Lettre d`information Research in Germany

Transcription

Lettre d`information Research in Germany
Lettre d’information
Research in Germany
Juillet 2012
Chers lecteurs,
Dans
le
contexte
de
mondialisation
que
nous
connaissons, les alliances solides
sont essentielles. Nous devons
former
des
réseaux
d'interconnexion, coopérer pour
apprendre les uns des autres,
partager nos savoirs pour nous
battre ensemble afin d’apporter
des solutions aux problèmes
mondiaux. Du 1er au 6 juillet,
27 lauréats du prix Nobel se
retrouvent au bord du lac de
Constance pour rencontrer la
génération montante des jeunes
et
brillants
scientifiques
du
monde entier à l’occasion des 62 e
rencontres des lauréats du prix
Nobel à Lindau, dédiées cette
année à la physique avec pour
thèmes,
entre
autres,
la
cosmologie, la physique des
particules ainsi que la recherche
sur l’alimentation et le stockage
de l’énergie. On ne rappellera
jamais assez l’importance des
échanges réguliers de savoirs,
d’expérience et d’idées entre les
scientifiques. En fait, le triple
signe « éducation, inspiration et
mise en réseau » sous lequel ces
rencontres sont placées pourrait
constituer un principe directeur
excellent à appliquer à la
recherche et à l’éducation dans le
monde entier.
Depuis leurs débuts en 1951, les
rencontres des lauréats du prix
Nobel à Lindau sont devenues
CONTENU
L’INTERVIEW
DERNIÈRE NOUVELLES DES
SCIENCES ET DE LA
RECHERCHE
des
forums
de
discussion
uniques,
permettant
de
se
confronter à des thèmes et des
problèmes
de
recherche
spécialisée de portée universelle.
C'est toute la passion pour la
science qui habite ces rencontres.
En effet, elles ont attiré de
nombreux amis et sympathisants
et sont désormais liées à de
nombreuses
institutions
partenaires dans le monde entier.
Cette édition spéciale de notre
lettre d’information à l’occasion
des rencontres des lauréats du
prix Nobel à Lindau met un
accent
particulier
sur
une
sélection de jeunes participants
et
sur
leurs
travaux
de
recherche. Elle présente également certaines des nombreuses
institutions partenaires internationales
des
rencontres
de
Lindau.
COOPÉRATIONS RÉCENTES
EN RECHERCHE
LES TOUT DERNIERS
PROGRAMMES ET ACTIVITÉS
DE FINANCEMENT DE LA R&D
LA POLITIQUE ACTUELLE DE
R&D
ET POUR CONCLURE …
ÉVÉNEMENTS
Annette Schavan, membre du
Bundestag,
ministre fédérale de l’Éducation
et de la Recherche
1
L’INTERVIEW
Les rencontres des lauréats du prix Nobel à
Lindau : « quelque chose que je me manquerais
pour rien au monde ! »
Peter Andreas Grünberg est professeur de physique au centre de
recherche de Jülich, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Avec le
Français Albert Fert, il a reçu en 2007 le prix Nobel de physique,
venant
récompenser
leur
découverte
en
parallèle
de
la
magnétorésistance géante, un phénomène qui permet de miniaturiser
considérablement les disques durs. Pater Grünberg participe cette
année aux 62e rencontres des lauréats du prix Nobel à Lindau.
Le lauréat du prix Nobel Peter Grünberg
Peter Grünberg est un défenseur des
objectifs des rencontres de Lindau
« éducation, inspiration et mise en
réseau » depuis sa première visite en
2008.
Après 2008 et 2010, ce sera cette année la troisième fois que
vous participez aux rencontres des lauréats du prix Nobel à
Lindau. Quelles sont vos motivations à rencontrer de jeunes
scientifiques venant du monde entier ?
Mes nombreuses obligations m'obligent généralement à éviter de
passer trop de temps dans les conférences scientifiques. En revanche,
je suis devenu un vrai passionné des rencontres de Lindau. Ce qu'il y a
de plus important dans ces grands rassemblements, c'est toute la
dynamique qui se crée entre les deux générations de participants, les
jeunes chercheurs et les lauréats du prix Nobel, chaque génération
cherchant à découvrir quelque chose de l’autre. Les deux dernières
fois, j’ai été vraiment très surpris de découvrir la diversité des
parcours personnels et les spécialisations professionnelles de tous ces
jeunes talentueux présents à Lindau. Réciproquement, ils avaient l'air
surpris d'entendre ce que cela signifie en réalité d'être un lauréat du
prix Nobel, ce qui n'est pas toujours de tout repos. En effet, cela ne va
pas sans un grand nombre d’engagements. Il faut répondre de
nombreuses invitations et donner beaucoup d’interviews. Il y a aussi
beaucoup de rapports à écrire. Or il en va tout autrement durant les
rencontres des lauréats du prix Nobel à Lindau, où aucune contrainte
ne pèse sur vous. Tout cela permet de stimuler des discussions
approfondies et des conversations très intéressantes, en particulier
lors de la sortie détente en bateau pour se rendre sur l’île de Mainau,
sur le lac de Constance, ce qui est toujours l'un de mes moments
préférés de cette semaine de rencontres. Pour rien au monde je ne
voudrais manquer cela !
Depuis 1951, les rencontres de Lindau sont des occasions
uniques pour établir de nouveaux contacts. La constitution de
réseaux est-elle importante pour les scientifiques d’aujourd’hui
et, si tel est le cas, pour quelles raisons ?
À titre personnel, je ne puis pas un inconditionnel des réseaux de
relations, bien que j’admette l’importance de contacts solides dans le
domaine de la science et de la recherche. Je me demande simplement
si cette constitution de réseaux de relations mérite tous les efforts
qu’on y consacre. Je préfère saisir les occasions de collaboration au
moment où elles se présentent, plutôt que d’attendre les avantages
potentiels que peuvent procurer un jour des contacts maintenus
pendant de longues années. Bien sûr, les rencontres des lauréats du
prix Nobel à Lindau sont certainement le bon endroit pour permettre
aux jeunes scientifiques d’établir des contacts de valeur et de nouer
des liens les uns avec les autres. Néanmoins, j’aimerais leur conseiller
d’exposer franchement leurs projets, les questions qu’ils se posent ou
leurs demandes et d'être très directs lorsqu'ils s'adressent à leurs
2
interlocuteurs préférés.
e
Les 62 rencontres des lauréats
du prix Nobel à Lindau
er
du 1 au 6 juillet 2012, physique
www.lindau-nobel.org
Une vidéo de la conférence de
Peter Grünberg à l’occasion des
rencontres sera prochainement
disponible à la médiathèque de
Lindau, qui dispose de vidéos,
photos, résumés et profils des
lauréats qui se sont succédé
depuis 60 ans.
www.mediatheque.lindau-nobel.org
La réunion de cette année va permettre aux physiciens de
partager leur enthousiasme pour la science et d'échanger
connaissances et expériences. Quels sont vos travaux récents ?
En ce moment, ce qui me préoccupe, c’est l’analyse de la liaison entre
la musique et la physique. C’est d’ailleurs le sujet de ma conférence
lors des 62e rencontres des lauréats du prix Nobel à Lindau. Pour
schématiser, la question de fond est la suivante : Qu’est-ce qui fait
que nous éprouvons une sensation de chaleur en écoutant certains
types de musique, et pourquoi d'autres types de musique engendrentils agressivité ou tension ? Tout cela est lié aux harmoniques de la
musique et peut s’étudier par l’analyse de Fourier, qui porte le nom du
mathématicien et physicien français Joseph Fourier (1768-1830). Il
avait étudié la propagation de la chaleur dans les solides. L’analyse de
Fourier, qui représente brièvement une fonction générale au moyen
d’une série trigonométrique, est l’un des piliers de la physique
moderne ainsi que de la musique acoustique et de la production de
son numérique. L'analyse harmonique dans son ensemble est quelque
chose de nouveau pour moi et cela m'interroge beaucoup. Je suis
persuadé de l’intérêt qu’il y a à poursuivre cette étude. C’est devenu
récemment un vaste sujet ayant des applications dans des domaines
aussi divers que le traitement du signal, la mécanique quantique et les
neurosciences.
Pour être plus précis, votre conférence lors des rencontres de
Lindau va porter sur les harmonies de la musique populaire des
Alpes. Avec votre permission, une vidéo en sera publiée en
ligne très prochainement dans la médiathèque de Lindau.
Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
Puisque je dois donner cette conférence à Lindau, tout au sud de
l’Allemagne et à proximité de l’Autriche et de la Suisse, j’ai décidé de
mettre l’accent sur la musique populaire des Alpes. Quand on regarde
de l’autre côté du lac de Constance depuis l’île de Lindau, la vue sur
les Alpes est surprenante. Avec des participants venus de toutes les
parties du monde pour participer à ces rencontres, j’ai pensé qu’il
serait intéressant de leur faire découvrir la musique jouée en Bavière
et dans toute la région des Alpes. C’est pourquoi il y aura au cours de
ma conférence plusieurs démonstrations de musique par des
musiciens professionnels, et aussi par moi-même.
Professeur Grünberg, merci beaucoup pour cet entretien.
Pour en savoir plus : www.fz-juelich.de
Contact : Centre Jülich pour la science des neutrons JCNC / Peter
Grünberg, Institut PGI, Angela Wenzik, journaliste scientifique
E-mail : [email protected]
DERNIÈRE NOUVELLES DES SCIENCES ET DE LA RECHERCHE
TEXT
À la recherche du boson de Higgs
Des scientifiques du laboratoire de physique des
particules le plus grand au monde, dirigé par
l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN)
s’apprêtent à fournir la preuve empirique de l’un des mystères les plus
passionnants qui soit : la confirmation de l'hypothèse de l'existence du
boson de Higgs. Les données actuellement recueillies grâce à ATLAS
(acronyme de « A Toroidal LHC Apparatus »), ensemble d'expériences
3
Heather Gray, de l’équipe de
recherche expérimentale ATLAS au
LHC à Genève.
de détecteur de particules réalisées sur le grand collisionneur de
hadrons (LHC) de Genève, accélérateur de particules le plus grand et
le plus puissant au monde, pourraient bien modifier notre perception
du modèle standard de physique des particules. De nombreux
chercheurs estiment que le boson de Higgs a une grande influence sur
la masse d’autres particules.
Cependant, l’existence de cette particule que certains appellent « God
particle » reste à vérifier expérimentalement. La physicienne des
particules Heather Gray, originaire d’Afrique du Sud, est extrêmement
motivée par son travail au CERN en ce moment. « Après de
nombreuses années de travail, de préparatifs et d'attente, nous voici
désormais à la veille d’obtenir les réponses aux questions scientifiques
fondamentales grâce aux données du LHC », dit-elle. En tant que l’un
des 580 participants des 62e rencontres des lauréats du prix Nobel à
Lindau durant ce mois de juillet, Heather Gray est très impatiente
d’entendre les conférences de grands physiciens des particules tels
que Carlo Rubbia, David Gross et Martinus Veltman. Avec des
représentants du CERN qui seront en liaison depuis Genève en direct,
ils participeront à une table ronde qui portera sur les dernières
avancées du CERN. D’une manière générale, Heather Gray est sûre
que sa participation aux rencontres lui apportera beaucoup. « J’espère
établir des contacts de valeur avec le plus possible de personnes
intéressantes et étendre ma connaissance du progrès scientifique dans
les autres domaines de la physique », déclare-t-elle.
Pour en savoir plus : www.lindau-nobel.org
Contact : Jan Keese, Conseil pour les rencontres des lauréats du prix
Nobel à Lindau, service Communication
E-mail : [email protected]
DERNIÈRE NOUVELLES DES SCIENCES ET DE LA RECHERCHE
TEXT
Comment changer ses roues en route : des pneus
intelligents s’adaptent automatiquement à des
conditions climatiques et des états de la route
différents
En toute sécurité par tous les temps :
des chercheurs de la HTWK de
Leipzig ont mis au point des pneus
automobiles
qui
s'adaptent
automatiquement à différents états
de la route.
Bientôt, changer un pneu n'aura plus rien de fatigant mais pourra se
faire tout en conduisant sa voiture, comme par magie : Detlef Riemer
et son équipe de recherche de l’Université des sciences appliquées de
Leipzig (HTWK Leipzig) travaillent actuellement sur un « pneu
adaptatif » et ont déjà été en mesure de présenter un modèle
fonctionnel lors de la foire de Hanovre 2012. Ce qui fait le caractère
unique de ce nouveau pneu, c’est son adaptabilité extrême : à l’instar
d’un caméléon, il s’adapte intuitivement aux modifications du temps et
de l'état de la route. Ce pneu magique ajuste de lui-même les profils
de ses rainures en fonction du temps qu’il fait et de la surface de la
route. À la différence des pneus conventionnels, le modèle mis au
point à la HTWK de Leipzig n’implique plus de faire un choix entre
efficacité du freinage et consommation de carburant. « Normalement,
les pneus représentent toujours un compromis entre différentes
situations de conduite », explique Detlef Riemer. « En effet, il est
impossible de changer de pneus quand vous roulez. Pourtant, notre
modèle se règle automatiquement pendant un voyage, ce qui fait que
l'on voyage toujours avec des pneus optimisés ». Non seulement il
n’est plus nécessaire de changer de pneus, mais l’usure, le bruit et la
consommation de carburant s’en trouvent également optimisés grâce
4
Pour en savoir plus : www.htwkleipzig.de/en
Contact : Detlef Riemer, HTWK
Leipzig
E-mail : [email protected]
à cette innovation. Mais comment ce pneu adaptatif fonctionne-t-il ?
« La chape du pneu comporte des composants à géométrie variable,
activés par une unité de commande et de contrôle intégrée à
l'intérieur du pneu », explique D. Riemer. Il en résulte que les profils
des rainures, autrement dit les nervures latérales et longitudinales,
peuvent se déplacer individuellement. Les modifications de la chape
sont assurées par des actionneurs ou des matériaux à géométrie
variable intégrés à la surface ou sous l’enveloppe des pneus.
DERNIÈRE NOUVELLES DES SCIENCES ET DE LA RECHERCHE
TEXT
Des robots volants aident les services de secours
en observant les sites des catastrophes
Des robots volants comme cette
maquette pourraient assister
le
travail des services de secours en cas
de catastrophe.
Tremblements de terre, incendies, accidents
chimiques : depuis l’accident nucléaire survenu au
Japon, nous avons tous pris conscience de la vulnérabilité des sociétés
modernes. Les catastrophes d’une telle ampleur endommagent
souvent les liaisons routières et les télécommunications, rendant le
travail des services de secours encore plus difficile. Un projet nommé
ANCHORS (Réseaux sans fil cellulaires et ad-hoc assistés par drone
pour l'intervention en situation de crise et pour la télémétrie en milieu
hostile) a pour but de mettre au point un système de reconnaissance
et de communications faisant appel à des robots inhabités au sol et en
l’air. Le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche (BMBF)
aide ce projet en finançant 4,3 millions d’euros dans le cadre du
programme de recherche sur la sécurité. « Le but d’ANCHORS est non
seulement d'améliorer la sécurité de la vie des citoyens, mais aussi de
faciliter et d’améliorer le déploiement des services de secours »,
explique Thomas Rachel, secrétaire d’État au BMBF. Ce système est
conçu pour observer la situation dans la zone affectée, détecter les
substances dangereuses et surveiller leur dispersion. Il en résulte que
les services de secours devraient avoir ainsi la possibilité de
reconnaître les dangers potentiels suffisamment tôt et de les prendre
en compte dans la planification et dans la gestion des situations de
crise grave. Le consortium du projet est coordonné par l’Institut de
lutte contre le feu et de technique de sauvetage (IFR) de la ville de
Dortmund. Les chercheurs combinent de nouvelles idées avec les
résultats déjà atteints en matière de commande de systèmes non
habités, de mise au point de structures de communication sans fil et
de techniques de détection. ANCHORS est l’un des neuf projets actuels
faisant partie du programme de coopération franco-allemand sur la
recherche en matière de sécurité civile.
Pour en savoir plus : www.feuerwehr.dortmund.de
Contact : Hauke Speth, IFR Dortmund
E-mail : [email protected]
DERNIÈRE NOUVELLES DES SCIENCES ET DE LA RECHERCHE
TEXT
Lumière propre : une lampe économe en énergie
et sans mercure réduit la pollution
Depuis la mise au ban de la bonne vieille ampoule à incandescence,
les lampes fluorescentes compactes ont fait leur entrée dans tous les
ménages. En fait, ces ampoules à basse consommation avaient déjà la
5
préférence de nombreux consommateurs depuis des années car elles
produisent cinq fois plus de lumière que les ampoules conventionnelles
à consommation d'énergie équivalente. Cependant les lampes à basse
consommation n’offrent que des avantages limités du point de vue de
l’environnement. Le mercure qu’elles contiennent crée des problèmes
non seulement lors de son extraction, mais également lors de la mise
au rebut. Un grand nombre de lampes fluorescentes doivent être
stockées de façon permanente en tant que déchets dangereux en
raison des limitations portant sur leur recyclage. Pourtant, un
éclairage écologique sera possible à l’avenir grâce aux travaux de
l’équipe de recherche conduite par le Professeur Holger Heuermann de
l’Université des sciences appliquées d’Aix-la-Chapelle. En partenariat
avec l’Institut de technologie de Karlsruhe (KIT), les chercheurs se
sont fixé le but de mettre au point une source d’éclairage
respectueuse de l’environnement. La nouvelle lampe fluorescente sans
électrode et sans mercure offre non seulement des caractéristiques
d’éclairage convaincantes, mais aussi des avantages significatifs du
point de vue de son empreinte carbone. La mise au rebut de la
nouvelle lampe à basse consommation satisfait également le principe
du développement durable : chacun des matériaux constituants peut
être recyclé sans problème. « La lampe a une durée de vie
exceptionnellement longue », explique H. Heuermann. « Si elle est
utilisée trois heures par jour, elle peut fonctionner durant 27 ans. Elle
bénéficie également de bonnes propriétés d’amorçage instantané, son
intensité est réglable et elle procure une lumière agréable avec une
luminance élevée. »
R. Heuermann (au centre) présente
la lampe à basse consommation sans
mercure.
Pour en savoir plus : www.fh-aachen.de/en
Contact : Prof. Dr. Holger Heuermann, FH Aix-la-Chapelle
E-mail : [email protected]
DERNIÈRE NOUVELLES DES SCIENCES ET DE LA RECHERCHE
TEXT
Ultra-courtes et très précises : des impulsions
laser pour la science, la médecine et l’industrie
La
plateforme
qui
génère
les
impulsions laser ultra-courtes a été
mise au point par une équipe
interdisciplinaire de chercheurs de
l’Institut
Fraunhofer
et
de
partenaires des mondes des sciences
et de l’industrie.
Albert Einstein a été le premier à postuler le principe de l'émission
stimulée et notre vie d'aujourd'hui serait presque inconcevable sans
les appareils que ce principe a permis de réaliser : systèmes de
découpage et de soudage au laser, pointeurs laser, appareils de
mesure laser et scalpel laser facilitent un travail de haute précision
dans les domaines de la médecine, des sciences et de l’industrie. La
règle fondamentale est la suivante : plus l’impulsion a une durée
courte, plus l'outil laser se fait précis et moins le matériau traité est
chauffé. Cette technologie de précision est appréciée en médecine, par
exemple, dans la chirurgie du cerveau ou pour éliminer des tissus
tumoraux. Or jusqu’à il y a peu de temps, les lasers à impulsion ultracourtes avaient l’inconvénient de ne pas répondre aux exigences de
l’industrie ou de la recherche en termes de puissance. L’Institut
Fraunhofer pour les technologies laser (ILT) à Aix-la-Chapelle a
désormais une solution : les chercheurs de l’ILT ont développé une
nouvelle plateforme laser qui a été mise au point en collaboration avec
de nombreux partenaires scientifiques et industriels. L’équipe a
augmenté la puissance moyenne délivrée par les lasers à impulsion
ultra-courtes qui atteint désormais plusieurs centaines de watts. Au
cœur de ce projet se trouve l’amplificateur INNOSLAB. Quatre miroirs
sont groupés autour d'une plaque de cristal laser, appelée « dalle ».
Un jet pénètre par les deux côtés opposés à cette dalle. Les miroirs
6
Pour en savoir plus :
www.ilt.fraunhofer.de/en.html
Contact :
Peter Russbüldt, Fraunhofer ILT
E-mail :
[email protected]
sont régulièrement inclinés pour permettre aux impulsions laser de
passer plusieurs fois par la dalle. À chaque itération, de l’énergie est
transférée du jet à l’impulsion laser jusqu’à ce que le niveau de
puissance requis soit atteint. L’équipe de chercheurs a reçu le prix
scientifique 2012 de la Stifterverband (Association des donateurs pour
l'avancement des sciences et des lettres en Allemagne) pour
l'excellence de sa coopération.
COOPÉRATIONS RÉCENTES EN RECHERCHE
Les rencontres de Lindau accueillent l'Égypte
parmi les nombreux pays partenaires
En avril dernier au Caire, les rencontres des
lauréats du prix Nobel à Lindau et le gouvernement
égyptien
sont
convenus
de
permettre
la
participation régulière de jeunes scientifiques égyptiens aux
rencontres à partir de 2013. La signature d’un mémorandum d’entente
à ce sujet a été organisée par l’Office allemand d’échanges
universitaires (DAAD) qui finance la participation de deux Égyptiens
aux 62e rencontres de Lindau. L’un de ces jeunes chercheurs est
Ghada Bassioni, professeure assistante à la faculté d’ingénierie de
l’Université Aïn Sham du Caire (ASU). Elle a soutenu sa thèse en
chimie organométallique à l’Université technique de Munich (TUM) et
elle est responsable de la coordination des activités de collaboration
entre TUM et ASU. La recherche de Ghada Bassioni se fonde sur des
approches interdisciplinaires et regroupe un large domaine allant des
matériaux de construction écologiques à la production de produits de
la chimie du pétrole en passant par la catalyse homogène. « Je crois
profondément à l’importance de l’éducation et de la recherche pour
qu’une société puisse se développer et prospérer, en pensant tout
particulièrement à la nouvelle ère qui s’ouvre en Égypte. Mon pays a
un grand potentiel de jeunes scientifiques et de jeunes chercheurs qui
ont besoin d'aide dans l'orientation de leurs carrières », souligne G.
Bassioni. Les rencontres des lauréats du prix Nobel à Lindau offrent
des chances uniques aux futurs scientifiques d’établir de nouveaux
contacts et d’échanger connaissances et expériences avec des
collègues du monde entier. « J’ai toujours ressenti que les rencontres
personnelles et les liens étroits entre jeunes scientifiques et
professeurs de renom ajoutaient une autre dimension aux systèmes
d’éducation consistant à enseigner et à apprendre", ajoute Ghada
Bassioni.
La scientifique égyptienne Ghada Bassioni
bénéficie de la coopération entre l’Égypte et
les rencontres de Lindau.
Pour en savoir plus : www.cairo.daad.de
Contact : Michael Harms, DAAD Le Caire
E-mail : [email protected]
COOPÉRATIONS RÉCENTES EN RECHERCHE
Singapour s’engage à promouvoir les échanges
scientifiques interculturels
La Fondation nationale de la recherche (NRF) de la
République de Singapour est un nouveau partenaire
universitaire des rencontres des lauréats du prix Nobel à Lindau. À ce
titre, elle a la possibilité de nommer des jeunes scientifiques pour y
participer. Huit jeunes scientifiques désignés par le NRF, spécialistes
7
Swee Liang Wong étudie les interactions moléculaires et les modifications du graphène, structures
bidimensionnelles de carbone utilisées en nanotechnologie et en
distillation.
Pour en savoir plus :
www.nrf.gov.sg
Contact : National Research
Foundation Singapour, service de la
communication
E-mail : [email protected]
des gaz quantiques ultra-froids, de la physique de la matière molle, de
la physique expérimentale de la matière condensée, de la physique
biologique, de la théorie des champs quantiques, de la spintronique et
de la synthèse des nanomatériaux, auront l’occasion unique de
rencontrer 27 lauréats du prix Nobel à l'occasion des rencontres 2012.
Ils travaillent actuellement à l’Université nationale de Singapour, à
l’Institute of High Performance Computing (IHPC, Institut de calculs à
haute performance), au Data Storage Institute (DSI, Institut de
stockage des données), à l’Université technologique de Nanyang
(NTU), à l’Université de Cambridge et au California Institute of
Technology (Caltech). Swee Liang Wong, étudiant en thèse de 27 ans
à l’Université nationale de Singapour, reconnaît l’un des principaux
avantages de ces rencontres : « Les rencontres des lauréats du prix
Nobel à Lindau forment une plateforme parfaite pour faire éclore de
nouvelles idées. Avec plus de 580 jeunes scientifiques de talent, la
plupart d’entre eux travaillant dans des domaines différents, je suis
sûr d'en retirer de nouvelles perspectives pour ma propre recherche,
qui
a souvent besoin de s’appuyer sur
des approches
interdisciplinaires », explique-t-il. Hormis le fait de promouvoir les
échanges scientifiques grâce à un grand nombre de sessions de
discussion et d’amphis sur les nouvelles sciences, les rencontres de
Lindau favorisent et alimentent les échanges interculturels, ce qui
prend tout son sens lors de la « journée internationale » organisée à
chacune de ces rencontres. Cette année, celle-ci sera présentée par le
gouvernement de Singapour et mettra l'accent sur l'importance de la
collaboration internationale dans les domaines des sciences et de la
recherche. La NRF cherche à renforcer les capacités de Singapour en
matière de R&D, à encourager davantage d'innovation et à alimenter
la croissance d'entreprises à haute technologie dans le pays.
COOPÉRATIONS RÉCENTES EN RECHERCHE
De nouvelles perspectives pour la recherche entre
l’Allemagne et l’Afrique du Sud
Annette Schavan, ministre fédérale
de la Recherche, et Naledi Pandor,
ministre sud-africaine de la Science
et de la Technologie, à l’inauguration
de l’Année germano-sud-africaine de
la science 2012/2013 au Cap.
Comment les ressources peuvent-elles être
utilisées de façon durable ? Comment l’économie
peut-elle se développer sans mettre notre climat
en danger ? À quoi ressembleront les villes de demain ? Et quelle peut
être la contribution de la science et de la recherche à la solution de
ces problèmes mondiaux ? Voilà les questions auxquelles l’Afrique du
Sud et l’Allemagne tentent de trouver des réponses au sein d’une
initiative conjointe : l'Année germano-sud-africaine de la science
2012/2013, qui a été inaugurée officiellement à la mi-avril 2012.
L’année de la science a pour but de renforcer la coopération des
politiques de recherche et d’établir de nouvelles relations et de
nouveaux partenariats. Le principal objectif est de stimuler l'intérêt
des jeunes chercheurs à collaborer avec le pays partenaire. L’attention
est portée sur les thèmes liés au changement climatique, au
développement du capital humain, à la bio-économie, à l’urbanisation
et aux mégalopoles, à l’astronomie, à l’innovation dans le domaine de
la santé, aux sciences humaines et sociales, regroupés autour du
« renforcement des partenariats scientifiques pour favoriser innovation
et développement durable ». « Notre but est de partager le poids des
responsabilités mondiales et de préparer le chemin d’une innovation
durable », a déclaré la ministre fédérale de la Recherche, Annette
Schavan, qui a inauguré l’Année de la science conjointement avec son
homologue sud-africaine Naledi Pandor. À l’occasion de son voyage en
8
Pour en savoir plus :
www.germansouthafricanscienceyear.co.za
Contact : Nicole Hurtz,
Bureau international du BMBF
E-mail : [email protected]
Afrique du Sud, la ministre fédérale de la Recherche a également
signé une déclaration avec des partenaires africains pour
l’établissement de deux centres de recherche dans la région, au sud et
à l’ouest de l’Afrique, dans lesquels des chercheurs allemands et
africains mèneront des travaux de recherche sur le changement
climatique et la gestion des terres à l’avenir.
COOPÉRATIONS RÉCENTES EN RECHERCHE
Nouveaux partenariats stratégiques entre
institutions d’enseignement supérieur au Canada
et en Allemagne
Thomas Rachel, secrétaire d’État au
ministère
fédéral
des
Affaires
étrangères, considère le Canada
comme un partenaire important pour
la coopération dans le domaine de
l’enseignement supérieur.
Pour en savoir plus : www.de-cansti.com
Contact : Sandra Brouwers,
Bureau international du BMBF
E-mail : [email protected]
La voie est désormais tracée pour une coopération
interuniversitaire plus étroite à l’avenir entre les
institutions d’enseignement supérieur du Canada et
celles de l’Allemagne. En effet, quatre parmi les plus grandes
universités de recherche du Canada ont conclu de nouveaux accords
de coopération avec des partenaires allemands. Il en résulte que
l'Université de la Ruhr à Bochum (RUB) et l'Université de Waterloo
vont collaborer plus étroitement dans le domaine du génie électrique,
tandis que la collaboration entre l’Université d’Aix-la-Chapelle (RWTH)
et l’Université d’Alberta se concentrera sur le domaine de la mobilité.
La Société Fraunhofer et son institut pour les systèmes d'énergie
solaire visent à mettre en commun les savoirs de leurs spécialistes
dans le domaine de la recherche sur l’énergie et le développement
durable avec l’Université de la Colombie Britannique. L’accord a été
signé à Berlin au printemps 2012 lors d’une cérémonie célébrant le 40 e
anniversaire de la coopération scientifique germano-canadienne. Dans
son allocution, Thomas Rachel, secrétaire d’État au ministère fédéral
de l’Éducation et de la Recherche (BMBF), a cité le Canada comme un
partenaire important de l’Allemagne en matière de coopération dans le
domaine de l’enseignement supérieur. « Les universités forment le
socle de la coopération bilatérale. Les partenariats stratégiques au
sein du réseau international des institutions d’enseignement supérieur
revêtent une signification importante. » L’Allemagne est liée au
Canada par de nombreuses années de coopération portant sur des
sujets divers, dans le domaine des sciences, de la technologie et de
l'innovation, reposant sur l’accord intergouvernemental germanocanadien de 1971. Depuis cette époque, ce ne sont pas moins de
500 projets conjoints de recherche qui ont été réalisés dans le cadre
de cet accord.
LES TOUT DERNIERS PROGRAMMES ET ACTIVITÉS DE FINANCEMENT DE LA R&D
L’informatique quantique fait des bonds
quantiques
« L’informatique quantique est un domaine de
recherche tout à fait passionnant, qui peut nous
donner un aperçu de ce que l'avenir nous
apportera en termes de technologie de l’information », nous dit César
A. Mujica Martinez, jeune chercheur colombien de 27 ans. Alors que
les ordinateurs numériques utilisent différentes valeurs de tension ou
de courant (propriétés macroscopiques) pour encoder l’information
9
(bits classiques), les technologies quantiques font appel aux états
quantiques de systèmes nanoscopiques, comme des atomes, pour
représenter des bits d’information, d'où le terme de bits quantiques ou
qubits. De grands ordinateurs quantiques pourraient résoudre certains
problèmes bien plus rapidement que n’importe quel ordinateur
numérique en utilisant les meilleurs algorithmes connus aujourd'hui.
C. A. Mujica Martinez est étudiant en thèse à l’Université de Hambourg
et il est spécialiste des implémentations physiques de l'informatique
quantique. Les scientifiques proposent communément de faire appel
aux atomes froids ou supraconducteurs pour implémenter les qubits.
Or l’approche de C. A. Mujica Martinez est différente : il utilise des
oligomères organiques conjugués pour concevoir des molécules
pouvant être utilisées comme matériel quantique permettant
d’implémenter des qubits. C. A. Mujica Martinez est titulaire d’une
bourse d’étude de l’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD).
En tant que partenaire universitaire de longue date des rencontres des
lauréats du prix Nobel à Lindau, le DAAD finance également la
participation de C. A. Mujica Martinez cette année. C. A. Mujica
Martinez déclare : « Le fait de rencontrer 27 lauréats du prix Nobel va
vraiment être une expérience très riche ! Ce sont des personnes
exceptionnelles qui ont contribué d’une façon extraordinaire à la
compréhension du monde dans lequel nous vivons et à l'amélioration
de notre qualité de vie. »
César A. Mujica Martinez (à droite) et
son directeur de recherche Michael
Thorwart, qui voit un grand potentiel
dans ce jeune Colombien de 27 ans.
Pour en savoir plus : www.daad.de/en
Contact : Miriam Mbae, DAAD
E-mail : [email protected]
LES TOUT DERNIERS PROGRAMMES ET ACTIVITÉS DE FINANCEMENT DE LA R&D
La Fondation Humboldt classe les meilleures
universités pour les chercheurs internationaux
C’est l’université de la capitale qui
est la plus populaire. L’Université
libre de Berlin remporte la palme
du classement Humboldt.
L’Université libre de Berlin (FU) et l’Université Humboldt de Berlin
(HU), l’Université Louis-Maximilien de Munich (LMU), l’Université de
Bonn et l’Université technique de Munich sont les universités les plus
populaires accueillant des chercheurs étrangers en Allemagne. Telle
est la conclusion de la Fondation Alexander von Humboldt dans son
dernier classement de la popularité des universités et des instituts de
recherche non-universitaires. Les tableaux de classement ont été
exploités en évaluant plus de 4 500 séjours de jeunes chercheurs et
de chercheurs confirmés internationaux ayant mené des travaux de
recherche dans 80 universités différentes en Allemagne durant ces
cinq dernières années en tant que titulaires de bourses d’études ou de
prix de la Fondation Alexander von Humboldt. Ce classement est basé
sur le nombre de séjours de recherche en Allemagne effectués par ces
universitaires internationaux en tant que boursiers ou lauréats de prix
de la Fondation Humboldt. Le succès des universités et des centres
d’excellence des grandes villes est manifeste, six d'entre eux étant
classés parmi les dix premières places.
Les voix des membres de la Fondation confirment l’attraction exercée
par ces grands centres, mais aussi celle de villes plus petites et
empreintes de traditions telles que Heidelberg (6e place) et Fribourg
(7e place). Indépendamment de ce classement général, les tableaux
de classement ont également été exploités par rapport aux différentes
disciplines. Les trois premières places en sciences humaines
reviennent à l'Université libre et à l’Université Humboldt de Berlin et à
Fribourg. Dans le domaine des sciences du vivant, l’Université libre de
10
Pour en savoir plus :
www.humboldt-foundation.de
Contact : Georg Scholl,
Fondation Humboldt
E-mail : [email protected]
Berlin arrive devant l’Université de Potsdam et l’Université de
Kaiserslautern. Les universités en tête pour les sciences naturelles
sont celles de Ratisbonne, Munich et Bielefeld. Les 20 premières
institutions de recherche non-universitaires sont dominées par les
instituts de la Société Max Planck.
LES TOUT DERNIERS PROGRAMMES ET ACTIVITÉS DE FINANCEMENT DE LA R&D
Des idées convaincantes : trois entreprises
reçoivent le Prix allemand de l’innovation 2012
Les honneurs pour leurs idées
exceptionnelles. Les lauréats du Prix
allemand de l’innovation 2012.
Le géant du logiciel SAP, le spécialiste des fers à béton Häussler
Innovation et le fabricant d’instruments de mesure NanoTemper
Technologies ont été déclarés vainqueurs du Prix allemand de
l’innovation 2012, respectivement pour avoir ouvert la route à de
nouveaux standards de traitement des données, pour leur fourniture
de matériaux de construction particulièrement efficaces et pour
l’accélération opérée dans la mise en point de médicaments efficaces.
Placé sous l’égide du ministre fédéral de l'Économie et de la
Technologie, ce prix est décerné chaque année pour récompenser des
technologies d'avant-garde mises au point par des entreprises
allemandes. Dans la catégorie « grandes entreprises », le prix a été
remis à SAP. Cette entreprise a développé une solution logicielle
offrant de nouvelles opportunités pour les applications de traitement
de données : la technologie analyse d'énormes volumes de données
en temps réel, permettant à des sociétés d'évaluer les données
d'activités des entreprises en quelques fractions de secondes. Häussler
Innovation a reçu le prix dans la catégorie PME après avoir convaincu
le jury de l’intérêt de sa technologie de planification, de fabrication et
d’installation de supports en acier pour les plafonds et pour les ponts.
Au lieu de fournir des tiges métalliques individuelles, cette entreprise
les enroule en éléments, diminuant ainsi la quantité d’acier nécessaire,
économisant des ressources et réduisant les coûts. Le jury a
également récompensé une innovation mise au point par NanoTemper
Technologies. Cette jeune entreprise, née d’un essaimage de
l’Université Louis-Maximilien de Munich, produit des instruments de
mesure et du logiciel utilisé pour la mise au point d’ingrédients
pharmaceutiques actifs et également dans le cadre de la recherche
fondamentale. Cette entreprise a reçu un prix pour une technique de
mesure unique permettant de déterminer l’efficacité des médicaments
dans une configuration naturelle.
Pour en savoir plus : www.der-deutsche-innovationspreis.de
Contact : Christine Laule, Groupe d’édition Georg von Holtzbrinck
E-mail : [email protected]
LES TOUT DERNIERS PROGRAMMES ET ACTIVITÉS DE FINANCEMENT DE LA R&D
« Un mois en Inde » - Présentation des
opportunités pour la recherche allemande en Inde
En février et mars 2012, la Fondation Alexander
von Humboldt (AvH), l’Office allemand d’échanges
universitaires (DAAD), le Fonds allemand scientifique (DFG) et la
Société Fraunhofer se sont associés pour organiser différents
événements dans le but de renforcer et d’étendre la collaboration
entre les deux pays en matière de R&D. L’exposition itinérante
11
L’exposition sur les études et la
recherche en Allemagne « German
Study & Research Expo » a offert aux
diplômés et étudiants en thèse
indiens une excellente plateforme
pour rencontrer des représentants
des universités allemandes.
Pour en savoir plus :
www.research-ingermany.de/india2012
Contact : Anke Sobieraj, DAAD,
E-mail : [email protected]
« German Study & Research Expo », projet conjoint des campagnes
« Study in Germany » (Études en Allemagne) et « Research in
Germany » (Recherche en Allemagne), organisées par le DAAD, a
présenté les opportunités de master et de doctorat à New Delhi,
Hyderabad et Chennai, offrant à plus de 4 000 diplômés et étudiants
en thèse indiens hautement qualifiés une excellente plateforme pour
des échanges en face à face avec des représentants de 17 universités
allemandes. Sous le thème « Dialogue et recherche dans le domaine
des sciences du vivant », le Fonds allemand scientifique a invité des
scientifiques allemands et indiens qui ont présenté les tendances
actuelles, les défis mondiaux et les perspectives de la collaboration
entre l'Inde et l'Allemagne dans ce domaine de la recherche. Ces
dialogues ont attiré environ 500 participants dans les trois villes. Les
jeunes chercheurs tout comme les scientifiques confirmés ont pu
profiter des discussions intenses sur les différences de procédures de
candidature, de culture et d’informations de première main sur la
recherche en Allemagne ainsi que sur les écoles doctorales germanoindiennes.
Répondant à l’invitation de la Fondation Alexander von Humboldt,
environ 60 anciens boursiers de recherche de différentes institutions
allemandes de recherche et de financement ont participé à la
conférence « Nouvelles frontières : évolution des tendances du
paysage de la recherche dans le monde et impact sur les modèles de
carrière des chercheurs », au cours de laquelle ils ont pu discuter de
l'importance des relations pour les carrières universitaires
transnationales et de la façon de continuer d’attirer de jeunes
chercheurs pour des séjours en Allemagne et des actions de
coopération avec l’Allemagne. Environ 150 invités de l’industrie, de la
recherche et du secteur public ont participé à la cérémonie de remise
du prix au concours des champions allemands de la haute technologie
dans le domaine des transports durables, qui a eu lieu en même
temps que la 1re conférence Fraunhofer sur l’innovation et la
technologie (FIT), qui s’est tenue à Gurgaon sur le thème de la
mobilité et de la logistique. Tous les événements « Research in
Germany » s’inscrivaient dans le cadre de « Allemagne et Inde en
2011-2012 :
une
infinité
d’opportunités »,
une
série
de
commémorations se tenant en Inde jusqu’en novembre 2012 à
l’occasion des 60 ans des relations diplomatiques entre l’Inde et
l’Allemagne.
LES TOUT DERNIERS PROGRAMMES ET ACTIVITÉS DE FINANCEMENT DE LA R&D
Un nouveau prix pour les chercheurs des pays
émergents et des pays en développement
La Fondation Humboldt soutient les
chercheurs
excellents
des
pays
émergents et des pays en développement avec le prix de la
recherche Georg Forster.
En 2012, la Fondation Alexander von Humboldt décerne le prix de la
recherche Georg Forster à quatre chercheurs exceptionnels venant de
pays émergents et de pays émergents. Le prix, doté d’un montant de
60 000 euros financés par le Ministère fédéral de la Coopération
économique et du Développement (BMZ), est destiné à récompenser
les chercheurs de toutes les disciplines ayant attiré l’attention par
leurs précédentes recherches et dont les travaux permettent de
résoudre des défis de politique de développement. Afin de renforcer la
coopération scientifique entre les pays émergents, les pays en
développement et l’Allemagne, les lauréats sont invités à réaliser un
projet de recherche de leur choix pendant une période allant de six
mois à un an en collaboration avec des collègues de leur spécialité en
Allemagne. Le prix succède au programme de bourses de recherche
12
Georg Forster pour les chercheurs des pays émergents et des pays en
développement.
Pour en savoir plus : www.humboldt-foundation.de
Contact : Georg Scholl, Fondation Humboldt
E-mail : [email protected]
LA POLITIQUE ACTUELLE DE R&D
L’Allemagne simplifie la réglementation en matière
de résidence pour les spécialistes étrangers
Le
nouveau
site
Internet
« Recognition in Germany » a été
récemment inauguré par la ministre
fédérale de la Recherche, Annette
Schavan, par le président de l’Office
fédéral
des
migrations
et
des
réfugiés, Manfred Schmidt (à droite)
et par le président de l’Institut
fédéral de la formation professionnelle, Friedrich Hubert Esser.
Pour en savoir plus :
www.anerkennung-indeutschland.de/html/en/index.php
Contact : Johanna Elsässer,
Institut fédéral de la formation
professionnelle
E-mail : [email protected]
De nouvelles perspectives s’ouvrent ainsi pour les étudiants, les
diplômés et les chercheurs étrangers : l'Allemagne rend la vie plus
facile aux spécialistes internationaux hautement qualifiés pour rester
dans le pays. À l’avenir, les étudiants étrangers auront la permission
de travailler 120 jours au lieu de 90 jours par an et de rester en
Allemagne 18 mois au lieu de 12 après l’obtention de leur diplôme
pour rechercher un emploi approprié. Il sera également possible
d’obtenir un permis d’établissement permanent au bout d’un délai de
deux ans. Un permis de résidence d’une période pouvant atteindre six
mois sera mis en place pour les diplômés étrangers pour leur
permettre de trouver un emploi. De plus, la nouvelle Blue Card
permettra aux diplômés étrangers de venir travailler en Allemagne
pour une durée pouvant atteindre quatre ans. La condition préalable
pour en bénéficier est un contrat de travail avec un salaire annuel
minimum d’environ 44 800 euros. Dans certains secteurs où la
demande en spécialistes est importante, comme les sciences
naturelles, les mathématiques, les ingénieurs, les médecins et les
experts informatiques, le seuil de revenu a été fixé juste au-dessous
de la barre des 35 000 euros. Les titulaires d'une Blue Card peuvent
se voir attribuer un permis d’établissement permanent en Allemagne
au bout de deux à trois années. La réglementation sera également
assouplie pour les membres de leur famille désirant travailler en
Allemagne. Depuis le 1er avril 2012, la reconnaissance des
qualifications professionnelles et de formation acquises hors
d’Allemagne est régie par la loi dite « loi de reconnaissance ». Celle-ci
établit pour la première fois un droit opposable à une procédure
permettant d'établir si des qualifications obtenues à l'étranger sont
équivalentes aux qualifications acquises en Allemagne. De plus, cette
réglementation s’applique à tout le monde, quel que soit le pays
d’origine, avec un délai d'instruction maximal de trois mois après
soumission des documents nécessaires. Le site Internet « Recognition
in Germany » fournit une aide en ligne et des informations destinées
aux spécialistes étrangers.
LA POLITIQUE ACTUELLE DE R&D
L’Allemagne lance un plan d’actions pour la
Stratégie hautes technologies 2020
À quoi ressembleront les villes de demain efficaces au plan
énergétique
et
respectueuses
de
l’environnement ?
Quelles
opportunités les services basés sur Internet peuvent-ils offrir à
l'industrie ? Comment pourrons-nous vieillir en restant indépendants ?
Le gouvernement fédéral a assigné des objectifs fondamentaux à dix
13
Hautes technologies pour un avenir
mobile : les scientifiques allemands
mènent des recherches sur des
conceptions de véhicules respectueux de l’environnement.
projets d’avant-garde de ce type pour apporter des réponses aux défis
sociaux et mondiaux. Le résultat en est un nouveau plan d’actions
venant
concrétiser
la
« Stratégie
hautes
technologies
de
l’Allemagne ». Avec ces dix projets pour l’avenir, le gouvernement
fédéral consolide également sa politique d’innovation de l’ensemble
des ministères fédéraux participants, ainsi que les travaux de
recherche et de développement dans les domaines scientifiques et
industriels du climat et de l’énergie, de la santé et de la nutrition, de
la mobilité, de la communication et de la sécurité. Au total,
8,4 milliards d’euros sont prévus pour ces projets jusqu’en 2015. Ce
financement servira à soutenir des actions concrètes, par exemple
pour une révolution énergétique dans les villes allant de la mobilité,
des logements performants au plan énergétique et des systèmes
d'alimentation électrique jusqu'aux usines et aux emplois. Dans le
domaine de la santé, des sujets tels que la nourriture saine et la
médecine individualisée joueront un rôle important. Dans le secteur
industriel, le plan d’actions mettra particulièrement l'accent sur de
nouvelles méthodes de production intelligente et sur les futures
interfaces homme-machine. Annette Schavan, ministre fédérale de la
Recherche, a évoqué une décision stratégique significative : « Ce plan
d’actions représente un jalon important dans la mise en place de notre
Stratégie hautes technologies. »
Pour en savoir plus : www.bmbf.bund.de/en/14397.php
Contact : Heidi Nieuzylla/Kim Taufmann, BMBF
E-mail : [email protected]
ET POUR CONCLURE …
Test de fraîcheur avec un smartphone
Un test de qualité pratique pour les
aliments : des chercheurs de
l’Institut Fraunhofer ont mis au point
un spectromètre pouvant être intégré
dans un smartphone.
C’est une mini-révolution des courses alimentaires qui se prépare : les
problèmes de fruits pourris, de viande avariée et de fromages moisis
pourraient bientôt appartenir au passé. Si la nouvelle technologie mise
au point par les chercheurs de l'Institut Fraunhofer pour les
microsystèmes photoniques (IPMS) à Dresde se concrétise, les clients
seront bientôt en mesure de tester individuellement si l’ananas du
rayon des fruits est déjà mûr ou si le steak du rayon boucherie est
suffisamment frais pour être tendre et non coriace lorsqu’il se
retrouvera dans la poêle à frire à la maison. Les chercheurs de
l’Institut Fraunhofer ont mis au point un spectromètre spécial
permettant de tester rapidement et facilement la qualité des aliments
pendant que l’on fait ses courses, afin que les acheteurs potentiels
puissent savoir si les fruits, les légumes, le fromage et la viande sont
à la hauteur de leurs attentes. Cet appareil compact, pas plus grand
qu’un morceau de sucre, pourrait trouver place à l’avenir dans les
smartphones. D’après les chercheurs, il suffira de placer le
smartphone à proximité du produit, de sélectionner l’application ou
l’option de menu appropriée, par exemple pour tester des poires, et
l’appareil fera sa recommandation. Si la teneur en fructose de la poire
est élevée, l’appareil allume un voyant vert. Cette technologie est
fondée sur un spectromètre dans l’infrarouge proche qui rayonne une
lumière en large bande. Cela permet de mesurer la proportion d’eau,
de sucre, d’amidon, de graisses et de protéines dans les différents
aliments. Dans le cas d’une pomme, par exemple, le spectromètre
peut détecter si le cœur du fruit est pourri. L’appareil fonctionne
même lorsque le fruit est emballé dans un film d'emballage fin. Un
14
Pour en savoir plus :
www.ipms.fraunhofer.de/en.html
Contact : Heinrich Grüger,
Institut Fraunhofer IPMS
E-mail : [email protected]
avantage supplémentaire réside dans le fait que cette technologie peut
se produire en grandes quantités pour un faible coût. « Nous
prévoyons que les spectromètres auront un succès semblable à celui
des caméras numériques », déclare Heinrich Grüger de l’Institut
Fraunhofer IPMS. Les chercheurs ont présenté récemment un
prototype du spectromètre et l’appareil pourrait faire son entrée sur le
marché d’ici environ trois à cinq ans.
ET POUR CONCLURE …
Un papier qui sonne bien
Maxi Bellmann, assistant chercheur à
l’Institut de technique d’impression
et
des
médias
à
l’Université
technique de Chemnitz, présente la
surface imprimée de haut-parleur. La
face avant du haut-parleur en papier
peut être imprimée avec des logos
publicitaires.
Ces résultats de recherche peuvent sembler étranges mais ils pourront
intéresser les fans de musique. Écoutez plutôt : des chercheurs de
l’Institut de technique d’impression et des médias à l’Université
technique de Chemnitz ont mis au point des haut-parleurs qui peuvent
être imprimés sur du papier standard en faisant appel à un procédé
spécial
d’impression
flexographique.
Cette
technologie
est
extrêmement facile à utiliser : à l’instar de n’importe quel autre hautparleur, le haut-parleur en papier imprimé doit être raccordé à un
amplificateur audio. La qualité du son est meilleure que ce qu’on
aurait pu soupçonner : « la réponse en fréquence et, par voie de
conséquence, la qualité du son sont bonnes », explique Georg
Schmidt, de l’Université technique de Chemnitz. L’équipe de recherche
de Chemnitz, dirigée par le Professeur Arved Hübler, a réalisé de fins
haut-parleurs dans plusieurs couches de polymère organique
conducteur et une couche piézoactive. Ils ont extrêmement robustes
et peuvent être produits par impression pour un coût très faible. Arved
Hübler, dont la recherche est financée par le ministère fédéral de
l’Éducation et de la Recherche dans le cadre du projet « Acoustique
plastique », prévoit que les haut-parleurs en papier ouvriront la voie
vers une large gamme d’applications nouvelles. Ils pourraient, par
exemple, devenir un support publicitaire intéressant car ils sont faciles
à imprimer. « Le procédé d’impression autorisant toutes les formes de
haut-parleur, il offre des possibilités entièrement nouvelles pour
influencer les ondes sonores produites. » L’équipe d’A. Hübler a
présenté les premiers résultats de ses recherches sur les haut-parleurs
en papier à Düsseldorf au mois de mai 2012, au salon drupa, la foire
commerciale la plus importante au monde dans le domaine des
techniques d’impression. Les chercheurs ont également présenté une
autre innovation en papier : un autre développement de la cellule
solaire en papier imprimé. C’est un arbre solaire avec 50 cellules
solaires en papier imprimé qui pend de l'arbre comme de larges
feuilles.
Pour en savoir plus : www.tu-chemnitz.de/pm
Contact : Arved Hübler, Université technique de Chemnitz
E-mail : [email protected]
ÉVÉNEMENTS
27e conférence et exposition européenne sur
l’énergie solaire photovoltaïque, du 24 au
28 septembre 2012, Francfort/Main
15
Pour en savoir plus :
www.photovoltaicconference.com
La 27e conférence et exposition européenne sur l’énergie solaire
photovoltaïque se considère comme le rendez-vous international de
l’industrie solaire. C'est le plus grand congrès et la plus grande foire
commerciale au monde dans le domaine de l'énergie solaire. Des
experts du monde entier s’y retrouvent pour échanger leurs vues et
discuter des dernières évolutions et des produits dans les domaines de
l’industrie et de la recherche. Les entreprises et les organismes
internationaux qui se sont spécialisés dans le photovoltaïque sont
attendus à la foire commerciale de Francfort/Main. Cette foire sera
accompagnée d’un large programme de conférences avec des
séminaires et des tables rondes.
Euroscience Open Forum, du 11 au 15 juillet
2012, Dublin
Pour en savoir plus :
http://esof2012.org
Du 11 au 15 juillet 2012, des chercheurs internationaux, des
décideurs, des chefs d’entreprise et les médias du monde entier se
retrouveront à Dublin (Irlande) pour participer à l'ESOF (Euroscience
Open Forum) 2012. Il s’agit de la plus grande réunion scientifique
d’Europe, qui se tient dans une ville significative d’Europe tous les
deux ans. L’événement comprend un programme scientifique d’ateliers
et de débats sur les dernières avancées de la science et de la
technologie, un programme de carrières pour les jeunes chercheurs,
une exposition présentant la recherche et les services publics et privés
en Europe, et bien d’autres choses encore. Le stand « Research in
Germany » présentera quelques-uns des plus grands organismes de
recherche allemands et donnera des informations sur les possibilités
de carrières et de financements.
Naturejobs Career Expo et Research in Germany
Journée des carrières, du 20 au 21 septembre
2012, Londres
Pour en savoir plus :
www.naturejobs.com/careerexpo
Naturejobs Career Expo est une foire commerciale de haut niveau sur
les carrières, visant à présenter les jeunes chercheurs aux nouveaux
employeurs potentiels dans leurs domaines de recherche respectifs.
L’an dernier, l’exposition avait attiré plus de 1 000 scientifiques venant
des secteurs des sciences du vivant, des sciences médicales, de la
chimie et de la physique. Dans le cadre de la campagne « Recherche
en Allemagne – Pays des idées », 16 universités et organismes
scientifiques allemands participeront à l’exposition Naturejobs Career
Expo 2012. Les représentants allemands organiseront également la
« journée des carrières de recherche en Allemagne » le 21 septembre
pour des entretiens en face à face, sur rendez-vous, avec des
étudiants en thèse et des candidats post-doctorants internationaux. Il
sera possible de s’inscrire et de programmer des entretiens en ligne à
partir du 13 août.
Vous trouverez prochainement d'autres renseignements sur la journée
des carrières sur www.research-in-germany.de/njce.
« Research in Germany »
Activités dans le cadre de la rencontre de la
16
Fédération
des
sociétés
européennes
de
neurosciences (FENS), du 14 au 18 juillet 2012,
Barcelone
Pour en savoir plus :
www.research-ingermany.de/fens2012
Le 8e Forum de la Fédération des sociétés européennes de
neurosciences (FENS) du 14 au 18 juillet 2012 à Barcelone représente
l'occasion d'entrer en contact avec 6 500 scientifiques de renommée
internationale et de faire le point sur les dernières avancées dans le
domaine de la recherche sur le cerveau. Les événements « Research
in Germany » au forum FENS invitent les scientifiques à découvrir ce
que l’Allemagne peut offrir dans le domaine des neurosciences. Un
aperçu du paysage de la recherche et des différents programmes de
financement en Allemagne, ainsi que les procédures de candidature et
de suivi seront présentés sous une forme interactive (Centre de
conventions, salle n° 111) et sur le stand d’informations « Research in
Germany » (hall d’exposition, stand n° 65), où des scientifiques
travaillant en Allemagne et des représentants des organismes
allemands de financement seront présents. Il est prévu un événement
spécial de speed dating sur la plage le 16 juillet 2012.
Mentions légales
Éditeur
Traduction
Photos
Office allemand d’échanges
universitaires (DAAD)
Direction internationalisation de la
recherche
Equipe Research-in-Germany
Mme Anke Sobieraj
Kennedyallee 50
D-53175 Bonn
Téléphone : +49 (0)228 882-858
Fax : +49 (0)228 882-9858
Sauf mention contraire, la
traduction de la lettre
d'information a été réalisée par
Alain Sahuc (consultant et
traducteur technique –
[email protected]).
p.
p.
p.
p.
p.
1
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4
5
6
:
:
:
:
:
p. 8 :
p. 9 :
p. 10 :
p. 11 :
p. 12 :
p. 13 :
p. 14 :
p. 15 :
BMBF
Jülich Research Centre
Heather Gray, HTWK Leipzig
Frauenhofer INT
Heinrich Herbrügge, Dirk Mahler/
Frauenhofer
Swee Liang Wong, DSJW
Franka Bruns/Ambassade de
Canada
Cesar A. Mujica Martinez, David
Ausserhofer
Thorsten Joachim
DAAD New Delhi, Humboldt
Foundation
Gouvernement fédéral/Steffen
Kugler
DLR, Frauenhofer IPMS
Hendrik Schmidt
Recevez la lettre d'information "Research in Germany" en langue française en envoyant un courriel au :
[email protected] ou visitez le site www.research-in-germany.de pour plus d’information en langue anglaise.
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