Marseille/Provence, rivages des produits du monde et

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Marseille/Provence, rivages des produits du monde et
Marseille/Provence,
rivages des produits du monde et des ouvriers d’ailleurs
14 septembre 2013 – 18 janvier 2014
En partenariat avec l’Université d’Aix-Marseille (UMR Telemme et CNRS) et Marseille-Provence 2013 Capitale
européenne de la Culture.
Corail du Maghreb, soie de Perse, sucre des Antilles, huile d’olive de Crète, blés de la mer Noire, plombs
d’Espagne : le littoral provençal est marqué depuis le Moyen Âge par la réception et la transformation de
matières premières, venues de tous les horizons et de l’arrière-pays. En lien avec ces activités les rivages de
Marseille/Provence ont été le point d’arrivée de nombreuses vagues de migrations ouvrières…
Cette longue durée a laissé de multiples empreintes, dans les arts, les paysages, les mémoires collectives, les
souvenirs familiaux. Malmenées par les évolutions urbanistiques et économiques récentes, certaines de ces
empreintes ont aujourd’hui totalement disparu. D’autres ont été conservées, mais ne sont plus compréhensibles que des seuls spécialistes, d’autres, enfin, interpellent les contemporains en continuant à polluer des
sites dédiés à d’autres usages, notamment touristiques, bien des années après la cessation de leur activité.
Mettre à la portée du grand public cette histoire oubliée, rendre accessible la compréhension des espaces et
des paysages, montrer, pour Marseille et la Provence, la fécondité d’une relation d’ouverture sur une Méditerranée elle-même ouverte sur le monde, tels sont les principaux enjeux de cette exposition.
L’exposition est présentée sur 2 sites :
Centre des archives départementales de Marseille :
Les 9 matières premières qui ont marqué l’histoire industrielle de la ville et de ses environs : corail, indiennes,
minerais et métaux, pétrole, bauxite, matériaux de construction, tabac et allumettes, agroalimentaire,
corps gras.
Centre des archives départementales d’Aix :
La vie des migrants dans les espaces industriels de la région marseillaise. Les lieux et les conditions de travail, les conditions de logement, les lieux de sociabilité.
Visites commentées :
A Marseille : les samedis à 15h sauf le 2 novembre. A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine les
samedi 14 et dimanche 15 septembre 11h, 15h, 16h. Le 1er jeudi du mois à 12h15, les mercredis 30 octobre
et 15 janvier à 14h00 et lors des manifestations liées à l’exposition : les lundi 30 septembre et 14 octobre à
17h30 et le vendredi 29 novembre à 19h.
A Aix-en-Provence : tous les samedis à 15h00 pour les individuels, sur rendez-vous du lundi au samedi pour
les groupes.
Ouverture exceptionnelle lors des Journées Européennes du Patrimoine les 14 et 15 septembre.
Visites commentées pour les scolaires et centres aérés du lundi au vendredi.
Renseignements et réservation :
Pour le site de Marseille : 04 13 31 82 28 ou par mail : [email protected]
Pour le site d’Aix-en-Provence : 04 13 31 57 00 ou par mail : [email protected]
Fermeture des expositions : Les 1er, 2 et 11 novembre et du 24 décembre 2013 au 2 janvier 2014.
PROGRAMMATION AUTOUR DE L’EXPOSITION A MARSEILLE
CONFERENCES ET COLLOQUE
Lundi 30 septembre 2013 à 18h30
La manufacture d’allumettes Caussemille. Une histoire marseillaise
Par Pierre E. Danan, réalisateur, historien et auteur de l’ouvrage Une histoire de l’allumette. La révolution du
feu instantané & quelques secrets d’allumettes.
En Occident, 400 000 ans après la découverte du feu, la révolution industrielle du XIXe siècle invente le « feu
instantané » avec les allumettes à frictions. Ce bâtonnet de bois ou de cire provoque une véritable révolution
sociale et culturelle. Le feu, la lumière et la chaleur réunis en un seul objet procurent un sentiment nouveau
d’indépendance et de liberté. Marseille sera dès le début au coeur de cette aventure de l’allumette en rayonnant sur les cinq continents.
Lundi 14 octobre 2013 à 18h30
Indiennes et costume marseillais
Avec l’association Trésors d’étoffes.
Les Provençales ont utilisé l’indienne et en ont fait cette jupe piquée mythique et emblématique du XVIIIe
siècle, plus communément connue sous le nom de « Jardinier » ou « jupe à la jardinière ». Cette conférence
sera suivie d’une présentation de costumes provençaux avec indiennes et mousselines.
Jeudi 14 novembre de 14h à 18h30
Le patrimoine industriel dans les Bouches-du-Rhône
En partenariat avec le laboratoire TELEMME (Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme) et
l’association Mémoire Industrie et Patrimoine en
Provence.
Des raffineries de l’étang de Berre jusqu’aux mines de
bauxite du Var, en passant par les usines de Caronte,
de l’Estaque, du Pharo, des Goudes ou des calanques
de Cassis, l’histoire industrielle, sur la longue durée,
a laissé de multiples empreintes dans les paysages
urbains et littoraux, dans les mémoires collectives
et jusqu’aux souvenirs familiaux. Cette journée offre
l’occasion de partager avec le grand public et pour
la première fois les recherches les plus récentes, de
mieux comprendre les paysages de Marseille/Provence, de raconter cette histoire oubliée et permettre l’appropriation par chacun de ce patrimoine industriel souvent décrié.
14h : visite de l’exposition
15h - 16h30 : Jacques Vialle, Le Patrimoine industriel à l’école élémentaire : l’Estaque, un village industriel &
La poudrerie de Saint-Chamas ; Eléonore Marantz, Le patrimoine architectural des minoteries ; Giséle LolioDarmon, Rives et Culture, L’usine Rivoire & Caret de Marseille ; Philippe Mioche, Le Mémorial des Milles, lieu
ordinaire de l’industrie ; Jacqueline Ursch, Archives orales et écrites de l’industrie aux AD13.
16h30 - 17h30 : Table-ronde, L’héritage industriel des parcs naturels de Camargue et des calanques de Marseille.
17h30 - 18h30 : Les calanques, documentaire de Jacques Malaterre (France3).
Entrée gratuite, inscription conseillée au 04 13 31 82 00.
BALADES URBAINES
Mercredi 11 et samedi 14 décembre de 10h à 13h
L’usine Martin Frères, une tuilerie fabrique de l’urbain
Par l’association AncrAges.
L’histoire des tuiliers de Saint-André se confond avec celle de la main-d’oeuvre étrangère du bassin de Séon.
De l’émergence de l’industrie des tuiles, jusqu’à la fermeture des tuileries, elle déroule l’histoire des ouvriers
venus d’Italie, d’Espagne ou de Kabylie, employés par les tuileries. La découverte se fait avec les habitants
de Saint-André, témoins du changement de leur quartier.
Gratuit - Inscription au 04 13 31 82 28 ou par mail : [email protected]
Mardi 22 octobre de 9h à 17h
Le musée des Gueules Rouges à Tourves
Par Jean-Marie Guillon.
Ce musée retrace l’histoire de l’activité minière, industrie qui
a fortement marqué et façonné le territoire entre la fin du
XIXe et les années 1980. À travers une importante collection
d’objets et de documents d’archives, entrez dans l’univers de
la bauxite et plongez au coeur de la vie des mineurs.
Le transport en car sera assuré par nos soins.
Gratuit - Inscription au 04 13 31 82 28 ou par mail : service.
[email protected]
Bauxite © Arnaud Forestier
Samedi 11 et mercredi 15 janvier de 9h30-12h30
Aubagne ou la dynamique des fluides
Par Hendrik Sturm, artiste-promeneur.
Dans cet axe qui conduit de marseille à aubagne où s’entrelacent la RN8, l’A50, le chemin de fer, l’huveaune,
le canal, et en 2014, le tramway, Hendrik Sturm opère une marche perpendiculaire qui révèle la mémoire,
l’actualité ou le devenir d’industries des XIXe et XXe siècles (minoterie, abattoirs, usine de gélatine, de céramique) et d’une multitude de micro-espaces de vie (écoquartier, bastides provençales et cité d’urgence,
campements de roms, cité charrel, légion étrangère) nichés entre les vallons de ce mouchoir de poche paysager.
Gratuit - Inscription au 04 13 31 82 28 ou par mail : [email protected]
SPECTACLE
Vendredi 29 novembre à 20h
Les oiseaux migrateurs
Les oiseaux migrateurs © Gilbert Ceccaldi
Cie Karnavires - Création originale : Sylvie Baroni. Direction
d’acteur : Anik Danis. Mise en scène : Rémy Auda.
Une mère raconte la migration de sa famille, depuis l’Italie
jusqu’au bassin minier de Provence : l’épopée de gens ordinaires qui fuient la pauvreté pour ancrer leur histoire ailleurs.
Musique, théâtre d’ombre et d’objets révèlent avec poésie le
monde des rêves de cette femme et sa réalité la plus abrupte :
le voyage, son arrivée en ville, la confrontation avec les autres
communautés, l’univers de la mine.
Gratuit - Inscription au 04 13 31 82 00.
JEUNE PUBLIC
Mercredi 9 octobre à 14h
Chocolat Sciences
En partenariat avec Les Petits Débrouillards
La transformation des matières premières comme les coraux ou les métaux, la fabrication des tuiles et des
briques, l’impression des indiennes et l’impact de ces activités industrielles, venez partager vos questions et
vos connaissances sur ces sujets avec des spécialistes lors d’un débat interactif et convivial.
Gratuit - Inscription au 04 13 31 82 28 ou par mail : [email protected]
Mercredi 30 octobre 14h et 15h00
De la matière au produit
Atelier (6-12 ans) en partenariat avec Les Petits débrouillards.
Une découverte des processus de transformation de la
matière première au produit fini par l’expérience et le
jeu. Quels sont les pigments utilisés dans la fabrication des indiennes ? Comment fabrique-t-on une tuile
ou une allumette ? Comment passe-t-on du pétrole à
l’essence ? Des éclairages scientifiques et techniques
accessibles et précis sur notre quotidien.
Visite de l’exposition sur inscription à 14h00.
Gratuit - Inscription au 04 13 31 82 28 ou par mail :
[email protected]
© Conseil Général 13 - Archives départementales
PROGRAMMATION AUTOUR DE L’EXPOSITION A AIX-EN-PROVENCE
Mardi 8 octobre 2013 à 18h30
Immigration et culture ouvrière
Avec Stéphane Mourlane, maître de conférences en histoire contemporaine, Aix-Marseille Université.
La précarité des emplois, la pénibilité des tâches, et la faiblesse des rémunérations ont inscrit une grande
part des migrants au sein d’une classe ouvrière que ne détermine pas seulement l’emploi industriel. Ainsi,
ce groupe social se définit à la fois par des critères socio-économiques, mais aussi par une forte conscience
identitaire d’appartenance. Cette conférence propose une réflexion sur l’élaboration d’une culture ouvrière
immigrée qui trouve des points d’ancrages dans différents lieux ou espaces sociaux évoqués dans l’exposition Marseille/Provence, rivages des ouvriers d’ailleurs.
Jeudi 7 novembre 2013 à 18h30
Seconde industrialisation et immigration autour de l’étang de Berre (1890-1930)
Avec Xavier Daumalin, professeur d’histoire contemporaine, Aix-Marseille Université.
La seconde industrialisation à Marseille est marquée par la création de nouveaux sites industriels en dehors
de l’espace urbain proprement dit, que ce soit dans la banlieue proche ou dans les espaces littoraux peu
urbanisés situés au Nord de la ville vers Portde-Bouc, Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis-duRhône. Cette période est aussi marquée par la
participation croissante des ouvriers italiens à
la vie syndicale et aux luttes ouvrières. La simultanéité de ces deux phénomènes, conjuguée aux
soubresauts et aux violences politiques du bassin méditerranéen, a de profondes répercussions
sur les mobilités migratoires liées au travail en
usine. En quoi consistent ces évolutions ? C’est ce
que propose d’aborder cette conférence à partir
de l’exemple du chenal de Caronte, à l’entrée de
l’étang de Berre.
Raffinerie de sucre Saint-Charles appartenant à Saint-Louis :
chaudière à cuire, photographie de Mathieu, 1915, 122 Fi 1
© Conseil Général 13 – Archives Départementales.
Mardi 3 décembre 2013 à 18h30
Xénophobie et solidarité ouvrières à Marseille et dans sa région
Avec Céline Regnard, maître de conférences en histoire contemporaine, Aix-Marseille Université.
La présence de la main-d’oeuvre immigrée a été diversement accueillie au cours des deux derniers siècles à
Marseille et dans sa région. Nécessaires du point de vue économique, les ouvriers étrangers n’en ont pas
moins été souvent perçus comme une concurrence déloyale utilisée par les patrons pour faire baisser les
salaires et entraver les mouvements de grève. Cette conférence sera l’occasion d’éclairer ces tensions à la
lumière des études historiques les plus récentes et d’analyser les ressorts de cette xénophobie mais aussi de
la nuancer en évoquant les mouvements de solidarités entre ouvriers.
Mardi 21 Janvier 2013 à 18h30
L’accueil des travailleurs immigrés à Marseille pendant les Trente Glorieuses
Avec Yvan Gastaut, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Nice.
Au cours d’une période (1945-1975) marquée par un flux massif de main d’oeuvre immigrée en France, Marseille apparaît comme la ville la plus sensible à ces mouvements. Dans la mesure où les migrants proviennent
davantage du Maghreb, la cité phocéenne, depuis longtemps marquée par cette tradition d’accueil, représente non seulement un lieu d’arrivée mais souvent aussi un point d’ancrage. Durant les trois décennies,
cette migration de travail s’inscrit dans le contexte
politique particulier de la décolonisation ponctuée
par l’indépendance de l’Algérie en 1962. Ville d’accueil, Marseille devient également ville de rejet où le
racisme s’exprime de manière violente.
Mardi 4 février 2014 à 18h30
Ouvrières venues d’ailleurs : cheminement d’une précieuse main-d’oeuvre au service des industries du
Sud-Est de la France
Avec Stéphane Kronenberger, doctorant en histoire
contemporaine, Université de Nice.
Le droit au regroupement familial, instauré en 1974, a
Bassin, Société du Canal de Marseille, fin XIX - début XX . © Société du Canal
contribué à forger l’image d’une étrangère non active,
de Marseille.
uniquement venue rejoindre dans l’Hexagone son époux, prolétaire des temps modernes au sein des usines
ou sur les chantiers. Néanmoins, dès le XIXe siècle, la main-d’oeuvre féminine a constitué un apport de bras
non négligeable voire parfois majoritaire. Cette conférence se propose de suivre l’ouvrière tout au long de
son cheminement qui englobe, dans une même dynamique, espace de départ et de destination.
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ABD Gaston-Defferre
18-20, rue Mirès 13003 Marseille
04 13 31 82 00
Centre aixois des Archives départementales
25 allée de Philadelphie
13100 Aix-en-Provence
04 13 31 57 00
www.archives13.fr
[email protected]
www.culture-13.fr
Entrée libre du lundi au samedi 9h-18h. Jusqu’à 20h les soirs de manifestations.
Fermetures : les 1er, 2 et 11 novembre 2013 et du 24 décembre 2013 au 2 janvier 2014.
Renseignements pratiques - ABD Gaston-Defferre
Métro : ligne 2, stations Désirée-Clary ou National
Bus : 35 ou 70 (arrêt Euromed-Arenc)
Tramway : T2, terminus Arenc-Le Silo
Navette Aix-Marseille : 49 arrêt Euromed-Arenc
Accessibilité - ABD Gaston-Defferre
Parking souterrain, auditorium et exposition accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Accueil dotés d’équipements pour appareils auditifs (SoundShuttle).
Nous contacter au préalable au 04 13 31 82 00.
Accessibilité - Centre aixois des archives départementales
Ensemble des espaces publics accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Accueil dotés d’équipements pour appareils auditifs (SoundShuttle).
La politique culturelle du
Conseil général des Bouches-du-Rhône
Véritable acteur dans le domaine culturel, le Conseil général des Bouches-du-Rhône développe des interventions fondées sur des valeurs d’humanisme et d’universalité qui contribuent à favoriser une politique
culturelle répondant à des exigences d’aménagement du territoire, de cohésion sociale et de développement.
Ses deux objectifs prioritaires portent sur :
• la détermination à élargir et à diversifier les publics signifiant une forte volonté de démocratiser l’accès
à la culture sur tout le territoire et dans tous les milieux sociaux, notamment en initiant des mesures incitatives à l’égard des publics prioritaires mais aussi en insérant la culture dans une réflexion visant à un
aménagement du territoire équilibré.
• la défense et la promotion d’une grande exigence de qualité et de professionnalisation dans les actions
soutenues ou conduites ainsi ouvertes à tous, seule garante notamment d’une contribution réelle de l’action
culturelle à l’intégration sociale et au renforcement de la démocratie. Cette exigence de qualité doit se traduire dans les relations que le Conseil général a avec les acteurs culturels et dans les actions qu’il décide de
soutenir et d’organiser.
Des moyens en conséquence
Les établissements culturels départementaux (Archives et bibliothèque départementales Gaston Defferre,
Museon Arlaten, Musée départemental Arles antique et Galerie d’art du Conseil général) sont positionnés en
tête de réseau dans une dynamique d’aménagement du territoire, d’exigence qualitative et de préservation
du patrimoine. Les domaines départementaux tel que le Château d’Avignon aux Saintes-Maries-de-la-Mer,
le Domaine de l’Étang des Aulnes qui accueille une résidence d’artistes et bientôt d’autres espaces remarquables, propriétés du Conseil général, s’inscrivent dans cette dynamique.
Le Conseil général met en place des dispositifs depuis plusieurs années.
Saison 13, les tournées des Chants de Noël, l’opération Collège au cinéma, les tournées , « Bibliothèques
en herbe », « Cinéma documentaire », « A vous de lire » les conférences « Echange et diffusion des savoirs
» ont été complétés par d’autres initiatives : un itinéraire « Arts plastiques » départemental, l’élaboration
d’un schéma départemental d’enseignement artistique, la création et la diffusion artistiques au collège, les
Ateliers Résidences etc.
Le Conseil général a également mis en œuvre des partenariats privilégiés pour des opérations culturelles
exemplaires, telles que le Festival international d’Art lyrique d’Aix-en-Provence, le Festival international de
piano de la Roque d’Anthéron, la Fiesta des Suds, les Rencontres internationales de la photographie d’Arles.
En 2013, le Conseil général consacre à sa politique culturelle un budget de près de 30 M€, auquel il ajoute
une ligne spécifique destinée à financer les projets liés à Marseille Capitale Européenne de la Culture 2013.
Marseille-Provence 2013 : les clés d’une réussite collective.
Les enjeux de l’événement “Marseille Provence 2013 – Capitale Européenne de la Culture” (MP 2013) croisant
ces priorités et venant conforter la politique départementale, le Conseil général s’est fortement engagé dans
le soutien de la candidature de l’aire marseillaise. Au total la collectivité investit près de 83 millions d’euros
pour la réussite de ce rendez-vous.
Au-delà de son engagement financier, le Conseil général, s’investit pleinement dans ce projet transversal.
Quoi de plus logique pour un des opérateurs incontournables de la culture dans les Bouches-du-Rhône ?
En prenant la mesure des effets d’un formidable challenge, l’institution accompagne lucidement un légi-
time élan de créativité et d’audace, en associant toujours rigueur et efficacité car nul n’ignore que la crise
économique et sociale, conjuguée au désengagement de l’Etat, ne sera pas sans conséquence sur la scène
culturelle. Au Conseil général, tout est mis en œuvre, dés aujourd’hui pour que cette réussite collective soit
partagée par le plus grand nombre, pour le plus grand nombre.
Des investissements conséquents et des projets d’envergures.
La collectivité est un financeur de premier plan pour le fonctionnement de l’association (12,5 M€) mais également un partenaire essentiel de projets d’équipements qui structurent “Marseille Provence 2013 - Capitale
Européenne de la Culture” notamment :
• le MUCEM, musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée : 19,35 M€,
• le Museon Arlaten, musée ethnographique départemental, dont le Conseil général a engagé la rénovation
dans le cadre d’un projet de niveau européen, pour un montant global estimé de 30 M€,
• le Camp des Milles à Aix-en-Provence : 2,9 M€
• d’importants monuments arlésiens tels que le Théâtre Antique ou l’Amphithéâtre, dans le cadre de la participation du Conseil général au Plan Patrimoine Antique. Cette aide est financée par une autorisation de
programme de 6,896 M€ qui permettra également le financement des travaux portant sur la stabilisation de
l’église Saint Victor par des confortements (piliers, fondations) et des contrebutements supplémentaires
dans la crypte et dans l’église haute et d’un montant s’élevant à 418 060€.
Un effort supplémentaire.
Le Conseil général des Bouches-du-Rhône, conscient de l’enjeu majeur que représente le projet de Marseille
Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture (MP2013) pour faire du territoire Marseille-Provence une
véritable métropole euro-méditerranéenne est déterminé à tout mettre en œuvre pour contribuer à son succès.
Il a ainsi décidé de dégager une enveloppe supplémentaire de 11 M€ d’investissement en faveur d’équipements indispensables à la réussite du projet.
A Marseille
5 M€ en faveur d’équipements structurants notamment marseillais parmi lesquels :
• la participation à une première tranche du schéma directeur de la Friche de la Belle de Mai,
• la rénovation du Musée des Beaux Arts au Palais Longchamp, l’aménagement de l’espace du J1
• la restauration et l’aménagement du projet Borély
Ces lieux emblématiques marseillais permettront de présenter, à un large public, les manifestations d’envergure imaginées par l’équipe de MP 2013 comme des grandes expositions d’art moderne ou contemporain. Le
J1, au-delà des expositions et spectacles qu’il accueillera est destiné à être un lieu d’information, de rencontre, de convivialité, l’un “des cœurs” de l’année capitale.
A Arles
6 M€ en faveur de l’extension du Musée départemental Arles antique (MDAA). En effet, les fouilles conduites
dans le Rhône depuis maintenant une vingtaine d’années par l’État (DRASSM, Département des recherches
archéologiques subaquatiques et sous-marines) en association avec le Conseil général des Bouches-duRhône ont permis de découvrir un matériel archéologique tout-à-fait extraordinaire, ayant donné lieu à une
médiation hors norme et à un engouement public de premier ordre.
Mais le fleuve recèle encore beaucoup de trésors dont un chaland romain de 30 mètres de long datant du 1er
siècle avant notre ère, récemment sorti du fleuve et en cours de restauration.
L’extension du MDAA permettra donc de sauvegarder et de présenter cette collection de manière cohérente
et permanente. En effet, la création, au sein du musée, de cette nouvelle aile dédiée à l’activité fluviomaritime illustre le rôle qu’Arles et la basse vallée du Rhône ont joué dans les échanges euro-méditerranéens
dans l’Antiquité.
Compte tenu de l’attractivité du musée auprès de visiteurs toujours plus nombreux et de la thématique que
cette extension permet de valoriser, ce projet est particulièrement pertinent dans le cadre de MP2013.
Le coût global de l’opération - levage et restauration de la barge, extension du Musée, adaptation muséographique - représente un montant estimé à plus de 8 M€, hors fonctionnement supplémentaire induit.
Le Conseil général assure la maîtrise d’ouvrage de l’extension du musée, 6 M€ et participe à la mise en œuvre
du projet global en lien avec les organismes publics et privés concernés par le levage et la restauration de
la barge (DRASSM, DRAC, Compagnie Nationale du Rhône (CNR)…) avec pour objectif l’ouverture de cette
extension en 2013.

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