INTRODUCTION I

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INTRODUCTION I
PLAN
INTRODUCTION
I-
LE MARIAGE LIBRE
II- LE MARIAGE FORCE
1-Les manifestations
2-les consequences
III- COMPARAISON DES DEUX MARIAGES
VI- APPROCHES DE SOLUTION
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dans les sociétés libérales, l’accent est mis sur le libre choix des époux et sur
l’épanouissement de la personnalité de chaque conjoint. Pourtant, le mariage forcé
existe. Il concerne des enfants, des femmes, des hommes, promis ou donnés en
mariage contre leur gré à une personne connue ou inconnue sans qu’ils aient eu le
droit de refuser.
En examinant les différentes formes de mariage forcé, en traitant la question de la
liberté du mariage et du choix du conjoint, en analysant les décisions de justice qui
annulent le mariage et en s’interrogeant sur le rôle de l’État pour encadrer ces
unions forcées, l’auteur plaide l’idée qu’il n’est pas toujours facile de tracer la
frontière entre mariage « libre » et mariage forcé. Mais il revient bien à l’État
d’assurer la liberté matrimoniale, qui est une liberté fondamentale, et de la garantir
contre toutes sortes d’entraves qui viendraient la limiter.
I-
LE MARIAGE LIBRE
Le mariage libre est une union entre X personnes de même sexe ou de sexe
différents. Cette expression désigne également une situation théorique où le mariage
ne serait plus officialisé ni règlementé par une institution publique ou religieuse
mais par une institution privée. Ainsi qu'une situation où les mariés ne seraient pas
tenus de rester fidèles à leur conjoint(s).
A première vue, on peut penser que la cohabitation avant le mariage, ou "mariage à
l’essai", constitue une bonne préparation au mariage, voire même un bon test avant
l’engagement définitif.
L’ennui est que, statistiquement, les couples mariés qui ont cohabité avant le
mariage ont beaucoup plus de risques de divorce. L’union libre avant le mariage est
donc indirectement un des facteurs prédominants de divorce.
Ce phénomène s’explique très simplement. La cohabitation avant le mariage est un
système de relation basé, implicitement sinon explicitement, sur le refus de
s’engager. Chacun se réserve une porte de sortie en cas de difficulté. Le mariage, au
contraire, lorsqu’il est vécu comme un engagement profond, permet de surmonter
les crises et d’approfondir l’unité du couple à travers les difficultés. Bien
qu’extérieurement ces deux types de relations puissent sembler identiques,
intérieurement, voire même inconsciemment, ils sont radicalement différents.
Un couple qui établit sa relation sur la base du non-engagement prend certaines
habitudes et, de ce fait, a beaucoup de mal à évoluer vers ce système relationnel
différent qu’est l’engagement inconditionnel. Dans une enquête datant du début des
années 80, on posait à des couples non mariés la question suivante: «Au moment où
vous avez commencé à vivre ensemble, y a-t-il eu décision consciemment arrêtée ou
bien les choses se sont elles faites toutes seules?» Les deux tiers (et plus les hommes
que les femmes) répondirent par la deuxième formule. (Louis Roussel, La Famille
incertaine) Peut-on penser que, sur une telle base, ces couples seront capables de
durer, même s’ils se marient ?
Le terme même de "mariage à l’essai" est une imposture. Le mariage ne s’essaye
pas plus que la naissance ou la mort. Événement central de la vie, il correspond au
passage d’une existence à une autre. Ce n’est pas trop que toute l’adolescence pour
se préparer à cette aventure.
Contrairement à ce que dit un certain message, le mariage n’est pas un refuge vers la
sécurité. Ceux qui ne recherchent que la sécurité en amour sont incapables de fonder
un couple heureux, encore moins une famille. Le mariage est un engagement total
vers une aventure héroïque et extraordinaire .Le mariage libre englobe toute les
formes possibles de mariages librement consentis, y compris le mariage de raison,
et le mariage blanc. Et s'oppose à la fois au mariage forcé, généralement poussé
par la famille et décidé par les parents, et au mariage réglementé par l'état.
II- LE MARIAGE FORCE
Le mariage forcé a pour but de marier une personne contre sa volonté. La
famille impose le mariage à un enfant mais aussi à une autre famille et bien sûr, ne
respecte pas le consentement de leur enfant. Parfois les enfants ne veulent pas se
marier avec la personne que leurs parents ont choisie, ce qui a pour conséquence
des ruptures familiales. Ces mariages sont surtout destinés à certaines jeunes filles
adolescentes partout dans le monde mais plus principalement en Afrique et en
Asie à cause des traditions et par intérêt économique.En A frique un auteur en
aborde
Benfa a décidé de marier sa fille Kany à Famagan, un riche marchand
polygame de la ville. Seulement voilà, Kany n’est qu’une adolescente et elle a
reçu de l’instruction. Elle ne veut pas abandonner ses études et n’a pas envie
d’être mariée contre son gré et de cohabiter avec plusieurs autres épouses.
Pire, elle aime Samou, un jeune homme de son âge. Le clash est inévitable
entre Kany qui est soutenue par son jeune frère, lui aussi instruit, Birama et
Benfa, leur père, qui a Sibiri son aîné de son côté. Mama Tènè, la mère de
Kany se retrouve entre deux feux, sans pouvoir faire grand-chose.
Sous l’orage déroule de manière classique avec des thèmes qui sont incontournables
dans la littérature africaine à la charnière des indépendances. Le choc de la tradition
et de la modernité, noué autour de l’école et opposant les générations met en lumière
des enjeux cruciaux, des questions auxquelles l’Afrique Subsaharienne cherche
toujours d'une certaine façon la réponse de nos jours. Comment faire survivre les
cultures ancestrales, les coutumes face à la modernité cannibale ? Quelle est leur
place dans un monde en rupture avec tout ce qui a été ? Comment prendre en main
son destin sans copier bêtement l’occident ?
1-Les manifestations
D après Ruqaiyyah Waris Maqsood (en), beaucoup de mariages forcés au RoyaumeUni dans la communauté asiatique sont destinés à obtenir la nationalité britannique à
un membre de la famille habitant le sous-continent Indien envers lequel
l'organisateur du mariage forcé a un sentiment d'obligation. De plus, d'après les
sources de l'association ELELE, la quasi-totalité des jeunes turques (94 % pour les
garçons et 94 % pour les filles) sont touchés par le mariage non consenti. Ils sont le
plus souvent âgés de 18 à 19 ans. Au Maghreb, 8 % des filles ayant entre 17 et 24
ans sont soumises au mariage forcé.
En France, le Groupe de femmes pour l'abolition des mutilations sexuelles (GAMS)
estime à 70 000 le nombre de jeunes filles menacées par le mariage forcé en 2006.
Ce type de mariage est illégal mais peut avoir eu lieu soit en France, soit dans le
pays d'origine6. Cette pratique est cependant plus difficile en France depuis la loi de
janvier 2006 qui porte la majorité nubile à 18 ans.
Ce chiffre de 70 000 mariages forcés proviendrait d'un rapport, datant de 2003, de
l'instance officiel, le Haut conseil à l'intégration (HCI]), présidé par Blandine
Kriegel7,8. Voici un extrait du texte : « Selon les chiffres convergents rassemblés par
les associations que le HCI a auditionnées, plus de 70 000 adolescentes seraient
concernées par des mariages forcés en France. Le mariage forcé est un mariage
coutumier, décidé par la famille, à la puberté ou même avant, vers l’âge de 10 à 12
ans. Le mari, habituellement plus âgé, est un homme choisi par la famille, dans la
même religion, la même famille ou la même ethnie. La fillette ou l’adolescente est
alors soumise à des rapports forcés qui ont lieu le plus souvent au domicile des
parents, en fin de semaine : comme le Pr Henrion le souligne, “il s’agit ni plus ni
moins d’un viol organisé et prémédité”. »
Ce chiffre est fortement contesté par la revue Pénombre, qui traque l’usage
fantaisiste des chiffres par les médias et les responsables politiques 9. Dans son
numéro 41 de décembre 2005, Pénombre a épinglé les « 70 000 mariages forcés »
que l’on compterait en France10.
En Allemagne, selon des statistiques de 2008, 3443 personnes auraient demandé de
l'aide en raison de la menace d'un mariage forcé. Selon une étude de 2011 destinée
au Ministère allemand de la famille, 83 % des personnes qui ont demandé de l'aide
étaient musulmanes et 9,5 % de religion yézidie
2-les consequences
Ces jeunes filles sont contraintes à des rapports sexuels et des grossesses non
désirés, des violences conjugales, des pertes d'autonomie et de liberté. Tous ces
inconvénients les conduisent à des dépressions nerveuses. Ces atteintes à l'intégrité
et à la liberté engendrent aussi des chantages affectifs, des séquestrations et des
déscolarisations. De plus, les femmes qui manifestent leur désaccord se voient
confisquer leurs papiers d'identité par leur famille ou leur conjoint. Elles se
retrouvent donc en situation irrégulière. Elles peuvent aussi avoir des difficultés
matérielles comme des problèmes de logement, des pertes d'emplois et l'arrêt de
leurs études. Ces femmes ont des problèmes financiers qui les poussent à gérer leur
vie afin de préserver leur autonomie et qui les maintiennent dans la précarité et la
pauvreté. Ceci s'adresse aussi aux hommes.
III- COMPARAISON DES DEUX MARIAGES
Jusqu’à la fin du XIXéme siècle, la pratique du mariage arrangé ou forcé était
ordinaire dans les classes aisées en Europe. Cette pratique persiste encore dans un
certain rang social, mais on en parle davantage à propos de la population migrante,
plus précisément d’origine musulmane. Par ailleurs il y a une déviance du mariage
arrangé qui, dans le contexte migratoire, aboutit souvent à une union forcée. L’Islam
préconise le consentement libre des intéressés et précise que toute union forcée est
vouée à l’échec. Il est à éviter pour le bien-être des individus.
Le mariage n'a
aucun caractère sacré tant qu'il n'est pas officialisé par une institution sacrée. A
l'heure actuelle, le mariage est officialisé par l'institution publique qui, depuis la
séparation de l'église et de l'état, ne devrait en toute logique pas être une institution
sacrée. Le mariage officialisé à la mairie, n'a donc aucun caractère sacré, à moins de
croire que l'état soit de caractère divin, et que la république soit une institution
religieuse tandis que le mariage libre peut parfaitement posséder un caractère sacré
si l'entreprise privée qui le rend officiel, possède une vocation sacrée. Les anarchocapitalistes qui sont les plus ardents défenseurs du mariage libre supposent que dans
une société sans état, plusieurs entreprises privées concurrentes (certaines
religieuses et d'autres pas) offriraient des possibilités de mariage différentes selon
leurs valeurs. Le caractère sacré du mariage ne signifie pas forcément un mariage
monogame hétéro. Il se peut très bien qu'une religion X décide de considérer comme
sacrée une forme de mariage qui n'est pas sacrée pour les autres religions.Mais dans
sous l orage de Seydou Badian cela na pas été le cas mais plutôt un mariage force
de kany a famangan
VI- APPROCHES DE SOLUTION
Le projet soumis par le Conseil Fédéral prévoit que, en cas de mariage non consenti
par l'un des fiancés, les officiers de l'État civil devront non seulement ne pas
reconnaître l'union, mais aussi dénoncer le cas à l'autorité de poursuite pénale.
L’introduction d’un nouvel article 182a dans le Code pénal garantira ainsi qu’un
mariage mis en place sous la violence, la menace ou le chantage soit considéré
comme nul et entraîne une peine de prison pouvant aller jusqu'à cinq ans.
Par ailleurs, l’officier d’état civil aura désormais, et c’est nouveau, le devoir de
dénoncer lorsqu’un des prétendants au mariage a moins de 18 ans au moment où
celui-ci devrait être célébré. Jusqu’ici, les mariages avec des personnes de moins de
18 ans étaient possibles s’il s’agissait de ressortissants étrangers et si le droit de leur
pays d'origine le permettait. Cela ne sera désormais plus toléré.
CONCLUSION
Se marier contre sa propre volonté, pour se soumettre au choix de certains
personnes, peut devenir une tragédie. De telles situations débouchent souvent sur
des oppressions ou des actes de violence qui peuvent avoir des conséquences
physiques et psychiques graves. Même s'ils ne peuvent pas automatiquement être
associés à des zones de provenance ou une religion définie, les mariages forcés
relèvent indéniablement d'un problème d'intégration»,