1845-07-09
Transcription
1845-07-09
Louis Philippe, roi des français, à tous présens et à venir, salut. Le tribunal de première instance de l’arrondissement de Mende, département de la Lozère, a rendu le jugement suivant : Entre les sieurs Jean-Baptiste PRADEILLES et Auguste PRADEILLES, frères, propriétaires demeurant au lieu et commune de Balsièges, la dame Sophie PRADEILLES et le sieur Joseph PAGES, mariés, demeurant à la Bessière, commune de Rieutort, demandeurs et comparant par PARADAN, avoué, Le sieur Jean-Antoine PRADEILLES, le sieur Pierre PRADEILLES et la dame Catherine CORDESSE, veuve PRADEILLES, tant en son nom que comme tutrice légale de David PRADEILLES, son fils, demeurant au lieu de Balsièges, défendeurs, comparant par FAYET, avoué, La dame Marie PRADEILLES et sieur Hypolite CAVALIER, mariés demeurant à Verteilhac, commune de Canilhac, non comparant. En fait, par deux exploits des 18 et 26 juin derniers, les demandeurs assignèrent les autres parties devant le tribunal, à l'effet, le sieur CAVALIER, d’autoriser son épouse à ester en jugement et, à refus ou défaut, la voir autoriser par la justice et tout ensemble, pour voir ordonner en la forme de droit, le partage de la succession de feu Antoine PRADEILLES, père, beau-père et mari des parties. Sur cette assignation, Maître FAYET, avoué, se constituera pour Antoine PRADEILLES, Pierre PRADEILLES et Catherine CORDESSE, veuve PRADEILLES ; Marie PRADEILLES et le sieur Hypolite CAVALIER n’ont pas constitué avoué. La cause appelée à cette audience, PARADAN avoué des demandeurs a conclu à ce qu’il plaise au tribunal octroyer défaut contre les mariés PRADEILLES et CAVALIER, pour le profit, autoriser la femme à ester en jugement, et joindra le profit aux formes pour rendre les poursuites contradictoires et comme un huissier pour la signification du jugement. FAYET, avoué des défendeurs, ne s’y est pas opposé. Personne pour les mariés CAVALIER. En droit, faut-il octroyer défaut contre les défaillants et autoriser la femme CAVALIER à ester en jugement. Attendu que les mariés CAVALIER n’ont pas constitué avoué. Le tribunal ouit Monsieur JAFFARD, juge occupant le parquet, autorisant Marie PRADEILLES à ester en jugement, octroye défaut contre les dits mariés CAVALIER, enjoint l’utilité, et ordonne que le présent jugement lui sera signifié par GAPAREL, huissier. Ainsi jugé et prononcé à l’audience publique du 9 juillet 1845, présens à la première chambre MM AUBANIER, chevalier de la légion d’honneur, Président, Bertrand et PARADAN, juges de la dite chambre et JAFFARD, juge occupant le parquet en l’absence de MM les gens du roi. Enregistré à Mende, le 28 juillet 1845, folio 152 Case 4, reçu trois francs trente centimes. PARADAN signé Mandons et ordonnons à tous les huissiers de justice, sur ce requis, de mettre le présent jugement à exécution, à nos procureurs généraux et procureurs près les tribunaux de première instance d’y tenir la main, à tous commandants et officiers de la force publique de prêter main forte lorsqu’ils en seront légalement requis. En foi de quoi le présent a été signé par le président et le greffier et expédié aux parties de PARADAN. Collationné δ Enregistré à Mende le 20 août 1845 folio 164 case 8, reçu 2 francs 40 centimes, greffier 90 centimes Paradan Signifié et baillé copie à Maître FAYET, avoué contraire, par moi, huissier audiencier, soussigné ce 6 octobre 1845 ; coût pour moi vingt cinq centimes dont acte Couderc Enregistré à Mende le 7 octobre 1845, reçu cinquante cinq centimes Paradan 1845.07.09 Jugement du 9 septembre 1845 Partage de la succession de Jean-Antoine PRADEILLES , premier du nom