dossier de presse - Musée Renaissance

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dossier de presse - Musée Renaissance
DOSSIER DE
PRESSE
Gourde armoriée de l'Abbé de Lisieux, vers 1545,
faîence
© RMN-Grand Palais (Sèvres, Cité de la
céramique) / Jean-Claude Routhier
SOMMAIRE
Communiqué de presse
1
Sélection d'œuvres exposées
4
Liste des prêteurs
8
Présentation du catalogue et extraits
9
Bibliographie sélective
11
Visuels disponibles pour la presse
13
Programmation autour de l'exposition
14
Prolonger la visite
15
Présentation du musée national de la Renaissance
16
Expositions hors-les-murs
20
VYGON, mécène de l'exposition
22
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Masséot Abaquesne, l'éclat de la faïence à la Renaissance
(11 mai – 3 octobre 2016)
Histoire de Noé, la construction de l’Arche, Masséot Abaquesne, Rouen, vers 1550, faîence
© RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Écouen) / René-Gabriel Ojéda
Le musée national de la Renaissance, en partenariat avec le musée des Beaux-arts et de la Céramique de
Rouen, organise en 2016 une exposition sur le faïencier rouennais Masséot Abaquesne.
Cette exposition, première grande rétrospective consacrée au faïencier rouennais Masséot abaquesne,
est organisée par deux institutions dont les collections sont liées, historiquement, à la production de
cet artiste.
Abaquesne actif à Rouen dès 1526 noue dans la cité normande des relations familiales et commerciales
dont les archives gardent trace. En 1542, il reçoit une commande prestigieuse : un premier pavement
pour le château d'Écouen, demeure du connétable Anne de Montmorency, proche de François Ier.
Trois ans plus tard, son atelier produit plus de 4000 pièces de forme pour l’apothicaire rouennais Pierre
Dubosc. En 1557, il livre à Claude d’Urfé, gouverneur du dauphin et des enfants de France, les
pavements de sa chapelle située dans la Loire. Il décède avant 1564, date à laquelle sa femme Marion
Durand, dénommée « veuve », signe un acte pour honorer une commande de feu son mari.
L'exposition présentera la production d'Abaquesne, pavements et pièces de forme, qui sera replacée
dans le contexte plus large de la faïence de son temps. Les similitudes entre ses œuvres et celles
produites à Anvers seront mises en lumière pour tenter de répondre à la question, non encore élucidée,
de sa formation : anversoise ou italienne ? directe ou réalisée au contact d'artistes étrangers installés en
France ? Les pavements livrés par Masséot pour le château d'Écouen seront mis à l'honneur tout
comme ceux de la Bâtie d'Urfé. Un rassemblement sans précédent de pièces d'apothicairerie
témoignera de l'importance de la production issue de son atelier. Enfin, il sera possible de comparer
des œuvres longtemps attribuées, à tort, à Abaquesne, avec des productions attestées et d'en apprécier,
d'un coup d'œil, les divergences tant formelles que stylistiques.
1
I. Les premières années (1526-1545)
La première partie de l’exposition s’attache à décrire le contexte de la production de faïence au temps
de la formation de Masséot Abaquesne. La production des ateliers de faïences italiennes et anversoises
est mise en perspective avec les premières œuvres de Masséot Abaquesne pour le connétable Anne de
Montmorency, son pavement pour le château d'Écouen ainsi que les panneaux historiés illustrant
Mucius Scaevola et Marcus Curtius, conservés au musée Condé.
Assurant la transition avec la section suivante, un espace de médiation sera dévolu à la technique de
fabrication des carreaux (questions du moulage, de l’émail stannifère, des marques de pose, de la
cuisson, etc.).
II. L’apogée de la production, les années 1540-1550
La seconde section de l’exposition présente les grandes réalisations de Masséot Abaquesne pour le
connétable (pavement de 1551 pour le château d'Écouen, triptyque de l’Histoire du Déluge) et pour la
Bâtie d’Urfé en 1557.
La confrontation de ces ensembles témoigne des progrès accomplis par l’atelier d’Abaquesne dans la
maîtrise de la technique de la peinture sur émail. Les emprunts constants au répertoire décoratif
contemporain (Jacques Androuet du Cerceau, Sebastiano Serlio, etc.) ancrent ces œuvres dans le milieu
du XVIe siècle.
Pour répondre à une commande d’un certain Pierre Dubosc, l’atelier de Masséot Abaquesne produit en
1544 plus de 4 000 pots d’apothicairerie, chevrettes et albarelli, dont environ 70 exemplaires seraient
conservés. C’est l’occasion pour le faïencier de développer tout un répertoire de portraits de fantaisie et
de motifs végétaux inspirés des modèles anversoi. Dans cet atelier se singularise par ailleurs Laurent
Abaquesne, fils de Masséot, dont quelques pièces signées par lui seront présentées.
2
III. Anciennes attributions : les pavements de faïence en France au XVIe siècle
Après une courte évocation de la production de carreaux à glaçure plombifère, la dernière section de
l’exposition aborde la question des autres pavements de faïence contemporains de l’atelier d’Abaquesne
et de leurs attributions.
En soulignant les différences techniques et stylistiques les
pavements du château de Polisy, de la chapelle de Langres ou du
Logis du Roi au Havre pourront être exclus du corpus des
productions de Masséot Abaquesne alors qu’ils lui étaient
systématiquement donnés par le passé.
Commissariat :
Thierry Crépin-Leblond, conservateur général du patrimoine, directeur du musée national de la
Renaissance
Aurélie Gerbier, conservateur du patrimoine au musée national de la Renaissance
Pauline Madinier-Duée, conservateur du patrimoine à la Réunion des musées métropolitains RouenNormandie
CONTACTS PRESSE :
Virginie MATHURIN
t. 01 34 38 38 64
[email protected]
Sophia RACHEDI
t. 01 34 38 38 62
[email protected]
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SÉLECTION D'ŒUVRES EXPOSÉES
FRANCE
Arras, musée des Beaux-Arts
1. Vase, Venise, milieu du XVIe siècle, faïence, inv. 2003.0.2228.
Bayeux, musée d’Art et d’Histoire Baron Gérard
2. Chevrette, Laurent Abaquesne, vers 1560-1564 ?, faïence, inv. C1859.
Besançon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie
3. Albarello, Masséot Abaquesne, 1544, faïence, inv. 897.1.383.
4. Chevrette, Lyon, 1575-1625, faïence, inv. 2008.0.72.
Charenton-le-Pont, médiathèque du Patrimoine
5. Carreau de pavement du château d’Oiron, France, vers 1545-1550, faïence, inv. Mat. 821 (déposé à
Écouen, musée national de la Renaissance).
Dieppe, Château-Musée
6. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 897.32.1 (déposé à Rouen, musée de la
Céramique).
Dijon, musée des Beaux-Arts
7. Chevrette au portrait de Théodoric, Roy de France, Montpellier, Pierre Estève, dernier quart du XVIe
siècle, faïence, inv. 4314 (déposée à Écouen, musée national de la Renaissance).
Douai, musée de la Chartreuse
8. Chevrette, Anvers, 1550, faïence, inv. A.1057.
Écouen, musée national de la Renaissance
9. Carreau de pavement du palais Petrucci : armoiries de la famille Petrucci, Sienne, vers 1509, faïence,
inv. E.Cl. 2377.
10. Carreau de pavement du palais Petrucci : Hercule et l’Hydre de Lerne, Sienne, vers 1509, faïence,
inv. E.Cl. 2469.
11. Carreaux de pavement du château d’Oiron, France, vers 1545-1550, faïence, inv. E.Cl. 3406 et
E.Cl. 7040.
12. Carreaux de pavement, atelier de Brémontier-Massy, vers 1520, grès, inv. E.Cl. 11663.
13. Carreaux de pavement du « Logis du Roy » au Havre, Anvers, vers 1569, faïence, inv. E.Cl. 11668a à
f.
14. Carreaux de pavement provenant de la chapelle de La Bâtie d’Urfé, Masséot Abaquesne, 1557,
faïence, inv. E.Cl. 11117, E.Cl. 11755, E.Cl. 11757.
15. Carreau de pavement provenant de San Giovanni a Carbonara, Naples, deuxième tiers du XVe
siècle, faïence, inv. E.Cl. 11865.
4
16. Carreaux de la chapelle Sainte-Croix de la cathédrale de Langres, France, 1551, faïence,
inv. E.Cl. 11878a à d, E.Cl. 11879a et b.
17. Albarello, Naples, fin du XVe siècle, faïence, inv. E.Cl. 12082.
18. Albarello, Masséot Abaquesne, 1544, faïence, inv. E.Cl. 12832.
19. Carreau de pavement : buste de jeune homme, Faenza, fin du XVe siècle, faïence, inv. E.Cl. 13212.
20. Vase, Masséot Abaquesne, 1559, faïence, inv. E.Cl. 13315.
21. Albarello, Faenza, vers 1545-1550, faïence, inv. E.Cl. 16875.
22. Vase : Marcus Curtius, Faenza, vers 1545, faïence, inv. E.Cl. 16876.
23. Carreaux de bordure du pavement de la galerie de Psyché au château d’Écouen, Masséot
Abaquesne, 1542, faïence, inv. E.Cl. 21011c, SN.
24. Carreaux historiés, Masséot Abaquesne, vers 1542, faïence, inv. E.Cl. 21014.28, E.Cl. 21014.29,
E.Cl. 21014.30, E.Cl. 21014.55, E.Cl. 21014.56, E.Cl. 22724d Ec. 1680, SN.
25. Histoire du Déluge : La Construction de l’arche, L’Embarquement, Le Mont Ararat, Masséot
Abaquesne, milieu du XVIe siècle, faïence, inv. Ec. 21a, Ec. 21b, Ec. 21c.
26. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ec. 46.
27. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1550-1560, faïence, inv. Ec. 86.
28. Vase, Masséot Abaquesne, vers 1555-1560, faïence, inv. Ec. 268.
29. Carreaux de pavement provenant du château du Bellay à Hénouville, atelier de Lisieux, première
moitié du XVIIe siècle, faïence, inv. E.Cl. 13264.
30. Carreaux de pavement, atelier de Brémontier-Massy, vers 1520, grès, inv. Ec. 383.
31. Pavement du château de Polisy, atelier champenois ?, 1545, faïence, inv. Ec. 1880.
32. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545-1550, faïence, inv. Ec. 1917.
33. Chevrette, Montpellier, vers 1600, faïence, inv. Ec. 1939.
34. Pavement pour le château d’Écouen, Masséot Abaquesne, 1549-1551, faïence, SN.
35. Pavement de la galerie de Psyché au château d’Écouen, Masséot Abaquesne, 1542, faïence, SN.
Herbignac, château de Ranrouët
36. Quatre carreaux historiés, Masséot Abaquesne, vers 1550, faïence, SN.
Louviers, Musée municipal
37. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. LOV 929.C.75.
38. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. LOV 929.C.76.
Nevers, musée de la Faïence
39. Chevrette, Lyon, 1575-1625, faïence, inv. NF 1334.
Paris, musée Carnavalet
40. Carreaux historiés, Masséot Abaquesne, vers 1542, faïence, inv. AC. 1377 et AC. 1380 (déposés à
Écouen, musée national de la Renaissance).
Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art
41. Marche d’autel de la chapelle de La Bâtie d’Urfé, Masséot Abaquesne, 1557, faïence, inv. OA 2518.
42. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. OA 5961.
43. Quatre carreaux de pavement de la chapelle du monastère de Brou, Bourg-en-Bresse (?), vers 1531,
inv. OA 3963, OA 3964, OA 3965, OA 10037.
44. Albarello, Naples ?, vers 1465-1470, faïence, inv. OA 5880.
5
Rouen, musée de la Céramique
45. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. C 11.
46. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. C 1801.
47. Trois carreaux historiés, Masséot Abaquesne, vers 1550 ?, faïence, inv. C 2965, C 4900A et C 4900B.
48. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. C 5182.
Rouen, musée des Antiquités
49. Dix carreaux du colombier de Boos (Normandie), Anvers, vers 1530, faïence, inv. D.2000.1.4,
D.2000.1.15, D.2000.1.17, D.2000.1.22, D.2000.1.26, D.2000.1.28, D.2000.1.33, D.2000.1.38, D.2000.1.42,
D.2000.1.43.
50. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 2009.0.133 (déposé à Rouen, musée de la
Céramique).
Rouen, Service régional de l’archéologie
51. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°29
52. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°30.
53. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°31.
54. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°32.
55. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°35.
56. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°36.
57. Chevrette « Mel Album », vers 1545, Anvers, faïence, inv. Ensemble 157, n°37.
Saumur, Château-Musée
58. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 919.13.1.20.
59. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 919.13.1.21.
60. Chevrette, Laurent Abaquesne, vers 1560-1564 ?, faïence, inv. 919.13.1.22.
61. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1550-1560, faïence, inv. 919.13.1.23.
Sèvres, Cité de la céramique
62. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 1183.
63. Carreaux de pavement du château d’Oiron , France, vers 1545-1550, faïence, inv. MNC 5910.2,
MNC 6495.2, MNC 8315.2.
64. Carreaux de pavement de la chapelle de Combefa, Espagne, vers 1490, inv. MNC 6699.
65. Gourde de « l’abbé de Lisieux », Masséot Abaquesne, vers 1555-1560, faïence, inv. MNC 8292.
66. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 14989.
67. Carreaux de pavement de l’abbaye d’Herkenrode, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries vers
1532-1533, inv. MNC 19480.
68. Chevrette, Montpellier, Pierre Durand ?, première moitié du XVIIe siècle, faïence,
inv. MNC 21042.
69. Albarello au portrait de Turc, Montpellier, première moitié du XVIe siècle, faïence, inv. MNC 21045.
70. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 21209.
71. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 21212.
72. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 21250 (déposée au musée Rupert de
Chièvres, Poitiers).
73. Albarello, Lyon, 1550-1600, faïence, inv. MNC 22636.
74. Chevrette, Anvers, vers 1530, faïence, inv. MNC 22638.
6
75. Albarello, Montpellier ?, dernier quart du XVIe siècle - début du XVIIe siècle, faïence,
inv. MNC 22644.
76. Chevrette, Montpellier, début du XVIe siècle ?, faïence, inv. MNC 22646.
77. Albarello, Montpellier, atelier de Pierre Estève, dernier quart du XVIe siècle, faïence,
inv. MNC 22647.
78. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 22648.
79. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1550-1560, faïence, inv. MNC 22649 (déposée à Rouen, musée
de la Céramique).
80. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 22650.
81. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 22652.
82. Albarello, Lyon, seconde moitié du XVIe siècle, faïence, inv. MNC 22655.
83. Chevrette, Anvers, atelier Den Salm et Franchois Frans, 1546, faïence, inv. MNC 22670.
84. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 23390.
85. Albarello, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries, vers 1540, faïence, inv. MNC 24732.
ANGLETERRE
Londres, The Victoria and Albert Museum
86. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545-1550, faïence, inv. C.148-1951.
87. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 417-1906.
88. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 201-1904.
BELGIQUE
Anvers, Museum aan de Stroom
89. La Conversion de saint Paul, Anvers, atelier Den Salm et Franchois Frans, 1547, faïence,
inv. AV.1571.
90. Albarello, Anvers, vers 1550, faïence, inv. AV.1955.001.024.
91. Chevrette, Anvers, atelier Den Salm et Franchois Frans, vers 1550, faïence, inv. AV.1955.001.017.
Bruxelles, musées royaux d’Art et d’Histoire
92. Albarello, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries, vers 1530, faïence, inv. 6228.
93. Chevrette, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries, vers 1520, faïence, inv. CR.602.
PAYS-BAS
Amsterdam, Rijksmuseum
94. Carreaux de pavement de la chapelle du château de Fère-en-Tardenois, Anvers, vers 1539, faïence,
inv. Bk-1955-389.
95. Albarello, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries, vers 1540, faïence, inv. Bk-NM-14388-B.
7
LISTE DES PRÊTEURS
FRANCE
Arras, Musée des Beaux-Arts
Bayeux, musée d’Art et d’Histoire Baron Gérard
Besançon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie
Charenton-le-Pont, médiathèque de l'architecture et du Patrimoine
Dieppe, Château-Musée
Dijon, musée des Beaux-Arts
Douai, musée de la Chartreuse
Herbignac, château de Ranrouët (Conseil Départemental de Loire Atlantique)
Louviers, Musée municipal
Nevers, musée de la Faïence
Paris
Musée Carnavalet
Musée du Louvre, département des Objets d'art
Rouen
Musée de la Céramique
Musée des Antiquités
Collections particulières
Service régional de l’archéologie (DRAC Normandie)
Saumur, Château-Musée
Sèvres, Cité de la céramique
BELGIQUE
Anvers, Museum aan de Stroom
Bruxelles, musées royaux d’Art et d’Histoire
GRANDE-BRETAGNE
Londres, Victoria and Albert Museum
PAYS-BAS
Amsterdam, Rijksmuseum
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PRÉSENTATION DU CATALOGUE
SOMMAIRE
Préface
Frédéric Sanchez, Président de Rouen Métropole
Introduction
Thierry Crépin-Leblond, Aurélie Gerbier, Pauline Madinier-Duée
Biographie de Masséot Abaquesne d’après les archives
Aurélie Gerbier
ENTRE ITALIE ET FLANDRES, XVe - XVIe SIÈCLE
La faïence en France avant Masséot Abaquesne
Jean Rosen
Pavements de faïence en Italie
Thierry Crépin-Leblond
Les ateliers de majoliques à Anvers
Aurélie Gerbier
Les carreaux du colombier de Boos
Nicolas Hatot
Les majoliques anversoises en Angleterre sous le règne de Henri VIII
Timothy Wilson
LA VILLE DE ROUEN AU TEMPS DE MASSÉOT ABAQUESNE
Rouen au temps de Masséot Abaquesne
Marion Seure
La vie artistique à Rouen au XVIe siècle
Élodie Vaysse
LES PIÈCES DE FORME DE MASSÉOT ABAQUESNE
Les pots de pharmacie: problématique générale
Thierry Crépin-Leblond
Les pièces de forme de Masséot Abaquesne : iconographie et commanditaires
Pauline Madinier-Duée
9
Albarello «au cerf»
Pauline Madinier-Duée
Gourde armoriée
Pauline Madinier-Duée
Six pots de pharmacie de Masséot Abaquesne découverts dans la fouille du fossé de la ville d’Évreux
Bénédicte Guillot
LES PAVEMENTS DE MASSÉOT ABAQUESNE
L’atelier de Masséot Abaquesne
Aurélie Gerbier
Analyse scientifique des carreaux de Masséot Abaquesne
Anne Bouquillon et Christel Doublet
Les pavements du château d’Écouen
Thierry Crépin-Leblond
Grandes scènes historiées de Masséot Abaquesne
Aurélie Gerbier
La Conversion de saint Paul
Aurélie Gerbier
Masséot Abaquesne à La Bâtie d’Urfé
Pauline Madinier-Duée
LES PAVEMENTS DE FAÏENCE EN FRANCE AU XVIe SIÈCLE
Chapelles à décor héraldique
Thierry Crépin-Leblond
Caractéristiques matérielles des productions de Langres et de Polisy
Anne Bouquillon et Christel Doublet
ANNEXES
Transcriptions des pièces d’archives déjà repérées
Établies par Michaël Bloche et Maxence Hermant
Corpus des pièces de forme
Lieux de conservation des carreaux du château d’Écouen en collections publiques
Liste des œuvres exposées
Bibliographie
10
BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE
Alexandre-Bidon, Danièle, Dans l'atelier de l'Apothicaire. Histoire et archéologie des pots de pharmacie
XIIIème - XVIème siècle, Paris, éd. A&J Picard, 2013.
Balanda, Elisabeth de (dir.), Les métamorphoses de l'azur : l'art de l'azulejo dans le monde latin, Paris :
Ars latina, 2002.
Brejon de Lavergnée 1977, Arnauld Brejon de Lavergnée, Masséot Abaquesne et les pavements du château
d’Écouen, La Revue du Louvre et des musées de France, 1977, p. 307-315.
Claude d'Urfé et La Bâtie : l'univers d'un gentilhomme de la Renaissance,
de la Loire, 1990.
Montbrison : Conseil Général
Dumortier, Claire, La céramique de la Renaissance à Anvers : de Venise à Delft, Bruxelles, éd. Racine,
2002.
Fourest, Henri-Pierre, Sainte-Fare-Garnot, Pierre-Nicolas, Les pots de pharmacie, Rouen et la
Normandie, la Picardie et la Bretagne, Paris, éd. R. Dacosta, 1982.
Gay-Mazuel, Audrey, Le biscuit et la glaçure : collections du musée de la Céramique de Rouen, Paris :
Skira, 2012.
Graves, Alun, Tiles and tilework ofEurope, London : V&A publications, 2002.
Leroy, Catherine, « Avers et revers des pavements du château d'Ecouen», Revue de l’art, n°116, Paris,
1997, p. 27-41
Pillet, Marc, La splendeur des sols français du XIème au XXème siècle, Paris, éd. Massin, 2002.
La Faïence française, du XIIIème au XVIIème siècle, Dossier de l'Art, hors-série n°70, octobre 2000.
Rosen, Jean, La faïence en France du XIVème au XIXème siècle, Histoire et technique, Errance, 1995.
11
Rosen, Jean, Crépin-Leblond, Thierry (dir.), Images du pouvoir, pavements de faïence en France du
XIIIème au XVIIème siècle, (Bourg-en-Bresse, Musée de Brou, 24 juin - 24 septembre 2000), Paris, éd.
Réunion des musées nationaux, 2000.
Vaudour, Catherine, « Masséot Abaquesne, faïencier à Rouen », L'estampille, n° 130, Dijon, [s.n.], 1981,
p.20-32.
Expositions :
La Renaissance à Rouen, exposition, Rouen, Musée des Beaux-Arts, 28 novembre 1980 - 28 février 1981,
Rouen : Musée des Beaux-Arts, 1980.
Châteaux de faïence (XIVème - XVIIIème siècles), exposition, Louveciennes, Musée-promenade de Marly-le-
Roi, 9 octobre-12 décembre 1993, Musée-Promenade de Marly-le-Roi, 1993.
The splendour of cities : the Route of the tile, exposition, Lisbonne, Calouste Gulbenkian Foundation,
25 octobre 2013 - 26 janvier 2014, Joao Carvalho Dias (éd.) ; Calouste Gulbenkian Foundation, 2013.
12
VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Autorisation de reproduction uniquement pendant la durée de la présentation et pour en faire le
compte-rendu en présentant le nom du musée, le titre, les dates de l'exposition et les crédits
photographiques.
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Toute reproduction en couverture, à la une ou en hors-série devra faire l'objet d'une demande
d'autorisation auprès du service des publics et de la communication du musée national de la
Renaissance.
PREMIER PAVEMENT
Masséot Abaquesne
16ème siècle
Céramique
11,3 x 4,07 m
© RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château
d'Ecouen)
/ Mathieu Rabeau / René-Gabriel Ojéda
RESTITUTION DU
PREMIER PAVEMENT
© Musée national de la
Renaissance
PAVEMENT DU DELUGE
Masséot Abaquesne
Vers 1550
Faïence
1,38 x 0,95 m
© RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) / René-Gabriel Ojéda
MARCHE D'AUTEL COMPOSÉ D'UN ASSEMBLAGE DE CARREAUX
Masséot Abaquesne
Vers 1530
Faïence
3,26 x 1,84 m
Chapelle du château de la Bastié d'Urfée
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre)
/ Martine Beck-Coppola
Détail de la Marche d'autel
GOURDE ARMORIÉE DE L'ABBÉ DE LISIEUX
Masséot Abaquesne
Vers 1545
Faïence
35 cm
© RMN-Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) / Jean-Claude Routhier
ALBARELLO
Masséot Abaquesne
1544
Faïence
20,4 x 11 cm
© RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) /Adrien Didierjean
CHEVRETTE
Masséot Abaquesne
1545
Faïence
19,5 x 19 x 10,5 cm
© RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) /Adrien Didierjean
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PROGRAMMATION AUTOUR DE
L'EXPOSITION
- Visites-conférences
Visite thématique de l'exposition tous les samedis et dimanches à 14h15
Du 15 mai au 1 er octobre 2016 (sauf durant les journées du patrimoine)
- Conférences
Vendredi 3 juin 2016 - 20h45
"Rouen et la Renaissance"
Par un conservateur du patrimoine
Grange à Dîmes (en contrebas du château)
Vendredi 16 septembre 2016 - 15h00
"La Bâtie d'Urfé"
Par Pauline Madinier-Duée, conservateur du patrimoine aux musées de la ville de Rouen
Salle des Écuries (en contrebas du château)
- Application mobile "Masséot Abaquesne, l'éclat de la faïence" disponible en téléchargement
gratuit sur IOs et Android à partir du 11 mai 2016
Informations pratiques
Musée ouvert tous les jours sauf le mardi
De 9h30 à 12h45 et de 14h00 à 17h45
Tél : 01 34 38 38 50
Droit d'entrée : 5 € / Tarif réduit : 3,50 € / Gratuit pour les moins de 26 ans et pour tous les 1 ers
dimanches du mois
Accès
En transports en commun
Accès par le train (SNCF)
- Gare du Nord banlieue : ligne H (voie 30 ou 31), 25 minutes direction Persan-Beaumont /
Luzarches par Monsoult
- Arrêt gare d'Écouen-Ézanville
- Puis autobus 269, direction Garges-Sarcelles (5 min)
- Arrêt Mairie/Château
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PROLONGER LA VISITE
CHANTILLY
Le musée Condé (Domaine de Chantilly), l'un des joyaux du patrimoine
français présente les pavements de Masséot Abaquesne provenant du
château d'Écouen. Hérités par le Duc d'Aumale après la révolution, ils
représentent deux scènes de l'histoire romaine : le sacrifice de Marcus
Curtius et l'héroïsme de Marcius Scaevola.
Marcus Curtius se précipitant dans le gouffre du
froum pour apaiser la colère des dieux, Masséot
Abaquesne, 1542, faïence
© RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) /
René-Gabriel Ojéda
Informations pratiques
Domaine de Chantilly
7, rue du Connétable
60500 Chantilly
Tél : 03 44 27 31 80
www.domainedechantilly.com
Marcius Scaevola au camp de Porsenna,
Masséot Abaquesne, vers 1530, faïence
© RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) /
René-Gabriel Ojéda
CHÂTEAU DE LA BÂTIE D'URFÉ
Demeure insolite ouverte au public, le château de la Bâtie d’Urfé est un lieu
unique, en plein cœur du Forez. À l’origine maison fortifiée du Moyen
Âge, elle est agrandie et transformée par Claude d’Urfé à la Renaissance.
Elle conserve encore la plus grande partie du décor de la chapelle d'où
provient le pavement de Masséot Abaquesne.
Informations pratiques
Château de la Bâtie d'Urfé
Chapelle de la Bâtie d'Urfé
Photo de Félix Thioller
©Musée national de la Renaissance
42130 Saint-Etienne-le-Molard
Tél : 04 77 97 54 68
www.loire.fr
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PRÉSENTATION DU MUSÉE NATIONAL
DE LA RENAISSANCE
© PWP/RMN-GP
DÉCOUVRIR LA RENAISSANCE
Inauguré au sein du château d’Écouen en 1977 par le président Giscard d'Estaing, le musée national de
la Renaissance est le seul musée en France entièrement dédié à la période. Sa visite permet de découvrir
et d’apprécier cette époque fascinante à travers son remarquable patrimoine – architecture, décor
intérieur et collections d’arts décoratifs. Son projet scientifique et culturel vise à positionner le musée
comme un lieu de référence sur la Renaissance européenne.
Architecture
Construit entre 1538 et 1550 pour Anne de Montmorency, connétable de France, le château d’Écouen
est édifié en plusieurs étapes, témoignant des évolutions du goût au cours du XVIème siècle : la
première Renaissance pour les parties les plus anciennes, proche de l’architecture des châteaux de la
Loire ; l’influence antique de la seconde Renaissance et le maniérisme, avec notamment le portique
construit par Jean Bullant pour accueillir les Esclaves de Michel-Ange ; et enfin, une architecture
ouvrant la voie du classicisme incarné par la façade de la terrasse Nord, s’ouvrant sur la Plaine de
France. Il présente en outre l’originalité d’être un château semi-royal pour lequel des appartements sont
aménagés spécifiquement pour Henri II et Catherine de Médicis : escalier royal, salle d’honneur,
antichambre, chambre, garde-robe et cabinet.
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Décor intérieur
Le château d’Écouen a conservé une grande partie de son décor d’origine. Ses douze cheminées peintes
et ses frises ornées de rinceaux et grotesques forment un ensemble unique. Proches du style des artistes
italiens de la cour tels le Rosso, le Primatice ou Niccolo dell’Abbate, elles témoignent du style de
l’École de Fontainebleau.
Pavements polychromes, vitraux héraldiques en grisaille et jaune d’argent, lambris dorés, bustes en
bronze et serrures en ferronnerie décorative venaient parachever ce programme décoratif d’exception.
Ces œuvres mobilières préservées ont intégré les collections nationales et sont présentées dans le circuit
de visite.
La collection d’arts décoratifs
La prestigieuse collection d’arts décoratifs du musée national de la Renaissance est exposée au sein du
château d’Écouen de manière à évoquer un intérieur princier dans un parti muséographique où
mobilier, orfèvrerie, céramique, verrerie, émaux peints, tapisseries et tentures de cuir répondent à
l’architecture et au décor intérieur, notamment au premier étage, pour une compréhension saisissante
de la création artistique et de l’art de vivre à la Renaissance. Elle comprend en effet des œuvres
exceptionnelles tels la Daphné de Wenzel Jamnitzer, pièce d’orfèvrerie magnifiant une incroyable pièce
de corail, l’étonnante nef automate de Charles Quint, le banc d'orfèvre en marqueterie de l'Electeur
de Saxe, la remarquable tenture en dix pièces racontant l’histoire de David et Bethsabée, ou encore
l’extraordinaire collection de céramiques ottomanes d’Iznik qui atteste des relations artistiques entre
Orient et Occident.
DE LA DEMEURE PRINCIÈRE DES MONTMORENCY AU MUSÉE
NATIONAL DE LA RENAISSANCE
© Mathieu Ferrier
Décidée par André Malraux, ministre chargé des affaires culturelles, la création du musée
national de la Renaissance résulte de deux facteurs convergents :
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• d’une part, la volonté de trouver une affectation au château d’Écouen, édifice du XVIème siècle
construit pour Anne de Montmorency, à la fermeture en 1962 de la première maison d’éducation des
jeunes filles de la Légion d’honneur qui l’occupait depuis sa création en 1807 par Napoléon ;
• d’autre part, le souhait de dévoiler de nouveau aux publics les œuvres Renaissance du musée
de Cluny, mises en réserve depuis la seconde guerre mondiale, au moment où ce dernier se consacrait à
la période médiévale.
Le château d’Écouen
© Musée national de la Renaissance
Construit pour Anne de Montmorency, connétable, puis duc et pair de France entre 1538 et 1550, le
château demeure entre les mains de la famille jusqu’en 1632. À cette date, Henri II de Montmorency
est condamné à mort pour trahison sur ordre de Richelieu. Confisqué par la Couronne, le château, son
mobilier et également les Esclaves de Michel-Ange passent dans les collections royales. Le château
rendu à la sœur d’Henri de Montmorency entre dans la famille des princes de Condé, qui aménagent le
parc tel qu’on peut le voir aujourd’hui, sur des dessins de Jules Hardouin-Mansart.
Pendant la Révolution, le bâtiment est épargné mais les œuvres mobilières sont dispersées. Le château
connaît alors des utilisations diverses : club patriotique, prison, hôpital militaire… Vers 1807, sur
décision de Napoléon, il devient la première maison d’éducation pour les filles des membres de la
Légion d’honneur, dont la direction est confiée à Madame Campan, ancienne femme de chambre de
Marie-Antoinette.
À la Restauration, le château est restitué aux Condé, puis rendu à la Légion d’honneur en 1838, qui
l'utilise comme maison d’éducation jusqu’en 1962. C’est alors que naît, sous l’impulsion d’André
Malraux, l’idée d’un musée national de la Renaissance pour déployer les collections mises en réserve du
musée des Thermes et de l’Hôtel de Cluny.
Les propositions muséographiques sont confiées à Francis Salet, membre de l’Institut et Alain ErlandeBrandenburg, conservateur en chef du patrimoine. Jean-Claude Rochette, architecte en chef des
Monuments historiques, supervise les travaux de restauration et l’aménagement du monument en
musée. Celui-ci ouvre ses portes au public par tranches successives. Le 25 octobre 1977, la chapelle et le
premier étage du château d’Écouen sont inaugurés lors d’une cérémonie menée par le Président de la
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République Valéry Giscard d’Estaing. Sont ensuite ouvertes au public les salles du rez-de-chaussée en
1981 et du second étage en 1985.
Enfin, la salle des tissus qui présente par roulement, le riche fonds de textiles conservé, a été inaugurée
en 1990. Entre 2004 et 2007, le musée bénéficie d'un nouvel accrochage pour la tenture de David et
Bethsabée, parallèlement à sa restauration avec le soutien d'Aéroports de Paris. Les aménagements
muséographiques les plus récents correspondent à la salle du banc d'orfèvre ouverte au public en
janvier 2011, la salle des armes en 2012 et la salle de la ferronnerie en 2013. En parallèle de la
restauration publique de la copie de la Cène de Léonard de Vinci par son élève Marco d'Oggiono,
rendue possible grâce au mécénat de BNP Paribas, la présentation de la Chapelle est complétée par une
table numérique proposant une restitution en 3D de la chapelle d'Écouen et de son décor, conservé,
notamment, au musée Condé de Chantilly. Ce projet, qui permet l'accès aux personnes à mobilité
réduite par les nouvelles technologies a été réalisé en collaboration avec le Domaine de Chantilly et
grâce au plan de numérisation du patrimoine et de la création du ministère de la Culture et de la
Communication. Le château subit également depuis 2011 une grande campagne de restauration des
façades et de l'enceinte de la cour.
Histoire des collections : La constitution du fonds du musée national de la Renaissance
L’essentiel des collections provient du fonds rassemblé par Alexandre Du Sommerard (1779-1842). À sa
mort, l’État français achète l’intégralité de cette collection pour la placer dans l’hôtel des abbés de
Cluny et les thermes romains attenants et l’ensemble est confié à Edmond Du Sommerard, le fils
d’Alexandre, qui poursuit l’œuvre de son père.
Sous sa direction et celle des conservateurs qui lui ont succédé, le musée s’enrichit à tel point qu’en
1939 la Renaissance à elle seule était représentée par plus de dix mille pièces. Des collections entières
avaient été achetées ou reçues en don, telle la collection Salzmann de céramiques turques, la collection
d’armes d’Édouard de Beaumont ou l’incroyable collection d’orfèvrerie de la Renaissance léguée à
l’État en 1922 par la baronne Salomon de Rothschild.
À l’aube de la seconde guerre mondiale, les collections sont mises en réserve par mesure de prévention
et seules les œuvres du Moyen Âge en ressortent lors de la création d’un musée national entièrement
voué à cette période.
Les œuvres de la Renaissance et des époques plus tardives restent en réserve ou sont déposées dans
d’autres musées et monuments.
En 1962, André Malraux, ministre d’État chargé des affaires culturelles, propose de faire du château
d’Écouen un musée consacré à la création artistique de la Renaissance. Le site est choisi notamment
parce qu’il dispose d’une galerie aux dimensions suffisantes pour accueillir un chef-d’œuvre de l’art de
cour à la Renaissance : la tenture de David et Bethsabée.
La Cène, Marco d'Oggiono, Milan, entre 1506 et 1509,
© RMN-Grand Palais
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EXPOSITIONS HORS-LES-MURS
Masséot ABAQUESNE, le premier faïencier français
Musée des Beaux-Arts et de la Céramique de Rouen
(20 octobre 2016 – 3 avril 2017)
Les collections permanentes des 9 musées constituant la Métropole
Rouen Normandie - dont le musée des Beaux-Arts de Rouen et le
musée de la céramique de Rouen - ouvrent désormais leurs portes
gratuitement pour tous. Cette réunion inédite des collections des
musées permet d’offrir au plus grand nombre un accès gratuit à plus
de 40 000 objets et chefs-d’œuvre et de valoriser la richesse des
musées de la métropole rouennaise l’approche sera centrée sur le
contexte rouennais.
Chevrette, Masséot Abaquesne, Rouen, vers 1545,
faïence, inv. C11 ,
Musée de la céramique
Les deux expositions étant complémentaires, à Rouen, l'approche
sera centrée sur le contexte rouennais. Abaquesne est qualifié
d’ « emballeur » dans les documents d’archives avant d’être nommé
« esmailleur ». Ses ateliers, situés sur la rive gauche, dans le quartier
Saint-Sever, sont tout proches du port de Rouen, atout essentiel
pour le transport et la diffusion de sa production. Rouen rassemble
une communauté d’artistes importante : quel est ou quels sont les
artistes qui lui ont fourni les dessins pour ses réalisations ? Les
œuvres des rouennais contemporains d’Abaquesne, tel Geoffroy
Dumoustier, apporteront quelques éléments de réponse.
Documents d’archives à l’appui, la biographie du faïencier émerge :
amitiés, contrats d’apprentissage, contrats de paiement,
déplacements, rôle de sa femme et de son fils Laurent.
Informations pratiques
Informations pratiques
Musée de la céramique de Rouen
Musée des Beaux-Arts de Rouen
Esplanade Marcel Duchamp
76000 Rouen
Tél : 02 35 71 28 40
Courriel : [email protected]
www.mbarouen.fr
1, rue Faucon ou 94, rue Jeanne d'Arc
76000 Rouen
Tél : 02 35 71 28 40
Courriel : [email protected]
www.museedelaceramique.fr
Ouvert tous les jours sauf le mardi
De 10h à 18h
Accès gratuit dans les collections permanentes
Ouvert tous les jours sauf le mardi
De 14h à 18h
Accès gratuit dans les collections permanentes
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Masséot ABAQUESNE, le premier faïencier français
Cité de la céramique - Sèvres & Limoges
(Eté 2017)
Le musée national Adrien Dubouché, Cité de la céramique Sèvres & Limoges, accueillera en été 2017 la troisième itinérance
de l'exposition à Limoges, comprenant pour l’essentiel les
œuvres des musées nationaux, et permettra de remettre la
production d’Abaquesne en son contexte et de montrer son
importance dans l’histoire de la céramique française.
Le musée national Adrien Dubouché est situé à Limoges, au
cœur de la principale région porcelainière de France. Dans un
écrin entièrement rénové, le Musée national Adrien Dubouché
présente la collection de porcelaine de Limoges la plus riche au
monde. Il compte également des œuvres représentatives des
grandes étapes de l’histoire de la céramique. Le parcours propose
ainsi un voyage dans le temps qui commence dans l’Antiquité,
traverse continents et civilisations pour conduire le visiteur aux
créations les plus récentes.
Le Musée national Adrien Dubouché et ses collections
prestigieuses contribuent ainsi au rayonnement international des
arts de la céramique et à une valorisation des savoir-faire
d’exception qui ont fait la renommée de la ville de Limoges.
Gourde armoriée de l'Abbé de Lisieux, vers 1545, faîence
© RMN-Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) /
Jean-Claude Routhier
Informations pratiques
Musée national Adrien Dubouché
Cité de la céramique – Sèvres & Limoges
8bis, place Winston Churchill
87000 Limoges
Tél : + 33 (0)5 55 33 08 50
Courriel : [email protected]
www.musee-adriendubouche.fr
Musée ouvert tous les jours sauf le mardi
De 10h à 12h30 et de 14h00 à 17h45
Droit d'entrée : 6 € / Tarif réduit : 4 €
Gratuit pour les moins de 26 ans et pour tous
les 1 ers dimanches du mois
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MÉCÈNE DE L'EXPOSITION
VYGON
Vygon conçoit, produit et commercialise des dispositifs médicaux de haute technologie à usage
unique, à destination des professionnels de santé (hospitaliers et libéraux).
Figurant parmi les leaders mondiaux et avec un chiffre d’affaires annuel dépassant les
300 millions d’euros, Vygon propose une large gamme de produits dans plusieurs spécialités
cliniques : la néonatalogie, la réanimation adulte et pédiatrique, l’anesthésie, l’accès vasculaire
long terme et l’oncologie, l’urgence, le cardiovasculaire et la chirurgie, et les soins à domicile.
Intervenant dans le monde entier grâce à un réseau de 27 filiales et de 331 distributeurs exclusifs, les
2150 collaborateurs du Groupe VYGON mettent à la disposition de la santé des malades plus de 205
millions de produits.
Outre ses activités industrielle et commerciale, VYGON s’intéresse depuis de nombreuses années au
patrimoine culturel de la commune d’Écouen.
L’action de mécénat culturel de la société VYGON sur l’exposition «Masséot Abaquesne, premier
faïencier français » s’inscrit dans le cadre du partenariat entamé depuis plusieurs années avec le musée
national de la Renaissance au château d’Écouen.
CONTACT PRESSE
Amélie Denis
[email protected]
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