Le Congrès des Urologues de Langue Française Résumés Tunis 8

Transcription

Le Congrès des Urologues de Langue Française Résumés Tunis 8
Le Congrès des Urologues de Langue Française
Résumés
Tunis
8, 9 et 10 Février 2007
Les côtes de Carthage Hôtel Miramar Carthage Thalasso
1
SOCIETE TUNISIENNE D’UROLOGIE
Président
Ali HORCHANI
Vice président
Ali BAHLOUL
Secrétaire général
Nawfel BEN RAÏS
Secrétaire général adjoint
Maher BEN TIBA
Trésorier
Fethi ATTYAOUI
Trésorier adjoint
Malek KRID
Membres
Nabil BEN SORBA
Lotfi BEN HASSINE
2
Président d’honneur du Congrès
Saadeddine Zmerli
Président du Congrès
Ali Horchani
Comité d’Honneur
Monsieur le Ministre de la Défense Nationale
Monsieur le Ministre de la Santé Publique
Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur
Monsieur le Ministre de la Recherche Scientifique, de la Technologie et du Développement des
Compétences
Monsieur le Ministre des Affaires Sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’Etranger
Monsieur le Ministre du Transport
Monsieur le Ministre de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine
Monsieur le Ministre du Tourisme
Madame le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Santé Publique
Monsieur le Gouverneur Président du District de Tunis
Monsieur le maire de la ville de Tunis
Madame le Directeur Général de l’Office National de la Famille et de la Population
Monsieur le Président Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale
Monsieur le Président Directeur Général de la Caisse Nationale de Retraite et de Prévoyance
Sociale
Monsieur le Président Directeur Général de la Caisse Nationale d’assurance maladie
Monsieur le Président Directeur Général de la Pharmacie Centrale de Tunisie
Monsieur le Président Directeur Général de la Siphat
Monsieur le Président du Conseil National de l’Ordre des médecins
Monsieur le Président de l’Université de Tunis El Manar
Monsieur le Doyen de la Faculté de Médecine de Tunis
Messieurs les directeurs généraux des Etablissements Publiques De Santé
Comité d’organisation
3
Ali Horchani
Nawfel Ben Rais
Attyaoui Fethi
Ben Tiba Maher
Nouira Yassine
Jaidane Mehdi
Habib Belhiba
Atallah Khaled
Ali Bahloul
Hassen Khouni
Comité Scientifique
Atallah Khaled, Attyaoui Fethi, Ayed Mohsen, Bahloul Ali, Belhiba Habib, Ben Moussa Moncef,
Ben Rais Nawfel, Ben Slama Riadh, Ben Sorba Nabyl, Ben Tiba Maher, Binous Mohamed Yassine,
Boujnah Habib, El Kamel Rafik, Fakhfakh Hamadi, Ghozzi Samir, Horchani Ali, Jaidane Mehdi,
Kallel Yosri, Khiari Ramzi, Khouni Hassen, Krid Malek, Mhiri Nabil, Mohamed Chebil, Mosbah
Ali Faouzi Taha, Nouira Yassine, Saad Hammadi, Saidi radhia, Sghaier Mohamed, Smida Lamine.
Comité de parrainage
Coulange C: Président de l’Association Française d’Urologie (AFU)
Diouf A: Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)
Gouazé A: Directeur Général de la Conférence Internationale des Doyens et des Facultés de
Médecine d’Expression Française
Valiquette L: Président de l’Association des Urologues du Canada (AUC)
Andrianne R: Président de la Société Belge d’Urologie (SBU)
Abderrahmen Attar: Président de la Société Algérienne de Chirurgie Urologique (SACU)
Zakaria Belahnech: Président de la Société Marocaine d’Urologie (SMU)
Messieurs les Doyens des Facultés de Médecine:
Benchimol D: Nice – France
Bittard H: Besançon France
Chap H: Purpan Toulouse France
Dagher F: St Joseph Beyrouth Liban
Drif M: Alger Algérie
Farih H: Fés Maroc
Francioli P: Lausanne Suisse
Georgescu I: Craiova Roumanie
Gliga V: Targir Muses Roumanie
Martin X: Grange Blanche Lyon France
Mokhari L: Oran Algérie
Roland J: Président CIDMEF
Rouge D: Rangueil Toulouse France
Rouleau J.L: Montréal Canada
Sawadoga M: Ouagadougou Burkina Faso
Uzan S: Pitié salpêtrière Pierre et Marie Curie Paris France
Zaouech A: Tunis Tunisie
4
Conférences
5
Cf01 Actualités dans l'HBP: traitement émergents:
Résection bipolaire, TUNA, LASERS.
Haillot Olivier.
CHU Tours, France
Cf02 Prostatites traitements d'aujourd'hui et de
Demain
Lobel Bernard.
Hôpital Pontchaillou, Rennes France
Le syndrome douloureux pelvien chez l’homme
incluant les prostatites touche approximativement 12%
des hommes mais moins de 10% de ces patients
souffrent d’une prostatite bactérienne aiguë ou
chronique.
La prostatite bactérienne aiguë est caractérisée par une
infection systémique sévère et des troubles urinaires
irritatifs ; elle répond rapidement au traitement
antibiotique. La prostatite bactérienne chronique peut
être ou non associée à un syndrome douloureux pelvien
et à des poussées de cystite aiguë ; un traitement
antibiotique prolongé traite environ 80% des patients.
Mais la majorité des prostatites chroniques sont
abactériennes et se présentent sous la forme de
douleurs pelviennes chroniques associées à des signes
urinaires et une dysfonction sexuelle.
La prise en charge d’un patient porteur d’une prostatite
chronique abactérienne est encore énigmatique et
controversée. Nous verrons au décours de la conférence
de consensus qui s’est tenue à Paris en juin 2005, ce
qui est aujourd’hui connu et ce que l’avenir pourra
préciser.
Quel avenir pour la prostatite dans 10 ans
1 - Si l’on croise les données de l’organisation
mondiale de la santé en terme de population dans les
10 années à venir et les données épidémiologiques
actuelles de la prostatite, la population masculine
atteindra 3 milliards d’hommes. L’incidence de la
prostatite étant de 3 à 4/1000 hommes/an, et la
prévalence de 9 à 16% alors que les lésions
asymptomatiques atteignent 30%, cette pathologie
aboutira à un véritable désastre sanitaire.
2 - Des articles de plus en plus nombreux proposent à
l’origine du cancer de prostate un schéma particulier
initié à partir des lésions prostatiques inflammatoires et
notamment chroniques. L’atrophie proliférative
inflammatoire de la glande prostatique (API)
stimulerait la formation de néoplasie intra épithéliale
(PIN) à l’origine du cancer de prostate (Tableau et
Illustration)
La dégénérescence à partir des lésions inflammatoires
est reconnue dans beaucoup d’autres organes: estomac,
poumon, vessie… alors pourquoi pas dans la prostate?
Cela ouvre les chemins vers de nouvelles recherches et
particulièrement au travers des études biomoléculaires
appréciant les anomalies du DNA et les modifications
géniques entre tissu prostatique normal, inflammatoire
et néoplasique. Un traitement préventif de ces lésions
d’API pourrait sans doute faire régresser le nombre des
cancers prostatiques chez l’homme vieillissant ou au
moins en retarder l’apparition clinique. Tout reste à
faire!
Illustration – De la Prostatite Chronique au Cancer de
Prostate (J. Urol December 2003)
Prostatite Inflammatoire
Asymptomatique
Découverte incidentale pendant les biopsies de prostate
Présence de Leucocytes dans les sécrétions prostatiques
ou la semence
Inflammation Prostatique Chronique
Atrophie Inflammatoire Proliférative
Néoplasie Intra-épitheliale Prostatique
Cancer de Prostate
Illustration 5 – Sécrétion lors du massage prostatique
6
Tableau 1 - Classification des syndromes prostatiques
-Catégorie 1: Prostatites aiguës bactériennes –
symptomatologie sévère avec infection urinaire
-Catégorie 2: Prostatites chroniques bactériennes
Infection bactérienne asymptomatique de la prostate
avec épisodes infectieux récidivants liés aux même
pathogènes
-Catégorie
3:
Prostatites
chroniques/Douleurs
pelviennes chroniques (PC/DPC) caractérisées par des
douleurs pelviennes chroniques, troubles urinaires ou
sexuels en l’absence d’infection urinaire
-Catégorie
4:
Prostatites
inflammatoires
aymptomatiques
Inflammation prostatique sur les pièces anatomiques ou
biopsie en l’absence de trouble génito-urinaire.
Prostatite Inflammatoire
Asymptomatique
Découverte incidentale pendant les biopsies de prostate
Présence de Leucocytes dans les sécrétions prostatiques
ou la semence
Inflammation Prostatique Chronique
Atrophie Inflammatoire Proliférative
Néoplasie Intra-épitheliale Prostatique
Cancer de Prostate
Tableau 4
Les Pathogènes responsables de la PBC
Uropathogènes acceptés
Considérés comme
colonisation
E. coli
Klebsiella spp.
P. mirabilis
P. aeruginosa
Autres GNB
E. faecalis
S. aureus
Coag.neg. Staphylococci (CNS)
Streptococci
Corynebacterium spp
C. trachomatis
Mycoplasme Génital
Anaerobies
Yeasts / HSV 1 & 2
T. vaginalis
Naber & Weidner, 2000
Tableau 2
Fluoroquinolones dans les Prostatites
Bactériennes Chroniques (PBC)
Quinolone
Dosage
par jour
( mg)
Durée Nombre Eradication
Suivi
Patients Bactérienne
(Jour)
(nombre) (%)
(Mois)
Références
Norfloxacin
800
28
14
64
6
1990 Schaeffer et al
Norfloxacin
4-800
174
42
60
8
1991 Petrikkos et al
400
14
21
67
12
1989 Pust et al
Ciprofloxacin
1000
14
15
60
12
1987 Weidner et al
Ciprofloxacin
1000
28
16
63
21-36
1991 Weidner et al
Ciprofloxacin
1000
28
34
76
6
2000 Naber et al
Ciprofloxacin vs. 1000
28
78
72
6
2001 Naber et al
Lomefloxacin
28
75
63
6
2001
Ofloxacin
400
Diagnosic selon Meares & Stamey
Tableau 3
Nickel, Naber & Lobel, WHO Consultation, Paris 2005
Tableau 5
Cf03 Résultats de l’étude PROSTACOX dans le
cancer
de
la
prostate
métastatique
hormonorésistant
Albouy Baptiste.
Hôpital Charles Nicolle, Rouen, France
Objectifs: l’objectif de cette étude de phase II, ouverte,
multicentrique était d’apprécier l’efficacité et la
tolérance d’une chimiothérapie associant le docetaxel
au celecoxib chez des patients atteints de cancer de la
prostate au stade métastatique hormonorésistant.
Matériel et Méthodes: 48 patients ont été inclus, d’âge
moyen 70, 4 ans, avec un indice de Karnofsky moyen à
90, 2, une moyenne du score de Gleason à 7, 5 et un
7
site métastatique osseux mesurable dans 80% des cas.
Le délai médian entre le diagnostic initial et la
première perfusion de docetaxel était de 45 mois, avec
une médiane de progression du PSA total à 54, 8ng/ml.
Le schéma thérapeutique était: docetaxel 50mg/m2 en
perfusion tous les 15 jours, un cycle de traitement
correspondant à 2 injections à 2 semaines d’intervalle
(J1 = J28). Le traitement était délivré pour une durée
maximale de 6 cycles ou jusqu’à progression et/ou
toxicité inacceptable. La posologie du celecoxib était
de 800 mg/j per os.
Résultats: 237 cycles de docetaxel ont été administrés,
des réductions de dose ont été observées: 23 cas à J1,
36 cas à J15. La médiane de la relative dose intensité
par cycle est de 0, 98, et de 0, 97 par patient. Dans 45%
des cas, il existait un arrêt dans l’administration en
continu du celecoxib. Les principales toxicités
hématologiques étaient de grade 1-2 pour l’anémie et
de grade 2-3 pour la leucopénie. En termes de bénéfice
clinique, 13, 5% d’effets positifs sur l’intensité de la
douleur ont étés notés. Un taux de réponse sur le PSA
total de 45, 5% (30, 4%-61, 1%) a été obtenu, avec un
temps médian jusqu’à progression estimé à 9, 5 mois et
un taux de réponse tumorale évalué à 26, 3%. Au total,
75% des patients ont une survie globale estimée
supérieure à 14, 2 mois.
Conclusion: Ces données confirment l’intérêt du
docetaxel dans le cancer prostatique en échappement
hormonal. Le schéma proposé de 2 injections à 2
semaines d’intervalle (J1 = J28) et l’association avec
un inhibiteur de la cyclo-oxygenase 2 ne modifiant pas
de façon significative l’efficacité et/ou la tolérance de
la chimiothérapie.
Cf04 Imagerie des kystes hydatiques urinaires
Hendaoui Lotfi.
CHU Mongi Slim La Marsa, Tunisie
Cf05 Trucs et astuces de l’urétéroscopie rigide
Mosbah Faouzi Ali.
CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
L’urétéroscopie telle que décrite dans les livres
constitue une technique attrayante, facile pour certains,
complexe pour d’autres. Elle se fait en plusieurs étapes
et nécessiterait du matériel varié, parfois cher et non
accessible à toutes les équipes.
Nous avons, à travers une expériences de quinze ans, et
plus que 2500 urétéroscopies faites, essayé d’adapter
cette technique à nos conditions locales (espace et
matériel) et de chercher des solutions simples ;
réalisables par tout urologue à tous les problèmes et
détails techniques rencontrés lors de la réalisation de ce
geste endoscopique.
I. CHOIX DU MATERIEL:
A. L’Urétéroscope: le mieux adapté et qui ne nécessite
pas de dilatation préalable est celui de « Gauthier » qui
a 2 caractéristiques majeures. Il est fin à son extrémité
(7 Charrière) et permet une dilatation progressive par
pallier de l’uretère jusqu’à 8, 5 Ch. évitant aussi les
dilatations urétérales et toutes leur complications.
B. Le guide: notre choix va sans discussion vers le
guide de TERUMO, guide vasculaire, atramatique,
hydrophile, pas trop malléable et pas trop rigide, ne se
casse pas et ne se pli pas, ses perforations urétérales
sont minimes.
C. Le matériel de fragmentation: Nous avons opté
d’emblé vers le lithoclast, peu dangereux, efficace sur
tout type de calcul.
II. TECHNIQUE DE L’URETEROSCOPIE:
A. Choix de l’anesthésie:
Anesthésie loco-regionale, rachi-anesthésie, peut être
réalisée (sauf contre-indication) pour le traitement de
tout calcul urétéral quelque soit son siège, du méat
jusqu’au pyélon. L’hyperhydratation et l’hyperpression
intra-cavitaire par hyperdiurèse causée par le
remplissage du malade avant l’anesthésie, peuvent
aider indirectement l’acte endoscopique en évitant la
migration du calcul vers le rein lors de l’introduction
du guide, de l’urétéroscope ou lors de la fragmentation.
B. La position du malade:
Le membre inférieur du côté controlatéral au calcul à
fragmenter doit être bien fléchie, l’autre membre doit
être dans le prolongement du corps du patient ce qui
permettra de passer au dessous du membre si
l’urétéroscopie s’avère difficile ou l’alignement
impossible. Ceci est à prévoir dans tous les cas.
C. Repérage du méat:
La cystoscopie préalable est indispensable et permettra
un gain de temps appréciable en repérant le méat avant
l’urétéroscopie. De même, le remplissage vésical doit
être gardé au même niveau dés que le méat
individualisé. En effet, l’irrigation doit être arrêtée pour
éviter un changement des repères.
D. Introduction de l’urétéroscope et du guide:
Etape indispensable à toute urétéroscopie, elle peut ne
pas être facile.
Les principales difficultés et leur solution:
Méat non repéré: la seule solution est l’injection d’un
colorant par voie I. v. et l’attente de son élimination par
le méat qui sera repéré et cathétérisé par le guide.
Méat inflammatoire: le guide ne passe pas: il faut
passer à côté du méat supposé, créer une petite fausse
route, y introduire l’urétéroscope et essayer en
manipulant l’instrument très doucement de repérer
l’orifice urétéral, le guide sera introduit immédiatement
sous vision directe.
Le guide passe de quelque mm et bute: il faut utiliser le
bout rigide du guide de Terumo, faire la manœuvre du
chausse pied, introduire le premier cm de
8
l’urétéroscope, repérer visuellement l’uretère, l’aligner
et enfin introduire le guide sous vision directe.
E. Introduction de l’urétéroscope:
Le guide sera introduit de préférence dans tout l’uretère
pour éviter son retrait accidentel. Il est inutile de dilater
le méat. Souvent une difficulté est rencontré au
moment du passage dans le trajet sous muqueux. Mais
dés que dépassé, l’urétéroscope avancera aisement. La
dilatation sera alors progressive
Attention:
Ne jamais avancer sans voire la lumière urétérale;
Ne jamais avancer sans le guide en place;
Ne jamais forcer l’uretère s’il est peu complaisant, et si
le calcul est encore loin, arrêter la manœuvre;
Ne jamais avancer si un coude urétéral apparaît. Son
alignement est facile: pousser le guide au maximum
dans le rein pour le faire remonter, ou demandera à
l’aide d’appuyer sur la fosse lombaire pour le refouler ;
Eviter toute dilatation hydraulique qui risque de faire
refouler le calcul. Il est préférable d’avancer en
utilisant une irrigation sous faible pression;
Si une fausse route est causée par l’introduction de
l’urétéroscope, garder le guide en place jusqu’à la fin
de la manœuvre. Il permettra d’introduire une sonde (JJ
ou urétérale selon les difficultés) pour permettre une
cicatrisation urétérale sans séquelle;
Avancer pas à pas jusqu’au calcul (supposé repéré / A.
u. S. P. ou repérage scopique éventuel). L’opacification
de l’uretère n’est indiquée qu’en cas de fausse route ;
ou de difficulté d’alignement. Le degré de la force
d’introduction de l’instrument sera fonction du degré
de complaisance de l’uretère et ne doit en aucun cas
dépasser une certaine limite que le chirurgien jugera
maximale (acquisition avec le temps).
Cette difficulté sera déjà prévisible si on dispose d’une
U. I. V. pré-opératoire. L’état et le degré de dilatation
physiologique de l’uretère sain (controlatéral) sur les
clichés peut donner une idée sur le degré de
complaisance de l’uretère siège du calcul ; donc
analyser à bon escient les clichés radiologiques (uretère
pathologique, mais aussi uretère sain).
F/ Fragmentation du Calcul:
Arrivé au niveau du calcul, il faut arrêter toute
irrigation, retirer l’urétéroscope de quelques mm pour
éviter de le refouler soit par la pression du liquide
d’irrigation, par l’urétéroscope ou par la tige du
lithoclast qui sera introduite après avoir enlevé le
guide.
IL est inutile de garder le guide qui peut gêner la
visibilité et l’alignement de la tige du lithoclast et du
calcul (sauf fausse route)
Commencer la fragmentation en utilisant toujours au
début le mode coup par coup et en travaillant sous
faible pression d’irrigation, en utilisant de temps en
temps le liquide de drainage rénal (urines d’amont),
fermer l’irrigation, ouvrir le robinet de drainage
controlatéral, ce qui donnera une excellente visibilité,
tout en vidant le rein. Si cette manœuvre est faite, il ne
faut réouvrir l’irrigation qu’une fois l’urétéroscope
placé au dessus du calcul pour éviter de le refouler
Faut-il bloquer la lithiase? Cette manœuvre est inutile.
Elle allonge le temps opératoire et peut être remplacée
en jouant sur la pression hydrolique en amont du
calcul.
Une fois la fragmentation faite avec des débris fins,
dépasser ces débris, créer une hyperpression (en
ouvrant à fond l’irrigation) puis retirer très doucement
l’urétéroscope en inspectant minutieusement la paroi
urétérale. On remarquera que les débris vont suivre et
une bonne partie sera éliminée dans la vessie.
Si l’uretère est sain, sans fausse route, sans éraflure, la
manœuvre est terminée, vider la vessie.
Il est inutile de drainer le rein sauf si:
™ Rein unique
™ Rein infecté
™ Urétéroscopie bilatérale
™
Urétéroscopie avec débris dans le rein
(fragmentation partielle)
™ Femme enceinte.
Situations particulières:
1. Lithiase impactée: mauvaise visibilité, irrigation
insuffisante:
Indiquer une irrigation sous pression en faisant une
injection par une seringue pré-remplie du sérum par
l’aide, manœuvre à renouveler autant de fois qu’il
faut jusqu’à fragmentation du calcul et passage du
liquide en amont.
2. Urines infectées: (rétention purulente): vider le rein
après avoir dépassé le calcul, travailler toujours sous
faible pression et sous couverture antibiotique après
avoir fait le prélèvement bactériologique nécessaire
(E. C. B. U.). Quelque soit la qualité de la
fragmentation, le drainage du rein est impératif. La
même technique est utilisée en cas de saignement.
3. Urétéroscopie bilatérale: même impératif, même
technique mais drainage obligatoire au moins d’un
côté.
4. Défaut d’alignement entre tige du lithoclast et
lithiase: Il faut faire bouger le calcul, le refouler dans
l’uretère et négocier une situation plus confortable ou
l’alignement est le meilleur. Appliquer
Les mêmes recommandations car le calcul est trés
mobile
5. Fausse route, stripping de l’uretère: ne jamais
enlever le guide. Il permettra le passage plus facile
d’une sonde JJ ou urétérale.
6. Opacification:
non
indispensable
sauf
si
complication de plaie urétérale.
Cf06 Urétéroscopie souple
Traxer Olivier.
CHU Tenon, France
9
Cf07 La place de la néphrolithotomie percutanée
«NLPC» dans la prise en charge de la lithiase rénale
Lazrak Mohamed.
Hôpital Militaire Moulay Ismail Meknès, Maroc
Actuellement, grâce au développement technique,
l’urologue dispose d’une panoplie de moyens
thérapeutiques pour traiter la lithiase rénale: LEC,
NLPC, chirurgie, laparoscopie, urétéro-rénoscopie….
Cependant, La NLPC garde toujours une place
importante dans cet arsenal thérapeutique, du fait
qu’elle est moins invasive et donne une clearance plus
rapide des fragments, avec une hospitalisation et une
convalescence courte. Cette place de la NLPC est
tributaire au développement de plusieurs facteurs:
- l’amélioration de la position du malade avec un choix
entre plusieurs positions: ventrale (classique), dorsale,
latérale, latérale modifiée
- Une dilatation du trajet moins traumatisante par
ballonnet.
- La miniaturisation des néphroscopes pour des trajets
percutanés de plus en plus minimes.
- Le progrès des moyens de lithotripsie endoscopique
avec l’utilisation du laser et l’association de la
lithotripsie pneumatique et à ultrason.
- L’utilisation de La NLPC, sans néphrostomie
‘tubeless’ dans certaines indications; technique qui est
facilitée par l’utilisation de colle biologique pour
sceller le trajet parenchymateux.
- En plus, les complications de la NLPC sont rarement
graves et diminuent avec une technique rigoureuse.
Conclusion: La NLPC est une technique mini invasive,
efficace et sure. Elle représente le traitement de
première intention de la lithiase rénale supérieure à 2
cm, calicielle inférieure supérieure à 1 cm et des
calcules multiples, complexes, ou associées à une
sténose de la jonction pyélo-urétérale.
Cf08 Avantages et inconvénients de la néphrectomie
cœlioscopique
Guille François.
CHU Rennes, France
Cf09 Le Reflux vésico-rénal
Homsy Yves.
Université de Floride du Sud, Tampa, Floride, USA
Cf10 Le Néphroblastome
Homsy Yves.
Université de Floride du Sud, Tampa, Floride, USA
Cf11 La dérivation externe continente
Mitrofanoff.
M'hiri Nabil.
CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie
type
Cf12
Fonction
érectile:
comorbidités
et
répercussions de leur mise en évidence sur le
déroulement de la consultation : Résultats de l'étude
SCORED.
Andrianne Robert.
CHU Sart-Tilman Liège, Belgique
Objectif: Evaluer le dysfonctionnement érectile, les
comorbidités et l’initiation de la discussion sur la DE
par les médecins généralistes en Belgique.
Méthodes: L'étude SCORED était une étude
d'observation, multicentrique des patients belges
atteints de DE invités à remplir un questionnaire pour
rassembler des données sur leur fonction érectile, sur la
comorbidité et sur la discussion sur la DE avec leur
médecin.
Résultats: 2053 patients ont été recrutés pour l'étude
SCORED. De ces patients, 1338 ont été enrôlés par
341 médecins généralistes et ont été inclus dans
l'analyse finale. Leur âge moyen était 56,6 ± 10,9 ans.
Seuls 26% étaient traités pour la DE malgré que 15%,
45%, 37% et 3,2% présentaient une rigidité de grade1,
2, 3 et 4. 7,7% des patients ne pouvaient jamais
maintenir des érections jusqu' à la fin des rapports
sexuels, 23% le pouvaient rarement, 41% parfois, 23%
le plus souvent et 5,8% toujours. La DE a été
considérée comme légère pour 13% des patients.
L’ensemble des patients connaissait 2,3 ± 1,6
comorbidités avec 41,3% présentant 3 facteurs de
risque ou plus. Les médecins généralistes initiaient la
discussion sur la DE dans seulement 19% des cas. Le
médecin initiait plus volontiers la discussion sur la DE
quand les patients présentaient un (odds ratio: 1,64;
p<0,05) ou un facteur de risque supplémentaire (odds
ratio: 1,18; p<0,05), diabète (odds ratio: 2,00; p<0,05),
hypertension (odds ratio: 1,74; p<0,05) ou étaient
traités avec un médicament qui pourrait entrainer la DE
(odds ratio 1,46; p<0,05). Le nombre de facteurs de
risque augmentait avec l'âge (r=0,28, p<0,0001), mais
les patients présentant la dépression étaient
sensiblement plus jeunes (54,4 ± 10.3 contre 57,3 ±
10.8 ans).
Table 1. Incidence des comorbidités (fréquence et %)
pour les 1338 patients
Diabètes
247 (19)
Interventions vasculaires
83 (6,4)
Medications
354 (27)
Chirurgie pour HBP
57 (4,4)
Chirurgie pour PCa
35 (2,7)
Hypertension
564 (43)
Tabagisme
531 (41)
Hyperlipidémie
439 (34)
Alcool
391 (30)
Dépression
236 (18)
10
Angine de poitrine
38 (2,9)
Conclusions: En dépit d’un grand nombre de patients
présentant une rigidité d’érection de la catégorie 3 ou 4,
la plupart des patients sont considérés comme ayant
une DE modéré ou grave, probablement dû aux
difficultés de maintenance de l’érection. Seule une
minorité des patients est sous traitement. La plupart de
ces patients présentent plusieurs comorbidités, mais
souvent les médecins généralistes n’initient pas la
discussion sur la DE. Si un patient fume, connaît la
dépression ou l'hyperlipidémie, ceci n'augmente pas la
probabilité qu'un généraliste commence une
conversation sur la DE.
Cf13 Les traitements pharmacologiques de la
dysfonction érectile.
Boujnah Habib.
Polyclinique Ettaoufik, Tunis, Tunisie
Le traitement de la dysfonction érectile est
essentiellement pharmacologique. Le traitement oral
par les inhibiteurs de la PDE5 est le traitement de
référence et de 1ère intention de la DE toutes causes
confondues.
Il a une efficacité de 70 à 80 %. Ce traitement améliore
également les autres fonctions sexuelles du patient. Les
autres traitements oraux - yohimbine et apomorphine continuent à être utilisés pour les DE minimes ou
modérées ou en cas de contre-indications ou d'effets
secondaires des IPDE5. Les injections intracaverneuses conservent une place de choix en 2ème
intention en cas d'intolérance ou de contre-indications
des IPDE5. Le traitement hormonal androgénique est
indiqué en cas d'hypogonadisme prouvé et améliore la
réponse du traitement spécifique.
Cf14 Les prélèvements épididymo-testiculaires pour
PMA: indications, techniques et résultats
Bouker Amin.
Polyclinique Ettaoufik, Tunis, Tunisie
La prise en charge de l'infertilité masculine est multidisciplinaire et nécessite la coopération de l'urologue,
du gynécologue et du biologiste de la reproduction
La biopsie testiculaire retrouve des spermatozoïdes
dans presque 100% des cas lors de l'azoospermie
obstructive.
En revanche, dans les azoospermies non obstructives,
les plus fréquentes, ce taux n'est plus que de 50%.
Il n'y a pas de facteurs prédictifs absolus de présence
ou d'absence de spermatozoïdes en présence d'une
azoospermie.
La taille testiculaire, les taux de FSH et d'inhibine B ne
sont pas des éléments statistiquement significatifs dans
la littérature et ne permettent pas de se passer de la
biopsie testiculaire.
Cependant, la biopsie diagnostique avec examen anapath doit être abandonnée au profit de la biopsie lue par
un biologiste de la reproduction et pratiquée dans un
centre de PMA du fait de la possibilité de congélation
des spermatozoïdes.
Les différentes techniques de prélèvements épididymotesticulaires ainsi que leurs indications sont présentées.
L'utilisation de lunettes-loupes ou de microscope
opérateur est désormais indispensable car cela permet
d'optimiser les zones à biopsier.
Les indications des biopsies synchrones et asynchrones
sonr précisées
Il faut insister sur le bilan étiologique et pré-opératoire,
notamment sur la pratique systématique de
l'échographie testiculaire, du fait de la fréquence des
tumeurs testiculaires chez les hommes infertiles.
Les patients cryptorchides et ceux porteurs d'un
syndrome de Klinefelter ne doivent pas être contreindiqués d'emblée pour une biopsie.
Les complications chirurgicales d'une série de plus de
500 cas pratiqués par un même opérateur sont passées
en revue.
Conclusion: le rôle de l'urologue est triple devant
une infertilité masculine:
1-essayer d'améliorer la qualité du sperme
2-rechercher un facteur étiologique à l'azoospermie
3-adapter la technique de prélèvement au type
d'azoospermie
Cf15 Résultats à moyen terme du TVT-O
de Leval Jean.
CHU Sart-Tilman Liège, Belgique
Cf 16 Urétéroscopie souple dans le traitement de la
lithiase rénale
Cauda Furio
A.S.O Molinette Turin, Italie
Cf17 Nouvelles recommandations sur le traitement
de la lithiase urinaire
Sanseverino Roberto
Hopital Cardarelli, Naples, Italie
Cf18 Mise à jour du traitement médical de la vessie
hyperactive
Valiquette Luc.
CHUM Hôpital Saint Luc, Montréal, Canada
Cf19 Cancer de la prostate et génétique
Azzouzi Abderrahmen.
CHU Angers, France
Cf20 La NLPC en décubitus dorsal
Cauda Furio
A.S.O Molinette Turin, Italie
11
Cf21 La Transplantation en Algérie. Un
programme, un défi, un espoir
Dahdouh Abderrazek.
Clinique d’Urologie, Néphrologie et de Transplantation
Rénale, Constantine, Algérie.
Un programme à réaliser et un défi à relever pour nous,
un espoir et une chance à saisir pour de nombreux
malades, la greffe d’organes constitue un progrès
scientifique dans nos hôpitaux. Elle exige non
seulement une pluridisciplinarité mais également une
transdisciplinarité, d’où la nécessité d’un cadre
organisationnel et relationnel bien élaborés. Les
urologues algériens, longtemps écartés du programme
de greffe rénale, ont, à la faveur d’une politique
sanitaire plus cohérente, enregistré leur entrée en la
matière avec beaucoup de réussite pour le bonheur des
10.000 insuffisants rénaux à attendre cette entreprise
salutaire et des 3600 nouveaux cas recensés
annuellement. En plus d’une étude comparative des
résultats obtenus, nous analysons avec beaucoup de
satisfaction l’entrée en vigueur des différentes équipes
d’Urologie à travers le territoire national ainsi que la
dose d’appréhension et de réussite enregistrées.
Cf22 La chirurgie laparoscopique conservatrice
pour tumeur du rein.
Rischmann Pascal
CHU Toulouse France
12
Communications
orales
13
C001: LE SCHEMA OPTIMAL DE PONCTIONS
LORS D’UNE PREMIERE SERIE DE BIOPSIES
PROSTATIQUES: A PROPOS DE 1000 CAS
Sallami S, Chelif M, Attyaoui F, Ben Salah I, Ben
Rhouma S, Hafsia G, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
INTRODUCTION & OBJECTIFS: Préciser le
nombre et le schéma optimal des biopsies permettant le
meilleur taux de détection de cancer prostatique lors
d’une 1ère série pour des patients ayant un taux de
PSA ≤ 10 ng/ml.
MATERIEL ET METHODES: Entre 1998 et 2006,
1000 biopsies prostatiques transrectale et écho-guidées
ont été pratiquées pour détecter un éventuel cancer
prostatique. Pendant cette période nous avons adopté
plusieurs schémas de prélèvement allant de la plus
simple (en sextant) jusqu'à double sextant avec des
prélèvements de l’extrême périphérie de la prostate.
Cette biopsie a été indiquée pour un taux de PSA élevé
(> 4 ng/ml) chez 943 patients (94,3%). Parmi ces
patients, 518 (52 %) avaient un taux de PSA sérique ≤
10 ng/ml. Les données cliniques, biologiques et
histologiques des patients de ce groupe ont été
colligées.
RESULTATS: L’âge des patients variait de 30 à 93
ans (65, 8). Le tableau résume les paramètres étudiés et
les résultats obtenus selon le schéma biopsique utilisé.
N carotte
Effectif
ADK
PIN/ASAP
≤8
10
12
≥ 14
Total
37
192
235
54
518
3
23
30
8
64
2
11
15
4
32
%
détection
13, 5%
17.7%
19.1%
22.2%
18.5%
Le taux de détection global était de 18, 5%. Il existe
une relation linéaire entre le taux de détection et le
nombre de carottes prélevées. Plus le prélèvement de la
zone périphérique est externe, plus le taux de détection
de cancer est important.
CONCLUSION: Le schéma biopsique optimal de 1ère
intention, pour détecter un cancer prostatique, avec un
taux de PSA ≤ 10 ng/ml doit être extensif (au moins en
double sextant) et ciblé vers les zones les plus externes
C002: RÔLE DU DOPPLER COULEUR PAR
VOIE ENDORECTALE DANS LA DÉTECTION
DE CATÉGORIE DE TUMEUR (SCORE DE
GLEASON) DE CANCER PROSTATIQUE
Sameh A. Z. Hanna*, Iman M. Zaky ** Aboulmajd M.
Abdul-Mawla **
Service de Radiologie Hopital Kasr Al Eini, CHU du
Caire*
Service de Radiologie Institut National du Cancer**
Egypte
But: étudier le rapport entre la quantité de vascularité
associée au cancer de la prostate comme vu sur l'image
de l'échographie Doppler couleur et la catégorie de
tumeur.
Patients et Méthodes: L'échographie Doppler couleur
par voie endorectale de la prostate a été réalisée chez
23 patients porteurs de cancer de prostate. Des
proportions signal de flux colorées / taux total de pixel
(Color flow signal / total pixel ratios) SPRs d'images
choisies ont été calculées utilisant la proportion du
nombre de pixels montrant des signaux de Doppler
colorés au nombre total de pixels dans la lésion. Tous
les patients ont subi la biopsie de prostate guidée par
l'échographie endorectale. Le score de Gleason a été
décidé des spécimens de biopsie.
Résultats: SPR moyen pour la catégorie de tumeur (le
score Gleason) dans (Gleason la catégorie 2-4),
(Gleason la catégorie 5-7) et (Gleason la catégorie 810) des différents groupes était 0.15 +/-0.25, 0.16 +/0.27 et 0.20 +/-0.35 respectivement.
Conclusion: Dans notre étude; la vascularité associée
au volume de cancer de prostate détecté par le Doppler
couleur par voie endorectale corrélait bien avec le
degré de différentiation de la catégorie de tumeur.
C003: LE BLOC PÉRI-PROSTATIQUE AVANT
UNE
BIOPSIE
PROSTATIQUE
TRANSRECTALE ÉCHOGUIDÉE: Y’A-T-IL
UNE ALTÉRATION DE LA QUALITÉ DES
PRÉLÈVEMENTS? ETUDE COMPARATIVE A
PROPOS DE 160 BIOPSIES
Sallami S, Chelif M, Hafsia G, Nouira Y, Fitouri Z,
Bellil K.*, Kchir N*, Horchani A.
Service d'Urologie, Hopital La Rabta, Tunis
*Service D’anatomie Pathologique, Hopital La Rabta,
Tunis, Tunisie
But: Etudier l’effet du bloc nerveux péri-prostatique
sur la qualité des carottes biopsiques prostatiques.
Matériels et méthodes: Entre Mai 2005 et Avril 2006,
160 patients ont eu des biopsies prostatiques pour
suspicion de cancer de la prostate. Ces biopsies ont été
pratiquées par le même opérateur. Ces patients ont été
répartis entre deux groupes: Groupe I: instillation de
gel anesthésique en endo-rectal ou injection sous
cutanée d’antalgique à action centrale (Tramadol) et
Groupe II: bloc péri-prostatiques (Lidocaine à 1% ou
sérum physiologique). L’âge des patients varie de 49 à
78 ans (64, 3). La biopsie a été indiquée pour un taux
de PSA sérique élevé (> 2, 5 ng/ml) chez 159 patients.
Notre protocole consiste à réaliser des biopsies en
double sextant avec des prélèvements supplémentaires
des zones suspectes. Le volume prostatique varie de 14
14
à 152 cc (52, 3 cc). Chacun des deux groupes compte
80 patients. Ils sont comparables concernant l’âge, la
consistance prostatique, le taux de PSA, le volume
prostatique et le nombre de biopsies. Tous les
prélèvements ont été mesurés avant leur conservation.
Le pistolet à biopsies a été réglé pour faire des
prélèvements de 22 mm. Un prélèvement est considéré
comme défectueux si la longueur de la carotte est < 15
mm.
Résultats: Il n’existe pas de différence statistiquement
significative entre les deux groupes (p>0, 5) consernant
le nombre de prélèvements défectueux ni la longueur
des carottes.
Conclusions: Le bloc nerveux périprostatique
n’entrave pas la qualité des biopsies prostatiques.
particuliers quant au sepsis, saignement ou douleurs
après cette procédure.
Conclusion: La biopsie prostatique extensive est une
procédure bien tolérée, ne présentant pas de risque
significatif de sepsis ou de saignement. Il s’agit
probablement du procédé actuel le plus utile pour
diagnostiquer le cancer de prostate devant les cas
difficiles.
C004: BIOPSIE PROSTATIQUE EXTENSIVE
DANS LA DETECTION DES CAS DIFFICILES
DE CANCER PROSTATIQUE. A PROPOS DE 70
CAS
Sallami S, Chelif M, Hafsia G Nouira Y, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
Objectifs: Déterminer le type et l’incidence des
complications générales et locales secondaires aux
biopsies prostatiques écho-guidée par voie transrectale.
Materiel Et Methodes: Entre 1998 et 2006, 1000
biopsies prostatiques transrectale et écho-guidées ont
été pratiquées pour détecter un éventuel cancer
prostatique. Cette biopsie a été indiquée pour un taux
de PSA élevé (>4 ng/ml) chez 943 patients (94, 3%).
L’âge des patients vari ede 30 à 93 ans (65, 8). Tous les
patients ont eu une antibiothérapie débutée 24 heures
avant l’acte et poursuivie pendant au moins deux jours.
Le lavement rectal n’a pas été systématique. Tous les
actes ont été pratiqués à titre ambulatoire.
Résultats: Une hématurie transitoire et de faible
abondance a été rapportée par la majorité des patients.
Elle a été spontanément et rapidement résolutive dans
la semaine qui suit la biopsie. Le taux global de
complications est de 13%. Le taux de complications ne
semble pas être influencer par le nombre de carottes
prélevées (+/- 12 carottes), le schéma des biopsies, le
type d’anesthésie utilisée et du résultat histologique. Le
terrain est le seul facteur de risque confirmé.
Conclusion: La biopsie prostatique n’est pas un geste
totalement anodin. Malgré la diversité des
complications qu’elle peut entraîner (dont certaines
sont graves), leurs taux reste relativement faible. Une
bonne information du patient et une surveillance
rigoureuse sont indispensables pour la prévention et la
prise en charge précoce.
Introduction et objectif: Déterminer la place de la
biopsie prostatique extensive chez des patients bien
sélectionnés sans signes de prostatites avec élévation
inexpliquée des chiffres de PSA malgré des biopsies de
prostate négatives ou à la détection de lésions
suspectes.
Matériel et méthodes:Entre 1998 et octobre 2006, 811
biopsies prostatiques transrectale écho guidées ont été
pratiquées chez des patients ayant un toucher rectale
(TR) suspect et/ou un chiffre de PSA élevé (> 3 ng/ml.
Le cancer de prostate a été diagnostiqué chez 155
patients (19 %). En cas de PIN de haut grade (PIN HG)
ou d’élévation inexpliqué des PSA une 2ème/ 3ème
biopsie était pratiquée. L’indication pour une biopsie
prostatique extensive était 2 biopsies négatives avec
élévation inexpliquée des PSA dans 55 cas, des lésions
de PIN HG dans 11 cas, des atypies suspectes dans 4
cas. Résultats: Notre série compte 70 patients. L’âge
moyen était de 63, 3 ans [49-77]. Le TR était anormal
dans 26 cas. Le taux moyen des chiffres de PSA était
de 26, 64 ng/ml [1, 26-30]. Le volume prostatique
moyen était de 57, 6 cm³ [14, 1-137]. Notre protocole
consiste à prélever 12 carottes biopsiques de chaque
lobe: zone périphérique: base (3), moyenne (3), apex
(3), zone extrême périphérique (2) et zone
transitionnelle (1). Le cancer prostatique était détecté
dans 16 cas (22, 8 %) et le PIN HG dans 2 cas (2, 8%).
Toute les biopsies prostatiques extensives ont été
réalisées sous anesthésie locale peri-prostatique avec
une bonne tolérance; en effet ; sur l’échelle visuelle de
douleur de 10, le score moyen était de 3, 6 (< 5) dans
14 cas (20 %). On n’a pas noté de problèmes
C005:
COMPLICATIONS
DES
BIOPSIES
PROSTATIQUES. ANALYSE D'UNE SERIE DE
1000 BIOPSIES
Sallami S, Attyaoui F, chelif M, Ben Salah, Mejri R,
Nouira Y, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis
C006: BIOPSIE DE PROSTATE: RESULTATS
DU DEBUT D’UNE EXPERIENCE
Mkaouar S, HajSlimen M, Ketata H, Sahnoun A,
Fakhfakh H, Bahloul A, Mhiri MN
Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie
Introduction: l’attitude de l’urologue Tunisien face au
cancer de la prostate est en train d’évoluer avec la
15
demande de plus en plus marquée de PSA et de biopsie
de prostate.
Objectif: Déterminer l’impact de l’introduction de ces
deux outils diagnostiques depuis juillet 2005 sur le
profil de prise en charge de cancer de prostate. Matériel
et méthodes: De juillet 2005 à Juin 2006, des biopsies
de prostate écho guidées par voie endo-rectale ont été
réalisées chez 106 patients dans notre service. L’âge
moyen de nos patients est de 70 ans. Les biopsies ont
été réalisées sans anesthésie, et après une préparation
du patient.
Résultats: La tolérance du geste était bonne dans la
majorité des cas. Aucune complication grave n'a été
déplorée. L’indication des biopsies était une anomalie
au TR dans 49 cas avec un taux de détection de cancer
de prostate de 20%(10/49). Dans ce groupe, un taux
élevé de PSA (>4ng/ml) a été noté dans 15 cas avec un
taux de détection de cancer de 75% (10/15). Un taux de
PSA élevé sans anomalies au TR a conduit à des
biopsies dans 37 cas et a permis un taux de détection
cancer de prostate de 27% (10/37). Lorsque le taux de
PSA est entre 4 et 10 ng/ml, le taux de détection de
cancer de prostate passe de 10% lorsque le TR est sans
anomalie à 15% lorsque la prostate est suspecte de
malignité. Pour un PSA entre 10 et 20 ng/ml, ce taux
de détection est de 54% si le TR est suspect de
malignité et de 61% s’il est normal. Un traitement à
visée curative a été réalisé chez 11 patients:
prostatectomie radicale (9 cas), radio hormonothérapie
(2cas).
Conclusion: le profil épidémiologique et de prise
encharge du cancer de prostate est entrain de changer
en Tunisie. Notre choix entre le dépistage systématique
et le diagnostic précoce individuel sera mieux opté sur
des études multicentriques de grandes tailles et de
reculs suffisants.
C007: COMPLICATIONS INFECTIEUSES DES
BIOPSIES PROSTATIQUES
Hidoussi A, Jaidane M, Ben Necir R, Slama A,
Youssef A, Ben Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Objectif: Etudier le taux de complications infectieuses
après biopsie prostatique avec une antibio prophylaxie
à base de ciprofloxacine donnée par voie orale pendant
4 jours avant la biopsie ou pendant un seul jour (la
veille de la biopsie) et identifier les facteurs de risque
potentiels.
Matériels et méthodes Etude rétrospective des
patients qui ont présenté une complication infectieuse
post biopsie prostatique trans rectale, on a définie les
complications infectieuses par une infection urinaire
confirmée (par l’ECBU ou leucocyterie) associée à une
fièvre. Les patients ont été divisés en deux groupes,
selon la modalité de l’antibioprophylaxie (groupe A: un
seul jour et groupe B: 4jours). Toutes les biopsies ont
été pratiquées sans anesthésie et sans lavement rectal.
Résultats Sur une période de six ans (entre 2001 et
2006), 184 patients ont eu une biopsie prostatique. 44
patients ont reçu une antibioprophylaxie pendant 4
jours et 140 patients ont reçu le même antibiotique
pour un seul jour. Sept patients soit (3, 8%) ont
développé une infection urinaire fébrile, 5 dans le
groupe A (3, 5%) et 2 dans le groupe B (4, 2%). Il n’y
a pas de différence significative entre les deux groupes
en matière de complications infectieuses après biopsie.
L’ECBU avant les biopsies a été réalisé pour tous les
patients du groupe B, les deux patients qui ont présenté
une infection urinaire dans ce groupe avaient un ECBU
positif. Un bilan infectieux a été réalisé chez les 7
patients qui ont présenté ces infections fébriles Le
germe le plus incriminé est E. coli résistant aux
Quinolones retrouvé dans les urines dans 5 cas et dans
les hémocultures dans 2 cas.
Conclusion Une antibioprophylaxie de 1 jour suffit
pour protéger contre les complications septiques des
biopsies trans rectal, l’antécédent d’infection urinaire
semble être le facteur de risque majeur surtout par les
souches résistantes aux quinolones.
C008:
CANCER
DE
LA
PROSTATE
METASTATIQUE APPROCHE DIAGNOSTIC ET
THERAPEUTIQUE. A PROPOS DE 110 CAS.
Djelouat T, Sayoud R, Amokrane T, Bensaci S, Achour
H, Dahdouh A.
EHS
Clinique
d'Urologie
Néphrologie
Et
Transplantation Rénale A Bouchrit Bp Constantine,
Algerie
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent
de l'homme de plus de 50 ans. La prise en charge des
patients atteints d'un cancer de la prostate métastatique
n'a pas fait l'objet d'avancées médicales décisives, mais
de nouveaux protocoles thérapeutiques sont en cours.
Nous exposons notre démarche diagnostique ainsi que
les possibilités de prise en charge de ces cancers.
C009: PLACE DE LA PROSTATECTOMIE
RADICALE RETROPUBIENNE DANS LE
TRAITEMENT DU CANCER LOCALISE DE LA
PROSTATE
Ben Nsir R, Hidoussi A, Jaidane M, Ben Sorba N,.
Mosbah AF
Service d'Urologie Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie
Introduction: Le cancer de la prostate est le premier
cancer de l’homme de plus de 50 ans. Son diagnostic se
fait de plus en plus à un stade précoce, faisant ainsi
émerger la prostatectomie radicale comme le premier
traitement à visée curative à proposer. Celle-ci a
bénéficié ces dernières années de beaucoup de progrès
16
visant à améliorer les résultats carcinologiques et
fonctionnels de cette technique.
Matériel et méthodes: Le but de ce travail est
d’évaluer les résultats carcinologiques et fonctionnels
obtenus
après
40
prostatectomies
radicales
rétropubiennes réalisées au service d'Urologie du CHU
Sahloul de Sousse sur une période de 10 ans (de 1997 à
2006).
Résultats: L’âge moyen de nos patients était de 70 ans,
le TR était suspect chez 27patients et le taux de PSA
variait de 5 à 26 ng/ml. L’affirmation diagnostique a
été apportée chez tous nos patients par l’examen
histologique des biopsies écho guidées. La
prostatectomie radicale rétropubiennes a été réalisée
sous anesthésie générale chez 32 patients et sous rachi
anesthésié chez 8 patients. Aucune complication
postopératoire grave n’est déplorée. Sur le plan
carcinologique, 7 patients avaient des marges
chirurgicales positives. On a déploré 5 récidives
biologiques et 2 récidives cliniques. Sur le plan
fonctionnel, un seul patient a présenté une incontinence
urinaire. Sur les 40 patients 30 avaient en pré
opératoire une érection jugée normale. Seulement 7
patients avaient une activité sexuelle satisfaisante.
Conclusion: La prostatectomie radicale demeure, le
traitement de première intention du cancer localisé de
la prostate, en l’absence des moyens technologiques
qui restent encore à un stade expérimentale avancé.
Elle devient de plus en plus raffinée techniquement et
les complications fonctionnelles post opératoires sont
en nette régression.
C010: TRAITEMENT DE L INCONTINENCE
URINAIRE APRES CHIRURGIE PROSTATIQUE
PAR PLAQUE SOUS URETHRALE
Slama A, Hidoussi A, Jaidane M, Ben Sorba N,
Youssef A, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
BUT: Evaluer les résultats de la mise d’une plaque
sous urethrale selon la technique de Comiter modifiée
par l’utilisation de fils non résorbables amarrés au
périoste.
PATIENTS ET METHODES: Entre 2005 et 2006,
11 patients ont été opérés pour incontinence urinaire
apparue après chirurgie prostatique. On avait procédé à
la mise en place d’une plaque de polypropylène fixée
sur le périoste des branches ischiopubiennes par des
fils de nylon et comprimant l’urethre bulbaire.
L’évaluation pré et post opératoire était basée sur
l’examen clinique et le nombre de protections utilisées
par jour. Les patients étaient revus à un mois post
opératoire puis tous les trois mois.
RESULTATS: La moyenne d’age était de 75, 5 ans
avec un recul moyen de 6, 5 mois. 6 patients étaient
secs, 4 patients se sont améliorés et un seul, qui avait
une incontinence sévère, fuyait toujours. Nous n’avons
pas constaté de douleurs périnéales persistantes ni
d’érosion urethrale ni d’ostéite.
CONCLUSION: Cette modification technique évite le
vissage osseux et semble avoir des résultats
comparables avec la technique originale. Elle présente
un avantage économique certain dans les pays ou le
prix du kit de la plaque revient énormément cher.
C011: TOLERANCE ET MORBIDITE DES
ENDOPROTHESES URETERALES: ETUDE
PROSPECTIVE A PROPOS DE 115 PATIENTS.
Ben Salah I, Sebe. P, Henry. N, Beley. S, Dahan. M,
Gategno. B, Thibault. P, Traxer. O
Service d'Urologie, Hôpital Tenon Paris, France
Introduction: Le concept de placement endoscopique
des sondes urétérales a été décrit en 1967 par
Zimskind. Peu d’étude ont évalué le retentissement des
endoprothèses urétérales sur la qualité de vie des
patients. Le but de cette étude prospective a été
d’évaluer la tolérance et la morbidité des endoprothèses
urétérales.
Patients et Méthodes: De février 2001 à juin 2003,
115 patients (d’âge moyen 49, 5 ans [19-90]) ont été
inclus: 64 hommes et 51 femmes. Les endoprothèses
urétérales ont été mises en place sous anesthésie
générale pour pathologie lithiasique (80 cas), plastie
urétérale (25 cas) et compression urétérale extrinsèque
(10 cas). Il s’agissait uniquement d’endoprothèses en
polyuréthane de 7F de diamètre et de 28 cm de long.
Les patients porteurs d’une sonde JJ pour
transplantation rénale ou grossesse ont été exclus. La
tolérance des endoprothèses a été évaluée le jour de
l’ablation par un questionnaire à base d’échelles
visuelles analogiques de 100 mm de long (EVA).
Résultats: La durée moyenne d’implantation a été de
91, 8 jours (10-287). Le nombre de mictions par jour a
été en moyenne de 8, 8 (2-30). Le nombre de mictions
par nuit a été en moyenne de 2, 6 (0-10). A partir des
EVA, l’impression générale a été en moyenne de 44 (0100), les douleurs vésicales de 41 (0-100), les douleurs
lombaires de 41 (0-100), les douleurs lombaires lors de
la miction de 62 (2-100) et les poussées sur sonde de
32 (0-100).
Conclusions: La morbidité des sondes double J est
importante et parfois sous-estimée par les opérateurs.
Notre étude confirme que la durée d’implantation doit
être aussi courte que possible afin d’améliorer la
tolérance des patients. Ce qui implique d’organiser
rapidement la prise en charge étiologique de ces
patients.
C012:
DRAINAGE
ENDOPROTHESE
METALLIQUE
DES
DEFINITIF
PAR
AUTOSTATIQUE
OBSTRUCTIONS
17
URETERALES D’ORIGINE NEOPLASIQUE A
PROPOS DE 8 CAS
Smaali Ch, Ghozzi. S, Khiari. R, B. Mansour. O,
Ghorbel. J, Mechri. Dridi M, M, Khouni. H*, Ben Rais
N.
Service Urologie Hôpital Militaire De Tunis
*Service De Chirurgie, FSI, La Marsa, Tunisie
Objectifs: Les obstructions urétérales secondaires à
une compression extrinsèque ou un envahissement
d’origine néoplasique peuvent généralement être traités
par un drainage interne par une endoprothése urétérale
autostatique type double J. Cependant le taux de
récidive tumorale est élevé nécessitant le changement
de ces sondes tout les trois a six mois en fonction du
type de sonde ou le recours à un drainage externe
définitif par sonde de néphrostomie. Les sondes en
double J métalliques semblent résoudre en partie le
problème en permettant un drainage interne assez
longtemps pendant au moins une année.
Matériel et méthode: Nous présentons 8 cas
d’obstructions urétérales 5 d’origine néoplasiques et 3
secondaires à une fibrose rétroperitonéale qui ont été
efficacement drainées par la mise en place
d’endoprothése autostatique métallique type résonance.
Conclusion: L’utilisation de ces sondes métalliques
chez des patients avec des obstructions urétérales
d’origine néoplasique permet d’améliorer leur qualité
de survie.
C012bis: LA FONCTION SEXUELLE APRES
TRAITEMENT DU CANCER LOCALISE DE LA
PROSTATE
Belhiba H, M Peneau
Vendôme, Tours France
Sce Urologie Andrologie, CHR Orléans France
Physiopathologie de la dysfonction érectile. Facteurs
liés au patient.
Prostatectomie totale et sexualité.
Curiethérapie et sexualité.
Dysfonction érectile après radiothérapie externe.
Comparaison entre les différentes modalités
thérapeutiques.
C013: TRAITEMENT CHIRURGICAL DES
COURBURES DE LA VERGE: ANALYSE
RETROSPECTIVE
DES
RESULTATS
FONCTIONNELS ET DES COMPLICATIONS
DANS UN CENTRE REFERENT.
Faix A, El Manni, Segui B, Rébillard X, Abdel-Hamid,
Ayuso.
Clinique Beausoleil, Montpellier, France
Introduction: la maladie de Lapeyronie et la courbure
congénitale de la verge sont relativement sous-estimées
avec un impact psychologique important.
Le but de notre travail est d’étudier les complications
de la prise en charge chirurgicale et les résultats sur les
rapports sexuels.
Matériels et méthodes: les patients opérés (même
opérateur) ont été étudiés de façon rétrospective sur
dossier et par téléphone avec un questionnaire évaluant
l’évolution post-opératoire et les résultats (érection,
satisfaction sexuelle).
Résultats: 91 patients ont été opérés entre 2002 et
2005 dont 67 patients pour maladie de Lapeyronie (56
ont bénéficié d’une plicature des corps caverneux type
Yachia et 11 patients d’un patch biosyntétique) et 24
pour courbure congénitale de la verge (23 plicatures
des corps caverneux type Yachia et 1 patch
biosynthétique).
Le
taux
de
complications
postopératoires immédiates est de 6, 8% et tardives de
10% en postopératoire, 95% des rapports sexuels sont
devenus possibles (après 1 ou 2 procédures) et sans
douleur contre 11 % avant l’intervention, et 84% sont
devenus satisfaits de leur sexualité. L’érection est
améliorée et non douloureuse chez 84% contre 11 % en
préopératoire, mais il existe par contre une persistance
d’une coudure légère inférieure à 10° chez 63 patients
soit 70%. le taux de récidive global est de 29, 5% (7,
6% dans notre centre).
Conclusion: Le traitement chirurgical de la maladie de
Lapeyronie et de la coudure congénitale est une
solution permettant aux patients d’améliorer leur
fonction érectile, leur satisfaction sexuelle et par
conséquent le confort psychologique, malgré un taux
de complications et de récidives non négligeable.
C014: L'IMPLANT PENIEN EST-IL UNE
OPTION
EN
CAS
DE
DYSFONCTION
ERECTILE REFRACTAIRE? EVALUATION
MULTICENTRIQUE
DES
PRATIQUES
D'IMPLANTATION
Faix A, Ménard, Tremeaux, Staerman
Clinique Beausoleil Montpellier, France
Objectifs: Evaluation des pratiques d'implantations
dans 3 centres référents.
Méthodes: 282 implants péniens dont 276 gonflables
ont été implantés chez 254 patients entre 1996 et 2005
dans 3 centres experts. Les données pré, per et postopératoires ont été rapportées et la fonction érectile
post-opératoire étudiée. Le suivi moyen est de 27.7
mois.
Résultats: Les implants péniens sont posés en
moyenne après 39.2 mois de dysfonction érectile chez
des patients en moyenne de 58.6 ans. Le taux de sepsis
post-opératoire est de 2.2% en primo-implantation et
3.8% en cas de reprise; le taux de complications
18
mécaniques est de 7.5% en primo-implantation et 9.4%
en cas de reprise. Le risque septique est augmenté en
cas de diabète à 7.6% et et la satisfaction globale est de
86.7%.
Conclusion: L'implant pénien montre un haut score de
satisfaction et un faible taux de complications.
Cependant, cette chirurgie ne doit être réservée qu'en
cas de dysfonction réfractaire aux traitements
pharmacologiques classiques et dans des centres de
référence. Cette étude montre des résultats similaires à
la littérature internationale.
C015:
EVALUATION
DU
TRAITEMENT
MEDICAL DANS LE PRIAPISME A BAS DEBIT
M Khelil, S El Mhef, B Querfani, H Fekak, R
Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F
Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd, Casablanca,
Maroc
A travers l’analyse de 34 cas de priapismes veineux
traités médicalement en première intention et une revue
de la littérature nous nous proposons de discuter
l’efficacité de trois méthodes médicales non
spécifiques: l’injection intracaverneuse (IIC) de drogue
alphastimulante, la ponction caverneuse et la
réfrigération cutanée pénienne. De Janvier 1995 à
Décembre 2005, 34 priapismes veineux ont été traités
médicalement en première intention au service
d’urologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Ces
priapismes veineux d’étiologie variée ont d’abord été
traités par injection intracaverneuse de drogue
alphastimulante (17 cas) ou ponction (13 cas ou
réfrigération (9 cas). Ces 3 méthodes n’ont été
associées qu’en cas d’échec et de façon non uniforme.
Les résultats ont été analysés sur l’obtention de la
détumescence et la préservation de la capacité érectile.
Dans près de 75% des cas, la détumescence a été
obtenue et la capacité érectile préservée par le seul
traitement médical. Comme premier traitement,
l’efficacité de l’injection intracaverneuse et de la
réfrigération a été supérieure à celle de la ponction. En
fait, le délai préthérapeutique a été un paramètre plus
important que l’étiologie. La réfrigération n’a plus été
efficace après la 8ème heure, la ponction après la 9ème
heure et l’injection intracaverneuse de drogue
alphastimulante après la 34ème heure. Les échecs du
traitement médical et les séquelles érectiles n’ont été
observés que pour les priapismes traités après la 24ème
heure. L’efficacité des 3 méthodes est proche à la
condition d’être faites tôt. Leur indication dépend de la
durée du priapisme et de l’existence ou non d’une
souffrance anoxique caverneuse. Le traitement médical
du priapisme a une large place dans l’arsenal
thérapeutique du priapisme et la chirurgie doit être
réservée aux échecs des moyens médicaux.
C016: LA PRISE EN CHARGE DU PRIAPISME:
A PROPOS DE 26 CAS.
M. Ktari, A Derouiche, A. Ouni, S. Selmi, R.
Benslema, M. Sfaxi, M. Chebil.
Service d’Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Service d’Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Introduction: Le priapisme est une érection durable
irréductible et douloureuse survenant en dehors de tout
désir sexuel. L’impuissance par fibrose des corps
caverneux est une complication évolutive redoutable.
Le but de notre travail est d’étudier les aspects
cliniques et thérapeutiques du priapisme à travers une
série de 26 cas.
Matériel et méthodes: Entre 1988 et 2006, nous avons
recensé 26 cas de priapisme. Nous avons recueillis
rétrospectivement les données cliniques, thérapeutiques
et évolutives sur la base des observations médicales.
Résultats: L’âge moyen des patients est de 28 ans (873). 7 patients avaient des antécédents de priapisme
traité ou spontanément résolutif. Le délai moyen de la
consultation est de 65 heures (6 h-17j). L’étiologie était
indéterminée dans la plupart des cas (12). Une
hémopathie était en cause dans 7 cas. Des injections
intracaverneuses ou une origine médicamenteuse
étaient retrouvées chez 7 patients. Deux patients ont
présenté une résolution spontanée, 5 patients ont bien
répondu à un traitement médical et 19 autres ont été
opérés selon la technique d’AL GHORAB avec un taux
de succès immédiat de 63 %. Le délai moyen
d’hospitalisation est de 4 jours (1-11). Treize patients
seulement ont été revus à la consultation. Neuf parmi
eux présentent une impuissance avec un recul moyen
de 7 mois.
Conclusion: Le priapisme est une urgence urologique
rare. La prise en charge doit tenir compte de l’étiologie
et surtout être précoce afin d’éviter l’évolution vers
l’impuissance.
C017: PLACE DE LA PROTHESE PENIENNE
DANS LE TRAITEMENT DE L'IMPUISSANCE
Ayed H, Sfaxi M, Bouzouita A, Ben Slama M. R, Ayed
M, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Malgré
l'avènement
de
nouveaux
moyens
thérapeutiques dans la prise en charge de l'impuissance,
la prothèse pénienne garde toujours sa place.
Cependant les indications doivent être respectées pour
optimiser les résultats. Nous rapportons notre
expérience dans la mise en place de prothèse pénienne
dans la chirurgie de l'impuissance. Il s'agit d'une série
19
rétrospective colligée dans le service d'urologie de
l'hôpital Charles Nicolle entre 1992 et 2006. Nous
avons implanté 9 prothèses péniennes. L'étiologie était
un priapisme dans 4 cas et fuites veineuses dans 4 cas;
2 malades ont été repris: dans un premier cas pour
défaillance mécanique de la prothèse et dans le
deuxiéme cas pour une mauvaise indication du type de
prothèse. Actuellement, nous avons un recul moyen de
6 ans avec des résultats satisfaisants.
C018: PREVALENCE DE LA DYSFONCTION
ERECTILE CHEZ LES HEMODIALYSES
CHRONIQUES AU CHU IBN ROCHD DE
CASABLANCA (A PROPOS DE 76 CAS)
Y. A. El Messaoudi, R. Abouteib, F. Meziane, L.
Errachdi, M. Zamd, M. Ramdani.
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Intoduction: La dysfonction érectile est définie
comme l’impossibilité d’avoir ou de maintenir une
érection suffisante pour permettre un rapport sexuel
satisfaisant. La fréquence de la DE chez les patients
insuffisants rénaux dialysés est très nettement
supérieure à celle retrouvée dans la population
générale. Elle est due à des troubles organiques et
psychologiques.
Matériels et méthodes: Ce travail consiste en une
étude descriptive analytique visant à déterminer la
prévalence de la dysfonction érectile chez les
hémodialysés chroniques. 76 Patients ont été inclus
dans cette étude, ils ont répondu à un questionnaire qui
comprend
3
volets:
-caractéristiques
socio
démographiques. -Facteurs de risques et état de santé. Evaluation de la dysfonction érectile par le biais de
l’indice international de la fonction érectile (IIEF).
Résultats (en cours):La prévalence de la dysfonction
érectile chez les insuffisants rénaux chroniques varie
dans la littérature de 50à70%. Cette prévalence est
corrélée à la gravité de la maladie, elle est estimée à
9% chez les insuffisants rénaux non dialysés alors
qu’elle avoisine90% chez les dialysés. L’origine de la
DE chez les insuffisants rénaux chroniques est le plus
souvent organique. En plus du « milieu urémique », il
existe le plus souvent des troubles endocriniens, une
anémie, une neuropathie périphérique, une atteinte
vasculaire périphérique et des troubles psychologiques.
Le traitement comporte deux volets, le premier est le
traitement des complications de l’insuffisance rénale, le
deuxième sera la prise en charge médicale des troubles
de l’érection au moyen de traitement généraux ou
locaux, une prise en charge psychologique peut
s’avérer nécessaire.
Conclusion: La dysfonction érectile est une pathologie
fréquente chez les patients dialysés, les étiologies sont
multiples associant des facteurs organiques et
psychologiques.
C018BIS:
INTERET
DES
INJECTIONS
INTRACAVERNEUSES
DANS
LES
DYSFONCTIONS ERECTILES.
Bennaoum K. CHU Nimes, France
C019: L’EVALUATION MEDICO-LEGALE DE
LA DYSFONCTION ERECTILE.
A. Benzarti*, F. Makhlouf*, A. Bouzouita**, M.
Zhioua*, M. Chebil**, M. Hamdoun*
*Service de Médecine Légale, Hôpital Charles Nicolle,
Tunis.
**Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
La dysfonction érectile représente la séquelle sexuelle
traumatique la plus fréquente chez l’homme. Son
évaluation rentre dans le cadre du préjudice sexuel.
Celui-ci se définit comme l’impossibilité totale ou
partielle où se trouve la victime, du fait des séquelles
traumatiques qu’elle présente, soit d’accomplir l’acte
sexuel, soit de procréer ou de se reproduire d’une
manière normale. L’évaluation du préjudice sexuel
peut être réalisée de plusieurs manières. L’ancien
barème de la Société de Médecine Légale et de
Criminologie de France proposait différents taux d’IPP
pour l’appréciation du préjudice sexuel. Tel est le cas
également en Tunisie aujourd’hui. Il s’agit d’une
évaluation qui prend en considération essentiellement
l’aspect fonctionnel de l’acte sexuel. Cependant celuici comporte plusieurs dimensions intégrant plusieurs
aspects de l’équilibre psychosocial de l’individu et ne
saurait donc être limité à une simple fonction. Voilà
pourquoi le nouveau barème de la même société a
proposé pour l’appréciation du préjudice sexuel un
tableau descriptif où le rôle de l’expert se limite à une
description des troubles ressentis aux différentes étapes
de l’acte sexuel laissant au juge le soin de
l’appréciation du préjudice. En domaine pénal, et en
cas de coups et blessures, cette méthode dispense
l’expert de la charge de la qualification de l’acte qui
dépend du taux d’IPP. Elle semble également mieux
cerner la nature des troubles à l’étape expertale, mais
au niveau de l’étape judiciaire elle parait moins précise,
étant complètement soumise à la subjectivité du juge.
C020:
LA
CIRCONCISION:
UN
ACTE
CHIRURGICAL OU UN RITUEL RELIGIEUX?
F. Makhlouf*, A. Benzarti*, A. Bouzouita**, M.
Zhioua*, M. Chebil**, M. Hamdoun*
*Service de Médecine Légale, Hôpital Charles Nicolle,
Tunis.
**Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
20
La circoncision est un geste qui consiste en l’excision
totale ou partielle du prépuce chez les jeunes garçons.
Il s’agit d’un acte rituel pratiqué depuis la nuit des
temps et dont le fondement se trouve dans certaines
religions comme l’Islam ou le judaïsme. Les
indications médicales sont en revanche beaucoup plus
rares. En Tunisie, comme dans beaucoup d’autres pays,
cette pratique a été réalisée par des praticiens
traditionnels, à domicile dans la majorité des cas.
Toutefois, avec la modernisation et l’urbanisation de la
société tunisienne, ces praticiens se font de plus en plus
rares, sans pour autant disparaître complètement,
laissant alors le champ soit au mieux à des chirurgiens
opérant dans les blocs opératoires, soit au pire à des
infirmiers oeuvrant à domicile ou dans des infirmeries
non équipées par les moyens d’intervention en cas de
complications. Nous rapportons le cas d’un nourrisson
âgé de 14 mois décédé subitement à la suite d’une
circoncision pratiquée à domicile par un infirmier.
L’autopsie a permis de révéler deux traces d’injection
périgénitales en rapport avec l’administration d’un
anesthésique local, une nécrose du gland et des signes
généraux d’asphyxie. A travers cette affaire encore en
instruction, nous soulevons certains aspects médicolégaux de cet acte non thérapeutique dont la réalisation
ne s’inscrit donc pas dans le cadre du contrat de soins
où le médecin est soumis à seulement une obligation de
moyens. Devant le vide juridique dans la matière, nous
mettons ensuite le point sur la nécessité de la
règlementation de cet acte qui devrait être considéré
comme un véritable geste chirurgical, pratiqué par un
professionnel, en respectant toutes les règles de l’art
inhérentes à la pratique chirurgicale (bloc opératoire,
asepsie, surveillance per et post opératoire,
responsabilité médicale etc.).
C021:
DYSFONCTIONNEMENT
SEXUEL
APRES RESECTION TRANSURETHRALE DE
LA PROSTATE
Benhatchi, Youcef D, Ouslim, Asfouri, Haroun,
Mehdid
Boulevard Adda Benaouda-Plateau, Oran, Algerie
La chirurgie est considérée comme le traitement de
référence de l’hypertrophie bénigne de la prostate au
stade obstructif. La résection transuréthrale de la
prostate (RTUP), toujours « Gold standard » dans le
traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate
(HBP) est l’acte le plus pratiqué par les urologues.
Actuellement, beaucoup de travaux sont réalisés sur les
résultats de cette chirurgie. Notre étude aborde le
dysfonctionnement sexuel après RTUP. 213 patients
ont été réséqués sur une période de 2 années (20042005) et suivi à l’aide d’un questionnaire relatif à leur
vie sexuelle. Chez 15% de nos patients, le
dysfonctionnement de l’érection a été rétabli et
seulement 8 nouveaux cas de dysfonction ont été
observés après RTUP. Actuellement, la crainte dans le
traitement de l’HBP n’engendre des dysfonctions
érectiles n’est plus fondée.
C022: ETUDE DESCRIPTIVE DES FRACTURES
DES CORPS CAVERNEUX
Lachheb N, touffahi M, Lefi M, Hellara W, Ghezala
W, Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie
La fracture de la verge est une pathologie rare,
volontiers observée chez l’adulte jeune, provoquée par
une manipulation forcée de la verge en érection. Le
diagnostic repose sur l’anamnèse et l’examen clinique.
Le traitement se base sur la chirurgie.
But: Evaluer les résultats du traitement chirurgical de
fracture des corps caverneux et établir les éléments du
pronostic.
Matériels et méthodes: Il s’agit d’une étude
rétrospective à propos d’une série de 46 cas de fracture
de la verge traités au service d’Urologie à l’EPS
Fattouma Bourguiba de Monastir sur une période de 10
ans (1996-2006).
Résultats: L’âge moyen de nos patients était de 28 ans.
Le mécanisme le plus fréquent était la manipulation
forcée de la verge en érection (65%). Le diagnostic
était toujours clinique. Le délai de prise en charge était
inferieur à 24 heures pour la quasi-totalité des malades.
Tous nos patients ont été opérés dont 67, 3 % des cas
par voie élective, permettant d’évacuer l’hématome et
suturer l’albuginée. La rupture partielle de l’urètre a été
recensée chez 5 patients, traitée par une sonde tutrice.
Les suites postopératoires étaient simples dans tous les
cas. Les séquelles sont dominées par les douleurs à
l’érection dans 6 cas, une coudure de la verge sans
retentissement sur la fonction sexuelle dans 4 cas.
Conclusion: La réparation chirurgicale urgente et
anatomique des fractures des corps caverneux est le
seul garant d’un bon pronostic morphologique et
fonctionnel ainsi que psychologique.
C023:
EVALUATION
DES
FONCTIONS
ERECTILES APRES UNE FRACTURE DE LA
VERGE: A PROPOS DE 100 CAS
Sallami S, Ben Salah I, Chelif M, Hafsia G, Mejri R,
Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
But: A travers une étude rétrospective de 100 fractures
de la verge nous étudions proposons une classification
pronostique.
Matériels et méthodes: Entre 1988 et 2002, 100
patients ont consulté pour une fracture de la verge. Le
diagnostic a été établit sur les données de
l’interrogatoire et de l’examen physique. Les données
21
de l’anamnèse ainsi que celles de l’examen physiques
ont été revu: age, mécanisme du traumatisme,
découverte cliniques et per-opératoires, traitement
chirurgical et évolution à long terme (+ 3 ans). Ces
patients ont été interrogés sur les différents domaines
de la fonction sexuelle en utilisant l’index international
de la fonction érectile (IIFE). La Dysfonction Erectile
(DE) a été considérée pour un score IIFE < 25.
Résultats: L’âge des patients varie de 19 à 68 ans (32).
La fracture est secondaire à une manipulation forcée en
érection dans 68% des cas et lors d’un rapport sexuel
violent dans 15% des cas. Le délai de consultation vari
de 1 heure à 2 semaines. Chez tous les patients, le
traitement chirurgical a été indiqué. La lésion était
unique dans 97% des cas. Sa longueur varie de 4 à 30
mm. La lésion était bilatérale chez un seul patient. La
lésion du corpus spongiosum a été constatée chez deux
patients et une lésion uréthrale chez un seul patient.
Avec un recul moyen de 83 mois (36-204): Une DE
temporaire (< 3 mois) a été rapporté par 23 patients.
Sept d’entre eux continue à garder ce déficit. Les deux
domaines principalement affecté sont la capacité de
maintenir l’érection et le désire sexuel. Le risque de DE
relatif à la fracture de la verge reste non significatif (0,
2 < p < 0.3).
Conclusion: Nous recommandons le traitement
chirurgical chez tous les patients avec une fracture de
la verge. Une réparation précoce et adéquate des
lésions est le garent d’un pronostic fonctionnel et
sexuel favorable.
C023bis: L'ACTION DU TABAC SUR LA
SEXUALITE: ETUDE A PROPOS DE 400 CAS
Reda RK
Beyrouth liban
C024: CURAGE LOMBO AORTIQUE POST
CHIMIOTHERAPIE
PAR
VOIE
COELIOSCOPIQUE:
RESULTATS
ONCOLOGIQUES APRES UN SUIVI MOYEN DE
40 MOIS
Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fournier F,
Dumonceau O, Baumert H.
Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph,
Paris, France
Introduction: Certaines équipes réalisent les curages
lombo aortiques pour masses résiduelles d’un cancer
du testicule, par voie coelioscopique. Voici les
premiers résultats oncologiques de ce type
d’intervention.
Méthodes: Entre Novembre 2000 et mars 2006, 23
curages lombo aortique pour masses résiduelles ont été
réalisés par un opérateur. Tous les patients avaient reçu
entre 3 et 6 cycles de BEP en pré opératoire sauf un qui
avait reçu 5 cycles de VeIP. 4 d’entre eux présentaient
des métastases viscérales avant tout traitement.
Résultats: 87% (20/23) des patients ont pu être opérés
en totalité par cœlioscopie. 3 malades ont été convertis
en raison de masses inextirpables par voie
coelioscopique. Pour les 20 patients opérés en totalité
par cœlioscopie, la taille médiane des masses
résiduelles était de 45 mm. Ces masses étaient
composées de tératome chez 6 patients (30%), de
nécrose chez 10 (50%) et de tumeur identifiable chez 4
(20%) (2 séminomes et 2 carcinomes embryonnaires).
Les 3 patients convertis avaient de la tumeur
identifiable. Après un suivi moyen de 40 mois, aucune
métastase au niveau d’un orifice de trocart n’a été
constatée. Parmi les 20 patients non convertis, un ayant
du séminome a eu une récidive locale précoce ; 1 qui
présentait des métastases viscérales et qui n’avait pas
normalisé ses marqueurs en pré opératoire est décédé
d’une évolution métastatique. Tous les autres patients
sont en RC. Aucun présentant du tératome, n’a
récidivé. Parmi les 3 patients convertis, présentant tous
de la tumeur active, 2 sont en RC et un, métastatique
dès le diagnostic, est décédé d’une évolution
métastatique. Au total, 21/23 patients (91%) sont en
rémission complète, 2/23 (9%) métastatiques d’emblée,
sont décédés.
Conclusion: Le curage lombo aortique coelioscopique
semble donner des résultats oncologiques comparables
à ceux obtenus par chirurgie ouverte. La conversion,
lorsqu’elle est nécessaire, ne semble pas compromettre
la guérison.
C025: LES TUMEURS GERMINALES DU
TESTICULE
Bouacida M. Sahnoun A. Ketata H. Chouket A.
Fakhfakh H. Bahloul A. Mhiri M. N.
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba, Sfax, Tunisie
Objectif: étudier les différents aspects des tumeurs
germinales (TG) du testicule. Matériel et
méthodes:Etude rétrospective de 35 cas de TG du
testicule colligés sur une période de 22 ans. Nous
avons répartis nos patients en 2 groupes: Gr 1 (13 cas
de tumeurs séminomateuses), Gr 2 (22 cas de tumeurs
non séminomateuses).
Résultats: Gr 1: L’age moyen est de 40 ans. Le bilan
d’extension montrait des adénopathies dans 5 cas.
L’anatomopathologie trouvait un séminome dans tous
les cas. Les malades ont été classés en stade 1 (7 cas),
stade 2a (2 cas), stade 2b (2 cas) et stade 2c (2 cas). Un
traitement
complémentaire
était
nécessaire:
radiothérapie (10 cas), chimiothérapie (3 cas) et
chirurgie de masse résiduelle (1 cas). Après un recul
moyen de 6 ans, tous nos patients étaient en rémission
complète. Groupe 2: l’age moyen est de 30 ans. Les
αFP et le ßHCG étaient élevés chez 18 patients. Il
22
s’agissait d’un carcinome embryonnaire pur (7 cas), un
tératome immature (1 cas), des tumeurs mixtes avec
carcinome embryonnaire majoritaire (9 cas) et avec
choriocarcinome majoritaire (5 cas). Dix cas ont été
classés en stade 1. Parmis eux, 7 avaient eu une
chimiothérapie adjuvante et 3 ont été surveillés ; leur
survie à 5 ans était de 100%. Trois patients classés en
stade 2c (N3), ont été traités par une chimiothérapie
adjuvante et étaient tous décédés après un recul moyen
de 3 mois. Parmis les 9 patients classés stade 4 (M+), 3
étaient décédés avant de débuter la chimiothérapie ; les
6 restants avaient reçu une chimiothérapie de type
BEP: 4 étaient décédés et 2 étaient en rémission
complète après une chimiothérapie de 2ème ligne
(VeIP) et exérèse des masses résiduelles.
Conclusion: Le pronostic des TG du testicule est
amélioré par l’association à la chirurgie des nouveaux
protocoles de radio et de chimiothérapie. Toutefois, ces
tumeurs restent un objet constant de recherche
puisqu’elles représentent un modèle de curabilité par
une approche multidisciplinaire.
C026: ORCHIEPIDIDYMITE AIGUE NON
SPECIFIQUE:
QUEL
TRAITEMENT
DE
PREMIERE INTENTION? ET POUR QUELLE
DUREE? A PROPOS DE 56 CAS
Sallami S, Ben Salah I, Ben Rhouma S, Mejri R,
Hafsia G, Horchani A.
Service d’Urologie Hopital La Rabta, Tunis, Tunisie.
But: déterminer le traitement antibiotique de première
intention et la durée optimale de ce traitement.
Matériels & Méthodes: Entre Mars et Septembre
2006,
les
patients
consultants
pour
une
orchiépididymite aigue unilatérale ont été inclus dans
cette étude et randomisée en deux groupes par tirage au
sort. Le groupe A compte 27 patients qui ont reçu une
double antibithérapie: aminoside (gentamycine: 160
mg/ j) pendant 7 jours et macrolides (Rovamycine:
300mg/j) pendant 45 jours et le groupe B compte 29
patients qui ont reçu une double antibithérapie,
aminoside (gentamycine: 160 mg/ j) pendant 7 jours et
fluoro-quinolone (ciprofloxacine: 1000mg/j) pendant
45 jours.
Un traitement AINS a été prescrit dans les deux
groupes pendant 10 jours. Le diagnostic et la
surveillance étaient clinique, échographique et
bactériologique toutes les deux semaines. Le succès du
traitement était défini par une disparition complète des
douleurs, une diminution de la taille épididymaire et
testiculaire à l’échographie et une disparition de la
protéinurie, de l’hématurie, de la leucocyturie et la
nitrate sur les bandelettes urinaires.
Résultats: L’âge des patients variait de 20 à 83 ans
avec une moyenne de 46, 2 ans. Quarante et un pour
cent des patients étaient âgés de moins de 40 ans.
L’orchiépididymite était gauche chez 31 patients (55,
3%). Chez 24 patients (42, 8%), des antécédents
d’urétrite, de manœuvres endo-uréthrales et de biopsies
prostatiques ont été rapportés. Les deux groupes étaient
comparables en ce qui concerne les paramètres
cliniques et épidémiologiques. Au bout de six semaines
de traitement, le taux de succés était de 86, 2% pour le
groupe B contre 77, 7% pour le groupe A. L’apparition
du corps de highmore est corrélée avec la guérison.
Conclusion: Nous recommandons L’association
d’aminoside et de fluoro-quinolone comme le
traitement de première intention des orchiépididymites.
Ce traitement doit être prolongé pendant 45 jours. La
surveillance doit être clinique mais aussi
échographique.
C027:
L’ANASTOMOSE
EPIDIDIMODEFERENTIELLE DANS LA PRISE EN
CHARGE DE L’HYPOFERTILITE MASCULINE
Garreb M, Jradi MA, Hidoussi A, Zakhama W, Ben
Nsir R, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Les azoospermies obstructives excrétoires, liées à une
absence congénitale ou à une obstruction secondaire
des voies génitales masculines, sont responsables de 3
à 12% des stérilités masculines et se prêtent dans 70 à
80% des cas à une tentative de reperméabilisation
chirurgicale La recherche de l'origine excrétoire ou
sécrétoire de cette azoospermie s'appuie sur plusieurs
paramètres, Les dosages plasmatiques de FSH peuvent
nous éclairer.
Matériels et méthodes C’est une étude rétrospective à
propos 58 patients avec une azoospermie obstructive
opérés dans le service d’urologie de l’hopital sahloul
de sousse de 1992 à 2005, ils ont eu une anastomose
épididymo- deférentielle.
Résultats L’anastomose epididymo-deferentielle a
conduit à la présence de sperme dans les
spermatozoïdes chez 30 patients (51%) 6 grossesses
ont été obtenues à long terme ( 2 spontanées et 4
médicalement assistées)
Discussion Les anastomoses épididymo-déferentielle
conduisent à la présence de spermatozoïdes dans le
sperme de 39 à 100% des opérés et à une grossesse
dans 32% (13–44%) des cas. Vu les résultats aléatoires
de cette chirurgie, il faut lors de la reperméabilisation
prélever du sperme dans le déférent et parfois prélever
une biopsie testiculaire, la qualité des spermatozoïdes
provenant des déférents étant la plupart du temps très
mauvaise.
Conclusion Bien que l’injection intra cytoplasmique
de spermatozoïdes (ICSI) ait révolutionné le traitement
et le pronostic de l’infertilité masculine, le bilan
(anamnèse, examens clinique et para cliniques)
pratiqué par l’urologue chez l’homme infertile garde
23
toute sa place, une obstruction congénitale ou acquise
des voies spermatiques, doit être recherchés, car cette
affection reste accessible à un traitement chirurgicale
avec des résultats plus au mois acceptables.
C028:
TRAUMATISME
DE
L’URETHRE
POSTERIEUR
Smaali CH, Ghozzi S, Khiari R, Ben Mansour O,
Ghorbel J, Mechri M, Khouni H*, Ben Rais N
Service Urologie Hôpital Militaire de Tunis
*Service de Chirurgie, FSI, La Marsa, Tunisie
Introduction: La rupture de l’urethre posterieur est
une complication grave des fractures de bassin, mettant
en jeu toujours la qualité des mictions et de la fonction
sexuelle.
Matériels et méthodes: Nous rapportons l’observation
de 19 cas de rupture traumatique de l’urethre
postérieur, le mécanisme était une fracture de bassin
dans 17 cas. La rupture était totale dans 16 cas et
partielle dans 3 cas. Un drainage par cathétérisme sus
pubien était systématique gardé pendant 20 jours pour
les ruptures partielles. Le traitement des ruptures
totales était un réalignement uréthral chez 6 patients et
une anastomose termino-terminale dans 10 cas avec un
délai moyen d’intervention de 12 jours pour le
réalignement uréthral et de 3 à 6 mois pour
l’urethroraphie termino-terminale.
Résultats L’évolution s’est faite vers un rétrécissement
uréthral traité par urétrotomie interne dans 3 cas, une
urétroplastie dans 2 cas et une résection anastomose
dans 1 cas. A travers ces observations et une revue de
la littérature on se propose de discuter les stratégies
thérapeutiques devant les ruptures traumatiques de
l’urethre postérieur.
C029: L'URETROPLASTIE EN TOIT DANS LE
TRAITEMENT DE L'HYPOSPADIAS A PROPOS
DE 8 CAS
Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A, Ben
Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Buts Rapporter les résultats préliminaires d'une
technique
d'urétroplastie
distale
pour
cure
d'hypospadias Patients et méthodes 8 enfants porteurs
d'hypospadias situé au niveau de l'urètre pénien ont été
opérés selon la technique décrite par Snodgrass
modifiée en greffant un patch de peau libre sur le lit
d’incision de la plaque urétrale. Les enfants étaient
âgés de 4 à 12 ans lors de l'intervention. Deux d'entres
eux porteurs d'hypospadias distaux ayant eu au
préalable un Onlay avec lâchage complet des points.
Tous les enfants ont été revus en moyenne 6 mois après
l'intervention.
Résultats très bon résultat esthétique, le méat est apical
et ovale, le gland conique. Il n'existe pas de courbure
résiduelle. Nous avons déploré en début d'expérience 1
cas de fistule. Aucun cas de sténose n’a été noté. Le jet
urinaire est fort sans bifurcation ni gouttes
retardataires.
Conclusion La technique de Snodgrass paraît efficace
et esthétiquement satisfaisante pour traiter les
hypospades distaux et de l'urètre pénien mais expose à
un risque de sténose. Notre technique permet de parer à
cette complication en élargissant le toit de l’urètre par
patch dorsal de peau préputiale libre.
C030: PLACE DE LA TECHNIQUE DE ONLAY
DANS LA CHIRURGIE DE L’HYPOSPADIAS A
PROPOS DE 40 CAS
Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A, Ben
Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Introduction: L’hypospadias est une malformation
congénitale caractérisée par un abouchement ectopique
du méat urétral au niveau de la face ventrale de la
verge. Plus que 200 techniques de réparation ont été
décrites. La technique du lambeau préputial pédiculé en
Onlay est d’introduction récente et elle constitue de
plus en plus une indication de choix dans le traitement
de l’hypospadias.
Objectif: on se propose d’étudier les résultats
esthétiques et fonctionnels de cette technique dans une
série de 40 patients.
Patients et méthodes: Depuis 1998 jusqu’à 2002,
quarante patients hypospades ont été opérés selon le
procédé de Onlay. Il s’agissait de 12 hypospadias
antérieurs, 21 moyens et 7 postérieurs. L’âge moyen
des malades était de 45 mois. La durée opératoire
moyenne était de 43 minutes.
Les résultats: étaient bons tant sur le plan fonctionnel
qu’esthétique chez 28 malades. 12 patients ont déclaré
une fistule uréthro-cutanée dont seulement 7 cas soit
17% ont nécessité une cure chirurgicale.
Conclusions: La technique de Onlay est un procédé
d’urethroplastie utilisant un lambeau préputial pédiculé
qui est indiqué surtout dans le traitement des
hypospadias antérieurs et moyens. Entre des mains
expertes ce procédé représente une technique fiable
avec d’excellents résultats fonctionnels et esthétiques.
C031:
L’URETHROPLASTIE
SELON
LA
TECHNIQUE DE MONSEUR DANS LE
TRAITEMENT DES STENOSES DE L'URETRE.
Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A, Ben
Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
24
Introduction: Le rétrécissement de l’urètre (RU) est
une pathologie de plus en plus fréquente de nos jours
vu la multiplicité de ses étiologies. Plusieurs
possibilités thérapeutiques sont offertes à l’urologue, le
choix dépens de plusieurs facteurs.
Objectif: Préciser les indications et les résultats de la
technique de Monseur dans le traitement des RU.
Matériel et méthodes: Nous rapportons dans ce travail
les résultats de 12 patients opérés dans notre service
d’urologie pour RU selon la technique de Monseur
chez 5 patients et un patch cutané dorsal (urètroplastie
en toit, technique dérivée de la technique de Monseur)
chez 7 patients.
Résultats: Tous les patients ont eu une UCR pré et
post opératoire. La durée moyenne de l’intervention
était de 86 min. Le drainage vésical a été assuré par une
sonde trans urétrale et un cystocath. Les résultats
obtenu sont bons dans 10 cas avec un recul moyen de 1
an, dans 1 cas on a noté une récidive précoce du RU
ayant nécessité le recours une autre technique
opératoire et un cas de fistule réparé chirurgicalement
avec succès.
Conclusion: L’uréthroplastie selon la technique de
Monseur, connue depuis plusieurs années connaît
actuellement une renaissance. D’autres techniques
dérivées ont vue le jour. Elle peut être indiquée de
première intention dans les RU antérieurs même
étendus avec des résultats très encourageants.
L’utilisation d’un patch de peau libre permet d’en
étendre les indications.
C032: DONNEURS DÉCÉDÉS D´ÂGE AVANCÉ:
BEAUCOUP D´OFFRES
De La Rosa F, Pamplona M, Herrero J, Gutierrez E,
Hôpital 12 de Octubre. Madrid, Espagne
Introduction: La prévalence de patients âgés de plus
de 60 ans en traitement par dialyse est en
augmentation. Cependant le nombre de cas susceptibles
d´indication de transplantation rénale est faible.
Parallèlement le nombre de donneurs décédés âgés de
60 ans et plus est en forte progression ces dernières
années, atteignant jusqu´à 38% du total des donneurs
en 2005. Il en résulte qu´une forte proportion des reins
des donneurs ne sont finalement pas greffés. L´objectif
de la présente étude a été d´analyser et de rechercher
plus de possibilités d´utilisation des organes rénaux
disponibles provenant de donneurs décèdes âgés de 60
ans et plus.
Méthodes et Résultats: Entre 1997 et 2004 nous
avons reçu un total de 2953 dons de reins desquels
1665 (53%) provenaient de donneurs âgés de plus de
60 ans. De ces 1665 organes, 727 avaient été acceptés,
ultérieurement 296 ont encore été écartés après
inspection macroscopique. Finalement 431 ont été
sélectionnés, 45 d´entre eux ont été attribués à d´autres
hôpitaux. Notre hôpital a réalisé avec succès 82 greffes
doubles et 222 greffes simples sur récepteurs âgés. Sur
un total de 938 dons non retenus, 376 le furent pour
cause de dossiers cliniques défavorables des donneurs.
Cependant, 562 organes (60%) sélectionnés et
disponibles n´ont trouvé aucun receveur d´âge avancé
figurant sur liste d´attente de greffe. Parmi ces derniers
seulement 130 auraient été difficiles à implanter, par
l´inadéquation de l´âge des donneurs et par des
sérologies positives en hépatites B ou C. Les 432
restantes, faciles à réaliser n´ont pas trouvé de
receveurs d´âge avancé.
Conclusion: Le faible degré d´indication de greffe de
rein chez des patients âgés de 60 et plus, en dialyse, a
provoqué un fort excédent d´organes provenant de
donneurs d´âge avancé.
C033: LA TRANSPLANTATION RENALE A
PARTIR DE DONNEUR VIVANT.
Ben Slama M. R, Bouzouita A, Blah M, Sfaxi M,
Derouiche A, Ben Hassine L, Ayed M, Zmerli S, Ben
Abdallah T, Khedher A, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
But: Evaluer les résultats de la greffe rénale à partir de
donneur vivant.
Matériel: Une étude rétrospective de 273 greffes
rénales colligées entre juin 1986 et mai 2005.
Résultats: L’âge moyen des donneurs est de 40 ans.
L’âge moyen des patients greffés est 30 ans (8-55), 82
femmes et 191 hommes. Parmi ces patients 188 étaient
sous hémodialyse et 47 sous dialyse péritonéale. Le
prélèvement a été effectué selon la technique
chirurgicale standard à partir de donneur vivant. La
greffe a été réalisée dans la fosse iliaque droite dans
90% des cas. La durée moyenne d’ischémie chaude
était de 37 minutes (25-90) et d’ischémie froide de 30
heures (10-36). L’anastomose vasculaire a été réalisée
sur l’hypogastrique dans 30 cas, l’artère iliaque
primitive dans 20 cas et l’artère iliaque externe dans les
autres cas et la veine iliaque externe dans 90% des cas.
Une anastomose urétéro-vésicale de type LichGrégoire a été réalisé dans 85% des cas et de type
Lead-Better-Politano dans le reste des cas. Un drainage
par une sonde JJ a été réalisé dans 90% des cas.
L’apparition de nécrose tubulaire aigüe a été notée chez
25 patients avec une bonne évolution. L’évolution était
marquée par l’apparition de complications infectieuses
dans 75%, vasculaires dans 9, 5% des cas ; dominées
par les sténoses artérielles et urologiques dans 9, 5%
des cas ; dominées par la fistule urinaire. 15 patients (5,
1%) ont présenté une lymphocèle. Le recul moyen est
de 81 mois. On a noté la survenue d’un rejet chronique
chez 43 patients. 2 patients ont présenté une tumeur sur
greffon. La détransplantation a été indiquée pour 11
25
patients dans un délai moyen de 47 mois. Le taux de
décès est de 15, 8% secondaire à des complications du
traitement médical et aux complications infectieuses
essentiellement.
C034: DETRANSPLANTATION RENALE APRES
GREFFE. A PROPOS DE 17 CAS.
Bouzouita A, Sfaxi M, Ouni A, Blah M, Ben Slama M.
R, Derouiche A, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Introduction: La détransplantation constitue une
complication redoutable de la transplantation rénale. Le
but de notre travail est d’étudier les causes et les
résultats de la détransplantation.
Patients et méthodes: Etude respective de 17
détransplantations colligées au service urologie de
l’hôpital Charles Nicolle sur un total de 330 greffes.
Résultats L’âge moyen est de 32 ans (16-56). 7 femmes
et 10 hommes. 11 patients étaient sous hémodialyse. Le
prélèvement a été effectué selon la technique
chirurgicale standard à partir de donneur cadavérique
dans6cas (35%) et à partir de donneur vivant dans 11
cas (65%). Leur profil HLA était identique dans 5 cas
et semi-identiques dans les autres cas. Elle était
précoce dans 2 cas: thrombose de l’artère et de la veine
du greffon (J1-J2). Dans un délai de 1 mois pour des
complications vasculaires dans 4 cas.. Elle était tardive,
dû à un rejet chronique dans 10 cas. Une
détransplantation a été pratiqué pour adénocarcinome
sur greffon. Ce Patient a bénéficié d’une deuxième
transplantation après 7 ans. Les suites opératoires
étaient simples.
Conclusions: La détransplantation peut être évité dans
certaines situations par le respect des règles de
transplantation.
C035:
LE
LYMPHOCELE
APRES
TRANSPLANTATION RENALE A PROPOS DE
CINQ CAS
A. A. Zemmouri; H. Balhouss; H. Fekak; R. Rabii; A.
Debbagh; A. Joual; F. Meziane
CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
Introduction: Le lymphocèle est une complication
chirurgicale d'origine lymphatique qui survient parfois
dans les suites de la transplantation rénale. Il a
bénéficié d'un regain d'interet grâce aux nouvelles
performances technique de laparoscopie.
Matériel et méthodes: Le but de ce travail est de faire
le point sur le lymphocèle et d'établir une évaluation
des résultats de la prise en charge de cette pathologie
au sein du CHU Ibn Rochd à partir d'une étude
rétrospective sur 92 greffes rénales effectuées entre
1988 et 2005
Résultats: sur 92 greffes rénales réalisées: 5 cas de
lymphocèles ont été diagnostiqués.4 cas ont été
découverts au stade d'insuffisance rénale aigue et un
cas suite à un écoulement séreux à travers la plaie
opératoire. Tous les cas étaient diagnostiqués par
l'échographie. Une résolution spontanée a été observée
dans un cas.4 cas ont nécessité différents
traitement:deux cathétérisme percutanés, un drainage
chirurgicale
externe,
une
marsupialisation
intrapéritonéale
par
laparotomie
et
une
marsupialisation intrapéritonéale par coelioscopie. Le
drainage chirurgical a été efficace et sans récidive. Le
cathtérisme s'est compliqué de récidive dans cas. Les
meilleurs résultats ont été observés après drainage
interne soit par laparotomie ou coelioscopie.
Conclusion: les méthodes thérapeutiques diversifiées
du lymphocèle après transplantation rénale font l'objet
d'une controverse, toutefois la marsupialisation
intrapéritonéale par coelioscopie est la méthode
thérapeutique de choix du fait de son efficacité, sa
rapidité et sa faible morbidité.
C036: EVOLUTION DES TRANSPLANTS
RENAUX A ARTERES MULTIPLES
Ketata H; Bouacida M; Chaabene W; Hadjslimen M;
Bahloul A; Yaich S; Charfeddine K; Mnif Z; Mnif J;
Hachicha J; Mhiri M N.
Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax,
Tunisie
Objectif: Comparer la morbidité et l’évolution des
greffes rénales à artère unique et multiples.
Matériel et méthodes: Analyse rétrospective de100
cas de transplantation rénale (1994 à 2006). Greffons
répartis en: 83 à artère unique, 1er groupe (G1) et 17 à
artères multiples, 2ème groupe (G2). Pour G1, 95% des
anastomoses artérielles (AA) étaient termino-latérales
(TL) sur l’artère iliaque externe (AIE). Pour G2, une
double AA, en barreau d’échelle, a été réalisée en TL
sur l’AIE dans 13 cas. Dans 2 cas, l’AA a été réalisée
après réparation vasculaire de type AA latéro-latérale
en canon de fusil. Une double AA a été réalisée en TL
sur l’artère iliaque primitive et l’AIE (1 cas). L’AA a
été réalisé en gardant un patch aortique commun dans
un cas de rein de donneur en état de mort encéphalique.
Résultats: Pour G1: 3 cas d’hémorragie (3.6%), dont 2
jugulées par reprise chirurgicale. La détransplantation a
été nécessaire (1 cas) pour saignement incontrôlable
avec CIVD. 3 cas de thrombose artérielle (3.6%) et 3
cas de thrombose veineuse (3.6%) ont été notés,
nécessitant une transplantectomie dans 4 cas. 3 cas de
sténoses artérielle tardive (3.6%) ont été notées, dont
une était cliniquement significative. un décès de cause
vasculaire a été déploré suite à une thrombose veineuse
du greffon et embolie pulmonaire. Pour G2: une reprise
chirurgicale a été nécessaire pour hémorragie (11.7%
26
des cas), avec perte du greffon chez un patient ayant
une plastie artérielle en canon de fusil compliquée de
thrombose artérielle. Aucune thrombose veineuse n’a
été observée. 2 cas de sténose artérielle tardives ont été
rapportés (11.7%). Apres un recul moyen de 45 mois,
56 greffons (67%) du G1, et 11 greffons (59%) du G2
étaient fonctionnels. Le retour en hémodialyse a été
nécessaire pour 19 patients; dont 19.3% du G1 et 17,
7% du G2.
Conclusion: La transplantation rénale à artères
multiples est à priori une chirurgie à risque, mais ses
résultats restent comparables à celle à artère unique.
C037:
LES
COMPLICATIONS
CHIRURGICALES DE LA GREFFE RENALE.
ETUDE RETROSPECTIVE SUR LES 100
PREMIERES GREFFES
Sahnoun A; Charfi W; Ketata H; Bouacida M; Rebaï
N;Bahloul A; Yaïch S; Charfeddine K; Mnif J; Karoui
A; Hachicha J; Mhiri M N
Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax,
Tunisie
Introduction: L’activité de greffe rénale est en
constante croissance en Tunisie depuis la première
greffe réalisée en 1986. A Sfax, cette activité a débuté
en 1994; Nous avons analysé les résultats de nos 100
premières greffes rénales.
Matériels et méthodes: Etude rétrospective, 100
greffes rénales (avril 1994 à février 2006). Nous avons
étudié les caractéristiques des donneurs, des receveurs,
de la technique de prélèvement et de la greffe rénale,
les complications chirurgicales et les moyens
thérapeutiques utilisés. Résultats: Les greffons
provenaient le plus souvent d’un donneur vivant
(69%). L’âge moyen des receveurs était de 37 ans (10 57). Le sexe ratio était de 1, 5. Les receveurs étaient en
hémodialyse (HD) depuis 37 mois en moyenne. Nous
avons prélevé le rein gauche (79% des cas).
L’anastomose artérielle était de type termino-latéral sur
l’artère iliaque externe (95% des cas). Dix-sept
greffons avaient des artères multiples. L’anastomose
veineuse était de type termino-latéral sur la veine
iliaque externe (93% des cas). Le rétablissement de la
continuité urinaire a été pratiqué selon la technique de
Lich-Grégoire (84% des cas). La mortalité globale était
de 13%. Le retour en HD a été noté chez 18 patients
(délai moyen de 33 mois). La transplantectomie a été
indiquée chez 9 patients. Les complications
urologiques: fistule urétérales (8%), reflux vésicourétéral (4%), lithiase urinaire de novo (3%) et sténose
urétérale (2%). Leur traitement a nécessité une reprise
chirurgicale avec réfection du montage dans la plupart
des cas. Les complications vasculaires étaient
dominées par l’hémorragie (7%), la lymphocèle (6%),
la thrombose artérielle (3%), la thrombose veineuse
(3%), la sténose artérielle (5%).
Conclusion: La réussite de la greffe rénale est
synonyme d’une bonne collaboration entre les
différentes équipes participantes, ce qui affine les
indications et permet de détecter précocement les
complications notamment chirurgicales et de les traiter
à temps.
C038: LA GREFFE RENALE SUR ANOMALIE
DU BAS APPAREIL URINAIRE
Benatta M, Attar A, Magali G, Soulillou JP, Karam G
Service d’Urologie, CHU Oran, Algérie
Objectif: évaluer la survie des greffons et des patients,
ainsi que le taux de complications urologiques
majeures, puis nous comparons les résultats à la
littérature.
Matériel et méthodes: C’est une étude rétrospective
de 20 dossiers de patients greffés entre 2000 et 2005 au
chu de Nantes 16 sont de sexe masculin, et 04 de sexe
féminin, la moyenne d’age au moment de la greffe était
de 28 ans, 03 types d’anomalies du bas appareil
(ABAU) ont été retrouvées: 12 neuro-vessies dont 03
sont associées à une spina bifida, 05 valves de l’urètre
postérieur, et 03 extrophies vésicales. La préparation
avant la transplantation a nécessité, la confection de 09
brickers,
01
Mitrofanoff
et
04
plasties
d’agrandissement. Une cysto-manométrie et une
évaluation du résidu post mictionnelle étaient réalisées
avant la greffe, Lors de la greffe ont étés réalisées: 12
dérivations urétéro-vésicales, 5 anastomoses urétérobrickers, 03 anastomoses urétéro-urétérales dont une
sur un Bricker, une sur un Mitrofanoff et une sur un
uretère d’une plastie vésicale d’agrandissement
Résultats: Survie des patients: 18 patients sont vivants,
un décédé des suites d’un lymphome non hodgkinien
au moment du décès son greffon était fonctionnel, et un
greffé a été perdu de vue. Survie des greffons: 3
patients sont retournés en dialyse, l’un pour une
dysfonction chronique du greffon, et les 2 autres à
cause d’un rejet vasculaire. Le reste des greffons
rénaux étaient fonctionnels. Complications urologiques
majeures: 3 anuries, deux d’entre elles étaient dues à
des sténoses urétérales.
Conclusion La greffe rénale sur une anomalie du bas
appareil urinaire est réalisable après traitement de cette
anomalie dans le but d’éliminer les facteurs
d’hyperpression, de résidu mictionnel et d’infection
urinaire, avec des résultats similaires à ceux de la
greffe rénale sur un appareil urologique normal.
C039: EFFICACITE ET AVANTAGES D’UNE
INDUCTION
COURTE
A
BASE
DE
THYMOGLOBULINES PENDANT CINQ JOURS
CHEZ LES TRANSPLANTES RENAUX.
27
K. Harzallah*, M. Halouas*, N. Ben Romdhane*, R.
Belhadj*, S. Ghozzi**, N. J. Hmida, J. Manaa*, Ben
Rais**,
*Unité de Greffe d’organes. Hôpital Militaire de Tunis,
Tunisie
**Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis,
Tunisie
Introducton Le choix du traitement d’induction et sa
durée de prescription en cas de transplantation rénale
porte toujours à controverse.
L’objectif de notre étude a été de juger l’efficacité
d’un traitement d’induction (épisodes de rejet aigu,
survie du greffon à 1 an) de courte durée par les
thymoglobulines (5 jours) par rapport à un traitement
supérieur à 7 jours et de comparer la durée
d’hospitalisation post-opératoire, la survenue des
infections à cytomégalovirus et la survenue d’épisodes
infectieux sévères.
Méthode: C’est une étude prospective non randomisée
de 22 patients transplantés rénaux à l’hôpital Militaire
de Tunis, recevant une induction à base de
thymoglobulines (IMTIX®, Sangastat) pendant 5 jours
à la dose de 1, 25 mg/kg/j et suivis pendant 1 an (G1).
Un groupe historique de 22 patients (G2) ayant reçu ce
traitement pendant une durée > 7 jours et à la même
dose a servi comme groupe contrôle (l’adaptation de la
dose de thymoglobulines a été faite selon le nombre
des lymphocytes pour les deux groupes).
Résultats:
Caractéristiques des 2 populations:
Age
(années)
G1
(5
jours)
28,
8
(18-52)
Type
donneur
(%)
86, 4 V
13, 6 C
G2
10, 4
j (722)
36,
4
(22-51)
15 V
85 C
DGF*
Traitement de maintenance
40 %
60 %
68, 1 %
FK506
31, 1 %
Ciclosporine
100
%
Ciclosporine
100
MMF
%
100
%
azathioprine
*: Delayed Graft Function
Corrélations:
G1
G2
p
Hosp post-opréatoire 24, 18 (11- 37,
2 0,
(j)
54)
(18-70)
024
Infections à CMV*
18, 2
13, 6
0, 99
Episodes infectieux 31, 8
52, 6
0, 27
sévères*
Rejet aigu*
18, 2
21, 1
0, 89
Créat à 1 an (µmol/l) 115 (52- 123 (68- 0,
184)
168)
979
*: pourcentage
Conclusion: Cinq jours d’induction par les
thymoglobulines préviennent d’une façon équivalente
la survenue du rejet aigu qu’un traitement supérieur à 7
jours. Ceci est associé à un nombre de jours moins
important d’hospitalisation et à une incidence moins
élevée d’épisodes infectieux sévères. Le petit
échantillonnage et la non homogénéité des 2 groupes
par rapport au type de donneur pourrait être une limite
à cette étude.
C040: COMPARAISON DE LA PERFORMANCE
DES EQUATIONS D’ESTIMATION DU DEBIT
DE FILTRATION GLOMERULAIRE CHEZ LES
TRANSPLANTES RENAUX PAR RAPPORT A
LA METHODE ISOTOPIQUE DTPA TC99M.
K Harzallah*, Ali Sellam, A. Mhiri, I. Slim, M.
Halouas, C. Mezzigue, R. Belhadj*, S. Ghozzi*J.
Hmida, H. Hammami, J. Manaa*, N. Ben Rais*,
*Unité de Greffe d’organes Hôpital Militaire de Tunis,
Tunisie
**Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis,
Tunisie
Objectif La surveillance du débit de filtration
glomérulaire (DFG) est primordiale dans la prise en
charge des patients transplantés rénaux. Le choix de la
méthode d’estimation du DFG doit avoir le degré de
précision le plus élevé.
Méthode: Nous avons comparé la performance des
équations d’estimation de la clairance de la créatinine,
utilisant les formules de Cockroft-Gault, de Nankivell
et MDRD « modification of diet in renal disease », à sa
mesure par la méthode isotopique utilisant le DTPA
Tc99m, chez 32 patients transplantés rénaux à l’hôpital
Militaire de Tunis,
Le traitement immunosuppresseur a été à base
d’anticalcineurines dans 93, 7 % des cas (40 % CsA,
60 % FK506), 96, 8 % par des antimétabolites (90, 3 %
MMF, 9, 7 % azathioprine) et dans 87, 5 % par des
corticoïdes.
Résultats:L’ancienneté moyenne de la greffe a été de
47, 9 (4-143) mois. La créatinine plasmatique a été en
moyenne de 124 (70-371) µmol/l. Le débit de filtration
glomérulaire mesuré par la DTPA-Tc99m (DFG-Tc) a
été de 58, 6 (14-100, 2) mL/min/1, 73m2. La formule
MDRD a objectivé une différence médiane de 1, 4
mL/min/m2 avec 81, 2 % des DFG estimés ayant
moins de 20 % de différence par rapport à la valeur des
DFG-Tc..
Les différences médianes pour les formules de
Nankivell et de Cockroft ont été respectivement de 8,
94 ml/min/1, 73m2 et de 11, 47 ml/min/m2 avec
respectivement 56, 25 % et 62, 5 % ayant moins de 20
% de différence par rapport à la valeur des DFG-Tc..
Conclusion: La formule MDRD a été objectivée
comme la méthode d’estimation du DFG la plus
indiquée en pratique courante pour les transplantés
rénaux vu son degré de précision le plus élevé.
28
C041: PLACE DE LA NEPHROLITHOTOMIE
PERCUTANEE DANS LE TRAITEMENT DES
LITHIASES RENALES A PROPOS DE 241 CAS.
Ben Nsir R, Hidoussi A, Ben Sorba N, Jaidane M,
Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
But: La chirurgie percutanée du rein a actuellement
une place de choix dans le traitement des calculs du
haut appareil urinaire. Le but de ce travail est de
rapporter l'expérience de notre service en matière de
népherolithotomie percutané et d'étudier les résultats de
cette chirurgie.
Matériel et méthode: Notre étude est rétrospective,
portant sur 241 cas de NLPC réalisées au service
d’urologie du CHU Sahloul à Sousse, entre juin 1995
et juin 2005. Résultats: La lithiase rénale été pyélique
dans 96 cas, calicielle inférieure dans 24 cas, pyélique
et calicielle inférieure dans 51 cas, coralliforme totale
dans 38 cas, coralliforme partielle dans 27 cas et
complexe pyélocalicielle multiple dans 5 cas. La
fragmentation endocorporelle des lithiases moyennant
la lithotripsie balistique a été utilisée dans tous les cas.
Le taux de succès après NLPC seule été de 65%.
L’association NLPC et LEC sur les calculs résiduels a
donnée plus de 80% de bons résultats. Les cas d’échec
ont été traités par chirurgie à ciel ouvert séance tenante;
ce taux de conversion a été estimé à 15% dans notre
série.
Conclusion: La NLPC est une technique élégante, peu
invasive et efficace dans le traitement des lithiases
rénales, ses indications sont larges, et ses contreindications sont exceptionnelles. Dans notre série, la
NLPC a été réalisée dans 23% de l’ensemble des
lithiases rénales traitées durant la même période, elle
est au troisième rang après la chirurgie classique et la
LEC.
C042:
LA
NÉPHROLITHOTOMIE
PERCUTANÉE:
ASPECTS
TECHNIQUES,
ÉFFICACITÉ
ET
MORBIDITÉ.
ÉTUDE
ANALYTIQUE DE 80 CAS.
Ghozzi S, Mechri M, Khiari R, Ghorbel J, Ben
Mansour O, Smaali Ch, Khouni H*, Ben Rais N.
Service d'Urologie Hôpital Militaire De Tunis, Tunisie
*Service de chirurgie Hoôpital FSI La Marsa Tunisie
La néphrolithotomie percutanée (NLPC) est une
technique de traitement de référence des calculs rénaux
et urétéraux proximaux.
But de l’étude: Faire une évaluation de l’efficacité de
la NLPC, de ses complications et de ses échecs. Dans
cette étude, seront comparées les positions de décubitus
ventral et dorsal, la dilatation séquentielle et la
dilatation par ballonnet à haute pression.
Matériel et méthode: Une étude rétrospective
intéressant 80 NLPC réalisées chez 76 patients entre
Janvier 2001 et Décembre 2006. La taille moyenne des
calculs était de 38*26 mm. 53% des patients ont été
opérés en position de décubitus ventral, 47% en
décubitus dorsal. Dans 81% des procédures, la
dilatation du trajet de néphrostomie a été réalisée au
moyen des dilatateurs d’Alken, dans les 19% restants,
au moyen du ballonnet.
Résultats: Nous avons obtenu un bon résultat dans
64% des cas. En associant la NLPC et la LEC, le taux
de bons résultats passe à 87%. Le taux de morbidité est
de 16,6%. La durée moyenne des interventions, la
durée moyenne entre l’induction et la mise en place de
la gaine de travail et la durée de scopie sont
significativement plus courtes au cours des procédures
faites en position de décubitus dorsal et lorsque la
dilatation est réalisée au moyen du ballonnet.
Conclusion: La NLPC est une technique fiable. Les
résultats sont fonction du siège, de la taille et de la
multiplicité des calculs ainsi que de l’expérience de
l’opérateur. Le décubitus dorsal est une position sûre
qui possède plusieurs avantages anesthésiques et
chirurgicaux. La dilatation du trajet de néphrostomie au
moyen du ballonnet à haute pression est une méthode
sûre permettant d’écourter les durées de dilatation et
d’exposition aux rayons.
C043:
LA
NEPHROLITHOTOMIE
ANATROPHIQUE
B Querfani, S El Mhef, Y El Frougui, H Fekak, R
Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F
Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca,
Maroc
A l’ère de la lithotriptie et de la nephrolithotomie
percutanée (NLPC), la chirurgie n’a gardée qu’une
place limitée dans le traitement de la lithiase rénale.
Notre étude a pour but d’évaluer la faisabilité et les
résultats de la néphrolithotomie anatrophique dans le
traitement des lithiases corraliformes.
De janvier 1998 à Décembre 2005, 52 patients d’âge
moyen de 38 ans présentant une lithiase corraliforme
complète ont subit une néphrolithotomie anatrophique.
Quatre patients avaient des lithiases bilatérales et huit
un rein unique. L’intervention a été mené par voie
lombaire, après mobilisation du rein et clampage du
pédicule, le rein a été réfrigéré et incisé le long de sa
convexité permettant l’extraction de tous les fragments
lithiasiques. Après lavage des cavités excrétrices et
mise en place d’une sonde JJ, nous avons procédé à la
réparation de la voie excrétrice puis à la néphrorraphie.
Les suites opératoires étaient simples dans tous les cas.
Les pertes sanguines moyennes étaient de 218 ml. Le
temps opératoire moyen était de 20 min, le contrôle
29
radiologique n’a pas montré de lithiases résiduelles
dans 47cas. Chez les patients qui avaient présenté une
lithiase bilatérale, les deux reins étaient opérés de façon
alternée.
La néphrolithotomie anatrophique est une technique
efficace, rapide est sans risque d’hémorragie ou
d’altération de la fonction rénale.
C044: ANATOMIE TOPOGRAPHIQUE DU
CALICE SUPÉRIEUR DU REIN, FACTEUR DE
LITHOGENÈSE? A PROPOS DE 25 CAS
Fekih W, Sallami S, Chelif M, Hafsia G, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
But: Déterminer les paramètres anatomiques du pôle
supérieur du rein qui peuvent favoriser la genèse des
lithiases au niveau du calice supérieur.
Matériels et méthodes: C’est une étude comparative
portant sur 25 malades porteurs d’un calcul caliciel
supérieur isolé et unilatéral. On a écarté les patients
porteurs de riens pathologiques, malformés ou opérés.
On a comparé l’anatomie topographique du pôle
supérieur du rein lithiasique sur l’urographie
intraveineuse par rapport à celle du rein controlatéral
non lithiasique du même patient. Les paramètres
étudiés sont: la longueur de la tige calicielle supérieure,
son épaisseur, l’angle qu’elle fait avec la verticale et la
complexité du calice supérieur (nombre de calices
mineurs). Le test de Wilcoxon a été utilisé pour
comparer les séries appariées.
Résultats: L’âge moyen des patients est de 47 ans (1886) avec une prédominance féminine (80%). La lithiase
est du côté droit chez 17 patients. La taille moyenne
des calculs est de 12 mm (8-25). La tige calicielle
supérieure du rein lithiasique est plus étroite
(moyenne=3, 6mm) que la tige controlatérale
(moyenne=5,
24mm).
Cette
différence
est
statistiquement significative (p=0, 011). La tige
calicielle supérieure lithiasique est plus longue
(moyenne=18, 9) que la tige adelphe (moyenne=14,
2mm). Mais cette différence n’est pas statistiquement
significative (p=0, 071). L’étude de la complexité du
calice supérieur et de l’angle infundibulocaliciel
supérieur n’a pas montré de différences entre le coté
lithiasique et le coté adelphe (respectivement p=0, 44 et
p=0, 48).
Conclusion: Une tige calicielle supérieure longue et
étroite peut favoriser la genèse d’un calcul dans le
calice supérieur. La complexité du calice supérieur et
l’angle que fait la tige calicielle avec la verticale n’ont
aucune influence sur la genèse de calcul.
C045:
LA
LITHOTRIPSIE
EXTRACORPORELLE SUR UN REIN UNIQUE NOTRE
EXPERIENCE A PROPOS DE 18 CAS
Sallami S, Fekih N, Chelif M, Mejri R, Hafsia G,
Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
Introduction & objectifs: La lithotripsie extracorporelle (LEC) est actuellement le traitement de
référence pour les lithiases rénales de moins de 20 mm.
A travers une série de 18 patients présentant un rein
unique lithiasique, nous évaluons l’efficacité de ce
traitement ainsi que les éventuelles complications.
Matériel et méthodes: Depuis 2001, 1387 patients ont
eu un traitement par LEC pour lithiase rénale. Parmi
eu, 18 patients (1.3%) étaient porteurs d’un rein unique
lithiasique et ont bénéficié d’un traitement par LEC. Il
s’agit de 13 hommes et 5 femmes avec une médiane
d’âge de 57.7 ans (31- 80). L’indication de la LEC était
un calcul de moins de 25 mm dans tous les cas. Ce
calcul est urétéral lombaire chez un patient, pyélique
chez 4 patients, caliciel chez 10 patients (supérieur: 1,
moyen: 4, inférieur: 8) et pyélo-caliciel chez 3 patients.
Le rein est anatomiquement unique dans 15 cas
(tuberculose: 4 cas, rein détruit sur lithiase: 11cas).
Une sonde JJ a été mise en place avant la LEC chez 3
patients. Le succès est défini comme l’obtention d’un
état de stone-free complet après la LEC sur l’AUSP.
Résulats: Six patients ont eu une seule séance de LEC,
six ont eu deux séances et les six derniers ont eu 3
séances. Le succès a été obtenu chez 13 patients. Ces
patients ont eu une moyenne de 4 300 coups. Une
urétéroscopie secondaire pour empierrement urétérale
(2 cas) ou une lithiases urétérale obstructive (1 cas) a
été pratiquée chez 3 patients.
Conclusion: La LEC est une procédure efficace, peu
invasive et peu morbide chez les patients ayant un rein
unique lithiasique. Un traitement endoscopique
complémentaire peut être indiqué en cas
d’empierrement urétéral ou une lithiase urétérale
résistante au traitement médical.
C046:
RESTE-T-IL
UNE
PLACE
ACTUELLEMENT POUR LA LEC DANS LE
TRAITEMENT DES LITHIASES URETERALES?
Sfaxi M, Bouzouita A, Ayed H, Ben Slama M. R, Ben
Hassine L, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Objectif: Evaluer les résultats du traitement des
lithiases urétérales par LEC en fonctions des différents
paramètres à savoir la taille, le siège et le nombre de
calculs traités, afin d’affiner les indications, et par
conséquents, améliorer nos résultats.
Matériel et méthodes: Notre étude a intéressé 201
patients traités par LEC pour lithiases urétérale. Le
siège du calcul était lombaire dans 151 cas soit 73.6%
et pelvien dans 50 cas soit 26.4%. La taille des calculs
30
traités était inférieure à 1 cm dans 63.6% des cas et
entre 1 et 2 cm dans 36.4% des cas. Le traitement avait
été réalisé par un lithotripteur à source hydroélectrique
et repérage radioscopique et échographique.
Résultat: L’analyse des résultats permet de constater
que ceux-ci ne sont pas influencés par le siège
(lombaire ou pelvien) du calcul, avec un bon résultat
(fragmentation puis élimination complète du calcul
dans 67, 6% des cas. Par contre la différence des
résultats en fonction de la taille des calculs est
statistiquement significative (p<0, 05), avec un bon
résultat dans 75, 6% des cas lorsque la taille du calcul
est inférieure à 1 cm et 55, 5% des cas lorsque la taille
du calcul est supérieure à 1cm.
Conclusion: La LEC reste le traitement de première
intention des calculs de l’uretère quelques soit leur
siège avec de meilleurs résultats pour les calculs radio
opaques de moins de 1 cm. Un geste endoscopique
(montée de sonde JJ) avant la séance peut être proposé
dans certains cas ; rein unique, gros calcul pour
diminuer les complications.
C047: RESULTATS DU TRAITEMENT DES
LITHASES CALICIELLES INFERIEURES PAR
LEC.
Bouzouita A, Sfaxi M, Ayed H, Ben Slama R, Ben
Hassine L, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis
Introduction: Le but de notre travail est d’évaluer
l’efficacité de la LEC dans le traitement des lithiases
calicielle inférieure (LCI) et les différents paramètres
prédictifs de la clairance du calice inférieure.
Matériel & Méthodes: Cette étude est basée sur 260
patients traités par LEC pour LCI. Quelques séances
ont été déroulées sous analgésie pour les adultes et sous
anesthésie générale pour les enfants. La taille des
calculs était inférieure à 1 cm dans 39, 8% des cas,
entre 1 et 2 cm dans 36% des cas. L’angle entre l’axe
du calice inférieur et le pyélon, la longueur et la largeur
de la tige calicielle inférieure ont été mesuré sur UIV.
Le LEC a été pratiqué par un lithotripteur
hydroélectrique avec repérage radioscopique et
échographique. Une hyperdiurèse et des exercices de
postures ont été indiqués pour tous les patients.
Résultats: L’âge moyen des patients était de 43 ans (593). Le taux de malade stone free était de 24, 6%,
fragmentation sans élimination dans 48% des cas,
fragmentation partielle dans 16% et absence de
fragmentation dans 11 % des cas. Après la première
séance de LEC, la majorité des patients sont devenus
stone free. La taille du calcul était statistiquement
significatif entre les patients stone free et ceux qui ont
une lithiase résiduelle (1cm). Pour les critères
anatomiques, seul angle infundibulo-pyélique et
largeur de la tige sont statistiquement significatif.
Conclusions: La LEC constitue le traitement de choix
pour les LCI. L’anatomie des voies excrétrices
supérieures (angle infundibulo-pyélique et largeur de la
tige) ainsi que la taille du calcul constitue les facteurs
prédictifs de clairance de calice inférieure.
C049: L’ANURIE CALCULEUSE: A PROPOS DE
22 CAS
Taleb – Bendiab Dh, Yousfi Mj, Bendimered O, Attar
A
Service d'Urologie CHU Oran Algérie
Introduction: L’insuffisance rénale aigue obstructive
représente 8 à14% de l’ensemble des IRA. L’origine
lithiasique est fréquente. C'est une urgence engageant
parfois le pronostic vital. Sa prise en charge comporte
un traitement urologique encadré par des mesures de
réanimation associé à l’ablation des calculs obstructifs
et un traitement préventif.
Matériel et méthodes: De 1994 à 2003:22 patients ont
consulté en urgence pour anurie calculeuse dont 8
femmes (36%); l’âge moyen était de 40 ans. Le bilan
fait en urgence pour tous les malades comportait une
fonction rénale avec ionogramme sanguin, une
échographie abdomino-pelvienne et un ASP. Le
traitement en urgence: -->Nephrostomie: 6(22%). ->Extraction de lithiase obstructive en urgence:
Pyélotomie:3(33%) Urétérotomie: 9 (33%) TRT
endoscopique: -->Monté de sonde JJ: 3(13, 5%) -->
Montée sonde chevassu: Æ TRT Médical associé: ν12
(54%) (48H) > νmesures de réanimation épuration
extra-rénale pré- opératoire: 8 cas (30%) àalcalinisation des urines+zyloric:2 (2, 5%) -->
épuration extra-rénale post opératoire: 1 seance:5 (6,
6%)
Résultats: Levée d’obstacle:2 (9%) Reprise de la
diurèse immédiate: moins de 02 jours 20(90%) Décès:
1 Evolution de la fonction rénale:-à court
terme:normalisation:20(90%) IR résiduelle 1(4, 5%);
IR chronique terminale 1(4, 5%) Récidives de la
lithiase:04(18%)
Conclusion: L’IRA obstructive d’origine lithiasique a
concerné 22 malades dans notre service. Elle peut être
grave vue la sévérité des troubles métaboliques
engendrés. Le traitement urologique a été un drainage
de la voie excrétrice en urgence associé ou non à
l’ablation des calculs en même temps ou à distance. Le
pronostic reste bon dans notre série et reste en rapport
avec l’état d’admission du malade et de ses
antécédents.
C050: L’ANURIE OBSTRUCTIVE (A PROPOS
DE 61 CAS)
Y. a. El Messaoudi, H. balhouss, M. Dakir, R.
Aboutaieb, R. rabii, A. joual, s. Bennani, F. meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca
31
Introduction: L’anurie obstructive représente le
mécanisme le plus souvent en cause dans le
déterminisme d’une insuffisance rénale aigue en
urologie constituant ainsi une véritable urgence
médicochirurgicale.
Matériels ET méthodes: Notre travail porte sur une
série rétrospective de 61 patients hospitalisés en
urgence pour anurie obstructive dans notre formation
sur une période de 5ans de Janvier 2000 à Décembre
2005. Notre analyse s’est fondée sur l’évaluation des
caractéristiques
épidémiologiques,
cliniques,
étiologiques et thérapeutiques dans le but d’établir un
schéma pratique de prise en charge de ces malades.
Résultats: L’âge moyen était de 59, 8 ans (32-83). La
douleur lombaire et la colique néphrétique ont été les
symptômes prédominants révélateurs respectivement
(59%) et (27, 8). La biologie avait mis en évidence des
troubles métaboliques menaçants pour lesquels une
dialyse en urgence avait été indiquée. (39, 3%) Le bilan
radiologique avait reposé systématiquement sur le
couple AUSP – échographie. La TDM a pu être
réalisée dans le cadre du bilan étiologique (16 cas). Les
étiologies ont été dominées par les causes néoplasiques
(49, 2%) et la lithiase urinaire (39, 3%). Le traitement
avait consisté en épuration extra rénale (39, 3%) La
levée d’obstacle a été réalisée dans tous les cas: montée
de sonde urétérale simple (54%), une sonde double J
(20 cas). La néphrostomie percutanée ( 47, 5%). Le
traitement étiologique était institué dans tous les cas de
lithiase et n’a été que palliatif en cas de pathologie
néoplasique. L’évolution après un recul de 6mois à 4
ans a été marquée par 5 décès, 16 guérisons, 40 cas
d’insuffisance rénale chronique.
Conclusion: L’anurie obstructive est une affection
grave dont l’étiologie est dominée dans notre contexte
par les causes néoplasiques et lithiasiquesdécouvertes
tardivement. Son pronostic dépend de la précocité de la
prise en charge et de l’étiologie.
C051: CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE: UN
DEFI POUR L’UROLOGUE MAROCAIN
Dahami Z, Moudouni SM, A, El Haous A, Gabsi M,
Boukhari M, Saghir O, Hanich T, Barjani F, Sarf I
Service d'Urologie, CHUMohamed VI, Marrakech,
Maroc
Introduction:
Actuellement,
la
chirurgie
laparoscopique fait partie incontestablement de
l’arsenal thérapeutique dont dispose l’urologue. Le but
de notre travail est d’évaluer de manière prospective
notre expérience initiale en chirurgie laparoscopique.
Malades et méthodes: Depuis Janvier 2005, notre
activité laparoscopique a prie de l’élan grâce à
l’implication et la volonté de l’équipe médicale
(chirurgiens, anesthésistes) et administrative ainsi que
du personnel soignant. Nous avons eu à traiter 81
patients par abord laparoscopique transpéritonéale
(96%) et pour des pathologies variées: bénigne (75%),
maligne (12, 5%), et lithiasique (12, 5%). L’équipe est
formée de 3 chirurgiens seniors, 2 penseuses et 1
anesthésiste par bloc opératoire. Nous avons toujours
procédé par l’ « open-coelio ». L’abord du rein et de la
surrénale nous a, le plus souvent, nécessité la mise en
place de 5 trocarts (T) (2T de 10 mm et 3T de 5 mm).
Par contre, l’abord pelvien nous a nécessité 4 trocarts.
En position de latérale, un billot sous costale est
systématiquement placé. Toutes les complications per
et post-opératoires ont été répertoriés. Résultats: Nous
avons noté un taux de conversion dans 9 cas (11%),
une morbidité jugé importante dans 6 cas (7, 5%) et
modérée dans 10 cas (12%). Le séjour hospitalier
variait de 1 jour à 12 jours. Nous avons noté 1 cas de
transfusion post opératoire (1, 3%). Aucun cas de
mortalité lié à la coeliochirurgie n’a été rapporté.
Conclusion: Nos résultats sont très encourageants et
incitent à généraliser la pratique de laparoscopie bien
que l’apprentissage soit lent et le plus souvent difficile.
A fin de faire profiter nos patients des avantages de la
laparoscopie dans le respect des indications, de la
sécurité et de la rigueur opératoire.
C052:
NEPHRECTOMIE
POUR
HYDRONEPHROSE GEANTE: VERS UNE VOIE
CŒLIOSCOPIQUE EXCLUSIVE
A. Elhaous, Ms. Moudouni, Ma Lakmichi, M. Gabsi,
M. Boukhari, F. Barjani, T. Hanich, W. Saghir, Z.
Dahamai, I. Sarf
Service d'Urologie CHU Mohammed VI - Marrakech –
Maroc
Etude prospective évaluons les résultats de la
néphrectomie réalisée pour les ydronéphroses géantes
par laparoscopie
Méthodes: De janvier 2005 à novembre 2006, 25
néphrectomies pour hydronéphroses géantes ont été
réalisées par laparoscopie transpéritonéale ; (15 cas
pour rein muet sur une pathologie lithiasique, 8 cas de
jonction pyelo-urétérale, 1 cas de rein multikystique, 1
rein muet ectopique). L’age moyen et 38, 7 ans,
extrêmes (14 - 70) l’abord a nécessité 4 trocarts
(2T10mm, 2T5mm), une ponction rénale préopératoire
immédiat a été réalisé de principe pour éliminer une
pyonéphrose. Pour chaque patient ont été étudiés les
complications per et post opératoires, la consommation
d’antalgiques, les pertes sanguines, la durée opératoire,
et le séjour hospitalier.
Résultats: La durée opératoire moyenne a été de 240
min (120-420) Les pertes sanguines moyennes ont été
de 119 ml (10 -350), aucun patient n’a eu besoin de
transfusion sanguine. Il y a eu 1 cas de conversion
32
causée par une panne du bistouri électrique. La douleur
postopératoire à été évaluée par l’échelle visuel simple,
et a été en moyenne 1, 06 avec une consommation
moyenne d’antalgique de 2, 9g/j de paracétamol et 102
mg/ j d’AINS. La reprise du transit s’est fate à j2 en
moyenne, et la reprise de l’alimentation à j2 en
moyenne. Le séjour hospitalier moyen à été 4, 6 jours,
extrêmes (2 – 8). Les principales complications postopératoires ont été 3 cas d’emphysème sous cutané
limité à la paroi abdominale, et un cas d’anurie postopératoire nécessitant une reprise chirurgicale pour
ligature accidentelle de l’uretère controlatérale
(contexte malformatif).
Conclusion: la néphrectomie par voie laparoscopique
est une technique bien codifiée, elle constitue une
bonne alternative pour la prise en charge des
hydronéphroses géantes, en réduisant nettement la
morbidité de la chirurgie à ciel ouvert.
C053: TRAITEMENT COELIOCHIRURGICAL
DES KYSTES SIMPLES DU REIN: A PROPOS
DE 13 CAS
Dahami. Z, Saghir. O, Gabsi. Elhaous. A, Barjani. F,
Hanich. T, Boukhari. M, Lakmichi. MA, M,
Moudouni. MS, Sarf. I
Service d'Urologie, CHU Mohamed VI, Marrakech,
Maroc
But: Evaluer la faisabilité et l’efficacité du traitement
coeliochirurgical des kystes simples du rein.
Matériel et Méthodes: Etude prospective de Janvier
2005 à Octobre 2006 incluant 13 patients opérés par
coelioscopie pour des kystes simples symptomatiques
et /ou compressifs du rein. Tous les patients ont été
évalués par une tomodensitométrie préopératoire. On
retrouve à la classification de Bosniak un type I (11
cas) et un type II (2 cas). Résultats: L’âge moyen est de
42 ans (24 à 61 ans), le siège du kyste était rénal droit
(9 cas) rénal gauche (4 cas), polaire supérieur ( 5 cas),
polaire inférieur (3 cas), médi-rénale (2 cas) et para
pyélique (3 cas). La taille moyenne des kystes est de
68, 23 mm (40 à 130 mm), l’abord est transpéritonéale
dans 11 cas et rétropéritonéale dans 2 cas. La durée
opératoire moyenne est de 101 minutes (40 – 190
minutes). Nous avons noté 3 conversions: un cas de
saignement de 300 cc, un problème technique en
rétropéritonéale et un cas de kyste hydatique de
découverte fortuite malgré une sérologie négative. Une
fuite urinaire est survenue à J1 post opératoire pour un
diverticule caliciel ayant nécessité la mise en place
d’une sonde JJ. La durée de séjour post opératoire est
de 3, 3 jours (1 à 9 jours). L’étude histologique a
retrouvé un kyste bénin dans tous les cas. Nos patients
sont asymptomatiques avec un recul moyen de 4 à 22
mois. L'absence de récidive a été notée sur le contrôle
échographique.
Conclusion: Le traitement coeliochirurgical des kystes
du rein symptomatiques représente le Gold Standard
puisqu’il permet de réséquer la paroi du kyste pour une
morbidité très réduite.
C054: CURE DU SYNDROME DE JONCTION
PYELO-URETERALE
PAR
VOIE
LAPAROSCOPIQUE: EXPERIENCE INITIALE
Moudouni SM, Gabsi M, El Haous, Lakmichi A,
Boukhari M, Saghir O, Hanich T, Barjani F, Dahami Z,
Sarf I
Service d’Urologie Hopital Ibn Tofail CHU
Mohammed VI, Marrakech, Maroc
Introduction: le traitement du syndrome de jonction
pyélo-urétérale (Sd JPU) se voit livré à la laparoscopie
vue ses nombreux avantages.
Patients et méthodes: De janvier 2005 à janvier 2006,
huit
pyéloplasties
par
voie
ceolioscopique
transpéritonéale ont été réalisées chez 7 patients selon
la technique de Kuss-Anderson-Hynes avec mise en
place d’une sonde double J. L’age moyen de nos
patients était de 35ans (19-58). Chez tous les patients,
ont été étudié la durée opératoire et celle du séjour
hospitalier, les complications per et post-opératoires et
la morbidité.
Résultats: Aucune complication lors de la mise des
trocards n’a été rapportée. La durée opératoire a été de
242mn en moyenne (160-330). 3 cas de décroisement
d’une artère polaire inférieure ont été notés. Les pertes
sanguines ont été minimes. Les complications postopératoires ont été marquées par la survenue d’un
emphysème sous cutanée chez une patiente et une fuite
urinaire par la redon chez une autre. La douleur,
toujours liée au pneumopéritoine, a été classée minime,
avec une consommation d’analgésique pendant 2 jours
(2g/j paracetamol-75mg/j AINS). La reprise du transit
a été survenue entre J2 et J3 post-opératoire. Aucune
infection du site opératoire n’a été notée et la durée
d’hospitalisation a été en moyenne de 4 jours (4-6).
Tous les patients ont été revus en consultation à 1 mois
ou une UIV a été demandée à 3 et 6 mois. 4 patients
qui ont fait une UIV de contrôle avaient un bon
passage urétéral avec une réduction de la dilatation.
Avec un recul de 4-12 mois, tous les patients sont
asymptomatiques et ont repris leur activité
fonctionnelle dès le 15ème jour.
Conclusion: La cure du Sd JPU par voie
laparoscopique
donne
d’excellents
résultats
comparables à ceux de la chirurgie classique avec un
court séjour hospitalier et une morbidité minime.
C055:
NEPHRECTOMIE
PARTIELLE
LAPAROSCOPIQUE (NPL): RESULTATS D’UNE
ETUDE BICENTRIQUE DE 200 CAS
33
Rebai N.1, Dujardin T.2, Massoud W.1, Saheb N.1,
Dumonceau O.1, Baumert H.1
1:Service d’Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph,
Paris, France
2: Hôpital Universitaire du Québec, Canada.
Introduction: La NP peut être réalisée par voie
laparoscopique. Notre travail expose les résultats de
200 cas de NPL réalisées dans deux centres différents.
Matériel et méthodes: entre octobre 2001 et octobre
2006, la NPL pour petite tumeur rénale solide a été
réalisée chez 200 patients par deux laparoscopistes
expérimentés (TG, HB). Les données sont répertoriées
prospectivement et analysées: temps opératoire, temps
d’ischémie
chaude,
pertes
sanguines,
durée
d’hospitalisation, les complications et les données
anatomo-pathologiques de la pièce.
Résultats: Le taux de conversion était de 0, 5%. Le
temps opératoire moyen était de 125 mn (55 à 240). Le
temps moyen d’ischémie chaude était de 26 mn (6 à
66). Ce temps d’ischémie a dépassé 40 mn dans 8 cas
(4 %). Chez 25 patients (12, 5%) l’artère rénale n’a pas
été clampée. La moyenne des pertes sanguines était de
280cc (5 à 2000cc) et le taux de transfusion était de 6,
5%. La durée moyenne d’hospitalisation était de 4, 75
jours (1 à 30). Le taux global des complications était de
33, 5 % (67/200). L’examen anatomo-pathologique a
conclu à un carcinome à cellules rénales dans 51, 5%
des cas, carcinome tubulo-papillaire dans 20% des cas,
carcinome chromophobes dans 10% des cas,
oncocytome dans 6, 5 % des cas, angiomyolipome dans
4, 5 % des cas et autres types (adénome, kyste
simple…) dans 7, 5% des cas. Le taux de marge
positive était de 1% (2/200).
Conclusion: La NPL paraît être une technique mini
invasive à la fois efficace et sûre quand pratiquée par
un laparoscopiste expérimenté.
C056: APPORT DE LA LAPAROSCOPIE DANS
LA PRISE EN CHARGE DES LITHIASES DE LA
VOIE EXCRETRICE URINAIRE SUPERIEURE
Dahami. Z, Hanich. T, Barjani. F, Saghir. O, Elhaous.
A. Gabsi. M, Boukhari. M, Lakmichi. MA, Moudouni.
MS, Sarf. I
Service d’Urologie, CHU Mohamed VI, Marrakech,
Maroc
But: Evaluer l’efficacité et la morbidité de la chirurgie
laparoscopique dans la prise en charge des lithiases de
la voie excrétrice urinaire supérieure (VES).
Matériel et Méthode: Etude prospective de Janvier
2005 à Octobre 2006, 10 patients (4 hommes, 6
femmes) d’un âge moyen de 35, 6 ans (24 à 54 ans) ont
bénéficié de la laparoscopie pour l’extraction d’un
calcul de la VES. Les calculs étaient lombaires (6 cas),
pyéliques (3 cas), caliciel supérieur avec hydrocalice (1
cas). Tous ces calculs étaient obstructifs et leurs tailles
en moyenne de 16 mm (10 à 25 mm). Aucun traitement
n’a été institué avant la coelioscopie. L’abord a été
transpéritonéal dans tout les cas utilisant 4 trocarts (2
de 10 mm et 2 de 5mm).
Résultats: La durée moyenne d’intervention a été de
180 min (90-300 min), la déperdition sanguine
moyenne de 50cc (20 - 100cc). La durée moyenne de
séjour a été de 6 jours (4 à 9 jours). Tous nos patients
ont eu systématiquement un drainage par une sonde
double J placée par voie antérograde (4 cas) et
rétrograde (6 cas). Aucune complication per opératoire
et aucun cas de conversion n’a été noté. Nous avons eu
trois complications en post opératoire: un cas de fièvre
traité par une céphalosporine de 3ème génération, une
fuite urinaire ayant nécessitée la mise en place d’une
sonde urétérale simple et un cas de péritonite post
opératoire sur une sonde JJ complètement incrusté.
Conclusions: La laparoscopie présente actuellement
une alternative aux traitements des gros calculs de la
voie excrétrice supérieure obstructifs situés entre le
bassinet et le croisement des vaisseaux iliaques. La
voie d’abord reste à discuter entre les partisans de la
voie transpéritonéale et rétropéritonéale.
C057: PLACE DE LA LAPAROSCOPIE DANS LE
TRAITEMENT
CHIRURGICAL
DU
PHEOCHROMOCYTOME SURRENALIEN.
El Fekih N, Ben Slama M R, Hammami A, Bouzouita
A, Sfaxi M, Derouiche A, Hajri M, Chebil M.
Service Urologie. Hôpital Charles Nicolle. Tunis
Intoduction: Etude rétrospective d’une série de 20
surrénalectomies réalisées par voie laparoscopique
pour suspicion de phéochromocytome.
Matériels et méthodes: De janvier 2001 à juin 2006,
sur 32 surrénalectomies par lomboscopie, 20 sont
réalisées pour suspicion de phéochromocytome (devant
la triade clinique de céphalées, bouffées de chaleur et
de palpitations et/ou un dosage élevé des dérivés
méthoxylés). L’age moyen est de 43 ans. La triade
clinique est présente chez 15 patients, 19 patients sur
20 sont hypertendus sous traitement, 7 sont sous 3 antihypertenseurs dont 4 mal équilibrés. Le dosage des
métanephrine et/ou normétanephrines est élevé chez 12
cas. Tous les patients ont soit une TDM (18 cas) et/ou
une IRM (4 cas). La taille tumorale moyenne est de 4
cm (2, 8 - 6).
Résultats: Tous les patients avaient une tumeur
surrénalienne de moins de 6 cm. La durée moyenne de
l’intervention était de 145 mn. Les complications peropératoires: 6 saignements minimes contrôlés sans
aucune plaie des gros vaisseaux, 8 instabilités
tensionnelles jugulées par de l’esmolol (b bloquant
courte durée de vie) et troubles du rythme dans 9 cas
également contrôlés. Aucune conversion n’a été notée.
34
Les pertes sanguines étaient minimes. Sur 20 cas, 11
phéochromocytomes confirmés histologiquement, les
autres cas était finalement: 2 cas de corticosurrénalome
malin, 4 cas de corticosurrénalome bénin, 3 cas
d’adénome
surrénalien.
La
durée
moyenne
d’hospitalisation est de 4 jours (2 -12). Le suivi moyen
était de 11 mois. Seuls trois patients sont restés
hypertendus.
Conclusions: La voie laparoscopique est une technique
validée pour le traitement du phéochromocytome
surrénalien de moins de 6 cm. C’est une bonne
alternative à la voie chirurgicale ouverte, car elle est
fiable et offre des bénéfices post-opératoires
significatifs aux patients en réduisant la morbidité, la
douleur post-opératoire et la durée d’hospitalisation.
C058: ADENOMECTOMIE COELIOSCOPIQUE:
RESULTATS PRELIMINAIRES
Rebai N, Massoud W, Saheb N, Peyrat L, Dumonceau
O, Baumert H.
Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph,
Paris, France
Introduction: une plaie urétérale peut survenir au
cours d’une intervention par voie laparoscopique. Ces
plaies sont très rares. Elles sont souvent identifiées en
per-opératoire
et
peuvent
être
réparées
laparoscopiquement. Ce film montre comment réparer,
par voie laparoscopique, une telle plaie.
Matériel et méthodes: 800 interventions par voie
laparoscopique ont été réalisées par le même opérateur
lors des 66 derniers mois. Durant ces interventions, 5
plaies urétérales ont été déplorées (0, 6%). 4 uretères
ont été sectionnés accidentellement: 1 durant une
prostatectomie radicale laparoscopique, 1 durant une
promonto- fixation chez un patient ayant eu, quelques
années avant, une fracture complexe du bassin, 1
durant un curage ganglionnaire rétro- péritonéal post
chimiothérapie chez un patient atteint d’un cancer du
testicule, et 1 durant une néphrectomie partielle
coelioscopique chez un patient ayant eu, quelques
années avant, une néphrectomie partielle à ciel ouvert
sur le même et unique rein. 1 uretère a présenté une
nécrose secondaire au septième jour post opératoire
d’une prostatectomie radicale probablement due à une
plaie thermique.
Résultats: les quatre uretères sectionnés ont été réparés
laparoscopiquement par une anastomose terminoterminale réalisée par des points séparés au vicryl 4/0.
Chaque anastomose a été protégée par une
endoprothèse de type JJ. Le patient qui a eu une
nécrose secondaire de son uretère a été réopéré à J8
post opératoire, une réimplantation urétéro- vésicale
selon la technique de Lich Grégoire a été alors réalisée
par voie laparoscopique. Aucun patient n’a développé
une sténose urétérale.
Conclusion: une plaie urétérale survenant au cours
d’une intervention chirurgicale par voie laparoscopique
peut être réparée avec succès par laparoscopie.
C059:
PROSTATECTOMIE
EXTRAPERITONEALE
RETROGRADE
LAPAROSCOPIQUE (PERL): EVALUATION
D'UNE SERIE DE 360 CAS (Déc. 1999-Déc. 2005)
Dubernard P. Pacheco Ph. Chaffange P.
Centre Lyonnais d'Urologie Bellecour (CLUB) Lyon,
France
Objectif: Evaluer 360 cas depuis l’initiation dès 1999
de la PERL ; seule technique de prostatectomie radicale
laparoscopique qui par voie totalement extrapéritonéale
et rétrograde reproduit exactement l’intervention telle
qu’elle est réalisée de façon standard à ciel ouvert
Méthode: De Décembre 1999 à Décembre 2005, 360
PERL ont été effectuées selon cette technique originale
et parfaitement codifiée qui inclue 4 courbes
d’apprentissage. Les données pré, per et postopératoires ainsi que les résultats carcinologiques et
fonctionnels sont analysés.
Résultats: L’âge moyen était de 63.7 ans (46-76), le
PSA préopératoire de 8.3 (0.38-40.3) ng/ml, le Gleason
à 6.4 (4-10) Les stades cliniques: T1a/b 2.4%, T1c
60.8%, T2a/b 33.9%, T3 2.9%. 31.7% des patients
présentaient une dysfonction érectile préopératoire. La
durée totale de l’intervention était de 198 (120-330)
mn, dont 20 mn d’exposition, 128 mn de
prostatectomie et 46 mn d’anastomose. Durée moyenne
de sondage 3.8 j, d’hospitalisation 5.2 j. Poids moyen
42 g (14-137) Score de Gleason moyen: 6.7 Stades
pathologiques: pT2a 14.2%, pT2b 35.8 %, pT2c
25.4%, pT3a 15.7%, pT3b 6.8%, pT4 2.1%. Marges
globales: R0 65.6% R1 24.7% R2 9.7%. A 3 mois,
PSA < 0.2 92.5 %. Continence parfaite 76.2%.
Radiothérapie adjuvante 14%. A 1 an: PSA < 0.2 85 %,
continence parfaite 88 %, érections possibles 62 %.
Conclusion: Ces résultats font apparaître les avantages
de la PERL et mériteront une analyse statistique plus
approfondie pour une évaluation comparative avec les
autres techniques laparoscopiques et la chirurgie
conventionnelle.
C060: LESIONS IATROGENES DE L’URETERE
DANS LA CHIRURGIE A CIEL OUVERT (A
PROPOS DE 10 CAS)
Krichene I, Sfaxi M, Hammami A, Ben Slama MR,
Derouich A, Ayed M, Chebil
Service d’Urologie de l’Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
Objectifs: Revoir les circonstances de survenue des
lésions iatrogènes de l’uretère dans la chirurgie à ciel
35
ouvert et établir la conduite à tenir face à ces lésions et
les moyens de les prévenir.
Matériels et méthodes: 10 cas de lésions iatrogènes de
l’uretère ont été colligés au service d’urologie de
L’HCN ces 2 dernières années. Ces lésions sont
survenues dans 8 cas en milieu gynécologique dont 2
lors d’hystérectomie d’hémostase et dans 2 cas en
milieu de chirurgie générale.
Résultats: L’âge moyen des patients était de 45 ans
(extrêmes: 30-69 ans) avec un sex ratio de 9 femmes
pour 1 homme. Le diagnostic de ces lésions était
établie en moyenne après 12 jours (extrêmes: 3-45
jours). Le traitement consistait en un drainage par
sonde JJ dans 4 cas et par NPC dans 1 cas, en une
réimplantation urétéro vésicale après drainage
temporaire par NPC dans 4 cas et en une nephrectomie
dans 1 cas. Apres un suivi moyen de 12 mois
(extrêmes: 3-27 mois). Il n’a pas été observé de sténose
du site de la lésion ou de sténose de la jonction urétéro
vésicale.
Conclusion: Les lésions iatrogènes de l’uretère sont
encore d’actualité dans la chirurgie à ciel ouvert. Leur
diagnostic précoce améliore certainement leur prise en
charge.
C061: L’URETEROSCOPIE RIGIDE DANS LE
TRAITEMENT DES LITHIASES URETERALES
Ben Sorba N, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A,
Youssef A, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
But: Rapporter notre série d’ureteroscopies rigides
réalisées pour traiter des lithiases urétérales en insistant
sur l’efficacité et l’innocuité relative de ce procédé en
essayant de déterminer par une étude statistique
détaillée les différents facteurs prédictifs de succé ou
d’échec.
Patients et méthode: Etude rétrospective de 1870
ureteroscopie rigides réalisées chez 1682 patients entre
1992 et 2005. Tous ces patients étaient traités pour
lithiase urétérale compliquée. Les résultats du
traitement avait été évalué sur les constatations per
opératoires, les données du contrôle radiographique
post opératoire immédiat et à 6 semaines de
l’intervention. une étude statistique multi variée
utilisant une régression logistique avait permis de
ressortir les éléments prédictifs du succé de se procédé.
Résultats 1211 lithiases urétérales pelviennes (65%),
419 lithiases urétérales iliaques (22, 4%) et 240
lithiases urétérales lombaires (12, 6%). Le
retentissement des lithiases était modéré dans 71% des
cas. La fragmentation était jugée bonne dans plus de
82% des cas. Le drainage par sonde urétérale ou sonde
en double J n’était réalisé que dans 18% des cas. Les
principales complications étaient: la perforation
urétérale dans 7cas (0, 4%) et le saignement important
dans 7 cas aussi. Le succé de ce procédé était excellent
pour les localisations pelviennes (93%) et moyen pour
les localisations lombaires (59%). Les principaux
facteurs prédictifs d’échec étaient: la localisation
lombaire, la taille du calcul supérieure à un centimètre
et le retentissement important sur les cavités excrétrices
en amont (p= 0, 0045)
Conclusion A travers l’étude statistique que nous
avons mené, il est certains que les principaux facteurs
d’échec de ce procédé sont: le siège lombaire du calcul,
sa grosse taille et sont retentissement important sur le
haut appareil urinaire.
C062:
L'URETEROSCOPIE
DANS
LE
TRAITEMENT DE LITHIASE URETERALE:
RESULTATS ET COMPLICATIONS A PROPOS
DE 500 CAS
Chambeh W, Amri N, Gharbi M, Dahmani A, Ounaies
A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M
Service d’Urologie, Unité Chirurgicale les Aghlabites,
Kairouan, Tunisie
But: L’urétéroscopie utilisant l’énergie balistique est
d’introduction relativement récente dans le traitement
des lithiases urétérales. Rapidement, elle s’est imposée
comme le traitement de référence des lithiases iliopelviennes. Le but de cette étude est d’étudier les
indications de l’urétéroscopie ainsi que les résultats en
fonction de la taille et du siége des calculs.
Matériel et méthodes: A travers une série de 500
urétéroscopies colligées dans le service d’urologie de
Kairouan durant la période allant de 1999 à 2006 nous
proposons de discuter les indications et les résultats de
cette technique.
Résultats: L’âge moyen de nos patients était de 45 ans.
64% des patients étaient de sexe masculin, 60% ont
présenté une colique néphrétique et 5% une hématurie.
Le calcul était pelvien dans 78% des cas, iliaque dans
15% et lombaire dans 7% des cas. 13% des lithiases
avaient un diamètre inférieur à 5 mm, 18% des lithiases
étaient entre 5 et 11 mm et 69% des lithiases étaient
supérieurs à 11 mm. Les lithiases urétérales étaient
multiples dans 17 cas (3%). Les calculs sont radioopaques dans 66% des cas, peu radio-opaque dans 33%
des cas et radio-transparents dans 2% des cas. Un
urétéroscope rigide a été utilisé dans tous les cas. Un
bon résultat a été obtenu dans 94% des cas. Les
complications survenaient dans 27 cas: 25 cas de
fausse route traités par une montée de sonde double J.
deux cas de rupture urétéral traités par réimplantation
urétérovésicale. Les calculs extraits facilement étaient
ceux de faible taille, en effet les résultats étaient bons
pour les calculs de moins de 5 mm. Dans 92%, pour les
calculs de 5 à 10 mm et dans 64%, pour les calculs
supérieurs à 10mm.
36
C063: EVALUATION DES RESULTATS DE
L’URETEROSCOPIE
RIGIDE
DANS
LE
TRAITEMENT DES CALCULS DE L’URETERE
Hellara W, Touffahi M, Lefi M, Fredj N, Bahloul A,
Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie
Introduction: L’urétéroscopie représente en l’absence
de lithotripsie extracorporelle (LEC), la méthode de
référence dans le traitement des calculs de l’uretère. Le
but de notre travail est d’évaluer les résultats de
l’urétéroscopie rigide dans le traitement des calculs de
l’uretère et de déterminer la place actuelle de cette
méthode.
Matériel et méthodes: De janvier 2001 à Décembre
2005, 234 patients ont eu une urétéroscopie pour calcul
de l’uretère. IL s’agit de 122 hommes et 112 femmes,
avec une moyenne d’age de 46 (5-82). Les calculs
traités étaient pelviens dans 68.8%, iliaque dans 9%
des cas et lombaire dans 22.2% des cas. La taille
moyenne des calculs était de 11.5 mm. L’urétéroscopie
était réalisée sous anesthésie générale, par un
urétèroscope rigide charrière 7/8.5 et la fragmentation
du calcul par un lithotripteur balistique (Suiss
Lithoclast). Un stone free a été défini par l’absence de
calcul résiduel sur l’AUSP réalisé à 3 mois Résultats:
Le taux de succès global de l’urétéroscopie était de 89,
3%. Les résultats sont comparables pour les deux
sexes. Le taux de succès était significativement lié à la
taille et au siège du calcul. Les bons résultats sont
obtenus pour les lithiases pelviennes (97.5%) et la taille
< 15mm. (83 %). Trois complications ont été
observées: deux cas de perforation et un cas de sténose
de l’uretère.
Conclusion: L’urétéroscopie rigide est une technique
efficace et peu invasive dans le traitement des calculs
de l’uretère. Néanmoins la mise au point d’instruments
semi-rigide a permis de réduire d’avantage le taux de
complications et d’augmenter le taux de succès.
CO64: URETEROSCOPIE RIGIDE POUR GROS
CALCUL DE L URETÈRE LOMBAIRE DE
TAILLE COMPRISE ENTRE UN ET DEUX
CENTIMÈTRES DE DIAMÈTRE: A PROPOS DE
58 CAS
Ben Mansour O. smaali Ch. khiari R. Ghozzi S.
Ghorbel J. khouni H*. khiari R. mechri M. Ben Rais N
Service Urologie, Hôpital Militaire de Tunis
*Service de Chirurgie, FSI, Marsa, Tunisie
Introduction: L ureteroscopie a une grande place dans
le traitement des calculs de l uretère distal, son
indication pour les calculs de l uretère lombaire reste
un sujet de controverse.
Objectif: on se propose d évaluer les résultas de l
ureteroscopie rigide pour le traitement des calculs de
l'uretère lombaire de taille entre un et deux centimètres
de diamètre.
Matériel et méthodes: étude rétrospective entre
janvier 1999 et décembre 2005. 58 urétéroscopie pour
gros calculs de l uretére lombaire ont ete réalisés, pour
55 patients. Résultas: le taux de succès était de 63, 7%
en post opératoire immediat, avec un stone free de 95%
a un mois. Les complications étaient observées dans
8,6% dont un cas de perforation urétéral qui a bien
évolué sous drainage.
Conclusion: notre série montre que l'ureteroscopie
rigide dans le traitement de la lithiase de l'uretere
lombaire a un taux faible de morbidité avec une grande
efficacité, Elle peut être utilisée comme traitement de
choix pour le traitement des calculs de l'uretère
proximal.
C065: PLACE DU LASER HOLMIUM YAG
DANS LE TRAITEMENT CONSERVATEUR DES
TUMEURS DE LA VOIE EXCRETRICE
Ben Salah I, Beley S, Cordier G, Sebe P, Tligui M,
Gategno B, Thibault P, Traxer O
Service d'Urologie, Hôpital Tenon, Paris, France
Introduction: L’urétéroscopie permet d’intervenir de
façon peu agressive sur diverses affections du haut
appareil urinaire, soit à des fins diagnostiques soit à des
fins thérapeutiques. L’utilisation du laser Holmium
YAG a permis d’envisager le traitement conservateur
des tumeurs de la voie excrétrice (TVE). Nous
rapportons notre expérience à partir de 18 cas.
Matériel et méthodes: de Février 2001 à Octobre
2004 nous avons réalisé une urétérorénoscopie souple
par voie rétrograde chez 285 patients consécutifs (310
unités rénales). Les urétéroscopies ont été
diagnostiques pour 35 patients (12.3%) et
thérapeutiques pour 250 autres (87.7%). 18 TVE
(9.6%) ont été traitées ou diagnostiquées: 12 traitées
par voie endoscopique et 6 pour confirmation
diagnostique avant néphro-urétérectomie (NU). 3 types
d’urétéroscopes ont été utilisés: un semi-rigide
Olympus 9.5 Fr et deux souples ACMI DUR8 et DUR8
Elite. La vaporisation des TVE a été obtenue au laser
Holmium YAG.
Résultats: Pour les urétérorénoscopies diagnostiques:
le diagnostic de TVE a été confirmé dans les 6 cas.
Pour le traitement des TVE un succès a été obtenu pour
8 cas (2 tumeurs pyéliques, 2 calicielles et 4
urétérales). Il s’agissait de TVE de taille inférieure à 12
mm de diamètre. Pour 4 autres patients, la vaporisation
laser a été jugée insuffisante (taille supérieure à 15
mm) et les patients ont bénéficié d’un traitement à ciel
ouvert. Pour les 8 patients traités, un seul a récidivé et a
nécessité une NU
Conclusions: Les TVE peuvent faire l’objet d’un
traitement conservateur à condition de respecter
37
certains critères de sélection, en particulier la taille de
la tumeur qui représente le facteur limitant principal
pour la vaporisation laser.
C066: URÉTÉROSCOPIE AVEC LITHOTRIPSIE
BALISTIQUE POUR LITHIASES URÉTÉRALES
UNILATÉRALES ET MULTI-FOCALES. À
PROPOS DE 33 CAS
Fékih N, sallami S, Chelif M, Hafsia G, Ben Salah I,
Nouira Y, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
Introduction: Le traitement des lithiases urétérales
multi-étagées par urétéroscopie (URS) avec lithotripsie
balistique (LB) est rarement indiqué. C’est un
traitement qui est jugé difficile et associé à un taux
élevé de complications.
Objectifs: Evaluer l’efficacité, la faisabilité ainsi que
les indications de l’URS avec LB dans le traitement des
lithiases urétérales multi-étagées.
Matériels et méthodes: Entre Janvier 1994 et Mai
2006, 1792 patients ont été traités par URS rétrograde
rigide associé à une LB (Swiss lithoclast®) pour
lithiase urétérale. 33 patients (1, 8%) avaient des
lithiases urétérales multi-étagées. Il s’agit de 27
hommes et 6 femmes. L’âge moyen était de 45, 4 ans
(26-68). La taille des calculs a varié entre 5 et 23 mm.
Ces calculs étaient: -Urétérale iliaque et lombaire dans
12, 1% des cas. -Urétérale pelvienne et lombaire dans
69, 6%. -Urétérale pelvienne et iliaque dans 18, 1%. Le
succès est défini par une fragmentation complète des
calculs avec « stone free » sur l’AUSP de contrôle fait
à un mois.
Résultats: La durée opératoire moyenne était de 75
min (45-120). Le taux de succès était de 50%. Trois
patients avaient des calculs résiduels caliciels inférieurs
de moins de 3 mm. L’échec est survenu chez 12
patients (40%). Un traitement complémentaire par
lithotripsie extra-corporelle (LEC) a été indiqué dans 4
cas et une 2ème urétéroscopie chez 8 patients. Le taux
de succès final était de 73, 3%. Une complication a été
notée dans 6 cas: Une lésion urétérale (2 cas), un
saignement abondant (1 cas) et une fièvre postopératoire dans 3 cas. Un drainage urétéral était
nécessaire dans 7 cas.
Conclusion: La lithotripsie balistique rétrograde peut
être indiquée pour les calculs urétéraux multi étagés.
C’est une alternative thérapeutique efficace, avec un
faible taux de morbidité chez des patients bien
sélectionnés.
C067: PLACE DE L’URETEROSCOPIE SOUPLE
DANS LE TRAITEMENT DES CALCULS
RENAUX EN CAS D’ANOMALIE DE FUSION
DES REINS.
Ben Salah I, Beley S, Abdou A, Frachet O, Tligui M,
Gategno B, Thibault P, Traxer O
Service d'Urologie, Hôpital Tenon, Paris, France
Service d'urologie, Hôpital Tenon, Paris, France
But: Evaluer, à partir de notre expérience, la place et
l’efficacité de l’urétérorénoscopie souple (URS-S) et
laser Holmium pour le traitement d’un calcul rénal en
cas d’anomalie de fusion des reins.
Matériel et Méthodes: de décembre 2004 à mars
2006, 7 patients avec calcul rénal associé à un rein avec
anomalie de fusion ont été pris en charge: 6 reins en fer
à cheval et un rein sigmoïde. L’âge moyen des patients
était de 49 ans (42-60). Tous les patients avaient une
sonde double J en place lorsqu’ils ont été adressés pour
prise en charge thérapeutique. Cinq patients avaient été
traités initialement par LEC et 2 autres par NLPC. La
taille moyenne des calculs était de 11.4 mm (5-25). Six
patients présentaient un calcul unique et un patient
présentait 2 calculs. Sur les 8 calculs, 5 étaient localisés
dans le groupe caliciel inférieur.
Résultats: Tous les patients ont été opérés par URS-S
(Karl Storz Flex-X ou ACMI DUR 8 Elite) et laser
Holmium (LISA, Sphinx 25W). Une ablation complète
du calcul a été obtenue en une seule séance pour un
patient (14.3%) et en 2 séances pour 5 patients
(71.4%). Pour le dernier patient, il persistait un
fragment résiduel caliciel inférieur après 2 séances.
Conclusion: l’URS-S est une technique fiable et
efficace pour le traitement des calculs rénaux associés à
une anomalie de fusion des reins. Il faut cependant
avertir les patients que 2 temps opératoires sont le plus
souvent nécessaires pour obtenir une ablation complète
du calcul.
C068: CURE D’UNE ANOMALIE DE LA
JONCTION
PYELOURÉTÉRALE
PAR
ENDOPYELOTOMIE ANTÉGRADE. À PROPOS
DE SEPT CAS.
Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Ghorbel J, Ben
Mansour O, Smaali Ch, Khouni H*, Ben Rais N.
Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis.
*Service de chirurgie générale Hôpital FSI La Marsa,
Tunisie
A côté de la néphrolithotomie percutanée, un des
succès les plus manifestes de la chirurgie percutanée du
rein a été de permettre l'élaboration d'une technique de
traitement endoscopique des anomalies de la jonction
pyélo-urétérale (AJPU), l'endopyélotomie, qui tend à
supplanter, dans certaines situations, la classique
résection de la jonction à ciel ouvert. Cette technique,
actuellement considérée comme technique de choix,
utilise à la fois le principe de l'abord percutané du rein
développé par Alken et celui de la régénération
musculaire urétérale après urétérotomie longitudinale
38
exposée par Davis en 1943. Son taux de succès dans le
traitement des sténoses acquises de la JPU de l'adulte
est de 80 à 85 %, taux supérieur à celui obtenu par la
chirurgie classique souvent difficile à réaliser sur les
reins déjà opérés. Nous rapportons notre expérience de
7 cas d’AJPU traitées par endopyélotomie percutanée
chez 6 patients. Il s’agissait de 5 cas d’AJPU
secondaires et de 2 cas d’AJPU primitives. Le drainage
a été systématique par sonde JJ double charrière. Avec
un recul moyen de 3 ans, les résultats sont jugés
excellents dans 85% des cas et bons dans 10% des cas.
A travers cette série et une revue de la littérature,
seront discutées les indications, les contrindications, les
modalités
techniques
et
l’efficacité
de
l’endopyélotomie.
C069: LA NEPHROSTOMIE PERCUTANEE DE
DRAINAGE: UTILITE EN URGENCE.
Ben Jeddou F*, Nouira K**, Fitouri Z*, El Fekih N*,
Nouira Y*, Chtourou M*, Menif E**, Horchani A*
*Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis
**Service de Radiologie, Hôpital La Rabta, Tunis,
Tunisie
Introduction: Le drainage des cavités rénales dans un
contexte d’urgence est indiqué devant une obstruction
urinaire haute responsable d’insuffisance rénale et/ou
de pyélonéphrite aiguë. La néphrostomie percutanée
(N. p. c), permet de réduire la place de la chirurgie
conventionnelle en urgence. A travers notre série nous
revoyons les indications et les résultats de cette
technique.
Matériels et méthodes: Entre Janvier 1990 et juin
2006, nous avons colligé 54 N. p. c faites chez 47
patients. La dérivation a été mise en place pour
obstruction du haut appareil urinaire associée à un
syndrome infectieux sévère dans 26 cas (48%) et à une
insuffisance rénale aiguë dans 12 cas (22%). Les
étiologies de l’obstruction sont représentées par une
lithiase urinaire chez 21 patients (44%), une anomalie
de la jonction pyélo-urétérale dans 7 cas (14%), une
lésion iatrogène de l’uretère chez 6 patients (12%), une
compression tumorale dans 6 cas (12%), une fibrose
rétro-péritonéale dans 4 cas (8%) et une sténose de la
jonction urétéro-vésicale dans 3 cas (6%). Résultats:
Aucune complication grave n’a été rencontrée dans
notre série. L’incident le plus fréquent était un
saignement minime ou modéré ramené par la sonde de
drainage avec un tarissement spontané. La N. p. c a
permis l’amélioration de l’insuffisance rénale et/ou le
traitement du syndrome infectieux initial dans la
majorité des cas. L’opacification antérograde a été
pratiquée chez 40 patients (85%) permettant le
diagnostic
étiologique
et
topographique
de
l’obstruction chez 8 malades. La N. p. c a servi
ultérieurement à la réalisation d’une néphrolithotomie
percutanée dans 7 cas.
Conclusion: La néphrostomie percutanée est un geste
de drainage simple, associée à une faible morbidité et
permettant de réduire la place de la chirurgie
conventionnelle en urgence et d’avoir un accès endoluminal des cavités pyélo-calicielles pour d’autres
applications endo-urologiques.
C070:
LA
SOUS-STADIFICATION
ANATOMOPATHOLOGIQUE BIOPSIQUE DES
TUMEURS VESICALES JUGEES AU DEPART
SUPERFICIELLES (TVS) TRAITEES PAR
CYSTOPROSTATECTOMIE TOTALE (CPT).
Chaaben W, Ben Abdallah I, Sahnoun A, Bahloul A,
Mhiri M N.
Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie
Introduction: Le risque de sous-stadification
anatomopathologique sur les copeaux de résection
endoscopique est un élément à prendre en compte dans
la décision thérapeutique en cas de tumeurs vésicales
jugées au départ superficielles. Notre but est d’évaluer
le taux de sous-stadification anatomopathologique de
ces tumeurs qui sont cependant traitées par CPT sur des
données clinico-radiologiques.
Matériels et méthodes: Notre étude est rétrospective
(1982-2006). La CPT a été pratiquée chez 26 hommes
ayant une tumeur classée suite aux données biopsiques
comme ≤ pT1. Une CPT a été pratiquée devant une
forte présomption clinique d’infiltration. Nous avons
comparé les données cliniques, radiologiques et
anatomopathologiques du matériel de résection
endoscopique aux résultats anatomopathologiques de la
pièce de CPT.
Résultats: la CPT a été décidée pour toute tumeur
vésicale, jugée infiltrante sur les données
radiocliniques
(74%),
multi-récidivante
après
traitement local (22%) ou pour les tumeurs
multifocales dont la résection n’a pu être complète
(11%). La musculeuse vésicale était absente des
copeaux de résection dans 3 cas. Après examen
anatomopathologiques de la pièce de CPT, 18 patients
avaient un stade ≥ PT2, pour les cas restants le stade
anatomopathologique a été confirmé ; le taux de sousstadification était de 69%.
Conclusion: Ainsi l’indication d’une cystectomie
totale en cas de TVS doit prendre en considération, en
plus du potentiel évolutif des tumeurs jugées à haut
risque, les données radiocliniques faisant suspecter une
infiltration, mais aussi il faut retenir le risque non
négligeable de sous-stadification anatomopathologique
et veillés à ce que le muscle soit vu quitte à refaire de
nouvelles biopsies.
39
C071:
LES
PT0
APRES
CYSTOPROSTATECTOMIE
RADICALE
POUR
TUMEUR VESICALE INFILTRANTE
Ben Jeddou F, Chtourou M, Hmidi M, Chouki M,
Nouira Y, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
Introduction: L’absence de tumeur sur la pièce de
cysto-prostatéctomie radicale faite pour tumeur
vésicale infiltrante, n’est pas rare et son taux varie de 8
à 22% dans les différentes séries de cystectomies
publiées. Nous analysons les données diagnostiques et
pronostiques de ces tumeurs à travers une série
rétrospective.
Matériels et méthodes: Entre Janvier 1991 et Juin
2006, 154 cysto-prostaectomies faites pour tumeurs
vésicales infiltrantes. Chez 8(5%) patients il n’y avait
pas de tumeurs sur la pièce de cysto-prostatectomie.
Résultats: Il s’agit 8 hommes d’âge moyen de 56 ans.
Des antécédents de tumeurs vésicales superficielle on
été notés dans deus cas. A l’endoscopie initiale la
tumeur était unifocale dans 6 cas/8, de siège trigonale
et rétro trigonale dans tous les cas et d’aspect solide
dans 4cas/8. La base tumorale mesurait entre 3 et 5 cm.
Dans tous les cas le haut appareil urinaire était normal.
L’étude histologique du matériel de résection initiale a
conclu à un stade tumoral Pt2 dans tous les cas. Le
grade tumoral était II dans 6 cas et III dans deux cas.
La résection a été jugée complète dans tous les cas.
Tous les malades on eu une cysto-prostatectomie
radicale sans aucun traitement néo-adjuvant ni
adjuvant. Aucun cas de récidive tumorale n’est survenu
avec un recul moyen de 26 mois (7 ans – 6 mois).
Conclusion: Le traitement conservateur de principe
des tumeurs vésicales infiltrantes peut être indiqué dans
certains cas sélectionnés après confrontation des
données cliniques, endoscopiques, radiologiques et
histologiques. Cette approche conservatrice pourrait
être encouragée par les résultats de la chimiothérapie
dans les tumeurs vésicales infiltrantes.
C072: PLACE D’UN SECOND CYCLE DE BCG
THERAPIE INTRA-VESICALE DANS LE
TRAITEMENT
DES
TUMEURS
SUPERFICIELLES DE LA VESSIE T1: A
PROPOS DE 51 CAS
Sallami S, Fekih N, Chelif M, Ben Salah I, Nouira Y,
Chtourou M, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
A travers une revue de nos patients traités pour tumeurs
superficielle de vessie T1, nous avons évalué
l’efficacité d’un second cycle de BCG thérapie dans la
tumeur superficielle de vessie.
Matériel et méthodes: Entre 1990 et décembre 2000,
283 patients ont été traités pour tumeur superficielle de
vessie T1. Tous les patients ont eu une résection
endoscopique de la tumeur suivie d’une instillation
intra vésicale de BCG. Les contrôles endoscopiques
ont révélé une récidive tumorale dans 102 cas (36 %),
cette récidive était restée superficielle dans 51 cas; ces
patients ont été traités par une seconde résection
endoscopique suivi également d’une instillation intra
vésicale de BCG.
Résultats: Parmi nos 51 patients ayant présenté une
récidive tumorale au premier contrôle endoscopique,
on avait 47 hommes et 4 femmes avec une moyenne
d’âge de 67, 5 ans [25-90]. Apres une 1ère résection, la
période moyenne sans récidive était de 61 semaines
[14-340]. Avec une période moyenne de 152 semaines,
26 patients était guéris après une récidive, 9 patients
après deux récidives. Le nombre de récidives varie de
une à 5 et a intéressé 50 % de nos patients. La
progression a intéressé 2 patients en stade et 9 patients
en grade. Les 40 autres patients ont gardé les mêmes
caractéristiques histologiques à la récidive tumorale.
Conclusion: Bien que le second cycle de BCG thérapie
intra vésicale a un faible taux de succès après une
première récidive (50%), cette approche thérapeutique
non invasive permet un bon contrôle de la maladie avec
un faible taux de récidive et de progression.
C073: LES TUMEURS TRANSITIONNELLES
MIXTES: INCIDENCE ET IMPACT SUR LE
PRONOSTIC
Bouzouita A, Ben Slama M. R, Kourda N, Sfaxi M,
Belhaj K, Zermani R, Ben Jilani S, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Introduction: Les tumeurs infiltrantes de la vessie sont
dominées
essentiellement
par
le
carcinome
transitionnel. Il est caractérisé par sa diversité
histologique puisque il peut être isolé ou associé à
d’autres composantes non transitionnelles. Le but de
notre étude est d’évaluer l’incidence de ces composants
et le pronostic de chacun de ces deux groupes.
Matériels et méthodes: Une étude rétrospective de
260 cystoprostatectomie radicale pour tumeur vésicale
infiltrante, avec un curage ganglionnaire. Les tumeurs
non transitionnelles ont été exclues. Les tumeurs
transitionnelles mixtes ont été classées en fonction des
composants. Le stade histologique, présence ou non de
Cis et invasion lymphatique et vasculaire a été noté.
Les tumeurs transitionnelles pures et mixtes, de même
grade histologique ont été compares.
Résultats: Les tumeurs mixtes ont été retrouvées dans
10% des cas. Ils étaient associés dans tous les cas à une
tumeur transitionnelle de haut grade. Les différentes
composantes étaient par ordre de fréquence:
épidermoïde (42%), glandulaire (15%), sarcomatoide
(1%), micropapillaire (1%), petites cellules (2%), et
40
lymphoepitheliale (1%). 11% des tumeurs avaient plus
qu’une composante. La différence de stade
pathologique entre les deux groupes était
statistiquement significative. Les formes mixtes, en
particulier les formes avec métaplasie épidermoide sont
souvent associées à des tumeurs de haut grade par
rapport aux tumeurs pures. La présence d’autres
composantes a été souvent associée à un Cis et à une
invasion lymphatique et vasculaire.
Conclusion: Les tumeurs mixtes sont fréquentes,
souvent associées à des tumeurs de haut grade et de
stade avancé. La présence de ces composants change le
pronostic des tumeurs infiltrantes et impose une
surveillance plus étroite.
C074: CHIMIOTHERAPIE ENDO VESICALE
DANS LES TUMEURS SUPERFICIELLE DE LA
VESSIE
Bounedjar A, Boudjella AH, Aouamri F, branci F,
Smaili F.
Centre Anticancer Zabana Blida, Algerie
Le cancer de la vessie représente le 3° cancer de
l’algérien (enquête nationale INSP 2002) La tumeur est
superficielle dans 70% des cas, le premier traitement
est la résection transureterale. un traitement adjuvant à
la résection endoscopique transureterale doit être
envisagé Nous rapportons l’expérience du service
d’oncologie médicale Blida dans la prise en charge des
tumeurs superficielles de la vessie.
Du 06/2003au 06/2006 nous avons traité 104 patients
atteints du tumeur superficielle de la vessie, dont 88
ont reçu de la mitomycine c 84 hommes et 04 femmes
avec âge moyen 62 ans (32 -79ans) 27 patients au stade
PTa (G1 - G2) et 61 PT1 (G1- G 2) L’instillation de
mitomycine c est hebdomadaire à raison de 40 mg dans
20 cc pendant huit semaines
La tolérance a été très bonne avec une toxicité minime.
Tous les malades sont vivants et en rémission complète
avec 07 récidives superficielles à (6 - 11- 17 – 23 – 24 28 mois).
C075: RECIDIVE ET PROGRESSION DES
TUMEURS UROTHELIALES SUPERFICIELLES
DE VESSIE CHEZ LE SUJET JEUNE: A
PROPOS DE 81 CAS
Yousfi MJ, Taleb-Bendiab DH, Bendimered O, Attar A
Service d'Urologie CHU Oran Algérie
Introduction: Les tumeurs urothéliales vésicales
primitives demeurent de plus en plus fréquentes
survenant chez des patients de moins de 40 ans ;ce sont
surtout des tumeurs superficielles, leur pronostic n’est
pas toujours bon et reste parfois très réservé.
Matériel et méthodes: De 1992à 2002 nous avons
recensé 1090 cas de tumeurs primitives de vessie; 115
patients étaient âgés de moins de 40 ans (10.5%). Nous
nous sommes intéressés à l’évolution des 81 sujets
ayant eu une tumeur urothéliales superficielle, nous
avons revu ces patients avec au moins 03 ans de recul
Résultats: 81 patients âgés de moins de 40 ans ont été
suivis, avec une nette prédominance masculine (81,
5%), l’âge moyen était de 34ans, 20 patients avaient
moins de 30 ans. les tumeurs superficielles étaient le
plus souvent bien différenciées. 26 patients avaient une
tumeur multifocale, et 8 patients une tumeur supérieur
à 3 cm. Le taux de récidive globale était de 43, 2%,
dans 8, 6% on note une progression du stade tumoral.
Avant 30 ans, l’évolution est meilleure avec un taux de
récidive de 35%, entre 30-40 ans le taux était de 46%.
Conclusion: Ces résultats relèvent l’importance de la
surveillance post-résection et de l’information des
patients de moins de 40 ans porteurs de tumeur
urothéliale primitive superficielle de vessie sur les
risques de récidive et de progression. Le profil évolutif
semble être favorable avant 30 ans, après 30 ans
l’évolution est comparable à celle du sujet âgé.
C076: RESULTAT FINAUX DE GEMCITABINE
EN INTRAVESICAL DANS LES TUMEURS
SUPERFICIELLES DE LA VESSIE
Bounedjar A, Ferhat R, Smail F, Bouzid K.
Centre Anticancer Zabana Blida, Algerie
Le cancer de vessie représente le 3éme cancer de
l'algérien Il est superficiel dans 70-80% des cas. Le
premier traitement de ces tumeurs est la résection
transurétérale. En l’absence d’un traitement
complémentaire, il y a récidive dans 50 à 70% des cas
avec risque d’aggravation (progression) d’où la
nécessité d’un traitement adjuvant. L’immunothérapie
(BCG) est le traitement le plus utilisé. A côté de ça, il y
a la chimiothérapie (Mitomycine C) De nouveaux
médicaments ont été testés ces trois dernières années ;
les résultats obtenus méritent d’être relevé. Le
protocole GMZ + CDDP a prouvé son efficacité dans
le traitement des tumeurs vésicales infiltrantes et est
devenu le standard thérapeutique. L’activité clinique du
GMZ sur les tumeurs superficielles a été confirmé dans
un essai de phase I (Dalbagni et col). Cet essai clinique
a regroupé 18 malades atteints de tumeurs
superficielles de vessie réfractaires au BCG, utilisant
des doses croissantes de GMZ Une réponse complète
(examen cytologique et biopsie postopératoire
négatives) a été rapporte chez sept des dix huit malades
(soit 39 %) et avec une très bonne tolérance clinique
(irritation vésicale) et hématologique. La dose efficace
recommandée est de 2000 mg. En se basant sur cet
essai clinique de phase I, nous avons initié en 2003 un
essai de phase II regroupant 2 services d’Oncologie
Médicale (EHS-CPMC + CAC-BLIDA). Cette étude a
débute en Février 2003 pour être achever en Juin 2004
41
et a comporté 60 malades. Des résultats préliminaires
ont été publiés au congrès de l’ASCO en 2004 puis
finaux au congrès de l’ECCO 2006 à Paris. Apres
quinze mois, il n’y avait aucune récidive. Les malades
ont été suivis pendant 46 mois. Actuellement, on note
cinq récidives (3 superficielles et 2 infiltrantes).
Conclusion: La Gemcitabine est une substance très
bien tolérée par les malades avec très peu d’effets
secondaires. Elle s’est révélée efficace chez 80% de
nos malades après 4 ans de suivi.
C077: ROLE DE L’ANTIBIOPROPHYLAXIE A
L’OFLOXACINE DANS L’AMELIORATION DE
LA TOLERANCE A LA BCG THERAPIE
ENDOVESICALE.
Fitouri Z, Hmidi M, Dridi M, Chelif M, Ben Jeddou F,
Nouira Y, Chtourou M, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
Introduction: Nous avons évalué dans cette étude
prospective randomisée, le rôle d’une antibioprophylaxie à l'Ofloxacine dans l’amélioration de la
tolérance à la BCG.
Matériels et méthodes: Entre Décembre 2005 et
Février 2006, 100 patients présentant des tumeurs
vésicales superficielles ont eu une BCG thérapie. Les
malades ont été subdivisés en deux groupes: Groupe I:
comptant 50 malades, ils ont reçu un comprimé
d’Ofloxacine à 200 mg, 6 heures après l’instillation
puis un second comprimé 12 heures après. Groupe II:
comptant 50 malades, ils ont reçu un placebo (un
comprimé d’un antispasmodique 6 heures puis 12
heures après l’instillation) Les effets indésirables
étaient notés et classés selon leur degré de sévérité et
selon leur localisation.
Résultats: Les 100 patients inclus dans notre étude
étaient essentiellement des hommes avec un sexe ratio
de 3.1. L’age moyen était de 59.9 ans [39-79]. Une
différence statistiquement significative a été retrouvée
entre le groupe I et le groupe II concernant la survenue
des complications locales (cystites) ; respectivement 19
et 41 cas entre les groupes I et II (p=0.03). Aucune
différence statistiquement significative n’a été
constatée entre les 2 groupes concernant les
complications régionales et systémiques avec 3
prostatites dans le groupe I, deux prostatites et une
BCGite dans le groupe II. Après un recul de 6 mois
85% des patients du groupe I étaient en rémission
contre 91% du groupe II (p=0.4).
Conclusion: L’antibioprophylaxie à base d’Ofloxacine
améliore sensiblement la tolérance aux instillations
avec une réduction plus marquée des complications
locales. Elle n’altère pas l’efficacité de la BCG thérapie
endovésicale. Le confort apporté par cette prophylaxie
permet aux patients de mieux adhérer à la BCG
thérapie ce qui contribue à augmenter son efficacité.
C078: TUMEUR SUPERFICIELLE DE VESSIE
PT1: INTERET D’UNE 2EME RESECTION
ENDOSCOPIQUE
Benhatchi, Ouslim
Boulevard Adda Benaouda, Plateau, Oran, Algerie
Les tumeurs de vessie, initialement superficielles dans
70 à 80% des cas ont une évolution variable, qui va de
l’absence de récidive à la progression avec infiltration
du muscle de la vessie. Cette évolution et la recherche
de facteurs de risques de récidive et de progression ont
fait l’objet plusieurs études. La tumeur pT1 est une
forme particulière de haut risque de récidive (50 à
90%) et de haut risque de progression (30 à 40%).
L’objectif de notre travail a été d’évaluer le
pourcentage de persistance tumorale et le taux de sous
évaluation chez nos patients ayant une tumeur pT1
diagnostiquée lors de la résection initiale.
C079: ANALYSES DE SURVIE SUR UNE SÉRIE
DE 122 CYSTECTOMIES
De La Rosa F, Felip N, Pamplona M, Villacampa F,
Passas
Hospital 12 de Octubre. Madrid, Espagne
La cystectomie radicale a été le traitement retenu pour
le carcinome infiltrant de la vessie. Nous avons analysé
les 122 cystectomies réalisées au cours des années
1995 à 2000.
Matériel et Méthodes: Notre étude rétrospective a
porté sur 122 cas de cystectomies. Dans cette série
57% des patients présentaient initialement des tumeurs
infiltrantes et 43% avaient des antécédents de
carcinomes superficiels. L’indication principale de la
cystectomie a été la présence de carcinome urothéliale
infiltrant pour 79, 5%. Nous avons réalisé une
dérivation de Bricker chez 87, 7% des patients, une
substitution orthotopique sur 10% et une urétérostomie
cutanée ou urétérosigmoidostomie pour les autres.
L’analyse de survie a été réalisée suivant les procédés
de Kaplan-Meier et de régression de COX.
Résultats: Dans 88, 5% des cystectomies la tumeur
était de type carcinome urothéliale, 4, 1%
adénocarcinomes, 2, 5% épidermoides et divers pour
les 4,9% restants. Les stades pT3 (33, 3%) et pT4
(24,2%) furent les plus fréquents, suivis de pT2, pT1 et
pT0 (18, 3%, 13, 3% et 7, 4% respectivement).
L’envahissement ganglionnaire touchait 19% des
patients. Sur un suivi moyen de 41,8 mois, la survie
médiane dans notre série s’est située à 34%, en étant la
mortalité cancer spécifique de 48,3%. Nous avons
constaté que 7,4% des patients son décédés par
complications chirurgicales précoces. Dans le cadre des
analyses multivariante, les variables les plus
42
significatives déterminant la survie sont pT (pT0-pT1
de 110 mois, pT2 et pT3 de 25,9 mois et 25,1 mois
respectivement ; et pT4 de 13,9 mois) ainsi pN (pN0,
pN1 et pN2 de 45, 16 et 10 mois respectivement).
Conclusion: Nous confirmons dans notre série, une
mortalité élevée par cancers de la vessie soumis à
cystectomie radicale, atteignant le pourcentage médian
de mortalité par cancer spécifique qui est de 48,3%.
Les stades pT4 et certains pN+ ont une survie
d’environ un an et représentent un défi thérapeutique.
C080: LES RESULTATS DE LA CYSTECTOMIE
DEPENDENT-T-IL
DU
MODE
DE
PRESENTATION
DE
TUMEURS
INFILTRANTES DE LA VESSIE?
Bouzouita A, Ben Slama M. R, Belhaj K, Sfaxi M,
Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Introduction: le but de l’étude est de savoir si le mode
de présentation de la tumeur (d’emblée infiltrantes ou
superficielle ayant progressée) modifie le résultat
carcinologique après une cystectomie.
Méthodes: entre 1989 et 2003, 261 cystectomies sont
réalisées ; Groupe 1: 69 fois pour tumeur d’emblée
infiltrante ; Groupe 2: 192 fois pour tumeur
initialement superficielle. Nous comparons les résultats
histologiques définitives, l’atteinte ganglionnaire, la
progression métastatique ainsi que le décès par la
maladie.
Résultats: Il y avait 7,2% de pT0 dans le groupe 1 et
5% dans le groupe 2. Egalement 15% de pT4 dans le
groupe 2 et 14% dans le groupe 1. Le pourcentage de
N+ était de 12% dans le groupe1 contre 22,9% dans le
groupe 2. Le taux de récidive locale est de 4,6% dans le
groupe 1 contre 13% dans le groupe 2. Cependant le
taux de métastase parait le même avec 22,7% dans le
groupe 1 et 17,7% dans le groupe 2. Le décès par la
maladie est de 13, 6% dans le groupe 1 dans un délai
moyen de 5,6 mois et de 15,6% dans le groupe 2 dans
un délai moyen de 7 mois.
Conclusion: Contrairement à plusieurs séries, il y a
plus de tumeurs initialement superficielles et qui
progressent que de tumeurs d’emblée infiltrantes dans
notre série. Les tumeurs d’emblée infiltrantes (groupe
1) semblent avoir moins d’atteinte ganglionnaire et de
récidive locale pouvant être expliqué par le délai
d’évolution plus court. Cependant le taux de métastase
et le pronostic semblent être les même.
C081: CANCER DE LA VESSIE N+: QUELLE
CONDUITE OPTIMALE?
Ben Slama M. R, Bouzouita A, Belhaj K, Sfaxi M,
Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Introduction: Nous essayons à travers notre étude de
déterminer une conduite devant un cancer de la vessie
avec des métastases ganglionnaires.
Patients et méthodes: Nous avons ainsi mené une
étude rétrospective intéressant 250 cystectomies qui
ont été réalisées dans notre service entre 1989 et 2001.
36 avaient des métastases ganglionnaires, il s’agissait
souvent
de
découverte
sur
les
résultats
anatomopathologiques définitifs. Seulement 15 patients
ont bénéficié d’un scanner préopératoire qui n’a mis en
évidence des adénopathies que dans 5 cas, porteur de
métastases ganglionnaires sur la pièce définitif. Sur les
36 patients, 15 ont eu un examen extemporané, positif
dans 9 cas, soit une sensibilité de 60%. Ces patients ont
eu cystectomie avec une dérivation urinaire type
Bricker dans 10 cas, Coffey dans 5 cas ; une
urétérostomie dans 9 cas et une entérocystoplastie de
remplacement dans 10 cas. Après l’examen définitif,
seulement 3 ont eu un traitement adjuvant. Le recul
moyen est de 10 mois, 8 patients ont décédé et 6 perdu
de vue. On a noté 5 récidives, soit 16% des patients ;
dont 2 ont décédé. 8 malades ont présenté des
métastases ; soit 26% des patients.
Conclusion: Les malades porteurs de tumeur vésicale
avec des métastases ganglionnaires peuvent bénéficier
actuellement d’un traitement chirurgical avec
remplacement vésical, vu que le taux de récidive local
est minime. Il semble nécessaire qu’il faut associer un
traitement adjuvant à base de chimiothérapie surtout
avec le développement de nouveau protocole type
Gemzar, Cisplatin.
C082: ANALYSE DES FACTEURS PREDICTIFS
DE LA RECIDIVE APRES CYSTECTOMIE
POUR TUMEUR VESICALE.
Bouzouita A, Ben Slama M. R, Belhaj K, Sfaxi M,
Hammami A, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Objectif: La récidive tumorale après cystectomy
constitue un mauvais tournant de la maladie et rend le
pronostic assez péjoratif. Le but de notre travail est
d’étudier les différents paramètres prédictifs de la
récidive.
Méthodes: Notre étude est rétrospective intéressant
260 patients opérés pour tumeur vésicale infiltrante, ils
ont eu une cystectomie, curage ganglionnaire et
dérivation urinaire sans radio ni chimiothérapie néo
adjuvante, entre Janvier 1989 et Décembre 2003. Tous
les cas de récidives locales et de métastases à distance
ont été analysés.
43
Résultats: 48 patients (18.4%) ont développé une
récidive locale ou des métastases à distance après un
délai moyen de 12 mois. 39 patients (15%) ont
développé une récidive locale dans 12 cas isolée et
dans 27 cas associés à des métastases à distance. 9
patients (3.4%) ont présenté des métastases à distance
sans récidive locale. Après analyse des données, nous
avons constaté que les stades T3 et T4 ainsi que la
présence de métastases ganglionnaires constituent les
facteurs de risques les plus importants de récidive
tumorale locale et de métastase à distance. La présence
de composante épidermoïde constitue un facteur de
risque de récidive locale.
Conclusion: La présence de composante épidermoïde
est un facteur de récidive locale alors que les stades T3
etT4 ainsi que des métastases ganglionnaires
constituent des facteurs prédictifs de récidive locale et
de métastases à distance.
C083: LE PRONOSTIC DES TUMEURS
VESICALES D'EMBLÉE INFILTRANTES EST
IL DIFFERENT DE CELUI DES TUMEURS QUI
ONT PROGRESSÉ EN STADE?
M. Hellel, M. Hmidi, Mm. Gargouri, Z. Fitouri, F.
Benjeddou, Y. Nouira, M. Chtourou, A. Horchani.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
Objectif: Nous comparons les caractéristiques
cliniques et évolutives des tumeurs vésicales (TV)
d'emblée infiltrantes à celles qui ont progressé en stade
et dont une cystectomie radicale a été réalisée.
Matériel et Méthodes: Entre 1994 et 2004, 113
patients ont eu une cystectomie totale pour TV
infiltrante. Le carcinome urothélial transitionnel était le
type histologique le plus fréquent et a été noté dans
88% des cas. La progression d'une TV initialement
superficielle a été notée dans 9 cas (8%). Ces derniers
patients (groupe I) ont été comparés à ceux ayant une
TV d'emblée infiltrante (groupe II)
Résultats: L'age moyen des patients était comparable
(60 ans et 65 ans dans le groupe I et II,
respectivement). Tous les patients du groupe I étaient
des hommes contre 91% des patients du groupe II. Le
stade tumoral initial des TV superficielles était: pT1
G2 (3 cas) et pT1 G3 (6 cas). La progression a été
constatée après un à trois cycles de BCG-thérapie et
ceci après un délai de 6 mois à 8 ans (médiane 18
mois). L'examen histologique définitif dans le groupe I
a montré un stade T3, N+ dans un cas. Dans le groupe
II, un stade T3/4 a été constaté dans 64% et un N+ dans
23% des cas. Egalement la survie à 5 ans était meilleur
pour le groupe I (67% vs 34% avec p=0, 002).
Conclusion: Les tumeurs vésicales qui progressent en
stade ont un meilleur pronostic que celui des tumeurs
vésicales d'emblée infiltrantes si un geste radical est
réalisé à temps.
C084: CARCINOME EPIDERMOIDE DE LA
VESSIE (CEV): A PROPOS DE 51 CAS.
Sahnoun A, Gassara M, Ketata H, Bouacida M,
Hadjslimen M, Fakhfakh H, Bahloul A, Mhiri. m. n.
Service d’Urologie CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie
Objectif: Le CEV est une tumeur rare en tunisie. Notre
but est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques,
cliniques et évolutives de cette pathologie.
Matériel et méthodes: Etude rétrospective (de
Décembre 1982 à Janvier 2006). Nous avons recensé
35 cas de CEV parmi 859 cas de tumeurs primitives de
la vessie (3, 8%). La prédominance masculine a été
nette (40 hommes, 11 femmes) avec un âge moyen de
60 ans (33-88 ans).
Résultats: le tabagisme a été retrouvé dans 29 cas avec
notion de lithiase vésicale chez 8 patients. Le délai
moyen de consultation a été de 6 mois (10 jours-36
mois). La tumeur a été unifocale dans 31 cas, d’aspect
solide dans 29 cas et de taille supérieure à 4 cm dans
33 cas. La tumeur a été de type CEV pur dans 49 cas et
CEV verruqueux dans 2 cas. Elle a été infiltrante dans
50 cas avec une bilharziose urinaire associée dans 3
cas. Une cystectomie radicale a été réalisée chez 22
patients: 16 cystoprostatectomies et 6 pelvectomies
antérieures.7 patients ont eu une cystectomie partielle.
Les cas restants n’ont eu q’un traitement palliatif.
Après un recul moyen de 25 mois (3-168 mois), une
récidive locorégionale a été notée chez deux patients.
Conclusion: Le carcinome épidermoïde demeure un
cancer rare sous nos climats. La cystectomie radicale
reste le traitement de référence. Le diagnostic précoce,
surtout chez les sujets à risque, doit pouvoir améliorer
un pronostic traditionnellement mauvais.
C085: LES TUMEURS VESICALES CHEZ LA
FEMME À PROPOS DE 63 CAS
Ben Nsir. R; Jaidane M; Hidoussi A; Ben Sorba N; A.
F. Mosbah
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Introduction: Les tumeurs de la vessie occupent le
premier rang des cancers uro-génitaux chez la femme.
Malgré son accroissement durant ces dernières années,
probablement dû à l’accroissement du nombre des
femmes fumeuses, son incidence reste nettement
inférieure à celle chez l’homme.
Le but de ce travail est de montrer l’expérience de
notre service en matière de tumeurs de la vessie chez la
femme.
Matériel et méthodes: Notre travail est une étude
rétrospective, à propos de 63 cas de femmes porteuses
de tumeurs vésicales, suivies dans notre service
d’urologie durant une période de 18 ans (de juillet 1988
au juillet 2006). Résultas: La tumeur été superficielle
44
dans 42 cas (66.7%), nécessitant un traitement basé sur
la resection endoscopique et l’immunothérapie par la
BCG. La tumeur a envahit la musculeuse dans 21 cas
(33.3%). Un traitement radical a été indiqué dans 15
cas (23.8%) et une chirurgie palliative associée à une
chimiothérapie générale a été indiquée pour 6 de nos
patientes (9.5%).
Conclusion: La néoplasie de la vessie est en net
accroissement durant ces dernières années, notamment
chez la femme. Le tabagisme est le principal facteur de
risque incriminé. Le diagnostic précoce est d’une
importance capitale. Le traitement curatif reste
chirurgical.
C086: PRISE EN CHARGE DES TUMEURS
INFILTRANTES DE LA VESSIE
Dahmani R, Smaili F
Service
D'oncologie
Médicale.
Etablissement
Hospitalier Spécialisé en Maladies Cancéreuses. Centre
Anti Cancer De Blida, Algérie
Le cancer de la vessie est le 3 eme cancer chez
l’homme en Algérie après le cancer du poumon et le
colorectum. L’incidence en 2002 est 8.4 / 105 h. Au
niveau du service d’oncologie médicale de Blida, 154
patients ont été traités pour tumeur vésicale de 2003 à
2006 avec 66.6 % de Tm superficielles et 33.4 % de
Tm infiltrantes. L’age moyen est 66 ans (35-73 ans)
avec large prédominance masculine (H/F=12/1). Le
type histologique: 59% carcinome transitionnel et
41%carcinome paramalpighien. 20.5 % sont au stade
II, 28.2 % stade III et 51.3% stade IV. Après une RTU
(biopsie), Tous les patients ont reçu une chimiothérapie
seule ou associée à la radiothérapie. Les résultats: La
tolérance du CDDP-RT a été bonne ainsi que le GMZCDDP, mais le CMV est mal toléré. La réponse au
concomitant CDDP-RT: RC dans 45.2 % et RP dans
41.7% (RO de 86.9%). CMV: RP dans 16.7% et
stabilisation dans 33.3%. GMZ-CDDP: RP dans 40%
et stabilisation dans 33.3%. Le cancer de la vessie est
fréquent, Le traitement concomitant permet de
meilleurs résultats dans les formes inopérables, et la
chimiothérapie première à base de Gemcitabineplatine peut être utilisée comme traitement néoadjuvant
suivi de radiothérapie ou chirurgie dans les formes
localement avancées.
C087:
L’ASSOCIATION
GEMCITABINEPLATINE DANS LE CANCER INFILTRANT DE
LA VESSIE
Dahmani R, Smaili F
Service
D'oncologie
Médicale.
Etablissement
Hospitalier Spécialisé en Maladies Cancéreuses. Centre
Anti Cancer De Blida, Algérie
Le cancer de la vessie reste fréquent chez l’homme en
Algérie, 3 eme position après le poumon et le
colorectum, son incidence en 2002 est de 8.4 / 105h. 15
patients présentant un cancer de la vessie localement
avancé ou métastatique ont reçu une chimiothérapie
base de Gemcitabine- platine en première ligne. L’age
moyen est de 58 ans (51-73 ans), Les 15 patients sont
de sexe masculin. Le type histologique: 55 %
carcinome
transitionnel
et
45%
carcinome
paramalpighien. les 15 patients sont au stade IV, avec
40% en T3, 60% en T4, 30% N1, 50% N2, 10% N3 et
20% M1 (métastases osseuses). Le protocole de
chimiothérapie utilisé est Gemcitabine- platine (GMZ:
1250 mg/m2 J1 J8 et CDDP: 70-80 mg/m2 J2 J1=J28)
3 à 6 cures. Résultats: Le protocole est bien toléré, la
toxicité est surtout de grade I et II avec une anémie et
thrombopénie de grade III dans 10% des cas. La
réponse: RP dans 60%, stabilisation dans 20% et
progression dans 10% des cas. Les patients en RP ont
bénéficié d’une radiothérapie (qui a été récusé avant la
chimiothérapie). Les résultats après RT: RC dans 20%
et RP dans 40% des cas. La chimiothérapie
néoadjuvante par Gemcitabine –platine dans le cancer
de la vessie localement avancé où la chirurgie et
radiothérapie sont récusées est bien tolérée et permet
des perspectives thérapeutiques pour ces patients.
C088: PRESENTATION D'UN PROGRAMME
INFORMATIQUE
D'ENCODAGE
DES
PATIENTS ET DES COMPTES RENDUS
OPERATOIRES
Youssef A
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Développée par le Dr Youssef Anis Chirurgien
Urologue à Sousse, UROGEST® est une application
informatique destinée aux médecins et chirurgiens
utilisant quotidiennement des photos associées aux
renseignements médicaux des patients (Urologues,
dermatologues, médecins et chirurgiens esthétiques,
orthopédistes...). Intuitif et simple d’utilisation,
Urogest permet de gérer le dossier médical des
patients, les photos, le devis, les comptes-rendus
opératoires et ordonnances, ainsi que la comptabilité du
cabinet. Cette application est présentée et distribuée
gratuitement au public à l'occasion de ce congrés pour
lui apporter votre soutient et suggestions.
C089: LA TUMEUR DE WILM’S CHEZ
L’ENFANT. A PROPOS DE 20 CAS
Chaaben W, Sahnoun A; Bouacida M; Ketata H; Charfi
W; Fakhfakh; Bahloul A; Mhiri M N
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba, Sfax, Tunisie
Introduction:
La
tumeur
de
Wilm’s
ou
nephroblastome est une tumeur fréquente de l’enfant
45
qui est étroitement liée au développement
embryonnaire du rein. Le but de ce travail est d’étudier
les particularités cliniques et évolutives des enfants
ayant un nephroblastome et traités par chimiothérapie.
Matériels et méthodes: de janvier 1993 au décembre
2005, 60 enfants parmi 382 ont eu une
néphrectomie.20 patients ont été porteurs d’une tumeur
de Wilm’s et chez qui un traitement selon le protocole
SIOP 93-01 a été adopté.
Résultats: L’âge moyen de nos patients est de 36.3
mois (5 mois - 5ans) avec une prédominance du sexe
féminin, sex-ratio à 0.7. Le traitement chirurgical est à
type de néphrectomie élargie (19 cas) et un seul cas de
néphrectomie partielle. La classification des patients
est respectivement: stade I (5 cas), II N - (6 cas), II N
(+) (4 cas), III (2 cas) et IV (cas 3). Parmi ces patients,
2 cas de nephroblastome dans sa forme anaplasique et
diffuse sont retrouvés. Aprés un recul moyen de 7 ans,
15 patients sont en rémission complète. On déplore le
décès de cinq enfants dont 3 cas suite à une progression
de leur cancer avec résistance primaire à la
chimiothérapie. Dans les 2 cas restants, le décès était
survenu suite à des complications du traitement. La
survie spécifique est à 80%, avec une survie globale de
70% (un recul moyen de 5 ans).
Conclusion: Les progrès thérapeutiques réalisés en
matière de chimiothérapie et la prise en charge
multidisciplinaire et précoce des tumeurs de Wilm’s
ont nettement amélioré son pronostic. Notre étude a
montrée un résultat satisfaisant avec le protocole SIOP
93-01.
C090: LE MEGAURETERE PRIMITIF DE
L’ADULTE: A PROPOS DE 45 CAS.
Jallouli H; Sahnoun A; Gassara M; Ketata H;
Benabdallah I; Walha K; Hadjslimen M; Mkaouar S;
Fakhfakh H; Bahloul A; Mhiri M N.
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba, Sfax, Tunisie
L’objectif est d’étudier les particularités diagnostiques,
thérapeutiques et évolutives du mégauretère primitif
(MUP) de l’adulte découvert et traité à l’âge adulte.
Patients et méthodes: Notre étude est rétrospective,
étalée sur une période de 25 ans (1982-2006). Elle
porte sur 45 patients porteurs de MUP dont l’âge est >
15 ans.
Résultats: Il s’agit de 23 hommes et 22 femmes dont
la moyenne d’âge est de 40 ans. La symptomatologie a
été dominée par les lombalgies dans 31 cas (68, 9%),
les troubles mictionnels dans 18 cas (40%),
l’insuffisance rénale aiguë dans 9 cas (20%) et
l’infection urinaire dans 7 cas (15, 5%). Le diagnostic a
été porté sur les données de l’UIV et l’opacification
directe des voies urinaires. Le MUP a été unilatéral
chez 31 patients (68, 8%) et bilatéral chez 14 patients
(31, 2%), il était de type I dans 10 cas (17%), type II
dans 23 cas (38,9%) et type III dans 26 cas (44,1%). Le
traitement chirurgical a été jugé nécessaire dans tous
les cas, à type de réimplantation urétéro-vésicale chez
43 patients et de néphro-urétérectomie unilatérale chez
2 patients. Des complications spécifiques post
opératoires ont été observées chez 6 patients (13,3%) à
type de sténose urétéro-vésicale dans 4 cas et de reflux
vésico-urétérale dans 2 cas. Les résultats postopératoires ont été évalués chez 36 patients, dont 4
opérés des 2 cotés (40 unités rénales UR). Nos résultats
ont été jugés comme suit: - Très satisfaisants dans 29
UR (72,5%) avec régression significative de la
dilatation des voies urinaires supérieures. - Satisfaisant
dans 6 UR (15 %) avec persistance de la dilatation des
cavités urinaires sans obstacle résiduel. - Mauvais dans
5 UR (12,5%). suite à un reflux ou sténose urétérovésicale nécessitant une reprise chirurgicale.
Conclusion: Le MUP de l’adulte est découvert souvent
au stade de complications. Les résultats du traitement
dépendent étroitement de la sévérité du retentissement
rénale. D’ou l’intérêt du diagnostic et du traitement
précoce.
C091: L’EFFET DU MELANGE CITRATEALUMINIUM SUR LA CRISTALLISATION DES
PHOSPHATES
Belouatek A, Addou A.
Université de Mostaganem, Algérie.
Introduction Le modèle expérimental concernant la
cristallisation sans inhibiteurs ayant répandu d’une
manière satisfaisante à nos attentes, nous avons
entrepris la cristallisation des phosphates à différents
pH et à l’effet de certaines substances chimiques telles
le mélange citrate-aluminium.
Méthode L’urine artificielle est préparée en
mélangeant deux volumes égaux de deux solutions A et
B. Pour ajuster le pH, on procède à l’addition de HCl
ou NaOH à la solution B. Les deux solutions sous
agitation, sont mélangées à volumes égaux (250 ml) à
37°c. Nous avons étudiés l’influence des ions citrates à
différentes concentrations du mélange et à différents
pH. L’évolution des cristaux est suivie par microscopie
optique. Le précipité collecté, après séchage, est
soumis aux analyses par les techniques infra-rouge et
diffractions des rayons X. Résultats A pH = 8, la
struvite est la seule espèce cristalline qui se cristallise à
ce pH associée à la carbapatite. Contrairement à pH =7,
c’est la brushite qui prédomine accompagné avec la
struvite et le phosphate amorphe de calcium
carbonatée. A pH= 6,5, la brushite précipite avec le
phosphate amorphe de calcium carbonaté. Le pouvoir
d’inhibiteur était de 100% à partir d’une concentration
de mélange (0,05 mM du citrate et de 0, 01 mM des
ions d’aluminium) à pH = 6,5. Par contre à pH = 7,
l’ajout d’une concentration de mélange (1mM citrate et
46
0,01 mM des ions aluminium) provoquait la disparition
totale de la struvite et la brushite. La disparition
complète de la struvite est obtenue à partir d’une
concentration du mélange (6mM ions citrates et 0.07
mM ions aluminium) à pH=8. Conclusion L’inhibition
de ces cristaux lithogènes qui sont souvent retrouvés
chez lithiasiques, par les ions citrates-aluminium a
donné un excellent résultat en fonction de la
concentration et du pH.
C092: LES TRAUMATISMES DU REIN (A
PROPOS DE 25 CAS)
M. El Baghouli, Y. A. El Messouadi, A. Sahnoun, H.
Belhouss, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd, Casablanca,
Maroc
Les traumatismes du rein reste encore fréquente dans
notre contexte, demeurent un sujet d’actualité, du fait
de leur problèmes surtout thérapeutiques. les
caractéristique de cette affection ont été revues à partir
d’une étude rétrospective de 25 cas colligés au service
d’urologie de CHU Ibn Rochd de Casablanca durant
une période de 3ans. Il s’agit de 16 traumatismes
fermés (64%) et 9 traumatismes ouverts (36%). Les
patients se répartissent en 24 hommes (96%) et une
femme (4%). l’age moyen est de 25 ans (17-49ans).
Les accidents de la voie publique représentent la
première cause de traumatisme fermé du rein (40%).
Les agressions représentent la première cause des
traumatismes ouverts (40%). Le coté gauche était
touché dans 56% des cas. L’hématurie macroscopique
a été notée chez tous les patients (100%) de même que
les douleurs lombaires (100%).20% des patients ont été
admis en état du choc. les plaies pénétrantes ont été
noté dans 36 % cas. Le bilan lésionnel est basé sur
l’échographie et le scanner. 17 patients (68%) ont
présenté un traumatisme minime à modéré (grade 1 et 2
selon la classification ASST) et 8 patients (32%) un
traumatisme grave (grade 3, grade 4 et grade 5).
L’abstention thérapeutique a été notée chez 12 patients
(48%), néphrectomie en urgence chez 6 patients (24%),
néphrectomie différée chez 2 patients (08%), une
néphrorraphie a été faite chez 2 patients (8%) et un
drainage des cavités excrétrices par montée de sonde
urétérale chez 3 patients. (12%). Parmi les patients
opérés, 3 d’entre eux ont présenté des complications.
Le but de travail est d’analyser les aspects
épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques.
C093: INTERET DE L’IMAGERIE DANS LES
TRAUMATISMES DU REIN
Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Slama A, Ben
Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Introduction Les traumatismes du rein sont le plus
souvent bénins, leur fréquence est en augmentation
régulière. Le but de notre travail est d’évaluer l’apport
de l’imagerie dans les traumatismes rénaux.
Matériels et méthodes Etude rétrospective de 35
patients traumatisés de l’abdomen durant la période
janvier 2000-decembre 2003. Le bilan radiologique a
comporté un AUSP, une UIV, une échographie et un
uroscanner. Résultats L’âge des patients est en
moyenne 19 ans (2 à 46 ans) avec nette prédominance
masculine. Les circonstances du traumatisme étaient:
un accident de la voie publique (10 cas), un accident
domestique (9cas), un accident de sport (9 cas), un
accident de travail (2 cas) et une agression (5 cas).
Dans 6 cas le traumatisme survenait sur rein
pathologique. Les signes cliniques se résument en une
hématurie (29 cas), un empâtement (7 cas), une défense
(6 cas) et un état de choc (3 cas). L’échographie
réalisée dans 27 cas, avait montré une contusion
parenchymateuse isolée (5 cas), associée à un
hématome péri-rénal (6 cas), d’un hématome souscapsulaire (6 cas) et d’un hématome intra vésical
(3cas). La TDM a été pratiquée dans 19 cas, elle a
permit de classer ces traumatismes en lésions mineures
(type I et II) dans 14 cas et lésions majeures (type III et
IV) dans 5 cas. Des lésions associées à type de
contusion splénique, hépatique, pulmonaire et
pancréatique étaient notés dans 8 cas. Une
néphrectomie d’hémostase a été réalisée dans 4 cas et
une évacuation de l’hématome dans un cas. Les autres
patients ont été surveillés. L’évolution a été bonne dans
33 cas, des complications septiques ont été notées dans
2 cas.
Conclusion L’imagerie dans les traumatismes rénaux a
un impacte sur la thérapeutique, elle permet de faire un
bilan lésionnel précis, celle-ci se base essentiellement
sur les données de l’uroscanner. L’existence d’une
lésion associée dominant le tableau clinique ne doit pas
faire méconnaître l’existence d’une lésion rénale.
C094: LES TRAUMATISMES FERMES DU
REIN: ETUDE RETROSPECTIVE A PROPOS DE
102 CAS.
Ben Nsir R, Hidoussi A, Jaidane. M, Ben Sorba. N,
Mosbah. AF.
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Introduction: Les traumatismes fermés du rein
occupent une place importante en traumatologie, tant
par leur fréquence que par leurs conséquences
immédiates et futures sur le fonctionnement et la
vitalité du parenchyme rénal.
Matériel et résultats: Etude rétrospective portant sur
102 malades ayant eu un traumatisme fermé du rein,
hospitalisés et traités dans le service d’urologie Sahloul
de Sousse durant une période de 18 ans allant de 1988
47
à 2006. Les patients étaient principalement de sexe
masculin avec un age moyen de 21 ans. Les étiologies
étaient largement dominées par les accidents de la voie
publique (42.5 %) et les accidents de travail (22 %). La
symptomatologie clinique est dominée par les
lombalgies retrouvées dans (91 %) et l’hématurie dans
(80 %). Le traumatisme était associé à des lésions
viscérales et/ou osseuses chez 33 patients soit (32,3 %).
Il est survenu sur un rein pathologique dans 10 cas. Le
bilan lésionnel était basé sur l’uroscanner. Nous avons
opté pour un traitement conservateur chez (84 %) des
patients présentant un traumatisme minime ou modéré,
moyennant une surveillance armée. Le traitement
chirurgical a été indiqué chez (16 %).
Conclusion: Les traumatismes fermés du rein
demeurent un sujet d’actualité de faite de leur
fréquence. Le traumatisé du rein est considéré souvent
comme un polytraumatisé du fait de la fréquence des
lésions associées nécessitant souvent une prise en
charge multidisciplinaire. L’uroscanner est l’examen
diagnostique de référence. Le traitement est
conservateur dans la majorité des cas, parfois
chirurgicale.
C095: TRAUMATISMES FERMES DU REIN
Hellara W, Touffahi M, Lefi M, bahloul A, Dagdagui
N, Hafsa CH, Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie
Introduction: La fréquence des traumatismes fermés
du rein est en augmentation. Une pise en charge
précoce est adéquate est le plus souvent nécessaire vu
le risque à la fois vital et fonctionnel. But: c’est une
étude descriptive des traumatismes fermés du rein au
CHU de Monastir.
Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude
rétrospective colligeant 62 dossiers de malades
hospitalisés pour traumatisme fermé du rein aux
services de réanimations chirurgicales et d’urologie au
CHU de Monastir sur une période de 12 ans. Les
circonstances du traumatisme, les signes cliniques, le
bilan du traumatisme, le traitement instauré et les
complications ont été recueillis.
Résultats: Les traumatismes sont survenus dans 79 %
des cas chez des individus de sexe masculin. Les
circonstances étaient dominées par les accidents de la
voie publique (42%). Le traumatisme était isolé dans
63 % des cas. Le bilan radiologique a permis de
recensés 54.8% de lésion de grade I, 22.6 % de grade
II, 19.4 % de grade III et 3.2 % de grade IV. Un
traitement conservateur était indiqué dans 95.2 % des
cas. Une néphrectomie en urgence a été réalisée dans 3
cas devant un état hémodynamique instable. La durée
moyenne d’hospitalisation était de 14 jours. Deux cas
d’atrophie rénale sequellaire ont été observés.
Conclusions: Notre série confirme les donnés de la
littérature concernant la place du traitement
conservateur avec surveillance comme attitude de
référence dans le traitement des traumatismes fermés
du rein.
C096: PLAIE RENALE PAR ARME BLANCHE
O. Saghir, Z. Dahami, M. Boukhari, A. Elhaous, M.
Gabsi,
Service d’Urologie, CHU Mohamed VI, Marrakech,
Maroc
Les plaies rénales par arme blanche représentent la
première cause des traumatismes ouverts des reins au
Maroc, elles représentent moins de 7 % des
traumatismes graves du rein.
Malades et Méthodes: Nous rapportons 17 cas de
plaies rénales colligées sur une période de 5 ans dans
deux services d’Urologie des centres hospitaliers
universitaires de Marrakech et de Casablanca. Nous
avons étudié l’âge le siège de l’atteinte, la classification
scanographique, les signes cliniques à l’admission et la
prise en charge de ce type de traumatisme. Résultats:
L’âge moyen de nos patients est de 25 ans (14 – 50
ans) de sexe masculin dans 16 cas, une hématurie
macroscopique est présente dans 88 % des cas, le siège
de la plaie est lombaire gauche (13 cas), lombaire droit
(3 cas) et du flanc gauche (1 cas). Une anémie < à 10 g/
100ml est retrouvé dans 12 cas (70, 5%), la transfusion
était nécessaire dans 7 cas (41%). Cinq patients (29,
5%) ont eu des troubles hémodynamiques à
l’admission. Selon la Classification radiologique
Américaine de l’Association of The Surgery Trauma,
on retrouve un grade I (2 cas), grade II (4 cas), grade
III (5 cas), grade IV (3 cas) et un grade V (3 cas). La
stabilisation de l’état hémodynamique, la disparition de
l’hématurie et l’absence d’atteinte d’un organe creux
nous ont permis d’être conservateur chez 13 patients
(76, 5%). Une néphrectomie d’hémostase a été réalisée
chez 4 patients, et un malade a été opéré pour une plaie
diaphragmatique associé. La durée d’hospitalisation de
nos patients est de 12 jours (6 – 33 jours), le scanner de
contrôle fait systématiquement à J 10 retrouve une
stabilisation des lésions.
Conclusion: La prise en charge associant un bilan
lésionnel correct, une bonne réanimation ainsi qu’une
surveillance armée permet de limiter les complications
et de minimiser le recours à la chirurgie chez des
patients stables et bien sélectionnés.
C097: LES TUMEURS SURRENALIENNES
DANS LA REGION DE MARRAKECH
A. Elhaous*, Z. Dahami*, M. Gabsi*, M. S
Moudouni*, I. Sarf*. My. R. Elbelghiti**, S.
Elkarimi**, S. Dilai**, M. Elhattaoui**.
48
* Service d’Urologie CHU Mohammed VI –
Marrakech
** Service de cardiologie CHU Mohammed VI –
Marrakech, Maroc
Les tumeurs surrénaliennes sont réputées comme des
tumeurs rares, mais depuis l’avènement du CHU
Mohamed VI à Marrakech, leur diagnostic et de plus
en plus fréquent. En effet ces tumeurs comprennent de
multiples formes anatomopathologiques qui sont
différentes par leurs modes de révélation, leur
traitement et leur évolution. A travers une étude
rétrospective, nous rapportons 10 cas de tumeurs
surrénaliennes colligés dans les services de cardiologie
et d’urologie au CHU Mohamed VI à Marrakech entre
janvier 2004 et janvier 2006. L’age moyen était de 36
ans, l’HTA a été le mode de révélation le plus fréquent.
Le diagnostic positif a été confirmé par le scanner
abdominal et les dosages hormonaux (métanephrine,
normétanephrine, cortisolémie, cortisol libre urinaire
…). Apres préparation médical préopératoire le
traitement chirurgical fut réalisé chez 8 patients
(surrénalectomie). L’évolution a été marquée par un
décès suite à des métastases multiples. Ce travail
présente les caractéristiques épidémiologiques et
clinques des tumeurs surrénaliennes dans la région de
Marrakech, et nous permet de discuter les difficultés
diagnostiques et thérapeutiques de cette pathologie.
Mots clés: Surrénale, tumeurs endocrines.
C098: LES PARTICULARITES DU KYSTE
HYDATIQUE DU REIN OUVERT DANS LES
VOIES
EXCRETRICES:
ETUDE
COMPARATIVE A PROPOS DE 52 CAS
Fekih N, Sallami S, Chelif M, Mejri R, Nouira Y,
Chtourou M, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
But: Etudier les particularités diagnostiques,
thérapeutiques et évolutives du kyste hydatique du rein
(KHR) ouvert dans les voies excrétrices.
Matériel et méthodes: Entre 1992 et 2005, 52 patients
ont été opérés pour un KHR. Il s’agit de 23 hommes et
29 femmes. L’âge était variable entre 19 et 80 ans (42,
4). Tous les patients ont eu traitement chirurgical. Une
fistule Kysto-urinaire a été objectivée chez 24 patients
(46, 1%). Les données épidémiologiques, cliniques,
radiologiques, thérapeutiques et évolutives ont été
comparées entre les deux groupes: Groupe I: KHR
simple et Groupe II: KHR ouvert dans les voies
excrétrices.
Résultats: Le groupe I compte 28 patients dont 18
femmes. La moyenne d’âge était respectivement de 46,
2 ans (12-80) et 38 ans (16-62). Des ATCD de KH
pulmonaire ou hépatique ont été rapportés chez 6
patients du Groupe I et chez 3 dans Groupe II.
L’hydaturie est le signe la plus spécifique de fistule
kysto-urinaire. Selon la classification radiologique de
Gharbi, ces KHR ont été répartis en quatre groupes.
Dans les deux groupes la majorité des kystes étaient
classés type III de Gharbi (40% et 62% respectivement
pour les groupes I et II). Une fistule kysto-urinaire a été
suspectée sur les explorations radiologiques chez 5
patients du groupe I (17, 8%) et 15 patients du groupe
II (62, 5%).
Tous les patients ont eu un traitement chirurgical.
Chaque fois qu’une fistule urinaire était mise en
évidence, elle a été suturée. Un drainage interne par
sonde double J a été indiqué dans les groupes I et II
respectivement dans 1 et 4 cas. Les complications postopératoires étaient peu fréquentes sans différence entre
les deux groupes.
Conclusion: L’ouverture du KHR dans les voies
excrétrices est une complication fréquente et grave. Le
traitement comporte en plus de la cure du kyste une
suture de la fistule. Le drainage interne est indiqué
dans les fistules complexes, larges et difficiles à
réparer.
C099: KYSTES HYDATIQUES DU REIN
ROMPUS DANS LES VOIES URINAIRES: A
PROPOS D'UNE SERIE DE 31 CAS
H Ayed, M Sfaxi, A Hammami, A Derouiche, M
Chebil
Service d’Urologie Hôpital Charles Nicolle de Tunis,
Tunisie
L’hydatidose constitue une affection parasitaire
endémique en Afrique du nord. En Tunisie, elle a une
incidence de 15/100000 toutes localisations
confondues. La localisation rénale est rare (5%) et est
caractérisé par une grande latence clinique. L’évolution
de cette parasitose est grévée de nombreuses
complications dont l’ouverture dans les voies urinaires,
constitue la complication la plus fréquente. 31 cas ont
été colligés dans notre série sur une durée de 13 ans. La
symptomatologie est dominée par les lombalgies
(100% malades), l’hydaturie (77%), coliques
nephrétiques (54%). La fistule kysto-urinaire est
unique dans 83% des cas, double dans 17 %. Cette
fistule était souvent large avec un diamètre supérieur à
2 cm dans 50% des patients. Le traitement chirurgical a
été indiqué dans tous les cas avec abord premier du
kyste et du périkyste. Une pyelotomie a été nécessaire
chez 6 patients dans le but d’extraire le matériel
hydatique. La réparation de la brèche kysto-urinaire a
été faite dans tous les cas. Le drainage simple de la
loge rénale a été effectué chez 6 malades, un drainage
de la cavité résiduelle a été associé dans 9 cas. Le
drainage interne des voies excrétrices a été indiqué
chez 14 patients. L’évolution a été favorable dans tous
49
les cas avec une durée moyenne d’hospitalisation de 18
jours.
C100:
PARTICULARITES
CLINIQUES,
RADIOLOGIQUES ET THERAPEUTIQUES DE
LA
TUBERCULOSE
UROGENITALE.
A
PROPOS DE 100 CAS.
Garbouj N, Sfaxi M, Blah M, Bouzouita A, Ben Slama
M. R, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Objectif: Préciser les aspects cliniques, urographiques
de la tuberculose uro-génitale et la prise en charge
thérapeutique.
Matériel et Méthodes: De 1989 à 2004, 101 patients
atteints de tuberculose uro-génitale ont été traités. Il
s'agissait de 63 hommes et de 38 femmes âgés de 15 à
74 ans (âge moyen: 46 ans).
Résultats: La symptomatologie clinique était dominée
par les signes irritatifs vésicaux (58%) et les
lombalgies (46%). L’hématurie était notée dans 33%
des cas. La fièvre, l'anorexie et l'amaigrissement étaient
présents dans 35%. 52% des patients avaient une
atteinte génitale. Une insuffisance rénale a été
constatée dans 6% des cas dont la moitié due à une
atteinte bilatérale. La bacillurie était présente dans 18%
des cas. Sur l’UIV un rein muet a été retrouvé dans 39
% des cas. Une sténose urétérale était notée dans 26%
des cas. Une petite vessie a été retrouvée dans 31% des
cas. Ces lésions sont souvent associées. Des lésions
évocatrices (granulomes inflammatoires) ont été
retrouvées à la cystoscopie dans 6% des cas. Le
traitement a consisté en une chimiothérapie antibacillaire chez 93% des patients en quadrithérapie
pendant deux mois et en bithérapie pendant six mois en
association avec la chirurgie dans 92% (réparatrice
dans 18% des cas, et d’exérèse dans 74% des cas). Un
drainage percutané a été réalisé dans 8% des cas. 4%
des patients ont nécessité le recours à l’hémodialyse.
Sous traitement médical, l’évolution s’est faite vers la
guérison qui a été jugée sur les critères cliniques,
biologiques et radiologiques, dans tous les cas
moyennant le recours à la chirurgie (agrandissement
vésical dans 18 cas, néphrectomie dans 69 des cas)
Conclusion: Le diagnostic de tuberculose urogénitale
est souvent évoqué devant un faisceau d’arguments
cliniques et urographiques. Le bacille de Koch est
rarement retrouvé. Il s’agit d’une pathologie grave
pouvant mettre en jeu le pronostic rénal.
C101: LA TUBERCULOSE UROGENITALE: A
PROPOS DE 102 CAS.
Jallouli H, Hadjslimen M; Bouacida M; Gassara M;
Bahloul A; Mhiri M N.
Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie
Introduction: La tuberculose urogénitale (TUG)
demeure fréquente dans notre pays. Son diagnostic
précoce est difficile et souvent fait au stade de
séquelles, posant ainsi un problème thérapeutique
majeur.
Notre objectif est d’étudier le profil actuel clinique,
para clinique, thérapeutique et évolutif de la TUG.
Matériels et méthodes. Etude rétrospective portant sur
102 patients porteurs de TUG colligés sur une période
de 24 ans (1982-2005). Il s’agit de 71 hommes et de 31
femmes âgés entre 5 et 79 ans (moyenne d’âge: 38ans).
Résultats: la symptomatologie était dominée par les
signes irritatifs vésicaux (60 cas), les lombalgies (56
cas) et l’hématurie macroscopique (39 cas). Une
atteinte génitale a été observée dans ¼ des cas. Un
tableau de TUG grave a été observé dans 22 cas avec
10 atteintes sévères de la fonction rénale. Le diagnostic
a été retenu devant des critères bactériologiques, BK
retrouvé dans 40% des cas, radiologiques dans 72% des
cas et anatomopathologiques dans 78% des cas. Tous
les malades ont reçu une chimiothérapie antituberculeuse. Moyennant un drainage temporaire par
une endoprothèse urétérale en double J dans 12 cas. Un
traitement chirurgical a été nécessaire chez 88 patients.
Une Chirurgie d’exérèse a été nécessaire pour 77
patients à type de Néphrectomie et nephrourétérectomie (58 cas), épididymectomie et castration
(18 cas), Cystectomie et remplacement iléal (1 cas).
Une chirurgie plastique a été pratiquée chez 18 patients
a type d'entérocystoplastie (8 cas), de plastie urétérale
et de réimplantation UV (7 cas), d' urétéro-iléoplastie
(2 cas) et de plastie de l’urètre (2 cas). Un geste
endoscopique du bas appareil urinaire a été pratiqué
chez 2 patients à type d'urétrotomie interne (1 cas)et
d'incision du col vésical(1cas).
Conclusion: La TUG reste une affection grave comme
en témoigne l’importance et la sévérité des lésions
observées. Le diagnostic doit être précoce pour éviter
le recours à une chirurgie souvent mutilante.
C102:
L’ANASTOMOSE
URETEROCALICIELLE ETUDE D’UNE SERIE
DE 19 CAS
Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Jradi MA, Garreb
M, Ben Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Objectifs: étude d’une série de 19 cas d’anastomose
urétérocalicielle (indications, technique et résultats)
avec une revue de la littérature.
Patients et méthodes: c'est une étude descriptive
rétrospective basée sur l’analyse des dossiers médicaux
de 19 patients opérés dans notre service par
anastomose urétérocalicielle sur une période de 16 ans.
(1990-2006).
50
Résultats: Nos indications étaient: Une sténose
iatrogène chez 7 patients, un échec de pyéloplastie chez
2 patients, une mégacalicose compliquée chez 5
patients, un syndrome de jonction vieilli chez 3
patients, une rupture pyélique sur un obstacle
lithiasique chez 1 patient, tuberculose uro-génitale chez
1 patient. Nous avons utilisé dans notre série les 3
types d’AUC: latéro-latérale dans 53% des cas,
termino-latérale dans 29, 4% et termino-terminale dans
17, 6%. Les 19 anastomoses urétéro-calicielles ont été
réparties en 13 AUC du côté gauche et 7 du côté droit.
Une seule anastomose urétéro-calicielle bilatérale,
réalisée en 2 temps côté droit puis côté gauche à 2 mois
d'intervalle. L’évolution clinique et radiologique
étaient défavorables chez 7 patients (36, 8%) avec un
recul moyen de 32, 6 mois: Le taux de succès dans
notre série était 70, 5%, avec 90% de succès dans les
cas opérés de première intention, tandis que pour les
AUC de sauvetage, le taux de succès était de 57, 2%.
Conclusion: Cette technique est digne d’intérêt et qui
doit être envisagée non seulement en cas de
réintervention après échec d’une résection de la
jonction pyélo-urétérale classique mais aussi comme
traitement primitif avant le recours à une la
néphrectomie.
C103: SURVEILLANCE DES INFECTIONS
NOSOCOMIALES AU SERVICE D'UROLOGIE
Y. Elfrougui M. El Mouzdahir, M. Elbaghouli, R.
Aboutaeib, R. Rabii, A. Joual, F. Meziane
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Ce travail est le résultat d'une étude prospective d'une
série de 412 patients hospitalisés dans le service
d'Urologie- Unité B du CHU Ibn Rochd de Casablanca
sur une période de 9 mois (du 1er Septembre 2002 au 5
Juin 2003. Les critères d'inclusion étaient tous les
patients ayant séjourné au service pendant plus de 24
heures au cours de la période d'étude. Sur les 412
patients, 33 ont présenté une infection nosocomiale,
soit 8% dont l'infection urinaire (19 cas), l'IPOS (7
cas), l'IPOP (1 cas), IU + IPOS (4 cas), IU + IPOP (2
cas). Les termes isolés étaient principalement des
BGN, soit 78, 95% dont: • Les Enterobactéries (65,
79%) avec à leur tête Escherichia coli qui prédominait
avec 7 cas. • Les non Enterobactéries (13, 16%) avec
comme chef de file Pseudomonas aeruginosa avec 4
cas. Les CGP représentaient 18, 42 % avec
Staphylocoque aureus et Enterococcus species en tête
avec 2 cas pour chacun. Par ailleurs, les Anaérobies ont
été retrouvés dans 2, 63% représentés par le seul cas
retrouvé de Bacteroides distasonis. Tous les germes
recensés dans notre série avaient la particularité d'avoir
une ou plusieurs sensibilités aux antibiotiques. Aucune
complication ni cas de décès ne fût répertoriés. Le
pronostic des IN implique un diagnostic précoce et une
bonne
gérance
de
l'antibiothérapie
et
de
l'environnement du malade. Donc, seule la prévention
des IN jumelée à la surveillance de celle-ci peuvent par
coordination entre elles permettre d'en réduire la
morbidité, la mortalité et le coût.
C104: PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS
URINAIRES EN MEDECINE DE VILLE.
R Rabii, S El Mhef; M Khelil, H Fekak, A Debagh; A
Joual, S Bennani, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca,
Maroc
Les infections urinaires sont d'une extrême fréquence.
Elles viennent, après les infections respiratoires, au
second rang des motifs de consultation et de
prescription d'antibiotiques.
Le but de ce travail est d’évaluer le profil
épidémiologique, clinique, bactériologique et évolutif
des infections urinaires communautaires.
Il s’agit d’une étude rétrospective et multicentrique
étalée sur 7 mois, entre Mai et Décembre 2005 réalisée
par des médecins généralistes privés répartis à travers
le pays concernant 12944 malades dont 9504 atteints
d’infection urinaire bilantée ou non et ayant reçu un
traitement à base de Quinolonnes (ciprofloxacine).
Pour chaque malade le médecin participant remplit une
fiche qui comprend: L’âge, le sexe, les facteurs
favorisants, ECBU + antibiogramme, la durée du
traitement ainsi que l’évaluation de l’efficacité et de la
tolérance du traitement. L’âge moyen des patients était
de 44 ans, 85% des cystites ont été diagnostiquées chez
des patients de plus de 25 ans. Plus de 75% des
pyélonéphrites ont concerné des patients de plus de 36
ans et plus de 75% des prostatites ont été recensées
chez des patients de plus de 50 ans. Une prédominance
féminine a été notée (59%). La cystite était le
diagnostic le plus fréquent (75%) suivie des
pyélonéphrites (12%) puis des prostatites (10%). Les
brulures mictionnels étaient le symptôme le plus
fréquent, le diabète était le facteur favorisant le plus
rapporté, l’escherichia coli était le germe le plus
retrouvé (66%) suivi du staphylocoque (13%). Les
cystites ont été traitées pendant 5 jours dans 60% des
cas et pendant 10 jours ou plus chez 40% des malades,
81% des pyélonéphrites et 75% des prostatites ont reçu
un traitement de 10 à 15 jours par ciprofloxacine.
L’efficacité du traitement était jugée satisfaisante ou
très satisfaisante dans 95% des patients.
C105: PLACE DE LA CYSTECTOMIE SUSTRIGONALE
AVEC
AGRANDISSEMENT
VESICAL DANS LE TRAITEMENT DES
CYSTITES INTERSTITIELLES (A PROPOS DE 6
CAS)
51
Krichene I, Sfaxi M, Garbouj N, Ben Slama MR,
Derouich A, Ayed M, Chebil M
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Objectif: Revoir les indications et les résultats de la
cystectomie sus-trigonale avec entérocystoplastie
d’agrandissement dans le traitement des cystites
interstitielles (CI).
Matériels et méthodes: Entre 2001 et 2006, 6 patients
(5 femmes et 1 homme) présentant une CI invalidante
et rebelle au traitement médical ont eu un traitement
chirurgical
par
cystectomie
sus-trigonale
et
entérocystoplastie d’agrandissement dans le service
d’urologie de l’HCN. 1 seul patient a eu une
réimplantation urétéro vésicale bilatérale
Résultats: L’age moyen des patients était de 52 ans
(extrêmes: 32-64 ans). 4 patients avaient une capacité
vésicale réduite dont 1 avec retentissement sur le haut
appareil urinaire et début d’insuffisance rénale. Le
suivi moyen des patients était de 24 mois (extrêmes: 260 mois). 3 patients avaient une amélioration de leurs
troubles mictionnels. 2 patients présentaient une
vidange vésicale incomplète imposant le recours aux
autosondages. Une patiente n’a pas présenté
d’amélioration clinique après 2 mois de suivi.
Conclusion: La chirurgie reste l’ultime recours pour le
traitement des CI invalidantes. La cystectomie sus
trigonale avec entérocystoplastie d’agrandissement
parait avoir des résultats satisfaisants.
C106: PLACE DE L’ELECTROCOAGULATION
ENDOSCOPIQUE DANS LE TRAITEMENT DES
CYSTITES HEMORRAGIQUES INDUITES PAR
LE CYCLOPHOSPHAMIDE
Dridi M, Ben Jeddou F, Chouki M, Hellel M, Hmidi
M, Chtourou M, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
Introduction: La cystite hémorragique survenant après
traitement par le cyclophosphamide peut mettre en jeu
le pronostic vital par l’importance de saignement
qu’elle occasionne. Les possibilités thérapeutiques sont
variées et repose essentiellement sur l’irrigation
vésicale continue.
Nous rapportons trois cas de cystite hémorragique
induite par le cyclophosphamide traitée avec succès par
électrocoagulation endoscopique. Observations: Il
s’agit de deux femmes et un homme âgés entre 19 et 35
ans ayant bénéficié d’une préparation médicale pour
allogreffe de moelle osseuse par le cyclophosphamide à
la dose de 50 mg par kg et par jour 4 jours de suite.
Après un délai allant de 10 à 30 jours une hématurie
macroscopique abondante est apparue, responsable
d’une anémie sévère. Après échec du traitement par
irrigation vésicale continue au sérum physiologique
avec survenue d’une rétention vésicale sur caillot, tous
les patients ont bénéficié d’une électrocoagulation
endoscopique. Résultats: A la cystoscopie, la vessie est
le siège de lésions pétéchiales diffuses associées par
endroit à des plages de muqueuse mamelonné rouge
sombre saignant spontanément. L’électrocoagulation a
concerné tous les lésions qui saignent. L’évolution a
été favorable dans tous les cas. L’histologie des
fragments biopsique a confirmé le diagnostic de cystite
hémorragique.
Conclusion: L’électrocoagulation endoscopique est
une méthode efficace et peu morbide dans le traitement
des
Cystite
hémorragique
induite
par
le
cyclophosphamide. Ce traitement doit être indiqué
précocement après échec de l’irrigation vésicale.
C107:
ECHO-DOPPLER
ET
CANCER
PROSTATIQUE: OPTION OU NÉCESSITÉ?
Gomez-Orozco W, Sauvain J. l, Palascak P, Nader N,
Bloqueau P, Bremon J. m, Jung L, Maniere P,
Papavero R.
CHI Vesoul France
Objectifs: Déterminer la valeur de l'écho-Doppler
Puissance (EDP) dans le diagnostic de cancer et son
rôle dans le bilan d'extension.
Matériels et méthodes: Un examen par EDP a été
réalisé chez 703 patients présentant un taux sérique de
PSA > 3, 5 ng /ml: 6 biopsies initiales ont été réalisées
sans Doppler et chez 168 patients gardant un taux
sérique de PSA anormal une série complémentaire a été
réalisée sous guidage écho Doppler. Deux cent
quarante-huit cancers ont été diagnostiqués après les
biopsies initiales et 99 après la deuxième série de
biopsies. Cent vingt trois patients porteurs d'un cancer
cliniquement
localisé
ont
bénéficié
d'une
prostatectomie radicale (PR).
Résultats: Une zone hypoéchogène et/ou hyper
vasculaire était présente à l'EDP chez 403 patients et
correspondait dans 305 cas à un cancer. Quarante deux
cancers ne présentaient aucune anomalie à l'examen
écho-Doppler. La valeur prédictive négative de l'EDP
était évaluée globalement à 86 %. Après une première
série de biopsies négatives si une anomalie persistait à
l'EDP, le risque d'avoir une biopsie positive sur la série
complémentaire était de 83 %. La présence de
vaisseaux anormaux hypertrophiés était corrélée au
degré de différenciation cellulaire de la lésion (p<0,
001). Parmi les 42 cancers T1c non visibles à l'EDP, 38
avaient un score de Gleason inferieur ou égal à 6 et 12
cancers pouvaient être considérés comme insignifiants
après 21 prostatectomies radicales. Une extension
extraprostatique était présente dans 71, 4 % des cas
lorsqu’un vaisseau d'origine tumorale franchissait la
capsule.Conclusion: L'EDP peut contribuer à
l’évaluation du degré d’agressivité de chaque cancer
52
prostatique et limiter le nombre de biopsies utiles au
diagnostic.
53
Posters
54
P001:
EXPERIENCE
DU
SERVICE
D'UROLOGIE DE KAIROUAN EN MATIERE DE
BIOPSIE PROSTATIQUE ECHOGUIDEE
Gharbi M, Amri N, Chambeh W, Dahmani A, Ounaies
A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M
Service d'Urologie, Unités Chirurgicale Les
Aghlabites, Kairouan, Tunisie
Le cancer de la prostate constitue un problème de santé
publique important par sa fréquence. L’utilisation de
l’antigène spécifique de la prostate (PSA) a
considérablement modifié les modalités de diagnostic
du cancer de la prostate et a permis un diagnostic plus
précoce. Les biopsies prostatiques échoguidées par
voie endorectale restent indispensables pour confirmer
le diagnostic compte tenu du manque de spécificité du
PSA. Cette étude rapporte l’expérience de notre service
en matière de biopsie prostatique échoguidée. Durant
une période de 3 ans, entre 2004 et 2006, 40 biopsies
echoguidées ont été réalisée chez des patients ayant un
toucher rectal suspect et / ou un PSA ≥ 4 ng/ml. La
sonde échographique endorectale utilisée est une sonde
de haute fréquence (7,5 MHZ). L’âge moyen des
patients était entre 55 et 86 ans, avec une médiane de
64 ans. Le motif de consultation était des troubles
mictionnels dans 85% des cas. Dans 24 cas, le toucher
était suspect (prostate dure ou nodulaire). Dans 52, 5%
des cas, le PSA était entre 4 et 10 ng/ml et 7 patient
avait une PSA ≤ 4 ng/ml. L’échographie avait montré
des zones suspectes dans seulement 15% des cas.
Aucun cas de prostatite aigue post biopsie n’a été
rapporté. Le résultat anatomo-pathologique est revenu
positif dans 25% des cas. Dans un seul cas, l’état de
patient ainsi que le bilan d’extension ont permis de
réaliser une prostatectomie radicale. Dans les autres
cas, un traitement hormonal (castration chimique ou
chirurgicale) avec une résection à but mictionnel ont
été réalisée. Pour les patients ayant un PSA ≥ 4ng/ml
avec des biopsies négatives, une surveillance
rigoureuse a été entrepris (control PSA à 6 mois ± une
2ème série de biopsie). La biopsie prostatique a
révolutionné la prise en charge du cancer prostatique en
étant l’étape incontournable du diagnostic, cet essor est
étroitement lié à l’apport du dosage de PSA.
P002: PLACE DE LA PROSTATECTOMIE
RADICALE DANS LE CANCER DE LA
PROSTATE PT3
S El Mhef; B Querfani, M Khelil, R Rabii, H Fekak, A
Debagh; A Joual, S Bennani, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca,
Maroc
But: à l’heure actuelle, malgré la découverte du cancer
de prostate à un stade précoce, un certain nombre de
patients sont dépistés à un stade localement avancé. La
surestimation du stade est fréquente, elle est de 15 à
25%, certains patients peuvent être guéris par la
chirurgie.
Matériels et Méthodes: nous avons analysé
rétrospectivement les dossiers de 5 patients ayant
bénéficié d’une prostatectomie radicale pour
adénocarcinome prostatique classé PT3 après étude
anatomopathologique sur une durée de 2 ans (janvier
2003 – janvier 2005).
Résultats: le suivi moyen est de 23 mois, la survie sans
progression biologique est de 60%. Aucune
complication post-opératoire n’a été notée, tous les
malades sont restés continents. Deux patients ont repris
leurs activités sexuelles après 6 mois alors que les trois
autres l’ont repris après 12 mois sous traitement
médical.
Conclusion: le cancer PT3 est agressif, son traitement
doit être agressif. En cas de PSA < 20mg/ml, score de
Gleason < 8 et espérance de vie > 10 ans, certains cas
peuvent être traités.
P003: APPORT DE L’IMAGERIE DANS LE
RHABDOMYOSARCOME PROSTATIQUE
T. Affi, R. Salem, Ch. Hafsa, S. Kriaa, M. Golli, M.
Mekki, A. Nouri,
Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie
Objectif Analyser et discuter les aspects radiologiques
du rhabdomyosarcome prostatique.
Patient et méthodes: Nous rapportons le cas d’un
enfant âgé de 4 ans, sans antécédents pathologiques
notables, consultant pour dysurie et des lombalgies
récurrentes, l’examen clinique trouve une masse dure
de la loge prostatique. Une échographie avait montré
une prostate augmentée de taille et d’écho structure
hétérogène. Un complément par une IRM avait
objectivé une masse tumorale occupant la loge
prostatique infiltrant le plancher vésical et la graisse
avoisinante. Le diagnostic d’un rhabdomyosarcome
prostatique
était
retenu
et
l’examen
anatomopathologique avait confirmé ce diagnostic.
Résultat: Le rhabdomyosarcome du tractus uro-génital
représente 15 à 30% des rhabdomyosarcomes de
l’enfant et la tumeur du tractus uro-génital la plus
fréquente chez le garçon de moins de deux ans. Il peut
se localiser à la vessie ou à la prostate. L’imagerie a été
révolutionnée par l’échographie, la TDM et l’IRM
montrant une tumeur solide hétérogène, du fait de la
possibilité de saignement ou de nécrose.
Conclusion L’imagerie joue un rôle crucial dans le
diagnostic, le bilan d’extension et surtout du suivi postthérapeutique des rhabdomyosarcomes prostatique de
l’enfant.
P004: CORRELATION PSA – VOLUME
PROSTATIQUE – AGE DU PATIENT
55
Dagdagui N, Lefi M, Touffahi M, Ghezala W, Lachheb
N, Hellara I, Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie
But Etablir la relation entre le volume théorique de la
prostate évalué par échographie, le taux de PSA total et
l’âge du patient.
Matériel et Méthodes Nous avons mené une étude
rétrospective sur 100 malades, répartis en quatre
tranches d’âge (à partir de 50ans), présentant une
hypertrophie bénigne de la prostate confirmée par
l’histologie, avec un taux de PSA total ≤ 10ng/ml. Le
volume prostatique a été évalué par une échographie
sus-pubienne dans tous les cas. Le dosage des PSA a
été pratiqué dans un seul laboratoire.
Résultats: Pour chaque tranche d’âge de 10ans, la
valeur du volume prostatique à l’échographie est
corrélée à la valeur de PSA total suivant une fonction
logarithmique. Après avoir tracé la courbe
logarithmique: Log (volume échographique) = f [Log
(PSA)] nous constatons une relation linéaire
Conclusion Ce travail permet d’établir une courbe
logarithmique qui prédit la valeur de PSA total à partir
de volume échographique de la prostate pour une
tranche d’âge de dix ans.
P005: ADENOCARCINOME DUCTAL DE LA
PROSTATE
Bahloul A, Lefi M, Iouffahi M, Dagdagui N, Hellara
W, Moussa A, Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie
L’adénocarcinome
ductal
est
une
entité
anatomoclinique rare du cancer de la prostate. Il
représente moins de 1% des cancers prostatiques et
dérive du tissu prostatique et non des structures
mulleriennes.
But: étudier les particularités thérapeutiques et
pronostiques de cette tumeur. Nous rapportons le cas
d’un
adénocarcinome
ductal
de
découverte
histologique chez un patient âgé de 64 ans traité pour
un adénome prostatique compliqué d’hématurie
macroscopique et de rétention vésicale complète. A
posteriori, le dosage de PSA est revenu élevé à 31.6
ng/ml avec un bilan d’extension négatif. Le patient a
été proposé pour une radiothérapie.
Conclusion: Les principes thérapeutiques du
carcinome
ductale
sont
les
mêmes
que
l’adénocarcinome glandulaire. Son pronostic est
souvent péjoratif.
P006: ROLE DE L’ANTIGENE PROSTATIQUE
SPECIFIQUE PSA DANS LE DEPISTAGE DE
L’ADENOCARCINOME DE LA PROSTATE
Hadj Slimen M, Gassara M, Mseddi A, Ben Abdallah I,
Ketata H, Bahloul A, Masmoudi H, Mhiri M. N.
Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba – Sfax,
Tunisie
Introduction: Le dépistage du cancer de la prostate
reste un sujet de pointe ce qui va permettre de
découvrir le cancer à un stade précoce et assurer le
maximum de chances de succès.
Notre but est d’étudier la valeur du PSA dans le
diagnostic de l’adénocarcinome de la prostate (ACP).
Matériel et méthodes: L’étude s’est déroulée durant
l’année 1996. Un dosage systématique du PSA sérique
a été réalisé, dans le même laboratoire, chez 588
patients, consultant en urologie pour trouble urinaires
(55%), ou provenant d’autres services avec également
une symptomatologie orientant vers la prostate.
Résultats: l’age moyen des patients a été de 65 ans
(38-88 ans), 85% des patients sont âgés de plus de 49
ans. Nous avons décelé 55 cas d’ACP, 52 cas d’HBP et
8 cas de prostatite. Enfin, 473 patients ont été indemnes
de toute pathologie prostatique patente. Le taux de PSA
était compris entre 0, 2 et 4350 ng/ml. Des valeurs
pathologiques (supérieures à 4ng/ml) ont été notées
dans 78 cas (13%). La valeur seuil retenue étant de 4
ng/ml, 45 patients ont un ACP, soit une sensibilité de
82%, une spécificité de 94%, une valeur prédictive
positive de 98%, une valeur prédictive négative de
58%, et une fiabilité de 93%. Ces valeurs sont
respectivement de 86, 91, 49, 98, et 90% si la valeur
seuil est de 3ng/ml, alors qu’ils sont de 76, 96, 66, 98,
et 94% si la valeur seuil est de 5ng/ml. Quinze cas
d’ACP ont été retrouvés chez les patients qui ont eu un
toucher rectal (TR). Le TR était suspect chez 18
patients dont 10 seulement porteurs d’ACP, ainsi la
sensibilité du TR a été de 67%. Enfin association
TR+PSA (seuil >4ng/ml) ont une fiabilité supérieure
avec une sensibilité à 90%, une spécificité à 87.5%,
une VPP à 90%, et une VPN à 87.5%.
Conclusion: Le dosage de PSA a une bonne sensibilité
et une valeur prédictive positive dans le diagnostic des
ACP. La combinaison des données du TR et du dosage
du PSA améliore encore nettement ces valeurs.
P007: LES SARCOMES PROSTATIQUES. A
PROPOS DE 4 CAS
Ketata H, Bouacida M, Charfi. W, Sahnoun A,
Hadjslimen M, Fakhkakh H, Bahloul A, Mhiri M. N
Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax,
Tunisie
Objectif: Les sarcomes prostatiques sont des cancers
rares qui comptent pour moins de 0, 1 % de l’ensemble
des tumeurs prostatiques; on se propose d’exposer les
caractéristiques cliniques et évolutives de cette
pathologie.
56
Matériels et méthodes: étude rétrospective, série de 4
obsérvations sur une période de 20 ans obsérvées chez
des hommes d’âge moyen de 54 ans (31-71).
Résultats: Les symptômes révélateurs n’étaient pas
spécifiques et étaient à type de signes d’irritation
vésicale dans tous les cas, d’obstruction urinaire (75 %)
et d’hématurie initiale (25 %). Le toucher rectal a
révélé dans tous les cas une prostate suspecte indurée
avec infiltration du plancher vésical dans 1 cas. Le
bilan morphologique a comporté une échographie suspubienne qui a montré dans tous les cas un très
volumineux processus tumoral hétérogène prostatique,
une urétéro hydronéphrose par infiltration du plancher
vésical (50 %). Le bilan d’extension a révélé un
envahissement osseux au niveau du bassin chez un
patient, des métastases pulmonaires (2 cas), hépatiques
(1 cas). Tous les patients ont eu une biopsie transrectale de la prostate, associée dans 2 cas à une
réséction endoscopique à visée mictionnelle. Le
diagnostic de certitude a été fait par l’histologie il
s’agissait de rhabdomyosarcome (1 cas), de
leiomyosarcome (2 cas) et de fibrosarcome chez le plus
jeune patient. Le traitement s’est limité à une
chimiothérapie systémique (3 cas) et une abstention
thérapeutique chez un patient en raison de son mauvais
état général. L’évolution a été fatale dans tous les cas,
après 4 mois de survie en moyenne, avec apparition
d’une extention ischio-pelvienne rapide de la tumeur (3
cas), de métastases osseuses (2 cas) et d’un syndrome
occlusif par envahissement rectal ayant nécessité une
colostomie de proche amont (1 cas).
Conclusion: Les sarcomes prostatiques se caractérisent
par leur extention loco-régionale importante et rapide,
leur haut grade de malignité et leur mauvais pronostic.
P008: DECOUVERTE FORTUITE D'UN ADK
PROSTATIQUE
SUR
PIECE
DE
CYSTOPROSTATECTOMIE POUR TUMEUR
INFILTRANTE DE VESSIE
Djelouat T, Sayoud R, Benssaci S, Achour H, Dahdouh
A.
EHS
Clinique
d'Urologie
Néphrologie
Et
Transplantation Rénale A Bouchrit Constantine,
Algerie
L'incidence de l'ADK prostatique et/ou de la néoplasie
intra-épithéliale (PIN) de tout grade sur la pièce de
cystoprostatéctomie pour tumeur infiltrante de vessie
varie selon les serie de 2, 8 à 70. A travers une
observation clinique et une revue de la litterature, nous
discutons les différents aspects à prendre en
considération en pre-per et post opératoire devant toute
cystoprostatectomie.
P009: TEMPS DE DOUBLEMENT DU PSA:
METHODE DE CALCUL ET INTERET
Ghezala W, Lefi M, Touffahi M, Hellara W, farhane S,
Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie
But: Mettre en valeur l’intérêt du temps de doublement
du PSA (PSA doubling time PSA-DT) pour le suivi des
malades traités pour cancer de la prostate et savoir le
calculer.
Matériel et méthodes: Nous avons revu la littérature
sur les méthodes possibles de calcul du PSA-DT
proposées par plusieurs auteurs.
Résultat: Nous avons retenu 2 méthodes simples de
calcul du PSA-DT: La méthode utilisant 2 points: PSADT= log2x (t2-t1)/ (logPSAt2-logPSAt1) et la méthode
utilisant la pente de la courbe logarithmique du PSA en
fonction du temps: PSA-DT=ln2/m, ou m est la pente
de la courbe.
Conclusion: Le temps de dédoublement du PSA est un
paramètre fiable qui a un intérêt pronostic important
notamment pour prédire le temps de rechute après
prostatectomie radicale ou après radiothérapie externe.
P010: ETUDE DE L’EXPRESSION DES
ANTIGENES DE LA FAMILLE CANCER
TESTIS
Derouiche A, Lajmi N*, Gati A*, Ouni A, BenammarElgaaied A*, Ayed M, Chebil M.
Service d'Urologie Hôpital Charles Nicolle De Tunis
*Laboratoire de génétique, immunologie et pathologies
humaines, Faculté des sciences de Tunis, Tunisie
Objectif: Caractériser le profil antigénique des tumeurs
prostatiques par l’étude de l’expression de huit
antigènes tumoraux de la famille Cancer Testis: NYESO1, LAGE-A1, MAGE-A1, MAGE-A3, MAGEA4, MAGE-A10, SSX2, CT10 afin de le corréler aux
caractéristiques cliniques des patients atteints
d’adénocarcinome prostatique
Méthodes: L’étude a porté sur 23 adénocarcinomes
prostatiques dont on a analysé l’expression des
antigènes de la Famille Cancer Testis par la technique
de RT-PCR, via des amorces spécifiques, à l’issue de
l’extraction des ARNs totaux à partir des coupeaux de
résections.
Résultats: Les résultats ont montré une expression
hétérogène de ces antigènes. En effet, l’antigène
MAGE-A3 est majoritairement exprimé par les
tumeurs soit 95%(22/23) des cas. L’antigène MAGEA4, NY-ESO-1, LAGE-A1 sont respectivement
détectés chez 82% (19/23), 43% (10/23) et 13% (3/23)
des patients. Par ailleurs aucune expression n’a été
révélée pour les antigènes SSX2, MAGE-A1, MAGEA10, CT10 et PRAME. En outre, 92%(21/23) des
adénocarcinomes étudiés expriment plus qu’un seul
antigène.
57
Conclusion: Les adénocarcinomes prostatiques
expriment majoritairement quatre antigènes de la
famille Cancer Testis NY-ESO-1, MAGE-A3, MAGEA4 et LAGE-A1. L’expression simultanée de ces
antigènes corrèle avec un mauvais pronostic. Nos
résultats soulignent l’importance de l’utilisation de ces
antigènes en vue d’une vaccination antitumorale.
P011: ADENOCARCINOME A CELLULES EN
BAGUE A CHATON PRIMITIF DE LA VESSIE:
A PROPOS D'UN CAS
H. ketata, A. bahloul, M. N. Mhiri
Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie
Introduction: L'adénocarcinome à cellules en bague à
chaton primitif de la vessie est une tumeur rare. Le
pronostic de cette tumeur est habituellement
défavorable et sa pathogénie reste controversée.
Objectif: L'objectif de ce travail est de discuter les
particularités anatomocliniques, thérapeutiques et
évolutives de l’adénocarcinome à cellules en bague à
chaton primitif de la vessie, en étudiant une
observation de cette tumeur rare avec une revue de la
littérature.
Observation: Nous rapportons l’observation d’un
patient de 72 ans qui a consulté pour hématurie
macroscopique et chez qui les explorations
radiologiques ont permis de suspecter une tumeur
vésicale. L’étude anatomopathologique du matériel de
résection endoscopique de cette tumeur a conclut à un
adénocarcinome à cellules en bague à chaton primitif
de la vessie. Le bilan d’extension (TDM thoracique,
scintigraphie osseuse) été négatif. Le patient a
bénéficie
d’une
cystoprostatectomie
radicale.
L’examen anatomopathologique de la pièce a montré
qu’il s'agissait d'un carcinome à cellules en bague à
chaton avec une composante colloïde évaluée à environ
40 %. La tumeur était infiltrante, envahissant la graisse
péri vésicale; les limites chirurgicales prostatiques et
urétrales étaient saines. Apres 16 mois on a noté une
récidive tumorale au niveau de l’urètre et de corps
caverneux droit. Le patient a eu une urethrectomie avec
une tumorectomie partielle et une radiothérapie
adjuvante qui a permis de réduire la taille tumorale
sans qu'il y ait rémission complète ; l'état du patient a
été stabilisé et il a gardé un bon état général avec un
recul de cinq ans.
Conclusion: L'adénocarcinome à cellules en bague à
chaton est une entité exceptionnelle dont le diagnostic
est anatomopathologique, l'histogenèse reste discutée et
la radiothérapie adjuvante semble allonger la survie.
P012: METASTASE CUTANEE D’UNE TUMEUR
VESICALE INFILTRANTE. A PROPOS D’UN
CAS
Bouicha T*, Youssef A*, Zakhama W*, Thabet I**,
Jaidane M*, Slema A*, Ben Sorba N*, Mosbah. AF*.
*Service d'Urologie Sahloul, Sousse.
** Service De Radiologie Sahloul, Sousse, Tunisie
La diffusion métastatique d’un carcinome à cellules
transitionnelles de la vessie à un stade avancé est
rarement révélée par une localisation cutanée.
Cependant, elle signe une dissémination des cellules
cancéreuses au niveau du foie ou du poumon au moins
microscopique, déterminant un mauvaispronostic.
Nous rapportons un cas de métastase cutanée chez un
patient âgé de 60 ans, survenue 4mois après une
cystectomie totale avec une dérivation externe type
bricker pour un carcinome à cellules transitionnelles de
la vessie, peu différencié stade pT3a N0 M0. Cette
métastase est apparue sous forme d’une masse cutanée
mesurant 10 x 7 cm de consistance dure, adhérente aux
plans superficiels et profonds, siégeant en
paraxyphoïdien droit. La biopsie tumorale a confirmé
le diagnostic. La tumeur a été jugée au dessus de toute
ressource thérapeutique curative. Le patient est décédé
5 mois après l’apparition de la métastase cutanée. A
travers ce cas est une revue de la littérature nous
rapportons
les
particularités
diagnostiques,
thérapeutiques et évolutives de cette entité.
P013: CARCINOME EPIDERMOIDE DE LA
VESSIE
Ketata H, Ben Abdallah I, Gassara M, Bouhlel A,
Bouassida M, Bahloul A, Mhiri MN.
Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax,
Tunisie
Objectif: le carcinome épidermoide de la vessie (CEV)
est une tumeur rare dans notre pays. Notre but est
d’étudier les caractéristiques épidémiologiques,
cliniques, thérapeutiques et évolutives de cette
pathologie.
Matériel et méthode: notre étude est rétrospective
(1982-2006). Nous avons recensé 40 cas de CEV parmi
859 cas de tumeurs primitive de la vessie (4.6%). l’age
moyen était de 59ans ; avec une prédominance
masculine nette (31 hommes-9 femmes).
Résultats: le tabagisme a été retrouvé dans 35% des
cas, l’association à une lithiase vésicale a été notée
dans 15% des cas. Le délai moyen de consultation était
de 6 mois à partir de des premiers symptômes fait
surtout d’hématurie macroscopique dans 88% des cas.
A la cystoscopie ; la tumeur était uni focale dans 52%
des cas, d’aspect solide dans 62, 5% et de taille
supérieur à 4 cm dans 32%des cas. Après résection
endoscopique ; à l’étude anatomo-pathologique la
tumeur infiltrait le muscle dans 92.5% des cas. Une
chirurgie radicale a été pratiqué chez 47.5% des
patients:une cystoprostatectomie dans 32.5%des cas,
58
15%ont eu une pelvectomies antérieurs et dans7.5%ont
a pratiqué une cystectomie partielle devant de l’aspect
localisé et de la tumeur sans infiltration du muscle ou
suite a un refus de la cystectomie totale. Après un recul
moyen de 25 mois, 4 cas de récidive loco-régionale ont
été notée parmi les cas ayant bénéficié d’un traitement
radical, dont 1 cas qui a bénéficié d’une radiothérapie
et un traitement antalgique pour les 3 autres. un cas de
métastase hépatique qui a subi une chimiothérapie.
Conclusion: le CEV est une tumeur rare. La
cystectomie radicale reste le traitement de référence. Le
diagnostic précoce, surtout chez les sujets à risque, peu
améliorer un pronostic traditionnellement mauvais.
P014: LEIOMYOME DE LA VESSIE: A PROPOS
DE 3 CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE
Bahloul A, lefi M, touffahi M, Dagdagui N, Hellara W,
Njim L, Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie
Les tumeurs mésenchymateuses de vessie sont rares.
Le léiomyome en est la forme histologique la plus
fréquente.
But: discuter les modalités thérapeutiques de cette
tumeur et la place de l’endoscopie dans la surveillance
à long terme. Nous rapportons 3 cas de léiomyome de
la vessie dont les manifestations cliniques et
radiologiques étaient celles d’une tumeur vésicale
urotheliale mais la confirmation diagnostique est
toujours histologique. Le traitement a consisté en une
cystectomie partielle dans un cas et une résection
endoscopique complète dans les autres cas. Les suites
opératoires ont été simples. Le recul moyen est de
46mois sans récidive.
Conclusion: le léiomyome de la vessie est une tumeur
bénigne rare d’excellent pronostic. Son traitement
endoscopique constitue un alternatif pour la chirurgie
ouverte.
P015:
VALEUR
PRONOSTIQUE
DE
L'EXPRESSION
IMMUNOHISTOCHIMIQUE
DU PROTO-ONCOGENE C-ERB B2 DANS LES
TV
I. M'sakni*, F. Bougrine*, S. Ghozzi**, J. Ghorbel**,
N. Znaïdi Sabegh*, R. khiari**, A. Bouziani*, N. Ben
Raïs**.
*Service d'Anatomie et de Cytologie Pathologique
Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie
**Service d'Urologie. Hôpital Militaire de Tunis,
Tunisie
Le stade et le grade tumoral des tumeurs vésicales (TV)
restent les éléments majeurs pour définir le pronostic.
Cependant, il est parfois difficile d’identifier une
infiltration du chorion ou du muscle vésical. De plus,
l’évaluation du grade tumoral est subjective et non
reproductible. L’analyse de certains marqueurs
immunohistochimiques permettrait de compléter
utilement l’analyse morphologique conventionnelle. Le
but du travail est d’étudier l’intérêt pronostique de
l’expression du proto-oncogène c-erb B2 dans les TV.
Nous avons étudié une série rétrospective de 30
patients ayant des TV. L’âge moyen était de 68 ans. La
majorité était de sexe masculin. La symptomatologie
était dominée par l’hématurie. 90 % des tumeurs
étudiées étaient unifocales. La taille tumorale moyenne
était de 2, 6 cm. Les tumeurs étaient localisées surtout
au niveau des faces latérales. Plus que la moitié des
tumeurs (56, 7%) correspondaient à des carcinomes
urothéliaux de bas grade. Les carcinomes urothéliaux
de haut grade représentaient 33, 3% des cas. Les
néoplasies urothéliales à faible potentiel de malignité
ne représentaient que 10% des tumeurs. Le pourcentage
des tumeurs de stade pTa était de 20%, celui des
tumeurs de stade pT1 était de 56, 6% et celui des
tumeurs de stade pT2 était de 23, 4%. 81, 9% des
tumeurs ont récidivé au moins une fois. Le taux de
progression en stade et/ou en grade tumoral a été
estimé à 19, 2%.
L’expression de c-erbB2 avec une valeur seuil de
positivité fixée à 28 % est corrélée au grade tumoral
(P= 0.007). Ce résultat peut être utile en pratique
courante pour mieux grader les TV.
P016: CARCINOME EPIDERMOÏDE PUR DE LA
VESSIE: ETUDE D’UNE SERIE DE 50 CAS.
Maamouri F*, Bellil S*, Chelly I*, Mekni A*, Bellil
K*, Kchir N*, Haouet S*, Horchani A**, Zitouna
MM*.
*Service d’anatomie et de cytologie pathologiques.
Hôpital La Rabta. Tunis.
**Service d’Urologie. Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
La pathologie tumorale maligne de la vessie est
dominée par le carcinome urothélial. Le carcinome
épidermoïde pur représente moins de 2% des
carcinomes vésicaux. En Tunisie, cette fréquence passe
à 5%.
Objectif: A travers cette étude, nous essayerons
d’étudier les caractéristiques épidémiologiques,
cliniques,
pathologiques,
thérapeutiques
et
pronostiques de ce type de carcinome.
Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude
rétrospective portant sur les cas de carcinome
épidermoide pur de la vessie colligés au service
d’anatomie et de cytologie pathologiques de l’hôpital
La Rabta de Tunis et ce durant 16 ans (19990-2006).
Résultats: 50 cas ont été colligés soit 2.5% de
l’ensemble des tumeurs vésicales examinées au cours
de la même période. Il s’agissait de 6 femmes (12%) et
de 44 hommes (88%). L’âge moyen était de 65 ans (3885 ans). Les patients étaient souvent tabagiques. 4%
59
des cas étaient associés à une Bilharziose. Un autre cas
était développé sur un diverticule vésical. Le diagnostic
était posé sur des copeaux de résection dans 75% des
cas. La tumeur était superficielle (pTa et pT1) dans
20% des cas. Une infiltration des organes de voisinage
était notée dans 8% des cas et des métastases
ganglionnaires dans 6% des cas. Le traitement
consistait dans tous les cas en une exérèse élargie.
corrélée à la progression tumorale en stade et/ou en
grade (P= 0.007).
Ces résultats peuvent être utiles en pratique courante
pour mieux classer les TV et optimiser la prise en
charge des malades. L’expression de l’antigène Ki67
étant corrélée à la récidive précoce, il pourrait
intervenir dans la décision du rythme des contrôles
endoscopiques des patients.
P017:
VALEUR
PRONOSTIQUE
DE
L'EXPRESSION IMMUNOHISTOCHIMIQUE DE
l'ANTIGENE Ki67 DANS LES TUMEURS
VESICALES. A PROPOS D’UNE SERIE DE 30
CAS.
I. M'sakni*, F. Bougrine*, S. Ghozzi**, M. mechri**,
N. Znaïdi Sabegh* R. khiari**, A. Bouziani*, N. Ben
Raïs**
*Service d'Anatomie et de Cytologie Pathologique
Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie
**Service d'Urologie Hôpital Militaire de Tunis,
Tunisie
P018:
VALEUR
PRONOSTIQUE
DU
MARQUEUR
IMMUNOHISTOCHIMIQUE
PCNA DANS LES TUMEURS VESICALES. A
PROPOS D’UNE SERIE DE 30 CAS.
I. M'sakni*, F. Bougrine*, S. Ghozzi**, M. Mechri**,
N. Znaïdi Sabegh*, R. Khiari**, A. Bouziani*, N. Ben
Raïs**
*Service d'Anatomie et de Cytologie Pathologique
Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie
** Service d'Urologie Hôpital Militaire de Tunis,
Tunisie
Le stade et le grade tumoral des tumeurs vésicales (TV)
restent les éléments majeurs pour définir le pronostic.
Cependant, il est parfois difficile d’identifier une
infiltration du chorion ou du muscle vésical. De plus,
l’évaluation du grade tumoral est subjective et non
reproductible.
L’analyse
de
certains
marqueurs
immunohistochimiques permettrait de compléter
utilement l’analyse morphologique conventionnelle. Le
but du travail est d’étudier l’intérêt pronostique de
l’expression de l’antigène Ki67 dans les TV.
Nous avons étudié une série rétrospective de 30
patients ayant des TV. L’âge moyen était de 68 ans. La
majorité était de sexe masculin. La symptomatologie
était dominée par l’hématurie. 90 % des tumeurs
étudiées étaient unifocales. La taille tumorale moyenne
était de 2,6 cm. Les tumeurs étaient localisées surtout
au niveau des faces latérales. Plus que la moitié des
tumeurs (56,7%) correspondaient à des carcinomes
urothéliaux de bas grade. Les carcinomes urothéliaux
de haut grade représentaient 33,3% des cas. Les
néoplasies urothéliales à faible potentiel de malignité
ne représentaient que 10% des tumeurs. Le pourcentage
des tumeurs de stade pTa était de 20%, celui des
tumeurs de stade pT1 était de 56,6% et celui des
tumeurs de stade pT2 était de 23,4%. 81,9% des
tumeurs ont récidivé au moins une fois. Le taux de
progression en stade et/ou en grade tumoral a été
estimé à 19,2%.
L’expression de l’antigène Ki67 avec une valeur seuil
de positivité fixée à 47% est corrélée à la récidive
précoce (P= 0.010). L’expression de l’antigène Ki67
avec une valeur seuil de positivité fixée à 47% est
Le stade et le grade tumoral des tumeurs vésicales (TV)
restent les éléments majeurs pour définir le pronostic.
Cependant, il est parfois difficile d’identifier une
infiltration du chorion ou du muscle vésical. De plus,
l’évaluation du grade tumoral est subjective et non
reproductible.
L’analyse
de
certains
marqueurs
immunohistochimiques permettrait de compléter
utilement l’analyse morphologique conventionnelle.
On se propose d’étudier l’intérêt pronostique de
l’expression du marqueur Proliferating Cell Nuclear
Antigen (PCNA) dans les TV.
Nous avons étudié une série rétrospective de 30
patients ayant des TV. L’âge moyen était de 68 ans. La
majorité était de sexe masculin. La symptomatologie
était dominée par l’hématurie. 90 % des tumeurs
étudiées étaient unifocales. La taille tumorale moyenne
était de 2,6 cm. Les tumeurs étaient localisées surtout
au niveau des faces latérales. Plus que la moitié des
tumeurs (56, 7%) correspondaient à des carcinomes
urothéliaux de bas grade. Les carcinomes urothéliaux
de haut grade représentaient 33, 3% des cas. Les
néoplasies urothéliales à faible potentiel de malignité
ne représentaient que 10% des tumeurs. Le pourcentage
des tumeurs de stade pTa était de 20%, celui des
tumeurs de stade pT1 était de 56, 6% et celui des
tumeurs de stade pT2 était de 23, 4%. 81, 9% des
tumeurs ont récidivé au moins une fois. Le taux de
progression en stade et/ou en grade tumoral a été
estimé à 19, 2%.
L’expression de PCNA avec une valeur seuil de
positivité fixée à 14% est corrélée à la récidive précoce
(P= 0.010). En outre, l’expression de PCNA avec une
valeur seuil de positivité fixée à 1% est corrélée au
stade tumoral (P= 0.003). Ces résultats peuvent être
60
utiles en pratique courante pour mieux classer les TV et
optimiser la prise en charge des malades.
Le marqueur PCNA étant corrélé à la récidive précoce,
il pourrait intervenir dans la décision du rythme des
contrôles endoscopiques des patients.
P019: TUMEURS INFILTRANTES DE VESSIE:
CORRELATIONS
ANATOMO
RADIOLOGIQUES
(A PROPOS DE 41 CAS)
M. Elbaghouli, A. Kiassi, F. Benlamssouhi, M. Dakir,
R. Aboutaieb,
CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc
Le diagnostic des tumeurs infiltrantes de la vessie est
histo- pathologique. Les différents moyens d’imagerie
permettent de l’évoquer et d’établir un bilan
d’extension.
Le but de notre travail est d’analyser les corrélations
radio- anatomo -pathologiques concernant le diagnostic
positif ainsi que l’extension locorégionale.
Sur une période de deux ans (2002-2004), 41 patients
tous de sexe masculin, atteints de tumeurs de vessie
infiltrantes ont été colligées au service d’urologie
(unité B) du CHU Ibn Rochd. Tous nos patients avaient
bénéficié dans leur bilan pré- opératoire de
l’échographie et la TDM abdomino - pelvienne. Le
traitement était chirurgical, il avait consisté en une
cystoprostatectomie (38cas) avec entéro cystoplasties
(12cas), dérivation urinaire type Bricker (15cas),
urétérostomie bilatérale (11cas) et une simple
dérivation urinaire sans cystectomie (3cas). Les
données radiologiques sont confrontées aux données
anatomo-pathologiques des pièces opératoires. Le
diagnostic de tumeur infiltrante de la vessie était
évoqué à la TDM chez 34 patients (83%) ; à
l’échographie ce diagnostic n’a été soulevé que dans
18% des cas. Une extension à la graisse péri vésicale a
été notée dans 62% des cas à la TDM, seulement 44%
des cas étaient confirmés à l’examen histologique. A la
TDM, les adénopathies étaient relevées dans 7 cas,
seulement 5 étaient retrouvées en peropératoire. Sur les
8 curages ganglionnaires réalisés, l’examen
histologique n’avait confirmé le caractère tumoral que
dans 3 cas. L’envahissement des organes de voisinage
a été suspecté dans 8 cas à la TDM dont 5cas ont été
confirmé à l’examen histo - pathologique. Le stade
TNM d’une tumeur vésicale est l’élément pronostique
majeur dont dépend la prise en charge thérapeutique.
La TDM abdomino- pelvienne, vue sa disponibilité
reste le meilleur examen pour évaluer l’extension locorégionale.
P020:
LA
BCG-THERAPIE
TRAITEMENT
DES
DANS
LE
TUMEURS
SUPERFICIELLES DE VESSIE: A PROPOS DE
35 CAS
Dahmani. A, Gharbi. M, Amri. N, Chambeh. W,
Ounaiss. A, Halila, M, Braik. S, Elkamel. R, Jemni. M
Service d'Urologie, Unités Chirurgicale Les
Aghlabites, Kairouan, Tunisie
Les instillations endovésicales de bacille de Calmette
Guérin a démontré une efficacité supérieure à d’autres
agents dans le traitement des tumeurs superficielles de
vessie (TVS) en réduisant significativement le taux de
récidive et le risque de progression.
Le but de ce travail est de rapporter le résultat de la
BCG-Thérapie dans le traitement des TVS colligées
dans notre service durant une période de 6 ans, de
discuter l’efficacité et l’innocuité de la BCG-Thérapie.
Nous avons colligé 35 cas de TVS qui ont bénéficié
d’une BCG-Thérapie. 34 hommes pour 1 femme. L’âge
moyen des patients: 64 ans. Le tabagisme était présent
chez 97% des patients. L’hématurie est présente chez
89 % des patients. Une cystite néoplasique chez 4
patients. La cystoscopie a montré une tumeur unifocale
dans 40 % des cas et multiples dans 60% des cas. La
tumeur avait un aspect papillaire dans 71, 4 % des cas.
Tous les malades ont eu une résection transuréthrale
(RTU). Le stade tumoral pT1GI est le stade anatomopathologique retrouvé chez 15 patients (43%), le stade
pT1GII chez 10 patients (28%), le carcinome in situ
(Cis) a été noté chez 1 patient. Ils ont eu 6
instilla¬tions hebdomadaires de BCG, seuls 14 malades
ont eu un traitement d’entretien. Quatre de nos patients
(10, 25%) ont développé des signes d’intolérance: une
pyélonéphrite et une becegite ayant entrainé l’arrêt de
traitement et la mise sous antituberculeux. La
substitution était faite par la Mitomycine C. Les
contrôles endoscopiques ont montré l’absence de toute
récidive dans 57% des cas, une récidive chez 11
patients. Le nombre moyen de récidive est de 1, 8 par
patient. Trois cas ont progressé etun cas d'infiltration.
Les trois patients chez lesquels la Mitomycine C a été
indiqué pour intolérance à la BCG-Thérapie ont
présenté 2 récidives en moyenne, dont un cas a récidivé
sous forme infiltrante.
La bonne réponse à la BCG-Thérapie dépend de la
taille de la tumeur, du grade, la multifocalité et la
présence de carcinome in situ.
P021: LA PELVECTOMIE ANTERIEURE POUR
TUMEUR VESICALE INFILTRANTE CHEZ LA
FEMME. A PROPOS DE 10 CAS.
N. Garbouj, M. Sfaxi, A. Bouzouita, R. Ben Slama, M.
Chebil.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
61
Objectif: La pelvectomie antérieure pour tumeur
vésicale infiltrante chez la femme reste une
intervention peu fréquente mais mutilante. Le but de
notre étude est d’en souligner les particularités et
d’analyser les résultats carcinologiques, fonctionnels
ainsi que les complications de notre série.
Matériel et méthodes:Entre janvier 1989 et décembre
2003, 10 patientes ont eu une pelvectomie antérieure
pour tumeur vésicale infiltrante dans notre service.
L’âge moyen est de 61 ans (38-79). La tumeur était un
carcinome transitionnel dans 7 cas (70%), un
carcinome épidermoide dans 2 cas et un
adénocarcinome dans 1 cas. Dans les 10 cas,
l’intervention s’est déroulée en 2 temps périnéal et
abdominal emportant la vessie, l’urètre, la paroi
antérieure du vagin et l’utérus. La dérivation urinaire a
été faite selon Bricker dans 5 cas (50%), selon Ben
chakroun dans 2 cas. 2 patientes ont eu des
urétérostomies cutanées. 1 seule patiente a eu une
dérivation interne selon Coffey.
Résultats:Les pelvectomies antérieure chez la femme
représentent seulement 3.8% de l’ensemble des
cystectomies pour tumeurs vésicales infiltrantes
réalisées durant la même période. La durée moyenne de
l’intervention est de 342mn. aucune complication per
opératoire n’est à signaler. a L’examen ana-path, 3
tumeurs sont classées pT4, 1 tumeur est classée Pt3b.
Aucune récidive locale n’est apparue. 1 cas de
métastases pulmonaires et 1 cas de métastases osseuses
sont survenues à 20 mois. Une dérivation faite selon
Ben chakroun a évolué vers la sténose à 48 mois. Une
reprise avec dérivation selon Bricker a été nécessaire.
Le recul moyen était de 32.5 mois.
Conclusion:La pelvectomie antérieure reste le
traitement de choix des tumeurs vésicales infiltrantes
chez la femme, mais oblige à la dérivation urinaire.
Actuellement la technique de préservation de l’urètre et
remplacement vésical est de plus en plus pratiquée chez
la femme.
P022: ADENOCARCINOMES PRIMITIFS DE LA
VESSIE. A PROPOS DE 5 CAS.
Hammami A, Sfaxi M, Bouzouita A, Ben Slama MR,
Ayed. M, Chebil. M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunsie
Objectif: Analyser les aspects diagnostiques,
thérapeutiques et pronostiques de l'adénocarcinome
primitif de la vessie.
Patients et Méthodes: Nous rapportons une série de 5
cas d'adénocarcinomes primitifs de vessie parmi 260
cas de tumeurs de vessie infiltrantes colligées dans le
service sur une période de 18 ans (1988- 2006). L'âge
moyen des patients est de 49.4 ans. Il s'agit de 2
hommes et de 3 femmes. La symptomatologie clinique
n'offre aucune spécificité. La tumeur était cliniquement
et radiologiquement infiltrante dans 4 cas. Le
diagnostic d’adénocarcinome de l’ouraque a été évoqué
devant le siège antérieur de la tumeur chez une
patiente. Une coloscopie afin d’éliminer une tumeur
digestive a été pratique chez tous les patients. Le
traitement a consisté en une cystectomie radicale avec
curage ganglionnaire ilio-obturateur bilatéral dans 4 cas
suivie d'une dérivation externe de type bricker. Chez
une patiente, une chimiothérapie a été indiquée
présentant une tumeur vésicale d’emblée métastatique
mais elle est perdue de vue.
Résultats: L'examen histologique a montré un
adénocarcinome dans 4 cas, un adénocarcinome a
cellules en bague a châton dans un cas. L’examen
définitif de la pièce opératoire a conclu à une tumeur
vésicale de stade pT3 dans 2 cas et Pt4 dans 1 cas et
pT0 dans un cas. Les ganglions étaient envahis dans 1
cas et non tumorales dans 3 cas. Avec un recul moyen
de 23 mois, 3 patients sont décèdes en rapport avec une
carcinose péritonéale dans 1 cas, une récidive locale
dans 1 cas (pT4), des métastases pulmonaires dans 1
cas. Une chimiothérapie dans 1 cas. Les deux autres
patients cystectomisés ont un recul de 26 mois sans
récidive.
Conclusion: L'adénocarcinome de vessie est souvent
diagnostiqué à un stade tardif; aucun consensus
thérapeutique n'est établi. La cystectomie reste le seul
moyen thérapeutique efficace quand la tumeur est
confinée à la vessie. Le pronostic reste sombre.
P023: CARCINOME UROTHELIAL VARIANTE
PLASMOCYTOIDE DE LA VESSIE
Bouzouita A, Sfaxi M, Kourda N, Blah M, Azouz H,
Ben Slama M. R, Zermani R, Ben Jilani S, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie
Le carcinome urothélial plasmocytoide de la vessie est
une entité rare, rapportée de façon ponctuelle,
caractérisée par une évolution agressive et un potentiel
élevé de métastases à distance.
Les auteurs rapportent le cas d’un patient âgé de 65
ans, qui présentait une hématurie récidivante négligée
évoluant depuis 6 mois, avec anorexie, amaigrissement
chiffré à 20 kg et une importante altération de l’état
général. La Cystoscopie objectivait un processus
tumoral malin infiltrant pour lequel le patient
bénéficiait d’une résection endoscopique incomplète.
L’étude anatomopathologique couplée d’une étude
immunohistochimique a permis de retenir le diagnostic
de carcinome urothélial variante plasmocytoide de la
vessie. La tumeur envahissait la musculeuse.
L’évolution était marquée par la survenue de
métastases osseuses et hépatiques. A la lumière de ce
cas, on essaiera de dégager les caractéristiques
62
épidémiologiques, anatomocliniques en particulier le
diagnostic différentiel de cette entité rare vu son impact
pronostique.
P024: METAPLASIE NEPHROGENE DE LA
VESSIE A PROPOS D’UN CAS
Smaali Ch, Ghozzi. S, Ben Mansour. O, Khiari. R,
Mechri. M, Ghorbel. J Dridi. M, Khouni. H*, Ben Rais.
N
Service Urologie Hôpital Militaire Tunis
*Service de Chirurgie Générale, FSI, La Marsa,
Tunisie
La métaplasie néphrogene est une tumeur rare et
bénigne de l’urothélium. La localisation vésicale est la
plus fréquente. Le diagnostic est toujours histologique.
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 50 ans
qui a présenté une symptomatologie faite de cystalgie,
de brûlures mictionnelles et de pollakiuries
récidivantes sans hématurie. Toutes les explorations
radiologiques n’ont pas montré de causes évidentes. La
cystoscopie a montré la présence d’une tumeur
papillaire qui a été réséquée.
L’étude anatomopathologique a conclu à une
métaplasie néphrogène de la vessie et absence de
signes histologiques de malignité La patiente a présenté
une récidive à 6 mois qui a été réséquée, le recul actuel
est de 18 mois.
A partir de ce cas et une revue de la littérature nous
essayerons de déterminer les particularités cliniques,
paracliniques et thérapeutiques de cette entité.
P025: DETECTION DES METASTASES PAR
UNE TECHNIQUE MOLECULAIRE DANS LE
CANCER DE VESSIE: UNE IDEE ORIGINALE.
A. Derouiche*, R. Marrakchi**, N. El Fekih*, S.
Ouarhani**, Y. Messai**, A. Gati**, N. Lajmi**, R.
Ben Slama*, M. Sfaxi*, M. Ayed*, A. Ben AmmarElgaaied**, M. Chebil*.
*Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle De
Tunis.
**Laboratoire De Génétique, Immunologie Et
Pathologies Humaines, Faculté Des Sciences De Tunis,
Tuinsie
Introduction La formation de métastases implique la
circulation de cellules tumorales dans le sang. Nous
nous sommes proposés de valider une technique
moléculaire pour la détection de cellules épithéliales
néoplasiques en circulation dans le sang de malades
porteurs d’un carcinome urothélial de la vessie. Le
marqueur de métastase choisi est l’expression de la
cytokératine 19 (CK19). Cette protéine forme les
filaments intermédiaires de kératine, constituant
essentiel du cytosquelette des cellules épithéliales mais
absente dans le sang, la moelle osseuse et la lymphe
des sujets sains ou guéris.
Matériel et méthodes Notre étude a intéressé deux
groupes de patients: un 1er groupe (G1) de 15 malades
porteurs d’un carcinome urothélial infiltrant de la
vessie et un 2ème groupe (G2) de 15 témoins sains. La
détection de manière sensible et spécifique de la CK19
est basée sur la recherche de l’expression de l’ARNm
du géne codant à cette protéine. Nous avons recherché
cette expression par la technique moléculaire RT- PCR
dans le sang des patients des deux groupes. 8 ml de
sang ont été prélevés pour chaque patient. Le sang
recueillit est centrifugé et le culot cellulaire est
récupéré afin de purifier les ARN totaux.
Résultats Des cellules épithéliales circulantes ont été
détectées dans 50 % des échantillons testés du groupe1
et uniquement dans 1 % des échantillons du groupe 2.
Nous avons confronté ces résultats moléculaires au
stade clinique du cancer de vessie. Nous nous attachons
actuellement à surveiller l’évolution les patients afin de
détecter l’apparition d’éventuelles métastases cliniques
et à augmenter l’effectif de nos groupes d’étude.
Conclusion L’étude de l’expression de l’ARNm du
gène codant pour la CK19 dans le sang périphérique
par RT-PCR constitue un outil potentiel permettant de
déterminer les sujets porteurs de métastases
infracliniques. Ceci faciliterait la sélection des malades
susceptibles d’être traités par une chimiothérapie à un
stade précoce.
P026: UNE TUMEUR TESTICULAIRE RARE: LE
SÉMINOME SPERMATOCYTAIRE.
Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Ben Mansour O,
Smaali Ch, Ghorbel J, Msakni I*, Khouni H**,
Bougrine F*, Bouziani A*, Ben Rais N.
Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie
*Service d’Anatomopathologie Hôpital Militaire de
Tunis.
**Service de chirurgie générale Hôpital FSI, La
Marsa, Tunisie
Le séminome spermatocytaire est une tumeur maligne
rare du testicule qui se caractérise par un potentiel
métastatique extrêmement faible.
Cette tumeur se distingue des autres tumeurs
germinales du testicule et notamment du séminome
classique par des caractéristiques histologiques et
immunohistochimiques propres. Auparavant, il était
traité, de la même façon que les séminomes classiques,
par une irradiation prophylactique des aires
gonglionnaires paraaortique et iliaque après
l’orchidectomie. L’attitude admise actuellement est la
surveillance.
La rareté de cette tumeur rend son diagnostic difficile,
mais son identification est très importante permettant
d’éviter aux patients tout traitement complémentaire
63
après la chirurgie initiale. Le pronostic de ce type de
tumeur est favorable, cependant, une surveillance,
notamment du testicule adelphe s’impose
Nous rapportons un cas de séminome spermatocytaire
chez un patient âgé de 73 ans et discutons les
particularités cliniques, diagnostiques et thérapeutiques
de cette affection.
P027: LE LÉIOMYOSARCOME PRIMAIRE DE
L’ÉPIDIDYME: À PROPOS D’UN CAS.
Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Dridi M, Msakni I*,
Ghorbel J, Smaali Ch, Ben Mansour O, Bougrine F*,
Khouni H**, Bouziani A*, Ben Rais N.
Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis.
*Service d’Anatomopathologie Hôpital Militaire de
Tunis.
*Service de Chirurgie Générale, Hôpital FSI, La
Marsa, Tunisie
Les léiomyosarcomes primaires paratesticulaires sont
des tumeurs exceptionnelles (29 cas publiés depuis
1975). Ils ont un comportement imprévisible.
Nous rapportons le cas d’un léiomyosarcome
épididymaire chez un homme de 73 ans qui nous a
consulté pour masse scrotale gauche évoluant depuis
quelques mois. L’examen révélait un testicule gauche
de consistance et de taille normales, avec présence
d’une masse épididymaire gauche de 6 cm de grand
axe ferme et bilobée. L’échographie scrotale a montré
que la masse palpée cliniquement correspondait à une
formation tissulaire bien limitée, polylobée,
d’échostructure hypoéchgène hétérogène, richement
vascularisée. Cette formation mesurait 55*37 mm et se
développait au dépends de la tête épididymaire gauche.
Une orchidectomie élargie gauche a été réalisée.
Les
examens
histologiques
standard
et
immunohistochimique ont conclu à un léiomyosarcome
paratesticulaire de grade 2 selon la F. n. c. lCC. Le
patient n’a pas eu de traitement adjuvat, il présente une
survie de 2 ans sans récidive.
A travers cette observation et une revue de la
littérature, seront abordés les aspects diagnostiques et
thérapeutiques de cette affection.
P028:
ANGIOMYOFIBROBLASTOME
SCROTAL EN NECROSE SEPTIQUE. A
PROPOS D'UNE OBSERVATION.
Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Msakni I*, Ben
Mansour O, Smaali Ch, Ghorbel J, Khouni H**,
Bougrine F*, Bouziani A*, Ben Rais N.
Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis.
*Service d’Anatomopathologie Hôpital Militaire de
Tunis.
**Service de Chirurgie Générale, Hôpital FSI, La
Marsa, Tunisie
L'angiomyofibroblastome (AMF) est une tumeur rare
qui se développe au niveau de la région inguinoscrotale
chez l'homme (dont seulement 20 observations ont été
décrites dans la littérature), de la région vulvovaginale,
cervicale ou inguinale chez la femme.
C'est une tumeur bénigne qui survient dans la majorité
des cas vers la cinquième décade. Son traitement se
résume à l'exérèse chirurgicale large passant dans les
tissus sains pour éviter les récidives qui restent
exceptionnelles. Le principal diagnostic différentiel est
l’angiomyxome agressif.
Nous rapportons une observation d'AMF scrotal infecté
fistulisé à la peau chez un patient âgé de soixante-six
ans. L’évolution était favorable après exérèse sous
couverture d’antibiotiques.
A travers une revue de la littérature, les aspects
cliniques, étiopathogéniques et pronostiques de cette
entité pathologique sont discutés.
P029: CANCER SUR TESTICULE INTRA
ABDOMINAL? A PROPOS D’UN CAS
Sallami S, Fekih N, Chelif M, Ben Salah I, Nouira Y,
Chtourou M, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie
L’ectopie testiculaire est connue comme facteur de
risque du cancer testiculaire. A travers cette
observation et une revue de la littérature nous faisons le
point sur l’intérêt de la précocité du diagnostic et du
traitement de cette entité. Il s’agit d’un patient âgé de
41 ans qui présente des douleurs pelviennes et du flanc
gauche. L’examen physique trouve une masse
pelvienne, solide et douloureuse, une bourse gauche
vide et le toucher rectal est normal. L’imagerie montre
une dilatation du haut appareil urinaire à gauche en
amont d’une tumeur supra vésicale hétérogène bien
limitée. La biologie montre des taux élevé de BHCG.
L’exploration chirurgicale trouve une tumeur du
testicule gauche en position ectopique. Une
orchidectomie élargie a été pratiqué. L’histologie
conclu à une tumeur seminomateuse. Aucun traitement
adjuvant n’a été indiqué.
Avec un recul de 4 ans, aucune récidive n’a été
diagnostiquée.
P030: UNE LOCALISATION PRIMITIVE RARE
DU LYMPHOME MALIN NON HODGKINIEN:
LE TESTICULE: TROIS OBSERVATIONS.
Gabsi. M, Dahami. Z, Hanich. T, Elhaous. A,
Lakmichi. Ma, Moudouni. Sm, Sarf. I, H. Mahmal
Service d’Urologie, CHU Mohamed VI, Marrakech,
Maroc
Introduction: Le lymphome malin non hodgkinien
(LMNH) testiculaire est une affection rare touchant
surtout le sujet âgé, sa fréquence est de 1% de
64
l’ensemble des localisations du LMNH et 1 à 9 % des
tumeurs maligne du testicule. Nous rapportons 3
observations de LMNH à localisation testiculaire
primitive.
Malades et méthodes: Il s’agit de trois patients d’un
age moyen de 51 ans (56, 66, 34), colligés de janvier
2004 à janvier 2006 qui consultent pour des grosses
bourses chroniques et une masse inguinale gauche (1
cas). Le bilan comprend des dosages hormonaux (αFP,
BHCG) et LDH, une NFS, une échographie
abdominale et un scanner thoraco-abdomino-pelvien.
Résultats: Le bilan biologique est normal hormis une
élévation du taux de LDH. L’échographie abdominale
montre un processus tissulaire scrotale hypoéchogène
hétérogène dont un s’étendant à la région inguinale. Le
scanner thoraco-abdomino-pelvien a objectivé une
masse inguinale gauche dans ce cas seulement, sans
métastases pulmonaire ou hépatiques. Le traitement a
consisté en une orchidectomie par voie haute (3 cas)
associé à une exérèse de la masse inguinale (1 cas),
l’étude anatomopathologique et immuno-histochimique
a conclu à un lymphome malin non hodgkinien diffus à
grandes cellules de phénotype B de type
centroblastique polymorphe. Nos patients ont bénéficié
de 8 cures de chimiothérapie selon le protocole CHOP
(Cyclophosphamide,
Doxorubicine,
Vincristine,
Prednisone) tous les 3 semaines. L’évolution a été
marquée par une amélioration clinique et radiologique
dans 2cas et un cas de rechute cérébrale. Conclusion:
Le LMNH du testicule reste relativement rare, de haut
grade de malignité et de pronostic réservé. Son
diagnostic est exclusivement anatomopathologique
avec
recours
à
l’immunohistochimie.
La
polychimiothérapie intensive a permis d’améliorer
sensiblement le pronostic.
P031: LES TUMEURS DE LA VERGE (A
PROPOS D’UN CAS)
M. El Mouzdahir, A. Malghich, M. Elbaghouli, H.
Fekkak, R. Rabii. A, Joual, S. Bennani, F. Meziane
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Le cancer de la verge est une tumeur rare, atteint
l’homme âgé à partir de 50 ans, le diagnostic est le plus
souvent tardif, la biopsie permet de préciser le type
histologique. L’envahissement ganglionnaire est le
facteur pronostic de survie le plus important. Le
traitement de référence est une pénéctomie partielle ou
totale.
Nous rapportons le cas d’une tumeur de verge, chez un
patient de 54 ans sans antécédents pathologiques
particuliers, évoluant depuis 2 ans de façon progressive
avec destruction presque totale de la verge. La biopsie
de la tumeur a montré un carcinome épidermoide bien
différencie, kératinisant et infiltrant. La TDM thoracoabdomino- pelvienne a trouvé des ADP inguinales
bilatérales, de petites ADP de la loge de barety et un
module de 1cm en basilobaire. Le traitement a
constitué en une émasculation. Une radiothérapie
complémentaire est prévue. Tout l’intérêt est D’insister
sur le dépistage et le traitement précoce des lésions
précancéreuses, afin d’éviter l’évolution fatale, et
d’améliorer le pronostic de la maladie.
P032: TUBERCULOSE RENALE A FORME
PSEUDO TUMORALE: A PROPOS D'UN CAS.
J. Ghorbel, S. Ghozzi, M. Mechri, R. Khiari, Ch.
Smaali, O. Ben Mansour, F. Bougrine*, H. Khouni**,
A. Bouziani*, N. Ben Rais.
Service d’Urologie, Hôpital Militaire de Tunis.
* Service d'anatomopathologie, Hôpital Militaire de
Tunis.
**Service de chirurgie générale Hôpital, FSI, La
Marsa, Tunisie
La tuberculose urogénitale reste une maladie fréquente
et d’actualité dans notre pays et peut prendre
différentes formes déroutantes. La forme pseudo
tumorale à Localisation rénale reste exceptionnelle.
Nous rapportons une observation de tuberculose rénale
chez un patient âgé de 52 ans qui a consulté pour des
lombalgies droites avec altération de l'état général.
L'aspect radiologique (échographie +uroscanner) fait
évoquer le diagnostic d'un cancer du rein. Le malade a
eu une néphrectomie droite élargie. Le diagnostic a été
révisé après étude anatomopathologique de la pièce
opératoire qui avait conclu à une tuberculose rénale
extensive.
A travers cette observation et une revue de la littérature
les aspects diagnostiques et thérapeutiques de cette
forme pseudo tumorale de la tuberculose rénale seront
discutés.
P033: LA TUBERCULOSE RENALE DANS SA
FORME PSEUDO-TUMORALE, ETUDE RADIO
CLINIQUE D’UNE OBSERVATION
Hidoussi A, Youssef A, Jaidane M, Zakhama W, Jradi
A, Garreb M, Ben sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie
Objectifs: Nous présentons un cas de Tuberculose
rénale pseudo-tumorale donnant le change avec un
cancer du rein
Matériels et méthodes: Nous présentons un cas de
Tuberculose rénale pseudo tumorale chez un patient
âgé de 54 ans qui a consulté pour des lombalgies avec
atteinte de l’état général
Résultats: l’exploration Echo-scannographique a
orienté le diagnostic vers le cancer du rein en montrant
une masse tissulaire se rehaussant faiblement à
l’injection de produit de contraste à l’uroscanner,
redressé par la suite par l’examen bactériologique et
65
anatomopathologique sur pièce de néphrectomie
élargie.
Conclusion: Ce cas illustre l’intérêt d’une ponction
biopsie à l’aiguille fine écho ou scannoguidée qui
permettrait de faire le diagnostic et peut être faire éviter
la néphrectomie.
P034:
LES
PSEUDOTUMEURS
INFLAMMATOIRES
A
LOCALISATION
UROGENITALE (A PROPOS DE 5 CAS)
M. Elbaghouli, A. Malghich, F. Benlamssouhi, M.
Dakir, R. Aboutaieb, R. Rabii, A. Debbagh, S.
Bennani, F. Meziane
CHU Ibn Rochd, casablanca, Maroc
Introduction: les pseudotumeurs inflammatoires (PTI)
à localisation urogénitale sont des formations
mésenchymateuses rares. Elles sont qualifiées de
bénignes avec une étiopathogénie mal connue. Elles
posent problème diagnostique et thérapeutique devant
un tableau radiologique faisant discuter en premier lieu
une tumeur maligne.
Le but de ce travail est de discuter les aspects
diagnostiques et thérapeutiques de cette affection.
Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude
rétrospective de 5 cas, localisés au niveau rénal (3cas),
vésical(1cas) et du cordon spermatique (1cas), colligés
sur une période de 3ans (Janvier 2001-Décembre
2004).
Résultats: La symptomatologie clinique était dominée
par les lombalgies pour la localisation rénale, les signes
d’irritation vésicale pour la localisation vésicale et par
une masse douloureuse au niveau du cordon
spermatique. Le bilan diagnostique avait reposé sur
l’échographie, la TDM et l’IRM. Une cystoscopie avec
biopsie pour la localisation vésicale. Les données
radiologiques avaient évoqué un processus tumoral ce
qui avait conduit à l’exploration chirurgicale. L’étude
histologique de la biopsie de la tumeur vésicale avait
orienté vers origine inflammatoire. L’exploration
chirurgicale avait permis de réaliser pour les
localisations rénales une tumorectomie après étude
extemporanée (1cas), une biopsie chirurgicale (1 cas),
une néphrectomie (1 cas), une tumorectomie par taille
vésicale et une orchidectomie pour le cordon
spermatique. L’étude anatomopathologique avait
confirmé l’origine inflammatoire des tumeurs dans tous
les cas. Tous les malades ont été revus sans récidive
après un recul moyen de 18 mois.
Conclusion: Les PTI à localisation urogénitale sont
rares, l’imagerie médicale est un élément important
pour la stratégie diagnostique mais reste insuffisante.
Seule, l’exploration chirurgicale avec étude
anatomopathologique de la pièce d’exérèse permet un
diagnostic de certitude.
P035: PSEUDOTUMEUR INFLAMMATOIRE DU
REIN: A PROPOS D'UN CAS PEDIATRIQUE
Sahnoun D, Daoud E, Mnif Z, Abid H, Sahnoun A,
Dabbeche CH, Jarbouï L, Mnif J
CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie.
Objectifs: Les pseudotumeurs inflammatoires (PTI) du
rein sont exceptionnelles, de diagnostic clinique et
radiologique difficiles car pouvant mimer une tumeur
maligne. Notre objectif est de préciser les circonstances
de découverte, les caractéristiques biologiques,
radiologiques et histologiques des PTI pour tenter d’en
améliorer le diagnostic pré-opératoire.
Matériels et méthodes: Nous rapportons l’observation
d’une jeune fille de 14 ans, sans antécédents
pathologiques particuliers, hospitalisée pour la prise en
charge d’une masse abdominale donnant le contact
lombaire associée à une adénopathie cervicale. Elle a
été explorée par un bilan biologique, une échographie,
un uroscanner, une urographie intra-veineuse (UIV), et
une IRM.
Résultats: La patiente présentait un syndrome
inflammatoire
biologique.
L’échographie
et
l’uroscanner ont montré la présence d’une importante
dilatation des cavités pyélo-calicielles (CPC) sans
obstacle visible avec une collection péri-rénale,
associées à une masse polaire inférieure mal définie,
hétérogène, siège de multiples formations kystiques.
L’UIV post TDM a objectivé un syndrome de masse
polaire inférieur associé à un syndrome obstructif
gauche. L’IRM a confirmé la présence d’une tumeur
rénale polaire inférieure avec un hématome péri-rénal
et une dilatation des CPC faisant discuter un
angiomyolipome rompu. Après néphrectomie, le
diagnostic de PTI était porté.
Conclusion: Les PTI du rein sont des tumeurs
bénignes exceptionnelles dont le diagnostic de
certitude est difficile à obtenir sans exérèse
chirurgicale. Une analyse minutieuse des antécédents,
des données cliniques et radiologiques et la réalisation
d’une biopsie trans-pariétale devrait permette
d’évoquer le diagnostic et de bénéficier d’une chirurgie
adaptée.
P036: DRAINAGE PERCUTANE DES ABCES DU
PSOAS:
RESULTATS
D’UNE
ETUDE
RETROSPECTIVE DE 21 CAS
L. Charrada-Ben Farhat, A. Askri, N. Babay, J.
Bellakhal, L. Hendaoui
Service d’imagerie médicale et interventionnelle,
Hôpital Mongi Slim, La Marsa, Tunisie.
Objectif: L'abcès du psoas est une entité clinique rare
ayant des étiologies multiples mais pouvant être aussi
primitif. Le but de notre étude est de rapporter une
série de 21 abcès du psoas traités par drainage
66
percutané chez 18 patients et d'insister sur l'utilité de
cette technique dans la prise en charge de cette
pathologie.
Patients et méthodes: Sur une période de 5 ans, nous
avons colligé 21 abcès du psoas chez 18 patients (10
hommes et 8 femmes), dont l'âge variait de 21 mois à
73 ans (moyenne d'âge: 20 ans). Parmi ces abcès, 7
étaient secondaires à une spondylodiscite (tuberculeuse
dans 4 cas et à germes banals dans 3 cas), 1 secondaire
à une sacroillite et 1 à une arthrite de la hanche toutes
les 2 d’origine tuberculeuse. Les 14 abcès restants
étaient en apparence primitifs. Tous ces abcès ont été
drainés par voie percutanée sous contrôle
échographique dans 9 cas et tomodensitométrique dans
9 cas. Toutes les procédures ont été réalisées sous
anesthésie locale. Un drain (dont le calibre variait de 8
F à 24 F) a été mis après dilatation du trajet.
Résultats: Tous les drainages ont été réalisés avec
succès sans incidents. La vidange de l'abcès était
réalisée au moment de l'examen dans la plupart des cas.
La durée moyenne du drainage était de 13 jours. Un
seul patient a été repris après chute du 1er drain et a
nécessité la mise en place d'un second drain. Aucun des
patients n'avait nécessité un traitement chirurgical.
Conclusion: Le drainage percutané associé à
l'antibiothérapie constitue le traitement de choix des
abcès du muscle psoas.
P037: LES TUMEURS BENIGNES DU REIN. A PROPOS DE
15 CAS.
Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Ghorbel J, Smaali Ch, Ben
Mansour O, M’sakni I*, Bougrine F*, Khouni H**, Bouziani A*,
Ben Rais N.
Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis.
*Service d’anatomopathologie Hôpital Militaire de Tunis.
**Service de chirurgie générale Hôpital, FSI, La Marsa, Tunisie
Introduction: Les tumeurs bénignes du rein sont rares.
Elles sont habituellement de petite taille et de
découverte fortuite.
Matériel et méthodes: Nous rapportons une étude
rétrospective de 15 tumeurs rénales bénignes colligées
dans le service d’urologie de l’Hôpital Militaire de
Tunis entre Janvier 1990 et Juillet 2006. Ces tumeurs
sont constituées de 6 cas d’oncocytomes, de 8 cas
d’angiomyolipomes, et d’un cas d’adénome papillaire.
Résultats: L’âge moyen des patients était de 54 ans, le
sexe ratio était de 4/1. L’imagerie a permis de poser le
diagnostic des tumeurs mais, à l’exception des
angiomyolipomes, elle ne pouvait orienter vers leurs
natures exactes. La chirurgie conservatrice a été
pratiquée dans un tiers des cas.
Conclusion: À l’exception des angiomyolipomes, le
diagnostic préopératoire de la nature exacte de ces
tumeurs est rarement possible. Néanmoins, les progrès
récents de l’imagerie ont permis de mieux évaluer leur
aspect et devrait favoriser le développement des
traitements conservateurs.
P038: ANGIOMYOLIPOME GEANT. A PROPOS
D’UNE OBSERVATION
S Jerbi Omezzine, G Abboud, A Aissa, A Laifi, B
Hmida, Y Binous*, M Bouslah, M Sakka, M Foddha,
Ha Hamza
Service d’imagerie médicale CHU Tahar Sfar Mahdia.
*Service de chirurgie CHU Tahar Sfar Mahdia,
Tunisie.
Objectif: Rapporter l’aspect en imagerie d’un
angiomyolipomes géant.
Matériels et méthodes: Patiente âgée de 50 ans a
consulté aux urgences pour masse douloureuse de
l’hypochondre gauche de découverte récente. Une
échographie et une TDM abdominale étaient réalisées.
Résultats: L’échographie a montré une volumineuse
masse abdominale d’échostructure hyperéchogène
hétérogène. La TDM abdomino-pelvienne a objectivé
un processus tumoral assez bien limité de 15 cm de
grand axe rétro péritonéale se développant au dépend
du pôle inférieur du rein gauche. Sa densité est
hétérogène avec une composante graisseuse
prédominante sans image de calcifications. Il existe
également une deuxième formation graisseuse
centimétrique au niveau du pôle supérieur du rein
gauche. Une tumoréctomie était réalisée. L’examen
histologique a conclu à un angiomyolipome de
25x15cm comportant de larges plages de nécrose
ischémique et des suffusions hémorragiques.
Conclusion: Les angiomyolipomes sont des tumeurs
bénignes rares qui peuvent être isolées ou associées à
une phacomatose et en particulier à la sclérose
tubéreuse de Bourneville. La présence d’un contingent
graisseux est un élément clé du diagnostic. La TDM
reste l’examen de référence dans le diagnostic de
l’angiomyolipome.
P039:
PRISE
EN
CHARGE
DES
ONCOCYTOMES RENAUX: A PROPOS DE 9
CAS
Ben Nsir R, Hidoussi A, Jaidane M, Ben Sorba N,
Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul de Sousse, Tunisie.
Introduction: les tumeurs oncocytaires rénales
représentent une entité bien décrite des tumeurs
bénignes des reins dont l'individualisation est basée
essentiellement sur l'histologie. Elle pose un problème
de diagnostic différentiel avec l'adénocarcinome.
Matériel et méthodes: C'est une étude rétrospective
portant sur 9 cas d'oncocytomes rénaux identifiés parmi
211 tumeurs rénales colligées sur une période de 20 ans
(entre 1986 et 2006) dans notre service. Il s'agit de 4
hommes et 5 femmes d'âge moyen 54 ans. La
principale circonstance de découverte était la lombalgie
67
observée chez 6 patients. Un uroscanner a été pratiqué
dans tous les cas. Une chirurgie conservatrice a été
réalisée dans 7 cas.
Conclusion: l'oncocytome est une tumeur rénale rare
bénigne, peu connu. Le diagnostic pré opératoire reste
difficile malgré les progrès réalisés en imagerie
médicale. Le traitement est toujours chirurgical faisant
appel de plus en plus à un acte conservateur. Son
pronostic est favorable.
P040: NEPHROBLASTOME CHEZ L’ADULTE A
PROPOS D’UN CAS
Smaali Ch, Ghozzi S, Khiari R, Ben Mansour O,
Ghorbel J, Dridi M Mechri M, Khouni H*, Ben Rais N
*Service de chirurgie générale Hôpital, FSI, La Marsa,
Tunisie
Service d'Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie.
Les tumeurs rénales sont actuellement de découverte
fortuite dans 60% des cas ; encore plus pour les
tumeurs d’origine embryonnaire.
Nous rapportons l’observation d’une jeune fille de 22
ans qui a consulté pour des coliques néphrétiques
droites isolées.
L’examen clinique n’a retrouvé qu’un contact lombaire
droit. L’uroscanner a mis en évidence un volumineux
processus tissulaire nécrotique à point de départ les
deux tiers supérieurs du rein droit à évolution rétro
hépatique sans signes d’envahissement veineux ni
viscéral évident. La patiente a eu une néphrectomie
élargie droite.
L’examen anatomopathologique a conclu à un
nephroblastome biphasique.
Une radiochimiotherapie néo adjuvante a été complétée
chez cette patiente. L’évolution clinique est bonne sans
récidive tumorale avec un recul actuel d'une année.
P041: CARCINOME PAPILLAIRE A CELLULES
ONCOCYTAIRES:
DIFFICULTES
DIAGNOSTIQUES
A. Blel, N. Kourda, *A. Derouiche, *A. Ouni, H.
Azouz, *M. Chebil, S. Baltagi*, Ben Jilani*, R.
Zermani*
Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles
Nicolle, Tunis
*Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
Le carcinome tubulo-papillaire de type 2 (CTP) a
plusieurs particularités qui se chevauchent avec
d'autres tumeurs rénales à cellules éosinophiles
notamment l'oncocytome rénal. Le CTP type 2 se
caractérise par une architecture papillaire ou tubulopapillaire, à cellules éosinophiles de grande taille, à
cytoplasme abondant et à noyau sphérique large et
nucléolé avec une pseudo stratification. La distinction
entre ces deux entités a une implication thérapeutique
et pronostique, d'où l'intérêt d'un complément d’étude
immunohistochimique ou cytogénétique. Nous
rapportons l'observation d'un homme âgé de 75 ans
sans antécédents pathologiques notables qui consultait
pour une hématurie évoluant depuis deux mois dans un
contexte d'altération de l'état général. L'examen
physique était sans particularité. Les différentes
investigations avaient révélé une masse rénale polaire
supérieure droite de 8 x 5cm, sans extension
locorégionale ni envahissement ganglionnaire. Une
néphrectomie élargie droite avait été pratiquée. A
L'examen histologique, la tumeur était d'architecture
tubulo-papillaire, faite de cellules de grande taille, à
cytoplasme éosinophile granuleux, aux noyaux
pléomorphes et des nucléoles proéminents avec des
foyers de nécrose cellulaires ainsi que de nombreux
cellules spumeuses. De tels aspects évoquaient soit un
carcinome tubulo-papillaire à cellules oncocytaires soit
un
oncocytome
avec
atypies.
L'étude
immunohistochimique avait montré une positivité des
cellules tumorales aux anticorps anti cytokératine 7,
anti vimentine et anti p504. Le diagnostic ce carcinome
tubulo-papillaire à cellules oncocytaires avait été
retenu. L'évolution était marquée par une récidive
rénale après 22 mois.
A travers cette observation et une revue de la littérature
nous discuterons les particularités anatomo-cliniques,
évolutives et les diagnostiques différentiels de cette
entité en faisant recours aux techniques histochimiques,
immunohistochimiques ou cytogénétiques.
P042: ASSOCIATION D’UN CARCINOME
UROTHELIAL DE LA VESSIE A UN
CARCINOME TUBULO-PAPILLAIRE DU REIN:
A PROPOS DE DEUX CAS
Bouzouita A, Sfaxi M, Kourda N, Krichene I, Blel A,
Ben slama M. R, Zermani R, Ben Jilani S, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
L'association de carcinome à cellules rénales à d'autres
tumeurs primitives a été rapportée dans la littérature
mondiale. Le carcinome à cellules rénales peut
s'associer à un cancer vésical, prostatique, rectal,
pulmonaire ainsi que le lymphome non Hodgkinien.
Cette association est variable selon le type histologique
des tumeurs rénales selon une étude récente et les
patients porteurs de carcinome tubulo-papillaire
auraient un risque plus élevé de développer une tumeur
vésicale ou prostatique.
Nous en rapportons ici deux cas de carcinome tubulopapillaire du rein associé à un carcinome urothélial de
la vessie survenu chez deux hommes âgés
respectivement de 62 et 83 ans. Dans le premier cas
l'association des deux tumeurs était synchrone et le
68
carcinome urothélial était diagnostiqué 3 ans après la
tumeur rénale dans le second cas.
A travers ces deux observations et une revue de la
littérature,
nous
discuterons
les
facteurs
étiopathogéniques permettant d'expliquer cette
association, notamment un facteur cancérigène
commun ou une prédisposition génétique.
P043: RESULTATS CARCINOLOGIQUES DE LA
NEPHRECTOMIE ELARGIE
Ouni A, Derouich A, Kourda N*, Belhadj K, Ben
Slama MR, Sfaxi M, Chebil M.
Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis
*Service d’anatomie Pathologique, Hôpital Charles
Nicolle, Tunis, Tunisie.
Objectif: Analyser les résultats carcinologiques de la
néphrectomie élargie pour cancer du rein.
Patients et Méthodes: Entre janvier 1989 et décembre
2004, 100 patients ont eu une néphrectomie élargie
pour un cancer du rein. Les cancers traités par
néphrectomie partielle ont été exclus de cette étude. La
voie d’abord était une sous costale dans 77% des cas,
une lombotomie dans 16% des cas et une voie
coelioscopique dans 7 cas. La surveillance a été assurée
par un examen clinique, une échographie abdominale et
une radiographie du thorax 2 fois par an les 2
premières années, puis 1 fois par en l’absence de
récidive
Résultats: Avec un recul moyen de 47.4 mois, les taux
de survie sans récidive à 3 ans et à 5 ans étaient
respectivement de 73 % et 59 %. La taille de la tumeur,
le stade tumoral, le grade nucléaire de Führman, le type
histologique du cancer, et l’existence de signes
révélateurs étaient corrélés au taux de survie sans
récidive. Le taux de survie sans récidive à 5 ans était
nul chez les patients ayant au moment du diagnostic
des métastases viscérales ou ganglionnaires.
Conclusions: Notre série confirme les données de la
littérature: la taille tumorale, le stade tumoral, le grade
nucléaire, le type histologique, et les signes révélateurs
sont des facteurs pronostiques du cancer du rein.
P044:
EXPRESSION
D’UNE
CIBLE
THERAPEUTIQUE LE C KIT DANS LE
CARCINOME SARCOMATOÏDE DU REIN (A
PROPOS DE 3 CAS)
Ouni A, Derouich A, Kourda N*, Blel A*, Benjilani
S*, Chebil M.
Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis
*Service d’anatomie Pathologique, Hôpital Charles
Nicolle, Tunis, Tunisie.
Le carcinome sarcomatoïde du rein est une tumeur peu
fréquente au pronostic redoutable. De nos jours aucune
thérapeutique n’a fait ses preuves. Récemment, il a été
rapporté des cas de carcinome sarcomatoïde du rein
exprimant le c-kit qui serait une cible pour un
inhibiteur tyrosine kinase (imitinib) déjà utilisés dans le
traitement de la leucémie myéloïde chronique et des
tumeurs stromales du tube digestif.
Le but de notre travail est de rechercher l’expression
du c-kit dans 3 cas de carcinomes sarcomatoïdes
colligés dans le service d’urologie de l’hôpital Charles
Nicolle entre 1987 et 2003. Il s’agit de un carcinome à
cellule claire, un carcinome à cellules chromophobe, le
troisième cas était une tumeur inclassée. Une étude
immunohistochimique à la recherche de l’expression
du c-kit a été réalisée selon la technique Envision
(Dako). L’expression du c-kit étant positive dans 2 cas,
il s’agit d’un carcinome sarcomatoïde à cellule
chromophobe et un carcinome sarcomatoïde largement
nécrosé sans contingent bien différencié. Dans un cas
l’expression du c-kit était négative. L’expression du ckit dans le carcinome sarcomatoïde du rein peut ouvrir
les portes à une nouvelle thérapie à base d'imitinib
(Glivec), mais avant de prescrire cette nouvelle
thérapeutique ciblée, une recherche des mutations
oncogénique est recommandée.
P045:
PRESENTATION
RADIOLOGIQUE
ATYPIQUE D’UN CARCINOME A CELLULES
CLAIRES DU REIN.
S. Jerbi Omezzine, G Abboud, A Elaifi, B Hmida, A
Aissa, M. Bouslah, M. sakka, H. A. hamza.
Service d’imagerie médicale Hôpital Tahar Sfar
Mahdia, Tunisie.
Objectif: Rapporter le cas d’un carcinome à cellules
claires, révélé par un kyste rénal atypique de
découverte fortuite.
Matériels et méthodes: patient âgé de 60 ans a
consulté pour douleurs épigastriques évoluant depuis
quelques mois. Une échographie abdominale, un
uroscanner et une IRM rénale étaient réalisées.
Résultat: L’échographie a objectivé une formation
kystique au niveau du rein gauche bien limitée à
contenu hétérogène discrètement hyperéchogène,
mesurant 20 mm de grand axe. La TDM a confirmé la
présence d’une lésion kystique se rehaussant
faiblement après injection intra veineuse de produit de
contraste. L’IRM a montré une lésion en hyposignal
sur les séquences pondérées en T1 et T2 se rehaussant
faiblement au temps tardif. Le patient était opéré,
l’examen histologique a conclu à un carcinome à
cellules claires.
Conclusion: L'IRM est indispensable dans la
caractérisation des masses rénales atypiques en
assurant une excellente différenciation tissulaire,
lorsque l’apport du couple échodoppler-TDM est
insuffisant.
69
P046:
TUMEURS
MALIGNES
SUR
MALFORMATIONS RENALES (A PROPOS DE
10 CAS)
Y. A. El Messaoudi, M. Elbaghouli, H. Balhouss, H.
Fekak, A Debbagh, A. Joual,
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc.
La survenue d’une tumeur sur rein mal formé est une
association non négligeable qui doit pousser les
moyens diagnostiques à la détecter à un stade précoce
vu le caractère souvent précieux et complexe de ce
rein.
A travers l’étude de dix cas (6hommes et 4 femmes)
d’un âge moyen de 56, 2 ans (44à66 ans), dont 6
patients présentant un rein en fer à cheval ;3 présentant
un rein ectopique et un patient présentant une
polykystose rénale, nous allons discuter les principales
tumeurs qui s’associent aux reins mal formés
notamment les tumeurs carcinoïdes sur rein en fer à
cheval chez l’adulte et la tumeur de Wilm’s sur le rein
en fer à cheval chez l’enfant. Ainsi une surveillance
plus particulière s’impose devant ces anomalies rénales
par rapport à un rein normal.
Le traitement répond aux mêmes principes qu’un rein
normal à part quelques différences qui tiennent compte
des particularités anatomiques des reins mal formés.
P047: LA COMPOSANTE SARCOMATOÏDE
DANS LE CANCER DU REIN
El Fekih N, Ben Jeddou F, Chlif M, Hmidi M, Nouira
Y, Chtourou M, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpitla La Rabta, Tunis, Tunisie.
La composante sarcomatoïde dans le cancer du rein est
une tumeur peu fréquente. Le pronostic de cette tumeur
est plus péjoratif que celui des autres carcinomes à
cellules rénales.
De 1995 à 2004, 137 patients ont été opérés d’un
cancer du rein. Le carcinome rénal à cellules claires
associés à un carcinome sarcomatoide a été
diagnostiqué dans 7 cas.
La médiane d’âge était de 64 ans. La taille moyenne
des tumeurs était de 10 cm. Tous les patients ont eu
une néphrectomie élargie à ciel ouvert. Dans 4 cas, des
métastases étaient présentes au moment du diagnostic
dont deux cas avec thrombose de la veine rénale et la
survie n’a pas dépassé les 3 mois. Un seul patient avait
une survie de deux ans, sa tumeur a été découverte de
façon fortuite. L’évolution naturelle des carcinomes
sarcomatoïdes du rein est redoutable. La médiane de
survie est en moyenne de 6 mois après le diagnostic.
Au diagnostic cette tumeur se présente le plus souvent
avec des lésions déjà avancées, avec un grade et un
stade élevés. La base du traitement est la néphrectomie
élargie ; cependant, il apparaît que cette intervention
n’a que peu d’influence sur le taux de survie et le
pronostic.
Le mauvais pronostic spontané de cette tumeur est
encore assombri par l’absence d’arme thérapeutique
efficace.
Nous nous proposons à travers notre série et une revue
de la littérature d’étudier les aspects pronostiques et
thérapeutiques de ce cancer au pronostic effroyable.
P048: RESULTATS CARCINOLOGIQUES A 5 ANS DE LA
CHIRURGIE CONSERVATRICE DU CANCER DU REIN. A
PROPOS DE 23 CAS.
Fékih N, Sallami S, Ben Salah I, Hafsia G, Nouira Y, Chtourou
M, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
But: Evaluer, avec un suivi moyen de 5 ans, le contrôle
tumoral de la chirurgie conservatrice dans le traitement
des tumeurs rénales.
Matériel et méthodes: Entre janvier 1990 et décembre
2001, 23 patients ont eu une chirurgie conservatrice
pour tumeur solide du rein. L’indication était une
chirurgie de principe dans 21 cas et une chirurgie de
nécessité dans deux cas. L’âge moyen des patients était
de 53, 9 ans (24-76). La taille moyenne de la tumeur
était de 3, 9 cm (1, 5-9, 5).
Résultats: L’examen anatomo-pathologique de la
pièce de néphrectomie a permis de diagnostiquer 19
carcinomes
du
rein,
2
oncocytomes,
un
angiomyolipome à faible composante graisseuse et un
adénome. 2 patients ont nécessité une transfusion
sanguine per-opératoire. La morbidité post-opératoire a
été de 12 %, comprenant deux cas de fistule urinaire et
un cas d’hémorragie. Le recul moyen est de 62 mois
(6-120). Un seul patient a présenté une récidive locale
indiquant une néphrectomie élargie. 1 patient,
présentant une tumeur pT3a, a présenté de métastases
osseuses. Cette chirurgie a permis d’éviter 17 % de
néphrectomie totale pour des tumeurs bénignes et a
donné un contrôle tumoral satisfaisant pour les cancers
inférieurs à 4 cm.
Conclusion: L’indication de la chirurgie conservatrice
pour les tumeurs rénales inférieures à 4cm est une
option validée du traitement du cancer rénal unifocal.
Les stades pT3a de diagnostic post-opératoire ont un
risque de récidive ou de diffusion métastatique,
pouvant indiquer une totalisation de la néphréctomie.
P049: SARCOME SYNOVIAL PRIMITIF DU
REIN
Hellara W, Touffahi M, Lefi M, moussa A, Dagdagui
N, Saidi R, Saad H
Service d’Urologie CHU Monastir, Tunisie.
Introduction: Le sarcome synovial ou synovialosarcome représente 6 à 10 % des sarcomes primitifs. La
70
localisation rénale est très rare et difficile à
diagnostiquer.
But: A travers un cas et une revue de la littérature nous
discutons les difficultés diagnostiques et les spécificités
thérapeutiques de ce type de cancer. Observation Nous
rapportons le cas d’un patient âgé de 39 ans, non taré,
qui a été hospitalisé pour exploration d’une hématurie
totale. L’examen clinique était sans particularité. A
l’uro-scanner, présence d’une masse rénale droite
polaire supérieure de 4x 6 cm, hétérogène, hypodense,
avec effraction capsulaire postérieure et densification
de la graisse en regard, sans envahissement de la veine
rénale homolatérale. Une néphrectomie élargie droite
avec surrénalectomie a été réalisée. L’étude
anatomopathologique et immunohitochimique ont
conclus à un synovialosarcome du rein droit, ayant un
grade histopronostique à 2 sans envahissement de la
capsule rénale. L’évolution clinique et radiologique est
favorable. Le recul est de 30 mois.
Conclusion: Le sarcome synovial primitif du rein est
une entité rare qui touche essentiellement l’adulte
jeune. Il n’y a pas de spécificité clinique ou
radiologique et son diagnostique est exclusivement
anatomopathologique. Le traitement est basé sur la
chirurgie associée ou non à une chimiothérapie. Son
pronostic est péjoratif.
P050: LES TUMEURS RENALES CHEZ LE
SUJET JEUNE: PROFIL EPIDEMIOLOGIQUE
ET CORRELATIONS ANATOMOCLINIQUES
H Azzouz, N Kourda, M Ouni, A Derrouiche, A Blel,
M Chebil, S Baltagi Ben Jilani, Zermani. R
Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles
Nicolle, Tunis, Tunisie.
Introduction: Le cancer du rein est rare chez l’adulte
jeune ; 3, 4 à 7, 5 % des patients ayant une tumeur
rénale sont âgés de moins de 40 ans. Actuellement, il
n’est pas prouvé qu’on découvre plus de cancer du rein
chez le sujet jeune, ou que ce cancer est globalement
plus fréquent. Il est pourtant admis que les tumeurs
malignes primitives du rein de l’adulte jeune, sont
caractérisées par une histologie inhabituelle et un
pronostic mauvais.
Matériels et méthodes but: Il s’agit d’une étude
rétrospective ayant porté sur 100 cas de tumeurs
rénales
colligées
au
laboratoire
d’anatomie
pathologique de l’hôpital Charles Nicolle sur une
période de 9 ans allant de 1994 à 2003. 20 de ces
tumeurs ont intéressé des sujets jeunes âgés de moins
de 40 ans. Les critères qui ont été étudiés sont le sexe,
la taille tumorale, le type histologique, le grade
nucléaire et le siège de la tumeur. A travers cette série,
on se propose de d’étudier les caractéristiques
histologiques et l’aspect clinique et évolutif des
carcinomes rénaux des sujets jeunes.
Résultats: Nos patients étaient âgés de 23 à 40 ans. Ils
étaient répartis en 8 hommes et 12 femmes. La taille
tumorale variait de 2, 5 à 16, 5 cm avec une moyenne
de 7, 62 cm. Les types histologiques étaient répartis
comme tels: 2 cas d’oncocytomes, 11 cas de
carcinomes à cellules claires, 2 cas de carcinomes
tubulo papillaires, 4 cas de carcinomes chromophobes
et 1 cas de carcinome à cellules claires sarcomatoide.
La plupart de ces tumeurs avaient un faible grade de
Furhman ≤ 2, 1 seul cas avait un grade 3. Le siège le
plus fréquemment retrouvé était polaire, dans 3 cas
seulement médio rénal.
Conclusion: Il apparaît que les tumeurs rénales chez le
sujet jeune sont de faible grade nucléaire, de stade
anatomique limité souvent au rein (T1à T2). Ces
résultats suggèrent que cette tumeur est de meilleur
pronostic sous nos cieux et confère de ce fait une
survie plus longue.
P051: EXPRESSION DE MUC1 DANS LES
CARCINOMES TUBULO-PAPILLAIRES DU
REIN
A Blel, N Kourda, A Derrouiche, M Ouni, H Azzouz,
M Chebil, S Baltagi Ben Jilani, Zermani. R
Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles
Nicolle, Tunis, Tunisie.
Introduction: Le carcinome tubulo-papillaire du rein
(CTP) représente la 2ème tumeur maligne en fréquence
après le carcinome à cellules claires (CCC).
Actuellement, il s'agit d'une entité bien individualisée
sur le plan morphologique, immunohistochimique et
cytogénétique. Une subdivision histologique a été
récemment établie et qui est corrélée au pronostic.
Nous avons recherché l’expression du MUC1 pour les
CTP et notamment la comparer à celle de l’expression
du MUC1 dans les CCC.
Matériels et méthodes: Nous avons inclus 14 CTP de
type 1 et 16 de type 2. L'apomucine MUC1 a été
analysée par immunohistochimie selon la technique
streptavidine biotine à partir des blocs de paraffine.
Résultats: Nous avons observé que MUC1 était
exprimé dans toutes les tumeurs de type 1 avec une
positivité diffuse (>50% des cellules tumorales) et
apicale dans 60% des cas, et dans 70% des tumeurs de
type 2 mais la positivité était focale limitée à moins de
10% des cellules tumorales. A la différence des CCC,
le niveau d'expression de MUC1 n'était pas associé au
pronostic.
Conclusion: MUC1 est fréquemment exprimée dans
les CTP de type 1 et plus rarement dans le type 2. La
perte d'expression de MUC1 dans les tumeurs tubulopapillaires de type 2 peut être un marqueur de
différentiation tumorale.
71
P052: INTERÊT PRONOSTIQUE DE LA
SUBDIVISION
MORPHOLOGIQUE
DES
TUMEURS TUBULO-PAPILLAIRES DU REIN
A Blel, N Kourda, M Ouni*, A Derrouiche*, H
Azzouz, M Chebil, S Baltagi Ben Jilani, Zermani. R
Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles
Nicolle, Tunis, Tunisie.
*Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis.
*Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis.
Introduction: Le carcinome tubulo-papillaire (CTP)
représente 7 à 15 % de tous les carcinomes à cellules
rénales. Une subdivision histologique en type 1 et 2 a
été récemment établie et qui est corrélée au pronostic.
Le but de notre travail est de montrer l'intérêt
pronostique de cette subdivision.
Matériels et méthodes: Il s'agit d'une étude
rétrospective de 29 cas de CTP du rein colligés au
service d'Anatomie Pathologique de l'hôpital de
Charles Nicolle de Tunis entre 1994-2005. Une
relecture des lames a été réalisée à l'occasion de ce
travail.
Résultats: Il s'agissait de 22 hommes et 7 femmes avec
un sexe ratio de 3.1 H/F. L'âge moyen était de 59, 6
ans. La taille moyenne tumorale était de 6, 1 cm. 14
tumeurs (47%) étaient de type 1 et 16 tumeurs (53%)
étaient de type 2. Les tumeurs étaient multifocales dans
5 cas (3 tumeurs de type 1 et 2 de type 2) et bilatérale
dans un cas (type 1). La durée moyenne de suivi était
de 26, 54 mois (0 à 134 mois). Pendant le suivi, deux
patients présentaient des métastases et deux
présentaient une récidive rénale dont les tumeurs
étaient toutes de type 2. Le grade nucléaire de Fuhrman
était plus élevé dans les tumeurs de type 2 (grade 3
dans 6 cas et grade 2 dans 10 cas). Les tumeurs de type
1 étaient de grade 1 ou 2. Nous avons observé que les
tumeurs de type 2 étaient associées à un haut grade
nucléaire de Fuhrman. Il n'a pas été démontré la
présence de relation entre l'âge, le sexe, la taille
tumorale, le stade pT et le type histologique.
Conclusion: La subdivision morphologique des CTP
constitue un important facteur pronostique. Le type 1
est corrélé à des tumeurs de bas grade, de faible stade
TNM et apparaissent macroscopiquement plus petites,
avec tendance à la multifocalité mais de bon pronostic.
Le type 2 est corrélé à des tumeurs fréquemment de
grade 3, de haut stade, de moins bon pronostic, de plus
grande taille, unifocales et que l’on observe chez plus
P053:
ÉTUDE
DE
L’EXPRESSION
DE
RACEMASE
ALPHA-METHYLACYL-COA
(AMACR) /P504S DANS LES TUMEURS
RENALES.
H Azzouz, N Kourda, A Derrouiche, M Ouni, A Blel,
M Chebil, S Baltagi Ben Jilani, Zermani. R
Laboratoire d'anatomie pathologique, Hopital Charles
Nicolle, Tunis, Tunisie.
Introduction: Alpha-methylacyl-CoA la racémase
(AMACR), ou P504S, ont récemment été utilisé
comme marqueur pour le carcinome de prostate.
L'expression d'AMACR est aussi reconnue dans des
tubules normaux rénaux et le cancer cellulaire rénal
papillaire. Le but de l'étude présente était d'évaluer
l'expression d'AMACR/P504S dans d'autres sous-types
de carcinome à cellules rénales et l'oncocytome rénal.
Matériel et méthodes: notre étude a porté sur 50 cas
de tumeurs rénales colligées au laboratoire d’anatomie
pathologique de l’hôpital Charles Nicolle. Ces 50 cas
de tumeurs rénales se répartissaient en carcinome à
cellules claires (n=18), carcinome papillaire (n=10),
carcinome à cellules chromophobe (n=12) et
oncocytome (n=10). L’expression de l'anticorps
AMACR/P504S était recherchée à partir de sections
des blocs de paraffine selon la technique d’Envision.
Résultats: Tous les carcinomes papillaires (type 1 et 2)
ont montré un marquage focal ou diffus positif pour
AMACR. Un immunomarquage positif était retrouvé
dans (4/18) des carcinomes à cellules claires, (1/10)
oncocytome alors qu'aucun cas des carcinomes à
cellules chromophobe n’était marqué. Conclusion:
notre étude montre que l’AMACR est essentiellement
retrouvé dans le carcinome papillaire. Cet anticorps
peut s’avérer utile dans le diagnostic des tumeurs
rénales difficile. Mais une étude incluant un nombre
plus important de tumeurs rénales est nécessaire pour
confirmer ces résultats.
P054: LESIONS KYSTIQUES DES REINS
H. Zaghouani, R. Salem, S. Kriaa, Ch. Hafsa, M.
Toffahi, M. Golli, H. Saad, A. Gannouni
Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie.
Objectifs: Confronter les données de l’imagerie aux
résultats histologiques dans des cas difficiles de lésions
kystiques des reins.
Matériels et méthodes: Sélection rétrospective de cas
de lésions kystiques des reins. L’échographie, la
tomodensitométrie, la résonance magnétique ont été
utilisées avec des critères techniques précis. La
classification de Bosniak a été appliquée et confrontée
aux résultats histologiques.
Résultat: Ont été retenus: les masses de petite taille
(inférieure à 3 cm), les images kystiques complexes:
multiloculaires à contenu hétérogène, anomalies de
paroi: épaisses, irrégulières, calcifiées présence de
cloisons, les masses multiples. Elles correspondaient
histologiquement à des cancers à cellules rénales, des
carcinomes tubulo-papillaires, un cancer à cellules
chromophobes, un néphrome kystique, une maladie
72
kystique localisée du rein, une maladie de Von Hippel
Lindau, des kystes hémorragiques.
Conclusion: L’imagerie est très performante pour la
détection des masses rénales, même infra
centimétriques. Sa concordance avec les résultats
histologiques est bonne à condition de technique
d’examen rigoureuse. Cependant, la caractérisation des
petites masses, inférieures à 1 cm, demeure hasardeuse
quelle que soit la technique d’imagerie utilisée.
P055: DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT DES
HYDATIDOSES RENALES ISOLEES
Lachheb N, Lefi M, Touffahi M, Bahloul A, Hellara
W, Kriaas, Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie.
Introduction: L’hydatidose est une affection
parasitaire qui sévit à l’état endémique dans certains
pays du bassin méditerranéen et notamment en Afrique
du Nord. La localisation rénale est rare (5%) et son
diagnostic est facilité grâce à l’avènement de
l’échographie et de la tomodensitométrie. But: Nous
discutons les particularités cliniques, radiologiques et
thérapeutiques de cette affection en se référant à la
littérature.
Matériels et méthodes: il s’agit d’une étude
rétrospective à propos 25 cas de KHR, colligés au
service d’urologie de CHU de Monastir sur une période
de 14 ans (1990–2006).
Résultats: L’âge moyen de découverte était de 35 ans,
avec une prédominance féminine. La symptomatologie
clinique était non spécifique, dominée par les
lombalgies, plus rarement une masse palpable (7 cas).
L’échographie rénale, pratiquée chez tous nos patients,
était contributive au diagnostic dans plus de 80% des
cas. L’UIV et le scanner n’ont été faits que dans 50%
des cas. Le traitement, exclusivement chirurgical par
voie lombaire, a consisté en une résection du dôme
saillant dans 21 cas des cas, associé à une
périkystectomie dans 3 cas et une néphrectomie
partielle dans un cas et totale pour rein détruit dans 3
cas.
Conclusion: le KHR est une affection bénigne de
diagnostic souvent facile. Son traitement reste toujours
chirurgical et souvent conservateur. Le traitement
médical peut être proposé dans certains cas particuliers
mais dans les résultats restent controversés.
L’éradication de cette maladie passe obligatoirement
par une prophylaxie bien conduite.
P056:
MALADIE
KYSTIQUE
RENALE
UNILATERALE. A PROPOS D'UN CAS
Walha K, Dabbeche Ch, Guermazi Y, Chaker M,
Daoud E, Laadhar M, Ben Mahfoudh Kh, Mnif J.
CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie.
Objectif: Décrire l’aspect en imagerie de la maladie
kystique rénale unilatérale et la différencier des autres
diagnostics en particulier d’une tumeur rénale kystique.
Observation: Patient âgé de 32 ans, aux antécédents
de varicocèle gauche opérée il y a 2 mois, consulte
pour des lombalgies gauches isolées. L’échographie
rénale a montré un rein gauche augmenté de taille siège
de multiples kystes agglomérés à développement
exorénal, prédominant en polaire inférieur. Le rein
droit était sans anomalie. L’uroscanner a montré de
multiples kystes corticaux groupés en amas séparés par
des zones de parenchyme sain. Ces kystes sont à paroi
fine sans signe d’atypie. Le diagnostic de tumeur rénale
kystique est éliminé devant l’absence de masse
individualisée ainsi que le diagnostic de polykystose
rénale devant l’absence d’atteinte rénale controlatérale.
Le diagnostic de maladie kystique rénale unilatérale a
été retenu.
Conclusion: La maladie kystique rénale unilatérale,
entité rare, caractérisée par la présence de multiples
kystes atteignant un seul rein. Une bonne connaissance
de cette entité permet de ne pas la confondre avec une
tumeur kystique et d’éviter une chirurgie abusive.
P057: CARCINOME RENAL A CELLULES
CHROMOPHOBES: A PROPOS D’UN CAS
Maamouri F*, Bellil S*, Chelly I*, Mekni A*, Bellil
K*, Kchir N*, Haouet S*, Horchani A**, Zitouna
MM*.
* Service d’anatomie et de cytologie pathologiques.
Hôpital La Rabta. Tunis.
** Service d’Urologie. Hôpital La Rabta. Tunis,
Tunisie.
Le carcinome à cellules chromophobes du rein est
définit selon l’OMS, par une prolifération de cellules
de grande taille à limites nettes et à cytoplasme pâle. Il
représente moins de 5% des carcinomes du rein et
survient habituellement à la sixième décade sans
prédominance de sexe. La mortalité ne dépasse pas
10% des cas.
Nous rapportons le cas de Mr FR âgé de 38 ans, suivi
pour des douleurs lombaires apparues depuis 3 mois,
associées à des brûlures mictionnelles et à de la fièvre.
Une masse lombaire droite était palpable à l’examen
physique. L’échographie pelvienne ainsi que l’examen
tomodensitométrique objectivaient une volumineuse
masse tumorale de la loge rénale droite, solide et bien
limitée sans signes d’envahissement. L’examen
macroscopique de la pièce de néphrectomie élargie
mettait en évidence une néoformation tumorale de 16
cm de grand axe de couleur jaunâtre et comportant des
zones hémorragiques. Cette masse semble infiltrer la
capsule et le tissu adipeux périrénal. L’examen
histologique montrait une prolifération carcinomateuse
agencée en nappes et en lobules séparés par des travées
73
fibreuses. Les cellules tumorales, de grande taille,
polygonales à limites nettes, à cytoplasme éosinophile
et à noyau binucléé. La tumeur infiltrait la capsule et
s’étendait à la graisse périrénale.
L’étude immuno-histo-chimique avait confirmé le
diagnostic de carcinome à cellules chromophobes du
rein en montrant que les cellules tumorales exprimaient
intensément
l’anti-corps
anti-EMA
(antigène
membranaire épithélial) et étaient vimentine-négatives.
Nous nous proposons à travers cette observation
originale
de
préciser
les
caractéristiques
anatomocliniques et évolutives de cette variété rare du
cancer du rein.
P058: TURP SYNDROME: A PROPOS DE 12 CAS
ET REVUE DE LA LITTERATURE
Hidoussi A, Ben Nsir R, Jaidane. M, Ben Sorba. N,
Mosbah. A. T.
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction: Le TURP syndrome est une
complication rare mais grave de la résection
endoscopique de l’adénome de la prostate pouvant
mettre en jeu le pronostic vital du patient. Il est définit
par l’ensemble des manifestations cliniques et
biologiques liées au passage du liquide d’irrigation
dans la circulation systémique.
Matériel et méthode Depuis 1995 jusqu’à 2006 nous
avons étudié rétrospectivement 12 cas de TURP
syndrome survenant lors des résections endoscopiques
d’adénome de la prostate moyennant une irrigation
continue en eau stérilisée aux ultraviolets. L’age
moyen de nos patients était de 71 ans.
Résultats Le poids moyen des prostates réséquées a été
de 71 gr, la durée moyenne de résection a été de 45
minutes, les troubles neurologiques étaient le signe
évocateur le plus fréquent (59 %), une hyponatrémie
sévère a été notée dans 4 cas. L’évolution était
favorable dans la majorité des cas. Un seul décès a été
déploré dans notre série.
Conclusion Le TURP syndrome est une complication
redoutable de la résection endoscopique de l’adénome
de la prostate. Sa prévention passe par une réduction de
la durée de la résection et une diminution de la pression
intra vésicale. Quant le TURP syndrome survient il est
important de savoir le reconnaître et de le traiter à
temps.
P059: PLACE DE LA CORTICOTHERAPIE A
LIBERATION
PROLONGEE
DANS
LA
MALADIE DE LAPEYRONIE: A PROPOS DE 8
CAS.
M. Ktari, A. Derouiche, S. Selmi, R. Ben Slama, M.
Sfaxi, M. Chebil.
Service d’Urologie Hôpital Charles Nicolle De Tunis,
Tunisie.
But: Evaluer l’efficacité des injections locales de
corticoïdes à libération prolongée (Altim®) dans le
traitement de la maladie de Lapeyronie.
Matériels et méthodes: Entre janvier et novembre
2006, 8 patients âgés de 48 à 67ans, présentant une
maladie de Lapeyronie ont été suivi à la consultation
d’Urologie, de l'Hôpital Charles Nicolle de Tunis. Ces
patients ont eu une cure de corticothérapie locale à
libération prolongée à base de Cortivasol (Altim®) à
raison d’une injection/21 jours, avec une moyenne de
4, 6 injection/malade.
Résultats: Une bonne tolérance aux injections pour 7
parmi les 8 patients; 6 malades rapportent la
diminution de la douleur spontanée et lors de
l’érection, 3 malades rapportent une amélioration de
l'incurvation permettant des rapports sexuels
satisfaisants.
Conclusions: Les injections locales de corticoïdes à
libération prolongée (Altim®) offrent de bons résultats
anatomiques et fonctionnels chez certains patients
ayant une maladie de Lapeyronie. L’échec de ce
traitement ne coupe pas les ponts avec une cure
chirurgicale ultérieure.
P060: TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA
MALADIE DE LAPEYRONIE: A PROPOS DE 17
CAS.
Ben Nsir R, Hidoussi A, ben Sorba N, Jaidane M,
Slema A, Mosbah. A. F.
Service Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
La maladie de La Peyronie est une pathologie rare. Elle
constitue la cause la plus fréquente de l’incurvation de
la verge en érection, compromettant une vie sexuelle
normale.
But: Le but de ce travail est de montrer les
particularités de la maladie et de présenter l’expérience
de notre service.
Matériel et méthode: Il s’agit d’une étude
rétrospective portant sur tous les patients hospitalisés à
notre service avec le diagnostic de maladie de La
Peyronie en vue d’une chirurgie et ce sur une période
de 19 ans allant de Janvier 1987 à octobre 2006. 17
patients ont ainsi été colligés.
Résultats: L’age moyen de nos patients était de 49 ans
avec des extrêmes de 25 et de 76 ans. 65 % des patients
avaient consulté un an après la date d’apparition des
symptômes. Le principal motif de consultation été une
incurvation de la verge. Le traitement chirurgical été
préconisé à tous nos patients. Une correction de
l’incurvation été obtenu chez 16 patients soit 95 % des
cas.
Conclusion: La maladie de Peyronie reste une entité
mystérieuse de part son étiopathogénie. Il n’existe pas
à ce jour de traitement médical efficace dans tous les
74
cas. C’est un processus évolutif. La chirurgie de
correction de l’incurvation, reste le traitement de
référence quand les lésions sont stabilisées.
P061: L'ETRANGLEMENT DE LA VERGE (A
PROPOS DE 3 CAS)
S El Mhef, B Querfani, Y El Frougui, H Essaki, H
Fekak, R Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S
Bennani, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca,
Maroc
L'étranglement de la verge est une affection rare.
Divers objets métalliques et non métalliques peuvent
être placés au niveau de la verge pour augmenter les
performances sexuelles ou pour des intentions
autoérotiques.
Nous décrivons 3 cas d'étranglement de la verge par
anneau métallique dont un compliqué d’une nécrose
totale de la verge ayant nécessité une amputation, les
deux autres ont pu être sauvé au pris d’une sténose de
l’urètre séquellaire chez un seul patient.
A la lumière de ces cas et d'une revue de la littérature,
nous analysons les divers aspects cliniques et
thérapeutiques de ce type d'automutilations. Le
traitement de l'étranglement pénien repose sur la
décompression urgente du pénis, afin de faciliter le flux
sanguin ainsi que la miction. La strangulation du pénis,
situation insolite, réalise une véritable urgence car de la
rapidité de pise en charge dépend le pronostic sexuel et
mictionnel du patient. Elle nécessite une prise en
charge globale et pluridisciplinaire, visant l’individu
dans ses dimensions corporelle, psychologique et
identitaire, familiale et socioculturelle.
P062: A PROPOS D'UNE CAUSE RARE DU
PRIAPISME : THROMBOPHLEBITE DE LA
VEINE DORSALE PROFONDE DE LA VERGE
SECONDAIRE A UNE RESISTANCE A LA
PROTEINE C ACTIVE.
S El Mhef, B Querfani, Y El Frougui, H Fekak, R
Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F
Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca,
Maroc
Le priapisme est une complication bien connue d'un
certain nombre de pathologies incluant la
drépanocytose et les hémopathies malignes. Nous
rapportons un cas exceptionnel de priapisme avec une
thrombophlébite de la veine dorsale profonde de la
verge secondaire à une résistance à la protéine C active.
Il s’agit d’un homme de 32 ans sans antécédents
pathologiques particuliers qui a consulté en urgence
pour une érection douloureuse évoluant depuis 2 jours.
L’examen clinique a retrouvé une verge en érection,
oedématiée douloureuse à la palpation, associée à une
tuméfaction de la jambe droite. L’échodoppler des
membres inférieurs et de la verge réalisée en urgence a
permis de retrouver une thrombose veineuse profonde
étendue de la veine poplitée droite avec une thrombose
de la veine dorsale profonde de la verge. La ponctionaspiration transglandulaire n’a pas permis le retour à la
détumescence. Le patient a été mis sous traitement
anticoagulant à base d’héparine à bas poids moléculaire
suivie par un relais par les antivitamines K. L’évolution
a été marquée par une amélioration progressive de la
symptomatologie avec diminution du volume de la
verge et de la jambe droite. Cependant aucune érection
n’a été notée après un recule de 7 mois. Un bilan de
thrombophilie à distance de l’épisode avait été réalisé
dans le cadre du bilan étiologique. Celui-ci avait mis en
évidence une résistance à la protéine C activée avec
une mutation hétérozygote du Facteur V de Leiden. Le
reste du bilan était entièrement normal: le taux de
plaquettes était normal. Ce cas confirme que le
priapisme doit être considéré comme un événement
thromboembolique et que les troubles de la coagulation
doivent être systématiquement recherchés en l'absence
d'une étiologie évidente.
P063: GREFFE DU GLAND SUITE À UNE AMPUTATION
ACCIDENTELLE DE LA VERGE
Ben Nsir. R; Hidoussi, A; Haddad. N; Jaidane, M; Ben Sorba.
N; A. F. Mosbah.
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction: La circoncision, intervention de pratique
courante chez le garçon musulman, est réalisée par
différents protagonistes. Elle est responsable d’un
nombre considérable de complications, notamment
l’amputation de la verge.
Observation: Nous rapportons l’observation d’une
amputation traumatique du gland survenue de façon
accidentelle au cours d’une circoncision rituelle
pratiquée par un médecin généraliste débutant sur un
garçon âgé de 4 ans. Une réimplantation du gland a été
réalisée avec succès. Conclusion: La circoncision n’est
pas une intervention complètement bénigne. Les
lésions iatrogènes sont fréquentes mais rarement
graves.
La prévention est d’une importance capitale, qui passe
essentiellement par le bon apprentissage et par
l’éducation de la population sur l’intérêt de la
médicalisation de cet acte.
P064: PRISE EN CHARGE DES GANGRENES
DES ORGANES GENITAUX EXTERNES
Gabsi. M, Dahami. Z, Elhaous. A, Barjani. F, Saghir.
H, Hanich. T, Boukhari. M, Lakmichi. Ma, Moudouni.
Sm, Sarf. I, Ettalbi. S, Yacoubi. H, Ibn Zahir. M
Service d'Urologie, Hôpital Ibn Tofail CHU mohamed
VI Marrakech, Maroc
75
Introduction: La gangrène des organes génitaux
externes est une affection grave engendrant une
mortalité importante. Nous rapportant les cas de onze
patients colligés dans notre service et qui ont eu une
évolution favorable.
Patients et méthodes: De janvier 2005 à mars 2006,
onze patients présentant une gangrène des organes
génitaux externe ont été admis dans notre structure.
L’age moyen est de 45 ans, trois patients sont
diabétiques mal suivis. Le geste initial a consisté en un
débridement chirurgical large avec mise à nu des
testicules. Une cystostomie à minima a été réalisée
chez deux patients. Une bi-antibiothérapie à base de
céphalosporine de troisième génération et d’aminoside
a été instituée. A trois semaines post opératoire, un
recouvrement a été réalisé par greffe de peau mince (2
cas), un lambeau utilisant le droit interne (1 cas) et un
enfouissement testiculaire (6 cas). Deux patients ont eu
une cicatrisation dirigée.
Résultats: Au terme de ces gestes, tous les patients
sont vivants, avec un bon résultat fonctionnel et
esthétique. Aucune complication n’a été décelée
notamment pas d’infection ni de rétraction ni de
nécrose. Les patients porteurs de cystostomie à minima
ont bénéficié d’une urétro-cystographie rétrograde
montrant une sténose serrée et courte de l’urètre
bulbaire, et qui a nécessité une urétrotomie
endoscopique. La durée moyenne d’hospitalisation est
de 25 jours.
Conclusion: La prise en charge précoce adéquate et
multidisciplinaire sont les seuls garants d’un bon
résultat vital, fonctionnel et esthétique.
P065: LE KYSTE HYDATIQUE DU CORDON
SPERMATIQUE:A PROPOS D'UN CAS.
Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Garreb M,
Zakhama W, Ben Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction: L’hydatidose est une anthropozoonose
qui sévit à l’état endémique dans notre pays. La
localisation au niveau du cordon spermatique est
exceptionnelle.
Observation: Patient de 75 ans, originaire d’une zone
d’endémie hydatique qui consulte pour une masse
scrotale évoluant depuis 10 ans. Opéré initialement
avec le diagnostic d’hydrocèle enkystée, l’exploration
chirurgicale trouve un kyste hydatique de type 1 de 10
x 10 cm de diamètre. L’intervention a consisté en une
stérilisation du contenu du kyste avec résection du
dôme saillant. L’évolution est favorable. La radio du
thorax et l’échographie abdominale (faite à posteriori)
étaient normaux.
Conclusion: En dehors des complications, le
diagnostic de kyste hydatique du cordon spermatique
doit être évoqué devant une grosse bourse chronique et
se base sur l’examen radiologique.
P066: FAUT-IL FAIRE LA CURE DE LA
VARICOCELE DE L’ADOLESCENT
Ketata H, Gassara M, Chouket. a, Chaabene W,
Bahloul A, Mhiri M. N.
Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba - Sfax,
Tunisie.
Introduction: La varicocèle est une dilatation
variqueuse de veines du plexus pampiniforme. C’est
une affection de diagnostic et de traitement facile. La
relation varicocèle-hypofertilité soulève le problème de
la conduite thérapeutique particulière chez l’adolescent.
Matériel et Méthodes: notre étude est rétrospective
portant sur 19 adolescents colligés sur une période de 9
ans, il s’agit d’une étude comparative entre deux
groupes de patients: opérés (groupe I) et non opérés
(groupe II). Ces groupes I et II comptent
respectivement 11 et 8 patients, d’âge moyen de 16 ans
(15 – 19) et de 16 ans (15 – 18) respectivement. Les
circonstances de découverte sont fortuites dans 8 cas et
occasionnées par les douleurs testiculaires dans 5 cas.
Le diagnostic est suspecté cliniquement dans 14 cas et
confirmé par l’échographie-doppler dans tous les cas.
La varicocèle est bilatérale chez 73% des patients dans
le groupe I et chez 25% des patients dans le groupe II.
Un spermogramme est réalisé dans tous les cas, celui-ci
est perturbé chez 73% des patients au total, dont 62%
du groupe II. Les patients du groupe II ont tous refusé
l’intervention. Dans le groupe I, l’intervention a été
réalisée à ciel ouvert dans 10 cas et par coelio-chirurgie
dans un cas. Nos patients ont été suivis par un
spermogramme tous les 6 mois puis tous les ans. Le
recul moyen était 6 ans 1 mois dans le groupe 1 et 5
ans 5 mois dans le groupe II.
Résultats: Dans le groupe I, une amélioration jugée
significative du spermogramme a été observée dans
tous les cas. Dans le groupe II, les anomalies étaient
persistantes sur les spermogrammes de contrôle.
Conclusion: La varicocèle pose encore des problèmes
de prise en charge. A la lumière de ce travail, il paraît
logique dans l’état actuel de nos connaissances d’en
faire la cure chez l’adolescent, même à un stade plus
précoce, pour prévenir une hypofertilité future.
P067: INTERETS DU TRAITEMENT DE LA
VARICOCELE DANS LA PRISE EN CHARGE
DE LA STERILITE MASCULINE.
Ketata H, Jallouli H, Gassara M, Ben Abdallah I, Ben
Amar Slah, Bahloul A, Mhiri MN.
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie.
Introduction: Le progrès des moyens d’assistance
médicale à la procréation (AMP) semble, pour certains,
76
réduire l’intérêt de la cure de varicocèle dans le
traitement de la stérilité masculine. Notre objectif est
d’évaluer l’intérêt de ce traitement dans l’amélioration
de la procréation naturelle et médicalement assistée.
Patients et méthodes: étude rétrospective, 145
hommes stériles. Tous avaient un spermogramme
altéré. Patients classés en 3 groupes en fonction du
nombre total de spermatozoïdes (Spz) mobiles
(TMC=volume de l’éjaculat×concentration des Spz/ml
× pourcentage des Spz mobiles). Le premier groupe
(G1) comporte, 62 patients ayant un TMC < 1, 5, le
deuxième groupe (G2), 22 patients, TMC entre 1, 5 et 5
et le troisième (G3), 61 patients, TMC > 5. Cette
classification est fonction du type du moyen d’AMP
proposé en l’absence de traitement chirurgical de la
varicocèle. Le G1 était candidat à une ICSI, le G2 était
candidat à une FIV et le G3 était candidat à une IIU.
Résultats: Après traitement chirurgical de la
varicocèle, on a noté une amélioration du
spermogramme chez 124 patients (85, 51%). Cette
amélioration a porté sur la concentration et de la
mobilité des Spz qui ont passé respectivement de 29,
22 à 33, 93 Spz/ml, et de 16, 15 à 25, 62%. Le taux de
Spz morphologiquement anormaux n’a pas été
significativement amélioré. 58 couples (40%) on pu
avoir une grossesse sans recours à l’AMP et 51 couples
(35, 1%) on pu avoir une amélioration du TMC leur
permettant d’utiliser un moyen d’AMP plus simple que
prévu avant la cure de varicocèle.
Conclusion: Le traitement de la varicocèle permet
d’augmenter le taux de procréation naturelle et
d’améliorer de la qualité du sperme ce qui constitue
une aide à la PMA.
P068: LA CRYPTORCHIDIE: INTERET DE
L’ABAISSEMENT DU TESTICULE CHEZ
L’ADULTE
A. Chouket, H. keteta, A. bahloul, M. N. Mhiri
Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie.
Introduction: La cryptorchidie est une anomalie
congénitale fréquente, elle est diagnostiquée le plus
souvent pendant les premières années de vie.
Cependant bon nombre de cas reste diagnostiqué a
l’age adulte, ce qui pose un problème d’attitude
thérapeutique concernant notamment l’intérêt de
l’abaissement testiculaire.
Matériels et méthodes: Notre étude est rétrospective
menée sur une période de 23 ans (1983-2005), nous
avons colligé 259 patients consultant pour
cryptorchidie dont l’age est supérieur a 15 ans.
Résultats: L’age moyen été de 24 ans (16 à 63 ans). La
circonstance de découverte est un examen médical
systématique dans 199 cas, un bilan de stérilité dans 33
cas, une complication évolutive a type de torsion dans
2 cas, ou d’un cancer dans 8 cas. trente sept patients été
mariés, parmi eux 4 avaient des enfants, soit 10, 8 % ;
les autres patients n’ayant pas eu d’enfants avaient tous
des anomalies du spermogramme. Un abaissement
testiculaire a été pratiqué chez 223 patients. Ailleurs,
36 ont eu une orchidectomie dont 27 pour testicule
atrophique, 8 pour cancer et 1 pour torsion testiculaire
survenue sur leur testicule ectopique. L’évolution à
long terme a été marque une amélioration de la fertilité
a été notée chez 16 patients dont 11 présentaient une
cryptorchidie unilatérale (52 %) et 5 une cryptorchidie
bilatérale (45%). Parmi les patients qui avaient
consulté pour stérilité primaire, 4 (12%) ont eu des
enfants après abaissement testiculaire.
Conclusion: L’abaissement de testicule cryptorchide
chez l’adulte peut entraîner une amélioration de la
spermatogenèse et de la fertilité. Il permet en outre une
surveillance du testicule abaissé vu le risque de
cancérisation. Le meilleur traitement reste ce pendant
préventif, par le diagnostic précoce et un abaissement à
un age précoce entre la première la deuxième année.
P069: INCLUSION TESTICULAIRE DE TISSU
SURRENALIEN: APPORT DE L'IMAGERIE
Rebaï J, Mnif Z, KH Ben Mahfoudh, Fourati H,
Fakhfakh KH, Charfi N, Mnif J.
CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie.
Objectif: rapporter un cas d’inclusion testiculaire de
cellules cortico-surrénaliennes, et illustrer le rôle de
l’imagerie dans l’apport du diagnostic.
Matériels et Méthode: les auteurs rapportent
l’observation d’un jeune âgé de 19 ans, suivi depuis
l’âge de 18 mois pour hyperplasie congénitale des
surrénales avec insuffisance cortico-surrénalienne.
Depuis, il est mis sous traitement substitutif à base
d’hydrocortisone, avec une bonne évolution. Devant la
mauvaise observance du traitement, le patient a été
hospitalisé au service d’Endocrinologie du CHU Hédi
Chaker de Sfax dans un tableau d’insuffisance
surrénalienne. En plus des signes d’insuffisance
surrénalienne aiguë, l’examen a découvert un nodule
dur du testicule droit. Une échographie et une IRM
testiculaires et pelviennes ont été alors pratiquées au
service d’Imagerie Médicale du CHU Habib Bourguiba
de Sfax. Résultats: L’échographie testiculaire a montré
un testicule droit unique le siège d’une masse polaire
inférieure solide très hétérogène. A l’IRM, cette masse
est en hyposignal T2, en isosignal T1, se rehaussant de
façon modérée après l’injection de Gadolinium. Le
testicule gauche est repéré en position ectopique
pelvienne, présentant les mêmes anomalies de signal.
Devant ce tableau clinque, et devant cet aspect
évocateur en imagerie (échographie et IRM), le nodule
testiculaire droit a pu être attribué à des inclusions
intra-testiculaires de cellules cortico-surrénaliennes,
sans recours à la biopsie ou à la chirurgie.
77
Conclusion: Il n’existe pas de Gold Standard pour le
diagnostic des inclusions testiculaires de cellules
cortico-surrénaliennes. L’imagerie, devant un contexte
clinique évocateur, permet de dresser le diagnostic
évitant ainsi une biopsie ou une chirurgie inutiles.
P070: KYSTE EPIDERMOIDE DU TESTICULE:
A PROPOS DE DEUX CAS
Chouki M, Ben Jeddou F, Dridi M, Hmidi M, Chtourou
M, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction: Les kystes épidermoides du testicule
sont des tumeurs épithéliales bénignes habituellement
retrouvées dans le cerveau et les méninges la
localisation testiculaire est rare. À travers deux
observations nous décrivons les caractéristiques
cliniques et radiologiques des kystes épidermoides du
testicule.
Observations: La première observation est celle d’un
homme de 33 ans qui a consulté pour douleur
testiculaire gauche évoluant 2 mois au paravent.
L’examen physique a noté un testicule gauche
augmenté de taille et dur. L’échographie a montré une
lésion hypoéchogène de 3 cm, bien limitée, avec de
fines calcifications périphériques. Les marqueurs
tumoraux étaient négatifs. Une orchidectomie par voie
inguinale a été réalisée. L’étude histologique a conclu à
un kyste épidermoide testiculaire. Le suivi est sans
particularité avec un recul de 4 ans. La deuxième
observation est celle d’un jeune de 30 ans opéré pour
testicule droit ectopique. Une exploration chirurgicale
par voie inguinale a été réalisée et a trouvée un
testicule hypotrophique de consistance molle. Une
orchidectomie a été réalisée. L’étude histologique a
conclu à un kyste épidermoide multiloculaire. Le suivi
est sans particularité avec un recul de 7 ans.
Conclusion: Le diagnostic positif des kystes
épidermoides du testicule repose sur l’échographie
quand elle montre une tumeur hypoéchogène avec des
calcifications périphérique.
P071: LES TRAUMATISMES SCROTAUX: QUE
RECHERCHEZ VOUS A L’ECHO DOPPLER
TESTICULAIRE
M. Maatouk, Ch. Hafsa, R. Salem, S. Kriaa, M.
Toffahi, M. Golli,
Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie.
Objectifs: Savoir reconnaître lors d’une échographie
scrotale demandée pour traumatisme, les signes
péjoratifs incitant à l’exploration chirurgicale de la
bourse.
Matériels et méthodes: Vingt six patients ont été
explorés en écho doppler (ATL) en 3 ans pour
traumatisme scrotal. Les causes ont été principalement
des coups de pieds, des accidents, des chutes, des
coups de sabot… 13 ont été opérés. Nous illustrons
l’ensemble des lésions post traumatiques.
Résultat: L’hématocèle est le plus souvent échogène
au début puis hétérogène. Les zones de nécrose,
d’hémorragie apparaissent hypo ou hyper échogènes et
avasculaires. Un aspect nodulaire pseudo-tumoral peut
être retrouvé. La rupture de l’albuginée, indication
opératoire formelle, apparaît sous la forme d’une
irrégularité de contour, d’une perte de la sphéricité du
testicule. Le traumatisme épididymaire provoque une
tuméfaction hyper vasculaire et est le plus souvent non
chirurgical.
Conclusion: L’écho doppler est l’examen clé du
traumatisme scrotal. La connaissance des lésions
élémentaires (hématocèle, rupture de l’albuginée,
nécrose, …) est fondamentale car les anomalies
échographiques sont parfois discrètes. Le doppler
couleur permet d’identifier la pulpe saine résiduelle
vascularisée.
P072: LA MICROLITHIASE TESTICULAIRE: A
PROPOS DE DEUX CAS
N. Hmida, Ch. Hafsa, R. Salem, S. Kriaa, M. Golli, I.
Krichene, M. Golli,
Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie.
Objectif: Illustrer à partir de trois observations
colligées dans notre service la place de l’imagerie dans
cette affection.
matériels et méthodes: Le premier patient âgé de
28ans, a beneficier d’une échographie testiculaire dans
le cadre d’un bilan de stérilité, le deuxième âgé de
3ans, a été examiné par une échographie pour une
ectopie testiculaire, le troisième âgé de 6 ans consultait
aux urgences pour torsion testiculaire.
Résultat: Dans les trois cas on a découvert des
testicules de taille normale parsemés d’échos
punctiformes diffus correspondant à une micro lithiase
diffuse. Les patients sont suivie régulièrement par
l’échographie.
Conclusion: La micro lithiase testiculaire est une entité
rare ayant un aspect spécifique en échographie. Sa
découverte impose une surveillance échographique et
biologique à fin de détecter une éventuelle tumeur
primitive associée.
P073: MICROLITHIASES TESTICULAIRES
ASSOCIEES A UNE CRYPTORCHIDIE: A
PROPOS D’UN CAS
Ghariani R, Chaker M, Daoud E, Chabchoub H,
Jarraya H, Mnif Z, KH Ben Mahfoudh, Mnif J
CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie.
Objectif: Les microlithiases testiculaires représentent
une entité rare de découverte le plus souvent fortuite,
78
lors des échographies scrotales. Elles coexistent
fréquemment avec les cryptorchidies et les néoplasies
testiculaires. Notre objectif est d’étayer leur valeur
sémiologique et l’attitude à adopter lors de leur
découverte.
Observation: Enfant RM âgé de 6ans, hospitalisé pour
la prise en charge d’une cryptorchidie gauche.
L’examen des organes génitaux externes montre un
testicule droit de taille et de consistance normales, de
siège intra scrotal et un testicule gauche diminué de
taille, en position inguinale. L’échographie testiculaire
révèle la présence de microlithiases testiculaires
bilatérales plus nombreuses du côté droit. Une IRM
testiculaire a été réalisée confirmant la présence de
microlithiases en hyposignal franc en T1 et T2 et le
siège au niveau du canal inguinal du testicule gauche.
Elle a permis surtout d’éliminer la présence d’une
lésion tissulaire au niveau des deux testicules. Les
marqueurs tumoraux étaient négatifs. Le patient a
bénéficié d’une orchidopexie avec des suites
opératoires simples. Un contrôle après un an avec un
dosage des marqueurs tumoraux est préconisé.
Conclusion: Les microlithiases testiculaires est une
entité rare et pose un problème de sa valeur
sémiologique. La cœxistence de ces microlithiases à
des néoplasies testiculaires implique une surveillance
régulière.
P074: LES MICROLITHIASES TESTICULAIRES
A PROPOS DE 2 CAS
Saadallah L, B Romdhane. H, Zahra. M, B Said. M,
Skhiri. L, Gandoura. M
Service d'Urologie Hopital Bizerte, Tunisie.
Les microlithiases testiculaires représentent une entité
clinique et histologique rare dont la signification et
l’étiopathogénie demeurent encore incertaine. Elles
s’associent à différentes situations cliniques (tumeurs
testiculaires, cryptorchidie, …). L’imagerie de ces
microlithiases a été bouleversée par l’avènement de
l’échographie.
Les auteurs rapportent deux nouveaux cas de
microlithiases testiculaires ; il s’agit de deux hommes,
d’age moyen de 62 ans, admis dans un tableau
d’orchiépididymite aigue ayant bien évoluée sous
traitement médical. L’échographie a montré dans les
deux cas des microlithiases testiculaires bilatérales sans
autres lésions suspectes de tumeurs testiculaires. Les
marqueurs tumoraux sont normaux.
La surveillance régulière clinique, biologique et
radiologique n’a pas montré la survenue de lésions
P075: LES RUPTURES POST-TRAUMATIQUES
DE L’URETRE POSTERIEUR (A PROPOS DE 11
CAS)
M. El Baghouli, Y. El Frougui, M. Elmouzdahir. M.
Dakir, R. Rabii, Debbagh, A. Joual, S. Bennani, F.
Meziane
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Le présent travail a consisté à faire l’étude
rétrospective d’une série de 11 cas de rupture posttraumatiques de l’urètre postérieur colligés au service
d’urologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca, entre
2001 et 2002. L’analyse a Ces traumatismes touchent
l’adulte¬révélé les principaux résultats suivants: L’âge
moyen de nos malades est de¬jeune en activité socioprofessionnelle. 72% des ruptures de l’urètre postérieur
sont secondaires à un 39, 90 ans. Le tableau clinique
est dominé par la rétention¬accident de la voie
publique.
Les
lésions
associées
sont
représentées¬aiguë des urines 63, 6%.
La
essentiellement par les fractures des membres et du
bassin: 63, 3% 72, 2%.
Prise en charge initiale est une cystostomie à minima
en urgence immédiate chez Le traitement est
chirurgical effectué au stade de sténose¬100% des
patients. à 3 mois du traumatisme chez 100% des
malades et consiste en une résection anastomose
termino-terminale. Les données de la littérature
viennent confirmer qu’à l’heure actuelle, les résultats
fonctionnels sont obtenus par deux grandes La
réparation chirurgicale par urétrorraphie enϖoptions
thérapeutiques: La dérivation par cystostomie, et
reparaîtrons
chirurgicaleϖurgence
différée.
ou
endoscopique à distance. Cette deuxième option
conforme à notre démarche nous donne des résultats
fonctionnels satisfaisants.
P076: LE RETRECISSEMENT URETRAL
IATROGENE: A PROPOS DE 47 CAS
Ketata H; Benabdallah I; Gassara M; Jallouli H;
Bahloul A; Mhiri MN
Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax,
Tunisie.
Introduction:
La
principale
étiologie
des
rétrécissements urétrale est celle iatrogène. Notre
travail vise à évaluer les indications et les résultats des
différentes techniques de traitement du rétrécissement
urétral iatrogène (RUI).
Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur une12
ans portant sur 47 cas de RUI sur 278 cas de RU (17%)
; la moyenne d’age est de 57 ans. Résultats:Le mode de
révélation classique est la dysurie 89.3% néanmoins
elle peut être révélé par une rétention vésicale dans
15% ; l’hématurie ; l’insuffisance rénale et les
infections urinaires dans 3% des cas chacune. L’étude
de la fonction rénale a permis de découvrir 7 cas
d’insuffisance rénale. L’ECBU est positif dans 34%.
79
L’UCRM montre des sténoses étagées dans 28.3%, de
localisation bulbaire dans 41.3, de l’urètre
membraneuse dans 37% de l’urètre pénien dans 37% et
prostatique dans 19.6% des cas. L’étiologique la plus
fréquente est le sondage trans-urétrale dans 42.5%.
L’urétrotomie interne endoscopique UIE est pratiqué
88 fois dont 44 en première intention; avec un échec
immédiat dans 8% elle est itérative dans 82%.
L’urétroplastie en deux temps est pratiquée chez 23%
des cas dont 27% d’emblée à cause de l’étendue du
RU. L’urétroplastie en un temps est pratiquée chez
deux patients en deuxième et en troisième intention
après l’UIE. Un traitement palliatif est préconisé
(périnéostomie définitive) est faite pour un seul cas.
L’évolution a été marquée par un résultat satisfaisant
après UIE dans44.5% à six mois, 29.5% à un ans et de
16% après un recul de 3 ans.
Conclusion: la RUI est la cause la plus importante de
RU. Sont traitement repose sur la dilatation
endoscopique et les UIE. La chirurgie a ciel ouvert est
réservée pour les récidives itérative ou d’emblée en cas
de RU très étendu ou compliqué.
P077: LES FISTULES URETHRO-PERINEALES:
ETUDE RETROSPECTIVE DE 10 CAS
Mejri R, Sallami S, Chelif M, Hafsia G, Chtourou M,
Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction Les fistules périnéales sont relativement
fréquentes en pratique urologique. Leur étiologie est
dominée par le rétrécissement urétral (RU). Notre
objectif dans cette étude consiste à rapporter notre
expérience dans la prise en charge de cette pathologie.
Matériel et méthodes Tous les dossiers des patients
qui se sont présentés pour fistule périnéale entre janvier
2000 et décembre 2002 dans le service d’urologie la
Rabta ont été revus.
Résultats Dix cas des fistules périnéales ont été
retrouvés. Tous les patients sont du sexe masculin avec
un âge moyen de 59 ans (28 et 75 ans). Les 10 patients
avaient des antécédents d’urétrite. Le diagnostic de la
fistule était clinique puis confirmé à l’UCR pratiquée
chez tous nos patients. La fistule était unique dans 9
cas, multiple et large chez un seul patient porteur d’un
carcinome épidermoïde du périnée. L’étiologie était
dominée par le RU (8 cas), un patient avait un
carcinome épidermoide du périnée alors que chez
l’autre l’étiologie n’a pas été déterminée. Tous nos
patients ont bénéficié d’un KT sus pubien et d’une
antibiothérapie permettant d’assécher la fistule dans 9
cas. Tous les patients ont bénéficié d’une
urétrocystoscopie. Une UI était réalisée dans 8 cas. Le
vecteur uréthral était libre dans un cas. Le patient
porteur d’un carcinome épidermoide du périnée a subi
un drainage simple par sonde siliconée suivi de
radiothérapie. Le recul moyen était de 9 mois (1- 24
mois). 5 patients ont présenté une reperméabilisation
de leur fistule à cause de la récidive du RU. Un patient
a présenté une récidive du RU sans reperméabilisation
de la fistule. Le patient porteur du carcinome
épidermoïde n’a pas vu sa fistule tarir et est décédé.
Conclusion Les fistules périnéales sont relativement
fréquentes en milieu urologique. Leur étiologie est
dominée par le RU et leur prévention passe en agissant
sur l’étiologie du RU.
P078: CALIBRAGE PAR SONDE HYDROPHILE
DANS LE RETRECISSEMENT URETHRAL: A
PROPOS DE 54 CAS
Amri N, Dahmani A, Chambeh W, Gharbi M, Ounaies
A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M
Service d’Urologie, unités chirurgicale les Aghlabites,
Kairouan, Tunisie.
L’urétrotomie interne (UI) est le traitement de première
intension du rétrécissement urétral (RU), la récidive se
voit entre 34 % à 65%, les éléments prédictifs de
récidive sont: le siège, l’étendu, l’infection, l’étiologie
et l’importance de la sclérose péri urétrale.
Notre travail consiste à évaluer l’apport de calibrage
par sonde Lofric après UI selon les paramètres
prédictifs de récidive.
54 Patients ont été traités par UI durant la période
allant du mars 2004 au juin 2006 et entretenu par
calibrage par sonde de calibre différent. L’age moyen
des patients est de 60, 38 ans, le RU est iatrogène dans
61, 5 %, post-traumatique dans 23, 07 % et post
infectieuse dans 15, 38%. Le débit urinaire avant le
traitement est en moyenne de 5, 14 ml/s. L’UCR a été
pratiquée chez 76, 9% patients Le siège de RU est pré
bulbaire dans15, 38%, bulbaires dans 38, 46%, post
bulbaire dans 23, 07% et multiple dans23, 07%, une
sclérose péri-urétrale a été observée dans 53, 84% et
très importante dans23, 07% Le drainage trans- urétral
a été pratiqué pendant 3 jours chez tous les malades par
sonde Folley CH 20 Le calibrage par sonde Lofric a été
fait à raison de 2 fois par semaine le premier mois puis
une fois par mois pendant 6 mois Le débit maximal en
moyenne après traitement est de 14, 6ml/s Une récidive
de RU a été notée dans 23, 07%.
Conclusion Le calibrage par sonde Lofric après UI
chez les patients a risque de récidive améliore les
résultats.
P079: CALIBRAGE INTERMITTENT APRES
URETHROTOMIE INTERNE: SONDE RIGIDE
VERSUS SONDE HYDROPHILE. A PROPOS DE
30 CAS
Chelif M, Sallami S, Hafsia G, Ben Rhouma S, Ben
Salah I, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
80
But: A travers cette étude comparative nous évaluons
l’efficacité et l’acceptabilité de deux types de sondes:
Sonde rigide classique et sonde auto-lubrifiante.
Matériel et méthodes: Entre janvier et Juin 2006, 30
patients ont eu une UI endoscopique pour RU. Ce RU
est scléro-inflammatoire chez 19 patients (63.3%).
Selon notre protocole la sonde uréthrale siliconnée a
été gardée entre 5 et 7 jours et un calibrage intermittent
est pratiqué chaque deux semaines pendant 3 mois puis
tous les mois pendant 3 à 6 mois. Nos patients ont été
randomisé par tirage au sort en deux groupes: Groupe 1
où le calibrage est pratiqué à l’aide d’une sonde rigide
classique et le Groupe 2 ou en utilise une sonde
hydrophile. Les deux groupes comptent 15 patients
chacun. Les paramètres: âge, étiologie du RU, étendu
et nombre du RU, acceptabilité du calibrage, douleur
lors du calibrage ainsi que d’éventuelles complications
ont été relevés.
Résultats: L’âge des patients varie de 43 à 89 ans
(65.4 ans). Le RU est unique dans la majorité des cas
(93 %) et son étendu est inférieur à deux cm. Il est
bulbaire ou bulbo-membraneux dans tous les cas. Les
deux groupes sont comparables concernant l’âge,
l’étiologie et les caractéristiques du RU. Les différents
scores d’acceptabilité par le patient, facilité
d’introduction et de retrait par le médecin ainsi que les
douleurs lors du calibrage ont été largement moins
importantes avec la sonde hydrophile (p<0.05).
L’hématurie macroscopique/microscopique a été moins
fréquente avec ce même groupe. Aucun cas de
complications majeures (prostatite, fausse route) n’a
été rapporté dans les deux groupes.
Conclusion: Le calibrage urétral est une méthode
simple et efficace dans la prévention des récidives du
RU. Il est mieux toléré avec les sondes hydrophiles
avec un faible taux de complications.
P080: LE SCHWANNOME DU PENIS: UNE
TUMEUR RARE DES ORGANES GENITAUX
EXTERNES
Mejri R, sallami S, dridi M, chelif M, horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Le schwannome est une tumeur nerveuse bénigne
composée de cellule de la gaine nerveuse de schwann.
Sa localisation sur le penis est extrêmement rare.
Seulement 13 cas ont été rapportés dans la littérature à
notre connaissance.
Nous rapportons un cas isolé de schwannome du penis
découvert chez un homme de 65 ans qui présente
depuis 15 ans un nodule de la verge au niveau du sillon
balano-prépucial augmentant progressivement de taille.
Des
critères
anatomopathologiques
et
immunohistochimiques précis ont permis le
diagnostique positif. Le traitement a consisté en une
excision chirurgicale suivie d’une surveillance
rigoureuse. Le schwannome du penis est rare. Le
diagnostique est histologique. Le traitement chirurgical
doit être le plus complet possible en raison des
récidives voir de transformation maligne une
surveillance ultérieure est nécessaire.
P081: LIPOSARCOME PARATESTICULAIRE A
PROPOS D’UN CAS
Maamouri F*, Chelly I*, Bellil S*, Mekni A*, Bellil
K*, Kchir N*, Haouet S*, Ftirich F**, Zitouna MM*.
* Service d’anatomie et de cytologie pathologiques.
Hôpital La Rabta. Tunis.
** Service de chirurgie générale. Hôpital La Rabta.
Tunis, Tunisie.
Les tumeurs mésenchymateuses paratesticulaires sont
rares et d’étiopathogénie inconnue. Chez l’adulte, elles
sont souvent bénignes à type d’hémangiomes, de
lymphangiomes, de léiomyomes et de lipomes. Les
liposarcomes sont moins fréquents et surviennent chez
l’adulte âgé (50-80 ans).
Nous rapportons le cas de Mr AS, âgé de 64 ans, suivi
pour masse rétropéritonéale droite apparue depuis 6
mois et ayant rapidement augmenté de taille. Ils s’y
associaient des douleurs lombaires et une altération de
l’état général. Une volumineuse masse lombaire droite
était palpable à l’examen physique. Les données
échographiques et tomodensitométriques objectivaient
une énorme tumeur d’allure lipomateuse. L’examen
macroscopique de la pièce d’exérèse montrait une
masse mesurant 40 cm de grand axe, d’aspect
multinodulaire graisseux à la coupe. A l’examen
histologique, il s’agissait d’une prolifération
mésenchymateuse maligne agencée en lobules. Les
cellules tumorales correspondaient à des adipocytes
matures mêlés à des cellules de grande taille à
cytoplasme vacuolaire refoulant en périphérie un noyau
souvent atypique et mitotique. Il n’y avait pas de
métastases ganglionnaires.
L’objectif de ce travail est d’étayer les caractéristiques
épidémiologiques,
cliniques,
radiologiques,
pathologiques, thérapeutiques et pronostiques de cette
rare entité.
P082: LE MELANOME MALIN DU MEAT
URETHRAL.
UNE
LOCALISATION
EXCEPTIONNELLE DE LA MUQUEUSE A
PROPOS D’UN CAS
Youssef A*, Bouicha T*, Jradi MA*, Thabet I**,
Zakhama W*, Jaidane M*, Slema A*, Ben Sorba N*,
Mosbah AF*.
*Service d'Urologie Sahloul, Sousse.
** Service De Radiologie Sahloul, Sousse, Tunisie.
81
La localisation muqueuse du mélanome malin au
niveau du méat uréthral est rare et de pronostic sévère.
Son diagnostic est difficile vue la présentation clinique
non spécifique. La confirmation diagnostique se base
sur l’anatomopathologie. Sa prise en charge
thérapeutique est chirurgicale, elle consiste en une
urétrectomie.
Nous rapportons le cas d’une femme âgée de 54 ans
qui a consulté pour hématurie associée à des troubles
mictionnels et la perception d’une masse prolabée à
travers la vulve. A L’examen clinique cette masse était
de 5 cm de grand axe saignante à la moindre
manipulation. L’imagerie par résonance magnétique a
conclu à un processus expansif englobant l’urètre, la
paroi vésicale postérieure, le vagin et le vestibule.
L’examen anatomopathologique a montré l’aspect
histologique d’un mélanome malin de la muqueuse
urétrale.
Le traitement était une urétrectomie. La suivie a été
marquée par une récidive rapide avec une lymphangite
et des métastases à distance. Aucun traitement adjuvant
n’a été prescrit, l’abstention a été décidée avec des
thérapeutiques palliatives.
A travers ce cas est une revue de la littérature nous
rapportons
les
particularités
diagnostiques,
thérapeutiques et évolutives de cette tumeur.
P083: DYSFONCTION ERECTILE ET HTA
Z. El Haiba, Y. A El Messaoudi, A. El Kiassi Z, M.
Dakir, Aboutaieb, A. Elmoussaoui, R. Rabii, A. Joual,
F. Meziane
Service d'Urologie CHU Ibn Rochd, Casablanca,
Maroc
La dysfonction érectile (D. e) est définie comme
l'incapacité persistante d'obtenir et/ou de maintenir une
érection suffisante pour des rapports sexuels
satisfaisants.
Le but de notre étude est d’évaluer la prévalence du (D.
e) dans une population hypertendue, en 1999 une étude
épidémiologique en population générale dans la Wilaya
du Grand Casablanca a été réalisée sur un échantillon
représentatif de 655 hommes âgés de 25 ans et plus. La
population cible était constituée par les patients
hypertendus consultant un médecin généraliste (secteur
privé ou public) exerçant dans les quatre préfectures
suivantes: Ain Chock Hay Hassani, Derb Sultan Fida Mohammedia - Sidi Bemoussi Zénata.
Sur 430 réponses, 63% des patients hypertendus
présentaient un dysfonctionnement érectile (faible,
modéré, sévère) dont 43, 3% présentaient une DE
sévère.
Les résultats ont montré par ailleurs que la prévalence
de la D. e était associée à l’âge, au diabète et aux
cardiopathies associées à l’HTA Toute condition
réduisant le flux artériel en général et dans le pénis en
particulier (athérosclérose, diabète, HTA, maladie de la
peyronie) ou entraînant une fuite veineuse par
défaillance caverno-veineuse peut être à l’origine d’un
dysfonctionnement érectile.
Devant cette fréquence élevée, la dysfonction érectile
doit constituer un élément à rechercher chez un
hypertendu, quelque soit son âge, lors de toute
consultation médicale.
P084:
TRAITEMENT
PERCUTANE
DES
KYSTES
RENAUX
SYMPTOMATIQUES:
SCLEROTHERAPIE PAR L’ASSOCIATION
BETADINE®-AETHOXYSCLEROL®.À PROPOS
DE 10 CAS.
Mechri M, Ghozzi S, Kallel Y, Khiari R, Ben Mansour
O, Smaali Ch, Ghorbel J, Khouni H*, Ben Rais N.
Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie
Service de Chirurgie Hopital FSI La Marsa Tunisie.
Le kyste du rein isolé de l’adulte est une pathologie
courante et le plus souvent asymptomatique.
L’abstention thérapeutique est donc la règle, mais
lorsque ces kystes deviennent symptomatiques, il
convient de les traiter. La chirurgie classique à ciel
ouvert a aujourd’hui fait place à la résection
endoscopique percutanée ou plus récemment aux
techniques coelioscopiques.
La ponction percutanée avec instillation alcoolique
dans la cavité kystique, décrite en 1985 par Higashi,
tient une place toute particulière dans le traitement de
ces kystes. Différents produits sclérosants ont été testés
(Minocycline, Aéthoxysclérol), mais pour le moment
seul l’éthanol, compte tenu de son innocuité et surtout
de son efficacité, a été retenu. Ricci a même proposé,
en 1993, une méthode de sclérothérapie associant
l’éthanol et le tissucol, afin de combler l’espace
kystique vide, sans obtenir un résultat supérieur à
l’instillation simple d’alcool. Peyromaure a utilisé en
2002 de la povidone-iodine (Bétadine®) pour traiter un
kyste géant de 25cm avec obtention d’un résultat
satisfaisant.
Nous avons utilisé l’association bétadine-Aétoxisclérol
pour traiter 10 kystes rénaux séreux simples dont la
taille moyenne était de 12.5 cm, avec obtention d’un
résultat très encourageant.
A travers cette série et une revue de la littérature,
seront discutées les indications et les modalités de cette
thérapeutique.
P085: PROTHESES SOUS URETRALES POUR
INCONTINENCE
URINAIRE.
VOIE
RETROPUBIENNE OU TRANSOBTURATRICE
A PROPOS DE 77 CAS?
N. Garbouj, A. Derouich, S. Selmi, M. Ktari, M. Hajri,
R. Ben Slama, M. Sfaxi, M. Chebil.
82
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
Objectif:Comparer les résultats et les complications
spécifiques de la voie rétropubienne et de la voie
transobturatrice dans la cure de l’incontinence urinaire
de la femme par bandelette sous urétrale.
Matériel et méthodes: 77 bandelettes sous urétrales
pour incontinence urinaire d’effort ont été posées dans
notre service entre avril 2000 et décembre 2006. L’âge
moyen est de 54.3 ans (25-76). L’examen clinique a
mis en évidence dans tous les cas une fuite d’urine à
l’effort de toux qui disparaît à la manœuvre de Bonney.
26 patientes (33.7%) ont bénéficié d’une cure de
prolapsus associé. le 1er groupe comprend 41 patientes
(53.3%) chez qui la bandelette a été posée par voie
rétropubienne (TVT). le 2ème groupe comprend 36
patientes chez qui la bandelette a été posée par voie
transobturatrice (TOT: 20 out-in, 16 in-out).
Résultats: Pour les patientes du 1er groupe, le temps
opératoire moyen est de 65.2mn. Il y a eu 3 brèches
vésicales per opératoire (7.3%).6 patientes (14.6%) ont
présenté une impériosité de novo.5 patientes (12.2%)
sont devenues dysuriques dont une en rétention
vésicale complète.2 patientes ont eu recours à des
calibrages.3 patientes (7.3%) ont présenté une infection
urinaire. la durée moyenne d’hospitalisation est de 2.3
jours. le taux de succès est de 71%. Le recul moyen est
de 19 mois. Pour les patientes du 2ème groupe, le
temps opératoire moyen est de 60.8mn. Un cas
d’hématome latéro vésical important nécessitant une
reprise chirurgicale est à signaler (TOT in-out).5
patientes (13.8%) ont présenté une impériosité de
novo.2 patientes seulement (5.5%) ont présenté une
dysurie modérée. 1 patiente (2.7%) a présenté une
infection urinaire. La durée moyenne d’hospitalisation
est de 1.8 jours. Le taux de succès est de 86%. Le recul
moyen est de 10 mois.
Conclusion: La voie transobturarice diminue le taux de
perforation vésicale et de complication obstructive tout
en maintenant les mêmes résultats de guérison que la
voie rétropubienne.
P086:
NOUVELLES
TECHNIQUES
DU
TRAITEMENT
DE
LA
CYSTOCELE:
PROMONTOFIXATION
LAPAROSCOPIQUE
OU CURE PAR PLAQUE PAR VOIE
VAGINALE?
A. Derouich, N. Garbouj, A. Hammami, R. Ben Slama,
M. Sfaxi, M. Hajri, M. Chebil.
Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
Objectif: Evaluer les avantages, les résultats et les
complications du traitement de la cystocèle par
promontofixation laparoscopique et par cure par plaque
par voie vaginale.
Matériel et méthodes: 37 patientes ont été opérées
selon l’une des deux techniques entre janvier 2001 et
juin 2006 dans notre service. l’âge moyen est de 57.5
ans (39-74). L’examen clinique trouve une cystocèle G
3 dans 17 cas (45.9%), g2 dans 19 cas (51.3%). le 1er
groupe comprend 20 patientes (54%) qui ont bénéficié
d’une promontofixation laparoscopique. le 2ème
groupe comprend 17 patientes (46%)qui ont bénéficié
d’une cure par prothèse en polypropylène sous vésicale
transversale libre.
Résultats:Toutes les patientes du 1er groupe ont été
opérées sous anesthésie générale. la durée moyenne de
l’intervention est de 223mn.2 plaies vésicales (10%)
sont à déplorer.2 patientes ont présentées une infection
urinaire. une patiente a présenté une constipation de
novo. une patiente a présenté des douleurs
lombosacrées importantes. la durée moyenne
d’hospitalisation est de 4.8 jours. la correction
anatomique est obtenue dans 95% des cystocèles avec
un bon résultat fonctionnel. une seule récidive précoce
est à signaler. le recul moyen est de 58 mois. pour les
patientes du 2ème groupe la majorité (88%) a été
opérée sous rachianesthésie. la durée moyenne de
l’intervention est de 108mn avec un minimum de 40mn
dans la cure de cystocèle isolée. une brèche vésicale
per opératoire est à signaler(5.8%). une seule patiente a
présenté une infection urinaire. aucun cas d’érosion
vaginale ou d’infection de matériel n’a été noté. la
durée moyenne d’hospitalisation est de 3.1 jours. La
correction anatomique a été obtenue dans 100% des
cas. Un bon résultat fonctionnel a été obtenu dans 88%
des cas. Le recul moyen est de 20.3 mois.
Conclusion: La pose de plaque sous vésicale par voie
vaginale dans le traitement de la cystocèle donne
d’aussi bons résultats que la promontofixation
laparoscopique pour des malades sélectionnées.
P087: APPORT DE LA NEPHROLITHOTOMIE
PERCUTANEE DANS LE TRAITEMENT DE LA
LITHIASE RENALE A PROPOS DE 26 CAS
A. Chouket, Fakhfakh. H, Bahloul. A, Mhiri. M. N
Service d’Urologie, CHU H. bourguiba, Sfax, Tunisie.
Introduction: Le traitement de la lithiase rénale est
complètement transforme ces dernières années par
l’avènement de la LEC et de la NLPC. Le but de notre
travail est d’analyse les résultats de la NLPC afin de
déterminer sa place dans l’arsenal thérapeutique de la
lithiase rénale. Matériels et méthodes: Il s’agit d’une
étude rétrospective qui a concerné les 26 premières cas
de NLPC réalisées au service d’urologie de l’hôpital H.
b de Sfax depuis janvier 2004 jusqu’au août 2006.
Résultats: Nous avons colliges 26 cas, il s’agit de 15
hommes et11 femmes. L’age moyen est de 53 ans avec
83
des extrêmes de 14 ans à 78 ans. Dans 19 cas la lithiase
été récidivée. Le siège est pyelique simple dans 9cas,
pyelique et caliciel inférieur dans 7 cas, et caliciel
moyen dans 2 cas, caliciel inférieur unique dans 1cas et
coralliforme dans 7cas. Nous avons obtenus des bons
résultats dans 24 cas et une conversion dans deux cas,
dans un cas pour échec de ponction et dans un cas pour
hémorragie. Les calculs résiduels ont été traités par
LEC.
Conclusion: La NLPC est une technique sure, fiable,
peu invasive, efficace et occupant une place
indiscutable dans l’arsenal thérapeutique de la lithiase
rénale. Les principaux facteurs influancant le résultat
sont la taille et la complexité du calcul d’une part et
l’expérience de l’opérateur d’autre part.
P088: ABORD PERCUTANE DU GROUPE
CALICIEL SUPERIEUR: TECHNIQUES DE
BASCULE DU REIN
E. Kasmaoui, M. Lezrek, M. Alami, R. Zaini, A.
Beddouch.
Service d’Urologie de L’Hôpital Militaire Moulay
Ismail. Mékness. Maroc
Objectif: nous présentons notre expérience des abords
caliciels supérieurs en insistant sur la technique de
bascule du rein pour faciliter la ponction du groupe
caliciel supérieur et diminuer la morbidité, avec une
revue des différentes techniques pour la ponction
calicielle supérieure.
Matériel et méthodes: de Janvier 2003 à Mai 2006
nous avons pratiqué 130 NLPC en position latérale
modifiée. Dans 65 cas l’indication d’un abord caliciel
supérieur était posée, permettant de traiter lithiases
calicielles supérieurs, coralliformes, empierrement
rénal, association à un syndrome de jonction pyélourétérale ou à une lithiase urétérale).
Nous avons utilisé 3 techniques pour la ponction:
La technique de triangulation est utilisée pour les reins
relativement bas. La technique de bascule est réalisée
en ponctionnant le calice inférieur à l’aiguille de loretto
avec bascule du rein vers le bas par la manœuvre de
levier ou par le néphroscope et la gaine d’amplatz à
travers un abord caliciel inférieur quand le rein est fixé.
Résultats: l’abord percutané du groupe caliciel
supérieur a été possible chez 62 patients.
28 par la technique de triangulation, 26 par bascule du
rein avec l’aiguille et 8 par bascule du rein avec le
néphroscope. Dans 3 cas le rein était très haut situé et
fixé rendant la ponction calicielle supérieure
impossible. Aucune ponction n’a été faite au dessus de
la 10eme cote. Nous avons eu une perforation colique
traitée médicalement chez un patient paraplégique,
nous n'avons pas eu de complications majeures
notamment intra-thoraciques.
Conclusion: la ponction percutanée du groupe caliciel
supérieur peu être réalisée en utilisant plusieurs
techniques. Les techniques de bascule du rein
permettent de rendre le calice supérieur abordable tout
en évitant les complications thoraciques, mais ne sont
efficace que quand le rein est mobile.
P089: PARTICULARITES DIAGNOSTIQUES ET
THERAPEUTIQUES
DES
COLIQUES
NEPHRETIQUES DE LA FEMME ENCEINTE
Hidoussi A, Jaidane M, Ben Ncir R, Slama A, Youssef
A, Ben Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie CHU Sahloul Sousse, Tunisie.
Pendant la grossesse, la coliques néphrétique pose un
problème diagnostic et thérapeutique en raison des
effets potentiellement invasifs des rayons X, des antiinflammatoires non stéroïdiens et de l'anesthésie sur la
vie fœtale.
Matériels et méthodes 32 patientes ont été suivies
pour colique néphrétique, le diagnostic a été basé sur la
clinique et l'échographie. le traitement médical à base
d'antalgique opiacés et d'antispasmodique a été proposé
d'emblé. L’urétéroscopie rigide a été réalisée de
première intention en cas de coliques néphrétiques
fébriles ou persistantes.
Résultats L'age moyen est de 28, 4 ans, le terme
moyen de la grossesse est de 24, 7 semaines. la CN a
été du coté droit dans 22 cas (68, 7%) et du coté gauche
dans 10 cas (31, 2%). l'échographie a permis de mettre
en évidence une dilatation des cavités excrétrices dans
100% des cas, l'obstacle lithiasique n'a pas été localisé
que dans 14 cas (43, 7%). l'urétéroscopie a été réalisée
dans 15 cas (46%), soit pour CN fébriles dans 5 cas
(33, 3%) soit CN persistantes dans 10 cas (66, 6%). un
drainage par une sonde double J a été réalisé dans 12
cas (80%). le taux de succès est de 93%.
Discussion L'examen clinique et l'échographie
permettent dans la majorité des cas de poser le
diagnostic des CN de la femme enceinte. le traitement
médical permet de résoudre le problème dans plus de
66% des cas, en cas de persistance des CN menaçant
l'avenir de la grossesse ou l'association à un syndrome
septique, il est habituel de mettre en place une
néphrostomie percutané ou une sonde JJ, permettant de
différer la prise en charge standard des calculs jusqu'au
post partum. L’uréteroscopie proposée de première
intention permet à la fois de drainer le rein et de traiter
les calculs en même temps avec un taux de
succès>90%.
Conclusion Le diagnostic des CN de la femme
enceinte est basé sur l'échographie, le traitement est
avant tout médical, mais en cas d'échec ou de CN
compliquées l'urétéroscopie est la meilleure option.
84
P090: L'ANURIE OBSTRUCTIVE A PROPOS DE
64 CAS
H. Balhouss, Aa Zemmouri, A. El Kiassi Z.; M. Dakir,.
Aboutaieb, A. Elmoussaoui;R. Rabii;A. Joual;F.
Meziane
Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
L’anurie obstructive est une urgence médicochirurgicale qui impose un diagnostic précoce et une
prise en charge adéquate et rapide.
A travers une étude rétrospective de 64 cas d’anuries
obstructives colligés entre janvier2000 et janvier 2005,
les auteurs analysent les aspects cliniques, étiologiques,
thérapeutiques et évolutifs de cette affection. Le
traitement étiologique était institué dans tous les cas de
lithiases et n’a été que palliatif en cas de pathologie
néoplasique.
L’évolution a été marquée par 5 décès, 19 guérisons,
25 cas d’insuffisance rénale résiduelle et 15 cas
d’insuffisance rénale chronique terminale.
L’anurie obstructive est une affection grave dont
l’étiologie est dominée par les causes néoplasiques et
lithiasiques. Son pronostic dépend de la précocité de la
prise en charge et de l’étiologie.
P091: L’ANURIE OBSTRUCTIVE: ETUDE
RETROSPECTIVE A PROPOS DE 30 CAS
Z. Khadimallah, S. Kriaa, Ch. Hafsa, R. Salem, M.
Toffahi, M. Golli,
Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie.
Buts: L’oligo-anurie constitue une véritable urgence
médico chirurgicale en milieu urologique, c’est une
complication grave de la maladie lithiasique. Nous
essayons à travers cette étude d’étudier les différentes
étiologies et d’établir une conduite thérapeutique en
urgence vis à vis d’une oligo-anurie obstructive.
Matériels et méthodes: Nous avons colligé, sur une
période de 4 ans, 30 cas d’oligo-anuie obstructive: il
s’agit de 14 hommes et 16 femmes. L’âge moyen de
nos malades est de 65 ans avec des extrêmes de 30 à 80
ans.
Résultat: Il s’agit d’un obstacle bilatéral dans 16 cas et
d’un obstacle sur rein unique dans 14 cas. L’étiologie
lithiasique est dominante et elle est retrouvée dans 23
cas. Les signes cliniques sont dominés par les
lombalgies et la fièvre. L’échographie a montré une
dilatation des cavités dans 29 cas et a individualisé la
nature de l’obstacle dans 15 cas. Nous avons eu recours
à l’hémodialyse en urgence, devant des signes de
surcharge hydrique ou des signes électriques
d’hyperkaliémie: dans 6 cas. En cas d’étiologie
néoplasique (7 cas) une néphrostomie percutanée
percutanée est mise en place. Un simple drainage
urinaire en urgence est pratiqué dans 20 cas:
néphrostomie percutanée dans 8 cas, montée de sonde
JJ dans 10 cas, montée de sonde urétérale dans 2 cas.
Suivi ultérieurement d’une levée de l’obstruction. Un
malade a eu une élimination spontanée du calcul avec
reprise de la diurèse. L’évolution est favorable dans
tous les cas avec normalisation de la fonction rénale.
Un seul décès est noté au 5ème jour de drainage par
pneumopathie sévère.
Conclusion: L’oligo anurie est une complication rare
de la lithiase urinaire elle constitue une véritable
urgence urologique. Le drainage en urgence constitue
le geste salvateur est se base très souvent sur la
radiologie interventionnelle
P092: NEPHROSTOMIE PERCUTANEE: ETUDE
RETROSPECTIVE DE 158 CAS
L. Charrada-Ben Farhat, N. Dali, A. Askri, A. miaoui,
L. Dridi, L. Hendaoui
Service d’imagerie médicale et interventionnelle,
Hôpital Mongi Slim, La Marsa, Tunisie.
Objectif: La néphrostomie percutanée (NPC) est le
traitement de choix pour le drainage en urgence de
l'obstruction des voies urinaires hautes. Nous nous
proposons de présenter notre expérience.
Patients et méthodes: Nous rapportons 158 NPC chez
138 patients (78 hommes et 60 femmes) durant une
période de 16 ans. L'âge des patients variait de 2 mois à
80 ans. La néphrostomie était indiquée devant toute
obstruction urinaire haute avec ou sans rétention
d’urines purulentes.
La procédure était réalisée sous anesthésie locale dans
tous les cas sous double guidage radiologique et
échographique. Un drain de néphrostomie de calibre
adapté a été mis pour chaque rein drainé.
L'opacification des cavités urinaires a été réalisée dans
tous les cas.
Résultats: Les principales étiologies d’obstruction
haute étaient une lithiase urinaire (n=61), une sténose
urétérale en rapport avec un envahissement néoplasique
(n=36), une uropathie malformative (n=14). Aucune
complication immédiate n’a été observée. Dans les cas
d’envahissement néoplasique, une endoprothèse
urétérale a été mise en place lorsque cela était
réalisable.
Conclusion: La NPC est la méthode de choix pour le
drainage du haut appareil urinaire en tant que
traitement temporaire ou définitif de l’obstruction
urinaire.
P093: ETUDE DE LA LITHIASE URINAIRE AU
NIVEAU DU CENTRE HOSPITALIER DE
MOSTAGANEM DE 1986 A 2003
Beghalia M, Kacem B, Belouatek A
Université de Mostaganem, Algérie.
85
Dans le but d’évaluer la lithiase urinaire dans l’ouest
algérien, nous avons entrepris une étude statistique
basée sur les archives des hôpitaux et CHU de la région
dont celui de Mostaganem sur la période 1986-2003.
Le nombre de malade admis au service urologie était
de 4092 sur 277989 hospitalisés soit une fréquence de
1.47%. Le nombre de lithiasique représentait 8.55%
des cas, l’adénome de prostate 23.3% et 20,6% pour les
tumeurs de la vessie Parmi les autres pathologies les
plus importantes, on note que la lithiase venait en
troisième position avec 0, 14% après le cancer qui
représentait 3, 1% et le diabète avec 1,78%. Le ratio
H/F pour la période investie était de 2 et 26%
affectaient la tranche d’age 30-45 ans, chiffres qui se
rapprochent des données actuelles concernant la
lithiase dans les pays industrialisés. La location
anatomique des calculs restait préférentiellement a
niveau du haut appareil avec 58% des cas0. On note ne
répartition plus importante au niveau de la vessie chez
les enfants de moins de 15 ans et les adultes de plus de
60 ans, soient 41% et 47% respectivement avec une
prédominance masculine. Ce type de répartition est
caractéristique des pays en voie de développement.
L’étude de l’évolution en fonction des années a montré
que la lithiase a diminué de 21.5% en 1986 a 7.6% en
2003 alors que les tumeurs de vessie progressé de 9.5%
jusqu’a 24.2% et l’hémodialyse a doublé de fréquence
de 3 a 6%; l’adénome de prostate reste la pathologie la
plus stable et la plus touchée
P094: LA LITHIASE VESICALE DE L’ADULTE
A PROPOS DE 580 CAS
Gassara M, Hadj Slimen M, Ben Abdallah I, Jallouli H,
Bahloul A, Mhiri M. N.
Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba - Sfax,
Tunisie.
But: Dégager le profil épidémiologique, clinique et
étiologique de la lithiase vésicale (LV) chez l’adulte.
Ensuite proposer un schéma thérapeutique adapté aux
pathologies associées.
Matériel et Méthodes: Entre Janvier 1990 et Juin
2006, 580 cas de LV de l’adulte ont été colligés de
façon rétrospective. Il s’agit de 531 hommes et 49
femmes. L’age moyen a été de 53 ans avec des
extrêmes de 18 et 93 ans. La majorité des patients sont
issus d’un milieu rural. Cliniquement la LV est souvent
associée, chez l’homme, à une pathologie cervicoprostatique responsable de signes mictionnels
obstructifs et/ou irritatifs. L’hématurie terminale a été
retrouvée dans 25% des cas. Chez la femme, la LV
évolue plutôt à bas bruit et sur une longue période. Sur
le plan biologique, une altération de la fonction rénale a
été trouvée dans 12% des cas et une infection urinaire
associée dans 20% des cas.
Résultats: Le diagnostic a été souvent fait par l’AUSP.
Sur le plan étiopathogénique, chez l’homme, une
anomalie cervico-urétrale sous-jacente a été retrouvée
dans 80% des cas, dominée par l’HBP (75%), chez la
femme, la LV serait plutôt favorisée par une cause
locale, et particulièrement un matériel étranger intra
vésical (fil de suture, stérilet migrateur).
Conclusion: La prise en charge thérapeutique doit
comporter obligatoirement le traitement de la cause. Le
choix de la voie d’abord, endoscopique ou chirurgical
reste conditionné surtout par la taille du calcul.
P095: LA LITHIASE VESICALE DE L’ENFANT.
A PROPOS DE 214 CAS
Gassara M, Hadj Slimen M, Kanoun S, Bouassida M,
Masmoudi L, Bahloul A, Mhiri M N.
Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax,
Tunisie.
But: Dégager le profil évolutif des enfants porteurs de
lithiase vésicale (LV) dans le sud tunisien et traités
dans notre service.
Matériel et Méthodes: Notre étude porte sur 214 cas
de LV chez l’enfant, colligés entre janvier 1982 et juin
2006, ce qui représente 36% de l’ensemble des lithiases
vésicales traitées au cours de la même période.
L’incidence de cette affection est nettement en baisse
passant de 14 nouveaux cas par an avant 1992 à moins
de 6 cas par an après cette date. L’age moyen des
patients a été de 5 ans (12 mois - 15 ans), 70% des
enfants sont âgés de moins de 5 ans. Le sexe masculin
est dominant avec un sexe ratio de 12. L’origine rurale
est prépondérante (80%).
Résultats: La symptomatologie clinique était dominée
par
les
infections
urinaires.
L’examen
cytobactériologique des urines était positif dans 60%
des cas. Le diagnostic a été fait essentiellement par
l’AUSP. Une uropathie malformative associée a été
décelée lors des explorations dans 6% des cas.
L’enquête métabolique a été, dans la plus part du
temps, négative. Les analyses biochimiques des calculs
ont mis en évidence une part essentielle de l’infection
dans la lithogenèse ; avec un noyau riche en urate acide
d’ammonium ou en oxalate, et une périphérie riche en
struvite et en carbapatite. Le traitement a été souvent
chirurgical, 2 cas seulement ont été traités par
lithotripsie endo corporelle. L’évolution a été simple
dans 90 % des cas. Une infection urinaire résiduelle a
été constatée dans 6% des cas et une récidive
lithiasique dans 4% des cas.
Conclusion: La LV de l’enfant est, le plus souvent, la
conséquence d’une infection urinaire. D’autre part, la
dénutrition semble y jouer une part prépondérante
notamment pour la nucléation.
86
P096:
PLACE
DE
L’URETEROSCOPIE
RETROGRADE DANS LE TRAITEMENT DES
LITHIASES PYELIQUES: A PROPOS DE 5 CAS.
Ben Nsir R, Hidoussi A, Ben Sorba N, Jaidane M,
Mosbah AF.
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie.
Les progrès réalisés en matière d’instrumentation, de
miniaturisation des urétéroscopes, de moyens de
fragmentation ainsi que l’expérience des urologues ont
transformé l’approche thérapeutique de plusieurs
pathologies urétérales notamment lithiasiques et ont
élargi de plus en plus les indications de l’urétéroscopie.
Matériel et méthodes: Le but de ce travail, est de
présenter et d’analyser les résultats de l’urétéroscopie
rétrograde couplée à la lithotritie endocorporelle,
réalisées dans le service d’urologie de Sousse dans le
cadre du traitement de 5 cas de lithiases pyélique.
Résultats: La lithiase été pyélique, de taille supérieure
à 2 cm dans tous les cas. L’association de lithiase
pyélique et de lithiases urétérales été constatée dans 2
cas. La fragmentation endocorporelle des lithiases
moyennant la lithotripsie balistique suivi de la mise en
place d’une sonde urétérale double J a été utilisée dans
tous les cas. Le taux de succès était de 100%, avec
fragmentation et élimination totale des lithiases. Aucun
cas d’échec n’a été constaté. Aucune complication
sérieuse n'a été observée.
Conclusion: L’urétéroscopie est un outil essentiel pour
l’urologue qui requiert un bon entraînement et un
plateau technique complet. Elle trouve ses indications
élargies progressivement. Nous rapportons notre
expérience dans le traitement des lithiases pyéliques de
taille supérieure à 2 cm avec une réussite totale.
P097: L’URÉTÉROSCOPIE SOUS ANESTHÉSIE
LOCALE: A PROPOS DE 25 PROCÉDURES
Sallami S, Chelif M, Nouira Y, Hafsia G, Mejri R,
Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
But: Evaluer la faisabilité et l'efficacité de
l'urétéroscopie sous anesthésie locale.
Matériels et méthodes: Entre Janvier 2005 et Octobre
2006, parmi 334 urétéroscopies pratiquées, 25 ont été
faites sous anesthésie locale. Cette anesthésie consiste
en un bloc pénien complet associé a une instillation
intravésicale et intra-urétérale de Lidocaine à 2%. Les
patients ont été informés en pré-opératoire de la nature
de l’anésthésie. L’urétéroscopie a été pratiqué sous
faible pression d’irrigation avec un drainage vésical
continu. La douleur a été évaluée en utilisant une
échelle de douleur visuelle analogique linéaire de 10
points (EVA), et une échelle visuelle digitale de 5
points (EVD) ainsi que la survenu ou de colique
néphrétique.
Résultats: Il s'agit de 19 femmes et de 5 hommes dont
l'âge moyen était de 50 ans. L’urétéroscopie était
bilatérale dans un seul cas. L’indication était à visée
diagnostique dans 6 cas et à visée thérapeutique dans
19 cas (lithiase uétérale lombaire dans 5 cas, pelvienne
dans 12 cas et une sténose urétérale distale dans 2 cas).
La durée de l’acte chirurgicale varie de 5 à 27 min. La
lithotripsie balistique endo-corporelle a permis la
fragmentation complète de 8 calculs, alors que 3 ont
été flushés dans le rein. Dans deux cas, la sténose
urétérale a été dilatée par l’urétéroscope avec mise en
place de sonde urétérale double J. le score EVA variait
de 1 à 6 (3, 1) et deux patients ont rapporté des
coliques néphrétiques. Plus la lithiase est distale, plus
l’acte est rapide et mieux toléré par le patient. Aucun
cas de fausse route urétérale ou d'intolérance de l'acte
par le malade n’a été noté ni de complication
infectieuse en post-opératoire. Tous nos patients ont
quitté le service le jour même de l’acte chirurgical.
Conclusion: L'urétéroscopie est réalisable sous
anesthésie locale des patients bien sélectionnés peuvent
bénéficier de cette technique avec une excellente
éfficacité et une morbidité peu importante.
P098: L’URETEROSCOPIE ANTEGRADE DANS
LE
TRAITEMENT
DES
CALCULS
DE
L’URETERE LOMBAIRE
M. Alami, E. Kasmaoui, M. Lezrek, R. Zaini, A.
Beddouch.
Service d’Urologie de L’Hôpital Militaire Moulay
Ismail. Meknéss, Maroc
But: Evaluer la place de l’urétéroscopie antérograde
(URSA) dans le traitement des calculs larges et ou
impactés de l’urétéraux proximal.
Matériels et méthodes: Entre janvier 2002 et février
2006, 40 URSA sont pratiqué pour le traitement des
calculs larges de l’uretère proximal. Incluant des
lithiases rénales et urétérales controlatérales dans
respectivement 10 et 3 patients.
L’URSA était
pratiquée sous rachianesthésie chez 5 patients et sous
anesthésie générale chez les autres cas. la position
standard de décubitus ventrale était effectuée chez 9
patient alors que la position latérale modifiée était
utilisée chez 31 patients. La ponction calicielle était
supérieure chez 26 patients et moyenne chez 14 autres
patients. Deux abords calicielle étaient nécessaires chez
un seul patient. L’utilisation des dilatateurs d’Alken
était pratiquée chez 15 patients.
La dilatation en un seul temps était la règle chez 25
patients. L’extraction des calculs était effectuée par le
néphroscope et/ou l’urétéroscope rigide. Celle-ci était
en monobloc chez 11 patients et après fragmentation au
lithoclast pneumatique ou aux ultrasons chez les autres
cas.
87
Résultats: 35 patients (87, 5%) était en stone free a la
première URSA et 97% après voir effectuer un second
look chez 3 autres patients. La durée d’hospitalisation
était en moyenne de 2-3 jours. 5 patients ont présenté
une fièvre supérieure traitée médicalement. Nous
n’avions noté aucune complication per ou postopératoire.
Conclusion: l’urétéroscopie antégrade est une
technique sure et efficace. Outre son indication après
échec de LEC, elle représente le traitement de première
intention des calculs urétéraux lombaires impactés
supérieurs ou égale à 15 mm ou associés à des calculs
rénaux ou à des sténoses urétérales
P99:
PLACE
DE
LA
LITHOTRITIE
EXTRACORPORELLE DANS LE TRAITEMENT
DE LA LITHIASE DE L’ENFANT
Dahmani. A, Amri. N, Chambeh. W, Gharbi. M,
Ounaiss. A, Halila. M, Braik. S, Elkamel. R, Jemni. M
Service d'Urologie, Unités Chirurgicale Les
Aghlabites, Kairouan, Tunisie.
Depuis l'introduction de la lithotritie extracorporelle
(LEC), la stratégie thérapeutique de la lithiase urinaire
a complètement changé. Aujourd'hui, la lithotritie
extracorporelle (LEC) est la méthode de choix dans le
traitement de la plupart des calculs urinaires de
l’enfant. Le taux de Sone Free (SF) est entre 67% et
93% au suivi à court terme, et de 57% à 92% à long
terme, ce qui prouve l'efficacité de la LEC chez
l’enfant. BUT Le but de cette étude est de montrer
l’efficacité et la morbidité de la lithotritie
extracorporelle (LEC) dans la prise en charge de la
lithiase de l’enfant.
Matériel et méthodes Nous rapportons 6 patients (3
filles et 3 garçons). L’âge moyen est de 12, 5 ans, la
durée de suivi moyenne est de 3mois, la taille moyenne
du calcul est de 1.3 cm. Le côté droit prédomine dans
66% des cas. Le siège est respectivement pyélique,
caliciel inférieur, caliciel supérieur, urétéral lombaire et
un cas de lithiase vésicale. Le nombre moyen de coup
est de 3000 coups par séance.
Résultats Un enfant a vu son traitement achevé dés la
première séance (calcul caliciel supérieur). Deux
enfants étaient ‘stone free’ après la deuxième séance et
3 enfants après la troisième séance. Il a été observé un
cas d’empierrement urétéral pelvien traité par LEC. Les
3 malades restants ont eu un échec de traitement par
LEC (50%) 1 cas pour lithiase calicielle inferieure, 1
cas pour lithiase pyélique et 1 cas pour lithiase
calicielle supérieure qui ont été traité par une
pyelotomie. On n’a eu recours à la sédation que dans 2
cas. Dans les autres cas la tolérance était bonne.
Conclusion Ces résultats montrent l’efficacité et la
tolérance de la LEC dans la prise en charge première de
la lithiase urinaire de l’enfant compte tenu des
propriétés de l’uretère de l’enfant à la migration des
fragments résiduels.
P100:
LA
LITHOTRIPSIE
EXTRACORPORELLE
VERSUS
URETEROSCOPIE DANS LE TRAITEMENT
DES LITHIASES URETERALES LOMBAIRES
Amri N, Gharbi M, Dahmani A, Chambeh W, Ounaies
A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M
Service d'Urologie, Unité Chirurgicale Les Aghlabites,
Kairouan, Tunisie.
La LEC est devenue l’alternative thérapeutique de
choix pour la prise en charge des lithiases urétérales
lombaires avec un taux de bon résultat qui varie de 75 à
90 % selon les séries. Cependant ce résultat est limité
par l’aspect impacté, Rx transparent, et la taille de la
lithiase. L’urétéroscopie garde une place, le taux de
bon résultat varie de 50 à 92 % selon les séries. Notre
travaille, consiste à comparer le résultat des deux
méthodes.
Sur une période allant de 1999 à 2006, 80 patients ont
été traités par LEC pour une lithiase urétérale lombaire.
L’age moyen des patients était de 46 ans, les lithiases
étaient unique, Rx opaque, et ≤ 1 cm dans tous les cas.
La LEC a été indiquée de première intention chez 92 %
des patients, un bon résultat a été obtenu dans 78, 4 %,
une PNA a été noté dans 3, 8 % des cas, une douleur
lombaire dans 11, 5 %. Un retraitement a été nécessaire
dans 23, 07 % des cas. L’urétéroscopie utilisant
l’énergie balistique a été pratiquée chez 35 patients
durant la même période, l’age moyen était 44 ans, de
première intention dans 58, 33 %, après échec de LEC
dans 25 % des cas, un bon résultat a été obtenu dans
83, 4 % des cas, la seule complication observée est la
migration calculeuse dans 16, 66 % des cas.
Devant sa faible morbidité, sa répétitivité, son coût
faible, l’absence de risque anesthésique, et les résultats
comparables, la LEC est la technique thérapeutique de
choix, préférée en première intention à l’urétéroscopie.
P101:
PLACE
DE
LA
LITHOTRIPSIE
EXTRACORPORELLE DANS LE TRAITEMENT
DES LITHIASES RENO-URETERALES: A
PROPOS DE 200 CAS.
Amri N, Chambeh W, Gharbi M, Dahmani A, Ounaies
A, Halila M, Braiek S, El Kamel R, Jemni M
Service d'Urologie, Unité Chirurgicale Les Aghlabites,
Kairouan, Tunisie.
La LEC s’est imposée comme étant le traitement de
choix des lithiases réno-urétérales, c’est une méthode
efficace peu invasive et moins coûteuse. Elle a donc
transformé la prise en en charge des lithiases urinaires
Le but de ce travail est d’évaluer les résultats de notre
expérience dans le traitement des lithiases réno-
88
urétérales par LEC Entre 1999 et 2006, 200 patients
ont bénéficié d’une LEC pour une lithiase rénourétérale dans le service d’urologie de Kairouan L’age
moyen des patient était de 44 ans, une prédominance
masculine a été noté dans 68 %, le résultat était: SF 47,
6 %, DE 31, 7 %, FP 8, 3 %, E 12, 4 %.
Les bons résultats sont ceux des lithiases < à 2 cm au
niveau pyélique et < à 1 cm au niveau urétéral, ceux
peu Rx opaque, avec des cavités peu ou pas dilatées,
les complications majeurs étaient faite de PNA 5, 3 %,
d’empierrement urétéral 9, 7 %, un geste associé a été
indiqué dans 11, 2 %.
Nos résultats sont comparables aux séries tunisiennes.
P102: PARTICULARITES DES LITHIASES
URINAIRES INFANTILES
K Belhadj, A Derouiche, N Garbouj, N El Fekih, M
Sfaxi, MR Ben Slama, M Chebil.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
Introduction: La lithiase urinaire infantile est
particulière par sa symptomatologie révélatrice ainsi
que par sa prise en charge. Le but de notre travail est
d’étudier les spécificités cliniques et thérapeutiques
actuelles de ce type de lithiase.
Matériel et méthode: Etude rétrospective portant sur
34 patients âgés de moins de 15 ans colligés durant une
période de 17 ans (1988-2005).
Résultats: L’âge moyen est de 9 ans. Le sex ratio est
de 2, 4 (24/10). Les douleurs abdominales représentent
la circonstance de découverte la plus fréquente (52%).
Une infection urinaire était concomitante dans 26% des
cas. Toutes les lithiases étaient radio-opaques, elles
intéressaient le haut appareil urinaire dans 19 cas, le
bas appareil dans 10 cas et les deux appareils dans 5
cas. Une bilatéralité est notée dans 20% des cas. Une
uropathie malformative était identifiée dans 20% des
cas. Le bilan métabolique pratiqué chez la moitié des
patients était pathologique dans 11% des cas. 26
patients avaient eu une chirurgie ouverte, 6 patients
avaient bénéficié d’un traitement per-cutané, 1 patient
avait eu une néphrectomie coelioscopique, 3 patients
étaient traités endoscopiquement et 3 autres ont eu une
LEC. Des lithiases résiduelles étaient retrouvées chez
23% des patients et des récidives étaient survenues
chez 5% d’entre eux avec un recul moyen de 40 mois.
Conclusion: La lithiase urinaire de l’enfant est rare. La
découverte et le traitement d’une uropathie sousjacente ne dispense pas de la pratique d’une enquête
métabolique et bactériologique. Les progrès techniques
des lithotripteurs et la miniaturisation des endoscopes
ont transformé la prise en charge des calculs de
l’enfant.
P103: PERFORATION COLIQUE SUITE A UNE
NLPC EN POSITION DE DECUBITUS DORSAL:
A PROPOS D’UN CAS.
O. Ben Mansour, S. Ghozzi, Ch. Smaili, R. Khiari, H.
Khouni*, M. Mechri, J. Ghorbel, N. Ben Rais.
*Service de chirurgie général Hôpital FSI la Marsa
Service d'Urologie Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie.
La nephrolitotomie percutanée (NLPC) constitue de
nos jours un moyen thérapeutique de plus en plus
utilisé dans le traitement de la lithiase rénale C est une
méthode élégante, mini invasive, avec des résultas
satisfaisants et une morbidité faible. La perforation
colique constitue une complication rare de l ordre de
3%, Elle se voit essentiellement en cas de colon rétro
rénal, chez les personnes âgés, en cas de rein en fer à
cheval.
Nous rapportant le cas d un patient agé de 45 ans qui a
eu une NLPC ghe en position de décubitus dorsale,
pour une lithiase pyelique de 3 cm de diamètre. Avec
élimination total du calcul. Au 3 eme jour post
opératoire et après ablation de la sonde de
nephrostomie, on a noté l’issue de liquide digestif a
travers l orifice cutané, sans de fièvre, sans de signes
péritonéaux associés. Le scanner abdominal a montré la
présence de l air en rétro péritoine et absence
d’épanchement intra péritonéal. Le diagnostic d une
perforation colique a été retenu et le patient a été mis
sous diète absolue, triple antibiothérapie (C3G,
AMINOSIDE,
METRONIDAZOLE)
Une
uretéropyélographie rétrograde (UPR) ghe faite a J5
post opératoire montre une fistule colo rénal ghe, une
sonde JJ a été mise. L evolution été favorable, avec
disparition de la fistule prouvée par l opacification faite
à J7 de drainage A partir de cette observation et une
revue de la littérature nous allons essayez de dégager
les aspects diagnostic ainsi que les moyens
thérapeutiques et préventives de cette complication.
P104:
LA
NEPHROLITHOTOMIE
PERCUTANEE PAR LA POSITION LATERALE
MODIFIEE: NOUVELLE POSITION
M. Lezrek, M. Alami, E. Kasmaoui, R. Zaini, A.
Beddouch.
Service d'Urologie De L’Hôpital Militaire Moulay
Ismail. Meknes. Maroc.
Objectif: La néphrolithotomie percutanée (NLPC) est
réalisée classiquement en décubitus ventral. Nous
présentons notre expérience de la NLPC avec une
position latérale modifiée: nous étudions la possibilité
de la montée de sonde, de la ponction et des gestes
associés avec une seule position.
Matériels et méthodes: entre Janvier 2003 et juillet
2006, 140 patients présentant une lithiase rénale et/ou
urétérale sont traités par NLPC avec une position
89
latérale modifiée: tronc en décubitus latérale de 40° à
45° par rapport au plan horizontal de la table opératoire
et les membres inférieur en position de la cystoscopie
abaissé. La mise en place de la sonde urétérale,
l'urétéroscopie, l'abord du rein et une éventuelle
endopyélotomie sont pratiqués avec la même positon.
Résultats: La montée de la sonde urétérale, la NLPC et
les gestes associés sont été possibles chez tous les
patients avec la même position. Les gestes associés à la
NLPC ont été, 19 urétéroscopies rétrogrades (1
bilatérale, 11homolatérales, 6 controlatérales), 8
urétéroscopies antérogrades et 13 endopyélotomie
antégrade 1 urethrotomie interne. Le pourcentage
postopératoire de "stone free" est de 87% dont 10
patients après une reprise par la même néphrostomie.
Nous avons eu 1 perforation colique traitée
médicalement chez un patient paraplégique, nous
n'avons pas eu de complications majeures dues à la
position.
Conclusion: la NLPC est praticable en position latérale
modifiée, avec un taux similaire, de succès et de
complications aux autres positions. Les avantages de
cette position sont: Un gain de temps de mise en place,
accès en même temps au haut et au bas appareil
urinaire, un seul champage, une meilleure asepsie, un
confort pour le patient, les médecins anesthésistes et les
urologues.
P105: CHIRURGIE PERCUTANÉE DU REIN:
DILATATION
DU
TRAJET
CUTANÉOCALICIEL AU BALLONNET À HAUTE
PRESSION. À PROPOS DE 15 CAS.
Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Smaali Ch, Ghorbel J,
Ben Mansour O, Khouni H*, Ben Rais N.
Service d’Urologie de l’Hôpital Militaire de Tunis.
*Service de chirurgie générale de l’Hôpital FSI La
Marsa, Tunisie.
Vu que les dilatations instrumentales séquentielles (par
dilatateurs d’Alken ou d’Amplatz) consomment
beaucoup de temps, nécessitent une longue exposition
fluoroscopique et présentent un risque potentiel de
lésion de la voie excrétrice, des méthodes de dilatation
en un seul temps ont été développées. Clayman a été le
premier à utiliser une sonde d’Olbert à ballonnet pour
achever la dilatation d’un trajet de néphrostomie
prédilaté à 9 ch. Cette technique de dilatation par
ballonnet est actuellement couramment utilisée, et est
considérée comme le “Gold Standard“. A travers notre
série de 15 cas et une revue de la littérature, seront
discutés les avantages et les inconvénients de cette
méthode de dilatation. Une fenêtre sera ouverte sur les
perspectives avenirs, notamment sur le dispositif
“Pathway Access Sheath“ qui permet de réaliser
simultanément et par le même geste la dilatation du
trajet et le positionnement de la gaine de travail.
P106: TRANSPLANTATION A PARTIR DE
DONNEUR VIVANT APPARENTE CHEZ UNE
PATIENTE
TRAITEE
POUR
TUMEUR
GERMINALE DE L’OVAIRE. A PROPOS D’UN
CAS.
Sahnoun A*; Bouacida M*; Charfi W*; Bouhlel A*;
Hadj Slimen M*; Fakhfakh H*; Bahloul A*; Yaïch
S**; Charfeddine K**; Hachicha J**; Mhiri M N*
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie.
Introduction: La transplantation rénale chez les
patients traités pour un cancer a été longtemps l’objet
de controverses. L’effet potentiel du traitement
immunosuppresseur sur le géni évolutif de certains
cancers et leur récidive en serait la principale cause.
Observation: Nous rapportons l’observation d’une
patiente de 19 ans, insuffisante rénale chronique, de
cause indéterminée, et hémodialysée depuis 8 mois.
Elle avait subi, 5 ans auparavant, une ovariectomie
droite par laparotomie et chimiothérapie adjuvante pour
tumeur germinale à composante séminomateuse et non
séminomateuse. Son suivi durant 7 ans avait permis de
conclure à une rémission carcinologique complète,
avec un scanner thoraco-abdomino-pelvien normal et
des marqueurs tumoraux, lors du bilan pré-greffe,
négatifs (α foeto-protéine, sous-unité β de l’hormone
choriogonadotrophique, CA 125). La patiente a eu une
greffe de rein gauche dans la fosse iliaque droite, à
partir d’un donneur vivant apparenté HLA semi
identique. Un traitement immunosuppresseur à base de
Cellcept® et de corticothérapie a été instauré. Les
suites opératoires immédiates étaient simples, avec
normalisation de la fonction rénale. L’évolution a été
marquée par la découverte, à 3 mois, d’une importante
lymphocèle, comprimant l’uretère du greffon, ce qui a
nécessité la pratique d’une marsupialisation
chirurgicale. Après un recul de 1 an, la fonction rénale
est normale ; sur le plan carcinologique la patiente est
toujours en rémission complète.
Conclusion: L’indication d’une transplantation rénale
chez des patients traités d’une pathologie néoplasique
doit être étudiée au cas par cas en fonction du type de
cancer, de son extension, de la durée de rémission et du
bénéfice de la transplantation par rapport à la survie
spécifique. Cette transplantation sera d’autant plus
indiquée que les patients sont jeunes et éclairés à
propos du risque de récidive potentiellement augmenté
par le traitement immunosuppresseur.
P107: LA LITHIASE URINAIRE APRES
TRANSPLANTATION RENALE
Bouzouita A, Sfaxi M, Agrebi A, Ben Slama M. R,
Derouiche A, Ayed M, Zmerli S, Ben Abdallah T,
Khedher A, Chebil M.
90
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
But: Déterminer la particularité de la prise en charge
de la lithiase urinaire sur un rein greffé.
Matériel: Trois cent trente greffes rénales ont été
réalisées au sein du service d’urologie de l’hôpital
Charles Nicolle sur une période allant de juin 1986 à
décembre 2005. Six patients ont présenté une lithiase
sur greffon.
Résultats: L’âge moyen des patients greffés est 30 ans
(6-55), 116 femmes et 214 hommes. Parmi ces patients
227 étaient sous hémodialyse et 60 sous dialyse
péritonéale. Le prélèvement a été effectué à partir de
donneur cadavérique dans 62 cas et à partir de donneur
vivant dans 268 cas. Une anastomose urétéro-vésicale
de type Lich-Grégoire a été réalisé dans 115 cas. Un
drainage par une sonde JJ a été réalisé dans 90 cas.
Parmi les complications urologiques, survenues dans
10% des cas, 5 cas de lithiase ont été notés: 2 lithiases
pyéliques, 1 calcul caliciel moyen, 1 calcul caliciel
inférieur et 1 calcul vésical. Nous avons réalisé une
NLPC pour un calcul pyélique et une lithotritie
balistique pour le calcul vésical et une surveillance
dans les autres cas. La survenue d’infection urinaire a
été notée chez 4 patients (2 cas E. Coli et 2 cas de
Candida). Aucun cas de récidive lithiasique n’a été
noté.
P108: CANCER SUR GREFFON APRES
TRANSPLANTATION RENALE
Ouni A, Sfaxi M, Blah M, Ben Slama M. R, Derouiche
A, Ayed M, Zmerli S, Ben Abdallah T, Khedher A.
Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
But: Déterminer la particularité de la prise en charge
d’une tumeur sur un greffon Matériel: Trois cent trente
greffes rénales ont été réalisées au sein du service
d’urologie de l’hôpital Charles Nicolle sur une période
allant de juin 1986 à décembre 2005. Deux patients ont
présenté une tumeur sur greffon.
Résultats: L’âge moyen des patients greffés est 30 ans
(6-55), 116 femmes et 214 hommes. Parmi ces patients
227 étaient sous hémodialyse et 60 sous dialyse
péritonéale. Le prélèvement a été effectué à partir de
donneur cadavérique dans 62 cas et à partir de donneur
vivant dans 268 cas. Le recul moyen est de 76 mois.
L’apparition de pathologie néoplasique sur greffon a
été notée dans 2 cas. Pour le premier cas, une patiente
âgée de 37 ans, sous hémodialyse depuis 16 mois,
greffée à partir d’un donneur vivant apparenté. Le
lymphome à grandes cellules est apparu 6 ans après la
greffe. L’évolution était marquée par le décès de la
patiente 2 mois après. Le deuxième cas est celui d’un
homme âgé de 28 ans, greffé à partir d’un donneur
vivant apparenté. Un carcinome à cellules claires est
apparu 2 ans après la greffe. Une détransplantation a
été réalisé avec une bonne évolution.
P109: TRANSPLANTATION RENALE SUR
PROTHESE ARTERIELLE
Sahnoun A; Charfi W; Mkaouar S; Ketata H; Jallouli
H; Bahloul A; Yaich S*; Charfeddine K*; Hachicha J*;
Hadjkacem A**; Frikha I**; Mhiri M N.
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie.
Introduction: La transplantation rénale est une
chirurgie exposée à des complications vasculaires qui
nécessite parfois pour la réparation une plastie
vasculaire voire l’utilisation de matériel prothétique.
Nous rapportons un cas de transplantation rénale sur
prothèse artérielle.
Observation: Nous rapportons l’observation d’un
patient âgé de 48 ans, insuffisant rénale chronique et
hémodialysé depuis 10 mois suite à une polykystose
hépatorénale. Il a eu, 6 mois auparavant, une
néphrectomie droite dans le cadre de préparation d’une
transplantation rénale d’un donneur vivant apparenté.
Les explorations para cliniques étaient normales. En
per-opératoire, on a été surpris par la présence d’une
plaque molle d’athérome étendue sur 4 cm de l’artère
iliaque externe non suspectée cliniquement auparavant.
Malgré l’ablation de la plaque et la fragilité de la paroi
artérielle, l’anastomose artérielle a pu être faite. Après
déclampage vasculaire et devant le faible débit artériel
et l’ischémie relative du greffon une réfection de
l’anastomose a été rendue nécessaire. Devant la perte
de substance et la fragilité de l’artère iliaque externe il
était nécessaire d’interposer une prothèse artérielle type
GORTEX* et anastomose de l’artère du greffon sur
cette prothèse. L’évolution immédiate a été marquée
par la bonne vascularisation du greffon avec démarrage
précoce de la diurèse, les suites opératoires immédiates
étaient simples, Après un recul de 6 mois,
l’échographie doppler et la fonction rénale étaient
normales.
Conclusions: Cette observation montre l’importance
de l’exploration préopératoire des axes vasculaires
même chez les sujets jeunes en hémodialyse depuis peu
de temps, en per-opératoire et en cas de problème
artérielle important, la transplantation sur une prothèse
artérielle serait une bonne alternative.
P110: TRANSPLANTECTOMIES RENALES: A
PROPOS DE 8 CAS
Sahnoun A*; Charfi W*; Jallouli H*; Benabdallah I*;
Fakhfakh H*; Bahloul A*; Yaïch S**; Charfeddine
K**; Hachicha J**; Mhiri M N*
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie.
91
Introduction: La transplantectomie est une
complication redoutable de la transplantation rénale.
Elle reste délicate surtout lorsqu’elle est faite de façon
précoce après la greffe.
L’objectif est d’analyser les causes et les résultats des
transplantectomies rénales.
Matériel et méthodes: Nous avons colligé 8 cas de
transplantectomies réalisées entre 1994 et 2006 sur un
total de 120 greffes rénales effectuées dans la même
période.
Résultats: L’âge moyen était de 32 ans (20-54). Il
s’agissait de 4 hommes et 4 femmes. La néphropathie
causale de l’insuffisance rénale chronique était en
rapport avec une hyalinose segmentaire et focale (1
cas), une polykystose rénale (1 cas) et une
glomérulonephrite de cause indéterminée (6 cas). Le
greffon provenait d’un donneur vivant (6 cas) et d’un
patient en état de mort encéphalique (2 cas). Par
ailleurs, les receveurs et les donneurs étaient iso groupe
iso rhésus dans seulement 3 cas et leur profil HLA était
semi-identique dans tous les cas. Il s’agissait de la
première greffe pour tous les patients. La perte du
greffon était précoce due à une thrombose artérielle (3
cas) et à une thrombose de la veine rénale avec
dissection sous intimale de l’artère iliaque externe (1
cas) ; Elle était tardive, due à un rejet chronique (4
cas). En cas de transplantectomie précoce, l’ablation du
rein avait intéressé tout le greffon. Pour les pertes
tardives de greffon, la transplantectomie était souscapsulaire. Dans un cas une prothèse vasculaire était
nécessaire sur le site de la greffe. Les suites opératoires
étaient simples, sauf un cas d’hémorragie en postopératoire immédiat, nécessitant la reprise chirurgicale.
Conclusion: La transplantectomie rénale est une
sanction lourde qui doit être prévenue par le respect des
indications de la greffe rénale et la bonne maîtrise de
l’acte chirurgical. Lors d’un échec précoce, la
transplantectomie doit être complète. Passé la 6ème
semaine, elle doit être réalisée par voie sous capsulaire.
P111: TRANSPLANTATION RENALE CHEZ
L’ENFANT: A PROPOS DE 5 OBSERVATIONS
Sahnoun A*. Bouacida M*. Charfi W*. Ketata H*.
Bahloul Am**, Gassara M*, Yaich S**; Fakhfakh H*,
Bahloul A*, Charfeddine K**, Hachicha J** Mhiri M.
N*.
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie.
Introduction: La transplantation rénale représente le
seul traitement curatif de l’insuffisance rénale
terminale chez l’enfant. Elle lui assure une meilleure
qualité de vie, une croissance correcte et une meilleure
insertion socio-scolaire. On se propose d’étudier les
caractéristiques
cliniques
et
évolutives
des
transplantations infantiles.
Matériels et méthodes: étude rétrospective des 5
premières greffes rénales intéressant des enfants de
moins de 15 ans (sur une série globale de 120 greffes)
colligées sur une période de 13 ans allant de 1994 à
2006.
Résultats: Il s’agissait de 3 garçons et 2 filles. Ils
étaient âgés entre 10 et 15 ans (moyenne: 13 ans et 3
mois). Ils étaient en IRC terminale sous hémodialyse
depuis 3 ans en moyenne. La néphropathie initiale était
une glomérulonéphrite dans 3 cas (maladie de berger,
hyalinose segmentaire et focale, glomérulonéphrite
membrano-proliférative), une néphropathie tubulointerstitielle et une néphropathie indéterminée chacune
dans un cas. Le greffon provenait d’un donneur vivant
apparenté dans 4 cas et d’un donneur en état de mort
encéphalique dans 1 cas. L’anastomose vasculaire était
termino-latérale sur les vaisseaux iliaques externes et la
réinplantation urétéro-vésicale était faite selon la
technique de Lich-Grégoire dans tous les cas. Les
suites opératoires étaient marquées par deux
complications urologiques: une sténose urétérovésicale et une fistule urinaire, nécessitant une
réfection chirurgicale du montage; deux complications
infectieuses à type d’infection à CMV et Zona
généralisé dans un cas et endocardite infectieuse dans
un autre cas. Avec un recul moyen de 2 ans et 3 mois,
tous les greffons étaient fonctionnels avec une fonction
rénale normale.
Conclusion: la transplantation rénale améliore la
survie et permet la réhabilitation d’enfants autrefois
condamnés. Malheureusement, elle se heurte
actuellement au problème de pénurie d’organes.
P112: TRAITEMENT LAPAROSCOPIQUE DE
LA
FIBROSE
RETROPERITONEALE
(A
PROPOS DE 4 CAS)
A. Zemmouri, Z. Elhaiba, H. Fekkak, R. Rabii, A.
Debagh, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane
Service d'Urologie Hôpital Ibn Rochd Casablanca,
Maroc
Le traitement laparoscopique constitue actuellement
une alternative intéressante dans le traitement de la
fibrose rétro péritonéale vu les avantages de cette
chirurgie mini-invasive.
Nous rapportons notre expérience dans le traitement
laparoscopique de la fibrose rétropéritonéale à propos
de 4 cas. L’âge moyen des patients était de 50 ans avec
une prédominance féminine (3 femmes et 1 homme).
La prise en charge initiale a consisté en une dérivation
urinaire par un cathétérisme urétéral par sonde JJ
bilatérale. Après normalisation de la fonction rénale,
l'uroscanner a mis en évidence une plaque de fibrose
qui engainait les deux uretères. Le traitement
chirurgical a été réalisé par voie laparoscopique. Les
patients ont été installés en décubitus dorsal. On a
92
utilisé quatre trocarts. Chez trois patientes
l'intervention a consisté en un décollement colique
droit et gauche suivie de l'urétérolyse allant du bassinet
jusqu'à
l'uretère
pelvien
libre
et
enfin
l'intrapéritonisation des uretères. Le temps opératoire a
varié de 2 heures à 6 heures avec une moyenne de 3
heures et demi, la biopsie a duré 40 minutes. le
saignement per opératoire était évalué en moyenne à
200 cc. Les suites opératoires ont été simples. La durée
moyenne d’hospitalisation était de 3 jours. L’étude
anatomo-pathologique de la biopsie avait conclu à un
adénocarcinome dont l’origine primitive est
indéterminée (1 cas). La sonde jj a été retirée à la 6
ème semaine. Le traitement laparoscopique de la FRP
est une option thérapeutique ayant tous les bénéfices de
la chirurgie mini-invasive.
P113:
NEPHRECTOMIE
PAR
LAPAROSCOPIQUE RETROPERITONEALE (A
PROPOS DE 8 CAS)
M. Elbaghouli, Y. El Frougui, M. Elmozdahir, M.
Dakir, R. Rabii. A. Debbagh, A. Joual, S. Bennani, F.
Meziane
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
La néphrectomie par laparoscopique rétropéritonéale a
été décrite pour la première fois en 1993.
Notre étude est rétrospective portant sur 8
néphrectomies pour rein muet par voie laparoscopique
rétro péritonéale, réalisées au service d’urologie du
CHU Ibn Rochd de Casablanca, le but était d’analyser
la faisabilité de cette technique, ses indications, ses
contres indications, ses avantages, ses inconvénients et
ses résultats. Les patients étaient tous de sexe féminin,
l’age moyen était de 39, 8 ans (24-60), la néphrectomie
a concernait 5 reins gauches et 3 reins droits. La mutité
rénale était confirmé chez tous les cas par l’UIV, La
durée opératoire était de 133 min (100-170), les pertes
sanguines ont été estimées à 100ml (50-150), aucun cas
de décès per opératoire n’a été noté, il y a eu un cas de
conversion et un choc hémorragique dans l’évolution
immédiate d’une patiente, Le séjour hospitalier était de
4, 7 jours (4-6), au cours de l’évolution aucune
complications tardives n’a été révélée.. La
néphrectomie par voie laparoscopique rétro péritonéale
est en perpétuelle élargissement, elle possède les
avantages de la laparoscopie apportant une diminution
des pertes sanguines, du séjour hospitalier et des
complications avec le grand respect pariétal, mais cette
technique réclame une grande expérience ; ce qui rend
ses résultats variables d’un opérateur à l’autre.
P114:
LA
LAPAROSCOPIE
RETROPERITONEALE POUR PATHOLOGIE
BENIGNE
B Querfani, S El Mhef; R Rabii, A Joual, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca,
Maroc
Introduction: l’abord du haut appareil urinaire par
lomboscopie permet la réalisation de nombreux gestes
chirurgicaux et présente certains avantages théoriques
par rapport à la laparoscopie.
Matériel et Méthodes: nous rapportons l’expérience
de notre service dans la chirurgie du haut appareil
urinaire par lomboscopie chez 46 patients. La
lomboscopie est effectuée en décubitus latéral, nous
décrirons une technique simple de l’abord
rétropéritonéal: 3 à 5 trocarts ont été utilisés, l’optique
est toujours au dessus de la crête iliaque sur la ligne
axillaire moyenne, les autres trocarts opérateurs et de
l’aide sur la ligne axillaire antérieure et postérieure.
Résultats: la lomboscopie nous a permis d’opérer 20
néphrectomies, 18 kystes rénaux, 1 kyste surrénalien,
un abcès de psoas, 3 kystes hydatiques rénaux, 2
syndromes de JPU et un lymphangiome kystique
rétropéritonéal. Un cas de conversion a été noté au
cours
d’une
néphrectomie
pour
un
rein
pyélonéphrétique. Les suites opératoires étaient
simples chez tous nos patients avec une courte
hospitalisation et reprise rapide de l’activité.
Conclusion: la lomboscopie est une alternative
intéressante à la laparoscopie permettant un abord
direct de l’appareil urinaire sans contact avec les
viscères intrapéritonéaux avec une courte durée
opératoire et des suites simples.
P115: NEPHRECTOMIE PAR LAPAROSCOPIE
RETROPERITONEALE
POUR
HYDRONEPHROSE GEANTE
S El Mhef, B Querfani, R Rabii, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca,
Maroc
Introduction: nous présentons une technique de
néphrectomie par laparoscopie rétropéritonéale pour
hydronéphrose géante occupant tout l’espace
rétropéritonéal.
Matériel et Méthodes: nous rapportons le cas d’un
homme âgé de 30 ans ayant subit une néphrectomie
droite par laparoscopie rétropéritonéale pour
hydronéphrose géante, l’étiologie était une anomalie
congénitale
de
la
jonction
pyélo-urétérale.
L’exploration radiologique avait montré un rein droit
muet.
Résultats: la durée opératoire était de 100 minutes, les
pertes sanguines étaient de 120 minutes, les suites
opératoires étaient simples avec ablation du redon et
sorti du malade à J2.
Conclusion: la néphrectomie par voie laparoscopique
rétropéritonéale pour hydronéphrose géante est une
bonne alternative à la chirurgie conventionnelle avec
93
comme avantage l’absence de contamination de la
cavité péritonéale en cas de contenu rénal infecté.
P116: LA CYSTITE INCRUSTEE
Hellara W, Lefi M, Touffahi M, Dagdagui N, Ghezala
W, Saidi R, Zakhama A, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie.
La cystite incrustée est une lésion inflammatoire
chronique rare de la vessie, associée à des dépôts de
calcifications d’origine infectieuse. Le but: discuter les
aspects étiologiques et les particularités diagnostiques
et thérapeutiques de cette entité rare
Observations: Nous rapportons deux cas de cystite
incrustée chez deux femmes âgées respectivement de
78ans et 65ans qui consultaient pour tableau de cystite
banale récidivante avec un ECBU négatif. L’imagerie
(AUSP et échographie) évoquait le diagnostic de
lithiase vésicale mais l’aspect à l’endoscopie était en
faveur d’une muqueuse vésicale inflammatoire et
calcifiée. La confirmation diagnostic était toujours
histologique. La recherche de corynébactérium
uréalyticum, réalisée à posteriori, était positive dans un
seul cas. Apres un traitement par un fluoquinolone
(ciprofloxacine 500mg*2/j) pendant 3 semaines,
l’évolution était spectaculaire sur le plan clinique,
radiologique ainsi qu’endoscopique.
Conclusion: C'est une pathologie rare dont les signes
cliniques et radiologiques sont non spécifiques, le
diagnostic positif est souvent porté tardivement sur des
arguments histologiques. L’isolement d’un germe
responsable n’est pas toujours facile. Le traitement de
cette affection est basé sur une antibiothérapie adaptée
avec acidification des urines.
P117:
URETERO-HYDRONEPHROSE
BILATERALE SECONDAIRE A UNE CYSTITE
A EOSINOPHILES
Garrab M, Hidousi A, Jradi MA, Youssef A, Slama A,
Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah AF.
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie.
La cystite à éosinophiles est une pathologie
inflammatoire rare de la paroi vésicale dont la
définition repose sur l’existence, à l’examen
anatomopathologique d’un infiltrat inflammatoire à
prédominance éosinophile intéressant de façon diffuse
la paroi vésicale. Le traitement repose sur les
corticoïdes ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens,
parfois sur la résection endoscopique des lésions et
exceptionnellement la chirurgie. Nous proposons
d’étudier 3 cas (2H et 1F) qui consultent pour une
hématurie lombalgie bilatérales associée à des signes
d’irritation vésicale. Le bilan radiologique fait, a
conclut à une utérohydronéphrose bilatérale associée à
une vessie à paroi épaissie. Une nephrostomie
percutané a été réalisée chez deux patients. Le
diagnostic était confirmé par l’examen histologique. Le
traitement était basé essentiellement sur les corticoïdes
et les anti- histaminiques. L’évolution était bonne avec
disparition de l’hématurie, amélioration de la fonction
rénale Et diminution des signes d’irritation vésicale.
P118: LES CYSTITES HEMORRAGIQUES. A
PROPOS DE 2 CAS
M. Elmouzdahir Y. Elfrougui, M. Elbaghouli. R.
Aboutaeieb, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Une cystite hémorragique (CH) est un saignement
diffus, aigu ou insidieux, de la muqueuse vésicale. Elle
constitue une situation délicate mettant en jeu le
pronostic vital du patient et rend nécessaire le recours à
des mesures urgentes pour contrôler le saignement,
bien qu’il ne puisse souvent exister qu’une solution
palliative ou temporaire. Pour cela, il était intéressant
d’étudier, à partir de deux observations colligées au
service d’urologie de CHU de Casablanca, Les
conséquences cliniques et l’efficacité thérapeutique de
ce geste simple pour déterminer son intérêt dans le
traitement de la cystite hémorragique secondaire au
cyclophosphamide. Classiquement, les cystites
hémorragiques sont d’origine radique ou chimique. Le
cyclophosphamide demeure l’agent chimique le plus
responsable d’hémorragie vésicale récidivante. La prise
en charge thérapeutique de la CH peut s’avérer difficile
en raison de l’importance du saignement et du
retentissement sur l’état général du patient. Les décès
ne sont pas exceptionnels et font toute la gravité des
cystites hémorragiques. Plusieurs traitements ont été
utilisés avec des taux de succès variés, cependant
l’instillation de formaline en intra vésicale fut la
méthode la plus efficace de contrôle de l’hémorragie
profuse dans certaines cas. Or, et en raison de ses effets
secondaires non négligeables, certains auteurs ne
recommandent son utilisation qu’en dernier recours
chez des patients ayant une pathologie maligne soujacente et particulièrement chez l’enfant.
P119: MIGRATION INTRAVESICALE D’UN
DISPOSITIF INTRA -UTERIN
H. Balhouss, Y. A El Messaoudi, A. El Kiassi Z.; M.
Dakir,. Aboutaieb, A. Elmoussaoui;R. Rabii;A.
Joual;F. Meziane
Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
La migration vers la vessie d’un dispositif intra-utérin
(DIU) est une complication rare. Nous rapportons une
observation de DIU ayant migré dans la vessie, et qui
s’est calcifié secondairement et pris pour lithiase
vésicale. Il s’agissait d’une femme âgée de 35 ans
porteuses d’un DIU depuis 3 ans. L’hématurie associée
94
à des signes d’irritation vésicale étaient les signes
cliniques révélateurs. Le couple échographie / AUSP
avait confirmé le diagnostic de lithiase vésicale en
forme de T. Le traitement avait consisté en une
extraction de la lithiase par taille vésicale La pose d’un
DIU doit obéir à des indications bien précises. Une
éventuelle migration trans-utero- vésicale doit être
suspectée chez toute femme porteuse d’un DIU et
présentant des cystites à répétition.
P120: APPORT DE L’IMAGERIE DANS LA
CYSTITE EMPHYSEMATEUSE
S. Jerbi Omezzine, C Hafsa, S. Kriaa, M. Toffahi, R
Salem, M Golli, H Saad, H. A. Hamza, A. Gannouni.
Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie.
Objectifs: Préciser l’apport de l’imagerie dans le
diagnostic positif et la surveillance des cystites
emphysémateuses.
Matériel et méthodes: un patient âgé de 55 ans, sans
antécédents pathologiques notables, consulte pour
ictère d’apparition progressive, l’examen clinique ainsi
que les explorations biologiques et radiologiques
avaient conclus à une atteinte néoplasique de la tête du
pancréas. Il a bénéficié d’une duodéno-pancréatectomie
céphalique. Les suites opératoires étaient marquées par
l’installation d’un état septicémique. Un examen
cytobactériologique des urines, une échographie et une
TDM abdominale étaient réalisés.
Résultat: L’examen cytobactériologique des urines
avait isolé un Klebsielle pneumoniae. L échographie et
la TDM ont objectivé la présence d’air au niveau de la
paroi vésicale. Le patient était traité par une triple
antibiothérapie (Claforan, Gentamycine et Flagyl) et
l’évolution était bonne.
Conclusion: La cystite emphysémateuse est une
situation rare d’infection urinaire, caractérisée par la
présence d’air dans la vessie. La symptomatologie
clinique est variée et les séquelles peuvent être
mineures, sévères ou fatales. L’imagerie joue un rôle
important dans l’établissement d’un diagnostic
précoce.
P121: KYSTE HYDATIQUE INTRA VESICAL
UNE LOCALISATION EXCEPTIONNELLE
M Chouki, M Hmidi, S Sallami, R. mejri, Y Nouira, M
Chtourou, A Horchani
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Nous rapportons un cas de kyste hydatique vésicale
chez une femme de 45 ans qui présentait des
lombalgies gauches, des impériosités mictionnelles et
des douleurs pelviens. Le toucher vaginal a trouvé une
masse mobile dans la vessie de consistance molle.
L’échographie a montré une masse intra vésicale de 7
cm faite de couche concentrique. La cystoscopie a
montré une masse jaune grisâtre comblent la lumière
vésical, mobile et sans adhérence à la paroi. Cette
masse a été fragmentée à la pince mécanique avec
extraction des débris. Le diagnostic de kyste hydatique
intra vésical a été fortement évoqué motivant une
instillation endo-vésicale d’une solution scolicide.
L’examen histologique a permis de confirmer le
diagnostic. Avec un recul de 12 mois, la patiente est
asymptomatique et sans récidive de sa maladie
hydatique.
P122: PARTICULARITES CLINIQUES ET
THERAPEUTIQUES
DES
KYSTES
DE
L’OURAQUE
Fitouri Z, Chtourou M, Hmidi M, Helal M, Dridi M,
Chelif M, Nouira Y, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Le kyste de l’ouraque est une anomalie congénitale
secondaire à une insuffisance d’oblitération haute de
l’allantoïde et du cloaque antérieur. L’anomalie de sa
fermeture se manifeste par des signes cliniques
variables en fonction de sa persistance complète ou
partielle. La transformation maligne du kyste de
l’ouraque est possible. Nous rapportons une analyse
rétrospective de 4 observations de kystes de l’ouraque
chez quatre patients d’un âge moyen de 41 ans (un
homme et trois femmes), chez qui la pathologie a été
révélée par des troubles mictionnels et une hématurie
terminale. L’examen a révélé une masse hypogastrique
dure et indolore dans 3 cas. Les explorations
radiologiques ont permis de suspecter le diagnostic de
pathologie de l’ouraque dans 3 cas avant l’intervention
chirurgicale. L’exploration chirurgicale a trouvé un
kyste infecté de l’ouraque dans 2 cas et une tumeur de
l’ouraque dans un cas. Une exérèse de la masse
tumorale avec une collerette vésicale et une excision de
l’ombilic ont été réalisées chez 2 patients. Une
résection du dôme saillant, d’un kyste infecté, avec
drainage de ses cavités a été réalisée dans le 3ème cas.
Un troisième cas de kyste infecté de l’ouraque a été
découvert fortuitement lors d’une adénomectomie
transvésicale, le patient a eu une exérèse de la masse
tumorale avec une collerette vésicale et une excision de
l’ombilic. Avec un recul moyen de 45 mois, tous les
malades opérés sont actuellement asymptomatiques. Le
but de notre étude est de mettre en évidence les
éléments
diagnostiques
et
les
particularités
thérapeutiques du kyste de l’ouraque chez l’adulte.
P123: LA MALAKOPLAKIE URINAIRE A
PRORPOS DE 13 CAS
Bouacida M.; Ketata H.;Chaabene W.; Sahnoun A.;
Hadj Slimen M.; Bahloul A.; Mhiri M. N.
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie.
95
Introduction: La malakoplakie urinaire est une
affection inflammatoire chronique, acquise, rare
rentrant dans Ie cadre des maladies de la phagocytose
macrophagique.
Matériels et méthodes: 13 observations de
malakoplakie urinaire colligées sur une période de 18
ans. Nous étudions les aspects épidémiologiques,
topographiques,
cliniques,
paracliniques,
thérapeutiques et évolutifs.
Résultats: L’âge moyen était de 49 ans (3-81). La
localisation était rénale (8 cas), vésicale (4 cas) et
urétérale bilatérale (1 cas). La symptomatologie était
fonction du siège de l'affection: syndrome douloureux
et fébrile lombaire pour les localisations rénales,
insuffisance rénale aiguë obstructive pour la
localisation urétérale bilatérale, cystite hématuriante (2
cas) et tableau de pelvi-péritonite (2 cas). Dix patients
ont présenté un syndrome tumoral radiologique, rénal
(6 cas) et pelvien (4 cas). Le traitement a consisté, pour
les localisations rénales, en la pratique d'une
néphrectomie (5 cas) dont deux élargies et deux
partielles et un traitement médical à base de
cholinergiques, vitamine c et antibiothérapie (1 cas).
Pour les localisations vésicales, une cystectomie
partielle a été pratiquée dans 2 cas, une trigonectomie
avec réinplantation urétéro-vésicale dans un cas ; la
4ème patiente a eu un lavage péritonéal avec des
biopsies d’une formation tumorale vésicale nécrosée et
infectée qui ont confirmé le diagnostic. Un traitement
médical adjuvent a été instauré dans tous les cas. pour
la localisation urétérale bilatérale, un drainage premier
par nephrostomie per-cutanée a été pratiqué puis
réimplantation urétéro-vésicale bilatérale ; les suites
opératoires ont été simples.
Conclusion: La malakoplakie urinaire reste une
affection dont la symptomatologie clinique et
radiologique est peu spécifique. La certitude
diagnostique ne peut être qu'histologique. Le traitement
médical peut être suffisant à lui seul. Il peut aussi
dispenser d'une chirurgie parfois mutilante.
P124:
ANEVRYSME
GEANT
POSTTRAUMATIQUE DE L’ARTERE RENALE
DROITE: A PROPROS D’UN CAS
H. Boujemâa, Y. Arous, Ms. Ahmed, M. Lahmandi, R.
Elabed, H. Kacem, N. Ben Abdallah
Service de Radiologie de l’Hôpital Militaire de Tunis,
Tunisie.
Introduction: L’anévrysme de l’artère rénale est le
plus souvent secondaire à des lésions de dysplasie
fibro-musculaire, athéromateuse ou inflammatoire. Le
traumatisme en est une cause rare.
Matériels et méthodes: Nous rapportons l’observation
d’un enfant de 04 ans qui a présenté une hématurie
macroscopique à la suite d’un accident domestique.
L’échographie rénale et l’uro-scanner initiaux ont
conclu à un hématome rénal sous capsulaire associé à
une fracture-contusion type III de CHATELIN.
Résultats: L’échographie doppler et la TDM de
contrôle réalisées un mois plus tard ont suspecté un
anévrysme partiellement thrombosé de l’artère rénale
droite confirmé par l’artériographie sélective qui a
montré un volumineux anévrysme polaire inferieur
droit. DISCUSSION ET CONCLUSION: Nous
insistons à travers ce cas clinique documenté sur la
hiérarchie des examens radiologiques devant la
suspicion d’un anévrysme de l’artère rénale et les
critères du choix de la méthode thérapeutique
(chirurgie, embolisation, abstention).
P125: LES PLAIES PAR ARME BLANCHE DU
REIN A PROPOS DE 4 CAS
Saadallah L, Zahra. M, B Said. M, Gandoura. M
Service d'Urologie Hopital Bizerte, Tunisie.
Les plaies par arme blanche sont à l’origine de 10-20
% des traumatismes rénaux et représentent la cause
principale des traumatismes ouverts. La plupart des
traumatismes rénaux ouverts nécessitent une
intervention excepté les cas ou le bilan préopératoire
indique que les lésions rénales sont minimes. Les
auteurs rapportent leur expérience concernant quatre
traumatismes rénaux ouverts colligés durant une
période de 9 ans ; il s’agit de quatre hommes, les
étiologies étaient des plaies par arme blanche. La
conduite thérapeutique a consisté à une intervention en
urgence chez un patient avait une instabilité
hémodynamique et une abstention thérapeutique avec
surveillance régulière ( écho – T. d. m) chez trois
patients qui ont évolués favorablement sauf un patient
a présenté après sa sortie une hémorragie de grande
abondance avec état de choc et C. i. v. d ayant nécessité
une néphrectomie d’urgence.
P126: LES PLAIES DU REIN (A PROPOS DE 15
CAS)
S El Mhef; B Querfani, M Khelil, R Rabii, H Fekak, A
Debagh; A Joual, S Bennani, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca,
Maroc
Introduction: Les plaies rénales sont rares (2% des
traumatismes intra abdominaux), leur gravité dépend
du mécanisme et de la profondeur de la lésion. L'intérêt
de ce travail est d'analyser les aspects diagnostiques et
thérapeutiques des plaies du rein.
Patients et méthodes: C'était une étude rétrospective
de 15 cas colligés entre Janvier 2002 et Décembre
2005. L'age moyen de nos malades était de 28 ans avec
des extrêmes de 14 et 50 ans, les sex-ratio était de 5
hommes /1 femme. Dans tous les cas la plaie était en
96
rapport avec une agression par coup de couteau au
niveau lombaire.
Résultats: La plaie était unilatérale atteignant le coté
gauche (10 cas), le coté droit (5 cas), rarement associée
à une autre lésion (contusion hépatique: 1 cas). 5
patients ont été admis en état de choc, les autres avaient
des lombalgies (10 cas) et une hématurie
macroscopique- (8 cas). Le bilan lésionnel a été basé
essentiellement sur l'échographie abdominale (10 cas)
et l'uroscanner (9 cas). Les plaies étaient: grade I (5
cas), grade II (2 cas), grade III (2 cas), grade V (6 cas)
selon la classification américaine de chirurgie
traumatologique. Sur le plan thérapeutique 5 patients
(lésions grade V) ont eu une néphrectomie d'hémostase
avec des suites opératoires simples. Les autres patients
n'ont pas été opérés. Ils ont évolué favorablement sous
traitement médical et simple surveillance.
Conclusion: Le bilan lésionnel des plaies rénales
repose sur l'uroscanner. Leur traitement est
conservateur dans les formes à gravité minime ou
modérée, la néphrectomie est indiquée en cas de
lésions graves responsables d'état de choc.
P127: LES TRAUMATISMES DU REIN:A
PROPOS DE 11 CAS
Z. Elhaiba, A. Malghich, H. Balhouss, M. Dakir, R.
Aboutaieb, A. El Moussaoui, R. Rabii, A. Debbagh, A.
Joual, S. Bennani, F. Meziane
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Introduction: Les traumatismes du reins sont peu
fréquents. Ils représentent 8 à10% des traumatismes
abdominaux. On les différencie en traumatismes
fermés et traumatismes ouverts. Leur prise en charge a
largement bénéficié du progrès de l’imagerie médicale.
Matériel et méthode: Nous avons étudié
rétrospectivement 11 cas de traumatismes rénaux
colligés sur une période de 3 ans (Janvier 2002Octobre2004) au service d’urologie du CHU Ibn Rochd
à Casablanca.
Résultats: Nos patients étaient âgés de 19 ans à 51 ans.
Les traumatismes fermés ont été retrouvés dans 6 cas
contre 5 pour les traumatismes ouverts. La
symptomatologie cliniques était dominée par les
lombalgies et l’hématurie macroscopiques. Le bilan
lésionnel a été basé sur la TDM dans tous les cas. La
prise en charge thérapeutique découlait de la
classification radiologique. Un seul patient a subit une
néphrectomie d’hémostase. Tous nos autres malades
ont bénéficié d’un traitement conservateur. Le recul de
7à 12 mois est jugée satisfaisant, un seul patient a
développé une pyélonéphrite chronique.
Conclusion: Les traumatismes du rein sont rares, c’est
l’apanage du sujet jeune. les examens radiologiques
(TDM) ont bouleversé leur prise en charge. Le
traitement repose sur la surveillance dans les formes
mineurs et modérés, et constitue une urgence
chirurgicale dans les formes majeurs.
P128: TRAUMATISME PENETRANT DU REIN
Hellara W, Lefi M, touffahi M, Bahloul A, Golli M,
Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie.
Introduction: Le traumatisme pénétrant du rein est
moins fréquent que le traumatisme fermé. Toutefois,
son incidence a augmenté au cours des dernières
décennies en raison de l’accroissement de la violence
urbaine. La prise en charge de ce type de traumatisme
est souvent basée sur une exploration chirurgicale
urgente. Le but de notre travail est de discuter la place
du traitement conservateur des plaies pénétrantes du
rein.
Observations. Nous rapportons l’observation de deux
patients, âgés respectivement de 21 et 25 ans, admis
aux urgences pour plaies de la région lombaire, par
arme blanche. L’examen clinique n’a pas montré
d’instabilité hémodynamique ni de signes d’irritation
péritonéale cependant, il existe une hématurie a
l’examen des urines. Le scanner abdominal a confirmé
le diagnostic de plaie rénale avec un urohématome sans
lésions intra péritonéale. Un traitement médical
(antibiothérapie, des antalgiques, repos au lit) avec une
surveillance (clinique, radiologique et biologique) ont
été préconisés avec une bonne évolution.
Conclusion: L’apport de l’imagerie moderne et
l’amélioration de la qualité de la prise en charge des
sujets victime de traumatisme ouvert du rein ont remis
en question le dogme d’explorer toute plaie rénale.
P129: HEMATOMES SPONTANES DE LA LOGE
RENALE
Ghezala W, Lefi M, Lacheb N, Dagdagui N, salem R,
Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie.
Les hématomes spontanés de la loge rénale (HSLR)
sont rares et sont dues, le plus souvent, à une
pathologie rénale sous-jacente notamment tumorale.
Objectifs: discuter les étiologies et les modalités
thérapeutiques de ces hématomes.
Matériel et méthodes: étude rétrospective de 7cas
d'hématomes spontanés du rein entre décembre 1996 et
janvier 2006. Il s'agissait de 4 femmes et 3 hommes
Résultats: la douleur lombaire était le principal
circonstance de découverte, retrouvée chez tous les
patients. Un tableau d'abdomen aigu avec état de choc
hémorragique était noté dans un cas. Le bilan
radiologique (échographie, le scanner, l’IRM) avais
permis de préciser l'étiologie en préopératoire dans six
cas. La néphrectomie élargie était nécessaire chez tous
97
nos patients. L'étiologie était une tumeur rénale dans 4
cas, une métastase surrénalienne d'un carcinome
épidermoide du larynx dans un cas, un foyer de nécrose
ischémique dans un cas et une périartérite noueuse
dans l'autre cas. L'évolution était favorable chez tous
nos patients, avec un recul moyen de 16, 7 mois.
Conclusion: Le pronostic des hématomes spontanés de
la loge rénale est tributaire, initialement de
l’importance de l’hémorragie interne et secondairement
de l’étiologie sous-jacente L'attitude thérapeutique
(néphrectomie élargie ou traitement conservateur) reste
controversée mais la fréquence des lésions tumorales
rénales fait conseiller la néphrectomie au moindre
doute.
P130: ETIOLOGIES DES NEPHRECTOMIES
Yousfi Mj, Taleb-Bendiab Dh, Bendimered O, Attar A
Service d'Urologie CHU Oran Algérie
Introduction: La tendance actuelle se fait de plus en
plus vers la chirurgie conservatrice même dans la
pathologie cancéreuse du rein.
Matériel et méthodes: 593 patients néphrectomisés
sur une période de 10 ans de janvier 1992 à décembre
2002 dans le service d’urologie du CHU Oran Algérie.
Résultats: Sur les 593 patients on note une
équivalence entre les 2 sexes, 10, 4% des
néphrectomies ont été faites avant 20 ans, 67% entre
21-60 ans et 22, 6% au-delà de 60 ans. La pathologie
tumorale représente 23, 3%(19% adénocarcinome
rénal, 4, 3% tumeur de la voie excrétrice sup). La
pathologie malformative 36, 8% La pathologie
lithiasique:37% L’infection spécifique et parasitaire:
TBC(1.5%) et kyste hydatique (1, 4%)
Conclusion: La pathologie malformative et lithiasique
représentent 78, 3% des néphrectomies d’où la
nécessité d’un diagnostic précoce par l’échographie
anté et post-natale ainsi qu’une meilleure approche
thérapeutique de la maladie lithiasique qui réduira
sûrement le nombre de ces néphrectomies.
P131: LE KYSTE DE LA VESICULE SEMINALE
ASSOCIE A UNE AGENESIE RENALE
IPSILATERALE: A PROPOS D’UN CAS ET
REVUE DE LITTERATURE
Jradi MA, Zakhama W, Youssef A, Jaidane M, Ben
Sorba N, Slama A, Mosbah AF.
Service d'Urologie Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Le kyste de la vésicule séminale associé à une agénésie
rénale ipsilatérale est une malformation congénitale
exceptionnelle. Nous rapportons un cas de kyste de la
vésicule séminale gauche chez un patient de 26 ans
découvert a la suite de douleurs périnéale accentuées
lors de l’éjaculation. Le diagnostic a été confirmé par
une échographie transrectale et abdominale qui
découvert par ailleurs une agénésie rénale
controlatérale. Une incision transuréthrale du kyste a
été pratiquée mais vue la récidive à deux reprises après
2 et 5 ans on a opté pour l’ablation chirurgicale de la
vésicule séminale. Le kyste de la vésicule séminale
associé à une agénésie rénale ipsilatérale est une
malformation congénitale rare. L’aspiration du kyste
par voie périnéale constitue une possibilité
thérapeutique. La vésiculectomie est indiquée en cas de
récidive après ponction-aspiration.
P132: KYSTE DE LA VESICULE SEMINALE
AVEC AGENESIE DU REIN HOMOLATERAL. A
PROPOS D’UNE OBSERVATION RARE
Hammami. A; Derouich. A; Krichene. I; Kourda. N*;
Ben Slama. MR; Sfaxi. M, Achiche. A, Chebil. M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle Tunis,
Tunisie.
Introduction: Le kyste de la vésicule séminale associé
à une agénésie rénale est rare. Le nombre de cas
rapporté dans la littérature n’excède pas les 150. C’est
ZINNER, en 1914 qui en décrivit le premier cas. ce
kyste peut être acquis ou plus souvent congénital
auquel cas il est associé à d’autres anomalies du tractus
urogénital.
Observation: Nous rapportons le cas d’un homme âgé
de 36 ans qui présente une stérilité primaire de 5 ans
avec anéjaculation. L’examen clinique objective une
masse pelvienne de consistance molle au toucher rectal.
L’échographie trouve une formation hypoéchogène
évoquant une collection liquidienne impure. L’UIV
montre un rein gauche normal et un rein droit non
fonctionnel. La vessie parait refoulée en haut et à
gauche. La TDM montre une formation kystique rétro
vésicale de 20 cm de diamètre de densité liquidienne
refoulant la vessie à gauche et une agénésie rénale
droite. Une laparotomie a été réalisée découvrant une
énorme masse kystique de 20 cm de diamètre au
dépends de la vésicule séminale. Il a eu une résection
subtotale de la tumeur. Les suites opératoires ont été
marquées par l’apparition de rétention vésicale à
l’ablation de la sonde trans-urétrale en rapport avec une
vessie dénervée. Le patient est depuis sous
autosondages vésicales.
Conclusion: Le kyste de la vésicule séminale associé à
une agénésie rénale ipsilatérale est une malformation
congénitale rare. Le traitement est souvent chirurgical.
L’aspiration par voie périnéale du kyste constitue une
possibilité thérapeutique sans risque d’impuissance
sexuelle ou d’infertilité, d’autant plus qu’il s’agit de
patients jeunes.
P133: LE DIVERTICULE DE L’URETRE CHEZ
L’HOMME A PROPOS DE 3 CAS
98
Z. El Haiba, A. Zemmouri, Y. A. El Messaoudi, R.
Aboutaieb, M. Dakir,
Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Le diverticule de l’urètre est une entité rare chez
l’homme. Il réalise une poche épithélialisée, appendue
à l’urètre, d’origine le plus souvent acquise. La forme
congénitale reste exceptionnelle. nous rapportons 3
observations de diverticules de l’urètre d’étiologies
différentes. Il s’agit de trois hommes âgés de 17, 27 et
30 ans. Le diverticule était symptomatique dans les
trois cas, masse avec écoulement urinaire postmictionnel. L’Urethrocystographie rétrograde avait
permis de poser le diagnostic, de préciser le siège et de
rechercher une étiologie. Ainsi, il était bulbaire dans
les trois cas. Les 3 patients ont été opérés, ils ont eu
une résection du diverticule (3 cas) avec résection
anastomose termino-terminale dans (2 cas).
L’évolution était favorable dans les 3 cas. Le
diverticule de l’urètre est une pathologie rare, son
diagnostic
repose
sur
l’urethrocystographie
mictionnelle, son traitement est chirurgical, il permis la
cure du diverticule et de l’étiologie.
P134: LES FISTULES URETHRO-RECTALES: A
PROPOS D’UN CAS
Mejri R, Sallami S, Ben Salah I, Ben Rhouma S,
Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
La fistule urethro-réclale est une pathologie rare. elle
regroupe les fistules prostato-réctales plus fréquentes et
les fistules faisant communiquer l’urethre bulbomembraneux avec le rectum et l’anus. elle est une
complication rare mais grave de la chirurgie rectale,
urinaire ou de traumatisme de bassin. son traitement
pose toujours un grand défi à cause des difficultés
techniques de voie d’abord de cette région étroite et
complexe. Nous rapportons l’observation d’un patient
âgé de 26 ans présentant une fistule urethro-réctale
iatrogène apparue dans les suites d’une cure de fistule
anale. le malade a eu une cure chirurgicale avec
excision du trajet fistuleux par voie périnéale
antérieure. devant l’échec de l’intervention chirurgicale
une cure de la fistule par voie trans-sphinctérienne
antérieur avec colostomie iliaque gauche de décharge a
été indiquée. l’évolution clinique a été favorable avec
rétablissement de la continuité après deux mois. Les
fistules urethro-réctales sont des pathologies rares de
diagnostique faciles mais qui posent essentiellement un
problème de choix de technique chirurgicale. L’origine
iatrogène est fréquente. Le traitement est le plus
souvent chirurgical avec de nombreuses voies d’abord
possible.
P135: UNE ETIOLOGIE RARISSIME DE
CALCIFICATION PROSTATIQUE: LE KYSTE
HYDATIQUE PROSTATIQUE
Chelif M, Sallami S, Fitouri Z, Chouki M, Nouira Y,
Chtourou M, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Les publications concernant le K. h. p sont très rares et
on a compté seulement 3 observations depuis 1965
dans la littérature inter-nationale. Nous rapportons
l’observation d’un patient agé de 59 ans sans
antécédents pathologiques et en particulier il n’avait
aucun antécédents de maladie hydatique quelque soit sa
localisation et la notion de contagiosité était absente se
qui a rendue le diagnostic pré-opératoire difficile. Il a
consulté pour des TUBA évoluant depuis plusieurs
années avec notion d’hématurie. L’examen clinique est
sans particularités mais avec une prostate suspecte au
toucher rectal. L’imagerie radiologique a montré de
multiples macro-calcifications prostatique et urétrale.
Un traitement endoscopique a été pratiqué et l’aspect
était celui de kyste hydatique calcifié.
P136: KYSTE DERMOIDE RETRO-VESICAL A
PROPOS D'UN CAS.
J. Ghorbel, S. Ghozzi, O. Ben Mansour, R. Khiari, Ch.
Smaali, M. Mechri, F. Bougrine*, H. Khouni**, A.
Bouziani*, N. Ben Rais.
Service d’Urologie, Hôpital Militaire de Tunis.
*Service d'anatomopathologie, Hôpital Militaire de
Tunis.
**Service de chirurgie générale Hôpital FSI La Marsa,
Tunisie.
Le kyste dermoide est une tumeur embryonnaire rare
qui siège principalement au niveau des ovaires. Nous
rapportons le cas d'un kyste dermoide pelvien chez un
homme de 30 ans qui a consulté pour des douleurs
fessières
gauches.
L'exploration
radiologique
(échographie + TDM) a mis en évidence une tumeur
retrovésicale à double composante liquidienne et
graisseuse. Il a bénéficié d'une exérèse complète de la
tumeur. L'histologie a conclu à un kyste dermoide. A
travers une revue de la littérature les aspects
diagnostiques et thérapeutiques de ce type de tumeur
seront discutés.
P137: ASPECTS RADIOLOGIQUES DE LA
FIBROSE RETRO-PERITONEALE: A PROPOS
DE DEUX CAS
S. Jerbi Omezzine, B Hmida, A Elaifi, G Abboud, A
Aissa, M. Bouslah, M. Sakka, A. Sassi*, H. A. Hamza.
Service d’imagerie médicale Hôpital Tahar Sfar
Mahdia.
* Service de Cardiologie - Hôpital Tahar Sfar Mahdia,
Tunisie.
99
Objectifs: Décrire les différents aspects radiologiques
de la fibrose rétro péritonéale.
Matériel et méthodes: Il s’agit de deux patients
adultes sans antécédents notables qui ont été
hospitalisés au service de cardiologie pour un OAP
avec une insuffisance rénale aiguë dans le premier cas,
et une thrombophlébite du membres inférieur droit
dans le deuxième cas. Ils ont bénéficié d’une
échographique abdomino-pelvienne et d’un examen
tomodensitométrique. Résultat: L’imagerie a conclu à
une fibrose rétro péritonéale englobant les uretères
dans le premier cas avec un syndrome obstructif
bilatéral, et les axes vasculaires dans le deuxième cas
avec une thrombophlébite haute du membre inférieur
droit.
Conclusion: La fibrose rétro péritonéale est une
réaction exsudative du tissu rétropéritonéal à une
agression locale ou générale. L’imagerie permet
d'établir un bilan lésionnel complet.
P138: ABCES DU PSOAS REVELATEUR D’UN
ADENOCARCINOME
MUCINEUX
DE
L’APPENDICE.
S El Mhef, B Querfani, H Essaki, H Fekak, R
Aboutaib, R Rabii, A Debbagh, A Joual, S Bennani, F
Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca,
Maroc
La maladie gélatineuse du péritoine (MGP) est une
affection rare et mal connue. L’origine de cette maladie
est habituellement liée aux tumeurs mucosécrétantes de
l’ovaire et/ou de l’appendice. Nous rapportons un cas
de maladie gélatineuse à développement rétropéritonéal
dûe à un adénocarcinome mucineux de l’appendice. Il
s’agit d’une patiente de 83 ans diabétique sous
insulinothérapie depuis 15 ans qui s’est présentée aux
urgences pour des lombalgies droites fébriles.
L’examen clinique a retrouvé un empâtement lombaire
droit associé à une fistule cutanée donnant issue à un
liquide purulent. L’échographie a retrouvé un énorme
abcès du psoas droit multicloisonné arrivant jusqu’au
niveau de la fosse iliaque droite. L’exploration
chirurgicale a retrouvé un liquide gélatineux qui envahi
toute la cavité rétropéritonéale droite qu’on a évacué en
totalité puis on a réalisé un lavage abondant de la cavité
rétropéritonéale associé à une masse coecoappendiculaire de 5 cm de grand axe d’où l’indication
d’une résection iliocoecale avec colostomie droite. Les
suites opératoires étaient simples et aucune récidive n’a
été notée après un recule de deux ans. La découverte
d’une substance mucoïde au niveau du rétropéritoine
doit faire rechercher trois causes principales:
ovariennes, appendiculaires ou péritonéales. La
chirurgie est le seul traitement efficace à l’heure
actuelle et la recherche de la lésion causale ainsi que
son traitement sont indispensables pour éviter les
récidives.
P139: L’ABCES DU PSOAS A PYOGENES CHEZ
LE
DIABETIQUE
(ANALYSE
DE
25
OBSERVATIONS)
S El Mhef, B Querfani, R Rabii, H Fekak, R Aboutaib,
A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca,
Maroc
Le but de ce travail rétrospectif est d’analyser le profil
clinique, microbiologique et thérapeutique de l’abcès
du psoas chez le diabétique et de comparer les résultats
avec ceux publiés chez la population générale. 25
patients diabétiques présentant un abcès du psoas ont
été colligés durant une période de 7 ans entre Janvier
1999 et Janvier 2006, le sexe ratio était de 19 femmes /
6 hommes, la moyenne d'âge était de 63 ans avec des
extrêmes variant de 45 à 83 ans. Le symptôme le plus
fréquent était la fièvre (21 patients), elle était le seul
signe clinique chez 7 patients. 5 germes ont pu être
isolés soit dans le sang (hémoculture) ou dans le pu de
l’abcès recueilli suite au drainage chirurgical ou par
voie percutanée, le germe le plus fréquent était le
staphylocoque auerus dans 11 cas suivi par le
Streptocoque dans 4 cas, l’Escherichia coli dans 3 cas
le Proteus mirabilis et le Morganella Morgani dans 1
cas chacun, on a pu isolé aucun germe dans 5 cas. Une
triantibiothérapie par voie intraveineuse était démarrée
chez tous nos patients, puis adaptée en fonction de
l’antibiogramme, associée à des mesures de
réanimation basées dans la plus part des cas sur la
réhydratation et l’insulinothérapie horaire. Le drainage
percutané était réalisé initialement chez 20 patients, il
était suffisant seulement dans 9 cas, tandis qu’un
débridement chirurgical était nécessaire dans les autres
cas. Cependant malgré toutes ces mesures
thérapeutiques la durée moyenne d’hospitalisation était
de 19 jours (7 à 25 jours) et 5 patients étaient décédés.
Les résultats ont été comparés aux rapports publiés sur
l’abcès du psoas dans la population générale et nous
avons remarqué que l’abcès du psoas chez les patients
diabétique était caractérisé par des signes cliniques
moins marqués, une bactériologie différente, par une
plus grande période de convalescence et par une plus
grande mortalité.
P140: LE KYSTE HYDATIQUE DU PSOAS
Z. El Haiba, H. Balhouss, A. malghich, R. Aboutaieb,
M. Dakir,
Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
La localisation hydatique au niveau du muscle psoas
est rare. A travers l’étude d’un cas, Les auteurs
discutent les aspects diagnostiques et thérapeutiques de
100
cette affection. Il s’agissait d’un patient âgé de 35 ans,
agriculteur de profession, admis pour lombalgies
droites avec une masse régulière du flanc droit donnant
le contact lombaire. L’échographie et la TDM
abdominale avaient confirmé qu’il s’agissait d’un kyste
hydatique type III de 10 cm de diamètre sans autre
localisation. La radiographie du thorax était normale.
La sérologie hydatique était positive. Le traitement
avait consisté en une résection du dôme saillant après
stérilisation et drainage de la cavité résiduelle par une
lombotomie antérolatérale. Les suites opératoires
étaient simples. Le kyste hydatique du psoas est une
localisation rare, son diagnostic repose sur
l’échographie et ou la TDM, son traitement est
chirurgical par voie lombaire.
P141: DOUBLE LOCALISATION HYDATIQUE
RETROPERITONEALE A PROPOS D’UN CAS
Mejri R, Sallami S, Chelif M, Ben Salah I, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Le kyste hydatique est une pathologie parasitaire qui
sévit en état endémique en Tunisie. Le foie et le
poumon représentent les localisations les plus
fréquentes. La localisation primitive du kyste hydatique
au niveau du muscle de psoas est inhabituelle. Seuls 33
cas ont été publiés dans la littérature. Nous rapportons
l’observation d’une patiente âgée de 56 ans présentant
depuis 2 ans des lombalgies droites atypiques
compliquées
d’hydaturie.
Les
explorations
radiologiques ont concluent à un kyste hydatique du
pôle supérieur du rein avec un doute sur une
localisation au niveau du psoas. le traitement
chirurgical a consisté en une résection du dôme sillant
du kyste rénal avec une kysto-périkystéctomie totale
pour le kyste hydatique du muscle de psoas. les suites
opératoires ont été marquées par l’installation d’une
fistule lombaire qui s’est tarit spontanément. La
localisation hydatique reste exceptionnelle. Le
diagnostique est parfois difficile. il faut y penser devant
une masse rétropéritonéale dans un pays d’endémie
hydatique. seul un diagnostic et un traitement approprié
sont garant d’un bon pronostic.
P142:
L’HISTIOCYTOFIBRÔME
MALIN:
TUMEUR RÉTROPÉRITONÉALE RARE A
PROPOS D'UN CAS
Zakhama W, Youssef A, Hidoussi A, Ben sorba N,
Slama A, Jaidane M, Mosbah AF.
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie.
L’histiocytofibrôme est le plus fréquent des sarcomes
de l’adulte. La localisation rétro péritonéale et génitourinaire est relativement rare. Le traitement est
chirurgical qui doit être radical de part l’absence de
traitement adjuvant efficace. Objectifs: On se propose d
’étudier une observation d ’histiocytofibrôme malin qui
a posé un problème diagnostic et thérapeutique.
Observation: Il s’agit d’une femme 76 ans. Qui se
plaint de lombalgies gauches avec des épisodes d
’hématurie totale depuis 2 ans. L’échographie
abdominale a montré une masse solide inhomogène à
développement exo rénal polaire supérieur du rein
gauche mesurant 8 cm de diamètre. L’uroscanner a
conclu à une volumineuse masse de 8.5x8x9 cm,
tissulaire hétérogène intra abdominale à développement
antérieur présentant un large contact avec la queue du
pancréas, elle intéresse également le pole supérieur du
rein gauche avec un aspect grignoté du cortex rénal en
regard. L’exploration chirurgicale a trouvé une grosse
tumeur friable touchant la queue du pancréas et le pole
supérieur du rein gauche et arrive à l ’angle colique
gauche. On a décider de pratiquer une tumorectomie,
néphrectomie élargie gauche et une splénopancréatectomie
caudale.
L’examen
anatomopathologique a conclu a un histiocytofibrôme
malin à cellules géantes grade III selon la FNCLCC
rétro péritonéal envahissant le rein gauche et la queue
du pancréas. Les suites opératoires ont été marqués par
une récidive locale et des métastases hépatiques après
45 jours de l’opération.
Conclusion: L ’histiocytofibrôme malin est une
tumeur rétro péritonéale rare. La description récente de
cette tumeur ne permet pas d’évaluer les résultats des
différents traitements adjuvants en raison de la faible
incidence des cas rapportés dans la littérature. Seule l
exérèse chirurgicale la plus complète possible permet à
l ’heure actuelle d ’éviter la récidive locale d ’une
tumeur dont le pronostic reste déplorable à court terme.
P143: LA FIBROSE RETRO PERITONEALE
NEOPLASIQUE. A PROPOS DE 15 CAS.
Ketata H.; Bouacida M.; Sahnoun A.; Jallouli H.;
Fakhfakh H.; Bahloul A.; Mhiri M. N.
Service d'Urologie CHU H-Bourguiba Sfax, Tunisie.
Introduction:La
fibrose
rétro
péritonéale
néoplasique(FRPN) est une pathologie secondaire à
l’envahissement du tissu lymphatique et fibro-adipeux
péri-urétéral par dissémination de cellules néoplasiques
d’une tumeur primitive.
matériels et méthodes: A travers une étude
rétrospective sur une période de 21 ans, nous étudions
les particularités de cette pathologie.
Résultats: L’âge moyen des patients était de 55 ans
avec une nette prédominance féminine (73, 3%). La
symptomatologie était représentée par des lombalgies
(53.3%) et une anurie obstructive (26.6%). Une
insuffisance rénale a été notée dans 66% des cas.
L'imagerie a comporté une UIV (9 fois), une
échographie abdomino-pelvienne (13 fois), une TDM
(8 fois), une UPR (7 fois). Les cancers primitifs étaient
101
de siège utérin (6 cas), recto-sigmoidien (3 cas),
ovarien (2 cas), gastrique (2 cas) et mammaire (2 cas).
L’échographie a montré dans tous les cas une dilatation
des cavités rénales, bilatérale dans 60 % des cas. Elle a
montré la plaque de fibrose (1 cas) ; elle a révélé des
métastases hépatiques (3 cas). L’UIV a montré un
syndrome obstructif (13 cas), un rein non fonctionnel
(2 cas). La TDM a permis d’affirmer le diagnostic dans
3 cas (37, 5 %), d’évaluer le retentissement sur les
reins et a participé au bilan d’extension. L’UPR a
montré un rétrécissement filiforme irrégulier et rigide
des uretères touchés. Le drainage des urines en urgence
était nécessaire chez 13 patients; par néphrostomie
percutanée (4 cas), chirurgicale (6 cas) et par sonde
urétérale (3 cas). Une néphrectomie a été réalisée chez
3 patients. Un traitement par chimiothérapie a été
instauré (2 cas) et par radiothérapie (3 cas). Après un
suivi moyen de 6 mois, 10 patients étaient en rémission
carcinologique.
Conclusion: le pronostic de cette pathologie demeure
sombre. L’imagerie permet de faire le diagnostic en
même temps que le bilan d’extension. Le traitement,
souvent palliatif, vise à ameliorer la qualité de vie des
patients.
P144: LA FIBROSE RETRO PERITONEALE
IDIOPATHIQUE: A PROPOS DE 8 CAS
Ketata H; Benabdallah I; Gassara M; Jallouli H;
Bahloul A; Mhiri MN
Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax,
Tunisie.
Introduction:
La
fibrose
rétro
péritonéale
idiopathique(FRI) est une pathologie rare dont
l’ethiopathogénie est mal élucidé. Notre but est
d’étudier ses caractéristiques clinques ; para cliniques ;
thérapeutiques et évolutives.
Matériels et méthodes: Etude rétrospective portant sur
8 cas de FRI chez 5 femmes et 3 hommes colligés sur
une période de 18 ans; la moyenne d’age était de 50
ans.
Résultats: le signe d’appel le plus fréquent était les
coliques néphrétiques (62%). l’échographie a montré,
une urétérohydronéphrose unilatérale dans 50% des
cas, bilatérale dans les cas restants ; une plaque
tissulaire rétro péritonéale dans 50% des cas. L’UIV a
été faite pour 3 patients, elle a confirmé
l’urétérohydronéphrose sans obstacle ; elle a révélé
dans un cas une medialisation de l’uretère ; la TDM a
été pratiquée chez 5 patients a mis en évidence une
formation rétro péritonéale et péri aortique engainante
dans 80% des cas. L’UPR pratiquée pour 37% des
patients ainsi que la pyelographie ante grade (12, 5%)
ont permis de montrer une image d’arrêt sans obstacle
endoluminal avec une medialisation des uretères. Le
traitement de première intention a été a type de
néphrostomie percutanée dans 12, 5%, montée de
sonde urétérale dans 37% et d’une JJ dans 25% des cas,
en outre deux patients ont eu une uretérolyse
chirurgicale d’emblée ;une urétérolyse a été réalisé
chez 50% des patients en deuxième intention.20% ont
reçu une corticothérapie isolé. L’évolution a été
marquée par le décès d’une patiente 3 jours après son
hospitalisation dans un tableau de choc septique.
L’évolution a été bonne pour les autres cas.
Conclusion: La FRI est une pathologie qui menace le
pronostic vital et fonctionnel, le diagnostic n’est pas
évident, les exploration radiologique ont un apport
diagnostic très important.
P145: LES TUMEURS INFLAMMATOIRES
MYOFIBROBLASTIQUES
RETROPERITONEALES. A PROPOS D’UNE
OBSERVATION
Youssef. A, Hidoussi. A, Garrab. M, Slema. A,
Jaidane. M, Ben Sorba. N, Mosbah. AF.
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie.
Les tumeurs inflammatoires myofibroblastiques sont
des tumeurs rares d’étiologie inconnue. Elles peuvent
avoir des localisations multiples surtout pulmonaires.
La localisation rétropéritonéale est exceptionnelle.
Nous rapportons l’observation d’un homme âgé de 38
ans qui s’est plaint de douleurs lombaires gauches
atypiques et isolées avec à l’examen physique une
douleur de la fosse lombaire gauche. L’échographie et
la TDM ont conclu à une tumeur rétropéritonéale de 4
centimètres de diamètre, indépendante du rein, entrant
en contact avec le muscle psoas gauche. L’exploration
chirurgicale faite par une lombotomie gauche a permis
l’exérèse complète de la tumeur. L’étude histologique
et immuno histochimique ont conclu à une tumeur
inflammatoire myofibroblastique sans signes de
malignité. L’évolution était favorable ave un recul de
18 mois. A travers cette observation et une revue de
littérature nous relevons les caractéristiques générales
et thérapeutiques de cette tumeur.
P146: LA PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE
DES ANGIOMYOLIPOMES: PLACE DE LA
CHIRURGIE CONSERVATRICE
Binous M.Y, Fitouri Z, Nouira Y, Chlif M, Chtourou
M, Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction: L’angiomyolipome ( AML) du rein est
une tumeur bénigne qui peut nécessiter un traitement
chirurgical. A travers cette étude rétrospective nous
étudions la prise en charge chirurgicale des AML avec
une attention particulière pour la chirurgie
conservatrice.
102
Matériel et méthodes:
Entre juin 1999 et août 2005, dix patients on été opérés
pour AML. Il s’agit de 7 femmes et 3 hommes. L’âge
moyen a été de 49 ans. La découverte des AML a été
fortuite chez 2 patients. Chez les 8 autres un tableau
d’AML hémorragique a été noté chez 3 patients. Le
scanner a monté des stigmates de saignement récent
chez
5 patients. L’AML a été bilatérale chez 4
patients avec une taille moyenne de 7 cm. La taille
moyenne des AML unilatéraux a été de 10cm. Dans
tous les cas la présence d’une densité graisseuse a été
évidente.
Résultats: La chirurgie a été réalisée en urgence
différée pour les AML hémorragiques et à froid pour
les autres. Une seule patiente a été opérée par voie sous
costale avec tumorectomie bilatérale. Le reste des
patients ont été opérés par voie lombaire. Trois
néphrectomies ont été réalisées pour parenchyme
rénale inexistant chez deux patients et pour masse
médio-rénale chez un patient. La mortalité
peropératoire a été nulle. Des hémorragies nécessitant
des transfusions en per et postopératoire ont été
pratiquées chez 3 patients.
Conclusion: La chirurgie conservatrice des AML doit
être toujours envisagée même devant un AML
volumineux ou hémorragique.
P147: TEXTILOME RETRO PERITONEAL: A
PROPOS DE 5 CAS.
Chelif M, Sallami S, Hafsia G, Ben Salah I, Nouira Y,
Chtourou M, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction: Le textilome est une lésion hétérogène
rare, se développant autour d’un corps étranger textile
oublier suite à une intervention chirurgicale. Il
constitue une préoccupation permanente pour tous
chirurgiens et pose un problème diagnostique et de
conduites thérapeutiques.
Matériel et méthodes: Pendant une période de 10 ans
(1990 -2000) nous avons colligés 5 cas de textilome. Il
s’agit de 4 homme et d’une femme avec une médiane
d’age de 63 ans (44 – 88). Le tableau clinique était
polymorphe: hématurie dans 2 cas, fistule productive
sur cicatrice dans 2 cas et troubles mictionnels dans 2
cas. L’examen clinique était non spécifique et la
biologie et a révélé un syndrome inflammatoire chez 2
patients. L’examen échographique fait chez tous les
patients a trouvé une image de collection avec un
centre hétérogène dans 3 cas, une collection homogène
dans 1 cas et une lithiase vésicale dans 1 cas. L’examen
TDM a montré une formation hypodense avec un
centre hyperdense dans 4 cas sur 5.
Résultats: Le tableau clinique et l’imagerie
radiologique ont évoqué le diagnostic de textilome
dans 4 sur 5 alors que le 5ème cas a été opéré avec le
diagnostic de lithiase vésicale. Tous nos patients ont eu
une extraction chirurgicale du textilome et les suites
opératoires étaient simples dans tous les cas. Le délai
entre la 1ère et la 2ème intervention variait entre 3 et
168 avec une moyenne de 43 mois.
Conclusion: Le textilome est une complication grave.
Les explorations radiologiques sont d’un grand apport
pour le diagnostic. Le traitement est toujours
chirurgical.
P148: METASTASE APPENDICULAIRE D'UN
CANCER DE LA PROSTATE
P. Palascak 1, W. Gomez-Orozco1, N. Nader. 1 V.
Mašková 2, R. Grill2, M. Urban2, G. Traverse1, A.
Khamlu1, J.-L. Sauvain1, A. Atassi1
1: Département d'Urologie, CHI.-Hôpital Paul Morel,
Vesoul, France
2: Département d'Urologie, Charles University, Prague,
République Tchèque
Introduction et objectif: La métastase appendiculaire
d’un cancer de la prostate n’est pas connue jusqu’à ce
jour. Les auteurs présentent un cas de manifestation
brutale d’une appendicite ayant requis une intervention
chirurgicale et une évaluation post-opératoire, qui ont
révélé une métastase prostatique chez un patient âgé de
51 ans avec un taux de PSA très élevé.
Méthodes: Un patient de 51 ans a été admis au service
des urgences pour une appendicite aiguë. Après un
examen de routine, une appendicectomie a été
effectuée. Une laparotomie a révélé une perforation
appendiculaire abcédée. L’histologie a mis en évidence
une métastase appendiculaire d’un adénocarcinome
prostatique.
Résultats: Le taux de PSA post-opératoire était de
2430 ng/ml. Une ponction biopsie de la prostate a
confirmé un carcinome indifférencié de Gleason 9. Un
scanner
abdomino-pelvien
a
montré
une
lymphadénopathie pelvienne et rétropéritonéale ainsi
qu’une extension extra-capsulaire avec envahissement
de la graisse périprostatique et des vésicules séminales.
Une scintigraphie osseuse a révélé des métastases du
rachis cervical. Le traitement post-opératoire par
triptoréline, estramustine et acide zolédronique a été
mis en place. Le taux de PSA est redescendu à 19
ng/ml. Le patient est asymptomatique.
Conclusions: La métastase appendiculaire d’un cancer
de la prostate est un cas unique n’ayant encore fait
l’objet d’aucune publication. Cette manifestation
exceptionnelle d’un cancer prostatique pourrait justifier
un dépistage annuel par un test de PSA chez les
hommes à partir de 50 ans, ce qui a été mis en place par
l’Association Française d’Urologie en 2002. Dans le
cas présenté, un dépistage aurait pu éviter une
intervention chirurgicale et un dissémination du cancer
prostatique.
103
P149: DEVIATION CONGENITALE LATERALE
DE LA VERGE
Palascak P1, Gomez-Orozco W1, Nader N. 1, Mašková
V. 2, Sauvain J.-L.1, Grill R.2, Urban M.2, Atassi A.1
1: Département d'Urologie, C. h. i.-Hôpital Paul Morel,
Vesoul, France
2: Département d'Urologie, Charles University, Prague,
République Tchèque
Introdution et objectif: La déviation latérale de la
verge est une présentation rare chez les jeunes adultes,
qui est provoquée par une disparité du corps caverneux.
Nous allons décrire en détails une variation de la
procédure de Nesbit et les résultats obtenus pour la
correction de l'anomalie congénitale.
Méthodes: Un homme de 24 ans a présenté une
déviation latérale de la verge au moment de l'érection
provoquant une dysfonction érectile. La maladie de la
Peyronie a été éliminée. L'examen clinique a révélé que
le corps caverneux droit était plus gros que le gauche et
avait une déviation vers la gauche au moment de
l'érection artificielle. L'écho Doppler montrait une
hypoplasie du corps caverneux gauche avec une
hypovascularisation anormale et une diminution du
flux vasculaire sur l'écho Power Doppler. Ces résultats
nous ont conduit à réaliser la correction chirurgicale de
la difformité érectile sans raccourcir le corps caverneux
opposé grâce à l'incision en ellipse de la tunique
albuginée décrite selon la technique de Nesbit.
Résultats: Les résultats de la correction de la déviation
congénitale ont été excellents, sans raccourcissement
de la verge ni gêne lors des rapports sexuels.
Conclusions: L’élasticité normale du tissu pénien et la
taille du corps caverneux sont essentiels pour une
bonne fonction érectile. Une déviation congénitale ou
acquise de la verge peut être latérale, ventrale, dorsale
ou complexe. Les auteurs présentent un cas rare de
déviation latérale de la verge due à une hypoplasie
congénitale du corps caverneux. Chez un jeune patient,
les difformités congénitales de la verge provoquent
généralement plus de stress psychologique que
d’incapacité physique. Les auteurs décrivent une
correction chirurgicale par redressement de cette
difformité selon la technique de Nesbit sans observer
de raccourcissement de la verge ni de formation de
tissus fibrosés. Les rapports sexuels chez ce patient
sont satisfaisants.
P150: L’URETERE RETROCAVE (A PROPOS
D’UN CAS)
S El Mhef, B Querfani, R Rabii, H Fekak, R Aboutaib,
A Debbagh, A Joual, S Bennani, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca,
Maroc
Introduction: L'uretère retrocave est une malformation
congénitale rare caractérisée par un trajet spiroïde de
l'uretère autour de la veine cave inférieure. C’est une
anomalie du système veineux et non urinaire.
Observation: Mr J A âgé de 26 ans qui présente des
lombalgies droites depuis 18 mois. L’UIV a objectivé
une hydronéphrose droite sans obstacle identifiable.
L’exploration chirurgicale a retrouvé un uretère ayant
un trajet spiroïde autour de la veine cave inférieure.
Nous avons réalisé une résection de la partie rétrocave
de l’uretère avec anastomose terminoterminale sur
sonde JJ. L’évolution était favorable et UIV de
contrôle, réalisée après 1 mois, normale était normale.
Discussion: Malformation rare, l’uretère rétrocave ne
présente aucun symptôme pathognomonique, découvert
le plus souvent à l’occasion de lombalgies, le
diagnostic est porté par l’urographie intraveineuse. Les
indications thérapeutiques dépendent avant tout du
degré d'obstruction de la malformation mais aussi du
retentissement de l'obstacle sur le parenchyme rénal
sus-jacent, allant de l’abstention chirurgicale qui n'est
justifiée que dans l'uretère rétrocave non obstructif sans
souffrance rénale à la néphrectomie réalisée dans les
rares cas de reins détruits. La Chirurgie conservatrice
conventionnelle ou coelioscopique trouve tout son
intérêt dans les autres cas. Le procédé utilisé
habituellement est le décroisement de l'uretère avec
rétablissement de continuité de la voie excrétrice.
Conclusion: L’uretère rétrocave est une malformation
congénitale rare. Sa symptomatologie est pauvre et non
spécifique, son diagnostic est essentiellement
radiologique, son traitement reste simple et bien
codifié.
P151: URETERO APPENDICULOPLASTIE (A
PROPOS D'UN CAS)
M. El Baghouli, M. Elmouzdahir, Y. El Frougui, M.
Dakir, R. Rabii, A. Debbagh, A. Joual, S. Bennani, F.
Meziane
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Dans certaines conditions pathologiques, l’uretère est
endommagé et ne remplie plus sa fonction. Il est alors
nécessaire de rétablir la continuité du conduit.
Plusieurs procédés sont proposés mais parfois le
remplacement urétéral est la seule alternative, parmi
lesquels l’urétéro appendiculoplastie qui présente
l’avantage d’être une technique de réalisation simple et
peu traumatique. Nous rapportons le cas d’urétéroappendiculoplastie chez un homme de 55 ans dont
l’indication de la plastie appendiculaire était une
sténose étendue de l’uretère iliaque d’étiologie
iatrogène après cure d’une hernie discale L4-L5.
l’évolution a été favorable. La revue de littérature
réalisée nous a permis de constater que l’urétéro
appendiculopastie est une technique bien supportée et
104
de réalisation facile, mais que la sténose tardive de
l’anastomose en est la complication la plus fréquente.
A la lumière de notre étude, il apparaît que l’urétéro
appendiculoplastie est une technique à réaliser en
première intention vue sa tolérance et ses résultats
meilleurs comparés à d’autres remplacemants notament
l’iléo urétéroplastie.
P152: STRIPPING DE L’URETERE DANS LA
NEPHRO-URETERECTOMIE POUR TUMEUR
UROTHELIALE
DU
HAUT
APPAREIL
URINAIRE: A PROPOS DE 15 CAS
Hafsia G, Sallami S, Chelif M, Mejri R, Nouira Y,
Horchani A.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Objectif: Nous présentons les résultats de la néphrourétérectomie radicale, pour tumeur urothéliale du haut
appareil urinaire, à travers une lombotomie assistée
d’un stripping urétéral trans-urethral.
Matériels & Méthodes: Cette technique consiste en
une néphrectomie première par voie lombaire avec
ligature section de l’uretère dans sa portion lombaire.
Une sonde urétérale fixée à cette ligature permettra de
guider la libération de l’uretère jusqu’à la vessie. Par
voie endoscopique trans-urethrale une incision périméatique de la paroi vésicale est pratiquée permettant
une urétérectomie endoscopique. Un drainage transuréthrale de la véssie est assuré jusqu'à la cicatrisation
vésicale.
Résultats: Cette technique a été utilisée depuis 1996
chez 15 patients opérés pour TVES. La tumeur est
pyélo-calicielle chez 14 patients et urétérale chez un
seul patient. Trois patients ont nécessité une seconde
incision devant l’échec du stripping urétéral et les
autres ont eu un stripping sans complication. Avec un
recul moyen de 23 mois (6-34), 5 patients ont présenté
une localisation vésicale en dehors de la cicatrice
vésicale. Les contrôles radiologiques n’ont pas
découvert de récidive locale rétro-péritonéale.
Conclusion: Le stripping de l’uretère est une technique
relativement simple qui permet l’urétérectomie
emportant une collerette vésicale tout en évitant une
deuxième voie d’abord. Elle doit être considérée
comme la technique de choix pour les tumeurs
urothéliales pyéliques et calicielles.
P153: PLAIE URETERALE ISOLEE PAR ARME
BLANCHE
TRAITEE
PAR
UNE
ENDOPROTHESE URETERALE SEULE
Saghir. O, Dahami. Z, Barjani. F, Elhaous A, Gabsi. M,
Hanich. T Boukhari. M, Lakmichi. MA, Moudouni.
MS, Sarf. I.
Service d'Urologie, CHU Ibn Tofail Marrakech, Maroc
Les plaies de l’urètre par arme blanche sont rares; elles
représentent moins de 1% de l’ensemble des plaies
pénétrantes de l’abdomen. leur gravité réside dans le
retentissement sur le rein et les lésions intrapéritonéales
associées. Le diagnostic est difficile vu l’absence de
signes cliniques francs et la confirmation est
essentiellement radiologique. Nous rapportons
l’observation de Mr T. e âgé de 24 ans victimes d’une
agression par arme blanche occasionnant une plaie
lombaire droite avec fuite urinaire par la plaie.
L’échographie abdominale trouve un urinome
rétropéritonéale, et l’uroscanner une plaie partielle de
l’uretère lombaire droit grade II selon la classification
de l’American Association for Surgery of Trauma des
traumatismes de l’uretère Une montée de sonde
urétérale double J sous scopie, à extrémités perforés
charrière 7 / 28 cm a été réalisée avec mise en place
écho-guidé d’un drain charrière n° 8 en queue de
cochon multipérforé au niveau de l’urinome qui a
ramené 550 cc d’urines claires. L’ablation de la sonde
est faite à J12 et du drain retropéritonéale à J13. les
suites sont simples et l’urographie de contrôle faite à 2
mois du traumatisme est revenu strictement normale.
Le traitement des plaies pénétrantes par arme blanche
de l’uretère est variable en fonction du siège et de
l’étendue de la plaie ; il peut aller d’une simple
surveillance à une intervention chirurgicale en passant
par les cures endoscopiques.
P154: ENGAINEMENT URETERALE DANS LA
MALADIE DE WEGENER: A PROPOS D’UN
CAS
M. Hellel, F. Benjeddou, M. Hmidi, M. Dridi, R. Mejri,
Y. Nouira, M. Chtourou, A. Horchani.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction: La vascularite granulomateuse de
Wegener se caractérise par une inflammation de
l’endothélium vasculaire. C’est une pathologie rare qui
touche exceptionnellement l’uretère.
Observations Nous rapportons le cas d’un patient âgé
de 42 ans qui consulte pour des lombalgies bilatérales.
L’examen clinique était normal. L’UIV a montré une
dilatation urétéro-pyélo-calicielle bilatérale avec
médialisation des uretères lombaires. Le scanner
abdominale a objectivé une plaque de fibrose
rétropéritonéale allant de la 4ème vertèbre lombaire au
sacrum. Le patient a développé une insuffisance rénale
nécessitant la mise en place d’une sonde double J
bilatérale. Une biopsie scanno-guidée de la fibrose
rétropéritonéale n’a pas pu être réalisée vu la difficulté
d’accès. Le bilan inflammatoire a montré une vitesse
de sédimentation et une C Réactive Protéine élevées.
Le patient a été mis sous corticothérapie pendant 4
mois, mais sans amélioration radiologique. Le
diagnostic de maladie de Wegener a été retenu devant
105
la mise en évidence d’anticorps anticytoplasme des
polynucléaires type c-ANCA. La corticothérapie a été
arrêté et relayée par le cyclophosphamide. Le suivie est
de 16 mois. La fonction rénale est resté stable. Le
patient garde des lésions stables. La sonde double J
bilatérale est changée tout les 6 mois.
Conclusion: Les lésions urétérales dans la maladie de
Wegener sont des lésions rares et graves de part leurs
difficultés de traitement et leurs évolutions vers
l’insuffisance rénale même sous traitement.
P155: LES COMPLICATIONS UROLOGIQUES
DE LA CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE ET
PELVIENNE
Taleb-Bendiab DH, Yousfi MJ, Bendimered O, Attar A
Service d'Urologie CHU Oran Algérie
Introduction: Les lésions iatrogènes urétérales et
vésicales sont rares mais non exceptionnelles elles sont
rencontrées surtout au cours de la chirurgie
gynécologique. nous rapportons les cas rencontrés sur
une période de 05 années, les aspects diagnostics et
thérapeutiques.
Matériel et méthodes: de janvier2000 à décembre
2004: 56Malades ont été opérés dans le service
d’urologie suite à des lésions urétérales ou vésicales
suite à des complications obstétricales ou après une
chirurgie pelvienne: on note une prédominance du sexe
féminin(86%), l’âge moyen était de 40 ans. Chaque
patient a été l’objet d’un bilan clinique, biologique et
radiologique.
Résultats:les
lésions
obstétricales
étaient
prédominantes: 55.3%, les autres étiologies:chirurgie
gynécologique(37.4%),
digestive
(3.6%)
et
vasculaire(3.6%)
Lésions
urétérales:
-->
Unilatérales:23 % --> Bilatérale 3, 6% Lésions
vésicales: fistules vésico-vaginales: --> Simples 18
78% --> Complexes: 22% + F. v. utérine: 5, 5%
Lésions urétrales: F urèthro cutanée: 3, 6% En plus du
TRT médical, tRT de la lésion: Lésions urétérales: -->
Sonde J. j: 20% --> Réimplantation urétéro-vésicale: *
Simple unilatérale: 16% *« « Bilatérale: 3, 6% *
Vessie psoique:7, 2% Lésions vésicales -->:Cure F. v.
v: * Voie basse: 83%: * Voie haute:17% -->Cure F. v.
uterine:*
Voie
extra-vésicale:3.6%
*
Hystérectomie:1.8%
Lésions
urethrales:
->Cytostosmie: 3.6%
Conclusion : Les complications urologiques de la
chirurgie gynécologique et pelvienne doivent diminuer
de fréquence. Elles posent parfois des problèmes
sérieux tant diagnostics que thérapeutiques.
P156: PLACE DE L’ENDOPYELOTOMIE
PERCUTANEE DANS LE TRAITEMENT DE
L’ANOMALIE DE LA JONCTION PYELOURETERALE
Fitouri Z, Nouira Y, Hmidi M, Gargouri M, Ben
Jeddou F, Chtourou M, Horchani A
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction: Le but de notre travail est de présenter
les onze premiers cas d’anomalie de la jonction pyélourétérale (AJPU) traités par endopyélotomie rétrograde
dans notre service et d’évaluer la place de cette
technique dans la prise en charge de l’AJPU.
Matériel et méthodes: Entre 2000 et 2002, onze
patients (6 hommes et 5 femmes), porteurs d’une AJPU
symptomatique, ont eu une endopyélotomie
percutanée. Le succès de l’intervention a été jugé sur
des critères cliniques (disparition des lombalgies),
radiologiques (diminution ou stabilisation de la
dilatation), et biologiques (stabilisation ou amélioration
de la fonction rénale). Nous avons évalué les résultats
fonctionnels et la morbidité de cette technique.
Résultats: Le taux de succès clinique et radiologique
de l’endopyélotomie était de 36, 3 % avec un suivi
moyen de 21 mois. Un patient a eu une désinsertion
pyélo-urétérale qui a nécessité la réalisation de la
plastie de l’AJPU à ciel ouvert. Pour les six patients
chez qui l’endopyélotomie a échoué, le délai moyen de
constatation d’échec était de 11 mois. Cinq patients ont
eu une plastie de la jonction pyélo-urétérale à ciel
ouvert. Le sixième patient a eu une nephrectomie par
lomboscopie pour un rein peu fonctionnel. Parmi ces
six malades 2 avaient un pédicule polaire inférieur qui
croisait la jonction et 4 patients présentaient une
sclérose importante péri urétérale. Tous ces malades
sont asymptomatiques avec une diminution
significative de la dilatation aux contrôles
radiologiques.
Conclusion: L’endopyélotomie percutanée est une
intervention mini-invasive mais dont l’efficacité est
limitée dans le traitement de l’AJPU primaire. Par
contre, elle trouve sa place dans les sténoses
secondaires de la jonction pyélo-urétérale. Une
dilatation importante des cavités excrétrices et la
présence d’un vaisseau polaire inférieur sur
l’angioscanner pré-opératoire représentent des facteurs
prédictifs d’échec.
P158: RUPTURE SPONTANEE DES VOIES
EXCRETRICES URINAIRES: A PROPOS DE 10
CAS
Ben Nsir R, Hidoussi A, Jaidane M, Ben Sorba N,
Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction: La rupture spontanée de la voie
excrétrice urinaire (VE) est une pathologie rare, de
diagnostic généralement aisé. Elle représente une
urgence diagnostique et thérapeutique car elle peut
106
exposer à des complications parfois redoutable surtout
d’ordre infectieux.
Matériel et méthodes: Revue rétrospective des
dossiers de 10 patients hospitalisés pour rupture de la
VE au service d’urologie Sahloul de Sousse entre 1991
et 2006.
Résultats: Il s’agissait de 8 hommes et 2 femmes,
l’âge moyen a été de 51 ans. Les circonstances de
découverte ont été des coliques néphrétiques hyper
algiques dans tous les cas associés à une oligoanurie
dans 2 cas. L’examen physique a noté une fièvre > à
38° c dans 2 cas, on n’a pas noté de masses lombaires
palpables. L’AUSP a montré une ou plusieurs opacités
radio opaques sur le trajet de la VE homolatérale à la
douleur dans 6 cas. l’échographie a objectivé un
épanchement péri rénal d’importance variable associé à
une dilatation des cavités dans 8 cas. Un obstacle de
nature lithiasique a été mis en évidence dans 8 cas.
L’UIV et l’uroscanner ont été pratiqués dans tous les
cas venant confirmer le diagnostic en montrant
l’extravasation du produit de contraste. La levée de
l’obstacle a été réalisée par voie endoscopique dans 8
cas et par voie chirurgicale dans 2 cas. L’évolution a
été favorable dans tous les cas.
Conclusion: La rupture de la VE urinaire est une
pathologie rare de diagnostic facile. L’échographie est
l’examen clé pour le diagnostic, son traitement a
largement bénéficié des progrès de l’endoscopie.
L’évolution est souvent favorable.
P159: PRISE EN CHARGE DES STENOSES
URETERO-ILEALES: A PROPOS DE 20 CAS.
M. Ktari, A. Derouiche, N. El Fekih, A. Agrebi, R. Ben
Slama, M. Sfaxi, M. Chebil.
Service d’Urologie de l’Hôpital Charles Nicolle de
Tunis, Tunisie.
Introduction: La sténose secondaire complique 10 à
15% des anastomoses urétéro-iéales, constituant ainsi
la première cause de détérioration rénale après
dérivation urinaire. Le traitement de référence de ces
sténoses reste la chirurgie ouverte. Cependant, les
difficultés opératoires rencontrées incitent à tenter un
traitement endo-urologique mini invasif en première
intention.
Matériels et méthodes: Entre janvier 1989 et Octobre
2006, nous avons traité 20 patients pour sténose
urétéro-iléale ; les sténoses secondaires à une récidive
tumorale étant exclues.
Résultats: Tous nos patients sont des hommes, avec un
âge moyen de 62 ans (49-73 ans). Neuf patients sont
porteurs d'un Bricker avec une anastomose urétéroiéale de type Wallace. Onze patients sont porteurs
d'une entérocystoplastie de remplacement avec une
anastomose urétéro-iéale selon Camey le Duc dans 10
cas et selon Abolenein dans un seul cas. Une sonde de
néphrostomie première a été posée chez 15 patients. On
a réussi à intuber la sténose par un fil guide chez 10
patients, permettant par la suite un traitement endourologique (dilatation par les dilatateurs de Marberger,
dilatation par cathéter de dilatation à haute pression,
endo-urétérotomie à la lame froide, endoprothèse
double J). La reprise chirurgicale de l'anastomose
urétéro-iléale, consistant en une résection de la sténose
avec réimplantation directe, a été réalisée chez 7
patients avec un succès dans 6 cas pour un recul moyen
de 37 mois. Trois néphrectomies ont été réalisées
d'emblée pour reins détruits.
Conclusion: Les techniques endo-urologiques mini
invasives peuvent être proposées en première intention
pour les sténoses urétéro-iléales. Leur faisabilité est
conditionnée par la possibilité de passage du fil guide à
travers la sténose. La chirurgie à ciel ouvert garde sa
place pour les cas de non faisabilité ou d'échec du
traitement endo-urologique.
P160: PLACE DE LA CHIRURGIE DANS
TRAITEMENT
DE
L’INCIDENTALOME
SURRENALIEN
M. Hellel, M. Hmidi, M. Dridi, Z. Fitouri, M. Chouki,
Y. Nouira, M. Chtourou, A. Horchani.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction: L’incidentalome surrénalien est une
masse surrénalienne de découverte fortuite lors d’un
examen d’imagerie, en l’absence de symptômes ou de
signes cliniques évocateurs.
Matériel et Méthodes: Sur une période de 13 ans,
allant de juin 1993 à juin 2006, 6 patients ont subi une
surrénalectomie pour incidentalome surrénalien.
Résultats: Il s’agit de 3 hommes et 3 femmes. L'age
moyen des patients est de 58 ans (entre 40 ans et 68
ans). La découverte de l’incidentalome s’est faite à
l’échographie chez 5 patients et au scanner chez une
patiente. Les côtés droit et gauche sont atteints de
façons équivalentes. Cinq de nos patients ont eu une
exploration hormonale. Tous les patients avaient des
tumeurs surrénaliennes non sécrétantes. La taille
moyenne des tumeurs est de 67mm (entre 30mm et
120mm). La surrénalectomie a été réalisé par
lombotomie chez 1 patient, par lomboscopie chez 1
patient et par voie sous costale chez 4 patients. Les
suites opératoires sont simples dans tous les cas. Le
diagnostic histologique est comme suit: deux adénomes
cortico-surrénaliens, un cortico-surrénalome malin, un
phéochromocytome, une métastase et un kyste séreux.
Le recul moyen est de 27 mois (entre 2 et 62 mois)
Conclusion: Le diagnostique de l’incidentalome
surrénalien voie sa fréquence augmenter avec les
progrès de l’imagerie. La taille de la lésion est le critère
principal
dans
l’indication
opératoire.
La
surrénalectomie coelioscopique est devenue la
107
technique de référence pour les lésions de petite taille,
non suspectes de malignité.
P161: LES TUMEURS KYSTIQUES DE LA
SURRENALE, A PROPOS DE 4 CAS
Youssef A, Hidoussi A, Jaidane M, Jradi A, Zakham
W, Ben Sorba N, Mosbah AF
Service d'Urologie, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie.
Les kystes et les pseudo kystes de la surrénale sont une
entité rare. Leur découverte s’est accrue depuis la
généralisation
de
l’échographie,
de
la
tomodensitométrie et de l’IRM. Objectifs: On se
propose d’étudier 4 nouveaux cas de lésions kystiques
surrénaliennes et à partir d’une revue de la littérature
on insiste sur les différentes caractéristiques
anatomopathologiques,
épidémiologiques
et
diagnostiques en mettant l’accent sur la difficulté de
leur diagnostic préopératoire. Matériels et méthodes: 4
patients dont une femme et 3 hommes qui présentent
des douleurs lombaires, une fièvre nocturne et un seul
qui présente une élévation des chiffres de la tension
artérielle. Tous les malades ont été explorés par une
échographie abdominale et un scanner. Le diagnostic
de tumeur kystique de la surrénale est posé et les
patients ont été opérés. Résultats: En per-opératoire il
s’agit de masses kystiques de la surrénale et l’anapath
confirme le diagnostic: un phéochromocytome kystique
et 3 kystes séreux. Conclusion: les tumeurs kystiques
de la surrénales sont rares leur diagnostic préopératoire
est difficile. Le diagnostic est approché par
l’échographie et le scanner, confirmé par l’histologie
de la pièce opératoire.
P162: ETES VOUS SURS DE TOUT SAVOIR SUR
LE MYELOLIPOME
S. Jerbi Omezzine, Ch. Hafsa, S. Kriaa, R. Salem, M.
Golli,
Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie.
Objectifs: Exposer les aspects radiologiques classiques
et inhabituels du myélolipome surrénalien, ses
diagnostics différentiels et son évolution.
Matériels et méthodes: Revue de la littérature et
observations de cas du service.
Résultat: Le myélolipome est une tumeur bénigne
constituée de graisse et d’éléments hématopoïétiques.
Classiquement surrénalien, il se caractérise en
tomodensitométrie par la présence de graisse
macroscopique, associée à des zones de plus haute
densité. On retrouve fréquemment une pseudocapsule
et des calcifications peu nombreuses. Le myélolipome
peut se présenter sous une forme hémorragique aiguë,
le risque augmentant avec la taille de la lésion. Des
formes extra surrénaliennes sont décrites posant un
problème de diagnostic différentiel et nécessitant une
preuve histologique. Il existe des myélolipomes
surrénaliens associés à d’autres pathologiques
surrénaliennes notmment un ensemble de cas
présentant des critères radiologiques particuliers:
lésions plus petites, contenu en graisse faible,
calcifications nombreuses, correspondant à des
adénomes dégénérés. Il a été par ailleurs décrit des cas
de cortisosurrrénalome malins présentant des zones de
graisse macroscopique.
Conclusion: Le myélolipome surrénalien présente des
aspects radiologiques typiques rendant son diagnostic
aisé au scanner. Ces lésions peuvent être
hémorragiques. On restera prudent devant certains
aspects inhabituels en raison de l’association avec des
adénomes et de l’existence de cortico-surrénalome avec
graisse macroscopique.
P163: LE MYELOLIPOME SURRENALIEN
Ketata H.; Bouacida M.; Benabdallah I.; Mkaouar S.;
Bahloul A.; Mhiri M. N.
Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax,
Tunisie.
Le myélolipome surrénalien (MLS) est une tumeur
rare, bénigne et non sécrétante. Composée de tissus
adipeux matures et d’éléments hématopoïétiques. Cette
tumeur est souvent asymptomatique, de découverte
fortuite faisant alors partie des incidentalomes
surrénaliens. Nous rapportons le cas d’un homme âgé
de 44 ans qui a consulté pour lombalgies droites
associées à des vomissements. Le patient était en bon
état général et avait une légère sensibilité lombaire
droite. L’échographie abdominale a montré une
formation hyperéchogène de 6 cm de grand axe, au
niveau de la loge surrénalienne droite. A l’examen
tomodensitométrique, cette masse était volumineuse,
hypodense (-110 UH), ovalaire de 75 mm de diamètre,
avec des contours nets et réguliers et comportant de
fines cloisons ; il existait aussi de multiples
calcifications surrénaliennes bilatérales. Le bilan
biologique ainsi qu’hormonal, explorant les fonctions
cortico et médullo-surrénaliennes, étaient normaux. Au
terme de ces explorations concluant à une masse
surrénalienne non sécrétante et de nature graisseuse, le
diagnostic de myélolipome surrénalien a été fortement
suspecté et l’exérèse chirurgicale a été décidée devant
le volume dépassant 5 cm et son caractère
symptomatique. L’intervention, menée par lombotomie
droite, a consisté en une surrénalectomie emportant la
tumeur. A l’examen histologique, cette tumeur était
constituée d’une prolifération en lobules d’adipocytes
matures bien différenciés associés à quelques petits
îlots de cellules hématopoïétiques normales; elle
présentait, par ailleurs, des petits foyers de
remaniements
hémorragiques
et
quelques
calcifications. La glande surrénale était réduite à une
108
petite languette périphérique de 3 mm d’épaisseur et il
n’y avait aucun signe de malignité. Les suites
opératoires ont été simples avec un recul de 1 an. A
travers cette observation, nous discutons les aspects
épidémiologiques,
cliniques,
paracliniques
et
thérapeutiques de cette pathologie rare.
P164: LE MYÉLOLIPOME SURRÉNALIEN.À
PROPOS DE TROIS CAS.
Mechri M, Ghozzi S, Khiari R, Msakni I*, Smaali Ch,
Ghorbel J, Ben Mansour O, Bougrine F*, Khouni H**,
Bouziani A*, Ben Rais N.
Service d’Urologie Hôpital Militaire de Tunis.
*Service d’Anatomopathologie Hôpital Militaire de
Tunis.
**Service de chirurgie générale Hôpital FSI, Tunisie.
Le myélolipome surrénalien (MLS) est une tumeur
rare, bénigne et non sécrétante de la surrénale. Son
diagnostic est fait le plus souvent fortuitement sur des
examens d’imagerie, d’où son inclusion dans le cadre
des incidentalomes surrénaliens. Elle est composée de
tissu adipeux mature associé à du tissu myéloïde. Elle
peut se compliquer de rupture et d’hémorragie
rétropéritonéale. Le diagnostic positif, porté sur le
scanner et l’imagerie par résonance magnétique, reste
de confirmation histologique. Le principal diagnostic
différentiel est l’angiomyolipome du pole supérieur du
rein. Si l’indication opératoire n’est pas retenue, la
cytoponction à l’aiguille peut être utile, apportant la
preuve histologique du diagnostic. Le caractère rare de
cette entité nous a incité à rapporter ces trois nouveaux
cas de MLS dont l’exérèse chirurgicale a été motivée
par le caractère volumineux (>5cm) et symptomatique
des tumeurs. A travers une revue de la littérature,
seront successivement abordés les aspects cliniques,
diagnostiques et thérapeutiques de cette affection.
P165:
LE
MYELOLIPOME
GEANT
SURRENALIEN
Bahloul A, Touffahi M, Lefi M, Hellara W, Lacheb N,
Farhane S, Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie.
Le myélolipome surrénalien (MLS) est une tumeur
rare, bénigne et non sécrétante composée de tissu
adipeux et myéloïde. Il peut se compliquer de douleur
et /ou d’hémorragie rétropéritoneal. But: discuter les
modalités thérapeutiques évolutives et de cette
affection Nous rapportons un cas de myélolipome
surrénalien chez une femme de 69 ans, révélé par des
lombalgies récidivantes. L’imagerie à permis
d’évoquer le diagnostic en préopératoire. Devant la
taille de la tumeur (12 cm de grand axe) et le caractère
symptomatique, l’exérèse chirurgicale a été réalisée
avec des suites opératoires simples. L’examen
histologique a permis de confirmer le diagnostic de
myelolipome surrénalien. Conclusion: Le diagnostic du
MLS est évoqué, dans plus de 90%, par l’imagerie. Le
scanner étant l’examen de référence. Son exérèse
s’impose lorsqu’il existe un risque de complications
(volume > 5cm) et /ou symptomatique. L’évolution à
long terme est toujours favorable.
P166: LE MYELOLIPOME SURRENALIEN: A
PROPOS DE UN CAS
Binous M Y, Rmiza K, Jelali A, Ben Amour H,
Haddad B, Fodha M
Service De Chirurgie Générale, Hôpital Universitaire
Tahar Sfar. Mahdia, Tunisie
Le myélolipome surrénalien est une tumeur bénigne
non sécrétante et rare.
Nous rapportons une nouvelle observation chez un
patient âgé de 45 ans qui a consulté pour des douleurs
vagues du flanc droit. L’uro-scanner a mis en évidence
une lésion de 8 cm de la surrénale droite de densité
graisseuse. Une lésion hépatique de 3 cm de diamètre
du foie dont la cinétique évoquait un angiome
hépatique a été aussi mise en évidence. Le bilan
métabolique est revenu normal.
Le patient a été opéré par voie sous costale
transpéritonéale. La lésion au niveau du foie a été
vérifiée et sont aspect a été celui d’un angiome. Une
surrénalectomie droite a été réalisée emportant la
totalité de la tumeur. L’ana-path a montrée une
prolifération d’adipocyte et de tissu myéloïde.
L’évolution a été favorable. Malgré les progrès de
l’imagerie le traitement chirurgical du myélolipome
surrénalien reste le traitement de référence en cas de
doute diagnostic, de complication ou de tumeur
volumineuse.
P167: LYMPHANGIOME KYSTIQUE DE LA
SURRENALE
Dagdagui N, lefi M, hellara W, Lachheb N, Salem R,
Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie.
Le lymphangiome kystique de la surrénale est une
tumeur bénigne, rare. Son diagnostic préopératoire est
souvent difficile. L’imagerie (échographie et scanner)
permet d’évoquer une tumeur kystique de la surrénale
mais la confirmation est toujours histologique. But:
évoquer le diagnostic d’un lymphangiome devant toute
masse kystique de la surrénale Nous rapportons deux
cas de lymphangiome kystique du surrénale de
découverte
fortuite
traités
chirurgicalement.
Conclusion: Malgré les progrès de l’imagerie dans
l’exploration de la surrénale, l’exérèse chirurgicale de
la tumeur s’impose en cas de doute diagnostique.
109
P168: ANGIOME CAVERNEUX SURRENALIEN
A PROPOS DE 3 CAS
Smaali CH, Ghozzi. S, Ben Mansour. O, Ghorbel. J,
Mechri. M, Khiari. R, Khouni. H*, Ben Rais. N
Service Urologie Hôpital Militaire Tunis
*Service de Chirurgie Générale, FSI, La Marsa,
Tunisie.
Introduction: L’angiome caverneux surrénalien est
une tumeur rare du rétroperitoine posant un diagnostic
différentiel avec les autres tumeurs rétroperitoneales. A
travers 3 observations colligées dans le service nous
allons essayer de déterminer les particularités cliniques,
radiologiques et thérapeutiques de cette entité.
Matériel et méthodes: Il s’agit de trois patients deux
hommes et une femme age moyen est de 54 ans. Le
principal motif de consultation est une douleur associée
à une voussure du flanc. L’exploration biologique est
revenue normale. L’échographie et l’uroscanner ont été
réalisés chez tous les patients avaient objectivés des
masses surrénaliennes deux du coté gauche et une du
coté droit qui se rehaussent faiblement après injection
du produit de contraste. Le traitement a consisté à une
surrénalectomie chez les trois patients par voie sous
costale, l’étude anatomopathologique a confirmé le
diagnostic d’angiome caverneux sans mise en évidence
de signes de malignités. Le follow up est de 13 mois, le
contrôle clinique ainsi que para clinique est normal.
Conclusion: L’angiome caverneux est une entité rare
qu’il faut y penser devant des stigmates cliniques et
para cliniques assez évocatrices.
P169:
LE
PHEOCHROMOCYTOME
EXTRASURRENALIEN
Z. El Haiba, A. El Kiassi, Y. A. El Messaoudi, R.
Aboutaieb, M. Dakir,
Service d'Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Le phéochromocytome extra–surrénalien est une
localisation rare. La méconnaissance du diagnostic peut
mettre en en jeu le pronostic vital du malade. Nous
rapportons un cas de phéochromocytome extrasurrénalien au niveau de l’organe de Zuckerkandel
chez une femme âgée de 45 ans. Le diagnostic clinique
était suspecté devant la triade: céphalées sueurs et
palpitations associées à une HTA paroxystique ( TA=
220/110mmHg). L’examen clinique est normal. Le
diagnostic topographique a été établi grâce à la TDM
abdominale. La scintigraphie à la MIBG ainsi que le
dosage biologique des catécholamines et de leurs
métabolites n’ont pas été réalisés. La malade avait
bénéficié d’une préparation pré-opératoire par une
néfidipine et une benzodiazépine. L’exérèse de la
tumeur était facile sans incidents per-opératoires. Elle
était réalisée par voie bi-sous costale. L’évolution était
favorable et le diagnostic de certitude a été apporté par
l’étude anatomo-pathologique.
P170: CORTICO-SURRENALOME MALIN NON
SECRETANT
M. Hellel, F. Benjeddou, M. Hmidi, Z. Fitouri, M.
Chouki, Y. Nouira, M. Chtourou, A. Horchani.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction: Le cortico-surrénalome malin (CSM)
non sécrétant est une tumeur endocrine rare. Son
diagnostic est histologique. Son pronostic est sombre à
cause du risque élevé de récidive postopératoire.
Observations: Nous rapportons deux observations de
CSM non sécrétant chez deux hommes âgés
respectivement de 46 et 44 ans. Le premier patient a
consulté pour des douleurs de l’hypochondre gauche
avec une altération de l’état général. L’examen clinique
a trouvé une masse de l’hypochondre gauche de 10cm
de grand axe, indolore et donnant le contact lombaire.
L’échographie et le scanner ont montré une masse
tissulaire surrénalienne gauche de 17x12x12cm
refoulant les organes de voisinages. Le bilan hormonal
était normal. Le malade a eu une surrénalectomie
gauche par voie sous costale et l’examen histologique a
conclu à un CSM. Une récidive locale mesurant
10x8x8cm est suevenu à 40 mois postopératoire
associé à des métastases osseuses multiples. On a
décidé le traitement symptomatique. Le deuxième
patient présentait une masse abdominale droite ferme
de 10cm de grand axe, donnant le contact lombaire.
L’échographie et le scanner ont montré une masse
tissulaire surrénalienne droite de 13cm de grand axe,
nécrosée au centre et qui refoule la VCI, le foie et le
rein droit. Le bilan hormonal a confirmé son caractère
non sécrétant. Le malade a eu une surrénalienne droite
par voie sous costale et l’étude histologique a conclu à
un CSM. Le recul est de 3 ans. Le patient est en bon
état général, sans récidive locale.
Conclusion: Le cortico-surrénalome malin non
sécrétant est une tumeur rare, de découverte souvent
tardive. Son traitement est chirurgical. Les traitements
adjuvants sont souvent décevants. Son pronostic est
réservé.
P171: ADENOME SURRENALIEN A CELLULES
ONCOCYTAIRES
Lachheb N, Lefi M, Fredj N, Ghezala W, Bahloul A,
Moussa A, Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie.
Les tumeurs surrénaliennes bénignes constituent une
entité anatomopathologique souvent de découverte
fortuite. L’oncocytome surrénalien est exceptionnel.
Nous rapportons un cas d’incidentalome surrénalien
découvert par une échographie abdominale chez une
110
femme de 37 ans sans antécédents pathologiques. Le
scanner abdominal a révélé une masse de la loge
surrénalienne de 7x6 cm, bien limitée, de densité
tissulaire. Le bilan hormonal était normal. La patiente a
été opérée et seule l’étude anatomopathologique a
permis de retenir le diagnostic d’un adénome
surrénalien à cellules oncocytaires. Le but de notre
travail est de revoir la littérature sur cette pathologie.
P172: LE SYSTEME DE WEISS POUR LE
DIAGNOSTIC DE MALIGNITE DES TUMEURS
DE LA CORTICOSURRENALE
Kourda N, Bouzouita A, Blel A, Baltagi Ben Jilani S,
Sfaxi M. Ben Slama M. R, Krichene I, Chebil M,
Zermani R
Laboratoire d'anatomie pathologique Hôpital Charles
Nicolle, Tunis, Tunisie.
Les carcinomes de la corticosurrénale sont des tumeurs
rares. En l’absence du « gold standard » que constitue
la présence de métastase, d’une invasion locorégionale
ou d’une récidive, le diagnostic de malignité peut
représenter un véritable défi tant pour le clinicien que
pour
le
pathologiste.
Plusieurs
systèmes
multiparamétriques ont été développés pour
appréhender cette malignité. Parmi ceux-ci, le système
de Weiss.
Le but de notre travail est d’évaluer la corrélation de
ce système avec l’évolution.
Matériels et méthodes: Etude rétrospective de 65
corticosurrénalomes. Les surrénalectomies ont été
réalisées au service d’urologie de l’hôpital Charles
Nicolle entre Janvier 91 et Mai 2006. Les pièces ont été
étudiées par les anatomopathologistes afin d’établir le
score de Weiss. Un suivi clinique et radiologique
réalisé chez les patients à la recherche de récidive
locale ou à distance.
Résultats: 21 hommes et 44 femmes, âge moyen de 49
ans.20 patients étaient hypertendus, 16 avaient un
syndrome de Conn et 6 un syndrome de cushing, 10
incidentollomes. L’aspect macroscopique peropératoire
était en faveur de la malignité dans 4 cas. Recul moyen
de 20 mois. Le score de Weiss était établi dans 20 cas.
Ce score était supérieur à 3 dans les 4 cas de
corticosurrénalome malin, un score 3 était retrouvé
dans 2 cas. Les autres tumeurs avaient score inférieur
ou égal à 2 et l’évolution était favorable pour ces
patients.
Conclusion: Le système de Weiss, reposant sur 9
critères microscopiques, constitue un outil relativement
fiable et reproductible pour le diagnostic de malignité,
mais il persiste une incertitude diagnostique concernant
les tumeurs de score 3, l’emploi du MIB-1 peut dans
ces cas apporter une aide au diagnostic de malignité.
P173:
INFECTIONS
URINAIRES
CANDIDOSIQUES: INTERET DE L’IMAGERIE
M. Bouzayani, S. Kriaa, Ch. Hafsa, R. Salem, M.
Toffahi, M. Golli, H. Saad, A. Gannouni
Service de Radiologie, CHU FB de Monastir, Tunisie.
Objectifs: Le but de notre travail est de préciser
l’apport de l’imagerie dans le diagnostic positif et dans
la prise en charge thérapeutique de cette pathologie.
Matériels et méthodes: Nous rapportons 6 cas
d’infection urinaire candidosique. Les patients sont
explorés par un arbre urinaire sans préparation, une
échographie abdominale. La TDM a été pratiquée dans
un cas. La néphrostomie per cutanée a été réalisée dans
2 cas.
Résultats: L’infection candidosique est survenue chez
un greffé rénal sous immunosuppresseurs, un
insuffisant rénal chronique, un diabétique très mal
équilibré au stade de complications dégénératives et
chez trois enfants. L’échographie a posé le diagnostic
en montrant des particules échogènes dans les cavités
excrétrices qui correspondent aux « fungus balls ». La
confirmation diagnostique a été faite par les
prélèvements mycologiques. Le traitement est basé sur
le
drainage
per
cutané
sous
guidage
tomodensitométrique des urines dans deux cas. Les
traitements antifongiques ont été prescris chez tous les
patients.
Conclusion: Le « fungus balls » peut constituer un
obstacle et serait à l’origine d’une obstruction de voie
excrétrice. Le diagnostic est posé par l’échographie et
le traitement repose sur le drainage percutané sous
guidage tomodensitométrique ou scopique associé aux
antifongiques.
P174: AGRANDISSEMENT VESICAL POUR
VESSIE TUBERCULEUSE
K Belhadj, A Derouiche, A Ouni, M Ktari, MR Ben
Slama, M Sfaxi, M Chebil.
Service Urologie. Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
Introduction: La tuberculose urinaire est une affection
rare mais grevée d'une forte morbidité séquellaire. Son
pouvoir destructeur peut imposer, en cas d'altération de
la compliance vésicale, le recours à une chirurgie
d'agrandissement vésical.
Matériel et méthode: Etude rétrospective concernant
26 patients porteurs de vessies tuberculeuses traités par
iléocystoplastie d’agrandissement (ICP) entre Janvier
1990 et Décembre 2004.
Résultats: L’âge moyen est de 47 ans. Le sex ratio est
de 0, 7 (11/15). Les troubles irritatifs urinaires
représentaient la circonstance de révélation principale
(100%). L’UIV objectivait des signes de présemption
en faveur de la tuberculose dans tous les cas. La
111
recherche du BK n’était positive que dans 38% des cas
et l’étude anatomopathologique dans 61% des cas.
Après instauration du traitement médical, une ICP était
réalisée, associée à une réimplantation urétérale dans
57% des cas. La durée opératoire moyenne était de cinq
heures, celle du séjour hospitalier de 24 jours. La
mortalité était nulle. La morbidité était chiffrée à 23%
dont 50% de suppuration pariétale. Aucune fistule
urinaire n’était déplorée. Avec un recul moyen de 66
mois, on a noté une nette amélioration de la qualité de
vie chez tous nos patients, une vidange vésicale
correcte chez 88% des patients et une parfaite
continence dans 88% des cas. Deux patients ont
cependant présenté une altération progressive de la
fonction rénale.
Conclusion: Si le traitement médical permet
d'éradiquer le BK, l’ICP a toute sa place dans le
traitement des séquelles vésicales. C’est un procédé
efficace et fiable en terme de satisfaction des patients,
continence et protection du haut appareil. Cependant
des complications à distance peuvent survenir et une
surveillance régulière est nécessaire.
P175:
TUBERCULOSE
UROGENITALE
RETARD ET DIFFICULTES DIAGNOSTIQUES
Benatta M, Mohamed Belkacem R, Sennour K,
Ghanemi B
Oran, Algérie
50 millions de personnes sont infectés par un Bacille de
Koch multi résistant dans le monde. L’atteinte
urogénitale occupe le 5eme rang après le poumon, les
ganglions, les os, et l’appareil digestif. La tuberculose
extra pulmonaire représente 10 à 20% de l’ensemble
des cas de tuberculose.
Le but de notre étude est de décrire la situation dans un
service de chirurgie urologique et la comparer avec la
littérature.
Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude
rétrospective de 35 cas de tuberculoses urogénitales
traitées dans notre service. les atteintes sont réparties
comme suit: 28 hommes et 7 femmes âgés: entre 21 et
78 (age moyen 45ans) L’étude a comporté l’analyse
des données de l’examen clinique, des antécédents, de
la fonction rénale, de l’imagerie, de la recherche
bactériologique, de l’endoscopie, et de l’étude
histologique des biopsies et des pièces d’exérèse.
Résultats: La symptomatologie est dominée par la
douleur lombaire, les troubles mictionnels, et
l’hématurie pour les atteintes urologiques, le diagnostic
est posé dans la plupart des cas par l’examen
histologique sur des pièces d’exérèse de reins détruits,
Le bacille de koch n’a été retrouvé que dans deux cas.
L’atteinte la plus fréquente est rénale suivie par la
vessie puis la prostate, l’uretère et l’épididyme.
Conclusion: L’ampleur des dégâts constatés,
l’importance des lésions uretéro rénales bilatérales,
ainsi que la proportion de la chirurgie d’exérèse et la
fréquence de l’insuffisance rénale chez des patients
d’un jeune age, montre la nécessité d’un diagnostic
précoce et donc d’une recherche active des atteintes
tuberculeuses uro génitales pauci symptomatiques
devant une symptomatologie douloureuse, des cystites
rebelles, des hématuries inexpliquée, des leucocyturie
abacterienne, sans oublier les nodules épydidymaires
chez l’homme, ces signes isolés ou associés doivent
faire éliminer une atteinte tuberculeuse
P176: L’ABCES TUBERCULEUX DU PSOAS A
PROPOS DE 8 CAS
M. Elmouzdahir, Y. Elfrougui, M. Elbaghouli. R.
Aboutaeieb, A. Joual S. Bennani. F. Meziane
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
Introduction: L’abcès tuberculeux du muscle psoas
est une pathologie relativement rare et pose des
problèmes de diagnostic clinique et étiologique.
Le but de notre travail est de rapporter les
particularités de cette pathologie tout en faisant le point
sur l’apport de l’imagerie dans la démarche
diagnostique et dans la prise en charge thérapeutique.
Matériel et méthode: Nous avons étudié
rétrospectivement 8 cas d’abcès tuberculeux du muscle
psoas colligés sur une période de 3 ans (Janvier2002Octobre2006) au service d’urologie du CHU Ibn Rochd
à Casablanca.
Résultats: Nos patients étaient âgés de 18 ans à 39 ans.
cinq d’entre eux avaient des antécédents de
tuberculose. Le tableau clinique a associé une fièvre,
une douleur lombaire ou iliaque et une masse
abdominale. Le diagnostic radiologique de l’abcès du
psoas a été suggéré par l’échographie et affirmé par la
tomodensitométrie. Cette dernière a retrouvé une
étiologie dans 5 cas. Le Mycobactérium tuberculosis a
été isolé dans le pus de l’abcès du psoas chez 4
patients. L’examen anatomopathologique de la biopsie
de la coque a confirmé le diagnostique de la
tuberculose dans 5 cas. L’abcès tuberculeux du muscle
psoas a été associé à une spondylodiscite tuberculeuse
chez quatre patients, à une tuberculose épididymaire
chez un patient et à une tuberculose ganglionnaire chez
un autre patient. Le traitement a comporté une
antibiothérapie antibacillaire associée à un drainage
chirurgical de l’abcès dans les 8 cas.
Conclusion: Le pronostic, après traitement, de l’abcès
tuberculeux du psoas est favorable. Le drainage
chirurgical de l’abcès est toujours de mise bien que le
drainage percutané y devienne une alternative plus
commode.
112
P177: TRAITEMENT CONSERVATEUR DE LA
PYELONEPHRITE EMPHYSEMATEUSE
Dagdagui N, Lefi M, Gezala W, Hafsa CH, Bahloul A,
Saidi R, Saad H
Service d’Urologie, CHU Monastir, Tunisie.
auteurs précisent les particularités cliniques,
radiologiques et thérapeutiques du kyste hydatique
rénal surtout dans sa forme bilatérale et insistent sur les
règles d’hygiène et la lutte contre le parasitisme du
chien afin de rompre le cycle naturel de la maladie.
La pyélonéphrite emphysémateuse est une forme rare
de suppuration rénale caractérisée par la présence intra
parenchymateuse de pus et de gaz d’origine
bactérienne. C’est une affection grave, survenant
préférentiellement chez le diabétique. Le traitement de
référence est la néphrectomie en urgence encadrée par
une brève réanimation.
But: place du traitement conservateur dans la prise en
charge des pyélonéphrites emphysémateuses. Nous
rapportons 3 cas de pyélonéphrite emphysémateuse
chez des patients diabétiques dont le diagnostic,
suspecté cliniquement, a été confirmé par la
tomodensitométrie. Le traitement était conservateur
basé sur une antibiothérapie seule dans un cas et
associée à un drainage percutané dans deux cas. La
surveillance était clinique et radiologique avec une
évolution favorable.
Conclusion: grâce aux progrès de la réanimation, le
traitement actuel des pyélonéphrites emphysémateuses
est de plus en plus conservateur basée sur une
antibiothérapie adaptée associées ou non a un drainage
percutané.
P179:
LA
PYELONEPHRITE
EMPHYSEMATEUSE (A PROPOS DE 5 CAS)
Y. Elfrougui, M. Elmouzdahir, M. Elbaghouli. R.
Aboutaeieb, A. Joual, S. Bennani, F. Meziane
CHU Ibn Rochd Casablanca, Maroc
P178:
KYSTE
HYDATIQUE
RENAL
BILATERAL
H Ayed, M Sfaxi, E Krichen, M Chebil
Service d’Urologie de l’Hôpital Charles Nicolle de
Tunis, Tunisie.
L’hydatidose est une pathologie qui sévit à l’état
endémique en Tunisie dont la localisation de
prédilection est hépatique (55%). La forme rénale est
en revanche beaucoup plus rare avec une incidence de
5 %. Nous rapportons dans ce travail un cas
d’hydatidose rénale bilatérale de découverte fortuite
chez un patient âgé de 25 ans originaire du Kef. Il
s’agit d’un kyste hydatique polaire supérieur droit de 8
cm de type III sans retentissement sur les cavités
excrétrices. Du côté gauche, il s’agit d’un kyste
hydatique type III médiorénal et polaire inférieur
arrivant au contact du psoas avec des cavités rénales
fines. Par ailleurs, aucune autre localisation n’a été
notée et la sérologie hydatique était négative. Le
patient a eu un traitement séquentiel par une double
lombotomie: il a été opéré du coté droit
(kystoperikystectomie totale) puis du coté gauche
(kystoperikystectomie partielle)à un mois d’intervalle.
Le contrôle radiologique à 3 mois a montré deux reins
de taille et de morphologie normales avec absence de
récidive hydatique. A travers cette observation les
La pyélonéphrite emphysémateuse (PNE) est une
forme particulière de suppuration rénale caractérisée
par la formation de gaz d'origine bactérienne en
intraparenchymateux. Son incidence est rare, elle n'est
rapportée dans la littérature que sous forme de cas
sporadiques ou de petites séries personnelles. Depuis sa
première description en 1898, moins de 350 cas sont
répertoriés dans la littérature. Il s'agit d'une affection
grave, responsable d'une lourde mortalité qui peut
dépasser 50%. A propos de 5 cas traités avec succès,
nous avons répertorié et analysé tous les cas de PNE
publiés dans la littérature depuis 1990 dans le but de
faire le point exhaustif de cette pathologie, on déduit
que: • Le diabète constitue le terrain de prédilection (>
95% des cas). • Les germes responsables malgré la
présence de gaz sont presque exclusivement des
aérobies. • Le développement des techniques de
drainage percutané peut permettre la sauvegarde du
rein
surtout
s'il
est
anatomiquement
ou
fonctionnellement unique, alors que la néphrectomie en
urgence est la seule thérapeutique salvatrice dans les
formes grave.
P180:
LA
PYELONEPHRITE
XANTHOGRANULOMATEUSE
CHEZ
L’ENFANT
Chaaben W, Sahnoun A; Bouacida M; Ketata H;
Benabdallah I; Fakhfakh; Bahloul A; Mhiri M N
Service d'Urologie CHU H. Bourguiba Sfax, Tunisie.
Introduction: La pyélonéphrite xanthogranulomateuse
(PXG) est une forme particulière de suppuration rénale
chronique qui peut survenir à tout âge. Le but de ce
travail est d’étudier les particularités cliniques,
radiologiques et thérapeutiques de cette infection
chronique chez l’enfant.
Matériels et méthodes: Nous avons procédé à une
étude rétrospective de 20 cas de pyélonéphrite
xanthogranulomateuse chez l’enfant, colligés dans
notre service sur une période de 24 ans (1982 – 2006).
Résultats: L’âge moyen de nos patients est de 8 ans
avec une prédominance du sexe masculin. Les
antécédents de lithiase urinaire sont retrouvés dans 26
% des cas, la symptomatologie clinique est dominée
113
par les douleurs lombaires (75%), la fièvre (45%) et un
gros rein dans 57 % des cas. L’examen
cytobactériologique des urines est revenu positif dans
85% des cas. La tomodensitométrie n’est réalisée que
chez 5 patients; elle n’a pas permis de poser le
diagnostic préopératoire de PXG. Le diagnostic positif
a été toujours fait en post-opératoire après examen
anatomopathologique de la pièce d’exérèse. Le
traitement
s’est
basé
sur
l’antibiothérapie
complémentaire à la chirurgie. Le seul cas d’atteinte
focale de notre série a bénéficiée d’un traitement
conservateur. Après un recul moyen de 9 ans
l'évolution a été excellente dans 100% des cas.
Conclusion: Devant la non spécificité des signes
cliniques, radiologiques et même macroscopique, le
diagnostic positif demeure souvent histologique et la
néphrectomie reste de règle de peur de passer à côté
d’un cancer du rein. Ailleurs, le traitement
conservateur doit être toujours tenté dans les formes
focales.
P181:
LA
PYELONEPHRITE
EMPHYSEMATEUSE: A PROPOS DE 9 CAS
Ketata H, Ben Abdallah I, Gassara M, Jallouli H,
Bouassida M, Bahloul A, Mhiri MN.
Service d'Urologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax,
Tunisie.
Introduction: La pyélonéphrite emphysémateuse
(PNE) est une infection rénale rare et grave. Notre but
est d’étudier les caractéristiques cliniques, paracliniques de cette affection et les résultats de son
traitement.
Matériels et méthodes: notre étude est rétrospective à
propos de 9 cas. L’age moyen des patients est de 46
ans; la prédominance féminine est nette (sexe ratio
0.22).
Résultats: le diabète a été retrouvé dans tous les cas.
L’atteinte du haut appareil urinaire était unilatérale
chez 7 patients; les signes cliniques révélateurs étaient:
les lombalgies (100%), la dysurie (85%). Les examens
bactériologiques ont permis d’isoler Klebsiella
pneumoniae dans 55% des cas, Escherirchia Coli,
Proteus Mirabilis et Candida Albicans dans un seul cas
respectivement. L’AUSP a mis en évidence des images
de tonalité gazeuse se projetant sur l’aire rénale dans
88% des cas. L’échographie a montré des échos de
réverbération de la voie excrétrice dans 55% des cas.
Le scanner abdomino-pélvien a confirmé le diagnostic
dans tous les cas en montrant des bulles de gaz dans les
cavités excrétrices, au sein du parenchyme rénal ou
péri-rénal. La TDM a permis la classification des
patients selon VAN: 5cas de le type I et 4 cas de type
II. la néphrectomie a été pratiqué chez 4 patients (dont
2 patients étaient classés type II) avec un décès
postopératoire, le traitement conservateur a été
pratiquer chez 5 patients devant la gravité du choc
septique ou la bilatéralité des lésions (dont 2 étaient
classés type II) avec 4 décès post opératoire.
Conclusion: La PNE touche surtout les patients
diabétiques. La néphrectomie demeure le traitement de
référence ; le traitement conservateur peu être
bénéfique en cas d’atteinte bilatérale ou sur rein unique
ou les PNE type I de VAN.
P182: LA PYONEPHROSE DE L’ENFANT A
PROPOS DE 40 CAS
Gassara M; Sahnoun A; Chaaben W; Ketata H; Ben
Abdallah I; Mkaouar S; Hadjslimen M; Fakhfakh H;
Bahloul A; Mhiri M N.
Service d’Urologie, CHU Habib Bourguiba – Sfax,
Tunisie.
Introduction: La pyonéphrose est une suppuration
diffuse du parenchyme rénal associée à une rétention
purulente et une destruction du rein.
Le but de notre étude et de dégager les particularités
cliniques et thérapeutiques de la pyonéphrose chez
l’enfant.
Matériel et Méthodes: Notre étude est rétrospective
portant sur 40 enfants présentant une pyonéphrose,
colligée sur une période de 24 ans (1982-2006).
Résultats: L’âge moyen de nos patients est de 9 ans (4
mois-16 ans). Le sex-ratio est de 1, 8. 30% des enfants
ont présenté des antécédents lithiasiques dont la moitié
ont subi une intervention antérieure sur le rein. La
symptomatologie clinique a été dominée par un
syndrome septique sévère dans 65% des cas et un gros
rein dans 30% des cas, l’ECBU était positif dans 11 cas
(27, 5 %), avec une prédominance du Protéus (47, 5%),
l’Eschélichia-coli et l’Entérobacter chacun dans 14,
2%. Les examens paracliniques: UIV (87.5%),
l’échographie (90%), uro-scaner (4 cas) et la
scintigraphie rénale (5 cas) ont conclu en une rétention
purulente dans plus de la moitié des cas en amont d’un
calcul, une malformation urinaire dans 2 cas, un
phlegmon périnéphrétique et une tumeur rénale
associés respectivement dans 8 et 2 cas. Le traitement
était chirurgical dans tous les cas, il a consisté en une
néphrectomie dans 34 cas (85%) celle-ci était élargie
dans 23 cas (69 %). Pour les 15% des cas restants la
conservation du rein a été possible vu l’amélioration de
la fonction rénale après drainage rénale par une
néphrostomie percutanée. L’évolution a été favorable
dans la plupart des cas. Un seul décès a été déploré.
L’anatomopathologie
était
en
faveur
d’une
pyélonéphrite xanthogranulomateuse dans 32 %.
Conclusion: La pyonéphrose est une affection
fréquente chez l’enfant sous nos climats à cause de
l’incidence élevée des lithiases. Nous insistons sur
l’importance de la prévention en traitant précocement
toute pathologie urinaire infectieuse et obstructive.
114
Vidéofilms
115
V01: TRAITEMENT COMPLET DE LA
CYSTOCELE DANS LA PROMONTOFIXATION
LAPAROSCOPIQUE
Monod P; Muet F;Defay P; Leclers F; Malhomme E
Grenoble, France
La promonto fixation laparoscopique (PFL) est une
procédure bien codifiée: -plaque postérieure pré rectale
amarrée aux muscles releveurs. -plaque antérieure inter
vésico vaginale amarrée à la face antérieure du vagin,
au col utérin, puis promonto fixée. Pour les cystocèles
au delà des grades trois et quatre (class. VILLET) nous
avons été confrontés à des résultats anatomiques
incomplets avec d'authentiques récidives et une
nouvelle gêne exprimée par les patientes. Les récidives
du compartiment antérieur représentent 5 à 20 % selon
les séries. La fixation de la plaque antérieure sur la
paroi vaginale nous paraît être le point faible de
l’amarrage dans la PFL. L’étalement de la prothèse est
gêné par les ailerons latéraux de la vessie. Le risque de
transfixier la paroi vaginale existe. La rétraction de la
prothèse ne serait-ce que par le caractère extensible du
tissu vaginal peut expliquer certaines récidives et
inconforts décrits. La confection d'un "para vaginal
repair" (ref WATTIEZ) n'a pas complètement à notre
attente. Finalement l'idée d'améliorer l'ancrage de la
plaque antérieure s'est imposée naturellement comme
un prolongement de la technique actuelle en réalisant
un hamac sous vésical complet sans tension amarré
latéralement sans pour autant réaliser de dissection par
voie vaginale. L'idée était de pouvoir se passer des
points de fixation vaginaux et de réaliser un
soutènement complet du compartiment antérieur. Elle
reprend le concept du hamac pelvien proposé
initialement par SCALI mais abandonné ensuite devant
les difficultés de la dissection antérieure. L’approche
tangentielle magnifiée par la caméra nous a permis
cette dissection sans difficulté et sans dommage dans
ce plan peu pratiqué. Le film montre cette variante
technique laparoscopique que nous utilisons
maintenant régulièrement et évaluée chez les 50
premières patientes.
V02:
TRAITEMENT
DU
PROLAPSUS
UROGENITAL PAR PROMONTOFIXATION
COELIOSCOPIQUE
Ben Slama M. R, Bouzouita A, Sfaxi M, Hajri M,
Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
Le traitement de référence du prolapsus urogénital cher
la femme est la promontofixation. Cette technique peut
être réalisée par voie coelioscopique. Le principe du
traitement, en cas de prolapsus bisegmentaire, consiste
à interposer une plaque de mersylénes antérieure entre
la vessie et l’utérus et une deuxième plaque postérieure
entre l’utérus et le rectum. Ces deux plaques sont par la
suite fixées au ligament vertébral antérieur. Nous
présentons dans ce film une promontofixation par
double bandelette antérieure et postérieure par voie
laparoscopique chez une femme qui présente une
cystocèle GIII associée à une rectocèle GIII sans
incontinence urinaire d’effort. Nous avons utilisé 4
trocarts. Les pertes sanguines étaient minimes. Les
suites opératoires étaient simples avec un résultat
satisfaisant.
V03: INTERVENTION DE BOLOGNA
Benikhlef, Benamara.
Service d'Urologie Hôpital De Ain-Temouchent,
Algerie
Cette intervention chirurgicale est indiquée chez la
femme âgée de plus de 60 ans présentant une
volumineuse cystocèle avec incontinence urinaire
d'effort associée à un prolapsus génital et désirant
conserver sa pérméabilité vaginale.
V04:NEPHRECTOMIE
LAPAROSCOPIQUE
POUR
RIEN
EN
FER
A
CHEVAL:
ILLUSTRATION VIDEO
Moudouni SM, Lakmichi M, Dahami Z, El Haous A,
Gabsi M, Boukhari M, Saghir O, Hanich T, Barjani F,
Sarf I
Service Urologie Hopital Ibn Tofail, CHU Mohammed
VI Marrakech, Maroc
Introduction: L'objectif de ce film est de décrire la
technique de la néphrectomie pour rein en fer à cheval
par laparoscopie.
Méthode: Après installation du patient, sous anesthésie
générale, l’abdomen est insufflé avec du CO2. 4
trocarts sont placés dans la paroi abdominale
permettant une vision et manipulation optimale du rein.
Le rein est disséqué après décollement du colon.
L’artère et la veine rénales sont liées et sectionnées.
L’uretère est clipé puis sectionné puis l’isthme entre les
2 reins est séparé. A la fin, le rein est extrait à travers
une petite incision. un petit drain est laissé en place
pour 1 ou 2 jours.
Conclusion: Une illustration vidéo de 8 mm présente
les différentes étapes de cette technique.
V05: LA PYELOPLASTIE D’ANDERSONHYNES
PAR
LAPAROSCOPIE
TRANSPERITONEALE: POINTS TECHNIQUES
ESSENTIELS
Dahami Z, Lakmichi A, Moudouni SM, Barjani F,
Gabsi M, El Haous, Boukhari M, Saghir O, Hanich T,
Sarf I
116
Service d’Urologie Hopital Ibn
Mohammed VI Marrakech, Maroc
Tofail
CHU
Introduction: La pyéloplastie coelioscopique est une
alternative efficace pour le traitement des sténoses de la
JPU. Les résultats semblent durables et comparables à
ceux de la chirurgie, avec une morbidité postopératoire réduite.
But: L’objectif de ce film est de décrire la technique de
la pyéloplastie laparoscopique transpéritonéale, selon
la technique d'Anderson-Hynes
Méthode: Les différents temps de la pyéloplastie
laparoscopique sont la dissection du bassinet et de
l’uretère. La résection de la jonction pyélo-uréterale
puis anastomose pyélo-urétérale par 2 hemisurjets de
fil résorbable 4/0 avec mise en place de la sonde JJ et
enfin drainage du site opératoire. Exuflation et
fermeture aponévrotique et cutanée.
Conclusion: les auteurs présentent une illustration
vidéo de 6 mm de cette technique opératoire.
V06: CURE D’UNE ANOMALIE DE LA
JONCTION
PYELO-URETERALE
SUR
VAISSEAU POLAIRE INFERIEURE PAR VOIE
LOMBOSCOPIQUE
Derouich A, Ouni A, Ktari M, Selmi MS, Benslama
Mr, Sfaxi M, Chebil M.
Service d'Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
Les auteurs présentent une cure par voie
lomboscopique d’un syndrome de la jonction pyélourétérale droite chez une jeune fille de 30 ans. En peropératoire il s’agissait d’une AJPU sur une artère
polaire inférieure. Un décroisement pyélo-urétérale a
été réalisé avec un drainage par une endoprothése en
double J. Les suites postopératoires étaient simples.
Trois mois après l’intervention la patiente est
asymptomatique, l’UIV de contrôle a montré une
jonction perméable.
V07: PLACE DE LA PYELOLITHOTOMIE
COELIOSCOPIQUE DANS LA PRISE EN
CHARGE DE LA LITHIASE RENALE
Moudouni SM, El Haous, Dahami Z, Lakmichi A,
Boukhari M, Gabsi M, Saghir O, Hanich T, Barjani F,
Sarf I
Service d’Urologie Hopital Ibn Tofail CHU
Mohammed VI Marrakech – Maroc
Introduction: La voie coelioscopique dans le
traitement de la lithiase urinaire est une alternative pour
des calculs sur des reins malformés d’abord
endoscopique difficile notamment pour des reins mal
rotés ou en fer à cheval.
Méthodes: Une patiente de 45 ans, ayant un antécédent
de calcul de l’uretère pelvien gauche opéré est admise
pour colique néphrétique gauche sur un calcul pyélique
drainé par une sonde double JJ. Une pyélolithotomie
par laparoscopie transpéritonéale a été réalisé après un
mois de drainage. En position de lombotomie,
l’introduction du premier trocart se fait en open
laparoscopie au niveau du bord externe du muscle
grand droit, l’introduction des autres trocarts (deux de
5 mm et un de 10 mm) se fait sous contrôle optique.
Les temps de l’intervention sont: - Décollement
premier du colon homolatéral - Dissection du bassinet Pyélotomie en cupule et extraction du calcul en
monobloc - Suture au fil résorbable 4/0 - Drainage par
un drain de Redon placé dans un orifice de trocart Exuflation du pneumopéritoine.
Résultats: La durée opératoire a été de 150 min. Les
pertes sanguines ont été minimes. les suites post
opératoires étaient simples. La patiente a été réalimenté
à J 3 et est sortie à J 8.
Conclusions: L’abord coelioscopique des calculs
pyélique garde des indications chez des patients
sélectionnés (contexte malformatif) dans notre pratique
quotidienne. Une illustration vidéo de 6 minutes
présente les différentes étapes de cette intervention.
V08:
PYELOLITHOTOMIE
SOUS
LOMBOSCOPIE
A Derouiche, N Garbouj, K Belhadj, N El Fekih, M
Sfaxi, Mr Ben Slama, M Chebil.
Service Urologie. Hôpital Charles Nicolle, Tunis,
Tunisie.
Les auteurs présentent une pyélotomie lomboscopique
effectuée chez un patient de 47 ans porteur d’une
lithiase pyélique obstructive de 3, 5 cm de grand axe
avec un pyélon extra-sinusal. Quatre trocarts ont été
placés après la création digitale de l’espace de travail.
Après l’extraction de la lithiase, une pyélorraphie était
réalisée sans drainage de la voie excrétrice. La durée
opératoire est de 90 minutes. Les suites sont simples et
le malade a été mis sortant à J3 post opératoire. La
pyélolithotomie sous lomboscopie est une alternative
thérapeutique mini-invasive qui serait intéressante dans
des cas sélectionnés.
V09:
PYELOLITHOTOMIE
PAR
VOIE
LAPAROSCOPIQUE
TRANSPERITONEALE:
PRESENTATION DU FILM OPERATOIRE
Moudouni SM, Lakmichi M, M Gabsi, F. Barjani, M.
Boukhari A. Elhaous, M. hanich, O. saghir, A, Dahami
Z, I. sarf
Service d’Urologie Hopital Ibn Tofail CHU
Mohammed VI Marrakech, Maroc
117
Introduction: Le traitement de la lithiase pyélique par
voie coelioscopique est envisageable pour des calculs
sur des reins d’abord endoscopique difficile notamment
pour des reins mal roté.
Malade et méthode: Une patiente de 45 ans, ayant un
antécédent de calcul de l’uretère pelvien gauche opéré
est admise pour colique néphrétique gauche sur un
calcul pyélique drainé par une sonde double JJ. Une
pyélolithotomie par laparoscopie transpéritonéale a été
réalisé après un mois de drainage. En position de
lombotomie, l’introduction du premier trocart se fait en
open laparoscopie au niveau du bord externe du muscle
grand droit, l’introduction des autres trocarts ( deux de
5 mm et un de 10 mm) se fait sous contrôle optique.
Les temps de l’intervention sont: - Décollement
premier du colon homolatéral - Dissection du bassinet Pyélolithotomie et extraction du calcul - Suture au fil
résorbable 4/0 - Drainage par un drain de Redon placé
dans un orifice de trocart - Exuflation du
pneumopéritoine. Les suites post opératoires étaient
simples. Une illustration vidéo de 6 minutes présente
les différentes étapes de cette intervention
Conclusion: L’abord coelioscopique des calculs
pyélique garde des indications chez des patients
sélectionnés dans notre pratique quotidienne.
V10:
REIMPLANTATION
PROTHESE
PENIENNE
Bouzouita A, Sfaxi M, Ayed H, Ben Slama M. R, Ayed
M, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle
IL existe actuellement plusieurs moyens pour traiter
l'impuissance. La prothése pénienne constitue une
alternative thérapeutique avec de bon résultat.
Cependant on peut dans certaines situations
réimplanter une prothèse pour défaillance mécanique,
mauvaise indication du type de prothèse ou en cas de
problèmes infectieux. Nous présentons dans ce film
une réimplantation d'une prothèse pénienne pour
défaillance mécanique chez un patient âgé de 50 ans,
porteur d'une prothèse depuis 10 ans. Le patient était
satisfait du bon fonctionnement de la prothèse. Nous
détaillerons les particularités techniques de la
réimplantation.
V11: A PROPOS D'UNE OBSERVATION RARE
D'AMBIGUITE SEXUELLE
L'HERMAPHRODISME VRAI.
S El mhef, B Querfani, S. Essaki, R Rabii, A Debbagh,
A Joual, S Bennani, F Meziane
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd de Casablanca,
Maroc
L'hermaphrodisme vrai est une pathologie très rare
caractérisée par la coexistence de tissu testiculaire et
ovarien au sein de la même gonade. Son diagnostic doit
être fait à la naissance pour préciser le sexe d’élevage
et sa prise en charge est délicate. Nous rapportons un
cas d’hermaphrodisme vrai chez un patient âgé de 28
ans diagnostiqué à l’occasion d’une ectopie testiculaire
bilatérale, l’examen clinique a mis en évidence un
aspect d’ambiguité sexuelle, le caryotype est de 46 XX,
le bilan biologique est normal de même que la TDM
surrénalienne. Une cœlioscopie exploratrice a mis en
évidence une gonade droite atrophique de 1 cm coiffée
par un pavillon, et une gonade gauche au niveau de
l’orifice inguinal profond. On a réalisé l’ablation de la
gonade droite et l’abaissement dans la bourse de la
gonade gauche qui a l’aspect d’un testicule; L’étude
anatomopathologique a mis en évidence la présence
d’un ovotestis en faveur d’un hermaphrodisme vrai. La
Coeliochirurgie, outre son rôle diagnostique, a un rôle
thérapeutique incontournable. Enfin une décision
thérapeutique adéquate permet de préciser précocement
le sexe d’élevage.
V12: TRAITEMENT DE L’ABCES DU PSOAS
PAR LAPAROSCOPIE RETROPERITONEALE
R Rabii, B Querfani, M Khelil, S El Mhef; A Joual, S
Bennani, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca,
Maroc
Matériel et Méthodes: entre Janvier 2002 et
Décembre 2005, 8 patients présentant un varicocèle
bilatéral en subit une ligature section des veines
spermatiques par laparoscopie. L’intervention est
réalisée sous AG, après mise en place d’une sonde
vésicale et d’une sonde gastrique. Le premier trocart
est mis sous OPEN coelio au niveau ombilical, deux
autres l’un de 5 et l’autre de 10 sont introduits sous
vision au niveau des fosses iliaques droites et gauches.
Résultats: la durée opératoire était en moyenne de 45
minutes, sans pertes sanguines ni complications. Tous
les patients sont sortis à J1, la convalescence était
courte.
Conclusion: la technique laparoscopique offre la
possibilité de planifier la ligature bilatérale des veines
spermatiques avec tous les avantages de la chirurgie
laparoscopique.
V13: SURRENALECTOMIE
LAPAROSCOPIQUE POUR
PHEOCHROMOCYTOME: VERS UNE
EXTENSION DES INDICATIONS
Moudouni SM, Dahami Z, Gabsi M, El Haous,
Lakmichi A, Boukhari M, Saghir O, Hanich T, Barjani
F, Sarf I
Service d’Urologie Hopital Ibn Tofail CHU
Mohammed VI Marrakech, Maroc
118
Introduction: la laparoscopie a permis d’éviter les
grandes incisions abdominales pour l’extirpation de
lésions surrénalienne souvent de petit diamètre, cette
voie laparoscopique est habituellement réservée au
tumeurs de moins de 5 cm. Nous présentons ici une
illustration vidéo de 15 min montrant l’extension de
l’utilisation de cette voie d’abord pour une grosse
tumeur.
Méthodes: L’intervention se fait sous AG. En position
de lombotomie, le 1er trocart de 10 mm est placé sous
contrôle de la vue au bord externe du muscle grand
droit et 4 travers de doigts au dessus de l’ombilic
permettant l’insufflation du CO. Les autres trocarts
sont mis sous contrôle de la vue. L’accès à la surrénale
nécessite la mobilisation en haut du lobe droit du foie
et une incision du ligament triangulaire. La tumeur sera
progressivement disséquée jusqu’à sa libération de la
veine cave et la mise en évidence de la veine
surrénalienne principale qui sera clipper et sectionnée
permettant ensuite la dissection de la surrénale du pôle
supérieur du rein. La pièce sera extraite dans un
endosac par l’orifice du trocart initial.
Résultats: La durée opératoire a été de 140 min. Les
pertes sanguines ont été évaluée à 50 cc. Les suites
opératoires ont été simples. La patiente a été
réalimentée à J2 et est sortie à J5. L’examen
histologique a conclu à un phéochromocytome
surrénalien.
Conclusions: La voie laparoscopique transpéritonéale
en offrrant un espace de travail plus large et une
meilleure vision permet l’extension de l’utilisation de
cette voie d’abord afin d’éviter la morbiditée des voies
abdominales classiques
V14: CURE TRANS ANALE DE FISTULE
URETHRO-RECTALE
POST
PRL
"VIDEOASSISTEE".
Monod P, Defay P, Leclers F
Grenoble, France
Le film présente la cure d'une fistule uréthrorectale par
voie transanale endoluminale (technique d'abaissement
d'un lambeau rectal musculo-muqueux de Park)
magnifiée par l'utilisation d'une optique de coelioscopie
0°. Le patient présentant cette fistule acquise après
prostatovésiculectomie totale laparoscopique est
installé en position genu pectorale classiquement.
L'optique est placée après mise en place des écarteurs
et maintenue par un bras articulé. L'opérateur et son
aide disposent alors de tout le confort pour opérer avec
des instruments longs en regardant l'écran sans
contorsions... le film reproduit la qualité de vision
obtenue par cette exposition originale.
V15: LE TRAITEMENT LAPAROSCOPIQUE DU
KYSTE HYDATIQUE RENAL (A PROPOS DE
DEUX CAS)
R Rabii, S El Mhef; B Querfani, A Joual, F Meziane.
Service d’Urologie CHU Ibn Rochd Casablanca,
Maroc
La localisation rénale du kyste hydatique est rare.
Différentes procédures thérapeutiques ont été
proposées, mais la chirurgie reste la meilleure option
thérapeutique. Le traitement laparoscopique a été
proposé dans le traitement des kystes hydatiques
hépatiques et pulmonaires, mais aucun cas de
traitement de kyste hydatique rénal n'a été décrit. Nous
rapportons deux cas de kyste hydatique rénal traités par
voie laparoscopique rétropéritonéale avec succès.
Matériel et méthodes: il s'agit d'un homme et d'une
femme qui présentent chacun d'eux un kyste hydatique
rénal type III à l'échographie, avec une sérologie
hydatique positive sans autres localisations associées.
Les deux patients ont été opérés par voie
laparoscopique rétropéritonéale utilisant 5 trocarts. Au
cours de l'intervention, les principes de la chirurgie
conventionnelle de kyste hydatique ont été respectés
(protection, stérilisation-ponction), avec résection du
dôme saillant.
Résultats: la durée opératoire était entre 100 et 120
minutes. Les pertes sanguines étaient minimes sans état
de choc anaphylactique. L'ablation du drain de Redon a
été réalisée à J1 postopératoire chez les deux malades.
La durée du séjour hospitalier était de 2 jours. Après un
recul de 4 à 6 mois, aucune récidive clinique ni
radiologique n'a été objectivée.
Conclusion: la laparoscopie rétropéritonéale avec
résection du kyste semble être une approche simple et
reproductible, respectant la cavité péritonéale et les
principes de la chirurgie conventionnelle du kyste
hydatique tout en offrant les avantages de la
laparoscopie.
V16:
RESECTION
ENDOSCOPIQUE
DE
L’ADENOME DE LA PROSTATE
Yousfi Mj, Taleb-Bendiab DH, Bendimered O, Attar A
Service d'Urologie CHU Oran Algérie
La résection endoscopique occupe toujours une place
importante dans la prise en charge thérapeutique de
l'adénome de la prostate. Nous évoquerons à travers un
cas de résection la technique, les précautions et les
risques de cette dernière.
V17: RESECTION ENDOSCOPIQUE D'UNE
TUMEUR VESICALE
Taleb-Bendiab Dh, Yousfi MJ, Bendimered O, Attar A
Service d'Urologie CHU Oran Algérie
119
La résection endoscopique est le premier temps de
prise en charge thérapeutique d'une tumeur de vessie
Nous évoquerons à travers un cas de résection la
technique, les précautions et les risques de cette
dernière.
V18: DIFFERENTS PLANS DE DISSECTION
DES BANDELETTES NEURO-VASCULAIRES
(BNV) LORS D’UNE PROSTATECTOMIE
RADICALE CŒLIOSCOPIQUE
Rebai N, Massoud W, Saheb N, Peyrat L, Dumonceau
O, Baumert H.
Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph,
Paris, France
Introduction: Le fascia péri prostatique, l’aponévrose
pelvienne et l’aponévrose de Denonvilliers entourent la
prostate. Différents plans de dissection existent entre
ces différents fascias et aponévroses, comme le montre
ce film.
Matériel et méthodes: Trois types de dissection des
BNV sont possibles: 1-Dissection intra-faciale: le plan
de dissection se fait au contact de la capsule
prostatique, on ne laisse au contact de la prostate aucun
tissu péri prostatique. 2-Dissection inter-faciale:le
fascia péri prostatique est laissé au contact de la
prostate et constitue une marge de sécurité
carcinologique. 3-Dissection extra-faciale: les BNV
sont emportées avec la pièce de prostatectomie.
Résultats: Le choix entre ces différents plans est
effectué en fonction de l’évaluation pré-opératoire du
risque d’extension extra-prostatique. La réalisation
d’une dissection intra-faciale, donnant de meilleurs
résultats fonctionnels, doit être réservée aux tumeurs
prostatiques à faible risque et est systématiquement,
dans notre centre, associée à une analyse
extemporanée. La sélection du bon plan de dissection
nous a permis d’avoir un taux de marges positives de
9%.
Conclusion: La connaissance de ces différents plans de
dissection permet, pour chaque patient, de trouver le
meilleur compromis associant bon résultat fonctionnel
et bon résultat carcinologique.
V19:
DISSECTION
ASCENDANTE
DES
BANDELETTES
VASCULO-NERVEUSES
ERECTILES
AU
COURS
DE
LA
PROSTATECTOMIE
EXTRAPERITONEALE
RETROGRADE LAPAROSCOPIQUE (P. E. R.
L.).
Dubernard P. Pacheco Ph. Chaffange P.
Centre Lyonnais d'Urologie Bellecour (CLUB) 29,
Place Bellecour, Lyon, France
Introduction: Depuis 1999 la PERL est la seule
technique qui par voie totalement extrapéritonéale et
rétrograde reproduit exactement l’intervention telle
qu’elle est réalisée de façon standard à ciel ouvert.
Objectif: Démontrer la faisabilité et la reproductibilité
de cette technique, tellement logique tant sur le plan
anatomique que fonctionnel et oncologique.
Matériel et méthode: Basée sur une expérience de
plus de 500 cas, l’opération parfaitement codifiée
comporte 7 étapes: 1- Abord premier avec ébauche de
latéralisation des bandelettes vasculo-nerveuses
érectiles. 2- Exposition et section de l’hémicirconférence antérieure de l’urètre. 3- Dissection
latérale et postérieure, grâce à l’optique 30°, de la
jonction apexo-urètro-fasciale, sphinctérienne, érectile
et rectale ; carrefour des risques opératoires,
oncologiques et fonctionnels. 4- Section postérieure de
l’urètre et du fascia de Denonvilliers avec la languette
apexienne postérieure en bec de flûte. 5- Clivage
rétrograde prostato-sémino-rectal jusqu’au plan souscervico-trigonal. 6- Dissection concomitante et section
des ailerons latéro-prostatiques et vésicaux, alors que
les
bandelettes
vasculo-nerveuses,
contrôlées
visuellement tout au long de l’intervention, ont été
préalablement latéralisées et éloignées. 7- Section
dernière du col vésical en toute sécurité carcinologique
par rapport à la base prostatique.
Conclusion: Aucun obstacle technique ne peut
empêcher la P. e. r. l de reproduire voire même
d’améliorer, grâce à la vision magnifiée et latéralisée,
l’intervention telle qu’elle est réalisée à ciel ouvert.
Ceci devra être démontré par des études statistiques
comportant des critères comparatifs fiables et
indiscutables tant sur le plan de l’analyse
anatomopathologique que des résultats fonctionnels
sphinctériens, érectiles et oncologiques.
V20:
PROSTATECTOMIE
EXTRAPERITONEALE
RETROGRADE
LAPAROSCOPIQUE (PERL): ABORD ET
EXPOSITION DU CHAMP OPERATOIRE
Dubernard P. Pacheco Ph. Chaffange P.
Centre Lyonnais d'Urologie Bellecour (CLUB) 29,
Place Bellecour, Lyon, France
Introduction et objectifs:Démontrer la faisabilité et la
reproductibilité dans de bonnes conditions de l'abord et
de l'exposition du champ opératoire, étape essentielle
au cours des prostatectomies radicales laparoscopiques
par voie totalement extrapéritonéale, qui conditionne le
bon déroulement ultérieur de l'opération.
Matériel et méthode: Basée sur une expérience de
plus de 500 cas, cette approche est conduite
méthodiquement avec un seul assistant, sous contrôle
visuel direct permanent, et l'utilisation exclusive tout
au long de l'intervention de l'optique 30°et de 4 trocarts
opérateurs (3 de 5mm. et 1 de 10mm). Elle se déroule
selon les 5 étapes suivantes: 1-Création initiale avec un
120
ballon tansparent de l'espace rétropubien et mise en
place d'un trocart porte optique sous-ombilical
comportant un coussinet gonflable pour rétracter le
péritoine. 2- Introduction d'un premier trocart de 5mm.
au 1/3 inférieur de la ligne ombilico-pubienne
permettant d'élargir l'espace sous- péritonéal
latéralement et en arrière à partir et en dessous des
vaisseaux épigastriques, en commençant du côté
droit.3- Un deuxiéme trocart de 5mm. long, est
introduit sur un stylet palpateur, pour éviter les brèches
péritonéales ou bléssures épigastriques, à 2 travers de
doigt au-dessus et en dedans de l'épine ilaque antérosupérieure. 4- Un troisiéme tocart de 5mm. est placé
dans la fosse iliaque droite, en position intermédiare
entre les deux précédents, en dedans des vaisseaux
épigastriques.5- A partir de ce trocart est éffectué le
décollement sous-péritonéal latéro-pelvien gauche puis
introduit le dernier trocart (10mm.) au 1/3 moyen de la
fosse iliaque gauche.
Conclusions: Ainsi en moins de 15' un champ
opératoire largement suffisant est exposé, sous contrôle
visuel direct permanent, en réduisant le risque de
saignements intempestifs et de brèches péritonéales.
V21:
CYSTECTOMIE
+
BRICKER
COELIOSCOPIQUE CHEZ UNE FEMME
OBESE.
Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fournier F,
Dumonceau O, Baumert H.
Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph,
Paris, France
Introduction: La chirurgie par voie cœlioscopique est
adaptée chez les patients obèses comme le montre ce
film.
Matériel et Méthodes: Une pelvectomie antérieure
était proposée à cette patiente qui présentait une tumeur
de vessie pT2 G3 associée à du CIS. Son BMI était de
44 (1m50; 100 kg). La patiente était installée sur le dos
et en position de Trendelenburg. 5 trocarts étaient
utilisés: 1 de 10mm et 4 de 5mm. Les différents temps
de l’intervention étaient les suivants: 1-Réalisation
d’un curage iliaque extensif avec examen extemporané,
2- Dissection des annexes, 3-Dissection et section des
uretères, 4-Dissection postéro latérale de la vessie
jusqu’au cul de sac postérieur vaginal, 5-Section de
l’ouraque et dissection de la face antérieure de la
vessie, 6- Dissection des pédicules vésicaux et
résection de la face antérieure du vagin, 7- Dissection
de l’urètre, 8- Extraction de la pièce placée dans un sac,
par l’ouverture vaginale, 9-Préparation de l’intestin
grêle en intra corporel, 10-Réalisation de l’anastomose
digestive du grêle, extériorisé à travers une incision de
2 cm, 11- Réalisation des anastomoses urétero iléales,
en intra-corporel, selon la technique de Wallace, 12Anastomose iléo-cutanée et drainage.
Résultats: Le temps opératoire était de 420 min et les
saignements de 800 cc. Aucune complication péri
opératoire n’a été constatée. Des signes de reprise du
transit intestinal sont apparus à J2 et la patiente a été
réalimentée à J3. Les sondes urétérales ont été retirées
à J6 et J7. La patiente est sortie à J8. La tumeur
résiduelle sur la pièce était classée pT1 G3 + CIS. Les
marges chirurgicales et le curage iliaque étaient
négatifs. L’UIV post opératoire était normale.
Conclusion: La cystectomie avec bricker est réalisable
par cœlioscopie même chez des sujets obèses. Cette
voie d’abord permet d’obtenir une diminution de l’iléus
post opératoire et donc du temps d’hospitalisation.
V22:
CURAGE
LOMBO
AORTIQUE
COELIOSCOPIQUE
PAR
VOIE
RETROPERITONEALE.
Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fennouri M,
Dumonceau O, Baumert H.
Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph,
Paris, France
Introduction: Certains curages lombo-aortiques
peuvent être réalisés par voie cœlioscopique. Lorsque
les masses résiduelles sont peu volumineuses ou pour
certains curages de stadification la voie rétropéritonéale est parfaitement adaptée.
Méthode: 10 curages lombo aortiques ont été réalisés
par voie rétropéritonéale entre Octobre 2002 et Mars
2005. Le premier trocart d’open cœlioscopie, était
placé au niveau du flanc homolatéral au curage. 2 à 3
autres trocarts de 5 mm étaient positionnés au niveau
du flanc et de la fosse iliaque homolatérale. L’espace
rétro péritonéal était créé permettant un curage lombo
aortique unilatéral étendu allant de l’axe iliaque
primitif jusqu’aux vaisseaux rénaux. En fin
d’intervention les paquets ganglionnaires étaient placés
dans un sac avant leur extraction et le péritoine était
ouvert pour éviter la constitution de lymphocèles post
opératoire.
Résultats: Aucun malade n’a nécessité de conversion.
Le saignement moyen était de 100 cc. Le temps
opératoire moyen de 121 minutes. Aucune
complication sévère péri opératoire n’a été constatée.
L’hospitalisation était en moyenne de 3, 2 jours.
Conclusion: Cet abord permet de réaliser un curage
lombo aortique pour des petites masses résiduelles. La
morbidité de cette intervention est faible lorsqu’elle est
réalisée par des équipes entraînées.
V23: NEPHRECTOMIE ELARGIE + CURAGE
GANGLIONNAIRE RETROPERITONEAL PAR
VOIE
LAPAROSCOPIQUE
POUR
UN
CARCINOME A CELLULES RENALES A UN
STADE AVANCE PT3aN2
121
Rebai N, Massoud W, Saheb N, Guetta T, Dumonceau
O, Baumert H.
Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph,
Paris, France
Introduction: depuis la généralisation de la
laparoscopie, les indications de cette approche ne
cessent de s’élargir. Ce film montre la réalisation d’une
néphrectomie élargie droite avec curage ganglionnaire
rétropéritonéal pour un adénocarcinome rénal de 7 cm
+ volumineuses adénopathies.
Matériel et méthodes: le patient a été placé en
position de ¾ avec jambes écartés. L’opérateur est situé
entre les deux jambes du patient et l’aide à sa gauche. 5
trocarts sont utilisés: deux de 10 mm et trois de 5 mm.
Les différents temps opératoires sont: 1. création du
pneumopéritoine et mise en place des trocarts, 2.
dissection du deuxième duodénum, 3. dissection de la
veine cave et de la veine rénale droite, 4. dissection et
contrôle du pédicule rénal, 5. réalisation de la
néphrectomie droite radicale, 6. contrôle de la veine
cave avec mise de celle ci sur lacs permettant sa
mobilisation, 7. réalisation du curage ganglionnaire
rétropéritonéal (rétro, latéro cave et inter aortico-cave),
8. irrigation du site opératoire avec du sérum iodé (effet
cytotoxique), 9. extraction de la pièce dans un sac après
avoir exsufler le gaz, les trocarts en place, pour éviter
le passage direct du gaz à travers les incisions
abdominales. Fermeture cutanée profonde de l’orifice
du trocart de 10 mm.
Résultats: Le temps opératoire était de 4 heures et les
pertes sanguines étaient de 200cc. Les suites
opératoires ont été simples et le patient est sorti à J5.
L’examen anatomo-pathologique a découvert un
carcinome tubulo-papillaire de 7 cm avec infiltration de
la graisse périrénale associé à de multiples
adénopathies métastatiques (la plus volumineuse faisait
5 cm).
Conclusion: La néphrectomie élargie pour un cancer
du rein étendu avec des métastases ganglionnaires peut
être réalisée par laparoscopie. Cette approche mini
invasive est à l’origine d’une convalescence plus courte
permettant de débuter rapidement des traitements
adjuvants chez ces patients à haut risque de récidive.
V24:
TRAITEMENT
CHIRURGICAL
DU
CANCER
DU
REIN
PAR
VOIE
LOMBOSCOPIQUE
Ben Slama M. R, Bouzouita A, Sfaxi M, Cherif M,
Hajri M, Chebil M.
Service Urologie Hôpital Charles Nicolle, Tunis
Le traitement de référence dans le cancer du rein est la
néphrectomie élargie. Celle-ci peut être réalisée par
voir coelioscopique rétro ou transpéritonéale. Nous
présentons dans ce film une néphrectomie élargie par
voie lomboscopique pour une tumeur rénale droite,
polaire inférieure de 4 cm chez un homme de 35 ans,
dans le but de détailler les particularités de cette voie
d’abord. Nous avons utilisé 4 trocarts. Aucune
difficulté per opératoire n’a été notée. Les pertes
sanguines étaient minimes. Les suites opératoires
étaient simples.
V25: TECHNIQUE PERMETTANT DE REDUIRE
PAR DEUX LE TEMPS D’ISCHEMIE CHAUDE
LORS D’UNE NEPHRECTOMIE PARTIELLE
COELIOSCOPIQUE.
Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fournier F,
Dumonceau O, Baumert H.
Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph,
Paris, France
Introduction: La néphrectomie partielle peut être
réalisée par voie cœlioscopique par des équipes
entraînées. Un des problèmes majeurs de cette
intervention est le temps d’ischémie chaude induit par
le clampage du pédicule rénal. Nous décrivons une
technique permettant de réduire par 2 le temps
d’ischémie chaude. Méthode: 10 néphrectomies
partielles coelioscopiques utilisant cette nouvelle
technique, ont été réalisées entre Novembre 2004 et
Mai 2005. Le rein était abordé par voie
transpéritonéale. Les vaisseaux étaient disséqués et mis
sur lacs. La tumeur était mise en évidence en
conservant la graisse péritumorale. L’artère était alors
clampée à l’aide d’un clamp de bull dog. La
néphrectomie partielle était réalisée aux ciseaux froids.
L’hémostase et la fermeture de la voie excrétrice
étaient réalisées à l’aide d’un surjet de vicryl 2/0
effectué sur le lit tumoral. Le clamp de bull dog était
alors retiré. Un deuxième surjet identique était réalisé.
Une colle biologique (Floseal*-Baxter) était appliquée
sur la tranche de section. Le parenchyme était fermé
par des points séparés de vicryl 1, sur un surgicel.
Résultats: Aucun malade n’a nécessité de conversion.
Aucun saignement important n’a été constaté après le
déclampage. Le temps moyen de clampage était de 16
minutes pour les 10 patients et de 13 minutes pour les 5
derniers. Aucun malade n’a présenté de complication
majeure en péri opératoire. Les marges chirurgicales
étaient négatives chez tous ces patients. Conclusion:
Cette technique simple et efficace, permet de réduire de
façon significative le temps d’ischémie chaude qui est
généralement d’environ 25 à 30 minutes dans la
littérature.
V26: VAPORESECTION DE L’HYPERTROPHIE
BENIGNE DE LA PROSTATE AU THULLIUM
LASER
Rebai N, Massoud W, Saheb N, Fennouri M,
Dumonceau O, Baumert H.
122
Service d'Urologie, Hôpital Fondation Saint-Joseph,
Paris, France
Introduction: le traitement de l’hypertrophie bénigne
de la prostate par le laser a évolué ces dernières années.
Deux techniques différentes ont été décrites: 1. la
technique de vaporisation, qui est facile à maîtriser
mais qui utilise des fibres à usage unique, chères, 2. La
technique d’énucléation, qui est plus difficile à
apprendre, utilise des fibres réutilisables et nécessite
une morcellation à la fin de la procédure. Nous
présentons dans ce film une nouvelle technique, la
vapo-résection développée – LISA)
Matériel et méthodes: nous utilisons un®avec du
laser thullium (Révolix). Les®résectoscopes 26 fr
adapté à l’utilisation de la fibre laser (Storz copeaux
prostatiques sont réséqués en réalisant des mouvements
circulaires, débutant au niveau de la partie proximale
de la prostate à fin de créer de l’espace permettant une
meilleure irrigation. Nous continuons la vaporésection
jusqu’à l’apex prostatique. A la fin de la procédure, les
copeaux, réduits par le mécanisme de vaporisation,
peuvent être facilement extraits en utilisant, évitant
ainsi le recours à la morcellation.
Résultats :®l’évacuateur d’Ellicks La technique a été
facile à apprendre et facile à réaliser chez tous les
patients. Il n’y a pas eu de saignement significatif
durant ou dans les suites de cette chirurgie. Le temps
opératoire moyen a été de 75 min. Une sonde de Foley
sans irrigation a été utilisée dans tous les cas, et a été
enlevée à J 0 (minuit). Tous les patients sont sortis le
lendemain. L’analyse anatomopathologique des
copeaux était possible compte tenu de la faible
pénétration du laser Thullium
Conclusion: cette technique est aussi facile et efficace
que l’énucléation. Elle permet de récupérer du matériel
pour l’analyse anatomopathologique. Son coût reste
raisonnable car utilise des fibres réutilisables.
V27: TRAITEMENT CHIRURGICAL DE LA
MALADIE DE LA PEYRONIE PAR EXCISION
GREFFE D'UNE PLAQUE DE PELVICOL.
Guetitcha SE, Djelouat T, Dris S
Clinique Naoufel, Constantine, Algérie
123
Cours du collége
124
APPORT DE L’IMAGERIE AU
DIAGNOSTIC DES INCIDENTALOMES
SURRENALIENS
L. Charrada-Ben Farhat, M. Bouchriha, N. Dali, A.
Askri, L. Hendaoui
CHU Mongi Slim La Marsa, Tunisie
1. INTRODUCTION :
Les incidentalomes surrénaliens sont définis comme
des masses surrénaliennes, asymptomatiques, de taille
supérieure à 1 cm, de découverte fortuite lors d’un
examen d’imagerie réalisé à la recherche d’une
pathologie autre que surrénalienne (1, 2, 3).
Le développement des moyens d’imagerie non invasifs,
en particulier la tomodensitométrie (TDM) et
l’imagerie par résonance magnétique (IRM), a eu pour
conséquence une augmentation de la prévalence des
incidentalomes qui varie selon les séries de 0,5 à 5%
(1, 3, 4). Le but de l’imagerie est de limiter les
explorations invasives et les interventions chirurgicales
inutiles en identifiant les lésions de sémiologie
radiologique très évocatrice ou typique (3).
Nous n’envisagerons dans cet exposé que l’étude des
incidentalomes avec un bilan hormonal normal. Les
étiologies des incidentalomes surrénaliens sont
nombreuses dominées par des adénomes corticaux non
sécrétants (2, 3). Dans une revue récente de la
littérature (5) 41% des incidentalomes surrénaliens
étaient des adénomes, 19% des métastases, 10% des
corticosurrénalomes, 9% des myélolipomes et 8% des
phéochromocytomes, le reste était représenté par des
lésions bénignes comme les kystes surrénaliens. Cette
distribution, varie, bien évidemment, selon les critères
d’inclusion et d’exclusion. A titre d’exemple,
l’incidence des métastases augmente lorsqu’on exclue
les patients ayant un néoplasie extra- -surrénalienne
connue (5).
2. CARACTERISATION
INCIDENTALOMES
L’IMAGERIE
2.1. Lésions d’aspect typique
2.1.1. Le myélolipome :
DES
PAR
Le myélolipome est une tumeur bénigne rare,
habituellement non sécrétante et constituée d’éléments
hématopoïétiques et de graisse en proportions variables
(1). Il est généralement de découverte radiologique
fortuite. La TDM est l’examen clé pour le diagnostic.
Elle montre une masse tissulaire hétérogène se
rehaussant faiblement et d’une façon hétérogène après
injection intraveineuse de produit de contraste. La
présence d’une composante graisseuse de densité
inférieure à -30 UH signe le diagnostic de myélolipome
(1, 3, 4). L’IRM permet en général de détecter la
composante graisseuse de la tumeur, en montrant un
hypersignal en T1 et en T2, avec une forte perte de
signal en séquence hors phase. Lorsque le diagnostic
est sûr, l’abstention thérapeutique avec une
surveillance TDM est préconisée (1).
2.1.2. Les kystes surrénaliens :
Les kystes surrénaliens représentent 5,7% des
incidentalomes (1) et comprennent les kystes
endothéliaux ou épithéliaux dont les lymphangiomes
kystiques, et les kystes parasitaires. En TDM, une
masse de densité liquidienne ou pseudoliquidienne (20
à 20 U H) ne se rehaussant pas après injection de
produit de contraste, homogène, avec une paroi,
mesurant moins de 3 mm, souvent calcifiée, fait
évoquer un kyste bénin (1, 4). En IRM les kystes ont
un signal liquidien en hyposignal T1 et en hypersignal
T2.
2.1.3. Les hématomes :
L’hémorragie surrénalienne peut être d’origine
traumatique ou survenir après une transplantation
hépatique. Elle peut être associée à une septicémie, à
un trouble de l’hémostase en rapport avec coagulattion
intravasculaire disséminée ou à un traitement
anticoagulant. L’hémorragie surrénalienne est rarement
idiopathique (1). En TDM, l’hématome surrénalien
récent présente une hyperdensité spontanée
caractéristique de 50 à 90 UH (1, 4). L’injection de
produit de contraste ne modifie pas la densité
lésionnelle et permet d’éliminer une tumeur ayant
saigné. En IRM, le signal de l’hématome dépend de
son stade d’évolution. La surveillance de l’hématome
est réalisée grâce à l’échographie.
2.2. Lésions d’aspect atypique
La première étape diagnostique après avoir écarté les
lésions de diagnostic facile, est de préciser s’il s’agit
d’un adénome, lésion surrénalienne la plus fréquente,
même en cas de contexte carcinologique, ou d’une
masse ne correspondant pas à un adénome. Dans ce
dernier cas, le but de l’imagerie est de ne pas
méconnaître une lésion maligne.
Deux éléments sont importants à analyser : la taille de
la lésion et ses caractéristiques morphologiques à la
TDM et à l’IRM (1, 3).
Lorsque la masse surrénalienne dépasse 5 cm, la
plupart des auteurs s’accordent à suspecter la malignité
et le traitement est avant tout chirurgical (2, 3). Les
adénomes surrénaliens non sécrétants sont souvent de
volume réduit, avec un diamètre inférieur à 5 cm,
cependant ce critère de taille à lui seul n’est pas
suffisant, en effet le volume des métastases, même s’il
est en moyenne supérieur à celui des adénomes, est très
variable (1, 2, 4).
Le bilan morphologique d’un incidentalome
surrénalien est au mieux réalisé par l’association d’une
TDM et d’une IRM.
La densité de l’incidentalome est mesurée sur les
coupes fines de TDM sans injection, en zone non
125
hétérogène. Ainsi les tumeurs riches en lipides (faible
densité < 10 UH) ont une forte probabilité d’être des
adénomes bénins (1, 2, 3, 4). Ce signe a une faible
sensibilité (55-77%) mais une bonne spécificité (96100%). Les adénomes pauvres en lipides ne sont pas
reconnus grâce à ces critères. Après injection de
produit de contraste iodé, les adénomes se rehaussent
intensément et de façon précoce. Les mesures de
densité réalisées tardivement après l’injection,
apportent des éléments discriminants pour distinguer
les adénomes des lésions non adénomateuses (1, 2, 3,
4). En effet les adénomes présentent typiquement une
diminution progressive de leur densité après injection
de produit de contraste iodé et la réalisation de coupes
tardives, à 15 min de l’injection, montre une densité
inférieure ou égale à 37 UH (1, 3).
En IRM, la caractérisation tissulaire est meilleure
qu’en TDM. Les adénomes sont normalement en
hyposignal par rapport au foie et à la rate et sur les
séquences T2. L’existence au sein des adénomes
surrénaliens d’une teneur en lipides intracellulaires
nettement supérieure à celle des lésions non
adénomateuses est utilisée en IRM dans la
caractérisation des adénomes par les séquences de
déplacement chimique. Ainsi la perte de signal forte
entre les séquences en phase et en opposition de phase
est un critère diagnostique important pour les
adénomes et paraît moins aléatoire que la mesure de la
densité spontanée en TDM (1, 2, 4).
Chez un patient porteur d’une néoplasie, les adénomes
sont responsables de 60% des incidentalomes.
Cependant, il est nécessaire d’éliminer une métastase
surrénalienne lorsque la présence de celle-ci présente
un impact diagnostique ou thérapeutique. Il faut dans
ce cas combiner les résultats de la TDM sans et avec
injection de produit de contraste avec les résultats de
l’IRM et en particulier les séquences de déplacement
chimique. Si les critères diagnostiques d’un adénome
ne sont pas réunis, la ponction biopsie est
nécessaire (3).
En l’absence de néoplasie connue et si le diamètre de la
masse surrénalienne est inférieur à 5cm, la TDM est
l’examen de première intention. Le diagnostic
d’adénome non sécrétant est posé grâce à la mise en
évidence d’une densité spontanément basse, inférieure
à 10 UH. En cas de doute, l’étude de la cinétique de
prise de contraste après injection de produit de
contraste est très utile. Si la cinétique de rehaussement
n’est pas typique, l’IRM est indispensable.
indéterminée à la fois en TDM et en IRM. Des lésions
augmentant
de
taille
malgré
des
critères
morphologiques de bénignité constituent aussi des
indications à la biopsie (1).
4. CONCLUSION
L’imagerie joue un rôle essentiel dans le
diagnostic étiologique des incidentalomes. La TDM est
l’examen à réaliser de première intention complétée
éventuellement par l’IRM qui est aussi performante
grâce aux séquences de déplacement chimique. Le
recours à la ponction-biopsie ne s’impose que dans de
rares cas.
Références :
Hoeffel C, Clement A et al. Imagerie des
incidentalomes surrénaliens. J radiol 1998 ; 79 : 83748.
Nawar R, Aron D. Adrenal incidentalomes-a
continuing management dilemma. Endocr-Relat Cancer
2005; 12 (3): 585-98.
Corréas JM, Hoeffel C, Hamida K, Hélénon O.
Tumeurs non sécrétantes des surrénales et
incidentalomes in Imagerie de l’appareil génitourinaire. Olivier Hélénon Vol 2, Ed Flammarion 2005 :
707-17.
Alves A, Scatton O, Dousset B. Stratégie diagnostique
et thérapeutique devant un incidentalome surrénalien. J
Chir 2002 ; 139 : 205-13.
Aron DC. The adrenal incidentaloma: disease of
modern technology and public health problem. Rev
Endocr Metab Disord 2001; 2(3): 335–42.
3. PLACE DE LA BIOPSIE DANS LES
INCIDENTALOMES
Une biopsie percutanée ne doit être réalisée que si le
résultat supposé influence la thérapeutique ultérieure.
Ses indications se font de plus en plus rares et se
résument aux incidentalomes dont la nature reste
126
Index par auteurs
127
Index par auteurs
A
Abboud G
Abdel-Hamid
Abdou A
Abdul-Mawla
Abid H
Aboulmajd M
Aboutaib R
Aboutaieb A
Achiche A
Achour H
Addou A
Affi T
Agrebi A
Ahmed MS
Aissa A
Alami M
Albouy B
Amokrane T
Amri N
Andrianne R
Aouamri F
Arous Y
Asfouri
Askri A
Atassi A
Attar A
Attyaoui F
Ayed H
Ayed M
Ayuso D
Azouz H
Azzouzi A
P038, P045, P137
C013
C067
C002
P035
C002
C015, C018, C043, C050, C103
P019, P034, P061, P062, P118,
P127 P133, P138, P139, P140,
P150, P157 P169, P176, P179
P083, P090, P119
P132
C008, P008
C091
P003
P107, P159
P124
P038, P045, P137
P088, P098, P104
Cf03
C008
C062, P001, P020, P078, P099,
P100 P101
Cf 12
C074
P124
C021
P032, P036
P148, P149
C038, C049, C075, P130 P155,
V16, V17
C001, C005
C017, C046, C047, C099, P178,
V10
C017, C033, C060, C105, P010
P022, P025, P108, V10
C013
P023, P041, P050, P051, P052,
P053
Cf19
Belhadj K
Belhadj R
Belhaj K
Belhiba H
Belhouss H
Bellakhal J
Bellil K
P043, P102, V08
C039, C040
C073, C080, C081, C082, P174
C012bis
C092
P036
C003, P016, P057, P081
Bellil S
Belouatek A
Ben Abdallah I
P016, P057, P081
C091, P093
C070, P006, P013, P066, P067,
P094, P181, P182
P124
C033, P107, P108
P066, P067
P025
Ben Abdallah N
Ben Abdallah T
Ben Amar S
Ben AmmarElgaaied
Ben Amour H
Ben Hassine L
Ben Jeddou F
Ben Jilani S
Ben Mahfoudh K
Ben Mansour O
Ben Nsir R
Ben Rais N
Ben Rhouma S
Ben Romdhane N
Ben Salah I
Ben Slama M R
B
B Romdhane H
B Said M
Babay N
Bahloul Ali
Bahloul Atef
Balhouss H
Baltagi Ben Jilani S
Barjani F
Baumert H
Beddouch A
Beghalia M
Beley S
P074
P074, P125
P036
C006, C025, C036, C037, C070
C084, C089, C090, C101, P005
P006, P007, P011, P013, P066,
P067 P068, P076, P087, P094,
P095, P106 P109, P110, P111,
P123, P143, P144 P163, P181,
P182, P188
C063, C095, P014, P055, P128,
P165 P171, P177
C035, C050, P046, P090, P119,
P127, P140,
P041, P050, P051, P052, P053,
P172
C051, C052, C053, C054, C056
P064, P153, V04, V05, V07, V09
V13
C024, C055, C058, V18, V21,
V22 V23, V25, V26
P088, P098, P104
P093
C011, C065, C067
Ben Sorba N
Benabdallah I
Benamara
Benammar-Elgaaied
A
Benatta M
Bendimered O
Benhatchi
Benikhlef
Benlamssouhi F
Bennani S
P166
C033, C046, C047
C069, C071, C077, C083, C106
P047, P070, P154, P156, P170
C073, PO23, P042, P044
P045, P046, P069, P073
C012, C028, C042, C064, C068
P024, P026, P027, P028, P042,
P037 P040, P084, P103, P105,
P136, P164 P168
C007, C009, C027, C041, C085
C094, P039, P058, P060, P063,
P089 P096, P158
C012, C028, C039, C040, C042
C064, C068, P015, P017, P018,
P024, P026, P027, P028, P032,
P037 P040, P042, P084, P103,
P105, P136 P164, P168
C001, C026, P079, P134
C039
C001, C005, C011, C023, C026
C065, C066, C067, C072, P029
P048, P079, P134, P141, P147
C016, C017, C033, C034, C046
C047, C057, C060, C073, C080
CO81, C082, C100, C105, P021
P022, P023, P025, P042, P043,
P059 P085, P086, P102, P107,
P108, P132 P159, P172, P174,
V02, V06, V08 V10, V24,
C007, C009, C010, C027, C029
C030, C031, C041, C061, C085
C093, C094, C102, P012, P033
P039, P058, P060, P063, P065,
P082 P089, P096, P117, P131,
P142, P145 P158, P161
C090, P076, P110, P144, P163,
P180
V03
P010
C038, P175
C049, C075, P130, P155 V16,
V17
C021, C078
V03
P019, P034
C015, C043, C050, C092, C104
P002, P013, P018, P031, P034,
P061, P062, P075, P112, P126,
P127, P138, P139, P150, P151,
128
P157, P176, P179, V11, V12
Bennaoum K
Bensaci S
Benzarti A
Binous M Y
Blah M
Blel A
Bloqueau P
Bouacida M
Boudjella AH
Bougrine F
Bouhlel A
Bouicha T
Boujemâa H
Boujnah H
Bouker A
Boukhari A
Boukhari M
Bounedjar A
Bouslah M
Bouzayani M
Bouziani A
Bouzid K
Bouzouita A
Braiek S
Branci F
Bremon JM
C018bis
C008, P008
C019, C020
P038, P146, P166
C033, C034, C100, P023, P108
P041, P042, P044, P050, P051,
P052 P053, P172
C107
C025, C036, C037, C084, C089
C101, P007, P013, P095, P106,
P111 P123, P143, P163, P180,
P181
C074
P015, P017, P018, P026, P027,
P028 P032, P037, P136, P164
P013, P106
P012, P082
P124
Cf13
Cf14
V09
C051, C053, C054, C056, C096
P064, P153, v04, V05, V07, V13
C074, C076
P038, P045, P137
P173
P015, P017, P018, P026, P027,
P028 P032, P037, P036, P164
C076
C017, C019, C020, C033, C034
C046, C047, C057, C073, C080
C081, C082, C100, P021, P022,
P023, P042, P107, P172
V02, V10, V24
C062, P001, P020, P078, P099,
P100, P101
C074
C107
Chabchoub H
Chaffange P
Chaker M
Chambeh W
Charfeddine K
Charfi N
Charfi W
Charrada-Ben Farhat
Chebil M
Chelif M
Chtourou M
Cordier G
Cf16, Cf20
C036, C070, C089, P123, P180,
P182
P073
C059, V19, V20
P056, P073
C062, P001, P020, P078, P099,
P100 P101
C036, C037, P106, P109, P110,
P111
P069
C037, C089, P007, P106, P109,
P110, P111
P036, P092
C016, C017, C019, C020, C033
C034, C046, C047, C057, C060
C073, C080, C081, C082, C099
C100, C105, P010, P021, P022,
P023, P041, P042, P043, P044,
P050 P051, P052, P053, P059,
P085, P086 P102, P107, P108,
P132, P159, P172 P174, P178,
V02, V06, V08, V10 V24
C001, C003, C004, C005, C023
C044, C045, C066, C072, C077
C098, P029, P077, P079, P080,
P097
C065
D
Dabbeche C
Dagdagui N
Daham M
Dahami Z
Dahan M
Dahdouh A
Dahmani A
Dahmani R
Dakir M
Dakir R
Dali N
Daoud E
De La Rosa F
de Leval J
Debbagh A
Defay P
Derouiche A
C
Cauda F
Chaaben W
Chelly I
Cherif M
Chouket A
Chouki M
P122, P135, P141, P146, P147,
P152
P016, P057, P081
V24
C025, P068, P087
C071, C106, P121, P135, P160,
P170
C069, C071, C072, C077, C083
C098, C106, P047, P048, P070,
P077, P121, P122, P129, P135,
P146 P147, P154, P156, P160,
P170
Dilai S
Djelouat T
Dridi L
Dridi M
Driss S
Dubernard P
Dujardin T
Dumonceau O
P035, P056
C095, P004, P005, P014, P049,
P116 P129, P167, P177
C096
C051, C052, C053, C054, C056
C097, P030, P064, P153, V04,
V05 V07, V09, V13
C011
Cf21, C008, C062
C006, C062, P001, P020, P078,
P099, P100, P101
C086, C087
C050, P019, P034, P075, P083,
P090 P113, P119, P127, P133,
P140, P169
P151
P092
P035, P056, P073
C032, C079
Cf15
C015, C035, C043, C104, P002
P034, P046, P061, P062, P075,
P112 P113, P126, P127, P138,
P139, P150 P151, V11
V01, V14
C016, C033, C034, C057, C060
C099, P010, P025, P041, P043,
P044 P050, P051, P052, P053,
P059, P085 P086, P102, P107,
P108, P132, P159, P174, V06,
V08
C097
C008, P008, V27
P092
C012, C077, C106, P024, P027,
P040, P070, P080, P122, P154,
P160
V27
C059, V19, V20
C055
C024, C055, C058, V18, V21,
V22 V23, V25, V26
E
El Baghouli M
El Fekih N
El Frougui Y
C092, C103, P019, P031, P034,
P046, P075, P113, P118, P151,
P157 P176, P179
C045, C057, C066, C069, C072
C098, P025, P029, P047, P048,
P102 P159, V08
C043, P061, P062, P075, P113,
P151 P157, P176, P179
129
El Haiba Z
El Haous A
El Kamel R
El Kiassi A
El Manni
El Messaoudi Y A
El Mhef S
El Moussaoui A
Elabed R
Elaifi A
Elbelghiti My R
Elhattaoui M
Elkarimi S
Elmouzdahir M
Errachdii L
Essaki H
Essaki S
Ettalbi S
P083, P133, P140, P169
C051, C052, C053, C056, C096
C097, P127, P153, V04, V05, V07
V13
C062, P001, P020, P078, P099,
P100, P101
P083, P090, P119, P169
C013
C018, C050, C092, P046, P083,
P119, P133, P169
C015, C043, C104, P002, P061,
P062, P114, P115, P126, P138,
P139, P150, V11, V12, V15
P083, P090, P119, P127
P124
P045
C097
C097
C097
C103, P031, P075, P113, P118,
P151, P157, P176, P179
C018
P061, P138
V11
P064
Ghanemi B
Gharbi M
Ghariani R
Ghorbel J
Ghozzi S
Golli M
Gomez-Orozco W
Grill R
Guermazi Y
Guetta T
Guetitcha SE
Gutierrez E
Guille F
H
Hachicha J
Haddad B
Haddad N
Hadj Slimen M
F
Faix A
Fakhfakh H
Farhane S
Fekak H
Feki W
Felip N
Fennouri M
Ferhat R
Fitouri Z
Fodha M
Fourati H
Fournier F
Frachet O
Fredj N
Frikha I
Ftirich F
C013, C014
C006, C025, C084, C089, C090
P007, P069, p087, P106, P110,
P111 P143, p180, P182
P009, P165
P002, P031, P046, P061, P062,
P112 P126, P138, P139, P150,
C015, C035, C043, C104
C044
C079
V22, V26
C076
C003, C069, C077, C083, P038
P122, P135, P146, P156, P160,
P170
P166
P069
C024, V21, V25
C067
C063, P171
P109
P081
G
Gabsi M
Gandoura M
Gannouni A
Garbouj N
Gargouri MM
Garrab M
Gassara M
Gategno B
Gati A
Ghezala W
C051, C052, C053, C054, C056
C096, C097, P030, P064, P153,
V04 V05, V07, V09, V13
P074, P125
P120, P173
C100, C105, P021, P085, P086,
P102, V08
P156, C083
C027, C102, P033, P065, P117,
P145
C084, C090, c101, P006, P013,
P066 P067, P076, P094, P095,
P111, P144 P181, P182
C011, C065, C067
P010, P025
C022, P004, P009, P116, P129,
P171 P177
P175
C062, P001, P020, P078, P099,
P100 P101
P073
C012, C028, C042, C064, C068
P015, P024, P026, P028, P032,
P037 P040, P084, P103, P105,
P136, P164 P168
C012, C028, CO39, C040, C042
C064, C068, P136, P164, P168
P128, P162, P173
P148, P149
P148, P149
P056
V023
V27
C023
Cf08
Hadjkacem A
Hafsa C
Hafsa CH
Hafsia G
Haillot O
Hajri M
Halila M
Halouas M
Hamdoun M
Hammami A
Hammami H
Hamza HA
Hanich M
Hanich T
Hanna Z
Haouet S
Haroun
Harzallah K
Helal M
Hellara W
Hendaoui L
Henry N
Herrero J
Hidousi A
Hmida B
Hmida J
Hmida N
Hmidi M
C037, P106, P109, P110, P111
P166
P063
C006, C036, C084, C090, C101
P006, P007, PO94, PO95, P106
P123, P182
P109
P003, P054, P071, P072, P091,
P120
C095, P162, P173, P177
C001, C003, C004, C023, C026
C044, C045, C066, P048, P077,
P079, P097, P147, P152
Cf01
C057, P085, P086, v002, v024
C062, P001, P020, P078, P099,
P100 P101
C039, C040
C019, C020
C057, C060, C082, C099, P022
P086, P132
C040
P038, P045, P120, P137
V09
C051, C052, C053, C054, C056
P064, P153, V04, V05, V07, V13
C002
P016, P057, P081
C021
C039, C040
C083, C106, P122, P154, P160,
P170
C022, C063, C095, P004, P005,
P009, P014, P036, P049, P055,
P116, P128, P167, P165
Cf04, P092
C011
C032
C007, C009, C010, C027, C029,
C030, C031, C061, C085, C093,
C094, C102, P033, P038, P039,
P058, P060, P063, P065, P089,
P096, P117, P145, P158, P161,
P045, P137,
C039, C040
P072
C071, C077, C083, C106, P047,
P070, P121, P122, P154, P156,
P160, P170
130
Horchani A
Homsy Y
C001, C003, C004, C005, C023
C026, C044, C045, C066, C069
C071, C072, C077, C083, C098
C106, P016, P029, P047, P048,
P057, P070, P077, P079, P080,
P097 P121, P122, P134, P135,
P141, P146 P147, P152, P154,
P156, P160, P170
Cf09, Cf10
Kiassi A
Kourda N
Kriaa S
Krichen I
I
Ibn Zahir M
Khouni H
P064
Ktari M
C012, C028, C042, C064, C068
P024, P026, P027, P028, P032,
P037 P040, P084, P105, P136,
P168, P164
P019
C073, P023, P041, P042, P043,
P044 P050, P051, P052, P053,
P055, P132 P172
P003, P054, P071, P072, P091,
P120 P162, P173
C060, C105, P042, P072, P132,
P172, P178
C016, P059, P085, P159, P174,
V06
J
L
Jaidane M
Jallouli H
Joual A
Jarbouï L
Jarraya H
Jelali A
Jemni M
Jerbi Omezzine S
Jradi A
Jradi MA
Jung L
C007, C009, C010, C027, C029
C030, C031, C041, C061, C085
C093, C094, C102, P012, P033,
P039, P058, P060, P063, P065,
P082 P089, P096, P117, P131,
P142, P145 P158, P161
C090, C101, P066, P067, P076,
P094, P109, P110, P143, P144,
P181
C015, C035, C043, C050, C092
C103, C104, P002, P031, P046,
P061, P062, P075, P083, P090,
P112 P113, P114, P118, P119,
P126 P127, P138, P139, P150,
P151 P157, P176, P179, V11,
V12, V15
P035
P073
P166
C015, C035, C043, C050, C062
C103, C104, P001, P020, P075
P078, P083, P090, P099, P100,
P101 P112, P113, P114, P119,
P126, P127 P138, P139, P150,
P151, P157
P120, P137, P038, P045, P162
P033
C027, C102, P082, P117, P131
C107
K
Kacem B
Kacem H
Kallel Y
Kanoun S
Karam G
Karoui A
Kasmaoui E
Kchir N
Ketata H
Khadimallah Z
Khamlu A
Khedher A
Khelil M
Khiari R
P093
P124
P084
P095
C038
C037
P088, P098, P104
C003, P016, P057, P081
C006, C025, C036, C037, C084
C089, C090, P006, P007, P011
P013, P066, P067, P068, P076,
P109 P111, P123, P143, P144,
P163, P180 P181, P182
P091
P148
C033, P107, P108
C015, C104, P002, P126, V12
C012, C028, C042, C064, C068
P015, P017, P018, P024, P026,
P027 P028, P032, P037, P040,
P084, P103 P105, P136, P164,
P168
Laadhar M
Lacheb N
Lahmandi M
Laifi A
Lajmi N
Lakmichi A
Lakmichi M
Leclers F
Lefi M
Lazrak M
Lobel B
P056
C022, P004, P055, P129, P165,
P167 P171
P124
P038
P010, P025
C054, V05, V07, V13
C051, C052, C053, C056, P030
P064, P153, V04, V09,
V01, V14
C022, C063, C095, P004, P005,
P009, P014, P049, P055, P116,
P128, P129, P165, P167, P171
P177
Cf07, P088, P098, P104
Cf02
M
M’sakni I
Maamouri F
Maatouk M
Magali G
Mahmal H
Makhlouf F
Malghich A
Malhomme E
Manaa J
Maniere P
Marrakchi R
Masková V
Masmoudi H
Masmoudi L
Massoud W
Mechri M
Mehdid
Mejri R
Mekki M
Mekni A
Ménard
Menif E
Messai Y
Mezian F
P015, P017, P018, P026, P027,
P028 P037, P164
P016, P057, P081
P071
C038
P030
C019, C020
P031, P034, P127, P140
V01
C039, C040
C107
P025
P148, P149
P006
P095
C024, C055, C058, V18, V21,
V22, V23, V25, V26
C012, C028, C042, C064, C068,
P017, P018, P024, P026, P027,
P028, P032, P037, P040, P084,
P103, P105, P136, P164, P168
C021
C005, C023, C026, C045, C098
P077, P080, P097, P121, P134,
P141 P152, P154
P003
P016, P057, P081
C014
C069
P025
C015, C018, C035, C043, C050
C092, C103, C104, P002, P031,
P034, P061, P062, P075, P083,
P090 P112, P113, P114, P115,
131
Mezzigue C
Mhiri A
Mhiri M N
Miaoui A
Mkaouar S
Mnif J
Mnif Z
Mohamed Belkacem
R
Monod P
Mosbah AF
Moudouni MS
Moussa A
Mseddi A
Muet F
P118, P119 P126, P127, P138,
P139, P151 P157, P176, p179,
V11, V12, V15
C040
C040
Cf11, C006, C025, C036, C037,
C070 C084, C089, C090, C101,
P006 P007, P011, P013, P066,
P067, P068 P076, P087, P094,
P095, P106, P109 P110, P111,
P123, P143, P144, P163, P180,
P181, P182
P092
C006, C090, P109, P163, P182
C036, C037, P035, P056, P069,
P073
C036, P035, P069, P073
P175
V01, V14
Cf 05, C007, C009, C010, C027,
C029 C030, C031, C041, C061,
C085 C093, C094, C102, P012,
P033, P39 P058, P060, P063,
P065, P082 P089, P096, P117,
P131, P142, P145 P158, P161
C051, C052, C053, C054, C056
C097, P030, P064, P153, V04,
V05 V07, V09, V13
P005, P049, P171
P006
V01
P150, V11, V12, V15
R
Rabii R
Reda RK
Ramdan M
Rebaï J
Rebai N
Rébillard X
Rischmann P
Rmiza K
S
Saad H
Saadallah L
Saghir H
Saghir O
Saghir W
Saheb N
Sahnoun A
N
Nader N
Njim L
Nouira K
Nouira Y
Nouri A
C107, P148, P149
P014
C069
C003, C004, C005, C066, C069
C071, C072, C077, C083, C098
P029, P047, P048, P097, P121,
P122 P135, P146, P147, P152,
P154, P156 P160, P170
P003
Sahnoun D
Saidi R
Sakka M
Salem R
Sallami S
O
Ouarhani S
Ounaies A
Ouni A
Ouni M
Ouslim
P025
C062, P001, P020, P078, P099,
P100 P101,
C016, C034, P010, P041, P043,
P044, P108, P174, V06
P050, P051, P052, P053
C021, C078
P
Pacheco Ph
Palascak P
Pamplona M
Papavero R
Passas
Peneau M
Peyrat L
C059, V19, V20
C107, P148, P149
C032, C079
C107
C079
C012bis
C058, V18
Q
Querfani B
C015, C043, P002, P061, P062,
P114, P115, P126, P138, P139,
C015, C035, C043, C050, C103
C104, P002, P031, P034, P061,
P062 P075, P083, P090, P112,
P113, P114 P115, P119, P126,
P127, P138, P139 P150, P151,
V11, V12, V15
C023bis
C018
P069
C024, C037, C055, C058, V17,
V21 V22, V23, V25, V26
C013
Cf22
P166
Sansévérino R
Sameh A
Sarf I
Sassi A
Sauvain JL
Sayoud R
Sebe P
Segui B
Sellam A
Selmi S
Sennour K
Sfaxi M
C022, C063, C095, P004, P005,
P009, P014, P049, P054, P055,
P116 P120, P128, P129, P165,
P167, P171 P173, p177
P074, P125
P064
C051, C053, C054, C056, C096
P153, V04, V05, V07, V09, V13
C052
C024, C055, C058, V18, V21,
V22 V23, V25, V26
C006, C025, C037, C070, C084
C089, C090, C092, p007, P035,
P106 P109, P110, P111, P123,
P143, P180 P182
P035
C022, C063, C095, P004, P005,
P009, P014, P049, P055, P116,
P128 P129, P165, P167, P171,
P177
P038, P137
P003, P054, P071, P072, P091,
P120 P129, P162, P167, P173
C001, C003, C004, C005, C023
C026, C044, C045, C066, C072
C098, P029, P048, P077, P079,
P080 P097, P121, P134, P135,
P141, P147 P152
Cf17
C002
C051, C052, C053, C054, C056
C097, P030, P064, P153, V04,
V05 V07, V09, V13
P137
C107, P148, P149
C008, P008
C011, C065
C013
C040
C016, P059, P085, V06
P175
C016, C017, c033, C034, C046
C047, C057, C060, C073, C080
C081, C082, C099, C100, C105
P021, P022, P023, P025, P042,
P043 P059, P085, P086, P102,
P107, P108 P132, P159, P172,
P174, P178, V02 V06, V08, V10,
V24
132
Skhiri L
Slama A
Slim I
Smaâli H. ch
Smaili F
Soulillou JP
Staerman
P074
C007, C010, C029, C030, C031
C061, C093, P012, P060, p082
P089, P117, P131, p142, P145
C040
C012, C028, C042, C064, C068
C076, P024, P026, P027, P028,
P032, P037, P040, P084, P103,
P105 P136, P164, P168
C074, C086, C087
C038
C014
Znaïdi Sabegh N
P015, P017, P018
T
Taleb Bendiab Dh
Thabet I
Thibault P
Tligui M
Toffahi M
Traverse G
Traxer O
Tremeaux
C049, C075, P130, P155, V16,
V17
P012, P082
C011, C065, C067
C065, C067
C022, C063, C095, P004, P005,
P009, P014, P049, P054, P055,
P071 P091, P116, P120, P128,
P165, P173
P148
Cf06, C011, C065, C067
C014
U
Urban M
P148, P149
V
Valiquette L
Villacampa F
Cf18
C079
W
Walha K
C090, P056
Y
Yacoubi H
Yaich S
Youcef D
Yousfi MJ
Youssef A
P064
C036, C037, P106, P109, P110,
P111
C021
C049, C075, P130, P155, V16
V17
C007, C010, C029, C030, C031
C061, C088, C093, C102, P012
P033, P065, P082, P089, P117,
P131 P142, P145, P161
Z
Zaghouani H
Zahra M
Zaini R
Zakhama W
Zakhama A
Zaky IM
Zamd M
Zemmouri A
Zermani R
Zhioua M
Zitouna MM
Zmerli S
P054
P074, P125
P088, P098, P104
C027, P012, P033, P065, P082,
P131, P142, P161
P116
C002
C018
C035, P090, P112, P133
C073, P023, P041, P042, P050,
P051, P052, P053, P172
C019, C020
P016, P057, P081
C033, P107, P108
133