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ESPACE PAUL REBEYROLLE
centre d'art
route de Nedde 87120 Eymoutiers
tel. 05 55 69 58 88 fax 05 55 69 58 93
[email protected]
www.espace-rebeyrolle.com
Joan Miró
Œuvres Graphiques et Grands Livres Illustrés
exposition prolongée jusqu'au 12 décembre 2010
1
communiqué de presse
Joan Miró
Œuvres Graphiques et Grands Livres Illustrés
exposition
prolongée jusqu'au 12 décembre 2010
Depuis son ouverture, en 1995, l’Espace Paul Rebeyrolle a aussi pour ambition de
proposer des expositions temporaires de grande envergure aux côtés de Paul
Rebeyrolle avec l’originalité de montrer des œuvres rares et moins connues.
Il y a tout juste 10 ans l’espace créait l’événement avec les sculptures de Joan Miró,
« Un monde fantasmagorique ».
Cet été, nous posions un nouveau regard sur le travail de cet immense artiste avec
l’exposition Joan Miró, Œuvres Graphiques et Grands Livres Illustrés .
Initialement prévue du 30 mai au 7 novembre, l'exposition rencontre un vrai succès;
elle est donc prolongée jusqu'au 12 décembre 2010.
En marge de l’œuvre peint, la lithographie et la gravure ont toujours occupé une très
grande place dans l’œuvre de Joan Miró (1893-1983) qui expérimente ces procédés
dès les années 1930.
Son intérêt pour la littérature et la poésie l’amèneront à illustrer à l’aide de ces
techniques de nombreux textes. Il entretiendra d’ailleurs toute sa vie des relations
amicales avec de célèbres poètes et participera à l’élaboration de nombreux livres
illustrés avec André Breton, Robert Desnos, Paul Eluard, Tristan Tzara, Francis Ponge,
René Char, Michel Leiris, Jacques Prévert, Raymond Queneau...
La fascination pour l’écrit de Miró est très tôt perceptible dans son art. C’est le
caractère plastique de l’écriture qui le passionne. Sa manière picturale emprunte à la
calligraphie « le tracé linéaire et minutieux du visible ».
L’image est poème, les poèmes sont images.
Cette exposition organisée sous le commissariat de Jean-Louis Prat et en partenariat
avec la Bouquinerie de l’Institut à Paris, réunit près de 120 estampes (gravures,
lithographies, dessins…). Elle fait l’objet d’un catalogue édité pour l’occasion et est
accompagnée de documents photographiques, textes et projections de films.
2
Miró et l’illustration
extrait de Jacques Dupin, Miró,
2ème édition 1993, Flammarion éditeur
Jarry, Tzara, Eluard, Péret, Crevel, Char, Frénaud et tant d’autres : s’agit-il, à vrai
dire, pour Miró, dans ces livres, d’illustration ? Le poème contemporain, détaché de
l’anecdote, de l’effusion, du sujet, et découvrant la spécificité de l’écriture et le
pouvoir de l’image n’est plus illustrable au sens traditionnel du terme. De leur côté,
les peintres se sont éloignés, parfois jusqu’à la rupture et l’abandon, de l’image
naturaliste. Peintre et poète, en s’éloignant de la représentation, se rencontrent de
manière plus étroite et plus essentielle. Image graphique et image poétique jaillissent
du même creuset et leurs affinités les projettent dans le même espace imaginaire. le
graveur n’illustre plus, mais rejoint, accompagne, interprète, éclaire et scande le texte
auquel il est confronté, et noue avec lui des liens plus intenses que tout ce que
recouvrait trop souvent de médiocre, de descriptif, de redondant ou de décoratif le
terme d’illustration.
A cet égard, l’attitude de Miró est la plus significative. Il refuse toutes les contraintes
et pense que c’est en allant le plus loin dans l’affirmation de soi et de sa propre
écriture qu’il a une chance de rencontrer l’autre, l’écrivain venu d’ailleurs, d’ouvrir
l’unité d’un espace à leur échange et à leur accord. Pourtant, il est d’abord le lecteur
scrupuleux du texte. Il s’en approche longuement, non sans candeur, avec des
précautions et une ferveur minutieuse. Il s’imprègne du poème, il s’endort avec les
mots, les rythmes, les senteurs qui en émanent ; il les incorpore aux couleurs et à son
langage de graveur, jusqu’à l’inconscience et l’aveuglement. De cette rencontre, de
cette alchimie intérieure, naîtront des suites de gravures dont on peut débattre à
l’infini de l’adéquation au texte qu’elles accompagnent, mais dont il apparaît à
l’évidence que chacune diffère de l’autre dans la mesure où chacune est profondément
pénétrée du texte et de l’esprit de l’auteur. Miro ne traite pas de la même manière les
poèmes lumineux et limpides d’Eluard et le sombre flux énigmatique de Tzara. Il tire
de chaque livre un enrichissement décisif, une faveur inconnue, une lumière singulière
auxquels il donne réplique et contre-chant.
3
les techniques de gravure utilisées par Joan Miró
plaque peut être encrée, puis pressée pour
être imprimée.
Lithographie : procédé d’impression à plat
qui repose sur le principe de la répulsion de
l’eau par les corps gras, jouant des pleins et
des vides dessinés directement sur une
pierre calcaire, rendue rugueuse ou polie,
Pointe sèche : procédé de gravure en
selon l’effet recherché, avec un crayon gras
taille-douce. Le graveur entaille lui-même le
ou un pinceau trempé dans une encre
métal avec la pointe, repoussant de chaque
grasse, l’encre lithographique. La pierre est
côté de la taille une petite partie de métal
ensuite lavée avec un mélange d’acide
que
nitrique et de gomme arabique, procédé
accrochent l’encre influençant la qualité de
appelé « morsure de la pierre ». Avant
l’impression.
l’on
nomme
les
barbes,
et
qui
l’impression, la pierre est mouillée et les
parties
pellicule
réservées
d’eau.
se
couvrent
L’encre
est
d’une
ensuite
Aquatinte : procédé de gravure indirect
appliquée sur la pierre au moyen d’un
dérivé de l’eau-forte permettant d’obtenir
rouleau. Lorsque la pierre est assez encrée,
une surface composée de points plutôt que
on pose le papier et on le passe sous
de
presse. La lithographie en couleur nécessite
décapée, la plaque est mise dans une boite
autant de pierres que de couleurs.
spéciale destinée à recouvrir la plaque de
traits.
Après
avoir
été
poncée
et
grains de résine, de façon plus ou moins
Eau-forte : procédé de gravure en creux
dense. Au sortir de la boîte, la plaque est
sur plaque métallique. La plaque de métal,
chauffée afin de faire fondre la résine, puis
généralement en cuivre, est recouverte sur
plongée dans un bain d’acide afin d’être
ses deux faces d’un vernis résistant à
mordue. Après la morsure, la plaque est
l’acide. Le graveur effectue le dessin à
nettoyée à l’essence de térébenthine et
l’aide d’une pointe qui entame le vernis,
peut être colorée
mettant à nu les lignes et parties qui seront
attaquées à l’acide, c’est ce qu’on appelle la
morsure. Ensuite le vernis est retiré et la
4
Joan Miró
(1893, Barcelone - 1983, Palma de Majorque)
1893
Naissance le 20 Avril à Barcelone.
1907
Etudes à l’Ecole de Commerce de Barcelone.
Suit également les cours de l’Ecole des Beaux
Arts de la Lonja.
1910
Travaille comme employé aux écritures dans
la maison de commerce Dalmau Oliveiras de
Barcelone.
1912
S’inscrit à l’Ecole d’Art de Francesc Gali.
Exercices de dessin d’après le toucher, qui
sont à l’origine de sa vocation de sculpteur.
Rencontre le céramiste Josep Llorens Artigas.
Premières peintures à l’huile.
1924
Grande amitié avec Aragon, Breton et Eluard.
A partir de cette époque, participe activement
aux expositions surréalistes.
1925
Commence
la
période
des
peintures
« oniriques » qui s’étendra jusqu’en 1927.
1926
Collabore avec Max Ernst aux décors de
Roméo et Juliette pour les Ballets Russes de
Diaghilev. A Montroig, peint des paysages
« imaginaires ».
1927
S’installe à Montmartre, Cité des Fusains, où
vivent déjà Arp, Eluard et Max Ernst.
1915
Fréquente l’Académie de dessin du cercle San
Luch où il travaillera jusqu’en 1918. Début de
sa période « Fauve ».
1928
Voyage en Hollande. Série des Intérieurs
Hollandais. Grande exposition à la Galerie
Bernheim à Paris. Premiers papiers-collés et
collages-objets.
1917
Peint des portraits et des paysages des
environs de Montroig.
1929
Epouse Pilar Juncosa. S’installe à Paris, rue
François-Mouthon.
1918
Première exposition personnelle à la galerie
Dalmau
à Barcelone.
Fait
partie
de
l’Agrupació Courbet fondé par Josep Llorens
Artigas. Premiers paysages « détaillistes ».
1930
Premières lithographies pour L’Arbre des
Voyageurs de Tristan Tzara. Pendant l’été,
premières Constructions, assemblage de bois
découpés et de divers objets. Premières
exposition aux Etats-Unis, à la Valentine
Gallery, New York.
1919
Premier voyage à Paris. Amitié avec Picasso.
1920
Désormais, Miró passe chaque année l’été à
Montroig et l’hiver à Paris où il s’installe dans
un atelier rue de Blomet, voisin de celui
d’André Masson. Fait la connaissance de
Pierre Reverdy, Max Jacob et Tristan Tzara.
1921
Première exposition personnelle
(Galerie La Licorne), insuccès.
à
Paris
1922
Autour de Miró et de Masson, se retrouvent,
rue Blomet, Leiris, Limbour, Artaud, Salacrou,
Tual. Termine La Ferme, œuvre décisive de
cette période.
1931
Naissance de sa fille Dolores. Exposition de
sculptures-objets à la galerie Pierre, Paris.
1932
Décors, costumes, rideau de scène et
« jouets » pour le ballet de Massine Jeux
d’Enfants, sur une musique de Bizet,
chorégraphie de Boris Kochnot, crée le 14
avril à Monte-Carlo. L’été, commence une
série de petites peintures sur bois et réalise
six objets poétiques. Première exposition à la
Pierre Matisse Gallery à New York, qui le
représente désormais aux Etats-Unis.
1933
Importante série de grandes peintures
d’après des collages. Grave ses premières
eaux-fortes pour Enfances de Georges
Hugnet.
1934
Début de sa période « sauvage ».
1936
Petites peintures à l’œuf sur masonite et à
l’huile sur cuivre. Peintures sur papiers
goudronnés et sablés. A l’automne, Miró
quitte l’Espagne avec sa famille et s’installe à
Paris.
1937
Dessine l’affiche Aidez l’Espagne. Exécute Le
Faucheur, grande peinture murale pour le
Pavillon de la République Espagnole à
l’Exposition Universelle de Paris.
1939
S’installe à Varengeville-sur-Mer. Peintures
sur toile de sac.
1940
Commence la série des Constellations.
1941
Première grande rétrospective au Museum
Modern Art de New York.
1942
Installation
à
Barcelone.
Profusion
d’aquarelles, gouaches, pastels, dessins,
uniquement sur papiers, jusqu’en 1944,
autour du thème Femme Etoile Oiseau.
1944
Premières céramique en collaboration avec
Josep Llorens Artigas. Lithographies de la
série Barcelone. Peintures sur des morceaux
de
toile
irréguliers.
Premières
petites
sculptures en bronze : sur une dizaine
exécutée entre 1944 et 1950.
1947
Se rend aux Etats-Unis pour la première fois.
Exécute une peinture murale pour le Terrace
Hilton Hotel de Cincinnati. Exposition de
peintures et de céramiques à la Pierre
Matisse Gallery, New York.
1948
Exposition à la Galerie Maeght, où toute sa
production sera désormais représentée.
1949
Rétrospective aux Kunsthalle de Berne et de
Bâle. Pendant les années 1949 et 1950, peint
parallèlement deux séries de peintures
« lentes » et de peintures « spontanées ».
1950
Exposition à la Galerie Maeght de peintures et
de sculptures. Grande peinture murale
commandée par l’Université Harvard pour la
Graduate Center.
1953
Commence une série de céramiques, achevée
en 1956, en collaboration avec Josep Llorens
Artigas et le fils de celui-ci, Joan GardyArtigas, qui travaillera désormais avec eux.
1954
Grand Prix International de gravure à la
biennale de Venise.
1955
Se consacre à la céramique en collaboration
avec Artigas et Gardy-Artigas : plus de 200
pièces, vases, plats, mais surtout sculptures
en céramique, seront réalisées au cours de
cette période.
1956
Grande rétrospective des peintures au Palais
des Beaux Arts de Bruxelles, puis au Stedelijk
Musesum d’Amsterdam et la la Kunstalle de
Bâle. Exposition « Terre de Grands Feux »
(céramiques) à la galerie Maeght, puis à la
Pierre Matisse Gallery, New York.
Miró quitte Barcelone pour Palma de
Majorque ; son nouvel atelier a été dessiné
par l’architecte Josep Lluis Sert.
1958
Termine
avec
Artigas,
deux
grandes
céramiques murales pour l’Unesco à Paris.
1959
Second séjour aux Etats-Unis, à l’occasion de
la grande rétrospective de son œuvre au
Museum Modern Art de New York et au
musée de Los Angeles.
1960
Peint des Fonds Blancs. Série de Femme et
de Femme Oiseau sur toile de sac.
Exécute avec Artigas une céramique murale
pour l’Université d’Harvard.
Expose à New York et à Paris.
1961
Troisième voyage aux Etats-Unis. Tryptique
de grandes peintures murales.
1962
Rétrospective au Musée National d’Art
Moderne de Paris et exposition d’œuvres
gravées au Musée d’Art Moderne de Tokyo.
Continue la série commencée en 1959, des
peintures sur carton, dont certaines sont
lacérées et perforées.
1963
Exposition
« Terres
Nouvelles de
-Artigas » à la Galerie Maeght, Paris.
Miró
Exposition « Miro-Artigas céramics »
Pierre Matisse Gallery, New York.
à
la
1964
Inauguration de la Fondation Maeght à Saint
Paul et de son Labyrinthe, jardin décoré de
sculptures et de céramiques. Une salle est
consacrée à sa peinture.
Expositions rétrospectives à la Tate Gallery
de Londres et au Kunsthaus de Zurich.
Céramique murale pour la Handelshoschule
de Saint Gall. Participe à documenta III à
Kassel.
1965
Femme céramique immergée dans la baie
d’Antibes.
1966
Premières sculptures monumentales en
bronze : L’Oiseau lunaire et L’Oiseau solaire.
Exposition des peintures des 10 dernières
années à la Marlborough Gallery, Londres.
Se rend au japon pour la
grande
rétrospective au Musée d’Art Moderne à
Tokyo, puis au Musée d’Art Moderne à Kyoto.
Exposition de l’œuvre graphique complet au
Musée de Philadelphie.
Exécute une céramique murale pour le
Guggenheim Museum de New York ;
1967
Prix Carnegie de peinture.
Commence une série de sculptures en bronze
pour laquelle il emploie de nombreux objets
trouvés.
Exposition « L’Oiseau solaire, l’Oiseau lunaire,
étincelles » à la Galerie Maeght, Paris, puis
Pierre Matisse Gallery, New York
1968
Grande
exposition
rétrospective
à
la
Fondation Maeght, à l’occasion de son 75ème
anniversaire, puis à Barcelone, à l’ancien
Hospital de la Santa Cruz.
1969
Exposition rétrospective au Haus der Kunst à
Munich.
Exposition « Miró otro » organisée par les
jeunes architectes de Barcelone.
1970
Grande céramique murale pour l’aéroport de
Barcelone. Peinture et céramique murales
pour l’exposition internationale d’Osaka.
Exposition des sculptures de 1967 à 1970 à
la Pierre Matisse Gallery, New York et à la
Galerie Maeght, Paris.
1971
Exposition de peintures, sculptures et
céramiques au casino de Knokke-le- Zoute.
En hommage à son ami Joan Prats,
exposition de lithographies à la Sala Gaspar à
Barcelone.
Exposition itinérante de sculptures organisée
par le Walker Art Center, Minneapolis puis au
Museum of Art de Cleveland et au Art
Institute de Chicago.
1974
Exposition
rétrospective
de
peintures,
sculptures, objets, tapisseries et céramiques
aux Galeries Nationales du Grands Palais.
Exposition au Louisina Museum of Modern
Art, Humlebaek (Danemark).
Exposition de l’œuvre graphique complet au
Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.
1975
Exposition de l’œuvre graphique complet à la
Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne.
Exposition de sculptures à la Galerie
Schmela, Düsseldorf.
1976
Ouverture de la Fondation Joan Miró à
Barcelone.
Exécution d’un mûr en céramique pour IBM
Barcelone. Préparation d’une céramique
monumentale
pour
le
Musée
de
Ludwigshafen.
1977
Exposition de peintures au Musée de Céret.
Réalisation d’une céramique pour Wichita
University, Etats-Unis.
Grande tapisserie pour le hall de National
gallery of Art, Washington.
Participation aux Editions du Seuil de Ceci est
la couleur de mes rêves, entretiens avec
Georges Raillard.
Parution des Carnets catalans aux Editions
Skira.
1978
Exécution d’un ensemble sculptural en résine
synthétique pour l’esplanade de l Défense à
Paris et d’un mur pour le Musée Vitoria
(Espagne).
A l’occasion de son 85ème anniversaire,
rétrospective au Museo español de Arte
contemporaneo à Madrid et exposition
d’œuvres graphiques au Salas de la Direccion
General del patrimonio artistico de Madrid.
Exposition de peintures à la galerie Théo et à
la galerie Celini, Madrid.
Exposition rétrospective de peintures à Palma
de Majorque.
Exposition de dessins, gouaches, et d’une
grande sculpture en céramique intitulée
Omenatje à Josep Llorens Artigas à la Galerie
Maeght, Barcelone.
Création de décors et de costumes pour le
spectacle de la troupe de la Claca Mori el
merma qui s’intègre dans l’univers de
l’artiste,
présenté
au
Centre
Georges
Pompidou à l’occasion de deux expositions.
Exposition de sculptures au Musée d’Art
Moderne de la ville de Paris.
Exposition de peintures récentes à la Galerie
Maeght, Paris.
Exposition de peintures à la Pierre Matisse
Gallery, New York.
Exposition de sculptures et de gravures à la
Banco de Grenada.
1979
Exposition de peintures sur papier à la
Galerie Maeght, Zurich.
Exposition de dessins à la Hayward Gallery,
Londres.
Exposition itinérante de sculptures au Japon
pendant toute l’année.
Pour la première fois Miró aborde le vitrail.
Les ateliers Simon (Reims) réalisent les
vitraux pour la Fondation Maeght.
Exposition de sculptures à la Fondation Joan
Miró à Barcelone.
1980
Exposition rétrospective au Musée d’Art
moderne de Mexico.
Exposition
de
peintures
au Hirshhorn
Museum, Washington.
Exposition itinérante au Japon.
Céramique monumentale pour le nouveau
Palais des expositions et des congrès de
Madrid.
Grande tapisserie murale pour la Fondation
Maeght.
1981
Sculpture monumentale pour la ville
Chicago.
Exposition à la Galerie Dueci, Rome.
Exposition rétrospective à Milan.
de
1982
Exposition au Museum of Fine Arts, Houston.
Exposition organisée par le Scottish Arts
Council à Edimbourg.
1983
Exposition de peintures des années 1920 à la
Fondation Joan Miró, Barcelone.
Exposition à la Galerie Maeght s.a. Paris.
Exposition à la Galerie Adrien Maeght, Paris
Exposition à la Pierre Matisse Gallery,
NewYork.
Exposition de sculptures à la Stadische
Galerie, Karlsruhe.
Mort le 25 décembre à Palma de Majorque.
renseignements pratiques
www.espace-rebeyrolle.com
Ouvert tous les jours
du 1er juin au 30 septembre de 10h à 19h.
du 1er octobre au 31 mai de 10h à 18h.
Sauf en décembre, de 10h à 17h
fermé du 24 décembre au 31 janvier inclus, et le 1er mai.
Prix d'entrée donnant accès à la collection permanente et aux expositions temporaires
plein tarif: 5 €, tarif réduit et groupes: 2.50 €, gratuit pour les moins de 12 ans.
Librairie: accès libre.
Service pédagogique
Visites commentées, ateliers et animations toute l'année (se renseigner).
Visites commentées de groupe (à partir de 10 personnes et sur réservation).
Accès
Depuis Paris, par l'autoroute A20, sortie Feytiat/Eymoutiers.
Par la route (D979), à 40 km au sud-est de Limoges,
à Eymoutiers, prendre direction Nedde.
En train, gare SNCF Eymoutiers-Vassivière.
Contact
Franck Dentressangle
coordination
Tel. 05 55 69 58 88
fax 05 55 69 58 93
[email protected]
Espace Paul Rebeyrolle
route de Nedde
87120 Eymoutiers
l’Espace Paul Rebeyrolle
L’Espace Paul Rebeyrolle est ouvert depuis 1995 à l’initiative du maire Daniel
Perducat et du conseil municipal de la ville d’Eymoutiers. Dans ce lieu unique sont
actuellement exposées cinquante œuvres représentatives de l’artiste et des différentes
époques de sa vie. Cette collection s’est enrichie au fil des années de peintures, mais
aussi de sculptures aux dimensions exceptionnelles où s’exprime toute la générosité du
créateur sur des matériaux divers, jusqu’alors plus négligés. Elles sont présentées à
l’extérieur du bâtiment dont l’architecte est Olivier Chaslin.
En 2005, à l’occasion du dixième anniversaire de l’Espace Paul Rebeyrolle,
l’exposition Plongeons dans la peinture, mettant l’artiste à l’honneur, rassemblait des
œuvres de la collection et de prêts importants de collections publiques et privées.
Chaque année, l’Espace Paul Rebeyrolle organise des expositions temporaires qui
s’inscrivent dans un projet culturel invitant les visiteurs à découvrir des parcours
singuliers mais toujours exceptionnels. Jean-Paul Riopelle, Georges Braque, Michel
Macréau, Joan Miró, Fernand Léger, César, Jacques Monory, Roel D’Haese, Jean Dubuffet
ou encore Pablo Picasso en 2008, Marc Chagall en 2009 ont été présentés sur les
cimaises de l’Espace ; Joan Miró est présent en 2010.
Ces expositions d’envergure contribuent au développement de l’image d’Eymoutiers et à
la dynamique de la région Limousin.
Déclarée à la préfecture de la Haute-Vienne, le 13 mars 1992, l'Association pour la
Création et le Développement de l'espace Paul Rebeyrolle (loi 1901) a pour objet de
"promouvoir à Eymoutiers, la création d'un espace Paul Rebeyrolle, destiné à recevoir
des œuvres et à présenter des expositions de Paul Rebeyrolle et également des œuvres
de peintres contemporains de façon permanente ou par des expositions."
Actuellement, l'association est composée de 13 membres cotisants.
Pour le fonctionnement et les projets artistiques de l'espace Paul Rebeyrolle, l'association
perçoit des subventions du Conseil Régional, du Conseil Général de la Haute-Vienne, de
la DRAC Limousin et du Parc Naturel Régional Millevaches. De plus, la municipalité
d'Eymoutiers prend en charge les frais afférents aux locaux.
les
partenaires
"Depuis plusieurs années, le Conseil Régional du Limousin s'est résolument
engagé dans une politique de développement culturel qui a fait de notre région
l'une des plus riches en matière d'art contemporain. C'est dans cet esprit que
nous apportons notre soutien au développement de l'Espace Paul Rebeyrolle, lieu
incontournable consacré à l'un des grands artistes français."
Marie Annick Bernard Griffiths,
Direction du Développement Culturel, Conseil Régional Limousin.
"C'est à Eymoutiers que Paul Rebeyrolle est né en 1926. C'est ici qu'il a grandi.
Les valeurs qu'il défend, son combat contre toute forme d'atteinte à la liberté et à
la dignité humaine, son amour pour la nature, nous les partageons. C'est avec
passion que nous avons agi pour la création de l'Espace Paul Rebeyrolle, c'est
avec conviction que nous le soutenons et contribuons à son développement."
Daniel Perducat, Maire d'Eymoutiers
"Le paysage de l'art contemporain en Limousin se caractérise par la diversité, la
complémentarité des projets et des structures sur l'ensemble du territoire.
L'Espace Rebeyrolle s'inscrit avec évidence dans ce réseau de l'art contemporain
tant par la présentation permanente de l'œuvre de l'artiste Paul Rebeyrolle et les
actions en direction des publics menées tout au long de l'année, que par la qualité
des expositions estivales mettant en scène de grandes figures artistiques de ce
siècle."
Jean-Pierre Pottier,
Directeur Régional des Affaires Culturelles du Limousin
Conseil Général du département de la Haute -Vienne
43 Avenue de la Libération
87000 Limoges
Marie-Françoise Pérol Dumont, présidente du Conseil Général
Parc Naturel Régional de Millevaches en Limousin
23340 Gentioux-Pigerolles
Christian Audouin, président du PNR
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