DOSSIER Ne es équipements de mise à la terre et de protection par
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DOSSIER Ne es équipements de mise à la terre et de protection par
DOSSIER Mots clés : MT, HTA, HTB, Ne Neutre. es équipements et de protection de mise à la terre par Bernard LACROIX et Jean-François ROUDAIRE, Continentale d'équipements électriques (CEE), et Jean-Francis FALTERMEIER, SN Transfix. Des technologies modernes de réalisation des de puissance, et des de protection, permettent d'adopter des lesquels le courant à de faibles Les résistances de point neutre (RPN), les bobines de point neutre fixes (BPN), les montages mixtes RPN et BPN et les bobines de Petersen sont parmi les équipements les plus courants de mise à la terre du neutre. équipements automatismes désormais régimes de actif est neutre dans limité valeurs. L'électronique a joué un rôle important dans l'évolution de la réalisation des équipements de protection (à temps inverse, directionnels ou wattmétriques) et a contribué à la mise au point d'automates pour la gestion de l'impédance de compensation. RAPPELS SUR DE NEUTRE DISTRIBUTION LE CHOIX DES RÉSEAUX DU RÉGIME DE TRIPHASÉS De manière générale, l'objectif poursuivi lors de la détermination du régime de neutre d'un réseau de distribution est d'assurer l'élimination rapide et sélective des défauts, d'une part en limitant les contraintes thermiques et électrodynamiques des matériels, et d'autre part en respectant les contraintes d'isolement et d'induction sur les supports de télécommunication. Il est, de plus, important que le choix effectué soit compatible avec une localisation des défauts This article discusses some of the most commonly used neutral point earthing devices (neutral point resistors, fixed neutral point earthing reactors, combinations of these two systems, and Petersen reactors). It also examines recent developments in electronic protection devices (reverse phase, directional, watmeter) and automatic systems for controlling compensation inductance. et une sensibilité suffisante aux défauts résistants. Les critères d'étendue des réseaux, de densité des abonnés et de nature des terrains, ont pu conduire les exploitants de par le monde aux solutions les plus variées, depuis le neutre direct à la terre, où seule la réactance du transformateur limite le courant homopolaire, jusqu'au neutre isolé, où le courant de défaut ne circule qu'à travers les capacités à la terre des conducteurs. LES ÉQUIPEMENTS DE MISE À LA TERRE DU NEUTRE Exemples d'impédances de neutre Entre les deux cas extrêmes évoqués précédemment, qui sont le neutre directement mis à la terre et le neutre isolé, se situent différents modes intermédiaires, faisant appel à des équipements variés dont nous nous bornerons à présenter des exemples courants : Les résistances de point neutre (RPN) Insérées entre le neutre de l'enroulement secondaire du transformateur HT/MT et la terre du poste source, ces résistances sont définies pour limiter le courant de défaut phase-terre à une valeur acceptable du point de vue de la sécurité, tout en permettant aux dispositifs de détection ampèremétriques d'assurer leur fonction. Les résistances de point neutre sont généralement utilisées dans le cas de réseaux peu capacitifs, aériens ou de faible étendue. c'est-à-dire Les bobines de point neutre fixes (BPN) Destinées à compenser de façon forfaitaire le courant capacitif résiduel du réseau qu'elles équipent, ces impédances sont fréquemment réalisées au moyen d'un transformateur triphasé comportant un enroulement primaire couREE LE RÉGIME DU NEUTRE EN MOYENNE TENSION ' e: ; ',, e ..:. _ é ·.â !: y r x x _ &.. x , ",J i. 1 L., 7 ; E ;.t ·._ .. ; ' c >..z..- " 'k w , ,r .A. i , .. .P·, Ewyb ·â,. . ..,,. ;t b" ?x jI. ,, 4 _ ... ma. r rt, _,.s.... 1. Résistance de point neutre utilisée sur les réseaux aériens 20 kvfraiiçciis - tension assigiiée : 20IV3 kV - courant traversant 300 A sous pleine tension siiiiple (40 oliiiis) durant 5 secondes. 3. Transformateur de point neutre réalisé pour l'Afrique tension assignée MT 33 kV tension assignée de l'eiii-ouleiiieiit secondaire BT 415 V - courant dans le neutre MT sous défaiitfraizc phase-tet-i-e 525 A, 30 secondes -,fàctelit- de tjiialité environ 12 l'eii-otileiiient secondaire (alimentation d'un réseau 3 400 kg. - puissance disponible sur 500 kVA ev pernaanence BT local) - iiasse globale - dans le défaut, maîtrise facteur du courant de qualité par des protections plé en zig-zag accessoirement permettant dont le neutre sorti est relié à la terre, et un enroulement secondaire basse tension l'alimentation Le même appareil - création s'affranchir transformateur - limitation compensation d'un d'auxiliaires point neutre des problèmes artificiel, suivantes : permettant liés à l'utilisation de puissance de ampèremétriques. absorbés en situation phase-terre, partielle du courant capacitif normale du réseau), et une le du neutre du Les montages de défaut du impédance homopolaire faible, dont dépend directement courant de neutre en cas de défaut phase-terre. HT/MT, du courant au travers en vue de sa détection Rappelons que l'intérêt du couplage zig-zag est de présenter une impédance directe élevée (ce qui limite les courants de poste. réalise ainsi les fonctions actif de l'impédance, grâce à une résiduel du réseau, L'association justifier par l'enterrement ruraux mixtes a posteriori l'évolution des lignes, 20 kV français d'une BPN à une RPN peut se d'un réseau. Ainsi, du fait de une part croissante des réseaux présente aujourd'hui la mise en série de : - une BPN d'impédance de neutre de valeur (6 + j4O) ohms, - une RPN de résistance L'intensité aN de neutre 40 ohms. sous défaut 200 A, avec une compensation tif (correspondant Ces impédances, est couplé travers 'Ii d'un capaci- homopolaires de valeur transformateur en étoile, d'un est d'environ à env. 40 km de réseau câblé). Les générateurs constituées franc de 130 A du courant généralement triphasé élevée, dont sont le primaire avec un neutre sorti relié à la terre au tore de courant. Le secondaire présente un tri- angle ouvert se refermant sur une résistance BT extérieure à l'appareil. Parmi les applications courantes de ces maté2. Bobiue de point neutre à enroulerneut zig-zag, immergée dans l'huile minérale, courammertt utilisée sur les réseaux urbains,frauçais - tension assigr2ée MT dans le neutre sous défaut phase-terre franc 1 facteur de qualité environ 5,5 82 REE N.., FbTic r, " - 20 kV - courant 000 A - niasse globale 1200 kg. riels, on peut citer des réseaux MT le point industriels neutre pour des sources lequel de secours le générateur homopolaire est branché en parallèle au transformateur vateur BT/MT du cgroupe électrogène. élé- Les équipements `. ry i P i , .w'` ai ,'` ` Q- . r 5 1'v 'k t kk _i t,·i... _,. - 1 S " t £ t y .,. ç fia f ix , '' f " ' ...'&Euro;''s., f r a ' E ",t g,,r .k . ; L' ? , `.M§3 ...p,s `_.·,.. . ° ` ".' 1._., de Petersen Largement répandues dans les pays d'Europe du Nord et du Nord-Est, les bobines de Petersen sont des inductances variables accordées en permanence à la valeur effective de la capacité homopolaire du réseau qu'elles équipent. Cet accord est assuré soit manuellement (cas des réseaux peu évolutifs), soit de manière automatique. Dans les deux cas, le réglage de la bobine est considéré optimal quand la tension homopolaire résiduelle mesurée est maximale. La technologie la plus couramment utilisée est celle d'une bobine à bain d'huile, dont le circuit magnétique comporte un entrefer variable (système à noyau plongeur). L'accord peut être ainsi réalisé de manière parfaite, ce qui supprime toute composante réactive du courant dans le défaut. Associée ou non à une bobine zig-zag de création de c neutre, la bobine de Petersen comporte cgénéralement une résistance interne BT alimentée par un enroulement auxiliaire. Lors de l'apparition et de protection L'efficacité des systèmes de protection du réseau, la sécurité des personnes et des matériels, dépendent de la fiabilité des moyens de mise à la terre du neutre. Ceux-ci doivent être parfaitement aptes à supporter des contraintes d'exploitation sévères, résultant des dizaines de défauts phase-terre pouvant apparaître annuellement sur un réseau. Face aux risques de fatigue mécanique et thermique qui en découlent, des dispositions constructives particulières doivent être adoptées. Tenue mécanique 4. Générateur homopolaire - tension as.yigiiée 15 000 V courant dans le iielitre MT 4 A en periiatience, 10 A diii-ciiit 30 secondes - iiiasse 380 kg. Les bobines à la terre Contraintes d'exploitation et dimensionnements . . k . _... w.., yr. yti, t de mise d'un défaut, la résistance génère une composante active du courant de neutre qui permet le fonctionnement d'une détection wattmétrique. Une résistance MT externe de faible valeur peut également être brièvement enclenchée en parallèle à la bobine. dans le but de provoquer le fonctionnement triques en réseau. de détecteurs ampèremé- La répétitivité des défauts phase-terre sollicite mécani- quement les enroulements de bobines de point neutre à la fatigue. Les efforts électrodynamiques sont d'autant plus importants que le facteur de qualité de la bobine est élevé (asymétrie de court-circuit). Il faut également mentionner le cas de l'utilisation de disjoncteurs shunts dans les postes sources (élimination de défauts fugitifs non auto-extincteurs), dont chaque fonctionnement voir son courant de défaut franc. amène l'impédance A titre d'exemple, la BPN 1 000 A présentée en figure 2 a subi à l'occasion de sa procédure de qualification, 1 000 essais sous pleine tension homopolaire à pleine asymétrie, d'une durée 200 ms chacun. A l'issue de ces essais, aucune variation mesurable des caractéristiques n'a été constatée. Une telle performance a été obtenue grâce notamment à l'utilisation d'isolants en feuille à haute tenue mécanique, et à un collage des spires dans les enroulements. Tenue thermique La publication CEI 289 admet pour des matériels tels que les transformateurs et les bobines de point neutre des températures d'échauffement adiabatique au courant assigné équivalentes à celles définies par la publication CEI 76-5 (par exemple 250 °C dans l'huile), ceci pour une durée prescrite de tenue thermique pouvant atteindre 10 s. Dans ces conditions, la consommation du potentiel de vie de l'appareil peut être relativement rapide, notamment en cas de défauts répétitifs qui représentent autant de chocs thermiques pour les enroulements. Il est intéressant de mentionner à ce sujet l'utilisation de conducteurs émaillés et d'isolants entre couches d'indice de température élevé Si l'exploitation est maintenue en situation de défaut, la résistance interne est automatiquement déclenchée. Dans ce cas, la bobine de point neutre doit être dimensionnée (200 °C), lesquels ont permis de fiabiliser tenue des matériels. pour supporter thermiquement le maintien sous tension, ceci durant un laps qui peut atteindre plusieurs heures, qui conduit souvent le concepteur à adopter un facteur de qualité supérieur à 50. futur régime de neutre en France Il est évident qu'une telle machine, immergée dans c l'huile minérale, réglable sur une plage comprise par c b exemple entre 50 et 300 A, atteint facilement une masse supérieure à dix tonnes, et, de ce fait, est relativement onéreuse. à Une impédance de compensation notablement la adaptée au A l'occasion de la remise en cause du régime de neutre de ses réseaux ruraux, EDF a consulté des constructeurs pour l'étude d'une impédance de compensation adaptée à ses besoins futurs. Bien que cette impédance ait une fonction identique à celle des bobines de Petersen décrites précédemment, la LE RÉGIME DU NEUTRE particularité de ces besoins justifiait un développement spécifique, notamment pour les raisons suivantes : a) 1 000 postes sources sont susceptibles d'être concernés par le futur régime de neutre compensé ; ces postes sont le plus couramment équipés de deux transformateurs HT/MT, d'où un besoin global de 2 000 impédances pour les années à venir, ce qui représente un investissement considérable ; b) chaque demi-rame de poste source regroupe typiquement 8 départs de longueur développée moyenne comprise entre 30 et 50 km ; la part souterraine évoluant de façon EN MOYENNE TENSION Comme on peut le constater, l'encombrement et la masse ont été particulièrement limités ceci grâce à une optimisation poussée et des choix technologiques adéquats dans la réalisation des composants inductifs. LES PROTECTIONS ET LES AUTOMATISMES Il est utile de rappeler quel a été l'apport de l'électro- nique dans la réalisation des protections. croissante, le courant capacitif résiduel tend vers des valeurs comprises entre 250 et 500 A et peut doubler en cas de schéma dc reprise de la charge globale par un des deux transformateurs HT/MT du poste. La puissance d'une impédance de compensation dépasse alors largement celle correspondant aux pratiques habituelles en Europe. A u regard de ces contraintes, Transfix a été amené à comparer différentes solutions possibles, qui sont : la technique à noyau plongeur, les bobines à prises et à régleur en charge, les transformateurs de point neutre, la technique des bobines à gradins. C est cette dernière option qui a été retenue pour ses avantages technico-économiques et son La technologie en énerc électromagnétique, gourmande CI gie, permettait difficilement la détection sélective de défauts autres que francs ou très peu résistants, par des relais à Max de I raccordés en connexion résiduelle sur les transformateurs de courants des départs. Ceci a conduit à c privilégier les régimes de neutre à fort courant à la terre. La recherche du départ en défaut impose alors généralement l'exécution d'un cycle ouverture/fermeture manuel successif de chaque départ, jusqu'à disparition du défaut, signalé par un relais I, disposé sur la liaison de mise à la terre. Certaines réalisations associant ce relais I. aux automatismes de réenclenchement des départs permettent de déterminer le départ en défaut automatiquement. adéquation aux besoins. La figure 5 présente un prototype développé selon ce Les technologies électroniques, en améliorant la sensibilité de détection et en permettant le recours à un critère principe, en expérimentation depuis plus d'un an dans la région de Bayonne. Cette impédance intègre dans un bain d'huile une bobine directionnel le cas échéant, ont permis de réaliser des protections efficaces pour les réseaux à neutre isolé ou à courant de neutre fortement limité. zig-zag de création de neutre et quatre impédances monophasées, dont les valeurs sont en progression géométrique (40, 80, 160, 320 A). Celles-ci sont couplées en parallèle et mises en ou hors circuit par l'intermédiaire d'interrupteurs MT sous vide, sous l'action d'une interface de pilotage qui Les protections à temps inverse Il s'agit c de protections de courant sensibles à temps de exploite l'ensemble des combinaisons possibles pour couvrir la plage de réglage souhaitée. réponse inverse long. C'est ainsi que CEE a développé le relais PATR 71 Il alimenté sur tore, dont la sensibilité est de 0,7 A primaire, avec une courbe de fonctionnement C " K ``r`"'' " k 5st = W Jf= : . . présentée en figure 6. tS ° °,. `` spécifiée par EDF et Il est utilisé en France sur les départs aériens des réseaux 20 kV dont le courant de neutre est limité à 300 ou 150 A. i' : Son principe de sélectivité implique que le courant capaci- f.. : .-r'_. tif de chaque départ reste inférieur à la moitié du courant 9 de neutre. Ce type de protection convient aux mises à la terre du : neutre par résistance limitant le courant à quelques cen- taines d'ampères. Les protections directionnelles > . :,-'=.,. r _ " `..-,'- ï ;''` ,"` '``', : ;'_..-_.,_ ° 5. IiiipétltiiiÉ,e de conil ? ensatioii ii gi-,idiiis - tension assignée 21400 V (isoleiiieiit 24 kV) - de neiiire i-égltible de 80 ii 560 A, lai- pas de 40 A eiivii-oiî - teitte theriiiiqtie soiis pleirre reiisioii siiiple siil) éi-ieure a 30 secoiides (,7lécfïcatioii 5 sec-.) - (@ottrant actij conipt-is eiitre 20 et 30 A - Iiiiiitatioii de courant de défaut à moins de 40 A - encornbrement global de 1 800 x 1x/200 /oa//00 200 x 2 x050 2 030 1111mm ? 1 ('L (L X X/X/ 1 x li) - iii - (isse ma. d'eii,iroji 4 300 kg IE N'2 Fé,, i, Destinées aux réseaux à neutre isolé ou fortement impédant ces protections directionnelles fonctionnent selon un principe basé sur la mesure du courant homopolaire du départ et de la phase de ce courant par rapport à celle de la tension homopolaire générée par le défaut. (Dans un réseau à neutre isolé, la phase du courant dans le départ en défaut est à 180'de celle de la somme vectorielle des courants des départs sains). Les équipements de mise à la terre Le Neutre compensé - et de protection Protections wattmétriques PROTECTION DE TERRERESISTANTE IPATR OlA5 L'évolution des réseaux, le passage en souterrain et l'extension de certains tronçons en augmentant la capacité des conducteurs par rapport à la terre, n'a plus permis de fixer la valeur du courant de défaut par la seule caractéristique du dispositif de mise à la terre, le courant capacitif pouvant devenir prépondérant dans certains cas et à lui seul supérieur à des valeurs jugées dangereuses pour la sécurité des biens et des personnes. La seule manière de limiter le courant de défaut est alors d'opposer à ces courants capacitifs un courant de nature selfique. La mise à la terre du neutre du réseau se fait alors au moyen d'une bobine dite de Petersen. Si l'accord est 2 4 7 11 p,. 1000 (A) réalisé. le courant de défaut est indépendant de la capacité du réseau et pratiquement limité à une composante active définie par la valeur de la résistance parallèle équivalente de la bobine. Les principaux avantages de cette solution sont de permettre : 6. Courbe de répor2se de la PATR. Il existe deux types de réalisation, celle où la grandeur caractéristique est de type Io - cos (P et celle en I,, avec autorisation de fonctionnement par <p. Il est présenté en figure 7 le schéma et la courbe de foncc tionnement d'un relais de ce type, l'ITDI développé par CEE. Raccordé sur tore la sensibilité de ce relais est de 0,5 A primaire. - la maîtrise des surtensions, - les limitations des phénomènes d'induction, - la possibilité de maintenir la fourniture, - l'extinction automatique de l'arc de défaut. Toutefois, en ce qui concerne ce dernier point, il apparaît qu'en pratique l'extinction rapide de l'arc ne permet généralement pas de « brûler » le défaut et il s'en suit des amorçages c récurrents. La protection homopolaire sélective des réseaux com- pensés impose des performances particulières aux relais de protection, lesquels doivent être capables de fonctionner aussi bien sur des défauts permanents résistants que sur des défauts peu résistants réamorçants, dont le spectre devient fort éloigné de la fréquence fondamentale du réseau [1] [2]. 22 2 l') Le relais What 7, 2 Basé sur le principe d'un multiplicateur de signaux instantanés [3], il permet d'obtenir la valeur de la puissance active homopolaire avec un spectre de réponse allant de 25 Hz à plus de 1 kHz. Satisfaisant au projet de spécification fonctionnelle établie par Electricité de France, il offre -2 3 6 n tG i8 ai a2n7 f n..r 20 23 22 P1 51 une sensibilité de 0,4 W (ce qui correspond à une puissance de 8 kW sur un réseau 20 kV), c'est-à-dire un seuil de courant d'environ 2 A pour un réseau avec limitation du courant homopolaire actif de 20 A. Sa stabilité est assurée par une compensation en énergie c réactive mesurée sur le même u -.---9 ` 52 _ l2 P _I ! F FO : _-TS-- ! A a N07A1'Raccordem.en ! Pnu. en<andedéfaut cn(_F P2'S : Innc·.m.nnement f, _dé'.11 (FD lh, rrl Ihe F) y oPW als foryroind Indt in 7. Schérna de i-accorcleiiient du i-eléiis ITDI 7173. C principe et permet une mesure correcte de la puissance active homopolaire avec un courant réactif allant de - 600 A à + 600 A. Il dispose également d'une unité de sortie de détection de défaut « amont » qui fonctionne lors d'un défaut sur un autre départ, sous réserve d'une capacité suffisante en aval (quelques km de câbles). RH N'1 1 19) (1 85 LE RÉGIME DU NEUTRE Le relais What a été soumis à de nombreuses applications de signaux transitoires correspondant à des enregistrements de défauts réels en réseau. Deux enregistrements de fonctionnement sont présentés en figures 8 et 9 : - Lepremier correspond à un défaut auto-extincteur en aval du relais. On voit que l'unité de détection Aval a EN MOYENNE Une expérience est en cours depuis septembre 1994 dans un poste source d'EDF-GDF Services où des relais What équipent l'ensemble des cellules. Ces relais ont fonctionné correctement sur l'ensemble des défauts ayant affecté le réseau. L'AUTOMATE répondu en 12 ms environ. Le second enregistrement correspond à un défaut autoextincteur sur un autre départ. Les signaux Vu et/ appliqués aux relais correspondent à ceux qu'aurait reçu un relais disposé sur un départ présentant un courant capacitif de quelques dizaines d'ampères. On voit que l'ordre a été émis en 10 ins. TENSION DE GESTION DE L'IMPÉDANCE DE COMPENSATION CEE a développé, à partir d'un principe de mesure breveté par EDF, un automate de gestion de la bobine de Neutre, appelé SABIN (Système d'accord de bobine par injection dans le neutre). Cet appareil est capable de gérer aussi bien une bobine de Petersen à réglage continu, qu'une bobine à valeurs pondérées, grâce à un équipement de commande adaptateur. Fonctions réalisées - Tek l.,l 10-OkS/S Sdpi, [M TeKHunlo.ûkS/s Sampk'jt i IT r,2-.-----i 1 Principe de mesure Procédure de mesure Par celle-ci, le système calcule l'état du réseau. La procédure de mesure consiste à injecter un faible courant MT connu dans le circuit du neutre et à mesurer la variation de ---------- tension résiduelle ainsi provoquée (application du brevet EDF). Cette variation, rapportée au courant injecté, donne l'admittance homopolaire du réseau, de laquelle on déduit les courants actifs et de désaccord. ---4 UEfaulAwal !)Éf!mtAva Héraul A'al! " " . ---- -----\j ...... 2OU-M-V -Ch 2 5 00 v ms Doms ch2 1'4.1 v 2. 0 0 V Ch4 20.0 V - Une procédure de mesure peut être lancée soit : sur ordre émis depuis ! e contrôle-commande du poste, - sur changement d'état du réseau détecté par le Sabin. - périodiquement (période sélectionnable de 1 à 24 heures). Surveillance du réseau 8. DéfitcctA val. L'état du réseau est surveillé d'après la tension résiduelle, donnée par les transformateurs de potentiel du poste. Toute variation de celle-ci traduit soit un changement de topologie Te K R u ri : 5. 0 0 kS/S Sarnple UM______________ !li--T!-T-------) -- Ir 4 j; ( 3.. \ ?, 22 (connexion ou déconnexion d'un départ), soit l'apparition d'un défaut. En cas de variation supérieure à une valeur seuil paramétrée, le système déclenche une procédure d'accord qui se traduit éventuellement par une rectification de la position de la bobine. Néanmoins, même dans le cas ou aucune variation ne se produit, la procédure de mesure est déclenchée afin de vérifier l'accord, selon une périodicité paramétrable. Procédure d'accord 3 1 e 4, ep, SO.OmV Ch4mio.orischi-r 20.0 Y m lo.ov ch2 i.oov 600mv P.DMf/tMMny. La procédure d'accord consiste en une ou plusieurs procédures de mesure, suivies éventuellement d'un envoi d'ordres à la bobine. La procédure d'accord effectue une première mesure. Dans le cas où le désaccord dépasse le seuil paramétré, la nouvelle position de compensation est calculée et la bobine y est conduite. Le système vérifie que l'accord est bien atteint en lançant une seconde procédure de mesure. Si l'accord est incorrect, ou si la mesure est impossible (cas Les équipements d'un réseau fortement tension résiduelle position désaccordé, trop faible), de repli et l'accord En dernier recours, quée, consistant laquelle une procédure à rechercher événements chement déterminent d'accord pour sur ordre du contrôle-commande, - périodiquement, Parmi paramétrable entre 1 et 24 heures, L'équipement l'automate du réseau. - l'unité d'injection - un micro-ordinateur L'automate chable utilisés sitoires en particulier éprouvées un boîtier permettant nement, numériques depuis plusieurs l'introduction la visualisation sion des commandes fonctionnement L'automate présentés depuis dans cet article, plusieurs années certains sur des distributeurs. les matériels en cours d expérimenta- de paramètres s'avère What, automate de Compensation satisfaisant de gestion de à gradins, et conforme aux réamorçants. [1] GR ! FFEL (D.j, HARMAND (Y.), BERGEAL (l), CLEMENT (M.) ; « Nouvelles techniques de mise à la terre des neutres sur les réseaux MR », RGE n'11/94, décembre 1994. années par CEE. Il com- Augmente/Diminue wattmétrique et Impédance Bibliographie et analogiques [2] JM.), DANIEL, BERGEAL jj.) ; « Evolution du [3] BERGEAL (l), BERTHET, BERTRAND, LACROIX (B.) ; « Les défauts monophasés sur les réseaux MT à neutre compensé », et l'émis- (en position CLEMENT régime de neutre MT à EDF », CIRED 91. de fonction- des états et des mesures, et l'unité de CIRED 93. d'injection peut le paramétrage les grandeurs ver les résultats sont regroupés dans un rack de hauteur 7 U. Un micro-ordinateur afin de faciliter mise à l'heure réduit. manuel). même ensemble de visualiser à dans débro- porte en face avant un clavier, un afficheur alphanumérique de grandes dimensions, ainsi que des voyants de signalisation, associé spécifications, l'accord étant correctement assuré ainsi que la détection des défauts, notamment celle des défauts tran- optionnel. fait appel à des technologies relais Sabin leur fonctionnement 10, de courant, et des sous-ensembles largement les matériels réseaux MT de différents bobine est constitué de : présente en figure de protection, plus d'un tion par EDF dans le cadre des réseaux à neutre compensé, matérielle complet lui-même, depuis Services à noyau plongeur. Grâce à la qualic le nombre de cycles de réenclenche- en exploitation à savoir les relais réalisé, En ce qui concerne de l'état Architecture - de Petersen d'EDF-GDF protection CONCLUSION le déclen- sont avec répétition sur changement et de de ce type est installé source ment rapides a été très notablement : - - à la terre est maximale. indépendants d'une procédure de la bobine Un gestionnaire té de l'accord est appli- mise an dans un poste une bobine de celle-ci. particulière la position par une est amenée à une est tenté à partir la tension résiduelle Trois ce qui se traduit la bobine de être connecté mesurées des procédures à l'automate, grâce à un menu déroulant, et calculées, d'accord d'archi- et de permettre 1 la Bernard LACROIX, diplômé de l'Institut Supérieur d'Electii) iiique de Paris (1960, est I) iiecteLir Techiiique de la C.E.E. (Continentale d'Equipements Electriques). Meiiibie de comité de normalisationUTE - CEI CENELEC, il est l'autettr de plusieurs articles sur la protection électrique. de l'automate. liddr ? i i Inll) cllor) couhml (Système H...t'Ivt'Accord " iru.lc Bobine ,, Bobine AI.J'Jmt :nt " 1 C, Impédance Ib01i Id ; ]c 311111 1,1 (1 " ulom.,tc'nhlbe (\ $Vr Id6s 4I1<jcs 4em*, À",t Jeao-François ROUDAIRE, ingénieur Ecole Supérieured'Electricité (ESE) (1982), est responsable de la Section Etudes en Informatique Industrielle à la C.E.E. et chef de projets'automates de poste de distribution. [J,t u,nn aaci0i.,m o 1 23 VI mvriaés yas Urel MnA : Pry C.ll<. ; tlllmj1o<,'blC' r) Urcf Mod<. P.'-Ul'lm Hor, :, "''''''1' ;'' dilb 'ob'neb' "Q'''(,SABIN 11, rl) c, (, "'lc> ; >l ") Efl ; : Jr ; C'ml Jean-Francis FALTERMEIER, ingénieurdiplômé, estdirecteurdesétudeset développements de la société Transfix à Toulon (fabrication de transformateurs et inductanceshautetension)depuis1986.Auparavant,il a occupéla fonction d'ingénieur au serviceR & D de la société Moser-Glaser, Suisse (transformateursde puissance et de mesurehautetension). 10. Aiitoiii (ite SABIN. REE