genou.
Villopoto n’aura pas la tâche facile, les autres
pilotes Dunlop, et anciens champions, Ryan
Dungey (Red Bull KTM), Chad Reed (TwoTwo
Motorsports) et James Stewart (Yoshimura Suzuki)
étant bien décidés à lui barrer la route vers le
précieux Graal.
Les autres concurrents aux couleurs de Dunlop
sont Davi Millsaps (Rockstar Suzuki), deuxième au
championnat en 2012, Mike Alessi
(MotoConcepts), vétéran toujours vaillant, Kevin
Windham (GEICO Honda), star confirmée toujours
populaire, et le jeune loup Justin Barcia (Honda
Muscle Milk), qui a accédé à la catégorie reine
après deux victoires dans l’East Coast Lites
Championship.
Les ex-champions Lites de 250 cm3 Trey
Canard (Honda Muscle Milk), Jake Weimer
(Monster Energy Kawasaki) et Broc Tickle (Dodge/
Sycuan Casino/Suzuki) seront également de la
Calendrier de l’AMA Supercross 2013
5 janvier : Angel Stadium, Anaheim, Californie
12 janvier : Chase Field, Phoenix
19 janvier : Dodger Stadium, Los Angeles
26 janvier : O.Co Coliseum, Oakland, Californie
2 février : Angel Stadium, Anaheim, Californie
9 février : Qualcomm Stadium, San Diego
16 février : Cowboys Stadium, Arlington, Texas
23 février : Georgia Dome, Atlanta
2 mars : Edward Jones Dome, Saint-Louis
9 mars : Daytona International Speedway, Daytona
Beach, Floride
16 mars : Lucas Oil Stadium, Indianapolis
23 mars : Rogers Centre, Toronto
6 avril : Reliant Stadium, Houston
13 avril : Metrodome, Minneapolis
20 avril : CenturyLink Field, Seattle
27 avril : Rice-Eccles Stadium, Salt Lake City
4 mai : Sam Boyd Stadium, Las Vegas
partie pour Dunlop en 450 cm3, aux côtés de
redoutables rivaux, Andrew Short (Chaparral
Honda) et Josh Hill (Dodge/Sycuan Casino/Suzuki),
auréolés de victoires d’épreuves.
Le champion en titre de la côte Ouest, Eli Tomac
(GEICO Honda), mènera le bal parmi les
concurrents Lites Dunlop en 2013. Ses
coéquipiers, Justin Bogle, Zach Osbourne et Wil
Hahn participeront également aux hostilités.
Red Bull KTM a conservé son duo composé des
champions du monde de motocross Ken Roczen
et Marvin Musquin, de plus en plus incontestés sur
le sol américain. De son côté, l’écurie maintes fois
titrée Monster Energy/Pro Circuit/Kawasaki a
recruté Blake Baggett, Darryn Durham et Martin
Davalos.
Blake Wharton (Rockstar Suzuki), ainsi que Cole
Seely et Christian Craig, coéquipiers de Troy Lee
Designs Honda, seront également à suivre de près.
La saison 2013 comptera seize rendez-vous aux
États-Unis, auxquels s’ajoutera une incursion au
Canada.
Le championnat débutera sur la côte Ouest,
avec des épreuves en Californie, à Phoenix, à Los
Angeles et à San Diego. Suivront des dates au
Texas, à Atlanta et à Saint-Louis, sans oublier la
mythique course de Daytona, le 9 mars.
Autre ville phare du sport mécanique,
Indianapolis accueillera à son tour les concurrents,
avant une unique étape hors des États-Unis, à
Toronto, le 23 mars. Houston, Minneapolis, Seattle
et Salt Lake City prendront la suite du programme,
avant l’épilogue traditionnel de la saison, organisé
le 4 mai au Sam Boyd Stadium de Las Vegas.
Les pilotes du Honda World Motocross, Rui Gonçalves et Evgeny
Bobryshev, ainsi qu’Eddy Seel, de Dunlop, parlent du pneu avant
pour sable Dunlop MX11.
Gros plan
sur le
motocross
En motocross, business et sport
sont inséparables. Sharon
Antonaros et Eddy Seel nous
expliquent pourquoi.
Sharon Antonaros
Directeur de la division moto de
Dunlop EMEA
Partenaire plus que sponsor
Depuis notre retour en motocross, notre
approche a consisté à nouer des partenariats
de qualité plutôt que de se placer à la va-vite
pour servir le plus grand nombre d’équipes
indifféremment. Ceci nous vaut d’être
considérés autrement que comme un simple
fournisseur et nous permet de travailler en
plus étroite intelligence avec nos équipes
partenaires.
Le choix d’Eddy Seel comme coordinateur
de courses MX entre dans le cadre de cette
stratégie. Eddy est un compétiteur aguerri qui
a couru au plus haut niveau. Il est un
interlocuteur de confiance pour les équipes,
qui peuvent solliciter ses conseils d’expert.
Nous nous sommes inspirés de ce qu’a fait
Dunlop aux États-Unis avec Broc Glover, une
approche couronnée de succès.
Après ces deux années, force est de
constater que le choix a été judicieux. Nous
pouvons compter sur Eddy, tout comme les
équipes, qui ont démontré leur confiance à
son égard. Il est le maillon central qui fait le
lien entre business et sport, tout en
véhiculant la bonne image que nous
souhaitons communiquer.
Approche décentralisée
Notre retour en motocross s’est
accompagné d’une remise à plat complète
de notre manière d’assister les équipes lors
des compétitions. Plutôt que de dépêcher
une équipe de techniciens centralisée sur
chaque épreuve, le modèle qui prévaut dans
de multiples disciplines du sport mécanique,
nous nous sommes concentrés sur des
partenariats avec des équipes locales
travaillant en étroite concertation avec nous
et représentant Dunlop dans le cadre de
chaque championnat.
Cette approche décentralisée permet une
relation plus étroite entre nos marchés et nos
revendeurs locaux, d’une part, et l’épreuve
du championnat de motocross qui se déroule
dans leur région, d’autre part. Cette relation
garantit que le client obtient de son
revendeur le même niveau de service que les
pilotes de motocross de nos équipes
partenaires. Il s’agit là d’une nouvelle
philosophie opérationnelle, déployée sous la
supervision vigilante d’Eddy au cours des
deux dernières années, une philosophie qui
se révèle gagnante.
Les pneus Dunlop sur les
nouvelles motos, l’enjeu de la
première monte
Notre succès en compétition et les relations
nouées avec nos partenaires se traduisent
par une adoption croissante de nos pneus
comme équipement de première monte. En
2013, nos produits équipent ainsi en
standard les Honda 150, 250 et 450, ainsi
que la Kawasaki 250, grâce à notre
partenariat avec les deux écuries d’usine.
Des ventes en hausse
Malgré un contexte difficile en 2012, les
ventes de nos pneus hors route ont
progressé. Ce résultat peut être largement
attribué au retour prestigieux de Dunlop dans
le championnat du monde.
Eddy Seel
Coordinateur de courses MX pour
Dunlop
J’ai toujours utilisé les pneus Dunlop dans
ma carrière. J’ai donc une très grande
confiance dans les produits de la marque et
dans son approche du sport mécanique. Ce
fut un honneur d’être sollicité pour
représenter la marque à l’occasion de son
retour dans le Championnat du Monde de
Motocross. Du fait de ma collaboration avec
Dunlop au cours des deux dernières années,
mon respect pour la marque n’a cessé de
croître.
En 2011, nous avons travaillé directement
pour une écurie d’usine avec beaucoup de
succès. Nous avons en effet noué un solide
partenariat avec Honda, ce qui nous a valu
une quatrième place au championnat du
monde. La deuxième année après notre
retour dans la compétition de motocross,
Kawasaki a été la deuxième équipe d’usine à
nous rejoindre. Ceci a marqué une étape
intéressante. Les choses sont beaucoup plus
faciles à gérer lorsque vous êtes associé à
une seule équipe car vous vous concentrez
exclusivement sur elle. Avec deux équipes,
en revanche, vous devez vous partager
équitablement entre l’une et l’autre en termes
de temps et de ressources.
Nous avons travaillé en étroite coopération
avec nos deux équipes partenaires en 2012.
Sur le plan professionnel, les relations que
nous avons construites ont été fructueuses
pour chacun. D’un point de vue humain,
nous accordons une confiance à toute
épreuve aux directeurs d’écuries, aux
ingénieurs-mécaniciens et surtout aux
pilotes. C’est cette confiance qui encourage
le développement de nos équipements.
Cette année, nous avons ainsi développé le
nouveau pneu avant MX11, une étape parmi
d’autres sur la route qui nous a conduits à
obtenir la troisième place au championnat du
monde.
2013 :
Sharon Antonaros et Eddy Seel ont un but
commun pour la saison prochaine : se
rapprocher du titre. En 2011, les
performances de Dunlop ont permis à la
marque de terminer quatrième du
championnat du monde. En 2012, c’est la
troisième place qui est tombée dans son
escarcelle. Alors pourquoi pas la deuxième
en 2013 ?
Pour relever ce défi, l’approche définie
consiste à se rapprocher encore davantage
des équipes et des pilotes, ce qui passe par
le développement de nouveaux produits
synonymes d’amélioration des performances
sportives. Cette amélioration des produits et
des résultats se traduira à son tour par un
accroissement de la demande et donc des
ventes. Chaque élément compte pour
renforcer l’image de marque de Dunlop dans
la compétition de motocross et auprès des
consommateurs.
« Notre stratégie consiste à miser sur
l’amélioration continue, tout en profitant de
notre participation et de notre travail dans
cette discipline passionnante », résument les
deux hommes.
École de
pilotage
Honda
World
Motocross
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à Honda World Motocross, équipe partenaire de Dunlop, et à ses pilotes
Rui Gonçalves et Evgeny Bobryshev.
1: Piloter en côte
2: Virages en dévers
3: Piloter sur sol dur et compact
4: Piloter sur le sable
Quelles
perspectives
pour Dunlop
en 2013 ?
La reprise de la compétition ne se fera guère attendre pour
Dunlop en 2013 puisque la saison s’ouvrira dès janvier avec
le plus grand événement de l’année, les 24 heures Dunlop de
Dubaï.
Tous les engagés seront chaussés de pneus Dunlop pour
cette épreuve d’endurance disputée sous un soleil de plomb.
Lors de l’édition 2012, plus de 6 000 pneus ont été fournis à
plus de 70 voitures de types divers, des bolides sportifs aux
modèles de tourisme.
En moto, outre-Atlantique, la marque Dunlop connaîtra
également un début de saison précoce avec l’AMA
Supercross, qui débutera le 5 janvier. Comme souligné dans
notre article consacré à ce sujet, l’AMA Supercross constitue
la compétition moto hors route la plus prestigieuse du
monde.
Alors que ce championnat entrera dans le dernier tiers de
son programme, le Championnat du Monde de la FIA 2013
commencera le 10 mars avec un nouveau rendez-vous en
Thaïlande. L’objectif de Dunlop cette année est d’obtenir un
résultat encore meilleur qu’en 2012, autrement dit de signer
une deuxième place, voire mieux peut-être…
Sur le front des séries Le Mans, Dunlop Motorsport
concentrera en 2013 ses activités sur l’European Le Mans
Series (ELMS), après quatre années extraordinaires de
participation à l’American Le Mans Series. La raison tient
dans un resserrement du calendrier des épreuves de l’ELMS.
Dans l’European Le Mans Series et dans le Championnat
du Monde d’Endurance de la FIA, Dunlop poursuivra
activement son développement de pneus pour les catégories
LMP1, LMP2 et GT afin de capitaliser sur leurs fantastiques
réussites en 2012. Dans le championnat allemand VLN,
Dunlop continuera également d’équiper des partenaires tels
qu’AMG Customer Sports pour répondre aux exigences
uniques du Nürburgring Nordschliefe.
Et bien-sûr, Dunlop sera toujours le fournisseur exclusif
d’un certain nombre de championnats mondiaux,
notamment le British Touring Car Championship (BTCC), la
série V8 Supercars, l’International GT Open, les différentes
épreuves de 24 heures, la gamme en plein essor de
championnats Radical et bien d’autres séries spéciales.
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