sos animaux pays de gex - SOS Animaux du Pays de Gex

SOS ANIMAUX PAYS DE GEX
Affiliée à la confédération des SPA de France
reconnue d’utilité publique
Route de Mourex – PITEGNY – 01170 GEX
Tél. : 04 50 41 74 80
http://sosanimauxpaysdegex.free.fr
Bulletin d’information
décembre 2008
Accueil de tout animal en détresse, perdu, blessé ou abandonné
Enquête et intervention en cas de mauvais traitement d’animaux
Urgences de 8h00 à 12h00 au 04 50 42 34 57
Refuge ouvert au public tous les jours de 14h30 à 18h00
des box pour la fourrière, un beau cadeau de noël !
On en avait beaucoup parlé de ces box :
dans nos précédents bulletins, dans la
presse
locale.
Avec
les
élections
municipales de ce printemps, le projet a
encore pris du retard; on n'y croyait plus
… jusqu'au 6 octobre qui marque le
début des travaux.
Une loi concernant la protection des
animaux, édictée en 1999, impose aux
refuges d'héberger les chiens en fourrière
dans un bâtiment indépendant, ceci
pendant le délai de garde qui est de 8
jours et au cours duquel les maîtres
peuvent récupérer leur compagnon.
Financièrement, il n'était pas possible à
l'association d'assumer les frais de cette
construction, aussi, nous avons fait appel
à la Communauté de Communes.
Naturellement, il y a eu quelques conflits
avec les élus car, pour nous, le projet
n'avançait pas assez vite… Et ces 5 box,
c'est une bouffée d'oxygène, car le refuge
est souvent trop petit pour répondre à
tous les besoins.
La fourrière, ce mot qui fait toujours
peur à beaucoup d'entre vous !
Alors, que se passe t-il au refuge et
quelles en sont les conséquences pour les
animaux abandonnés ?
Tout d'abord, un petit rappel de ce que dit
(en gros) la loi : " le maire est responsable
des animaux errants sur sa commune et
doit faire procéder à leur capture. Il peut
déléguer
cette
compétence
à
une
association de protection animale", ce qui
est chose faite pour toutes les communes
du Pays de Gex avec SOS ANIMAUX via la
Communauté de Communes, la fourrière
étant devenue une de ses compétences.
Mais le résultat est à la mesure de notre
attente puisque les chiens en fourrière
seront installés confortablement dans des
box individuels bien isolés, chauffés, en
attendant leur retour au foyer.
Pour ceux que l'on aura "oublié" de venir
rechercher, ils seront considérés comme
abandonnés. 8 jours après leur arrivée à
la fourrière, ils quitteront les nouveaux
box pour aller s'installer dans les locaux
que vous connaissez déjà tous, où ils
attendront d'être adoptés.
En
somme,
pas
de
grands
bouleversements ! Juste de meilleures
conditions d'accueil pour les chiens
perdus.
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Tout au long de cette année 2008 , vous
avez été toujours aussi nombreux à nous
soutenir financièrement et grâce à vous,
nous avons pu profiter du démontage des
panneaux de clôture devenus inutiles et
de la présence des artisans pour réaliser
des aménagements qui concernent :
d'une part nos Toutous, avec le "petit
enclos chiens" situé devant la chatterie,
devenu misérable et qui devient un grand
parc, et d’autre part l'accueil de nos
visiteurs, avec nos poubelles pas toujours
odorantes, qui disparaîtront dans un
"local poubelles".
Bien sûr, durant cette année 2008, la
tâche a été difficile face à toute cette
misère
animale
que
nous
avons
rencontrée, mais avec l'amélioration des
locaux, cette note positive nous donne du
courage pour aborder cette nouvelle
année.
Merci et bonnes fêtes à tous.
PROLIFERATION DES CHATS : NOTRE PART DE RESPONSABILITE
Véridique : Vendredi, 17 h 30 environ, le téléphone sonne au refuge : « Ah, Madame, il
m'arrive une drôle d'histoire. Figurez-vous que je nourris un chat depuis quelques mois
et j'étais persuadée que c'était un mâle, vu sa tête » (c'est bien connu que l'on reconnaît
le sexe d'un chat à sa tête). « Et voilà que c'est une femelle et elle m'a rapporté 4 petits.
Est-ce que je peux vous les apporter ? »
La dame patientera car les petits n'ont qu'un mois et doivent rester avec leur maman
jusqu'à au moins 2 mois. Ensuite, on espère qu'elle fera stériliser la chatte, car au
cours de l'année 2008, le refuge a accueilli 225 chats adultes et 117 chatons.
Et recueillir des chats, ça n'est pas aussi simple !
Supposez que vous êtes perdu dans les rues; quelqu'un vous ramasse, vous enferme
dans une cage à l'intérieur de laquelle vous pouvez à peine bouger, vous transporte
dans un lieu inconnu où vous devrez cohabiter avec 28 ou 30 congénères dans un
espace restreint, de plus après avoir subi maintes choses désagréables telles que des
vaccinations, l'implantation d'une puce électronique, la stérilisation ou castration...
Imaginez le stress : il suffit qu'un des individus s'enrhume et tous les chats tombent
malades.
Un rhume, ça se soigne me direz vous ! Pour les chatons âgés de moins de 2 mois, pas
toujours. Il ne sont pas capables de fabriquer des anticorps pour lutter contre les
maladies et devraient encore pouvoir bénéficier de ceux de leur maman.
Pour éviter toute cette souffrance, une seule solution : la stérilisation et la
castration.
Votre chatte n'est pas encore stérilisée et votre voisin aimerait bien avoir un chaton : il
aura le choix entre une bonne centaine au refuge, et cela de juin à décembre.
Vous nourrissez un chat perdu : attention, il y a une chance sur deux pour que ce
soit une chatte ; alors, ne faites pas comme le dame de cette petite histoire que nous
entendons trop souvent; agissez avant !
En faisant stériliser vos chattes et castrer vos matous, vous contribuerez à faire
diminuer le nombre des chats abandonnés et par delà, leur misère.
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NAC OU FUTUR CIVET : PITIÉ POUR LES LAPINS !
A l'instar de tous les refuges de France, les abandons de
rongeurs ont grimpé en flèches ces derniers mois chez
SOS ANIMAUX. Nous avons recueilli des souris blanches,
des octodons, des rats... mais ce sont les lapins qui sont
les plus touchés. Pourquoi abandonne t-on un NAC ?
Son acquisition n'est pas toujours un acte réfléchi et
volontaire; après avoir choisi les plantons de salade à la
jardinerie / animalerie, on fait un petit tour au rayon NAC,
simplement pour les voir; et justement, "on fait" 30 % sur
les lapins grandissants ! « Depuis le temps que le petit en veut un ! »
Vite lassé du nettoyage fastidieux de la cage, déçu du comportement du lapin qui a
mauvais caractère, l'acheteur se heurtera au refus de l'animalerie de reprendre
l'animal. Le lapin adulte est invendable; les invendus deviennent souvent de la
nourriture pour serpents.
Dans le meilleur des cas, le rongeur sera abandonné au refuge, mais le plus souvent,
c'est sur un parking, dans un local poubelle à côté de sa nourriture et de sa litière, ou
pire encore, dans la nature, que l'indésirable est lâché.
Nous avons alerté les animaleries de la région de ce phénomène grandissant pour leur
demander d'essayer de responsabiliser les acquéreurs de NAC par des conseils, des mises
en garde; et aussi pour solliciter de l'aide car litière et nourriture
coûtent cher. Nous n'avons pas obtenu de réponse !
Si vous souhaitez acquérir un lapin ou autre NAC, pensez à
l'adoption - pour ceux qui visitent notre site, RIFIFI, POPPY,
DIDINE sont tous plus adorables les uns que les autres - et
vous leur offrirez une seconde chance. De plus, vous
n'adopterez pas un animal gestant sans le savoir.
Si le NAC désiré ne se trouve pas au refuge et que vous optez
pour l'achat, nous pouvons vous renseignez sur le comportement
de votre futur compagnon, en toute objectivité; de nombreuses
déceptions et abandons pourraient être ainsi évités.
Les élevages de lapins : scandaleux !
Si le sort des lapins de compagnie n'est pas toujours
enviable, celui des lapins de consommation est scandaleux.
Un film diffusé sur la Télévision Suisse Romande sur
l'élevage industriel des lapins à l'étranger a fait réagir
immédiatement nos voisins suisses, qui ont bloqué sans
délai l'importation de viande de ces lapins.
Gavés de médicaments, ils sont élevés dans de petites
cages superposées; ils ne peuvent ni se dresser sur leurs
pattes arrière, ni bondir, ni se cacher. Leurs pattes
reposent sur de simples grillages et sont souvent blessées.
Les lapines sont inséminées 10 jours après leur mise bas
et font ainsi lapereaux sur lapereaux jusqu'à épuisement.
Les lapereaux à peine nés, sont triés; les plus faibles et
ceux en surnombre sont assommés; ils agoniseront
parmi les mort-nés. Les autres seront sevrés et retirés
de leur mère à un peu plus d'un mois pour être
engraissés. Pendant 70 à 90 jours, leurs corps s'étoffant prennent de plus en plus de
place dans les cages métalliques.
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Ils ont à peine de quoi se retourner et cette promiscuité est un terrain propice aux
comportements agressifs. Plus d'un quart des lapins meurent avant d'atteindre l'âge
requis pour l'abattage. C'est enfin le jour final. Entassé dans des cages de transport,
ils sont amenés vers les abattoirs où ils seront étourdis, saignés, dépecés, éviscérés.
D'après une enquête de l'association L 214, l'élevage industriel concerne 99 % de la
filière française. La France ne compterait en tout et pour tout qu'une dizaine
d'éleveurs de lapins bio.
Protéger les uns, accepter que d'autres souffrent pour satisfaire notre estomac ! Nos
comportements d’achats : une affaire de conscience !
L'enquête menée par l'association L 214 est accessible à l'adresse suivante :
www.L214.com/lapins (vous trouverez également sur ce site une pétition à signer).
Nos amis les oiseaux : Ailes naufragées
« Ebouriffé, un canari se meurt dans un coin de jardin, terré sous une touffe de thym,
englué de pluie, le gésier vide depuis longtemps. On finira par l'attraper; trop tard. Ce
n'est pas seulement le froid qui l'a tué, mais la famine, la peur. Bien d'autres oiseaux,
achetés sur la fantaisie d'un moment, puis dont on s'est débarrassés, comme d'un objet
inutile, rejet de la société de consommation, meurent ainsi, exténués, agonie discrète
qu'abrège parfois l'appétit d'un carnivore, souvent autant en détresse que sa proie. Notre
race insouciante, capricieuse, règle d'un geste l'inconvénient que lui cause la bête dont on
ne veut plus. L'histoire commence souvent ainsi : flânant dans une jardinerie, on s'extasie
devant les oiseaux ... quelle beauté ! Il arrive aussi que le blondinet adoré exige. On
achète. Rare le vendeur qui évoquera le nettoyage de la cage; il éludera le plus souvent
certains chants répétitifs, des cris stridents ou les coups de becs acérés... L'acheteur
risquerait de renoncer... Ce n'est pas qu'il soit cruel, l'oiselier, mais il doit gagner sa vie;
on s'endurcit et les animaux deviennent une marchandise.
Un débarras et une bonne action !
Suite de l'histoire : quelques temps plus tard, l'amateur
occasionnel d'oiseaux capitule. Ces bestioles sont
détestables; elles perdent des plumes, elles piaillent, elles
puent. De plus, le blondinet réclame maintenant des
patins à roulettes. Puisque le marchand refuse de
reprendre les oiseaux, on va harceler les amis. On leur
affirme qu'il n'y a pas plus charmant que ces animaux;
sans tel événement imprévu, évidemment, qu'on les aurai
gardés ! La ruse réussit parfois, au moins pour un temps,
la cage allant de l'un à l'autre. Enfin quelqu'un de raisonnable, de déterminé, un type qui
a du caractère ouvre la cage. Le voilà libéré, lui, l'humain de cette importunité.
L'oiseau ? Voyons, pas de sensiblerie, on vient d'accomplir une bonne action. La liberté
signifie à coup sûr la mort de l'oiseau. On élève depuis des siècles des canaris et des
tourterelles; beaucoup se sont échappés, beaucoup ont été rejetés par des maîtres
irresponsables et ignorants. Aucun n'a fondé famille dans la nature, pas plus que les
poules. Tous sont des animaux domestiques, qui ne sauraient vivre autrement qu'auprès
des humains, comme les chiens et les chats... Plutôt que d'ouvrir la cage, on s'avise souvent
qu'il existe dans le quartier un pépère aux oiseaux; il recueille tout ce qu'on lui apporte, ce
bon bougre. On le considère avec dérision, mais il est bien commode. Le pigeon tombé du
nid ou écharpé par un matou, l'étourneau déficient, ces canaris ou ces perruches qui
flanquent la migraine, on requiert pour eux le droit d'asile chez le pépère aux oiseaux. C'est
son rôle, il n'oserait pas refuser; il serait responsable de la mort de la bête, il faudrait qu'il
soit insensible... Pépère proteste un peu : les cages s'entassent chez lui, il est fatigué. « Un
de plus, un de moins » lui réplique t-on. « Et puis, vous aimez ça ! » »
Maurice Maringue
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Le billet de Tintin : des comportementalistes pour humains, une urgence !
La mode ! Une affaire d'humains à laquelle, nous, animaux de compagnie nous passerions
bien d'être mêlés : je vous en avais déjà parlé, rapport aux bipèdes qui choisissent leur « fidèle
compagnon » sur catalogue comme des chaussettes pour l'hiver sans se soucier de sa
personnalité et s'il y a compatibilité d'humeur.
Eh bien voilà qu'à la rubrique « animaux » de nombreux journaux fleurissent les annonces des
comportementalistes pour animaux de compagnie, car il paraîtrait qu'on a des problèmes de
comportement.
Nous (je dis nous parce que j'ai consulté mes potes, y compris des chats), on n'est pas du tout
d'accord. Il nous semblerait plutôt que les problèmes de comportement se situeraient chez
certains bipèdes et il serait grand temps qu'ils consultent des comportementalistes pour
humains. De plus, contrairement à ceux qui nous sont destinés et qui pratiquent souvent des
tarifs prohibitifs, ceux pour humains sont parfois remboursés. Pas négligeable !
Je m'explique : pas plus tard qu'avant hier, un
monsieur pas méchant du tout vient abandonner
son « fidèle compagnon » au refuge. Motif : il
détruit tout, il est sale, il aboie sans arrêt, il
fugue, bref, un monstre !
Aurait-il un gros problème de comportement ?
Pas du tout ! Le pauvre m'a expliqué que ses maîtres
partaient au travail à 7 heures et rentraient à 18
heures ; la promenade, c'était 5 minutes le matin, 5
minutes au retour et pas plus avant d'aller dormir.
Le samedi, les courses, le dimanche, une grande
promenade seulement quand il faisait beau. Les
maîtres l'ont emmené consulter un comportementaliste, mais « ça n'a rien fait ! ».
Ils ne lui ont sûrement pas dit la vérité, comme aux gens du refuge. Heureusement, eux, ils
ont l'habitude d'entendre tous ces mensonges et ils vont le confier, le pauvre, à des maîtres
qui seront capables de s'occuper de lui.
Les chats, vous verrez, ils sont pas mieux lotis; je vous donnerai juste quelques exemples pour
illustrer :
- Madame vient d'avoir un bébé, le chat fait pipi sur les
fauteuils = problème de comportement ? Non, Madame,
maintenant le chat ne compte plus pour vous, vous le
regardez à peine, alors, le pauvre, il se fait remarquer
comme il peut.
- Le chat attaque les enfants = il a de bonnes raisons, ces
gamins sont insupportables et le prennent pour un jouet. Il
aura peur des enfants toute sa vie.
A votre avis, qui a des problèmes de comportement?
Parfois je me demande si ma maîtresse n'aurait pas aussi
un petit problème parce que des fois, elle est fatigante.
Quand elle sort le sac à dos et les chaussures de rando, je
me dis « Tintin, t'en as au moins pour 4 heures à marcher;
tu vas encore avoir les coussinets en bouillie et des
courbatures pendant 3 jours... » Mais je vois tellement de
belles choses, les champs fleuris, les forêts parfumés, les
chamois... que ça en vaut bien la peine; et je vous garantis
qu'au retour, je n'ai pas envie de faire des bêtises,
seulement de faire de beaux rêves, vautré sur le canapé...
Je compte sur vous pour faire passer le message.
Tintin
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NOUVELLES DE FRANCE ET D'AILLEURS
Sauvées de l'abattoir :
Leïla, une jument de 5 ans, et Malika sa pouliche âgée de 2 semaines, paissent tranquillement
dans la prairie de Jacques Cany, éleveur de bovins à Laveur. En toute logique, vous auriez dû
retrouver Leïla en tranches et en barquettes dans les rayons d'un supermarché... En effet,
quand Leïla franchit la frontière espagnole le 18 avril dernier, son sort est scellé : elle sera
abattue dans l'abattoir de Narbonne. Mais quand les saigneurs viennent la chercher, LeïlA
n'est plus seule; la jument a mis bas. Les employés refusent alors de l'abattre. La loi est dure :
« Tout animal qui entre vivant dans un abattoir doit en ressortir mort ». Le ministre de
l'Agriculture finit par accorder sa grâce. « Elles sont un peu farouches, il faut leur laisser du
temps pour qu'elles sentent qu'on les aime » raconte Jacques Cany qui a acheté les deux
chevaux. (La Dépêche du Midi, 9 mai 2008)
Foie gras : une progression écoeurante
Une étude révèle que la production de foie gras devrait connaître cette année une hausse de 4 %,
ce qui porterait à 35 % la croissance entre 2000 et 2008. Premier producteur mondial, la
France devrait mettre sur le marché plus de 21000 tonnes de foie gras cette année, contre
16000 en 2000.
Le foie gras banni de YORK !
Le conseil municipal de la ville de York, dans le Nord de l'Angleterre, vient de prendre un
arrêté interdisant la vente de foie gras. Motif invoqué : la cruauté du gavage. Pour le conseiller
municipal, P. Blanchard, à l'origine de la motion votée récemment, « le gavage est une pratique
brutale. Les tortures que subissent ces oiseaux pèsent sur toutes nos consciences ». Toutes,
peut-être pas, mais celles de York, vraisemblablement... Dans le monde, une dizaine de pays,
essentiellement européens, a déjà interdit la production de l'horrible foie gras. Le Danemark,
l'Allemagne, l'Italie, la Pologne… Plus loin de nous, Israël a également franchi le pas.
CASTRATION DES PORCELETS : l'Europe engage un projet pilote
En France, chaque année environ 10 millions de porcelets sont castrés à vif, sans aucune
forme d'anesthésie. La commission européenne se penche enfin sur la souffrance de ces
porcelets et étudie les alternatives à cette pratique cruelle : anesthésie locale ou générale,
castration par injection, tri des gamètes pour ne faire naître que des femelles...
CALIFORNIE : les animaux blessés ne seront plus admis dans les abattoirs
L'affaire avait éclaté l'hiver dernier dans cet état. C'est l'association américaine HSUS qui avait
enquêté dans un abattoir californien sur les « downers », ainsi appelées par l'industrie parce
qu'elles sont trop épuisées, malades ou blessées, pour se tenir debout ; ces vaches laitières vont
à l'abattoir battues à coup de pied, poussées par des engins de levage, traînées par des chaînes,
choquées par des aiguillons électriques. La HSUS avait filmé clandestinement la fin sordide de
ces animaux qui peuvent entrer dans la chaîne alimentaire faute de contrôles sérieux et grâce à
un vide juridique sur cette question. A la suite de quoi 65000 tonnes de viande de bœuf
congelée avaient été saisies dans cet abattoir. Plus par principe de précaution que de bien être
animal. Mais l'un fait avancer l'autre. Fin juillet, l'Etat de Californie a interdit la vente, l'achat et
la transformation de viande issue de ces animaux blessés. La loi votée accompagne d'amendes
et de peines d'emprisonnement les sanctions contre les contrevenants.
Parallèlement, l'Union Européenne interdit le transport d'animaux blessés, incapables de se
déplacer par eux-mêmes.
La fin du calvaire pour les primates de laboratoire
En ratifiant la Déclaration écrite sur l'utilisation des primates dans les expériences
scientifiques, le 7 septembre dernier, 418 députés européens demandent que l'interdiction de
l'expérimentation sur les primates soit inscrite dans la législation européenne. Chaque année,
dix mille primates sont sacrifiés dans les laboratoires dont près d'un tiers en France.
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La selection du webmaster
Retrouvez les photos de nos heureux adoptés en famille sur notre site :
http://sosanimauxpaysdegex.free.fr
Bayla adoptée en juin 2008
Grand Coeur (ex Quiqueue)
adoptée en en juin 2008
Princesse
Comète adoptée en décembre 2007
Lapinou adopté
en février 2008
Missouri (ex Réjane) adoptée en juin 2008
Caly (ex-Sarah)
adoptée en mai 2008
Buffalo
adopté en octobre 2008
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Parrainez un de nos protégés
Des nouvelles de vos filleuls :
Bayla : comme vous pouvez le constater dans « la sélection du Webmaster », Bayla a enfin
trouvé le bonheur...
Zaza, la petite gardienne courageuse coule des jours heureux dans sa famille d’adoption.
Ils cherchent un parrain :
Nestor, âgé de 7 ans, au refuge depuis le 19 janvier
2008, remercie ses parrains et marraines de tout cœur.
Il est toujours au refuge et aimerait bien passer Noël
en famille !
Il sait se faire tout petit malgré sa taille. Ses exigences
sont modestes : une corbeille (même petite !) au chaud
et son repas (servi à heure précise).
drakkar, âgé de 4 ans,
au refuge depuis le 23 septembre 2007.
Drakkar est un Labrador, un peu chien de garde !
Il n’a pas été bien traité chez ses anciens maîtres.
Il a des « à priori » et aboie fortement derrière le grillage à la
vue d’inconnus, ce qui lui vaut d’être toujours au refuge.
Pourtant Drakkar est adorable et bien éduqué.
Toute l’equipe de sos animaux
vous presente ses meilleurs vœux
pour l’annee 2009
Parrainage d’un animal :
Je choisis comme filleul
Je vous adresse mon parrainage pour
mois à 8 euros, soit
euros
Adresser toute correspondance ou dons à :
> SOS Animaux Pays de Gex
Route de Mourex – Pitegny
01170 GEX
> Pour la Suisse : Poste du Grand-Saconnex
Compte n° 17.239515-6
1218 GRAND-SACONNEX
Je désire recevoir une carte de membre de l’association :
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