L`Egypte : une culture pharaonique
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L`Egypte : une culture pharaonique
Envie de changer d’air pour les vacances d’été ? Voici quelques idées de destination proposées par nos journalistes globe trotteurs. L’Egypte : une culture pharaonique Un récit de Jordan Nicoules L’Egypte, là où la culture résiste au temps, est le lieu de notre reportage. Ce pays d’Afrique du Nord-Est parle un dialecte arabe (l’Egyptien). La monnaie locale est la livre égyptienne (1 € = 8.5 livres égyptiennes). Notre destination, Louxor, légèrement au Sud-Est de l’Egypte, se trouve à environ 3700 kilomètres de Paris. Le vol au départ de la France dure en moyenne 4 heures 30. Nous effectuerons une croisière sur le Nil en quatre étapes : de Louxor à Assouan. Première étape : Louxor et Karnak A notre arrivée à Louxor, nous rencontrons notre guide Magdy. Celui-ci, très sympathique et parlant couramment le français, nous propose de déposer nos bagages sur le bateau de croisière puis de commencer directement par la visite du temple de Louxor, tout proche. Ce temple, dédié à Amon (dieu du soleil et des dieux), était jadis relié par une « allée des sphinx » aux temples de Karnak, situés 3 kilomètres plus loin. Des travaux sont actuellement effectués pour raser les bâtiments construits au-dessus de cette allée afin de retrouver la structure originelle. A l’entrée, nous pouvons admirer un obélisque de 25 m de haut, son double se dressant désormais à Paris sur la Place de la Concorde. Près de lui, se trouvent deux statues monumentales de Ramsès II. Puis, au cours de la visite, nous traversons des cours bordées de colonnes. En fin de soirée, au coucher du soleil, ce temple prend des couleurs magnifiques. Le lendemain, afin d’éviter la foule et la chaleur, notre guide nous conseille un lever matinal. Direction les temples de Karnak, le plus grand ensemble de temples en Egypte. Chaque pharaon a contribué à l’agrandissement et à l’embellissement du site. Il se compose en trois parties : le temple d’Amon, le temple de Mout son épouse, le temple de Montou le dieu de la guerre. De multiples scènes de l’Egypte ancienne sont gravées sur les murs, nous pouvons ainsi comprendre comment vivaient les pharaons et suivre leurs histoires. Exemple : les scènes de victoire des guerres de Ramsès II. Louxor, photo : Jordan Nicoules® Deuxième étape : Edfou et Kom Ombo Pour rejoindre notre prochaine étape, nous naviguons toute l’après-midi sur le Nil et nous passons une écluse à Isna. Le lendemain, les temples d’Edfou puis de Kom Ombo nous attendent. Edfou, temple d’Horus, garde des statues et des frises en bon état de conservation, un tableau indique même des nombres. Sur les murs sont gravés les rituels, les cérémonies des dieux. À Kom Ombo, temple dédié à Sobek, le dieu crocodile, et Horus, le dieu faucon, nous pouvons observer : - des crocodiles momifiés, - un nilomètre (système qui mesure le niveau de l’eau du Nil), - une scène de médecine très bien conservée mais, comme tous les sites précédents, presque sans couleurs, - des parties d’un calendrier (unique !). Troisième étape : Assouan Nous poursuivons notre croisière vers Assouan, ville la plus importante du Sud avec plus d’un million d’habitants en comptant la banlieue. Cette journée comporte plusieurs visites: En premier lieu, nous partons découvrir les temples de Philae, situés sur une petite île, et à l’heure actuelle les mieux préservés en Egypte. Cet endroit permet d’imaginer un temple tel qu’il était à l’époque des pharaons. Nous découvrons sur les murs beaucoup de scènes d’offrandes, destinées principalement au culte d’Isis et d’Hathor. Notre excursion se poursuit par la traversée du Haut barrage, qui empêche l’eau du lac Nasser de passer et donc d’éviter les désastres des crues du Nil. Le point de vue est magnifique. Nous nous dirigeons maintenant vers les carrières de granit où nous contemplons un obélisque inachevé. La taille a été abandonnée suite à une fêlure dans le granit. Nous apercevons les entailles dans lesquelles les tailleurs plaçaient des coins de bois. Une fois mouillé, le bois se dilatait faisant éclater la pierre et l’obélisque se détachait. Pour clore cette matinée, nous prenons un petit bateau motorisé pour nous rendre sur une île du Nil et faire une promenade dans un village nubien pour découvrir une Egypte plus actuelle. La Nubie est en outre une région où se concentre essentiellement une population noire (Sud de l’Egypte). Le jour suivant : visite des temples d’Abou Simbel. Le départ se fait très tôt (4 heures du matin) afin d’arriver tôt sur le site. Il faut en effet 3 heures de route depuis Assouan. Ce site, vraiment spectaculaire, creusé dans la montagne, fut déplacé pendant la construction du Haut barrage qui a engendré la création du lac Nasser. Sinon, le site aurait été englouti. Nous pouvons admirer deux temples à Abou Simbel : Le plus grand, en l’honneur de Ra et d’Amon (dieux du Soleil), fut construit pour et par Ramsès II. Sa particularité : deux fois par an, le jour de la naissance du célèbre pharaon et celui de son avènement (respectivement le 21 octobre et le 21 février), la lumière du Soleil éclaire les statues de Ramsès entouré de Ra, Amon et Ptah situées dans le sanctuaire. Malheureusement, lors du déplacement du bâtiment, une erreur infime se produisit : Aujourd’hui, ces phénomènes se produisent le 22 octobre et le 22 février. Le deuxième temple a été bâti pour l’épouse préférée de Ramsès II, Néfertari. Il est dédié à Hathor. Dernière étape : Louxor et la vallée des Rois De retour à Louxor, une balade en calèche nous fait découvrir la ville sous toutes ses coutures, notamment les souks avec ses épices, ses djellabas et toutes sortes de souvenirs. A proximité de Louxor, d’autres visites sont possibles : - Le temple funéraire de la reine Hatshepsout, construit en plusieurs paliers, - Les tombes de Ramsès Ier, Ramsès III et Ramsès IV dans la vallée des rois, - Les ruines d’un village d’artisans, ainsi que les tombes de deux d’entre eux, - Ballade dans le désert en dromadaire etc. L’Egypte est un pays aux multiples facettes. Que de richesses aux niveaux archéologiques et culturels ! Ses paysages sont magnifiques et la population extrêmement accueillante ! Que de choses à découvrir, à bord d’une felouque ou à dos de chameau ! Un voyage à conseiller à tous. En tout cas, Louxor, j’adoooore ! Willkommen in Deutshcland ! Par Lucas Drouin L'Allemagne fait partie de l'Union Européenne, avec comme capitale, Berlin. Angela Merkel est la chancelière de l'Allemagne, elle gouverne depuis 2005 près de 82,5 millions d'habitants. Le pays, d’une superficie de 357 000 km², compte 4 fleuves : le Rhin, l'Elbe, le Danube et l'Oder. Pour s’y rendre, comptez 1h30 de vol et il n'y a pas de décalage horaire. L'Allemagne est très en avance sur les autres pays par rapport à l'écologie. Si vous aimez la musique, ce pays vous ravira aussi. Beaucoup de grands compositeurs viennent d'Allemagne : Bach, Beethoven, Wagner et Brahms. Voici quelques sites à visiter : - la porte de Brandebourg, symbole de la réunification à Berlin, - le château de Neuschwanstein qui a inspiré Walt Disney pour le château de la « Belle au bois dormant » - la Bayerischer Wald parc situé dans la forêt de Bavière, une des plus grandes réserves naturelles d’Europe. Et si vous ne savez pas parler allemand ce n'est pas grave, voici mon mini dico : Guten Tag : Bonjour Danke schön : Merci Wie geht's ? : Comment ça va ? Ich wohne in Frankreich : J'habite en France ja : oui nein : non Ich spreche nicht Deutsch : je ne parle pas allemand Ich möchte ... : je voudrais ... Malte : une île contrastée Par Camille Denoix L’Etat de Malte se situe près de la Sicile et de la Tunisie. Il se compose d’un archipel de 3 îles : Malte la plus grande, Gozo et la petite Comino (presque déserte). Vous pourrez y découvrir une flore méditerranéenne intéressante avec de belles figues de Barbaries (attention l’été est très sec, très chaud et il n’y a presque pas d’arbres). Mais l’intérêt se situe surtout dans les fonds marins et les eaux transparentes avec une nature encore préservée, malgré la pollution croissante de la Méditerranée. Vous pourrez pratiquer la plongée sous-marine tout en faisant attention aux méduses. Ne comptez pas trouver de belles et longues plages de sable blanc, mais plutôt de jolies criques. Conseil : ne se baigner que si vous constatez la présence de Maltais : ils connaissent les dangers de la mer et surtout les lieux sauvages les moins pollués. Ou alors allez sur les plages des hôtels… Une multitude d’hôtels bordent les côtes les plus touristiques, mais il existe des industries performantes en zone franche tel que Playmobil (à visiter !). A Malte se trouvent aussi des vestiges préhistoriques, mais aussi romains bien préservés comme les catacombes. Bref une île paradisiaque pour les vacances, si on ne regarde pas trop la propreté des rues et des bords de route de l’arrière pays. Mais les Maltais commencent à réagir ! Population : environ 404 000 habitants répartis sur 316 km2, soit une densité parmi les plus élevée en Europe. Capitale : La Valette (6 300 hab.) Religions : 97% de chrétiens, minorités protestante, musulmane et juive. Langues officielles : le maltais et l’anglais. Monnaie : l’Euro depuis janvier 2008. Plusieurs sites sont classés au patrimoine de l’Unesco : La Valette, les temples mégalithiques de Ggantija, Hagar Qim, Mnajdra et Tarxien, ainsi que l’hypogée d’Hal Saflieni Sweethaven : un village de Popeye grandeur nature dans Anchor Bay. Ce décor de cinéma a servi au tournage de l’adaptation cinématographique du dessin animé dans les années 1920. Photos: A. Denoix® Vacances à l’île-Tudy Par Jean-François Vautard L’Ile-Tudy est un petit port de pêche situé dans le Finistère sud, à 12 km de Pont l’Abbé et 20 km de Quimper. C’est dans ce village de 500 habitants l’hiver et plus de 12 000 l’été, qu’a été tourné le film «Vos gueules les mouettes» dans les années 70, avec la troupe des Branquignoles. Le symbole de ce village de pêcheurs est un rouget. Pas étonnant que l’équipe de football se nomme les Rougets de l’Ile (aucun lien avec le créateur de La Marseillaise). L’école de voile créée au début des années 60 et très active, propose des stages pour petits et grands, ainsi que des classes de mer. L’Ile-Tudy est en fait une presqu’île, bordée par l’Atlantique d’un côté, et la rivière de Pont-l’Abbé de l’autre. La plage d’un sable très fin, fait 4.5 km de long et il est impossible de s’y ennuyer. Nous pouvons y pratiquer la baignade, la planche à voile, jouer au cerf volant et aux châteaux de sable ou tout simplement se promener. Le lundi, le marché s’installe place de la Cale. On peut y acheter des crevettes ou des gâteaux bretons (entre autres). Côté rivière, allez à la « gratte », à la recherche des coques, des couteaux et des praires. Pour cela il faut une cuillère, un panier et de la patience. Si vous êtes bons pêcheurs rendez-vous à la pointe, pour les crevettes. Vous y verrez aussi l’ancien phare des Perdrix, c’est le seul de France présentant des damiers noirs et blancs. En face se trouve le port de Loctudy, réputé pour les langoustines, les fameuses demoiselles de Loctudy. Amusez-vous aussi à observer la course des chalutiers pour rentrer au port. Le premier rentré est le premier à vendre sa cargaison. A Loctudy, vous pourrez louer un petit bateau à moteur sans permis et aller ainsi sur la rivière de Pont-l’Abbé. Pour les amateurs de combats, il y a aussi un club de paint-ball de Pluguffan sur la route de Quimper. Enfin, pour se remettre de ses émotions, allez donc Chez Pierrette, sur la place de la Cale, pour prendre une boisson chaude et faire des parties de baby foot. La soirée se finira au Malamock, un café cinéma, réputé pour sa plus petite cabine de projection du monde (répertoriée sur le livre des records). Martinique : le paradis des plantes Par Julien Kasmi La Martinique est à la fois une région et un département d'outremer (numéro 972) français. Cette île était appelée « Madinina » littéralement « l’île aux fleurs ». Elle fait partie de l'archipel des Antilles, dans la mer des Caraïbes, à environ 450 km au nord-est des côtes de l'Amérique du Sud, et environ 700 km au sudest de la République dominicaine. Aujourd’hui, elle compte une population de 401 000 habitants, soit une densité de 355 habitants/km², contre 106 au niveau national. Comme dans la plupart des îles, cette densité augmente : Un peu d’histoire… En l’an 180, la Martinique est peuplée par des indiens : les Saladoïdes. Ils seront remplacés par d’autres indiens en 300, les Arawaks. Ces derniers sont anéantis en l’an 800 par les Caraïbes. Le 15 juin 1502, Christophe Colomb débarque en Martinique au cours de son 4ème voyage pour les Indes. L’île restera encore longtemps sous le contrôle des Indigènes et c’est en 1626 que Liénard D’olive et Belain d’Esnambuc établissent le premier contact Français avec « La perle des Antilles ». La conquête de ce nouveau territoire entraînera l’extermination des indigènes. La Martinique fut prise par les Anglais en 1759 et rachetée par les français en 1763 en échange du Canada. A visiter : La plantation de Mac Intosh : La plantation de Mac Intosh se situe au Morne Rouge à l’ombre de la légendaire Montagne Pelée, c’est ici que bat le cœur de la Martinique, dans l’écrin de fraîcheur et de verdure où s’épanouissent les anthuriums hybrides, les alpiniaset autre héliconias qui font de Mac Intosh la référence en matière de fleurs tropicales dans toute la Caraïbe. Sicile : attention ça brûle ! Par Alexandra Skubej L’Etna : un grand actif L’Etna, est l’un des volcans les plus importants au monde et le plus actif d’Europe. C’est aussi le plus surveillé. Il mesure 3 340 mètres d’altitude avec environ 300 km de base et 1250 km² de superficie. Les cratères terminaux Nord-Est et la Nouvelle Bouche sont le théâtre de fréquentes explosions, de grondements, de secousses, d’éjections de pierres, de lapilli et de cendres. Mais il existe d’autres cratères comme la Voragine dont il ne sort normalement que des fumées blanches et dont la profondeur va jusqu’à 1 000 mètres. Le cratère Sud s’est pour sa part réveillé le 10 mai dernier. L’éruption dura environ trois heures. Les activités sismiques enregistrées l’annonçaient déjà depuis plusieurs semaines. La dernière éruption datait du 23 novembre 2007 et avait duré moins de 24 heures. A chaque fois, les aéroports ont été fermés à cause du vent transportant les cendres sur les pistes. Les coulées de lave qui se sont déversées dans la «vallée du Bove» (cuvette d’environ 30 km qui peut engloutir toute la lave que le cratère Sud-Est rejette périodiquement). Les cônes ou les cratères éteints peuvent se compter par centaine ! Enfin, bien que ces explosions soient toujours imprévues, il n’y a eu que sept morts depuis 1997. Insolite : la coulée de lave de 2001 s’arrêta devant la fenêtre d’un restaurant -bar, sans dégât. Les vitres sont justes fêlées ! Croyant à un miracle, le propriétaire installa des photos de la vierge. Les Malacubes toujours sous pression Les « Vulcanelli », dits Malacubes en Français, sont de petits volcans froids de boue. Ils créent un paysage lunaire. Pourquoi de tels volcans ? Le volcanisme sédimentaire se manifeste en présence de gaz soumis à une certaine pression et en contact avec de l’argile humidifiée par de l’eau de mer qui stagne dans le sous-sol. Les gaz de « Malacube » sont composés essentiellement de méthane. Sous l’effet de la pression, il s’échappe du sous-sol, entraînant avec lui des sédiments d’argile et d’eau qui, déposés en surface, forment des cônes de boue d’où sort le gaz. Malgré leur petite taille (maximum 1 mètre), il y a quelques fois des explosions. A la surface, on peut trouver parfois une pellicule d’huile de pétrole. Il s’agit d’un phénomène géologique rare ■