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Culture
Mopti : et change
de regard
p. 15
Loisirs
Sport
Des chambres avec vue
près de chez vous
p. 33
L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines
Diawara et Payen
champions de France !
p. 41
1,07  - Avril 2008 - no 230
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
DOSSIER
Saint-Quentin :
diagnostic santé
Événem
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Le cirque
5 L’hive
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au spect et mes mains.
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Votre supplément culturel
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n° 231
- Avril 2008
Théâtre
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Un jour, une heure
t Mercredi 27 février. 17 h 24.
© C. Lauté
Deux tourneurs qui agitent deux cordes en sens
inverse et un sauteur qui improvise des figures…
Spectaculaire et ludique, le double dutch,
créé aux Pays-Bas comme son nom l’indique
(« dutch » signifie « hollandais » en anglais), a
séduit les jeunes réunis pour une initiation au
gymnase des Droits-de-l’Homme à Guyancourt.
u Samedi 1er mars. 15 h 34.
© C. Lauté
Petits ponts, roulettes et frappes laser ! Autant
de gestes techniques que le public du palais
des sports d’Élancourt a eu la chance d’admirer
à l’occasion de ce plateau qualificatif de la
Coupe de France de futsal (nom officiel du foot
en salle) qui réunissait les équipes de niveau
national de Créteil, Roubaix, Beuvrages et une
sélection de Saint-Pierre-et-Miquelon.
t Jeudi 13 mars. 21 h 53.
© C. Lauté
En présence de son réalisateur,
le Suisse Kevin Merz, le
film sur l’identité Glorious
Exit (2007) a été projeté au
Grenier-à-Sel à Trappes. Il
faisait partie de la sélection
du 30e festival international de
films documentaires Cinéma du
réel – Hors les murs, organisé
par le réseau de cinémas
indépendants Bande de cinés.
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o II
édito
sommaire
CULTURE économieloisirs
32
Une ambition, une volonté,
de l’énergie et des projets
© C. Lauté
Le projet de SaintQuentin-en-Yvelines
sort renforcé des élections municipales.
L’ensemble des maires
des sept communes
de Saint-Quentin-enYvelines ont été réélus, dont six d’entre
eux au premier tour, avec des scores sans
appel. Je remercie les électeurs d’avoir
ainsi plébiscité le travail de ces élus dans
leur commune et au sein de l’intercommunalité.
Ces résultats sont également pour la communauté d’agglomération un encouragement à poursuivre son projet basé sur
des valeurs de partage et de solidarité.
Grâce à notre intercommunalité, les
communes bénéficient d’équipements
de qualité, d’un bon niveau de service
public et d’un environnement privilégié.
Tout cela, bien sûr, pour la qualité de vie
des Saint-Quentinois et des entreprises
du territoire. La priorité de ce nouveau
mandat restera bien sûr le logement,
avec la volonté de construire un habitat
diversifié mettant en avant la mixité des
quartiers. La deuxième priorité sera l’aménagement, avec notamment l’opération
d’intérêt national dans laquelle SaintQuentin-en-Yvelines fera entendre sa
voix. Comme vous le lirez dans ce numéro
du Petit Quentin, l’agglomération poursuivra également son action prioritaire dans
le domaine de l’offre de soins au plus près
des besoins des habitants.
Une ambition partagée avec les communes, une volonté, de l’énergie et des
projets, voilà comment ensemble nous
continuerons à faire de Saint-Quentinen-Yvelines un territoire durable où il
fait bon vivre.
Robert Cadalbert
Président de la communauté d’agglomération
Conseiller régional d’Ile-de-France
II
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o 20
© S. Blondeau
39
© C. Lauté
17
© C. Lauté
sport Un jour, une heure
3 L’actualité en images.
actualités
Saint-Quentin-enYvelines
7 Ris : les bons plans.
9 Concours de la Maison
économe.
10 Spéciales municipales.
L’agglo et vous
13 Travaux
Une nouvelle entrée pour la
médiathèque Anatole-France.
dossier
culture
15 Et change de regard
Trois ans d’échanges
avec le Mali.
16 En bref
L’actualité culturelle
saint-quentinoise.
Goss et Marco,
18
pour l’humour
du risque
Un duo de comiques déjanté.
économie
19 Onwild Systems, enfant
terrible de l’e-commerce
22 ans, Saint-Quentinois et
pionnier dans son domaine…
ça promet !
20 En bref
Reebok à Saint-Quentin, Jef
à la rescousse, etc.
15
© C. Lauté
22
Saint-Quentin : diagnostic santé
Question offre de soins, Saint-Quentin se porte bien. Notre ville a su innover
en favorisant l’émergence de réseaux de santé adaptés aux besoins de ses
habitants. Un atout indéniable à l’heure où de nouveaux défis apparaissent.
dossier
24 Diaporama de la santé
Tour d’horizon de l’offre
de soins.
26 À nouveaux besoins,
nouvelles solutions
Mutualiser les moyens :
le nouveau credo en matière
de santé.
28 Une passerelle
essentielle
L’Institut de promotion de la
santé, un outil fédérateur.
31 Ensemble, c’est mieux
Le Ressy et Carmad : deux
exemples de réseaux qui
mettent l’humain au cœur
de leur démarche.
Loisirs
32
Nature,
bouture,
apiculture
Opération Troc des plantes,
le 12 avril, à la Maison de
l’environnement.
33 Chambres avec vue
L’initiative originale de
l’association Dormir en
Vallée de Chevreuse.
34 Agenda
Vos sorties, du 8 avril au
25 mai.
Itinéraire
37 Zen altitude
Sophie Denis, à l’assaut
de l’Everest.
sport
38 Agenda
Vos rendez-vous sportifs,
du 5 avril au 11 mai.
santé-SOCIAL
42 En bref
Défi terre d’avenir, semaine
européenne de la Vaccination,
etc.
santé
44Respecter
les choix
Le Pallium forme des
médiateurs interculturels.
mémoire vive
45 De la photo au
document historique
La photo de famille, au-delà
du témoignage familial.
Tribune libre
46 Divers droite, PC
et apparentés, PS et
apparentés
Les groupes politiques de
l’agglomération s’expriment.
41 En bref
Exploits en tous genres.
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o II
© S. Joubert
CULTURE
© S. Blondeau
s
Saint-Quentin
actualités
Déplacements
Éditions
Économie de papier
Ris : les bons plans
Le n° 52 du SQY Entreprises (avril-mai-juin),
trimestriel édité par la communauté d’agglomération (CA) et dédié à la vie économique de
Saint-Quentin-en-Yvelines, vient de paraître.
Disponible à l’hôtel d’agglomération, dans
de nombreux lieux publics saint-quentinois
(Maison de l’entreprise, Office de tourisme,
etc.) et dans les entreprises du territoire, il
vous permettra notamment de découvrir les
raisons de l’implantation du siège de Reebok
France au Val Saint-Quentin, à Voisins-leBretonneux, grâce à une longue interview de
Patrick Van den Bosch, le directeur général.
Le dossier aborde pour sa part les réalisations de la CA en matière de logement. ■
Le Ris – relais info service – d’agglomération du rond-point
des Saules, à Guyancourt, est l’un des plus consultés de
Saint-Quentin-en-Yvelines.
© C. Lauté
Lire aussi p. 20
I
l vous est sûrement déjà arrivé d’avoir
à renseigner un livreur ou un représentant égarés au volant dans SaintQuentin-en-Yvelines. Si le cas se présente
de nouveau, n’hésitez pas à le renvoyer
vers un relais information service (Ris),
où il trouvera divers plans, mis à jour par
la direction transports et déplacements
de la CA.
Repérables par un « i », surmontés ou
non d’un toit et dotés dans leur ensemble d’une photo aérienne du territoire,
ils sont 69 au total : 6 aux entrées de
l’agglomération (rond-point des Saules
à Guyancourt, rond-point de la PaixCéleste à Montigny, etc.), 7 au cœur
des communes, 56 dans les quartiers et
dans les gares, notamment celle de SaintQuentin pour laquelle des plans spécifiques ont été créés (accès à la gare routière,
villes desservies, abords de la gare).
Les Ris d’agglomération proposent, outre
un plan général de Saint-Quentin, une
liste exhaustive des rues des 7 communes,
un plan des parcs d’activités et un plan
des équipements culturels et de loisirs.
Les Ris communaux et les Ris de quartier
présentent un plan du quartier où ce Ris
est installé et un plan de la commune,
qui sera progressivement agrémenté d’un
encart situant la commune au sein de l’agglomération. Trappes, Magny et La Verrière vont bénéficier de cette nouveauté
lors de prochaines mises à jour. ■
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
Les nouveautés
du mois
Ce mois-ci, les internautes pourront découvrir sur le
site internet de la communauté d’agglomération :
• Le site spécifiquement créé à l’occasion de la
8e fête du Conte, du 2 au 12 avril,
www.feteduconte.agglo-sqy.fr
• La nouvelle mouture graphique du site consacré aux rendez-vous sport-nature,
www.sqy-sportnature.fr : pour tout savoir sur
la SQY Race, la roller balade, le Défi nature…
• Le nouveau site dédié aux appels d’offres des
marchés publics,
www.marches-publics.agglo-sqy.fr ■
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
Office de tourisme
Voyage au pays du sourire
Office de Tourisme
de Saint-Quentin-en-Yvelines
THA I L A N D E
“Bienvenue au Pays du Sourire”
du 2 avril au 3 mai 2008
Entrée
ATELIERS D’éCRITURE
EXPOSITIONS DE PHOTOGRAPHIES
libre
ATELIER CUISINE
Office de Tourisme - C. Cial Espace St-Quentin
3, place Robert Schuman - 78 180 Montigny-le-Bretonneux
du mardi au samedi de 12 h à 18 h 30
Affiche Thailand indsigne.indd 1
Du 2 avril au 3 mai, l’Office de tourisme de Saint-Quentin-enYvelines vous invite à découvrir les merveilles de la Thaïlande,
à travers une exposition de photographies, d’objets artisanaux
et des ateliers culinaires et calligraphiques.
Organisée en partenariat avec le lycée d’hôtellerie et de tourisme
de Saint-Quentin-en-Yvelines, cette manifestation donnera
lieu à des démonstrations de cuisine et d’écriture thaïes par
les élèves thaïlandais de l’établissement saint-quentinois, les
mercredis 9, 16, 23 et 30 avril, de 14 h à 17 h. ■
3, place Robert-Schuman à Montigny (quartier Saint-Quentin)
Tél. : 0820 078 078 (0,15 €/min)
Retrouvez les dossiers du Petit Quentin sur
TV Fil 78 jusqu’au mois de juin :
Du 4 avril au 1er mai
- La santé : samedi, lundi, mercredi, vendredi
à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi à 22 h
- Le tourisme à Saint-Quentin : samedi,
lundi, mercredi, vendredi à 22 h ; dimanche,
mardi, jeudi à 18 h
Du 2 mai au 5 juin
- Le sport-nature : samedi, lundi, mercredi,
vendredi à 18 h ; dimanche, mardi, jeudi
à 22 h
- La santé : samedi, lundi, mercredi, vendredi
à 22 h ; dimanche, mardi, jeudi à 18 h
19/03/2008 11:13:16
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o II
Publi-reportage
In&Fi
Trop
de
crédits
?
Trop de crédits ?
In&Fi peut vous aider
CRÉDITS
Bernard Juteau, le responsable de la société In&Fi située à
Voisins-le-Bretonneux, a répondu à nos questions. Cette
société à taille humaine, spécialisée dans les prêts aux
particuliers, offre des solutions adaptées aux situations
d’endettement excessif. Ce problème concerne toutes les
catégories sociales et le rachat de crédit est la solution pour
repartir sur des bases saines.
A qui s’adresse le rachat
de crédit ?
A toute personne physique disposant
de revenus stables et qui rembourse
trop de crédits tous les mois.
Et, pourquoi pas anticiper un proche
départ à la retraite en toute sérénité.
Comment peut-on
en arriver là ?
Nous sommes dans une société où la
pression de consommation est forte.
Quand on commence à additionner
un prêt immobilier ou des charges de
loyer, un prêt voiture, l’utilisation de
réserves sur cartes, un retard
d’impôts… les charges cumulées
peuvent devenir très lourdes et la
situation financière se dégrade
rapidement. Dans ces cas-là, il faut
réagir très vite.
Que proposez-vous ?
De regrouper en un seul prêt, avec
une mensualité unique, l’ensemble
des crédits en cours, afin de
retrouver un endettement réduit et
un budget équilibré. L’objectif est
de repasser sous la barre des 35%
d’endettement. Selon les cas, nous
pouvons réduire la mensualité après
opération jusqu’à 50-60% par
rapport à la situation antérieure.
Comment cela se passe-t-il ?
Comment les prêts sont-ils
remboursés ?
In&Fi s’occupe de tout : analyse de
la situation lors d’un entretien
personnalisé, montage du dossier,
recherche du financement le plus
adapté, obtention d’une offre de
prêt, formalités administratives.
Le remboursement se fait directement aux créanciers ou par un
notaire lorsqu’il y a une partie
crédit immobilier dans le rachat.
Peut-on rembourser d’autres
dettes que des crédits ?
Tout à fait : retards d’impôts, prêts
familiaux, dettes personnelles.
Pour les personnes en exercice
libéral, nous pouvons également
intégrer des dettes professionnelles
et des retards de charges sociales.
En plus du remboursement,
peut-on bénéficier d’une
trésorerie supplémentaire ?
Nous le recommandons vivement
pour que nos clients repartent sur de
bonnes bases sans souci de gestion
de budget.
In&Fi Crédits
21c, rue Jacques Cartier - 78960 Voisins le Bretonneux
Tél. : 01 30 79 06 29 - http://voisins.inandfi-credits.fr/
Combien de temps faut-il pour
que le prêt soit accepté ?
C’est en fonction des dossiers, mais
après avoir été contactés, nous
donnons une réponse sur la
faisabilité sous 48 heures. Il faut
compter ensuite 10-15 jours après
envoi du dossier pour un accord
bancaire de prêt, puis environ 1 mois
pour l’obtention des fonds (2 mois
en cas de signature notariée).
Le client doit-il changer
de banque ?
Dans la plupart des cas, les prêts
sont obtenus auprès d’organismes
spécialisés, et il n’y a donc pas besoin
de modifier ses habitudes bancaires.
Quels sont les « plus » In&Fi ?
Notre agence est membre d’un réseau
franchisé national qui nous donne
accès aux meilleurs partenariats en
matière de crédits aux particuliers,
que ce soit dans le financement
d’opérations immobilières ou le
rachat de crédits. Nous sommes ainsi
toujours idéalement placés pour
proposer le meilleur produit au bon
moment. Mais surtout, nos clients
sont reçus par une équipe
professionnelle, chaleureuse et
attentive à leurs besoins, qui leur
garantira un traitement efficace de
leur demande dans une totale
confidentialité.
Conformément à la loi Murcef (11/12/01) : aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d'un particulier, avant l'obtention d'un ou plusieurs
prêts d'argent. In&Fi Crédits est un réseau d'Intermédiaires en Opérations de Banque Franchisés, partenaires des principales banques et établissements de crédits en
France. Chaque agence est juridiquement et financièrement indépendante. SARL O.F.C. au capital de 16 016 � - RCS Versailles B 452 578 685.
Saint-Quentin
actualités
Concours de la Maison
économe, deuxième !
N
ombreux à faire appel aux
conseils techniques de l’Agence
locale de maîtrise de l’énergie
(ALME) de Saint-Quentin-en-Yvelines
– près de 3 000 conseils ont été délivrés
à quelque 1 250 particuliers par l’ALME
en 2007 –, les Yvelinois passent de plus
en plus souvent à l’action en matière
d’habitat durable. Et ce en bénéficiant
d’aides financières incitatives à l’installation d’équipements utilisant des énergies
renouvelables. Pour la deuxième année
consécutive, l’ALME saint-quentinoise
(hébergée à la Maison de l’environnement à Magny-les-Hameaux) récompense ces comportements en organisant
le concours de la Maison économe, en
partenariat avec la Région, l’Ademe,
la Maison de l’environnement et EDF. Propriétaires
ou locataires, les particuliers
du sud des Yvelines ont jusqu’au 25 mai pour s’inscrire
dans l’une des catégories :
sobriété énergétique, énergies nouvelles et renouvelables, gestion économe de
l’eau, éco-construction. La
remise des trophées aura lieu
en juin prochain. Les quatre
lauréats remporteront chacun un vélo électrique. ■
Renseignements et inscriptions
au 01 30 47 98 90
(Laurence Mondon, ALME)
Université
Portes ouvertes
suite et fin
L’opération portes ouvertes de
l’université de
Versailles – SaintQuentin s’achève
ce mois-ci :
- le samedi 5
avril, de 9 h
à 17 h, au CFA
d’Alembert à
Guyancourt
(www.cfa.uvsq.
▲ Ici, les portes ouvertes
organisées au bâtiment fr), qui propose
d’Alembert en 2005.
aux étudiants
d’intégrer un cursus université-entreprise
en préparant une formation professionnelle
dans les secteurs de l’industrie et du développement durable, de la santé ou de la responsabilité. Le CFA permet également aux
entreprises d’effectuer un pré-recrutement
de cadres, de participer à l’élaboration des
contenus de formation et de se rapprocher
du monde universitaire.
- le samedi 5 avril, de 14 h à 17 h, à l’UFR des
sciences sociales et humaines à Guyancourt
(bâtiments d’Alembert et Vauban).
- le samedi 12 avril, de 14 h à 17 h, à l’UFR de
médecine à Guyancourt (bâtiment FrançoisRabelais). ■
© J.J. Kraemer
Énergie
www.uvsq.fr
ALME – Maison de
l’environnement
6, rue Haroun-Tazieff
à Magny-les-Hameaux
www.energie-sqy.com
Yvelines Campus
Au bonheur des ados
© C. Lauté
Initiée en 2006 par le conseil général pour favoriser l’épanouissement et la mixité des adoLire aussi p. 35
lescents du département, la manifestation
lE CHiffRE DU MOiS
Yvelines Campus revient pour la troisième année consécutive, du 21 au 25 avril prochains.
Sur 4 sites (Les Bréviaires, l’hippodrome de
Maisons-Laffitte, Boissets, près d’Houdan,
Comme le nombre de pochettes « Balades saintla Bergerie nationale de Rambouillet), les
adolescents (12-18 ans) pourront s’adonner
à des pratiques de pleine nature, sportives,
artistiques, scientifiques et autres. Les inscriptions, gratuites, doivent s’effectuer par le
nication de l’université de Versailles – Saintbiais d’une structure (maison de quartier, club
Quentin, le 20 mars dernier dans le bâtiment
sportif, collège ouvert…). D’autres sessions
d’Alembert à Guyancourt. Les pistes de réflexion
d’Yvelines Campus se tiendront en juillet, en
et les réponses apportées par ces professionnels
octobre et à Noël 2008. ■
des ONG, journalistes, communicants et univerProgramme et inscriptions sur
sitaires donneront lieu à une publication dans
www.yvelines-campus.fr
un sujet rarement abordé en profondeur. ■
491
La communication
des ONG en débat
Journée d’étude
Comment la communication au sein des ONG
(Organisations non gouvernementales) spécialisées dans l’urgence s’est-elle institutionnalisée ? En quoi la rhétorique humanitaire est-elle
spécifique ? Jusqu’où les ONG produisent-elles
un discours et une image idéalisés d’ellesmêmes ? Autant de questions auxquelles ont
répondu les participants à la journée d’étude
organisée par le master Politiques de commu-
Tél. : 01 39 07 75 29
www.uvsq.fr
(Mission adolescence, Versailles)
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o II
spéciales mun
actualités
La Verrière
Guyancourt
Élancourt
Jean-Michel
Fourgous
reconduit
Le 9 mars dernier, un peu plus
d’un Élancourtois sur deux en
capacité de voter s’est déplacé
dans les bureaux de vote de la
commune. Élue dès le premier
tour, la liste conduite par l’équipe
sortante a rassemblé 57,4 % des
suffrages. Mis en place le 14 mars,
le conseil municipal a désigné
Jean-Michel Fourgous (UMP) au
poste de maire. Présent sur la
commune depuis 1996, JeanMichel Fourgous, 54 ans, ancien
chef d’entreprise, est également
député de la 11e circonscription
des Yvelines (depuis 1993).
• 3 listes : Tous ensemble pour
Élancourt (J.-M. Fourgous,
UMP), 57,4 % ; Mieux vivre à
Élancourt (M. Besseau, PS),
34,7 %, Élan Démocrate
(C. Roussel, SE) : 7,9 %
• 16 289 inscrits
• 9 218 votants (56,6 %)
• 8 975 suffrages exprimés
(55,1%) ■
I10I
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o François Deligné
plébiscité
Roland Nadaus lui avait passé
la main en 2002… Le moins que
l’on puisse dire est que François
Deligné (PS) a transformé l’essai
de main de maître. Élu au premier tour avec 73,14 % des voix,
le maire sortant a su convaincre une large majorité des
8 823 votants qui se sont exprimés en sa faveur. Officiellement
élu par son conseil municipal
au poste de maire le 16 mars,
François Deligné, 50 ans, ancien
professeur des écoles spécialisé,
a également été élu conseiller
général du canton de Montignyle-Bretonneux au premier tour
(lire l’encadré).
• 3 listes : Guyancourt pour
Tous (F. Deligné, PS), 73,14 % ;
Ensemble pour Guyancourt
(J. Laurent, UMP), 17,05 % ;
Guyancourt Générations
Citoyennes (J. Oechsli,
MoDem), 9,81 %
• 16 936 inscrits
• 8 823 votants (52,1 %)
• 8 583 suffrages exprimés
(50,7 %) ■
Pierre Sellincourt,
cinq sur cinq !
Magny-les-Hameaux
Jacques Lollioz
de nouveau
Élu pour la première fois dans
le fauteuil de maire verriérois
en 1983, Pierre Sellincourt
(PC) entame ces jours-ci son
cinquième mandat. L’élu communiste sort vainqueur de ces
élections municipales dès le
premier virage, sa liste totalisant 50,75 % des suffrages
exprimés – il évite le second tour
pour 13 voix. Le nouveau conseil
municipal a été mis en place le
15 mars. Retraité de l’Éducation
nationale, Pierre Sellincourt,
71 ans, a d’ores et déjà déclaré
que ce mandat municipal serait
le dernier d’une carrière politique locale déjà bien remplie.
• 4 listes : La Verrière Construit
Son Avenir (P. Sellincourt,
SE), 50,75 % ; Agir Inventer
Renouveler Pour La Verrière
(P. Gerbouin, DVG), 18,43 % ;
Union Pour La Verrière
(S. Lorgeoux, DVD), 16,75 % ;
Pour Le Changement à La
Verrière (F. Moussa, SE), 14,07 %
• 2 975 inscrits
• 1 684 votants (56,61 %)
• 1 606 suffrages exprimés
(54 %) ■
C’est au premier tour que se sont
jouées les élections magnycoises. Forte d’une majorité de
63,74 %, la liste conduite par le
maire sortant, Jacques Lollioz
(PS), l’a emporté face à Jacques
Rivaillier (SE). Déjà élu en 1983,
puis en 2001, le maire socialiste,
retraité de l’Éducation nationale, entame son troisième
mandat. âgé de 65 ans, il préside
aux destinées d’une ville qui est
à la fois membre de l’agglomération saint-quentinoise et du
Parc Naturel de la Haute-Vallée
de Chevreuse.
• 2 listes : Ensemble Pour
Magny-les-Hameaux
(J. Lollioz, PS), 63,74 % ;
L’Avenir de Magny (J. Rivaillier,
SE), 36,26 %
• 6 338 inscrits
• 3 930 votants (62,01 %)
• 3 737 suffrages exprimés
(58,96 %) ■
unicipales
Trappes
Guy Malandain,
la continuité
Montigny-le-Bretonneux
Michel Laugier,
première !
Tout comme François Deligné
à Guyancourt, Michel Laugier
(MoDem et UMP) avait remplacé en 2001 un « historique »
de Saint-Quentin en la personne
du sénateur Nicolas About. Et,
tout comme son homologue
guyancourtois, l’homme a su
s’inscrire dans la continuité de
son prédécesseur. Totalisant un
peu plus de 60 % des voix, la
liste a été élue dès le 9 mars.
Né en 1956 à Aix-en-Provence,
ancien journaliste, Michel Laugier est le maire d’une ville de
35 824 habitants.
• 2 listes : Montigny Ensemble
(Michel Laugier, MoDem et
UMP), 60,8 % ; Construisons
l’Avenir Ensemble (Sandrine
Grandgambe, PS), 39,2 %
• 23 471 inscrits
• 13 175 votants (56,1 %)
• 12 837 suffrages exprimés
(54,7 %) ■
Prime au sortant là encore. Les
électeurs trappistes ont reconduit leur maire dès le premier
tour. Opposé à trois autres listes,
Guy Malandain (PS) totalise dès
le premier tour 54,7 % des voix,
pour un taux de participation de
44,8 %. Élu de longue date sur le
territoire de Saint-Quentin-enYvelines, ex-député et âgé de
70 ans, Guy Malandain président
du grand projet de ville (GPV) de
Trappes-La Verrière, et pilote du
dossier ANRU (Agence nationale
de rénovation urbaine).
• 4 listes : Rassemblement à
Gauche Pour Trappes
(G. Malandain, PS), 54,7 % ;
Les Trappistes d’Abord,
Construisons à Gauche Pour
2008-2020 (D. Dubuisson,
DVG), 23,7 % ; Ensemble Pour
Que Ca Change… Enfin !
(G. Fourgous, UMP), 16,8 % ;
Trappes de Toutes Nos Forces
(T. Tathys, MoDem), 4,79 %
• 13 050 inscrits
• 6 097 votants (46,7 %)
• 5 843 suffrages exprimés
(44,8 %) ■
Voisins-le-Bretonneux
Alexis Biette
au second tour
Des sept maires de l’agglomération saint-quentinoise en
lice, Alexis Biette (UMP) est le
seul à avoir attendu le second
tour pour se voir confirmer au
poste suprême municipal. Mis
en ballottage au soir du 9 mars
(33,09 % des suffrages exprimés), l’élu a été désigné face à
deux autres listes (PS et sans étiquette) le 16 mars par 39,56 %
des voix. âgé de 53 ans, ancien
conseiller municipal (19891995) et maire sortant, Alexis
Biette, cadre supérieur, entame
ici son 3e mandat vicinois.
• 3 listes
• 9 294 inscrits
• 5 632 votants (60,59 %)
• 5 582 suffrages exprimés
(60,06 %) ■
actualités
Et l’agglo
dans tout ça ?
Tous les six ans, les élections
municipales ont une incidence
directe sur la politique de la
communauté d’agglomération
de Saint-Quentin-en-Yvelines
(CA). Désignés par leurs conseils
municipaux respectifs au sein de
l’organe intercommunal, les élus
des communes siègent en effet
au sein du conseil d’agglomération. Instance de délibération,
celui-ci vote ensuite, chaque
mois, les grandes orientations
des politiques publiques menées
à l’échelle intercommunale, qu’il
s’agisse d’urbanisme, de développement économique, de culture,
de sport ou de gestion des grands
réseaux (eau, assainissement,
feux tricolores…). Désigné par les
42 représentants des communes,
le nouveau président communautaire devrait être élu ce mois-ci
(vraisemblablement le 17 avril).
Président depuis 1999, Robert
Cadalbert (PS) est candidat à
sa propre succession. Le Petit
Quentin reviendra sur ce vote
dans sa prochaine édition. ■
Résultats
des cantonales
Les 9 et 16 mars, les Yvelinois
désignaient aussi leurs
conseillers généraux. Quatre
cantons concernaient les communes saint-quentinoises. Sur
celui de Montigny (communes
de Montigny et Guyancourt),
François Deligné (PS) a été élu
au premier tour avec 51,89 % des
voix, tout comme Yves Vandewalle
(UMP) sur le canton de Chevreuse
(communes de Magny et Voisins,
53,68 % des suffrages). À Trappes
(commune de Trappes), la socialiste Jeanine Mary s’impose le
16 mars avec 68,89 % des voix,
alors qu’à Maurepas Ismaïla Wane
(PS) l’emporte avec 51,56 %. ■
Municipales et cantonales :
résultats complets sur http://
elections2008.interieur.gouv.fr/
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travaux
l’agglo et vous
Médiathèque Anatole-France
Piste cyclable
Une nouvelle entrée
pour la médiathèque
Liaison non
dangereuse
© J.J. Kraemer
La médiathèque Anatole-France, à Trappes, sera complètement
retournée d’ici à l’automne. Si, si, vous avez bien lu.
Le retournement en question, terme technique, concerne
le déplacement de ses accès à l’arrière du bâtiment. Et c’est
tout le quartier qui bénéficiera à terme de ce changement.
À
Trappes, la médiathèque AnatoleFrance, s’apprête à vivre un grand
bouleversement. Les premiers
travaux qui l’amèneront à opérer un
retournement complet de ses accès sur le
parc de la Plaine-de-Neauphle viennent
en effet de démarrer. Et plus précisément
sur une place qui, à ce jour, n’existe pas
encore, mais qui deviendra, à terme, le
futur parvis de la médiathèque. Programmés pour une durée de sept mois, ces
travaux s’inscrivent dans le grand projet
de ville (GPV), piloté par la communauté
d’agglomération (CA) et la ville de Trappes, pour désenclaver le quartier. Ils sont
d’ailleurs financés à 35 % par l’Agence
nationale de rénovation urbaine, sur un
total de 700 000 e ; la direction régionale
des affaires culturelles donnant une subvention de 30 % et le reste étant pris en
charge par la CA. Ils s’accompagnent de
la création d’une nouvelle voie de circulation, qui desservira la médiathèque, mais
aussi le groupe scolaire Stendhal et le parc
de la Plaine-de-Neauphle. Ils conféreront
également un aspect plus résidentiel aux
logements alentour, en limitant l’accès
de la rue piétonne Anatole-France aux
seuls habitants du quartier.
vétuste, l’actuel ascenseur sera remplacé,
tout comme les radiateurs et les sanitaires. Une mise en conformité, au niveau
électrique et incendie, sera également
réalisée sur l’ensemble du bâtiment.
L’importance des travaux obligera très
certainement la médiathèque à fermer
durant quelques semaines, alors que
celle-ci accueille chaque année 20 % de
la population de Trappes et assure le prêt
de plus de 100 000 documents. « Nous
limiterons au maximum la durée de cette
fermeture, afin de pénaliser le moins possible les nombreux habitants du quartier qui
fréquentent très régulièrement la médiathèque », explique Marie-Pierre Caruhel, la
directrice. Un élargissement des horaires
d’ouverture de la bibliothèque Jean-Jaurès, ainsi qu’un transfert provisoire de
certaines collections dans cette annexe
trappiste, sont d’ailleurs à l’étude. ■
La future « ex-entrée » de la médiathèque.
À la demande de la commune de Magnyles-Hameaux, la CA a lancé fin février
d’importants travaux d’aménagement pour
construire une piste cyclable de 1,100 km
qui reliera, dès cet été, le rond-point de la
Chapelle au hameau dit de Gomberville.
Ce ruban, outre le confort et la sécurité
apportés aux nombreux cyclistes qui fréquentent ce secteur, desservira plusieurs
équipements publics (hôtel de ville, gendarmerie, Maison de l’environnement,
poste, stade Jacques-Anquetil), ainsi que
le centre commercial. Une liaison – durable – qui ne manquera pas de satisfaire
les Magnycois, très sensibles aux modes
de circulation douce. Durée des travaux :
six mois environ, pour un coût global de
475 000 euros TTC concernant les deux
tranches – ferme et conditionnelle – (CA,
moins subventions du conseil général des
Yvelines et de la Région Ile-de-France).
Vivement les beaux jours ! ■
Terrassement
Le ballet
des pelleteuses
Les travaux de terrassement du site de la
Redoute des Bouviers, qui doit accueillir la
future école de musique de Guyancourt, vont
enfin avoir lieu. Programmés ce mois-ci,
et pour une durée de deux mois, ils permettront de retirer toute la terre polluée
présente sur le terrain, afin qu’elle soit
traitée dans des décharges appropriées. La
présence d’hydrocarbures dans le sol avait
contraint à un arrêt du terrassement, afin de
procéder aux analyses nécessaires. Aucun
risque pour l’homme n’ayant été détecté,
les pelleteuses vont pouvoir reprendre leur
ballet. La construction du bâtiment suivra.
L’ouverture de l’école, à deux pas du cafémusique, inauguré en 2007 dans l’ancienne
Batterie de Bouviers, est toujours programmée pour l’automne 2009. ■
La médiathèque profitera de la création
de cette nouvelle entrée pour redonner
un coup de pinceau à ses murs et améliorer ses installations techniques. Devenu
© C. Lauté
Fermeture limitée
Page réalisée par Christiène Brancier
et Dominique Ciarlo
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Renseignements :
01 30 96 96 20 / 21 / 26
Retrouvez l’actualité des médiathèques sur le site :
www.mediatheques.agglo-sqy.fr
culture
Opération Mopti (1)
Et change de regards
Action Mopti, vous
connaissez. Cette association
saint-quentinoise œuvre
au Mali depuis 1986.
Mais connaissez-vous le
partenariat qu’elle a tissé
avec nos médiathèques,
depuis trois ans maintenant,
pour des échanges originaux
entre jeunes Maliens et
Saint-Quentinois ?
Les deux CRL s’entendent pour monter des ateliers artistiques et culturels
destinés à favoriser l’accès des enfants
à la lecture. La première mission voit le
jour en 2006 dans le cadre de l’opération « Carnets de voyages », pilotée par le
▲ Les élèves du collège Abdul-Niang découvrant les courriers que leur ont écrits des élèves saint-quentinois, en 2006.
réseau des médiathèques. Accompagnée
du photographe Stéphan Joubert, Odile
entreprend de réaliser, avec des enfants
maliens et guyancourtois, un carnet de
bord sur leurs vies quotidiennes respectives. Les écoliers commencent un échange
épistolaire afin de mieux se connaître et
des appareils photo jetables sont distribués à chacun. Enfin, Odile et Stéphan
se rendent au Mali avec stylos, cahiers,
dictionnaires et autres albums.
d’autres enfants du CRL de Mopti et une
autre classe de Guyancourt. Résultat : un
recueil où cohabitent légendes maliennes
et guyancourtoises voit le jour. Un livre
qui devrait être mis en sons cette année
puisque l’aventure se poursuit en 2008,
mais ça, c’est une autre histoire… ■
Nicolas Gervais
(1) Un CRL est une petite bibliothèque qui favorise
l’accès au livre et à la lecture grâce à des animations ludiques.
Légendes d’ici et d’ailleurs
L’expérience aboutit à la réalisation d’un
livre commun, intitulé Et change de regard,
distribué à tous les participants. « C’était
à la fois un travail pédagogique enrichissant
destiné à favoriser de façon ludique le goût
de la lecture ici et là-bas, explique Odile.
Mais ça nous a permis également de mettre
en place un outil d’apprentissage réutilisable
et ce fut un formidable travail sur la tolérance
et la découverte de l’autre. »
La réussite est telle que les participants
réitèrent l’expérience, avec le soutien
de la communauté d’agglomération.
En 2007, une nouvelle action, fondée
sur le conte cette fois, est menée avec
© S. Joubert
Carnets de voyage
© S. Joubert
A
ction Mopti, c’est une Organisation non gouvernementale (ONG)
fondée par le Dr Jacques Péguet,
basée à Saint-Quentin et subventionnée
par la communauté d’agglomération, qui
apporte son soutien à la ville malienne du
même nom dans les domaines de la santé,
de l’assainissement et de l’éducation.
Il y a une dizaine d’années, la communauté d’agglomération (alors SAN),
décide d’aider l’association à construire
à Mopti un centre ressources lecture
(CRL(1)), en mobilisant son réseau des
médiathèques, qui l’alimente depuis en
documents. Une manière de travailler
sur l’alphabétisation et de soutenir la
francophonie, le français étant la langue officielle du Mali. L’échange, somme
toute assez classique, se poursuit jusqu’à
ce qu’Odile Carrier, devenue entretemps
responsable du CRL Politzer de Guyancourt, découvre son existence. C’était il y
a trois ans. « Je me suis dit, il y a quelqu’un,
en Afrique, qui occupe le même poste que
moi, pourquoi ne pas travailler ensemble ? »
Aussitôt dit, presque aussitôt fait.
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
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en bref
culture
La Tour prend l’air et Les Zicalizes
Prenez date !
Expo virtuelle
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Le mois prochain sera celui de deux gros festivals de musiques actuelles
à Saint-Quentin-en-Yvelines : La Tour prend l’air et les Zicalizes.
Ken Boothe se produira à Saint-Quentin
le 17 mai dans le cadre des Zicalizes.
L
a Tour prend l’air, c’est ce fameux
festival en plein air créé en 1999,
organisé par Kontshasso et soutenu par la communauté d’agglomération, et qui a rassemblé depuis sa création
plus de 18 000 spectateurs. La prochaine
édition se déroulera les 30 et 31 mai
prochains sur deux scènes à l’Espace
Decauville et au jardin Eugène-Fleuré,
à Voisins-le-Bretonneux.
Ça sent le reggae
Au programme de l’édition 2008, un
village associatif bien sûr, mais aussi, et
surtout, du rock, de la chanson, du reggae, du dub, de l’électro, du hip-hop, des
nouveaux talents et des têtes d’affiche,
bref ! Que du bon son, avec à l’affiche :
Susheela Raman, Svinkels, High Tone,
Ezekiel, Beat Assailant, Macka B, Winston
Mac Anuff, Alex & sa Guitare, Bumcello,
Orange Blossom, Fumuj, Omar Perry, DJ
Vadim... En attendant de les applaudir,
Kontshasso vous propose un festival off
composé de 8 dates folk, reggae, chanson,
world, rock et métal, réparties dans différents sites de l’agglomération jusqu’au
23 mai. Avec : Los Chicros, Highspeedheaddolls, Uncommonmenfrommars,
Jim Murple Memorial, Danakil, Faya Dub,
Les Vanupiés, Gota D’Agua, Sao Bossa,
Ras Mac Bean, Lorenzo, Roger Banton,
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L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o Musée de la ville
The Promised Band, No One is Innocent,
Li ... Kid, Intrails, Control Tower Sound
System, etc.
Pour ce qui est des Zicalizes, l’incontournable festival reggae itinérant (Paris,
Palaiseau, Saint-Quentin-en-Yvelines…)
organisé par l’association Zones d’arts,
ponctué d’exclusivités jamaïcaines,
il fêtera cette année sa douzième édition. Plusieurs dates sont d’ores et déjà
à réserver en attendant le traditionnel
plateau magnycois du 17 mai (au gymnase Chantal-Mauduit) où se produiront
Takana Zion, Michael Rose et Ken Boothe
en tête d’affiche. Cet artiste jamaïcain,
vedette des années 60, a été repris par
Boy George. Parmi elles, ne manquez pas
les Skatalites et Orange Street, à l’élysée
Montmartre le 28 avril. ■
La Tour prend l’air, le off, du 4 avril au 23 mai
La Tour prend l’air, le in, les 30 et 31 mai
Prévente : 20 € – sur place : 25 € – Pass deux
jours : 35 € – carte Dac : 12,50 €
Chèque culture : 12 €
Tél. : 01 30 69 22 63
www.kontshasso.net/www.festltpa.com
Programme complet en p. 11 du KioSQ
www.zicalizes.net
www.myspace.com/festivaldeszicalizes
Informations et réservations
Tél. : 01 60 14 45 85 (association Zones d’arts)
▲ Encore un peu de patience pour écouter
Susheela Raman à La Tour prend l’air.
On ne vous la fait pas : certes, vous
aimez la culture, mais vous n’êtes
pas prêt à sacrifier votre après-midi
de repos pour revoir une énième fois
l’extraordinaire collection de boîtes
à camembert de tata Muguette. C’est
pourquoi le Musée de la ville vous
propose de découvrir ou revoir chez
vous son exposition consacrée aux
photos de famille grâce à un site
internet spécialement créé pour
l’occasion. En un clic, vous bénéficierez
d’une visite virtuelle en vidéo et vous
accéderez aux albums. Vous saurez
tout sur les évolutions techniques de
la photo, vous découvrirez les activités
proposées autour de l’expo et vous
pourrez même faire l’histoire de votre
famille ! C’est pas beau ça ? ■
www.agglo-sqy.fr/photosdefamille
Cinéma
Une bande à part
Bande de cinés, c’est l’histoire de trois
cinémas indépendants, Jean-Renoir à
Trappes, Ciné 7 à Élancourt et JacquesBecker à Plaisir, qui ont choisi de s’unir
pour défendre un cinéma à taille humaine.
Avec une programmation éclectique et
de qualité – le cinéma Jean-Renoir a
obtenu le label Art et essai jeune public –,
ces cinémas de proximité résistent aux
multiplexes et affichent même un taux
de fréquentation largement supérieur à
la moyenne nationale (+ 4,3 % d’entrées
en plus en 2007 contre - 5,6 % en France).
« Notre travail sur le long terme porte
ses fruits. Ces chiffres montrent qu’il
existe bel et bien un public attaché à
un cinéma différent », se réjouit Gaël
Pineau, nouveau responsable du cinéma
de Trappes. Ces cinémas ne sont pas
seulement des salles de projection,
mais aussi des lieux d’échanges et de
rencontres (par exemple, en mars,
le festival international du Film
documentaire). Bref, du très bon
cinéma pour un tarif défiant toute
concurrence : 4,30 € la séance. ■
www.bande-de-cines.fr
culture
Encore une
histoire !
Petit rappel : Raconte-moi une histoire, la
fête du Conte de Saint-Quentin-en-Yvelines,
se déroule en ce moment et jusqu’au 12 avril
dans toutes les médiathèques. L’occasion de
faire vibrer vos petits diables sur le thème
« Fables, farces et légendes ». Au menu,
dans les salles de spectacle et les médiathèques de l’agglomération, des contes pour
tous les âges (des plus petits aux adultes),
des veillées, des chevaliers, des princesses
et des crapauds. ■
Renseignements et programme complet
Tél. : 01 30 96 20 / 21 / 26
www.feteduconte.agglo-sqy.fr
Regards de femmes
Spectacles
d’utilité publique
▲ La Chambre de Sindy, le 8 mars
à La Merise
Parce que les femmes ne sont toujours pas
les égales des hommes, Regards de femmes
propose chaque année aux associations,
artistes, citoyens, acteurs de la vie locale
et culturelle de se mobiliser autour des arts
et de la culture pour comprendre, débattre
et faire avancer les choses.
Une manifestation organisée depuis quatre
ans par l’Association culturelle de Trappes
(ACT) pour « ouvrir en grand la parenthèse
autour du 8 mars, journée internationale
de la Femme ». Du 8 au 16 mars 2008, ils
étaient ainsi plusieurs dizaines à participer
aux ateliers d’écriture, au cabaret slam, ou
encore aux rencontres échafaudées autour
des spectacles et films proposés (Silencio,
Caramel, Il était une femme, La Chambre de
Sindy…) à La Merise, au Grenier à Sel et à la
salle Jean-Baptiste Clément. ■
Restauration
La nouvelle vie
de la Commanderie
La Commanderie des Templiers, à Élancourt, entame un
important programme de restauration, à l’initiative de la
communauté d’agglomération, qui durera deux ans.
V
ille d’art et d’histoire, SaintQuentin-en-Yvelines entretient
son patrimoine. C’est pourquoi,
la communauté d’agglomération a entrepris en 2008 un important programme
de réhabilitation de la Commanderie
des Templiers de La Villedieu, à Élancourt, afin de lui offrir une nouvelle
vie, dédiée aux activités culturelles et
artistiques.
Ce projet sera mené à bien sur deux
années. Il concerne la chapelle, dont les
façades, les maçonneries, la charpente,
la couverture et les vitraux seront révisés et restaurés, tandis que le bâtiment
des gardes fera l’objet d’une remise en
état générale et d’une remise aux normes électriques. Le bâtiment de Bièvres,
quant à lui, sera réhabilité pour l’accueil
du public et des artistes (en lien avec les
activités qui seront programmées dans
la chapelle). Au menu également : l’aménagement d’une salle polyvalente pouvant accueillir des séminaires et l’installation du siège national de la Fédération
française des échecs. À l’issue des travaux, dont le programme a été conçu
par Pierre Bortolussi, architecte en chef
des Bâtiments de France, les bâtiments
seront accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Un souffle culturel
Au-delà des travaux de réhabilitation, la
communauté d’agglomération entend
insuffler à ce site exceptionnel une
dimension culturelle, pour en faire un
lieu de vie ouvert à l’art et aux échanges.
C’est pourquoi, pendant les travaux, le
domaine restera accessible, ainsi que le
restaurant. Il sera même ouvert à des
manifestations artistiques et culturelles. Les promeneurs seront invités à
découvrir l’histoire du lieu grâce aux
panneaux explicatifs conçus par le
Musée de la ville et, au fil des saisons,
© C. Lauté
Médiathèques
▲ Les sculptures monumentales de Nicolas
Sanhes sont visibles à la Commanderie
jusqu’au 15 mai.
des expositions et des événements leur
seront proposés. À noter d’ores et déjà,
« De côté jardin à côté cour : dix ans
de sculptures », une exposition des
œuvres monumentales du sculpteur
Nicolas Sanhes , visible jusqu’au 15 mai,
ou encore Le Festin, une pièce chorégraphique pour 18 danseurs de Claude
Brumachon, à voir les 30 et 31 mai dans
le cadre de la programmation hors les
murs du Prisme. ■
Pages réalisées par Nicolas Gervais
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 17 I
© J.J. Kraemer
culture
Duo comique
▲ Goss (à gauche) et Marco devant Le Bout, à Pigalle.
Goss et Marco,
pour l’humour du risque
Après Jamel, Sophia Aram, Ameur, Omar ou Arnaud Tsamère, voici Goss. Un nouveau
talent du rire made in Saint-Quentin. Avec son compère Marco, il forme un duo comique
irrésistible qui se produira jusqu’en juin au Bout, à Paris, avec le spectacle Des Calés.
Q
uand on leur demande d’évoquer
leur première rencontre, Marco
lance du tac au tac : « Sur Meetic,
j’ai tapé badigeonnemoi78 et je suis tombé
sur lui… Ça a été le coup de foudre. » Éclats
de rire. Ces deux-là sont sur la même longueur d’onde et pourtant, ce n’était pas
gagné d’avance.
Frères ennemis
À ma gauche, Ghossaila Litim, alias « Goss ».
Grand, costaud, 28 ans. Il a passé la majeure
partie de sa vie aux Nouveaux-Horizons,
à Élancourt, et il habite aujourd’hui à
Guyancourt. Lui, c’est plutôt la culture de
la vanne, de la phrase
qui fait mouche et
qui fait marrer tout le
monde. Il a l’humour
instinctifetravageur.
À ma droite, Marco
Piro Bell-Loch, alias
« Marco », 23 ans.
Il vient de Cormeilles-en-Parisis
(Val-d’Oise) et,
lui, ce qu’il aime,
I18 I
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o ce sont les histoires, les shows, les sketchs.
Depuis tout petit, il rêve de monter sur les
planches. Alors, il passe son bac d’abord,
pour honorer la formule, puis commence
le cours Florent où il fera long feu. « Trop de
talent », ironise-t-il. Finalement, il rejoint
le studio Alain-de-Bock, où sa culture du
sketch peut s’épanouir. Il y rencontre Goss
qui, de son côté, avoue être venu à la comédie sans le vouloir. Car à force de faire rire
tout le monde, il a écouté un de ses amis
qui l’a poussé à faire du théâtre et s’y est
engouffré sans terminer le lycée.
Sur place, c’est le coup de foudre… ou plutôt le coup de tonnerre ! Les deux garçons
ne peuvent pas se voir. Du moins au début
car, de vanne en boutade, ils finissent par
nouer une complicité exemplaire. « Il m’a
eu à l’usure », avoue Marco. « Il fallait le
former », commente Goss. En 2006, ils
sortent de l’école.
Du talent, du boulot
C’est alors que commence leur marathon. Pendant que Goss travaille dans
un magasin de bricolage, Marco se lève
à 3 heures pour faire les marchés. Il leur
faut organiser leurs emplois du temps
respectifs pour se consacrer à leur passion
commune. Une passion qui demande,
certes, du talent, mais aussi du temps, de
l’imagination et du travail. Ils font le théâtre Trévise le dimanche soir, le Marathon
du rire au théâtre Le Bout, Les Trempoints
du Point Virgule… « On a bouffé beaucoup
de scènes ouvertes à Paris, explique Marco.
On voulait roder nos sketchs, voir ceux qui
fonctionnaient ou non. »
« Je ne crois pas que ce que nous faisons ressemble à quelque chose qui existe, reprend
Goss. Ou alors peut-être les Monty Python.
On a un côté décalé... » Des Calés, ils le seront
en tout cas jusqu’au 21 juin au Bout à Paris,
où ils cartonnent déjà depuis le 8 mars
avec des histoires de chauffeur de taxi, de
« caillera school » ou de prise d’otage… ■
Nicolas Gervais
Goss et Marco, Des Calés
Tous les samedis à 19 h jusqu’au 21 juin (se
présenter à 18 h 30), Théâtre Le Bout à Paris (9e),
M° Pigalle – 15 €, 10 €, 7,5 € – Tél. : 01 42 85 11 88
Découvrez les facéties de Goss et Marco sur
www.myspace.com/gossetmarco
économie
Ils sont passés par la Maison de l’entreprise (8)
Onwild Systems, l’enfant
terrible de l’e-commerce
À 22 ans, Tracy Loisel est à la tête d’une petite entreprise qui pourrait bien
révolutionner le monde de l’e-commerce. Pionnier en France dans l’utilisation
d’un nouveau langage web, Onwild Systems veut permettre à chaque
commerçant de développer lui-même son propre site de vente en ligne.
A
ttention, génie ! À peine sorti de
l’adolescence, Tracy Loisel, le
patron et fondateur d’Onwild
Systems, impressionne par son enthousiasme et sa détermination. Passionné
d’informatique, mais aussi amoureux de
poésie et de théâtre, ce jeune homme
confie s’être lancé dans l’e-commerce
pour tordre le cou à une frustration. « Celle
de ne trouver nulle part une solution simple
d’utilisation, esthétique, et distribuée par une
société qui saurait m’expliquer exactement
toutes les ficelles d’Internet pour m’aider à
réussir mon projet d’e-commerce. »
Une pépite sur le net
MyShopeo, la nouvelle solution d’e-commerce
développée par Onwild Systems, l’entreprise
créée par Tracy Loisel (en bas à droite).
(6 000 € tout de même) en participant à
deux concours, Le Petit Poucet, organisé
par le salon des Entrepreneurs, et Envie
d’agir, le programme national de soutien à
l’engagement et à l’initiative des jeunes.
Voir grand !
En juillet 2006, Onwild Systems est officiellement créé, avec un capital de 4 200 €
et une jolie devise : « Think big ! (1)». L’entreprise, installée boulevard Vauban à
Guyancourt, à quelques pas seulement
de l’université, emploie aujourd’hui six
salariés, tous férus de nouvelles technologies. Mais pas seulement… « Le Rubyon-Rails nous permet de développer des logiciels qui fonctionnent à l’intuition et peuvent
être utilisés par des néophytes de l’Internet.
Mais notre objectif prioritaire est de permettre à nos clients de mieux vendre », insiste
Tracy Loisel.
© C. Lauté
Tout démarre en 2004, lorsque, avec une
bande de copains, il découvre un peu
par hasard le Ruby-on-Rails, un nouveau
langage de développement, particulièrement intuitif. « J’ai tout de suite compris
que nous tenions là une véritable pépite,
qui pouvait révolutionner complètement la
manière de concevoir des applications web. »
En l’espace d’une nuit, cet informaticien
en herbe développe une première application de location de DVD en ligne. Le
résultat est tellement convivial que Tracy
ambitionne alors de porter sur le web toutes les applications développées jusqu’ici
sous forme de logiciels.
« Je venais tout juste de passer mon baccalauréat, mais j’étais déjà décidé à abandonner
mes études pour créer ma société », raconte
le jeune entrepreneur. Il lui faudra toutefois patienter deux années avant de
pouvoir concrétiser son rêve. Le temps
d’intégrer une grande école d’ingénieur et
de convaincre parents et professeurs que
son projet tient vraiment la route. Tracy
en profite pour récolter quelques fonds
Pour ce faire, la jeune pousse ne se
contente pas de livrer des sites d’e-commerce sur mesure. Elle propose aussi
des conseils en marketing et en stratégie internet, afin d’aider chaque nouvel
« e-commerçant » à bien se positionner sur
les moteurs de recherche ou à apprécier au
mieux ses probabilités de succès en fonction de la concurrence ou de la clientèle
visée. « Nous ne sommes pas entrés sur ce
marché pour faire de la figuration, mais pour
développer l’innovation et servir de véritable
moteur à l’ensemble du marché de l’e-commerce français », prévient Tracy Loisel. ■
Christiène Brancier
(1) « Voir grand ! »
Onwild Systems
39, boulevard Vauban à Guyancourt
Tél. : 01 30 57 44 88
www.onwild.com
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 19 I
en bref
économie
Success story
Reebok à
Val Saint-Quentin
L’équipementier américain Reebok,
n° 3 mondial sur son marché et
filiale d’Adidas depuis 2005, vient
d’installer son siège français dans le
parc d’affaires Le Val Saint-Quentin,
à Voisins-le-Bretonneux. Marketing,
produits, ventes, service clients,
finances, ressources humaines et
direction : la quasi-totalité des services
de Reebok France a emménagé dans ce
bâtiment flambant neuf. Soit au total
une soixantaine de personnes. « Nous
accueillerons également en mai prochain
six ou sept personnes d’Adidas », précise
Patrick Van den Bosch, directeur général
de Reebok France. « Ici, nous avons pu
installer six show-rooms modernes et
agréables pour nos clients distributeurs,
ce qui facilite le business. Nous
disposons également de vastes espaces
ouverts qui permettent d’améliorer la
communication entre les collaborateurs
et les services. » Des éléments
appréciables au moment où l’entreprise
réaffirme avec force son positionnement
dans le sport performance ainsi que
sur la cible féminine et dans la mode,
revisitant notamment la success-story
de la fameuse Freestyle, la chaussure
reine des salles de fitness au cours
des années 80. Patrick Van den
Bosch est l’invité du SQY Entreprises
n°52, qui sort ce mois-ci. ■
Absim, pionnier
de l’huile d’argan
Basée à Voisins-le-Bretonneux, la société Absim est l’un des principaux
acteurs de la filière de l’huile d’argan, l’or vert du Maroc.
B
enoît Robinne partage aujourd’hui
son temps entre Saint-Quentinen-Yvelines et Casablanca. Après
une carrière de cadre supérieur dans
l’agroalimentaire (Danone, Yoplait),
ce quinquagénaire, élevé en partie au
Maroc, a profité de son licenciement pour
reprendre en 2005 une petite société spécialisée dans le commerce de l’huile d’argan. Aujourd’hui à la tête d’Absim France,
basée à Voisins-le-Bretonneux, et de sa
filiale Absim Maroc, il pilote une entreprise dynamique employant une quarantaine de personnes – dont cinq dans
l’agglomération – et réalisant un chiffre
d’affaires de deux millions d’euros.
Produit dans la région d’Essaouira, dans
le sud-ouest du pays, cette huile aux vertus culinaires et cosmétiques est l’une
des plus chères du monde et l’une des
fiertés du Maroc. Utilisée dans la cuisine traditionnelle locale et popularisée
par de grands chefs cuisiniers, l’huile
alimentaire est connue pour rehausser
la saveur des plats et pour ses qualités
nutritives. Sa richesse en vitamine E et en
acide gras essentiels oméga-6 confère à
l’huile cosmétique un pouvoir hydratant
et anti-oxydant lorsqu’elle est appliquée
sur la peau ou les cheveux.
© C. Lauté
L’international en croissance
▲ Patrick Van den Bosch, directeur
général de Reebok France.
I20I
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o La filière emploie plus de 5 000 personnes, dont de nombreuses femmes
berbères organisées en coopératives et
détentrices d’un savoir-faire ancestral
dans l’art du pilage de la noix de l’afièch,
le fruit de l’arganier, d’où est extrait à
la main l’amandon, la graine qui sera
ensuite pressée pour obtenir l’huile.
Absim achète les amandons préparés par
ces entreprises locales de collecte et de
sélection, produit les huiles et les vend
à des distributeurs et à des laboratoires
cosmétiques ainsi qu’au consommateur final sous les marques Argana (alimentaire) et Argaderm (cosmétiques).
© C. Lauté
Implantation
▲ Benoît Robinne a confié au siège saint-
quentinois d’Absim la commercialisation
des produits en France et en Europe.
On les retrouve en France dans les boutiques haut de gamme de produits bio.
« Nous réalisons la moitié de notre activité
en B to B avec le produit brut et la moitié en
B to C avec le produit fini, précise Benoît
Robinne. Environ 40 % de la production sont
commercialisés en France, 30 % au Maroc et
30 % dans le reste du monde, avec un développement international fort, notamment
au Japon, en Corée et en Russie. » Le siège
saint-quentinois est en charge de la commercialisation en France et en Europe.
« Nous faisons travailler plusieurs centaines de femmes au Maroc, souligne Benoît
Robinne, et nous reversons 15 % de nos bénéfices à la Fondation Mohammed-VI pour la
recherche scientifique et la sauvegarde de
l’arganier. » Cet arbre, menacé de disparition, est classé au patrimoine universel
de l’Unesco, car il constitue l’un des principaux freins à l’avancée du désert. ■
Absim France
132, avenue Joseph-Kessel à Voisins
Tél. : 01 61 38 30 30 – www.absim.com
économie
Petit déj éco
La Maison de l’entreprise
organise, le 15 avril prochain,
à l’hôtel d’agglomération, un
petit déjeuner économique
(8 h 30 à 11 h) sur le thème
« Intelligence économique :
améliorer la position de l’entreprise dans son environnement concurrentiel ». ■
Tél. : 01 39 30 51 30
Pôles de compétitivité
VMD devient
Advancity
Lors de son assemblée générale, le 30 janvier à la Cité des
sciences de Paris la Villette,
le pôle de compétitivité Ville
& mobilité durables (VMD) a
annoncé son changement de
nom. Advancity est la marque
sous laquelle le pôle va désormais se présenter, notamment
à l’international. Ce nouveau
nom restera toutefois toujours
associé à Ville & mobilité durables, pôle auquel participe
l’université de Versailles –
Saint-Quentin. ■
www.pole-vmd.org
Emploi
L’hôpital
Mignot recrute
Dans un contexte d’ouverture
d’une cinquantaine de lits
supplémentaires au cours des
prochains mois, le Centre hospitalier de Versailles a mis en
place une politique volontariste
pour recruter des personnels
soignants. Avantages proposés : aide au logement, priorité
d’accès à la crèche, reprise d’ancienneté, mobilité choisie… ■
Renseignements
Tél. : 01 39 63 80 85 ou
01 39 63 80 88
Promopole-Thorez
Internet
Jef à la rescousse
Installée dans la pépinière d’entreprises PromopoleThorez, à Trappes, l’association Jeunes entrepreneurs
de France, Jef, propose aux jeunes de moins de 35 ans
des conseils personnalisés pour la création d’entreprise.
N
«
otre activité se décline selon trois axes », explique Sofian
Jaballi, responsable de l’antenne de Trappes de Jeunes
entrepreneurs de France (Jef), « sensibiliser les lycéens et
les collégiens à la création d’entreprise, accompagner les porteurs de
projet et favoriser la mise en réseau des jeunes entrepreneurs. » L’association s’adresse en priorité aux jeunes de moins de 35 ans issus
des zones urbaines sensibles, des zones franches urbaines, etc.
Née de l’expérience réussie de l’association Jeunes entrepreneurs
du Mantois, créée par trois jeunes entrepreneurs de Mantes-laJolie, cette association loi 1901 dispose aujourd’hui d’un siège
à Paris et de quatre antennes à Mantes, Gennevilliers, Trappes
et Dijon. Elle est soutenue dans sa démarche par un réseau
de parrains (jeunes chefs d’entreprise, experts-comptables,
avocats, cadres à la retraite...). Elle est également partenaire de
Business angels des cités (Bac). Ce fonds d’investissement, créé
par les fondateurs de Jef, est dédié aux jeunes des banlieues et
plus largement aux entrepreneurs s’implantant dans les quartiers. Il réunit des patrons de grandes entreprises et des grands
noms de la finance, dont Claude Bébéar (Axa), et Alain Joly (Air
liquide), par exemple. « Nous travaillons en amont pour aider les
porteurs de projet ou d’intention à concrétiser leur idée », souligne
Sofian Jaballi, 25 ans, formé à l’école de commerce Advantia.
« Depuis quatre mois que l’antenne de Trappes fonctionne à temps
plein, nous avons accompagné 30 porteurs de projet, dont 5 créateurs
d’entreprise. » Ceux-ci sont généralement orientés vers Jef par
l’ANPE, les missions locales ou le guichet unique de la ZFU de
Trappes. « Les jeunes des quartiers manquent de visibilité sur la
création d’entreprise, explique également Sofian Jaballi. C’est
pourquoi notre principal objectif pour 2008 est de nous faire connaître
et d’être clairement identifiés. » ■
© C. Lauté
Maison de l’entreprise
▲ Sofian Jaballi, de Jeunes entrepreneurs de France, a déjà
accompagné 30 porteurs de projets.
Promopole-Thorez
5 rue Maurice-Thorez à Trappes – Tél. : 01 30 13 14 24 – www.j-e-f.fr
Un million
de .fr
L’Afnic, Association française
pour le nommage Internet en
coopération, dont le siège est
à Saint-Quentin-en-Yvelines,
a célébré en janvier 2008
le millionième nom en .fr
depuis la création de cette
extension en 1986. La barre
des 100 000 noms avait été
atteinte en 2002 et celle
des 500 000 en juillet 2006.
Un succès dû notamment
à l’assouplissement des
conditions d’enregistrement
des noms de domaine en .fr,
jusqu’à leur ouverture aux
particuliers en juin 2006, à
des tarifs compétitifs et aux
procédures automatisées
mises en place par l’Afnic. ■
www.afnic.fr
Cadres
L’Ile-de-France
attractive
Les cadres arrivent plus en
Ile-de-France qu’ils n’en
partent. Entre 2000 et 2005,
le sens des mouvements
migratoires de cadres avec
la province est en effet
favorable pour 15 régions
sur 21 selon l’Insee. Seules
exceptions : les régions
méridionales (Midi-Pyrénées,
littoral méditerranéen
et Corse) ou limitrophes
(Picardie et Centre). La
Région est également
très attractive pour les
jeunes adultes, étudiants
ou chercheurs d’emploi :
pour 10 000 résidents
franciliens de 20 à
29 ans, 449 sont arrivés
de province et 310 sont
partis vers la province. ■
Pages réalisées par Michel Bazan
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 21 I
dossier
Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil78 du 4 avril au 1er mai
- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 18 h
- Les dimanches, mardis et jeudis à 22 h
Du 2 mai au 5 juin
- Les samedis, lundis, mercredis et vendredis à 22 h
- Les dimanches, mardis et jeudis à 18 h
I22I
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o dossier
Saint-Quentin :
diagnostic santé
Question offre de soins, Saint-Quentin-en-Yvelines
se porte bien. Malgré l’absence d’hôpital public
sur son territoire, et peut-être, paradoxalement,
grâce à elle, notre ville a innové, plus que d’autres,
en favorisant l’émergence de réseaux adaptés aux
besoins de ses habitants. Un atout indéniable à
l’heure où de nouveaux défis apparaissent.
26-27
Diaporama
de la santé
À nouveaux
Une passerelle
besoins, nouvelles essentielle
solutions
Depuis 2001, l’Institut
Un hôpital public hors du
territoire mais à proximité,
une clinique, de nombreux
praticiens : tour d’horizon de
l’offre de soins.
Une mise en commun des
compétences pour faire face
aux nouveaux défis.
28-29
31
Ensemble,
c’est mieux
de promotion de la santé
est un outil fédérateur au
service de la santé publique
des Saint-Quentinois.
Un réseau de santé, comment
ça marche ? Exemples locaux,
avec le Ressy et Carmad, qui
mettent l’humain au cœur de
leur démarche.
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 23 I
© C. Lauté
24-25
dossier
Diaporama de la santé
Saint-Quentin-en-Yvelines bénéficie d’une offre importante et de
qualité en matière de santé, malgré l’absence d’hôpital public et
quelques problèmes de démographie médicale. Tour d’horizon.
soires de la faculté de médecine à Saint-Quentin.
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o Chesnay), l’hôpital Richaud (gériatrie) et la
maison de retraite Despagne, c’est le centre
hospitalier de Versailles (CHV) qui joue le
rôle d’hôpital public de proximité et de référence pour la population du territoire.
« Avec des équipes médicales et soignantes de
grande qualité et un plateau technique à la
pointe de la modernité, le CHV est le plus grand
pôle hospitalier des Yvelines sud », précise Olivier Colin, son directeur. « Il enregistre plus
de 35 000 hospitalisations par an, 140 000
consultations, 55 800 passages aux urgences,
2 000 naissances et près de 8 000 interventions
chirurgicales. » Qu’il s’agisse des consultations ou des hospitalisations, plus de 21 %
des personnes accueillies au CHV sont des
Saint-Quentinois.
Une offre importante
▲ Le doyen Alain Baglin, devant les locaux provi-
www.ors-idf.org
I24I
B
eaucoup considèrent cette décision
comme une erreur historique mais,
malgré la taille de l’agglomération,
l’État a fait le choix de ne pas construire
d’hôpital public à Saint-Quentin-en-Yvelines. Intégrant l’hôpital Mignot (situé au
© C. Lauté
Selon l’Observatoire régional de
santé (ORS) d’Ile-de-France, l’offre
en soins de courte durée (5 à 8 jours
lors de la phase aiguë de la maladie)
est très inférieure aux offres régionale et nationale. Mais l’offre en
soins de suite et de réadaptation (qui
interviennent, souvent aux alentours
de 40 jours, dans la rééducation d’un
patient à la suite d’un séjour hospitalier) est légèrement supérieure. Il
existe également moins d’alternatives à l’hospitalisation complète que
dans l’ensemble de la Région. Quant
à la densité de médecins généralistes, elle est inférieure aux moyennes
nationale et régionale. « L’évolution
de l’effectif des médecins ne compense
pas l’augmentation de la population,
constate l’ORS. Et l’exercice libéral,
bien que toujours prépondérant, diminue dans le département. »
© C. Lauté
La santé dans
les Yvelines
De son côté, l’Hôpital privé de l’ouest parisien, à Trappes, dispose de 262 lits (53 de
médecine, 174 de chirurgie et 35 de maternité) et d’une offre de soins étendue pour
dossier
© C. Lauté
Des disparités géographiques
▲ « Nous sommes à l’aube d’un important
problème démographique en médecine
libérale », avertit Frédéric Prudhomme.
© C. Lauté
répondre aux besoins des habitants – 93 %
des patients sont originaires des Yvelines,
dont 18 % de Trappes. Racheté en 2006 par
le groupe Générale de santé, n° 1 français de
l’hospitalisation privée, il pratique notamment 1 400 accouchements et 9 000 séances
de dialyse par an, et dispose d’un plateau
d’imagerie performant (scanner, IRM…).
C’est aussi la plus grosse structure privée
d’urgence en France avec plus de 50 000
passages par an.
Parmi les structures présentes à Saint-Quentin, il convient aussi de citer le centre gériatrique Denis-Forestier à La Verrière, qui
appartient à l’Éducation nationale et offre
une unité de soins palliatifs, et le centre de
santé municipal de Trappes, qui joue le rôle
d’un dispensaire. Du côté de la médecine
de ville, L’Initié recense à Saint-Quentin
▲ Un des objectifs à court terme pour
Olivier Colin : recruter des infirmières
et des aides-soignantes.
Même si, selon la mission régionale de santé
d’Ile-de-France, les Yvelines et Saint-Quentin en particulier ne posent pas de problème
particulier en matière d’offre de soins généralistes, des « poches de difficulté » peuvent
exister dans certains quartiers dits sensibles
ou dans certaines zones rurales.
« Nous sommes à l’aube d’un important problème démographique en médecine libérale, du
fait du départ en retraite à venir de nombreux
médecins et du faible nombre d’installations »,
souligne Frédéric Prudhomme, président
du Conseil de l’ordre des médecins des Yvelines. « Certains soucis commencent déjà à
apparaître. Il existe une zone d’environ 3 000
habitants, à Magny-les-Hameaux, où l’on ne
trouve personne pour remplacer le généraliste de
proximité qui vient de partir. Pour résoudre ce
problème, il ne suffira pas d’obliger les jeunes
médecins à s’installer là où l’État l’aura décidé.
Dans les études médicales, on compte 70 % de
femmes, qui refuseront de s’installer dans des
quartiers où elles auront peur ou dans des zones
rurales sans écoles pour leurs enfants. »
Du nouveau à l’horizon ?
L’arrivée de la fac de médecine va-t-elle
changer la donne ? « Il n’y a pas de lien direct
entre la formation et la recherche d’une part, et
la formation et l’offre de soins d’autre part »,
estime Alain Baglin, doyen de la faculté
de médecine de Paris – Ile-de-France ouest
(Pifo). « Ceci dit, plus de 80 % de nos étudiants
sont originaires des Yvelines et on peut penser qu’un certain nombre d’entre eux auront
tendance à s’installer dans le secteur qu’ils
connaissent ; ce qui est de nature à améliorer
la couverture médicale des Yvelines. »
Quant au développement d’un pôle de
recherche épidémiologique sur le thème
environnement et santé, il n’aura pas non
plus d’incidence sur la densité locale de
praticiens, même si les études réalisées sur
la population des Yvelines pourront s’accompagner d’une meilleure prise en charge
de certaines pathologies. ■
Les projets
du CHV
L’actualité des projets du centre
hospitalier de Versailles (CHV) est
particulièrement riche. « L’activité
globale de l’hôpital augmente en ce
début d’année », explique Olivier
Colin, directeur du CHV. « Le recrutement de personnel paramédical est
donc une priorité qui s’accompagne
de l’augmentation de nos capacités
d’accueil : une cinquantaine de lits
supplémentaires sera ouverte dans
les prochains mois. Mise aux normes
du service de réanimation, développement de la filière AVC [accident
vasculaire cérébral, ndlr] et de la
cancérologie, et augmentation de
la capacité d’accueil de la maternité
sont également au programme. »
L’inauguration du parc de stationnement de l’hôpital Mignot, avec
500 places supplémentaires à la clé,
aura lieu en septembre. Le nouveau
bâtiment de l’établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes accueillera les résidents de
l’actuelle maison Despagne dans
le courant du dernier trimestre. Le
chantier du nouveau bâtiment du
service d’accueil des urgences commencera aussi avant la fin de l’année. Viendront ensuite les projets
d’extension du bâtiment consacré
à la maternité et du futur bâtiment
dédié à la psychiatrie.
© C. Lauté
quelque 116 généralistes, 104 spécialistes,
17 kinés, 35 infirmiers et 5 sages-femmes.
Une offre globale importante, qui masque
certaines disparités selon les quartiers.
www.ch-versailles.fr
Michel Bazan
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I25 I
dossier
À nouveaux besoins,
nouvelles solutions
Relations entre public et privé, liens étroits entre l’hôpital Mignot
et l’Institut de promotion de la santé (IPS), réseau de permanence
des soins… La mise en commun des moyens et des compétences
est à l’œuvre pour faire face aux nouveaux défis de la santé.
nombre de sites restreints les outils techniques
complexes et coûteux, tout en favorisant un
fonctionnement en réseau (de proximité) et
une coordination des professionnels de santé.
© C. Lauté
Liens entre Mignot et l’IPS
L
a santé publique est en pleine évolution. En dix ans, environ 80 000 lits
ont été fermés en France. Les progrès
techniques, le développement des alternatives à l’hospitalisation complète et la volonté
d’optimiser les équipements et le personnel
ont contribué à diminuer l’offre hospitalière
de courts séjours. Parallèlement, 6 000 places
en hospitalisation partielle ont été créées.
Les Yvelines n’échappent pas à cette tendance.
Selon l’Observatoire régional de santé (ORS)
d’Ile-de-France, le nombre de lits d’hospitalisation complète en soins de courte durée
a ainsi diminué de 28 % entre 1995 et 2004
dans le département. Pendant que le nombre
d’hospitalisations diminuait, lui, de 12 %.
La logique consiste donc à regrouper sur un
I26I
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o « Dans les Yvelines, les différents partenaires de la
santé, publics et privés, travaillent dans le même
sens », estime Frédéric Prudhomme, président du Conseil de l’ordre des médecins des
Yvelines. Le centre hospitalier de Versailles
(CHV) collabore étroitement avec l’Institut
de promotion de la santé (IPS) de Saint-Quentin-en-Yvelines. « Nos liens avec l’IPS sont nombreux et portent sur des thématiques variées »,
explique Olivier Colin, directeur du CHV. « Ils
concernent essentiellement des activités de santé
publique, particulièrement importantes au CHV.
L’IPS accueille par exemple un centre d’accompagnement et de soins en addictologie, un centre de
dépistage anonyme et gratuit (sida et hépatite),
ainsi qu’un bureau du réseau de santé mentale.
Sur le territoire de Saint-Quentin, nous assurons la
présence des infirmières de médiation santé dans
les foyers Adoma [ex-Sonacotra, ndlr]. »
Le CHV travaille également en partenariat avec
l’UFR de médecine de l’université de SaintQuentin-en-Yvelines. L’hôpital, dont certains
services sont hospitalo-universitaires, accueille
des internes et des externes en médecine et des
praticiens assurent des cours à la faculté.
Les gardes innovent
Cette logique de mutualisation prend tout son
sens pour assurer la permanence des soins. Le
système traditionnel de gardes obligatoires
de la médecine libérale, fondé sur les visites
au domicile du patient, a en effet implosé au
dossier
© C. Lauté
Initiatives pour
le handicap
▲ La commission intercommunale réunit
tous les acteurs du handicap.
La communauté d’agglomération (CA) a
créé l’an dernier une commission intercommunale pour l’accessibilité des personnes
handicapées. Sa mission : établir un état
des lieux complet à Saint-Quentin, pour
formuler ensuite des propositions aux élus.
« Nous nous intéressons aussi bien à la voirie qu’aux bâtiments et aux transports »,
précise Benjamin Huyssen, pilote de la
commission à la CA.
« Nous travaillons également en collaboration avec la coordination handicap locale
(CHL) de Montigny, l’un des sept guichets
uniques de la Maison départementale des
personnes handicapées. » Accompagnant
les personnes en situation de handicap
dans leur accès aux droits, la CHL héberge
notamment un médecin généraliste, un
ergothérapeute, un psychologue et une
assistante sociale.
situation, plusieurs groupes de médecins des Yvelines ont élaboré le concept
de Maison médicale de garde (MMG).
Trois MMG fixes ont été mises en place
à Montigny-le-Bretonneux, à Mantesla-Jolie et aux Mureaux, et une MMG
mobile couvre le sud du département
(dont Saint-Quentin) ; une autre étant
en cours de mise en place pour le nord
des Yvelines.
Un soutien collectif
À l’initiative de l’Amicale des médecins
des trois villages (AM3V), regroupant
des généralistes de Montigny, Voisins et
Guyancourt, une MMG a ainsi été mise
en place à Montigny, dans l’enceinte de
l’ancienne école Jacques-Prévert. Une
initiative qui a bénéficié du soutien
matériel et financier des trois municipalités concernées, de la communauté
d’agglomération de Saint-Quentin-enYvelines, du conseil régional d’Ile-deFrance et de l’union régionale des caisses
d’assurance maladie.
« C’est un domaine où les Yvelines font figure
de département modèle, estime Frédéric
Prudhomme. Avec tous les partenaires de
la santé, nous avons mis en place un système
accepté par l’ensemble du corps médical et
couvrant tout le territoire… Même s’il mérite
d’être mieux connu de la population. » ■
Michel Bazan
© C. Lauté
Commission intercommunale du handicap
Tél. : 01 39 44 81 35 (Benjamin Huyssen)
CHL
15, place George-Sand à Montigny
Tél. : 01 30 44 50 20
Gardes : comment
ça marche ?
▲ L’équipe du Centre d’accompagnement
et de soins en addictologie (Casa), de
l’hôpital Mignot, travaille dans les locaux
de l’IPS, à Trappes.
© C. Lauté
cours des années 90. Principales causes
invoquées par la Fédération pour la permanence des soins libérale des Yvelines
(PDS 78) : l’accroissement de la demande
des patients, la chute du nombre de généralistes, la surcharge de travail des médecins, la féminisation de la profession et
l’insécurité croissante.
Dans le même temps, les services d’urgences hospitalières ont été asphyxiés
par un afflux de patients ne consultant
pas toujours pour des pathologies relevant des urgences. Pour faire face à cette
▲ Les maisons médicales de garde, comme ici
à Montigny, mutualisent elles aussi leurs
moyens (secrétariat, gestion, comptabilité,
etc.) en adhérant à la Fédération pour la
permanence des soins libérale 78.
La permanence des soins est assurée grâce aux
maisons médicales de garde (MMG), régulées
par le centre 15. Le principe : quand le patient
appelle le 15, il reçoit une réponse adaptée à son
cas, donnée par un généraliste libéral. Conseil
simple, orientation vers la MMG fixe de proximité ou envoi d’un médecin mobile à son domicile, voire du Smur (Service mobile d’urgence et
de réanimation)… Différents dispositifs sont
mis en œuvre selon le besoin du patient, les
horaires et le contexte géographique.
• Les MMG fixes sont ouvertes les week-ends
et jours fériés de 8 h à minuit et chaque nuit en
semaine de 20 h à minuit. Elles sont accessibles
facilement, sécurisées par un digicode variable
et la présence d’un gardien. Leurs locaux sont
équipés pour assurer les meilleurs soins.
• Les MMG mobiles fonctionnent toute la journée des week-ends et jours fériés, et chaque
nuit de 20 h à 8 h. Le véhicule est signalisé,
avec gyrophare. Muni d’un GPS, il contient tout
le matériel d’urgence.
• SOS-Médecins, pour les visites à domicile
jour et nuit dans le milieu urbanisé de l’est du
département, et des médecins libéraux assurant des points fixes de garde de 9 h à 13 h tous
les dimanches, complètent le dispositif.
Tous les médecins participants – aujourd’hui
plus de 100 – sont volontaires et titulaires
d’une capacité d’urgentiste.
www.pds78.org
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o I 27 I
dossier
Une passerelle essentielle
Créé par l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2001, l’Institut
de promotion de la santé a depuis mené à bien de nombreux projets.
Un outil fédérateur, au service de la santé publique des Saint-Quentinois.
© C. Lauté
Chacun sa place
▲ L’équipe de l’Institut de promotion de la santé.
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o « Grâce à un solide réseau de compétences, à des partenariats multiples et à
une bonne connaissance des réalités du
terrain, nous nous impliquons régulièrement avec les communes dans des actions
de proximité, comme nous venons de le
faire avec succès fin mars en tenant le
forum Santé au cœur du centre commercial Espace Saint-Quentin », explique le
Dr Marilyne Brément-Marchesseau,
responsable de l’Institut.
Quant aux campagnes de sensibilisation au VIH sida et aux conduites addictives menées ces dernières
années dans différents collèges, elles
ont eu un vif succès auprès du public
et des 300 jeunes qui ont réalisé sur ces
projets de prévention affiches, spots
radio ou clips vidéo.
Pourtant, pas question d’ingérence
dans le champ médico-social. Juste la
volonté de coordonner les initiatives,
de promouvoir la santé en participant
à des campagnes d’information et à
des actions destinées au grand public.
À tous les publics, y compris les plus
fragiles et les plus précaires.
Succès concrétisés
Car, face au manque de structures de
prévention et d’hôpital public à SaintQuentin, c’est la communauté d’agglomération (alors SAN) qui a mis en
place une politique de santé publique
intercommunale. Dès 1994, ses élus
ont soutenu des actions de promotion
de la santé mises en place par les communes et les acteurs associatifs, dans le
cadre de la politique de la Ville.
L’Observatoire de la santé, né en 1999,
a conduit en 2001 à la création d’une
structure intercommunale en prise
directe avec la santé publique locale,
l’IPS. « L’un de nos objectifs majeurs
demeure d’identifier les besoins des SaintQuentinois dans ce domaine, et de faciliter
© C. Lauté
S
i un mot devait qualifier l’Institut de promotion de la santé
(IPS), ce serait sans doute
« ouverture ». Ouverture aux autres,
grâce à des expositions (proposées
chaque mois dans ses locaux depuis
février dernier), à de la documentation, à l’organisation de multiples
groupes de travail, de formations, à
des journées de prévention et de dépistage (du diabète, de l’ostéoporose, des
tumeurs cutanées…). Et ouverture sur
l’extérieur, avec l’organisation ou la
participation à des forums aux quatre
coins de Saint-Quentin, de la semaine
Indigo à celle de la Mobilité, de la fête
de la Science aux Campus d’été.
dossier
Perspectives
Gérondicap
garde le cap
▲ C’est Marmite FM qui avait collaboré avec l’IPS pour la prévention des
addictions dans les collèges en 2006-2007.
la mise en œuvre d’actions adaptées,
plus spécialement en direction des
publics jeunes, âgés, handicapés
ou précaires », rappelle la responsable de l’IPS. Cette politique et
l’efficacité de l’IPS ont d’ailleurs
été reconnues avec l’attribution
par l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) du label Villes-santé
à Saint-Quentin-en-Yvelines, en
juin 2006 (cf. Le Petit Quentin
n° 214, novembre 2006).
L’importance des réseaux
Aujourd’hui, l’IPS s’adresse à la
fois aux professionnels médicosociaux et aux habitants, accueille
des permanences régulières d’association (Unafam, Ady, Groupement des parkinsoniens, mutuelles santé…) et héberge même
quatorze partenaires associatifs
et institutionnels qui apportent
des réponses aux problématiques
régionales en matière de santé
publique.
Pour mener à bien ses missions,
l’institutmobiliseunepetiteéquipe
dynamique de huit personnes,
dont trois chargées de mission :
Noëlle Mollière (Gérondicap),
infirmière de formation ; Catherine Chevallier (atelier santé ville
pour les jeunes), pharmacienne ;
et Amandine Herpin (veille santé
publique), socio-démographe.
Dans les secteurs de la jeunesse,
de la santé mentale, de l’exclusion
et de la gérontologie, toutes évaluent les attentes et les besoins de
la population et des professionnels
de santé, et mettent en place des
actions avec les communes et les
partenaires locaux.
« Travailler ainsi, en réseau avec nos
partenaires, facilite l’émergence de
projets indispensables au mieux-être
de la population. La future implantation d’un centre d’action médicosociale pour jeunes enfants et la
création du dispositif Gérondicap
[lire l’encadré], qui vise à soutenir le
maintien à domicile des personnes en
perte d’autonomie, et l’accueil de jour
des personnes atteintes de la maladie
d’Alzheimer, en sont des exemples
concrets », conclut Marilyne Brément-Marchesseau. ■
Dominique Ciarlo
Institut de promotion de la santé
3, place de la Mairie, à Trappes
Tél. : 01 30 16 17 80
Retrouvez les partenaires hébergés
et les permanences assurées sur
www.agglo-sqy.fr/ips
Conçu dès 2001 et mis en œuvre en décembre 2004, Gérondicap
intervient pour le soutien à domicile des personnes âgées,
malades et/ou handicapées, sans barrière d’âge (suivi, accompagnement et prise en charge globale).
Ce projet original de grande envergure s’appuie sur un partenariat public-privé avec le groupe pharmaceutique Pfizer, tenu de
contribuer à la redynamisation du bassin d’emploi dans le cadre
de la loi de modernisation sociale, suite à la fermeture de leur
site de Guyancourt lors du rachat de Pharmacia, en 2002.
Dans le cadre de Gérondicap, deux dispositifs sont créés : la
plateforme de modernisation des organismes de services aux
personnes (c’est l’Association de modernisation des métiers de
l’aide à domicile, l’Amadom) en septembre 2007, et un centre
d’information et de conseil sur les aides techniques (Cicat), qui
proposera du matériel adapté et des conseils d’aménagement
du domicile pour les personnes handicapées ou âgées.
© Basalt Architecture
© C. Lauté
Gérondicap, dispositif innovant développé
par l’IPS, œuvre au maintien à domicile des
personnes âgées et/ou handicapées. Un
exemple, réussi, de partenariat public-privé.
▲ Gérondicap s’installera, avec l’Amadom notamment,
dans les bâtiments de la Solitude du Mérantais,
à Magny-les-Hameaux.
Grâce à un solde créditeur de 290 000 € reporté en 2008 (la
contribution du groupe Pfizer était d’un million d’euros), les
actions d’information et de formation des intervenants dans le
secteur de l’aide et des services à la personne se poursuivent.
« L’Amadom compte actuellement une trentaine d’organismes
adhérents – associations, prestataires, mandataires, intermédiaires, réseaux, CCAS, entreprises privées… L’association assume avec
efficacité ses différentes missions : la promotion et la professionnalisation de ces métiers, qui ont grand besoin de se structurer et
de se moderniser, et l’harmonisation des pratiques », note Noëlle
Mollière, chargée de développement Gérondicap à l’Institut de
promotion de la santé. Un projet de territoire innovant, également soutenu par le conseil général des Yvelines. Avec, à la clef,
la création de nombreux emplois pour les Saint-Quentinois et
les Yvelinois et des services à la personne bienvenus, à l’heure
de la retraite de la génération « baby-boom ».
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I29I
dossier
© C. Lauté
La démarche suivie
par les réseaux de
santé est à la fois
médicale, sanitaire
et sociale. Pionnière,
complémentaire et
non concurrente,
cette approche fait
du patient plus
qu’un malade.
Ensemble, c’est mieux
Importer les bonnes idées
« En gérontologie par exemple, les compétences sont complémentaires et accroissent
les chances pour la personne âgée de vivre
mieux », plaide la présidente de Carmad,
Marie-Thérèse Roos. Et qui dit proximité, dit logique de territoire. Carmad
intervient sur les bassins de Plaisir et de
Saint-Quentin-en-Yvelines, soit au total
15 communes, et a engagé des actions
conjointes avec plusieurs villes pour des
actions de prévention et de formation.
Ponctuellement, Carmad travaille avec
d’autres structures implantées dans l’agglomération, comme par exemple Le
Pallium (soins palliatifs) ou l’Amadom,
pour la formation de ses personnels.
Ainsi, l’offre est à chaque fois adaptée
aux besoins recensés sur le terrain : création d’une ligne téléphonique ouverte
24h/24, naissance d’une équipe mobile
de nuit non médicalisée, mise en place du
« baluchonnage », idée venue du Québec
qui permet aux familles de souffler un peu
en gardant leur parent malade nuit et jour
sur une courte période.
Quentin, aujourd’hui transférée à l’Institut de promotion de la santé (IPS). Toutefois, en dépit de ces résultats, ces réseaux,
devenus des interfaces précieuses entre
la ville, l’hôpital et le patient, sont parfois menacés par un manque chronique
de subventions, faute de rentrer dans un
cadre administratif préétabli. ■
Élisabeth Charle
Carmad – Tél. : 01 30 55 77 50
et www.carmad.fr
Ressy – 3, avenue du Manet à Montigny (Maison
du Ginkyo) – Tél. : 01 39 30 44 99
et www.ressy.info
Budgets chroniquement menacés
Si l’efficacité de l’action de terrain paraît
évidente, les chiffres ne sont pas là pour
le prouver. « Certains nous disent que leur
psychiatre les trouve en meilleure forme ;
d’autres retrouvent du travail, etc. Mais ces
données sont empiriques, pas statistiques »,
explique-t-on au Ressy.
Créé en 1994 pour le sida et la toxicomanie, le Ressy s’est ouvert depuis 1998 à
d’autres pathologies : diabète, addictions
(tabac, alcool, cannabis…), troubles alimentaires ou anxieux. Cette structure
propose à la maison du Ginkyo (Montigny) ateliers, formations et groupes de
parole. Elle est à l’origine de la première
consultation de dépistage anonyme et
gratuite du sida et des hépatites à Saint-
© C. Lauté
C
omment soigner un diabétique
devenu dépressif autrement
qu’en lui prescrivant des anxiolytiques ? Que proposer à un malade du sida
qui ne prend pas son traitement, dépassé
par la précarité de sa situation ? Que dire à
une octogénaire qui refuse de quitter son
domicile, « parce qu’il faut bien mourir un
jour »? Traditionnellement centré sur la
maladie et non sur la personne, « le système de santé français est grippé », constate
durement Monia Lambert, du réseau de
santé de proximité sud-Yvelines, le Ressy.
« En ville, les acteurs de santé se retrouvent
parfois démunis face à des problématiques
dépassant leur champ de compétence. » C’est
pourquoi des réponses alternatives sont
proposées par des réseaux de santé, dont
deux concernent en particulier l’agglomération saint-quentinoise : le Ressy et
Carmad, pour l’aide au retour et au maintien à domicile de la personne âgée.
▲ « Sur le terrain, le fait d’agir conjointement
avec toutes les personnes concernées évite
des hospitalisations et favorise un retour à
domicile plus rapide des personnes âgées. »
Marie-Thérèse Roos, Carmad.
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 31 I
loisirs
Jardinage
« L’agradeur »
de nature
Nature, bouture,
apiculture
Sa bonhomie et son impétuosité font
de Daniel Chollet un personnage… Au
lieu de goûter aux joies de la retraite, ce
jardinier « au naturel », dont le jardin
est installé à la Maison de l’environnement, sème ses idées. De conférences
en ateliers, cet ancien jardinier de milliardaires, qui a parcouru le monde, dispense son savoir-faire et ses conseils.
L’autodidacte au visage buriné par
de longues heures passées au jardin
est un véritable puits de science. Son
leitmotiv : « Nous avons fait beaucoup
trop d’erreurs : revenons à des techniques respectueuses de notre environnement. » Son idée : jardiner au naturel,
c’est simple, facile, pas cher et à la
portée de tous. Chez Daniel, pas d’engrais ni d’insecticide, mais de petits
pièges à limaces bricolés avec une coupelle contenant de la bière (elles en
raffolent !), des abris à perce-oreilles
composés d’un pot de terre rempli de
paille qui protégeront les fruitiers, un
paillage composé de copeaux d’arbres
qui évite le fastidieux bêchage, réduit
l’arrosage de 90 % et procure un compost 100 % naturel, etc. Quand on lui
demande de résumer sa mission, Daniel
se présente comme « un restructureur
des écosystèmes et un agradeur de
la nature ». Ne vous ruez pas sur un
dictionnaire ! Le mot « agradeur »
n’existe pas. Pour le jardinier écolo, le
verbe « agrader » désigne simplement
le contraire de « dégrader ». Un poète
du geste et du verbe, Daniel. ■
I32I
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o © C. Lauté
© S. Blondeau
Le 12 avril, la Maison de l’environnement, à Magnyles-Hameaux, invite les amoureux de jardinage et de la
nature à venir visiter le village des plantes. Au menu,
de 14 h à 18 h, troc des plantes et ateliers pratiques.
L
es journées rallongent, contrairement aux jupes, et la végétation
passe au vert… Pas de doute, c’est le
printemps ! À l’instar des marmottes, les
jardiniers sont sortis de leur hibernation.
L’heure est venue de planter, semer, repiquer et bouturer. Les jardineries deviennent leur terrain de jeu favori…
De son côté, la Maison de l’environnement a
choisi de privilégier le système D, le contact
humain, la recherche de l’espèce introuvable. Le tout à l’occasion d’une demi-journée
dédiée au jardinage, le 12 avril de 14 h à 18 h.
Vous y réaliserez aussi de belles économies
en participant au grand troc des plantes, lors
duquel vous pourrez échanger avec d’autres
passionnés bulbes, graines et fleurs.
Sauge et pain d’épice
En marge de ce troc vert, Daniel Chollet,
jardinier à la Maison de l’environnement
(lire l’encadré), apportera de la sauge sclarée, une plante qui nourrit l’abeille charpentière, espèce en voie de disparition.
« Attention ! Ces insectes sont utiles à notre
biodiversité. Certains sont des pollinisateurs,
d’autres des nettoyeurs contre les ravageurs. »
Daniel Chollet précisera le rôle indispensable de ces insectes auxiliaires dans la nature
au cours d’ateliers pratiques.
Pédagogique également, l’exposition-jeu
Le Mystère des plantes initiera les enfants
et leur famille à la pollinisation. Auprès
d’un apiculteur magnycois qui présentera
sa ruche d’observation vitrée, les visiteurs
en sauront plus sur le monde des abeilles.
Enfin, une dégustation de produits frais
(miel, vin, tisane, pains d’épice…) proposée par la boutique d’Aigrefoin et par
l’atelier d’artisanat de l’établissement et
service d’aide par le travail (Esat) ravira les
papilles. ■
Élisabeth Charle
Maison de l’environnement
6, rue Haroun-Tazieff à Magny
Tél. : 01 30 07 34 34
www.agglo-sqy.fr/maison-environnement
© C. Lauté
loisirs
Chambres avec vue
À quelques encablures du cœur de Saint-Quentin-en-Yvelines, maisons d’hôtes et
hôtels de charme accueillent touristes et hommes d’affaires dans un cadre magnifique.
Pour mieux se faire connaître, plusieurs tentent l’expérience inédite de s’associer.
Du charme… et du caractère
Une rencontre avec Anne Bonassies, qui a
ouvert il y a trois ans une maison d’hôte à
Magny-les-Hameaux et éprouve le même
sentiment de frustration, fait germer chez les
deux femmes l’idée d’un réseau. Ce réseau,
c’est l’association Dormir en Vallée de Chevreuse qui, après un an d’existence, dresse
un premier bilan. La solidarité semble avoir
porté ses fruits. « Les maisons d’hôte sont
souvent mal vues par les hôtels, qui estiment
qu’elles leur font de la concurrence déloyale.
Nous, on ne cherche pas à se tirer dans les pattes
car on joue la carte de la différence. Du coup,
aucun de nous ne se fait de l’ombre et le client est
mieux accueilli », constate Anne Bonassies,
vice-présidente de l’association.
Estampillés nature
Fort en thème
© C. Lauté
U
n hôtel, sept maisons d’hôtes, une
résidence hôtelière et un centre de
séminaire : au total, 140 chambres,
de 37 à 200 € la nuit. Depuis mars 2007, l’association Dormir en Vallée de Chevreuse
regroupe onze structures, organisées en un
réseau inédit et atypique destiné à mieux
communiquer et à se renvoyer une clientèle
nombreuse. À l’origine du projet, la présidente de l’association, Céline Saidi, qui
est aussi directrice de l’hôtel de charme La
Chapelle situé à Milon-la-Chapelle. « Nous
accueillons des hommes d’affaires, pour environ
60 % de notre clientèle. Les 40 % restants sont
des touristes parisiens ou étrangers en transit
vers le sud de la France. Cette clientèle d’affaires
drainée par les entreprises de Saint-Quentinen-Yvelines recherche un endroit douillet pour
dormir “comme à la maison”. Nous affichons
donc souvent complet et je me sentais frustrée
de ne pas savoir où les diriger. »
▲ « Avec les membres de Dormir en
Mais les membres de l’association veulent
aller plus loin, avec l’ouverture prochaine
d’un site internet plus élaboré, la mise en
place de week-end à thèmes (lire l’encadré)
et l’ouverture à de nouveaux partenaires
auxquels un an d’essai est demandé. La
qualité de l’accueil et le confort, estampillés
« Accueil du Parc » ou « Hôtels au naturel »
par le Parc naturel régional, sont des critères essentiels de recrutement. Avec des
valeurs phares : la dimension humaine,
l’attachement au territoire et à ses produits,
le respect de l’environnement. Autre point
commun, et pas des moindres : tous ces
établissements disposent de chambres de
caractère avec une vue imprenable sur la
verdure. Alors, qu’attendez-vous pour un
petite mise au vert ? ■
Élisabeth Charle
Vallée de Chevreuse, nous jouons
la carte de la différence, et cela
fonctionne. » Anne Bonassies.
Golf, château de Breteuil, atelier jardinage au naturel (animé par Daniel
Chollet, conférencier jardinier à la Maison de l’environnement, lire p. 32),
initiation œnologique, équitation,
cuisine du terroir, danse de salon,
VTT, jazz, etc. L’association et ses
partenaires proposent des week-ends
à thème, dont les tarifs comprennent
hébergement (une nuit), petit déjeuner et activité. Comptez de 40 à 140 €
par personne. Les tarifs évoluent en
fonction des saisons et certains restaurants du Parc naturel régional ont
mis en place des tarifs combinés. ■
www.dormirenvalleedechevreuse.com
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 33 I
agenda
loisirs
Vacances d’avril
Du manga
à la capoeira
8, 9 et 10 avril
Atelier Cirque
11, 12 et 13 avril
Voisins-le-Bretonneux
À l’occasion de leur spectacle de cirque La piste là (représentations les
11, 12 avril à 20 h 30 et 13 avril à 16 h
à La Merise, Victor Cathala et Kati
Pikkarainen, du cirque Aïtal, dévoileront quelques-uns de leurs secrets
au cours d’ateliers. Ouverts aux plus
de 6 ans et à leurs parents, ces ateliers les initieront aux acrobaties
sous le chapiteau. ■
Du pain bio aux escargots en passant
par des macarons aux vins bordelais
ou beaujolais : vos papilles vont être
durement mises à l’épreuve. Plus
de 50 exposants autour du vin et de
la gastronomie participeront à ce
marché. Le week-end, vous pourrez
vous restaurer sur place avec des plats
du terroir (réservation recommandée
au 01 30 43 65 85), concoctés par
Philippe Hubert, qui anime des ateliers
cuisine au centre Alfred-de-Vigny. ■
Acrobaties sous chapiteau
Ciel, déjà les vacances ! Du 19 avril au 5 mai, voici
quelques idées pour jeunes et ados.
Centre Alfred-de-Vigny
• Stage manga du 21 au 23, à partir de 12 ans – 15 à 18 h
15 € adhérent, 17 € non-adhérent
• Stages de cuisine, du 21 au 23 ou du 23 au 25, à partir de
11 ans – 9 h 30 à 12 h 30 – 15 € adhérent, 18 € non-adhérent,
possibilité de se restaurer sur place pour 1 € par jour
Gratuit pour les personnes qui assistent
à l’une des représentations – ateliers
Marché des Terroirs
les 8 avril de 17 h à 20 h, 9 avril de
9 h 30 à 12 h ou de 14 h à 16 h 30,
10 avril de 9 h 30 à 12 h ou de 14 h à
16 h 30 – inscriptions auprès d’Eugénie
• Stage AFPS/PSC (premiers secours du 22 au 23,), à
partir de 14 ans – 9 à 17 h – 87 € adhérent, 90 € nonadhérent – encadré par l’union départementale des
sapeurs-pompiers des Yvelines
• Après-midi poker et jeux de société du 23 au 25, à
partir de 11 ans – 14 h 30 à 16 h 30 – gratuit pour les
adhérents, 1 €/jour pour les non-adhérents
• Stage capoeira, les 21, 22 et 23, à partir de 8 ans – 14 h
à 17 h – 30 € pour les adhérents, 33 € non-adhérents
• Stage de retouche photo numérique, du 29 au 30, de
16 à 20 ans – 14 h à 17 h
Musée de la ville
• Du village à la ville nouvelle, le 19, balade en bus à
partir de 14 ans – 14 h 30 – 3 €
• Portraits de famille, les 23 et 24, atelier à partir de
7 ans – 16 h – 3 €
• Les pieds dans l’eau, les 25 et 4 mai, atelier balade à
partir de 5 ans – 16 h – 3 €
• Sur les traces du Roi-Soleil le 26, balade à vélo à
partir de 8 ans – 13 h 30 (durée : 4 h) – 3 €
• Chouette la ville a rétréci !, le 3 mai, atelier 4-6 ans
et 7-12 ans – 16 h – 3 €
Et aussi
• Stages de steel-drums et percussions de l’école
de musique du Manet à Montigny les 23 et 24 avril
Tél : 01 30 43 12 88
• Stages de voile au centre nautique – Tél : 01 30 58 91 74
• Stages d’équitation au poney-club UCPA à la ferme du
Manet à Montigny – Tél : 01 30 57 55 30, ceux des Écuries
de la Vallée de Chevreuse à Magny (01 30 43 47 02) ou au
centre équestre de la base de loisirs (lire p. 35). ■
I 34 I
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o 9 et 12 avril
Maison de l’environnement
Atelier pollen
Nouvel atelier à la Maison de l’environnement : le mystère des fleurs et de la
pollinisation. Sous forme de jeux et
d’exposition, les enfants découvriront
les senteurs des fleurs, et construiront
des fleurs géantes tout en apprenant
le processus de pollinisation.
En famille, à partir de 6 ans 9 avril de 14 à 17 h et 12 avril de 9 h
à 12 h ou de 14 h à 17 h
Gratuit – sur réservation
Et aussi :
• 12 avril, villages des plantes (lire
article p. 32)
• 15 avril, bar des sciences Des plantes
aux médicaments animé par un journaliste scientifique – 19 h – entrée libre
• du 15 au 19 avril, exposition photo autour du Land’art Le chemin des
grands jardins ! – entrée libre
• 16 avril, goûter scientifique autour
de la lecture d’un conte sur le Land’art
– 15 h – à partir de 6 ans – gratuit
• jusqu’au 31 mai, trois expositions autour de la biodiversité :
Biodiversité : l’état d’urgence nationale !, La biodiversité vue du ciel et
Les insectes jardiniers. ■
Vendredi 11 : nocturne de 17 à 22 h
Samedi 12 et dimanche 13 : de 10 à 18 h
12 avril
Pavé du Canal
Dédicace sur
canapé… rouge
Michèle Lesbre se prêtera au jeu de la dédicace à la librairie du Pavé du Canal pour
son dernier roman Canapé rouge (finaliste du dernier prix Goncourt, prix PierreMac-Orlan, prix Millepages et Goncourt
des étudiants polonais 2007). ■
À partir de 15 h
12, 19 et 30 avril
Contes et éveil musical
Interdit aux plus de 3 ans !
• Heures du conte, les 12 et 19 avril
à 10 h 30 : Mon p’tit doigt m’a dit…,
à la médiathèque du Canal ; les
5, 12, 19, 26 et 3 mai à 10 h 30 à
Anatole-France à Trappes et à 11 h
à Jean-Rousselot à Guyancourt ; le
mercredi 7 mai à 10 h 15 aux 7 Mares
à Élancourt – jusqu’à 3 ans – gratuit.
© J.J. Kraemer
© C. Lauté
Bertaud au 01 30 13 98 50 ou par
courriel : [email protected]
loisirs
• Atelier d’éveil musical de musique brésilienne, le 30 avril à 16 h avec l’animatrice Karine Perron
de l’association La Portée musicale : 45 minutes de
bonheur autour de manipulations d’instruments,
de comptines, chansons et danses aux rythmes
brésiliens – enfants de 3 mois à 2 ans accompagnés
d’un adulte – 5 € par enfant – inscription auprès du
centre Alfred-de-Vigny à Voisins. ■
15 avril et 6 mai
Opie
Les insectes en cours du soir
Simples curieux de la nature ou entomologistes
amateurs, l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) propose des cours du soir. Pour tout
savoir sur les petites bêtes à 6 pattes. ■
19 avril
Atelier Jardinage
© S. Joubert
Semis et bouturages
Pourquoi acheter toutes vos plantes en magasin
alors que vous pouvez réaliser vous-même vos
semis et boutures ? Comment ? L’association les
Jardiniers de France, à Guyancourt, vous dévoile ses
secrets. N’oubliez pas d’apporter vos plantes ! ■
Gratuit – à 14 h
Jusqu’au 25 mai
Concours
Maisons écolos primées
Afin de faire connaître les maisons du sud des
Yvelines qui utilisent les énergies renouvelables et
favorisent les économies d’eau et d’énergie, l’ALME
(Agence locale pour la maîtrise de l’énergie) organise
un concours appelé « la maison économe », dans quatre catégories (sobriété énergétique, énergies nouvelles et renouvelables, gestion économe de l’eau,
construction économe). Une façon de récompenser
les bons élèves de l’environnement. Le gagnant de
chaque catégorie recevra un vélo à assistance électrique. Ouvert à tout particulier, propriétaire ou locataire. Clôture des inscriptions le 25 mai. ■
ALME de Saint-Quentin, à la Maison de l’environnement
Tél. : 01 30 47 98 90 (Laurence Mondon)
Lire aussi p. 9
Les gentils roudoudous
vous attendent
Peut-être vous êtes-vous déjà promené
à la base de loisirs à pied ou à vélo ? Et
à cheval ? Tentez l’expérience avec le
centre équestre, qui propose en weekend des promenades loisirs, et prenez
de la hauteur pour découvrir la base…
Nul besoin d’être un
cavalier émérite pour
ces promenades. Le
centre vous proposera
une monture adaptée à l’âge (un poney
shetland pour les 5-8
ans, un double poney
pour les 8-12 ans et
un cheval pour les
autres) et à votre niveau. Si vous n’avez jamais
pratiqué ou si vous avez une appréhension (en
clair, si ces grosses bêtes vous font horriblement
peur !), « nous vous donnerons le plus gentil roudoudou que nous ayons », assure Tania, animatrice. Autre avantage : un accompagnateur diplômé en tourisme équestre vous emmène pour
un circuit « découverte » de la base qui transite
nécessairement, et pour le plus grand plaisir des
enfants, par la ferme pédagogique. Au détour
d’un virage, vos montures croisent parfois chèvres, moutons, ânes, vaches et oies. Comptez
19 € pour une heure de promenade à poney et
23 € à cheval. Si vous êtes nombreux et que vous
souhaitez une balade plus tranquille, optez pour
la promenade en calèche, au tarif de 65 € pour
8 personnes. Et, puisque les vacances de Pâques
approchent, rappelons que le centre propose à
cette occasion des stages à la demi-journée, à
partir de 5 ans. Durant 3 heures (de 9 à 12 h ou
de 14 à 17 h), les enfants apprennent le B.A.BA
que tout cavalier doit maîtriser. Les enfants adorent : « C’est génial », s’enthousiasme Manon,
8 ans, pour sa première expérience. « Krunch a
été un gentil poney et il s’est laissé faire lorsque
je lui ai gratté les sabots ». Prix du stage : 16 €
pour 3 heures en poney shetland (18 € à double
poney et 22 € à cheval). Enfin, sachez que le 20
avril prochain, le centre équestre accueille un
concours de saut d’obstacles catégorie shetland
(les plus petits). L’entrée est libre, l’occasion de
découvrir le centre et ses habitants… ■
© S. Blondeau
20 h – gratuit pour les adhérents, prix de l’adhésion : 15 €
Balades de base
Le centre, ouvert toute l’année, propose la
pratique équestre régulière.
Contacts
• Association Les Jardiniers
de France
8, rue des Graviers
à Guyancourt
Tél : 01 30 64 04 07
(Mme Defaux)
• Archives départementales
des Yvelines
2, avenue de Lunca
à Montigny
Tél : 01 61 37 36 30
• Centre Alfred-de-Vigny
24, avenue du Lycée à Voisins
Tél : 01 30 43 65 85
www.chezalfred.info
• Centre équestre de la
base régionale de loisirs
RD 912 – rond-point
É. Tabarly à Trappes
Tél. : 01 30 16 44 46
• La Merise
Place des Merisiers à Trappes
Tél. : 01 30 13 98 51
www.lamerise.free.fr
• Le Pavé du Canal
Halle Sud-Canal à Montigny
Tél. : 01 30 44 39 39
• Maison de
l’environnement,
des sciences et du
développement durable
6, rue Haroun-Tazieff à
Magny
Tél. : 01 30 07 34 34
www.agglo-sqy.fr/maisonenvironnement
Ouvert du mardi au samedi
de 10 h à 12 h et de 14 h à
18 h
• Musée de la ville
Quai François-Truffaut,
quartier Saint-Quentin
à Montigny
Tél. : 01 34 52 28 80
www.museedelaville.agglosqy.fr
Ouvert de 14 h à 18 h du
mercredi au samedi et le
1er dimanche de chaque mois
• Opie
Domaine de l’INRA, La
Minière à Guyancourt
Tél : 01 30 44 51 29
Pages réalisées par Élisabeth Charle
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 35 I
Office de Tourisme
de Saint-Quentin-en-Yvelines
THAI L A N D E
“Bienvenue au Pays du Sourire”
du 2 avril au 3 mai 2008
re
lib
Entrée
ATELIERS D’éCRITURE
EXPOSITIONS DE PHOTOGRAPHIES
ATELIER CUISINE
Office de Tourisme - C. Cial Espace St-Quentin
3, place Robert Schuman - 78 180 Montigny-le-Bretonneux
du mardi au samedi de 12 h à 18 h 30
itinéraire
Everest 2008
À l’heure où vous lisez ces lignes, Sophie Denis, saint-quentinoise
d’origine et new-yorkaise d’adoption, tente de vaincre l’Everest, le « toit
du monde » de la chaîne de l’Himalaya, qui culmine à 8 850 mètres.
Zen altitude
« French touch » en plus
Depuis quatre ans, cette battante vit
et travaille à New York, à l’aise comme
un poisson dans l’eau au cœur de Manhattan, parmi les tours, dont celle de la
banque d’affaires Calyon (fusion Crédit
Lyonnais-Crédit agricole, acteur majeur
de la finance internationale), au sein de
laquelle elle évalue les risques organisationnels des entreprises. « Un master à la
Sorbonne, suivi d’un MBA à l’École supérieure
de management m’ont permis de trouver un
job intéressant assez facilement », lance
sans se prendre au sérieux cette ancienne
élève du collège Paul-Éluard et du lycée
de Villaroy, qui a permis à l’équipe de
rugby féminine de l’état de New York de
se classer au National des États-Unis en
2005 et 2007, en apportant à la fois ses
qualités de stratège et une « french touch »
qui fait un malheur auprès des joueuses
© C. Lauté
S
ophie Denis est un phénomène, qui
vous tombe dessus comme la foudre, vous laissant ensuite scotché
par sa force de caractère. Née en 1979, elle
a grandi à Guyancourt, où son père, Yves,
a créé une antenne du Secours populaire
français, dont les pages santé de ce magazine se font d’ailleurs souvent l’écho…
Elle a surtout collectionné les médailles
et les trophées sportifs dès l’enfance (tennis, judo, handball, escrime et sabre). « Il
faut dire que j’ai toujours eu un bon feeling
avec le sport et ressenti le besoin de me lancer
des défis. »
Une faim de vivre qui frôle la boulimie.
« J’ai horreur du vide, rien ne me satisfait
plus qu’un emploi du temps de folie ». Le
vide, Sophie a pourtant choisi de l’avoir
sous ses pieds le jour où, en janvier
2006, elle a décidé de gravir le Cotopaxi
(Équateur), le plus haut volcan actif du
monde (5 897 m). « Une merveille. Un soleil
rouge illuminait des petits bouts de volcans
semblables à des îles… »
et du public. Fascinée par la montagne
depuis l’ascension du Cotopaxi, Sophie
a élaboré avec son guide, Hector Ponce
de Léon, un programme d’entraînement
et d’adaptation au grand froid en vue
d’enchaîner les sommets pour finir en
apothéose avec le mythique Everest.
Bon pour la face nord !
Techniques de survie, stage de gestion des
crises, acclimatation à l’altitude, maîtrise
de l’équilibre et du stress, évolution sur des
crêtes à forts dénivelés, tests d’endurance
(cinq ascensions de plus de 5 000 mètres
en sept jours), expédition sur l’Aconcagua (camp à 6 200 m sur ce volcan des
Andes)… Autant d’étapes qui lui permettent d’obtenir sa sélection en 2007, dix
mois seulement après ses débuts. « Je n’ai
pu me rendre disponible l’an dernier, mais
cette fois, c’est bon pour la face nord ! »
Avec pour guide Daniel Mazur, Sophie est
partie le 29 mars pour six à huit semai-
nes d’expédition. Armée de piolets, de
crampons, de cordes, de mousquetons,
de bouteilles d’oxygène et d’un matériel
spécifique pour froid extrême, elle va,
une nouvelle fois, aller au bout d’ellemême. « Je suis prête techniquement, physiquement et psychologiquement, avec un
mental d’acier. »
Partenaire de ce défi – plusieurs milliers
de bracelets de soutien ont été diffusés
dans les écoles –, la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines lui a confié un drapeau à planter
symboliquement au sommet de l’Everest.
À suivre… ■
Dominique Ciarlo
http://blogs.aol.fr/deniseverest2008/
everest-2008/
Association Tout est possible Everest 2008
11, rue Ambroise-Croizat à Guyancourt
Tél. : 01 30 44 20 33
http://sophiedenis.com
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 37 I
agenda
sport
5 et 26 avril
Basket-ball
5 avril
Football américain
Templiers /
Flash de La Courneuve
Complexe sportif de l’Europe
à la Clef-de-Saint-Pierre à Élancourt
20 h – entrée gratuite – Tél. : 01 30 68 00 91
www.afc-templiers.com
5 avril
Voile
3e Coupe des Mines
Planche à voile, catamaran, laser, 420 : l’école des Mines
organise la 3e édition de la Coupe des Mines sur l’étang
de Saint-Quentin. Ouvert aux étudiants franciliens, par
équipes de 2 à 8 personnes. ■
Base de loisirs à Trappes – Toute la journée
30 € par participant – renseignements et inscriptions sur
http://coupedesmines.free.fr
Élancourt accueille l’étape régionale du
challenge Bernard-Jeu. ■
Toute la journée
Entrée gratuite
Tél. : 06 11 37 05 73 (Franck Saulnier)
www.club-tennis-table-elancourt.com
6 avril
Course à pied
15e Guyancourse
© C. Lauté
Décidément, l’ESC Trappes ne fait rien
normalement cette saison. Alors qu’on
les croyait définitivement englués en
milieu de tableau voire menacés par une
possible relégation, les basketteurs
saint-quentinois viennent d’enchaîner
plusieurs victoires qui les replacent dans
la lutte pour le haut de tableau, dont
la dernière en date contre Gravelines le
8 mars dernier (70-65). Et pourquoi pas
ne pas espérer une belle surprise d’ici
la fin de la saison ? Trappes dispose en
effet d’un calendrier très favorable, Caen
étant leur seul adversaire de gros calibre,
et les autres équipes de haut de tableau
concédant des revers inattendus. ■
Organisée par l’Entente athlétique de
Saint-Quentin (Easqy) en partenariat
avec la ville de Guyancourt et la communauté d’agglomération, la 15e édition
de la Guyancourse accueillera environ
500 participants.
Au programme de cette course horsstade, un 10 km, qui se déroulera
essentiellement autour des étangs de
la Minière, des courses de loisir et des
courses scolaires. ■
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
20 h – 5 € (3 €) – Tél. : 06 13 03 34 76
(Anne-Marie Broustal) – www.esctsqy.fr
6 et 13 avril
Football féminin
AS Montigny-le-Bx /
Le Blanc-Mesnil
ASMB / VGA Saint-Maur
1,5 km (benjamins-minimes) et 1 km
Gymnase Jean-Maréchal à Montigny
Stade de la Couldre à Montigny – 15 h
(poussins et pré-poussins) : gratuit
14 h – entrée gratuite – http://bcmb.free.fr
entrée gratuite – Tél. : 01 30 64 45 15
Tél. : 01 78 51 18 40
BC Montigny-le-Bx / Clermont-Ferrand
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o © C. Lauté
Allez, une petite victoire pour l’honneur… Celle-ci viendrait à point nommé pour récompenser une saison difficile
du BCMB en nationale 2. Ce scénario est envisageable,
Clermont-Ferrand pointant comme Montigny en bas de
classement. À l’aller en Auvergne, les Saint-Quentinois
ne s’étaient inclinés que 5 à 3. ■
Ça va beaucoup mieux pour les footballeuses saint-quentinoises, désormais 6es de
leur championnat de division 2 nationale,
après le probant succès (4-0) ramené
d’Albi le 2 mars dernier. Reste à confirmer
cette bonne passe devant Le Blanc-Mesnil
et la VGA Saint-Maur, les derniers de la
classe, pour se mettre définitivement à
l’abri de la relégation. ■
5 avril
Badminton
I38I
Challenge Bernard-Jeu
Palais des sports à Élancourt
© C. Lauté
à l’aller, le
9 f é v r i e r
dernier, les
Templiers
d’Él ancour tS a in t- Q uen tin s’étaient
inclinés 26-12
sur le terrain
du champion
de France en
titre, le Flash de La Courneuve. Depuis, les joueurs du
président Agostinho ont enregistré trois importantes
victoires qui leur permettent de conserver de grands
objectifs pour cette saison élite 2008 : contre les
Météores de Fontenay-sous-Bois (49-14), les Spartiates d’Amiens (7-6) et les Servals de Clermont-Ferrand
(12-6). Le match face au Flash pourrait bien constituer
un sommet entre deux des meilleures équipes du championnat, avant peut-être de se retrouver une troisième
fois pour la grande finale nationale. ■
ESC Trappes-Saint-Quentin /
Entente des 2 Caps
ESCT / Caen
6 avril
Tennis de table
Gymnase des Droits-de-l’Homme
à Guyancourt
À partir de 9 h 15, départ du 10 km à 10 h
10 km : 7 € (à partir de juniors),
5,760 km : 5 € (à partir de cadets),
sport
12 avril
Judo
19 avril
Handball féminin
Après Trappes en octobre et Guyancourt en novembre,
c’est au tour de Magny-les-Hameaux d’être le théâtre
de la 3e étape du SQY Judo Tour 2008. Cette compétition
individuelle, qui se tient sur toute l’année, est ouverte
aux minimes et benjamins, filles et garçons, des clubs de
judo des communes de Saint-Quentin-en-Yvelines. ■
Le manque d’expérience de l’ASMB condamne les handballeuses saint-quentinoises et leur entraîneur Bruno
Moyon à envisager l’avenir proche en nationale 3. ■
Gymnase Chantal-Mauduit à Magny – toute la journée
1er mai
Football – Match de gala
SQY Judo tour
Reprise chargée
pour les Cougars
AS Montigny-le-Bx / Villemomble
Entrée gratuite – Tél. : 01 30 64 03 93 (Didier Conseil)
à Montigny – entrée gratuite
Tél. : 06 63 21 85 07
(Julie Couton)
www.montigny-baseball.com
Coupe de France
Des aveugles et des malvoyants, les yeux bandés
pour supprimer toute perception de lumière, qui
s’affrontent par équipes de 5 (dont un gardien de
but) sur un terrain de handball pour la possession
d’un ballon repérable par une émission sonore.
C’est ça le cécifoot. Une vingtaine des meilleures
équipes hexagonales de la discipline seront réunies à Montigny, les 12 et 13 avril, à l’occasion de la
Coupe de France. Une belle occasion de découvrir
une pratique sportive adaptée spectaculaire et
très technique. ■
L’équipe 1 de Guyancourt (Excellence) contre d’anciennes gloires du football et des personnalités du
show-business. Les ingrédients seront réunis pour
assister en toute convivialité à une belle rencontre
organisée pour le 70e anniversaire de l’ES Guyancourt,
dont les profits seront reversés à l’association ELA
(contre les leucodystrophies). ■
Stade Maurice-Baquet à Guyancourt – 15 h – 5 € (2 €
moins de 16 ans) – Tél. : 06 68 60 29 71 (Pascal Henry)
© J.J. Kraemer
© C. Lauté
Stade Jean-Maréchal
20 h – 1 € – Tél. : 06 08 47 37 26 (Yann Brillouet)
ES Guyancourt /
Variétés club de France
12 et 13 avril
Cécifoot
En ce mois d’avril, les événements
base-ball vont se succéder sur le
terrain du stade Jean-Maréchal,
à Montigny. Cela débutera les 11
et 12 avril avec le traditionnel
tournoi des American schools,
écoles de base-ball implantées
en Europe, confrontées aux
Cougars. Le 13 avril, les SaintQuentinois affronteront Savigny
dans le cadre du championnat
de N1, dans lequel les Cougars,
malgré quelques départs importants, visent la montée en élite.
« Si nous ne montons pas, nous
perdrons la plupart de nos jeunes talents la saison prochaine »,
déplore Christophe Hérard, une
figure emblématique du club
qui arrête sa carrière de joueur
sur blessure. Enfin, du 22 au
24 avril, le stade ignymontain
sera le théâtre d’un important
tournoi regroupant une dizaine
d’équipes minimes parmi les
meilleures de France. ■
• Les 11 et 12 avril, tournoi des
American schools, le 11 à partir
de 13 h, le 12 toute la journée
• Le 13 avril, Cougars / Savigny
en N1, à 11 h et 14 h
• Du 22 au 24 avril, tournoi
minimes, toute la journée
Gymnase Pierre-de-Coubertin à Montigny
© C. Lauté
en avril
Base-ball
▲ En octobre 2007, la France avait dominé le
Maroc 1-0 à Montigny, dans le cadre de la
semaine du Handicap.
Gymnases Alain-Colas et Pierre-de-Coubertin
Toute la journée – entrée gratuite
Tél. : 01 39 30 31 32 (hôtel de ville)
13 avril
VTT
Championnat départemental Ufolep
Organisé par le VCME et les sapeurs-pompiers des
Yvelines, ce championnat des Yvelines Ufolep (Union
française des œuvres laïques d’éducation physique)
fera également office de première manche de l’Open
78 version 2008. ■
Colline d’Élancourt – départ à 9 h – De 4,5 € à 11 €
(+ 3 € sur place) – renseignements au 06 13 23 22 03
(Christophe Touzot) ou sur www.vcme78.com
Du 9 au 11 mai
Billard
Championnat
de France
Le Petit Quentin reviendra plus
longuement sur cet événement
organisé par le Billard club
vicinois dans son édition de
mai. Mais notez d’ores et déjà
que la crème des joueurs de
billard sera présente à Voisins-le-Bretonneux du 9 au
11 mai prochains, à l’occasion du championnat de
France de billard bande
nationale 2. ■
Gymnase des Pyramides
à Voisins – toute la journée – entrée gratuite
Tél. : 01 30 96 01 80 – http://billardvoisins.free.fr/
Pages réalisées par Arnaud Thomelin
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I39I
en bref
sport
Diawara et Payen
champions de France
Sport et poésie
Des muscles
et des mots
© C. Lauté
Maxime Payen, en 2007, alors qu’il
avait encore les cheveux longs…
O
n l’attendait et elle n’a pas failli !
Trois victoires en trois courses lors
des championnats de France jeunes, à l’Insep à Paris, le 23 février dernier.
Avec, en finale, une nette domination malgré un départ moyen, et un record personnel
porté à 8’’44, soit 12 centièmes devant sa
dauphine. C’est avec la manière qu’Aïsseta
Diawara a rempli son objectif de la saison
hivernale en devenant championne de
France junior sur 60 m haies. La Saint-Quentinoise a donc assumé avec brio son statut
de favorite et répondu aux attentes placées
en elle. Grâce à ce titre national, Bahi (c’est
son surnom) continue de mener sa carrière
à vitesse grand V et a du même coup été
sélectionnée pour la rencontre internationale Allemagne-Italie-France, début mars
dernier en Allemagne. Un match lors duquel
elle a concouru également en saut en longueur, spécialité dans laquelle la licenciée
de l’Easqy a remporté la médaille de bronze
nationale, avec un saut à 5,91 m.
Lors de ces championnats de France jeunes,
deux autres jeunes athlètes saint-quentinois
ont terminé sur la 3e marche du podium :
Solène Guiloineau, 3e de la perche cadettes
(4,45 m) pour sa première année dans la
catégorie, et Maxime Payen, 3e du concours
du poids cadets (15,58 m), lui aussi pour
sa première année en cadets. Ce dernier se
place en homme fort des lancers en France,
puisqu’il est aussi devenu champion de
France cadet du disque, le 9 mars dernier à
Toulouse, avec un jet à 49,67 m, nouveau
record des Yvelines. ■
http://easqy.athle.org
trophée unss
Les scolaires font le mur
À l’occasion du Défi
nature (31 mai et 1er juin
à la base de loisirs), la
communauté d’agglomération (CA) mettra deux
murs d’escalade et les canoës à la disposition gratuite des professeurs d’EPS et de leurs élèves des
collèges et lycées saint-quentinois, les 29 mai au
matin, 30 mai, 2 et 3 juin prochains. Les enseignants intéressés devront adresser une demande
écrite à la direction sport-loisirs-jeunesse de la
CA avant le 15 avril, pour réserver des créneaux,
au 2, av. des IV-Pavés-du-Roy 78180 Montigny-leBretonneux. Dans le cadre d’un partenariat avec
l’UNSS, plus de 1 000 scolaires au total seront enfin
accueillis sur le site pour profiter des activités
sport-nature les mercredis 28 mai et 4 juin. ■
Quand la Maison de la poésie fait de l’exercice, c’est la poésie contemporaine qui envahit les salles de sport. Prenez des poètes, des artistes, des sportifs… Mélangez.
Vous obtenez quoi ? C’est ce que vous
pourrez découvrir au mois de novembre
2008 à la bibliothèque universitaire, à
Guyancourt, lors de l’exposition d’œuvres
imaginées dans le cadre du Printemps des
poètes 2008. Les 14 et 15 mars derniers,
sept poètes publiés aux éditions Cheyne
sont allés, accompagnés de plasticiens,
photographes ou vidéastes, à la rencontre
de sportifs de sept clubs saint-quentinois : le basket à Trappes, l’équitation à
Montigny, la natation à Guyancourt, etc.
De ces rencontres inattendues sont nées
des inspirations artistiques (textes, photos, vidéos, sculptures…), sur le corps en
mouvement. À découvrir sans faute. ■
Tél. : 01 39 30 08 90 (Maison de la poésie)
Taekwondo
Le TKD 78
sur le podium
Le 16 février
dernier se
déroulait à Lyon
le championnat
de France
senior élite de
taekwondo. Le
TKD 78 a rapporté
▲ Cannelle Maizeroi, trois médailles de
3e en + 72 kg.
bronze. Cannelle
Maizeroi en + 72 kg féminine. Wilfried
Lecefel en - 84 kg, Mathias Maizeroi
en + 84 kg, cette dernière catégorie
étant celle des deux pratiquants les
plus célèbres de la discipline en France,
Pascal Gentil (or) et Mickaël Borot
(argent). Le club saint-quentinois
avait réussi à qualifier onze de ses
licenciés pour le championnat de
France élite, étape incontournable
en cette année olympique. ■
© C. Lauté
Athlétisme
Tél. : 06 60 46 30 05 (Sabrina Jouanneault)
www.tkd78.fr
Tél. : 01 39 44 79 52 (Ludivine Soler)
www.sqy-sportnature.fr
Page réalisée par Arnaud Thomelin
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 41 I
en bref
santé-social
Solidarité internationale
Bonne nuit
les petits !
L’accueil de l’Institut de promotion de la
santé propose régulièrement une exposition élaborée en partenariat avec la caisse régionale d’assurance maladie d’Ilede-France (Cramif). Ce mois-ci, c’est le
sommeil qui est sous les feux de la rampe,
du 9 au 21 avril. Vous y découvrirez non
seulement le pourquoi (récupération de
la fatigue physique et psychique), mais
aussi le comment (les différents stades
de sommeil, la part du rêve…), ses troubles et leurs répercussions (insomnies
occasionnelles, grande insomnie et fausse insomnie…). Lève-tôt ou lève-tard ?
Couche-tôt ou couche-tard ? Vous saurez
aussi quel type de dormeur vous êtes.
Quel que soit votre profil, grâce à cette
visite, vous mettrez toutes les chances de
votre côté pour apprendre à succomber
au charme du marchand de sable sans
résister, et respecter ainsi votre sommeil
et celui des autres. Intéressant lorsque
l’on sait que cet impératif biologique occupe en moyenne un tiers de notre vie. ■
IPS
3, place de la Mairie à Trappes
Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h
à 18 h, le vendredi de 9 h à 12 h 30 et de
14 h à 17 h 30 – Tél. : 01 30 16 17 80
www.agglo-sqy.fr/ips
Bouge ta planète
Pour une belle après-midi solidaire et festive, rendez-vous
le samedi 12 avril à l’étang du Moulin-à-Vent à Guyancourt.
L
e Comité catholique contre la faim
et pour le développement (CCFD)
de Saint-Quentin-en-Yelines vous
propose son traditionnel rendez-vous
« Bouge ta planète », le samedi 12 avril de
12 h à 18 h. Jeunes et adultes sont invités
à participer à ce nouveau défi. Objectif :
sensibiliser les enfants et leur entourage
familial à la solidarité internationale en
les impliquant dans un événement local
ludique. Une grande fête du cœur avec à
la clef une collecte de fonds qui contribue
au soutien des quelque 500 projets actuellement menés par l’association dans le
monde entier auprès des plus pauvres.
« Cette année, nous convions les participants à
un questionnement sur nos modes de consommation, démarche qui s’inscrit dans une
réflexion plus globale sur le sens du développement », souligne Marc Hanotte, responsable de l’antenne Saint-Quentin-Est. Après
un repas solidaire (sur réservation) ou un
casse-croûte improvisé, les enfants prendront conscience de leur rôle quotidien de
consomm’acteur en participant à des jeux
12, avenue des Prés à Montigny
(Promopole) – Tél. : 01 30 43 39 89
http://amadom.gerondicap.com/
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L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o CCFD – Tél. : 01 30 64 49 35 – www.ccfd.asso.fr/cd78
Une nouvelle Maison des enfants
© J.J. Kraemer
La filière recrute
Amadom
proposés par des associations partenaires
(Aide et Action, Artisans du Monde, Go to
Togo, Récit, Association Développement
d’Ourossoguin, YPCEL…). Dans le même
temps, les parents pourront acheter des
produits issus du commerce équitable
et découvrir la relation consommationproduction grâce à des panneaux explicatifs. Et c’est par un spectacle multiculturel
(contes, danses, musiques du monde…),
donné à partir de 16 h 30 par des associations saint-quentinoises, que se clôturera
ce sympathique rendez-vous, qui avait permis de récolter 1 314 € en 2007. ■
Parentalité
Aide à domicile
L’Association de modernisation de l’aide
à domicile du Mérantais (Amadom)
organise le 15 avril prochain, de 8 h 30 à
9 h 30, son troisième « Mardi du recrutement ». Objectif, mettre en relation
les employeurs potentiels de ce secteur
d’activité en plein développement
(CCAS, associations, entreprises privées) et les personnes (professionnels
déjà diplômés ou en cours de formation) désirant trouver un emploi d’auxiliaire de vie ou d’assistant de vie. ■
© C. Lauté
Exposition
Ouverte depuis le 25 février, la Maison des enfants
et des parents à La Verrière a profité des vacances
scolaires pour prendre ses marques. Accueillant
petits et grands venus de la halte-garderie, des
crèches, des centres de loisirs et des antennes
enfance de la ville, la structure a confirmé son rôle
ludique, éducatif et fédérateur en proposant plusieurs activités (psychomotricité pour les petits,
travaux manuels, peinture…) dans une ambiance
très conviviale. Dans les mois à venir, ce lieu
de vie central (situé avenue du Général-Leclerc,
face à la médiathèque Aimé-Césaire) s’articulera
autour de trois axes majeurs. « Elle sera d’abord
un pôle de rencontre et d’échanges entre parents,
où tous les thèmes relatifs à la petite enfance
pourront être abordés et débattus. Dans la même
démarche d’ouverture, les Verriérois disposeront
d’un petit espace de documentation, d’une salle
d’activité et de motricité et d’une ludothèque.
Des permanences offrant des temps d’écoute aux
parents et aux jeunes seront instaurées avec des
intervenants socio-médicaux et des ateliers d’animations et d’activités destinés aux enfants et
aux adolescents qui fréquentent les équipements
municipaux s’ouvriront prochainement », indique
Élise Dujardin, responsable de la communication à
la mairie. Au programme des ateliers en question,
des découvertes (notamment scientifiques), de
l’expression corporelle (danse, théâtre…) et des
cours d’arts plastiques également ouverts aux
particuliers. ■
Maison de l’enfance et de la parentalité
Tél. : 01 30 13 76 00 (mairie de La Verrière)
santé-social
Médias handicaps
Marmite FM
Une petite fête entre amis
pour deux anniversaires
La radio citoyenne
© J.J. Kraemer
Quatre ans de défis et d’exploits, cela vaut bien une fête pour l’association
Médias handicaps, créée par le très dynamique Sébastien Proyart.
M
édias handicaps, l’association
créée par Sébastien Proyart,
partenaire et moteur de la
semaine du Handicap à Montigny, fête
ses 4 ans le jeudi 3 avril de 18 h à 22 h au
Méridien Étoile de la Porte Maillot, à Paris.
« J’aurai 30 ans le même jour ! », lance son
jeune président, atteint d’une maladie
neuromusculaire qui l’a conduit à faire
de sa vie un défi.
Ses exploits sportifs ne se comptent plus.
Ses amis, anonymes ou stars non plus,
mais « Seb » reste le même. Un homme qui
refuse le statut de victime pour être acteur
de sa vie et prouver qu’une personne handicapée possède des compétences, une
énergie et des talents à partager. « Avec
plus de 200 adhérents et un comité de soutien émaillé de célébrités toujours prêtes à se
mobiliser pour attirer les projecteurs sur nos
actions, l’association se porte bien », confie
celui qui multiplie les événements et les
plateaux de télévision pour promouvoir
une image positive du handicap.
Appel aux lycées
De journal télévisé en marches du festival
de Cannes et de défi sportif en intervention
dans les grandes écoles, Sébastien Proyart
vit à 300 à l’heure. « Parfois, la fatigue et la
douleur me ralentissent un peu », reconnaît
ce « ch’ti » copain de Dany Boon, l’un des
parrains de l’association. « Pour que les
valides ressentent durant quelques minutes ce
que nous vivons au quotidien, rien de tel que
de les installer en fauteuil roulant ou de leur
bander les yeux : ils comprennent alors très
vite notre combat pour l’accessibilité. » Une
initiative que Médias handicaps souhaite
étendre aux lycées. « J’invite les proviseurs
et les enseignants intéressés à nous contacter
par courriel, et les lecteurs du Petit Quentin
à visiter notre site, qui comporte sur sa page
d’accueil un jeu de sensibilisation pédagogique pour tous. » L’occasion de découvrir
Sébastien en compagnie de Zinedine
Zidane, Noémie Lenoir (photo), Amélie
Mauresmo, Yannick Noah, Samuel Le
Bihan et bien d’autres. ■
www.mediashandicaps.org
Marmite FM (88.4) a visé juste en créant la
série d’émissions Être citoyen, réalisée en
partenariat avec la Maison de justice et du
droit et la communauté d’agglomération de
Saint-Quentin-en-Yvelines. Au micro, des
spécialistes abordent avec clarté différents
thèmes destinés à permettre à l’ensemble
des citoyens de prendre conscience de leurs
droits et devoirs, et des nombreux outils
mis en place à Saint-Quentin-en-Yvelines. Comme toujours avec Marmite FM, les
habitants prennent la parole, notamment
à l’occasion de micros-trottoirs qui font du
bien à entendre à l’heure du politiquement
correct et d’une fâcheuse tendance à la
pensée unique.
L’émission du 5 février dernier, qui abordait le thème de la discrimination et avait
pour invités Anne Sauvayre (sociologue),
Corinne Charter (responsable de la politique de la Ville à la communauté d’agglomération), Mourad Charny (médiateur chargé
de l’éducation à la citoyenneté), Julien
Carage (juriste à la Maison de la justice et
du droit) et Denise Mail (réseau Récit), a
donné aux auditeurs de nombreuses pistes
très utiles. De la définition de la discrimination aux réponses juridiques nationales
et locales données aux victimes, en passant
par les démarches à effectuer, ce parcours
complet a parlé vrai et concret. ■
Marmite FM
Tél. : 01 30 51 08 21
www.marmitefm.canalblog.com
Semaine de la vaccination
Un petite piqûre
de rappel ?
L’IPS et les communes de Saint-Quentinen-Yvelines s’associent à la semaine européenne de la Vaccination, du 21 au 27 avril.
Animations, conférences, expositions circuleront dans l’ensemble de l’agglomération
pour rappeler que les vaccins ne concernent
pas que les nourrissons et les enfants, et
que, dans tous les cas, il est utile de faire le
point avec son médecin sur ce sujet. ■
IPS
Tél. : 01 30 16 17 80 – www.vaccination-idf.fr
Pages réalisées par Dominique Ciarlo
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
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© C. Lauté
santé
▲ Anne Belgram et Farida Madjoudj, du réseau de santé Le Pallium, sont mobilisées dans le projet de médiation interculturelle.
Soins palliatifs
Respecter les choix
Le Pallium accompagne les patients atteints de maladies graves ou en fin de vie
et prend l’initiative de former ses intervenants à d’autres cultures. Une approche
essentielle pour appréhender les particularités culturelles, religieuses et linguistiques.
D
epuis onze ans dans le sud Yvelines, l’équipe pluridisciplinaire
et mobile du Pallium se rend
au domicile des personnes atteintes de
maladie grave pour leur apporter un soutien médical, psychologique, matériel et
administratif, ainsi qu’à leur entourage.
Une action, par nature délicate, qui se
complique dès lors que certains patients
ne parlent pas, ou mal, le français. Condition pourtant primordiale dans le cadre
d’échanges avec des professionnels censés les aider au quotidien. D’où l’initiative du Pallium de créer un dispositif
de médiation interculturelle, initiative
primée dans le cadre du concours de l’Innovation 2007 (lire l’encadré).
L’usage, la coutume
Certains patients ne parlent pas du tout
français et leur famille traduit, parfois
de manière aléatoire, les propos des soignants et des accompagnants. « Il arrive
aussi que tous parlent français, mais en
ayant une approche différente de la mort,
de la maladie et des soins, pour des raisons
culturelles et cultuelles. C’est de ce constat
que l’idée de faire intervenir des médiateurs
I 44 I
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o bilingues a germé », explique Anne Belgram, psychologue clinicienne et chef de
projet, d’origine américaine.
Après une première session de formation
de six participants – trois séances de trois
heures encadrées par Arthur Da Silva, psychologue et médiateur ethno-clinicien –,
l’équipe du Pallium est désormais en
mesure de décrypter sur le terrain les langues, les us et coutumes de plusieurs pays
d’Afrique du Nord, d’Afrique de l’Ouest
et d’Europe de l’Est. Un deuxième groupe
de formation est en cours de constitution.
« Nous cherchons actuellement des personnes qui connaissent les langues et les cultures
chinoises, vietnamiennes, cambodgiennes,
turques, serbes, espagnoles, anglo-américaines, malgaches, manouches, portugaises ainsi que plusieurs langues africaines »,
poursuit Anne Belgram.
Éclairer l’équipe
De fait, les besoins sont importants :
« Nous devons continuer à recruter et à former des gens capables de traduire non seulement une langue étrangère ou un dialecte, et
qui soient capables d’apporter un éclairage
essentiel au travail de l’équipe mobile »,
souligne Farida Madjoudj, médiatrice,
coordinatrice et assistante du projet, ellemême d’origine algérienne. Car jeter un
pont entre le patient, ses proches et les
soignants francophones, dans le respect
de la dimension humaine, est bien une
mission essentielle. ■
Dominique Ciarlo
Le Pallium
Institut de promotion de la Santé (IPS)
3, place de la Mairie, à Trappes
Tél. : 01 30 13 06 33
http ://www.lepallium.fr
Le Pallium primé
Le 17 janvier dernier, Le Pallium a reçu,
dans le cadre du concours de l’Innovation
2007 organisé par l’Uriopss (Union
régionale interfédérale des œuvres et
organismes privés, sanitaires et sociaux)
le prix du jury pour la création de ce
dispositif de médiation interculturelle
dans un réseau de soins palliatifs. Son
montant, de 25 000 €, représente 49 %
du budget total du projet, également
soutenu par la Caisse d’épargne. ■
mémoire vive
Albums de famille (6)
De la photo au document historique
En collaboration avec le Musée de la ville, Le Petit Quentin feuillette les albums de famille
des Saint-Quentinois. Ce mois-ci, les photos se transforment en documents historiques.
La revanche des lieux u
t La transformation d’un territoire
« C’est le monument aux morts, à Montigny.
Maintenant, il y a des maisons partout. Ça a
complètement changé. C’est quand même intéressant
de voir comment les gens vivaient il y a quarante
ou cinquante ans. » À l’image de Jean Gateau,
nombreux ont été les Saint-Quentinois à répondre
à l’appel à images lancé par le Musée de la ville.
© Coll. Musée de la ville, fonds Pluchet + Les grands fermiers en habits
© Coll. Musée de la ville, fonds Gateau
© Coll. Musée de la ville, fonds Lecam
« Je suis retourné dans mon village en Normandie. Il y avait une affreuse
maison à la place du pré où on allait chercher des pommes. Puis, en
cherchant, je me suis aperçu que ce fameux pré, je l’avais. Celui qui
a pris la photo à l’époque voulait me prendre avec mon frère. Mais,
derrière, il y a ce décor. Aujourd’hui, ça m’est très précieux. Ça devient
des photos de lieux finalement. » Comme le souligne André Lecam, une
photo prise dans un certain contexte peut revêtir une autre valeur par
la suite. Quand les visages ont cessé d’être importants – on estime
qu’au-delà de trois générations, la distance avec les personnages
immortalisés devient trop grande –, les lieux prennent leur revanche.
On passe donc ici d’un patrimoine familial à un patrimoine plus
large : ce cliché témoigne désormais de l’évolution d’un territoire.
Décrypter des comportements u
Ce cliché d’un groupe de fermiers du plateau, pris à Aixles-Bains, réunit la quasi totalité des grands propriétaires
terriens du territoire à la fin du XIXe siècle (familles Pluchet,
Besnard et Decauville). « Cette photo, parmi d’autres, nous a
aidés à comprendre les stratégies matrimoniales de ces grandes
familles qui se mariaient entre elles pour conserver, et même
étendre, leur patrimoine et leurs pouvoirs », commente Valérie
Perlès, ethnologue au Musée de la ville.
Cette page est réalisée en collaboration avec le Musée de la ville
Tél. : 01 34 52 28 80
L es citations sont extraites d’entretiens réalisés par le Musée de
la ville à la faveur de l’exposition Photos de famille : toute une
histoire ! www.agglo-sqy.fr/photosdefamille
Page réalisée par Nicolas Gervais
L E P E T I T Q U E N T I N - n 2 3 0 - a v r il 2 0 0 8
o I 45 I
Tribune libre
Chaque mois, Le Petit Quentin donne la parole aux groupes politiques constitués au sein de la communauté
d’agglomération : Divers droite, Parti communiste et apparentés, Parti socialiste et apparentés.
Divers droite
Parti communiste
et apparentés
es élections municipales de mars 2008
n’ont pas chamboulé l’équilibre politique de la communauté d’agglomération. Sa présidence restera donc à gauche.
Reste à savoir si le prochain président sera
élu uniquement par son camp ou s’il saura
donner suffisamment de gages de sincérité,
de justice et de transparence pour être élu à
l’unanimité des représentants de nos sept
communes. Saura-t-il être le président pour
une gestion intercommunale apolitique ?
es listes conduites par les sept maires sortants de Saint-Quentin-enYvelines ont été reconduites. Celles
d’union de la gauche l’ont emporté dès le
premier tour partout où elles étaient déjà
en situation de responsabilité. Cela traduit une satisfaction des bilans respectifs
et sans doute du travail mené ensemble à
l’échelle de l’agglomération.
L
Au-delà de la division politique naturelle,
nous pensons, nous, qu’il est possible de
rassembler les compétences pour le seul
intérêt général. Nous ne devons pas camper sur des positions idéologiques archaïques comme cela a pu être le cas précédemment. Notre diversité doit être la base d’un
travail concerté et constructif. Surtout,
nous ne pourrions faire confiance qu’à
un président qui affirmerait que ce sont
les maires, légitimement élus, qui doivent
avoir le dernier mot sur tous les projets
intéressant leur commune. Le président de
l’intercommunalité doit avoir la volonté
de servir nos communes et savoir fédérer
les grands projets ayant une dimension
intercommunale. Il n’est pas là pour faire
de la politique ou se mettre en avant.
La réussite des projets intercommunaux
dans nos communes ne sera possible que
grâce à un travail de concertation. Nous
souhaitons que les élus et les habitants
soient davantage écoutés sur des sujets aussi
essentiels que le logement, l’éducation, le
transport, l’emploi, l’environnement... La
communauté d’agglomération doit redevenir un organisme au service des habitants,
et non une structure partisane. À la fin du
dernier mandat, les choses allaient mieux,
mais nous sommes encore loin du compte.
Nous appelons donc à une nouvelle gouvernance, plus efficace, moins politique et plus
juste pour Saint-Quentin-en-Yvelines. ■
AUBRIET Armelle - BARD Gérald - BIETTE Alexis BOUSSARD Bruno - CAVALLIER Alain - CAMY Daniel DAVID Catherine - FAVIER Gérard - FOURGOUS JeanMichel - GRATTEPANCHE Jean-Luc - LAPORTE Alain LAUGIER Michel - LEFEVRE Jean-Pierre - LE GUERINEL
Pierre - LE NAN Joël - PERRODO Catherine - PLUYAUD
Jean-Pierre - THAREAU Marie-Noëlle - TISON Jean-Louis VIENNA Monique
L
Les conditions sont donc réunies pour
pouvoir à Saint-Quentin-en-Yvelines
poursuivre et amplifier une gestion clairement à gauche.
Cela vaut pour les grandes opérations
d’aménagement, notamment dans la
perspective de l’opération d’intérêt
national (OIN), qui doivent intégrer le
développement économique, le développement durable et la réponse aux
besoins en matière de logement social et
à prix maîtrisé bien réparti dans toutes
les villes. Cela vaut pour l’attention que
la communauté d’agglomération devra
porter aux populations les plus en difficulté là où elles vivent, premières victimes des « réformes » s’attaquant aux
droits et protections sociales dont l’actuel
gouvernement a indiqué qu’il « garderait le cap » malgré le coup de semonce
des élections municipales et cantonales.
Cela vaut pour l’ensemble des services
à la population (santé, culture, sport,
aide aux demandeurs d’emploi…) dont
il convient d’en faire mieux encore des
services pour tous.
L
Parti socialiste
et apparentés
es résultats des élections municipales et cantonales sont sans appel.
Les sept maires de Saint-Quentinen-Yvelines ont été réélus, six d’entre eux
au premier tour dont les quatre maires
de gauche. Pour les cantonales, trois des
quatre cantons des communes de l’agglomération seront désormais représentés
par des conseillers généraux de gauche.
Au niveau de la communauté d’agglomération, ces résultats nous encouragent
à poursuivre notre action basée sur des
valeurs de partage et de solidarité.
Dans notre projet, mis en place avec les
communes, le logement restera prioritaire
avec une volonté réaffirmée de construire
des habitations diversifiées réparties sur
l’ensemble du territoire. Cette question
du logement est cruciale pour notre territoire et la majorité politique de gauche de
l’agglomération mènera sa mission avec
détermination pour répondre aux besoins
de tous les Saint-Quentinois ainsi qu’à
ceux des entreprises. L’aménagement sera
également au cœur de nos priorités avec
le développement de l’opération d’intérêt
national (OIN). Dans le cadre de ce travail, qui sera là aussi mené en partenariat
avec les communes, notre agglomération
fera entendre sa voix et travaillera pour
imposer les notions du développement
durable qui ont fait la force et la réussite
de Saint-Quentin-en-Yvelines. ■
Les élus communistes et partenaires mettront toute leur énergie et leur expérience
au service de tels objectifs. ■
FENEUX Claudine - GENDRON Jean-Yves - KEULEN
Françoise - LE VOT Alain - MONNIOT Gérard - SECK
N’DIAYE Awa - SELLINCOURT Pierre
Le petiT quentin n° 230 et Kiosq n° 52 - avril 2008
BISCH René - BLEE Jean-Yves - BONANNI Philippe CADALBERT Robert - DELIGNE François - FERRENBACH
Henriette - HAMARD Danielle - LOLLIOZ Jacques MACHEBOEUF Yves - MALANDAIN Guy - SABLONNIERES
Sandrine - TABARIE Bernard - VILAIN Christine
Directeur de la publication : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTeur EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE
EN CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTAires DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit (1re SR), Arnaud Thomelin DIRECTEUR ARTISTIQUE et
RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Serge Blondeau, Johanna-Diane Bonnaud, Érell Combot, Stéphan Joubert, JeanJulien Kraemer, Christian Lauté, Michel Lemoine RESPONSABLES DE RUBRIQUE : Isabelle Dubosq-Suffit (Santé-Social) - Tél. : 01 39 44 81 02 ; Caroline
Junqua (Culture) - Tél. : 01 39 44 82 61 ; élisabeth Charle (Loisirs) - Tél. : 06 09 84 69 02 ; Arnaud Thomelin (Sport) - Tél. : 01 39 44 81 09 ; Michel
Bazan (économie) - Tél. : 01 72 34 61 98 COUVERTURE : Christian lauté ICONOGRAPHIE : Jean-Julien Kraemer RÉGIE PUBLICITAIRE : Patricia Charret Tél. : 01 39 44 81 10 CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS - Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : Scoop Communication - Tél. : 02 38 63 90 00
IMPRESSION : Actis - Maulde et Renou - Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP
TIRAGE : 65 000 exemplaires ÉDITEUR : communauté d’agglomération, 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 - 78185 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex
Tél. : 01 39 44 80 80 - FAX : 01 39 44 82 82 - Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en page centrales du Petit Quentin, tiré en 75 000 exemplaires.
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
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