Taroudant-Marrakech
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Taroudant-Marrakech
sûr se blesse l’avant bras droit avec les épineux. Le remède miracle de Françoise Barbier le soulage aussitôt, mais ce ne sera pas sa seule blessure... Nous nous 5 arrêtons notamment pour observer Ida-Ougnidif (“je ne dors que d’un œil”) (4), ancienne citadelle construite sur un piton, qui protégeait les caravanes des attaques de pillards, moyennant comme il se doit le versement d’un droit de passage. Peu avant la halte à Aït-Baha nous voyons pour la première fois de l’eau, grâce à la retenue d’un barrage récent, des palmiers noyés sont encore visibles, seule leur cime émerge. L’entrée dans Taroudant se fait pour nous à pied, en pénétrant à l’hôtel Palais Salam juste derrière les remparts. Cet ancien palais cerné de murailles, autrefois résidence du Pacha (maire), est devenu aujourd’hui un magnifique hôtel , dans un parc de citronniers, d’orangers, bananiers et d’immenses palmiers (5). Les chambres sont distribuées dans de petites constructions évoquant un village autour de fontaines, patios. Les gazelles font une razzia sur les plateaux de desserts et en particulier sur les œufs au lait (fort bons, paraît-il). Dimanche 17 septembre Taroudant-Marrakech par Jack et Nicole Blaize 1 Nous quittons le très agréable, avec ses jardins magnifiques et sa piscine en trou de serrure, Hôtel Palais Salam (1), du 18è siècle, adossé aux murailles en argile rouge du 16è siècle qui cernent la ville. Taroudant doit son nom à une expression berbère qui peut se traduire par “l’oued en a pris deux” après qu’une femme ait perdu ses deux enfants dans une crue brutale de l’oued. Elle fut la capitale des Saadiens (15è au 17è). C’est là que El Hiba, le sultan bleu, vint se réfugier, en 1912, 22 3 2 après son éviction de Marrakech, pour continuer la lutte contre les français. Nous partons en bus, puis rapidement à pied, pour la visite des souks (2), sous l’autorité de notre guide Abdel Kader (non, tout jeu de mots est proscrit). La caravane s’ébranle, s’étire, se brise et s’arrête. Abdel part rechercher la cause et ramène Marie, qui achetait son 48è bibelot pour décorer sa maison (notre ami Ernst pense bientôt pouvoir y organiser des visites guidées). La caravane repart, s’étire, se brise et s’arrête. Abdel part rechercher la cause et ramène Stella qui venait de trouver le collier indispensable qui lui manquait… provisoirement. La caravane repart, s’étire, se brise et s’arrête. Abdel part rechercher la cause et ramène Sylvie qui venait de trouver enfin le cadeau qu’elle compte offrir à Zazie pour ses 70 ans. La caravane repart, s’étire, se brise et s’arrête. Abdel part rechercher la cause et ramène Malika qui négociait âprement l’achat d’un petit sac mignon mais mignon ! La caravane repart… Rassurezvous on aurait pu mettre pratiquement tous les noms de nos “gazelles”. Les femmes en bleu frôlent les murailles, rappe-