Topic 3 – World cities (case study: London or New York)

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Topic 3 – World cities (case study: London or New York)
Histoire-Géographie en langue anglaise Tle
Geography – Topic 3 – World cities (case study: London or New York)
(environ 5 h)
Thème au choix
Topic 3 – World cities (case study: London or New York)
Après la mise au point scientifique la présente fiche est consacrée au cas de New York.
MISE AU POINT SCIENTIFIQUE :
La mondialisation favorise le processus de métropolisation, c’est-à-dire la concentration de la
population et des activités les plus qualifiées dans les grandes villes. Parmi ces dernières, on
distingue quelques villes « mondiales » ou « globales » qui agissent comme les principaux moteurs
de la mondialisation.
Le terme de « ville-monde » apparaît sous la plume de Patrick Geddes puis de Peter Hall ou de John
Friedmann pour désigner les villes concentrant les activités de commandement, économiques ou
politiques. Dès la fin des années 1980, alors que la nouvelle économie globale renforce le rôle de
quelques métropoles, Saskia Sassen popularise le concept de « global city » pour qualifier les
grandes agglomérations qui jouent un rôle pilote dans la mondialisation par leurs fonctions
internationales économiques et financières (sièges de FTN, bourses). La « global city » constitue un
site stratégique cumulant excellente accessibilité, concentration de services avancés et moyens de
communication nécessaires au contrôle de l’économie-monde.
L’expression « global city », désormais banalisée, pose toutefois question. Dans un article de 2007,
Cynthia Ghorra-Gobin, constatant que les chercheurs américains utilisent de manière indifférenciée
les expressions « world cities » et « global cities », propose d’établir une distinction entre les deux
concepts. Alors que « global city » insisterait sur la dimension économique et financière du pouvoir
de la ville (ce qui avait conduit, un temps, Saskia Sassen à ne retenir que trois « global cities », en
excluant Paris), la géographe estime que l’expression « world city » permettrait de couvrir les
dimensions culturelles et historiques, un temps négligées, et d’extraire ainsi la mondialisation du
seul champ économique.
Dès lors, la ville globale se caractérise tout à la fois par :
- une forte concentration de population, marquée par un degré élevé de cosmopolitisme
- une forte concentration de capitaux, de sièges sociaux, de services spécialisés aux entreprises,
d’organismes de R&D assurant une forte capacité d’innovation (universités ...)
- une surreprésentation des actifs dans le secteur tertiaire supérieur ou de la « creative class »
étudiée par Richard Florida
- une excellente accessibilité grâce à des infrastructures de transport de niveau mondial
- des infrastructures d’accueil d’événements sportifs, culturels, de congrès, d’envergure mondiale
- un haut niveau de diversification des activités ; une forte production de richesse : la ville mondiale
n’étant pas qu’un pôle de décision mais aussi un lieu de production
Plusieurs organismes, croisant les critères (PUB, taille de population ...), s’efforcent d’évaluer la
capacité de plusieurs grandes agglomérations à être « mondialisantes » (travaux du Globalization and
World Cities Research Network, Global Cities Index de ATKearney). Ces classements soulignent la
domination de quelques « global cities » (dont New Londres et Londres), à la tête de l’archipel
mégalopolitain mondial identifié par Olivier Dollfus dès les années 1980. Les villes mondiales y
structurent un réseau hiérarchisé, parcouru par des flux intenses.
1
En retour, la mondialisation transforme en profondeur ces grandes agglomérations, sujettes à une
double dynamique de dispersion des activités industrielles vers leur périphérie et d’hyperconcentration des fonctions de gestion et de coordination. C’est l’occasion de rappeler que, si
l’échelle mondiale joue un rôle significatif pour ces villes, elles restent fortement intégrées dans leur
environnement proche, ce qui dément partiellement la thèse d’une déconnexion croissante des villes
globales de leurs périphéries.
La mondialisation favorise différentes dynamiques à l’échelle intra-métropolitaine : étalement
urbain et mise en réseau des différents espaces de la région, émergence de nouveaux pôles et de
centralités dans les périphéries (science and technology parks, edge cities, shopping malls ...),
accentuation de la fragmentation socio-spatiale (espaces de relégation – anciens quartiers
industriels, quartiers d’accueil de l’immigration / gated communities / gentrification) ....
Ces dynamiques sont aussi sources de dysfonctionnements qui peuvent nuire à l’attractivité et à la
durabilité de la ville : gentrification des centres excluant les populations les plus modestes,
saturation des axes et problèmes de mobilité, pollutions et exposition accrue aux risques, difficulté
de gouvernance de ces vastes territoires métropolitains ....
Acteurs publics et privés cherchent à répondre à ces défis pour assurer le maintien de la
compétitivité de la ville (opérations de renouvellement urbain, encouragement des mobilités
douces, marketing territorial valorisant la qualité de vie en ville etc.) ; si les villes mondiales sont bien
interconnectées et à bien des égards complémentaires, elles se livrent aussi à une forme de
concurrence.
MISE EN ŒUVRE DE LA QUESTION : LE CAS DE NEW YORK
La question « Case study: a global city » s’inscrit dans le thème 2 de géographie portant sur “les
territoires dans la mondialisation”. Ce thème donne lieu, en TES et en TL, à une étude de cas portant
sur une ville mondiale au choix ; cette dernière doit répondre aux questions suivantes :
- Qu’est-ce qu’une ville mondiale ?
- Quel rôle dans l’organisation du monde ?
- Quels effets de la mondialisation sur son organisation socio-spatiale ?
On peut, dans le cadre de la DNL, consacrer 4 à 5 heures à l’étude de la ville globale qu’est New York.
L’étude pourrait permettre de mettre en évidence les idées suivantes :
- Il conviendrait de rappeler succinctement l’origine et le sens du concept de « global city », forgé par
Saskia Sassen en 1991, en lien avec le phénomène de « Globalisation » ; la définition peut aussi, bien
sûr, être dégagée au terme de l’étude, selon une démarche inductive; l’exercice de localisation doit
permettre de distinguer Manhattan (core), New York City (la ville, constituée de 5 boroughs),
l’agglomération (inner city, outer city, suburbs etc.) et la région métropolitaine de New York (Greater
New York, NYC metropolitan area) ; il convient aussi de souligner que, pour certains géographes,
c’est à l’échelle de la Megalopolis (J. Gottman, 1961) – ou BosWash- que la puissance de New York et
sa position internationale est la plus évidente.
- Le premier temps fort consiste à identifier ce qui justifie le caractère « global » de la ville. On
pourra ici aborder :
- Le poids démographique de NYC : 8,4 millions d’habitants en 2014 pour la ville (9 millions
d’ici 2040) mais plus de 20 millions pour la région métropolitaine. L’immigration (37 % de
foreign-born dans NYC), ancienne, contribue fortement à la croissance urbaine et au
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dynamisme économique de la ville ; cette immigration garde une inscription spatiale forte (le
Queens est le principal territoire récepteur aujourd’hui, devant Brooklyn).
- La question de l’immigration amène naturellement à une étude plus vaste de l’intégration
de NYC dans les flux internationaux, qu’elle impulse massivement (il s’agit clairement d’une
ville plus « mondialisante » que « mondialisée »). Sans prétendre à l’exhaustivité, on peut
insister sur la place de NYC dans les flux migratoires internationaux ou dans les flux
touristiques (12 millions de touristes étrangers) ; NYC capte aussi un flux conséquent
d’étudiants internationaux attirés par le prestige de ses grandes universités, classées dans les
50 premières du monde par l’Université de Shanghai. La ville polarise aussi les flux financiers
(1er récepteur d’IDE au monde en 2014 : 92 millions de $), les flux d’informations, les flux
commerciaux etc.
Ces flux massifs connectent d’abord NYC aux autres villes mondiales (notion d’AMM),
prioritairement localisées dans la Triade et dans les pays émergents, même s’il ne faut pas
sous-estimer l’intensité des flux entre la ville et son environnement proche.
Ces flux sont rendus possibles par des aménagements qui renforcent l’accessibilité de la
ville monde : aéroports internationaux (hub de JFK), ports modernes (New York-New Jersey),
plateformes multimodales, réseaux favorisant les flux immatériels (New Communication
Technologies) ....
- Cette place centrale dans les réseaux et flux mondiaux est à relier à la forte concentration
d’activités de commandement d’envergure mondiale qui participent à son attractivité. Il
paraît difficile de ne pas insister ici sur le rôle des quartiers d’affaires (Financial District,
Midtown Manhattan) de Manhattan, qui reste le centre financier planétaire, concentrant
place boursière (NYSE), sièges de FTN (217 en 2013), sièges d’organisations financières
majeures, territoires d’innovation (Silicon Alley) ; une étude de paysage permettrait de poser
le vocabulaire spécifique (skyline, skyscrapers, headquarters, TNCs, Foreign Direct
Investments etc.). Manhattan, qui concentre, en 2015, 33 % des emplois de la ville dans les
fonctions supérieures de commandement (gestion, médias, recherche etc) draine chaque
jour 1,5 million de commuters.
La dimension « mondiale » ne se réduisant pas, toutefois, à la domination économique, on
peut aussi évoquer – plus rapidement- le rayonnement politique (UN Headquarters) et
culturel (Columbia University, tourist attractions, media) de la ville.
- Un deuxième temps de l’étude pourrait porter sur les dynamiques de la ville afin de souligner
l’impact spatial et social de la mondialisation :
- La ville de NYC s’insère dans une vaste région métropolitaine en extension (urban sprawl)
- Si Manhattan en reste le cœur économique, prix de l’immobilier, politiques urbaines et
développement des réseaux favorisent la multipolarité de la métropole (polycentric,
multipolar city) ; de nouvelles formes de centralités s’affirment : nouveaux quartiers
d’affaires (edge cities) tandis que la spécialisation des quartiers s’accroît (science and
technology parks, malls ...)
- Ces dynamiques contribuent à la fragmentation accrue de la ville (social and spatial
fragmentation / segregation) : des espaces de relégation (ghettoes, old industrial areas ...),
des espaces marginalisés en cours de gentrification (Harlem, Bronx aujourd’hui), des espaces
de l’entre-soi recherché (gated communities).
- À partir d’exemples au choix, on peut enfin s’interroger sur les défis que doivent relever les villes
globales afin de rester attractives et compétitives. Un ou deux exemple(s) peuvent être développés
mais l’exhaustivité est exclue : politiques menées contre les inégalités socio-spatiales, affirmation du
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caractère « durable » de la ville, aménagements et stratégies afin de consolider l’attractivité de la
ville, lutte contre l’insécurité, problème de l’absence de gouvernement à l’échelle métropolitaine qui
complique la gestion des réseaux (fragmentation du pouvoir institutionnel) etc.
- L’étude se prête à la préparation de travaux de groupes (portant, par exemple, sur les différentes
fonctions de la ville ou sur les défis qu’elle doit relever) qui peuvent déboucher sur une présentation
orale devant la classe.
- Elle se prête aussi à la réalisation de petits schémas utiles à la compréhension et à la mémorisation,
que l’élève pourrait tout à fait intégrer à sa démonstration.
LEXIQUE SPECIFIQUE (NOTIONS ET VOCABULAIRE UTILES) :
1. Notions et vocabulaire communs aux deux villes mondiales
- Globalisation
- Global city / world city
- City / metropolis / megalopolis / metropolitan area
- Center / peripheral zone / geographical margin (spatial organization) / impulse center / pole of
attraction
- Flows (of goods, information, services, workers, tourists, students, money etc).
- Immigration, cosmopolitism
- Transport network / hub / containerization / plurimodal transport platform / New Communication
Technologies
- Command functions
- CBD / skyline / skyscraper / TNC / Stock exchange / commuters / science and technology park /
R&D / cluster
- Urban dynamics
- Urban sprawl / urban growth
- Outskirts / suburb(s)
- Edge city
- Gated community
- Gentrification
- Urban renewal / Urban planning
- Polycentric / multipolar city
- Social and spatial fragmentation / segregation
- Sustainable development
- Natural hazard
2. Vocabulaire spécifique à l’étude de New York :
- Boroughs: Manhattan (Harlem) / Bronx / Brooklyn / Queens / Staten Island
- NYC / Greater New York (NYC metropolitan area)
- Megalopolis / BosWash
- International airports : JFK, Newark, La Guardia
- Port of NY-New Jersey
- Silicon Alley
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- Midtown Manhattan / Financial District / NYSE
- UN Headquarters
- Columbia / New York University
- Ghetto
- The Subway
RESSOURCES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA MISE EN ŒUVRE :
 Bibliographie :
Ouvrages généraux sur la mondialisation et le rôle des villes globales :
● A. Bretagnolle, R. Le Goix, Métropoles et mondialisation, La Documentation
photographique n°8082, 2011.
● L. Carroué, La Mondialisation. Genèse, acteurs et enjeux, 2009.
● R. Florida, Cities and the Creative Class, Routledge, 2005.
● M. Gottdiener et alii, Key concepts in urban studies, SAGE Publications, 2016.
● C. Ghorra-Gobin, « Une ville mondiale est-elle forcément globale ? », in L’information
géographique, vol. 75, 2007 ; « Les métropoles, vitrines de l’économie globalisée ? », in Atlas
des Mondialisations, Le Monde, 2010.
● C. Kennedy, The Evolution of great cities. Urban wealth and Economic Growth, Toronto,
2011.
● S. Sassen, The Global City : New York, London, Tokyo, Princeton University Press, 1991.
● S. Sassen, L’archipel des villes globales, 2010
Ouvrages et articles sur le cas de New York :
● L. Abu-Lughod, New York, Chicago, Los Angeles : America’s Global Cities, University of
Minnesota Press, 2000 (mise en perspective historique du XIXe siècle à nos jours, plusieurs
cartes intéressantes sur l’évoluion de l’urbanisation).
● P. Adler, T. Howells, D. McCorquodale, Mapping NY, Black Dog, 2009 (atlas historique)
● R. Le Goix, New York, Atlas des mégapoles, Edition Autrement, 2013.
● S. Zukin et alii, Global cities, local streets, Routledge, 2016 (sur la transformation de rues
commerciales sous l’effet de la mondialisation ; NYC est l’un des cas retenus).
 Sitographie :
● Le site officiel de la ville : nyc.gov (onglet « NYC Resources »). Rapport sur l’immigration :
http://www.nyc.gov/html/dcp/pdf/census/nny2013/nny_2013.pdf
● Le site du United States Census Bureau : census.gov (données démographiques)
●
En
ligne,
le
rapport
sur
l’immigration
à
NYC,
2014 :
https://www.osc.state.ny.us/reports/immigration/NYC_Immigration_Rpt_8-2014.pdf
(données, cartes) +
● Le site de l’agence NYC and Company : nycgo.com (nombreuses données sur le tourisme et
la mise en tourisme)
● Le site de Port Authority of New York and New Jersey : panynj.goc (statistiques, quelques
cartes, données sur les transports)
● Le site de la Bourse NYSE Euronext : nyse (renseignements onglet « visitors »)
● Le site NYC Economic Development Corporation (NYCEDC) : nycedc.com (vidéos,
infographies)
● Le site de LMDC (Lower Manhattan Development Corporation) : renewnyc.com
5
● Rapport très riche sur NYC, ses défis, les projets (très nombreuses cartes, statistiques et
études) : http://www.nyc.gov/html/onenyc/downloads/pdf/publications/OneNYC.pdf
● Le site du Huffington Post offre une série de 16 cartes originales, 2015 :
http://www.huffingtonpost.com/2015/03/23/new-york-city-charts_n_6912310.html
● Les sites d’organismes fournissant données et comparaisons internationales : Academic
Ranking of World Universities, Global Cities Index de ATKearney (indicateur de la capacité de
la ville à être mondialisante), travaux du Globalisation and World Cities Research Ntwork
(GaWC)
● Les sites de presse, notamment new-yorkaise (NY Times, NY Dailynews, Huffington Post ... :
nombreux articles sur projets de la municipalité, la gentrification – Harlem, Bronx - ...)
● Les photographies : paysages urbains, opérations urbaines, sites touristiques,
infrastructures de transport etc.
 Films, téléfilms et autres supports exploitables :
Il est difficile de proposer une sélection tant les séries et les films évoquant NYC sont nombreux et
permettent des approches diverses.
● Les séries américaines permettent notamment une réflexion sur l’image « mondialisée » de
la ville à travers Arnold et Willy (1978), Friends (1994), 24 heures Chrono (saison 8, 2010),
Made in Jersey (2012), How I met your mother (2005) ...
● Le cinéma permet d’étudier les dynamiques de certains quartiers ou de s’interroger sur les
représentations de la ville. On pense au cinéma de M. Scorsese (Mean Streets, en 1973, sur le
Little Italy des années 1970, Taxi Driver, en 1976, sur les violences de la nuit new-yorkaise)
qui contraste avec celui de W. Allen (Manhattan, 1979). L’économie souterraine et le trafic
de drogue dans « Big Apple » inspirent les films d’A. Ferrara (The King of New York, 1990 ;
Bad Lieutenant, 1992). Cotton Club de F. Ford Coppola peut amorcer une réflexion sur les
dynamiques de Harlem au cours du XXe siècle. Le cinéma des années 2000 reflète l’impact
des attentats de 2001 (World Trade Center, d’O. Stone, 2005) ou de la crise financière (Le
Loup de Wall Street, de M. Scorsese, 2013). En 2008, M. Nair inscrit New York dans une saga
mondialisée avec New York I love you (série de courts-métrages dans les différents
boroughs). NYC est aussi la source d’inspiration de villes fictives mondialement connues, de
Gotham City (Batman) à Metropolis (Superman) etc.
On notera également le documentaire de K. Anderson, My Brooklyn, sorti en 2012, sur la
gentrification en cours de ce territoire.
● Les clips musicaux de même que les clips de promotion touristique peuvent également être
utilisés pour travailler sur l’image et le marketing territorial.
LA COLLABORATION POSSIBLE AVEC LE PROFESSEUR DE LV :
Un travail collaboratif peut être mené avec le professeur d’anglais qui peut s’appuyer sur le cas de
New York dans le cadre des thématiques suivantes :
The Idea of Progress
New York: cultural
capital of the world?
- A fashion capital
- The Art Deco style
- « Harlem Renaissance »
Spaces and
Locations and
Myths and
exchanges
forms of power
heroes
From Deep South to the
Big Apple
- Jazz musicians and singers
have streets named after
them
- NYC / Bronx : where Hip-
I Love New York
(advertising campaign)
9/11
- NY firefighters
during the 9/11
attack on the
Twin Towers
6
Hop was born
- Street Art
What NYC could look like
in ..... ?
From Europe to America
- NY, a port of entry for
migrants / ethnic minorities
and ghettos seen through
films : West Side Story (L.
Bernstein, 1957), America,
America (E. Kazan, 1963),
The Godfather 2 (F. Ford
Coppola,1975), Gangs of
New York (M. Scorsese,
2003), The Immigrant (J.
Gray, 2013).
From Taxi Driver to
New York : a global village
Michael Bloomberg’s and
that never sleeps ?
Bill De Blasio’s city
- New York, New York, Liza
- Drugs and criminality in Minelli (1977) …
the 1970s as seen in Taxi - New York City through
Driver (M. Scorsese, 1976) Woody Allen’s movies
- Zero tolerance in NY
schools from the 1990s
- Balcony gardening,
urban farming
NY Skyscrapers from
the 1930s to today
- The Flatiron, the
Chrysler Building, the
Empire State Building,
Trump Tower , the
new towers at Ground
Zero etc.
From slavery to
recognition
Abolitionist
Harriet Tubman:
statue
inaugurated in
Harlem in 2008
….
LES PIÈGES À ÉVITER :
 N’envisager l’étude de la ville qu’à une seule échelle au lieu d’adopter une démarche multiscalaire
rendant mieux compte de son intégration dans la mondialisation et des effets de celle-ci sur son
organisation spatiale.
 Peindre un tableau exhaustif des activités de commandement concentrées dans la ville : quelques
exemples librement choisis doivent suffire.
 Négliger l’analyse des recompositions socio-spatiales induites par la mondialisation.
 Se noyer dans une étude chronophage de l’ensemble des défis que la ville doit relever ; on pourra
approfondir un exemple et mentionner rapidement d’autres défis.
EXEMPLES DE SUJETS:
Ce thème peut donner lieu à plusieurs types de consignes telles que :
- What makes NYC a Global City?
- Urban dynamics in a global city: NYC
- Challenges facing global cities. The case of NYC.
Auteur : Nicolas MARICHEZ, lycée Anatole France, LILLERS
Avec la participation de Christelle BOURDON, professeur d’anglais
7
Baccalauréat – D.N.L. – Epreuve spécifique Histoire-Géographie-anglais. Sujet zéro
GLOBALISATION
Comment on the following two sources
GUIDELINE
What makes New York a global city?
Source 1. Photograph of Financial District
Source : http://voyages.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/01/03/new-york-record-touristes-2012.html
Source 2
Throughout our nation’s history, New York City has been a magnet for immigrants from other
countries seeking religious and political freedoms and economic opportunities. Waves of immigrants
have helped drive New York City’s economic growth and contributed to its cultural diversity, and this
trend has continued into the 21st century. […] During the 2000s, immigrants made great economic
strides, with strong wage growth and high workforce participation. […] In January 2010, the Office of
the State Comptroller (OSC) issued a report that concluded that the ten Census-defined neighborhoods
with the highest concentrations of immigrants showed stronger economic growth than the rest of the
City. This report concludes that this trend has continued. Immigrants in New York City represent a
majority of workers in a wide range of occupations, and accounted for 44 percent of the City’s entire
workforce in 2011. Immigrants also make up a significant portion of New York City’s entrepreneurs.
Throughout the City, immigrants have helped revitalize neighborhoods such as Coney Island, Corona,
Elmhurst, Flushing, Jackson Heights, Washington Heights and many others. OSC estimates that in
2011, immigrants accounted for $210 billion in economic activity in New York City. In the future, as
the economy diversifies and the City adapts to new business demands, it will no doubt rely on and
benefit from the innovative energies and skills of its immigrant population.
Source: Report on ‘the role of Immigrants in the New York City Economy’, November 2013 (Thomas
P. DiNapoli and Kenneth B. Bleiwas).
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Baccalauréat – D.N.L. – Epreuve spécifique Histoire-Géographie-anglais. Sujet zéro
GLOBALISATION
Comment on the following two sources
GUIDELINE
Urban dynamics in a Global City: New York
Source 1. Map from The Huffington Post, March 2015.
http://www.huffingtonpost.com/2015/03/23/new-york-city-charts_n_6912310.html
Source 2
Plans to rename and develop a waterfront area of the Bronx have been met with howls of protest by
residents of one of New York’s poorest districts, who are furious at outsiders coming in and changing
their community.
The Mott Haven area of the Bronx has caught the eye of property developers and businessmen,
with film studios springing up in the waterfront warehouses, and companies specialising in loft
apartments snapping up land.
But a campaign group with the slogan “The Bronx is not for sale” is rallying residents against the
“gentrification” of their area. In particular, they have been angered by plans for two 25-storey towers
built by Somerset Partners and Chetrit, housing 1,196 apartments. […]
The developers have invested $58 million with the intention of building two luxury residential towers,
where one-bedroom flats could rent for $3,000 or more a month.
But many residents do not want their area turning into pricey Williamsburg, with its soaring rents and
tribes of hipsters.
A billboard by the site, installed a fortnight ago and renaming the area “The Piano District” – a nod to
its history as a site of piano makers – has had cans of paint thrown at it. On Thursday night a
community association meeting erupted in angry chants of: “The Bronx is not for sale.”
"There is no Piano District," said Hillary Mercedes, who went to the hearing. "This is the South
Bronx."
The Telegraph, November 2015
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