Le choix d`un calibre

©Benoit Herault 05 2004
Le choix d’un calibre
Il existe plus de 3000 calibres répertoriés. Certains sont obsolètes mais en ce qui concerne les
canons rayés, le choix reste vaste.
Ce la va du 17 (3.30 mm) dont la balle pèse 1.6 grammes (24 grains) au calibre 577 (15 mm) et
dont la balle pèse 48 grammes (740 grains).
Mais à quoi correspondent les indications portées sur le culot de la munition?
Le premier chiffre indique le diamètre de la balle (en millimètre ou en centième de pouce).
Exemple le calibre 45 mesure 11.43 mm. Les calibres européens sont en millimètre. Les
indications qui suivent qualifient la nature de l’étui (taille, poids de poudre, année de mise en
service, nom du fabricant...)
Prenons par exemple le calibre 7 X 64: Ogive de 7 mm étui de 64 mm. Idem pour le 8 X 60 et
quelques autres utilisée surtout pour la chasse au gros gibier. La lettre “R” (Rim) indique qu’il
s’agit d’un étui à bourrelet pour les canons basculants.
Le 44 -40 possède une ogive de 44 avec une charge de 40 grains de poudre noire de l’époque
(2.60 grammes). Idem pur le 45 -70.
Le 30 -06 utilisée par l’armée américaine lors du débarquement est un calibre 30 adopté en
1906.
Comment choisir un calibre
Pour la chasse, il faut choisir un calibre et un poids de balle efficace sur les parties les moins
vulnérables de l’animal. Faites en fonction de votre corpulence et n’écraser pas une mouche
avec un canon! Gros calibre gros recul. C’est tellement douloureux la première fois que
l’appréhension de la deuxième cartouche inhibe le tireur. Cela devient dangereux quand le
gibier devient chasseur ! Les calibres tels que 8 X 68 S, 375 H&H, 460 WEATHERBY
MAGNUM et la série des NITRO EXPRESS est inadapté pour le tir sur cible. Ne tombez donc
pas dans l’excès où ces calibres vous promettent et longue convalescence. Mieux vaux être ami
avec un kinésithérapeute et un prothésiste dentaire (de plus il n’y à plus de dinosaures!). Un
calibre raisonnable qui vous permet de faire un carton à chaque épaulé sachant qu’en battu on à
2 chances sur trois de toucher l’animal dans le 2/3 arrière.
Pour la chasse l’expansion de la balle doit être d’autant plus rapide que le gibier est léger et
d’autant plus différé que le gibier est lourd et protégé. L’impact doit foudroyer votre gibier !
Pour le tir sportif longue distance (100 m mini) le choix est encore vaste. Commençons par le
22 LR ça marche bien à 100 m le groupent tient le dix de la C50 ( 50 mm de groupement maxi).
C’est peux onéreux et facile à se procurer. Les nuisances sonores sont moindres le recul aussi.
Le 222 Remington trajectoire tendu, projectile léger, recul agréable très bien pour le tir à 100
mètres.
La 243 Winchester Mag possède une meilleure balistique que la 222 Rem. Elle est couramment
utilisée sur les distances de 100 et 200m. Dans le top vous avez 6 PPC 6.5 BR et 7 BR.
L’inconvénient c’est que la vitesse des projectiles use en 1000 coups votre canon. Le 7-08 et le
300 SAVAGE sont également très répandu sur les stands de tir
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Certains tirent avec leur arme de chasse en 7 X 64 avec un rechargement pour la cible pourquoi
pas! Une charge douce avec une balle de 150 grains tient le dix.
Question gros calibre le 300 Winchester Magnum est un bon compromis pour la chasse et pour
le tir de 50 à 300 mètres. C’est bruyant, petit gabarit s’abstenir…
La possibilité existe d’utilisées des armes militaires rechambrées en calibre civil. Exemple le 8
X 57 JS en 1 ère catégorie que tir le mauser K 98 existe en 8 X 57 JRS (étui à bourrelet) et
CARTRY mis au point une munition de 5ème catégorie la fameuse 30-06 Court Cartry
utilisable dans les armes rechambrée bien sur… Les tireurs collectionneurs se réjouissent de
cette possibilité. Cela contribue à développer le tir sportif avec des armes militaire à des fins
pacifiques.
REGLEMENTATION
Pour choisir une arme ou plus précisément un calibre, il faut prendre également la
réglementation des armes en considération. Le décret du 6 mai 1995 pose les règles.
Les chasseurs et les tireurs sont concernés par les armes dites de 1ère, 4ème, 5ème, 7ème et 8ème
catégorie.
Pour détenir une arme de 5ème catégorie (chasse):
Le chasseur doit être en possession de son permis de chasse.
Le tireur doit être en possession de la licence
Pour détenir une arme de 1ère 4ème catégorie:
Le tireur doit être inscrit dans un club affilié à la Fédération Française de Tir depuis 6
mois minimum
Posséder un certificat d'assiduité (carnet de tir) à jour* ou figure la date d'obtention du
contrôle des connaissances.
Justifier de la possession d'un coffre fort pour entreposer ses armes
Ne pas avoir fait de séjour en hôpital psychiatrique
* un carnet de tir à jour suppose d'être validé 3 fois dans les douze derniers mois pour une
acquisition a intervalle de 2 mois minimum. Pour un renouvellement triennal de l'autorisation
de détention et 9 séances sont demandées pour la période des 36 derniers mois.
Ces autorisations ne sont pas "des ports d'armes". Dans tous les cas l'arme est
transportée assurée (déchargée) dans une housse ou une mallette. Elle doit être munie
d'un dispositif rendant son utilisation immédiate impossible ou démontée. Les munitions
sont stockées à part.
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1ère Cat: Armes et munitions conçues pour un usage militaire.
Arme automatique: Arme dont la pression continue sur la queue de détente fait partir tous les
coups. Une carabine ou un pistolet tirant en rafale (interdit dans le civil)
Arme semi-automatique: Arme dont une action sur la queue de détente entraîne le départ d'un
coup et son réarmement. Sont classés les armes dont le magasin de munition est supérieur à 3
coups pour les calibres militaires
Les éléments d'arme et de munition y compris les optiques d'intensification de la lumière sont
classés.
La munition classe l'arme: Une carabine à répétition manuelle en 8 X 57 JS figure dans
cette catégorie. Une arme de 1ère catégorie "tirant" des munitions de 5ème catégorie reste
en première. Ex Le 30-06 "accepte" le 30-06 Court CATRY. Des guillemets sont
indispensables car je ne dispose pas de fait divers qui en matière d'accident liée à ce genre
de pratique dangereuse.
5ème Cat: Arme de chasse et leurs munitions.
Les calibres sont des calibres civils. Leurs puissances ne les "surclassent" pas en arme de
guerre. Sont classés les fusils à canon lisses, les carabines à répétition manuelle ou semiautomatique n'excédent pas 3 coups.
"EXPRESS": Carabine composée de 2 canons rayés
"DRILLING": Carabine composée de 2 canons (Un rayé et un lisse).
"VIERLING": Carabine composée de 4 canons rayés et tirant un coup par canon d'une longueur
supérieur à 80 cm. Si un des canon tire des munition de 1ère Catégorie l'arme suit le même
classement.
Une carabine 8 X 57 JS recalibrée en 8 x 57 JRS et dont le magasin fixe a été réduit
(définitivement) à 3 coups est classée en 5ème.
4ème Cat: Arme de tir sportif et leurs munitions.
Cette catégorie englobe en fait les calibres civils non employés par l'armé, qu'elles soient pour
arme de poing ou arme d'épaule.
Sont également classée les armes à un coup ou à répétition dont le canon est inférieur à 45 cm
n'étant pas classée en 1ère Cat. Les armes de d'épaule dont le magasin est limité à 3 coups et
tirant en semi-automatique des calibres civils. Ex MAS 49- 56 en 300 Savage.
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BALISTIQUE
Définition: Science qui étudie le mouvement des projectiles.
Dans cet article, nous tenterons d’expliquer les phénomènes balistiques pour comprendre les
subtilités du rechargement afin d’optimiser les performances en tir.
J’ouvre une parenthèse sur l’instant critique ou le tireur a ses organes de visée correctement
alignés et qu’il appui progressivement sur la queue de détente pour faire partir le coup sans nuire à
l’équilibre de son arme. Que se passe-t-il après?
A l’instant " t" le percuteur décroche, et au bout d’un temps appelé " lock time " il frappe
l’amorce. Ce temps est inférieur à 10 millisecondes sur une arme moderne. Cela peu paraître
imperceptible mais notre cerveau s’en rend compte quand il passe avec une arme comme le
revolver 1873 dont le chien est très lourd. Un lock time réduit participe au confort et à la précision
du tir. Les tireurs d’arme ancienne à silex ne me contrediront pas. Certaines armes customisée ont
un chien ventilé pour gagner du poids et de la vitesse de percussion.
Entre la sortie percussion et la sortie de bouche du canon il va s’écouler encore 5 millisecondes
pour une carabine et un peu plus pour une arme de poing. Pendant ce temps de transit et sur le
principe « action-réaction » l’arme commence à reculer et à se relevée d’une valeur importante
avant la sortie de la bouche, mais la totalité de l’impulsion initiale à été fourni pendant le transit. Le
canon d’une carabine soumis à l’onde choc réagit alors comme un diapason qui entre dans un
régime vibratoire qui décale un peu plus encore l’impact de la ligne optique. Le point neutre de ce
diapason est le boîtier de culasse ou se place " le nœud ". Les réactions de l'arme peuvent être
modifiées par l'adjonction d'un bipied monté directement sur le canon à l'aide d'une bague. Cela
perturbe l'onde de vibration. L'arme se retrouvant avec deux "nœuds". C'est la raison qui pousse les
tireurs de Bench Rest à diminuer progressivement la longueur de leur canon pour que l'onde soit en
harmonie avec l'arme. Ce régime vibratoire est directement lié à la nature de munition qui réagit
différemment et entraîne des écarts de groupent de plusieurs centimètres.
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Exemple avec une 300 WINCHESTER Magnum:
1ère milliseconde: Le percuteur pousse la cartouche vers l’avant
sur sa butée de chambrage et marque la coupelle de l’amorce.
L’amorce détonne et recul dans son logement pour être stoppée par
la cuvette de tir. La pression augmente rapidement dans l’étui qui
commence à se dilater et se plaquer contre la paroi de la chambre.
Le collet se dilate et libère la balle qui rencontre une résistance au
contact des rayures (le "free bore* "). Sur une arme de match la
balle est tangente au contact des rayures. " free bore "= 0. Sous
l’effet de la poussée et de la résistance au déplacement occasionné
par les rayures la balle gonfle (1/100ème) (Upset). Pression 1000
bars température 1000 degré environ.
2ème milliseconde : La balle progresse dans le canon et entre en
rotation. La pression est maximum (3500 bars); elle étire le bas de
l'étui vers la culasse rentrant l'amorce dans son logement et
refoulant le percuteur. Le boîtier culasse gonfle de quelques
centièmes de millimètres 3ème et 4ème milliseconde: La balle de
calibre 30 entre en rotation. La pression décroît au fil de la
progression de la balle dans le canon. Le recul est bien présent.
L'ogive brûlante prend de la vitesse.
5ème milliseconde: en sortant du canon la balle libérée du frottement
va encore accélérer comme propulsée par un "dard" de gaz
incandescents. Les turbulences gazeuses souhaitées symétriques au
possible (la sortie symétrique des gaz est liée à l'état de la bouche
du canon) sont traversées par une "torpille" qui tourne à la vitesse
80000 tours / minute et atteint ses 900m/s il lui faudra 2/100éme de
seconde pour frapper le 10 de notre cible à 300 mètres. Pour
indication une 22 LR la vitesse de rotation est 45000 Tr/min.
http://www.kurzzeit.com
*Free bore : Partie non rayée du canon ou se place la balle chambrée.
La force de percussion du chien d'un revolver à
également une influence sur le groupement.
Le"grand ressort" du chien doit être bandé au
maximum. Pour cela il suffit de serrer au
maximum la visse située sur le bâti de la crosse.
Cela peut également résoudre incidents de
percussion ou de frottement anormal du chien .
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1)/ Balistique intérieure
A) La longueur de la balle.
Pour être correctement stabilisé un projectile doit avoir une vitesse de rotation minimum par
unité de longueur, spécifique à son diamètre et à sa longueur. Pour un diamètre donné, plus le
projectile est long, plus la vitesse de déplacement par rapport au déplacement doit être élevée
pour être stabilisé. C’est les pas des rayures qui détermine cette vitesse de rotation. Plus le pas
est allongé plus la vitesse de rotation est faible. Les projectiles longs (donc lourds) ont besoin
de pas court ou rapide. Comparez les rayures d’une 357 et celle d’une 7 X 64.
La formule de GREENHILL permet de manière empirique de calculer la longueur maxi du
projectile pouvant être stabilisé par un pas spécifique. Un projectile dépassant cette longueur se
mettra en travers quelque part le long du parcours.
Lb = Longueur balle
C= diamètre de la balle (calibre)
P= pas du canon
1 pouce = 25.4mm
Ex avec une balle de calibre 30 dans un canon de 10 pouces
Lb = 150 X C2 / P
Lb en millimètre= 150 X 7.82 X 7.82 / 254
Lb = 36.1mm
En règle générale la longueur du projectile ne doit pas dépasser plus de 5 fois le calibre
Le pas du canon: Pour un calibre donné (Calibre et poids) le pas du canon permet de
stabilisée le projectile dans l'espace en lui donnant sa vitesse de rotation optimum. Il est
exprimé en pouce: Ex avec un calibre 300 SAVAGE, pas du canon de 9.5 pouces. La balle
exécute une révolution en 9.5 pouces d'avancement.
B) Le recul
Le recul est un phénomène physique qui se calcul. Il survient au moment ou la balle se met
en mouvement. La vitesse du recul augmente proportionnellement à la vitesse du projectile
dans le canon. On peut dire que 1/2MV2 (arme) = ½ MV2 projectile. Il est vécu différemment
d’un individu à l’autre. L’énergie du recul est généralement bien supportée jusqu’à 4Kgm. Audelà elle est de plus en plus désagréable. Le fort recul peut provoquer des fractures des cotes ou
de la clavicule.
Calibre
Poids de
balle (g)
222 Rem
243 W
7 x 64
3.2
6.8
10
975
912
865
Cal 12
36
400
Poids arme
(kg)
Vitesse du
recul (m/s)
157
288
408
2.8
3.0
3.2
1.96
3.35
4.35
Energie du
recul
(kgm)
0.55
1.71
3.10
294
3.2
5.025
4.50
V 0 m/s E 0 (kgm)
Tableau établi à partir du livre de Henri Toussaint « le tir à balle du grand gibier » (Crépin-Leblond Ed)
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Va = vitesse de recul de l’arme en ms-1
Mb= masse de la balle en Kg
Mp = masse de la poudre
Vb= Vitesse du projectile en ms-1
Ma = masse de l’arme
Il faut prendre en compte la vitesse des gaz qui sortent à l’arrière du projectile soit 1430 ms-1 en
moyenne.
Va = (Mb x Vb) + (1430 X Mp)
Ma
2)/ Balistique extérieure
A profil égal, plus un projectile est lourd et donc long pour un même calibre plus le coefficient
balistique* de ce projectile est élevé. La trajectoire est alors plus tendue et la vitesse à l’impact
plus élevée, une quantité de mouvement plus importante et une dérive au vent moins sensible.
*Coefficient balistique: c’est l’aptitude du projectile à vaincre la résistance à l’air
(MALFATTI).
Cb = Densité de section / indice de forme
Pour in formation :
Energie : C'est la capacité à accomplir un travail mécanique.
E (Joules)= M(kg) xV2 (ms-1) il suffit de diviser par 9.81 pour l’obtenir en Kgm.
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La quantité de mouvement c’est le produit de la Masse par la Vitesse
Pour le tir sur silhouettes métallique la quantité de mouvement est un paramètre indispensable
au succès. On parle alors de rendement cinétique. Exemple pour une balle de 357 Magnum:
Poids
158 grains
170 grains
Coéff. Bal
0.175
0.284
V0
460 m/s
400 m/s
E 200 (kg/m)
52.43
58.57
V 200 m
317 m/s
323 m/s
QM 200m
3.25
3.56
Etonnant, la balle la plus lourde est plus rapide à 200 m et développe à la fois plus d’énergie et
plus de Quantité de Mouvement !
Comparaison ente un 9mm et un 45 ACP (MALFATTI)
Calibre
9 Para
45 ACP
Masse (g)
8
14.9
Vitesse (m/s)
351
258
Energie (kg/m)
49.94
49.94
QM (Kg-m/s)
2.80
3.84
Pour posséder la même quantité de mouvement que le 45 ACP, il faudrait augmenter la
vitesse du 9mm en élevant la charge de poudre ce qui serait hérétique et fortement
dangereux.
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Comparaison: Un corps animé d’une vitesse de 4.443 ms-1 (16 km/h) possède une énergie
capable de soulever son propre corps à une hauteur de 1m.
Ainsi un jogger de 75kg évoluant à 16km/h possède la même énergie cinétique qu’une balle de
357 Magnum de 158 grains vitesse de 375 ms-1 (1350 km/h)soit 75kgm. Mieux vaux ne pas
croisé son chemin.
3)/ Balistique de but
La discipline "SILHOUETTES METALLIQUES" dont le but est de faire basculer des
silhouettes d'animaux en acier à des distances croissantes, illustre parfaitement l'idée et l'intérêt
du rechargement. En théorie, la quantité de mouvement suffisante pour basculer le mouflon est
voisine de 3 Kgm/s mais il faut un peu plus en pratique compte tenu de la localisation de
l'impact sur la silhouette. Nous utilisons des balles lourdes pour un meilleur transfert d’énergie
(On enfonce pas des clous de charpentier avec un marteau de vitrier!) Il faut savoir que la
silhouette n'est pas basculer par l'Energie Cinétique du projectile mais par la quantité de
mouvement qu'il lui transmet. A l’impact de la silhouette métallique il y à conservation de
la quantité de mouvement ou égalité des moments. C’est à dire que la vitesse de la balle
multipliée par son poids est égale à la vitesse impartie à la cible multipliée par son poids.
C'est la raison pour laquelle le 357 Mag est le calibre minimum utilisable. Une balle lourde de
180 grains dotée d'une vitesse supérieur à 400m/s fait l'affaire.
Attention là encore toutes les armes n'acceptent pas ce genre de traitement. Une 357 Mag étui
REMINGTON chargée à 1.10 SP 3 avec une balle 158 grain SWC plomb est en surpression sur
mon 686 S&W 6 pouces alors qu'un de mes amis charge 1.15 SP3 avec une balle de 180 grains
dans son FREEDOM sans la moindre trace sur l'amorce! (La charge de 1.15 SP 3 pour une
balle 180 grains est donnée sur le MALFATTI N° 5)
A la chasse, sur un animal, la balle brûlante va pénétrer les fluides vitaux de la lésion
traumatique terminale. La vitesse de rotation de la balle en partie champignonnée va fraiser le
corps semi-liquide. L’onde de choc, c’est à dire l’énergie occasionnée par le déplacement de la
balle dans l’espace (comme un mirage qui passe le mur du son) va entrer puis comprimer à
nouveau les tissus de l’animal. La cavité du projectile peut alors atteindre 30 fois le diamètre de
la balle ! Votre gibier est à terre. Il vous reste à développer vos talents de cuisinier pour épater
vos amis, mais ça s'est un sujet que je ne me risquerais pas à développer.
REMERCIEMENTS
Cela fait maintenant douze ans que je pratique le tir sportif de loisir et de
compétition; que ce soit le tir au pistolet à dix mètres en précision ou en tir de
vitesse, que ce soit à 25 m en standard ou en armes anciennes ou en plus
récemment encore en silhouettes métalliques. Je voulais remercier tous ceux
qui m'ont permis de découvrir et pratiquer le tir sportif et qui, directement ou
indirectement, ont éveillé ma curiosité sur la technicité propre au tir, au
rechargement et à la compréhension des phénomènes physiques liés à la
balistique.
J'ai fait référence à plusieurs reprises au manuel de rechargement MAFATTI,
qui reste selon moi et quelques autres "la bible française du rechargement". Les
tables de rechargement moins connues VIHTAVUORI mon permis
d'augmenter le choix de mes poudres et d'optimiser mes munitions.
Remerciements à HORNADY qui élabore du matériel de rechargement de
qualité que j'ai plaisir à utiliser. Merci à la revue "CIBLE" pour sa reprise des
cahiers du pistoliers et du carabinier.
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©Benoit Herault 05 2004
J'ai eu l'occasion de croiser, sur les pas de tir "silhouette" ou lors de stages, des personnes de
références qui ont écrit un manuel d'initiation au tir sur silhouette métallique: Michel
BOULANGER, Freddy DUBIGNY et Jean pierre BEURTHERET. Leur ouvrage à été ma
principal source d'inspiration. Je n'oubli pas mes amis tireurs que j'ai plaisir à retrouver lors des
différents matchs dans les disciplines aussi variés que celles proposées par la FFTir.
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