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UNION NATIONALE DES COLLECTIONNEURS DE VEHICULES MILITAIRES HISTORIQUES NUMERO 24 JANVIER-FEVRIER-MARS-AVRIL-MAI-JUIN 2008 RED BALL EXPRESS Le journal de l’UNIVEM PARIS ILE DE FRANCE Route de la Minière 78000 VERSAILLES - SATORY Tel : 01 39 53 19 40 ou 06 76 04 83 24 WWW.UNIVEM-PARIS.COM − Membre de la Fédération Française des Véhicules d’Epoque − Membre de l’Association des Amis du Musée des Blindés de Saumur − Membre du Military Vehicle Preservation Association 100 JEEP A « LA LOCOMOTION EN FETE » EDITORIAL Avec l’arrivée des beaux jours, les commémorations et manifestations diverses ont repris leurs cours. La commémoration de la victoire du 8 Mai 1945 a été l’occasion d’un grand défilé dans la ville de LEVALLOIS-PERRET et la « LOCOMOTION en FÊTE » a eu grâce à l’inventivité de notre ami Jean PISAPIA un nouveau thème : le rassemblement de 100 JEEP, Regrouper 100 JEEP constituait un pari absolument incertain d’être tenu, mais la volonté et la ténacité dont a fait preuve notre ami, ont permis d’arriver au bout du compte. Au fil des jours le nombre de voitures inscrites s’est allongé pour atteindre puis dépasser le chiffre fatidique de 100. Ces bonnes nouvelles sont malheureusement entachées par l’augmentation vertigineuse du coût des carburants avec comme conséquence prévisible la diminution du nombre des véhicules présents lors des futures manifestations et en particulier celle des véhicules lourds. Au sommaire de ce numéro : Activité garage La « LOCOMOTION en FETE » Salon de la maquette et du modèle réduit Dates des commémorations à venir SAHARA ou un très gros taxi à TOBROUK Commémorations du 8 MAI 1945 FETE de la SAINTE BARBE WEASEL modifié Le VICTORY MUSEUM Les petites annonces Composition du Conseil d’Administration : Président : Vice Président et Secrétaire Général : Trésorier : Restauration véhicules et garages : Relations Internationales : Presse et salons : Guy JOLLY Robert JOBARD Jean Pierre LE COQ J.Charles BRISSON Jérôme STEVENS Thierry FARGES [email protected] 06.76.04.83.24 06.08.57.31.55 [email protected] [email protected] 06.24.98.59.69 Ce bulletin est la propriété de l’UNIVEM Paris - Ile de France. Il ne peut être reproduit partiellement ou intégralement sans son autorisation. ACTIVITE GARAGE Premiers tours de roues pour le DODGE WC51 au début de l’année 2008, mais il ne s’agit que de trajets limités à quelques dizaines de mètres car le tuyau qui plonge dans le réservoir d’essence est cassé à l’intérieur de ce dernier nous obligeant à utiliser un réservoir auxiliaire posé devant le pare-brise. Le démontage du réservoir va donc s’imposer, opération simple au démontage mais moins évidente au remontage. Suite à un « voile » destiné à uniformiser la couleur du véhicule, la pose des phares sera suivie de la réalisation des marquages : ultime étape dans la restauration d’un véhicule. Il ne restera plus alors qu’à espérer que les utilisateurs respecteront la quantité de travail réalisée par une conduite douce et un entretien constant. L’INTERNATIONAL M2-4 a bénéficié d’arceaux de caisse réalisés à partir d’arceaux de GMC, lesquels ont été « taillés » de façon à ce que le profil du bâchage soit identique à l’origine . Des photos d’époque ont servi de référence. Philippe GLOCK a mis à profit le très long temps nécessaire à l’obtention des cylindres de roues pour réaliser les supports de rétroviseurs ainsi que divers accastillages . Malgré des problèmes rémanents sur le système freinage du pont avant le véhicule a effectué sa première sortie au début de ce mois de MAI. Les essais sur route devraient révéler encore quelques problèmes mais l’essentiel réside dans le fait que le véhicule ait pu effectuer ses premiers tours de roues. On félicitera Philippe pour sa ténacité car le challenge consistant à remettre en route ce véhicule très rare en FRANCE n’était pas facile à gagner. Tenue d’hiver pour le second PACIFIC M26 du club ? En fait il ne s’agit que d’une couche de peinture anti-rouille. Cette dernière de marque RUSTOL OWATROL a pour particularité de pouvoir être appliquée au rouleau ou au pinceau. De plus elle présente l’avantage de bloquer les éventuelles traces de rouille résiduelles et de pouvoir être recouverte par tous les types de peinture que l’on trouve sur le marché (peinture glycérophtalique ou polyuréthanne). Etant longue à sécher, elle n’est pas utilisée par les carrossiers professionnels d’où la difficulté à en trouver. Elle existe en noir, blanc, jaune et rouge brun dernière couleur qui n’était malheureusement pas disponible. Du travail réalisé de façon très consciencieuse par Alexandre CECILLE et Guillaume LEBOURGEOIS qui ont fait suivre cette couche d’une autre couche d’apprêt de couleur rouge. Alexandre CECILLE à gauche et Guillaume LEBOURGEOIS qui, par leur présence assidue font évoluer le chantier de rénovation du PACIFIC de façon très constante. Alexandre devant « le chantier » juste l’instant d’une petite pause pour la photo. La hauteur de la cabine impose l’utilisation d’une échelle rendant le travail plus contraignant. La cabine n’est pas le seul élément à rénover. Les réservoirs d’essence ont été démontés ainsi que tous les éléments constituant la chèvre située à l’arrière du véhicule. La pénible opération de sablage a alors débuté. Les travaux continuent toujours sur le GMC amphibie et suite au changement des joints spi de la boite de transfert c’est au tour des « nez de pont » d’être remis en état avec le remplacement des roulements et des cuvettes associées. Jean-Louis RAMPILLON, François AUGEL et Jacques GODEFROY en sont les principaux acteurs. Le remontage du nez de pont a nécessité de sortir le pont avant. L’absence d’une fosse oblige les acteurs de cette restauration à des contorsions : tel Jean Louis coincé entre le pont et la caisse. Philippe PERRIN est un nouvel adhérent qui a pris en charge la remise en route de la quatrième JEEP du club que Jean-Pierre LECOQ avait remontée du midi de la France. Avec l’aide de Gérard LEK, le véhicule a de nouveau repris vie sur le plan mécanique en attendant d’avoir sa livrée définitive. L’activité au garage ne se limite pas uniquement à l’entretien ou la restauration de véhicules mais aussi à celui de l’outillage requis pour mener à bien l’ensemble de ces tâches. Ci dessous, François AUGEL travaillant à la réparation du compresseur. Notons enfin que Jean Charles BRISSON a remis en état le compresseur du SCAMMELL, immobilisé depuis plusieurs années, dans l’indifférence générale. C’était un challenge pas évident à gagner lorsque l’on connaît la mauvaise accessibilité et la complexité du matériel britannique. COMMEMORATIONS DU 8 MAI 1945 Les commémorations de la fin de la seconde guerre mondiale ont débuté le 7 MAI avec une exposition statique de quelques véhicules sur le parvis de la mairie du quinzième arrondissement de PARIS. Il faut rappeler, comme l’indique la plaque commémorative placée à l’entrée de la mairie, que c’est à partir de ce bâtiment que fut dirigée l’insurrection de PARIS. Avec l’arrivée de la Deuxième division blindée commandée par le général LECLERC de HAUTECLOQUE et de la Première division d’infanterie américaine (la BIG RED ONE), la libération de la ville fut obtenue de haute lutte. L’automitrailleuse FORD M8 pilotée de main de maître par Jean Charles BRISSON accompagnait le COMMAND CAR et la JEEP du club. La fanfare de la Police Parisienne interpréta quelques airs de la deuxième DB. Le lendemain 8 MAI nous avons participé à deux commémorations : l’une au cimetière de PUTEAUX et l’autre à la mairie de LEVALLOIS-PERRET avec un défilé regroupant plus d’une vingtaine de véhicules. La dernière manifestation de ce type dans cette ville remontait à l’année 1995 et c’est avec plaisir que l’expérience a été renouvelée. L’ESCADRON HISTORIQUE de la Deuxième DB faisait aussi partie des participants et c’est un peu une ambiance semblable à celle du « LE PAS DE CALAIS LIBERE » qui s’est tout de suite dégagée avec une rue encombrée de véhicules blindés (SCOUT CAR, HALFTRACK, automitrailleuse M8) ainsi qu’un chasseur de char M18 HELLCAT. Les véhicules blindés de l’ESCADRON HISTORIQUE de la deuxième DB en attente dans une rue face à la mairie. Guy THEVENON et Michel DUPUIS en tenue de spahis ouvrirent le défilé dans le COMMAND CAR du club piloté par Serge LEVY. En raison de leur tenue flamboyante, ils seront la cible de nombreux objectifs d’appareil photo tant en statique que durant le défilé. Ce véhicule fut suivi par des JEEP alignées sur deux files telle cette JEEP aux marquages du deuxième RMSM (Régiment de Marche des Spahis Marocains) avec à son bord une ancienne résistante. Le SCOUT CAR WHITE du club et à droite les JEEP défilant sur deux files Derrière les blindés, le GMC caisse technique roulait de front avec celui de Daniel STRADELLA ( un des fondateurs de club). En fin de défilé une cérémonie avec dépôt de gerbes fut rendue par les anciens combattants devant la stèle dédiée au Général LECLERC de HAUTECLOQUE. Halte de la seconde partie du convoi pendant la cérémonie. Le chasseur de char M18 HELLCAT très ressemblant au char CHAFFEE M24 dont il n’emprunte que le train de roulement, ne pouvait que faire une forte impression sur les spectateurs. L’originale JEEP GPA de Jérôme STEVENS pilotée par Guy JOLLY. Si le véhicule est intéressant il y a fort à parier qu’il n’y eu aucun véhicule de ce type lors de la libération de cette ville. Le défilé achevé , les anciens combattants et nos deux amis en tenue de spahis posèrent devant la mairie à côté de laquelle l’orchestre interpréta la marche de la deuxième DB tandis que les véhicules légers resteront exposés au public sur la place de la mairie. Pas moins de 5 motos HARLEY DAVIDSON (en plus des deux motards de la police nationale qui ouvraient le convoi) , faisaient partie de la commémoration et leurs sirènes ont ajouté une note stridente au convoi. Fin de défilé : de gauche à droite : Pierre PHLIPONEAU, Serge LEVY,Gérard SKONIECZNY, Jacques GODEFROY et Guy JOLLY. En fin de cérémonie un cocktail fut offert au public par la municipalité tandis que les participants étaient conviés à un repas froid accompagné d’un excellent vin rouge qui semblait ravir de plaisir Alexandre CECILLE et Guillaume LEBOURGEOIS . Ci dessus : Robert JOBARD et Jean-Charles BRISSON au cours du repas et ci-dessous la très longue table qui réunit près de 40 convives. Au défilé et aux cérémonies était aussi associée une très belle exposition sur la ville de LEVALLOIS PERRET pendant les deux guerres mondiales. La mairie ainsi que Guy THEVENON en ont été les principaux organisateurs. La lourde ambiance de la France occupée y était très bien rendue avec beaucoup de témoignages audiovisuels et de nombreuses archives tant photographiques que sous forme de reliques. La RESISTANCE ainsi que la LIBERATION y tenaient aussi une place importante. Nos remerciements à Monsieur Jean Philippe BRESSON et à Robert JOBARD qui se sont occupés de l’organisation de cette manifestation. Nous remercions également le chef de bataillon des Sapeurs Pompiers de la ville de PARIS : Jean-Luc WAECKERLI qui a eu la gentillesse de suivre et de précéder tout le convoi afin de nous offrir les magnifiques photos qu’il a prises. Nous remercions enfin messieurs BORDES, CASTEL, MANETTI, BACINELLO, BORDES ainsi que monsieur PERIGOT propriétaire de la CITROEN aux marquages des FFI. Serge LEVY La commémoration au cimetière de PUTEAUX Une journée radieuse pour ce 8 mai où quatre véhicules et leurs équipages représentèrent l’UNIVEM aux cérémonies organisées par la ville de Puteaux. Le DODGE COMMAND CAR conduit par Christian RURANGE et les Jeep partirent de Satory dès 8h30 et furent sur place en une petite demi-heure. Jean-Fred Prost avec son DODGE WC 51 venant du fin fond des Yvelines les a rejoint vers 9h 30 accompagné de messieurs MARCHE et COLLOTTE. Nombreux drapeaux, nombreuses gerbes, nombreux officiels, nombreux discours, le tout ponctué d’une prestation musicale d’excellente qualité avec fanfare et soliste ; Chant des partisans, Marche de la 2°DB, Marche lorraine, Sonnerie au clairon, Marseillaise, ont ravi nos oreilles et celles d’un public d’une cent cinquantaine de personnes. Après le vin d’honneur dans le très bel hôtel de ville entouré de fontaines et de jets d’eau, le retour de chacun se fit sans problème. On reviendra ! Jean-Fred PROST LA LOCOMOTION EN FETE EDITION 2008 L’édition 2008 de la LOCOMOTION EN FETE aura eu pour thème le rassemblement de 100 JEEP ceci quelles que soient leurs origines civiles ou militaires. Il faut noter que c’est sur cette idée de Jean PISAPIA que de nombreuses personnes furent « mobilisées » pour mener à bien de challenge. Une JEEP NAVY, une JEEP M38A1C, une JEEP aux couleurs du tour de France et un ensemble d’autres JEEP devant le STAND de l’UNIVEM avec Jean PISAPIA au premier rang ; bref à tout seigneur tout honneur ! Louis TEXIER avait apporté ses postes radio et aussi sa JEEP elle aussi bien équipée de ce point de vue. « L’espace TEXIER » bénéficiait d’une sono d’époque sous la forme d’un phonographe avec des disques en 78 tours. Pour l’occasion le capitaine HADOCK avait fait le déplacement avec une JEEP CJ2 pas encore tout à fait finie. Sous ce déguisement se cachait notre ami Jean Fred PROST qui grâce à son travail de restauration a bénéficié d’un prix. La dépanneuse WARD LA France avait cette année encore fait le déplacement et c’est le CHEVROLET de Jean PISAPIA qui se trouva suspendu au bout de la flèche. !!! Sous son élégant manteau gris souris se cache une PACKARD de 1942. Le drapeau américain en bout de pare-chocs traduit une relation certaine avec l’armée américaine car au cours de la seconde Guerre mondiale ce type de voiture fut utilisé par des généraux américains. D’un point de vue motorisation, la voiture possède un moteur à soupapes latérales de 8 cylindres en ligne. La locomotion n’étant pas uniquement réservée aux véhicules militaires, même si c’est grâce à eux que cette manifestation a pu prendre l’ampleur qu’on lui connaît, il y a de nombreux véhicules civils qui ne laissent pas indifférents les collectionneurs : tel ce RENAULT AHN équipé d’un gazogène IMBERT. Ces camions étaient utilisés par la WERHMACHT sur le front russe avec une motorisation essence mais ne résistaient pas longtemps au mauvais état des routes russes. A la fin des années 50, la recherche pétrolière au SAHARA avait conduit les usines BERLIET à concevoir des gros porteurs dont certains étaient destinés au transport lourd en France. Ce tracteur TBO en est un exemple attelé à une semi remorque MADURAUD chargée d’une énorme grue sur chenilles. . Un tel convoi est venu par la route !!!! Parmi les nombreuses et diverses JEEP présentes il y avait cette JEEP à 6 roues motrices dont la revue 4X4 STORY avait fait une description détaillée. Bleu ciel à l’origine, elle a bénéficié d’une livrée militaire ; mais elle n’a jamais fait partie de l’inventaire de l’armée américaine. Le musée des blindés de SAUMUR est présent chaque année à la LOCOMOTION en FETE et c’est un « crocodile » qui a été présenté cette année. Il s’agit d’un véhicule blindé amphibie susceptible de se mouvoir dans l’élément liquide au moyen de ses chenilles lesquelles ont la forme de godet. Equipé d’une tourelle armée d’un obusier de 75 millimètres, cet engin a surtout été utilisé par l’armée américaine lors de la conquête des îlots du PACIFIC au cours de la seconde guerre mondiale. La motorisation de l’engin fait appel à un moteur en étoile de 7 cylindres (et non à 9 cylindres comme ceux qui équipent les SHERMAN M4 et M4A1). L’armée française en utilisa un certain nombre en INDOCHINE déplacements dans les rizières et les marais. pour les Comme chaque année un passionné de camion MACK fait le déplacement des PAYS BAS vers la région parisienne. De gauche à droite on trouve un MACK NM6 (traction du canon de 155 mm. LONG TOM), un MACK NR14 largement utilisé pour alimenter le front à partir des ports hollandais et un très rare MACK LMSW dont les quelques centaines d’exemplaires fabriquées étaient destinées à l’armée canadienne. Alors que beaucoup participaient à « la grande parade », les adhérents restés sur place s’attelèrent au démontage des 3 tentes constituant le camp de l’UNIVEM oubliant que notre ami Gérard SKONIECZNY y passait encore une nuit. Il fallu donc remonter une tente constituée de 5 types de barres différentes et ceci avec une notice de montage momentanément perdue !!! Avant de conclure nous remercions mesdames BAGDIKIAN et PINGUET pour avoir eu la gentillesse de s’être chargées des repas offerts aux adhérents ainsi qu’à notre organisateur-né à savoir : Jean PISAPIA. Les remerciements s’adressent aussi à la société JEEP VILLAGE ainsi qu’au magazine 4X4 STORY pour la précieuse aide qu’ils ont apportée. Serge LEVY FETE DE LA SAINTE BARBE La Sainte BARBE est la patronne du corps des sapeurs pompiers et chaque année cela donne lieu à des réjouissances dans certaines casernes. Cette année 2008, le club a été convié à participer avec la société JEEP VILLAGE à cette fête, laquelle coïncidait avec le départ d’un des capitaines de la caserne CARPEAU. Arrivés à la caserne , tous les pompiers étaient vêtus d’une combinaison de vol kaki clair et le capitaine portait un blouson de vol A2 en cuir à la façon de PAPY BOINGTON, le patron des têtes brûlées du célèbre feuilleton de la télévision : ses hommes lui avaient préparé une sortie aérienne remarquable. A cet effet une des JEEPS de la société JEEP VILLAGE était attelée à une remorque sur laquelle était posé un avion de manège avec une lointaine ressemblance à un WILDCAT. Le capitaine fut donc ficelé sur cet avion avec un énorme cigare à la bouche et une paire de lunette CLIMAX « L’avion » momentanément détaché de la remorque fut hissé au moyen d’une grande échelle à la hauteur d’un immeuble de 5 étages (avec son pilote aux commandes) et le capitaine put ainsi atterrir au milieu de la cour. A l’issu de ce vol un convoi composé des quelques JEEP se lança tous phares allumés et sirènes hurlantes à la « libération » de 4 autres casernes de sapeurs pompiers. Arrivés à la caserne de CLICHY, le convoi fut accueilli par les applaudissements des pompiers accompagnés des explosions de dizaines de pétards. Les « libérateurs bénéficièrent d’une visite du matériel de secours et comme une grande échelle était déployée dans la cour certains participants se lancèrent à l’assaut de la dite échelle pour atteindre les marches les plus hautes à 30 mètres du sol. Après la visite de la caserne de CLICHY , ce fut au tour de la caserne BOURSAULT (située près de la gare SAINT LAZARE) à être « libérée » avec la aussi le verre de l’amitié offert à tous les participants. Au bar, un des pompiers avait préparé une étrange mixture verte où dans chaque verre distribué, il ajoutait quelque chose. On apprendra par la suite que c’était du sel et les coupes de champagne seront préférées à ce breuvage. Le convoi se dirigea ensuite vers la BUTTE MONTMARTRE pour arriver sur l’esplanade du SACRE CŒUR où le pilote et son WILCAT connut grand succès. De retour à la caserne CARPEAU, une délicieuse tartiflette fut offerte accompagnée de moult bouteilles de bière HEINEKEN dont les étiquettes se retrouvèrent collées sur le fuselage de l’avion comme autant de défis aériens remportés. L’esplanade du SACRE CŒUR et la foule autour des JEEP Ce texte résume un rapport très détaillé rédigé par Jacques COILLOT et dont le manque de place ne m’en a fait extraire qu’un résumé. SALON de la MAQUETTE Pour la seconde année consécutive, le « Salon de la Maquette et du Modèle Réduit » s’est tenu dans un des hangars de l’ancien aérodrome du BOURGET. Le club a l’habitude d’y participer car bien des collectionneurs de véhicules militaires ont fait leurs premières armes de restaurateur sur des modèles réduits. Le COMMAND CAR DODGE du club, aux couleurs de la 98ème division d’infanterie américaine y a été présenté en compagnie d’un char STUART appartenant au club « ARDENNES 44 ». Ces deux engins ont été entourés d’une JEEP et d’une kubelwagen appartenant à la société JEEP VILLAGE. Vue du COMMAND CAR DODGE WC58 et de la JEEP de la société « JEEP VILLAGE ». La kubelwagen (voiture baignoire) était recouverte d’un drapeau de prise et semblait bien frêle à côté du STUART. Jean PISAPIA, toujours très actif (heureusement), avait amené sa JEEP aux couleurs du tour de France. Un véhicule toujours très remarqué. ! Photos de Jean PISAPIA WEASEL DANS LA VIE CIVILE La seconde guerre mondiale a donné lieu à des fabrications de matériels roulants en quantités énormes puisque toutes les nations industrialisées y ont participé. La guerre achevée, un certain nombre des véhicules furent réformés et bien souvent adaptés à des applications civiles. Ainsi, en raison des restrictions d’essence, des GMC reçurent un équipement GAZOGENE, des DODGES, (tous modèles confondus) furent convertis en véhicules de pompiers …. Le STUDEBAKER WEASEL M29 n’échappa pas à la règle comme en ANGLETERRE où la société STRICKLAND modifiait des BREN CARRIER réformés. Contrairement aux autres véhicules, il subit de très profondes modifications pour réapparaître sous la forme d’un petit tracteur. La position de conduite ainsi que la forme enveloppante de la carrosserie d’origine constituant un handicap pour la vision latérale du pilote : c’est toute la partie supérieure qui fut ôtée. Une calandre arrondie, deux phares et c’est tout l’engin qui se trouva métamorphosé. Les chenilles d’origine laissèrent la place à des chenilles équipées de patins en caoutchouc lorsqu’elles arrivaient en fin de vie. La pause à côté du véhicule, permet d’évaluer sa faible hauteur et la vue latérale dévoile l’origine du système de suspension du WEASEL avec ses 8 galets. De prime abord, en dehors du train de chenilles, le petit tracteur ne semble pas être issu de la modification d’un WEASEL M29. Néanmoins un examen plus approfondi nous révèle qu’un maximum de pièces de ce dernier a été conservée. On retrouve ainsi le tableau de bord du véhicule d’origine accompagné de la petite trappe d’accès ainsi que le siège en tôle. Le moteur STUDEBAKER 6 cylindres CHAMPION 1-170 est aussi conservé, quant au réservoir d’essence il se retrouve positionné derrière le siège du pilote. Le moteur du WEASEL a vu ses éléments périphériques (régulateur de tension, bac du filtre à huile) repositionnés sur la paroi séparant le moteur du poste de conduite. La dynamo et l’allumeur sont de marque AUTOLITE quant à la pompe à essence c’est une pompe AC à 6 valves du type de celles qui équipent les derniers modèles de DODGE. Le mauvais état du carburateur n’a pas permis de voir sa marque et malheureusement sa partie supérieure a disparu. Les crochets destinés à la fermeture des parties latérales du capot (aujourd’hui disparues) ne sont pas d’origine militaire. Pour les anciens adhérents, il faut se souvenir que lors de la manifestation « LE PAS DE CALAIS LIBERE » édition 1996 un engin similaire avait fait partie des engins amenés par le club. Ayant mené une petite enquête auprès de « récupérateurs » de matériels de la Seconde guerre mondiale, j’ai appris que ces petits tracteurs auraient été construits dans les années cinquante par une société se trouvant dans la région de FONTAINEBLEAU ceci à partir de WEASEL M29 bien sûr. Enfin d’après les dires d’un ancien propriétaire d’un tel engin, les chenilles d’origine laissaient souvent la place à des chenilles provenant d’UNIC TU1*. * L’UNIC TU1 était un petit véhicule semi chenillé qui fut développé dans le cadre du programme de réarmement de 1938 ; quelques centaines d’exemplaires équipèrent l’armée française avant de servir sous les couleurs de l’armée allemande. Serge LEVY LISTE DES COMMEMORATIONS PREVUES EN REGION PARISIENNE LIBERATION de MASSY : DIMANCHE 24 AOUT La municipalité nous demande une douzaine de véhicules comme l’année dernière. Départ SATORY : 7 H30 pour rendez vous à 8H30 maximum au centre de secours pompiers 55 rue de VILLEGENIS. Après les pleins d’essence petit défilé et repas, libération vers 13 H 30 LIBERATION DE PUTEAUX : DIMANCHE 24 AOUT La municipalité nous demande 2 JEEPS de 6 H à 13 H LIBERATION D’EPINAY sur SEINE : SAMEDI 6 SEPTEMBRE Comme d’habitude la mairie nous demande une dizaine de véhicules. Départ SATORY 8H30 ou rendez vous sur la place René CLAIR à 9H30. Essence plus repas. Fin de la manifestation vers 14H. Les bulletins d’inscription sont à demander à Robert JOBARD : 5 Allée de VILLARS 93130 NOISY le SEC accompagné d’un chèque de 20 euros rendu le soir même. Robert JOBARD Pour ceux qui désireraient faire du tout terrain LE VICTORY MUSEUM Ce fabuleux musée situé en bordure de l’autoroute BASTOGNE- MONS au sud-est de la Belgique, avait fermé ses portes à la fin des années 90. Des bruits avaient circulé sur son rachat par des japonais puis d’autres concernant la dissémination des véhicules. La bonne nouvelle est qu’il est réapparu avec ses collections de véhicules dans leur intégralité, aux ETATS UNIS dans l’état de l’INDIANA. Rappelons que ce sont près de 150 véhicules d’origine américaine, anglaise, allemande et française qui constituent la collection, la plus part dans un parfait été de restauration. L’espace réservé aux véhicules d’origine française : divers types de LATIL dont un rare T7M1 concurrent du LAFFLY V15T. Du plus petit au plus gros, toutes les classes de véhicules sont représentées, telle cette JEEP blindée et ce PACIFIC M26. Ce diorama représente la rencontre sur l’ELBE entre les armées américaines et soviétiques, les premiers sur un M18 HELLCAT et les seconds sur un Scout Car WHITE, dont ils reçurent un grand nombre d’exemplaires. Parmi les véhicules anglais, un HUMBER FWD « STAFF CAR HEAVY UTILITY » sur lequel on déplorera l’absence de marquages. Les véhicules allemands sont représentés par une grande série de semi-chenillés dont un rarissime half-track SDKFZ 251A et un camion OPEL BLITZ MAULTIER. Toutes les séries du camion STEYR RSO y sont aussi exposées. A l’ensemble constitué par ces véhicules, vient se rajouter une collection de mannequins, (toujours des diverses nationalités ayant participées au conflit) ainsi qu’une importante collection d’armes. La visite (virtuelle) de ce musée peut être réalisée grâce au réseau INTERNET à l’adresse suivante : http://www.wwiivictory.org/index.html Serge LEVY « SAHARA » UN GROS TAXI POUR TOBROUK Sans nul doute une des sources d’inspiration pour le « Taxi pour Tobrouk », ce film de 1943 se situe d’ailleurs au moment de la reprise de Tobrouk par les forces de l’Axe (Juin 42), la dernière défaite d’une certaine importance jusqu’à la fin de la guerre. Dirigé de main de maître par ZOLTAN KORDA, servi par une excellente interprétation d’Humphrey Bogart, c’est aussi un film destiné à soutenir le moral des troupes (il est d’ailleurs dédié au « IV Armoured Corps of the Army Ground Forces, US Army »). Film à messages simples, il est plein de clichés, mais il représentait aussi une véritable audace cinématographique en confiant à un acteur noir un des rôles principaux, qui plus est le rôle d’un personnage de même niveau que les autres (REX INGRAM qui interprète le SergentMajor TAMBUL du 4ème Bataillon soudanais). Comme dans « un taxi pour Tobrouk », le scénario est fort simple : dans le désordre suivant la chute de Tobrouk un équipage de char américain évacue la zone en tentant de rejoindre un autre détachement dans le désert via les points d’eau. A la différence du « Taxi », on n’a pas de mal à identifier le véhicule : il s’agit d’un magnifique char M3-Lee baptisé « LULUBELLE ». En route, ils recueillent un groupe hétérogène : français, anglais, sud-africain, soudanais et pour finir un italien (« a load of spaghetti » !) et un Nazi allemand. Cette grappe humaine juchée sur LULUBELLE arrive enfin à un point d’eau mais qu’il va falloir défendre car il est aussi convoité par un groupe de 500 allemands qui vont en faire le siège avant que n’arrive, bien sûr, les renforts attendus (le parallèle avec fort Alamo, 9 contre 500, s’arrêtant donc là). Comme tous les grands classiques, ce film comporte des répliques immortelles. Ainsi quand l’officier anglais précise au commandant de char américain (Humphrey Bogart) qu’il préfère marcher dans le désert plutôt que de s’enfuir en montant à bord de son corbillard en fer blanc (« I’m not running away in a tin hearse »), la réplique se fait cinglante : « il y a 3 erreurs dans ce que vous dites (« there are three things wrong with your statement »): on ne s’enfuie pas mais on se replie sur ordre, LULUBELLE n’est pas un corbillard et elle n’est pas en fer blanc » ! Et il ajoute rageur « She is a good tank ! », où l’on remarque au passage la pratique anglo-saxonne consistant à féminiser les objets chargés d’émotion, de sentiment ou de personnalité. Le film a été tourné dans le désert de Mojave, au sud de la Californie. C’était un environnement facilement accessible et très ressemblant au désert libyen. Pour le reste, il ne faut pas être trop exigeant ! Comme dans le « Taxi pour Tobrouk » où l’armada de Rommel était « évoquée » par quelques tracteurs agricoles habillés de plaques de contreplaqué, on nous présente dans « Sahara » un scout-car allemand qui est en réalité un halftrack White avec une croix gammée peinte dessus et affublé d’un curieux avant. On regarde aussi toujours d’un oeil amusé les opérations de mécanique de brousse digne des sorties de notre club ! Le démarrage capricieux de LULUBELLE est le genre de scène que nous vivons régulièrement à Satory, il y a donc beaucoup de bonheur à regarder ce film, avec toute l’indulgence qui lui est due. Le film nous offre quelques rares scènes à l’intérieur du M3-Lee et elles m’ont semblées filmées réellement à l’intérieur du char, ou alors le décor a été vraiment bien reconstitué. C’est aussi l’occasion de voir la bonne gestuelle pour monter à bord de l’engin! A gauche la « chambre de combat » et à droite la délicate mise en route du moteur. Le poste de pilotage et à droite l’accès au char . Ce « medium tank M3 » s’inscrit comme un maillon intermédiaire entre l’archétype de la série, le M2, et son aboutissement avec la famille des M4 « Sherman » dont cinquante mille exemplaires environ furent produits (17000 pour l’armée britannique et 4000 pour l’armée russe). Dans les années 30, le Rock Island Arsenal avait développé un char à moteur refroidi par air et à suspension avec des ressorts en volute (moteur Wright, R975EC2, 9 cylindres, 973 cubic in., 400 chevaux). Toute la partie inférieure de ce char présente déjà les traits caractéristiques du célèbre Sherman. Ce char, dénommé M2A1, n’était équipé que d’un canon de 37millimètres. 94 furent construits. Au printemps 1940, l’US Army passa commande, mais l’analyse des campagnes de Pologne et de France montra très tôt la nécessité de munir les chars d’un canon de 75 millimètres. Un tel canon ne pouvait pas être adapté à la tourelle du M2A1 et, dans l’attente du développement d’une nouvelle tourelle, la solution jugée la plus simple et la plus rapide fut d’adapter la caisse du char pour qu’elle puisse recevoir un tel canon. Parallèlement l’industrie militaire américaine avait été contactée par le ministère de la guerre français car l’imposant programme de réarmement de 1938 ne pouvait être satisfait par l’industrie française seule. A cette époque le char RENAULT B1 sortait en série et les ingénieurs l’avaient pourvu d’un canon de 75 millimètres en casemate. C’est donc à partir de ces deux engins que le M3 GRANT vit le jour. Le char RENAULT B1 exposé au musée des blindés de SAUMUR. On y voit nettement le canon de 75 millimètres en casemate et auquel aucun panzer de l’époque ne pouvait résister. Comme sur le M3 GRANT l’accès d’effectue par des trappes montées sur les cotés du char et le blindage est en grande partie réalisé au moyen de plaques rivetées. Ces rivets s’avéreront être des dangers mortels pour les équipages car en se décrochant sous l’effet d’un coup ils ricochaient à l’intérieur du char blessant ou tuant une partie de l’équipage. Le M3 LEE était donc un intermédiaire, une solution d’attente. A ce titre il ne fut produit qu’en quantité relativement limitée, un peu plus de 6000, et servit au début à la formation des équipages. Sa production débuta en avril 41 au Detroit Tank Arsenal. Pendant la période de développement du M3-Lee, la British Purchasing Commission avait commandé de nombreux exemplaires, mais avec des demandes d’adaptations à ses propres spécifications. En particulier, les britanniques souhaitaient avoir l’équipement radio dans la tourelle plutôt que dans la coque comme était la pratique américaine. Cette série équipée d’une tourelle légèrement différente a été dénommée M3-Grant, la version US demeurant sous l’appellation M3-Lee. Le M3-Grant « anglais » a été largement utilisé lors des opérations au Moyen-Orient (en particulier à EL ALAMEIN où il connut son premier baptême du feu) puis un certain nombre d’ exemplaires participèrent à la campagne d’ITALIE, certains furent envoyés en Australie pour ensuite prendre part aux combats du Pacifique. Comme tous ses pairs, c’était un char apprécié pour sa simplicité et sa fiabilité mais dont les défauts principaux étaient la faiblesse du blindage , la hauteur de sa silhouette l’impossibilité d’orienter le canon principal autrement qu’en manœuvrant le char lui-même. L’armée rouge en reçut quelques centaines et il fut surnommé « cercueil pour 7 camarades ». Premiers modèles de char M3 LEE . On remarquera que la tourelle équipée d’un canon de 37 millimètres est surmontée d’une autre tourelle augmentant encore la hauteur de l’engin. Outre les spécifications US ou anglaises et ses surnoms respectifs de LEE ou de GRANT, il fut produit en différentes variantes : M3 première série entièrement rivetée et équipée d’un moteur WRIGHT-WHIRLWIND (4942 construits, dont 600 Lee) M3D équipé d’un moteur diesel GUIBERSON M3A1 avec une coque moulée en fonderie et une motorisation WRIGHTWHIRLWIND (300 construits, les derniers n’ayant plus de portes latérales ou de trappe de fond de secours, ils furent utilisés uniquement pour l’entraînement) M3A2 avec une coque mécano-soudée et une motorisation WRIGHTWHIRLWIND (12 ou 14 construits, ils furent utilisés uniquement pour l’entraînement) M3A3 M3A2 motorisé avec 2 moteur diesel GMC (322 construits) M3A4 caisse rivetée, motorisé par un ensemble Chrysler MULTIBANK 30 cylindres. Pas de porte latérale, caisse et châssis allongés d’un pied pour accommoder la motorisation (109 construits) M3A5 M3A3 avec caisse rivetée et sans portes latérales (591 construits) Le moteur MULTIBANK fit sa première apparition sur le char LEE. Un casse tête pour les problèmes de maintenance. Version de char LEE M3A1 pourvue d’une caisse moulée. Toutes les variantes dans la conception de ce char se retrouveront sur les chars SHERMAN M4. Pour être exhaustif, il faut compléter cette liste des éléments suivants : Appellation Grant 1 : M3 avec tourelle aux spécifications britanniques Appellation Grant 2 : dénomination britannique du M3A5 avec tourelle US Grant ARV : conversions de Grant 1 et 2, démontage des canons et ajout d’un treuil Grant Scorpion 3 et 4 : conversion anglaise pour le déminage. Démontage des canons et ajout d’un portique à chaînes et de sa motorisation externe Grant Command : conversion anglaise avec radio additionnelle Grant ARV Mk 2 :conversion australienne en char de dépannage Grant CDL :conversion anglaise secrète. La tourelle était démontée et laissait la place à un très puissant projecteur blindé. Lee 1 : appellation anglaise du M3 Lee 2 : appellation anglaise du M3A1 Lee 3 : appellation anglaise du M3A2 (aucun livré aux forces anglaises) Lee 4 : appellation anglaise du M3A4 avec moteur Continental Lee 5 : appellation anglaise du M3A3 (Diesel) Lee 6 : appellation anglaise du M3A4 standard Un Grant Scorpion laissant clairement voir son bloc de motorisation arrière animant le rouleau des chaînes à marteaux par l’intermédiaire d’un long arbre de transmission à cardans. Ce char fut aussi très apprécié par l’armée australienne car il était très supérieur à tous les blindés japonais. Une version spéciale appelée YERAMBA vit le jour et fut produite en série. Pour en finir avec ce char notons qu’en fin de guerre un grand nombre fut modifié pour jouer le rôle de tracteur d’obusier de 230 millimètres et que son châssis fut utilisé pour la production de l’obusier auto porté de 105 millimètres : le M7 PRIEST que l’on attribut souvent à un SHERMAN modifié. Dans le cas de l’utilisation en temps que tracteur d’artillerie le canon était remplacé par un canon fictif et un tel exemplaire était présent à la fête de la LOCOMOTION il y a un an déjà. Il nous reste enfin un modèle à décrire que vous, lecteur, ne trouverez jamais dans les registres de la production de chars US ! Il s’agit du modèle unique construit en bois à l’échelle 1 par JIM ROMANS de PARMA, MICHIGAN. Commencé en 1996, il a fallu 3 ans pour mener à terme le projet. Tout est en bois, sauf la tourelle qui a été réalisée en fibre sur grillage métallique et il pèse au final près de 1500kg. Comme le dit son auteur : « Bogey (ndlr : le surnom d’Humphrey Bogart) serait fier de voir ce tribut à LULUBELLE!». A défaut d’avoir la main d’œuvre nécessaire pour terminer notre Sherman, voilà me semble-t-il un excellent thème pour un « Challenge PISAPIA » ! Pierre PHLIPONEAU « LE PAS DE CALAIS LIBERE » édition 2008 La manifestation « LE PAS DE CALAIS LIBERE » se déroulera du 5 au 7 Septembre 2008 à SOUCHEZ. 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