LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe
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LUTTE CONTRE LES STUPEFIANTS 45 è m e ANNÉE • N°13620 • ISSN 0850/0704 • 200 F.CFA • ZONE CFA 300 FRANCS CONSEIL DES MINISTRES Renforcer et moderniser notre appareil diplomatique PAGE 2 Nominations dans des Directions de la Police ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Mary Teuw Niane veut renforcer la professionnalisation PAGE 4 des filières PROCES HABRE Le juge espagnol Baltasar Garzon soutient les Cae PAGE 12 BUDGET PARTICIPATIF Le projet sera étendu à 105 collectivités locales PAGE 14 MAGAL DE DAROU MARNANE Le Khalife Mame Thierno Mbacké se félicite des actes posés par Macky Sall PAGE 11 SANTE DE LA MERE ET DE L’ENFANT Quand les détentrices de savoirs traditionnels font courir les femmes PAGE 3 CYAN MAGENTA JAUNE NOIR MARDI 20 OCTOBRE 2015 De la drogue d’une valeur de 18 milliards de FCfa incinérée à Tamba PAGE 11 2 P olitique & I nstitutions LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 CONSEIL DES MINISTRES : ELECTION AU CONSEIL DE SECURITE Veiller davantage à la mise en œuvre cohérente des principes fondamentaux de la diplomatie Le Conseil des Ministres s’est réuni, hier lundi 19 octobre 2015, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky Sall. - la poursuite de la rationalisation et de la mise en cohérence du réseau diplomatique et consulaire, ainsi que la consolidation de la diplomatie économique ; - la gestion des ressources humaines, le renforcement des moyens et équipements techniques, notamment par la professionnalisation continue des ressources humaines et l’entretien adéquat du patrimoine immobilier de l’Etat à l’étranger ; - et l’amélioration des outils de gestion du Ministère des Affaires étrangères avec la généralisation interne des contrats d’objectifs et de moyens ; Enfin, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à assurer une bonne organisation de la prochaine conférence des ambassadeurs, prévue en décembre 2015, à Dakar. Le Président de la République a clos sa communication en évoquant son agenda, le suivi de la coopération internationale et des partenariats. Dans ce cadre, il présidera le mercredi 21 octobre 2015, la Conférence de Haut niveau sur l’Agriculture en Afrique, sous l’égide de la Banque Africaine de Développement (Bad), et le jeudi 22 octobre 2015, le lancement de la Plateforme mondiale de Partenariat avec l’Afrique, sous l’égide du Nepad. Dans sa communication, le Premier ministre a adressé, au nom du Gouvernement, ses chaleureuses et vives félicitations à Monsieur le Président de la République pour l’élection du Sénégal comme membre non permanent au Conseil de Sécurité de l’Onu. Il souligne que le plébiscite du Sénégal lors du vote, est un témoignage fort éloquent du leadership du Chef de l’Etat et du prestige dont jouit notre pays sur la scène internationale. Le Premier ministre a, par la suite, rendu compte des activités qu’il a menées dans le cadre de la coordination de l’activité gouvernementale, et de sa participation le 17 octobre 2015 au Forum Rebranding Africa, à Bruxelles, sur le thème « Investir en Afrique, Entreprendre pour l’Afrique ». Il a renouvelé ses félicitations à Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky Sall qui s’est vu décerner le Rebranding Africa Award, pour ses efforts inlassables en faveur de l’émergence du Sénégal et de l’Afrique. Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a fait le point sur les dossiers de l’actualité politique africaine et internationale, en revenant sur l’élection du Sénégal comme membre non permanent au Conseil de Sécurité de l’Onu. Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la conjoncture économique nationale et internationale. Il a également rendu compte des Assemblées générales de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international à Lima, au Pérou. Le Ministre de NECROLOGIE Me Wade rend hommage à l’ancien député Ndiack Dieng Suite au décès de l’ancien député Ndiack Dieng de Nioro, Me Abdoulaye Wade, depuis Versailles où il séjourne, a exprimé toute sa peine et ses regrets au porte-parole du Parti démocratique Sénégal (Pds), Babacar Gaye. Me Wade a écrit : « Je suis vraiment bouleversé par la triste nouvelle du décès de mon frère et ami Ndiack Dieng, membre fondateur du Pds, resté l'un des piliers les plus solides que rien n'ébranle, pas même la tempête ou le tsunami ». Notre compagnonnage, a poursuivi Me Wade, a commencé le jour de l’annonce de la création du Pds. L’instituteur qu’il était a tout de suite réagi positivement et avec enthousiasme, a dit Me Wade pour qui Ndiack Dieng doit être offert aux jeunes comme leçon de courage, d’abnégation et de patriotisme. Maguette NDONG Les cadres libéraux saluent la désignation d’Aïda Mbodj La Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) s’est réunie, hier, pour apprécier la situation politique nationale et de la vie du parti. Selon un communiqué reçu, la Fncl se réjouit de la désignation d’Aïssatou Mbodj comme présidente du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, par Me Abdoulaye Wade. Elle salue cette grande première dans l’histoire politique du Sénégal consacrant une femme à la tête d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Sur le même registre, la Fncl dénonce les agissements du président de l’Apr et de l’Assemblée qui ont porté un coup néfaste à la démocratie sénégalaise. Au terme de longs échanges, la Fncl soutient à l’unanimité les décisions prises par le secrétariat national du Pds lors de sa réunion du 16 octobre 2015. Elle approuve l’exclusion de Modou Diagne Fada, eu égard aux fautes lourdes commises par ce dernier et considère comme adversaire du Pds toute personne avec qui il serait en complicité ou de connivence. Elle invite tous les militants et responsables à respecter scrupuleusement la discipline de parti, gage d’une bonne cohésion interne. La Fncl félicite Aïssatou Mbodj et l’appelle à jouer pleinement son rôle à l’Assemblée nationale, à défendre fermement la République et le peuple sénégalais. Aussi appellet-elle les responsables et militants au rassemblement et à l’unité autour du candidat du parti, Karim Wade, pour la reconquête démocratique du pouvoir afin d’abréger les souffrances et frustrations du peuple sénégalais. La Fncl exhorte les militants et la direction du Pds à continuer et à jeter toutes leurs forces dans le travail de terrain pour le compte du candidat du parti, selon le communiqué. El. A. THIAM l’Agriculture et de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne agricole et du déroulement de celle relative à la commercialisation. Le Ministre auprès du Président de la République en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent a fait le point sur l’état d’avancement des projets du Pse. Le Ministre du Tourisme et des Transports aériens a fait le point sur le déroulement du volet transport des pèlerins à La Mecque, édition 2015. Nominations Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes : Monsieur Matar DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde 512.678/A, précédemment Directeur de la Surveillance du Territoire, est nommé Coordonnateur national du Comité interministériel de Lutte contre la Drogue, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Pape Mafall NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; Monsieur Ousmane GUEYE, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde 507.649/A, précédemment Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, est nommé Directeur de l’Ecole nationale de Police et de la Formation permanente, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Demba SARR, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; Monsieur Amadou Hamady LAM, Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle, matricule de solde 507.650/I, précédemment Adjoint au Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, est nommé Directeur du Groupement Mobile d’Intervention, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Pierre MENDY, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 519.319/B, précédemment Chef du Service régional des Renseignements généraux de Dakar, est nommé Directeur de la Surveillance du Territoire, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Matar DIOP, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Mame Seydou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 517.280/Q, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Moustapha Elimane SALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ; Monsieur Abdoulaye DIOP, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 501.964/A, précédemment Chef du Service régional de Sécurité publique et Commissaire central de Dakar, est nommé Directeur de la Sécurité publique en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire de Classe exceptionnelle Oumar MAL, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police principal, matricule de solde 519.322/J, précédemment Chef du Service régional de Sécurité publique et Commissaire central de Thiès, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement du Commissaire de Police divisionnaire Mame Seydou NDOUR, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Edmond KAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°624 555/C, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au ministère du Tourisme et des Transports aériens. CYAN MAGENTA JAUNE NOIR A l’entame de sa communication, le Président de la République se réjouit de l’élection du Sénégal comme membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’Onu, par un score éloquent de 187 voix sur 191. A cette occasion, il adresse ses remerciements aux pays amis qui ont soutenu le Sénégal et ses chaleureuses félicitations au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ainsi qu’à tous ses collaborateurs pour l’excellent travail de promotion de notre candidature. A partir du 1er janvier 2016, le Sénégal participera pour deux ans, au mécanisme décisionnel des Nations Unies qui veille sur le système de sécurité mondiale. Le Chef de l’Etat note, qu’au-delà du prestige, ce mandat est pour notre pays une mission de responsabilité, conformément à ses engagements en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale. Il demande ainsi au Gouvernement de veiller davantage à la mise en œuvre cohérente des principes fondamentaux de la diplomatie sénégalaise, à savoir : la paix, la sécurité collective, le bon voisinage, la démocratie, la défense des droits de l’homme, le développement international solidaire et le partenariat entre les peuples, dans le respect des diversités et valeurs universelles. Sous ce rapport, le Président de la République indique au Gouvernement l’attachement du Sénégal à la prise en charge des dossiers de l’Afrique au Conseil de Sécurité, dans un esprit d’ouverture et de dialogue avec les autres membres de cette haute instance. Au regard des attentes légitimes de la communauté internationale vis-àvis de notre pays, le Chef de l’Etat souligne l’impératif de renforcer et de moderniser notre appareil diplomatique et fixe au Gouvernement les orientations suivantes : LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 3 A CtuAlites / DOSSIER SUIVI DES GROSSESSES ET DES NOURRISSONS Les recettes des détentrices des savoirs endogènes font courir des femmes Chaque jour, des dizaines de patients viennent se faire soigner chez « Mère Njabott », matrone, rebouteuse. Depuis des années, cette forme de médecine se pratique en parallèle à celle moderne et rencontre un succès. Il en est ainsi à Ouakam, chez celle qu’on appelle Maman dans des proportions moindres. Toutefois la raison chancelle face à ces dames qui n’ont jamais fréquenté les amphithéâtres et autres blocs scientifiques, ne sachant ni lire ni écrire. Elles ne peuvent pas se prévaloir d’avoir des parchemins, mais font des émules, des heureuses. Par Alassane Aliou MBAYE et Samba FAYE (stagiaires) « A bon produit, point d’enseigne », dit-on. La spacieuse maison de « Mère Njaboot », dans le populeux quartier de l’Unité 7 des Parcelles Assainies, en est une illustration achevée. En ce jour déclinant, elle grouille de monde. Une dizaine de femmes, pour la plupart enceintes ou tenant un nourrisson entre leurs bras, assises sur des bancs de fortune, caressent le doux espoir d’apaiser une douleur, de noyer les anxiétés, de retrouver la vitalité après accouchement, d’exciter le muscle du nouveau-né... D’autres personnes, aux espérances aussi grandes que les maux dont elles souffrent, attendent d’être appelées dans le « bloc technique » de « Mère Njaboot », objet d’éloges déchaînés, de fantasmes et parfois de mysticisme délirant. Ici, elle est plus qu’une matrone. Comme un marmot dans une dynastie décadente, elle suscite l’espoir. Si elle ne l’est déjà. Dans ce torrent de larmes, d’épreuves physiques et morales, de bonheur aussi, on chuchote à son plus proche voisin le mal qui ronge, les angoisses qui inhibent, les merveilles de la maîtresse des lieux. De sa chaise en plastique, à l’entrée de sa chambre qui sert de lieu de consultation, « Mère Njaboot » semble peu concernée. Elle garde son apparence auguste, à la fois mystérieuse et altruiste. De temps en temps, elle discute et échange un sourire réconfortant qui, un instant, dissipe les inquiétudes. Ou du moins, c’est ce que semblent traduire les regards conquis et affectueux. Sa mise toute blanche et hospitalière y contribue grandement. Pour soulager sa génitrice occupée à prodiguer des soins aux patientes particulièrement nombreuses le matin, Fatou Bintou Cissé prend le relais. La bonne dame a transmis son savoir Un legs familial, un sacerdoce Un rituel ; ainsi peut-on qualifier la présence de certaines femmes enceintes chez « Mère Njaboot ». Elles suivent de ce fait les traces de leurs génitrices qui ont eu à solliciter les services de « Mère Njaboot » pour se tirer d’affaire. Une jeune femme chétive, un peu défraîchie, traîne les pieds en sortant de la chambre de consultation. Elle est enceinte. L’indolente dame au visage pâle est venue faire ses séances de massage. Il y a 32 ans, en 1983, c’est son accompagnatrice du jour, sa mère, Madjiguène Niasse, qui venait y subir ce qui est devenu dans sa famille un « rituel ». A l’époque, c’est Ciré Coly, la génitrice de « Mère Njaboot », qui tenait la baraque au Cap Manuel. Quand Madjiguène Niasse, aujourd’hui une vieille femme aux cheveux blancs, raconte sa première rencontre avec la rebouteuse, son admiration traduit sa confiance inébranlable en sa main salvatrice : « Les docteurs m’avaient dit que la position de mon enfant dans mon ventre était transversale. Ce qui est anormal. Des complications étaient donc possibles à l’accouchement. Lorsque je suis venue voir Ciré Coly, elle m’a fait trois massages en trois jours sur le ventre et il est revenu à l’endroit. Mon accouchement s’est passé sans anicroches ». Il en est ainsi dans plusieurs chaumières. On se raconte les prouesses de « Mère Njaboot ». On y amène la voisine, la sœur, la belle-sœur ... pour les remettre d’aplomb. Sokhna Diaw, trentenaire, vient de sortir de la salle de massage tenue par Ndèye Diatta, l’aînée de « Mère Njaboot ». Depuis huit ans, chacune de ses trois grossesses est supervisée, du début à la fin, par « Mère Njaboot » et ses filles. Assise dans la cour, elle affiche un visage épanoui et satisfait. « Après chaque massage, se réjouit-elle, je me sens légère, comme délestée de tout le fardeau de l’épreuve de la grossesse ». Dès le deuxième mois, elle commence ses séances avec Ndèye Diatta. Une décoction à boire le long de la journée s’ajoute aux soins prodigués par les matrones. Une semaine après l’accouchement, les massages reprennent, pour la remise en forme. Depuis, Sokhna est devenue cette fidèle cliente qui loue les performances de la maison. Celles qui n’ont pas encore eu le bonheur de procréer, viennent chez « Mère Njaboot » pleurer leurs drames en espérant qu’elle les dénoue. Combler les défaillances des structures de santé Les hôpitaux et maternités ne résorbent pas toujours tout le gap psychologique dont ont besoin les femmes enceintes et les parturientes. Une patiente de « Mère Njaboot » explique d’ailleurs son assiduité chez cette dernière par le caractère accommodant des matrones. Face aux angoisses, aux peines cruelles que la société conçoit maladroitement pour de la guigne, aux désespoirs, la raison s’éclipse pour faire place aux espérances tantôt légitimes tantôt énigmatiques. Le recours aux rebouteuses témoigne de cela. La lancinante question des moyens ne saurait tout expliquer. Les hôpitaux et maternités qu’Aminata Diop, une patiente de « Mère Njaboot » depuis 1999, trouve inhospitaliers, ne résorbent pas toujours tout le gap psychologique dont a besoin cette couche vulnérable. Elle explique d’ailleurs son assiduité par le caractère accommodant des matrones : « "Mère Njabott" est une dame qui a du cœur et c’est pourquoi j’ai besoin de ses soins lorsque je traverse l’épreuve de la grossesse ». Ici, on ne se limite pas à dépecer la « carcasse ». On lui manifeste de la prévenance, de la bienveillance avec un petit sourire, une petite tape, une anecdote bien inspirée… L’écrasante majorité des femmes enceintes ou parturientes interrogées vont dans les structures de santé. Toutefois, elles sentent ce besoin presque irrationnel de se rendre chez les matrones pour dissiper les doutes, adoucir le sort crûment pro- mis par la blouse blanche. Les massages prénatals et postnatals ainsi que ceux pratiqués sur les nourrissons relèvent presque de la routine. Que, par exemple, la césarienne soit devenue gratuite les ravit, mais ne les détourne pas de leurs bonnes vieilles guérisseuses ; même dans l’opulence. Ces dames dont on affuble du nom de « tradipraticiennes », par opposition à la médecine moderne, ont, au fil des années, conquis une place de choix dans l’univers des soins puerpéraux. Elles gonflent d’espoir les cœurs affligés par le mal, soulagent et guérissent les corps atteints comme les hôpitaux. Ils ne s’opposent point. Le salut serait peut-être dans la conciliation de l’environnement affectif, psychologique des populations avec ce que la science, propose. à sa progéniture, à ses six filles. Comme sa mère, Ciré Coly, dont l’« officine » se trouvait au Cap Manuel, l’avait fait pour elle. C’est une « saga » familiale. De mère à fille, on enseigne le secret de la cuisson du fameux « gnankatang » (riz blanc) fertilisant les couples, les techniques de massage pour remettre en forme les accouchées, les vertus des différentes racines et feuilles capables de soulager les douleurs abdominales, le rhume, assister les enfants souffrant de malnutrition. La maison est aussi réputée pour son savoir-faire lorsqu’il s’agit de remettre à l’endroit un enfant dans le ventre de sa mère. Chez Maman, le savoir-faire est empirique Maguette traîne ses pieds enflés pour se diriger dans la chambre de la rebouteuse. Cette dernière, assise sur un lit, palpe mollement le bas-ventre pour connaître la position du bébé. Puis un peu en dessous des seins. La sentence n’est pas heureuse : « Le bout d’homme » est mal placé. Dans une exiguë ruelle, « mbedd talibé », lambine une imposante dame, le ventre en tête de peloton. Elle s’appelle Maguette et est enceinte. La femme à la carnation claire, la coiffure négligée, semble davantage tourmentée par les dédales d’incertitudes de sa grossesse que ceux des étroites rues de la Cité Avion à Ouakam. Elle s’égare. Maman, la rebouteuse a déménagé. Et depuis, elle ne s’y est plus rendue. C’était lors de sa dernière grossesse. Quand Maguette retrouve la maison, elle se laisse choir sur une natte et s’essuie le visage empâté. Maman paraît ravie de revoir celle qu’elle a toujours assistée. Comme elle le fit des années auparavant pour sa génitrice. De celle-ci, Maguette aurait hérité, de l’avis de la guérisseuse, « les petits accrocs avant couches ». La maison ne grouille pas de monde. La vieille dame, à la corpulence généreuse, se remet d’un accident vasculaire cérébral. Conviviale, elle raconte de savoureuses anecdotes qui dénotent de son expérience de plus de trois décennies dans le domaine des soins puerpéraux. Celle-ci vaut d’être partagée : « Ndèye devait subir une césarienne. Quand elle est venue me voir, après trois massages avec uniquement du karité, elle a pu éviter cette incision à la fois coûteuse et traumatisante ». La patiente Maguette acquiesce. Elle connaît la « veinarde » et espère faire partie des bienheureuses tirées du péril par la « mamie ». Maguette traîne ses pieds enflés pour se diri- ger dans la chambre de la rebouteuse. Cette dernière, assise sur un lit, palpe mollement le bas-ventre pour connaître la position du bébé. Puis un peu en dessous des seins. La sentence n’est pas heureuse : « Le bout d’homme » est mal placé. Après le massage, la « « future maman » en ressort plus dégourdie. Mais celle qui est à son neuvième mois de grossesse devra marcher jusque chez elle pour que l’enfant qu’elle porte ne retrouve pas « la position chaise », source de complications. Maguette peut remercier le Ciel d’avoir été soulagée de la douleur en attendant la délivrance que la bonne vieille dame prévoit dans un délai très court. Ici, les gens croient en ses prédictions. Elle a blanchi sous le harnais. Maman n’a pas hérité ce savoir, il est empirique. « C’est un don », finit-elle par dire, entourée de mysticisme. Il découle d’abord de « l’observation de mon propre corps, de mes onze grossesses qui ne m’ont jamais empêchée de vaquer à mes occupations », se souvient-elle, en montrant du doigt une de ses filles assise à côté comme pour corroborer ses propos. « Ce métier, ajoute-telle, c’est plus un sacerdoce, un fardeau qu’une activité lucrative ». Elle éprouve de la fierté à sauver des vies, à « retaper » des accouchées. C’est pourquoi, selon elle, les prix de ses services sont anecdotiques. « C’est une manière de rendre grâce au Seigneur », affirme-t-elle, gestes altiers et regard perçant. 4 A CtuAlites LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 MARY TEUW NIANE, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE « Le défi, c’est la professionnalisation de la formation avec 70 % d’étudiants littéraires » Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Pr Mary Teuw Niane, a reconnu que l’insertion des diplômés des universités publiques reste un défi, surtout que 70 % des étudiants sont des littéraires. Toutefois, le ministre croit que les choses vont évoluer avec l’ouverture des Isep, la professionnalisation des filières. Monsieur le ministre, votre département est en train de construire des infrastructures pour augmenter la capacité d’accueil. Mais comment comptezvous résoudre l’équation de l’insertion des diplômés ? Nous avons un passif. Nous sommes héritiers du système français. C’est un système généraliste. Le système a évolué par étape avec l’Ut qui a donné l’Ensut et l’Ecole supérieure polytechnique (Esp). La création de l’Ecole polytechnique a été un moment d’histoire. L’Ecole polytechnique, c’était la formation des ingénieurs de conception. Jusque dans les années 90, l’essentiel des ingénieurs de conception en Afrique francophone étaient formés à l’Ecole polytechnique de Thiès. J’ai rencontré plusieurs officiers supérieurs du Burkina Faso qui furent mes étudiants à l’Ept. Mais à un moment, le Sénégal a opté pour une formation massive, c’est ce qui explique la massification des Facultés des sciences juridiques et politiques, des Lettres et de la Faseg. Maintenant, il faudra inverser la tendance. On a 70% de bacheliers littéraires. Comment répondre aux besoins en formation de ces littéraires ? L’idéal, c’est d’avoir 30% de littéraires et 70% de scientifiques. Aujourd’hui, le défi, c’est de faire l’enseignement professionnel avec 70% de littéraires. C’est un choix du Sénégal. Il faut faire des investissements énormes. Il faudra que les structures de l’Etat chargées de piloter ces constructions soient performantes. Il y a des endroits où on a de bonnes performances, dans d’autres il y a des retards enregistrés dans la construction des infrastructures. Il nous faut un suivi des constructions pour atteindre des résultats. Nous devons avoir une conscience positive de ce qu’on doit faire pour notre pays. Cela est en train de changer. Mais il faut que cela aille encore plus vite. Quel est le profil de l’université du futur du Sénégal ? Il y aura des universités du futur du Sénégal. Parce que chaque université a une personnalité propre. Je ne parle pas du cadre architectural, mais du type de filière. Vous avez un bon socle pour ce qui concerne l’agroforesterie et des langues et un bon socle de relations avec les communautés à l’Université de Ziguinchor. Son antenne de Kolda aura une vocation agro-sylvopastorale. Mais sa personnalité sera bâtie autour des sciences humaines, surtout la psychologie, ce sont des métiers transversaux. Avec le drame de Mina, on voit la place que doit occuper les psychologues pour accompagner les familles. Il faut des psychologues conseillers dans les écoles et entreprises. L’Université de Bambey aura des relations avec la société avec son Ufr en santé communautaire. Cette université est le premier choix de beaucoup de bacheliers. C’est une université qui va monter en puissance avec le développement des sciences médicales et des technologies. A l’Université de Thiès, ce sont des technologies, avec l’Ecole polytechnique, ce sont aussi des sciences de l’ingénieur avec l’Ensa. Cette école est accompagnée pour qu’elle prenne plus d’étudiants au concours d’entrée. A côté, il y a aussi l’Isep de Thiès, avec des formations de courte durée sur une diversité de métiers. L’agriculture a été une priorité de tous les gouvernements depuis les indépendances. Mais nous avions peu formé des ressources humaines. Jusqu’en 2010, entre 15 et 20 ingénieurs sortent de l’Ensa et 15 à 20 autres à l’Ecole des cadres ruraux de Bambey qui est devenue l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (Isfar). Cela est insuffisant. Il y a Saint-Louis qui a ouvert l’Ufr Agro. Il en est de même pour Ziguinchor et récemment de l’Ucad. Nous aurons donc plus de personnes formées dans le domaine de l’agriculture chaque année. L’Université de Saint-Louis est orientée vers la professionnalisation depuis sa création. C’est elle qui a généralisé les Unités de valeur. Elle a aussi développé les relations avec le monde socioéconomique. Saint-Louis devient comme Dakar une université complète avec un effectif réduit. Elle essaie de garder son label d’excellence. Dans les années à venir, les universités de Thiès, de Bambey et de Ziguinchor vont essayer de s’affirmer. L’Université de Dakar a la masse critique d’enseignants. L’enjeu pour l’Ucad, c’est d’entrer dans le classement des 100 meilleures universités du monde. Les universités du Sine Saloum et de Diamniadio vont renforcer la diversification des filières de formation. La nouveauté, c’est la compétition entre les universités. Les nouveaux bacheliers choisissent l’université où ils veulent poursuivre leurs études. Le gros problème, nous n’avons pas assez de Pme et Pmi pour absorber la masse de diplômés. Propos recueillis par Idrissa SANE PROJET DE MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION FISCALE (PROMAF) Demande de renseignement et de prix à compétition ouverte n° DGID/PROMAF/DRPO/010/2015 Objet : Plateforme de déploiement et de management du parc informatique de la DGID 1. Cet avis d’appel à la concurrence fait suite à l’Avis général de passation des marchés paru sur le site www.marchespublics.sn Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) a prévu dans son budget, gestion 2015, des fonds pour la gestion de la plateforme de déploiement et de management du parc informatique de la DGID. 2. La présente demande de renseignement et de prix est lancée en vue du choix de l’attributaire. 3. Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) sollicite des offres, sous pli fermé, de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation dudit service. 4. La passation du marché sera conduite par demande de renseignement et de prix à compétition ouverte telle que défini dans le Code des marchés publics sénégalais, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent retirer le cahier des charges auprès du Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direc- tion Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue de Thiong X Rue Vincent- Dakar Tel : 33 889 2002/Poste 2263 au 2éme étage pièce n° 217,email :[email protected] tous les jours ouvrables du Lundi au Vendredi de 8h à 17h contre un paiement de 25.000FCFA non remboursable. La méthode de paiement sera en espèces.(Voir le document d’appel d’offres pour les informations détaillées. 6. Les offres devront être soumises à cette même adresse au Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direction Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue de Thiong X Rue Vincent- Dakar au 2éme étage pièce n°217 au plus tard le Mercredi 04 Novembre à 10h Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci –après : Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Immeuble Peytavin X Rue René NDIAYE 5éme Etage Salle Momar Talla CISSE, le Mercredi 04 Novembre 2015 à 11h30. Le Directeur du PROMAF 20 OCT 2015 COMMUNIQUE DE PRESSE L'Ecole Africaine de la Météorologie et de l'Aviation Civile (EAMAC), sise à Niamey au Niger, organise, pour le compte de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), une sélection en vue du recrutement d'élèves contrôleurs de la circulation aérienne. Les tests se dérouleront du mardi 17 au vendredi 20 novembre 2015. Les inscriptions se feront en ligne, sur le site web de l'EAMAC à l'adresse suivante : www.eamac.ne et à la rubrique «Sélection C.C.A.2015» du 07 au 24 octobre 2015. Les conditions et les modalités d'inscriptions ainsi que les informations sur les études et le métier de Contrôleur de la Circulation Aérienne sont disponibles auprès de la Représentation de l'ASECNA et sur le site web de l'EAMAC 20 OCTOBRE 2015 LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 I Dees & R eflexions 5 Qui pour relever les défis du football africain après le « Fifagate » ? Par Prof. Abdoulaye SAKHO * Certaines crises, certainement toutes, se présentent comme des opportunités pour qui sait en tirer profit. Ce qui se passe à la Fifa interpelle sur la gouvernance des organisations internationales, sur la transparence dans la gestion de ces mêmes organisations, sur l’éthique des dirigeants… Beaucoup sera dit sur tous ces aspects surtout dans ce contexte caractérisé par des exigences de «moralisation» tous azimuts de la vie publique et donc du sport. « En effet, pour être une activité économique, le sport n’en est pas une tout à fait comme les autres. Le sport est un enjeu social. Parce qu’il porte en lui des valeurs d’universalité et d’exemplarité, le sport doit poursuivre, dans une société en quête de référence, un idéal d’éthique » (Claude-Albéric Maetz et Marie Malaurie-Vignal, préface à la trilogie consacrée au contrat de travail sportif, aux associations sportives et aux sociétés commerciales sportives, A. Sakho, M. S. Ly, M. Kamara, l’Harmattan Sénégal et CRES, éditeurs 2013). L’Afrique et les africains ont la fâcheuse habitude (« pleurnicharde » ?) de se plaindre de marginalisation dans les processus et les décisions intéressant la mondialisation. Cela doit cesser ! A bien y regarder, la « crise » à la Fifa peut se révéler une occasion de faire entendre un peu plus les intérêts africains dans la gouvernance du monde du football. L’occasion de formuler de manière forte et pertinente les « desiderata » du football africain et surtout de faire prendre des engagements clairs par ceux qui postulent à diriger la Fifa. Beaucoup moins que les hommes, il importe de faire prendre en compte les préoccupations de l’Afrique. Pour dire qu’à défaut d’une candidature africaine à la présidence de la Fifa, il faut que les intérêts du football africain soient dorénavant mieux pris en compte. Loin de moi l’idée de mettre en doute les compétences africaines dans la conduite de la destinée des organisations internationales. Sur le plan sportif, Lamine Diack vient de quitter l’instance mondiale de l’athlétisme et le Juge Kéba Mbaye a joué un rôle important dans la mise en place de la justice sportive internationale. Sur d’autres plans, l’action de Koffi Annan ou celui de Boutros Ghaly sont assez évocateurs. Il faut toutefois avouer que la gestion actuelle des intérêts du football africain peut faire douter de l’efficacité des dirigeants. Alors qu’ils se doivent de répondre à des défis qui interpellent tout un continent, on constate, impuissant, que la fracture entre le football africain de niveau international et le football africain interne se creuse de plus en plus. La facilité conduira à tout mettre sur le dos des Etats afri- A VENDRE Titres Fonciers et certificats d’urbanisme disponibles. Usage habitation et/ou exploitation commerciale. Situés à Cambérène près de la cité Fayçal • 8 131 m2 • 6 542 m2 • 14 673 m2 Contacter : 77 912 01 76 Coursier s’abstenir 17 10 2015 Structure : HOPITAL GENERAL GRAND YOFF GESTION: 2015 AVIS GÉNÉRAL DE PASSATION MARCHÉS 1. La Directrice, agissant au nom et pour le compte de l’Hôpital Général de Grand Yoff, exécute, au titre de la Gestion 2015, dans le cadre du Budget de fonctionnement, un programme de passation de marchés publics. 2. Les acquisitions, par voie d’appels d’offres concernent les domaines suivants : • Fournitures : ➢ Acquisition, installation et mise en service de monte-malades. 3. Les avis spécifiques de passation de marché seront publiés, à partir du 22/10/2015, dans le quotidien LE SOLEIL. 4. Les marchés seront passés conformément aux dispositions du décret 12122014 du 26 septembre 2014 portant Code des Marchés Publics. 5. Les soumissionnaires potentiels : fournisseurs de biens & d’équipements, qualifiés et satisfaisant aux critères d’éligibilité, sont priés de manifester leur intérêt à l’Hôpital Général de Grand Yoff en envoyant, au plus tard le 21/10/2045 à 16h30 heures locales, à l’adresse suivante, leur dossier de candidature comportant leurs références pour les fournitures/équipements, taille et/ou complexité similaires : Adresse postale : Dakar. Boîte Postale n° : 3270. Tél :33869 40 50, Fax : 33 827 61 49 E-mail :[email protected] 6. Toute demande de renseignement complémentaire devra être envoyée à l’adresse susmentionnée. Madame La Directrice KHADIDIATOU SARR KEBE 20 10 2015 cains et de leur mode de gouvernance. Mais sur ce coup, ne seraitce pas plutôt plus les dirigeants du football africain qui laissent cde sport mourir sur le continent ? La ligue des champions ne déchaîne pas les passions et donne l’impression d’une compétition pour une petite partie de l’Afrique. Les championnats nationaux se meurent faute de qualité. Dans presque tous les pays, à quelques rares exceptions près, les supposés clubs historiques et populaires sont en déconfiture pour le grand bonheur des clubs formateurs d’un produit destiné à l’exportation. Même le spectacle offert par la CAN ne semble se maintenir à niveau que parce qu’il est soutenu par les Etats qui, soucieux de leur rayonnement international et de la paix sociale interne, paient à prix fort la participation de leurs stars planétaires pour augmenter leurs chances de remporter le trophée. Aujourd’hui, ne pas rester en rade du futur de la Fifa, c’est intervenir dans le processus actuel, se faire entendre, se faire voir… Dans cette voie, une partie de la légitimité ne se situe-t-elle pas du côté des anciens professionnels, ces icônes qui nous ont fait rêver ! Partout dans les organisations sportives, les anciens sportifs de haut niveau sont intégrés dans les structures de direction. Après le terrain, ils investissent le management. Le dernier en date, Sébastien COE en remplacement de Lamine Diack. Qu’attendent les africains ? Ils sont où les footballeurs africains qui ont ici une formidable opportunité. D’Abédi Pelé à G. Wéah en passant par Antoine Bell, Aliou Cissé, El. Diouf, D. Drogba, S. Etoo, S. Kéita, R. Milla, R. Madjer, et tous les autres que je ne peux nommer ici. Ne doivent-ils pas aider à poser les bases pour une gestion transparente et une répartition équitable des produits du football mondial ? Les pays pauvres, en particulier ceux de l’Afrique, doivent se faire entendre. Pas seulement pour recevoir des subsides du genre « programme goal » pour l’aide au développement des fédérations pauvres, mais pour enfin faire prendre en charge « les grands défis du football africain » (Titre du livre collectif coordonnée par Abdoulaye Sakho et M. Kamara, Editions Clairafrique, Dakar 2010). En ce sens, il faut, pour les africains, être au premier plan dans l’initiative ou le soutien de toutes les propositions en vue d’une gestion transparente et équitable de cette formidable organisation qui a le mérite (pour l’instant ?) d’échapper aux Etats, surtout aux puissants Etats de ce monde. L’éditorial du « Monde » du 10 octobre ouvre la voie. Que la Fifa renaisse de ses cendres ! dit l’éditorial. Il a raison. Dans son intérim Monsieur Issa Hayatou se doit de poser les bases d’un travail fondé sur une réflexion rapide en vue de conduire à des actions susceptibles de changer radicalement le mode de gouvernance de la FIFA vers plus de transparence et d’équité. Dans la lutte contre le dopage, certaines organisations sportives ont trouvé la voie après des « crises » remettant en cause tout esprit de compétition saine (cyclisme). Mais alors qui pour conduire ce processus de renaissance ? Il faut éviter de « faire du neuf avec de l’ancien ». Des procédures sont en cours, on ne sait pas encore qui a fait quoi. La présomption d’innocence conduit à la prudence. Mais il me semble important de ne pas y mêler tous ceux qui ont été, de près ou de loin, cité dans ce «fifagate». Il est évident qu’une bonne partie de l’Europe du football est hors-jeu. Mais il y a encore de la ressource dans ce continent au grand dam de ceux qui voulait faire croire que le candidat idéal et unique est l’ex-star du foot français. Monsieur Hayatou (souvent cité dans certaines « affaires ») tout comme certains dirigeants sud-africains (soupçon de fraude sur l’attribution de la CM 2010) ne sont pas officiellement mis en cause par la justice aussi bien sportive que d’un quelconque pays. Pour l’instant… Si cela devait arriver, ils devront, par eux-mêmes, se mettre en marge du processus en cours dans l’attente de la fin des procédures. En conséquence, l’intérim de Hayatou ne souffre pour l’instant d’aucun défaut, sauf à faire crédit à la rumeur…. L’un des slogans les plus utilisés lors de la Coupe du Monde de football de 2010 en Afrique était « Kenako » pour signifier que « l’heure est venu ». J’ai envie de dire que l’heure est venue pour que d’autres idées et d’autres hommes arrivent dans le système dirigeant de la Fifa car, sans préjuger de ce que sera la Fifa après tout ça, on peut au moins pronostiquer qu’elle ne sera plus gouvernée comme actuellement. * Agrégé des facultés de droit. Fondateur du Master de droit du sport, Université Cheikh Anta Diop/Dakar. 6 E ConoMie LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 FOIRE DE NEW DELHI Les organisateurs tirent un bilan satisfaisant Les responsables de l’Agence d’exportation et de promotion de l’artisanat indien (Epch) n’ont pas eu tort, en décidant de faire passer la capacité d’accueil du Centre d’exposition abritant la foire de New Delhi, de 5.000 m2 à 190.000 m2. En effet, 7.300 visiteurs ont participé à l’édition de cette année. Ainsi le record de l’année dernière qui était de 4.000 visiteurs a été largement battu. De notre envoyé spécial à New Delhi Diégane SARR La quarantième édition de la Foire d’exportation et de produits artisanaux de New Delhi (Epch) s’est terminé, dimanche dernier, sur une note de satisfaction des organisateurs et des exposants venus des quatre coins de l’Inde. « Plus de 7.300 visiteurs notamment des acheteurs étrangers, des agents commerciaux, des détaillants ont pris part à cette foire devenue la plus grande de l’artisanat indien », a informé le directeur exécutif de l’agence Epch qui a organisé cet événement. Ainsi, comme prévu par les organisateurs, le nombre de visiteurs ayant pris part à cette édition a largement battu le record de l’année dernière qui était de 4.000. C’est dire que les responsables d’Epch n’avaient pas eu tort en décidant de faire passer la capacité d’accueil du centre d’exposition qui abrite la foire de 5.000 m2 à 190.000 m2. « Nous sommes satisfaits. L’organisation a été un succès et le nombre de participants a dépassé nos attentes », s’est réjoui le vice-président de l’agence, Sharad Chandra Guptu. A l’instar des précédentes éditions, les acheteurs étrangers sont surtout venus de l’Europe, des Etats-Unis et de l’Asie. Mais, M. Guptu est optimiste quant aux perspectives concernant le continent africain. « L’Afrique est un grand marché qui présente de réelles opportunités pour l’artisanat indien. Et nous sommes en train de faire une campagne de promotion pour toucher beaucoup de pays de ce continent », at-il soutenu. Dans un communiqué, l’agence d’exportation souligne que l’invitation de journalistes étrangers à cette foire dont trois Africains, un Vietnamien et un Cambodgien répond à cette volonté de promouvoir davantage les produits artisanaux indiens « en Afrique et dans les pays encore inexplorés ». Elle ajoute que 110 pays importent à ce jour des produits artisanaux « Made in India ». Quelques pays africains dont la Côte d’ivoire, le Botswana, le Cameroun, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Mali, le Ghana, l’Egypte et l’Algérie figurent dans ce tableau largement dominé par l’Europe, l’Amérique et l’Asie. 1.600 types de produits présentés Comme les organisateurs, les exposants ont aussi affiché toute leur satisfaction, se félicitant notamment de la belle organisation. Beaucoup se sont également réjouis des opportunités que leur a offertes cette foire. « C’est une importante plateforme pour faire du branding mais aussi de la prospection commerciale », confie un exposant. L’autre satisfaction des organisateurs de la foire est la variété importante de produits exposés cette année à travers les 14 halls installés dans le centre d’exposition. 1.600 types de produits, allant de la décoration à la sculpture en passant par les produits de beauté, de mode, le mobilier, les sacs, la couture, les jouets etc. ont, en effet, été présentés aux visiteurs. Ce chiffre est révélateur de la créativité des artisans indiens dont l’atout, selon Sourabh, étudiant en Relations publiques, est leur grande diversité culturelle. « La force de ces artisans est leur diversité. Ils viennent des 29 Etats et 7 provinces de l’Inde qui ont chacun une identité qui lui est propre. Leur diversité se reflète dans leur riche création », explique-t-il. Plus de 2.750 exposants ont participé à cette foire dont les grands noms de l’artisanat indien comme Jaipur leader dans la confection de tapisseries. Présente dans 45 pays, la société qui a démarré ses activités dans la petite ville de Rajastan a été fondée par Nand Kishore Chaudhary, il y a 37 ans. Aujourd’hui, Jaipur est devenue une entreprise florissante et emploie 40.000 artisans et tisserands. La culture indienne dans toute sa diversité Pour stimuler davantage la créativité des artisans et rendre plus compétitifs leurs articles sur le marché international, des prix ont été décernés dans 10 catégories de produits comprenant, entre autres, les tapis, les décorations, les lampadaires, les bougies et les papiers manufacturés. La cérémonie de remise des récompenses s’est déroulée en présence de plusieurs ministres du gouvernement. Shri Rakesh Kumar, le directeur exécutif de l’agence Epch, a fait remarquer que les exportations du secteur artisanal indien n’ont cessé d’augmen- REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple • Un But • Une Foi Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural Agence Nationale d’Insertion et de Développement Agricole AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numéro du marché : N° T _DEAI _046 Dénomination du marché : Travaux complémentaires des fermes "Naatangué" à Thiéppe et Keur Samba KANE. Nombre d'offres reçues : Lot 1 : six (06) Soumissionnaires : a) GIE keur serigne mouhamadou DEME, b) ECCOTRA sarl, c) Entreprise Sant Serigne Saliou khadimou Rassoul (E3SKR), d) OZE Suar1, e) DIOUBO SARL, f) B.T.P.C.E Lot 2 : six (07) Soumissionnaires : a) GIE keur serigne mouhamadou DEME, b) ECCOTRA sarl, c) Entreprise Sant Serigne Saliou khadimou Rassoul (E3SKR), d) OZE Suarl, e) DIOUBO SARL, f) B.T.P.C.E, g) SETRAP Attributaire provisoire Adresse et montant (en F CFA) 2 ECCOTRA Sarl Lot 1 : Kaffrine Nganda Kélimane / Succursale, Rue 3 X Avenue Blaise Diagne Dakar. Montant : 30 882 984 TTC soit 26 172 020 H TVA 3 ECCOTRA Sarl Lot 2 : Kaffrine Nganda Kélimane / Succursale, Rue 3 X Avenue Blaise Diagne Dakar. Montant : 21 692 383 TTC soit 18 383 275 H TVA Délai d'exécution : Lot 1 : Quatre (04) mois hors intempéries. Lot 2 : Quatre (04) mois hors intempéries. La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 84.3 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l'autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des marchés Publics, en vertu de l'Article 89 dudit Code. Le Directeur Général El Hadji Malick SARR 20 10 2015 ter lors de ces dix dernières années. « Malgré le ralentissement de la croissance des exportations dans beaucoup de produits, les exportations ont enregistré une hausse de 9% », a-t-il souligné avec satisfaction. En marge des expositions, des séminaires ont été organisés avec le même objectif : la promotion de l’artisanat indien dans le monde. La quarantième édition de la Foire d’exportation et de promotion de l’artisanat de New Delhi s’est déroulée dans une ambiance folklorique, riche en couleurs, sons et lumières. Des chansons aux danses en passant par l’accoutrement, la culture indienne a étalé toutes ses facettes. A travers les spectacles culturels qui ont accompagné cette édition, le visiteur est frappé par la richesse et la diversité culturelle de l’Inde. Ce pays-continent de plus d’un milliard d’âmes compte 29 Etats et 7 provinces qui ont chacun sa pro- pre identité culturelle, nous expliquent les organisateurs. A côté des chanteurs, violonistes et autres danseurs, de belles hôtesses, sourire aux lèvres, exhibaient fièrement leurs uniformes en sari, ce fameux pagne qui fait partie de l’identité des femmes indiennes. Une manière de bien accueillir les visiteurs mais aussi de faire davantage la promotion de ce tissu qui a une réputation mondiale. Mais l’Inde n’est pas un pays replié sur ellemême. Elle est ouverte au reste du monde. Les saris et vêtements traditionnels ont ainsi côtoyé jeans américains et autres accoutrements modernes. Ce qui fait de la culture indienne un savant dosage de tradition et de modernité. La prochaine édition de la Foire d’exportation et de promotion de produits artisanaux de New Delhi est prévue au mois de février prochain à Noida dans l’Etat d’Uttar Pradesh. PASSATION DES MARCHES La Bad adopte de nouvelles règles, plus dynamiques et plus flexibles Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, hier, son nouveau cadre de passation de marchés. Ces changements sont relatifs aux règles et aux procédures pour l’acquisition des biens et travaux et celles des procédures pour l’utilisation des consultants. La Banque africaine de développement (Bad) vient d’adopter de nouveaux textes sur ses passations de marchés. Il s’est avéré nécessaire, ces dernières années, selon la banque, de réviser entièrement les deux documents relatifs à la politique de passation de marchés de la Bad, à savoir les « Règles et procédures pour l’acquisition des biens et travaux » et les « Règles et procédures pour l’utilisation des consultants ». En effet, l’élément clé de ce nouveau cadre consiste à permettre aux emprunteurs d’optimiser leurs ressources, grâce à une approche dynamique et différenciée, adaptée aux besoins en matière de transactions d’acquisition. Cette approche implique, entre autres, d’utiliser exclusivement les systèmes de passation de marchés des emprunteurs dans le cadre de certains contrats, des méthodes ainsi que des procédures personnalisées pour les contrats plus complexes, et des systèmes tiers dans les autres cas. Pour ce faire, la nouvelle règle prend un engagement fondé sur les risques avec les emprunteurs, selon lequel les modalités de passation de marchés incorporées à un projet financé par la banque et le niveau du contrôle fiduciaire, sont fonction de la qualité et de la performance du système de passation de marchés. Cette approche dynamique, explique la Bad, permettra de renforcer son appui aux États membres régionaux en matière de renforce- ment des capacités. Pour Vinay Sharma, directeur des Acquisitions et des Services fiduciaires de la banque, ce nouveau cadre devrait avoir un impact considérable. Il devrait, ajoute-t-il, permettre d’achever les projets avec huit mois d’avance. « La part de responsabilité des pays augmentera et nous jouirons d’une plus grande légitimité dans notre collaboration avec les emprunteurs en ce qui concerne l’amélioration de leurs systèmes de gouvernance », a-t-il indiqué. Il précise qu’en raison du grand nombre de contrats traités par l’intermédiaire des systèmes d’emprunteurs, les capacités consacrées au secteur seront déployées pour traiter les transactions complexes et fournir de meilleurs conseils aux pays. De l’avis de M. Sharma, l’importance accordée aux objectifs socioéconomiques - y compris les questions de genre - donnera satisfaction aux aspirations légitimes des Etats. Ce cadre permettra de réaliser des accords de cofinancement beaucoup plus flexibles avec les bailleurs de fonds, selon la banque. « En Afrique, on aura de plus en plus recours aux technologies pour les passations de marchés publics, ce qui aboutira à une utilisation des ressources plus transparente et plus efficace », souligne Vinay Sharma, directeur des Acquisitions et des Services fiduciaires de la banque. Abdou DIAW 7 E ConoMie LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES PAUVRETE EN AFRIQUE Le Cosec renforce les capacités des opérateurs économiques L’absence d’études comparatives, un obstacle au suivi de l’évolution, selon la Banque mondiale Pour une plus grande professionnalisation des chargeurs, le Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a initié ce weekend une session de formation en vue de les doter d’outils techniques pertinents. Ce qui devrait les aider à respecter les normes douanières pour une meilleure gestion de leurs intérêts dans le cadre des procédures de dédouanement et de contentieux douaniers. Les professionnels du transport maritime et les chargeurs sénégalais issus de la micro entreprise et du secteur informel ont besoin d’un renforcement de capacité dans la maîtrise de l’environnement juridique global, douanier en particulier, dans la formalisation de leurs activités. Le Cosec l’a compris et a initié cette session de formation de deux jours sur le thème : « Le dédouanement des marchandises : procédures et contentieux douanier » pour les doter d’outils techniques pertinents susceptibles de les aider à respecter les normes douanières pour une meilleure gestion de leurs intérêts dans le cadre des procédures de dédouanement et de contentieux douaniers. Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime qui présidait la cérémonie d’ouverture de cet atelier a salué l’intérêt que le Cosec accorde à l’assistance et à la formation des opérateurs économiques. Cette activité du Cosec, selon le ministre Oumar Guèye, est d’actualité au regard de l’importance que le président de la République, Macky Sall, accorde au capital humain ainsi qu’à la promotion des transports maritimes et des activités aéroportuaires dans le Plan Sénégal émergent (Pse). « L’émergence économique requiert des acteurs outillés pour faire face aux nombreux défis. La formation apparaît comme un des leviers sur lequel le Sénégal doit s’appuyer pour améliorer son potentiel économique », a dit le ministre. Selon lui, il est important que le chargeur ait un minimum de connaissances des mécanismes liés aux opérations de dédouanement afin de préserver ses intérêts, d’où la nécessité de la formation. « C’est cet impératif que le Cosec a compris en plaçant la formation des chargeurs sénégalais au cœur de ses préoccupations », a-t-il noté. Ainsi, a-t-il souligné, le Cosec, en permettant à des chargeurs sénégalais de s’évaluer sur des questions comme le dédouanement des marchandises, ne fait que respecter l’esprit de la lettre de mission axée sur la protection et la promotion des intérêts des chargeurs. Par ailleurs, a fait savoir Oumar Guèye, les nouvelles mutations intervenues dans l’administration douanière, notamment l’entrée en vigueur du nouveau Code des douanes, la création du statut d’opérateur économique agréé accordé aux acteurs les plus fiables, la dématérialisation des procédures et formalités douanières, appellent un besoin de formation des acteurs pour qu’ils puissent disposer de pro- fessionnels expérimentés et formés aux dispositions douanières en vue de profiter des opportunités offertes par la réglementation douanière. « Une bonne formation dans le dédouanement des marchandises permet de garantir une plus grande célérité dans les procédures douanières et de donner une perception plus juste de l’environnement des affaires », a-t-il indiqué. Pour le directeur du Cosec, Abdoulaye Diop, le thème de cette formation qui s’inscrit dans la logique d’encadrement rapproché et renforcé en vue de booster nos exportations permettra de favoriser la coopération entre le secteur privé et l’administration afin d’améliorer l’environnement des affaires. Selon M. Diop, les dernières études de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) révèlent que les exportations au Sénégal ont augmenté de 2,8%, passant de 1173,1 milliards de FCfa en 2013, à 1206,1 milliards en 2014. En ce qui concerne les importations, elles sont arrêtées à 2961,2 en 2014 contre 2963,7 milliards en 2013, soit un repli de 0,1% après une baisse de 0,4 en 2013. Il a salué ces performances qui, à son avis, sont le fruit de la contribution de tous les acteurs. Il a exhorté les chargeurs à faire preuve de plus de professionnalisme et de régularité dans leurs activités pour répondre aux besoins du marché international très exigeant en ce qui concerne la qualité et la conformité des produits et services exportés. Samba Oumar FALL Le manque d’enquêtes comparatives en Afrique empêche de suivre l’évolution de la pauvreté, a fait remarquer le rapport de la Banque mondiale qui a été présenté, hier, dans son siège, à Dakar. Pour remédier à cette situation, le coordonnateur de la Direction de la planification et des politiques économiques, Mayacine Camara, juge nécessaire d’harmoniser les méthodologies d’enquête entre les pays Africains, notamment ceux de l’Uemoa. Le bureau résident de la Banque mondiale à Dakar a présenté les grandes lignes du rapport sur la pauvreté en Afrique. L’un des points essentiels évoqué dans cette étude est relatif au manque d’enquêtes comparatives en Afrique qui, d’après l’institution financière, empêche de suivre l’évolution de la pauvreté. Le calcul de la pauvreté monétaire et des inégalités se base généralement sur des enquêtes comparatives rigoureuses, fiables et régulières de la consommation des ménages. Ces trois caractéristiques, estime la Banque mondiale, font défaut en Afrique. Il est dans ce cas difficile de suivre l’évolution de la pauvreté, note le rapport. Il explique que depuis 1990, les pays africains ont réalisé en moyenne 3,8% enquêtes de consommation des ménages dont seules 1,6% étaient comparables – soit environ la moitié de celles réalisées dans les autres pays en développement. En 2012, seuls 25 pays sur 48 avaient réalisé un minimum de deux enquêtes de consommation au cours de la dernière décennie. Par ailleurs, relève la Banque mondiale, ces enquêtes manquent souvent de rigueur et ne sont pas comparables. Pour preuve, le rapport de la Banque mondiale mentionne qu’une enquête réalisée en 2010 au Nigeria chiffrait le taux de pauvreté à 26%. Une autre réalisée la même année l’estimait à 53%. « Ces écarts de statistiques posent de vrais problèmes pour suivre correctement l’évolution de la pauvreté dans la région », constate l’étude. Pour la banque, on peut améliorer la qualité technique et la fiabilité des données statistiques sur le continent en renforçant la coopération régionale, en favorisant l’apprentissage par les pairs et en établissant des normes statistiques internationales claires. « De meilleures données permettent de prendre de meilleures décisions et d’améliorer les conditions de vie des populations », admet l’institution financière. Dans la même veine, Mayacine Camara, coordonnateur de la Direction de la planification et des politiques économiques, soutient que les pays gagneraient à travailler sur des bases de données cohérentes avec des méthodologies d’enquête harmonisées. « Ce qui est possible », dit-il. Selon lui, le Sénégal, en 2008, avait tenté cette méthode avec la Banque mondiale. « Sur la base de toutes les données que nous avions collectées au Sénégal, on a pu travailler sur un redressement qui nous a permis de faire une comparaison », rappelle M. Camara. Il demande ainsi à la Banque mondiale d’encourager ces pays, surtout ceux de l’Uemoa, pour aller vers une harmonisation des méthodologies d’enquêtes. A son avis, il est possible, entre techniciens, d’arriver à une base de donnée harmonisée dans laquelle on pourra avoir des indicateurs beaucoup plus comparatifs. Abdou DIAW ORGANISMES PRIVES STOCKEURS DU SENEGAL Le nouveau président de la Fédération inscrit son action au cœur du Pse Elu avant-hier, à Kaolack, à la tête de la Fédération nationale des organismes privés stockeurs et transporteurs (Fnosp/t), Modou Fall compte inscrire son action en droite ligne des grandes orientations du Plan Sénégal émergent (Pse). Pour le nouveau président que nous avons rencontré au lendemain de cette élection, un des objectifs de la Fédération est de « travailler à une bonne santé de la filière de l’arachide, principale culture de rente la plus importante de notre pays en termes de devise et de plus-value ». Pour lui, « le Pse est une vision du président Macky Sall qui place l'agriculture au centre des priorités de ce document de planification à l'horizon 2035 ». « Nous nous devons d’accompagner toutes les étapes qui vont fonder sa mise en œuvre au plan agricole, notre principal secteur d’activités, à travers la filière de l'arachide". Dans cette dynamique, l’opérateur privé stockeur, originaire du village de Keur Baba Sèye, à quelques encablures de Tivaouane, ouvre donc une nouvelle page d’une fédération qu’il veut rendre plus attractive à travers « une retrouvaille de tous nos membres dans le système de distribution et de commercialisation mis en place par l’Etat ». Remerciant ses collègues pour cette marque de confiance, il s’est engagé à ne ménager aucun effort pour assoir une fédération plus forte que jamais à travers une dynamique de cohésion, d’entente, d’unité et de défense des intérêts de tous ses membres. El hadji Mohamadou SAGNE 8 E ConoMie LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 PRODUCTION DE RIZ Appui d’AfricaRice pour la constitution d’un capital semencier de qualité à Ziguinchor Le capital de semences certifiées de riz est en train d’être constitué progressivement dans la région de Ziguinchor, grâce, entre autres, au Centre du riz pour l’Afrique, (AfricaRice). La performance des parcelles de multiplication de l’Entente de Diouloulou et de l’Isra, ainsi que la bonne collaboration des acteurs rassurent quant à l’aboutissement du processus pour une autosuffisance en riz rapide, au Sénégal. Koulandiang, jeudi 15 octobre 2015. Nous sommes dans le village qui abrite les parcelles de multiplication de semences de riz de l’Entente de Diouloulou. La localité est située dans la commune de Kataba 2. Son accès n’est pas difficile. A partir de Bignona, il faut parcourir une soixantaine de kilomètres sur la RN4 puis, bifurquer à droite, à hauteur du village de Kataba 1. Une route latéritique carrossable, allant vers Darou Kaïry, y mène. Sur place, les parcelles de multiplication de l’Entente de Diouloulou sont installées dans une vallée, au milieu des rizières. Pour les visiter, les responsables d’AfricaRice, de même que les chefs de services et les journalistes qui les accompagnent, retroussent leurs pantalons. D’autres se déchaussent pour pouvoir mieux marcher sur les minuscules voies d’accès de fortune, qui sont ouvertes entre les parcelles de riz. Ils avancent prudemment en file indienne. Arrivés à destination, les responsables d’AfricaRice sont émerveillés. Ils constatent que les parcelles de multiplication de semences sont belles, bien entretenues et pro- metteuses. « Je suis entièrement satisfait de la performance des parcelles », se réjouit Dr. Karim Traoré, expert en qualité du grain et systèmes semenciers au Centre du riz pour l’Afrique. Les producteurs sont félicités et encouragés. Après Koulandiang, le convoi fait cap vers Djibélor. Un village qui est situé à la périphérie de la ville de Ziguinchor. Au bout d’une heure et demie de route, les parcelles de multiplication de semences de l’Isra apparaissent, à l’orée d’un vallon verdoyant. Semences performantes pour la production d’un riz paddy de qualité Pour la beauté des plants, la station régionale de l’Institut sénégalais de recherches agricoles obtient un satisfecit, décerné par les responsables d’AfricaRice. Ces derniers sont satisfaits de la performance des parcelles et de leur collaboration, avec la direction régionale du développement rural, l’Isra et les producteurs de semences de multiplication de cette partie Sud du Sénégal. Le Centre du riz pour l’Afrique avait fourni, avant l’hivernage (marsavril), 20 kg de semences pré-base de Nérica 44 et une tonne de semences certifiées de Nérica 1 à l’Entente de Diouloulou. Il avait aussi donné 520 kg de semences pré-base de différentes variétés, à l’Isra. L’objectif était que l’Entente de Diouloulou et l’Isra procèdent à la multiplication de ces semences dans leurs parcelles, afin d’avoir des semences de base puis des semences certifiées pour la production d’un riz paddy de qualité. Dr. Karim Traoré explique la démarche de son organisme par son ambition d’arriver à satisfaire la demande du Sénégal en semences de riz performantes, en termes de rendements et de productivité. Il a inscrit l’action d’AfricaRice dans le cadre de son appui à notre pays pour l’atteinte de l’objectif de l’autosuffisance en riz. « Nous sommes, révèleil, en train d’appuyer l’Etat du Sénégal dans la mise en œuvre de sa politique d’autosuffisance en riz, par le renforcement de capacité et l’appui en semences des acteurs de la filière riz ». Moussa SADIO République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURET DE LA RECHERCHE UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS CONSULTATION DE FOURNISSEURS N° F053/UGB/CDP/2015 Pour l’acquisition de cabines d’interprétation mobiles Le Gouvernement du Sénégal a obtenu un crédit de l’Association Internationale de Développement (AID) pour financer le Projet de Gouvernance et de Financement de l’Enseignement Supérieur axés sur les résultats (PGF-Sup) et compte utiliser une partie de ces fonds pour acquérir des cabines d’interprétation. A cet effet, l’Université Gaston Berger sollicite des offres de prix pour la fourniture et l’installation de ce matériel, de la part de candidats qualifiés. Les quantités et spécifications techniques sont indiquées au tableau du bordereau des quantités et calendrier de livraison qui peut être retiré à l’adresse mentionnée ci-dessous. Les fournitures seront livrées à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans un délai d’un (01) mois après notification. Les offres seront exprimées en HTHD et déposées au Secrétariat de la commission des marchés Université Gaston Berger, BP 234 - Saint louis, tél : 33 961 07 93 / 33 961 31 99 au plus tard le jeudi 05 novembre 2015 à 10 heures précises à l’adresse mentionnée ci-dessous. Elles seront ouvertes le même jour à 10h 05 mn à la Salle de réunion du cabinet du Recteur. L’adresse à laquelle il est fait référence ci-dessus est : Secrétariat de la commission des marchés de l’Université Gaston Berger de SaintLouis, Sanar, Route de Ngallèle: BP 234 Saint-Louis téléphone (221) 33 961 07 93/ 33 961 22 70 - Adresse électronique : [email protected] Le Recteur, Président de l’Assemblée de l’Université Pr Baydallaye KANE 20 OCTOBRE 2015 DEVELOPPEMENT AGRICOLE La récolte de riz et de maïs démarrent dans la zone du Padaer Les premières bottes de riz sont dans les greniers à Kolda à Dialacoto et à Kédougou après les récoltes du maïs, du haricot (niébé), du mil, entre autres spéculations. C’est le début des récoltes pour 12 326 hectares toutes spéculations confondues (riz, maïs, mil, « niébé » et « fonio ») pour cette présente campagne agricole 2015-2016. prochaine campagne, il a été mis en Les activités d’information et de place un programme de multiplication communication et autres opportunités qui porte sur 245 hectares de riz de basoffertes par le programme ont permis fonds (120 hectares à Kédougou et 125 ainsi de toucher 61 376 personnes, dont hectares à Kolda) et 300 hectares en riz 33 123 femmes, soit 54% des bénéfide plateau à Tambacounda et Kolda. ciaires, 28 253 hommes et 18 609 Dans l’ensemble des trois régions de jeunes, a souligné, en marge de la JourKédougou, Tambacounda et Kolda, il y née mondiale de l’alimentation, le coora eu une bonne levée des semis grâce à donnateur du Programme d’appui au la bonne qualité des semences. Les endéveloppement agricole et à l’entrepregrais et herbicides, mis à disposition nariat rural (Padaer), Ngagne Mbao. Ce par le Padaer ont été utilisés à bon esqui leur a permis d’être en phase avec cient et la situation végétative est satisle Programme d’accélération de la cafaisante au niveau de la zone dence de l’agriculture sénégalaise (Prad’intervention dudit programme. Fort cas). Elles ont, en outre, permis de de ce constat il faut, selon M. Mbao, collecter 1 344 demandes d’appui. dire sans ambages que le Padaer veut Pour la présente campagne agricole, se mettre au cœur du Programme d’aca-t-il noté, les superficies emblavées et célération de la cadence de l’agriculture qui émanent de différents comités résénégalaise (Pracas) et, à terme, tougionaux d’approbation (Cra), des decher 50 000 petites exploitations paumandes d’appuis des producteurs sont vres, 975 organisations de producteurs de 12 326 hectares, toutes spéculations et 200 micros et petits entrepreneurs confondues (riz, maïs, mil, « niébé » et ruraux. Il a rappelé que le Padaer est « fonio »). S’agissant du riz, la superficie mis en œuvre par l’Etat du Sénégal avec globale est de 5 953 hectares, dont l’appui du Fonds international de déve3536,5 hectares de riz en culture de loppement agricole (Fida) et du Fonds plateau et 2 416,25 hectares en culture fiduciaire espagnol pour la sécurité alide bas-fond). A cette superficie s’ajoute mentaire et que objectif principal est de 250 hectares exploités en système rizicontribuer à la réduction de la pauvreté culture intensif (Sri) à Matam. rurale et stimuler la croissance éconoPour ce qui est du mil et du niébé, ils mique dans les régions de Kédougou, sont en culture associée sur 242 hecKolda, Matam et Tambacounda. tares. Afin de sécuriser l’approvisionnePape Demba SIDIBE ment en semences de riz pour la RESILIENCES DES ECONOMIES EN ZONES SEMI ARIDES Les parties prenantes invitées à participer pleinement au programme de recherche Les parties prenantes du projet Promouvoir la résilience des économies en zones semi-arides (Presa) au Sénégal ont, au cours d’un atelier de deux jours, partagé le programme de recherche dudit projet pour mieux comprendre sa genèse et participer activement à sa mise en œuvre. Cet atelier, organisé par l’Ong Innovations, environnement et développement (Ied) en Afrique était destiné aux représentants des structures techniques de l’Etat et du secteur privé, aux organisations de la société civile, aux collectivités locales, aux partenaires techniques. Initié en 2014 sur un financement conjoint du Centre de recherches pour le développement international (Crdi) et du Department for international development (Dfid), le Presa est un programme quinquennal œuvrant au Burkina Faso, au Sénégal, au Kenya, en Tanzanie, au Pakistan et au Tadjikistan. Les recherches menées dans le cadre de ce projet vont aider à la création d’un développement économique équitable et résilient face aux changements climatiques. Pendant deux jours, les différents acteurs ont partagé les résultats et enseignements de la phase de lancement et du processus d’élaboration du programme de recherche. Les différents projets de recherche ont aussi été présentés aux parties prenantes en vue de leur appropriation et des pistes d’amélioration des approches méthodologiques ont été proposées. Un accent très particulier a été mis sur la participation des parties prenantes qui seront des acteurs clés dans le processus et seront associées de façon plus active dans la recherche. Kituyi Evans du bureau régional Crdi, basé à Nairobi, au Kenya, a rappelé l’importance de la recherche. Selon lui, les économies du continent souffrent beaucoup du changement climatique, d’où la nécessité de prendre des mesures pour y remédier. « Le rôle de la recherche est très important dans la quête de solutions. Ied Afrique ne peut pas faire cavalier seul et a besoin d’être accompagné », a-t-il indiqué en saluant les efforts consentis par les différents acteurs. M. Evans a assuré que le soutien du Crdi ne fera pas défaut et a invité les uns et les autres à conjuguer leurs efforts pour réaliser les objectifs fixés. Bara Guèye, le directeur de l’Ong Ied Afrique, a remercié le Crdi qui a permis la réalisation de ce programme. Sa particularité, a-t-il souligné, c’est que c’est un programme de recherche tiré par la demande. « Il ne sert à rien de s’engager dans la recherche scientifique, générer des données pour ensuite aller voir des institutions. Nous partons de ce que les gens (l’Etat, les organisations de société civile, le secteur privé) sont en train de faire en termes d’adaptation aux changements climatiques et essayons de comprendre les réponses qu’ils sont en train de développer. Ensuite, nous travaillons avec ces institutions à évaluer ces réponses et voir le gap en matière de connaissances qu’un programme de recherche pourrait aider à combler », a expliqué M. Guèye, estimant que sans demandes, les connaissances générées risquent de dormir dans les tiroirs. Cheikh Tidiane Wade, responsable du projet Presa, a insisté sur l’implication de toutes les parties prenantes au processus. La première phase du programme, a-t-il indiqué, a été marquée par une production des revues sur le contexte de développement économique prenant en compte l’adaptation. « Pour chaque revue, on a identifié le gap en matière de recherche. On a regroupé une centaine de questions de recherche, sans compter celles des partenaires des autres pays », a-t-il indiqué. A l’en croire, une synthèse des différentes questions a permis d’aboutir à 19 idées de projets de recherche, puis à 7 projets de recherche à l’échelle du consortium. Par ailleurs, a indiqué M. Wade, deux études approfondies ont été menées sur les liens entre tourisme et changement climatique au Sénégal et sur l’intégration des savoirs locaux au niveau de l’agriculture au Burkina Faso. Il a également relevé que le thème de recherche doit avoir une pertinence transrégionale. Samba Oumar FALL 9 LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal Société de Gestion de l’Energie de Manantali Société d’Exploitation de Manantali et Félou AVIS DE RECRUTEMENT LA SOCIETE D’EXPLOITATION DE MANANTALI ET FELOU-S.A. (SEMAF-SA) recherche pour son Département Energie, un (1) Opérateur de Poste HT, basé à Tobène, région de Thiès (Sénégal). CONDITIONS MINIMALES A REMPLIR : 1- Avoir le diplôme technicien Supérieur en électricité ou équivalent; 2- Avoir une bonne connaissance des équipements et appareillages Haute Tension ; 3- Avoir une expérience de deux (2) ans dans la gestion ou l’’exploitation des réseaux Haute Tension ; 4- Avoir une bonne santé physique et être apte à travailler partout sur le Réseau interconnecté de Manantali(RIMA) des pays l’OMVS; 5- Etre capable de lire et interpréter un schéma électrique ; 6- Avoir une bonne connaissance des règles de sécurité d’exploitation des ouvrages Haute Tension ; 7- Une connaissance dans la conduite et la gestion des réseaux Haute Tension, un permis de conduire en cours de validité, et la maitrise de l’outil informatique seraient des atouts favorables. 8- Avoir une bonne maitrise de la langue française. 9- Etre âgé de 35 ans au plus ; 10- Etre ressortissant du Sénégal, le cas échéant, d’un pays de l’OMVS. DATE LIMITE DE DEPOT DES CANDIDATURES : Sept (7) jours après date de publication Les dossiers de candidature doivent comprendre : - Une demande comportant un numéro de téléphone pour contact, adressée au Directeur des Ressources Humaines de SEMAF-SA. - Une copie du CV détaillée - Les Copies certifiées du/des diplômes, de(s) attestations et de(s) certificats de travail - Une copie d’extrait de naissance - Un Casier judiciaire, et un certificat de nationalité CANDIDATURES A ENVOYER AUX ADRESSES SUIVANTES : • Société d’Exploitation de Manantali et Félou-Bureau Dakar : 14 Rue Bérenger Ferraud-BP. 5263 – Tél : 00221 338425407- Dakar R.P. – Réf. Opérateur de Poste HT. • Ou par e-mail à : [email protected] NB : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés. 20 OCTOBRE 2015 Avis d'Appel d'offres (AAO) Agence Nationale d'Insertion et de Développement Agricole (ANIDA) AAO N°T_ DEAI_002 1. Cet Avis d'appel d'offres fait suite à l'Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal quotidien « le Soleil » du 22/03/2015 2. L'Agence Nationale d'Insertion et de Développement Agricole (ANIDA) a obtenu dans le cadre du Budget Consolidé d'Investissement de l 'Etat du Sénégal exercice 2015, des fonds afin de financer la réalisation de 25 petites exploitations familiales « Natangué » de 1 ha prévues dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Thiès, Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack Kaffrine, Kédougou, Tambacounda et à l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché de travaux de réalisation de 25 petites exploitations familiales « Natangué » de 1 ha sous le numéro AAO N° T_DEAI_002. 3. L'ANIDA sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux répartis en quatre (04) lots distinct suivants : − Lot 1 : Réalisation de vingt-cinq (25) puits hydrauliques pour les sites identifiéesdans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Thiès, Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Kédougou, Tambacounda − Lot 2 : Fourniture et pose de 25 équipements d'exhaure à base solaire pour les puits hydrauliques des sites identifiés dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Thiès, Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Kédougou, Tambacounda. .Les équipements d'exhaures seront composés pour chaque site d'un kit solaire complet (plaque et pompe solaire + accessoires de connexion....). − Lot 3 : Fourniture et pose de 25 kits d'irrigation gag de 0,5 ha autour des puits hydrauliques dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Thiès, Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Kédougou, Tambacounda. Il s'agit de réaliser un réseau d'irrigation sur une superficie de 0,5 ha pour chaque site avec une conduite d'amenée en PEHD 50mm et des porte rampe en PEHD 32mm (avec filtre à disque, vanne d'arrêt et autre accessoires nécessaires à la connexion). − Lot 4 : Réalisation de 25 blocs d'infrastructures de base sur les sites identifiés dans les régions de Saint-Louis, Matam, Louga, Thiès, Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Kédougou, Tambacounda. Chaque bloc d'infrastructures de base est composé de: − une réserve d'eau de 5m3 sur support en B.A élevé sur 3 m. • un bâtiment à habitation sociale ; • un poulailler de 20 m2; • une clôture grillagée galvanisée fil 2,5 mm en bonne qualité H : 15 m en maille torsadée du périmètre (1 ha) et des deux parcours avec du grillage en maille torsadée sur une hauteur de 1,80m ; • un bassin piscicole circulaire de diamètre 20 m avec une profondeur au centre de 1,8 m (recouverte d'un film polyane de 1201.0. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du siège de l'ANIDA et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-après : ANIDA Sicap Mermoz sur la VDN lot n°36 (Immeuble accolé à celui du Conseil régional) Tél 33 859 06 60 ; fax 33 864 72 00 BP 23455 Dakar Ponty de 8h 00 mn à 13 h 00 mn et de 14h 00 mn à 17h 00 mn. 6. Les exigences en matière de qualifications sont : Pour les lots 1, 2, 3 et 4 a) Les exigences en matière de qualifications sont : − Fournir une attestation justifiant d'une capacité financière de : − 60 000 000 FCFA pour le lot 1 ; − 60 000 000 FCFA pour le lot 2 ; − 20 000 000 FCFA pour le lot 3 ; − 100 000 000 FCFA pour le lot 4. délivrée par un organisme financier agréé par le Ministère de 1'Economie et des finances ; − Fournir la preuve d'un chiffre d'affaires annuel moyen pour des travaux de construction au cours des trois dernières années au moins égal à : − 150 000 000 FCFA pour le lot 1 ; − 150 000 000 FCFA pour le lot 2 ; − 40 000 000 FCFA pour le lot 3 ; − 200 000 000 FCFA pour le lot 4. − Fournir un bilan certifié des 3 exercices concernés (2012, 2013, 2014). − Justifier d'une expérience en tant qu'entreprise principale dans l'équipement d'au moins d'un (01) ouvrage de nature et de complexité similaire aux travaux objet du présent appel d'offres au cours des 3 dernières années (2012, 2013, 2014 Voir le DPAO pour le détail des critères de qualification 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres complet à l'adresse mentionnée ci-après : ANIDA Sicap Mermoz sur la VDN lot n°36 (Immeuble accolé à celui du Conseil régional) Tél 33 859 06 60 ; Fax 33 864 72 00 BP 23455 Dakar Ponty contre un paiement non remboursable de Vingt Cinq Mille (25.000) francs CFA. La méthode de paiement sera en espèces ou par chèque certifie au nom de l'ANIDA. 8. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après ANIDA Sicap Mermoz sur la VDN lot n°36 (Immeuble accolé à celui du Conseil régional) Tél 33 859 06 60 ; Fax 33 864 72 00 BP 23455 Dakar Ponty au plus tard le 24/11/ 2015à 9heures 30mn précises. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l'adresse ci-après ANIDA Sicap Mermoz sur la VDN lot n°36 (Immeuble accolé à celui du Conseil régional) Tél 33 859 06 60 ; Fax 33 864 72 00 BP 23455 Dakar Ponty le même jour à 10 heures précises. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d'un montant égal à : − un million cinq cent mille FCFA (1 500 000 FCFA) pour le lot 1 ; − un million cinq cent mille FCA (1 500 000 FCA) pour le lot 2 ; − cinq cent mille FCA (500 000 FCA) pour le lot 3 ; − deux millions cinq cent mille FCFA (2 500 000 FCFA) pour le lot 4. La garantie de soumission doit être délivrée par une institution financière dûment agréée par le Ministère de I ‘Économie et des Finances. Les cautions de soumission devront demeurer valides pendant une durée de cent vingt (120) jours, à compter de la date limite de dépôt des offres. Le Directeur Général El Hadji Malick SARR 20 10 2015 10 LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de la Santé et de l’Action Sociale ********* DIRECTION DES INFRASTRUCTURES DES EQUIPEMENTS ET DE LA MAINTENANCE Adresse : Route du Service géographique Hann Dakar AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE CENTRES DE DIALYSE DANS LES HOPITAUX DU SENEGAL Appel d’Offres N° : AOO N°23-15 Travaux Const. Centres de dialyses hôpitaux / MSAS/ DAGE/ DIEM/ BCI 2015 1. Référence de publication : « le Soleil N° 13517 Lot 2 : Construction de centres de Dialyse aux Centres hôpitaux régionaux de Thiès et de Diourbel Date de publication : 17 Juin 2015 2. Offres reçues : Treize (13) plis • EGCD • GTI • MBAKOL Entreprise • ETGB • Entreprise ERIB Sarl • SEBTPA • SETA International • SEDIMAT • Diattar Edifice • SSBS • Groupe DISSO • SENTRA BTP • DIAPPO Entreprise. 3. Lot 3 : Construction de centres de Dialyse à l'EPS 1 de Sédhiou et au CHR de Kolda Lot 4 : Construction de centres de Dialyse à l'Hôpital régional de Fatick et à l'EPS 1 de Kaffrine Lot 5 : Construction de centres de Dialyse aux Centres hôpitaux régionaux de Louga et de Ndioum Nom, identité des attributaires et Montants offres retenues : Intitulé du lot 1 Nom et Identité du Soumissionnaire Montants attribué Lot 1 : Construction EGCD, Siege social Quartier grand Mbour avde centres de Dialyse à l'EPS 1 enue Demba Diop en face du nouveau stade 281 196 098 FCFA TTC Roi Baudoin de Guédiawaye RC: SN THS 1991 B 0799 et au CHN de Pikine NINEA: : 0059148 2x2 EGCD, Siege social Quartier grand Mbour avenue Demba Diop en face du nouveau 300 641 362 FCFA TTC stade RC: SN THS 1991 B 0799 NINEA: : 0059148 2x2 SEBTPA, Siege social Cité BAGDAD LOUGAVilla 8 GS/ Annexe Cité 28, Cité Assane Diop HLM Grand Yoff/Dakar 314 619 485 FCFA TTC RC: SN LGA 2011 M-0123 NINEA: 2611178 2H2 SEBTPA, Siege social Cité BAGDAD LOUGAVilla 8 GS/ Annexe Cité 28, Cité Assane Diop HLM Grand Yoff/Dakar 312 143 658 FCFA TTC RC: SN LGA 2011 M-0123 NINEA: 2611178 2H2 SSBS, Siege social : Lot N°44 Sacré Cœur Pyrotechnique derrière la mosquée RC: SN-DKR-2002-B-620 NINEA: 2124600 2B2 326 131 225 FCFA TTC 4. La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 84 alinéa 3 du Code des Marchés publics et ouvre le délai de recours gracieux auprès de la Directrice des Infrastructures, des Equipements et de la Maintenance ( DIEM ) en vertu de l’article 89 dudit code puis auprès d’un recours au Comité de Règlement des Différends en matière de passation des marchés publics, placé auprès de l’organe chargé de la Régulation des marchés publics, en vertu de l’article 90 dudit code. LA DIRECTRICE AWA NDIAYE DIOUF 20 OCTOBRE 2015 REPUBLIQUE DU SENEGAL ******************* MINISTèRE DES INFRASTRUCTURES, DES TRANSPORTS TERRESTRES ET DU DéSENCLAVEMENT ******************* Avis d’appel public à la pré-qualification international N° 01/DAGE/2015 1. Le présent avis de pré-qualification international fait suite à la mise en place de systèmes informatique et d’archivage électronique pour le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD) au sein de la Direction des Transports Routiers (DTR). Il a pour objet le choix d’un concessionnaire pour la production et la gestion des titres de transports routiers biométriques sécurisés ainsi que la production et la pose de plaques d’immatriculation sécurisées pour une durée de dix (10) ans. 2. Il est passé sous le régime de la concession de service public conformément à la loi N° 65-51 du 19 Juillet 1965 portant Code des Obligations de l’Administration, modifiée par la loi n° 2006-16 du 30 juin 2006 et au décret n° 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des Marchés publics. 3. Le Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD) a retenu de recourir à la concession de service public pour le financement de la production et de la gestion des titres de transport sécurisés ainsi que pour la production et la pose de plaques d’immatriculation sécurisées. En contrepartie des prestations qui seront fournies, le titulaire de la concession sera rémunéré à partir des redevances payées par les usagers. 4. Les prestations concerneront : a. la production et la gestion des titres de transports routiers biométriques sécurisés ; b. la production et la pose de plaques d’immatriculation sécurisées. 5. Les offres présentées par un groupement de trois (03) entreprises associées au plus doivent répondre aux conditions suivantes : • l’offre et le modèle de marché seront signés de telle sorte qu’ils engagent légalement tous les membres du groupement ; • un des membres du groupement sera désigné comme responsable principal ; il apportera la preuve que cette désignation a été préalablement autorisée en présentant un pouvoir délivré par les signataires dûment autorisés de chacun des membres du groupement ; • le responsable du groupement sera autorisé à assumer les responsabilités et recevoir les instructions de tous les membres du groupement et l’ensemble de l’exécution du marché lui sera exclusivement confié ; il sera le seul intermédiaire pour les paiements effectués ; • tous les membres du groupement seront responsables solidairement de l’exécution du marché. Une déclaration à cet effet sera jointe à l’autorisation sus référencée ainsi qu’à la soumission et à la convention (dans le cas où leur offre est retenue) ; • un exemplaire de la convention liant les membres du groupement sera joint à la soumission. 6. Les candidats intéressés peuvent retirer le dossier de pré-qualification contre une remise de la somme de cent cinquante mille (150 000) francs CFA non remboursables en espèces, auprès du Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE) du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Ex Camp Lat. Dior – Dakar – Sénégal et prendre connaissance des documents de pré-qualification tous les jours ouvrables de 8h00 à 17h00 à l’adresse mentionnée ci-après : Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE) Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement Ex Camp Lat. Dior– Dakar Peytavin - Sénégal. Téléphone : (+221) 33 849 0760- Fax : (+221) 33 823 7456 - BP 4014 Dakar Peytavin Les demandes d’informations complémentaires pour l’acquisition des dossiers peuvent être aussi faites par courriel à : [email protected] 7. Durée de la concession de service public : L’avis de pré-qualification qui aboutira dans un premier temps à l’établissement d’une liste restreinte a pour objectif, dans un second temps, la conclusion d’un contrat de concession pour une durée de dix (10) ans. 8. Les exigences en matière de qualifications sont : 8.1. Au niveau technique a) Le candidat devra justifier d’une expérience dans la réalisation d'au moins deux (02) projets de nature et de complexité similaires aux prestations objet du présent appel à candidature. Ces projets devront être réalisés au cours des dix (10) dernières années, dont un au moins (01) exécuté ou en cours d’exécution durant les cinq (05) dernières années, à compter de 2010. b) S’il s’agit d’un groupement, au moins l’un des membres du groupement devra avoir réalisé pendant la période des dix (10) dernières années un minimum de deux (02) projets similaires dans le domaine. c) Dans les deux cas, qu’il s’agisse d’un candidat individuel ou d’un groupement, les expériences demandées au niveau international doivent porter sur des concessions intégrales (financement, conception, réalisation, exploitation, maintenance, gestion, formation et transfert de compétences). d) En cas de groupement, l’entreprise chef de file devra avoir une expérience avérée dans la production et la gestion de titres de transports routiers biométrique sécurisés. 8.2. Au niveau des ressources humaines et matérielles Le candidat individuel ou le groupement devra disposer d’un personnel qualifié, d’outillage, de matériel et d’équipements techniques nécessaires pour la réalisation des prestations. L’équipe des intervenants dans le projet doit être constituée d’au moins un Directeur de projet, un Chef de projet, un ingénieur informaticien et architecte en système d’information. 8.3. Au niveau financier a) Le candidat individuel ou le groupement doit présenter les bilans et comptes de résultats des trois (03) derniers exercices (2012, 2013 et 2014) et une déclaration concernant le chiffre d'affaires moyen annuel pour des prestations sollicitées ; b) Le candidat individuel ou le groupement doit avoir réalisé des projets au cours des cinq (05) derniers exercices à compter de 2010 qui ne saurait être inférieur à trois (03) milliards (3 000 000 000) de F CFA. c) Les preuves de la capacité financière à exécuter les prestations sollicitées par une attestation de fonds propres ou une ligne de crédit délivrée par une institution financière d’au moins de sept (07) milliards (7 000 000 000) de francs CFA. L’opérateur privé versera une redevance d’exploitation à l’Etat du Sénégal. Le montant de cette redevance sera mis en concurrence dans le cadre de l’appel d’offres international. 8.4. Au niveau Juridique : a) Le candidat individuel ou chaque membre d’un groupement devra fournir une déclaration conforme attestant : i. ne pas être en état de violation des normes en matière de protection de l’environnement et de droit du travail en cohérence avec les lois et règlements applicables au Sénégal ; ii. ne pas avoir fait l’objet, lors des trois (3) dernières années, d’une interdiction temporaire ou définitive de participer à des appels d’offres publics délivrée par son pays d’origine, par l’Etat du Sénégal ; iii. ne pas faire l’objet d’une condamnation pénale pour banqueroute, faillite, escroquerie ou toute autre infraction liée à son activité. Le candidat individuel ou chaque membre d’un groupement devra fournir une déclaration, attestant qu’il n’existe aucun conflit d’intérêts entre lui et l’Etat du Sénégal. Voir le dossier de pré qualification pour les informations détaillées. Une liste des candidats présentant les aptitudes requises pour exécuter les prestations sera établie par l’autorité contractante. Les candidats retenus participeront à la deuxième phase qui se fera par appel d’offres international. Les demandes de pré-qualification devront être soumises à la Cellule de Passation des Marchés (CPM) du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement du Sénégal sise à l’Ex Camp Lat. Dior– Dakar Peytavin – Sénégal, au plus tard le jeudi 03 décembre 2015 à 10 heures 30 minutes précises et porter clairement la mention : « Concession de la production et de la gestion des titres de transports routiers biométriques sécurisés ainsi que la production et la pose de plaques d’immatriculation sécurisées » Les offres seront ouvertes le jeudi 03 décembre à 10 heures 30 minutes précises en présence des représentants des candidats présents dans la salle de réunion du Secrétariat général du Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement sis à Ex Camp Lat. Dior – Dakar Peytavin – Sénégal. Le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement Monsieur Mansour Elimane KANE 19 03 2015 Le Khalife El hadji Mame Thierno Mbacké appelle à soutenir Macky Sall Les rideaux sont tombés sur la célébration du Magal de Darou Marnane. Le gouvernement était représenté par une délégation officielle conduite par le ministre du Budget Birima Mangara. pondu présent à l’appel. Le ministre du Budget Birima Mangara qui conduisait la délégation officielle a transmis le message du président Macky Sall, qui, a-t-il indiqué, a l’ambition de résoudre les difficultés socioéconomiques des Sénégalais à travers le Pse. Il a aussi sollicité des prières pour de meilleures récoltes après un hivernage pluvieux. Il a aussi rappelé les liens qui lie les deux hommes et qui sont antérieurs à sa position actuelle de chef d’Etat. Le Khalife de Darou Marnane El hadji Mame Thierno Mbacké, très satisfait de l’organisation du Magal, met ce résultat à l’actif du gouverneur et a chargé le chef de la délégation officielle de le féliciter en son nom auprès du chef de l’Etat. Parlant du président Macky Sall, il a soutenu que les actions qu’il ne cesse de poser avec le soutien de son épouse la première dame le mèneront tout droit vers un second mandat au service du peuple sénégalais. Avant de clôturer la cérémonie par des prières pour la paix et concorde, il exhorté les fidèles à toujours s’adosser aux valeurs de la Mouridya. Mamadou DIEYE SERIGNE BASSIROU MBACKE, COORDONATEUR DU MAGAL Le pari de l’organisation a été tenu Serigne Bassirou Mbacké déclare que l’action de rendre grâce à Dieu est un devoir pour tout musulman. Serigne Mame Thierno est un adepte du « ndigueul » (ordonnance). Il en a fait un sacerdoce depuis toujours et l’a érigé en règle de conduite dans sa relation avec le Khalife général Serigne Cheikh Sidy Makhtar. Nous avons remarqué que toute la descendance de Khadim Rassoul s’est déplacée pour la célébration de cette année. Le Magal de Darou Marnane a démarré en 1952 à Khamnane, elle a été célébrée en 1955 à Touba Roof, et en 1975 pour la première fois à Darou Marnane. Aujourd’hui, il a atteint ce niveau d’organisation et nous ne pouvons que nous en féliciter et prier qu’elle aille de l’avant. Les disciples se sont engagés comme jamais, mais aussi le gouvernement qui est au service du peuple a grandement contribué à la réussite de l’événement. Cette année, pour la première fois, le gouverneur a tenu un Crd qui a mobilisé l’ensemble des chefs de service de la région et cela l’histoire le retiendra. C’est ce qui explique la satisfaction du Khalife de Darou Marnane qui, par ailleurs, est très lié au chef de l’Etat et entretient d’excellentes relations avec lui. M. DIEYE CELEBRATION DE L’ACHOURA PAR LA DAHIRATOUL MOUHTAFINA SAMEDI Journée de prières et de recueillements Tivaouane : La « Dahiratoul Mouhtafina Assaril Abahi Al Ajdad » a décidé, encore une fois, de perpétuer l’un de ses grands événements religieux avec la célébration ce samedi 24 octobre 2015 de l’Achoura qui marque le 10e jour de l’an musulman. Une journée de prières et de recueillements que les membres de la Dahiratoul Mouhtafina, composée essentiellement de jeunes, veulent ainsi vivre pleinement à l’occasion de cette fête musulmane en respect des recommandations de l’ancien Khalife, feu Serigne Mouhamadou Mansour Sy. Ce dernier, comme l’a souligné avant-hier à Tivaouane lors d’une rencontre avec la presse le président de la Dahira Serigne Moustapha Sy Abdou, « avait exhorté l’ensemble des jeunes sous forme de "ndigueul" de se retrouver annuellement le jour de l'Achoura à Tivaouane pour une communion des cœurs et des esprits, de se ressourcer davantage et de suivre les orientations de la sainte Hadara de Tivaouane ». Aussi a-t-il invité toute la jeunesse musulmane en général à comprendre que c’est de la source spirituelle que jaillit l’équilibre de la vie humaine avant toute entreprise à travers des activités économiques et sociales. Et, c’est cela d’ailleurs la quintessence du message que porte la Dahiratoul Mouhtafina depuis des décennies à travers ses démembrements dans le pays ». Autrement dit, la Dahiratoul Mouhtafina Assaril Wal Aïdad constitue un véritable organe de perpétuation du legs des vénérés patriarches et des valeurs et enseignements islamiques de Feu Seydi El Hadji Malick Sy et de l’ensemble de sa famille. Des prières qui seront sanctionnées par une importante déclaration du Khalife général des Tidianes, Serigne Cheikh Ahmet Tidiane Sy Al Makhtoum qui, par la voix du porteparole de la famille de Seydi El Hadji Malick Sy, Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine, va délivrer son message à la jeunesse. Occasion d’un contact direct entre cette jeunesse tidiane et leur guide spirituel qui coïncide, selon Serigne Moustapha Sy Abdou, « avec les événements douloureux liés à la bousculade de Mina qui a occasionné beaucoup de morts dont des Sénégalais, la conférence sur le climat prévue à Paris et qui se prépare activement mais aussi et surtout l’hivernage de cette année qui a été marqué par une forte pluviométrie qui fait renaître l’espoir chez les producteurs. Il s’y ajoute également que le monde vit une crise économique profonde toute comme une crise spirituelle. Donc, il est important que les jeunes puissent porter un message de paix, d’amour, de justice et de liberté à l’épreuve du temps mais en suivant les recommandations de Dieu et de son prophète Mohamed (Psl) ». El hadji Mohamadou SAGNE SAISIE SUR LE CORRIDOR KIDIRA-MOUSSALA De la drogue d’une valeur de 18 milliards de FCfa incinérée 642,8 kg de chanvre indien et ou de cannabis, 126,45 kg de métamphéthamine et 4,485 kg de barbiturique ainsi qu’une tonne de médicaments ont été incinérés cette année à Tamba. La valeur marchande de ces produits a été estimée à 18 214 151 543 FCfa. TAMBACOUNDA : Pour faire face à ce phénomène, les autorités ont installé un scanner à Kidira et un autre le sera à Moussala au mois de février ainsi qu’une une brigade cynophile qui va couronner cette volonté d'éradiquer ce mal. Pour le gouverneur Cheikh Kane Niane, ce phénomène est inquiétant «du fait que la région s’ouvre à cinq pays de l’Afrique de l’Ouest». Les fraudeurs ont plusieurs cordes à leurs arcs et font montre de beaucoup d’ingéniosité même si les services de répression disposent de moyens de lutte conséquents. D’ailleurs, le gouverneur a salué les efforts déployés par ces derniers et qui ont permis de met- tre la main sur cette grande quantité de drogue estimée à plus de 18 milliards de FCfa. Pour le directeur régional des douanes sud-est, le colonel Ibrahima Thiam, c’est la première incinération pour l’année 2015 faite dans la région de Tambacounda. «Il nous faut combattre le fléau en amont pour mettre fin à l’insécurité qui prévaut dans cette région ». Il a rappelé qu’il est prévu une brigade de cynophile qui va renforcer la surveillance du trafic internationale de drogue. Les saisies incinérées ont été faites entre août 2014 et octobre 2015 sur l’axe de la frontière Sud de Kidira et Kédougou Moussala. Pape Demba SIDIBE SAISIE DE 177 KG DE CHANVRE Une opération à l’actif de la brigade de recherche de Mbour C’est suite à une information anonyme relative à un intense cas de trafic de drogue au quartier Saly Carrefour que le commissaire Mamadou Tendeng a mis en branle ses hommes de la brigade de recherche. Ces derniers, avec le professionnalisme dont on leur reconnaît, ont pu localiser un boutiquer du nom de Stéphane Monteiro alias Babacar Fall. Ce dernier se cachait derrière son alimentation qui n’en été pas en faite une, pour exercer l’activité illicite, sac au dos contenant 14 cornets de l’herbe qui tue et deux autres kilogrammes. Interrogé par les limiers, il se décida de vendre la mèche de son fournisseur qui fut localisé à Sicap Mbao à Dakar. Suite à un plan méticuleusement exécuté, les hommes du commissaire Tendeng parviendront à interpeller le ténor du trafic Tidiane Diémé, né en 1969 à Bignona, à son domicile en même temps que sont lieutenant Nfaly Goudiaby né en 1996 à Sindian. Globalement, 177 kg de chanvre ont été saisis. Le chef de bande, espérant acheter sa liberté, remet 500 000 FCfa aux policiers, tentant ainsi de les corrompre. Finalement il sera conduit en compagnie de ses acolytes devant le procureur de Amath Sigui NDIAYE Thiès. CYAN MAGENTA JAUNE NOIR MAGAL DE DAROU MARNANE 2015 De mémoire des citoyens de Darou Marnane, jamais le Magal n’a connu une telle ampleur, tant du côté de l’affluence, des autorités religieuses qu’au niveau de la représentativité de l’Etat. Cela a été remarqué depuis le Crd organisé par le gouverneur de la région de Louga. En effet, pour la première fois, l’événement a fait l’objet d’un comité régional de développement (Crd), mais aussi l’Etat s’est fait représenté par un ministre de la République, des secrétaires d’Etat, un ambassadeur et le gouverneur El hadji Abdou Ange Faye qui a particulièrement été plébiscité par le khalife de Darou Marnane et les autres chefs religieux de la localité. La famille du Khalife général dans son ensemble, avec Serigne Moustapha Mbacké, Cheikh Bara Maty Leye, Serigne Bassirou Mbacké Porokhane, Cheikhouna Bara Mbacké Fallilou, entre autres, ont tous ré- 11 S oCiete LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 12 S oCiete LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 PROCES HUSSEIN HABRE L’ex-président accusé de viols et de traque contre les Zaghawa Par Cheikh Malick COLY Le jeune frère d’Idriss Déby était à la barre hier pour apporter sa part de témoignage sur les accusations portées contre Hussein Habré. Oumar Déby Itno, né en 1978, dit avoir été arrêté par les forces de l’ordre à l’âge de 11 ans, puis libéré. Devant les Chambres africaines extraordinaires, il a raconté le film de son arrestation en 1990. Une arrestation dont il ne peut dire les véritables motivations. Oumar Déby Itno était fonctionnaire, directeur de la Stratégie en charge de la logistique, poste rattaché à la présidence de la République du Tchad. Le petit frère consanguin de l’actuel président parle de chasse à l’homme à travers tout le territoire. Selon lui, « si on vous voit habillé en blanc, vous êtes traqué ». Cette tentative de coup d’Etat manqué avait provoqué des arrestations notamment orientées vers les Zaghawa, ethnie du président Idriss Déby. « On a appris qu’Assane Djamouss et Idriss Déby ont quitté le pays, parce qu’Habré voulait les arrêter », dit-il. Il soutenait que ceux qui étaient venus perquisitionner le domicile de Déby étaient les agents de la sécurité présidentielle. Ainsi, Oumar Déby a confirmé que les arrestations se déroulaient en deux catégories. Les hommes de haut rang étaient arrêtés et transportés par avion vers Ndjamena et les autres étaient portés disparus. Même s’il reconnaît que le ministre de l’Intérieur d’alors Ibrahima Mahamat Itno était son frère, il ne savait pas qu’il intervenait dans certaines décisions no- tamment la libération de certains détenus dont l’acte administratif portait sa signature. Les avocats de la défense lui ont rappelé que la Dds était liée administrativement à son département. Malgré son âge, Oumar Déby avoue n’avoir pas oublié les péripéties de la traque au domicile de son grand frère. « Nous avions escaladé le mur pour aller nous cacher dans la maison voisine appartenant à des Américains. Nous étions cachés dans la chambre du gardien pendant deux jours avant de partir chercher autre refuge », déclare-t-il. Après quelques jours passés à errer dans les rues de Ndjamena, lui et ses frères quittèrent la capitale pour se rendre à Abéché, autre ville du Tchad. De là, ils rejoignirent Yeliba puis Tiné à bord d’un véhicule. Puis, ils empruntèrent des chameaux pour regagner le village de Bakhay où se trouvait leur maman. Dans ce hameau, ils n’ont pas trouvé plus de sécurité et se sont rendu en brousse, dans les collines en compagnie de leur bétail pour y séjourner. « Les femmes et les enfants n’étaient pas tués, mais il faut dire que nous étions les fils de Déby, ce qui explique cette fugue, de peur d’être capturés », avance-t-il en réponse à la défense. Durant toute sa présence à la barre, Oumar Déby a dit avoir fait ses déclarations sur la base de ce qu’il a appris des autres. Mais la grande vedette du jour a été Khadidja Hassan Zidane dite « la rouge » qui a déclaré avoir été violée par Hussein Habré. Une accusation de taille, puisque la dame avoue avoir été obligée de coucher à quatre reprises avec l’ancien président tchadien. Puis, c’était au tour des autres agents de sécurité qui ont pris le relais pour des scènes de viols qui se déroulaient à la présidence de la République. Elle qui affirme avoir passé trois ans et 15 mois de détention déclare avoir subi des sévisses de toutes sortes. De la présidence à la prison de Wadjidoune en passant par la Dds et le camp des martyrs, Khadidja s’est évertuée à raconter son odyssée, avec huit femmes issues qui ont subi le même sort. Elles s’occupaient aussi de laver les vêtements des militaires avant de passer à d’autres services. Elle souligne que tout est parti de l’arrestation de son frère Hamdallah en Libye, pilote de formation puis transféré à Ndjamena. Les membres de la sécurité la retrouvent chez elle pour lui demander de venir en aide à son frère malade. A son arrivée à la présidence, selon ses déclarations, « les agents me demandent de lui apporter de quoi manger, des effets de prières. Ce que j’ai fait ». Deux jours après, Khadidja accueille à nouveau les agents de la sécurité qu’elle reconnaît tous – puisque citant leurs noms sous la houlette de Younouss Saleh – qui sont venus l’arrêter. « Après m’avoir amené, les agents de la sécurité m’ont laissé pendant deux jours dans une petite chambre de la présidence, pour aller prendre part à une conférence au Soudan », racontet-elle. A leur retour, place à leur interrogatoire suivi de tortures tous azimuts. Elle exhibe même des séquelles sur sa peau devant les Cae pour mieux asseoir sa thèse. « J’ai subi beaucoup de souffrances, beaucoup d’atrocités », relèvet-elle. Sa mère venue s’enquérir de sa situation a été a aussi arrêtée et emprisonnée pendant trois ans. De même pour sa petite sœur qui a été torturée REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple • Un But • Une Foi Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural Agence Nationale d’Insertion et de Développement Agricole AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Numérodu marché : N° T _DEAI_ 014 Dénomination du marché : Travaux d'aménagement des Aires Agricoles Emergentes (AAE) intégrant l'aménagement du foncier, le relèvement du niveau d'irrigation par la réalisation de puits, pointes filtrantes ou micro-forages; la réalisation de clôtures. Nombred'offresreçues : Six (06). Soumissionnaires Adresse 1 DIOUBO Sarl Bayakh, Route de Sangalcam. Tél : 33 836 19 20 2 OZE SUARL 39, Rue Moussé DIOP X Gransland, l' Etage. Tél : 33 848 66 36 3 DIAMA TECHNOLOGY 4 SOLENE 18, bis Avenue Pdt. Lamine Guèye .Tél : +221 33 842 04 44 Dakar Immeuble TOTAL Sénégal, Km 3 Boulevard du Centenaire de la Commune de Dakar. Tél : 33 859 65 65 5 HORTICULTURE, AGRICULTURE EN AFRIQUE Sarl (H 2 A) Cité ASECNA ZacMbao, n° 60 — Dakar. Tél : 77 566 85 08 6 SETRAP Sarl Rue MAGE Nord Saint-Louis. Tél : 77 568 10 46 / 70 348 24 76 Nom des Attributairesprovisoires : - Lot 1 :Classé sans suite - HORTICULTURE, AGRICULTURE EN AFRIQUE Sarl (H 2 A) : Lot n° 2 - DIAMA TECHNOLOGY: Lot n° 3. - Lot n° 4 :Infructieux Montant des offres retenues provisoirement (TTC) - Lot n° 2 : 14 707 579 F CFA - Lot n° 3 : 28 511 939 F CFA Délai d'exécution : Lot n° 2 : 90 jours Lot n° 3 : 06 mois ; La publication du présent avis est effectuée en application de l'article 84.3 du Code des Marchés Publics. Elle ouvre dans un premier temps le délai pour un recours gracieux auprès de l'autorité contractante, puis dans un deuxième temps d'un recours auprès du Comité de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des marchés Publics, en vertu de l'Article 89 dudit Code. Le Directeur Général El Hadji Malick SARR 20 10 2015 quatre jours durant avant d’être libérée. Mais d’après elle, on lui reprochait l’évasion de Libyens de la prison dont son frère Hamdallah. Elle dit n’avoir rien à faire dans cette histoire qu’elle ne maîtrise pas. Femme au foyer ayant connu deux mariages, elle dit avoir été blessée après avoir été poignardée avec une arme dans ses parties intimes. Mais pour la défense, il s’agit là d’une accusation grossière contre un ancien chef d’Etat et qu’il faudra permettre un huis clos pour un examen médical et analyser les cicatrices. « Les gens tombent comme des mouches en prison » L’entame de l’audience de la semaine a été réservée à Abakar Adoum, un enseignant de profession qui dit avoir été arrêté en cours de route au moment où il se rendait chez lui. Après son cours de samedi, il prit le chemin de son village le soir. Il a rencontré ensuite les forces de l’ordre qui l’ont arrêté pour être amené dans les locaux de la Dds. Détenu pendant sept mois, Abakar raconte les conditions de détention à la prison où « les gens tombent comme des mouches ». Il se dit convaincu que Habré était au courant du traitement que subissaient les prisonniers dans les cellules. Car, en comparant son rôle à celui de chef de famille, il explique qu’aucun de ses fils ne fera quelque chose sans que l’on soit au courant. Mais l’enseignant est parfois contradictoire dans ses déclarations. Il se justifie en disant que la personne chargée de faire le procès-verbal n’a pas bien saisi ce qu’il disait. Ce que le parquet général dément en lui rappelant qu’il a été bel et bien entendu par un juge sénégalais du nom de Youssouph Top. Mais, il campe sur sa position et nie catégoriquement avoir vu ou rencontré un juge. La Chambre était obligée d’inviter les avocats à utiliser les mots susceptibles d’être compris par le témoin afin qu’il réponde de manière concise et précise aux questions. Il qualifiait le président Habré de bourreau, de criminel et les avocats de la défense se demandaient s’il n’était pas « irrévérencieux de tenir une telle assertion contre un ancien chef d’Etat ». Selon ses déclarations, les jeunes ayant regagné la rébellion avaient marre de la dictature et que cette rébellion concernait tout le pays. Pourtant, lui qui était accusé d’être secrétaire du mouvement, avait dit qu’il ne savait rien de la rébellion et avait entendu les gens en parler. Arrêté le 21 décembre 1988, il est sorti de prison le 1er décembre 1990 et déclare n’avoir jamais vu des scènes de tortures durant tout le temps passé en prison. « C’est seulement, admet-il, sur la base de témoignages entendus que je le raconte ». Le juge espagnol Baltasar Garzón apporte son soutien aux Chambres africaines extraordinaires Le magistrat espagnol Baltasar Garzón a fait face à la presse hier, en présence d’Alioune Tine, le directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, de Reed Brody, le conseiller juridique et porte-parole de Human Rights Watch et de Clément Abaifouta, le président de l’Association des victimes de crimes du régime de Hissein Habré. Connu dans le monde entier pour son combat contre l’impunité et surtout sur l’affaire Pinochet, le magistrat espagnol a déclaré être venu à Dakar pour assister au procès de Hissein Habré devant les Chambres africaines extraordinaires et témoigner ainsi son soutien. Dans sa déclaration en espagnol, traduit en français par Reed Brody a d’abord qualifié la tenue de ce procès historique comme une avancée importante pour la justice dans le monde. Sa présence pour la première fois sans la salle d’audience est pour lui une « chance » et cette session du procès de Hissène Habré lui a permis de ressentir une forte émotion. Le magistrat espagnol Baltasar Garzón s’est aussi réjoui de voir en face des juges un Hissène Habré, présumé auteur de ces crimes mais jouissant de la présomption d’innocence. Ayant constaté que le procès se déroule normalement, le magistrat qui avait lancé les poursuites contre le général Pinochet, s’est félicité de la décision du Sénégal d’avoir accepté de juger l’exprésident tchadien. Il a rappelé que c’est lui qui avait émis le premier man- dat contre Hissein Habré pour des crimes commis au Tchad ; ce qui a donné naissance à son inculpation en 2000. Pour le militant des droits de l’homme, ce procès constitue une avancée positive pour la justice pénale internationale avec la création des Chambres africaines extraordinaires. Répondant à une interpellation sur la crédibilité des Chambres africaines extraordinaires, Baltasar Garzón a indiqué que c’est au terme du procès que l’on pourra apprécier son efficacité et sa pertinence pour juger les dirigeants africains, au lieu de les traduire devant la Cour Pénale Internationale. La présence des victimes au procès de l’ex-président tchadien a été également magnifiée par l’ancien magistrat qui soutient que cela permet une bonne tenue des débats, avec le respect des normes. Sur l’absence d’Idriss Déby devant les Chambres africaines extraordinaires, le magistrat a soutenu ne pas avoir tous les éléments nécessaires pour apprécier la responsabilité de l’actuel président tchadien. Mbaye Sarr DIAKHATE CYAN MAGENTA JAUNE NOIR Deux faits majeurs ont corroboré les témoignages d’hier. Il s’agit d’accusations de viols contre Habré et du jeune frère d’Idriss Déby qui charge l’ancien président de la République d’avoir fait la chasse à l’homme des Zaghawa. 13 CYAN MAGENTA JAUNE NOIR LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 14 R égions LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 BUDGET PARTICIPATIF AU SENEGAL Le projet touchera 105 collectivités locales pour un montant de 4,7 milliards de FCfa Le secrétaire général du ministère de la gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Etienne Turpin, entouré des représentants du Pndl et de l’Uael, respectivement M. Alassane Saidou Sow et M. Khadim Ndiaye. Pour le représentant du ministre, cet atelier constitue une réponse à une aspiration des populations et à un besoin exprimé par les acteurs locaux de participer à la prise de décision dans l’identification et la mise en œuvre efficace des projets prioritaires pour leurs communautés. En effet, soulignera Etienne Turpin, la promotion des principes de bonne gouvernance locale est au cœur de l’approche du budget participatif. «Son efficacité se lit dans le souci de rendre la gestion des ressources des collectivités locales plus transparente, mais aussi dans la volonté de stimuler la participation des citoyens à la prise de décisions relatives à l’utilisation des deniers publics», argumente-t-il. Il a souligné le caractère original du budget participatif entamé au Sénégal depuis 2010 par le Pndl (Programme national du développement local) avec l’appui technique et méthodologique d’Enda Ecopop. C’est pourquoi il a invité tous les exécutifs locaux, qui décideraient de se lancer dans la promotion du bud- get participatif dans leur collectivité locale, à s’entourer des précautions méthodologiques indispensables. Dialogue et participation citoyenne Le projet Budget participatif va toucher à terme 105 collectivités locales, pour un montant global de 4 milliards 700 millions de FCfa. Avec la multiplication des outils de bonne gouvernance tels que la certification citoyenne adoptée par le Forum civil, la mesure des performances des collectivités locales menée par le Proddel, ou encore l’audit citoyen et le budget participatif, le tissu institutionnel, à en croire le représentant du ministre de la Gouvernance locale, se bonifie avec des instruments favorisant le dialogue et la participation citoyenne dans la gestion des collectivités locales. C’est là une avancée majeure avec une implication plus forte de la société civile dans la gouvernance locale participative. En vue d’expliquer et de situer l’enjeu en cours pour les collectivités locales quant à l’appropriation et la mise en application du concept du Budget participatif au Sénégal, le coordonnateur d’Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a cité trois évènements. D’abord, le lancement en 2013 de l’agenda 2063 qui va permettre à différents acteurs africains d’élaborer pour les 50 prochaines années le développement de l’Afrique. Puis, le lancement dans un mois à Johannesburg du sommet des villes d’Afrique (Africités) dont le thème est : «Construire l’Afrique avec ses populations». Enfin, le lancement il y a deux ans au mois de mars 2013 de la réforme de l’Acte 3 de la décentralisation. Tous ces évènements expliquent, selon lui, le consortium de structures comme le Mouvement citoyen, ONU femmes, l’Uael, Enda Ecopop,…, qui ont pris l’engagement d’appuyer le projet Budget participatif au Sénégal. Babacar Bachir SANE Passage à l’échelle En procédant au lancement du projet de promotion dans la participation citoyenne, la planification, la budgétisation et la gestion des affaires locales au sein de 45 collectivités locales pilotes, l’Etat du Sénégal s’engage résolument à encourager, systématiser l’approche et asseoir les bases solides de la pérennisation, voire de l’institutionnalisation du budget participatif dans toutes les collectivités locales du Sénégal d’ici à 2018. Ainsi, à en croire le ministère de la Gouvernance locale, un plan de passage à l’échelle va être initié au terme du processus entamé. Ainsi, il est proposé, comme mécanisme opérationnel, la création, dans chaque collectivité locale, d’un cadre de concertation dont les modalités d’organisation et de fonctionnement sont fixées par décret, selon les plans et projets locaux de développement. En outre, il peut être consulté sur toute autre matière d’intérêt local. Dans cette même optique, il est préconisé la formalisation des initiatives constatées à l’échelle communale, à travers les conseils consultatifs de quartier ou de village. La composition, l’organisation et le fonctionnement des conseils consultatifs sont fixés par arrêté. B. B. SANE CYAN MAGENTA JAUNE NOIR Le secrétaire général du ministère de la Gouvernance locale, du Développement, et de l’Aménagement du territoire Etienne Turpin a présidé hier au Terrou-bi, au nom du ministre Abdoulaye Diouf Sarr, le lancement du projet de promotion de la participation citoyenne dans la planification, la budgétisation et la gestion des affaires locales au sein de 45 collectivités locales pilotes du Sénégal. 15 R égions LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 ASSAINISSEMENT Le conseil de la cité Abattoirs de Tamba, un bel exemple de quartier L’Association pour la santé, le sport, l’éducation, l’environnement et la culture (Asseec) est au chevet du conseil de quartier des Abattoirs, avec son partenaire stratégique (l’Association pour les échanges internationaux et nationaux de la Roche – AEIN). Un montant de cinq millions de FCfa a été injecté pour aider les populations à réussir le pari du passage vers le quartier idéal. Le conseil de la cité des Abattoirs de Tamba, avec le dialogue social permettant aux habitants d’être acteurs de changement, a mis en place une structure de collecte des ordures avec des charrettes tirées par des ânes. L’Asseec de son côté a mis en place une structure de microcrédit qui a démarré et qui totalise près de 800 000 FCfa en quatre mois d’exercice. Un fonds revolving qui précède les activités génératrices de revenu comme la teinture, la transformation des fruits et légumes et autres céréales locales. C’est un paquet d’activités qui met le quartier Abattoirs au premier rang de quartier idéal dans la ville de Tambacounda. L’initiateur Ciré Wone, président de l’Association pour la santé, le sport, l’éducation, l’environnement et la culture, par ailleurs président du comité de développement du quartier des Abattoirs, a élaboré un projet de maison de quartier pour l’animation de ce dernier. Cela en collaboration avec l’ensemble des différents acteurs (adhérents, associations, Gie, partenaires sociaux, commerçants, écoles, habitants et autres…). La maison de quartier, pour Ciré Wone, est un projet de développement social local participatif, pertinent dans le contexte social et politique actuel. Il s’agit pour lui de le transformer en un foyer d’initiatives porté par des personnes ressources capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social au bénéfice de l’ensemble de la communauté du terroir. M. Wone souligne également que c’est avant tout un état d’esprit et un projet qui prend appui sur des valeurs d’éducation populaire des habitants engagés à travers des concepts comme la dignité humaine, la solidarité, la démocratie et des partenaires, pour contribuer au développement social local du terroir construit avec les habitants. Un véritable foyer de démocratie locale Selon lui, le projet de maison de quartier est élaboré à partir des particularités du quartier et de sa population. En privilégiant la participation des habitants, M. Wone met au devant de la scène la prise en main des activités pour échanger, participer et décider. Pour lui, les habitants sont invités à faire de la maison de quartier un véritable foyer de démocratie locale et du lien social. «Elle s’intéresse à tout ce que font l’individu et la famille. C’est par le dialogue et la participation à des activités, des projets collectifs que les personnes apprennent à mieux maîtriser la vie pour devenir des citoyens actifs». Il dira que la maison de quartier est un lieu d’initiatives et de construction de réponses adaptées à nos valeurs et à nos réalités vécues au niveau local. Et par sa capacité d’adaptation et de réactivité, la maison de quartier est un lieu privilégié pour concevoir et élaborer les politiques au niveau local. En résumé, la maison de quartier est un projet de développement social local participatif, pertinent dans le contexte social et politique actuel. L’animation générale reste pour lui une fonction centrale de la maison de quartier, pour élaborer un projet de proximité avec les habitants, les professionnels et en association avec des partenaires afin d’assurer le pilotage de la structure dans la transparence et mobiliser les ressources des habitants du quartier, développer les coopérations avec les acteurs, démultiplier et aider à la vie associative. Accueillir, écouter, rencontrer, reste pour lui le triptyque pour atteindre l’objectif qu’est un quartier idéal dans le dialogue social, la laïcité et le respect des différences. Pour lui, si la plupart des activités participent à des apprentissages techniques, artistiques ou culturels, il n’en demeure pas moins qu’elles servent aussi de support pour développer l’ensemble de nos valeurs et nos objectifs. «C’est pourquoi nous attacherons une grande importance à informer, à former et à participer à une pédagogie qui serve notre projet commun comme les ateliers (informatique, jeux de société, randonnée de la petite enfance, garderie, formation des parents). A travers nos différentes missions, nous souhaitons être un maillon dans l’éducation des enfants et des DEVELOPPEMENT LOCAL Les élus de Koar à l’école de l’Acte 3 et du Pse Les élus, acteurs de développement et autres responsables des cellules administratives de Koar (arrondissement de Bala), ont été à l’école de l’Acte 3 de la décentralisation et du Plan Sénégal émergent, pour renforcer leurs capacités afin de maîtriser leurs rôles et attributions dans la gestion de leur terroir. La priorité des élus de la commune de Koar est sans conteste le renforcement de leurs capacités. Aussi, au cours de l’atelier tenu à leur endroit, ils ont passé en revue le contenu de l’Acte 3 de la décentralisation, pour enclencher le développement. Pour le maire de Koar, Baganda Sakho, ces nouveaux élus n’ont pas encore les capacités de mener à bien leurs attributions et le rôle qu’ils doivent jouer. «Ce qui engendre souvent des conflits avec les chefs de village lesquels, avec la communalisation, deviennent des chefs de quartier», a-t-il dit, non sans faire remarquer que malgré les progrès et acquis enregistrés, beaucoup de fai- blesses et de contraintes pèsent encore sur la mise en œuvre de la politique de décentralisation. Les autres contraintes soulevées sont relatives, à en croire le maire, à l’incohérence et à l’inefficience des mécanismes de financement du développement territorial et à la faiblesse de la coproduction des acteurs du développement. Pour Mamadou Fadé de l’Ard de Bakel qui a animé la formation, le chef de l’Etat veut organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développent durable à l’horizon 2022. «Le plus important est le vœu de voir émerger des collectivités locales ayant une assise territoriale pertinente, disposant des ressources nécessaires à leur développement», a-t-il indiqué. Il y a aussi des efforts qui doivent être faits pour accroître les compétences des collectivités, pour qu’elles soient plus aptes pour prendre en charge leurs attributions. Le sous-préfet de Balla, Aliou Sy, a loué cet effort du conseil municipal de renforcer les capacités des élus locaux et leaders communautaires sur les textes de la décentralisation afin d’asseoir une bonne gouvernance. Il a rappelé que dès son accession à la souveraineté internationale, le Sénégal a opté pour une politique de décentralisation prudente, progressive et irréversible. «Cette option a été confirmée au cours des différentes phases qui ont marqué cette politique». P. D. SIDIBE PROGRAMME DE BONNE GOUVERNANCE Forum Civil et Lux Dév renforcent les capacités des acteurs locaux Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de bonne gouvernance et de citoyenneté active, le Forum Civil, en collaboration avec son partenaire Lux Dév, a organisé dans les locaux de l’hôtel de ville de Saint-Louis une session de renforcement de capacités au profit des acteurs locaux et autres partenaires de ce programme. Selon Mouhamadou Lamine Tall, coordonnateur du centre de gouvernance participative du Forum civil, ce programme de bonne gouvernance a une mission principale qui s’articule autour des activités relatives à l’éducation pour la citoyenneté et à la certification citoyenne qui est un instrument de sanction positive de la gestion des affaires locales. Ce programme, a-t-il précisé, qui doit durer trois ans, entre dans le cadre de la mise en œuvre du Pic 3 (Programme indicatif de coopération) et concerne les trois régions de l’axe nord, notamment vingt collectivités locales des régions de Louga, de Matam et de Saint-Louis. Pour le département de Saint-Louis, a-t-il poursuivi, sept collectivités locales sont bénéficiaires de ce programme. Il s’agit des communes de Richard-Toll, de Mbane, de SaintLouis, de Ndiayène Pendao, de Ndiébène Gandiole, d’Aéré-Lao et de Mpal. L’objectif de cet atelier de deux jours a consisté à former les acteurs locaux sur la décentralisation, les finances et le foncier. Ce séminaire a débouché sur l’évaluation de la gestion des affaires locales. Mbagnick Kharachi DIAGNE Echange de documents entre partenaires, en présence du préfet de Tamba. jeunes en travaillant en étroite collaboration avec les familles. Le Programme d’appui pédagogique (Pap) est soutenu par un appui pédagogique et matériel pour les écoles de la commune. Pour M. Wone, les écoles de la commune de Tambacounda ont des problèmes de recherche documentaire pour la réalisation des apprentissages scolaires. C’est dans ce cadre que l’Association pour les échanges internationaux nationaux de la Roche (AEIN) vient en appoint aux écoles. Pape Demba SIDIBE ACCAPAREMENT DES TERRES Les femmes de Fandène contre toute forme de discrimination L’Association des femmes rurales de la commune de Fandène (département de Thiès), en partenariat avec Pesticide action network Africa (Pan Africa), a réuni à Fandène productrices, élus locaux et autres acteurs du développement pour échanger sur la problématique de l’accaparement des terres. Selon Thérèse Faye, présidente du réseau des femmes rurales de Fandène, l’accaparement des terres dans le monde rural affecte davantage les femmes qui subissent une nette discrimination par rapport aux hommes pour ce qui est de l’accès à la terre. «Même si du point de vue de la loi, les citoyens doivent être traités équitablement (même si les us et coutumes en matière foncière prennent encore le pas sur l’application de la loi)», at-elle constaté. Toutefois, elle reconnaît que beaucoup de plaidoyers ont été faits pour tendre vers un consensus qui va aider les femmes à résoudre la question de l’accès à la terre dans le monde rural en essayant de sauver l’équilibre social tout en restant dans les balises de la loi. «Malheureusement, les femmes rurales vivent des fortunes diverses selon les zones », at-elle déploré. Au-delà de cette approche traditionnelle qui les fragilise pour accéder à la terre, afin de développer, au même titre que les hommes, leurs activités de productions agricoles, les femmes rurales se disent peinées par l’arrivée massive d’investisseurs étrangers à qui les autorités donnent d’énormes espaces où ils produisent, pas pour nourrir à priori les populations sénégalaises, mais plutôt celles de leurs propres pays. «Ceci risque, si l’on n’y prend garde, de fragiliser, voire saper la sécurité alimentaire dans notre pays, d’accentuer la pauvreté en transformant la force de travail en ouvriers agricoles», a-t-elle lancé. 670.000 ha touchés par le phénomène Sur le même registre, la présidente de la fédération des productrices dans la zone des Niayes, Oulimata Mbengue, venue de Sangalcam (département de Rufisque), a appuyé sa sœur. «Aujourd’hui, nous sommes en train de perdre le caractère rural de notre zone à cause de la pression foncière que nous font subir les coopératives d’habitats et autres acteurs qui vivent de la spéculation foncière. Nos champs cèdent la place aux habitations», a-t-elle déploré. Une situation qui, selon elle, réduit davantage la chance des femmes rurales productrices d’avoir des terres pour mener en toute sécurité leurs activités agricoles. «Pourtant, avec le peu d’espace que l’on nous a prêté, nous avons pu faire une production extraordinaire de pomme de terre bio », a-telle souligné. C’est pourquoi ces femmes rurales agricultrices, soucieuses de la sécurité alimentaire de leur communauté, interpellent les autorités sur l’enjeu que constitue l’accaparement des terres au détriment des femmes. Dans son intervention, Maïmouna Dièye de Pan Africa a indiqué que le phénomène de l’accaparement des terres touche près de 670 000 hectares de terres arables au Sénégal «selon des études fiables». Elle a rappelé qu’en 2012 déjà, les femmes rurales ont eu à soutenir, dans une déclaration contre l’accaparement des terres au Sénégal, que la terre doit appartenir à celles et à ceux qui la travaillent pour se nourrir et nourrir le pays. Au nom du maire de Fandène, Dr Augustin Tine, le deuxième adjoint Mamadou Guèye a exhorté les femmes à s’approprier toutes les opportunités offertes par la loi pour accéder à la terre. «Vous vous êtes battues pour arracher la parité ; alors, je ne vois pas pourquoi vous ne réussirez pas à faire appliquer la loi sur l’accès à la terre», a-t-il confié. A ce niveau, il a invité ses collègues qui siègent dans toutes les communes du pays à travailler dans l’esprit et la lettre de la loi sur le foncier pour éviter les discriminations sur toutes les formes. Mbaye BA 16 C ultuRe LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 « L’AMI DONT L’AVENTURE N’EST PAS AMBIGUË », « LES SOLEILS DE NOS LIBERTES »… L’écrivain Amadou Elimane Kane exalte l’afro-optimisme dans une trilogie Après « L’Ami dont l’aventure n’est pas ambiguë » et « Les Soleils de nos libertés », l’écrivain-poète Amadou Elimane Kane complète sa trilogie littéraire avec « Une si longue parole ». A travers ces trois ouvrages, l’auteur étale sa vision d’une Afrique émergente, laquelle, selon lui, doit se réapproprier ses légendes, contes, mythes, brefs ses propres récits. On le savait panafricaniste convaincu et afro-optimiste persuadé. Dans ses nombreux articles portant sur la Renaissance africaine et publiés dans des revues scientifiques, cela transparaissait. Désormais, toute cette philosophie, cette vision de l’Afrique debout et conquérante en laquelle il croit fortement, Amadou Elimane Kane l’a consignée dans une trilogie de récits, à savoir « L’Ami dont l’aventure n’est pas ambiguë » et « Les Soleils de nos libertés », publiés en 2014 et que vient de compléter « Une si longue parole » paru en septembre dernier. Cela saute aux yeux, ces titres rappellent, à bien des égards, des ouvrages célèbres : « L’Aventure ambiguë » de Cheikh Hamidou Kane, « Les Soleils des indépendances » d’Ahmadou Kourouma et « Une si longue lettre » de Mariama Bâ. Amadou Elimane Kane l’a fait à dessein. Cette démarche littéraire sur laquelle il est revenu largement, vendredi passé, au cours d’une rencontre avec la presse, l’auteur l’explique par le souci d’opérer des ruptures d’avec un certain discours afro-pessimiste. Ainsi, pour se mettre dans la voie de l’émergence, il invite les Africains à écrire « un roman continental au pluriel », « une narration collective » qui se baserait sur leurs propres récits. « Pour émerger, pour cheminer vers l’émergence, vers la renaissance africaine, il faut que les Africains et l’Afrique écrivent un roman continental au pluriel, parce qu’on ne peut pas faire émerger l’Afrique en rejetant ses légendes, ses contes, ses mythes, ses récits. On ne peut pas aller vers l’émergence et la renaissance lorsque ces récits sont rejetés », dit-il de sa voix de stentor, debout comme un bon pédagogue. Parmi ces récits, dont lui-même s’inspire dans ses écrits, il cite « La Charte du Mandé », « Les recommandations de Thierno Souleymane Baal », l’instigateur de la Révolution Torodo de 1776, voire l’histoire des grandes figures féminines africaines comme la reine Nzinga, Ndatté Yallah etc. Selon Amadou Elimane Kane, c’est l’absence d’une narration collective qui conduit fatalement à une situation de crise métaphysique, morale et intellectuelle. « Le récit, en tant que mode de pensée et manière de construire une conception de ce que nous sommes dans l’univers, fournit à ses membres des repères, des modèles d’identité et des modèles d’action. Lorsqu’il y a un déficit de cette dimension récit, cela provoque cette crise. Quiconque détient les récits d’un peuple détient effectivement son âme. D’où la démarche que je propose dans cette trilogie », explique-t-il. Une trilogie qui prend le contrepied thématique des classiques Ainsi, dans « L’Ami dont l’aventure n’est pas ambiguë », Amadou Elimane Kane prend le contrepied de Cheikh Hamidou Kane, lequel, dans « L’Aventure ambiguë », fait de Samba Diallo un homme tiraillé entre deux fidélités : l’enseignement coranique des Dialobés et la philosophie occidentale, et qui finira par être tué par un fou désespéré. Le livre se referme sur une ambiance de désespoir. Or, dans l’ouvrage d’Amadou Elimane Kane, on célèbre l’espoir. Samba Diallo est incarné par Boubacar, un jeune Sénégalais, parti faire ses études en France et qui, à force de travail, de ténacité, réussit à devenir ce dont il avait toujours rêvé : devenir un homme, un intellectuel, un homme de droit qui n’est nullement tenaillé par un quelconque choc des civilisations. « Mon personnage Boubacar est Samba Diallo dans « l’Aventure ambiguë », mais je fais de lui celui qui s’approprie du savoir. On nous a laissé croire que nous étions confrontés à un choc culturel, c’est faux. C’est une construction, cela n’a jamais existé. Boubacar va faire de bonnes études et il va assumer les choses de façon très belle », avance PROJET DE MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION FISCALE (PROMAF) Demande de renseignement et de prix à compétition ouverte n° DGID/PROMAF/DRPO/009/2015 Objet : Renouvellement de Licences Antivirus et Extension 1. Cet avis d’appel à la concurrence fait suite à l’Avis général de passation des marchés paru sur le site www.marchespublics.sn Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) a prévu dans son budget, gestion 2015, des fonds pour le Renouvellement de Licences Antivirus et extension de la DGID. 2. La présente demande de renseignement et de prix est lancée en vue du choix de l’attributaire. 3. Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) sollicite des offres, sous pli fermé, de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation dudit service. 4. La passation du marché sera conduite par demande de renseignement et de prix à compétition ouverte telle que défini dans le Code des marchés publics sénégalais, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent retirer le cahier des charges auprès du Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direc- tion Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue de Thiong X Rue Vincent- Dakar Tel : 33 889 2002/Poste 2263 au 2éme étage pièce n° 217,email :[email protected] tous les jours ouvrables du Lundi au Vendredi de 8h à 17h contre un paiement de 25.000FCFA non remboursable. La méthode de paiement sera en espèces.(Voir le document d’appel d’offres pour les informations détaillées. 6. Les offres devront être soumises à cette même adresse au Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direction Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue de Thiong X Rue Vincent- Dakar au 2éme étage pièce n°217 au plus tard le Mercredi 04 Novembre à 10h Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci –après : Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Immeuble Peytavin X Rue René NDIAYE 5éme Etage Salle Momar Talla CISSE, le Mercredi 04 Novembre 2015 à 11h. Le Directeur du PROMAF 20 OCT 2015 Amadou Elimane Kane. Dans « Les Soleils de nos libertés », l’auteur veut sortir de « l’impression désabusée » dans laquelle laisse, selon lui, Ahmadou Kourouma dans « Les Soleils des indépendances » où l’auteur ivoirien met en opposition l’Afrique ancestrale et l’Afrique moderne. Il prend Fama, le personnage de Kourouma, et en fait Moussa, un jeune qui incarne la renaissance de l’Afrique. « Dans ce livre, je mets en exergue tout le potentiel de l’Afrique. On n’est plus dans les impressions désabusées, mais dans l’appropriation, l’émulation, l’exaltation de la connaissance de soi, de l’estime de soi et de la confiance en soi. Pour dire qu’il n’y a jamais eu de rupture avec l’Afrique ancienne, c’est juste des mutations qui s’opèrent », martèle M. Kane. Il pense que d’ici 2023, l’Afrique peut être le continent phare, mais à condition que le népotisme, la corruption et l’impunité cessent. Quant à « Une si longue parole » qui parachève sa trilogie, Amadou Elimane Kane le veut comme « un hymne à la créativité et à l’espoir ». Si dans « Une si longue lettre », Mariama Bâ pose la question de la polygamie et de la condition féminine africaine, Kane, lui, fait remplacer Ramatoulaye par Fatimata et lui fait porter un certain nombre de combats. En effet, cette femme confrontée au mensonge moral de son mari avec qui elle divorcera, au contraire de Ramatoulaye, va raconter son histoire, ses années d’études, son mariage, son destin d’avocate et son engagement profond pour défendre la justice, l’équité. « Cet ouvrage est un plaidoyer pour une Afrique nouvelle. Il n’évoque pas, comme celui de Mariama Bâ, la polygamie. Il dessine plutôt un personnage qui incarne les droits humains et parle d’une Afrique où la femme est aux commandes », dit-il. Elhadji Ibrahima THIAM AVIS TRIMESTRIEL DE LA CNRA Des manquements à l’atteinte à la dignité de la personne humaine et la diffusion de propos diffamatoires et injurieux relevés Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel a rendu public son avis trimestriel sur faits identifiés et répertoriés dans la période de juillet-aout et septembre 2015. Sur ces faits figurent, l’atteinte à la dignité de la personne humaine, de manque de respect de la vie privée des invités, de diffusion de propos diffamatoires et injurieux, ou encore de confusion entre l’information et le divertissement. Dans son troisième avis trimestriel de l’année 2015, le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel a noté quelques dysfonctionnements et manquements dans les médias sénégalais. Parmi ces dysfonctionnements et manquements, le Cnra parle d’atteinte à la dignité de la personne humaine, de manque de respect de la vie privée des invités,de diffusion de propos diffamatoires et injurieux, ou encore de confusion entre l’information et le divertissement, entres autres. « Comme ce fut le cas avec la diffusion d’images de violences sur le procès Hissène Habré dans les journaux de la RTS1 du 7 septembre 2015 à 20 heures et du 8 septembre 2015 à 13 heures, au cours des émissions « Liici Rewmi » de SEN-TV du 2 septembre 2015 et « Opinion » sur WALF TV du 6 septembre 2015 » note le communiqué du Cnra. Dans les émissions épinglées, il y a aussi d’autres faisant la promotion de partenaires commerciaux ou accueillant une publicité pour des produits ou services nuisibles à la santé ou non conformes aux exigences de la décence ou de la vérité et susceptibles d’induire en erreur le consommateur ou d’éveiller chez lui de fallacieux espoirs. « Beaucoup d’observateurs et d’usagers ont déploré que des journalistes ou des animateurs faisant office de journalistes, aient oublié qu’ils doivent, en toute circonstance, garder la maîtrise de l’antenne ou qu’ils se soient dispensés de la rétablir lorsqu’elle était menacée. Les émissions précitées « Liici Rewmi », sur SEN-TV, et « Opinion », sur WALF – TV, ont démontré que la passivité voire la complaisance des journalistes pouvaient servir à attiser une verve destructrice et prêter à des abus de langage » ajoute le communiqué. Ne le limitant pas seulement aux manquements et dysfonctionnements, le Cnra a aussi émis quelques recommandations. Dans ces recommandations, le Cnra demande aux médias de poursuivre et améliorer leur équi- pement technique de façon à faciliter le contrôle des émissions qu’ils diffusent, en se dotant d’un système de retardement de la voix, comme l’exige du reste l’article 10 la loi portant création du Cnra. « Le Cnra appelle les acteurs de l’audiovisuel à renforcer la gestion de leurs programmes en s’attachant les services d’un responsable des programmes et en mettant en place, la commission de visionnage prévue par les cahiers des charges qui permet la classification des programmes, la mise en place d’une signalétique et une meilleure protection des enfants et adolescents. En plus de contenir la publicité dans des limites telles qu’elle ne serve pas à promouvoir des produits faisant l’objet d’une interdiction légale ou réglementaire, ou à faire des enfants des prescripteurs des produits dont elle est l’objet » ajoute le communiqué. « Les téléspectateurs et auditeurs doivent être les principaux bénéficiaires et les gardiens de la liberté de communication et de la diversité de l’offre audiovisuelle. Le Cnra ne peut que se réjouir de leur vigilance qui s’est exprimée notamment par la condamnation par l’opinion et les professionnels (Fédération sénégalaise des praticiens de la médecine traditionnelle, CORED) de l’invasion des écrans et des ondes par la publicité réservée à des charlatans, avec la complicité des médias, et la publication d’images jugées choquantes par les proches des victimes de Mina. Pour toutes ces raisons, le Cnra reste particulièrement attentif aux observations et plaintes exprimées par les usagers des médias et conformément aux articles 17 et 18 de la loi qui porte sa création, il continuera à tout mettre en œuvre pour les examiner avec diligence et trouver les solutions qui s’imposent, tout en respectant la liberté d’opinion et d’expression garantie par la loi » note enfin le communiqué. O. NDIAYE C ultuRe LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 17 LOUBNA ABIDAR, ACTRICE PRINCIPALE DE « MUCH LOVED » « Au Maroc, des imams ont prononcé des sermons pour réclamer ma mort » Après la sortie internationale de « Much loved », le film controversé de Nabil Ayouch (interdit dans son pays, le Maroc), l’actrice principale, Loubna Abidar, vit un véritable calvaire. Les scènes de sexe, assez osées, qu’elle y a tournées ont suscité un tollé dans le royaume chérifien. Des associations religieuses ont intenté des procès contre elle et le réalisateur et des menaces de mort ont été proférées à leur endroit. Au Festival de Namur (Belgique), nous avons rencontré la comédienne qui vit désormais entre le Maroc et le France. Elle nous a confié sa joie d’avoir décroché le Bayard d’or de la meilleure actrice, mais aussi ses sentiments face à la polémique soulevée par le film. Propos recueillis à Namur par Modou Mamoune FAYE Qu’avez-vous ressenti après avoir reçu le Prix de la meilleure comédienne au Festival du film francophone de Namur ? « C'est quelque chose de magique pour moi et c'est également très touchant. Je fête mes trente ans en même temps que le Festival international du film francophone de Namur qui célèbre ses trois décennies d’existence. Ce prix est le deuxième que je reçois en Europe après celui décroché à Avignon (France) en août dernier. Cela est d’autant plus réconfortant pour moi que le film « Much loved » a été très mal perçu au Maroc. Personnellement, j'ai été traitée de tous les noms d'oiseaux. J’espère qu’un prix pareil va faire changer les jugements dans mon pays et je souhaite bien que le long-métrage de Nabil Ayouch sera le dernier film à être interdit au Maroc ». Vous avez reçu des menaces après la sortie du film. Des Marocains ont même réclamé votre mort... « Le film a été interdit de diffusion au Maroc, mais j'ai quand même reçu de nombreuses menaces de la part de gens qui ne l'ont peut-être jamais vu ou qui ont juste vu des extraits sur Internet. Actuellement, des associations ont intenté des procès contre moi devant la justice marocaine à cause du film. On m'insulte sur les réseaux sociaux, des journalistes écrivent toutes sortes d'insanités sur moi et sur le film. Des manifestations sont organisées et des gens demandent même qu'on me coupe la tête. Des imams ont fait des fatwa et prononcé des sermons pour réclamer ma mort ». Comment votre famille vit-elle cette situation et comment a-telle réagi par rapport à toute la polémique ? « Actuellement, la moitié de ma famille ne me parle plus. Seuls ma maman, mon frère et sœurs me soutiennent, mais les autres estiment que le fait que j'ai joué dans « Much loved » a jeté le déshonneur sur toute ma famille. Tous ces gens qui ont mal réagi après la sortie du film estiment que c'est une honte de dire qu'il y a des prostituées au Maroc ». Lorsque le réalisateur Nabil Ayouch vous a proposé ce rôle, avez-vous hésité à l'interpréter ? « Non, je n'ai pas hésité un seul instant. Je dois d'ailleurs préciser que j'étais la consultante du réalisateur pour l'écriture du scénario et pour les différentes préparations avant le tournage. Le casting a été difficile et le réalisateur a fait un an et demi de recherches avant de se lancer dans le tournage du film. Et j'avoue que je l'ai presque supplié afin qu'il me donne le rôle principal féminin. Ce n'était pas gagné d'avance car, jusqu'aux dernières semaines avant le début du tournage, je n'étais pas sûre d'avoir le rôle. J'éprouve énormément de compassion pour toutes ces prostituées marocaines et je pense que si le réalisateur n’avait pas montré leur univers ou n’avait pas parlé des réalités quelles vivent quotidiennement, il aurait raté son film. Heureusement que Nabil Ayouch et moi étions d'accord sur plein de choses et avons décidé de sortir le film tel quel ». Mais il faut reconnaître que certaines scènes sont quand même très osées. Pensez-vous qu'il est normal, dans un pays musulman comme le Maroc, de tourner un tel film avec des scènes de sexe et un langage aussi cru ? « Vous savez, faire du cinéma c'est raconter des histoires, c'est comme dans un rêve. Mais parfois, le cinéma montre la réalité et quand on travaille sur le réel, il faut accepter de faire des choses osées. Je n'étais pas du tout coincée lorsque je tournais ces scènes. Nous les femmes musulmanes, arabes ou africaines, sommes comme les autres femmes des autres parties du monde. Nous avons un cœur, nous avons besoin d'aimer, d'être aimée ou d'éprouver d'autres sentiments. Les femmes africaines doivent se réveiller et réclamer plus de droits car nous avons les mêmes droits que les hommes. Nous devons tous être égaux. C'est pour tout cela que j'ai ac- cepté de jouer dans « Much loved », malgré tous les risques ». Les trois autres comédiennes ont certainement rencontré les mêmes problèmes que vous... « Non, pas autant que moi parce qu'elles ne sont pas très connues au Maroc. Le réalisateur et moi rencontrons plus de difficultés à cause de notre notoriété. Personnellement, je suis assez connue dans mon pays car je joue au théâtre et dans beaucoup de films et téléfilms ». Si c'était à refaire, alliez-vous rejouer dans un tel film ? « Oui, je l'aurais refait dix fois s'il le fallait, avec le même amour, la même fierté et le même courage... » Et vous n'avez pas peur après toutes ces menaces de mort ? « Non, je n'ai pas peur du tout parce que même si je meurs, qu’est-ce que cela changerait pour tous ces gens qui me menacent ? Le film continuera d'exister, de même que toutes ces femmes dont la vie y est racontée ». 18 I nteRnAtionAl GUINEE : PRESIDENTIELLE LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 NIGERIA Les observateurs de l'Ue invitent la commission Deux femmes kamikazes tuent dans le nord-est électorale à publier "tous les résultats détaillés" 11AFPpersonnes - Deux femmes kamikazes ont tué au moins onze perAFP - Les observateurs déployés en Guinée par l'Union européenne (Ue) pour la présidentielle du 11 octobre ont invité hier la commission électorale à publier "tous les résultats détaillés" pour garantir la transparence du scrutin contesté par l'opposition. sonnes qui fuyaient leurs maisons après un attentat présumé du groupe islamiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, ont annoncé la police et les autorités locales. Les femmes ont activé leurs explosifs alors que les habitants tentaient de se cacher après une attaque dans le village de Dar dans la nuit de samedi à dimanche, a indiqué l'ancien chef du gouvernement local de Madagali, Maina Ularamu. "Les habitants fuyaient dans la brousse. Au bout d'un moment, deux femmes qui se sont glissées parmi les gens en fuite se sont faites exploser...des hommes armés ont tiré sur La mission d'observateurs électoraux de l'Union européenne,ont invité hier la commission électorale à publier "tous les résultats détaillés". Samedi soir, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proclamé les résultats provisoires du scrutin déclarant le président sortant Alpha Condé élu au premier tour avec 57,85 % des suffrages exprimés. M. Condé devance le chef de l'opposition Cellou Dalein Diallo (31,44 %), les six autres candidats étant totalement distancés avec un taux de participation de plus de 68%. Pour être définitifs, ces résultats doivent être validés par la Cour constitutionnelle. Dans un communiqué, la Mission d'observation électorale de l'Ue (Moe Ue) "prend note de l'annonce des résultats provisoires" du scrutin samedi par le président de la Céni, Bakary Fofana. "A ce stade, la Moe Ue constate la non-publication, au niveau central par la Céni, de tous les résultats détaillés par bureau de vote après l'achèvement des travaux de totalisation à Conakry", affirme-t-elle. "Or, cette publication constitue une garantie essentielle de transparence pour les acteurs du processus électoral, notamment après les lacunes organisationnelles et logistiques observées le jour du scrutin", soulignet-elle. Elle "encourage la Céni à publier, dans les plus brefs délais, les résultats détaillés par bureau de vote, afin de permettre aux différents candidats à l'élection présidentielle d'y avoir accès bien avant l'expiration du délai prévu par la Constitution et de voir ainsi pleinement reconnu leur droit à un recours effectif en cas de contestations éventuelles de la régularité des opérations électorales devant la Cour Constitutionnelle". Par ailleurs, elle "rappelle à tous les acteurs du processus l'importance d'accueillir les résultats provisoires" du scrutin "dans le calme et l'apaisement", et elle "les appelle à utiliser uniquement les voies légales qui s'offrent à eux pour toute contestation". Les sept rivaux du président sortant ont qualifié l'élection de "mascarade" et refusé d'en reconnaître les résultats avant même leur publication, mettant notamment en cause la commission électorale pour des décisions favorisant, selon eux, M. Condé. La semaine dernière, le chef de la Moe Ue, Frank Engel, avait fustigé "l'impréparation", voire "la désorganisation totale" de la Céni, lui imputant les multiples problèmes constatés le jour du vote, tout en indiquant n'avoir jusqu'alors rien vu qui "entache la validité du scrutin". PROJET DE MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION FISCALE (PROMAF) Demande de renseignement et de prix à compétition ouverte n° DGID/PROMAF/DRPO/011/2015 Objet : Mise à niveau de la Plateforme VDI 1. Cet avis d’appel à la concurrence fait suite à l’Avis général de passation des marchés paru sur le site www.marchespublics.sn 2. Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) a prévu dans son budget, gestion 2015, des fonds pour la Mise à niveau de la plateforme VDI de la DGID. La présente demande de renseignement et de prix est lancée en vue du choix de l’attributaire. 3. Le Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF) sollicite des offres, sous pli fermé, de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation dudit service. 4. La passation du marché sera conduite par demande de renseignement et de prix à compétition ouverte telle que défini dans le Code des marchés publics sénégalais, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5. Les candidats intéressés peuvent retirer le cahier des charges auprès du Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direc- tion Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue de Thiong X Rue Vincent- Dakar Tel : 33 889 2002/Poste 2263 au 2éme étage pièce n° 217,email : [email protected] tous les jours ouvrables du Lundi au Vendredi de 8h à 17h contre un paiement de 25.000FCFA non remboursable. La méthode de paiement sera en espèces.(Voir le document d’appel d’offres pour les informations détaillées. 6. Les offres devront être soumises à cette même adresse au Projet de Modernisation de l’Administration Fiscale (PROMAF), sis à la Direction Générale des Impôts et des Domaines, 31 Rue de Thiong X Rue Vincent- Dakar au 2éme étage pièce n°217 au plus tard le Mercredi 04 Novembre à 10h Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci –après : Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Immeuble Peytavin X Rue René NDIAYE 5éme Etage Salle Momar Talla CISSE, le Mercredi 04 Novembre 2015 à 12h. Le Directeur du PROMAF 20 OCT 2015 les survivants", a-t-il expliqué à la presse. "Douze corps ont été retrouvés jusque-là", a-t-il ajouté. Le porteparole de la police de l'Etat d'Adamawa, Othman Abubakar, n'a confirmé que onze morts. Le 1er octobre, sept personnes ont été tuées dans le village de Kirchinga, près de Madagali, tandis que quatre autres personnes ont été tuées le 30 septembre dans deux autres villages voisins lors d'attaques similaires. RÉFUGIÉS : POUR BAN KI-MOON IL FAUT ATTAQUER LES "CAUSES PROFONDES" DU PROBLÈME - AFP - Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a estimé hier à Bratislava qu'il aurait fallu faire plus pour éliminer "les causes profondes" de la crise migratoire. "Nous aurions dû traiter cette question dès l'origine", a dit le chef de l'Onu avant d'aller visiter un camp de réfugiés non loin de la capitale slovaque. "Si nous avions pu traiter les causes profondes de ce problème, cela aurait valu beaucoup mieux", a-t-il ajouté, avant d'approuver "le sérieux engagement" de l'Union européenne dans la recherche de solutions, y compris le système controversé de quotas pour distribuer les réfugiés entre les 28 pays membres. Le secrétaire général de l'Onu a dit espérer que l'action future de l'Ue apporterait "une solution beaucoup plus vaste et complète à la question de l'accueil des réfugiés arrivant de Syrie et d'Afrique du Nord". C'est la principale priorité à l'approche de l'hiver, je pense que la situation humanitaire va s'aggraver. Je compte sur le leadership de l'Ue", a-t-il poursuivi. M. Ban a fait ces déclarations alors que l'Ue peine à faire face à un afflux sans précédent de migrants et de réfugiés, et que le débat international se poursuit sur la manière de mettre fin au conflit syrien qui a chassé de chez eux quatre millions de personnes. Le Premier ministre social-démocrate slovaque Robert Fico a adopté une position dure en la matière, déclarant que son pays allait porter plainte contre le système de quotas adopté par l'Ue pour distribuer 120.000 réfugiés. La Slovaquie accueille actuellement environ cinq cents demandeurs d'asile, envoyés à titre temporaire par l'Autriche et installés provisoirement au village de Gabcikovo. WASHINGTON VEUT DISCUTER AVEC MOSCOU POUR ÉVITER LA DESTRUCTION TOTALE DE LA SYRIE AFP - Les Etats-Unis vont discuter avec la Russie et leurs alliés dans la région pour tenter d'éviter la destruction totale de la Syrie, a annoncé hier à Madrid le secrétaire d'Etat américain, John Kerry. "Je reviendrai dans les prochains jours et rencontrerai des dirigeants de Russie, de Turquie, d'Arabie saoudite et de Jordanie (...) pour explorer les options qui pourraient peut-être permettre de relancer un processus vers une transition en Syrie", a déclaré M. Kerry qui terminait par Madrid un court voyage en Europe. A Moscou, l'agence Ria Novosti a évoqué une rencontre des chefs des diplomaties russe, américaine et saoudienne qui "pourrait avoir lieu à Vienne". Washington assume la responsabilité "de tenter d'éviter la destruction totale et complète de la Syrie avec ses implications négatives", notamment la vague de migrants fuyant le conflit, a expliqué le secrétaire d'Etat après une rencontre avec son homologue espagnol Jose Manuel Garcia-Margallo. "Nous avons moralement intérêt à chercher un moyen d'éviter que la catastrophe qui se déroule empire encore". Déjà, trois quarts des Syriens, 12 millions de personnes, sont déplacés à l'intérieur du pays ou réfugiés à l'étranger, a-t-il poursuivi. "Le niveau d'immigration en Europe est dangereux" en raison de la difficulté à l'absorber, et "la menace de voir encore plus (de réfugiés) arriver si la violence continue et que la Syrie implose est réelle", a averti M. Kerry. Une nouvelle vague aurait selon lui des "implications énormes en termes de sécurité", non seulement pour l'Union européenne mais aussi la Turquie, la Jordanie et le Liban. Le secrétaire d'Etat a répété sa crainte que par son intervention militaire dans le conflit, la Russie cherche "simplement à maintenir en place (le président syrien Bachar) al-Assad, ce qui ne ferait qu'attirer plus de jihadistes dans le conflit et augmenter le nombre de réfugiés". MINISTRE FOUILLÉ À ORLY, ALGER CONVOQUE L'AMBASSADEUR DE FRANCE AFP - Le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur de France à Alger, pour protester contre le traitement "inacceptable" dont a fait l’objet samedi le ministre algérien de la Communication à l’aéroport d’Orly. Bernard Emié a été convoqué dimanche au lendemain de la fouille dont a fait l'objet à l'aéroport d'Orly, à Paris, Hamid Grine, membre du gouvernement algérien et détenteur d'un passeport diplomatique, selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. "Le directeur général du protocole a signifié à son interlocuteur français le caractère inacceptable du traitement réservé à un ministre de la République", selon la même source. Deux cas similaires ont été enregistrés par le passé, précise le ministère. Il a été fait part au diplomate français de "la réprobation des autorités algériennes de toutes attitudes contraires aux usages diplomatiques qui sont en inadéquation flagrante avec la qualité des relations entre l’Algérie et la France et l’ambition partagée par les deux pays de les hisser au niveau du partenariat d’exception". Les services de la diplomatie algérienne ont demandé à l’ambassadeur de France "d’indiquer à son gouvernement qu’il est nécessaire que les mesures adéquates soient prises pour que tels incidents inacceptables ne se reproduisent pas à l’avenir". 19 LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 AGENCE COMMERCIALE POMPIDOU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE «Le Sol eil» DIRECTION GENERALE DE LA SANTE Passage N ehmé - 25, Avenue Georges Pompidou DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE LA MALADIE T é l . / Fa x : 3 0 1 04 1 5 6 9 PROGRAMME NATIONALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME SERVICE COMMERCIAL Pour vos annonces publicitaires, Avis et communiqués dans le journal Le Soleil AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRE Numéro du marché : DRP N°11 2015 Dénomination : Maintenance Froid climatisation et groupes électrogènes ou Nombre d’offres reçues : 14 Deux lots : - Lot 1 : Froid-climatisation - Lot 2 : Groupes électrogènes dans le Portail Web www.lesoleil.sn vous pouvez nous contacter : 33 859 59 59 77 756 33 79 77 968 12 42 77 533 87 18 77 518 26 99 Nom et adresse des attributaires : - Lot 1 : 2 IRIS TRADING ET CONSULTING, Point E rue 16X37 villa n°4325 - Lot 2 : SOGEF, 5372 , Sicap Liberté 5 Montant des Offres retenues provisoirement : - Lot 1 : 754 000 F CFA HT/HD - Lot 2 : 520 000 F CFA HT/HD La publication du présent avis est effectuée en application de l’article 84.3 et 85, du décret 2014-1212 du 22 Septembre 2014, portant code des marchés publics. 20 OCTOBRE 2015 REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DU DEVELOPPEMENT ET L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE / PROGRAMME DE CONSTRUCTION D’INFRASTRUCTURES DANS LES REGIONS DU SENEGAL Financement : BCI 2015/ETAT DU SENEGAL Date : 20 octobre 2015 - Appel d’offres No : 050/15 1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le quotidien le Soleil du « LE SOLEIL » du 22 décembre 2015. 2. Dans le cadre de son programme d’investissement, le Gouvernement du Sénégal a décidé de doter toutes les communes du pays d’infrastructures fonctionnelles. Le financement du programme est inscrit dans le cadre du Budget Consolidé d’Investissement 2015. Ainsi, suite à la signature de la Convention entre l’AGETIP et le Ministère chargé des Collectivités Locales, l’Etat a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour le paiement au titre du marché des travaux de rénovation du stade de Yoff. 4. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert tel que défini dans le Décret 2014-1212 du 22 septembre 2014. (e) disposer du personnel nécessaire (voir le dossier d’appel d’offres pour les informations détaillées) 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous emploi (AGETIP), Fax : (221) 33 821 04 78, email : [email protected], [email protected], site web : www.agetip.snet prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : AGETIP, Boulevard Djily Mbaye x Béranger Ferraud, B.P. 143 de 8 heures à 12 heures le matin et de 15 heures à 17 heures l’après midi. N.B. : Seuls les états financiers certifiés ou attestations de travaux réalisés signées par des maîtres d’ouvrages seront acceptés. 6. Les exigences en matière de qualifications sont : L’exécution du Programme a été déléguée à l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le sous emploi (AGETIP) agissant en tant que maître d’ouvrage délégué pour le compte du Ministère de la Gouvernance Locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire. (a) avoir réalisé un chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction au cours des trois (3) années (2012, 2013 et 2014) d’un montant minimum de F CFA 900.000 .000; 3. L’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public contre le sous emploi (AGETIP) sollicite à cet effet des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser les travaux de rénovation du stade de Yoff. (c) avoir une expérience d'entrepreneur principal de travaux correspondant à au moins deux marchés de travaux de même nature avec une valeur minimum de F CFA 400.000.000 au cours des cinq (5) dernières années ; et Les travaux sont répartis en un lot unique et indivisible. (b) justifier d’un montant minimum de liquidités et/ou facilités de crédit net d’autres engagements contractuels de F CFA 120.000.000. (d) disposer du matériel nécessaire. (voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées) 7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après AGETIP, Boulevard Djily Mbaye x Béranger Ferraud, contre un paiement non remboursable de F CFA 50 000. La méthode de paiement sera par cash ou par chèque de banque. Le Dossier d’Appel d’Offres sera remis en mains propres ou adressé par courrier express. 8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après AGETIP, Boulevard Djily Mbaye x Béranger Ferraud au plus tard le mardi 24 novembre 2015 à 15 H 00 mn. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après AGETIP, Boulevard Djily Mbaye x Béranger Ferraud à 15 H 00 mn. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission délivrée par une banque ou un organisme financier agrée par le Ministère de l’Economie et des Finances et qui devra rester valide 28 jours après expiration de la validité de l’offre et être d’un montant de F CFA 7.000.000. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission. Le Directeur Général 20 OCTOBRE 2015 mots dakarois IMEDECIN DE GARDE Dr Mohamed THERMOS 5, rue Parchappe Bur. : 33 822 02 67 Dom. : 33 822 91 30 SAMU NATIONAL 15 15 33.869.82.52 S.U.M.A. 33 824 24 18 SUMA-MEDECIN 33 864 05 61 - 33 824 60 30 S.O.S MEDECINS 33 889 15 15 HOPITAUX Principal : 33 839.50.50 Le Dantec : 33 889.38.00 Abass Ndao : 33 849.78.00 Fann : 33 869.18.18 HOGGY (ex-CTO) : 33 869 40 50 CENTRE ANTI POISON 818 00 15 15 EAU - SDE Service dépannage & Renseignements 800.00.11.11 (appel gratuit) ONAS Egoûts, collecteurs NUMERO ORANGE (appel gratuit) 81 800.10.12 SENELEC Service Dépannage 33 867.66.66 TELEPHONE Renseignements Annuaire : 1212 Service Dérangements : 1413 Service Clients : 1441 SECURITE Police secours : 17 Sapeurs Pompiers : 18 TRANSPORTS Société nationale de Chemins de Fer du Sénégal (SNCS) : 33 823.31.40 Aéroport Léopold S. Senghor de Yoff : 33 869.22.01 / 02 Port Autonome de Dakar (24H/24) : 33 849.45.45 Heure non ouvrable Capitainerie : 33 849.45.24 Pilotage : 33 849.45.45 HEURES DE PRIERES MUSULMANES • Fadiar : 06H02 • Tisbar : 14H15 • Takussan : 16H45 • Timis : 18H55 • Guéwé : 19H55 HEURES DE MESSE • Cathédrale : 7H-18H30 • Martyrs de l'Ouganda : 6H30-18H30 • Saint Joseph : 18H30 Quotidien national édité par la Société Sénégalaise de Presse et de Publications (SSPP) ISSN 0850-0703 Adresse : Route du Service Géographique Hann - Dakar R.P. (Sénégal) BP 92 Standard Tél : 33 859.59.59 Directeur Général, Directeur de la Publication Cheikh THIAM Secrétariat DG Tél : 33 859.59.00 Coordonnateur Général des Rédactions Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 41 [email protected] Rédacteur en chef central Daouda MANÉ Tel : 33 859 59 10 [email protected] Rédacteur en chef central adjoint Mamadou DIOUF Tel : 33 859 59 66 [email protected] Coordonnateur Rédaction Sports Babacar Khalifa NDIAYE Tel : 33 859 59 37 [email protected] Coordonnateur Pool des Grands-reporters Ibrahima MBODJ Tel : 33 859 59 25 [email protected] Département commercial & Marketing Tél : 33 859 - 59 09 33 859 - 59 - 44 Service commercial Tél : 33 859 59 43 33 859 59 33 Abonnement : 33 859.59.33 Recouvrement : 33.859.59.03 Télécopie - Fax : 33 832.08.86 – 33 859.60.50 Impression : LE SOLEIL Internet : http://www.lesoleil.sn Email : [email protected] Le Soleil est membre du MEDIAF http://www.mediaf.org croisés • PAR DIEUMBE NDIAYE I mots • MARDI 06 MOUHARRAM ( TAMXARITE) 1437 DE L’HEGIRE (CONACOC) fléchés N° 2785 ✍ II III IV V VI VII VIII IX X 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 PROBLEME N° 12. 7 44 HORIZONTALEMENT : 1. Donne de la matière à compote. 2. Bien installé dans son fauteuil – Ile grecque. 3. N’a pas manqué d’assistance – Bien là. 4. Plus attendue – Eues à l’œil. 5. Dans la classe – Glisse pour des traits – Chiffre romain. 6. Abréviation de cour – Métal. 7. Tractations – Pronom. 8. Pour le prix fort – Au nord et au sud. 9. Grande quantité – Tirer dans l’eau. 10. Sons qui conviennent le mieux à une voix. VERTICALEMENT : I. C’est cela le progrès. II. Sont souvent vitrées – Heureuse dame. III. Pas facile – Voyagent à dos de solipède. IV. Terme de l’église – Arrêts des hostilités. V. A plat – Au cœur du réel. VI. Points qui se regardent – Entre le grade et la spécialité – Tout vide. VII. Se lève en soufflant – Sale bête. VIII. Mourut peu après son mariage – Grande affection. IX. Le premier pour Franz – Prise de force. X. Ne font rien de nouveau. SOLUTION DU PROBLEME PRECEDENT HORIZONTALEMENT : 1. CERULEENNE. 2. AMARINERAS. 3.– RP – GLAS - VP. 4. AEDE - STRIA. 5. BCG - GC. 6. IH – ARA - RAE. 7. NEGLIGE - TM. 8. IU - OIE. 9. ESTIMATION. 10. REVETEMENT. VERTICALEMENT : I. CARABINIER. II. EMPECHEUSE. III. RA – DG - TV. IV. URGE - ALLIE. V. LIL – URI - MT. VI. ENAS - AGLAE. VII. EESTI - TM. VIII. NR OIE. IX. NAVIGATION. X. ESPACEMENT. horoscope BELIER BALANCE (21 mars – 20 avril) Priorité à la réussite professionnelle ! Vif, alerte, vous parviendrez à imposer votre style très personnel, même si vous travaillez dans une entreprise où l’originalité et l’indépendance ne sont pas bien vues. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 2 8 3 (24 septembre- 23 octobre) Votre vie affective connaîtra des hauts et des bas. Vous aurez le sentiment de prodiguer sans compter votre amour, avec la générosité qui vous caractérise, mais que vos proches ne vous le rendront pas avec le même élan. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Balance et Scorpion Chiffres de chance : 7 5 4 SCORPION Solution N° 2783 TAUREAU (21 avril – 21 mai) Côté cœur, essayez d’être plus expansif, plus chaleureux. N’hésitez pas à vous livrer plus facilement, sinon vos rapports affectifs laisseront beaucoup à désirer. Risque de conflits avec vos enfants. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Scorpion et Verseau Chiffres de chance : 9 5 1 GEMEAUX (22 mai - 21 juin) Quelques risques de crampes musculaires. Peut-être accusez-vous une carence en magnésium ou en calcium qui pourrait expliquer ce phénomène. Tâchez de ne pas faire de mouvements trop brusques ou trop violents. Couleur porte bonheur : Rose Affinités Astrales : Bélier et Taureau Chiffres de chance : 7 2 4 CANCER (22 juin - 23 juillet) Vous chercherez sérieusement à faire fructifier vos ressources. Seulement les circonstances ne vous seront pas très favorables. Evitez les transactions à caractère spéculatif. Couleur porte bonheur : Jaune Affinités Astrales : Cancer et Balance Chiffres de chance : 8 5 7 LION (24 octobre - 22 novembre) Dans le travail, les obstacles ne manqueront pas, et vous vivrez dans un état permanent de tension nerveuse. Veillez à ce que cela ne se traduise pas par de l’irritabilité, de la mauvaise humeur, qui compromettront votre efficacité. Couleur porte bonheur : Orange Affinités Astrales : Balance et Capricorne Chiffres de chance : 3 8 6 (Oscar Wilde) Visitez nos sites Internet : SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre) Venez en aide à ceux de vos amis qui en auront besoin. Ne vous dérobez pas sous divers prétextes. « On connaît une bonne source dans la sécheresse et un bon ami dans l’adversité ». Couleur porte bonheur : Bleu Affinités Astrales : Gémeaux et Lion Chiffres de chance : 2 3 8 CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier) Les vibrations cosmiques vous seront extrêmement favorables, vous apportant chance en argent, amour, vous aidant à réaliser vos désirs les plus fous. Couleur porte bonheur : Violet Affinités Astrales : Lion et Balance Chiffres de chance : 4 2 3 Pensée du jour «L'homme est tout ce qu'on voudra, mais non pas raisonnable.» http://www. lesoleil.sn Le Soleil est membre du MEDIAF : http://www.mediaf.org 7 erreurs • PAR SAMBA FALL Email : [email protected] Tel : 77.641.48.63 En reproduisant ce dessin, notre dessinateur, Samba Fall, a volontairement commis 7 erreurs. Il vous propose de les retrouver. VERSEAU (24 juillet - 23 août) Vous serez très enclin à mettre souvent les pieds dans le plat. Vous oserez dire leurs quatre vérités aux gens et à les pousser dans leurs derniers retranchements. Couleur porte bonheur : Gris Affinités Astrales : Capricorne et Poissons Chiffres de chance : 2 3 9 (21 janvier - 19 Février) Il y aura un grand risque de dispersion d’énergies. Ne faites pas de projets trop grandioses pour le moment. Contentez-vous de mener à bien ce que vous avez en chantier. Qui trop embrasse mal étreint ! Couleur porte bonheur : Vert Affinités Astrales : Vierge et Scorpion Chiffres de chance : 2 7 9 VIERGE POISSONS (24 août - 23 septembre) Ce sera le moment ou jamais de vous rapprocher de votre conjoint, d’oublier les petites dissensions qui ont pu vous opposer l’un à l’autre récemment. Ainsi, vous pourrez affronter ensemble des problèmes plus sérieux. Couleur porte bonheur : Marron Affinités Astrales : Cancer et Lion Chiffres de chance : 4 6 3 (20 février - 20 mars) Cette journée sera une occasion rêvée pour rétablir une entente parfaite avec votre partenaire, car vous serez habile pour faire basculer la situation à votre profit. Le bon sens sera votre ami. Couleur porte bonheur : Indigo Affinités Astrales : Capricorne et Verseau Chiffres de chance : 7 5 3 Solution du jeu N°992 des 7 erreurs 5. La longueur de manche du balai posé contre le mur. 6. Le placement du bracelet au poignet droit de la femme. 7. Le nombre de marches de l’entrée du bâtiment. agenda BLOC-NOTES • FETE A SOUHAITER : STE. ADELINE 1. La hauteur du mur de clôture de la maison. 2. Le nombre d’assiettes empilées. 3. La hauteur de l’entrée du bâtiment. 4. Le nombre de gouttes d’eau tombées du lavage. MARDI 20 OCTOBRE 2015 PAGE 20 LE SOLEIL MARDI 20 OCTOBRE 2015 PAGE 21 BLOC-NOTES nécrologie DECES M. Mamadou Sarr, Commissaire de police à la retraite et famille, Ndèye Marie Fatou Sarr, Juriste consultante, Formatrice en Droit, fille de la défunte, Mme Angélique Makalé Sarr épouse Cissé et famille, enseignante, fille de la défunte, Sophie Ketty Sarr épouse Pagani et famille en Italie, fille de la défunte, Aimé Babacar Ousmane Sarr et famille en France, fils de la défunte, Birame Sarr, Fonctionnaire international, fils de la défunte et famille, Bachir Sarr, Electricien et famille, fils de la défunte, famille feue Awa Cheikh Gaye à St-Louis, sœur de la défunte, Mme Angélique Gaye et famille à Dakar et en France, sœur de la défunte, famille feu Joseph Gaye, frère de la défunte, famille feue Caroline Gaye à Dakar et à Conakry, sœur de la défunte, famille feue Léonie Gaye à Conakry sœur de la défunte, famille feu Wagane Diouf à Dakar, famille feu Adama Diakhaté à Ouagou Niayes, familles feue Fatou Faye, feu Doudou Faye, feue Rokhaya Faye, feu Birame Faye, feu Makhfouss Faye à Thiès et à Dakar, famille feu Mbarou Selbé à Joal, Mbodiène et Dakar, famille Ndao, Potin et Diop, Ndèye Nancy Ndiaye et famille ont la douleur de vous annoncer le décès de DECES M. Moussa Cassé, Consul du Bénin au Sénégal, Toutes les Associations de Béninois au Sénégal Les Béninoises et Béninois du Sénégal ont le regret de vous faire part du décès du Général Mathieu KÉRÉKOU Ancien Président de la République du Bénin survenu le mercredi 14 octobre 2015 à Cotonou. La date de l'enterrement vous sera communiquée ultérieurement et une messe sera dite en son honneur. Un livre de condoléances est ouvert au Consulat situé au 5000 Sicap Liberté 4, près des Sapeurs Pompiers de la Sicap tous les jours de 9h à 13 heures. (20 Oct. 2015) Mme Léocadie Rose GAYE dite Bintou Raby Ancienne Secrétaire à la Sûreté nationale, au Ministère des Finances et à la Présidence de la République, Chevalier de l'Ordre national du Lion survenu le vendredi 16 octobre 2015. L'enterrement a eu lieu le samedi 17 octobre 2015 au cimetière de Yoff. Les condoléances sont reçues à la Zone B en face du Lycée Blaise Diagne à la villa n° 14B. Il n'y aura pas de 3ème jour ni de 8ème jour. (20 Oct. 2015) REMERCIEMENTS SOUVENIR Madame Aminata TALL, Présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental, El Hadj Mansour TALL, Secrétaire Général du Ministère de la Justice et Madame Touria BOUGALEB 19 octobre 2011 - 19 octobre 2015 HOMMAGE SOUVENIR ET PRIÈRES Voilà 40 jours que notre chère maman nous a quitté. Nous ne pleurons pas en pensant à toi Maman, car on peut se dire que l'irréparable peut arriver un jour sans faire de bruit, tout bouleverser, sans vous prévenir. Tu es partie, nous laissant à jamais, laissant la solitude nous envahir. Un vide immense s'est installé dans nos vies que tu avais remplies d'amour, de tendresse, de générosité et surtout de dévouement. Tu demeureras toujours présente dans nos vies, nos âmes et nos cœurs en pensées, et en prières. 20 octobre 2014 20 octobre 2015 Merci d'avoir été et de demeurer notre meilleure amie, merci de nous avoir aimées autant, merci d'avoir été présente dans nos vies, tout en restant discrète, merci de l'amour que tu as eu envers chacun de tes enfants. Mais jamais plus rien ne sera comme avant, nous ressentons un vide incommensurable, tout en sachant que tu resteras toujours dans nos cœurs, car tu a été une grande dame, généreuse, fidèle en amitié, digne, acceptant tout le monde chez toi, ne faisant pas de différence entre tes enfants et les autres enfants, car chacun avait sa place dans ta maison, toi la vraie mère de famille au sens large du terme. Déjà 4 ans Que nous quittait notre cher époux, père, grand-père, frère et ami A présent, tes parents à Saint-Louis, Dakar, Ziguinchor te pleurent et sont orphelins de toi; Et que dire de tes enfants, perdus sans toi, seuls sans toi, et inconsolables de ton départ. Mais nous nous sommes résignés à la volonté Divine. Qu'Allah le Tout Puissant, T'accorde le Paradis eternel. remercient Sa Majesté le Roi Mohammed VI ainsi que Son Excellence M. Taleb BARRADA, Ambassadeur du Royaume du Maroc au Sénégal pour leur compassion lors du rappel à DIEU de leur regrettée mère et belle-mère Déjà un an nous quittait Repose en Paix Yaye Fatou FALL SECK auprès de notre papa Alioune Pathé Seck et de tes enfants Ousmane, Karim et Pierre Pathé. Fatiha + Likhlass ADJI NAFI SECK Adja Seynabou SARR En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, la communauté goréenne en communion avec ses enfants, petits-enfants, beaux fils et belles filles prient tous ceux qui l'ont connue et appréciée d'avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme. Fatiha + 11 Likhlass (SPG) (20 Oct. 15) REMERCIEMENTS et 40ème JOUR Haj Hussein BASMA En ce jour anniversaire de son rappel à Dieu, son épouse, ses enfants et son frère, ses parents vous demandent, vous qui l'avez connu, d'avoir une pensée pieuse pour lui. Adja Aïssatou SAMB survenu le 09 octobre 2015. Fatiha + 11 Iklass. Amin. Pour vos ANNONcES PUbLiciTAirES, AviS & cOMMUNiQUéS Agence Commerciale POMPIDOU «Le Soleil» Passage Nehmé 25, Avenue Georges Pompidou Tél. : 33 821 07 52 Al Fatiha (20 Oct. 2015) SErvicE rEcOUvrEMENT Quotidien national «Le Soleil» Tél. 33.859.59.03 (20 Oct. 2015) La Famille de Feu Alioune Pathé SECK à Ziguinchor et Dakar, La Famille de Feue Diarra KEBE à Saint Louis, Dakar et Ziguinchor. Aida Seck et son époux, Coumba Seck et ses entànts en France, Soulyemane Seck, Awa Seck, son époux et ses enfants en France, Nafi Seck et son époux à Dakar, Rosette Seck son époux et ses entànts en France, Mamadou Moustapha SECK son épouse et ses enfants a Abuja, , Malick Chi co Seck son épouse et ses enfants en France, Doudou et Djiby Seck, tous ses petits enfànts, Remercient tous les parents, alliés, amis, les habitants de Kandé et Djibock à Ziguinchor qui leur ont témoigné leur soutien lors du rappel à Dieu de leur mère, grand mère, tante et amie cOMMErciAL Quotidien national «Le Soleil» 33 859 59 33 Adja Fatou FALL SECK survenu le 11 septembre 2015 à Ziguinchor. Ayez une pensée pieuse pour le repos de son âme. SErvicE (SPG) 22 S poRts FOOTBALL LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 LIGUE EUROPEENNE DES CHAMPIONS AFRICAINS D’EUROPE Arsenal joue sa survie contre le Bayern La renaissance de Bony (AFP) - Arsenal reçoit le Bayern Munich dans un choc qui conditionne déjà son avenir en Ligue des champions, ce mardi lors d'une 3e journée où Chelsea et l'As Rome devront également impérativement se relancer, respectivement chez le Dynamo Kiev et le Bayer Leverkusen. Tous les matches sont programmés à 18h45 (Gmt). • GROUPE E - Plus trop de temps à perdre pour la Roma BATE Borisov (Blr) - Barcelone (Esp) : le tenant catalan est toujours privé de Messi, mais également d’Iniesta, et apprend à vivre sans eux. Mais il a Neymar qui tient actuellement à lui seul ou presque la maison, comme en témoigne son quadruplé du week-end contre Levante (5-2). Leader du groupe sans être «outre-dominant», le Barça doit avancer et se méfier aussi : à Borisov, l’As Rome avait eu la mauvaise surprise de tomber lors de la journée inaugurale (3-2). Bayer Leverkusen (All) - As Rome (Ita) : après deux journées, la Roma est dernière et ne compte qu’un point après son nul face au Barça (1-1). Le déplacement à Leverkusen qui la devance de deux longueurs ressemble donc à un duel à surtout ne pas perdre pour l’objectif de la deuxième place. Si les Allemands piétinent encore en Bundesliga (7e), les Italiens eux vont mieux avec trois victoires de rang qui les ont hissés à la 2e place de Serie A. Un match particulier pour Rudi Völler, directeur sportif du Bayer qui fut attaquant à la Roma (1987-1992). • GROUPE F - Arsenal, choc vital face au Bayern Arsenal (ENG) - Bayern Munich (GER): après deux défaites, les Gunners n’ont plus vraiment d’autre choix que de glaner un maximum de points. Sauf qu’ils rencontrent un Bayern auteur d’un parcours parfait en Bundesliga (9 victoires en autant de journées) dans le sillage d’un Lewandowski intenable, 15 buts en 6 matches jusqu’au succès à Brême samedi (club et sélection confondus). Une affiche qui promet donc, d’au- tant qu’Arsenal carbure à plein régime aussi en Premier League dont il occupe la 2e place. Dinamo Zagreb (CRO) - Olympiakos (GRE): pour ces deux formations, à égalité de points (3) et qui étaient promises à lutter pour la 3e place, synonyme d’Europa League, leur confrontation doit leur permettre de réviser les ambitions à la hausse. En espérant qu’Arsenal ne se réveille pas pour revenir dans la lutte à la 2e place. (AFP) - Wilfried Bony, longtemps décevant avec Manchester City qui l'avait recruté à prix d'or (35 M Eur) cet hiver, a réussi un doublé et une passe décisive ce week-end, qui marquent sa renaissance après avoir notamment révélé qu'il avait attrapé la malaria cet été. Mönchengladbach à Francfort. L’ailier de poche guinéen a enchainé les dribbles et les sprints sur le flanc gauche, initiant notamment l’action menant à l’ouverture du score par Raffael (16). • GROUPE G - Chelsea doit aussi réagir en C1 Dynamo Kiev (UKR) - Chelsea (ENG): après l’orage persistant des trois dernières semaines (2 défaites, 1 nul) qui ont mis à mal la position de Jose Mourinho, les Blues ont réagi samedi contre Aston Villa (2-0). Mais le fragile 11e de Premier League reste en C1 sur une défaite à Porto (2-1) qui a justement fait naître les doutes. Chelsea ferait donc mieux de s’imposer pour chasser les nuages, ce qui ne sera pas simple chez le leader du groupe difficile à prendre à domicile (un seul revers en dix rencontres). Porto (POR) - Maccabi Tel-Aviv (ISR): les Portugais, qui ont joué un vilain tour à Mourinho, leur ancien entraîneur, sont à égalité de points avec Kiev et peuvent justement profiter du match entre leurs rivaux pour s’emparer seuls de la tête. A condition d’être sérieux et de battre le Maccabi. • GROUPE H - Le Zenit pour rester en haut Zenit Saint-Pétersbourg (RUS) - Lyon (FRA): seul leader du groupe avec deux victoires, le club russe a l’occasion d’asseoir sa domination tout en mettant peutêtre hors course l’OL, un de ses deux rivaux présumés. En face, le club lyonnais est presque au pied du mur, dernier avec un seul point et donc une obligation de résultat. Valence (ESP) - La Gantoise (BEL): les Valencians, qui ont réagi à Lyon (1-0) après leur défaite chez eux face au Zenit (3-2), devront enchaîner face au présumé «Petit Poucet» du groupe pour rester dans les deux premiers. Et cela se fera sans Negredo, qui a critiqué son entraîneur Nuno Espirito Santo et a été mis à l’écart. COMMUNIQUE DE PRESSE RESULTATS DE L’ADJUDICATION DE LA QUATRIEME TRANCHE DE L’EMISSION D’OBLIGATIONS ASSIMILABLES DU TRESOR DU MALI DU 15 OCTOBRE 2015 L'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des états de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a organisé le jeudi 15 octobre 2015, à la demande de la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Mali, l’émission de la quatrième tranche de l’Obligation Assimilables du Trésor à 5 ans, portant sur un montant de 35 milliards. Cette opération s'inscrit dans le cadre de l’exécution du programme d'émissions de titres publics du Mali, en conformité avec la stratégie à moyen et long termes de gestion de la dette, visant à garantir sa capacité à honorer ses échéances. L'appel d'offres, lancé le 07 octobre 2015, suivant un système d’enchères à taux multiples, a enregistré les résultats ci-dessous : RÉSULTATS DE L’ÉMISSION • Montant sollicité : 35.000 millions de FCFA • Nombre de soumissions : 45 • Montant global des soumissions : 60.855 millions de FCFA • Soumissions retenues : 38.500 millions de FCFA • Taux de couverture du montant mis en adjudication : 173,87% • Prix marginal : 10.091,0000 • Prix moyen pondéré : 10.116,1320 • Coupon : 6,25% ANGLETERRE : Titularisé en l’absence de Sergio Agüero, l’attaquant de City Wlifried Bony était déchaîné contre Bournemouth (5-1). L’Ivoirien de 26 ans a commencé fort avec une passe décisive, sa 2e cette saison, et un but sur une erreur du gardien, son premier en sept matches. Il a également bien fini avec un 2e but, sur un tir en pivot du gauche. Le Congolais Dieumerci Mbokani, prêté par le Dynamo Kiev, a marqué à Newcastle son 2e but d’affilée avec Norwich City, d’une jolie volée. Cela a permis d’égaliser, mais ses Canaries ont fini par prendre une belle volée (6-2). Victor Moses, le Nigérian prêté par Chelsea, a lancé le succès de West Ham (3-1) à Crystal Palace grâce à un une-deux qui a permis à Jenkinson d’ouvrir le score. Sa 2e passe décisive cette saison. Entré en jeu au début de la 2e période, l’Algérien de Leicester, Riyad Mahrez, a ajouté à Southampton (2-2) une 4e passe décisive à ses cinq buts. ALLEMAGNE : Fin de série pour Pierre-Emerick Aubameyang ! Buteur lors des 8 premières journées, un record de Bundesliga, le Gabonais est resté muet lors de la victoire (2-0) de Dortmund à Mayence, mais a délivré sa 3e passe décisive à Henrykh Mkhitaryan. Salomon Kalou a marqué pour la 2e journée de rang mais son 4e but de la saison n’a pas suffi pour éviter la défaite (2-1) du Hertha Berlin à Schalke. Après l’exclusion de son compère Vedad Ibisevic, l’Ivoirien s’est battu seul sur le front de l’attaque pour égaliser, en reprenant d’une tête piquée un centre venu de la droite. Ibrahima Traoré a été un véritable poison pour la défense de l’Eintracht lors de la victoire (5-1) de ESPAGNE : Le stoppeur ivoirien Eric Bailly a peut-être précipité la défaite de Villarreal contre le Celta Vigo en étant exclu en début de seconde période, pour une main qui lui a valu un second carton jaune. A 10 contre 11, le «sous-marin jaune» a sombré (2-1) et abandonné sa place de leader de la Liga. Défait avec Levante chez le Real Madrid (3-0), le défenseur marocain Zouhair Feddal a été directement à l’origine du deuxième but madrilène avec une perte de balle plein axe qui a permis à Cristiano Ronaldo de marquer d’une frappe puissante. FRANCE : Encore très actif sur son couloir droit, l’Ivoirien Serge Aurier a pesé sur le succès du Paris SG à Bastia, avec un centre décisif sur le 2e but d’Ibrahimovic. Défensivement très solide, il confirme son excellent début de saison. A Nice, qui a encore fait le spectacle à Rennes (4-1), le Malien Mahamane Benhrama et l’Algérien Saïd Benrahma se sont chacun distingués avec un but marqué, illustrant les ressources et la jeunesse décomplexée du club azuréen. ITALIE : Naples est en grande forme et sa défense y est pour quelque chose, avec notamment l’Algérien Faouzi Ghoulam et le Sénégalais Kalidou Koulibaly. Lors de la victoire contre la Fiorentina (2-1), ce dernier a encore été très costaud en charnière même si son vis à vis Nikola Kalinic a réussi à marquer une fois. Sur son aile gauche, Ghoulam a pour sa part été d’abord sobre et sérieux, avant de tenter des débordements intéressants en fin de match. Gervinho a contribué au troisième succès consécutif de l’As Rome en championnat contre Empoli 3-1. Sur le troisième but, l’attaquant ivoirien est passeur décisif pour Mohamed Salah. Même, trop souvent hors-jeu, il a tout de même confirmé qu’il avait des jambes en ce moment. L’Egyptien est de son côté de plus en plus à l’aise avec sa nouvelle équipe. La Lazio a été moins en réussite, battue 2-1 par Sassuolo. Son milieu de terrain nigérian Ogenyi Onazi a été particulièrement décevant. Imprécis, il a commis beaucoup de fautes. TRANSFERTS L'Agence remercie, au nom du Trésor Public du Mali, l’ensemble des investisseurs pour la confiance renouvelée et le soutien constant aux initiatives de financement des actions de développement dans l'Union. La prochaine intervention du Trésor malien sur le marché des titres publics de l'UMOA est prévue le 17 novembre 2015, à l’occasion d’une émission d’Obligations du Trésor sur une maturité de trois (3) ans. Fait à Dakar, le 15 octobre 2015 Le Directeur de l'Agence UMOA- Titres Adrien DIOUF Pour plus d'informations, merci de contacter l'Agence UMOA- Titres: email : [email protected] / Tel: +221 33 839 10 10 / Fax: +221 33 839 45 57 20 OCTOBRE 2015 Lavezzi en route vers le Barça ? Ezequiel Lavezzi serait tout proche d’un accord avec le Barça. C'est en tout ce qu'annonce La Gazzetta dello Sport qui fait état d’un possible contrat de 3 ans et d’un salaire de 4 millions d’euros la saison pour l'attaquant international argentin du Paris Saint-Germain qui arrivera en fin de contrat en juin prochain. Le "Pocho" est un ami proche de Leo Messi ce qui représente forcément un atout. Il pourrait rejoindre le club blaugrana dès le mercato hivernal. 23 S poRts LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 HANDBALL CHALLENGE TROPHY MONDIAL Les Lioncelles en Bulgarie pour une participation honorable La cérémonie de remise du drapeau national aux Lioncelles, avanthier, a coïncidé avec la fin du regroupement de l’équipe qui a passé plus de deux semaines à Thiès, une mise au vert où les joueuses ont séances d’entraînement au stadium Lat Dior et repos puis récupération à la Résidence Lat Dior. Avec un groupe de départ de 19 joueuses, le sélectionneur en a finalement retenu 14 qui ont fait hier le déplacement sur Gabrovo (Bulgarie) où elles prendront part au Challenge Trophy mondial. Elles feront face, tour à tour, à l’Ouzbékistan, la Bulgarie, à la Nouvelle-Zélande et à la Guade- loupe. Roger Mbengue, l’entraîneur, a été particulièrement "aidé" par des facteurs extra-sportifs avec deux cas de maladie qui ont amené le staff technique à se plier à l’avis des médecins. Car comme l’a fait savoir M. Mbengue, Bineta Ciss et Soda Cissé ont fait les frais de leur état de santé pour laisser échapper la sélection. Pourtant, il comptait beaucoup sur ces deux éléments pour réussir un bon tournoi. Néanmoins, en terre bulgare, le sélectionneur national va composer avec un groupe de filles déjà habituées aux compétitions internationales. Car sur les 14 membres de l’expédition, seule Bandia Marna en sera à sa première campagne internationale. Encore que le technicien soutient qu’elle a déjà pris ses marques au sein de l’équipe et qu’elle a raté de peu la sélection qui a remporté le tournoi continental et qui vaut au Sénégal sa participation au tournoi de Gabrovo. « Elle n’était pas avec nous à Addis-Abeba parce qu’elle devait passer un examen pendant cette période », renseigne Roger Mbengue. Il ajoute ainsi que le staff technique a axé sa préparation sur la condition physique des joueuses. Puisqu’après avoir assimilé les fondamentaux et travaillé les différentes combinaisons, il fallait être au point physiquement pour faire face aux adversaires. Objectif : le podium mondial Les Lioncelles vont à l’aventure au même titre que les quatre autres protagonistes du tournoi, estime leur sélectionneur qui soutient que FOOTBALL ELIMINATOIRES DU CHAN 2016 : DERNIER TOUR ALLER Bonne opération du Gabon et de l’Angola En allant gagner respectivement au Tchad et en Afrique du Sud sur le même score de 2 buts à 0, ce week-end lors de la manche aller du dernier tour des éliminatoires du Chan 2016, le Gabon et l’Angola ont fait un gros pas vers la phase finale de cette « Can des joueurs locaux » prévue du 16 janvier au 7 février au Rwanda. Avec ce succès en déplacement, les Panthères et les Palancas Negras ont apparemment fait le plus dur. Mais, il reste à confirmer ces succès à domicile, le week-end prochain. La Zambie, nette vainqueur à domicile du Mozambique (3 – 0) est également bien partie pour se qualifier. A l’inverse du Sénégal, du Togo, de l’Ethiopie, du Soudan et du Lesotho tous battus par 2 buts d’écart. Il leur faudra une grosse performance pour passer respectivement devant la Guinée, le Niger, le Burundi, l’Ouganda et le Zimbabwe. En revanche, tout reste possible pour la Mauritanie et la Côte d’Ivoire qui se sont courtement inclinées en déplacement face au Mali et au Ghana (1 – 2). Enfin, entre le Cameroun et le Congo qui ont fait match nul vierge, tout peut arriver. A noter que le Rwanda est qualifié en tant que pays organisateur, et que la Rd Congo a profité du forfait de la Centrafrique pour décrocher son ticket. Résultats des matchs aller : ZONE OUEST A (2 qualifiés) : Mali - Mauritanie : 2-1 ; Guinée - Sénégal : 2-0 ZONE OUEST B (3 qualifiés) : Ghana - Côte d’Ivoire : 2-1 ; Nigeria - Burkina Faso : 2-0; Niger - Togo : 2-0 ZONE CENTRALE (3 qualifiés) : Rd Congo Centrafrique (forfait Centrafrique) ; Cameroun - Congo : 0-0 ; Tchad - Gabon : 0-2 ZONE CENTRE-EST (3 qualifiés dont le Rwanda, pays organisateur) : Ouganda - Soudan : 2-0 ; Burundi - Ethiopie : 2-0 ZONE SUD (3 qualifiés) : Zimbabwe - Lesotho : 31 ; Zambie - Mozambique : 3-0 ; Afrique du Sud - Angola : 0-2 YAYA TOURE (COTE D’IVOIRE) « Je ne peux pas abandonner mon pays » En réserve de la sélection ivoirienne depuis la victoire de l'équipe à la Can 2015, Yaya Touré est sorti du silence hier dans une interview accordée à L'Equipe. Depuis la Can 2015 remportée en Guinée équatoriale, Yaya Touré a fait le choix de ne plus porter le maillot de la sélection ivoirienne. Discret depuis sur le sujet, le milieu de terrain de Manchester City s'en est expliqué hier dans une interview accordée à L'Equipe. « Vous avez vu comment les gens m’ont traité en Côte d’Ivoire ? Ce qu’ils ont raconté sur moi, sur ma famille, sur mon frère Kolo ? Cela n’a pas arrêté. En plus, ils m’ont mis en opposition avec Didier Drogba, ont affirmé que c’est moi qui ne voulais pas qu’il revienne en sélection, lâche Yaya Touré. Alors qu’Hervé (Renard) et moi n’avons pas cessé de l’appeler pour lui demander de reprendre sa place. Il n’est pas venu, et tout le monde m’a fait porter le chapeau. (…) On a dit que je m’étais battu avec Didier (Drogba), avec Zokora et même Kolo, mon propre frère… On a tout dit. Même que je faisais plus pour mon club que pour la sélection. (...) Et on m’a dénigré, même à travers des chansons, des hommes politiques se sont mis à m’insulter. Ça fait mal, très mal. La sélection, cela n’avait plus rien à voir avec le foot. » Yaya Touré ne confirme pourtant pas sa retraite internationale. « J’aime mon pays. Si ce n’était pas le cas, si j’étais rancunier, oui, j’aurais dit j’arrête. Mais c’est mon pays, poursuit le joueur aux 99 sélections. Quand je rentre à Abidjan, ce n’est pas pour gagner de l’argent. Je peux te dire les primes que l’on touche après chaque match, je peux te dire quels problèmes on a avec nos clubs lors de chaque rassemblement en sélection, je peux te parler des grands sacrifices que je fais, que nous faisons tous, pour notre patrie. « Mais c’est mon pays, et même si je suis le joueur le plus insulté de ce pays, même si j’ai été la risée de tout le monde, je ne peux pas l’abandonner », ajoute-t-il, avant de démentir la dernière rumeur en date sur le sujet. « Une annonce de retraite internationale après les élections présidentielles du 25 octobre ? C'est faux, c'est n'importe quoi. Là-bas, certaines personnes ont tendance à trop parler. Ces gens-là ne sont pas très intelligents. Je n'ai pas pour habitude de faire des interviews chocs, je dis seulement ce que je pense. Je subis depuis des années, et maintenant j'ai décidé de parler. Je dis tout. » Football365.fr CHELSEA Mourinho, sanctionné, plaide des lacunes en anglais (AFP) - Convoqué par la Commission de discipline pour des critiques faites aux arbitres, José Mourinho a plaidé des lacunes en anglais pour se justifier, a révélé la Fédération anglaise (Fa), une ligne de défense surprenante qui n'a pas trompé les instances. Le "Special One" avait estimé que les arbitres "craignaient" de prendre des décisions favorisant Chelsea, après la rencontre perdue par les Blues 3 à 1 contre Southampton début octobre. Il avait écopé d'un match de suspension et d'une amende de 50.000 livres (environ 68.000 euros). La Fa a publié les raisons de sa décision, qualifiée de "honte" par le Portugais, en précisant que l'en- traîneur de Chelsea ne s'était pas rendu à l'audience, se contentant d'une lettre. Dans ce courrier, Mourinho a reconnu avoir prononcé les mots, mais a estimé qu'il ne critiquait pas l'arbitre de la rencontre. Il a notamment argué que l'anglais n'était pas sa langue maternelle, laissant sous-entendre qu'il ne maîtrisait pas suffisamment la langue de Shakespeare. Curieux pour un entraîneur qui a passé plus de cinq saisons à Londres. "Son anglais est bien trop sophistiqué pour affecter notre conclusion", a répondu la commission de discipline de la Fa. toutes les équipes partent à chances égales, malgré la présence des Bulgares, représentantes du pays hôte et surtout, tenantes du titre et championnes d’Europe. « Nous ne craignons personne parce que c’est une compétition où on va se découvrir les uns les autres. Donc les filles ont leurs chances et chaque match sera comme une finale », soutient le sélectionneur. Depuis 2010, toutes les campagnes des Lioncelles sont couronnées de succès, avec toujours une place dans le Top 3 dont deux triomphes au Challenge Trophy de la Zone 2 en 2012 et 2014 et une victoire finale à Addis-Abeba pour le tournoi continental. Un palmarès qui inspire le sélectionneur qui espère que la tendance sera confirmée à la prochaine campagne. « Nous avons toujours réussi à accrocher une des places du podium. Et nous espérons bien rééditer cette performance au soir du 25 octobre », a souligné M. Mbengue. Il a été conforté dans ses espoirs par sa capitaine, Aïssatou Mané qui soutient qu’avec ses partenaires, elles vont en Bulgarie « avec beaucoup de conviction et sans pression. Ce sera certes difficile parce que c’est le haut niveau, mais nous allons faire notre mieux pour le pays et l’Afrique ». En tout cas pour le président de la Fédération sénégalaise de handball, il s’agira de bien se comporter en terre bulgare afin de « faire une participation honorable ». Ousseynou POUYE LISTE DES 14 SELECTIONNEES Gardiennes : Ndèye Sokhna Sène (Tivaouane) ; Adjara Sow (Saltigué) ; Arrières : Aminata Diop (Duc) ; Rokhy Diop (Diisoo) ; Khady Thiam Diouf (Sokone) ; Célia Mendy (Seris) ; Aïssatou Mané (Diisoo) ; Fanta Coulibaly (Le Havre) ; Pivots : Ndèye Ndiaye Mbengue (Duc) ; Mame Diallo (Tivaouane) ; Arrières : Gnilane Sokhna Sarr (Sokone) ; Bandia Marna (Villemomble) ; Alimatou Diadhiou (Blanc Mesnil) ; Ndèye Fatou Fall (Tivaouane). TRIATHLON Dakar abrite un stage sous-régional suivi d’une compétition Dakar abrite, cette semaine, un stage international de triathlon destiné aux sportifs ouest-africains. C’est sous la houlette du Comité national de promotion du triathlon (Cnpt) dirigé par Boubacar Gaye. L’ouverture de la session est prévue ce matin à 9 heures à la piscine olympique en présence d’officiels du ministère des Sports et du Cnoss. Le stage sera bouclé par une compétition internationale de triathlon qui regroupera les spécialistes sénégalais et leurs hôtes, samedi prochain 24 octobre. Cette épreuve se déroulera sous les yeux de Mme Marisol Casado, présidente de l’Union internationale de triathlon (Itu) et de M. Ahmed Sasser, le président de l’Union africaine de triathlon (Atu). COMMUNIQUE DE PRESSE Avis aux bénéficiaires de la Bourse de 2015 La Délégation Générale à la Protection Sociale et à la Solidarité Nationale, (DGPSN), demande aux personnes ayant fait l’objet d’enquête en 2015 de s’adresser aux Préfectures, Sous-préfectures et Mairies pour vérifier si elles ont été sélectionnées dans le Programme de Bourse de Sécurité Familiale. La Délégation tient à préciser que seules les personnes dont les noms figurent sur les listes sont bénéficiaires de la Bourse de Sécurité Familiale et doivent se présenter dans les Bureaux de Postes munis de leur carte nationale d’identité en cours de validité. Ceux qui ne disposent pas de carte d’identité se feront établir une attestation auprès des Préfectures et Sous préfectures. 15 OCTOBRE 2015 CYAN MAGENTA JAUNE NOIR La sélection nationale féminine U20 de handball a quitté Dakar hier pour la Bulgarie où elle prend part, du 21 au 25 octobre, au Challenge Trophy mondial. Le sélectionneur national a arrêté pour l’occasion une liste de 14 joueuses sur les 19 filles qui avaient pris part au regroupement à Thiès (1er au 18 octobre). L’objectif est de monter sur le podium mondial. 24 S poRts LE SOLEIL - MARDi 20 oCtoBRe 2015 BASKET UN JOUEUR DANS LA FINALE Ibrahima Kébé (Duc), bourreau de ses anciens coéquipiers Ibrahima Kébé a été l’un des joueurs les plus en vue de la finale du play-off de basket masculin, samedi dernier, entre les deux équipes universitaires, Ugb et Duc. Ayant longtemps évolué dans les rangs de l’Ugb, Kébé a rejoint cette saison le Duc. Un transfert comme l’on en voit rarement ces derniers temps dans le basket masculin. L’ailier fort qui est à Dakar pour des raisons professionnelles, a choisi de continuer à pratiquer le basket dans l’autre équipe universitaire du basket sénégalais. Déjà vainqueur du championnat et de la Coupe du Sénégal avec l’Ugb, il vient de remporter son premier titre avec le Duc face à son ancienne équipe dans un match où il a réussi à marquer 12 points et fait preuve d’une grande agressivité défensive. Envie de prendre le dessus sur ses anciens coéquipiers ? « Non, rétorque-t-il. C’est vrai que j’avais une pression ; mais j’ai réussi à la positiviser. Nous avions plutôt envie de prendre notre revanche après la raclée qu’on avait prise à Saint-Louis en demi-finale retour de Coupe du Sénégal. L’Ugb a de bons joueurs que je connais bien. Nous avons joué en respectant l’adversaire et les consignes du coach. Ce n’est pas facile de jouer contre son ancienne équipe ». Très engagé dans le jeu lorsqu’il évoluait à l’Ugb qu’il a contribué à hisser en haut du tableau dans le basket sénégalais, Kébé a eu des débuts assez difficiles au Duc. Il n’a pas réussi à trouver ses repères, enchaînant des prestations décevantes pour un joueur qui a même disputé le tournoi de la Zone 2 à Praia en 2012. Les raisons ? Le joueur ne parle pas d’intégration difficile mais de manque d’adaptation entre son boulot et les entraînements. Titulaire d’un Master en télécom et réseaux à l’Ugb, Kébé, par le truchement d’un recrutement à la Fonction publique, a été affecté à la Présidence de la République où il s’occupe de l’administration du ré- seau et du site Internet. Avec un emploi du temps chargé, il a peu de temps à consacrer aux entraînements. « Par exemple, dit-il, les jours précédant la finale, je ne me suis entraîné qu’une seule fois avec l’équipe. Ce n’est pas facile de descendre à 18 heures et de venir s’entraîner à 19 heures. Il a fallu que des joueurs partent pour que je prenne mes responsabilités ». Le Duc a, en effet, perdu en fin de saison plusieurs de ses éléments partis s’expatrier à l’étranger. Kébé a ainsi eu l’opportunité de montrer sa vraie valeur. Champion du Sénégal dès sa première année au Duc, Kébé qui a remporté tous les trophées nationaux avec l’Ugb, veut ainsi continuer à en gagner d’autres individuels. Seules distinctions qui manquent à son palmarès… O. NDIAYE ETATS-UNIS Mike Krzyzewski quittera son poste après les JO de Rio (AFP) - L'emblématique entraîneur des États-Unis, Mike Krzyzewski, quittera son poste après les prochains jeux Olympiques en 2016 à Rio, a-t-il annoncé hier. "Il sera temps de passer à autre chose", a déclaré le très respecté "Coach K" à la chaîne de télévision Espn. "Durant les mois à venir, il y aura des décisions importantes à prendre pour le futur de l'équipe des ÉtatsUnis pour Rio en termes de joueurs sélectionnés et pour le staff aussi", a-t-il ajouté. "Usa Basketball choisira le meilleur entraîneur, qu'il vienne de Nba ou du système universitaire, pour que nous continuions à gagner", a-t-il estimé. Krzyzewski est l'entraîneur de l'équipe masculine des États-Unis depuis 2005 : il a remporté avec les stars de la Nba comme LeBron James et Kobe Bryant le titre olympique en 2008 et 2012 alors que son prédécesseur Larry Brown avait dû se contenter de la médaille de bronze en 2004. "Coach K" qui entraîne également l'équipe de l'Université de Duke avec qui il a remporté le titre Ncaa en avril dernier, affiche à la tête de Team Usa un impressionnant bilan de 75 victoires pour une seule défaite. Il aura 69 ans lors des JO-2016 où il tentera de devenir le premier entraîneur américain à enchaîner trois titres olympiques consécutifs. CYAN MAGENTA JAUNE NOIR Sociétaire de l’équipe de l’Ugb pendant plusieurs années, Ibrahima Kébé a rejoint cette saison l’autre équipe universitaire, le Duc. Très engagé lors de la finale du play-off, samedi dernier à Marius Ndiaye, l’ailier fort, auteur de 12 points, a été déterminant lors de la victoire des Dakarois sur ses anciens coéquipiers.