Mars 2009 - Association des Techniciens en Santé Animale du

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Mars 2009 - Association des Techniciens en Santé Animale du
Mars 2009
Dans cette édition : Traitement du séquestre cornéen & Les zoonoses
www.atsaq.org
2 Mars 2009 ATSAQ
NOUS OFFRONS
MAINTENANT
DES ASSURANCES
COLLECTIVES
DE GROUPE COMPLÈTES
Pour plus d’informations :
Élisabeth Lebeau
Directrice Générale
[email protected]
(514) 324-5202
ATSAQ Mars 2009
3
Nouvelles de votre
directrice générale
Ça sent le printemps, ce qui indique que le
renouvellement approche! Dans cet envoi,
vous trouverez tous les détails pour
effectuer votre renouvellement 2009.
À l’avenir, la date de renouvellement
sera fixée au 1er mai annuellement. Ce
printemps indique aussi la date limite pour
l’inscription à la 8e édition de l’ENTSA
qui aura lieu le 19 juin 2009 à Montréal et
Trois-Rivières. La certification est de plus
en plus significative dans notre profession
au Québec. Les TSA certifiés se démarquent et plusieurs employeurs encouragent
et récompensent cette distinction.
Toute notre équipe sera présente au 20e congrès annuel de l’Académie des médecins vétérinaires du Québec, qui se tiendra du 24 au 26 avril
prochains à l’Hôtel des Seigneurs de St-Hyacinthe.
L’ATSAQ sera présente avec 2 kiosques cette année!
Une nouveauté cette année: le salon des exposants
sera ouvert le vendredi aussi dès midi et ce jusqu’à
18h00. Ne manquez pas notre assemblée générale
annuelle qui se tiendra le vendredi soir 24 avril dans
une salle du même hôtel. Confirmez votre présence
au (514) 324-5202 ou par courriel au [email protected].
De plus, en grande première cette année, les
TSA, membres et non-membres, sont conviés à un
party de techs! Le samedi soir, 25 avril, l’ATSAQ
vous reçoit… Nous avons loué le restaurant « Le
Sommet », situé au 14e étage de la tour de l’hôtel.
La soirée débute à 18h30, le coût est de 36.00$ par
personne et comprend le souper ainsi qu’une soirée
avec animation, danse et casino. Des personnalités
4 Mars 2009 ATSAQ
du monde de la santé animale et même du monde
artistique viendront débuter la soirée avec vous
et qui sait… peut-être vous feront-elles danser un
peu! Pour réservation, veuillez remplir et retourner
le coupon-réponse inclus dans cet envoi à l’adresse
indiquée le plus rapidement possible. En espérant
vous y voir en grand nombre!
N’oubliez pas de consulter régulièrement votre
site Internet, plusieurs nouveautés y sont ajoutées
régulièrement, dont les documents de formation
continue des colloques qui y sont disponibles dans
la section « Membre »!
Finalement, je suis toujours à la recherche de
TSA ayant des talents en « lettres », à titre d’auteur
ou de recherchiste d’articles. Compensation en
crédits de formation continue pour les certifiés,
pensez-y, c’est simple! Vous avez des idées de
sujets… je suis toute ouïe! Vous voulez recevoir le
journal en version électronique, écrivez-moi au
[email protected]. Il est aussi disponible dans la
section « Membre » du site web.
Élisabeth Lebeau
Conseil D’administration 2009
Président
Danny Ménard
[email protected]
Directrice Générale
Élisabeth Lebeau
[email protected]
Vice Président
Poste Vacant
Secrétaire
Poste vacant
Trésorière par Intérim
Claudy Patry
[email protected]
Gestionnaires
Sonia Thibodeau
[email protected]
Alain Noel
[email protected]
Caroline Dumont
[email protected]
Myriam Shoiry
[email protected]
Édition et Rédaction
Élisabeth Lebeau
Danny Ménard
Traduction
Michèle Dufresne
Formation Continue
Michèle Dufresne
Tania Pando-Caron
Recherche D’articles
Élisabeth Lebeau
Danny Ménard
Révision
Élisabeth Lebeau
Articles Mars 2009 ATSAQ
La socialisation
10
Comment fonctionne la socialisation chez les chiens
Jean Lessard
Communiqué du Biodôme 13
Le 15 millionième visiteur franchit les portes
du Biodôme de Montréal!
Les signes qui ne trompent pas 22
Comment reconnaître les éleveurs non éthiques
Union Pour le Respect des Animaux
Une nouvelle source pour les TSA 26 Trouver . Apprendre . Grandir
vtarc.com
Chronique : les mots d’animaux 40
Suggestions de livres pour TSA
Tania Pando Caron, TSA certifiée
Infographie
Annie Brunet
Impression
Imprimerie Falcon inc.
A.T.S.A.Q.
2300, 54e Avenue, Suite 240
Montréal (Lachine), Qc.
H8T 3R2
Téléphone/Télécopieur : 514.324.5202
Sans frais : 1.800.463.8555 poste 293
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.atsaq.org
Le contenu de ce journal ne peut être
reproduit sans autorisation écrite. Les
auteurs prennent l’entière responsabilité
du contenu de leurs écrits. Le générique
masculin est utilise uniquement dans le but
d’alléger le texte; n’y voir aucune marque de
discrimination.
Société Canadienne des Postes
Envoi par poste-publications
Convention # 40743004
Photo couverture
Strelitzia est un genre de plantes ornementales de la famille des Strelitziaceae. Ce genre contient uniquement des espèces africaines, mais
Strelitzia reginae et Strelitzia nicolai sont fréquemment utilisés dans les
jardins tropicaux autour du monde, comme plantes d’ornement. Tous les
Strelitzia sont originaires d’Afrique australe. Ces plantes portent également le nom d’oiseaux du paradis en raison de la forme de la fleur rappelant la tête d’un oiseau.
Photo prise par Danny Ménard en février 2009
au San Diego Zoo, Californie.
ATSAQ
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ATSAQMars
Janvier
5
Autres
Nouvelles de votre
directrice génerale 4
Mot du Président 7
Calendrier des activités 8
Nouvelles animales 9
Banque d’emplois 38
Formation continue et évènements 46
anima Québec 48
Formation Continue
Traitement du séquestre cornéen 14
Signes, symptômes et soins
Kris Pratt, BS, LVT
Les Zoonoses 32
un problème touchant les techniciens (nes)
Tania Pando Caron, TSA certifiée
Questionaire de formation continue 42
Réponses questionaires 47
formation continue
4
6 Mars 2009 ATSAQ
7
32
32
Mot du Président
Les bonnes nouvelles se poursuivent!
Depuis le début de l’année, le rythme des
activités et des rencontres va bon train.
Élisabeth et les différentes équipes poursuivent leur excellent travail avec plaisir
et détermination. Nous avons atteint un
plateau exceptionnel de membres et
sommes confiants que le renouvellement
en cours nous amènera vers une autre
belle surprise.
En effet, on constate que les TSA à travers le
Québec entendent de plus en plus parler de l’ATSAQ.
Pourquoi ? Parce que ça bouge ! En voici un autre
exemple…
Grande primeur !! Il y a longtemps que vous
l’attendiez…le voici : Un programme d’assurances
groupe complet est maintenant disponible pour les
membres de l’ATSAQ! L’annonce officielle sera faite
en avril! Nous vous invitons à venir nous visiter au
kiosque 101 du salon des exposants à l’occasion du
plus gros congrès de la santé animale au Québec ;
celui de l’AMVQ qui se tiendra du 24 au 26 avril
prochain à St-Hyacinthe. Le programme d’assurances
groupe (ou collectives) que nous vous proposons est
solide et unique! Le programme de base vous offrira
à un prix vraiment très avantageux les couvertures
suivantes : 1. Assurances médicaments (beaucoup
plus avantageux que la RAMQ), 2. Assurances santéparamédicaux, 3. Assurances vie et DMA (Décès ou
Mutilation Accidentelle), 4. Assurances voyage.
Un second programme vous permettra d’y
joindre une : Assurance salaire (invalidité) à long
terme. Des plans d’assurances auto et habitation sont
également prévus. Des couvertures supplémentaires
seront aussi envisageables notamment en ce qui
concerne l’assurance vie. Des plans individuels,
monoparentales et familiaux seront disponibles.
Il sera possible que l’employeur puisse contribuer au
paiement des primes et pourra les déduire fiscalement. Deux conditions inéluctables vous permettront
d’accéder aux programmes offerts, soient :
1.Être membre en règle de l’ATSAQ et 2. Effectuer
un minimum de 20 heures hebdomadaires de travail
(en moyenne) au même endroit, relié au domaine de
la santé animale.
Tous les membres seront contactés et informés
de façon à ce que la Loi provinciale 33 concernant ;
« l’obligation de souscrire à une couverture médicament » soit observée. Toutes les informations
nécessaires vous seront communiquées, mais je vous
invite à prendre de l’avance en prenant connaissance
de l’état de votre couverture médicament actuelle.
Nous avons travaillé très fort et sommes très
fiers de vous présenter ce nouvel avantage. Nous
espérons que vous serez en mesure d’en apprécier
la profitabilité.
Notre équipe comptera bientôt sur les services
d’une nouvelle collaboratrice. Elle se joindra à
Élisabeth et Annie à la fin mars! Nous aurons la
chance de profiter de son expertise en administration
ainsi que de son expérience en comptabilité.J’ai très
hâte de vous la présenter plus officiellement.
Bon printemps à tous!
Danny Ménard
ATSAQMars
Janvier
ATSAQ
20092009
7
7
Calendrier des activités
ATSAQ 2009
27 mars
Présence au Show Fondation DMV
31 mars
Date limite inscription pour l’examen de certification
4-5-6-7 avril
Présence au Congrès ACSAL, Montréal
24-25-26 avril
Présence au Congrès AMVQ, St-Hyacinthe
24 avril
Assemblée générale annuelle, St-Hyacinthe
25 avril
Souper TSA, St-Hyacinthe
1er mai
Renouvellement de l’abonnement 2009
3-4-5-6 juin
Présence au Congrès CVMA, Montréal
Juin
Parution Journal Vie de TSA
17 juin
Tournoi golf CDMV pour Anima Québec
Septembre
Parution Journal Vie de TSA
13 septembre
Colloque ATSAQ-AMVQ (Québec)
16 septembre
Bénévole au Tournoi golf Fondation DMV
4 au 10 octobre
Semaine de la vie animale
11 au 17 octobre
Semaine nationale des TSA
Octobre 2e édition du Gala des prix reconnaissance ATSAQ
Novembre
Présence au Congrès OMVQ
22 novembre
Colloque ATSAQ-AMVQ (Laval)
Décembre
Parution Journal Vie de TSA
Décembre
Parution 1re édition Journal National VetTech
8 Mars 2009 ATSAQ
(journal national des TSA, produit par l’ATSAQ pour l’ACTTSA)
Nouvelles Animales
Vaches sacrées
Misty et Fido dans votre assiette
Si vous allez en Inde, vous vous attendrez probablement à voir des vaches sacrées errer dans les rues.
Bien qu’elles soient moins visibles à Delhi, sitôt
sorties de la ville, elles exposent leur croupe bénie
des dieux sans la moindre crainte. Plusieurs Indiens
étant végétariens, plutôt que de tuer une vache qui
ne donne plus de lait pour en manger la viande, ils la
mettent gentiment à la porte.
«Une fois dans la rue, cette vache ne manquera
de rien, car chaque fois qu’un repas est préparé dans
un foyer hindou, le premier roti (galette de blé complet) est offert, selon une tradition ancestrale, aux
animaux, et aux vaches en particulier», rapporte le
livre La Vache Sacrée et autres histoires indiennes de
Taru Chopra, publié aux éditions Prakash Books. De
plus, quand une vache croise le chemin d’un Hindou,
ce dernier lui fait cadeau de friandises préparées
pour rendre grâce aux dieux. Elles ont même droit
à des sucreries lors des jours de fêtes! Pas question, dans ces conditions, de chasser violemment la
vilaine qui oserait vous barrer la route pendant vos
vacances...
Cléopâtre se retournerait sans doute dans son sarcophage si elle savait que des Chinois se délectent de 1
viande de chat. Alors que le félin était vénéré dans
l’Égypte antique, certains restaurants de la province
du Guangdong proposent des plats à base de sa chair.
En décembre dernier, le Southern Metropolis Daily
a révélé au public que des milliers de chats étaient
transportés chaque jour de la province du Jiangsu au
Guangdong, semant l’émoi parmi la population, peu
informée sur le sujet.
C’est cependant le meilleur ami de l’homme qui
continue de se retrouver dans l’assiette de convives
de tout le pays. Bien qu’aucune loi n’interdise la
consommation de l’une ou l’autre de ces viandes, les
autorités chinoises ont tenté de la faire cesser lors
2
des jeux olympiques.
Ça grouille au temple!
Si vous mettez le cap du côté du temple Karni Mata,
à Deshnoke, dans le nord du Rajasthan, vous constaterez rapidement qu’ici, l’animal vénéré est l’un
de ceux que nous détestons le plus en Occident. Car
ce sont les rats qui règnent en rois et maîtres de ce
lieu pieu! On croit que les rongeurs – si nombreux
qu’il est possible que certains vous frôlent au passage – sont la réincarnation de la caste des Charan.
La petite histoire: Karna Mata était une femme
mystique du XVe siècle. Un jour, elle implore le
dieu Yama de ressusciter un enfant. Il acquiesce à
sa demande mais le réincarne en rat blanc. Hors
d’elle, elle décrète que tous les membres de sa caste
seraient désormais réincarnés en rat à leur tour
avant de pouvoir renaître sous une forme humaine.
Un temple est alors été érigé pour abriter les
animaux, près de la grotte où Karni Mata avait
élu domicile. Cette zoolâtrie a cours depuis 500 ans.
Il n’est pas rare de voir des visiteurs se prosterner à
la vue d’un rongeur.
Chic Chinchilla
Bien connu pour son poil souple et fin, le chinchilla
est une fourrure de luxe que l’on retrouve depuis le
début des années 1920 dans la plupart des collections des grandes marques de prêt-à-porter et de
haute couture.
Textiles Chinchilla inc., une compagnie québécoise installée à Saint-Roch de l’Achigan, dispose
d’un élevage de plus de 3000 chinchillas de première
qualité. Les propriétaires, Johane Brien et Jocelyn
3
Desrochers, ont développé une technique unique
qui permet de prélever le poil sur le chinchilla. Une
fois récupéré, le poil est filé avec du cachemire
de Mongolie pour obtenir un produit de grande
1. Vaches sacreés en Inde
souplesse. La technique n’implique aucune cruauté
2. Rats du temples Karni Mata
3. Chinchilla
envers l’animal et permet aux éleveurs de conserver
leurs chinchillas, desquels des prélèvements peuvent
être faits trois fois par année. Un long travail de
recherche de la part de Textiles Chinchillas, en collaboration avec le Croupe CTT, a finalement donné
les résultats espérés par la compagnie. Aujourd’hui,
Textiles Chinchillas est en mesure d’offrir un fil qui,
une fois tissé, se transforme en tissus de luxe dont la
composition est comparable au cachemire de Mongolie, pashmina, vigogne et shatoos.
ATSAQ
20092009
9
ATSAQMars
Janvier
9
La socialisation
Comment fonctionne la socialisation chez les chiens
Par: Jean Lessard
« J’aimerais inscrire mon chien de deux ans dans vos cours de groupe
afin de le socialiser. » J’entends encore trop souvent cette requête. Jetons un
peu de lumière sur la socialisation…
Cette période critique, que l’on nomme de socialisation, ne dure qu’un temps.
Alors que le chien est chiot. En effet, c’est avant 16 à 17 semaines d’âge que le chiot
est apte à « enregistrer » de façon positive diverses expériences du domaine social :
rencontres avec différents individus, hommes, femmes, foule, enfants de tous âges,
etc. Avec différentes situations aussi : bruits inhabituels, pétards, feux d’artifices,
orages et avec des objets en mouvement : planches à roues, vélos, etc.
Vous comprendrez bien que cette étape de son
évolution est particulièrement importante. Ce que le
chiot vit à ce moment revêt une importance cruciale
dans le développement de son tempérament et
dans l’établissement de ses comportements sociaux.
Je peux même ajouter qu’une grande partie des
problèmes de comportement rencontrés chez des
chiens adultes ont pour origines une socialisation
inadéquate. Dès que le chiot est privé d’expériences
multiples, riches et diverses, il risque de développer
des aversions à tout ce qu’il ne connaît pas.
« Pageat (1995) identifie quatre éléments dont
l’acquisition se fait ou débute au cours de la période
de socialisation, à savoir : les auto-contrôles (c’està-dire l’arrêt volontaire de séquence comportementale), la communication, les règles de la vie en meute
10 Mars 2009 ATSAQ
et le détachement. Ces éléments sont essentiels aux
relations intra- et interspécifiques des animaux de
compagnie et à leur équilibre émotionnel… »
« Si jeune ? Mais mon chiot n’a pas eu tous ses
vaccins pour aller au-devant des autres chiens ! C’est
trop dangereux… »
Voici une autre affirmation dont il faut discuter
un peu… Qu’est-ce que vous désirez ? Un chiot
bien immunisé contre quelques rares maladies mais
qui a peur de tout, aboie, montre même des signes
d’agressivité ou un chien tout aussi bien immunisé
qui soit sociable, se comporte avec calme et présente
de belles capacités d’adaptation dans une foule de
situations différentes ? À vous de choisir !
Voici ce qu’en pensent deux vétérinaires comportementalistes :
Prévention infectieuse ou prévention
comportementale?
Par: Dr Joël Dehasse
Faut-il choisir entre : Une prévention infectieuse
et conseiller de ne pas sortir le chiot avant que
l’ensemble de ses vaccins aient été effectués ou
une prévention comportementale et sortir le chien
partout avant l’âge fatidique de 3 mois ?
Ce choix n’existe pas. Aucun propriétaire ne
stérilise ses vêtements et ses chaussures avant de
rentrer chez lui. Il apporte donc des virus dans
l’environnement dans lequel le chien est isolé.
Il est recommandé de : Vacciner le chien suivant le
protocole mis en place par le/la vétérinaire.
Et adaptez ce protocole de vaccination si le vétérinaire considère qu’il y a un risque accru si le chien
sort en rue dès l’âge de 6-7 semaines
Il est déconseillé d’interdire au chiot de sortir
en rue avant l’âge de 3 mois.
Pourquoi faut-il sortir votre chiot
rapidement?
qu’il risque des rhumes et des otites mais… c’est
quand même pour son bien...
Quoi faire aujourd’hui si le chien adulte a
peur de plein de choses nouvelles ?
Désensibiliser. Ce qui n’a rien à voir avec socialiser.
En fait, en désensibilisation, nous devrons présenter
les stimuli aversifs de façon très progressive. Nous
chercherons à habituer le chien à quelque chose qui
lui fait peur. C’est très différent.
Lisez et relisez cet article. Découpez-le, faitesen autant de copies que vous le désirez et distribuezle à tous ceux et celles que vous connaissez qui ont
des chiens ou qui pensent en acquérir un bientôt.
Offrez-en des copies au personnel de votre clinique vétérinaire, de votre pension et de votre école
d’obéissance. Affichez-le sur les poteaux de téléphone ! Cette information doit être connue du plus
grand nombre. Tous y seront gagnants; les chiens
tout autant que les humains et aussi les professionnels qui leur offrent des soins. Un chien craintif ou
qui présente des troubles d’adaptation pose tant de
problèmes… Alors que le chien équilibré est un pur
plaisir !
Par: le Dr Gérald Muller
De 6 à 12 semaines votre chiot doit apprendre
comme un enfant de 1 à 4 ans. Il est important que
vous puissiez éveiller son esprit. Il doit découvrir
toutes sortes de stimulations, toutes ces choses avec
lesquelles il devra vivre plus tard. Les objets et êtres
vivants qu’il n’aura pas rencontré durant cette période que l’on appelle période critique ou de socialisation, seront considérés comme dangereux. Beaucoup
de chiens, par exemple, détestent la voiture parce
que leur première expérience est le long voyage
depuis l’élevage jusqu’à leur nouveau domicile. Ils
ont été malades cette première fois et la voiture est
devenue un élément désagréable de leur vie. Les
premières expériences doivent être donc nombreuses
et précoces. Chats, voiture, vélos, train, hommes,
enfants, eau, magasins...
Y a-t-il danger pour les maladies virales???
Oui! Mais ne pas sortir le chiot ne changera rien.
Vous n’êtes pas vous-même désinfecté de la tête aux
pieds après chaque promenade et les virus entrent
facilement chez-vous. Si vous ne sortez pas votre
chien, il n’apprend pas ce qu’il doit apprendre et est
quand même exposé!
En envoyant votre enfant à l’école, vous savez
Jean Lessard est un éducateur canin et comportementaliste de renom affilié à l’Hôpital vétérinaire Rive Sud,
journaliste, auteur et conférencier, on peut lire ses
chroniques dans les magazines et l’entendre à la radio
et à la télévision. Il a publié « Comme un chien »
chez Le Jour Éditeur et collaboré aux ouvrages « La
Zoothérapie, une thérapie hors du commun », publié
aux Éditions Ressources et « Comportement du chien
et du chat; observer, comprendre, modifier », publié
aux Éditions CCDMD.
Obéissance et comportement
canin avec Jean Lessard.
Formation de 6 jours
au printemps 2009
jeanlessard.com
514-891-1916
ATSAQ Mars 2009
11
L’originalité du programme de formation professionnelle en
zoothérapie repose sur la richesse du tandem
«psychologue – éducateur canin». La psychologie
humaniste-existentielle et l’éthologie sont les deux lignes
directrices qui guident et soutiennent l’esprit du programme.
Celui-ci s’adresse aux professionnels de la santé, de l’éducation,
de l’intervention ou de la relation d’aide, du milieu canin et
autres intervenants professionnels.
Les formateurs:
Georges-Henri Arenstein, M.Ps.
Psychologue, zoothérapeute
Jean Lessard
Éducateur canin comportementaliste, zoothérapeute
Dr Joël Dehasse
Vétérinaire systémique (Belgique)
Disponible à l’international en français, en anglais et en espagnol
Nouveaux groupes à Montréal et à Québec au printemps 2009
Renseignements:
[email protected]
450-346-2577
1-877-346-2577
Aussi à surveiller:
Le Congrès international de zoothérapie
Le CIZ
À Montréal, le 18 mai 2009
12 Mars 2009 ATSAQ
Communiqué pour diffusion immédiate
Le 15 millionième visiteur franchit les portes du Biodôme de Montréal!
Montréal, 14 janvier 2009. Aujourd’hui,
vers 10 h 50, le Biodôme de Montréal a
accueilli son quinze millionième visiteur!
Bryan Guinness, accompagné de ses enfants Grace et Ethan, âgés de 3 et 1 ans,
sont originaires de Montréal. Toute une
surprise les attendait sur le sentier des
écosystèmes!
C’est avec impatience que la directrice du
Biodôme, Rachel Léger, et son équipe guettaient
l’arrivée de la personne chanceuse. « Nous sommes
enchantés de célébrer la venue de notre 15 millionième visiteur. Nous profitons de cette occasion pour
remercier tous ceux et celles que nous accueillons
à chaque jour depuis notre ouverture en juin 1992.
Notre plus grand souhait est que le Biodôme réussisse à sensibiliser ses visiteurs à l’importance de
l’écologie et de la préservation de la biodiversité »,
explique madame Léger.
M. Guinness et sa famille ont eu le plaisir de
découvrir l’envers du décor du Biodôme en compagnie du directeur des collections vivantes et de la
recherche, Michel Delorme, de suivre le sentier des
écosystèmes et même d’aider un préposé aux soins
animaliers à préparer et à installer les buvettes de
nectar des colibris de la forêt tropicale.
2008, une année exceptionnelle
pour le Biodôme
Près de 845 000 personnes ont foulé le sentier des
écosystèmes du Biodôme en 2008, une augmentation
de 8 % par rapport à l’année précédente. Les événements Biodôme au clair de lune, Grande visite de
Madagascar et Rallye des coulisses, qui se
déroulaient pour la première fois en novembre cette
année, ont certainement contribués à cette hausse.
Le mois d’août avec ses 157 254 visiteurs a été
un mois record avec une augmentation de 21 % par
rapport à l’an dernier. « Du jamais vu depuis 2002! »,
souligne monsieur Charles-Mathieu Brunelle,
directeur des Muséums nature de Montréal, dont
fait partie le Biodôme.
Le Biodôme profite donc de l’occasion pour
remercier les 15 millions de visiteurs qui ont franchi
ses portes depuis son ouverture en 1992.
ATSAQ Mars 2009
13
Formation Continue
Traitement du séquestre cornéen / Managing Feline Corneal Sequestrum
Par : Kris Pratt, BS, LVT
Extrait du Veterinary
Technician December 2008
LE SÉQUESTRE CORNÉEN EST UNE CONDITION CARACTÉRISÉE PAR LA NÉCROSE
DU STROMA CORNÉEN. La cause demeure
inconnue mais un historique d’ulcération
cornéenne, une déformation de la paupière
ou le virus de l’herpès félin de type 1
seraient des facteurs prédisposant. La
reconnaissance des signes cliniques ainsi
qu’un traitement rapide peuvent ralentir
la progression du dommage tissulaire et
minimiser le recours à la chirurgie.
CORNEAL SEQUESTRUM IS A CONDITION CHARACTERIZED BY NECROSIS OF
THE CORNEAL STROMA. The cause is
unknown, but previous corneal ulceration,
eyelid malformation, or feline herpesvirus
type 1 (FHV-1) infection may be predisposing factors. Early recognition of clinical
signs and prompt treatment may slow the
progression of tissue damage and minimize the need for surgical intervention.
Le séquestre cornéen est surtout observé chez le
chat. Même si toutes les races de chats sont susceptibles au séquestre cornéen, il est plus souvent observé chez le burmese, le persan et l’himalayen. Ces
chats sont probablement plus vulnérables à cause
de leur structure faciale et de leurs globes oculaires
proéminents.
Le séquestre est habituellement situé au centre
ou tout près du centre de la cornée de façon unilatérale. Cliniquement, il y aura une lésion foncée sur
les couches de la cornée, cette dernière pouvant être
ulcérée ou non. Dans les cas précoces, l’épithélium
de la cornée sera intact et la lésion aura une couleur
ambrée. Chez les cas sévères, la cornée sera noire
et l’épithélium pourra se détacher en lambeaux.
La région noire est en fait du tissu nécrosé et a les
propriétés caractéristiques des granules de mélanine.
D’autres termes pour cette condition sont la momification cornéenne ou nécrose cornéenne. Le tissu
nécrosé peut s’étendre du stroma cornéen jusqu’à la
membrane de Descemet.
Corneal sequestrum is predominately observed in
cats. Although all cats are susceptible, the Burmese,
Persian, and Himalayan are the most common breeds
reported with corneal sequestrum. These cats may be
more vulnerable because of their facial conformation
and protruding globes.
A sequestrum is usually located in or near the
center of the cornea and most often occurs unilaterally. Clinically, the condition presents with a darkened
lesion overlying layers of ulcerated or nonulcerated
cornea. In mild cases, the corneal epithelium remains
intact and the lesion may be light amber. In more
advanced cases, the cornea can become black and
the epithelium may slough off. The blackened area is
necrotic tissue and features properties consistent with
melanin granules. Corneal mummification, corneal necrosis, and corneal nigrum are other names describing
this condition. The necrotic tissue can extend from the
corneal stroma to Descemet’s membrane.
Étude clinique
La présence d’irritation cornéenne, d’infection virale,
de malformation des paupières ou d’une kératoconjonctivite sèche sont toutes des causes possibles du
séquestre cornéen, mais la cause définitive reste à ce
jour inconnue. Il a été démontré qu’environ 55% des
14 Mars 2009 ATSAQ
Clinical Findings
Corneal irritation, FHV-1 infection, abnormal eyelid
formation, or keratoconjunctivitis sicca (KCS) may
lead the veterinarian’s differentials list for feline
corneal sequestrum, but the definitive cause remains
unknown. It has been reported that approximately
55% of corneal sequestrum cases test positive for
FHV-1 when a sample is submitted for polymerase
chats atteints de séquestre cornéen ont été testés
positivement pour le virus de l’herpès félin avec
la méthode d’amplification en chaîne par polymérase. En plus d’un historique complet, un examen
physique détaillé, un examen oculaire ainsi que
l’identification des signes cliniques sont essentiels à
la détermination du diagnostic différentiel.
Les chats atteints de séquestre cornéen peuvent
avoir comme symptômes de l’épiphora, un blépharospasme, un écoulement oculaire, l’élévation de
la membrane nictitante, une néovascularisation
cornéenne, un chémosis et de l’hyperhémie. Un
œdème cornéen peut aussi apparaître autour de la
lésion et une inflammation peut être présente dans
la chambre antérieure. Tous ces signes pointent vers
un œil inconfortable.
Le niveau de douleur peut aller de léger à
sévère dépendant du stade de développement de
la condition. La zone pigmentée peut atteindre différents niveaux du stroma cornéen, de superficiel
à très profond. Si la couche nécrosée se sépare des
tissus environnants, l’examinateur sera en mesure
de déterminer la profondeur de l’ulcère. L’évaluation
peut être difficile si la région noircie est intacte.
L’examen oculaire complet
L’examen oculaire débute par des tests de fonction
visuelle, incluant un test de clignement à la menace.
Afin d’évaluer ceci, l’examinateur recouvrira un œil
de sa main et effectuera un geste vers l’œil opposé
avec l’autre main, tout en évitant de pousser de
l’air vers la face du chat. Il est important de ne pas
toucher les vibrisses ou la cornée en effectuant
ce test.
Le réflexe de poursuite peut être évalué en
lançant une boule de coton au-dessus de la tête de
l’animal et en observant s’il suit le mouvement de
celle-ci. Le chat pourrait ne pas réagir à ce test s’il
se trouve dans un environnement stressant, d’où
l’importance d’interpréter les résultats de ce test
avec ceux du test de clignement à la menace.
Un test supplémentaire est celui du réflexe visuel
de placement durant lequel on tient le chat sous un
bras en se dirigeant aux abords d’une table, tout en
observant l’extension des pattes avant vers ou sur la
table.
Le réflexe pupillaire photomoteur doit ensuite
être évalué en éclairant un œil à l’aide d’un illuminateur pour observer le réflexe pupillaire direct.
L’œil opposé sera aussi examiné afin d’observer le
réflexe pupillaire consensuel. L’examinateur devra
par la suite évaluer la tête et les annexes oculaires
dans le but de trouver tout signe de trauma ou de
malformation. Les paupières, la sclère, la conjonctive
chain reaction (PCR) testing. In addition to a complete
history, thorough physical examination, and ophthalmic evaluation, identification of clinical signs is
essential for the veterinarian to determine the
diagnostic differentials.
Cats with corneal sequestrum can present with
epiphora, blepharospasm, ocular discharge, elevation
of the nictitating membrane, corneal neovascularization, chemosis, and hyperemia. Corneal edema also
can appear around the lesion, and inflammation
(flare) can be appreciated inside the anterior chamber.
All these signs suggest an uncomfortable eye.
Depending on the stage of the sequestrum,
the pain level can range from mild to severe. The
pigmented defect can extend to various depths of the
corneal stroma, ranging from superficial to very deep.
If the necrotic crust separates from the underlying
tissue, the examiner can determine the depth of the
corneal ulcer. If the darkened area remains intact,
assessment can be difficult.
Complete Eye Examination
The eye examination begins with visual function testing, which involves eliciting the menace response. To
elicit this response, the examiner simply places a hand
over one of the cat’s eye and gestures toward the
opposite eye with the other hand, being careful not
to push air into the cat’s face. It is important not to
stimulate the cornea or touch any whiskers while the
menace response is being elicited.
The tracking response can be measured by tossing a cotton ball over the cat’s head and observing
whether the cat tracks the ball. However, because the
cat may not react if the environment is stressful, the
menace response should be used in conjunction with
this test.
An additional vision test is the visual placement
response, which consists of holding the cat under one
arm while moving it toward the edge of a table and
watching for appropriate placement and extension of
the forelimbs on or toward the table.
Next, the pupillary light reflex (PLR) needs to
be assessed by shining an illuminator into one eye for
a direct PLR and then observing the opposite eye for
the indirect or consensual PLR. The examiner should
then palpate the head and ocular adnexa (surrounding eyelids and tissue) for any signs of trauma or
malformation. The eyelids, sclera, conjunctiva, and
nictitating membranes should be examined to detect
any abnormality, such as chemosis, hyperemia, or significant masses. Next, the cornea, anterior chamber,
iris, and lens should be scanned for any defects
or signs of inflammation. A slit lamp is ideal for
performing this examination, but a transilluminator
ATSAQ Mars 2009
15
1
Même si toutes les races de chats sont
susceptibles au séquestre cornéen, il est
plus souvent observé chez le burmese, le
persan (1) et l’himalayen (2).
GLOSSAIRE
Atracurium : bloqueur neuromusculaire.
Blépharite : inflammation des paupières.
Blépharospasme : Spasme des muscles des
paupières.
Greffe pédiculée à l’aide de tissu conjonctif
bulbaire : traitement chirurgical où le tissu conjonctif est suturé à la cornée, amenant
un flot sanguin à la région affectée.
Cellules plasmatiques : cellules produisant
des anticorps.
Chémosis : œdème de la conjonctive.
Ulcère cornéen : plaie au niveau de l’épithélium
de la cornée qui expose le stroma sous-jacent.
Membrane de Descemet : couche de la cornée
située entre le stroma et l’endothélium.
Entropion : renversement des paupières où les
cils viennent irriter la cornée.
Épiphora : production excessive de larmes.
Épithélium : couche externe de la cornée.
Hyperhémie : rougeur de la conjonctive.
Kératectomie : excision de la cornée.
Lymphocytes : petits globules blancs.
Macrophages : globules blancs qui phagocytent
les pathogènes.
Membrane nictitante : troisième paupière.
Néostigmine : antidote de l’atracurium.
Stroma : couche moyenne de la cornée.
16 Mars 2009 ATSAQ
et les membranes nictitantes doivent être examinées
pour toute anomalie dont un chémosis, une hyperhémie ou présence de masse. Par la suite, la cornée,
la chambre antérieure de l’œil, l’iris et le cristallin doivent être scrutés pour tout défaut ou signe
d’inflammation. Une lampe à fente est l’instrument
idéal pour effectuer ces tests mais un diaphanoscope
peut tout aussi bien être utilisé.
Les tests diagnostiques incluent l’épreuve de
Schirmer, qui devrait être faite avant tout nettoyage
de l’œil ou avant toute administration de gouttes
ophtalmiques pour éviter de fausser les résultats.
Même si ce test n’est pas particulièrement précis
chez le chat, un résultat très bas pourrait changer le
protocole de traitement.
Un outil important dans le diagnostic du séquestre cornéen félin est le test à la fluorescéine qui
est effectué en appliquant une goutte de colorant
dans chaque œil avant de rincer avec une solution
de nettoyage. Le colorant adhérera à toute lésion de
la cornée où il n’y a pas d’épithélium et le stroma
sera exposé. Dans une chambre sombre, une lumière
au filtre bleu cobalt est utilisée afin d’illuminer
toute région de l’œil où le colorant s’est fixé, ce qui
permet d’identifier les ulcères. Si aucune lésion n’est
observée à l’aide de la fluorescéine, un colorant rose
Bengal peut être appliqué. Cette coloration se lie aux
tissus dévitalisés, les rendant plus faciles à observer.
La présence d’ulcération dendritique arborescente
est typique d’un chat infecté du virus de l’herpès
félin. Tous les résultats doivent être clairement détaillés dans le dossier du patient.
Traitement
Les choix thérapeutiques seront basés sur la sévérité
du séquestre, le niveau d’inconfort et le risque
anesthésique du patient. Les contraintes financières
du propriétaire peuvent aussi entrer en considération. Plusieurs options thérapeutiques sont disponibles, mais le traitement chirurgical est la méthode la plus efficace pour traiter le séquestre cornéen
et prévenir les récidives. Puisque la chirurgie
requiert un microscope opératoire et des instruments
ophtalmiques délicats, les patients seront habituellement référés chez un ophtalmologiste vétérinaire.
Après l’anesthésie du patient, l’intubation pourra
être effectuée à l’aide d’un tube endotrachéal
renforci puisque des manipulations de la tête et du
cou seront requises durant la chirurgie. Un agent
paralysant devrait toujours être utilisé afin d’assurer
un positionnement central et stable du globe
oculaire, l’agent le plus couramment utilisé étant
l’atracurium. Le patient devra être ventilé manuellement lors de l’intervention et, par la suite, réveillé à
also can be used.
Diagnostic testing begins with the Schirmer tear
test, which should be conducted before the eyes are
cleansed with eyewash or any drops are instilled into
the eye because either can interfere with the results.
Although this test is not particularly accurate in cats,
an extremely low reading may change treatment
protocols.
An important tool in diagnosing feline corneal
sequestrum is the fluorescein stain test, which is done
by placing one drop of stain into each eye and flushing the eyes with eyewash. The stain adheres to any
corneal lesion that is devoid of epithelium, thereby
exposing the stroma. In a darkened room, a cobalt
blue light is shined into the cat’s eyes; stain retention
causes any ulcerated area on the cornea to luminesce.
If no fluorescein is observed, rose bengal stain can be
applied. This pink dye binds with devitalized tissue,
making these areas more obvious to the examiner.
A dendritic ulceration pattern, which looks like it is
branching out, is indicative of a cat infected with
FHV-1. All observations should be clearly documented in the medical record.
Treatment
The veterinarian bases therapeutic choices on the
severity of the sequestrum, discomfort level of the cat,
and patient’s anesthetic risk. Financial constraints of
the owner also may be an issue. Numerous treatment
options have been reported, but surgical treatment
is often the most successful method for treating a
corneal sequestrum and preventing recurrence.
Because corneal surgery requires the use of an
operating microscope, delicate ophthalmic instruments, and fine suture, patients are usually referred
to a veterinary ophthalmologist.
After the patient has been anesthetized, it may
be intubated with a wire-reinforced endotracheal tube
because of the head and neck manipulation required
during positioning. The patient may become paralyzed with the administration of atracurium, which
makes the globe roll up to a central, stable position.
A paralytic agent should always be used to ensure
a central, stable globe position. The patient must be
ventilated during the procedure and reversed with
neostigmine after surgery.
Depending on the severity of the sequestrum,
a keratectomy may be performed alone or, in more
advanced cases, in conjunction with a conjunctival
pedicle graft. Keratectomy is a dissection of the
necrotic corneal tissue that extends 1 mm beyond the
affected area. The average depth of excision is 0.3
mm (full corneal thickness is 0.6 mm). The sample tissue is placed in formalin and submitted for histopa-
l’aide de néostigmine.
Dépendamment de la sévérité du séquestre
cornéen, une kératectomie seule pourra être effectuée ou, lors de cas plus graves, en combinaison
avec une greffe pédiculée. La kératectomie est la
dissection du tissu nécrosé s’étendant sur 1 mm audelà de la région affectée. La profondeur moyenne
de l’excision est de 0,3 mm, l’épaisseur totale de la
cornée étant de 0,6 mm. L’échantillon de tissu sera
alors immergé dans la formaline et envoyé pour une
évaluation d’histopathologie. Si nécessaire, la greffe
pédiculée sera préparée à l’aide du tissu conjonctif
bulbaire environnant et suturée sur la cornée, recouvrant ainsi la région disséquée. Le tissu formera un
pont entre la portion connectée et la lésion. Le tissu
conjonctif apportera des antibiotiques ainsi qu’un
flot sanguin à la cornée non-vascularisée, tout en
supportant la cornée lors de la guérison.
Lorsque l’ulcère sera rempli et guéri, le lambeau
pourra être coupé de la portion jointe, bloquant ainsi
tout flot sanguin. Avec le temps, la greffe perdra sont
apparence rose mais une cicatrice permanente sera
toujours visible.
La greffe pédiculée idéale est thérapeutique
et très mince, permettant de garder la vue lorsque
le tissu résiduel devient transparent. Les traitements postopératoires consistent en l’application
d’antibiotiques topiques, de gouttes lacrymales et
l’utilisation d’un collier élisabéthain pour prévenir les
blessures post chirurgicales.
Les traitements non chirurgicaux peuvent
être prescrits lorsque l’ulcère est très superficiel,
que le patient présente un risque anesthésique
élevé ou lorsque le propriétaire n’a pas les moyens
financiers pour effectuer la chirurgie. Quoique rare,
l’épithélium nécrosé superficiel peut tomber, exposant ainsi la cornée et permettant l’administration
plus efficace de médicaments topiques. Des antibiotiques ophtalmiques, un lubrifiant de larmes artificielles ainsi que l’utilisation d’un collier élisabéthain
sont les traitements recommandés pour un séquestre
cornéen superficiel. Un bandage par lentille de contact peut protéger la cornée lors de la guérison
en prévenant le frottement continu de la paupière
sur la lésion, tout en amenant un confort temporaire
au patient.
thology. If warranted, a pedicle graft is constructed
from the surrounding bulbar conjunctival tissue and
sutured onto the cornea, covering the dissected area.
This tissue forms a bridge from the connected portion
to the lesion. The conjunctival tissue delivers antibiotics and blood supply to the avascular cornea, as well
as supports the cornea as it heals.
After the ulceration bed has healed and filled in,
the bulbar conjunctival pedicle flap can be severed
from the connected portion, cutting off the blood supply to the graft. Over time the graft will lose its pink
appearance, but a permanent scar will remain.
The ideal conjunctival graft is therapeutic and
very thin, thereby preserving vision after the residual
tissue becomes transparent. Postoperative treatment
consists of topical antibiotics, hyperviscous tear replacement, and use of an Elizabethan collar to prevent
postsurgical injury.
Nonsurgical treatment methods may be warranted when the ulceration bed is superficial, the animal
is not a good surgical candidate, or the owner cannot
afford surgery. Although rare, superficial necrotic epithelium can slough off, thereby exposing the underlying cornea and allowing topical medications to more
easily penetrate the corneal tissue layers. Ophthalmic
antibiotic and an artificial tear lubricant, along with
use of an Elizabethan collar, are prescribed as treatment for a superficial corneal sequestrum. A bandage
contact lens that acts as a shield protecting the cornea
from constant rubbing of the eyelids onto the lesion
also can provide temporary comfort for the cat while
the ulcer is healing.
Histopathologie
Although most general practices do not have the
expensive ophthalmic equipment and expertise in this
field as specialists at universities do, this should not
deter technicians from learning how an eye examination is performed. Ophthalmology technicians perform
several every day as well as instruct veterinary
students each step of the way, and any LVT, CVT, or
L’observation microscopique du séquestre cornéen
révèle typiquement une région de stroma cornéen
nécrosé ainsi qu’une minéralisation variable. La section est habituellement pigmentée, supposément par
le dépôt de mélanine, et repose sur la région ulcérée
de la cornée. La portion foncée est entourée de
Histopathology
Microscopic observation of feline corneal sequestrum
typically demonstrates a region of necrotic corneal
stroma and variable mineralization. This section is
usually pigmented, presumably with melanin deposition, and overlies the ulcerated cornea. This dark-colored portion is surrounded by stromal vascularization
and inflammatory cell infiltrates, which can consist
of macrophages, plasma cells, and lymphocytes but
predominately neutrophils. The sequestrum acts as
a foreign body and the surrounding tissues react accordingly.
The Technician’s Role
2
Although all cats are susceptible, the Burmese, Persian (1), and Himalayan (2) are the
most common breeds reported with corneal
sequestrum.
GLOSSARY
Atracurium: a neuromuscular-blocking drug.
Blepharitis: inflammation of the eyelids.
Blepharospasme: Spasme of the eyelids.
Bulbar conjunctival pedicle graft: a surgical treatment in which harvested bulbar conjuntival tissue
is sutured to the cranea, supplying
blood vessels to the area.
Chemosis: swelling of the conjunctiva.
Corneal ulcer: a defect in the epithelial layer
exposing underlying stroma.
Descemet’s membrane: a basement
membrane that lies between the stroma
and the endothelial layer of the cornea.
Entropion: folding in of the eyelids.
Epiphora: excessive tearing.
Epithelium: outer layer of the cornea.
Flare: cellular infiltrate of the aqueous humor and/
or protein inside the anterior chamber.
Fundus: back portion of the interior of
the eyeball.
Hyperemia: conjunctival redness.
Keratectomy: excision of the cornea.
Keratoconjunctivitis sicca (KSC): dry eye.
Lymphocytes: small white blood cells.
Macrophages: white blood cells that engulf
pathogenes.
Neostigmine: reversal agent for atracurium.
Neutrophilis: most prolific type of white
blood cells.
Nictitating membrane: third eyelid.
Plasma cells: cell that produce antibodies.
Stroma: middle layer of the cornea.
ATSAQ Mars 2009
17
vascularisation stromale et d’infiltrations de cellules
inflammatoires, incluant macrophages, cellules plasmatiques et lymphocytes, mais surtout de neutrophiles. L’organisme perçoit le séquestre en tant que
corps étranger et réagit en conséquence.
Le rôle du technicien en santé animale
Même si la majorité des pratiques vétérinaires
n’ont pas l’équipement ophtalmique et l’expertise
des spécialistes, les techniciens en santé animale
devraient tout de même savoir comment un examen
oculaire est effectué. Les techniciens ophtalmiques
effectuent ces examens à chaque jour et guident les
étudiants vétérinaires à chaque étape. Tout technicien peut accomplir ces examens du début à la fin.
L’ophtalmologiste interprètera par la suite les résultats, effectuera un diagnostic et établira un plan de
traitement. Procéder à un examen oculaire complet
est l’un des rôles importants des techniciens dans
les pratiques spécialisées en ophtalmologie, faisant
d’eux des membres valorisés au sein de l’équipe.
Conclusion
Le séquestre cornéen félin est une condition qui
peut être traitée. L’abrasion cornéenne, l’exposition
continue, une kératite, ainsi qu’une diminution de
production de larmes associée au virus de l’herpès
félin précèdent typiquement la progression de
l’ulcération profonde, causant éventuellement une
nécrose stromale du tissu affecté. La reconnaissance
rapide des signes cliniques et un diagnostic hâtif
limiteront la nécessité de recourir à des traitements
invasifs.
La thérapie médicale peut être privilégiée lorsque l’ulcère est superficiel, mais lors de cas sévères,
l’intervention chirurgicale est recommandée afin
de soulager le patient et d’enlever le tissu nécrosé.
L’excision chirurgicale effectuée conjointement avec
une greffe pédiculée peut minimiser la récurrence de
la condition.
18 Mars 2009 ATSAQ
RVT can perform these examinations from start to
finish. Of course, the ophthalmologist reviews the
findings and makes the diagnosis and treatment plan.
Completing eye exams is a major role of technicians in
a specialty ophthalmic practice, which makes them a
valuable part of the team.
Closing Remarks
Corneal sequestrum, most commonly observed in cats,
is a treatable condition. Corneal abrasion, constant
exposure, keratitis, and decreased tear production
associated with FHV-1 infection typically precede
the progression of deep ulceration and can eventually cause stromal necrosis of affected tissue. Early
recognition of clinical signs and a prompt diagnosis
can reduce the need for invasive treatment.
Based on the severity of the case, medical
therapy may be elected, but in more advanced cases,
surgical intervention is recommended to alleviate discomfort and remove necrotic tissue. Surgical excision
in addition to a bulbar conjunctival pedicle graft may
minimize the chance of recurrence.
References
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Lippincott Williams & Wilkins; 2000.
2. Gelatt KN. Feline ophthalmology. In: Gelatt KN (ed). Veterinary
Ophthalmology. Ames, Iowa: Blackwell; 2007.
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laboratory analysis of ocular samples from 12 cats. Vet Ophthalmol
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5. Andrew SE, Tou S, Brooks DE. Corneoconjunctival transposition for
the treatment of feline corneal sequestra: a retrospective study of 17
cases (1990-1998). Vet Ophthalmol 2001;4:107-111.
6. Petersen-Jones SM, Crispin SM. British Small Animal Veterinary
Association Manual of Small Animal Ophthalmology. Cheltenham,
Gloucestershire: British Small Animal Veterinary Association; 1993.
Je peux faire face aux attaques incessantes
des parasites – puces, vers du cœur,
vers ronds et tiques – car je me suis rallié
à la révolution contre les parasites.
MD
Marque déposée de Pfizer Products Inc.; Pfizer Canada Inc., licencié.
MC
Marque de commerce de Pfizer Products Inc.; Pfizer Canada Inc., licencié. REV-017
ATSAQ Mars 2009
19
AVERTISSEMENT VÉTÉRINAIRE
No 45, janvier 2008
RISQUES ASSOCIÉS À LA CONSOMMATION DE DIÈTES
CRUES COMMERCIALES CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT
La bactérie Salmonella Enteritidis a été identifiée chez un chien très malade dans les laboratoires du ministère
de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Cette même bactérie a été mise en évidence
dans une diète crue commerciale de poulet et de dinde consommée par le chien. Les médecins vétérinaires
praticiens sont invités à tenir compte de cette source potentielle d’infection chez les animaux de compagnie et
à informer adéquatement leurs clients qui désirent offrir ce type de nourriture à leurs animaux.
manipulation de ces produits, les conseils d’usage
à suivre doivent être inscrits sur le sac de nourriture
des produits québécois..
RÉSUMÉ DES FAITS
Dans le cadre d’une enquête épidémiologique, la
présence de la bactérie Salmonella Enteritidis a été
confirmée le 27 novembre 2007 dans une diète
crue de poulet et de dinde commerciale destinée
aux chiens et aux chats, au Laboratoire
d’épidémiologie animale du Québec. Cette diète est
vendue sous forme de croquettes congelées. La
bactérie avait initialement été retrouvée dans les
selles d’un chien Yorkshire Terrier de 13 ans,
hospitalisé à la Faculté de médecine vétérinaire
pour faiblesse, anorexie et diarrhée. La propriétaire
du chien a mentionné avoir respecté les consignes
du fabricant relativement à la décongélation du
produit.
RISQUES POTENTIELS ASSOCIÉS
AUX DIÈTES CRUES
Les diètes crues peuvent être contaminées par
plusieurs
agents
pathogènes
à
potentiel
zoonotique, incluant notamment les salmonelles,
Campylobacter jejuni et Escherichia coli. Ces
produits, non pasteurisés, sont congelés puis servis
crus. Ils représentent donc une source potentielle
d’infection pour les animaux qui les consomment, le
plus souvent associée aux salmonelles. Les
animaux
infectés
peuvent
être
porteurs
asymptomatiques ou développer une gastroentérite
plus ou moins grave, parfois mortelle. Les
symptômes qui peuvent être observés sont
notamment de la fièvre, de la faiblesse, de
l’anorexie, de la diarrhée et des vomissements. Les
jeunes animaux ainsi que les animaux plus âgés et
immunosupprimés sont plus à risque de développer
des maladies parfois sévères. La probabilité que
les chiens alimentés avec une diète crue soient
porteurs de salmonelles est élevée.
Aucune personne en contact avec le chien ne
présentait de symptômes de salmonellose. De
l’information sur les risques de transmission de
cette zoonose et sur les mesures d’hygiène à
respecter a été transmise à la propriétaire du chien
par la Direction de la Santé Publique de Montréal.
Au Québec, les diètes crues sont disponibles dans
certaines cliniques vétérinaires, animaleries et
autres détaillants. Elles sont produites par diverses
compagnies canadiennes et américaines, dont un
producteur et distributeur établi au Québec depuis
quelques années. Les composantes de ces diètes
sont soumises aux mêmes normes d’inspection en
abattoir que les aliments destinés à la
consommation humaine. Les diètes crues sont
notamment vendues à des gestionnaires de zoos,
des propriétaires d’élevages d’animaux carnivores
(visons, renards), de chiens de traîneaux ou à des
propriétaires d’animaux de compagnie. Les critères
qui motivent le choix d’une telle diète sont souvent
d’ordre économique ou idéologique. Concernant la
Aussi, certaines formulations de ces diètes crues
incluent des os en plus de la viande. L’ingestion de
ces os comporte notamment des risques de
perforation, obstruction, gastroentérite et fracture
dentaire.
La manipulation d’une diète de poulet crue par les
propriétaires d’animaux et par de jeunes enfants
qui ont accès au bol de nourriture, peut représenter
une source de toxi-infection alimentaire, au même
titre que la manipulation de viande crue destinée à
la consommation humaine. De plus, le ramassage
des matières fécales des animaux consommant
1
20 Mars 2009 ATSAQ
Auteures
une telle nourriture est un facteur de risque pour la
transmission de zoonoses aux humains. Les jeunes
enfants, les personnes âgées et les personnes
immunodéprimées demeurent les plus à risques de
développer de telles maladies.
re
D Isabelle Picard
Coordonnatrice aux zoonoses
Téléphone : 418 380-2100, poste 3110
Courriel : [email protected]
Dre Nathalie Hébert
Téléphone : 418 380-2100, poste 3956
Courriel : [email protected]
Dre Isabelle Rémillard
Téléphone : 450 589-5745, poste 276
Courriel : [email protected]
RECOMMANDATIONS
Les conseils d’usage à suivre lors de l’utilisation
d’une diète crue sont les suivants :
•
effectuer une transition progressive entre une
diète commerciale régulière et une diète crue;
•
décongeler seulement la portion désirée de
cette diète au réfrigérateur et empêcher la
contamination des autres aliments présents par
celle-ci;
•
s’assurer que les jeunes enfants n’aient pas
accès au bol de l’animal;
•
bien laver le bol du chien immédiatement à la
fin de son repas et jeter toute nourriture non
consommée une demi-heure suivant le début
du repas;
•
bien se laver les mains au savon et à l’eau suite
à la manipulation de la nourriture et suite au
contact avec un animal ou ses déjections;
•
bien laver les surfaces et outils de travail
incluant l’évier de cuisine;
•
porter des gants lors du ramassage des
matières fécales.
Responsable des produits d'information du
RAIZO
Dre France Desjardins
Téléphone : 418 380-2100, poste 3115
Courriel : [email protected]
Centre québécois d’inspection des aliments et de
santé animale (CQIASA)
Institut national de santé animale (INSA)
Finalement, compte tenu des risques pour la santé
des animaux et des humains associés aux diètes
crues destinées aux animaux de compagnie, les
propriétaires qui font le choix de ce type de
nourriture doivent être bien informés par leur
vétérinaire. Certains facteurs tels que l’état de
santé des animaux et des humains qui les
entourent devraient être considérés afin de
permettre au client de faire un choix éclairé.
2
ATSAQ Mars 2009
21
Les signes qui ne trompent pas
Comment reconnaître les éleveurs non éthiques
Par: UPRA, Union Pour le
Respect des Animaux
dans les petites annonces, sur les sites web, lors d’échanges courriels ou téléphoniques... Certains signes peuvent mettre facilement la puce à
l’oreille concernant les éleveurs non éthiques ou irresponsables. Les éleveurs irresponsables sont souvent habiles à montrer une image qui ne représente pas la réalité : ce
sont des vendeurs avant tout! Il faut se renseigner sur la race, les maladies et tests liés
à celle-ci avant de faire le tour des éleveurs pour mieux pouvoir juger de leurs connaissances et démasquer les plus habiles à improviser. Les clubs de race sont des sources
fiables pour en apprendre plus sur les tests importants. Une liste dans la main et voilà,
vous sauvez du temps et bien des problèmes…
IMPORTANT : Les informations ci-après s’appliquent tout autant à la reproduction
féline. Certains étendent mêmeleur commerce jusqu’aux rongeurs et oiseaux à la mode.
Un éleveur qui reproduit plusieurs espèces animales n’est JAMAIS un éleveur éthique.
22 Mars 2009 ATSAQ
Se méfier de l’éleveur au téléphone
ou par courriel si :
1. Manque de connaissances à propos des
standards de la race. Ne mentionne que les points
positifs de la race (surtout selon vos désirs) Un
bon éleveur devrait vous informer des qualités ET
défauts de la race. Sa préoccupation première est un
bon jumelage entre vous et le chien et non la vente à
tout prix.
2. Ignore ou nie les problèmes de santé de la
race qu’il élève (maladies, tares courantes). Considère que les tests de santé sont inutiles et ne parle
que de visites annuelles chez le vétérinaire et de
vaccins et non des tests reliés à la génétique.
3. Peu ou pas d’intérêt à ce que visitiez les
chiots et les chiens reproducteurs sur place. Préfère
se déplacer ou vous montrer le chiot dans une pièce/
bâtiments autre que les installations d’élevage.
Essaie parfois de faire la transaction sans que vous
ayez vu les chiens.
4. Vend des chiens non enregistrés et ne peut
fournir aucun pedigree (ou offre le choix avec prix
différents). Plusieurs générations doivent pouvoir
être vérifiées.
5. Parle très peu ou jamais de socialisation et
autre éducation des chiots. Les laisse partir avant 7
semaines. Parents craintifs, nerveux et/ou agressifs. Minimise en parlant de « timidité ». Parents
devraient être confiants et sociables.
6. N’offre pas de contrat ou celui-ci n’a aucune
règle quant à la reproduction ou reprise des chiots
dans le futur et peu ou pas de garanties.
7. Réticent à vous répondre, réponse incomplète ou déviée vers d’autres sujets, certains
deviennent même plutôt intolérants lorsqu’on les
questionne plus en profondeur.
Sur les petites annonces et les sites web :
Termes à bien comprendre (méfiez-vous!) :
Lignée de champions : Souvent utilisé pour
des ancêtres éloignés du chien! Recherchez plutôt
des parents champions.
Enregistré au CKC : TOUS les chiens de race
PURE doivent être légalement enregistrés au CKC.
Pas un gage de qualité,
mais le minimum obligatoire par la loi. Démontre le
sérieux d’un éleveur et les enregistrements servent
à garder la trace desancêtres d’une lignée pour ainsi
éviter la consanguinité.
« Pur » : Ce terme s’utilise uniquement pour les
chiens enregistrés au CKC. Il est illégal d’annoncer
un chien comme étant de race « pure » s’il n’est pas
enregistré.
King, tiny cup, impérial : Hors standards
(trop petits ou trop grands) est rarement éthique et
la santé du chien n’est pas prise en compte (souvent
plus de problèmes que la moyenne qui suit les standards). Un éleveur sérieux suit les standards
de la race et pas la mode pour vendre plus. Une
description des chiens orientée sur leurs poids est
rarement bon signe.
Rare : pourquoi? Le chien de race pure hors
standard n’est pas une aubaine, mais devrait valoir
moins pour sa race qu’un chien standard! La qualité
ne repose pas sur la couleur et ne devraient pas
influencer les prix. L’éleveur irresponsable fait
varier ses prix selon la demande en raison du poids,
couleur, sexe. La seule différence de prix justifiée se
situe entre chien de qualité de compagnie et chien de
qualité exposition.
Doivent partir maintenant/vite! Pourquoi?
Les bons éleveurs ne sont JAMAIS pressés et attendent la famille parfaite pour leurs chiots. Chaque
portée est minutieusement planifiée et presque
entièrement placée d’avance et jamais à la chaîne.
Beau cadeau de St-Valentin! Les bons éleveurs
n’incitent JAMAIS à un achat impulsif.
Faute d’orthographe par l’éleveur dans le
nom de la race : sans commentaire!
Plus de 2 races, croisés, « nouvelles races » :
Un bon éleveur se concentre sur une ou deux races
MAXIMUM pour pouvoir les connaître à fond et
ne reproduit pas de croisés. Il sait qu’une nouvelle
race peut prendre jusqu’à 20 ans de travail acharné.
Deux chiens de races différentes ne créent pas une
nouvelle race! Méfiez-vous de tous les « …doodles »,
« …eagles », etc. Toute nouvelle race doit être soumise
et acceptée par les organismes tels que le CKC.
Toujours disponible! : La disponibilité des
chiots peu importe le moment de l’année peut
démontrer une planification totalement absente ou
uniquement basée sur la rentabilité, ce qui est contraire à l’éthique. Il faut se méfier!
Les catégories d’éleveur :
(bien comprendre qui est qui et ce qu’ils veulent
et font!) :
Éleveur éthique : L’éthique réfère aux principes à la base de l’élevage. Ce sont les principes et
les motifs de la reproduction qui font la différence.
ATSAQ Mars 2009
23
L’éleveur éthique ne fait pas reproduire n’importe
quel chien et ne le fait pas sans avoir des familles en
attente, ni ne le fait pour partager l’événement avec
ses enfants ou avoir un « souvenir » de ses chiens.
Il fait toujours faire les tests de santé spécifiques
à sa race. Il est objectif envers le tempérament, le
physique, le potentiel de ses chiens, ce qu’il fait confirmer par des personnes qualifiées (autres éleveurs
éthiques, juges lors de compétition, vétérinaire).
L’éleveur éthique investit autant de temps, d’argent,
de passion dans chaque chien qui ont donc tous la
même qualité lors de leur départ chez vous. Le prix
ne varie pas en fonction de la couleur ou du poids
des chiots d’une même portée. Comme l’éleveur
éthique se soucie de l’avenir de ses chiots, il veut
garder contact avec les nouveaux propriétaires et
avec les chiens de ses lignées ainsi que s’assurer
de la meilleure association possible entre chiot et
famille. Il ne vent pas aux animaleries.
Éleveur de type familial : Le type familial
réfère à l’endroit où s’opère l’élevage et peut donc
être éthique ou non. Il comprend différents types
d’éleveurs qui n’ont en commun que le fait de garder
les chiens dans la maison, dont les fournisseurs et
reproducteurs en série, les « éleveurs » occasionnels,
les « éleveurs » improvisés et les éleveurs éthiques et
les éleveurs éthiques en apprentissage. Ce n’est pas
une garantie que l’élevage est éthique. Il faut donc
être vigilent et vérifier….
Éleveur occasionnel : Généralement de type
familial, il peut être éthique ou non. N’a souvent
que ses deux chiens, le mâle et la femelle ou même
seulement la femelle. Par « occasionnel », on réfère
au nombre de portées et non à l’éthique de
l’éleveur. Passe souvent à côté des tests de santé
surtout lorsqu’il ne prévoit qu’une seule portée.
Éthique à vérifier…
Éleveur improvisé : Jamais éthique. L’élevage
peut être dans la maison, dans un bâtiment sur le
terrain, en chenil et parfois relié à un commerce animal (toiletteur, animalerie). A généralement peu ou
pas de connaissances en génétique (nécessaires pour
choisir les reproducteurs) ou en comportement canin
(nécessaires pour éduquer un chiot correctement,
choisir les reproducteurs et vous guider). Est devenu
éleveur à partir de rien. En contradiction avec la
planification d’un élevage éthique. Possède habituellement plusieurs chiens d’une ou plusieurs races
(généralement à la mode). La plupart du
temps, ne sont pas enregistrés, n’ont été soumis à
24 Mars 2009 ATSAQ
aucun test et sont vendus uniquement vermifugés et
vaccinés. Provenance des reproducteurs nébuleuse
(souvent d’une animalerie ou élevage non éthique).
Certains sont tout près de respecter des normes
éthiques, d’autres reproduisent à la chaîne, sans
sélection, uniquement pour l’argent. Les animaleries
se fournissent souvent auprès des éleveurs improvisés puisque ceux-ci se préoccupent rarement de
l’avenir des chiots.
« Éleveur de fond de cour » (back yard
breeder, « BYB ») : Toujours un éleveur improvisé,
presque un synonyme sauf que la plupart des BYB
ne se soucient pas des besoins de base (nourriture,
eau, toit, affection). Plus faciles à reconnaître
que d’autres catégories d’éleveurs improvisés, le
BYB a souvent beaucoup de chiens, plusieurs races,
qu’il garde généralement en cage. Aucune socialisation des chiens/chiots et souvent pas/peu de soins
vétérinaires. Laisse rarement visiter les installations.
Peut donc choisir un « faux » parent à vous présenter. Change de races et de reproducteurs selon la
demande. Le BYB fournit souvent les animaleries
et vend aussi par les petites annonces et dans les
marchés aux puces.
Usine à chiots : BYB à une plus grande
échelle. Reproduction à la chaîne, sans sélection,
sans soins de base ou vétérinaires. Les chiens sont
presque toujours en cage ou petit enclos. Grand
nombre de races, toujours des chiots disponibles, impossible de visiter les installations. Certaines usines
respectent un minimum de normes pour déjouer les
inspecteurs, d’autres sont carrément insalubres
et non chauffées, sont souvent reliées à d’autres
commerces animaliers (centre de dressage canin,
fourrière), opèrent dans des bâtiments de ferme, des
entrepôts, des chenils. Si visibles (rares),
les chiens reproducteurs/adultes sont souvent rasés.
Violence souvent présente. À petite ou grande
échelle, les conditions de vie sont inacceptables.
Revendeur : Se fait parfois appeler « courtier ».
Achète les portées des éleveurs improvisés, usines
à chiots et BYB pour lesrevendre sur les petites annonces ou dans les animaleries. Chiots de plusieurs
races presque toujours disponibles, souvent très
jeunes. Seul objectif, l’argent; sans considération
pour la provenance et l’avenir des chiots.
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ATSAQ Mars 2009
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25
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26 Mars 2009 ATSAQ
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ATSAQ Mars 2009
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Ier colloque international en droit animal au Canada :
L’animal dans la spirale des besoins de l’humain
Organisé par le Groupe de recherche international en droit animal (GRIDA)
À l’Université du Québec à Montréal (UQAM) les 21 et 22 mai 2009
Responsable du colloque : Martine Lachance, professeure de droit
L’animal dans la spirale des besoins de l’humain marque une nouvelle tradition du GRIDA. Cet événement
d’envergure internationale couvrira un large éventail de thèmes ou d’objets de recherche relevant de la
condition juridique ou du bien-être des espèces animales. Bien qu’il soit principalement une activité
scientifique de nature juridique, le colloque rassemblera des chercheurs de plusieurs autres disciplines –
dont la biologie, l’écologie, la philosophie et la médecine vétérinaire – tous interpellés par l’utilisation et
l’exploitation des animaux par les êtres humains, sources de souffrances animales qu’ils cherchent à éviter
ou, du moins, à minimiser.
Le GRIDA cherche à définir une approche moderne du droit qui intègre, tant dans ses objectifs que dans
ses instruments juridiques, les nouveaux enjeux que sont le développement durable et le respect de la
sécurité et du bien-être animal. Objet de domestication, d’exploitation et d’extermination, on dit maintenant
de l’animal qu’il pourrait devenir sujet : sujet d’une plus grande considération morale, voire même, sujet de
droit. Cela pose un défi de taille, s’agissant ni plus ni moins pour l’être humain de redéfinir son rapport avec
l’animal et, par le fait même, avec la nature. L’admission sur le plan intellectuel de l’animal comme sujet de
droit est loin d’être acquise; ceci devient un enjeu sérieux considérant que l’animal est notamment pris au
piège des sphères humaines de l’alimentation, de la fourrure et de la recherche biomédicale. Développer
une politique visant la protection des intérêts des espèces animales et l’inscrire dans une perspective
sociale et collective, devient incontournable dans une structure sociétale utilitariste où les animaux sont
davantage tenus comme objets de consommation.
Trois axes principaux sont ainsi identifiés comme thèmes du colloque : (i) la définition d’instruments de
protection des espèces animales dans l’ordre juridique national ou international, (ii) la définition de modes
d’utilisation et d’exploitation qui intègrent une dimension éthique ou environnementale, et (iii) le
développement de normes nouvelles nées de la reconnaissance et du respect de la condition animale.
Outre quelques grandes conférences introductives et conclusives, le programme scientifique préliminaire
sera construit autour de communications libres regroupées autour d’un thème du colloque. Elles réuniront
des chercheurs (et, parfois, des praticiens ou des intervenants) reconnus pour leur expertise en droit animal
ou dans un domaine pouvant avoir sur lui une influence. Les intervenants y livreront leurs réflexions, idées
ou analyses en lien avec l’un des thèmes visés, avant de répondre aux questions de l’auditoire.
30 Mars 2009 ATSAQ
ATSAQ Mars 2009
31
Formation Continue
LES ZOONOSES : un problème touchant les techniciens (nes) !!!
Par : Tania Pando Caron,
TSA certifiée
Une partie de l’information
provient du livre :
Les Zoonoses : transmission
des maladies des animaux
à l’homme des Éditions
De Vecchi.
DANS LA VIE DE TOUS LES JOURS, NOUS NE FAISONS PAS NÉCESSAIREMENT
ATTENTION AUX MALADIES TRANSMISES PAR LES ANIMAUX, QUI PEUVENT NOUS
GUETTER. Dans la vie de tous les jours, nous ne faisons pas nécessairement attention
aux maladies transmises par les animaux, qui peuvent nous guetter. Mais en tant que
TSA, nous sommes plus à risque d’être atteints un jour ou l’autre par une zoonose. Peu
importe le cheminement que nous prenons, il y a toujours un risque. Il existe une multitude de maladies que l’humain peut contracter via un animal ou une substance animale.
Quelques-unes de ces zoonoses vont être mises à nues pour vous dans ce texte!
On retrouve différents degrés de zoonoses. Nous
pouvons rencontrer les zoonoses dites mineures,
majeures ou exceptionnelles. Vous vous demandez
sûrement comment faire la lumière sur ces catégories ?! Comment savoir qu’elles sont les maladies
faisant parties de l’une des trois catégories nommées
ci-haut ? Nous verrons en survol les trois catégories. Les maladies à déclarations obligatoires seront
traitées dans le prochain numéro. De plus, nous
aborderons les différents modes de transmission des
zoonoses dans la vie de tous les jours.
LA CLASSIFICATION DES ZOONOSES
Ce qui fait qu’une zoonose est importante ou non,
c’est la fréquence (le nombre de cas) et la gravité de
celle-ci chez l’humain. L’agent causant la zoonose
va aussi permettre de déterminer dans quelle classe
celle-ci sera retrouvée. La fréquence sera déterminée
selon l’importance de la présence de l’animal dans la
contamination de l’homme.
Plusieurs zoonoses inapparentes non traitées
peuvent devenir mortelles avec le temps. Voici
donc un tableau de quelques zoonoses mineures,
majeures et exceptionnelles (tableau 1)
CATÉGORIES ÉPIDÉMIOLOGIQUES
On entend par catégorie épidémiologique, les
différentes catégories où l’on peut contracter des
zoonoses. On retrouve quatre grandes catégories :
les zoonoses professionnelles, accidentelles, de
loisirs et finalement, familiales.
32 Mars 2009 ATSAQ
Zoonoses professionnelles : Ces zoonoses
sont contractées dans le cadre de sa profession. Les
personnes plus à risques sont ceux travaillant avec
les animaux ou les dérivés provenant des ceux-ci tels
que les vétérinaires, les techniciens en santé animale,
les éleveurs, les bouchers, les artisans de la laine et
du cuir, etc. Nous retrouvons dans cette catégorie
la rage, mais aussi la brucellose, la leptospirose, la
tuberculose et bien d’autres.
Zoonoses accidentelles : Ici, on retrouve les
zoonoses qui sont contractées par « accident ». Nous
pensons ici à la salmonelle contractée via un aliment
d’apparence saine.
Zoonoses de loisirs : Cette catégorie englobe
en quelque sorte la précédente. Par contre, elle est
contractée dans un cadre non professionnel, comme
une personne se baignant dans un lac contaminé.
Zoonoses familiales : On entend par zoonoses
familiales, un animal qui transmet aux gens de la
maison une maladie telle que la psittacose, la maladie
des griffes du chat, et bien d’autres.
MODES DE TRANSMISSION
Il existe plusieurs modes de transmission pour les
zoonoses. Nous y retrouvons la contamination
par les voies respiratoires, par voie digestive, par
voies cutanées et des muqueuses et finalement par
morsures. Cette dernière n’étant pas incluse dans la
catégorie par voies cutanées et des muqueuses, car
celles-ci sont plus banales qu’une morsure.
Voie respiratoire : La transmission par voie
respiratoire se fait via l’air. Les particules contaminantes se retrouvent en suspension dans l’air
ambiant et sont inhalées par les voies respiratoires.
L’agent causal sera remis en suspension lors d’une
toux ou par le dessèchement des selles contaminées.
Voie digestive : la transmission par voie digestive se fait par l’ingestion d’aliment contaminé ou
en portant les doigts à sa bouche suite au contact
avec un animal. Elle peut se faire via de la viande,
des œufs, du lait, des fromages ; en fait tout produit
provenant ou dérivé des animaux.
Voies cutanées ou muqueuses : la transmission par voie cutanée ou des muqueuses se fait par
contact direct ou indirect. On parle de transmission
directe lorsqu’un enfant caresse ou fait un gros
«câlin » à un animal contaminé. Pour ce qui est du
contact indirect, on peut penser à de l’eau contaminée, un sol souillé par des fèces, par des vecteurs ou
le mobilier.
Transmission par morsure : transmission faite
via la morsure d’un animal contaminé. La première
zoonose nous venant en tête pour ce mode de transmission est sans doute la rage. Mais nous retrouvons
entre autres la pasteurellose, le rouget et le charbon.
LA TOXOPLASMOSE
Voici une zoonose qui fait l’objet de bien des légendes urbaines. Nous avons tous entendus différentes
histoires au sujet de la toxoplasmose, mais qu’en
est-il réellement ? Chose certaine, la toxoplasmose
peut provoquer des problèmes de santé principalement chez les enfants ou les femmes enceintes. Elle
est causée par un protozoaire portant le nom de
Toxoplasma gondii.
Ce parasite se développe chez le chat. On le
retrouve sous sa forme coccidienne au niveau du
tube digestif et sera sous sa forme de kyste et de
pseudo-kyste dans les tissus de ses nombreux hôtes
intermédiaires. Le Toxoplasma gondii élimine les
oocystes lors de la défécation. Elle peut causer de
graves maladies fœtales durant la gestation. C’est
pour cette raison qu’elle est considérée comme une
zoonose majeure. Nous savons qu’en moyenne, 1%
de la population des chats excréteront des oocystes.
Le parasite Toxoplasma gondii est un sporozoaire (dépourvu d’appareil propulseur) que l’on
retrouve sous trois formes :
Les tachyzoïtes : cellule en forme de croissant
(4-8 x 2-4µm) possédant un noyau central visible
lors d’une coloration au May Grünwald Giemsa.
Les pseudo-kystes (cellules hôtes possédant jusqu’à
200 parasites) qu’on y retrouve sont caractéristiques
à la phase aiguë.
Les bradyzoïtes : Plus petit que le tachyzoïte,
il possède un noyau plutôt postérieur. Ils se dénombrent par centaines dans des kystes (30-150µm) que
l’on retrouve au niveau des tissus musculaires ou
nerveux ainsi que dans les abats. Ils sont caractéristiques à la phase chronique.
Les oocystes : Possédant une forme plutôt
globuleuse (12 x 13µm), ils sont issus de la reproduction sexuée du parasite et éliminés dans les fèces de
l’hôte.
La population féline constitue le réservoir de la
toxoplasmose. La consommation de proies atteintes
par les félins maintient l’infestation. L’excrétion des
oocystes aura une durée moyenne de 2 semaines.
Pour être infestant, les oocystes ont besoin d’une
période de sporulation variant de 2 à 4 jours. Étant
très résistants à la désinfection, ils peuvent rester
dans l’environnement plusieurs mois s’ils sont maintenus à des basses températures. Seul l’ammoniaque
ZOONOSES MAJEURES
Zoonose
Fréquence
Gravité
Brucellose
++
+++
Charbon
++
++
Fièvre jaune
+
++++
Leptospirose
++
+++
Morve
+/-
+++
Peste
+
+++
Psittacose
+
+++
Rage
+
++++
Salmonellose
+++
++
Tuberculose
+
+++
Zoonose
Fréquence
Gravité
Fièvre aphteuse
+/-
+/-
Fièvre boutonneuse
+
++
Listériose
+/-
++
Maladie de Newcastle
+/-
+
Maladie des griffes du chat
+
+
Ornithose
+/-
+
Pasteurellose
++
+
Pseudotuberculose
+
+
Rouget
+/-
+
Tableau 1
Zoonoses Majeures
Zoonoses Mineures
Zoonoses Exceptionnelles
ZOONOSES MINEURES
ZOONOSES EXCEPTIONNELLES
Bénignes
Cow-pox, grippes, maladie
d’Aujeszky, shigellose, stomatite papuleuse bovine, pseudo
cow-pox
Graves
Ébola, hépatite virale A, herpès
virus B, maladie de Marburg,
variole du singe
ATSAQ Mars 2009
33
et le formol à concentration de 0,3% peuvent venir à
bout de Toxoplasma gondii.
La transmission - La transmission de la toxoplasmose est assez simple. Le chat s’infecte en mangeant
des proies telles que des souris ou des oiseaux
porteurs de Toxoplasma gondii. Une fois dans le système digestif, ceux-ci vont pénétrer à l’intérieur des
cellules de l’intestin grêle et vont s’y multiplier.
Lors de la défécation, le chat excrétera des
millions de oocystes par jour et ce, pour une durée
d’environ 2 semaines. Et le cycle recommencera
lorsqu’un autre chat sera infesté. La période prépatente varie selon la forme sous laquelle le chat a
été infesté. Si c’est la forme bradyzoïte, la période
sera de 3 à 10 jours contrairement à plus de 13
jours si c’est des tachyzoïtes. Les oocystes ont la
période prépatente la plus longue avec un temps
de 21 à 40 jours.
L’homme peut donc contracter la toxoplasmose
s’il ingère de la viande contaminée insuffisamment
cuite, des légumes crus non lavés, en faisant du
jardinage et via la litière de minet. La viande de porc
et de mouton sont les plus souvent en cause. Les
nouveau-nés peuvent être infestés via le lait si des
tachyzoïtes s’y retrouvent. De plus, ils peuvent aussi
se transmettre de façon transplacentaire et exceptionnellement par morsures.
La Toxoplasmose
Les symptômes chez l’animal - Si l’animal est
infesté par la forme intestinale, celle-ci sera bénigne
et dans la plupart des cas asymptomatique. Il en est
tout autrement pour la forme acquise qui entraîne
des troubles respiratoires, digestifs, nerveux, musculaires et oculaires.
La forme congénitale est la plus sévère de
toutes sans contredit. Elle causera des encéphalopathies, des hépatites ainsi que des pneumonies. L’animal sera ataxique et sera atteint
d’encéphalomyélite. Il aura des uvéites, des diarrhées qui résistent à tout traitement, des avortements, des pneumonies pour nommer que ceux-là.
Les symptômes chez l’humain - Chez la femme
enceinte, la toxoplasmose se manifestera par de
la fièvre, des céphalées, des maux de gorge et des
douleurs musculaires. Nous observerons également
une hyperéosinophilie lors de prélèvement sanguin.
L’hématologie nous révélera aussi si l’infection est
récente ou ancienne. L’embryon et le fœtus peuvent
être atteints d’hydrocéphalie, d’un retard mental, de
calcifications intracrâniennes et d’ictère.
Dans certains cas, tous les organes peuvent
être atteints. Des avortements tardifs ou des mort-
34 Mars 2009 ATSAQ
nés sont aussi des symptômes de la maladie. Toutefois, la femme enceinte est en danger principalement
lorsque c’est la première fois qu’elle est infectée,
car elle ne possède pas d’anticorps. Le toxoplasme
ira donc coloniser le placenta. L’infection fœtale
n’est pas toujours sévère tout dépendant du stade
de développement de celui-ci. Plus le fœtus est âgé,
moins les lésions seront graves.
Le risque de toxoplasmose congénitale est à son
apogée entre la 10e et la 16e semaine de grossesse.
Les risques de transmissions sont à son maximum
après la 16e semaine. Toutefois, l’infection est alors
bénigne voire inapparente. Évidemment, le nombre
de parasites et la virulence de ceux-ci joueront un
rôle important dans la sévérité de la maladie.
Nous savons aussi que si la contamination
est antérieure à un minimum de six mois avant la
conception, le fœtus ne sera pas infecté. Malgré
les risques, la toxoplasmose reste une maladie
assez rare.
Le traitement - Le traitement est long (2 à 6
semaines). La spiramycine sera utilisée durant la
grossesse ainsi qu’une corticothérapie pour la forme
oculaire. La spiramycine sera associée à la pyriméthamine-sulfadiazine pour un traitement optimal.
Chez le chat, le traitement sera de l’enrofloxacine
(Baytrilmd).
La prévention - La règle de base de la prévention est sans aucun doute l’hygiène de la litière du
chat. Celle-ci devra être nettoyée quotidiennement
et le bac devra être ébouillanté durant 5 minutes à
chaque fois que la litière sera vidée complètement.
Nous éviterons donc la sporulation de Toxoplasma
gondii. Il ne faut pas oublier de bien laver les légumes et fruits crus, de bien faire cuire la viande, de
se laver les mains après avoir touché un animal ou à
la litière du chat. Les kystes résisteront 2 mois s’ils
sont réfrigérés à 4°C et de 3 heures à 11 jours à des
températures de -20°C. Une cuisson à 50°C détruira
les kystes en 30 minutes contrairement à 3 minutes si
celle-ci atteint 67°C.
Il ne faut pas oublier qu’il peut y avoir des
risques de contamination de la toxoplasmose, mais
nous devons aussi nous servir de notre jugement.
La plupart des cas de contamination sont dus à
l’ingestion d’aliments contaminés. À nous de bien
informer les clients des risques et d’instaurer la mise
en place d’un plan de prévention chez les personnes
à risque comme les femmes enceintes, les jeunes
enfants ou les personnes immunosupprimées. Ainsi,
tout le monde s’en sentira mieux et minet pourra
rester auprès des gens qu’il aime.
LA GIARDIOSE
La giardiose est la maladie protozoaire intestinale la
plus répandue chez l’homme. Nous parlons d’une
contamination de 20 à 30% de la population dans les
pays en voie de développement contre 2 à 5 % pour
les pays industrialisés tels que le Canada et les ÉtatsUnis. Il est d’ailleurs le parasite gastro-intestinal le
plus fréquent en Amérique du Nord. Les enfants et
les personnes immunosupprimées sont les catégories
de gens les plus touchées par la giardiose.
Giardia spp est commune chez le chien et le
chat. Toutefois, le pourcentage d’infectés est moins
élevé chez les félins que chez les canins. Nous savons
aussi que la contamination peut être réciproque.
L’humain peut donc contaminer l’animal et vice-versa. La giardiose n’étant pas exclusive aux chiens et
aux chats, nous pouvons voir d’autres mammifères
contaminés tels que des oiseaux, des bovins, etc.
Ce protozoaire flagellé (trophozoïte à 8 flagelles)
se fixe au niveau des parois des entérocytes grâce à
leurs disques adhésifs. Les kystes sont éliminés via
les selles et ceux-ci sont déjà infectieux. Le protozoaire peut résister quelques mois dans un milieu froid,
tandis qu’il ne survivra qu’environ un mois dans un
environnement à température pièce (21°C). Giardia
spp est résistant à l’eau chlorée ou au permanganate de potassium, mais il est rapidement tué par
l’ébullition ou un gel prolongé.
La transmission - La transmission se fait par voie
orale. L’animal ou l’humain ingère des kystes soit
avec des aliments contaminés, de l’eau souillée ou
en jardinant. On le retrouve principalement dans
les endroits humides. Il existe une grande quantité
d’espèces pouvant être touchées et pouvant transmettre la giardiose. Chez les animaux domestiques,
nous pensons principalement aux chiens, chats, bovins, perruches, moutons, chevaux et les porcs. Chez
les animaux sauvages, le castor est considéré comme
le plus grand porteur.
Les signes cliniques chez l’animal - La giardiose
amènera des problèmes de digestion, de malabsorption des gras, des hydrates de carbones ainsi que les
vitamines. Les jeunes animaux sont les plus touchés par cette zoonose. Les signes cliniques seront
principalement de la diarrhée chronique et intermittente, des selles molles mêlées de mucus, ayant
une coloration pâle, et de texture pâteuse. Le tout
pouvant être accompagné d’une perte de poids, d’un
pelage sec et terne.
Les signes cliniques chez l’humain - Chez
l’humain, la giardiose se caractérisera par des gonfle-
ments abdominaux, des crampes intestinales, de
l’anorexie, de la diarrhée chronique ou intermittente
accompagnée d’une stéatorrhée ainsi qu’une perte
de poids. Les selles auront une coloration pâle, voire
chamois. Elles seront semi-liquides ou liquides,
accompagnées de mucus mais non hémorragiques.
L’aspect décoloré et pâteux des selles serait dû à
l’inhibition de la lipase pancréatique par les protozoaires. La maladie aura une durée de quelques jours à
quelques semaines. Il n’est pas impossible qu’il y ait
récidive dans le futur.
Méthodes de diagnostics - Il existe plusieurs méthodes de diagnostics. Par contre, les plus utilisées
seront celles de la technique de flottation avec ou
sans centrifugation. Ce qui est important, c’est
d’utiliser une solution de flottaison à densité élevée
telle que le sulfate de magnésium (densité de 1,28)
ou le sulfate de zinc (densité de 1,33). Nous retrouvons aussi sur le marché des tests ELISA contenant
des antigènes de Giardia spp.
Traitement - La plupart des traitements seront faits
avec le métronidazole (Flagylmd). Cependant, nous
devons porter une attention spéciale au métronidazole, car celui-ci traverse la membrane placentaire. Il
est donc à éviter chez les animaux en gestation. Le
fenbendazole (Panacurmd) pourra aussi être utilisé
dans les cas de giardiose.
Dans les cas de giardiose, il est important
de traiter tous les animaux de la maison. Dans le
meilleur des mondes, les gens habitants la demeure
devraient aussi suivre un traitement. Il est important
de se souvenir que la meilleure méthode de prévention est sans contre dit l’hygiène. Comme la giardiose
fait partie des zoonoses intestinales les plus répandues chez l’humain, il serait donc important d’être
vigilent.
La Giardiose
LA TEIGNE
La teigne (dermatophyte) est causée par un champignon dite fungi. Le dermatophyte va envahir et
proliférer au niveau des tissus kératinisés tels que les
poils, les ongles, les griffes et la peau (partie cornée).
Ces mycoses sont très contagieuses. Il est donc important de traiter tous les animaux de la maisonnée
ainsi que l’environnement et les personnes
qui y vivent.
Toutes les personnes peuvent être à risque,
mais les enfants sont les principaux atteints dû à
l’étroitesse de leur relation avec l’animal.
Les Tricophyton et les Microsporum sont les deux
grandes familles de dermatophytes. Les dermatophytes souvent rencontrés sont Microsporum canis,
ATSAQ Mars 2009
35
Microspurum gipseum et Tricophyton mentagrophytes. L’agent pathogène de la teigne est dans la
majorité des cas Microsporum canis dont le chat est
le principal porteur. Nous retrouverons Microspurum
gipseum plutôt au niveau du sol et chez les rongeurs.
Le sol sera le principal porteur du Tricophyton mentagrophytes.
La transmission - Le chat joue un rôle primordial
dans la propagation de la teigne. Celui-ci est considéré comme étant un porteur sain. Dans la plupart des
cas, il ne présente aucun signe clinique de mycose.
La transmission du dermatophyte se fera par contact
direct avec le champignon.
Il existe trois catégories de teigne; le dermatophyte anthropophile, le dermatophyte zoophile et
finalement le dermatophyte géophile. Le dermatophyte anthropophile sera transmis d’enfant à enfant
tandis que celui zoophile se fera via un animal.
Quant au dermatophyte géophile, il sera transmis
par le sol. La transmission d’enfant à enfant aura
plus de conséquences que celui transmis par l’animal.
Comme le dermatophyte peut vivre (jusqu’à 2 ans)
et se reproduire dans l’environnement, il est donc
primordial de traiter celui-ci.
Outre les enfants, les gens travaillants avec les
animaux comme les vétérinaires, les techniciens en
santé animale et les palefreniers sont les plus sujets
à être contaminés. Il a été noté que les chats persans
et les cobayes auraient un pourcentage élevé de
porteurs sains.
La Teigne
La morphologie et différences de Microsporum et Tricophyton - Les spores de dermatophyte
(conidies) ont une morphologie particulière. Ils vont
produire des macroconidies et des microconidies.
On retrouve Microsporum principalement chez
les animaux domestiques tandis que Tricophyton
sera surtout rencontré chez les grands animaux.
Une des grandes différences entre Microsporum et
Trichophyton est que Microsporum est ectothrix ;
c’est-à-dire que la spore attaque l’extérieur des poils
contrairement à Trichophyton qui est dit endothrix
(qui s’attaque à l’intérieur des poils). De plus, ce
dernier produira des macroconidies ainsi que des
microconidies contrairement à Microsporum qui ne
produira principalement que des macroconidies.
Les signes cliniques chez l’animal - La teigne
provoquera chez l’animal des lésions circulaires,
alopéciques et peu prurigineuses. De plus, elles
seront plus ou moins enflées et squameuses. Il ne
faut pas oublier que plusieurs chats auront peu ou
pas de symptômes. Nous retrouverons les lésions
principalement au niveau de la tête, à l’extrémité des
membres ainsi qu’au niveau de la figure.
36 Mars 2009 ATSAQ
Les signes cliniques chez l’humain - La période
d’incubation du dermatophyte varie entre une à six
semaines. Tout comme chez l’animal, les principaux
signes cliniques seront des lésions rondes peu ou pas
prurigineuses avec de l’érythème. Les lésions seront
de colorations rougeâtres, œdémateuses et indurées.
Le visage, le cuir chevelu et l’extrémité des
membres seront les endroits les plus atteints. M.
canis causera une multitude de plaques tandis que
T. mentagrophytes provoquera plutôt des plaques
érythémateuses et suintantes.
Diagnostic et traitement - Il existe plusieurs
méthodes de diagnostic pour la teigne, mais les
plus utilisées sont la détection à la lampe de Wood,
les signes cliniques et le Fungassay®. La lampe de
Wood reste relativement efficace. Malheureusement,
seulement 40% des Microsporum vont produire des
déchets fluorescents. Nous pouvons donc avoir un
faux négatif à la lampe de Wood.
Les signes cliniques sont aussi un bon moyen
de diagnostiquer la teigne. Le Fungassay® est de plus
en plus utilisé dans les cliniques vétérinaires. Nous
prélevons des poils ainsi que des squames infectés et
nous les déposons sur le milieu Fungassay®. Il nous
permet d’avoir un résultat en 2 semaines.
Le traitement habituel sera de tondre le pelage
de l’animal afin de dégager les lésions. Nous ferons
un traitement topique appelé « dips » (bain) 2 fois
par semaine avec de l’eau soufrée à 3%, une solution
de chlorexidine à 1-2% ou avec l’enilconazole. En
plus du bain, un traitement systémique sera fait,
soit avec la griséofulvine (tératogène), l’itraconazole
ou terbinafine per os pour une durée minimale de 6
semaines.
Le traitement per os devra être donné avec un
repas riche en gras. Comme le dermatophyte est
résistant dans l’environnement, nous devrons aussi
traiter celui-ci avec une solution d’eau de Javel à
concentration de 1:10, l’aspirateur avec un fongicide, de la vapeur, de la chlorexidine 1-2% ou de la
proviodine. Prenez note qu’il existe aux États-Unis
une nouvelle forme de traitement antifongique pour
le chat. Il s’agit d’un vaccin contre Microsporum
canis. Malheureusement, à l’heure actuelle, il n’est
pas encore bien documenté sur sa valeur préventive
et thérapeutique. Mais qui sait, ce sera peut-être le
traitement du futur…
Il est important que le client comprenne qu’il
existe des traitements efficaces contre les dermatophytes. Même si celui-ci est de longue haleine,
les gens en viennent à bout. Avant de penser à
l’euthanasie, pourquoi ne pas essayer les traitements? Finalement, le dernier thème abordé pour ce
numéro sera la leptospirose.
LA LEPTOSPIROSE
Au Québec, nous faisons beaucoup de prévention
dans les cliniques vétérinaires. Nos clients sont bien
informés de l’impact que la leptospirose peut avoir
sur la santé de leur animal ainsi que leur propre
santé. La leptospirose est causée par une bactérie
Gram négatif qui appartient au genre Leptospira.
Le genre Leptospira interrogans est le plus
rencontré. Les leptospires (classe de spirochètes)
ont une forme allongée et spiralée. La leptospirose
peut survivre plusieurs années si elle est dans un
milieu chaud, humide accompagné d’un pH neutre
ou légèrement alcalin. L’eau est donc essentielle à la
survie de cette bactérie dans l’environnement.
La transmission - La leptospirose est une zoonose
mondiale. Elle touche tous les pays. Elle est souvent
rencontrée dans les régions tropicales ou subtropicales à cause du climat chaud et humide. Par contre,
elle est tout de même présente dans les régions
tempérées telles que le Québec, durant les périodes
chaudes et humides.
La leptospirose est une zoonose dite de loisirs
et professionnelle. Comme elle se transmet principalement via l’urine d’un animal contaminé, les gens
travaillant avec les animaux ou l’eau sont plus à
risque. Nous pensons aux vétérinaires, aux techniciens en santé animale, au personnel d’un abattoir,
les éleveurs, les pisciculteurs et les éboueurs pour
ne nommer que ceux-là. Toutefois, il est possible
de se contaminer lors des baignades en eau douce,
en ingérant un aliment contaminé ou simplement
à la pêche. C’est ce qu’on appelle la transmission
indirecte. Pour ce qui est de la transmission directe,
elle se fera via une plaie qui est en contact avec de
l’urine contaminée, avec les avortons d’animaux
contaminés ou les morsures.
Les morsures vont jouer un rôle en favorisant
le contact plaie – urine. La salive est exceptionnellement mise en cause. Les principales sources
d’infection sont généralement les animaux sauvages
tels que les rongeurs (rats/souris), les ratons-laveurs
et les moufettes. Nous retrouvons aussi certains
animaux domestiques qui sont plus à risque de
transmettre la bactérie. On peut penser aux bovins,
aux chevaux, aux porcs et bien sûr, les chiens. La
bactérie va donc pénétrer l’organisme par la peau, les
muqueuses du nez, les yeux et la bouche. C’est pour
cette raison qu’une baignade dans une eau contaminée pourrait nous rendre malade.
Les signes cliniques chez l’animal - Un animal
atteint de leptospirose peut être asymptomatique.
Néanmoins, nous devons toujours garder en tête
qu’il peut excréter la bactérie et contaminer les eaux,
sols, etc. Une fois infecté, la bactérie se multipliera
rapidement dans le système sanguin (3 à 20 jours).
Son passage dans le sang lui permettra de coloniser
les organes tels que le foie, les reins, les poumons,
les yeux et finalement le système nerveux central.
Les animaux atteints de la forme aiguë feront
de l’hyperthermie, accompagnée de vomissements,
d’un abattement, de pétéchies ainsi que de melaena.
Dans la phase subaiguë, on note une polyurie et
polydipsie suivies de vomissements et de diarrhée.
Chez les animaux de ferme, on pense surtout à des
avortements, des mort-nés, de l’infertilité et occasionnellement accompagnée de mammites.
Les signes cliniques chez l’humain - La maladie
débutera chez l’humain par des frissons accompagnés de fièvre, de douleurs musculaires ainsi que des
céphalées. Malheureusement, elle va atteindre divers
parties de la physiologie.
Nous rapportons des atteintes rénales, hépatiques, neurologiques, digestives, respiratoires, cardiaques et articulaires pour ne nommer que celles-là.
La personne aura donc de la toux, des uvéites, des
douleurs abdominales, des pétéchies, une hémorragie digestive, un ictère, une protéinurie et j’en passe.
Elle pourra développer une insuffisance hépatique ou rénale. La mortalité est d’environ 5% sauf
chez les personnes atteintes d’insuffisance rénale ou
hépatique où elle peut atteindre 20%.
Diagnostic et traitement - Le diagnostic se fera par
tests sérologiques (test de microagglutination), mais
une culture d’urine peut donner de bons résultats
quelques semaines après la contamination, si celle-ci
est ensemencée dans des milieux spéciaux immédiatement après le prélèvement.
Le traitement se fera grâce à une antibiothérapie. La pénicilline G sera utilisée pour une période de deux semaines suivie de la doxycycline pour
une autre période de deux semaines afin d’éliminer
l’état porteur rénal. La vaccination contre la leptospirose est donc importante, car elle protègera
l’animal contre cette maladie sournoise.
La Leptospirose
Dans le prochain numéro, d’autres zoonoses seront
abordées. Il est important de mettre en garde les
clients contre certaines maladies qui guettent leur
ami à 4 pattes. L’information passe donc par nous et
les vétérinaires. N’hésitez pas à aborder le sujet avec
eux. Il en sera bon pour tout le monde. Même s’ils
ne sont pas toujours visibles à l’œil nu, plusieurs microorganismes peuvent nous rendre malade sérieusement. Gardons un œil ouvert… à suivre ….
ATSAQ Mars 2009
37
Offres d’emplois
Clinique vétérinaire
du Dre Anne-Marie Chassé
Dre Anne-Marie Chassé
20 Laval Nord
Granby (Québec) J2G 5V7
Téléphone : 450.777.6034
Télécopieur : 450.777.6609
Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animaux
Transport en commun : Oui
Région : Estrie/Montérégie
Type de travail : TSA. Tâches variées, assister en chirurgie, laboratoire, chenil, secrétariat.
Temps plein permanent, heures/sem :
minimum 36 heures
Temps partiel permanent, heures/sem :
Selon la personne, Possibilité d’avoir un horaire de
4 jours + 1 samedi par mois
Horaire de l’établissement : L-J : 7h30-20h00,
V : 7h30-18h30, S : 9h30-13h00
Bénéfices et avantages :
1. Offre de payer les frais dèadhésion à l ATSAQ. 2. Met à
le disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à
de la formation continue. 3. Offre une prime salariale a la
certification pour les TSA
Exigences : Avoir un esprit de débrouillardise, être honnête
Bilinguisme : Souhaitable, mais non exigé
Salaire : Selon expérience, minimum 11.00$/heure,
augmentation annuelle et bonus
Experience : Non exigée, mais un atout
Disponibilité : Immédiatement
Clinique vétérinaire
Marquis
Dre Audrey Marquis
539 Avenue Larivière
Rouyn-Noranda (Québec) J9X 4J3
Téléphone : 819.764.2428
Télécopieur : 819.764.4948
Courriel : [email protected]
Domaine d activité : Clinique petits animaux, Clinique
animaux exotiques
Transport en commun : Non
Région : Abitibi-Témiscamingue
38 Mars 2009 ATSAQ
Type de travail : Nous sommes à la recherche d’un (e)
technicien (ne) en santé animale diplômé(e) pour un poste
à temps partiel ou à temps plein, selon les disponibilités. La
personne recherchée doit aimer les défis, les responsabilités
et l’apprentissage et être motivée à s’impliquer dans son
milieu de travail. Elle doit également être prête à offrir des
services médicaux de haute qualité, constamment en évolution. Le candidat doit entre autres pouvoir faire l’examen
physique et administrer les soins aux animaux hospitalisés,
installer des cathéters intraveineux, induire et monitorer
une anesthésie, assister en chirurgie, effectuer l’intubation
endotrachéale, la préparation et l’entretien des matériaux
de chirurgie et des équipements et maîtriser la communication avec la clientèle.
L’expérience, la certification ENTSA et le bilinguisme
sont des atouts mais un(e) finissant(e) sera considéré(e)
avec tout autant d’attention. La clinique offre les services
de médecine préventive et curative, chirurgie des tissus mous, dentisterie de chiens, chats, furets, lapins et
rongeurs, soins aux animaux exotiques (petits mammifères,
oiseaux et reptiles) et médecine des troubles du comportement. Les équipements incluent un laboratoire complet
comprenant un VetScan et un VetABC, la radiographie
haute fréquence avec développeur automatique, la radiographie dentaire numérique, l’électrochirurgie et la clinique
est complètement informatisée avec le logiciel de gestion
Logivet.
Le salaire, la formation continue et les avantages
sociaux sont compétitifs.
Temps plein permanent, heures/sem :
30 heures
Horaire de l’établissement : L, M : 13h-19h,
M, J, V : 8h-18h. Une fin de semaine par
mois sur appel pour urgence.
Bénéfices et avantages :
1. Offre un programme d’assurances collectives: Assurances medicaments, assurance salaire, assurance vie,
assurance invalidite, assurances services paramedicaux.
2. Offre de payer les frais d’ahesion a L’ATSAQ. 3. Met a
la disposition de ses TSA, un budget annuel application a
de la formation continue. 4. Offre une prime salariale a la
certification pour les TSA.
Bilinguisme : Indispensable ou souhaitable
Salaire : 14.00$ / heure ou selon expérience
Experience : Un atout
Disponibilité : Dès maintenant
Clinique vétérinaire
Monkland
Dre Marie-Claude LeBlanc
6169 Monkland
Montréal (Québec) H4B 1G3
Téléphone : 514.483.4434
Télécopieur : 514.487.4434
Courriel : [email protected]
Domaine d activité : Clinique petits animaux
Transport en commun : Oui
Région : Montréal
Type de travail : Induction anesthésie, surveillance
anesthésique et chirurgicale, préparation et assistance
chirurgicales, dentisterie, radiologie, prélèvements sanguins, pose de cathéters, laboratoire, soins, traitements,
entretien instruments et équipement, éducation-clients,
conseils-alimentation, téléphonie, réception.
Temps plein permanent, heures/sem : 30 à 35 heures
Horaire de l’établissement: L-J 9h-20h, V 9h-18h,
S 9h-15h
Bénéfices et avantages :
1. Offre un programme d’assurances collectives: Assurances medicaments, assurance salaire, assurance vie,
assurance invalidite, assurances services paramedicaux.
2. Offre de payer les frais d’ahesion a L’ATSAQ. 3. Met a
la disposition de ses TSA, un budget annuel application a
de la formation continue. 4. Offre une prime salariale a la
certification pour les TSA.
Exigences : DEC TSA ou étudiant(e) de 3e année TSA.
Doit être disposé(e) à travailler quarts variés.
Bilinguisme : Indispensable
Salaire : À discuter selon expérience
Experience : Exigée
Disponibilité : Immédiatement
Hopital vétérinaire
de Pierrefonds
Marjolaine Perrault
16628 boul. Pierrefonds
Ste-Genevieve (Québec) H9H 1H1
Téléphone : 514.626.9890
Télécopieur : 514.626.0241
Courriel : [email protected]
Domaine d’activité : Clinique petits animaux, Clinique
animaux exotiques
Transport en commun : oui
Type de travail : Notre mission est de traiter les animaux
comme un membre de la famille. Nous voulons renforcer
le lien entre l’humain et l’animal grâce à des soins médicaux de très haute qualité pour nos patients, un accueil
chaleureux et une approche éducative. Nous offrons des
soins professionnels aux animaux, ainsi qu’un service
personnalisé à leur propriétaire. Les TSAs jouent un rôle
primordial et plusieurs tâches et responsabilités leur sont
confiées afin d’offrir aux employés un travail valorisant
et motivant. Le ou la TSA complétera une équipe d’une
douzaine de techniciennes diplômées ayant entre quelques
mois et 15 ans d’expérience.
Nous recherchons une personne désirant apprendre,
ponctuelle et responsable, ayant l’esprit d’équipe, démontrant de l’initiative et de l’intérêt pour l’apprentissage et les
projets spéciaux. La patience et la compassion envers les
animaux sont de mise. Le bilinguisme est un atout.
À l’Hôpital Vétérinaire de Pierrefonds, vous serez
entourés d’une équipe qui aura à cœur votre succès.
Vous serez encadrés et formés par des techniciennes
d’expériences pendant plusieurs quarts de travail. Nous
offrons une gamme complète d’avantages sociaux dont
uniformes, un budget de formation continue, une assurance collective, des rabais sur des procédures médicales et
sur les articles vendus dans notre magasin. La cotisation
annuelle à l’ATSAQ est payée, ainsi que les frais reliés au
ENTSA (valeur de 100$ US). Vous pouvez emmener vos
animaux durant vos quarts de travail. Nous offrons un travail stimulant auprès de chats, chiens, oiseaux et animaux
exotiques. Aucune tâche de réception.
Les candidats doivent soumettre leur curriculum vitae à l’attention de Marjolaine Perrault, Coordonnatrice aux
soins des patients, par courriel à [email protected], ou
par télécopieur au (514) 626-0241 .
ENTREVUE GARANTIE.
Our mission is to treat animals as part of our family. We
want to re-inforce the special bond between pets and their
owners through our approach of having high-quality medical care, our warm welcome, and our educative approach to
veterinary medicine. We offer professional medical services
to the pets and personalized service to the pet owners.
The Animal Health Technician plays a crucial role in the
provision of these services. They are assigned many tasks
and responsibilities to ensure that their work is motivating.
The AHT will join a team of a dozen certified technicians,
who have experience that varies between a few months
to15 years.
We are looking for a candidate who has a strong
desire to learn, who is punctual, responsible, demonstrates
team spirit, has strong initiative, an interest in learning and
being involved in special projects. Patience and compassion towards animals is a pre-requisite. Candidates should
be fluently bilingual.
At the Pierrefonds Animal Hospital, you will be
welcomed by a team who holds your success at heart. You
will be coached and trained by experienced technicians during several work shifts. We offer a vast program of benefits
including: uniforms, a continuing education budget, health
insurance, rebates on medical procedures and articles in
our company store. We will pay your annual fee for ATSAQ,
as well as your costs related to your ENTSA certification, (a
value of $100 US). Also, you are permitted to bring your
animals to work with you during your work shifts. We offer
a stimulating work environment which includes the medical
treatment of dogs, cats, birds and exotic animals. There are
no reception duties associated with this position.
Interested candidates should submit their curriculum
vitae to the attention of Marjolaine Perrault, Patient Care
Coordinator, via email at: [email protected] , or by fax
at (514) 626-0241. ALL APPLICANTS WILL BE GUARANTEED AN INTERVIEW.
Bénéfices et avantages :
1. Offre un programme d’assurances collectives: Assurances medicaments, assurances vie, assurances dentaires.
2. Offre de payer les frais d’ahesion a L’ATSAQ. 3. Met a la
disposition de ses TSA, un budget annuel application a de
la formation continue.
Temps plein permanent ou temporaire, Temps partiel
permanent ou temporaire, heures/sem : 20 à 40 heures
Horaire de l’établissement : 7h00-20h30 (lundi – vendredi), 9h00-16h30 (samedi-dimanche)
Bilinguisme : Souhaitable
Experience : Non exigée
Disponibilité : Aussitôt que possible
Bénéfices et avantages :
1. Offre un programme d’assurances collectives: Assurances medicaments, assurance vie. 2. Offre de payer les
frais d’ahesion a L’ATSAQ. 3. Met a la disposition de ses
TSA, un budget annuel application a de la formation
continue.
Bilinguisme : Souhaitable
Salaire : a déterminé selon l’éxpérience
Experience : Un atout
Disponibilité : Aussitôt que possible
Laboratoires
Charles River
Dorothy Rhau
22 022 Transcanadienne
Senneville (Québec) H9X 3R3
Téléphone : 450.630.820 x 8275
Télécopieur : 450.630.8234
Courriel : [email protected]
Domaine d activité : Recherche
Charles River offre des services de recherche préclinique
de haute qualité aux compagnies pharmaceutiques,
biotechnologiques et médicales à l’échelle mondiale
Transport en commun : Oui
Région : Ouest de l’Île de Montréal
Clinique vétérinaire
de l’Île Jésus
Martine Pilon
3625 Boul.Dagenais Ouest
Fabreville (Québec) H7P 5C9
Téléphone : 450.963 6612
Courriel : [email protected]
Type de travail : La clinique Vétérinaire de l’Île Jésus,
située à Laval, recherche un(e) TSA pour un poste à temps
plein (30-35 hres/sem.). La clinique est équipée à la fine
pointe de la technologie médicale (vet test d’Idexx, ECG,
tonopen, oxymètre, échographie...). Notre équipe se
compose de 5 vétérinaires, 6 TSA, 1 réceptionniste et 2
animalières. Nous avons une clientèle agréable et avons à
cœur de prodiguer des soins et un service de qualité. Nous
offrons une rémunération très compétitive, une gamme
complète d’avantages sociaux dont un plan dentaire
et médical, ainsi qu’une allocation pour la formation
continue. À la clinique vétérinaire de l’Île Jésus, les TSA
jouent un rôle primordial. Plusieurs tâches et responsabilités leur sont confiées afin d’offrir aux employés un
travail valorisant et motivant. Nous recherchons une
personne dynamique et autonome qui a le goût d’une vie
professionnelle stimulante! Pour plus d’informations sur la
clinique, vous pouvez consulter notre site Internet : www.
ilejesus.infovet.ca.
Type de travail : Poste de technicien(ne) en santé animale
Nous sommes à la recherche d’un(e) technicien(ne) en
santé animale pour la division toxicologie chez Charles
River. Les principales fonctions : recueillir et documenter
des données pertinentes sur les observations animales, sur
l’administration des médicaments et sur les prélèvements
d’échantillons biologiques, le tout selon les bonnes pratiques de laboratoire. Les techniques de dosage sont :
gavage, inhalation, injections sous-cutanées et intramusculaires, etc…
Clinique vétérinaire
Duplessis
Temps plein permanent, d’ heures/sem : 37.5 heures
Horaire de l’établissement : De jour, en semaine ainsi que
les fins de semaine.
Type de travail : Recherche un(e) TSA pour combler un
poste à temps plein. Faire parvenir votre CV par courriel.
Dre Martine Brault
3314 chemin Ste-Foy
Québec (Québec) G1X 1S3
Téléphone : 418.651.0444
Courriel : [email protected]
ATSAQ Mars 2009
39
Chronique : les mots d’animaux !
Suggestions de livres pour TSA
Par : Tania Pando Caron,
TSA certifiée
40 Mars 2009 ATSAQ
Comme vous le savez, le journal de l’ATSAQ est présentement en train
de faire peau neuve. On m’a donc offert de tenir une nouvelle chronique qui
portera sur des ouvrages littéraires pouvant être intéressants pour nous, TSA. Vous
trouverez donc dans les parutions futures, des suggestions de livres. Ces suggestions
toucheront divers aspects et sujets de notre métier. Nous nous promènerons de la lecture légère jusqu’à la lecture plus scientifique.
Le grand livre des chats
et Le grand livre des chiens
Ma première suggestion parlera de deux ouvrages
qui seront classés dans la section « lecture légère ».
Ces deux livres seront abordés conjointement, car ils
sont écrits sur le même canevas. Le grand livre des
chats et Le grand livre des chiens sont assez intéressants. Ils traitent d’une multitude d’aspects que
nous pouvons rencontrer lorsque nous possédons
un chien ou un chat. Ils traitent de l’origine du chat
et du chien, de comportement et de psychologie, de
reproduction, de nutrition, du dressage, de la santé,
de race de chiens et de chats et bien d’autres.
Le livre des chats est abordé de façon différente
de celle du chien. L’auteur aborde le sujet d’une
manière plus intime. En plus de ceux nommés plus
haut, on parle aussi des sens du chat, des cinq âges
du chat, de produits homéopathiques, de la santé au
« naturel » et bien plus encore. Dans notre domaine,
nous entendons beaucoup de choses à savoir que
les chats sont peu intelligents (sûrement parce qu’ils
n’ont pas la même facilité à faire des tours et le
manque de stimulation qu’offre le propriétaire à son
minet), mais dans ce livre, on aborde longuement le
sujet de l’intelligence chez le chat.
Comme dans tous les livres, chaque personne
fait son opinion, mais je crois que ces deux volumes
sont intéressants à avoir dans sa bibliothèque. Nous
y retrouvons une foule de renseignements que nous
utilisons au quotidien avec nos clients. Ces deux ouvrages contiennent un grand nombre d’illustrations
qui nous permettent de visualiser le squelette, le
système urinaire et bien d’autres planches
anatomiques.
Les Publications Modus Vivendi nous offrent
deux ouvrages relativement complets. Je pense que
ces ouvrages s’adressent autant à nous, techniciens,
qu’à nos clients. Je verrais bien ces deux livres dans
une salle d’attente d’une clinique vétérinaire afin
que nos clients puissent les regarder.
Les zoonoses : transmission
des maladies des animaux à l’homme
Cette maison d’édition nous offre un livre assez
intéressant pour les techniciennes et techniciens. Ce
document aborde une multitude de zoonoses. Même
si nous sommes tous conscients du danger qui nous
guette en tant que TSA, nous n’y pensons pas en
permanence.
Ce volume nous explique les zoonoses une
par une. Une des particularités intéressantes de
ce volume, c’est qu’il ne parle pas seulement des
zoonoses rencontrées chez le chien, chat ou NAC. Il
touche aussi les animaux de ferme. Il nous explique ce qu’est une zoonose, les différents modes de
transmissions de celle-ci, les zoonoses à déclaration
obligatoire, le tout accompagné d’images. Nous y
retrouvons un grand nombre de tableaux (pour la
joie des visuels).
L’autre avantage, c’est que toutes les zoonoses
sont classées par catégories. Nous retrouverons donc
les zoonoses à expressions cutanées, les zoonoses
neurologiques, digestives, diverses, générales, etc.
Pour chaque catégorie, nous y retrouvons un tableau
récapitulatif de celle-ci. Il est écrit dans un langage
compréhensible par tous, c’est pourquoi il est intéressant de le recommander à nos clients. Il est bon
d’avoir ce volume comme guide sur les zoonoses.
Il est clair et bien structuré. Je vous laisse donc le
plaisir de feuilleter ce volume à votre guise.
La zoothérapie : une thérapie hors
du commun. Quand l’animal devient
assistant-thérapeute.
Le livre qui suit, touche à mon avis toute la population humaine. La zoothérapie est de plus en plus
connue de nos jours. Les gens adoptent des animaux
que ce soit pour avoir de la compagnie, avoir un ami,
etc. Mais tout le monde sait que les animaux ont un
effet thérapeutique sur nous, humains. Les éditions
Ressources ont publié ce livre grâce aux auteurs
Georges-Henri Arenstein et Geneviève Gilbert ainsi
que leurs nombreux collaborateurs dont Jean Lessard
et Johanne Vaillancourt, pour ne nommer que ceuxci. Après avoir lu cet ouvrage, j’ai réalisé l’ampleur
et l’impact que les animaux ont sur nos vies. Dès les
premières pages de ce volume, notre attention est
captivée.
Ici, au Québec, la zoothérapie existe depuis
seulement quelques années (entre 10 et 20 ans).
Mais en lisant, nous apprenons que la zoothérapie a
fait ses débuts dans les années 1700 à la maison de
retraite York pour déficients intellectuels. Avec les
siècles, cette technique a pris son envol. Nous pouvons aujourd’hui croire en son efficacité. L’animalassistant prend une place beaucoup plus importante
que ce que nous croyons. Ce livre aborde les différentes sphères de notre quotidien où l’on retrouve
les animaux assistants-thérapeutes. Que ce soit dans
les classes d’école lors de mathématiques, lors d’une
consultation avec un psychologue ou dans les salles
de réhabilitation, l’assistant-thérapeute permet à
l’humain de s’ouvrir plus facilement et rapidement.
Il nous permet donc de grandir et d’avancer
dans la vie.
Les auteurs nous enseignent à travers les différents chapitres l’histoire de la zoothérapie ainsi
que sa base. Johanne Vaillancourt nous parlera de la
zoothérapie faite à l’aide des perroquets. Elle abordera la personnalité de ceux-ci ainsi que des notions
de base dont beaucoup d’entre nous devrions prendre des notes afin de comprendre un peu plus ces
oiseaux. La thérapie assistée par animal (TAA) nous
apprendra à connaître les critères de sélection ainsi
que certaines études qui ont démontré les bienfaits
de la TAA. Les enjeux éthiques et l’apprentissage en
intégrant un animal dans une salle de classe seront
d’autres sujets traités.
Nous retrouvons des tableaux qui nous permettent de voir les différents plans d’action que le
thérapeute peut exploiter tel que les plans psychosocial et physique. Ils nous montrent donc les différentes situations ainsi que les méthodes de TAA qui
seront appliquées.
La zoothérapie a besoin de nous, TSA, afin
d’offrir un excellent service aux clients ayant besoin
d’une TAA. C’est une voie de notre métier que nous
devrions exploiter un peu plus. Plusieurs étudiantes
et TSA désirent faire de la zoothérapie. Il existe de
bonnes écoles où l’on enseigne ce métier d’avenir.
Je vous conseille fortement ce livre si la zoothérapie
vous intéresse moindrement. Cet ouvrage nous permet de nous sortir du cercle vicieux de « notre » vie
et de prendre conscience de l’impact que les animaux
ont sur celle-ci et que sans eux, la vie serait pauvre.
Les animaux ont toujours eu une place importante
dans la vie des humains, principalement au niveau
de la recherche. Mais aujourd’hui, ils nous offrent
la possibilité de nous extérioriser, chose pas
toujours facile.
Justement en lien avec la zoothérapie, j’ai lu
dernièrement un reportage d’un ancien pompier qui
a eu un grave accident. Les médecins lui ont appris
qu’il ne parlerait plus jamais. Mais une quinzaine
d’années après cet accident, grâce à ses perroquets
parleurs, l’homme a retrouvé la parole. Voici le
pouvoir qu’un animal peut avoir sur nous, humains.
Ce livre nous permet donc de grandir en tant que
personne et de voir l’animal autrement qu’un
«objet ». Les auteurs et collaborateurs, à mon avis,
ont su faire de ce livre, une référence dans le monde
de la zoothérapie.
La meilleure façon de découvrir un livre restera
toujours par soi-même. Je vous laisse donc le plaisir
d’aller consulter ou acheter ses bouquins dans une
bibliothèque ou chez un libraire. Bonne lecture à
tous !
ATSAQ Mars 2009
41
Questionnaires - Formation Continue
1. a) « Séquestre cornéen félin »
Pour l’article « Séquestre cornéen », le questionnaire français a) est différent de celui
anglais b) , alors il y aura 1 point possible par questionnaire, donc 2 points au total si vous
le faites dans les 2 langues.
1. Laquelle de ces conditions n’est pas un facteur prédisposant au séquestre cornéen?
a) une déformation de la paupière
b) le virus de la leucémie féline
c) une ulcération cornéenne
d) le virus de l’herpès félin
2. Quelle étape n’est pas essentielle au diagnostic du séquestre cornéen?
a) un examen oculaire complet
b) un historique détaillé
c) l’identification des signes cliniques
d) des tests sanguins
3. Quels peuvent être les symptômes d’un séquestre cornéen?
a) blépharospasme, hyperhémie et fièvre
b) l’élévation de la membrane nictitante, hypertension et présence d’épiphora
c) chémosis, blépharospasme et une néovascularisation cornéenne
d) écoulement nasal, épiphora et chémosis
4. Vrai ou Faux?
La douleur associée au séquestre cornéen est toujours sévère
5. Le réflexe pupillaire photomoteur sera évalué en :
a) en éclairant l’œil à l’aide d’un illuminateur
b) en lançant une boule de coton vers la face du chat
c) en tenant le chat aux abords d’une table et en observant s’il tend les pattes vers la table
d) à l’aide d’une goutte de colorant dans chaque œil
6. La coloration qui se lie aux tissus dévitalisés s’appelle :
a) fluorescéine
b) bleu cobalt
c) rose Bengal
d) vert émeraude
7. Vrai ou Faux?
L’intervention chirurgicale est le traitement le plus efficace du séquestre cornéen
8. L’épaisseur totale de la cornée est de :
a) 0,3 mm
b) 0,6 mm
c) 3 mm
d) 6 mm
9. Vrai ou Faux?
Lors de l’histopathologie, la région nécrosée sera entourée de tissus inflammatoires car l’organisme perçoit le séquestre cornéen comme une infection.
10. Le rôle du technicien ophtalmique est d’ :
a) effectuer les examens
b) interpréter les résultats
c) effectuer un diagnostic
d) établir un plan de traitement
42 Mars 2009 ATSAQ
1. b) Managing Feline Corneal Sequestrum
1. Which of the following is not another name for corneal sequestrum?
a) corneal nigrum
b)pigment eye
c) corneal necrosis
d) corneal mummification
2. Corneal sequestrum occurs most frequently in all of the following feline breeds except
a) Persian.
b) Rex.
c) Himalayan.
d) Burmese.
3. Which of the following will not occur after a conjunctival graft is performed?
a) scarring
b) corneal support
c) increased blood supply
d) reduction of intraocular pressure (IOP)
4. Which of the following is not an assumed cause of feline corneal sequestrum?
a) FIV
b) FHV-1
c) trauma
d) eyelid malformation
5. The feline cornea measures approximately ______ mm thick.
a) 1
b) 0.1
c) 0.3
d) 0.6
6. _________ is one paralyzing agent that can be used under general anesthesia for proper globe position during surgery.
a) Neostigmine
b) Atracurium
c) Propofol
d) Ketamine
7. Presenting signs for corneal sequestrum include all of the following except
a) epiphora.
b) blepharospasm.
d) decreased intraocular pressure.
f) elevated nictitating membrane.
8. Nonsurgical treatments consist of all of the following except
a) steroids.
b) topical antibiotics.
c) hyperviscous tear replacements.
d) use of an Elizabethan collar.
9. Dendritic ulceration patterns observed in the cornea from rose bengal stain indicate which feline disease?
a) FIP
b) FIV
c) FHV-1
d) FeLV
10. Which of the following inflammatory cells are predominately found in a histologic section?
a) neutrophils
b) basophils
c) eosinophils
d) macrophages
ATSAQ Mars 2009
43
2. « Les zoonoses, partie 1 »
1. Nommez 3 des 4 modes de transmissions des zoonoses ?
2. Donnez-moi les trois formes sous lesquelles nous pouvons retrouver Toxoplasma gondii ?
3. VRAI OU FAUX.
Il est important d’utiliser une solution de flottaison à basse densité pour faire une coprologie,
si l’on cherche le protozoaire Giardia spp.
4. VRAI OU FAUX.
Tricophyton est le dermatophyte le plus souvent mis en cause dans les cas de teigne.
5. La bactérie Leptospira est transmise via :
a) uniquement avec la salive de l’animal
b) l’urine
c) les excréments des animaux
d) aucune de ses réponses
6. Qui suis-je ? Lorsque l’animal est infesté par ma forme bénigne lors de Toxoplasmose, l’animal
sera dans la plupart des cas asymptomatique. Quelle forme suis-je ?
7.
VRAI OU FAUX.
Les pays en voie de développement sont plus touchés par la giardiose que les pays industrialisé tels
que le Canada et les États-Unis.
8.Les principaux signes cliniques de la teigne seront :
a) zone alopécique et ± squameuse
b) de forme circulaire et peu prurigineuse
c) les lésions seront très suintantes et prurigineuses
d) les réponses a) et b)
9. Nommez-moi les 2 organes vitaux qui seront principalement touchés lors d’infection à Leptospira ?
10. Quel est le réservoir de la toxoplasmose ? a) les chiens
b) les vaches et les chevaux
c) les chats
d) les oiseaux et les rongeurs
Faites-nous parvenir vos réponses par courriel au [email protected]
ou par télécopieur au (514) 324-5202, avant le 1er juin 2009.
44 Mars 2009 ATSAQ
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ATSAQ Mars 2009
45
Formation continue et évènements
ATSAQ 2009
La date limite pour vous inscrire à l’ENTSA était le 31 mars.
L’AAVSB, organisme responsable de fournir l’ENTSA, offre maintenant l’opportunité
de faire un « test d’essai ». Rendez-vous au http://www.testrac.com/aavsb/
24-26 avril 2009
Congrès AMVQ,
St-Hyacinthe, QC,
www.amvq.qc.ca
21-22 mai 2009
1er colloque international en droit animal au Canada
À l’Université du Québec à Montréal (UQAM)
www.aldf.org
3-6 juin 2009
Congrès ACMV,
Montréal, QC
www.acvimforum.org
13 septembre 2009
Colloque ATSAQ-AMVQ « Médecine interne », Québec (Qc.)
Dr Grégoire Dubé : - Augmentation des enzymes hépatiques chez le chien
- Polyurie / polydipsie chez le chien
Dre Manon L’Écuyer : - Pancréatite
- Maladie transmise par la tique
www.atsaq.org
19-23 Octobre 2009
20e Congrès annuel “Rabies in the Americas”
http://www.rabiesintheamericas.org/
22 novembre 2009
Colloque ATSAQ-AMVQ « Dermatologie », Laval (Qc.)
Dr Frédéric Sauvé : - Notions d’immunologie de base
- Désordres d’hypersensibilité (allergies)
Dre Manon Paradis : - Procédures diagnostiques de base en dermatologie
- Survol sur les désordres causant de l’alopécie
(perte de poils)
www.atsaq.org
Consultez les sites Internet mentionnés pour plus de détails
Vous connaissez le site vétérinaire www.VIN.com ?
Il est maintenant disponible pour le personnel de soutien vétérinaire au
www.VSPN.org. Une foule d’informations au bout des doigts !
46 Mars 2009 ATSAQ
Formation Continue
Réponses aux questionnaires de décembre 2008
Protocole contrôle douleur
Crédits accordés
1 crédit
1. c)
2. a)
3. b)
4. d)
5. b)
6. c)
7. d)
8. a)
9. faux 10. c)
Marilyn Paré
Marie-Lise Sinclair
Mylène Cyr
Béatrice Briolle
Élyse Lalonde Morin
Shanie Caroline Fradette
Caroline Trudel
Jo-Anna Nadon Villeneuve
Vanessa Turcot-Lamarche
Natacha Fournier
Marie-Pier Letendre
Mélanie Gaulin
Patricia Bales
Catherine Léporé
Luc Lemay-Carr
Angela Labranche
Julie Tremblay
Esther D. Rodrigue
Jonathan Berthiaume
Ingrid Provencher
Marie-Hélène Paquin
Marguerite Simard
Julie Doiron
Marie-Ève Gareau
Chantal Ares
Nydia Matte
Danielle LaBrèche
Michèle Djerfi
Émilie Gousse-Matte
Dominique Ouimet
Elaine Leduc
Trucs pratiques, conseils de TSA, partie 2 !
1. Le sodium et le potassium
2. Les jeunes animaux, ceux avec des problèmes
d’assimilation ou de digestion, ceux avec des
problèmes pancréatiques ou hépatiques, ceux atteint
de la Giardia.
3. Éthylène glycol et causera une insuffisance rénale.
4. d) Toutes ces réponses sont vraies.
5. c) Essayer de le mettre en contact graduellement
avec les stimuli qui provoquent ses crises.
6. Le client devrait mettre l’animal en contact dès son
plus jeune âge avec une multitude de stimuli différents
afin de réduire les chances qu’il développe des phobies
avec le temps.
7. b) La protéine de soya
8. Car celui-ci pourrait avoir des vomissements. Ces
vomissements provoqueront une augmentation du
déséquilibre hydrique et électrolytique déjà présent
chez l’animal. Celui-ci sera donc dans un état de déshydratation plus grave qu’avant d’avoir bu.
9. Car l’animal aura besoin d’une plus grande part
énergétique afin de conserver une température corporelle élevée et d’avoir une fourrure plus épaisse.
10. S’assurer que l’animal fasse de l’exercice quotidiennement afin de canaliser l’énergie de son animal.
Offrir des endroits de différentes hauteurs où le chat
pourra grimper. Offrir une multitude de stimuli tels
que jouets. Offrir plusieurs cachettes pour les chats.
2 crédits
Valérie Ouimet
Noémie Mallet
Hélène Ste-Marie
Cynthia Bélisle
Anne LeBel
Caroline Tousignant
Marie-Lisa LeBel
Élise Frenette
Vicky Efthimiou
Patricia Hogue
Danielle Soucy
Claudine Fournier
Cindy David
Marie-Ève Béland
Isabelle Clément Gilbert
Mélanie Beaupré
Judith Cowan
Nancy Girard
Mireille Lévesque
Maryève Naud
Audrey-Anne Fontaine
ATSAQ Mars 2009
47
anima Québec
Rapport des activités d’inspection du 1er octobre au 31 décembre 2008
Entre le 1er octobre et le 31 décembre 2008, 141 visites d’inspection ont permis à
ANIMA-Québec d’apprécier les conditions de garde de plus de 4800 chiens et chats
répartis dans 109 lieux de garde en territoire québécois (13 endroits ayant été visités
2 fois au cours du même trimestre et 19 visites n’ayant pas permis de procéder surle-champ à une inspection). En plus du rapport accompagné des recommandations
appropriées transmis après chacune des inspections, ces visites ont conduit à l’émission
de 29 avis de non-conformité et à la rédaction de 9 rapports d’infraction.
Entre le 1er octobre et le 31 décembre 2008, 141
visites d’inspection ont permis à ANIMA-Québec
d’apprécier les conditions de garde de plus de 4800
chiens et chats répartis dans 109 lieux de garde en
territoire québécois (13 endroits ayant été visités 2
fois au cours du même trimestre et 19 visites n’ayant
pas permis de procéder sur-le-champ à une inspection). En plus du rapport accompagné des recommandations appropriées transmis après chacune des
inspections, ces visites ont conduit à l’émission de 29
avis de non-conformité et à la rédaction de 9 rapports
d’infraction.
Les 109 lieux de garde, de vente et d’élevage inspectés au cours de ce trimestre se répartissent comme
suit : Élevage 53, Boutiques d’animaux 18, Particuliers
13, Refuges 11, Chien de traîneau 8, Services 6.
Au cours du même trimestre, ANIMA-Québec a
traité des plaintes relatives à 43 autres lieux de garde
sans qu’il soit nécessaire d’y dépêcher immédiatement
un inspecteur. De plus, l’organisme a assuré le suivi
rigoureux d’animaux sous sa garde. En effet, le 30
octobre 2008, les inspecteurs d’ANIMA-Québec ont
effectué, en collaboration avec la SPA de l’Estrie, une
saisie de 89 chiens d’élevage, incluant des femelles
gestantes. Aucune requête en disposition ne fut
nécessaire puisque le propriétaire de ces chiens les
a cédés à ANIMA-Québec. Également, en novembre
2008, l’équipe d’inspection d’ANIMA-Québec a procédé à la fermeture d’un chenil et au sauvetage des 48
chiens qui y étaient hébergés.
Le nombre total de lieux à inspecter enregistrés
par ANIMA-Québec au 31 décembre 2008 s’élevait à
1051. De ces 1051 lieux à inspecter, 779 sites ont fait
l’objet d’au moins une plainte ayant trait au bien-être
48 Mars 2009 ATSAQ
et à la sécurité des animaux et plusieurs d’entre eux
ont fait l’objet de nombreuses plaintes (jusqu’à 30).
Un total de 1410 plaintes s’inscrivant dans le mandat
d’ANIMA-Québec a été enregistré.
Les 272 autres lieux à visiter ont été enregistrés par ANIMA-Québec simplement parce que
l’organisme a reçu leurs coordonnées, sans qu’il y
ait dénonciation de conditions inadéquates de garde
ou de soins, ou parce qu’ils ont été repérés par les
inspecteurs au cours de leurs déplacements.
SUIVI DES ANIMAUX SAISIS
Depuis mai 2005, ANIMA-Québec a procédé à neuf
saisies touchant 436 animaux, soit 389 chiens et
47 chats. Ces saisies ont eu lieu grâce à la vigilance
des citoyens qui portent plainte à ANIMA-Québec
et grâce aux SPA/SPCA et autres organisations qui
collaborent avec nous afin de veiller à la sécurité et au
bien-être des animaux.
ANIMA-Québec, par souci de transparence,
présente le suivi de ces animaux, qui ont fait l’objet
de négligence de la part de leur propriétaire ou gardien avant leur saisie.
Six chiens saisis à St-Jude le 24 mars 2006. Les
cinq chiens trouvés vivants lors de la saisie ont tous
été adoptés. 13 chats saisis à Montréal le 11 décembre 2006. Douze chats ont été adoptés et un est décédé. 63 chiens et 18 chats saisis à Disraeli le 24 janvier
2007 ont été, après jugement, remis à leur propriétaire, comprenant le respect de certaines conditions.
121 chiens saisis à St-Paul-de-la-Croix le 27
novembre 2007. Durant la garde provisoire, six
chiens sont décédés. Par la suite, l’état de santé et le
comportement des 115 chiens ont été évalués. Sur
ces 115 chiens, 20 ont été jugés non-socialisés ou
trop malades et ont été euthanasiés. Sept chiens ont
été jugés « personnalité limite ». Toutefois, ils ont
été offerts en adoption au même titre que les autres.
Ainsi, 95 chiens ont été mis en adoption durant la fin
de semaine du 25 au 27 janvier 2008. 88 chiens ont
été adoptés lors de cette fin de semaine. Durant la semaine suivante, cinq chiens ont été retournés. De ce
nombre, quatre ont été euthanasiés suite aux résultats
des examens complémentaires faits par les médecins
vétérinaires des nouveaux propriétaires. Un a été
de nouveau adopté. Finalement, les sept chiens déjà
identifiés « personnalité limite » ont été euthanasiés le
jeudi 31 janvier car le potentiel d’adoption s’est avéré
nul. Donc, au total, 84 chiens on été adoptés, 31
euthanasiés et six sont décédés.
Six chiens saisis à St-Augustin-de-Desmaures
le 15 janvier 2008. En collaboration avec la SPA de
Québec, cinq chiens ont été adoptés et un a été euthanasié pour des raisons de santé.
16 chats et huit chiens saisis à Drummondville
le 28 mai 2008. Deux requêtes en disposition ont
été entendues : une pour les chiens et une pour les
chats. Des ententes ont été prises avec le propriétaire
lors de ces requêtes. Ce dernier n’ayant pas respecté
certaines conditions, tous les animaux ont été remis à
ANIMA-Québec. Pendant la garde provisoire, deux
chats sont décédés et trois ont été euthanasiés pour
des raisons de santé. 11 chats ont été mis en adoption. Deux chats ont été adoptés et les neuf autres
ont été remis à « Protection des Animaux de Québec »
(P.A.Q.) pour terminer le processus. Les huit chiens
ont été euthanasiés pour des raisons de santé.
48 chiens saisis à Disraeli le 9 septembre 2008.
Dans les premières 48 heures suivant le sauvetage,
27 chiens ont été euthanasiés pour des raisons de
santé ou de problème de comportement, et un chiot
est décédé. ANIMA-Québec, en collaboration avec le
réseau SPA/SPCA, a annoncé leur mise en adoption.
À ce jour, 12 chiens ont été adoptés et huit attendent
toujours de trouver des propriétaires.
89 chiens saisis au Centre du Québec le 30
octobre 2008. 51 chiens adultes (parmi lesquels se
trouvaient des femelles gestantes) et 38 chiots ont
été saisis. Le propriétaire a cédé volontairement ses
animaux à ANIMA-Québec. Suite à un examen vétérinaire, sept chiens et un chiot ont été euthanasiés pour
des raisons de santé ou de comportement. 81 chiens
ont été placés en adoption par le biais du réseau SPA
et de P.A.Q. Au total, les SPA et P.A.Q. ont réussi à
faire adopter 16 chiens et huit chiots nés pendant la
garde. Sept chiots non sevrés ont trouvé une famille,
et il en reste 39 qui espèrent toujours en trouver une.
Donc, 27 chiens ont été euthanasiés sur les 89.
48 chiens saisis en Montérégie le 11 novembre
2008. 45 chiens adultes (parmi lesquels se trouvaient des femelles gestantes) et trois chiots ont été
saisis. Le propriétaire ayant cédé volontairement ses
animaux, les 48 chiens ont été placés en adoption
par le biais du réseau des SPA/SPCA et des Centres
d’adoptions d’animaux de compagnie du Québec
(CAACQ). Au total, 23 chiens ont été adoptés et 25
autres sont en attente de nouveaux foyers.
En résumé, pour les 47 chats saisis, 14 ont été
adoptés, 3 ont été euthanasiés, 3 sont décédés, 18 ont
été remis à leur propriétaire et 9 recherchent toujours
un nouveau foyer. Pour les 389 chiens saisis, 145
ont été adoptés ainsi que les 8 chiots nés pendant la
garde, 7 chiots non sevrés sont réservés, 95 ont été
euthanasiés, 9 sont décédés, 63 ont été remis à leur
propriétaire et 70 attendent d’être adoptés.
ANIMA-Québec tient à remercier les SPA
d’Arthabaska, de Beauce-Etchemin, de Drummond,
de l’Estrie, de Québec, de Thetford-Mines, de la
Mauricie, la Société de protection contre la cruauté
envers les animaux (SPCA) de Laurentides-Labelle,
les CAACQ et P.A.Q. de leur excellente collaboration
pour les diverses mises en adoption. Toute personne
intéressée à adopter un animal peut communiquer
avec eux.
ANIMA-Québec souhaite que l’ensemble des
personnes soucieuses du bien-être des animaux de
compagnie travaillent de concert, afin d’améliorer
les conditions de garde des chiens et des chats du
Québec.
erdre son animal
c’est perdre son ami
Confiance
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Respect
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Depuis 1993
Crémation individuelle
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ATSAQ Mars 2009
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Renvoyez-le à la maison soulagé.
Faites cesser les vomissements.
Ici, dès
maintenant.
En ce moment même, il y a un chien quelque part qui vomit. Et vous savez bien que ce n’est
plaisant pour personne lorsqu’un animal vomit. Les propriétaires sont inquiets, et les animaux
sont souffrants.
Cerenia est l’outil qui vous aide à procurer un soulagement presque
immédiat des vomissements de diverses causes – des troubles
gastro-intestinaux courants aux affections
graves et potentiellement mortelles.
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CER-011
50 Mars 2009 ATSAQ
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L A S A N T É D E S A R T I C U L AT I O N S
« Cette nourriture est phénoménale. Nous
avons retiré les AINS à un certain nombre de
nos patients canins arthritiques et leur donnons
plutôt du j/d. »
Roxane Neufeld, DVM
Winnipeg (Manitoba) au Canada
« Vous voyez des résultats après seulement
quelques semaines. »
G.R.P. de Muinck, DVM
Horst, aux Pays-Bas
« Avant, Jeremy semblait au ralenti. Maintenant
il bondit partout comme un chiot. »
Alisa Huckell, DVM
Snohomish, WA, aux É.-U.
RÉSULTATS EN JUSTE
21 JOURS
Les nouvelles sur cette nourriture voyagent vite.
De même que les chiens qui la mangent.
Éprouvée cliniquement pour améliorer la mobilité en 21 jours, la nourriture pour animaux
Hill’s MD Prescription DietMD j/d MD Canine répare le cartilage, diminue la douleur et coupe la
dépendance aux AINS chez de plus en plus de chiens partout dans le monde à chaque jour.
Recommandez Prescription Diet j/d Canine en toute confiance.
Une nutrition clinique pour améliorer la qualité de vie
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ATSAQ Mars 2009
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Vaccination adaptée au style de vie
P O UR RÉP O N DRE AU X B E S O IN S D E TO U S VO S PAT IE N TS .
Pantouflard
Sportif de ville
Sociable
Esprit rural libre
Sportif de jardin
Nerveux/agressif
Pantouflard
Esprit libre
Enfin, des vaccins qui correspondent à chaque style de vie!
Intervet/Schering-Plough Santé Animale offre maintenant choix et flexibilité grâce aux vaccins de 3 ans
et de 1 an. Vous pouvez compter sur nos experts en vente et au service technique pour vous procurer
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Pour obtenir de l’information sur le produit, composez le : 1-800-605-2584. Pour les questions techniques, composez le : 1-888-306-0069.
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