LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe

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LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe
LUTTE CONTRE LES STUPEFIANTS
45 è m e ANNÉE • N°13620 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS
CONSEIL DES MINISTRES
Renforcer et
moderniser notre
appareil diplomatique
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Nominations dans des Directions de la Police
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Mary Teuw
Niane veut
renforcer la
professionnalisation
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des filières
PROCES HABRE
Le juge espagnol
Baltasar Garzon
soutient les Cae
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BUDGET PARTICIPATIF
Le projet sera étendu
à 105 collectivités
locales
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MAGAL DE DAROU MARNANE
Le Khalife Mame
Thierno Mbacké se
félicite des actes posés
par Macky Sall
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SANTE DE LA MERE ET DE L’ENFANT
Quand les détentrices
de savoirs
traditionnels font
courir les femmes PAGE 3
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
MARDI 20 OCTOBRE 2015
De la drogue d’une
valeur de 18 milliards
de FCfa incinérée
à Tamba
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P olitique & I nstitutions
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
CONSEIL DES MINISTRES : ELECTION AU CONSEIL DE SECURITE
Veiller davantage à la mise en œuvre cohérente
des principes fondamentaux de la diplomatie
Le Conseil des Ministres s’est réuni, hier lundi 19 octobre
2015, au Palais de la République, sous la présidence du Chef
de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky Sall.
- la poursuite de la rationalisation
et de la mise en cohérence du réseau diplomatique et consulaire,
ainsi que la consolidation de la diplomatie économique ;
- la gestion des ressources humaines, le renforcement des
moyens et équipements techniques,
notamment par la professionnalisation continue des ressources humaines et l’entretien adéquat du
patrimoine immobilier de l’Etat à
l’étranger ;
- et l’amélioration des outils de
gestion du Ministère des Affaires
étrangères avec la généralisation
interne des contrats d’objectifs et
de moyens ;
Enfin, le Chef de l’Etat invite le
Gouvernement à assurer une bonne
organisation de la prochaine conférence des ambassadeurs, prévue en
décembre 2015, à Dakar.
Le Président de la République a
clos sa communication en évoquant
son agenda, le suivi de la coopération internationale et des partenariats. Dans ce cadre, il présidera le
mercredi 21 octobre 2015, la Conférence de Haut niveau sur l’Agriculture en Afrique, sous l’égide de la
Banque Africaine de Développement (Bad), et le jeudi 22 octobre
2015, le lancement de la Plateforme
mondiale de Partenariat avec
l’Afrique, sous l’égide du Nepad.
Dans sa communication, le Premier ministre a adressé, au nom du
Gouvernement, ses chaleureuses
et vives félicitations à Monsieur le
Président de la République pour
l’élection du Sénégal comme membre non permanent au Conseil de
Sécurité de l’Onu. Il souligne que
le plébiscite du Sénégal lors du vote,
est un témoignage fort éloquent du
leadership du Chef de l’Etat et du
prestige dont jouit notre pays sur
la scène internationale. Le Premier
ministre a, par la suite, rendu
compte des activités qu’il a menées
dans le cadre de la coordination de
l’activité gouvernementale, et de sa
participation le 17 octobre 2015 au
Forum Rebranding Africa, à
Bruxelles, sur le thème « Investir
en Afrique, Entreprendre pour
l’Afrique ». Il a renouvelé ses félicitations à Monsieur le Président
de la République, son Excellence
Macky Sall qui s’est vu décerner le
Rebranding Africa Award, pour ses
efforts inlassables en faveur de
l’émergence du Sénégal et de
l’Afrique.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a fait le point sur les dossiers
de l’actualité politique africaine et
internationale, en revenant sur
l’élection du Sénégal comme membre non permanent au Conseil de
Sécurité de l’Onu.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur
la conjoncture économique nationale
et internationale. Il a également
rendu compte des Assemblées générales de la Banque Mondiale et du
Fonds monétaire international à
Lima, au Pérou. Le Ministre de
NECROLOGIE
Me Wade rend hommage à l’ancien député Ndiack Dieng
Suite au décès de l’ancien député
Ndiack Dieng de Nioro, Me Abdoulaye Wade, depuis Versailles où il
séjourne, a exprimé toute sa peine
et ses regrets au porte-parole du
Parti démocratique Sénégal (Pds),
Babacar Gaye. Me Wade a écrit :
« Je suis vraiment bouleversé par
la triste nouvelle du décès de mon
frère et ami Ndiack Dieng, membre
fondateur du Pds, resté l'un des piliers les plus solides que rien
n'ébranle, pas même la tempête ou
le tsunami ». Notre compagnonnage, a poursuivi Me Wade, a commencé le jour de l’annonce de la
création du Pds. L’instituteur qu’il
était a tout de suite réagi positivement et avec enthousiasme, a dit
Me Wade pour qui Ndiack Dieng
doit être offert aux jeunes comme
leçon de courage, d’abnégation et
de patriotisme.
Maguette NDONG
Les cadres libéraux saluent la désignation d’Aïda Mbodj
La Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) s’est réunie,
hier, pour apprécier la situation
politique nationale et de la vie du
parti. Selon un communiqué reçu,
la Fncl se réjouit de la désignation
d’Aïssatou Mbodj comme présidente du groupe parlementaire des
Libéraux et démocrates, par Me
Abdoulaye Wade.
Elle salue cette grande première
dans l’histoire politique du Sénégal
consacrant une femme à la tête d’un
groupe parlementaire à l’Assemblée
nationale. Sur le même registre, la
Fncl dénonce les agissements du
président de l’Apr et de l’Assemblée
qui ont porté un coup néfaste à la
démocratie sénégalaise. Au terme
de longs échanges, la Fncl soutient
à l’unanimité les décisions prises
par le secrétariat national du Pds
lors de sa réunion du 16 octobre
2015. Elle approuve l’exclusion de
Modou Diagne Fada, eu égard aux
fautes lourdes commises par ce dernier et considère comme adversaire
du Pds toute personne avec qui il
serait en complicité ou de connivence. Elle invite tous les militants
et responsables à respecter scrupuleusement la discipline de parti,
gage d’une bonne cohésion interne.
La Fncl félicite Aïssatou Mbodj et
l’appelle à jouer pleinement son
rôle à l’Assemblée nationale, à défendre fermement la République et
le peuple sénégalais. Aussi appellet-elle les responsables et militants
au rassemblement et à l’unité autour du candidat du parti, Karim
Wade, pour la reconquête démocratique du pouvoir afin d’abréger
les souffrances et frustrations du
peuple sénégalais. La Fncl exhorte
les militants et la direction du Pds
à continuer et à jeter toutes leurs
forces dans le travail de terrain pour
le compte du candidat du parti,
selon le communiqué.
El. A. THIAM
l’Agriculture et de l’Equipement
rural a rendu compte du suivi de la
campagne agricole et du déroulement de celle relative à la commercialisation. Le Ministre auprès du
Président de la République en charge
du Suivi du Plan Sénégal émergent
a fait le point sur l’état d’avancement
des projets du Pse.
Le Ministre du Tourisme et des
Transports aériens a fait le point
sur le déroulement du volet transport des pèlerins à La Mecque, édition 2015.
Nominations
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Matar DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de Classe
exceptionnelle, matricule de solde 512.678/A, précédemment Directeur
de la Surveillance du Territoire, est nommé Coordonnateur national du
Comité interministériel de Lutte contre la Drogue, en remplacement du
Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Pape Mafall
NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Ousmane GUEYE, Commissaire de Police divisionnaire de
Classe exceptionnelle, matricule de solde 507.649/A, précédemment Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, est nommé Directeur de
l’Ecole nationale de Police et de la Formation permanente, en remplacement
du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Demba
SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Amadou Hamady LAM, Commissaire de Police divisionnaire
de Classe exceptionnelle, matricule de solde 507.650/I, précédemment
Adjoint au Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, est nommé
Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, en remplacement du
Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Ousmane
GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Pierre MENDY, Commissaire de Police divisionnaire, matricule
de solde 519.319/B, précédemment Chef du Service régional des Renseignements généraux de Dakar, est nommé Directeur de la Surveillance du
Territoire, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de
Classe exceptionnelle Matar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mame Seydou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire,
matricule de solde 517.280/Q, précédemment Directeur de l’Office central
de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de
la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Moustapha Elimane SALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Abdoulaye DIOP, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 501.964/A, précédemment Chef du Service régional de
Sécurité publique et Commissaire central de Dakar, est nommé Directeur
de la Sécurité publique en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Oumar MAL, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police principal, matricule de
solde 519.322/J, précédemment Chef du Service régional de Sécurité publique et Commissaire central de Thiès, est nommé Directeur de l’Office
central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement
du Commissaire de Police divisionnaire Mame Seydou NDOUR, appelé à
d’autres fonctions ;
Monsieur Edmond KAMARA, Administrateur civil, matricule de solde
n°624 555/C, est nommé Directeur de l’Administration générale et de
l’Equipement au ministère du Tourisme et des Transports aériens.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
A l’entame de sa communication,
le Président de la République se réjouit de l’élection du Sénégal
comme membre non permanent
du Conseil de Sécurité de l’Onu, par
un score éloquent de 187 voix sur
191. A cette occasion, il adresse ses
remerciements aux pays amis qui
ont soutenu le Sénégal et ses chaleureuses félicitations au Ministre
des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ainsi qu’à
tous ses collaborateurs pour l’excellent travail de promotion de
notre candidature.
A partir du 1er janvier 2016, le Sénégal participera pour deux ans, au
mécanisme décisionnel des Nations
Unies qui veille sur le système de sécurité mondiale. Le Chef de l’Etat
note, qu’au-delà du prestige, ce mandat est pour notre pays une mission
de responsabilité, conformément à
ses engagements en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale. Il demande ainsi au Gouvernement de veiller davantage à la
mise en œuvre cohérente des principes fondamentaux de la diplomatie
sénégalaise, à savoir : la paix, la sécurité collective, le bon voisinage, la
démocratie, la défense des droits de
l’homme, le développement international solidaire et le partenariat entre
les peuples, dans le respect des diversités et valeurs universelles.
Sous ce rapport, le Président de
la République indique au Gouvernement l’attachement du Sénégal
à la prise en charge des dossiers de
l’Afrique au Conseil de Sécurité,
dans un esprit d’ouverture et de
dialogue avec les autres membres
de cette haute instance.
Au regard des attentes légitimes de
la communauté internationale vis-àvis de notre pays, le Chef de l’Etat
souligne l’impératif de renforcer et
de moderniser notre appareil diplomatique et fixe au Gouvernement les
orientations suivantes :
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
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A CtuAlites / DOSSIER
SUIVI DES GROSSESSES ET DES NOURRISSONS
Les recettes des détentrices des savoirs
endogènes font courir des femmes
Chaque jour, des dizaines de patients viennent se faire soigner chez « Mère Njabott », matrone, rebouteuse. Depuis des
années, cette forme de médecine se pratique en parallèle à
celle moderne et rencontre un succès. Il en est ainsi à Ouakam, chez celle qu’on appelle Maman dans des proportions
moindres. Toutefois la raison chancelle face à ces dames qui
n’ont jamais fréquenté les amphithéâtres et autres blocs
scientifiques, ne sachant ni lire ni écrire. Elles ne peuvent
pas se prévaloir d’avoir des parchemins, mais font des émules,
des heureuses.
Par Alassane Aliou MBAYE et Samba FAYE (stagiaires)
« A bon produit, point d’enseigne
», dit-on. La spacieuse maison de
« Mère Njaboot », dans le populeux
quartier de l’Unité 7 des Parcelles
Assainies, en est une illustration
achevée. En ce jour déclinant, elle
grouille de monde. Une dizaine de
femmes, pour la plupart enceintes
ou tenant un nourrisson entre leurs
bras, assises sur des bancs de fortune, caressent le doux espoir
d’apaiser une douleur, de noyer les
anxiétés, de retrouver la vitalité
après accouchement, d’exciter le
muscle du nouveau-né... D’autres
personnes, aux espérances aussi
grandes que les maux dont elles
souffrent, attendent d’être appelées
dans le « bloc technique » de
« Mère Njaboot », objet d’éloges
déchaînés, de fantasmes et parfois
de mysticisme délirant. Ici, elle est
plus qu’une matrone. Comme un
marmot dans une dynastie décadente, elle suscite l’espoir. Si elle
ne l’est déjà.
Dans ce torrent de larmes,
d’épreuves physiques et morales, de
bonheur aussi, on chuchote à son
plus proche voisin le mal qui ronge,
les angoisses qui inhibent, les merveilles de la maîtresse des lieux. De
sa chaise en plastique, à l’entrée de
sa chambre qui sert de lieu de
consultation, « Mère Njaboot » semble peu concernée. Elle garde son
apparence auguste, à la fois mystérieuse et altruiste.
De temps en temps, elle discute
et échange un sourire réconfortant
qui, un instant, dissipe les inquiétudes. Ou du moins, c’est ce que
semblent traduire les regards
conquis et affectueux. Sa mise toute
blanche et hospitalière y contribue
grandement. Pour soulager sa génitrice occupée à prodiguer des
soins aux patientes particulièrement nombreuses le matin, Fatou
Bintou Cissé prend le relais. La
bonne dame a transmis son savoir
Un legs familial, un sacerdoce
Un rituel ; ainsi peut-on qualifier la présence de certaines
femmes enceintes chez « Mère Njaboot ». Elles suivent de ce
fait les traces de leurs génitrices qui ont eu à solliciter les
services de « Mère Njaboot » pour se tirer d’affaire.
Une jeune femme chétive, un peu
défraîchie, traîne les pieds en sortant
de la chambre de consultation. Elle
est enceinte. L’indolente dame au
visage pâle est venue faire ses
séances de massage. Il y a 32 ans,
en 1983, c’est son accompagnatrice
du jour, sa mère, Madjiguène
Niasse, qui venait y subir ce qui est
devenu dans sa famille un « rituel ».
A l’époque, c’est Ciré Coly, la génitrice de « Mère Njaboot », qui tenait
la baraque au Cap Manuel. Quand
Madjiguène Niasse, aujourd’hui une
vieille femme aux cheveux blancs,
raconte sa première rencontre avec
la rebouteuse, son admiration traduit sa confiance inébranlable en sa
main salvatrice : « Les docteurs
m’avaient dit que la position de mon
enfant dans mon ventre était transversale. Ce qui est anormal. Des
complications étaient donc possibles
à l’accouchement. Lorsque je suis
venue voir Ciré Coly, elle m’a fait
trois massages en trois jours sur le
ventre et il est revenu à l’endroit.
Mon accouchement s’est passé sans
anicroches ». Il en est ainsi dans
plusieurs chaumières. On se raconte
les prouesses de « Mère Njaboot ».
On y amène la voisine, la sœur, la
belle-sœur ... pour les remettre
d’aplomb.
Sokhna Diaw, trentenaire, vient
de sortir de la salle de massage tenue
par Ndèye Diatta, l’aînée de « Mère
Njaboot ». Depuis huit ans, chacune
de ses trois grossesses est supervisée, du début à la fin, par « Mère
Njaboot » et ses filles. Assise dans
la cour, elle affiche un visage épanoui et satisfait. « Après chaque
massage, se réjouit-elle, je me sens
légère, comme délestée de tout le
fardeau de l’épreuve de la grossesse ».
Dès le deuxième mois, elle commence ses séances avec Ndèye
Diatta. Une décoction à boire le long
de la journée s’ajoute aux soins prodigués par les matrones. Une semaine après l’accouchement, les
massages reprennent, pour la remise en forme. Depuis, Sokhna est
devenue cette fidèle cliente qui loue
les performances de la maison.
Celles qui n’ont pas encore eu le
bonheur de procréer, viennent chez
« Mère Njaboot » pleurer leurs
drames en espérant qu’elle les dénoue.
Combler les défaillances des structures de santé
Les hôpitaux et maternités ne résorbent pas toujours tout
le gap psychologique dont ont besoin les femmes enceintes
et les parturientes. Une patiente de « Mère Njaboot » explique
d’ailleurs son assiduité chez cette dernière par le caractère
accommodant des matrones.
Face aux angoisses, aux peines
cruelles que la société conçoit maladroitement pour de la guigne, aux
désespoirs, la raison s’éclipse pour
faire place aux espérances tantôt légitimes tantôt énigmatiques. Le recours aux rebouteuses témoigne de
cela. La lancinante question des
moyens ne saurait tout expliquer.
Les hôpitaux et maternités qu’Aminata Diop, une patiente de « Mère
Njaboot » depuis 1999, trouve inhospitaliers, ne résorbent pas toujours tout le gap psychologique dont
a besoin cette couche vulnérable.
Elle explique d’ailleurs son assiduité
par le caractère accommodant des
matrones : « "Mère Njabott" est une
dame qui a du cœur et c’est pourquoi j’ai besoin de ses soins lorsque
je traverse l’épreuve de la grossesse ». Ici, on ne se limite pas à dépecer la « carcasse ». On lui manifeste de la prévenance, de la
bienveillance avec un petit sourire,
une petite tape, une anecdote bien
inspirée…
L’écrasante majorité des femmes
enceintes ou parturientes interrogées vont dans les structures de
santé. Toutefois, elles sentent ce besoin presque irrationnel de se rendre
chez les matrones pour dissiper les
doutes, adoucir le sort crûment pro-
mis par la blouse blanche. Les massages prénatals et postnatals ainsi
que ceux pratiqués sur les nourrissons relèvent presque de la routine.
Que, par exemple, la césarienne soit
devenue gratuite les ravit, mais ne
les détourne pas de leurs bonnes
vieilles guérisseuses ; même dans
l’opulence.
Ces dames dont on affuble du
nom de « tradipraticiennes », par
opposition à la médecine moderne,
ont, au fil des années, conquis une
place de choix dans l’univers des
soins puerpéraux. Elles gonflent
d’espoir les cœurs affligés par le mal,
soulagent et guérissent les corps atteints comme les hôpitaux. Ils ne
s’opposent point. Le salut serait
peut-être dans la conciliation de
l’environnement affectif, psychologique des populations avec ce que
la science, propose.
à sa progéniture, à ses six filles.
Comme sa mère, Ciré Coly, dont
l’« officine » se trouvait au Cap Manuel, l’avait fait pour elle.
C’est une « saga » familiale. De
mère à fille, on enseigne le secret de
la cuisson du fameux « gnankatang » (riz blanc) fertilisant les couples, les techniques de massage pour
remettre en forme les accouchées,
les vertus des différentes racines et
feuilles capables de soulager les douleurs abdominales, le rhume, assister les enfants souffrant de malnutrition. La maison est aussi réputée
pour son savoir-faire lorsqu’il s’agit
de remettre à l’endroit un enfant
dans le ventre de sa mère.
Chez Maman, le savoir-faire
est empirique
Maguette traîne ses pieds enflés pour se diriger dans la
chambre de la rebouteuse. Cette dernière, assise sur un lit,
palpe mollement le bas-ventre pour connaître la position du
bébé. Puis un peu en dessous des seins. La sentence n’est pas
heureuse : « Le bout d’homme » est mal placé.
Dans une exiguë ruelle, « mbedd
talibé », lambine une imposante
dame, le ventre en tête de peloton.
Elle s’appelle Maguette et est enceinte. La femme à la carnation
claire, la coiffure négligée, semble
davantage tourmentée par les dédales d’incertitudes de sa grossesse
que ceux des étroites rues de la Cité
Avion à Ouakam. Elle s’égare.
Maman, la rebouteuse a déménagé.
Et depuis, elle ne s’y est plus rendue.
C’était lors de sa dernière grossesse.
Quand Maguette retrouve la maison, elle se laisse choir sur une natte
et s’essuie le visage empâté. Maman
paraît ravie de revoir celle qu’elle a
toujours assistée. Comme elle le fit
des années auparavant pour sa génitrice. De celle-ci, Maguette aurait
hérité, de l’avis de la guérisseuse,
« les petits accrocs avant couches ».
La maison ne grouille pas de
monde. La vieille dame, à la corpulence généreuse, se remet d’un accident vasculaire cérébral. Conviviale, elle raconte de savoureuses
anecdotes qui dénotent de son expérience de plus de trois décennies
dans le domaine des soins puerpéraux. Celle-ci vaut d’être partagée :
« Ndèye devait subir une césarienne.
Quand elle est venue me voir, après
trois massages avec uniquement du
karité, elle a pu éviter cette incision
à la fois coûteuse et traumatisante ».
La patiente Maguette acquiesce. Elle
connaît la « veinarde » et espère
faire partie des bienheureuses tirées
du péril par la « mamie ». Maguette
traîne ses pieds enflés pour se diri-
ger dans la chambre de la rebouteuse. Cette dernière, assise sur un
lit, palpe mollement le bas-ventre
pour connaître la position du bébé.
Puis un peu en dessous des seins.
La sentence n’est pas heureuse : « Le
bout d’homme » est mal placé.
Après le massage, la « « future
maman » en ressort plus dégourdie.
Mais celle qui est à son neuvième
mois de grossesse devra marcher
jusque chez elle pour que l’enfant
qu’elle porte ne retrouve pas « la
position chaise », source de complications. Maguette peut remercier le
Ciel d’avoir été soulagée de la douleur en attendant la délivrance que
la bonne vieille dame prévoit dans
un délai très court. Ici, les gens
croient en ses prédictions. Elle a
blanchi sous le harnais.
Maman n’a pas hérité ce savoir,
il est empirique. « C’est un don »,
finit-elle par dire, entourée de mysticisme. Il découle d’abord de « l’observation de mon propre corps, de
mes onze grossesses qui ne m’ont
jamais empêchée de vaquer à mes
occupations », se souvient-elle, en
montrant du doigt une de ses filles
assise à côté comme pour corroborer
ses propos. « Ce métier, ajoute-telle, c’est plus un sacerdoce, un fardeau qu’une activité lucrative ». Elle
éprouve de la fierté à sauver des vies,
à « retaper » des accouchées. C’est
pourquoi, selon elle, les prix de ses
services sont anecdotiques. « C’est
une manière de rendre grâce au Seigneur », affirme-t-elle, gestes altiers
et regard perçant.
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A CtuAlites
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
MARY TEUW NIANE, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
« Le défi, c’est la professionnalisation de la formation
avec 70 % d’étudiants littéraires »
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
le Pr Mary Teuw Niane, a reconnu que l’insertion des diplômés des universités publiques reste un défi, surtout que 70
% des étudiants sont des littéraires. Toutefois, le ministre
croit que les choses vont évoluer avec l’ouverture des Isep,
la professionnalisation des filières.
Monsieur le ministre, votre
département est en train de
construire des infrastructures
pour augmenter la capacité d’accueil. Mais comment comptezvous résoudre l’équation de l’insertion des diplômés ?
Nous avons un passif. Nous
sommes héritiers du système français.
C’est un système généraliste. Le système a évolué par étape avec l’Ut qui
a donné l’Ensut et l’Ecole supérieure
polytechnique (Esp). La création de
l’Ecole polytechnique a été un moment d’histoire. L’Ecole polytechnique, c’était la formation des ingénieurs de conception. Jusque dans les
années 90, l’essentiel des ingénieurs
de conception en Afrique francophone
étaient formés à l’Ecole polytechnique
de Thiès. J’ai rencontré plusieurs officiers supérieurs du Burkina Faso qui
furent mes étudiants à l’Ept. Mais à
un moment, le Sénégal a opté pour
une formation massive, c’est ce qui
explique la massification des Facultés
des sciences juridiques et politiques,
des Lettres et de la Faseg. Maintenant,
il faudra inverser la tendance. On a
70% de bacheliers littéraires.
Comment répondre aux besoins en formation de ces littéraires ?
L’idéal, c’est d’avoir 30% de littéraires et 70% de scientifiques. Aujourd’hui, le défi, c’est de faire l’enseignement professionnel avec 70%
de littéraires. C’est un choix du Sénégal. Il faut faire des investissements
énormes. Il faudra que les structures
de l’Etat chargées de piloter ces
constructions soient performantes.
Il y a des endroits où on a de bonnes
performances, dans d’autres il y a des
retards enregistrés dans la construction des infrastructures. Il nous faut
un suivi des constructions pour atteindre des résultats. Nous devons
avoir une conscience positive de ce
qu’on doit faire pour notre pays. Cela
est en train de changer. Mais il faut
que cela aille encore plus vite.
Quel est le profil de l’université du futur du Sénégal ?
Il y aura des universités du futur
du Sénégal. Parce que chaque université a une personnalité propre.
Je ne parle pas du cadre architectural, mais du type de filière. Vous
avez un bon socle pour ce qui
concerne l’agroforesterie et des
langues et un bon socle de relations
avec les communautés à l’Université
de Ziguinchor. Son antenne de
Kolda aura une vocation agro-sylvopastorale. Mais sa personnalité sera
bâtie autour des sciences humaines,
surtout la psychologie, ce sont des
métiers transversaux. Avec le drame
de Mina, on voit la place que doit
occuper les psychologues pour accompagner les familles. Il faut des
psychologues conseillers dans les
écoles et entreprises.
L’Université de Bambey aura des
relations avec la société avec son Ufr
en santé communautaire. Cette université est le premier choix de beaucoup de bacheliers. C’est une université qui va monter en puissance
avec le développement des sciences
médicales et des technologies. A
l’Université de Thiès, ce sont des
technologies, avec l’Ecole polytechnique, ce sont aussi des sciences de
l’ingénieur avec l’Ensa. Cette école
est accompagnée pour qu’elle
prenne plus d’étudiants au concours
d’entrée. A côté, il y a aussi l’Isep de
Thiès, avec des formations de courte
durée sur une diversité de métiers.
L’agriculture a été une priorité de
tous les gouvernements depuis les
indépendances. Mais nous avions
peu formé des ressources humaines.
Jusqu’en 2010, entre 15 et 20 ingénieurs sortent de l’Ensa et 15 à 20
autres à l’Ecole des cadres ruraux
de Bambey qui est devenue l’Institut
supérieur de formation agricole et
rurale (Isfar). Cela est insuffisant.
Il y a Saint-Louis qui a ouvert l’Ufr
Agro. Il en est de même pour Ziguinchor et récemment de l’Ucad.
Nous aurons donc plus de personnes
formées dans le domaine de l’agriculture chaque année.
L’Université de Saint-Louis est
orientée vers la professionnalisation
depuis sa création. C’est elle qui a généralisé les Unités de valeur. Elle a
aussi développé les relations avec le
monde socioéconomique. Saint-Louis
devient comme Dakar une université
complète avec un effectif réduit. Elle
essaie de garder son label d’excellence.
Dans les années à venir, les universités
de Thiès, de Bambey et de Ziguinchor
vont essayer de s’affirmer. L’Université de Dakar a la masse critique d’enseignants. L’enjeu pour l’Ucad, c’est
d’entrer dans le classement des 100
meilleures universités du monde. Les
universités du Sine Saloum et de
Diamniadio vont renforcer la diversification des filières de formation. La
nouveauté, c’est la compétition entre
les universités. Les nouveaux bacheliers choisissent l’université où ils veulent poursuivre leurs études. Le gros
problème, nous n’avons pas assez de
Pme et Pmi pour absorber la masse
de diplômés.
Propos recueillis par
Idrissa SANE
PROJET DE MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION FISCALE
(PROMAF)
Demande de renseignement et de prix à compétition ouverte
n° DGID/PROMAF/DRPO/010/2015
Objet : Plateforme de déploiement et de management du parc informatique de la DGID
1. Cet avis d’appel à la concurrence fait suite à
l’Avis général de passation des marchés paru sur le
site www.marchespublics.sn
Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) a prévu dans son budget, gestion
2015, des fonds pour la gestion de la plateforme de
déploiement et de management du parc informatique de la DGID.
2. La présente demande de renseignement et de prix
est lancée en vue du choix de l’attributaire.
3. Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) sollicite des offres, sous
pli fermé, de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation
dudit service.
4. La passation du marché sera conduite par demande
de renseignement et de prix à compétition ouverte telle
que défini dans le Code des marchés publics sénégalais, et ouvert à tous les candidats éligibles.
5. Les candidats intéressés peuvent retirer le cahier
des charges auprès du Projet de Modernisation de
l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direc-
tion Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue
de Thiong X Rue Vincent- Dakar Tel : 33 889
2002/Poste 2263 au 2éme étage pièce n° 217,email
:[email protected] tous les jours ouvrables
du Lundi au Vendredi de 8h à 17h contre un paiement de 25.000FCFA non remboursable. La méthode de paiement sera en espèces.(Voir le
document d’appel d’offres pour les informations détaillées.
6. Les offres devront être soumises à cette même
adresse au Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direction Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue de Thiong
X Rue Vincent- Dakar au 2éme étage pièce n°217
au plus tard le Mercredi 04 Novembre à 10h Les
offres remises en retard ne seront pas acceptées.
Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci –après :
Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan,
Immeuble Peytavin X Rue René NDIAYE 5éme
Etage Salle Momar Talla CISSE, le Mercredi 04 Novembre 2015 à 11h30.
Le Directeur du PROMAF
20 OCT 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE
L'Ecole Africaine de la Météorologie et de l'Aviation
Civile (EAMAC), sise à Niamey au Niger, organise,
pour le compte de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar
(ASECNA), une sélection en vue du recrutement
d'élèves contrôleurs de la circulation aérienne.
Les tests se dérouleront du mardi 17 au vendredi 20
novembre 2015. Les inscriptions se feront en ligne,
sur le site web de l'EAMAC à l'adresse suivante :
www.eamac.ne et à la rubrique «Sélection
C.C.A.2015» du 07 au 24 octobre 2015.
Les conditions et les modalités d'inscriptions ainsi
que les informations sur les études et le métier de
Contrôleur de la Circulation Aérienne sont disponibles auprès de la Représentation de l'ASECNA et sur
le site web de l'EAMAC
20 OCTOBRE 2015
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
I Dees & R eflexions
5
Qui pour relever les défis du football africain après le « Fifagate » ?
Par Prof. Abdoulaye SAKHO *
Certaines crises, certainement
toutes, se présentent comme des
opportunités pour qui sait en tirer
profit. Ce qui se passe à la Fifa interpelle sur la gouvernance des organisations internationales, sur la
transparence dans la gestion de ces
mêmes organisations, sur l’éthique
des dirigeants… Beaucoup sera dit
sur tous ces aspects surtout dans ce
contexte caractérisé par des exigences de «moralisation» tous azimuts de la vie publique et donc du
sport. « En effet, pour être une activité économique, le sport n’en est
pas une tout à fait comme les autres. Le sport est un enjeu social.
Parce qu’il porte en lui des valeurs
d’universalité et d’exemplarité, le
sport doit poursuivre, dans une société en quête de référence, un idéal
d’éthique » (Claude-Albéric Maetz
et Marie Malaurie-Vignal, préface
à la trilogie consacrée au contrat
de travail sportif, aux associations
sportives et aux sociétés commerciales sportives, A. Sakho, M. S. Ly,
M. Kamara, l’Harmattan Sénégal
et CRES, éditeurs 2013).
L’Afrique et les africains ont la fâcheuse habitude (« pleurnicharde » ?) de se plaindre de
marginalisation dans les processus
et les décisions intéressant la mondialisation. Cela doit cesser !
A bien y regarder, la « crise » à la
Fifa peut se révéler une occasion de
faire entendre un peu plus les intérêts africains dans la gouvernance
du monde du football. L’occasion
de formuler de manière forte et pertinente les « desiderata » du football africain et surtout de faire
prendre des engagements clairs par
ceux qui postulent à diriger la Fifa.
Beaucoup moins que les hommes, il
importe de faire prendre en compte
les préoccupations de l’Afrique.
Pour dire qu’à défaut d’une candidature africaine à la présidence de
la Fifa, il faut que les intérêts du
football africain soient dorénavant
mieux pris en compte.
Loin de moi l’idée de mettre en
doute les compétences africaines
dans la conduite de la destinée des
organisations internationales. Sur
le plan sportif, Lamine Diack vient
de quitter l’instance mondiale de
l’athlétisme et le Juge Kéba Mbaye
a joué un rôle important dans la
mise en place de la justice sportive
internationale. Sur d’autres plans,
l’action de Koffi Annan ou celui de
Boutros Ghaly sont assez évocateurs. Il faut toutefois avouer que la
gestion actuelle des intérêts du
football africain peut faire douter de
l’efficacité des dirigeants. Alors
qu’ils se doivent de répondre à des
défis qui interpellent tout un continent, on constate, impuissant, que
la fracture entre le football africain
de niveau international et le football africain interne se creuse de
plus en plus. La facilité conduira à
tout mettre sur le dos des Etats afri-
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Situés à Cambérène près de la cité Fayçal
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Coursier s’abstenir
17 10 2015
Structure : HOPITAL GENERAL GRAND YOFF
GESTION: 2015
AVIS GÉNÉRAL DE PASSATION MARCHÉS
1. La Directrice, agissant au nom et pour le compte de l’Hôpital Général de
Grand Yoff, exécute, au titre de la Gestion 2015, dans le cadre du Budget de
fonctionnement, un programme de passation de marchés publics.
2. Les acquisitions, par voie d’appels d’offres concernent les domaines suivants :
• Fournitures :
➢ Acquisition, installation et mise en service de monte-malades.
3. Les avis spécifiques de passation de marché seront publiés, à partir du
22/10/2015, dans le quotidien LE SOLEIL.
4. Les marchés seront passés conformément aux dispositions du décret 12122014 du 26 septembre 2014 portant Code des Marchés Publics.
5. Les soumissionnaires potentiels : fournisseurs de biens & d’équipements,
qualifiés et satisfaisant aux critères d’éligibilité, sont priés de manifester leur
intérêt à l’Hôpital Général de Grand Yoff en envoyant, au plus tard le
21/10/2045 à 16h30 heures locales, à l’adresse suivante, leur dossier de candidature comportant leurs références pour les fournitures/équipements, taille
et/ou complexité similaires :
Adresse postale : Dakar.
Boîte Postale n° : 3270. Tél :33869 40 50, Fax : 33 827 61 49
E-mail :[email protected]
6. Toute demande de renseignement complémentaire devra être envoyée à
l’adresse susmentionnée.
Madame La Directrice
KHADIDIATOU SARR KEBE
20 10 2015
cains et de leur mode de gouvernance. Mais sur ce coup, ne seraitce pas plutôt plus les dirigeants du
football africain qui laissent cde
sport mourir sur le continent ? La
ligue des champions ne déchaîne
pas les passions et donne l’impression d’une compétition pour une
petite partie de l’Afrique. Les championnats nationaux se meurent
faute de qualité. Dans presque tous
les pays, à quelques rares exceptions près, les supposés clubs historiques et populaires sont en
déconfiture pour le grand bonheur
des clubs formateurs d’un produit
destiné à l’exportation. Même le
spectacle offert par la CAN ne semble se maintenir à niveau que parce
qu’il est soutenu par les Etats qui,
soucieux de leur rayonnement international et de la paix sociale interne, paient à prix fort la
participation de leurs stars planétaires pour augmenter leurs
chances de remporter le trophée.
Aujourd’hui, ne pas rester en
rade du futur de la Fifa, c’est intervenir dans le processus actuel, se
faire entendre, se faire voir…
Dans cette voie, une partie de la
légitimité ne se situe-t-elle pas du
côté des anciens professionnels, ces
icônes qui nous ont fait rêver ! Partout dans les organisations sportives, les anciens sportifs de haut
niveau sont intégrés dans les structures de direction. Après le terrain,
ils investissent le management. Le
dernier en date, Sébastien COE en
remplacement de Lamine Diack.
Qu’attendent les africains ? Ils sont
où les footballeurs africains qui ont
ici une formidable opportunité.
D’Abédi Pelé à G. Wéah en passant
par Antoine Bell, Aliou Cissé, El.
Diouf, D. Drogba, S. Etoo, S. Kéita,
R. Milla, R. Madjer, et tous les autres que je ne peux nommer ici. Ne
doivent-ils pas aider à poser les
bases pour une gestion transparente et une répartition équitable
des produits du football mondial ?
Les pays pauvres, en particulier
ceux de l’Afrique, doivent se faire
entendre. Pas seulement pour recevoir des subsides du genre « programme goal » pour l’aide au
développement des fédérations
pauvres, mais pour enfin faire prendre en charge « les grands défis du
football africain » (Titre du livre
collectif coordonnée par Abdoulaye Sakho et M. Kamara, Editions
Clairafrique, Dakar 2010).
En ce sens, il faut, pour les africains, être au premier plan dans
l’initiative ou le soutien de toutes
les propositions en vue d’une gestion transparente et équitable de
cette formidable organisation qui a
le mérite (pour l’instant ?) d’échapper aux Etats, surtout aux puissants
Etats de ce monde. L’éditorial du
« Monde » du 10 octobre ouvre la
voie. Que la Fifa renaisse de ses
cendres ! dit l’éditorial. Il a raison.
Dans son intérim Monsieur Issa
Hayatou se doit de poser les bases
d’un travail fondé sur une réflexion
rapide en vue de conduire à des actions susceptibles de changer radicalement le mode de gouvernance
de la FIFA vers plus de transparence et d’équité. Dans la lutte
contre le dopage, certaines organisations sportives ont trouvé la voie
après des « crises » remettant en
cause tout esprit de compétition
saine (cyclisme).
Mais alors qui pour conduire ce
processus de renaissance ? Il faut
éviter de « faire du neuf avec de
l’ancien ». Des procédures sont en
cours, on ne sait pas encore qui a
fait quoi. La présomption d’innocence conduit à la prudence. Mais il
me semble important de ne pas y
mêler tous ceux qui ont été, de près
ou de loin, cité dans ce «fifagate».
Il est évident qu’une bonne partie
de l’Europe du football est hors-jeu.
Mais il y a encore de la ressource
dans ce continent au grand dam de
ceux qui voulait faire croire que le
candidat idéal et unique est l’ex-star
du foot français. Monsieur Hayatou
(souvent cité dans certaines « affaires ») tout comme certains dirigeants sud-africains (soupçon de
fraude sur l’attribution de la CM
2010) ne sont pas officiellement
mis en cause par la justice aussi
bien sportive que d’un quelconque
pays. Pour l’instant… Si cela devait
arriver, ils devront, par eux-mêmes,
se mettre en marge du processus en
cours dans l’attente de la fin des
procédures. En conséquence, l’intérim de Hayatou ne souffre pour
l’instant d’aucun défaut, sauf à faire
crédit à la rumeur….
L’un des slogans les plus utilisés
lors de la Coupe du Monde de football de 2010 en Afrique était « Kenako » pour signifier que « l’heure
est venu ». J’ai envie de dire que
l’heure est venue pour que d’autres
idées et d’autres hommes arrivent
dans le système dirigeant de la Fifa
car, sans préjuger de ce que sera la
Fifa après tout ça, on peut au moins
pronostiquer qu’elle ne sera plus
gouvernée comme actuellement.
* Agrégé des facultés
de droit.
Fondateur du Master
de droit du sport,
Université Cheikh Anta
Diop/Dakar.
6
E ConoMie
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
FOIRE DE NEW DELHI
Les organisateurs tirent un bilan satisfaisant
Les responsables de l’Agence d’exportation et de promotion de l’artisanat indien (Epch) n’ont pas eu tort, en décidant de faire passer la capacité d’accueil du Centre
d’exposition abritant la foire de New Delhi, de 5.000 m2 à
190.000 m2. En effet, 7.300 visiteurs ont participé à l’édition
de cette année. Ainsi le record de l’année dernière qui était
de 4.000 visiteurs a été largement battu.
De notre envoyé spécial à New Delhi Diégane SARR
La quarantième édition de la Foire
d’exportation et de produits artisanaux de New Delhi (Epch) s’est terminé, dimanche dernier, sur une note
de satisfaction des organisateurs et
des exposants venus des quatre coins
de l’Inde. « Plus de 7.300 visiteurs notamment des acheteurs étrangers, des
agents commerciaux, des détaillants
ont pris part à cette foire devenue la
plus grande de l’artisanat indien », a
informé le directeur exécutif de
l’agence Epch qui a organisé cet événement. Ainsi, comme prévu par les
organisateurs, le nombre de visiteurs
ayant pris part à cette édition a largement battu le record de l’année dernière qui était de 4.000. C’est dire que
les responsables d’Epch n’avaient pas
eu tort en décidant de faire passer la
capacité d’accueil du centre d’exposition qui abrite la foire de 5.000 m2 à
190.000 m2. « Nous sommes satisfaits. L’organisation a été un succès et
le nombre de participants a dépassé
nos attentes », s’est réjoui le vice-président de l’agence, Sharad Chandra
Guptu.
A l’instar des précédentes éditions,
les acheteurs étrangers sont surtout
venus de l’Europe, des Etats-Unis et
de l’Asie. Mais, M. Guptu est optimiste
quant aux perspectives concernant le
continent africain. « L’Afrique est un
grand marché qui présente de réelles
opportunités pour l’artisanat indien.
Et nous sommes en train de faire une
campagne de promotion pour toucher
beaucoup de pays de ce continent », at-il soutenu. Dans un communiqué,
l’agence d’exportation souligne que
l’invitation de journalistes étrangers à
cette foire dont trois Africains, un
Vietnamien et un Cambodgien répond
à cette volonté de promouvoir davantage les produits artisanaux indiens
« en Afrique et dans les pays encore
inexplorés ». Elle ajoute que 110 pays
importent à ce jour des produits artisanaux « Made in India ». Quelques
pays africains dont la Côte d’ivoire, le
Botswana, le Cameroun, le Kenya,
l’Afrique du Sud, le Mali, le Ghana,
l’Egypte et l’Algérie figurent dans ce
tableau largement dominé par l’Europe, l’Amérique et l’Asie.
1.600 types de produits
présentés
Comme les organisateurs, les exposants ont aussi affiché toute leur
satisfaction, se félicitant notamment
de la belle organisation. Beaucoup se
sont également réjouis des opportunités que leur a offertes cette foire.
« C’est une importante plateforme
pour faire du branding mais aussi de
la prospection commerciale », confie
un exposant.
L’autre satisfaction des organisateurs de la foire est la variété importante de produits exposés cette année
à travers les 14 halls installés dans le
centre d’exposition. 1.600 types de
produits, allant de la décoration à la
sculpture en passant par les produits
de beauté, de mode, le mobilier, les
sacs, la couture, les jouets etc. ont, en
effet, été présentés aux visiteurs. Ce
chiffre est révélateur de la créativité
des artisans indiens dont l’atout, selon
Sourabh, étudiant en Relations publiques, est leur grande diversité culturelle. « La force de ces artisans est
leur diversité. Ils viennent des 29
Etats et 7 provinces de l’Inde qui ont
chacun une identité qui lui est propre.
Leur diversité se reflète dans leur riche
création », explique-t-il. Plus de 2.750
exposants ont participé à cette foire
dont les grands noms de l’artisanat indien comme Jaipur leader dans la
confection de tapisseries. Présente
dans 45 pays, la société qui a démarré
ses activités dans la petite ville de Rajastan a été fondée par Nand Kishore
Chaudhary, il y a 37 ans. Aujourd’hui,
Jaipur est devenue une entreprise florissante et emploie 40.000 artisans et
tisserands.
La culture indienne
dans toute sa diversité
Pour stimuler davantage la créativité des artisans et rendre plus compétitifs leurs articles sur le marché
international, des prix ont été décernés dans 10 catégories de produits
comprenant, entre autres, les tapis, les
décorations, les lampadaires, les bougies et les papiers manufacturés. La
cérémonie de remise des récompenses
s’est déroulée en présence de plusieurs ministres du gouvernement.
Shri Rakesh Kumar, le directeur exécutif de l’agence Epch, a fait remarquer que les exportations du secteur
artisanal indien n’ont cessé d’augmen-
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple • Un But • Une Foi
Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural
Agence Nationale d’Insertion et de Développement Agricole
AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
Numéro du marché : N° T _DEAI _046
Dénomination du marché : Travaux complémentaires des fermes "Naatangué" à Thiéppe et Keur Samba KANE.
Nombre d'offres reçues :
Lot 1 : six (06)
Soumissionnaires : a) GIE keur serigne mouhamadou DEME, b) ECCOTRA sarl, c) Entreprise Sant Serigne Saliou
khadimou Rassoul (E3SKR), d) OZE Suar1, e) DIOUBO SARL, f) B.T.P.C.E
Lot 2 : six (07)
Soumissionnaires : a) GIE keur serigne mouhamadou DEME, b) ECCOTRA sarl, c) Entreprise Sant Serigne Saliou
khadimou Rassoul (E3SKR), d) OZE Suarl, e) DIOUBO SARL, f) B.T.P.C.E, g) SETRAP
Attributaire provisoire
Adresse et montant (en F CFA)
2
ECCOTRA Sarl
Lot 1 :
Kaffrine Nganda Kélimane / Succursale, Rue 3 X Avenue
Blaise Diagne Dakar. Montant : 30 882 984 TTC soit 26 172 020
H TVA
3
ECCOTRA Sarl
Lot 2 :
Kaffrine Nganda Kélimane / Succursale, Rue 3 X Avenue
Blaise Diagne Dakar. Montant : 21 692 383 TTC soit 18 383 275
H TVA
Délai d'exécution :
Lot 1 : Quatre (04) mois hors intempéries.
Lot 2 : Quatre (04) mois hors intempéries.
La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 84.3 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre
dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l'autorité contractante, puis dans un deuxième temps
d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des marchés Publics, en vertu
de l'Article 89 dudit Code.
Le Directeur Général
El Hadji Malick SARR
20 10 2015
ter lors de ces dix dernières années.
« Malgré le ralentissement de la croissance des exportations dans beaucoup
de produits, les exportations ont enregistré une hausse de 9% », a-t-il souligné avec satisfaction. En marge des
expositions, des séminaires ont été organisés avec le même objectif : la promotion de l’artisanat indien dans le
monde.
La quarantième édition de la Foire
d’exportation et de promotion de l’artisanat de New Delhi s’est déroulée
dans une ambiance folklorique, riche
en couleurs, sons et lumières. Des
chansons aux danses en passant par
l’accoutrement, la culture indienne a
étalé toutes ses facettes. A travers les
spectacles culturels qui ont accompagné cette édition, le visiteur est frappé
par la richesse et la diversité culturelle
de l’Inde. Ce pays-continent de plus
d’un milliard d’âmes compte 29 Etats
et 7 provinces qui ont chacun sa pro-
pre identité culturelle, nous expliquent les organisateurs. A côté des
chanteurs, violonistes et autres danseurs, de belles hôtesses, sourire aux
lèvres, exhibaient fièrement leurs uniformes en sari, ce fameux pagne qui
fait partie de l’identité des femmes indiennes. Une manière de bien accueillir les visiteurs mais aussi de faire
davantage la promotion de ce tissu qui
a une réputation mondiale. Mais
l’Inde n’est pas un pays replié sur ellemême. Elle est ouverte au reste du
monde. Les saris et vêtements traditionnels ont ainsi côtoyé jeans américains et autres accoutrements
modernes. Ce qui fait de la culture indienne un savant dosage de tradition
et de modernité. La prochaine édition
de la Foire d’exportation et de promotion de produits artisanaux de New
Delhi est prévue au mois de février
prochain à Noida dans l’Etat d’Uttar
Pradesh.
PASSATION DES MARCHES
La Bad adopte de nouvelles règles,
plus dynamiques et plus flexibles
Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque
africaine de développement (Bad) a approuvé, hier, son
nouveau cadre de passation de marchés. Ces changements sont relatifs aux règles et aux procédures pour l’acquisition des biens et travaux et celles des procédures
pour l’utilisation des consultants.
La Banque africaine de développement (Bad) vient d’adopter de
nouveaux textes sur ses passations
de marchés. Il s’est avéré nécessaire, ces dernières années, selon la
banque, de réviser entièrement les
deux documents relatifs à la politique de passation de marchés de la
Bad, à savoir les « Règles et procédures pour l’acquisition des biens et
travaux » et les « Règles et procédures pour l’utilisation des consultants ». En effet, l’élément clé de ce
nouveau cadre consiste à permettre
aux emprunteurs d’optimiser leurs
ressources, grâce à une approche
dynamique et différenciée, adaptée
aux besoins en matière de transactions d’acquisition. Cette approche
implique, entre autres, d’utiliser exclusivement les systèmes de passation de marchés des emprunteurs
dans le cadre de certains contrats,
des méthodes ainsi que des procédures personnalisées pour les
contrats plus complexes, et des systèmes tiers dans les autres cas.
Pour ce faire, la nouvelle règle
prend un engagement fondé sur les
risques avec les emprunteurs, selon
lequel les modalités de passation de
marchés incorporées à un projet financé par la banque et le niveau du
contrôle fiduciaire, sont fonction de
la qualité et de la performance du
système de passation de marchés.
Cette approche dynamique, explique la Bad, permettra de renforcer son appui aux États membres
régionaux en matière de renforce-
ment des capacités. Pour Vinay
Sharma, directeur des Acquisitions
et des Services fiduciaires de la
banque, ce nouveau cadre devrait
avoir un impact considérable. Il devrait, ajoute-t-il, permettre d’achever les projets avec huit mois
d’avance.
« La part de responsabilité des
pays augmentera et nous jouirons
d’une plus grande légitimité dans
notre collaboration avec les emprunteurs en ce qui concerne l’amélioration de leurs systèmes de
gouvernance », a-t-il indiqué. Il précise qu’en raison du grand nombre
de contrats traités par l’intermédiaire des systèmes d’emprunteurs,
les capacités consacrées au secteur
seront déployées pour traiter les
transactions complexes et fournir
de meilleurs conseils aux pays. De
l’avis de M. Sharma, l’importance
accordée aux objectifs socioéconomiques - y compris les questions de
genre - donnera satisfaction aux aspirations légitimes des Etats. Ce
cadre permettra de réaliser des accords de cofinancement beaucoup
plus flexibles avec les bailleurs de
fonds, selon la banque. « En
Afrique, on aura de plus en plus recours aux technologies pour les passations de marchés publics, ce qui
aboutira à une utilisation des ressources plus transparente et plus efficace », souligne Vinay Sharma,
directeur des Acquisitions et des
Services fiduciaires de la banque.
Abdou DIAW
7
E ConoMie
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES
PAUVRETE EN AFRIQUE
Le Cosec renforce les capacités
des opérateurs économiques
L’absence d’études comparatives,
un obstacle au suivi de l’évolution,
selon la Banque mondiale
Pour une plus grande professionnalisation des chargeurs,
le Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a initié ce weekend une session de formation en vue de les doter d’outils
techniques pertinents. Ce qui devrait les aider à respecter
les normes douanières pour une meilleure gestion de leurs
intérêts dans le cadre des procédures de dédouanement et
de contentieux douaniers.
Les professionnels du transport
maritime et les chargeurs sénégalais
issus de la micro entreprise et du
secteur informel ont besoin d’un
renforcement de capacité dans la
maîtrise de l’environnement juridique global, douanier en particulier, dans la formalisation de leurs
activités. Le Cosec l’a compris et a
initié cette session de formation de
deux jours sur le thème : « Le dédouanement des marchandises :
procédures et contentieux douanier
» pour les doter d’outils techniques
pertinents susceptibles de les aider à
respecter les normes douanières
pour une meilleure gestion de leurs
intérêts dans le cadre des procédures de dédouanement et de
contentieux douaniers.
Le ministre de la Pêche et de
l’Economie maritime qui présidait la
cérémonie d’ouverture de cet atelier
a salué l’intérêt que le Cosec accorde
à l’assistance et à la formation des
opérateurs économiques. Cette activité du Cosec, selon le ministre
Oumar Guèye, est d’actualité au regard de l’importance que le président de la République, Macky Sall,
accorde au capital humain ainsi qu’à
la promotion des transports maritimes et des activités aéroportuaires
dans le Plan Sénégal émergent (Pse).
« L’émergence économique requiert
des acteurs outillés pour faire face
aux nombreux défis. La formation
apparaît comme un des leviers sur
lequel le Sénégal doit s’appuyer pour
améliorer son potentiel économique
», a dit le ministre. Selon lui, il est
important que le chargeur ait un minimum de connaissances des mécanismes liés aux opérations de
dédouanement afin de préserver ses
intérêts, d’où la nécessité de la formation. « C’est cet impératif que le
Cosec a compris en plaçant la formation des chargeurs sénégalais au
cœur de ses préoccupations », a-t-il
noté. Ainsi, a-t-il souligné, le Cosec,
en permettant à des chargeurs sénégalais de s’évaluer sur des questions
comme le dédouanement des marchandises, ne fait que respecter l’esprit de la lettre de mission axée sur
la protection et la promotion des intérêts des chargeurs.
Par ailleurs, a fait savoir Oumar
Guèye, les nouvelles mutations intervenues dans l’administration
douanière, notamment l’entrée en
vigueur du nouveau Code des
douanes, la création du statut d’opérateur économique agréé accordé
aux acteurs les plus fiables, la dématérialisation des procédures et formalités douanières, appellent un
besoin de formation des acteurs
pour qu’ils puissent disposer de pro-
fessionnels expérimentés et formés
aux dispositions douanières en vue
de profiter des opportunités offertes
par la réglementation douanière. «
Une bonne formation dans le dédouanement des marchandises permet de garantir une plus grande
célérité dans les procédures douanières et de donner une perception
plus juste de l’environnement des affaires », a-t-il indiqué.
Pour le directeur du Cosec, Abdoulaye Diop, le thème de cette formation qui s’inscrit dans la logique
d’encadrement rapproché et renforcé en vue de booster nos exportations permettra de favoriser la
coopération entre le secteur privé et
l’administration afin d’améliorer
l’environnement des affaires.
Selon M. Diop, les dernières
études de l’Agence nationale de la
statistique et de la démographie
(Ansd) révèlent que les exportations
au Sénégal ont augmenté de 2,8%,
passant de 1173,1 milliards de FCfa
en 2013, à 1206,1 milliards en 2014.
En ce qui concerne les importations,
elles sont arrêtées à 2961,2 en 2014
contre 2963,7 milliards en 2013, soit
un repli de 0,1% après une baisse de
0,4 en 2013. Il a salué ces performances qui, à son avis, sont le fruit
de la contribution de tous les acteurs. Il a exhorté les chargeurs à
faire preuve de plus de professionnalisme et de régularité dans leurs
activités pour répondre aux besoins
du marché international très exigeant en ce qui concerne la qualité et
la conformité des produits et services exportés.
Samba Oumar FALL
Le manque d’enquêtes comparatives en Afrique empêche
de suivre l’évolution de la pauvreté, a fait remarquer le rapport de la Banque mondiale qui a été présenté, hier, dans
son siège, à Dakar. Pour remédier à cette situation, le coordonnateur de la Direction de la planification et des politiques économiques, Mayacine Camara, juge nécessaire
d’harmoniser les méthodologies d’enquête entre les pays
Africains, notamment ceux de l’Uemoa.
Le bureau résident de la Banque
mondiale à Dakar a présenté les
grandes lignes du rapport sur la pauvreté en Afrique. L’un des points essentiels évoqué dans cette étude est
relatif au manque d’enquêtes comparatives en Afrique qui, d’après l’institution financière, empêche de suivre
l’évolution de la pauvreté. Le calcul de
la pauvreté monétaire et des inégalités
se base généralement sur des enquêtes comparatives rigoureuses, fiables et régulières de la consommation
des ménages. Ces trois caractéristiques, estime la Banque mondiale,
font défaut en Afrique. Il est dans ce
cas difficile de suivre l’évolution de la
pauvreté, note le rapport. Il explique
que depuis 1990, les pays africains ont
réalisé en moyenne 3,8% enquêtes de
consommation des ménages dont
seules 1,6% étaient comparables – soit
environ la moitié de celles réalisées
dans les autres pays en développement. En 2012, seuls 25 pays sur 48
avaient réalisé un minimum de deux
enquêtes de consommation au cours
de la dernière décennie. Par ailleurs,
relève la Banque mondiale, ces enquêtes manquent souvent de rigueur
et ne sont pas comparables.
Pour preuve, le rapport de la
Banque mondiale mentionne qu’une
enquête réalisée en 2010 au Nigeria
chiffrait le taux de pauvreté à 26%.
Une autre réalisée la même année
l’estimait à 53%. « Ces écarts de statistiques posent de vrais problèmes
pour suivre correctement l’évolution
de la pauvreté dans la région »,
constate l’étude. Pour la banque, on
peut améliorer la qualité technique et
la fiabilité des données statistiques
sur le continent en renforçant la coopération régionale, en favorisant l’apprentissage par les pairs et en
établissant des normes statistiques
internationales claires. « De meilleures données permettent de prendre de meilleures décisions et
d’améliorer les conditions de vie des
populations », admet l’institution financière.
Dans la même veine, Mayacine Camara, coordonnateur de la Direction
de la planification et des politiques
économiques, soutient que les pays
gagneraient à travailler sur des bases
de données cohérentes avec des méthodologies d’enquête harmonisées.
« Ce qui est possible », dit-il. Selon lui,
le Sénégal, en 2008, avait tenté cette
méthode avec la Banque mondiale.
« Sur la base de toutes les données que
nous avions collectées au Sénégal, on
a pu travailler sur un redressement
qui nous a permis de faire une comparaison », rappelle M. Camara. Il demande ainsi à la Banque mondiale
d’encourager ces pays, surtout ceux de
l’Uemoa, pour aller vers une harmonisation des méthodologies d’enquêtes. A son avis, il est possible, entre
techniciens, d’arriver à une base de
donnée harmonisée dans laquelle on
pourra avoir des indicateurs beaucoup
plus comparatifs.
Abdou DIAW
ORGANISMES PRIVES STOCKEURS DU SENEGAL
Le nouveau président de la Fédération
inscrit son action au cœur du Pse
Elu avant-hier, à Kaolack, à la tête
de la Fédération nationale des organismes privés stockeurs et transporteurs (Fnosp/t), Modou Fall compte
inscrire son action en droite ligne
des grandes orientations du Plan Sénégal émergent (Pse).
Pour le nouveau président que
nous avons rencontré au lendemain
de cette élection, un des objectifs de
la Fédération est de « travailler à une
bonne santé de la filière de l’arachide,
principale culture de rente la plus importante de notre pays en termes de
devise et de plus-value ». Pour lui,
« le Pse est une vision du président
Macky Sall qui place l'agriculture au
centre des priorités de ce document
de planification à l'horizon 2035 ».
« Nous nous devons d’accompagner
toutes les étapes qui vont fonder sa
mise en œuvre au plan agricole, notre
principal secteur d’activités, à travers
la filière de l'arachide".
Dans cette dynamique, l’opérateur
privé stockeur, originaire du village
de Keur Baba Sèye, à quelques encablures de Tivaouane, ouvre donc une
nouvelle page d’une fédération qu’il
veut rendre plus attractive à travers «
une retrouvaille de tous nos membres dans le système de distribution
et de commercialisation mis en place
par l’Etat ». Remerciant ses collègues
pour cette marque de confiance, il
s’est engagé à ne ménager aucun effort pour assoir une fédération plus
forte que jamais à travers une dynamique de cohésion, d’entente, d’unité
et de défense des intérêts de tous ses
membres.
El hadji Mohamadou SAGNE
8
E ConoMie
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
PRODUCTION DE RIZ
Appui d’AfricaRice pour la constitution d’un
capital semencier de qualité à Ziguinchor
Le capital de semences certifiées de riz est en train d’être
constitué
progressivement
dans la région de Ziguinchor,
grâce, entre autres, au Centre
du riz pour l’Afrique, (AfricaRice). La performance des
parcelles de multiplication de
l’Entente de Diouloulou et de
l’Isra, ainsi que la bonne collaboration des acteurs rassurent quant à l’aboutissement
du processus pour une autosuffisance en riz rapide, au
Sénégal.
Koulandiang, jeudi 15 octobre 2015.
Nous sommes dans le village qui abrite
les parcelles de multiplication de semences de riz de l’Entente de Diouloulou. La localité est située dans la
commune de Kataba 2. Son accès n’est
pas difficile. A partir de Bignona, il faut
parcourir une soixantaine de kilomètres sur la RN4 puis, bifurquer à droite,
à hauteur du village de Kataba 1. Une
route latéritique carrossable, allant
vers Darou Kaïry, y mène. Sur place,
les parcelles de multiplication de l’Entente de Diouloulou sont installées
dans une vallée, au milieu des rizières.
Pour les visiter, les responsables
d’AfricaRice, de même que les chefs de
services et les journalistes qui les accompagnent, retroussent leurs pantalons. D’autres se déchaussent pour
pouvoir mieux marcher sur les minuscules voies d’accès de fortune, qui sont
ouvertes entre les parcelles de riz. Ils
avancent prudemment en file indienne. Arrivés à destination, les responsables
d’AfricaRice
sont
émerveillés. Ils constatent que les parcelles de multiplication de semences
sont belles, bien entretenues et pro-
metteuses. « Je suis entièrement satisfait de la performance des parcelles »,
se réjouit Dr. Karim Traoré, expert en
qualité du grain et systèmes semenciers au Centre du riz pour l’Afrique.
Les producteurs sont félicités et encouragés. Après Koulandiang, le
convoi fait cap vers Djibélor. Un village
qui est situé à la périphérie de la ville
de Ziguinchor. Au bout d’une heure et
demie de route, les parcelles de multiplication de semences de l’Isra apparaissent, à l’orée d’un vallon verdoyant.
Semences performantes
pour la production d’un riz
paddy de qualité
Pour la beauté des plants, la station
régionale de l’Institut sénégalais de recherches agricoles obtient un satisfecit,
décerné par les responsables d’AfricaRice. Ces derniers sont satisfaits de la
performance des parcelles et de leur
collaboration, avec la direction régionale du développement rural, l’Isra et
les producteurs de semences de multiplication de cette partie Sud du Sénégal. Le Centre du riz pour l’Afrique
avait fourni, avant l’hivernage (marsavril), 20 kg de semences pré-base de
Nérica 44 et une tonne de semences
certifiées de Nérica 1 à l’Entente de
Diouloulou. Il avait aussi donné 520 kg
de semences pré-base de différentes
variétés, à l’Isra. L’objectif était que
l’Entente de Diouloulou et l’Isra procèdent à la multiplication de ces semences dans leurs parcelles, afin
d’avoir des semences de base puis des
semences certifiées pour la production
d’un riz paddy de qualité. Dr. Karim
Traoré explique la démarche de son
organisme par son ambition d’arriver
à satisfaire la demande du Sénégal en
semences de riz performantes, en
termes de rendements et de productivité. Il a inscrit l’action d’AfricaRice
dans le cadre de son appui à notre pays
pour l’atteinte de l’objectif de l’autosuffisance en riz. « Nous sommes, révèleil, en train d’appuyer l’Etat du Sénégal
dans la mise en œuvre de sa politique
d’autosuffisance en riz, par le renforcement de capacité et l’appui en semences des acteurs de la filière riz ».
Moussa SADIO
République du Sénégal
Un Peuple – Un But – Une Foi
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURET DE LA RECHERCHE
UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS
CONSULTATION DE FOURNISSEURS
N° F053/UGB/CDP/2015
Pour l’acquisition de cabines d’interprétation mobiles
Le Gouvernement du Sénégal a obtenu un crédit
de l’Association Internationale de Développement (AID) pour financer le Projet de Gouvernance et de Financement de l’Enseignement
Supérieur axés sur les résultats (PGF-Sup) et
compte utiliser une partie de ces fonds pour acquérir des cabines d’interprétation.
A cet effet, l’Université Gaston Berger sollicite
des offres de prix pour la fourniture et l’installation de ce matériel, de la part de candidats qualifiés. Les quantités et spécifications techniques
sont indiquées au tableau du bordereau des
quantités et calendrier de livraison qui peut être
retiré à l’adresse mentionnée ci-dessous.
Les fournitures seront livrées à l’Université
Gaston Berger de Saint-Louis dans un délai
d’un (01) mois après notification.
Les offres seront exprimées en HTHD et déposées au Secrétariat de la commission des marchés Université Gaston Berger, BP 234 - Saint
louis, tél : 33 961 07 93 / 33 961 31 99 au plus
tard le jeudi 05 novembre 2015 à 10 heures
précises à l’adresse mentionnée ci-dessous.
Elles seront ouvertes le même jour à 10h 05 mn
à la Salle de réunion du cabinet du Recteur.
L’adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus
est : Secrétariat de la commission des marchés de l’Université Gaston Berger de SaintLouis, Sanar, Route de Ngallèle: BP 234
Saint-Louis téléphone (221) 33 961 07 93/ 33
961 22 70 - Adresse électronique :
[email protected]
Le Recteur,
Président de l’Assemblée de l’Université
Pr Baydallaye KANE
20 OCTOBRE 2015
DEVELOPPEMENT AGRICOLE
La récolte de riz et de maïs démarrent
dans la zone du Padaer
Les premières bottes de riz sont dans les greniers à Kolda à Dialacoto
et à Kédougou après les récoltes du maïs, du haricot (niébé), du mil,
entre autres spéculations. C’est le début des récoltes pour 12 326
hectares toutes spéculations confondues (riz, maïs, mil, « niébé »
et « fonio ») pour cette présente campagne agricole 2015-2016.
prochaine campagne, il a été mis en
Les activités d’information et de
place un programme de multiplication
communication et autres opportunités
qui porte sur 245 hectares de riz de basoffertes par le programme ont permis
fonds (120 hectares à Kédougou et 125
ainsi de toucher 61 376 personnes, dont
hectares à Kolda) et 300 hectares en riz
33 123 femmes, soit 54% des bénéfide plateau à Tambacounda et Kolda.
ciaires, 28 253 hommes et 18 609
Dans l’ensemble des trois régions de
jeunes, a souligné, en marge de la JourKédougou, Tambacounda et Kolda, il y
née mondiale de l’alimentation, le coora eu une bonne levée des semis grâce à
donnateur du Programme d’appui au
la bonne qualité des semences. Les endéveloppement agricole et à l’entrepregrais et herbicides, mis à disposition
nariat rural (Padaer), Ngagne Mbao. Ce
par le Padaer ont été utilisés à bon esqui leur a permis d’être en phase avec
cient et la situation végétative est satisle Programme d’accélération de la cafaisante au niveau de la zone
dence de l’agriculture sénégalaise (Prad’intervention dudit programme. Fort
cas). Elles ont, en outre, permis de
de ce constat il faut, selon M. Mbao,
collecter 1 344 demandes d’appui.
dire sans ambages que le Padaer veut
Pour la présente campagne agricole,
se mettre au cœur du Programme d’aca-t-il noté, les superficies emblavées et
célération de la cadence de l’agriculture
qui émanent de différents comités résénégalaise (Pracas) et, à terme, tougionaux d’approbation (Cra), des decher 50 000 petites exploitations paumandes d’appuis des producteurs sont
vres, 975 organisations de producteurs
de 12 326 hectares, toutes spéculations
et 200 micros et petits entrepreneurs
confondues (riz, maïs, mil, « niébé » et
ruraux. Il a rappelé que le Padaer est
« fonio »). S’agissant du riz, la superficie
mis en œuvre par l’Etat du Sénégal avec
globale est de 5 953 hectares, dont
l’appui du Fonds international de déve3536,5 hectares de riz en culture de
loppement agricole (Fida) et du Fonds
plateau et 2 416,25 hectares en culture
fiduciaire espagnol pour la sécurité alide bas-fond). A cette superficie s’ajoute
mentaire et que objectif principal est de
250 hectares exploités en système rizicontribuer à la réduction de la pauvreté
culture intensif (Sri) à Matam.
rurale et stimuler la croissance éconoPour ce qui est du mil et du niébé, ils
mique dans les régions de Kédougou,
sont en culture associée sur 242 hecKolda, Matam et Tambacounda.
tares. Afin de sécuriser l’approvisionnePape Demba SIDIBE
ment en semences de riz pour la
RESILIENCES DES ECONOMIES EN ZONES SEMI ARIDES
Les parties prenantes invitées à participer
pleinement au programme de recherche
Les parties prenantes du projet Promouvoir la résilience des économies en
zones semi-arides (Presa) au Sénégal
ont, au cours d’un atelier de deux jours,
partagé le programme de recherche
dudit projet pour mieux comprendre sa
genèse et participer activement à sa
mise en œuvre. Cet atelier, organisé par
l’Ong Innovations, environnement et
développement (Ied) en Afrique était
destiné aux représentants des structures techniques de l’Etat et du secteur
privé, aux organisations de la société civile, aux collectivités locales, aux partenaires techniques. Initié en 2014 sur un
financement conjoint du Centre de recherches pour le développement international (Crdi) et du Department for
international development (Dfid), le
Presa est un programme quinquennal
œuvrant au Burkina Faso, au Sénégal,
au Kenya, en Tanzanie, au Pakistan et
au Tadjikistan. Les recherches menées
dans le cadre de ce projet vont aider à
la création d’un développement économique équitable et résilient face aux
changements climatiques.
Pendant deux jours, les différents acteurs ont partagé les résultats et enseignements de la phase de lancement et
du processus d’élaboration du programme de recherche. Les différents
projets de recherche ont aussi été présentés aux parties prenantes en vue de
leur appropriation et des pistes d’amélioration des approches méthodologiques ont été proposées.
Un accent très particulier a été mis
sur la participation des parties prenantes qui seront des acteurs clés dans
le processus et seront associées de façon
plus active dans la recherche.
Kituyi Evans du bureau régional
Crdi, basé à Nairobi, au Kenya, a rappelé l’importance de la recherche. Selon
lui, les économies du continent souffrent beaucoup du changement climatique, d’où la nécessité de prendre des
mesures pour y remédier. « Le rôle de
la recherche est très important dans la
quête de solutions. Ied Afrique ne peut
pas faire cavalier seul et a besoin d’être
accompagné », a-t-il indiqué en saluant
les efforts consentis par les
différents acteurs. M. Evans a assuré
que le soutien du Crdi ne fera pas défaut
et a invité les uns et les autres à conjuguer leurs efforts pour réaliser les objectifs fixés. Bara Guèye, le directeur de
l’Ong Ied Afrique, a remercié le Crdi qui
a permis la réalisation de ce programme. Sa particularité, a-t-il souligné, c’est que c’est un programme de
recherche tiré par la demande. « Il ne
sert à rien de s’engager dans la recherche scientifique, générer des données pour ensuite aller voir des
institutions. Nous partons de ce que les
gens (l’Etat, les organisations de société
civile, le secteur privé) sont en train de
faire en termes d’adaptation aux changements climatiques et essayons de
comprendre les réponses qu’ils sont en
train de développer. Ensuite, nous travaillons avec ces institutions à évaluer
ces réponses et voir le gap en matière de
connaissances qu’un programme de recherche pourrait aider à combler », a
expliqué M. Guèye, estimant que sans
demandes, les connaissances générées
risquent de dormir dans les tiroirs.
Cheikh Tidiane Wade, responsable
du projet Presa, a insisté sur l’implication de toutes les parties prenantes au
processus. La première phase du programme, a-t-il indiqué, a été marquée
par une production des revues sur le
contexte de développement économique prenant en compte l’adaptation.
« Pour chaque revue, on a identifié le
gap en matière de recherche. On a regroupé une centaine de questions de recherche, sans compter celles des
partenaires des autres pays », a-t-il indiqué. A l’en croire, une synthèse des
différentes questions a permis d’aboutir
à 19 idées de projets de recherche, puis
à 7 projets de recherche à l’échelle du
consortium. Par ailleurs, a indiqué M.
Wade, deux études approfondies ont
été menées sur les liens entre tourisme
et changement climatique au Sénégal et
sur l’intégration des savoirs locaux au
niveau de l’agriculture au Burkina Faso.
Il a également relevé que le thème de
recherche doit avoir une pertinence
transrégionale.
Samba Oumar FALL
9
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal
Société de Gestion de l’Energie de Manantali
Société d’Exploitation de Manantali et Félou
AVIS DE RECRUTEMENT
LA SOCIETE D’EXPLOITATION DE MANANTALI ET FELOU-S.A. (SEMAF-SA) recherche
pour son Département Energie, un (1) Opérateur de Poste HT, basé à Tobène, région de Thiès (Sénégal).
CONDITIONS MINIMALES A REMPLIR :
1- Avoir le diplôme technicien Supérieur en électricité ou équivalent;
2- Avoir une bonne connaissance des équipements et appareillages Haute Tension ;
3- Avoir une expérience de deux (2) ans dans la gestion ou l’’exploitation des
réseaux Haute Tension ;
4- Avoir une bonne santé physique et être apte à travailler partout sur le Réseau
interconnecté de Manantali(RIMA) des pays l’OMVS;
5- Etre capable de lire et interpréter un schéma électrique ;
6- Avoir une bonne connaissance des règles de sécurité d’exploitation des ouvrages Haute Tension ;
7- Une connaissance dans la conduite et la gestion des réseaux Haute Tension,
un permis de conduire en cours de validité, et la maitrise de l’outil informatique
seraient des atouts favorables.
8- Avoir une bonne maitrise de la langue française.
9- Etre âgé de 35 ans au plus ;
10- Etre ressortissant du Sénégal, le cas échéant, d’un pays de l’OMVS.
DATE LIMITE DE DEPOT DES CANDIDATURES :
Sept (7) jours après date de publication
Les dossiers de candidature doivent comprendre :
- Une demande comportant un numéro de téléphone pour contact, adressée au
Directeur des Ressources Humaines de SEMAF-SA.
- Une copie du CV détaillée
- Les Copies certifiées du/des diplômes, de(s) attestations et de(s) certificats de
travail
- Une copie d’extrait de naissance
- Un Casier judiciaire, et un certificat de nationalité
CANDIDATURES A ENVOYER AUX ADRESSES SUIVANTES :
• Société d’Exploitation de Manantali et Félou-Bureau Dakar : 14 Rue Bérenger Ferraud-BP. 5263 – Tél : 00221 338425407- Dakar R.P. – Réf. Opérateur de Poste HT.
• Ou par e-mail à :
[email protected]
NB : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.
20 OCTOBRE 2015
Avis d'Appel d'offres (AAO)
Agence Nationale d'Insertion et de Développement Agricole
(ANIDA)
AAO N°T_ DEAI_002
1. Cet Avis d'appel d'offres fait suite à l'Avis Général de Passation des
Marchés paru dans le journal quotidien « le Soleil » du 22/03/2015
2. L'Agence Nationale d'Insertion et de Développement Agricole
(ANIDA) a obtenu dans le cadre du Budget Consolidé d'Investissement
de l 'Etat du Sénégal exercice 2015, des fonds afin de financer la réalisation de 25 petites exploitations familiales « Natangué » de 1 ha
prévues dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Thiès, Dakar,
Diourbel, Fatick, Kaolack Kaffrine, Kédougou, Tambacounda et à l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements
au titre du Marché de travaux de réalisation de 25 petites exploitations
familiales « Natangué » de 1 ha sous le numéro AAO N° T_DEAI_002.
3. L'ANIDA sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats
éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les
travaux répartis en quatre (04) lots distinct suivants :
− Lot 1 : Réalisation de vingt-cinq (25) puits hydrauliques pour les
sites identifiéesdans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Thiès,
Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Kédougou, Tambacounda
− Lot 2 : Fourniture et pose de 25 équipements d'exhaure à base solaire
pour les puits hydrauliques des sites identifiés dans les régions de
Saint-Louis, Matam, Louga, Thiès, Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack,
Kaffrine, Kédougou, Tambacounda. .Les équipements d'exhaures
seront composés pour chaque site d'un kit solaire complet (plaque et
pompe solaire + accessoires de connexion....).
− Lot 3 : Fourniture et pose de 25 kits d'irrigation gag de 0,5 ha autour
des puits hydrauliques dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga,
Thiès, Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Kédougou, Tambacounda. Il s'agit de réaliser un réseau d'irrigation sur une superficie
de 0,5 ha pour chaque site avec une conduite d'amenée en PEHD
50mm et des porte rampe en PEHD 32mm (avec filtre à disque, vanne
d'arrêt et autre accessoires nécessaires à la connexion).
− Lot 4 : Réalisation de 25 blocs d'infrastructures de base sur les sites
identifiés dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Thiès,
Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Kédougou, Tambacounda.
Chaque bloc d'infrastructures de base est composé de:
− une réserve d'eau de 5m3 sur support en B.A élevé sur 3 m.
• un bâtiment à habitation sociale ;
• un poulailler de 20 m2;
• une clôture grillagée galvanisée fil 2,5 mm en bonne qualité H : 15
m en maille torsadée du périmètre (1 ha) et des deux parcours avec
du grillage en maille torsadée sur une hauteur de 1,80m ;
• un bassin piscicole circulaire de diamètre 20 m avec une profondeur
au centre de 1,8 m (recouverte d'un film polyane de 1201.0.
4. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel
que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.
5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du
siège de l'ANIDA et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-après : ANIDA Sicap Mermoz sur la
VDN lot n°36 (Immeuble accolé à celui du Conseil régional) Tél 33
859 06 60 ; fax 33 864 72 00 BP 23455 Dakar Ponty de 8h 00 mn à
13 h 00 mn et de 14h 00 mn à 17h 00 mn.
6. Les exigences en matière de qualifications sont :
Pour les lots 1, 2, 3 et 4
a) Les exigences en matière de qualifications sont :
− Fournir une attestation justifiant d'une capacité financière de :
− 60 000 000 FCFA pour le lot 1 ;
− 60 000 000 FCFA pour le lot 2 ;
− 20 000 000 FCFA pour le lot 3 ;
− 100 000 000 FCFA pour le lot 4.
délivrée par un organisme financier agréé par le Ministère de
1'Economie et des finances
;
− Fournir la preuve d'un chiffre d'affaires annuel moyen pour des
travaux de construction au cours des trois dernières années au moins
égal à :
− 150 000 000 FCFA pour le lot 1 ;
− 150 000 000 FCFA pour le lot 2 ;
− 40 000 000 FCFA pour le lot 3 ;
− 200 000 000 FCFA pour le lot 4.
− Fournir un bilan certifié des 3 exercices concernés (2012, 2013,
2014).
− Justifier d'une expérience en tant qu'entreprise principale dans
l'équipement d'au moins d'un (01) ouvrage de nature et de complexité
similaire aux travaux objet du présent appel d'offres au cours des 3
dernières années (2012, 2013, 2014
Voir le DPAO pour le détail des critères de qualification
7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres
complet à l'adresse mentionnée ci-après : ANIDA Sicap Mermoz sur
la VDN lot n°36 (Immeuble accolé à celui du Conseil régional) Tél
33 859 06 60 ; Fax 33 864 72 00 BP 23455 Dakar Ponty contre un
paiement non remboursable de Vingt Cinq Mille (25.000) francs CFA.
La méthode de paiement sera en espèces ou par chèque certifie au nom
de l'ANIDA.
8. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après ANIDA Sicap
Mermoz sur la VDN lot n°36 (Immeuble accolé à celui du Conseil
régional) Tél 33 859 06 60 ; Fax 33 864 72 00 BP 23455 Dakar Ponty
au plus tard le 24/11/ 2015à 9heures 30mn précises. Les offres
remises en retard ne seront pas acceptées.
Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats
présents à l'adresse ci-après ANIDA Sicap Mermoz sur la VDN lot
n°36 (Immeuble accolé à celui du Conseil régional) Tél 33 859 06
60 ; Fax 33 864 72 00 BP 23455 Dakar Ponty le même jour à 10
heures précises.
Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d'un montant
égal à :
− un million cinq cent mille FCFA (1 500 000 FCFA) pour le lot 1
; − un million cinq cent mille FCA (1 500 000 FCA) pour le lot 2 ;
− cinq cent mille FCA (500 000 FCA) pour le lot 3 ;
− deux millions cinq cent mille FCFA (2 500 000 FCFA) pour le lot
4.
La garantie de soumission doit être délivrée par une institution financière dûment agréée par le Ministère de I ‘Économie et des Finances.
Les cautions de soumission devront demeurer valides pendant une
durée de cent vingt (120) jours, à compter de la date limite de dépôt
des offres.
Le Directeur Général
El Hadji Malick SARR
20 10 2015
10
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi
Ministère de la Santé et de l’Action Sociale
*********
DIRECTION DES INFRASTRUCTURES DES EQUIPEMENTS ET DE LA MAINTENANCE
Adresse : Route du Service géographique Hann Dakar
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE
LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE CENTRES DE DIALYSE DANS LES HOPITAUX DU SENEGAL
Appel d’Offres N° : AOO N°23-15 Travaux Const. Centres de dialyses hôpitaux / MSAS/ DAGE/ DIEM/ BCI 2015
1. Référence de publication : « le Soleil N° 13517
Lot 2 : Construction de centres de
Dialyse aux Centres hôpitaux régionaux de Thiès et de Diourbel
Date de publication : 17 Juin 2015
2. Offres reçues : Treize (13) plis
• EGCD
• GTI
• MBAKOL Entreprise
• ETGB
• Entreprise ERIB Sarl
• SEBTPA
• SETA International
• SEDIMAT
• Diattar Edifice
• SSBS
• Groupe DISSO
• SENTRA BTP
• DIAPPO Entreprise.
3.
Lot 3 : Construction de centres de
Dialyse à l'EPS 1 de Sédhiou et au
CHR de Kolda
Lot 4 : Construction de centres de
Dialyse à l'Hôpital régional de Fatick et à l'EPS 1 de Kaffrine
Lot 5 : Construction de centres de
Dialyse aux Centres hôpitaux régionaux de Louga et de Ndioum
Nom, identité des attributaires et Montants offres retenues :
Intitulé du lot 1
Nom et Identité du Soumissionnaire
Montants attribué
Lot 1 : Construction
EGCD, Siege social Quartier grand Mbour avde centres de Dialyse à l'EPS 1 enue Demba Diop en face du nouveau stade
281 196 098 FCFA TTC
Roi Baudoin de Guédiawaye
RC: SN THS 1991 B 0799
et au CHN de Pikine
NINEA: : 0059148 2x2
EGCD, Siege social Quartier grand Mbour
avenue Demba Diop en face du nouveau
300 641 362 FCFA TTC
stade RC: SN THS 1991 B 0799
NINEA: : 0059148 2x2
SEBTPA, Siege social Cité BAGDAD
LOUGAVilla 8 GS/ Annexe Cité 28, Cité
Assane Diop HLM Grand Yoff/Dakar
314 619 485 FCFA TTC
RC: SN LGA 2011 M-0123
NINEA: 2611178 2H2
SEBTPA, Siege social Cité BAGDAD
LOUGAVilla 8 GS/ Annexe Cité 28, Cité
Assane Diop HLM Grand Yoff/Dakar
312 143 658 FCFA TTC
RC: SN LGA 2011 M-0123
NINEA: 2611178 2H2
SSBS, Siege social : Lot N°44 Sacré Cœur
Pyrotechnique derrière la mosquée
RC: SN-DKR-2002-B-620
NINEA: 2124600 2B2
326 131 225 FCFA TTC
4. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 84 alinéa 3 du Code
des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès de la Directrice des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance ( DIEM ) en vertu de l’article 89 dudit code
puis auprès d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des
marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régulation des marchés publics, en
vertu de l’article 90 dudit code.
LA DIRECTRICE
AWA NDIAYE DIOUF
20 OCTOBRE 2015
REPUBLIQUE DU SENEGAL
*******************
MINISTèRE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DéSENCLAVEMENT
*******************
Avis d’appel public à la pré-qualification international N° 01/DAGE/2015
1. Le présent avis de pré-qualification international fait
suite à la mise en place de systèmes informatique et
d’archivage électronique pour le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD) au sein de la Direction des Transports
Routiers (DTR). Il a pour objet le choix d’un concessionnaire pour la production et la gestion des titres
de transports routiers biométriques sécurisés ainsi
que la production et la pose de plaques d’immatriculation sécurisées pour une durée de dix (10) ans.
2. Il est passé sous le régime de la concession de service public conformément à la loi N° 65-51 du 19 Juillet
1965 portant Code des Obligations de l’Administration, modifiée par la loi n° 2006-16 du 30 juin 2006 et
au décret n° 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant
Code des Marchés publics.
3. Le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD) a retenu de recourir à la concession de service public pour le
financement de la production et de la gestion des titres
de transport sécurisés ainsi que pour la production et
la pose de plaques d’immatriculation sécurisées.
En contrepartie des prestations qui seront fournies, le
titulaire de la concession sera rémunéré à partir des redevances payées par les usagers.
4. Les prestations concerneront :
a. la production et la gestion des titres de transports routiers biométriques sécurisés ;
b. la production et la pose de plaques d’immatriculation sécurisées.
5. Les offres présentées par un groupement de trois
(03) entreprises associées au plus doivent répondre aux
conditions suivantes :
• l’offre et le modèle de marché seront signés de telle
sorte qu’ils engagent légalement tous les membres du
groupement ;
• un des membres du groupement sera désigné comme
responsable principal ; il apportera la preuve que cette
désignation a été préalablement autorisée en présentant
un pouvoir délivré par les signataires dûment autorisés
de chacun des membres du groupement ;
• le responsable du groupement sera autorisé à assumer
les responsabilités et recevoir les instructions de tous
les membres du groupement et l’ensemble de l’exécution du marché lui sera exclusivement confié ; il sera
le seul intermédiaire pour les paiements effectués ;
• tous les membres du groupement seront responsables
solidairement de l’exécution du marché. Une déclaration à cet effet sera jointe à l’autorisation sus
référencée ainsi qu’à la soumission et à la convention
(dans le cas où leur offre est retenue) ;
• un exemplaire de la convention liant les membres du
groupement sera joint à la soumission.
6. Les candidats intéressés peuvent retirer le dossier
de pré-qualification contre une remise de la somme de
cent cinquante mille (150 000) francs CFA non remboursables en espèces, auprès du Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE) du
Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres
et du Désenclavement, Ex Camp Lat. Dior – Dakar –
Sénégal et prendre connaissance des documents de
pré-qualification tous les jours ouvrables de 8h00 à
17h00 à l’adresse mentionnée ci-après :
Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE)
Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement Ex Camp Lat. Dior–
Dakar Peytavin - Sénégal.
Téléphone : (+221) 33 849 0760- Fax : (+221) 33 823
7456 - BP 4014 Dakar Peytavin
Les demandes d’informations complémentaires pour
l’acquisition des dossiers peuvent être aussi faites par
courriel à : [email protected]
7. Durée de la concession de service public :
L’avis de pré-qualification qui aboutira dans un premier temps à l’établissement d’une liste restreinte a
pour objectif, dans un second temps, la conclusion
d’un contrat de concession pour une durée de dix
(10) ans.
8. Les exigences en matière de qualifications sont :
8.1. Au niveau technique
a) Le candidat devra justifier d’une expérience dans la
réalisation d'au moins deux (02) projets de nature et de
complexité similaires aux prestations objet du présent
appel à candidature. Ces projets devront être réalisés
au cours des dix (10) dernières années, dont un au
moins (01) exécuté ou en cours d’exécution durant les
cinq (05) dernières années, à compter de 2010.
b) S’il s’agit d’un groupement, au moins l’un des
membres du groupement devra avoir réalisé pendant
la période des dix (10) dernières années un minimum
de deux (02) projets similaires dans le domaine.
c) Dans les deux cas, qu’il s’agisse d’un candidat individuel ou d’un groupement, les expériences demandées au niveau international doivent porter sur des
concessions intégrales (financement, conception, réalisation, exploitation, maintenance, gestion, formation
et transfert de compétences).
d) En cas de groupement, l’entreprise chef de file devra
avoir une expérience avérée dans la production et la
gestion de titres de transports routiers biométrique
sécurisés.
8.2. Au niveau des ressources humaines et
matérielles
Le candidat individuel ou le groupement devra disposer d’un personnel qualifié, d’outillage, de matériel
et d’équipements techniques nécessaires pour la réalisation des prestations.
L’équipe des intervenants dans le projet doit être constituée d’au moins un Directeur de projet, un Chef de
projet, un ingénieur informaticien et architecte en système d’information.
8.3. Au niveau financier
a) Le candidat individuel ou le groupement doit
présenter les bilans et comptes de résultats des trois
(03) derniers exercices (2012, 2013 et 2014) et une
déclaration concernant le chiffre d'affaires moyen annuel pour des prestations sollicitées ;
b) Le candidat individuel ou le groupement doit avoir
réalisé des projets au cours des cinq (05) derniers exercices à compter de 2010 qui ne saurait être inférieur
à trois (03) milliards (3 000 000 000) de F CFA.
c) Les preuves de la capacité financière à exécuter les
prestations sollicitées par une attestation de fonds propres ou une ligne de crédit délivrée par une institution
financière d’au moins de sept (07) milliards (7 000
000 000) de francs CFA.
L’opérateur privé versera une redevance d’exploitation
à l’Etat du Sénégal. Le montant de cette redevance sera
mis en concurrence dans le cadre de l’appel d’offres
international.
8.4. Au niveau Juridique :
a) Le candidat individuel ou chaque membre d’un
groupement devra fournir une déclaration conforme
attestant :
i. ne pas être en état de violation des normes en matière
de protection de l’environnement et de droit du travail
en cohérence avec les lois et règlements applicables au
Sénégal ;
ii. ne pas avoir fait l’objet, lors des trois (3) dernières
années, d’une interdiction temporaire ou définitive de
participer à des appels d’offres publics délivrée par son
pays d’origine, par l’Etat du Sénégal ;
iii. ne pas faire l’objet d’une condamnation pénale
pour banqueroute, faillite, escroquerie ou toute autre
infraction liée à son activité.
Le candidat individuel ou chaque membre d’un
groupement devra fournir une déclaration, attestant
qu’il n’existe aucun conflit d’intérêts entre lui et l’Etat
du Sénégal.
Voir le dossier de pré qualification pour les informations détaillées.
Une liste des candidats présentant les aptitudes requises pour exécuter les prestations sera établie par l’autorité contractante. Les candidats retenus participeront
à la deuxième phase qui se fera par appel d’offres international.
Les demandes de pré-qualification devront être
soumises à la Cellule de Passation des Marchés (CPM)
du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement du Sénégal sise à l’Ex
Camp Lat. Dior– Dakar Peytavin – Sénégal, au plus
tard le jeudi 03 décembre 2015 à 10 heures 30 minutes précises et porter clairement la mention : «
Concession de la production et de la gestion des
titres de transports routiers biométriques sécurisés
ainsi que la production et la pose de plaques d’immatriculation sécurisées »
Les offres seront ouvertes le jeudi 03 décembre à 10
heures 30 minutes précises en présence des représentants des candidats présents dans la salle de réunion du
Secrétariat général du Ministère des Infrastructures,
des Transports Terrestres et du Désenclavement sis à
Ex Camp Lat. Dior – Dakar Peytavin – Sénégal.
Le Ministre des Infrastructures, des Transports
terrestres et du Désenclavement
Monsieur Mansour Elimane KANE
19 03 2015
Le Khalife El hadji Mame Thierno
Mbacké appelle à soutenir Macky Sall
Les rideaux sont tombés
sur la célébration du Magal
de Darou Marnane. Le gouvernement était représenté
par une délégation officielle
conduite par le ministre du
Budget Birima Mangara.
pondu présent à l’appel. Le ministre
du Budget Birima Mangara qui
conduisait la délégation officielle a
transmis le message du président
Macky Sall, qui, a-t-il indiqué, a
l’ambition de résoudre les difficultés
socioéconomiques des Sénégalais à
travers le Pse.
Il a aussi sollicité des prières pour
de meilleures récoltes après un hivernage pluvieux. Il a aussi rappelé
les liens qui lie les deux hommes et
qui sont antérieurs à sa position actuelle de chef d’Etat. Le Khalife de
Darou Marnane El hadji Mame
Thierno Mbacké, très satisfait de
l’organisation du Magal, met ce résultat à l’actif du gouverneur et a
chargé le chef de la délégation officielle de le féliciter en son nom auprès du chef de l’Etat. Parlant du
président Macky Sall, il a soutenu
que les actions qu’il ne cesse de
poser avec le soutien de son épouse
la première dame le mèneront tout
droit vers un second mandat au service du peuple sénégalais. Avant de
clôturer la cérémonie par des prières
pour la paix et concorde, il exhorté
les fidèles à toujours s’adosser aux
valeurs de la Mouridya.
Mamadou DIEYE
SERIGNE BASSIROU MBACKE, COORDONATEUR DU MAGAL
Le pari de l’organisation a été tenu
Serigne Bassirou Mbacké déclare que l’action de rendre grâce à
Dieu est un devoir pour tout musulman. Serigne Mame Thierno
est un adepte du « ndigueul » (ordonnance). Il en a fait un sacerdoce
depuis toujours et l’a érigé en règle de conduite dans sa relation
avec le Khalife général Serigne Cheikh Sidy Makhtar. Nous avons
remarqué que toute la descendance de Khadim Rassoul s’est déplacée pour la célébration de cette année. Le Magal de Darou Marnane a démarré en 1952 à Khamnane, elle a été célébrée en 1955 à
Touba Roof, et en 1975 pour la première fois à Darou Marnane.
Aujourd’hui, il a atteint ce niveau d’organisation et nous ne pouvons
que nous en féliciter et prier qu’elle aille de l’avant. Les disciples
se sont engagés comme jamais, mais aussi le gouvernement qui
est au service du peuple a grandement contribué à la réussite de
l’événement. Cette année, pour la première fois, le gouverneur a
tenu un Crd qui a mobilisé l’ensemble des chefs de service de la
région et cela l’histoire le retiendra. C’est ce qui explique la satisfaction du Khalife de Darou Marnane qui, par ailleurs, est très lié
au chef de l’Etat et entretient d’excellentes relations avec lui.
M. DIEYE
CELEBRATION DE L’ACHOURA PAR
LA DAHIRATOUL MOUHTAFINA SAMEDI
Journée de prières et de recueillements
Tivaouane : La « Dahiratoul Mouhtafina Assaril Abahi Al
Ajdad » a décidé, encore une fois, de perpétuer l’un de ses grands
événements religieux avec la célébration ce samedi 24 octobre
2015 de l’Achoura qui marque le 10e jour de l’an musulman.
Une journée de prières et de recueillements que les membres de la
Dahiratoul Mouhtafina, composée
essentiellement de jeunes, veulent
ainsi vivre pleinement à l’occasion
de cette fête musulmane en respect
des recommandations de l’ancien
Khalife, feu Serigne Mouhamadou
Mansour Sy. Ce dernier, comme l’a
souligné avant-hier à Tivaouane lors
d’une rencontre avec la presse le président de la Dahira Serigne Moustapha Sy Abdou, « avait exhorté l’ensemble des jeunes sous forme de
"ndigueul" de se retrouver annuellement le jour de l'Achoura à Tivaouane pour une communion des
cœurs et des esprits, de se ressourcer
davantage et de suivre les orientations de la sainte Hadara de Tivaouane ». Aussi a-t-il invité toute
la jeunesse musulmane en général
à comprendre que c’est de la source
spirituelle que jaillit l’équilibre de
la vie humaine avant toute entreprise à travers des activités économiques et sociales. Et, c’est cela d’ailleurs la quintessence du message
que porte la Dahiratoul Mouhtafina
depuis des décennies à travers ses
démembrements dans le pays ». Autrement dit, la Dahiratoul Mouhtafina Assaril Wal Aïdad constitue un
véritable organe de perpétuation du
legs des vénérés patriarches et des
valeurs et enseignements islamiques
de Feu Seydi El Hadji Malick Sy et
de l’ensemble de sa famille.
Des prières qui seront sanctionnées par une importante déclaration
du Khalife général des Tidianes, Serigne Cheikh Ahmet Tidiane Sy Al
Makhtoum qui, par la voix du porteparole de la famille de Seydi El Hadji
Malick Sy, Serigne Abdoul Aziz Sy
Al Amine, va délivrer son message
à la jeunesse. Occasion d’un contact
direct entre cette jeunesse tidiane
et leur guide spirituel qui coïncide,
selon Serigne Moustapha Sy Abdou,
« avec les événements douloureux
liés à la bousculade de Mina qui a
occasionné beaucoup de morts dont
des Sénégalais, la conférence sur le
climat prévue à Paris et qui se prépare activement mais aussi et surtout l’hivernage de cette année qui
a été marqué par une forte pluviométrie qui fait renaître l’espoir chez
les producteurs. Il s’y ajoute également que le monde vit une crise économique profonde toute comme une
crise spirituelle. Donc, il est important que les jeunes puissent porter
un message de paix, d’amour, de justice et de liberté à l’épreuve du temps
mais en suivant les recommandations de Dieu et de son prophète Mohamed (Psl) ».
El hadji Mohamadou SAGNE
SAISIE SUR LE CORRIDOR KIDIRA-MOUSSALA
De la drogue d’une valeur de
18 milliards de FCfa incinérée
642,8 kg de chanvre indien et ou de cannabis, 126,45 kg de
métamphéthamine et 4,485 kg de barbiturique ainsi qu’une
tonne de médicaments ont été incinérés cette année à Tamba.
La valeur marchande de ces produits a été estimée à 18
214 151 543 FCfa.
TAMBACOUNDA : Pour faire
face à ce phénomène, les autorités
ont installé un scanner à Kidira et un
autre le sera à Moussala au mois de
février ainsi qu’une une brigade cynophile qui va couronner cette volonté d'éradiquer ce mal. Pour le gouverneur Cheikh Kane Niane, ce
phénomène est inquiétant «du fait
que la région s’ouvre à cinq pays de
l’Afrique de l’Ouest». Les fraudeurs
ont plusieurs cordes à leurs arcs et
font montre de beaucoup d’ingéniosité même si les services de répression disposent de moyens de lutte
conséquents. D’ailleurs, le gouverneur a salué les efforts déployés par
ces derniers et qui ont permis de met-
tre la main sur cette grande quantité
de drogue estimée à plus de 18 milliards de FCfa. Pour le directeur régional des douanes sud-est, le colonel
Ibrahima Thiam, c’est la première
incinération pour l’année 2015 faite
dans la région de Tambacounda. «Il
nous faut combattre le fléau en
amont pour mettre fin à l’insécurité
qui prévaut dans cette région ». Il a
rappelé qu’il est prévu une brigade
de cynophile qui va renforcer la surveillance du trafic internationale de
drogue. Les saisies incinérées ont été
faites entre août 2014 et octobre 2015
sur l’axe de la frontière Sud de Kidira
et Kédougou Moussala.
Pape Demba SIDIBE
SAISIE DE 177 KG DE CHANVRE
Une opération à l’actif de la brigade
de recherche de Mbour
C’est suite à une information anonyme relative à un intense cas de trafic
de drogue au quartier Saly Carrefour
que le commissaire Mamadou Tendeng a mis en branle ses hommes de
la brigade de recherche. Ces derniers,
avec le professionnalisme dont on leur
reconnaît, ont pu localiser un boutiquer du nom de Stéphane Monteiro
alias Babacar Fall. Ce dernier se cachait
derrière son alimentation qui n’en été
pas en faite une, pour exercer l’activité
illicite, sac au dos contenant 14 cornets
de l’herbe qui tue et deux autres kilogrammes. Interrogé par les limiers, il
se décida de vendre la mèche de son
fournisseur qui fut localisé à Sicap
Mbao à Dakar. Suite à un plan méticuleusement exécuté, les hommes du
commissaire Tendeng parviendront
à interpeller le ténor du trafic Tidiane
Diémé, né en 1969 à Bignona, à son
domicile en même temps que sont
lieutenant Nfaly Goudiaby né en 1996
à Sindian. Globalement, 177 kg de
chanvre ont été saisis. Le chef de
bande, espérant acheter sa liberté,
remet 500 000 FCfa aux policiers, tentant ainsi de les corrompre. Finalement il sera conduit en compagnie de
ses acolytes devant le procureur de
Amath Sigui NDIAYE
Thiès.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
MAGAL DE DAROU MARNANE 2015
De mémoire des citoyens de
Darou Marnane, jamais le Magal n’a
connu une telle ampleur, tant du
côté de l’affluence, des autorités religieuses qu’au niveau de la représentativité de l’Etat. Cela a été remarqué depuis le Crd organisé par
le gouverneur de la région de Louga.
En effet, pour la première fois,
l’événement a fait l’objet d’un comité
régional de développement (Crd),
mais aussi l’Etat s’est fait représenté
par un ministre de la République,
des secrétaires d’Etat, un ambassadeur et le gouverneur El hadji
Abdou Ange Faye qui a particulièrement été plébiscité par le khalife
de Darou Marnane et les autres
chefs religieux de la localité.
La famille du Khalife général dans
son ensemble, avec Serigne Moustapha Mbacké, Cheikh Bara Maty
Leye, Serigne Bassirou Mbacké Porokhane, Cheikhouna Bara Mbacké
Fallilou, entre autres, ont tous ré-
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S oCiete
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
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S oCiete
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
PROCES HUSSEIN HABRE
L’ex-président accusé de viols et de traque contre les Zaghawa
Par Cheikh Malick COLY
Le jeune frère d’Idriss Déby était à
la barre hier pour apporter sa part de
témoignage sur les accusations portées
contre Hussein Habré. Oumar Déby
Itno, né en 1978, dit avoir été arrêté
par les forces de l’ordre à l’âge de 11
ans, puis libéré. Devant les Chambres
africaines extraordinaires, il a raconté
le film de son arrestation en 1990. Une
arrestation dont il ne peut dire les véritables motivations.
Oumar Déby Itno était fonctionnaire,
directeur de la Stratégie en charge de
la logistique, poste rattaché à la présidence de la République du Tchad. Le
petit frère consanguin de l’actuel président parle de chasse à l’homme à travers tout le territoire. Selon lui, « si on
vous voit habillé en blanc, vous êtes
traqué ». Cette tentative de coup d’Etat
manqué avait provoqué des arrestations notamment orientées vers les Zaghawa, ethnie du président Idriss Déby.
« On a appris qu’Assane Djamouss et
Idriss Déby ont quitté le pays, parce
qu’Habré voulait les arrêter », dit-il.
Il soutenait que ceux qui étaient
venus perquisitionner le domicile de
Déby étaient les agents de la sécurité
présidentielle. Ainsi, Oumar Déby a
confirmé que les arrestations se déroulaient en deux catégories. Les hommes
de haut rang étaient arrêtés et transportés par avion vers Ndjamena et les
autres étaient portés disparus. Même
s’il reconnaît que le ministre de l’Intérieur d’alors Ibrahima Mahamat Itno
était son frère, il ne savait pas qu’il intervenait dans certaines décisions no-
tamment la libération de certains détenus dont l’acte administratif portait
sa signature. Les avocats de la défense
lui ont rappelé que la Dds était liée administrativement à son département.
Malgré son âge, Oumar Déby avoue
n’avoir pas oublié les péripéties de la
traque au domicile de son grand frère.
« Nous avions escaladé le mur pour
aller nous cacher dans la maison voisine
appartenant à des Américains. Nous
étions cachés dans la chambre du gardien pendant deux jours avant de partir
chercher autre refuge », déclare-t-il.
Après quelques jours passés à errer
dans les rues de Ndjamena, lui et ses
frères quittèrent la capitale pour se rendre à Abéché, autre ville du Tchad. De
là, ils rejoignirent Yeliba puis Tiné à
bord d’un véhicule. Puis, ils empruntèrent des chameaux pour regagner le
village de Bakhay où se trouvait leur
maman. Dans ce hameau, ils n’ont pas
trouvé plus de sécurité et se sont rendu
en brousse, dans les collines en compagnie de leur bétail pour y séjourner.
« Les femmes et les enfants n’étaient
pas tués, mais il faut dire que nous
étions les fils de Déby, ce qui explique
cette fugue, de peur d’être capturés »,
avance-t-il en réponse à la défense. Durant toute sa présence à la barre, Oumar
Déby a dit avoir fait ses déclarations
sur la base de ce qu’il a appris des autres. Mais la grande vedette du jour a
été Khadidja Hassan Zidane dite « la
rouge » qui a déclaré avoir été violée
par Hussein Habré. Une accusation de
taille, puisque la dame avoue avoir été
obligée de coucher à quatre reprises
avec l’ancien président tchadien. Puis,
c’était au tour des autres agents de sécurité qui ont pris le relais pour des
scènes de viols qui se déroulaient à la
présidence de la République. Elle qui
affirme avoir passé trois ans et 15 mois
de détention déclare avoir subi des sévisses de toutes sortes. De la présidence
à la prison de Wadjidoune en passant
par la Dds et le camp des martyrs, Khadidja s’est évertuée à raconter son odyssée, avec huit femmes issues qui ont
subi le même sort. Elles s’occupaient
aussi de laver les vêtements des militaires avant de passer à d’autres services. Elle souligne que tout est parti
de l’arrestation de son frère Hamdallah
en Libye, pilote de formation puis transféré à Ndjamena. Les membres de la
sécurité la retrouvent chez elle pour lui
demander de venir en aide à son frère
malade. A son arrivée à la présidence,
selon ses déclarations, « les agents me
demandent de lui apporter de quoi
manger, des effets de prières. Ce que
j’ai fait ». Deux jours après, Khadidja
accueille à nouveau les agents de la sécurité qu’elle reconnaît tous – puisque
citant leurs noms sous la houlette de
Younouss Saleh – qui sont venus l’arrêter. « Après m’avoir amené, les agents
de la sécurité m’ont laissé pendant deux
jours dans une petite chambre de la
présidence, pour aller prendre part à
une conférence au Soudan », racontet-elle. A leur retour, place à leur interrogatoire suivi de tortures tous azimuts.
Elle exhibe même des séquelles sur sa
peau devant les Cae pour mieux asseoir
sa thèse. « J’ai subi beaucoup de souffrances, beaucoup d’atrocités », relèvet-elle. Sa mère venue s’enquérir de sa
situation a été a aussi arrêtée et emprisonnée pendant trois ans. De même
pour sa petite sœur qui a été torturée
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple • Un But • Une Foi
Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural
Agence Nationale d’Insertion et de Développement
Agricole
AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
Numérodu marché : N° T _DEAI_ 014
Dénomination du marché : Travaux d'aménagement des Aires Agricoles Emergentes (AAE) intégrant l'aménagement du foncier,
le relèvement du niveau d'irrigation par la réalisation de puits, pointes filtrantes ou micro-forages; la réalisation de clôtures.
Nombred'offresreçues : Six (06).
Soumissionnaires
Adresse
1
DIOUBO Sarl
Bayakh, Route de Sangalcam. Tél : 33 836 19 20
2
OZE SUARL
39, Rue Moussé DIOP X Gransland, l' Etage. Tél : 33 848 66 36
3
DIAMA TECHNOLOGY
4
SOLENE
18, bis Avenue Pdt. Lamine Guèye .Tél : +221 33 842 04 44 Dakar
Immeuble TOTAL Sénégal, Km 3 Boulevard du Centenaire de la
Commune de Dakar. Tél : 33 859 65 65
5
HORTICULTURE, AGRICULTURE EN AFRIQUE Sarl (H 2 A)
Cité ASECNA ZacMbao, n° 60 — Dakar. Tél : 77 566 85 08
6
SETRAP Sarl
Rue MAGE Nord Saint-Louis. Tél : 77 568 10 46 / 70 348 24 76
Nom des Attributairesprovisoires :
- Lot 1 :Classé sans suite
- HORTICULTURE, AGRICULTURE EN AFRIQUE Sarl (H 2 A) : Lot n° 2
- DIAMA TECHNOLOGY: Lot n° 3.
- Lot n° 4 :Infructieux
Montant des offres retenues provisoirement (TTC)
- Lot n° 2 : 14 707 579 F CFA
- Lot n° 3 : 28 511 939 F CFA
Délai d'exécution : Lot n° 2 : 90 jours Lot n° 3 : 06 mois ;
La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 84.3 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour
un recours gracieux auprès de l'autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de
l'Autorité de Régulation des marchés Publics, en vertu de l'Article 89 dudit Code.
Le Directeur Général
El Hadji Malick SARR
20 10 2015
quatre jours durant avant d’être libérée.
Mais d’après elle, on lui reprochait l’évasion de Libyens de la prison dont son
frère Hamdallah. Elle dit n’avoir rien
à faire dans cette histoire qu’elle ne
maîtrise pas. Femme au foyer ayant
connu deux mariages, elle dit avoir été
blessée après avoir été poignardée avec
une arme dans ses parties intimes. Mais
pour la défense, il s’agit là d’une accusation grossière contre un ancien chef
d’Etat et qu’il faudra permettre un huis
clos pour un examen médical et analyser les cicatrices.
« Les gens tombent comme
des mouches en prison »
L’entame de l’audience de la semaine
a été réservée à Abakar Adoum, un enseignant de profession qui dit avoir été
arrêté en cours de route au moment où
il se rendait chez lui. Après son cours
de samedi, il prit le chemin de son village le soir. Il a rencontré ensuite les
forces de l’ordre qui l’ont arrêté pour
être amené dans les locaux de la Dds.
Détenu pendant sept mois, Abakar raconte les conditions de détention à la
prison où « les gens tombent comme
des mouches ». Il se dit convaincu que
Habré était au courant du traitement
que subissaient les prisonniers dans
les cellules. Car, en comparant son rôle
à celui de chef de famille, il explique
qu’aucun de ses fils ne fera quelque
chose sans que l’on soit au courant.
Mais l’enseignant est parfois contradictoire dans ses déclarations. Il se justifie en disant que la personne chargée
de faire le procès-verbal n’a pas bien
saisi ce qu’il disait. Ce que le parquet
général dément en lui rappelant qu’il
a été bel et bien entendu par un juge
sénégalais du nom de Youssouph Top.
Mais, il campe sur sa position et nie catégoriquement avoir vu ou rencontré
un juge. La Chambre était obligée d’inviter les avocats à utiliser les mots susceptibles d’être compris par le témoin
afin qu’il réponde de manière concise
et précise aux questions. Il qualifiait le
président Habré de bourreau, de criminel et les avocats de la défense se demandaient s’il n’était pas « irrévérencieux de tenir une telle assertion contre
un ancien chef d’Etat ».
Selon ses déclarations, les jeunes
ayant regagné la rébellion avaient
marre de la dictature et que cette rébellion concernait tout le pays. Pourtant, lui qui était accusé d’être secrétaire
du mouvement, avait dit qu’il ne savait
rien de la rébellion et avait entendu les
gens en parler. Arrêté le 21 décembre
1988, il est sorti de prison le 1er décembre 1990 et déclare n’avoir jamais
vu des scènes de tortures durant tout
le temps passé en prison. « C’est seulement, admet-il, sur la base de témoignages entendus que je le raconte ».
Le juge espagnol Baltasar Garzón
apporte son soutien aux Chambres
africaines extraordinaires
Le magistrat espagnol Baltasar Garzón a fait face à la presse
hier, en présence d’Alioune Tine, le directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, de Reed
Brody, le conseiller juridique et porte-parole de Human Rights
Watch et de Clément Abaifouta, le président de l’Association
des victimes de crimes du régime de Hissein Habré.
Connu dans le monde entier pour
son combat contre l’impunité et surtout sur l’affaire Pinochet, le magistrat
espagnol a déclaré être venu à Dakar
pour assister au procès de Hissein
Habré devant les Chambres africaines
extraordinaires et témoigner ainsi son
soutien. Dans sa déclaration en espagnol, traduit en français par Reed
Brody a d’abord qualifié la tenue de
ce procès historique comme une avancée importante pour la justice dans
le monde. Sa présence pour la première fois sans la salle d’audience est
pour lui une « chance » et cette session
du procès de Hissène Habré lui a permis de ressentir une forte émotion.
Le magistrat espagnol Baltasar Garzón s’est aussi réjoui de voir en face
des juges un Hissène Habré, présumé
auteur de ces crimes mais jouissant
de la présomption d’innocence. Ayant
constaté que le procès se déroule normalement, le magistrat qui avait lancé
les poursuites contre le général Pinochet, s’est félicité de la décision du Sénégal d’avoir accepté de juger l’exprésident tchadien. Il a rappelé que
c’est lui qui avait émis le premier man-
dat contre Hissein Habré pour des
crimes commis au Tchad ; ce qui a
donné naissance à son inculpation en
2000. Pour le militant des droits de
l’homme, ce procès constitue une
avancée positive pour la justice pénale
internationale avec la création des
Chambres africaines extraordinaires.
Répondant à une interpellation sur
la crédibilité des Chambres africaines
extraordinaires, Baltasar Garzón a indiqué que c’est au terme du procès
que l’on pourra apprécier son efficacité et sa pertinence pour juger les dirigeants africains, au lieu de les traduire devant la Cour Pénale
Internationale. La présence des victimes au procès de l’ex-président tchadien a été également magnifiée par
l’ancien magistrat qui soutient que
cela permet une bonne tenue des débats, avec le respect des normes. Sur
l’absence d’Idriss Déby devant les
Chambres africaines extraordinaires,
le magistrat a soutenu ne pas avoir
tous les éléments nécessaires pour
apprécier la responsabilité de l’actuel
président tchadien.
Mbaye Sarr DIAKHATE
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Deux faits majeurs ont corroboré les témoignages d’hier.
Il s’agit d’accusations de viols contre Habré et du jeune frère
d’Idriss Déby qui charge l’ancien président de la République
d’avoir fait la chasse à l’homme des Zaghawa.
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CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
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R égions
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
BUDGET PARTICIPATIF AU SENEGAL
Le projet touchera 105 collectivités locales pour un montant
de 4,7 milliards de FCfa
Le secrétaire général du ministère de la gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Etienne Turpin, entouré des représentants du Pndl et de l’Uael, respectivement M. Alassane Saidou Sow et M.
Khadim Ndiaye.
Pour le représentant du ministre, cet
atelier constitue une réponse à une aspiration des populations et à un besoin
exprimé par les acteurs locaux de participer à la prise de décision dans l’identification et la mise en œuvre efficace
des projets prioritaires pour leurs communautés. En effet, soulignera Etienne
Turpin, la promotion des principes de
bonne gouvernance locale est au cœur
de l’approche du budget participatif.
«Son efficacité se lit dans le souci de
rendre la gestion des ressources des
collectivités locales plus transparente,
mais aussi dans la volonté de stimuler
la participation des citoyens à la prise
de décisions relatives à l’utilisation des
deniers publics», argumente-t-il. Il a
souligné le caractère original du budget
participatif entamé au Sénégal depuis
2010 par le Pndl (Programme national
du développement local) avec l’appui
technique et méthodologique d’Enda
Ecopop. C’est pourquoi il a invité tous
les exécutifs locaux, qui décideraient
de se lancer dans la promotion du bud-
get participatif dans leur collectivité locale, à s’entourer des précautions méthodologiques indispensables.
Dialogue et participation
citoyenne
Le projet Budget participatif va toucher à terme 105 collectivités locales,
pour un montant global de 4 milliards
700 millions de FCfa. Avec la multiplication des outils de bonne gouvernance
tels que la certification citoyenne adoptée par le Forum civil, la mesure des
performances des collectivités locales
menée par le Proddel, ou encore l’audit
citoyen et le budget participatif, le tissu
institutionnel, à en croire le représentant du ministre de la Gouvernance locale, se bonifie avec des instruments
favorisant le dialogue et la participation
citoyenne dans la gestion des collectivités locales. C’est là une avancée majeure avec une implication plus forte
de la société civile dans la gouvernance
locale participative.
En vue d’expliquer et de situer l’enjeu
en cours pour les collectivités locales
quant à l’appropriation et la mise en
application du concept du Budget participatif au Sénégal, le coordonnateur
d’Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a cité
trois évènements.
D’abord, le lancement en 2013 de
l’agenda 2063 qui va permettre à différents acteurs africains d’élaborer pour
les 50 prochaines années le développement de l’Afrique. Puis, le lancement
dans un mois à Johannesburg du sommet des villes d’Afrique (Africités) dont
le thème est : «Construire l’Afrique avec
ses populations». Enfin, le lancement
il y a deux ans au mois de mars 2013
de la réforme de l’Acte 3 de la décentralisation. Tous ces évènements expliquent, selon lui, le consortium de
structures comme le Mouvement citoyen, ONU femmes, l’Uael, Enda Ecopop,…, qui ont pris l’engagement d’appuyer le projet Budget participatif au
Sénégal.
Babacar Bachir SANE
Passage à
l’échelle
En procédant au lancement du
projet de promotion dans la participation citoyenne, la planification,
la budgétisation et la gestion des affaires locales au sein de 45 collectivités locales pilotes, l’Etat du Sénégal
s’engage résolument à encourager,
systématiser l’approche et asseoir
les bases solides de la pérennisation,
voire de l’institutionnalisation du
budget participatif dans toutes les
collectivités locales du Sénégal d’ici
à 2018. Ainsi, à en croire le ministère
de la Gouvernance locale, un plan
de passage à l’échelle va être initié
au terme du processus entamé.
Ainsi, il est proposé, comme mécanisme opérationnel, la création,
dans chaque collectivité locale, d’un
cadre de concertation dont les modalités d’organisation et de fonctionnement sont fixées par décret, selon
les plans et projets locaux de développement. En outre, il peut être
consulté sur toute autre matière d’intérêt local. Dans cette même optique,
il est préconisé la formalisation des
initiatives constatées à l’échelle communale, à travers les conseils consultatifs de quartier ou de village. La
composition, l’organisation et le fonctionnement des conseils consultatifs
sont fixés par arrêté.
B. B. SANE
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Le secrétaire général du ministère de la Gouvernance locale, du
Développement, et de l’Aménagement du territoire Etienne Turpin
a présidé hier au Terrou-bi, au nom du ministre Abdoulaye Diouf
Sarr, le lancement du projet de promotion de la participation citoyenne dans la planification, la budgétisation et la gestion des affaires locales au sein de 45 collectivités locales pilotes du Sénégal.
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R égions
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
ASSAINISSEMENT
Le conseil de la cité Abattoirs de Tamba, un bel exemple de quartier
L’Association pour la santé, le sport, l’éducation, l’environnement et la culture (Asseec) est au chevet du conseil de
quartier des Abattoirs, avec son partenaire stratégique (l’Association pour les échanges internationaux et nationaux de
la Roche – AEIN). Un montant de cinq millions de FCfa a été
injecté pour aider les populations à réussir le pari du passage
vers le quartier idéal.
Le conseil de la cité des Abattoirs
de Tamba, avec le dialogue social permettant aux habitants d’être acteurs
de changement, a mis en place une
structure de collecte des ordures avec
des charrettes tirées par des ânes.
L’Asseec de son côté a mis en place
une structure de microcrédit qui a démarré et qui totalise près de 800 000
FCfa en quatre mois d’exercice. Un
fonds revolving qui précède les activités génératrices de revenu comme
la teinture, la transformation des fruits
et légumes et autres céréales locales.
C’est un paquet d’activités qui met le
quartier Abattoirs au premier rang de
quartier idéal dans la ville de Tambacounda. L’initiateur Ciré Wone, président de l’Association pour la santé,
le sport, l’éducation, l’environnement
et la culture, par ailleurs président du
comité de développement du quartier
des Abattoirs, a élaboré un projet de
maison de quartier pour l’animation
de ce dernier.
Cela en collaboration avec l’ensemble des différents acteurs (adhérents,
associations, Gie, partenaires sociaux,
commerçants, écoles, habitants et autres…). La maison de quartier, pour
Ciré Wone, est un projet de développement social local participatif, pertinent dans le contexte social et politique actuel. Il s’agit pour lui de le
transformer en un foyer d’initiatives
porté par des personnes ressources
capables de définir et de mettre en
œuvre un projet de développement
social au bénéfice de l’ensemble de la
communauté du terroir. M. Wone
souligne également que c’est avant
tout un état d’esprit et un projet qui
prend appui sur des valeurs d’éducation populaire des habitants engagés
à travers des concepts comme la dignité humaine, la solidarité, la démocratie et des partenaires, pour contribuer au développement social local
du terroir construit avec les habitants.
Un véritable foyer de
démocratie locale
Selon lui, le projet de maison de
quartier est élaboré à partir des particularités du quartier et de sa population. En privilégiant la participation
des habitants, M. Wone met au devant
de la scène la prise en main des activités pour échanger, participer et décider. Pour lui, les habitants sont invités à faire de la maison de quartier
un véritable foyer de démocratie locale
et du lien social. «Elle s’intéresse à
tout ce que font l’individu et la famille.
C’est par le dialogue et la participation
à des activités, des projets collectifs
que les personnes apprennent à mieux
maîtriser la vie pour devenir des citoyens actifs». Il dira que la maison
de quartier est un lieu d’initiatives et
de construction de réponses adaptées
à nos valeurs et à nos réalités vécues
au niveau local. Et par sa capacité
d’adaptation et de réactivité, la maison
de quartier est un lieu privilégié pour
concevoir et élaborer les politiques au
niveau local.
En résumé, la maison de quartier
est un projet de développement social
local participatif, pertinent dans le
contexte social et politique actuel.
L’animation générale reste pour lui
une fonction centrale de la maison de
quartier, pour élaborer un projet de
proximité avec les habitants, les professionnels et en association avec des
partenaires afin d’assurer le pilotage
de la structure dans la transparence
et mobiliser les ressources des habitants du quartier, développer les coopérations avec les acteurs, démultiplier
et aider à la vie associative. Accueillir,
écouter, rencontrer, reste pour lui le
triptyque pour atteindre l’objectif
qu’est un quartier idéal dans le dialogue social, la laïcité et le respect des
différences. Pour lui, si la plupart des
activités participent à des apprentissages techniques, artistiques ou culturels, il n’en demeure pas moins
qu’elles servent aussi de support pour
développer l’ensemble de nos valeurs
et nos objectifs.
«C’est pourquoi nous attacherons
une grande importance à informer, à
former et à participer à une pédagogie
qui serve notre projet commun
comme les ateliers (informatique, jeux
de société, randonnée de la petite enfance, garderie, formation des parents). A travers nos différentes missions, nous souhaitons être un maillon
dans l’éducation des enfants et des
DEVELOPPEMENT LOCAL
Les élus de Koar à l’école de l’Acte 3 et du Pse
Les élus, acteurs de développement et autres responsables
des cellules administratives de Koar (arrondissement de
Bala), ont été à l’école de l’Acte 3 de la décentralisation et du
Plan Sénégal émergent, pour renforcer leurs capacités afin
de maîtriser leurs rôles et attributions dans la gestion de leur
terroir.
La priorité des élus de la commune
de Koar est sans conteste le renforcement de leurs capacités. Aussi, au
cours de l’atelier tenu à leur endroit,
ils ont passé en revue le contenu de
l’Acte 3 de la décentralisation, pour
enclencher le développement. Pour le
maire de Koar, Baganda Sakho, ces
nouveaux élus n’ont pas encore les capacités de mener à bien leurs attributions et le rôle qu’ils doivent jouer.
«Ce qui engendre souvent des conflits
avec les chefs de village lesquels, avec
la communalisation, deviennent des
chefs de quartier», a-t-il dit, non sans
faire remarquer que malgré les progrès
et acquis enregistrés, beaucoup de fai-
blesses et de contraintes pèsent encore
sur la mise en œuvre de la politique
de décentralisation.
Les autres contraintes soulevées
sont relatives, à en croire le maire, à
l’incohérence et à l’inefficience des
mécanismes de financement du développement territorial et à la faiblesse
de la coproduction des acteurs du développement. Pour Mamadou Fadé
de l’Ard de Bakel qui a animé la formation, le chef de l’Etat veut organiser
le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développent durable à l’horizon 2022. «Le plus important est le vœu de voir émerger des
collectivités locales ayant une assise
territoriale pertinente, disposant des
ressources nécessaires à leur développement», a-t-il indiqué. Il y a aussi
des efforts qui doivent être faits pour
accroître les compétences des collectivités, pour qu’elles soient plus aptes
pour prendre en charge leurs attributions.
Le sous-préfet de Balla, Aliou Sy, a
loué cet effort du conseil municipal de
renforcer les capacités des élus locaux
et leaders communautaires sur les
textes de la décentralisation afin d’asseoir une bonne gouvernance.
Il a rappelé que dès son accession
à la souveraineté internationale, le Sénégal a opté pour une politique de décentralisation prudente, progressive
et irréversible. «Cette option a été
confirmée au cours des différentes
phases qui ont marqué cette politique».
P. D. SIDIBE
PROGRAMME DE BONNE GOUVERNANCE
Forum Civil et Lux Dév renforcent les capacités
des acteurs locaux
Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de
bonne gouvernance et de citoyenneté active, le Forum Civil,
en collaboration avec son partenaire Lux Dév, a organisé
dans les locaux de l’hôtel de ville de Saint-Louis une session
de renforcement de capacités au profit des acteurs locaux et
autres partenaires de ce programme.
Selon Mouhamadou Lamine Tall,
coordonnateur du centre de gouvernance participative du Forum civil,
ce programme de bonne gouvernance a une mission principale qui
s’articule autour des activités relatives à l’éducation pour la citoyenneté et à la certification citoyenne
qui est un instrument de sanction
positive de la gestion des affaires locales. Ce programme, a-t-il précisé,
qui doit durer trois ans, entre dans
le cadre de la mise en œuvre du Pic
3 (Programme indicatif de coopération) et concerne les trois régions
de l’axe nord, notamment vingt collectivités locales des régions de
Louga, de Matam et de Saint-Louis.
Pour le département de Saint-Louis,
a-t-il poursuivi, sept collectivités locales sont bénéficiaires de ce programme.
Il s’agit des communes de Richard-Toll, de Mbane, de SaintLouis, de Ndiayène Pendao, de
Ndiébène Gandiole, d’Aéré-Lao et
de Mpal.
L’objectif de cet atelier de deux
jours a consisté à former les acteurs
locaux sur la décentralisation, les
finances et le foncier. Ce séminaire
a débouché sur l’évaluation de la
gestion des affaires locales.
Mbagnick Kharachi DIAGNE
Echange de documents entre partenaires, en présence du préfet de Tamba.
jeunes en travaillant en étroite collaboration avec les familles. Le Programme d’appui pédagogique (Pap)
est soutenu par un appui pédagogique
et matériel pour les écoles de la commune. Pour M. Wone, les écoles de la
commune de Tambacounda ont des
problèmes de recherche documentaire
pour la réalisation des apprentissages
scolaires. C’est dans ce cadre que l’Association pour les échanges internationaux nationaux de la Roche (AEIN)
vient en appoint aux écoles.
Pape Demba SIDIBE
ACCAPAREMENT DES TERRES
Les femmes de Fandène
contre toute forme de
discrimination
L’Association des femmes rurales de la commune de
Fandène (département de Thiès), en partenariat avec Pesticide action network Africa (Pan Africa), a réuni à Fandène productrices, élus locaux et autres acteurs du développement pour échanger sur la problématique de
l’accaparement des terres.
Selon Thérèse Faye, présidente du
réseau des femmes rurales de Fandène, l’accaparement des terres dans
le monde rural affecte davantage les
femmes qui subissent une nette discrimination par rapport aux hommes
pour ce qui est de l’accès à la terre.
«Même si du point de vue de la loi, les
citoyens doivent être traités équitablement (même si les us et coutumes
en matière foncière prennent encore
le pas sur l’application de la loi)», at-elle constaté. Toutefois, elle reconnaît
que beaucoup de plaidoyers ont été
faits pour tendre vers un consensus
qui va aider les femmes à résoudre la
question de l’accès à la terre dans le
monde rural en essayant de sauver
l’équilibre social tout en restant dans
les balises de la loi. «Malheureusement, les femmes rurales vivent des
fortunes diverses selon les zones », at-elle déploré.
Au-delà de cette approche traditionnelle qui les fragilise pour accéder
à la terre, afin de développer, au même
titre que les hommes, leurs activités
de productions agricoles, les femmes
rurales se disent peinées par l’arrivée
massive d’investisseurs étrangers à
qui les autorités donnent d’énormes
espaces où ils produisent, pas pour
nourrir à priori les populations sénégalaises, mais plutôt celles de leurs
propres pays. «Ceci risque, si l’on n’y
prend garde, de fragiliser, voire saper
la sécurité alimentaire dans notre
pays, d’accentuer la pauvreté en transformant la force de travail en ouvriers
agricoles», a-t-elle lancé.
670.000 ha touchés
par le phénomène
Sur le même registre, la présidente
de la fédération des productrices dans
la zone des Niayes, Oulimata
Mbengue, venue de Sangalcam (département de Rufisque), a appuyé sa
sœur. «Aujourd’hui, nous sommes
en train de perdre le caractère rural
de notre zone à cause de la pression
foncière que nous font subir les coopératives d’habitats et autres acteurs
qui vivent de la spéculation foncière.
Nos champs cèdent la place aux habitations», a-t-elle déploré. Une situation qui, selon elle, réduit davantage la chance des femmes rurales
productrices d’avoir des terres pour
mener en toute sécurité leurs activités
agricoles. «Pourtant, avec le peu d’espace que l’on nous a prêté, nous avons
pu faire une production extraordinaire de pomme de terre bio », a-telle souligné.
C’est pourquoi ces femmes rurales
agricultrices, soucieuses de la sécurité
alimentaire de leur communauté, interpellent les autorités sur l’enjeu que
constitue l’accaparement des terres
au détriment des femmes. Dans son
intervention, Maïmouna Dièye de Pan
Africa a indiqué que le phénomène de
l’accaparement des terres touche près
de 670 000 hectares de terres arables
au Sénégal «selon des études fiables».
Elle a rappelé qu’en 2012 déjà, les
femmes rurales ont eu à soutenir, dans
une déclaration contre l’accaparement
des terres au Sénégal, que la terre doit
appartenir à celles et à ceux qui la
travaillent pour se nourrir et nourrir
le pays. Au nom du maire de Fandène,
Dr Augustin Tine, le deuxième adjoint
Mamadou Guèye a exhorté les femmes
à s’approprier toutes les opportunités
offertes par la loi pour accéder à la
terre. «Vous vous êtes battues pour
arracher la parité ; alors, je ne vois pas
pourquoi vous ne réussirez pas à faire
appliquer la loi sur l’accès à la terre»,
a-t-il confié. A ce niveau, il a invité
ses collègues qui siègent dans toutes
les communes du pays à travailler
dans l’esprit et la lettre de la loi sur le
foncier pour éviter les discriminations
sur toutes les formes.
Mbaye BA
16
C ultuRe
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
« L’AMI DONT L’AVENTURE N’EST PAS AMBIGUË », « LES SOLEILS DE NOS LIBERTES »…
L’écrivain Amadou Elimane Kane exalte l’afro-optimisme dans une trilogie
Après « L’Ami dont l’aventure n’est pas ambiguë » et « Les Soleils
de nos libertés », l’écrivain-poète Amadou Elimane Kane complète
sa trilogie littéraire avec « Une si longue parole ». A travers ces trois
ouvrages, l’auteur étale sa vision d’une Afrique émergente, laquelle,
selon lui, doit se réapproprier ses légendes, contes, mythes, brefs
ses propres récits.
On le savait panafricaniste
convaincu et afro-optimiste persuadé.
Dans ses nombreux articles portant
sur la Renaissance africaine et publiés
dans des revues scientifiques, cela
transparaissait. Désormais, toute cette
philosophie, cette vision de l’Afrique
debout et conquérante en laquelle il
croit fortement, Amadou Elimane
Kane l’a consignée dans une trilogie
de récits, à savoir « L’Ami dont l’aventure n’est pas ambiguë » et « Les Soleils de nos libertés », publiés en 2014
et que vient de compléter « Une si
longue parole » paru en septembre
dernier. Cela saute aux yeux, ces titres
rappellent, à bien des égards, des ouvrages célèbres : « L’Aventure ambiguë » de Cheikh Hamidou Kane,
« Les Soleils des indépendances »
d’Ahmadou Kourouma et « Une si
longue lettre » de Mariama Bâ. Amadou Elimane Kane l’a fait à dessein.
Cette démarche littéraire sur laquelle il est revenu largement, vendredi passé, au cours d’une rencontre
avec la presse, l’auteur l’explique par
le souci d’opérer des ruptures d’avec
un certain discours afro-pessimiste.
Ainsi, pour se mettre dans la voie de
l’émergence, il invite les Africains à
écrire « un roman continental au pluriel », « une narration collective » qui
se baserait sur leurs propres récits.
« Pour émerger, pour cheminer vers
l’émergence, vers la renaissance africaine, il faut que les Africains et
l’Afrique écrivent un roman continental au pluriel, parce qu’on ne peut pas
faire émerger l’Afrique en rejetant ses
légendes, ses contes, ses mythes, ses
récits. On ne peut pas aller vers l’émergence et la renaissance lorsque ces récits sont rejetés », dit-il de sa voix de
stentor, debout comme un bon pédagogue.
Parmi ces récits, dont lui-même
s’inspire dans ses écrits, il cite « La
Charte du Mandé », « Les recommandations de Thierno Souleymane
Baal », l’instigateur de la Révolution
Torodo de 1776, voire l’histoire des
grandes figures féminines africaines
comme la reine Nzinga, Ndatté Yallah
etc. Selon Amadou Elimane Kane, c’est
l’absence d’une narration collective
qui conduit fatalement à une situation
de crise métaphysique, morale et intellectuelle. « Le récit, en tant que
mode de pensée et manière de
construire une conception de ce que
nous sommes dans l’univers, fournit
à ses membres des repères, des modèles d’identité et des modèles d’action. Lorsqu’il y a un déficit de cette
dimension récit, cela provoque cette
crise. Quiconque détient les récits d’un
peuple détient effectivement son âme.
D’où la démarche que je propose dans
cette trilogie », explique-t-il.
Une trilogie qui prend
le contrepied thématique
des classiques
Ainsi, dans « L’Ami dont l’aventure
n’est pas ambiguë », Amadou Elimane
Kane prend le contrepied de Cheikh
Hamidou Kane, lequel, dans « L’Aventure ambiguë », fait de Samba Diallo
un homme tiraillé entre deux fidélités :
l’enseignement coranique des Dialobés et la philosophie occidentale, et
qui finira par être tué par un fou désespéré. Le livre se referme sur une ambiance de désespoir. Or, dans l’ouvrage
d’Amadou Elimane Kane, on célèbre
l’espoir. Samba Diallo est incarné par
Boubacar, un jeune Sénégalais, parti
faire ses études en France et qui, à
force de travail, de ténacité, réussit à
devenir ce dont il avait toujours rêvé :
devenir un homme, un intellectuel,
un homme de droit qui n’est nullement tenaillé par un quelconque choc
des civilisations. « Mon personnage
Boubacar est Samba Diallo dans
« l’Aventure ambiguë », mais je fais
de lui celui qui s’approprie du savoir.
On nous a laissé croire que nous étions
confrontés à un choc culturel, c’est
faux. C’est une construction, cela n’a
jamais existé. Boubacar va faire de
bonnes études et il va assumer les
choses de façon très belle », avance
PROJET DE MODERNISATION
DE L’ADMINISTRATION FISCALE
(PROMAF)
Demande de renseignement et de prix à compétition ouverte
n° DGID/PROMAF/DRPO/009/2015
Objet : Renouvellement de Licences Antivirus et Extension
1. Cet avis d’appel à la concurrence fait suite à
l’Avis général de passation des marchés paru sur le
site www.marchespublics.sn
Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) a prévu dans son budget, gestion
2015, des fonds pour le Renouvellement de Licences
Antivirus et extension de la DGID.
2. La présente demande de renseignement et de prix
est lancée en vue du choix de l’attributaire.
3. Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) sollicite des offres, sous
pli fermé, de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation
dudit service.
4. La passation du marché sera conduite par demande
de renseignement et de prix à compétition ouverte telle
que défini dans le Code des marchés publics sénégalais, et ouvert à tous les candidats éligibles.
5. Les candidats intéressés peuvent retirer le cahier
des charges auprès du Projet de Modernisation de
l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direc-
tion Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue
de Thiong X Rue Vincent- Dakar Tel : 33 889
2002/Poste 2263 au 2éme étage pièce n° 217,email
:[email protected] tous les jours ouvrables du Lundi au Vendredi de 8h à 17h contre un
paiement de 25.000FCFA non remboursable. La méthode de paiement sera en espèces.(Voir le document
d’appel d’offres pour les informations détaillées.
6. Les offres devront être soumises à cette même
adresse au Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direction Générale
des Impôts et des Domaines, 31 Rue de Thiong X
Rue Vincent- Dakar au 2éme étage pièce n°217 au
plus tard le Mercredi 04 Novembre à 10h Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.
Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci –après :
Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan,
Immeuble Peytavin X Rue René NDIAYE 5éme
Etage Salle Momar Talla CISSE, le Mercredi 04 Novembre 2015 à 11h.
Le Directeur du PROMAF
20 OCT 2015
Amadou Elimane Kane. Dans « Les
Soleils de nos libertés », l’auteur veut
sortir de « l’impression désabusée »
dans laquelle laisse, selon lui, Ahmadou Kourouma dans « Les Soleils
des indépendances » où l’auteur ivoirien met en opposition l’Afrique ancestrale et l’Afrique moderne. Il
prend Fama, le personnage de Kourouma, et en fait Moussa, un jeune
qui incarne la renaissance de
l’Afrique. « Dans ce livre, je mets en
exergue tout le potentiel de l’Afrique.
On n’est plus dans les impressions
désabusées, mais dans l’appropriation, l’émulation, l’exaltation de la
connaissance de soi, de l’estime de
soi et de la confiance en soi. Pour
dire qu’il n’y a jamais eu de rupture
avec l’Afrique ancienne, c’est juste
des mutations qui s’opèrent », martèle M. Kane. Il pense que d’ici 2023,
l’Afrique peut être le continent phare,
mais à condition que le népotisme,
la corruption et l’impunité cessent.
Quant à « Une si longue parole »
qui parachève sa trilogie, Amadou Elimane Kane le veut comme « un
hymne à la créativité et à l’espoir ». Si
dans « Une si longue lettre », Mariama
Bâ pose la question de la polygamie
et de la condition féminine africaine,
Kane, lui, fait remplacer Ramatoulaye
par Fatimata et lui fait porter un certain nombre de combats. En effet, cette
femme confrontée au mensonge
moral de son mari avec qui elle divorcera, au contraire de Ramatoulaye, va
raconter son histoire, ses années
d’études, son mariage, son destin
d’avocate et son engagement profond
pour défendre la justice, l’équité. « Cet
ouvrage est un plaidoyer pour une
Afrique nouvelle. Il n’évoque pas,
comme celui de Mariama Bâ, la polygamie. Il dessine plutôt un personnage
qui incarne les droits humains et parle
d’une Afrique où la femme est aux
commandes », dit-il.
Elhadji Ibrahima THIAM
AVIS TRIMESTRIEL DE LA CNRA
Des manquements à l’atteinte à la dignité
de la personne humaine et la diffusion de
propos diffamatoires et injurieux relevés
Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel a rendu
public son avis trimestriel sur faits identifiés et répertoriés
dans la période de juillet-aout et septembre 2015. Sur ces
faits figurent, l’atteinte à la dignité de la personne humaine,
de manque de respect de la vie privée des invités, de diffusion de propos diffamatoires et injurieux, ou encore de
confusion entre l’information et le divertissement.
Dans son troisième avis trimestriel
de l’année 2015, le Conseil national
de Régulation de l’Audiovisuel a noté
quelques dysfonctionnements et
manquements dans les médias sénégalais. Parmi ces dysfonctionnements et manquements, le Cnra parle
d’atteinte à la dignité de la personne
humaine, de manque de respect de la
vie privée des invités,de diffusion de
propos diffamatoires et injurieux, ou
encore de confusion entre l’information et le divertissement, entres autres. « Comme ce fut le cas avec la
diffusion d’images de violences sur le
procès Hissène Habré dans les journaux de la RTS1 du 7 septembre 2015
à 20 heures et du 8 septembre 2015
à 13 heures, au cours des émissions «
Liici Rewmi » de SEN-TV du 2 septembre 2015 et « Opinion » sur
WALF TV du 6 septembre 2015 »
note le communiqué du Cnra. Dans
les émissions épinglées, il y a aussi
d’autres faisant la promotion de partenaires commerciaux ou accueillant
une publicité pour des produits ou
services nuisibles à la santé ou non
conformes aux exigences de la décence ou de la vérité et susceptibles
d’induire en erreur le consommateur
ou d’éveiller chez lui de fallacieux espoirs. « Beaucoup d’observateurs et
d’usagers ont déploré que des journalistes ou des animateurs faisant office
de journalistes, aient oublié qu’ils
doivent, en toute circonstance, garder
la maîtrise de l’antenne ou qu’ils se
soient dispensés de la rétablir
lorsqu’elle était menacée. Les émissions précitées « Liici Rewmi », sur
SEN-TV, et « Opinion », sur WALF –
TV, ont démontré que la passivité
voire la complaisance des journalistes
pouvaient servir à attiser une verve
destructrice et prêter à des abus de
langage » ajoute le communiqué. Ne
le limitant pas seulement aux manquements et dysfonctionnements, le
Cnra a aussi émis quelques recommandations. Dans ces recommandations, le Cnra demande aux médias
de poursuivre et améliorer leur équi-
pement technique de façon à faciliter
le contrôle des émissions qu’ils diffusent, en se dotant d’un système de retardement de la voix, comme l’exige
du reste l’article 10 la loi portant création du Cnra. « Le Cnra appelle les
acteurs de l’audiovisuel à renforcer
la gestion de leurs programmes en
s’attachant les services d’un responsable des programmes et en mettant
en place, la commission de visionnage prévue par les cahiers des
charges qui permet la classification
des programmes, la mise en place
d’une signalétique et une meilleure
protection des enfants et adolescents.
En plus de contenir la publicité dans
des limites telles qu’elle ne serve pas
à promouvoir des produits faisant
l’objet d’une interdiction légale ou réglementaire, ou à faire des enfants
des prescripteurs des produits dont
elle est l’objet » ajoute le communiqué. « Les téléspectateurs et auditeurs doivent être les principaux
bénéficiaires et les gardiens de la liberté de communication et de la diversité de l’offre audiovisuelle. Le
Cnra ne peut que se réjouir de leur
vigilance qui s’est exprimée notamment par la condamnation par l’opinion
et
les
professionnels
(Fédération sénégalaise des praticiens de la médecine traditionnelle,
CORED) de l’invasion des écrans et
des ondes par la publicité réservée à
des charlatans, avec la complicité
des médias, et la publication
d’images jugées choquantes par les
proches des victimes de Mina. Pour
toutes ces raisons, le Cnra reste particulièrement attentif aux observations et plaintes exprimées par les
usagers des médias et conformément aux articles 17 et 18 de la loi qui
porte sa création, il continuera à
tout mettre en œuvre pour les examiner avec diligence et trouver les
solutions qui s’imposent, tout en
respectant la liberté d’opinion et
d’expression garantie par la loi »
note enfin le communiqué.
O. NDIAYE
C ultuRe
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
17
LOUBNA ABIDAR, ACTRICE PRINCIPALE DE « MUCH LOVED »
« Au Maroc, des imams ont prononcé des sermons pour réclamer ma mort »
Après la sortie internationale de « Much loved », le film controversé
de Nabil Ayouch (interdit dans son pays, le Maroc), l’actrice principale, Loubna Abidar, vit un véritable calvaire. Les scènes de sexe,
assez osées, qu’elle y a tournées ont suscité un tollé dans le royaume
chérifien. Des associations religieuses ont intenté des procès contre
elle et le réalisateur et des menaces de mort ont été proférées à leur
endroit. Au Festival de Namur (Belgique), nous avons rencontré la
comédienne qui vit désormais entre le Maroc et le France. Elle nous
a confié sa joie d’avoir décroché le Bayard d’or de la meilleure actrice,
mais aussi ses sentiments face à la polémique soulevée par le film.
Propos recueillis à Namur par Modou Mamoune FAYE
Qu’avez-vous ressenti après
avoir reçu le Prix de la meilleure
comédienne au Festival du film
francophone de Namur ?
« C'est quelque chose de magique
pour moi et c'est également très touchant. Je fête mes trente ans en
même temps que le Festival international du film francophone de Namur
qui célèbre ses trois décennies d’existence. Ce prix est le deuxième que je
reçois en Europe après celui décroché
à Avignon (France) en août dernier.
Cela est d’autant plus réconfortant
pour moi que le film « Much loved »
a été très mal perçu au Maroc. Personnellement, j'ai été traitée de tous
les noms d'oiseaux. J’espère qu’un
prix pareil va faire changer les jugements dans mon pays et je souhaite
bien que le long-métrage de Nabil
Ayouch sera le dernier film à être interdit au Maroc ».
Vous avez reçu des menaces
après la sortie du film. Des Marocains ont même réclamé votre
mort...
« Le film a été interdit de diffusion
au Maroc, mais j'ai quand même reçu
de nombreuses menaces de la part de
gens qui ne l'ont peut-être jamais vu
ou qui ont juste vu des extraits sur Internet. Actuellement, des associations
ont intenté des procès contre moi devant la justice marocaine à cause du
film. On m'insulte sur les réseaux sociaux, des journalistes écrivent toutes
sortes d'insanités sur moi et sur le film.
Des manifestations sont organisées et
des gens demandent même qu'on me
coupe la tête. Des imams ont fait des
fatwa et prononcé des sermons pour
réclamer ma mort ».
Comment votre famille vit-elle
cette situation et comment a-telle réagi par rapport à toute la
polémique ?
« Actuellement, la moitié de ma famille ne me parle plus. Seuls ma
maman, mon frère et sœurs me soutiennent, mais les autres estiment que
le fait que j'ai joué dans « Much loved »
a jeté le déshonneur sur toute ma famille. Tous ces gens qui ont mal réagi
après la sortie du film estiment que
c'est une honte de dire qu'il y a des
prostituées au Maroc ».
Lorsque le réalisateur Nabil
Ayouch vous a proposé ce rôle,
avez-vous hésité à l'interpréter ?
« Non, je n'ai pas hésité un seul instant. Je dois d'ailleurs préciser que
j'étais la consultante du réalisateur
pour l'écriture du scénario et pour les
différentes préparations avant le tournage. Le casting a été difficile et le réalisateur a fait un an et demi de recherches avant de se lancer dans le
tournage du film. Et j'avoue que je l'ai
presque supplié afin qu'il me donne
le rôle principal féminin. Ce n'était pas
gagné d'avance car, jusqu'aux dernières semaines avant le début du
tournage, je n'étais pas sûre d'avoir le
rôle. J'éprouve énormément de compassion pour toutes ces prostituées
marocaines et je pense que si le réalisateur n’avait pas montré leur univers
ou n’avait pas parlé des réalités quelles
vivent quotidiennement, il aurait raté
son film. Heureusement que Nabil
Ayouch et moi étions d'accord sur
plein de choses et avons décidé de sortir le film tel quel ».
Mais il faut reconnaître que
certaines scènes sont quand
même très osées. Pensez-vous
qu'il est normal, dans un pays
musulman comme le Maroc, de
tourner un tel film avec des
scènes de sexe et un langage
aussi cru ?
« Vous savez, faire du cinéma c'est
raconter des histoires, c'est comme
dans un rêve. Mais parfois, le cinéma
montre la réalité et quand on travaille
sur le réel, il faut accepter de faire des
choses osées. Je n'étais pas du tout
coincée lorsque je tournais ces scènes.
Nous les femmes musulmanes, arabes
ou africaines, sommes comme les autres femmes des autres parties du
monde. Nous avons un cœur, nous
avons besoin d'aimer, d'être aimée ou
d'éprouver d'autres sentiments. Les
femmes africaines doivent se réveiller
et réclamer plus de droits car nous
avons les mêmes droits que les
hommes. Nous devons tous être
égaux. C'est pour tout cela que j'ai ac-
cepté de jouer dans « Much loved »,
malgré tous les risques ».
Les trois autres comédiennes
ont certainement rencontré les
mêmes problèmes que vous...
« Non, pas autant que moi parce
qu'elles ne sont pas très connues au
Maroc. Le réalisateur et moi rencontrons plus de difficultés à cause de
notre notoriété. Personnellement, je
suis assez connue dans mon pays car
je joue au théâtre et dans beaucoup
de films et téléfilms ».
Si c'était à refaire, alliez-vous
rejouer dans un tel film ?
« Oui, je l'aurais refait dix fois s'il le
fallait, avec le même amour, la même
fierté et le même courage... »
Et vous n'avez pas peur après
toutes ces menaces de mort ?
« Non, je n'ai pas peur du tout parce
que même si je meurs, qu’est-ce que
cela changerait pour tous ces gens qui
me menacent ? Le film continuera
d'exister, de même que toutes ces
femmes dont la vie y est racontée ».
18
I
nteRnAtionAl
GUINEE : PRESIDENTIELLE
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
NIGERIA
Les observateurs de l'Ue invitent la commission Deux femmes kamikazes tuent
dans le nord-est
électorale à publier "tous les résultats détaillés" 11AFPpersonnes
- Deux femmes kamikazes ont tué au moins onze perAFP - Les observateurs déployés en Guinée par l'Union européenne (Ue) pour la présidentielle du 11 octobre ont invité hier la commission électorale à publier "tous les résultats détaillés" pour garantir la transparence du scrutin contesté par l'opposition.
sonnes qui fuyaient leurs maisons après un attentat présumé
du groupe islamiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria,
ont annoncé la police et les autorités locales.
Les femmes ont activé leurs explosifs alors que les habitants tentaient de se cacher après une attaque
dans le village de Dar dans la nuit
de samedi à dimanche, a indiqué
l'ancien chef du gouvernement local
de Madagali, Maina Ularamu. "Les
habitants fuyaient dans la brousse.
Au bout d'un moment, deux
femmes qui se sont glissées parmi
les gens en fuite se sont faites exploser...des hommes armés ont tiré sur
La mission d'observateurs électoraux de l'Union européenne,ont invité hier la commission électorale à publier "tous
les résultats détaillés".
Samedi soir, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a
proclamé les résultats provisoires du
scrutin déclarant le président sortant
Alpha Condé élu au premier tour avec
57,85 % des suffrages exprimés. M.
Condé devance le chef de l'opposition
Cellou Dalein Diallo (31,44 %), les six
autres candidats étant totalement distancés avec un taux de participation de
plus de 68%. Pour être définitifs, ces
résultats doivent être validés par la Cour
constitutionnelle.
Dans un communiqué, la Mission
d'observation électorale de l'Ue
(Moe Ue) "prend note de l'annonce des
résultats provisoires" du scrutin samedi
par le président de la Céni, Bakary Fofana. "A ce stade, la Moe Ue constate
la non-publication, au niveau central
par la Céni, de tous les résultats détaillés
par bureau de vote après l'achèvement
des travaux de totalisation à Conakry",
affirme-t-elle. "Or, cette publication
constitue une garantie essentielle de
transparence pour les acteurs du processus électoral, notamment après les
lacunes organisationnelles et logistiques
observées le jour du scrutin", soulignet-elle.
Elle "encourage la Céni à publier,
dans les plus brefs délais, les résultats
détaillés par bureau de vote, afin de
permettre aux différents candidats à
l'élection présidentielle d'y avoir accès
bien avant l'expiration du délai prévu
par la Constitution et de voir ainsi pleinement reconnu leur droit à un recours
effectif en cas de contestations éventuelles de la régularité des opérations
électorales devant la Cour Constitutionnelle".
Par ailleurs, elle "rappelle à tous les
acteurs du processus l'importance d'accueillir les résultats provisoires" du
scrutin "dans le calme et l'apaisement",
et elle "les appelle à utiliser uniquement
les voies légales qui s'offrent à eux pour
toute contestation". Les sept rivaux du
président sortant ont qualifié l'élection
de "mascarade" et refusé d'en reconnaître les résultats avant même leur publication, mettant notamment en cause
la commission électorale pour des décisions favorisant, selon eux, M. Condé.
La semaine dernière, le chef de la Moe
Ue, Frank Engel, avait fustigé "l'impréparation", voire "la désorganisation totale" de la Céni, lui imputant les multiples problèmes constatés le jour du
vote, tout en indiquant n'avoir
jusqu'alors rien vu qui "entache la validité du scrutin".
PROJET DE MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION FISCALE
(PROMAF)
Demande de renseignement et de prix à compétition ouverte
n° DGID/PROMAF/DRPO/011/2015
Objet : Mise à niveau de la Plateforme VDI
1. Cet avis d’appel à la concurrence fait suite à
l’Avis général de passation des marchés paru sur le
site www.marchespublics.sn
2. Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) a prévu dans son budget,
gestion 2015, des fonds pour la Mise à niveau de la
plateforme VDI de la DGID. La présente demande
de renseignement et de prix est lancée en vue du
choix de l’attributaire.
3. Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) sollicite des offres, sous
pli fermé, de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation
dudit service.
4. La passation du marché sera conduite par demande
de renseignement et de prix à compétition ouverte telle
que défini dans le Code des marchés publics sénégalais, et ouvert à tous les candidats éligibles.
5. Les candidats intéressés peuvent retirer le cahier
des charges auprès du Projet de Modernisation de
l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direc-
tion Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue
de Thiong X Rue Vincent- Dakar Tel : 33 889
2002/Poste 2263 au 2éme étage pièce n° 217,email
: [email protected] tous les jours ouvrables du Lundi au Vendredi de 8h à 17h contre un
paiement de 25.000FCFA non remboursable. La méthode de paiement sera en espèces.(Voir le document d’appel d’offres pour les informations
détaillées.
6. Les offres devront être soumises à cette même
adresse au Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direction Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue de Thiong
X Rue Vincent- Dakar au 2éme étage pièce n°217
au plus tard le Mercredi 04 Novembre à 10h Les
offres remises en retard ne seront pas acceptées.
Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci –après :
Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan,
Immeuble Peytavin X Rue René NDIAYE 5éme
Etage Salle Momar Talla CISSE, le Mercredi 04 Novembre 2015 à 12h.
Le Directeur du PROMAF
20 OCT 2015
les survivants", a-t-il expliqué à la
presse. "Douze corps ont été retrouvés jusque-là", a-t-il ajouté. Le porteparole de la police de l'Etat d'Adamawa, Othman Abubakar, n'a
confirmé que onze morts. Le 1er octobre, sept personnes ont été tuées
dans le village de Kirchinga, près de
Madagali, tandis que quatre autres
personnes ont été tuées le 30 septembre dans deux autres villages voisins lors d'attaques similaires.
RÉFUGIÉS : POUR BAN KI-MOON IL FAUT ATTAQUER LES "CAUSES PROFONDES" DU PROBLÈME - AFP - Le secrétaire général des Nations unies Ban
Ki-moon a estimé hier à Bratislava qu'il aurait fallu faire plus pour éliminer
"les causes profondes" de la crise migratoire. "Nous aurions dû traiter cette
question dès l'origine", a dit le chef de l'Onu avant d'aller visiter un camp de
réfugiés non loin de la capitale slovaque. "Si nous avions pu traiter les causes
profondes de ce problème, cela aurait valu beaucoup mieux", a-t-il ajouté,
avant d'approuver "le sérieux engagement" de l'Union européenne dans la
recherche de solutions, y compris le système controversé de quotas pour distribuer les réfugiés entre les 28 pays membres. Le secrétaire général de l'Onu
a dit espérer que l'action future de l'Ue apporterait "une solution beaucoup
plus vaste et complète à la question de l'accueil des réfugiés arrivant de Syrie
et d'Afrique du Nord".
C'est la principale priorité à l'approche de l'hiver, je pense que la situation
humanitaire va s'aggraver. Je compte sur le leadership de l'Ue", a-t-il poursuivi. M. Ban a fait ces déclarations alors que l'Ue peine à faire face à un afflux
sans précédent de migrants et de réfugiés, et que le débat international se
poursuit sur la manière de mettre fin au conflit syrien qui a chassé de chez
eux quatre millions de personnes.
Le Premier ministre social-démocrate slovaque Robert Fico a adopté une position dure en la matière, déclarant que son pays allait porter plainte contre
le système de quotas adopté par l'Ue pour distribuer 120.000 réfugiés. La Slovaquie accueille actuellement environ cinq cents demandeurs d'asile, envoyés à titre temporaire par l'Autriche et installés provisoirement au village
de Gabcikovo.
WASHINGTON VEUT DISCUTER AVEC MOSCOU POUR ÉVITER LA DESTRUCTION TOTALE DE LA SYRIE AFP - Les Etats-Unis vont discuter avec la Russie
et leurs alliés dans la région pour tenter d'éviter la destruction totale de la
Syrie, a annoncé hier à Madrid le secrétaire d'Etat américain, John Kerry. "Je
reviendrai dans les prochains jours et rencontrerai des dirigeants de Russie,
de Turquie, d'Arabie saoudite et de Jordanie (...) pour explorer les options qui
pourraient peut-être permettre de relancer un processus vers une transition
en Syrie", a déclaré M. Kerry qui terminait par Madrid un court voyage en Europe.
A Moscou, l'agence Ria Novosti a évoqué une rencontre des chefs des diplomaties russe, américaine et saoudienne qui "pourrait avoir lieu à Vienne".
Washington assume la responsabilité "de tenter d'éviter la destruction totale
et complète de la Syrie avec ses implications négatives", notamment la vague
de migrants fuyant le conflit, a expliqué le secrétaire d'Etat après une rencontre avec son homologue espagnol Jose Manuel Garcia-Margallo. "Nous
avons moralement intérêt à chercher un moyen d'éviter que la catastrophe
qui se déroule empire encore". Déjà, trois quarts des Syriens, 12 millions de
personnes, sont déplacés à l'intérieur du pays ou réfugiés à l'étranger, a-t-il
poursuivi. "Le niveau d'immigration en Europe est dangereux" en raison de
la difficulté à l'absorber, et "la menace de voir encore plus (de réfugiés) arriver
si la violence continue et que la Syrie implose est réelle", a averti M. Kerry.
Une nouvelle vague aurait selon lui des "implications énormes en termes de
sécurité", non seulement pour l'Union européenne mais aussi la Turquie, la
Jordanie et le Liban. Le secrétaire d'Etat a répété sa crainte que par son intervention militaire dans le conflit, la Russie cherche "simplement à maintenir
en place (le président syrien Bachar) al-Assad, ce qui ne ferait qu'attirer plus
de jihadistes dans le conflit et augmenter le nombre de réfugiés".
MINISTRE FOUILLÉ À ORLY, ALGER CONVOQUE L'AMBASSADEUR DE
FRANCE AFP - Le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé
avoir convoqué l’ambassadeur de France à Alger, pour protester contre le
traitement "inacceptable" dont a fait l’objet samedi le ministre algérien de la
Communication à l’aéroport d’Orly. Bernard Emié a été convoqué dimanche
au lendemain de la fouille dont a fait l'objet à l'aéroport d'Orly, à Paris, Hamid
Grine, membre du gouvernement algérien et détenteur d'un passeport diplomatique, selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. "Le directeur général du protocole a signifié à son interlocuteur
français le caractère inacceptable du traitement réservé à un ministre de la
République", selon la même source. Deux cas similaires ont été enregistrés
par le passé, précise le ministère. Il a été fait part au diplomate français de "la
réprobation des autorités algériennes de toutes attitudes contraires aux
usages diplomatiques qui sont en inadéquation flagrante avec la qualité des
relations entre l’Algérie et la France et l’ambition partagée par les deux pays
de les hisser au niveau du partenariat d’exception". Les services de la diplomatie algérienne ont demandé à l’ambassadeur de France "d’indiquer à son
gouvernement qu’il est nécessaire que les mesures adéquates soient prises
pour que tels incidents inacceptables ne se reproduisent pas à l’avenir".
19
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
AGENCE COMMERCIALE POMPIDOU
MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
«Le Sol eil»
DIRECTION GENERALE DE LA SANTE
Passage N ehmé - 25, Avenue Georges Pompidou
DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE LA MALADIE
T é l . / Fa x : 3 0 1 04 1 5 6 9
PROGRAMME NATIONALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME
SERVICE COMMERCIAL
Pour vos annonces publicitaires,
Avis et communiqués
dans le journal
Le Soleil
AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE
Numéro du marché : DRP N°11 2015
Dénomination : Maintenance Froid climatisation et groupes électrogènes
ou
Nombre d’offres reçues : 14
Deux lots :
- Lot 1 : Froid-climatisation
- Lot 2 : Groupes électrogènes
dans le Portail Web
www.lesoleil.sn
vous pouvez nous contacter :
33 859 59 59
77 756 33 79 77 968 12 42
77 533 87 18
77 518 26 99
Nom et adresse des attributaires :
- Lot 1 : 2 IRIS TRADING ET CONSULTING, Point E rue 16X37
villa n°4325
- Lot 2 : SOGEF, 5372 , Sicap Liberté 5
Montant des Offres retenues provisoirement :
- Lot 1 : 754 000 F CFA HT/HD
- Lot 2 : 520 000 F CFA HT/HD
La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 84.3 et 85,
du décret 2014-1212 du 22 Septembre 2014, portant code des marchés publics.
20 OCTOBRE 2015
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE,
DU DEVELOPPEMENT ET L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
/
PROGRAMME DE CONSTRUCTION D’INFRASTRUCTURES DANS LES REGIONS DU SENEGAL
Financement : BCI 2015/ETAT DU SENEGAL
Date : 20 octobre 2015 - Appel d’offres No : 050/15
1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien le Soleil du « LE
SOLEIL » du 22 décembre 2015.
2. Dans le cadre de son programme d’investissement, le Gouvernement du Sénégal a décidé de doter toutes les communes du
pays d’infrastructures fonctionnelles. Le financement du programme est inscrit dans le cadre du Budget Consolidé d’Investissement 2015. Ainsi, suite à la signature de la Convention
entre l’AGETIP et le Ministère chargé des Collectivités Locales,
l’Etat a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour le
paiement au titre du marché des travaux de rénovation du stade
de Yoff.
4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert
tel que défini dans le Décret 2014-1212 du 22 septembre 2014.
(e) disposer du personnel nécessaire (voir le dossier d’appel d’offres pour les informations détaillées)
5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations
auprès de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public
contre le sous emploi (AGETIP), Fax : (221) 33 821 04 78,
email : [email protected], [email protected], site web :
www.agetip.snet prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : AGETIP, Boulevard Djily Mbaye x Béranger Ferraud, B.P. 143 de 8 heures
à 12 heures le matin et de 15 heures à 17 heures l’après midi.
N.B. : Seuls les états financiers certifiés ou attestations de travaux
réalisés signées par des maîtres d’ouvrages seront acceptés.
6. Les exigences en matière de qualifications sont :
L’exécution du Programme a été déléguée à l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le sous emploi (AGETIP)
agissant en tant que maître d’ouvrage délégué pour le compte du
Ministère de la Gouvernance Locale, du Développement et de
l’Aménagement du Territoire.
(a) avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen des activités
de construction au cours des trois (3) années (2012, 2013 et 2014)
d’un montant minimum de F CFA 900.000 .000;
3. L’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le
sous emploi (AGETIP) sollicite à cet effet des offres sous pli
fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux de rénovation du stade
de Yoff.
(c) avoir une expérience d'entrepreneur principal de travaux correspondant à au moins deux marchés de travaux de même nature
avec une valeur minimum de F CFA 400.000.000 au cours des
cinq (5) dernières années ; et
Les travaux sont répartis en un lot unique et indivisible.
(b) justifier d’un montant minimum de liquidités et/ou facilités
de crédit net d’autres engagements contractuels de F CFA
120.000.000.
(d) disposer du matériel nécessaire.
(voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées)
7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel
d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse
mentionnée ci-après AGETIP, Boulevard Djily Mbaye x Béranger
Ferraud, contre un paiement non remboursable de F CFA 50 000.
La méthode de paiement sera par cash ou par chèque de banque.
Le Dossier d’Appel d’Offres sera remis en mains propres ou
adressé par courrier express.
8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après AGETIP,
Boulevard Djily Mbaye x Béranger Ferraud au plus tard le mardi
24 novembre 2015 à 15 H 00 mn. Les offres remises en retard
ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence
des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après
AGETIP, Boulevard Djily Mbaye x Béranger Ferraud à 15 H 00
mn. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission
délivrée par une banque ou un organisme financier agrée par le
Ministère de l’Economie et des Finances et qui devra rester valide
28 jours après expiration de la validité de l’offre et être d’un
montant de F CFA 7.000.000.
Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120
jours à compter de la date limite de soumission.
Le Directeur Général
20 OCTOBRE 2015
mots
dakarois
IMEDECIN DE GARDE
Dr Mohamed THERMOS
5, rue Parchappe
Bur. : 33 822 02 67
Dom. : 33 822 91 30
SAMU NATIONAL
15 15
33.869.82.52
S.U.M.A.
33 824 24 18
SUMA-MEDECIN
33 864 05 61 - 33 824 60 30
S.O.S MEDECINS
33 889 15 15
HOPITAUX
Principal : 33 839.50.50
Le Dantec : 33 889.38.00
Abass Ndao : 33 849.78.00
Fann : 33 869.18.18
HOGGY (ex-CTO) :
33 869 40 50
CENTRE ANTI POISON
818 00 15 15
EAU - SDE
Service dépannage
& Renseignements
800.00.11.11
(appel gratuit)
ONAS
Egoûts, collecteurs
NUMERO ORANGE
(appel gratuit)
81 800.10.12
SENELEC
Service Dépannage
33 867.66.66
TELEPHONE
Renseignements Annuaire :
1212
Service Dérangements :
1413
Service Clients :
1441
SECURITE
Police secours : 17
Sapeurs Pompiers : 18
TRANSPORTS
Société nationale de Chemins
de Fer du Sénégal (SNCS) :
33 823.31.40
Aéroport Léopold S. Senghor
de Yoff : 33 869.22.01 / 02
Port Autonome de Dakar
(24H/24) : 33 849.45.45
Heure non ouvrable
Capitainerie : 33 849.45.24
Pilotage : 33 849.45.45
HEURES DE PRIERES
MUSULMANES
• Fadiar : 06H02
• Tisbar : 14H15
• Takussan : 16H45
• Timis : 18H55
• Guéwé : 19H55
HEURES DE MESSE
• Cathédrale : 7H-18H30
• Martyrs de l'Ouganda :
6H30-18H30
• Saint Joseph : 18H30
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croisés
• PAR DIEUMBE NDIAYE
I
mots
• MARDI 06 MOUHARRAM ( TAMXARITE) 1437 DE L’HEGIRE (CONACOC)
fléchés
N° 2785 ✍
II III IV V VI VII VIII IX X
1
2
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4
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6
7
8
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PROBLEME N° 12. 7 44
HORIZONTALEMENT : 1. Donne de la matière à compote. 2. Bien installé dans
son fauteuil – Ile grecque. 3. N’a pas manqué d’assistance – Bien là. 4. Plus attendue – Eues à l’œil. 5. Dans la classe – Glisse pour des traits – Chiffre romain.
6. Abréviation de cour – Métal. 7. Tractations – Pronom. 8. Pour le prix fort – Au
nord et au sud. 9. Grande quantité – Tirer dans l’eau. 10. Sons qui conviennent le
mieux à une voix.
VERTICALEMENT : I. C’est cela le progrès. II. Sont souvent vitrées – Heureuse
dame. III. Pas facile – Voyagent à dos de solipède. IV. Terme de l’église – Arrêts des
hostilités. V. A plat – Au cœur du réel. VI. Points qui se regardent – Entre le grade
et la spécialité – Tout vide. VII. Se lève en soufflant – Sale bête. VIII. Mourut peu
après son mariage – Grande affection. IX. Le premier pour Franz – Prise de force.
X. Ne font rien de nouveau.
SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT
HORIZONTALEMENT : 1. CERULEENNE. 2. AMARINERAS. 3.– RP – GLAS
- VP. 4. AEDE - STRIA. 5. BCG - GC. 6. IH – ARA - RAE. 7. NEGLIGE - TM. 8.
IU - OIE. 9. ESTIMATION. 10. REVETEMENT.
VERTICALEMENT : I. CARABINIER. II. EMPECHEUSE. III. RA – DG - TV. IV.
URGE - ALLIE. V. LIL – URI - MT. VI. ENAS - AGLAE. VII. EESTI - TM. VIII. NR OIE. IX. NAVIGATION. X. ESPACEMENT.
horoscope
BELIER
BALANCE
(21 mars – 20 avril)
Priorité à la réussite professionnelle !
Vif, alerte, vous parviendrez à imposer
votre style très personnel, même si
vous travaillez dans une entreprise où
l’originalité et l’indépendance ne sont
pas bien vues.
Couleur porte bonheur : Orange
Affinités Astrales : Balance
et Capricorne
Chiffres de chance : 2 8 3
(24 septembre- 23 octobre)
Votre vie affective connaîtra des hauts
et des bas. Vous aurez le sentiment de
prodiguer sans compter votre amour,
avec la générosité qui vous caractérise, mais que vos proches ne vous
le rendront pas avec le même élan.
Couleur porte bonheur : Violet
Affinités Astrales : Balance et Scorpion
Chiffres de chance : 7 5 4
SCORPION
Solution N° 2783
TAUREAU
(21 avril – 21 mai)
Côté cœur, essayez d’être plus expansif, plus chaleureux. N’hésitez pas à
vous livrer plus facilement, sinon vos
rapports affectifs laisseront beaucoup
à désirer. Risque de conflits avec vos
enfants.
Couleur porte bonheur : Indigo
Affinités Astrales : Scorpion et Verseau
Chiffres de chance : 9 5 1
GEMEAUX
(22 mai - 21 juin)
Quelques risques de crampes musculaires. Peut-être accusez-vous une
carence en magnésium ou en calcium
qui pourrait expliquer ce phénomène.
Tâchez de ne pas faire de mouvements trop brusques ou trop violents.
Couleur porte bonheur : Rose
Affinités Astrales : Bélier et Taureau
Chiffres de chance : 7 2 4
CANCER
(22 juin - 23 juillet)
Vous chercherez sérieusement à faire
fructifier vos ressources. Seulement
les circonstances ne vous seront pas
très favorables. Evitez les transactions
à caractère spéculatif.
Couleur porte bonheur : Jaune
Affinités Astrales : Cancer et Balance
Chiffres de chance : 8 5 7
LION
(24 octobre - 22 novembre)
Dans le travail, les obstacles ne manqueront pas, et vous vivrez dans un
état permanent de tension nerveuse.
Veillez à ce que cela ne se traduise
pas par de l’irritabilité, de la mauvaise
humeur, qui compromettront votre efficacité.
Couleur porte bonheur : Orange
Affinités Astrales : Balance
et Capricorne
Chiffres de chance : 3 8 6
(Oscar Wilde)
Visitez nos sites Internet :
SAGITTAIRE
(23 novembre - 21 décembre)
Venez en aide à ceux de vos amis qui
en auront besoin. Ne vous dérobez
pas sous divers prétextes. « On connaît une bonne source dans la sécheresse et un bon ami dans l’adversité ».
Couleur porte bonheur : Bleu
Affinités Astrales : Gémeaux et Lion
Chiffres de chance : 2 3 8
CAPRICORNE
(22 décembre - 20 janvier)
Les vibrations cosmiques vous seront
extrêmement favorables, vous apportant chance en argent, amour, vous
aidant à réaliser vos désirs les plus
fous.
Couleur porte bonheur : Violet
Affinités Astrales : Lion et Balance
Chiffres de chance : 4 2 3
Pensée du jour
«L'homme est tout ce qu'on
voudra, mais non pas
raisonnable.»
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7 erreurs
• PAR SAMBA FALL
Email : [email protected]
Tel : 77.641.48.63
En reproduisant ce dessin,
notre dessinateur, Samba Fall,
a volontairement commis
7 erreurs.
Il vous propose
de les retrouver.
VERSEAU
(24 juillet - 23 août)
Vous serez très enclin à mettre souvent les pieds dans le plat. Vous oserez dire leurs quatre vérités aux gens
et à les pousser dans leurs derniers
retranchements.
Couleur porte bonheur : Gris
Affinités Astrales : Capricorne
et Poissons
Chiffres de chance : 2 3 9
(21 janvier - 19 Février)
Il y aura un grand risque de dispersion
d’énergies. Ne faites pas de projets
trop grandioses pour le moment. Contentez-vous de mener à bien ce que
vous avez en chantier. Qui trop embrasse mal étreint !
Couleur porte bonheur : Vert
Affinités Astrales : Vierge et Scorpion
Chiffres de chance : 2 7 9
VIERGE
POISSONS
(24 août - 23 septembre)
Ce sera le moment ou jamais de vous
rapprocher de votre conjoint, d’oublier
les petites dissensions qui ont pu vous
opposer l’un à l’autre récemment.
Ainsi, vous pourrez affronter ensemble
des problèmes plus sérieux.
Couleur porte bonheur : Marron
Affinités Astrales : Cancer et Lion
Chiffres de chance : 4 6 3
(20 février - 20 mars)
Cette journée sera une occasion rêvée
pour rétablir une entente parfaite avec
votre partenaire, car vous serez habile
pour faire basculer la situation à votre
profit. Le bon sens sera votre ami.
Couleur porte bonheur : Indigo
Affinités Astrales : Capricorne
et Verseau
Chiffres de chance : 7 5 3
Solution du jeu N°992 des 7 erreurs
5. La longueur de manche du balai posé contre le mur.
6. Le placement du bracelet au poignet droit de la femme.
7. Le nombre de marches de l’entrée du bâtiment.
agenda
BLOC-NOTES
• FETE A SOUHAITER : STE. ADELINE
1. La hauteur du mur de clôture de la maison.
2. Le nombre d’assiettes empilées.
3. La hauteur de l’entrée du bâtiment.
4. Le nombre de gouttes d’eau tombées du lavage.
MARDI 20 OCTOBRE 2015
PAGE 20
LE SOLEIL MARDI 20 OCTOBRE 2015 PAGE 21
BLOC-NOTES
nécrologie
DECES
M. Mamadou Sarr, Commissaire de police à la retraite et famille, Ndèye Marie Fatou Sarr,
Juriste consultante, Formatrice en Droit, fille de la défunte, Mme Angélique Makalé Sarr épouse Cissé
et famille, enseignante, fille de la défunte, Sophie Ketty Sarr épouse Pagani et famille en Italie,
fille de la défunte, Aimé Babacar Ousmane Sarr et famille en France, fils de la défunte, Birame Sarr,
Fonctionnaire international, fils de la défunte et famille, Bachir Sarr, Electricien et famille,
fils de la défunte, famille feue Awa Cheikh Gaye à St-Louis, sœur de la défunte, Mme Angélique Gaye
et famille à Dakar et en France, sœur de la défunte, famille feu Joseph Gaye, frère de la défunte,
famille feue Caroline Gaye à Dakar et à Conakry, sœur de la défunte, famille feue Léonie Gaye à Conakry
sœur de la défunte, famille feu Wagane Diouf à Dakar, famille feu Adama Diakhaté à Ouagou Niayes,
familles feue Fatou Faye, feu Doudou Faye, feue Rokhaya Faye, feu Birame Faye, feu Makhfouss Faye
à Thiès et à Dakar, famille feu Mbarou Selbé à Joal, Mbodiène et Dakar, famille Ndao, Potin et Diop,
Ndèye Nancy Ndiaye et famille ont la douleur de vous annoncer le décès de
DECES
M. Moussa Cassé, Consul du Bénin au Sénégal,
Toutes les Associations de Béninois au Sénégal
Les Béninoises et Béninois du Sénégal
ont le regret de vous faire part du décès du
Général Mathieu KÉRÉKOU
Ancien Président de la République du Bénin
survenu le mercredi 14 octobre 2015 à Cotonou.
La date de l'enterrement vous sera communiquée ultérieurement
et une messe sera dite en son honneur.
Un livre de condoléances est ouvert au Consulat situé au 5000
Sicap Liberté 4, près des Sapeurs Pompiers de la Sicap
tous les jours de 9h à 13 heures.
(20 Oct. 2015)
Mme Léocadie Rose GAYE dite Bintou Raby
Ancienne Secrétaire à la Sûreté nationale, au Ministère des Finances
et à la Présidence de la République, Chevalier de l'Ordre national du Lion
survenu le vendredi 16 octobre 2015.
L'enterrement a eu lieu le samedi 17 octobre 2015 au cimetière de Yoff.
Les condoléances sont reçues à la Zone B en face du Lycée Blaise Diagne à la villa n° 14B.
Il n'y aura pas de 3ème jour ni de 8ème jour.
(20 Oct. 2015)
REMERCIEMENTS
SOUVENIR
Madame Aminata TALL,
Présidente du Conseil Economique, Social
et Environnemental,
El Hadj Mansour TALL,
Secrétaire Général du Ministère de la Justice
et Madame Touria BOUGALEB
19 octobre 2011 - 19 octobre 2015
HOMMAGE
SOUVENIR ET PRIÈRES
Voilà 40 jours que notre chère maman nous a quitté.
Nous ne pleurons pas en pensant à toi Maman,
car on peut se dire que l'irréparable peut arriver un jour
sans faire de bruit, tout bouleverser, sans vous prévenir.
Tu es partie, nous laissant à jamais, laissant la solitude nous envahir.
Un vide immense s'est installé dans nos vies que tu avais remplies
d'amour, de tendresse, de générosité et surtout de dévouement.
Tu demeureras toujours présente dans nos vies,
nos âmes et nos cœurs en pensées, et en prières.
20 octobre 2014
20 octobre 2015
Merci d'avoir été et de demeurer notre meilleure amie,
merci de nous avoir aimées autant, merci d'avoir été présente
dans nos vies, tout en restant discrète, merci de l'amour
que tu as eu envers chacun de tes enfants.
Mais jamais plus rien ne sera comme avant, nous ressentons un vide
incommensurable, tout en sachant que tu resteras toujours dans nos
cœurs, car tu a été une grande dame, généreuse, fidèle en amitié,
digne, acceptant tout le monde chez toi, ne faisant pas de différence
entre tes enfants et les autres enfants, car chacun avait sa place
dans ta maison, toi la vraie mère de famille au sens large du terme.
Déjà 4 ans
Que nous quittait notre cher époux,
père, grand-père, frère et ami
A présent, tes parents à Saint-Louis, Dakar, Ziguinchor
te pleurent et sont orphelins de toi;
Et que dire de tes enfants, perdus sans toi,
seuls sans toi, et inconsolables de ton départ.
Mais nous nous sommes résignés à la volonté Divine.
Qu'Allah le Tout Puissant, T'accorde le Paradis eternel.
remercient Sa Majesté le Roi Mohammed VI
ainsi que Son Excellence M. Taleb BARRADA,
Ambassadeur du Royaume du Maroc au Sénégal
pour leur compassion lors du rappel à DIEU
de leur regrettée mère et belle-mère
Déjà un an
nous quittait
Repose en Paix
Yaye Fatou FALL SECK
auprès de notre papa Alioune Pathé Seck et de tes enfants
Ousmane, Karim et Pierre Pathé.
Fatiha + Likhlass
ADJI NAFI SECK
Adja Seynabou SARR
En ce jour anniversaire
de son rappel à Dieu,
la communauté goréenne
en communion avec ses
enfants, petits-enfants,
beaux fils et belles filles
prient tous ceux
qui l'ont connue
et appréciée d'avoir une
pensée pieuse pour le
repos de son âme.
Fatiha + 11 Likhlass
(SPG)
(20 Oct. 15)
REMERCIEMENTS et 40ème JOUR
Haj Hussein BASMA
En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu,
son épouse, ses enfants et son frère, ses parents
vous demandent, vous qui l'avez connu,
d'avoir une pensée pieuse pour lui.
Adja Aïssatou SAMB
survenu le 09 octobre 2015.
Fatiha + 11 Iklass. Amin.
Pour vos ANNONcES PUbLiciTAirES,
AviS & cOMMUNiQUéS
Agence Commerciale
POMPIDOU «Le Soleil»
Passage Nehmé
25, Avenue Georges Pompidou
Tél. : 33 821 07 52
Al Fatiha
(20 Oct. 2015)
SErvicE rEcOUvrEMENT
Quotidien national
«Le Soleil»
Tél. 33.859.59.03
(20 Oct. 2015)
La Famille de Feu Alioune Pathé SECK à Ziguinchor et Dakar,
La Famille de Feue Diarra KEBE à Saint Louis, Dakar et Ziguinchor. Aida Seck et son époux, Coumba Seck et ses entànts en
France, Soulyemane Seck, Awa Seck, son époux et ses enfants
en France, Nafi Seck et son époux à Dakar, Rosette Seck son
époux et ses entànts en France, Mamadou Moustapha SECK
son épouse et ses enfants a Abuja, , Malick Chi co Seck son
épouse et ses enfants en France,
Doudou et Djiby Seck, tous ses
petits enfànts, Remercient
tous les parents, alliés,
amis, les habitants de
Kandé et Djibock à Ziguinchor qui leur ont témoigné
leur soutien lors du rappel
à Dieu de leur mère, grand
mère, tante et amie
cOMMErciAL
Quotidien
national
«Le Soleil»
33 859 59 33
Adja Fatou FALL SECK
survenu le 11 septembre 2015 à Ziguinchor.
Ayez une pensée pieuse pour le repos de son âme.
SErvicE
(SPG)
22
S poRts
FOOTBALL
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
LIGUE EUROPEENNE DES CHAMPIONS
AFRICAINS D’EUROPE
Arsenal joue sa survie contre le Bayern La renaissance de Bony
(AFP) - Arsenal reçoit le Bayern Munich
dans un choc qui conditionne déjà son avenir en Ligue des champions, ce mardi lors
d'une 3e journée où Chelsea et l'As Rome devront également impérativement se relancer, respectivement chez le Dynamo Kiev et
le Bayer Leverkusen. Tous les matches sont
programmés à 18h45 (Gmt).
• GROUPE E - Plus trop de temps
à perdre pour la Roma
BATE Borisov (Blr) - Barcelone (Esp) : le tenant catalan est toujours privé de Messi, mais également d’Iniesta, et apprend à vivre sans eux. Mais il a
Neymar qui tient actuellement à lui seul ou presque
la maison, comme en témoigne son quadruplé du
week-end contre Levante (5-2). Leader du groupe
sans être «outre-dominant», le Barça doit avancer et
se méfier aussi : à Borisov, l’As Rome avait eu la
mauvaise surprise de tomber lors de la journée inaugurale (3-2). Bayer Leverkusen (All) - As Rome (Ita) : après
deux journées, la Roma est dernière et ne compte
qu’un point après son nul face au Barça (1-1). Le déplacement à Leverkusen qui la devance de deux longueurs
ressemble donc à un duel à surtout ne pas perdre pour
l’objectif de la deuxième place. Si les Allemands piétinent encore en Bundesliga (7e), les Italiens eux vont
mieux avec trois victoires de rang qui les ont hissés à
la 2e place de Serie A. Un match particulier pour Rudi
Völler, directeur sportif du Bayer qui fut attaquant à la
Roma (1987-1992). • GROUPE F - Arsenal, choc vital
face au Bayern
Arsenal (ENG) - Bayern Munich (GER): après
deux défaites, les Gunners n’ont plus vraiment d’autre
choix que de glaner un maximum de points. Sauf qu’ils
rencontrent un Bayern auteur d’un parcours parfait en
Bundesliga (9 victoires en autant de journées) dans le
sillage d’un Lewandowski intenable, 15 buts en 6
matches jusqu’au succès à Brême samedi (club et sélection confondus). Une affiche qui promet donc, d’au-
tant qu’Arsenal carbure à plein régime aussi en Premier League dont il occupe la 2e place.
Dinamo Zagreb (CRO) - Olympiakos (GRE):
pour ces deux formations, à égalité de points (3) et qui
étaient promises à lutter pour la 3e place, synonyme
d’Europa League, leur confrontation doit leur permettre de réviser les ambitions à la hausse. En espérant
qu’Arsenal ne se réveille pas pour revenir dans la lutte
à la 2e place.
(AFP) - Wilfried Bony, longtemps décevant avec Manchester City qui l'avait recruté à prix d'or (35 M Eur) cet hiver, a
réussi un doublé et une passe décisive ce week-end, qui marquent sa renaissance après avoir notamment révélé qu'il
avait attrapé la malaria cet été.
Mönchengladbach à Francfort. L’ailier de poche guinéen a enchainé les
dribbles et les sprints sur le flanc
gauche, initiant notamment l’action
menant à l’ouverture du score par
Raffael (16).
• GROUPE G - Chelsea doit aussi
réagir en C1
Dynamo Kiev (UKR) - Chelsea (ENG): après
l’orage persistant des trois dernières semaines (2 défaites, 1 nul) qui ont mis à mal la position de Jose Mourinho, les Blues ont réagi samedi contre Aston Villa
(2-0). Mais le fragile 11e de Premier League reste en C1
sur une défaite à Porto (2-1) qui a justement fait naître
les doutes. Chelsea ferait donc mieux de s’imposer
pour chasser les nuages, ce qui ne sera pas simple chez
le leader du groupe difficile à prendre à domicile (un
seul revers en dix rencontres).
Porto (POR) - Maccabi Tel-Aviv (ISR): les Portugais, qui ont joué un vilain tour à Mourinho, leur ancien entraîneur, sont à égalité de points avec Kiev et
peuvent justement profiter du match entre leurs rivaux
pour s’emparer seuls de la tête. A condition d’être sérieux et de battre le Maccabi.
• GROUPE H - Le Zenit pour rester
en haut
Zenit Saint-Pétersbourg (RUS) - Lyon (FRA):
seul leader du groupe avec deux victoires, le club russe a
l’occasion d’asseoir sa domination tout en mettant peutêtre hors course l’OL, un de ses deux rivaux présumés. En
face, le club lyonnais est presque au pied du mur, dernier
avec un seul point et donc une obligation de résultat.
Valence (ESP) - La Gantoise (BEL): les Valencians, qui ont réagi à Lyon (1-0) après leur défaite chez
eux face au Zenit (3-2), devront enchaîner face au présumé «Petit Poucet» du groupe pour rester dans les deux
premiers. Et cela se fera sans Negredo, qui a critiqué son
entraîneur Nuno Espirito Santo et a été mis à l’écart.
COMMUNIQUE DE PRESSE
RESULTATS DE L’ADJUDICATION DE LA QUATRIEME TRANCHE DE L’EMISSION
D’OBLIGATIONS ASSIMILABLES DU TRESOR DU MALI DU 15 OCTOBRE 2015
L'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des états de l’Afrique de l’Ouest
(BCEAO), a organisé le jeudi 15 octobre 2015, à la demande de la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Mali, l’émission de la quatrième tranche de l’Obligation Assimilables du Trésor à 5 ans, portant
sur un montant de 35 milliards.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de l’exécution du programme d'émissions de titres publics du Mali, en conformité avec la stratégie à moyen et long termes de gestion de la dette, visant à garantir sa capacité à honorer ses
échéances.
L'appel d'offres, lancé le 07 octobre 2015, suivant un système d’enchères à taux multiples, a enregistré les résultats
ci-dessous :
RÉSULTATS DE L’ÉMISSION
• Montant sollicité : 35.000 millions de FCFA
• Nombre de soumissions : 45
• Montant global des soumissions : 60.855 millions de FCFA
• Soumissions retenues : 38.500 millions de FCFA
• Taux de couverture du montant mis en adjudication : 173,87%
• Prix marginal : 10.091,0000
• Prix moyen pondéré : 10.116,1320
• Coupon : 6,25%
ANGLETERRE : Titularisé en
l’absence de Sergio Agüero, l’attaquant de City Wlifried Bony était
déchaîné contre Bournemouth (5-1).
L’Ivoirien de 26 ans a commencé
fort avec une passe décisive, sa 2e
cette saison, et un but sur une erreur
du gardien, son premier en sept
matches. Il a également bien fini
avec un 2e but, sur un tir en pivot du
gauche. Le Congolais Dieumerci
Mbokani, prêté par le Dynamo
Kiev, a marqué à Newcastle son 2e
but d’affilée avec Norwich City,
d’une jolie volée. Cela a permis
d’égaliser, mais ses Canaries ont fini
par prendre une belle volée (6-2).
Victor Moses, le Nigérian prêté
par Chelsea, a lancé le succès de
West Ham (3-1) à Crystal Palace
grâce à un une-deux qui a permis à
Jenkinson d’ouvrir le score. Sa 2e
passe décisive cette saison. Entré en
jeu au début de la 2e période, l’Algérien de Leicester, Riyad Mahrez, a
ajouté à Southampton (2-2) une 4e
passe décisive à ses cinq buts.
ALLEMAGNE : Fin de série
pour Pierre-Emerick Aubameyang ! Buteur lors des 8 premières journées, un record de
Bundesliga, le Gabonais est resté
muet lors de la victoire (2-0) de
Dortmund à Mayence, mais a délivré sa 3e passe décisive à Henrykh
Mkhitaryan. Salomon Kalou a
marqué pour la 2e journée de rang
mais son 4e but de la saison n’a pas
suffi pour éviter la défaite (2-1) du
Hertha Berlin à Schalke. Après l’exclusion de son compère Vedad Ibisevic, l’Ivoirien s’est battu seul sur le
front de l’attaque pour égaliser, en
reprenant d’une tête piquée un centre venu de la droite.
Ibrahima Traoré a été un véritable poison pour la défense de
l’Eintracht lors de la victoire (5-1) de
ESPAGNE : Le stoppeur ivoirien
Eric Bailly a peut-être précipité la
défaite de Villarreal contre le Celta
Vigo en étant exclu en début de seconde période, pour une main qui
lui a valu un second carton jaune. A
10 contre 11, le «sous-marin jaune»
a sombré (2-1) et abandonné sa
place de leader de la Liga.
Défait avec Levante chez le Real
Madrid (3-0), le défenseur marocain
Zouhair Feddal a été directement
à l’origine du deuxième but madrilène avec une perte de balle plein axe
qui a permis à Cristiano Ronaldo de
marquer d’une frappe puissante. FRANCE : Encore très actif sur
son couloir droit, l’Ivoirien Serge
Aurier a pesé sur le succès du Paris
SG à Bastia, avec un centre décisif
sur le 2e but d’Ibrahimovic. Défensivement très solide, il confirme son
excellent début de saison. A Nice,
qui a encore fait le spectacle à
Rennes (4-1), le Malien Mahamane Benhrama et l’Algérien
Saïd Benrahma se sont chacun
distingués avec un but marqué, illustrant les ressources et la jeunesse décomplexée du club azuréen.
ITALIE : Naples est en grande
forme et sa défense y est pour
quelque chose, avec notamment
l’Algérien Faouzi Ghoulam et le
Sénégalais Kalidou Koulibaly.
Lors de la victoire contre la Fiorentina (2-1), ce dernier a encore été
très costaud en charnière même si
son vis à vis Nikola Kalinic a réussi
à marquer une fois. Sur son aile
gauche, Ghoulam a pour sa part été
d’abord sobre et sérieux, avant de
tenter des débordements intéressants en fin de match.
Gervinho a contribué au troisième succès consécutif de l’As
Rome en championnat contre Empoli 3-1. Sur le troisième but, l’attaquant ivoirien est passeur décisif
pour Mohamed Salah. Même,
trop souvent hors-jeu, il a tout de
même confirmé qu’il avait des
jambes en ce moment. L’Egyptien
est de son côté de plus en plus à
l’aise avec sa nouvelle équipe. La
Lazio a été moins en réussite, battue
2-1 par Sassuolo. Son milieu de terrain nigérian Ogenyi Onazi a été
particulièrement décevant. Imprécis, il a commis beaucoup de fautes.
TRANSFERTS
L'Agence remercie, au nom du Trésor Public du Mali, l’ensemble des investisseurs pour la confiance renouvelée
et le soutien constant aux initiatives de financement des actions de développement dans l'Union. La prochaine intervention du Trésor malien sur le marché des titres publics de l'UMOA est prévue le 17 novembre 2015, à l’occasion d’une émission d’Obligations du Trésor sur une maturité de trois (3) ans.
Fait à Dakar, le 15 octobre 2015
Le Directeur de l'Agence UMOA- Titres
Adrien DIOUF
Pour plus d'informations, merci de contacter l'Agence UMOA- Titres:
email : [email protected] / Tel: +221 33 839 10 10 / Fax: +221 33 839 45 57
20 OCTOBRE 2015
Lavezzi en route vers le Barça ?
Ezequiel Lavezzi serait tout
proche d’un accord avec le Barça.
C'est en tout ce qu'annonce La
Gazzetta dello Sport qui fait état
d’un possible contrat de 3 ans et
d’un salaire de 4 millions d’euros
la saison pour l'attaquant international argentin du Paris Saint-Germain qui arrivera en fin de contrat
en juin prochain. Le "Pocho" est
un ami proche de Leo Messi ce qui
représente forcément un atout. Il
pourrait rejoindre le club blaugrana dès le mercato hivernal.
23
S poRts
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
HANDBALL CHALLENGE TROPHY MONDIAL
Les Lioncelles en Bulgarie pour une participation honorable
La cérémonie de remise du drapeau national aux Lioncelles, avanthier, a coïncidé avec la fin du
regroupement de l’équipe qui a
passé plus de deux semaines à Thiès,
une mise au vert où les joueuses ont
séances d’entraînement au stadium
Lat Dior et repos puis récupération
à la Résidence Lat Dior. Avec un
groupe de départ de 19 joueuses, le
sélectionneur en a finalement retenu
14 qui ont fait hier le déplacement
sur Gabrovo (Bulgarie) où elles
prendront part au Challenge Trophy
mondial. Elles feront face, tour à
tour, à l’Ouzbékistan, la Bulgarie, à
la Nouvelle-Zélande et à la Guade-
loupe. Roger Mbengue, l’entraîneur,
a été particulièrement "aidé" par des
facteurs extra-sportifs avec deux cas
de maladie qui ont amené le staff
technique à se plier à l’avis des médecins. Car comme l’a fait savoir M.
Mbengue, Bineta Ciss et Soda Cissé
ont fait les frais de leur état de santé
pour laisser échapper la sélection.
Pourtant, il comptait beaucoup sur
ces deux éléments pour réussir un
bon tournoi. Néanmoins, en terre
bulgare, le sélectionneur national va
composer avec un groupe de filles
déjà habituées aux compétitions internationales. Car sur les 14 membres de l’expédition, seule Bandia
Marna en sera à sa première campagne internationale. Encore que le
technicien soutient qu’elle a déjà
pris ses marques au sein de l’équipe
et qu’elle a raté de peu la sélection
qui a remporté le tournoi continental et qui vaut au Sénégal sa participation au tournoi de Gabrovo. « Elle
n’était pas avec nous à Addis-Abeba
parce qu’elle devait passer un examen pendant cette période », renseigne Roger Mbengue. Il ajoute
ainsi que le staff technique a axé sa
préparation sur la condition physique des joueuses. Puisqu’après
avoir assimilé les fondamentaux et
travaillé les différentes combinaisons, il fallait être au point physiquement pour faire face aux adversaires.
Objectif : le podium mondial
Les Lioncelles vont à l’aventure
au même titre que les quatre autres
protagonistes du tournoi, estime
leur sélectionneur qui soutient que
FOOTBALL ELIMINATOIRES DU CHAN 2016 : DERNIER TOUR ALLER
Bonne opération du Gabon et de l’Angola
En allant gagner respectivement au Tchad et en Afrique
du Sud sur le même score de 2 buts à 0, ce week-end lors
de la manche aller du dernier tour des éliminatoires du
Chan 2016, le Gabon et l’Angola ont fait un gros pas vers la
phase finale de cette « Can des joueurs locaux » prévue du
16 janvier au 7 février au Rwanda. Avec ce succès en déplacement, les Panthères et les Palancas Negras ont apparemment fait le plus dur. Mais, il reste à confirmer ces succès à
domicile, le week-end prochain. La Zambie, nette vainqueur à domicile du Mozambique (3 – 0) est également
bien partie pour se qualifier.
A l’inverse du Sénégal, du Togo, de l’Ethiopie, du Soudan et du Lesotho tous battus par 2 buts d’écart. Il leur faudra une grosse performance pour passer respectivement
devant la Guinée, le Niger, le Burundi, l’Ouganda et le Zimbabwe. En revanche, tout reste possible pour la Mauritanie
et la Côte d’Ivoire qui se sont courtement inclinées en déplacement face au Mali et au Ghana (1 – 2). Enfin, entre le
Cameroun et le Congo qui ont fait match nul vierge, tout
peut arriver. A noter que le Rwanda est qualifié en tant que
pays organisateur, et que la Rd Congo a profité du forfait
de la Centrafrique pour décrocher son ticket. Résultats des matchs aller :
ZONE OUEST A (2 qualifiés) : Mali - Mauritanie :
2-1 ; Guinée - Sénégal : 2-0
ZONE OUEST B (3 qualifiés) : Ghana - Côte
d’Ivoire : 2-1 ; Nigeria - Burkina Faso : 2-0; Niger - Togo
: 2-0
ZONE CENTRALE (3 qualifiés) : Rd Congo Centrafrique
(forfait
Centrafrique)
; Cameroun - Congo : 0-0 ; Tchad - Gabon : 0-2
ZONE CENTRE-EST (3 qualifiés dont le Rwanda,
pays organisateur) : Ouganda - Soudan : 2-0 ; Burundi - Ethiopie : 2-0
ZONE SUD (3 qualifiés) : Zimbabwe - Lesotho : 31 ; Zambie - Mozambique : 3-0 ; Afrique du Sud - Angola : 0-2
YAYA TOURE (COTE D’IVOIRE)
« Je ne peux pas abandonner mon pays »
En réserve de la sélection ivoirienne depuis la victoire de
l'équipe à la Can 2015, Yaya Touré est sorti du silence hier
dans une interview accordée à L'Equipe.
Depuis la Can 2015 remportée en
Guinée équatoriale, Yaya Touré a fait
le choix de ne plus porter le maillot de
la sélection ivoirienne. Discret depuis
sur le sujet, le milieu de terrain de
Manchester City s'en est expliqué hier
dans une interview accordée à
L'Equipe. « Vous avez vu comment les
gens m’ont traité en Côte d’Ivoire ? Ce
qu’ils ont raconté sur moi, sur ma famille, sur mon frère Kolo ? Cela n’a
pas arrêté. En plus, ils m’ont mis en
opposition avec Didier Drogba, ont affirmé que c’est moi qui ne voulais pas
qu’il revienne en sélection, lâche Yaya
Touré. Alors qu’Hervé (Renard) et
moi n’avons pas cessé de l’appeler
pour lui demander de reprendre sa
place. Il n’est pas venu, et tout le
monde m’a fait porter le chapeau. (…)
On a dit que je m’étais battu avec Didier (Drogba), avec Zokora et même
Kolo, mon propre frère… On a tout dit.
Même que je faisais plus pour mon
club que pour la sélection. (...) Et on
m’a dénigré, même à travers des chansons, des hommes politiques se sont
mis à m’insulter. Ça fait mal, très mal.
La sélection, cela n’avait plus rien à
voir avec le foot. »
Yaya Touré ne confirme pourtant
pas sa retraite internationale. « J’aime
mon pays. Si ce n’était pas le cas, si
j’étais rancunier, oui, j’aurais dit j’arrête. Mais c’est mon pays, poursuit le
joueur aux 99 sélections. Quand je
rentre à Abidjan, ce n’est pas pour gagner de l’argent. Je peux te dire les
primes que l’on touche après chaque
match, je peux te dire quels problèmes
on a avec nos clubs lors de chaque rassemblement en sélection, je peux te
parler des grands sacrifices que je fais,
que nous faisons tous, pour notre patrie. « Mais c’est mon pays, et même
si je suis le joueur le plus insulté de ce
pays, même si j’ai été la risée de tout
le monde, je ne peux pas l’abandonner
», ajoute-t-il, avant de démentir la
dernière rumeur en date sur le sujet.
« Une annonce de retraite internationale après les élections présidentielles du 25 octobre ? C'est faux, c'est
n'importe quoi. Là-bas, certaines personnes ont tendance à trop parler. Ces
gens-là ne sont pas très intelligents. Je
n'ai pas pour habitude de faire des interviews chocs, je dis seulement ce que
je pense. Je subis depuis des années,
et maintenant j'ai décidé de parler. Je
dis tout. »
Football365.fr
CHELSEA
Mourinho, sanctionné, plaide des lacunes en anglais
(AFP) - Convoqué par la Commission de discipline pour
des critiques faites aux arbitres, José Mourinho a plaidé des
lacunes en anglais pour se justifier, a révélé la Fédération
anglaise (Fa), une ligne de défense surprenante qui n'a pas
trompé les instances. Le "Special One" avait estimé que les
arbitres "craignaient" de prendre des décisions favorisant
Chelsea, après la rencontre perdue par les Blues 3 à 1 contre
Southampton début octobre. Il avait écopé d'un match de
suspension et d'une amende de 50.000 livres (environ
68.000 euros). La Fa a publié les raisons de sa décision,
qualifiée de "honte" par le Portugais, en précisant que l'en-
traîneur de Chelsea ne s'était pas rendu à l'audience, se
contentant d'une lettre.
Dans ce courrier, Mourinho a reconnu avoir prononcé les mots, mais a estimé qu'il ne critiquait pas l'arbitre de la rencontre. Il a notamment argué que l'anglais
n'était pas sa langue maternelle, laissant sous-entendre
qu'il ne maîtrisait pas suffisamment la langue de Shakespeare. Curieux pour un entraîneur qui a passé plus
de cinq saisons à Londres. "Son anglais est bien trop sophistiqué pour affecter notre conclusion", a répondu la
commission de discipline de la Fa.
toutes les équipes partent à
chances égales, malgré la présence
des Bulgares, représentantes du
pays hôte et surtout, tenantes du
titre et championnes d’Europe.
« Nous ne craignons personne
parce que c’est une compétition où
on va se découvrir les uns les autres. Donc les filles ont leurs
chances et chaque match sera
comme une finale », soutient le sélectionneur. Depuis 2010, toutes
les campagnes des Lioncelles sont
couronnées de succès, avec toujours une place dans le Top 3 dont
deux triomphes au Challenge Trophy de la Zone 2 en 2012 et 2014 et
une victoire finale à Addis-Abeba
pour le tournoi continental. Un
palmarès qui inspire le sélectionneur qui espère que la tendance
sera confirmée à la prochaine campagne. « Nous avons toujours
réussi à accrocher une des places
du podium. Et nous espérons bien
rééditer cette performance au soir
du 25 octobre », a souligné M.
Mbengue. Il a été conforté dans ses
espoirs par sa capitaine, Aïssatou
Mané qui soutient qu’avec ses partenaires, elles vont en Bulgarie
« avec beaucoup de conviction et
sans pression. Ce sera certes difficile parce que c’est le haut niveau,
mais nous allons faire notre mieux
pour le pays et l’Afrique ». En tout
cas pour le président de la Fédération sénégalaise de handball, il
s’agira de bien se comporter en
terre bulgare afin de « faire une
participation honorable ».
Ousseynou POUYE
LISTE DES 14 SELECTIONNEES
Gardiennes : Ndèye Sokhna Sène (Tivaouane) ; Adjara Sow (Saltigué) ;
Arrières : Aminata Diop (Duc) ; Rokhy Diop (Diisoo) ; Khady Thiam
Diouf (Sokone) ; Célia Mendy (Seris) ; Aïssatou Mané (Diisoo) ; Fanta
Coulibaly (Le Havre) ;
Pivots : Ndèye Ndiaye Mbengue (Duc) ; Mame Diallo (Tivaouane) ;
Arrières : Gnilane Sokhna Sarr (Sokone) ; Bandia Marna (Villemomble) ; Alimatou Diadhiou (Blanc Mesnil) ; Ndèye Fatou Fall (Tivaouane).
TRIATHLON
Dakar abrite un stage sous-régional
suivi d’une compétition
Dakar abrite, cette semaine, un stage international de triathlon
destiné aux sportifs ouest-africains. C’est sous la houlette du Comité
national de promotion du triathlon (Cnpt) dirigé par Boubacar
Gaye. L’ouverture de la session est prévue ce matin à 9 heures à la
piscine olympique en présence d’officiels du ministère des Sports et
du Cnoss.
Le stage sera bouclé par une compétition internationale de triathlon qui regroupera les spécialistes sénégalais et leurs hôtes, samedi
prochain 24 octobre. Cette épreuve se déroulera sous les yeux de
Mme Marisol Casado, présidente de l’Union internationale de
triathlon (Itu) et de M. Ahmed Sasser, le président de l’Union africaine de triathlon (Atu).
COMMUNIQUE DE PRESSE
Avis aux bénéficiaires de la Bourse de 2015
La Délégation Générale à la Protection Sociale et à la
Solidarité Nationale, (DGPSN), demande aux personnes ayant fait l’objet d’enquête en 2015 de s’adresser aux Préfectures, Sous-préfectures et Mairies pour
vérifier si elles ont été sélectionnées dans le Programme de Bourse de Sécurité Familiale.
La Délégation tient à préciser que seules les personnes
dont les noms figurent sur les listes sont bénéficiaires
de la Bourse de Sécurité Familiale et doivent se présenter dans les Bureaux de Postes munis de leur carte
nationale d’identité en cours de validité.
Ceux qui ne disposent pas de carte d’identité se feront
établir une attestation auprès des Préfectures et Sous
préfectures.
15 OCTOBRE 2015
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
La sélection nationale féminine U20 de handball a quitté
Dakar hier pour la Bulgarie où elle prend part, du 21 au 25
octobre, au Challenge Trophy mondial. Le sélectionneur national a arrêté pour l’occasion une liste de 14 joueuses sur
les 19 filles qui avaient pris part au regroupement à Thiès
(1er au 18 octobre). L’objectif est de monter sur le podium
mondial.
24
S poRts
LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015
BASKET UN JOUEUR DANS LA FINALE
Ibrahima Kébé (Duc), bourreau de ses anciens coéquipiers
Ibrahima Kébé a été l’un des
joueurs les plus en vue de la finale du
play-off de basket masculin, samedi
dernier, entre les deux équipes universitaires, Ugb et Duc. Ayant longtemps évolué dans les rangs de l’Ugb,
Kébé a rejoint cette saison le Duc. Un
transfert comme l’on en voit rarement ces derniers temps dans le basket masculin. L’ailier fort qui est à
Dakar pour des raisons professionnelles, a choisi de continuer à pratiquer le basket dans l’autre équipe
universitaire du basket sénégalais.
Déjà vainqueur du championnat et
de la Coupe du Sénégal avec l’Ugb, il
vient de remporter son premier titre
avec le Duc face à son ancienne
équipe dans un match où il a réussi à
marquer 12 points et fait preuve
d’une grande agressivité défensive.
Envie de prendre le dessus sur ses
anciens coéquipiers ? « Non, rétorque-t-il. C’est vrai que j’avais une
pression ; mais j’ai réussi à la positiviser. Nous avions plutôt envie de
prendre notre revanche après la raclée qu’on avait prise à Saint-Louis en
demi-finale retour de Coupe du Sénégal. L’Ugb a de bons joueurs que je
connais bien. Nous avons joué en respectant l’adversaire et les consignes
du coach. Ce n’est pas facile de jouer
contre son ancienne équipe ».
Très engagé dans le jeu lorsqu’il
évoluait à l’Ugb qu’il a contribué à hisser en haut du tableau dans le basket
sénégalais, Kébé a eu des débuts assez
difficiles au Duc. Il n’a pas réussi à
trouver ses repères, enchaînant des
prestations décevantes pour un
joueur qui a même disputé le tournoi
de la Zone 2 à Praia en 2012. Les raisons ? Le joueur ne parle pas d’intégration difficile mais de manque
d’adaptation entre son boulot et les
entraînements. Titulaire d’un Master
en télécom et réseaux à l’Ugb, Kébé,
par le truchement d’un recrutement à
la Fonction publique, a été affecté à la
Présidence de la République où il
s’occupe de l’administration du ré-
seau et du site Internet. Avec un emploi du temps chargé, il a peu de
temps à consacrer aux entraînements.
« Par exemple, dit-il, les jours précédant la finale, je ne me suis entraîné
qu’une seule fois avec l’équipe. Ce
n’est pas facile de descendre à 18
heures et de venir s’entraîner à 19
heures. Il a fallu que des joueurs partent pour que je prenne mes responsabilités ». Le Duc a, en effet, perdu
en fin de saison plusieurs de ses éléments partis s’expatrier à l’étranger.
Kébé a ainsi eu l’opportunité de montrer sa vraie valeur. Champion du
Sénégal dès sa première année au
Duc, Kébé qui a remporté tous les trophées nationaux avec l’Ugb, veut ainsi
continuer à en gagner d’autres individuels. Seules distinctions qui manquent à son palmarès…
O. NDIAYE
ETATS-UNIS
Mike Krzyzewski
quittera son
poste après les
JO de Rio
(AFP) - L'emblématique entraîneur des États-Unis, Mike Krzyzewski, quittera son poste après les
prochains jeux Olympiques en 2016
à Rio, a-t-il annoncé hier. "Il sera
temps de passer à autre chose", a
déclaré le très respecté "Coach K"
à la chaîne de télévision Espn. "Durant les mois à venir, il y aura des
décisions importantes à prendre
pour le futur de l'équipe des ÉtatsUnis pour Rio en termes de joueurs
sélectionnés et pour le staff aussi",
a-t-il ajouté. "Usa Basketball choisira le meilleur entraîneur, qu'il
vienne de Nba ou du système universitaire, pour que nous continuions à gagner", a-t-il estimé.
Krzyzewski est l'entraîneur de
l'équipe masculine des États-Unis
depuis 2005 : il a remporté avec les
stars de la Nba comme LeBron
James et Kobe Bryant le titre olympique en 2008 et 2012 alors que
son prédécesseur Larry Brown avait
dû se contenter de la médaille de
bronze en 2004. "Coach K" qui entraîne également l'équipe de l'Université de Duke avec qui il a remporté le titre Ncaa en avril dernier,
affiche à la tête de Team Usa un
impressionnant bilan de 75 victoires pour une seule défaite. Il aura
69 ans lors des JO-2016 où il tentera de devenir le premier entraîneur américain à enchaîner trois
titres olympiques consécutifs.
CYAN MAGENTA JAUNE NOIR
Sociétaire de l’équipe de l’Ugb pendant plusieurs années,
Ibrahima Kébé a rejoint cette saison l’autre équipe universitaire, le Duc. Très engagé lors de la finale du play-off, samedi dernier à Marius Ndiaye, l’ailier fort, auteur de 12
points, a été déterminant lors de la victoire des Dakarois sur
ses anciens coéquipiers.

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