dossier de presse - Musée Renaissance
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dossier de presse - Musée Renaissance
DOSSIER DE PRESSE Gourde armoriée de l'Abbé de Lisieux, vers 1545, faîence © RMN-Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) / Jean-Claude Routhier SOMMAIRE Communiqué de presse 1 Sélection d'œuvres exposées 4 Liste des prêteurs 8 Présentation du catalogue et extraits 9 Bibliographie sélective 11 Visuels disponibles pour la presse 13 Programmation autour de l'exposition 14 Prolonger la visite 15 Présentation du musée national de la Renaissance 16 Expositions hors-les-murs 20 VYGON, mécène de l'exposition 22 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Masséot Abaquesne, l'éclat de la faïence à la Renaissance (11 mai – 3 octobre 2016) Histoire de Noé, la construction de l’Arche, Masséot Abaquesne, Rouen, vers 1550, faîence © RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Écouen) / René-Gabriel Ojéda Le musée national de la Renaissance, en partenariat avec le musée des Beaux-arts et de la Céramique de Rouen, organise en 2016 une exposition sur le faïencier rouennais Masséot Abaquesne. Cette exposition, première grande rétrospective consacrée au faïencier rouennais Masséot abaquesne, est organisée par deux institutions dont les collections sont liées, historiquement, à la production de cet artiste. Abaquesne actif à Rouen dès 1526 noue dans la cité normande des relations familiales et commerciales dont les archives gardent trace. En 1542, il reçoit une commande prestigieuse : un premier pavement pour le château d'Écouen, demeure du connétable Anne de Montmorency, proche de François Ier. Trois ans plus tard, son atelier produit plus de 4000 pièces de forme pour l’apothicaire rouennais Pierre Dubosc. En 1557, il livre à Claude d’Urfé, gouverneur du dauphin et des enfants de France, les pavements de sa chapelle située dans la Loire. Il décède avant 1564, date à laquelle sa femme Marion Durand, dénommée « veuve », signe un acte pour honorer une commande de feu son mari. L'exposition présentera la production d'Abaquesne, pavements et pièces de forme, qui sera replacée dans le contexte plus large de la faïence de son temps. Les similitudes entre ses œuvres et celles produites à Anvers seront mises en lumière pour tenter de répondre à la question, non encore élucidée, de sa formation : anversoise ou italienne ? directe ou réalisée au contact d'artistes étrangers installés en France ? Les pavements livrés par Masséot pour le château d'Écouen seront mis à l'honneur tout comme ceux de la Bâtie d'Urfé. Un rassemblement sans précédent de pièces d'apothicairerie témoignera de l'importance de la production issue de son atelier. Enfin, il sera possible de comparer des œuvres longtemps attribuées, à tort, à Abaquesne, avec des productions attestées et d'en apprécier, d'un coup d'œil, les divergences tant formelles que stylistiques. 1 I. Les premières années (1526-1545) La première partie de l’exposition s’attache à décrire le contexte de la production de faïence au temps de la formation de Masséot Abaquesne. La production des ateliers de faïences italiennes et anversoises est mise en perspective avec les premières œuvres de Masséot Abaquesne pour le connétable Anne de Montmorency, son pavement pour le château d'Écouen ainsi que les panneaux historiés illustrant Mucius Scaevola et Marcus Curtius, conservés au musée Condé. Assurant la transition avec la section suivante, un espace de médiation sera dévolu à la technique de fabrication des carreaux (questions du moulage, de l’émail stannifère, des marques de pose, de la cuisson, etc.). II. L’apogée de la production, les années 1540-1550 La seconde section de l’exposition présente les grandes réalisations de Masséot Abaquesne pour le connétable (pavement de 1551 pour le château d'Écouen, triptyque de l’Histoire du Déluge) et pour la Bâtie d’Urfé en 1557. La confrontation de ces ensembles témoigne des progrès accomplis par l’atelier d’Abaquesne dans la maîtrise de la technique de la peinture sur émail. Les emprunts constants au répertoire décoratif contemporain (Jacques Androuet du Cerceau, Sebastiano Serlio, etc.) ancrent ces œuvres dans le milieu du XVIe siècle. Pour répondre à une commande d’un certain Pierre Dubosc, l’atelier de Masséot Abaquesne produit en 1544 plus de 4 000 pots d’apothicairerie, chevrettes et albarelli, dont environ 70 exemplaires seraient conservés. C’est l’occasion pour le faïencier de développer tout un répertoire de portraits de fantaisie et de motifs végétaux inspirés des modèles anversoi. Dans cet atelier se singularise par ailleurs Laurent Abaquesne, fils de Masséot, dont quelques pièces signées par lui seront présentées. 2 III. Anciennes attributions : les pavements de faïence en France au XVIe siècle Après une courte évocation de la production de carreaux à glaçure plombifère, la dernière section de l’exposition aborde la question des autres pavements de faïence contemporains de l’atelier d’Abaquesne et de leurs attributions. En soulignant les différences techniques et stylistiques les pavements du château de Polisy, de la chapelle de Langres ou du Logis du Roi au Havre pourront être exclus du corpus des productions de Masséot Abaquesne alors qu’ils lui étaient systématiquement donnés par le passé. Commissariat : Thierry Crépin-Leblond, conservateur général du patrimoine, directeur du musée national de la Renaissance Aurélie Gerbier, conservateur du patrimoine au musée national de la Renaissance Pauline Madinier-Duée, conservateur du patrimoine à la Réunion des musées métropolitains RouenNormandie CONTACTS PRESSE : Virginie MATHURIN t. 01 34 38 38 64 [email protected] Sophia RACHEDI t. 01 34 38 38 62 [email protected] 3 SÉLECTION D'ŒUVRES EXPOSÉES FRANCE Arras, musée des Beaux-Arts 1. Vase, Venise, milieu du XVIe siècle, faïence, inv. 2003.0.2228. Bayeux, musée d’Art et d’Histoire Baron Gérard 2. Chevrette, Laurent Abaquesne, vers 1560-1564 ?, faïence, inv. C1859. Besançon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie 3. Albarello, Masséot Abaquesne, 1544, faïence, inv. 897.1.383. 4. Chevrette, Lyon, 1575-1625, faïence, inv. 2008.0.72. Charenton-le-Pont, médiathèque du Patrimoine 5. Carreau de pavement du château d’Oiron, France, vers 1545-1550, faïence, inv. Mat. 821 (déposé à Écouen, musée national de la Renaissance). Dieppe, Château-Musée 6. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 897.32.1 (déposé à Rouen, musée de la Céramique). Dijon, musée des Beaux-Arts 7. Chevrette au portrait de Théodoric, Roy de France, Montpellier, Pierre Estève, dernier quart du XVIe siècle, faïence, inv. 4314 (déposée à Écouen, musée national de la Renaissance). Douai, musée de la Chartreuse 8. Chevrette, Anvers, 1550, faïence, inv. A.1057. Écouen, musée national de la Renaissance 9. Carreau de pavement du palais Petrucci : armoiries de la famille Petrucci, Sienne, vers 1509, faïence, inv. E.Cl. 2377. 10. Carreau de pavement du palais Petrucci : Hercule et l’Hydre de Lerne, Sienne, vers 1509, faïence, inv. E.Cl. 2469. 11. Carreaux de pavement du château d’Oiron, France, vers 1545-1550, faïence, inv. E.Cl. 3406 et E.Cl. 7040. 12. Carreaux de pavement, atelier de Brémontier-Massy, vers 1520, grès, inv. E.Cl. 11663. 13. Carreaux de pavement du « Logis du Roy » au Havre, Anvers, vers 1569, faïence, inv. E.Cl. 11668a à f. 14. Carreaux de pavement provenant de la chapelle de La Bâtie d’Urfé, Masséot Abaquesne, 1557, faïence, inv. E.Cl. 11117, E.Cl. 11755, E.Cl. 11757. 15. Carreau de pavement provenant de San Giovanni a Carbonara, Naples, deuxième tiers du XVe siècle, faïence, inv. E.Cl. 11865. 4 16. Carreaux de la chapelle Sainte-Croix de la cathédrale de Langres, France, 1551, faïence, inv. E.Cl. 11878a à d, E.Cl. 11879a et b. 17. Albarello, Naples, fin du XVe siècle, faïence, inv. E.Cl. 12082. 18. Albarello, Masséot Abaquesne, 1544, faïence, inv. E.Cl. 12832. 19. Carreau de pavement : buste de jeune homme, Faenza, fin du XVe siècle, faïence, inv. E.Cl. 13212. 20. Vase, Masséot Abaquesne, 1559, faïence, inv. E.Cl. 13315. 21. Albarello, Faenza, vers 1545-1550, faïence, inv. E.Cl. 16875. 22. Vase : Marcus Curtius, Faenza, vers 1545, faïence, inv. E.Cl. 16876. 23. Carreaux de bordure du pavement de la galerie de Psyché au château d’Écouen, Masséot Abaquesne, 1542, faïence, inv. E.Cl. 21011c, SN. 24. Carreaux historiés, Masséot Abaquesne, vers 1542, faïence, inv. E.Cl. 21014.28, E.Cl. 21014.29, E.Cl. 21014.30, E.Cl. 21014.55, E.Cl. 21014.56, E.Cl. 22724d Ec. 1680, SN. 25. Histoire du Déluge : La Construction de l’arche, L’Embarquement, Le Mont Ararat, Masséot Abaquesne, milieu du XVIe siècle, faïence, inv. Ec. 21a, Ec. 21b, Ec. 21c. 26. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ec. 46. 27. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1550-1560, faïence, inv. Ec. 86. 28. Vase, Masséot Abaquesne, vers 1555-1560, faïence, inv. Ec. 268. 29. Carreaux de pavement provenant du château du Bellay à Hénouville, atelier de Lisieux, première moitié du XVIIe siècle, faïence, inv. E.Cl. 13264. 30. Carreaux de pavement, atelier de Brémontier-Massy, vers 1520, grès, inv. Ec. 383. 31. Pavement du château de Polisy, atelier champenois ?, 1545, faïence, inv. Ec. 1880. 32. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545-1550, faïence, inv. Ec. 1917. 33. Chevrette, Montpellier, vers 1600, faïence, inv. Ec. 1939. 34. Pavement pour le château d’Écouen, Masséot Abaquesne, 1549-1551, faïence, SN. 35. Pavement de la galerie de Psyché au château d’Écouen, Masséot Abaquesne, 1542, faïence, SN. Herbignac, château de Ranrouët 36. Quatre carreaux historiés, Masséot Abaquesne, vers 1550, faïence, SN. Louviers, Musée municipal 37. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. LOV 929.C.75. 38. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. LOV 929.C.76. Nevers, musée de la Faïence 39. Chevrette, Lyon, 1575-1625, faïence, inv. NF 1334. Paris, musée Carnavalet 40. Carreaux historiés, Masséot Abaquesne, vers 1542, faïence, inv. AC. 1377 et AC. 1380 (déposés à Écouen, musée national de la Renaissance). Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art 41. Marche d’autel de la chapelle de La Bâtie d’Urfé, Masséot Abaquesne, 1557, faïence, inv. OA 2518. 42. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. OA 5961. 43. Quatre carreaux de pavement de la chapelle du monastère de Brou, Bourg-en-Bresse (?), vers 1531, inv. OA 3963, OA 3964, OA 3965, OA 10037. 44. Albarello, Naples ?, vers 1465-1470, faïence, inv. OA 5880. 5 Rouen, musée de la Céramique 45. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. C 11. 46. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. C 1801. 47. Trois carreaux historiés, Masséot Abaquesne, vers 1550 ?, faïence, inv. C 2965, C 4900A et C 4900B. 48. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. C 5182. Rouen, musée des Antiquités 49. Dix carreaux du colombier de Boos (Normandie), Anvers, vers 1530, faïence, inv. D.2000.1.4, D.2000.1.15, D.2000.1.17, D.2000.1.22, D.2000.1.26, D.2000.1.28, D.2000.1.33, D.2000.1.38, D.2000.1.42, D.2000.1.43. 50. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 2009.0.133 (déposé à Rouen, musée de la Céramique). Rouen, Service régional de l’archéologie 51. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°29 52. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°30. 53. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°31. 54. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°32. 55. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°35. 56. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. Ensemble 157, n°36. 57. Chevrette « Mel Album », vers 1545, Anvers, faïence, inv. Ensemble 157, n°37. Saumur, Château-Musée 58. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 919.13.1.20. 59. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 919.13.1.21. 60. Chevrette, Laurent Abaquesne, vers 1560-1564 ?, faïence, inv. 919.13.1.22. 61. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1550-1560, faïence, inv. 919.13.1.23. Sèvres, Cité de la céramique 62. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 1183. 63. Carreaux de pavement du château d’Oiron , France, vers 1545-1550, faïence, inv. MNC 5910.2, MNC 6495.2, MNC 8315.2. 64. Carreaux de pavement de la chapelle de Combefa, Espagne, vers 1490, inv. MNC 6699. 65. Gourde de « l’abbé de Lisieux », Masséot Abaquesne, vers 1555-1560, faïence, inv. MNC 8292. 66. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 14989. 67. Carreaux de pavement de l’abbaye d’Herkenrode, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries vers 1532-1533, inv. MNC 19480. 68. Chevrette, Montpellier, Pierre Durand ?, première moitié du XVIIe siècle, faïence, inv. MNC 21042. 69. Albarello au portrait de Turc, Montpellier, première moitié du XVIe siècle, faïence, inv. MNC 21045. 70. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 21209. 71. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 21212. 72. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 21250 (déposée au musée Rupert de Chièvres, Poitiers). 73. Albarello, Lyon, 1550-1600, faïence, inv. MNC 22636. 74. Chevrette, Anvers, vers 1530, faïence, inv. MNC 22638. 6 75. Albarello, Montpellier ?, dernier quart du XVIe siècle - début du XVIIe siècle, faïence, inv. MNC 22644. 76. Chevrette, Montpellier, début du XVIe siècle ?, faïence, inv. MNC 22646. 77. Albarello, Montpellier, atelier de Pierre Estève, dernier quart du XVIe siècle, faïence, inv. MNC 22647. 78. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 22648. 79. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1550-1560, faïence, inv. MNC 22649 (déposée à Rouen, musée de la Céramique). 80. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 22650. 81. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 22652. 82. Albarello, Lyon, seconde moitié du XVIe siècle, faïence, inv. MNC 22655. 83. Chevrette, Anvers, atelier Den Salm et Franchois Frans, 1546, faïence, inv. MNC 22670. 84. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. MNC 23390. 85. Albarello, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries, vers 1540, faïence, inv. MNC 24732. ANGLETERRE Londres, The Victoria and Albert Museum 86. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545-1550, faïence, inv. C.148-1951. 87. Albarello, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 417-1906. 88. Chevrette, Masséot Abaquesne, vers 1545, faïence, inv. 201-1904. BELGIQUE Anvers, Museum aan de Stroom 89. La Conversion de saint Paul, Anvers, atelier Den Salm et Franchois Frans, 1547, faïence, inv. AV.1571. 90. Albarello, Anvers, vers 1550, faïence, inv. AV.1955.001.024. 91. Chevrette, Anvers, atelier Den Salm et Franchois Frans, vers 1550, faïence, inv. AV.1955.001.017. Bruxelles, musées royaux d’Art et d’Histoire 92. Albarello, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries, vers 1530, faïence, inv. 6228. 93. Chevrette, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries, vers 1520, faïence, inv. CR.602. PAYS-BAS Amsterdam, Rijksmuseum 94. Carreaux de pavement de la chapelle du château de Fère-en-Tardenois, Anvers, vers 1539, faïence, inv. Bk-1955-389. 95. Albarello, Anvers, atelier Den Salm et Guido Andries, vers 1540, faïence, inv. Bk-NM-14388-B. 7 LISTE DES PRÊTEURS FRANCE Arras, Musée des Beaux-Arts Bayeux, musée d’Art et d’Histoire Baron Gérard Besançon, musée des Beaux-Arts et d’Archéologie Charenton-le-Pont, médiathèque de l'architecture et du Patrimoine Dieppe, Château-Musée Dijon, musée des Beaux-Arts Douai, musée de la Chartreuse Herbignac, château de Ranrouët (Conseil Départemental de Loire Atlantique) Louviers, Musée municipal Nevers, musée de la Faïence Paris Musée Carnavalet Musée du Louvre, département des Objets d'art Rouen Musée de la Céramique Musée des Antiquités Collections particulières Service régional de l’archéologie (DRAC Normandie) Saumur, Château-Musée Sèvres, Cité de la céramique BELGIQUE Anvers, Museum aan de Stroom Bruxelles, musées royaux d’Art et d’Histoire GRANDE-BRETAGNE Londres, Victoria and Albert Museum PAYS-BAS Amsterdam, Rijksmuseum 8 PRÉSENTATION DU CATALOGUE SOMMAIRE Préface Frédéric Sanchez, Président de Rouen Métropole Introduction Thierry Crépin-Leblond, Aurélie Gerbier, Pauline Madinier-Duée Biographie de Masséot Abaquesne d’après les archives Aurélie Gerbier ENTRE ITALIE ET FLANDRES, XVe - XVIe SIÈCLE La faïence en France avant Masséot Abaquesne Jean Rosen Pavements de faïence en Italie Thierry Crépin-Leblond Les ateliers de majoliques à Anvers Aurélie Gerbier Les carreaux du colombier de Boos Nicolas Hatot Les majoliques anversoises en Angleterre sous le règne de Henri VIII Timothy Wilson LA VILLE DE ROUEN AU TEMPS DE MASSÉOT ABAQUESNE Rouen au temps de Masséot Abaquesne Marion Seure La vie artistique à Rouen au XVIe siècle Élodie Vaysse LES PIÈCES DE FORME DE MASSÉOT ABAQUESNE Les pots de pharmacie: problématique générale Thierry Crépin-Leblond Les pièces de forme de Masséot Abaquesne : iconographie et commanditaires Pauline Madinier-Duée 9 Albarello «au cerf» Pauline Madinier-Duée Gourde armoriée Pauline Madinier-Duée Six pots de pharmacie de Masséot Abaquesne découverts dans la fouille du fossé de la ville d’Évreux Bénédicte Guillot LES PAVEMENTS DE MASSÉOT ABAQUESNE L’atelier de Masséot Abaquesne Aurélie Gerbier Analyse scientifique des carreaux de Masséot Abaquesne Anne Bouquillon et Christel Doublet Les pavements du château d’Écouen Thierry Crépin-Leblond Grandes scènes historiées de Masséot Abaquesne Aurélie Gerbier La Conversion de saint Paul Aurélie Gerbier Masséot Abaquesne à La Bâtie d’Urfé Pauline Madinier-Duée LES PAVEMENTS DE FAÏENCE EN FRANCE AU XVIe SIÈCLE Chapelles à décor héraldique Thierry Crépin-Leblond Caractéristiques matérielles des productions de Langres et de Polisy Anne Bouquillon et Christel Doublet ANNEXES Transcriptions des pièces d’archives déjà repérées Établies par Michaël Bloche et Maxence Hermant Corpus des pièces de forme Lieux de conservation des carreaux du château d’Écouen en collections publiques Liste des œuvres exposées Bibliographie 10 BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE Alexandre-Bidon, Danièle, Dans l'atelier de l'Apothicaire. Histoire et archéologie des pots de pharmacie XIIIème - XVIème siècle, Paris, éd. A&J Picard, 2013. Balanda, Elisabeth de (dir.), Les métamorphoses de l'azur : l'art de l'azulejo dans le monde latin, Paris : Ars latina, 2002. Brejon de Lavergnée 1977, Arnauld Brejon de Lavergnée, Masséot Abaquesne et les pavements du château d’Écouen, La Revue du Louvre et des musées de France, 1977, p. 307-315. Claude d'Urfé et La Bâtie : l'univers d'un gentilhomme de la Renaissance, de la Loire, 1990. Montbrison : Conseil Général Dumortier, Claire, La céramique de la Renaissance à Anvers : de Venise à Delft, Bruxelles, éd. Racine, 2002. Fourest, Henri-Pierre, Sainte-Fare-Garnot, Pierre-Nicolas, Les pots de pharmacie, Rouen et la Normandie, la Picardie et la Bretagne, Paris, éd. R. Dacosta, 1982. Gay-Mazuel, Audrey, Le biscuit et la glaçure : collections du musée de la Céramique de Rouen, Paris : Skira, 2012. Graves, Alun, Tiles and tilework ofEurope, London : V&A publications, 2002. Leroy, Catherine, « Avers et revers des pavements du château d'Ecouen», Revue de l’art, n°116, Paris, 1997, p. 27-41 Pillet, Marc, La splendeur des sols français du XIème au XXème siècle, Paris, éd. Massin, 2002. La Faïence française, du XIIIème au XVIIème siècle, Dossier de l'Art, hors-série n°70, octobre 2000. Rosen, Jean, La faïence en France du XIVème au XIXème siècle, Histoire et technique, Errance, 1995. 11 Rosen, Jean, Crépin-Leblond, Thierry (dir.), Images du pouvoir, pavements de faïence en France du XIIIème au XVIIème siècle, (Bourg-en-Bresse, Musée de Brou, 24 juin - 24 septembre 2000), Paris, éd. Réunion des musées nationaux, 2000. Vaudour, Catherine, « Masséot Abaquesne, faïencier à Rouen », L'estampille, n° 130, Dijon, [s.n.], 1981, p.20-32. Expositions : La Renaissance à Rouen, exposition, Rouen, Musée des Beaux-Arts, 28 novembre 1980 - 28 février 1981, Rouen : Musée des Beaux-Arts, 1980. Châteaux de faïence (XIVème - XVIIIème siècles), exposition, Louveciennes, Musée-promenade de Marly-le- Roi, 9 octobre-12 décembre 1993, Musée-Promenade de Marly-le-Roi, 1993. The splendour of cities : the Route of the tile, exposition, Lisbonne, Calouste Gulbenkian Foundation, 25 octobre 2013 - 26 janvier 2014, Joao Carvalho Dias (éd.) ; Calouste Gulbenkian Foundation, 2013. 12 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE Autorisation de reproduction uniquement pendant la durée de la présentation et pour en faire le compte-rendu en présentant le nom du musée, le titre, les dates de l'exposition et les crédits photographiques. Reproduction authorised only for reviews published during the exhibition. Toute reproduction en couverture, à la une ou en hors-série devra faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès du service des publics et de la communication du musée national de la Renaissance. PREMIER PAVEMENT Masséot Abaquesne 16ème siècle Céramique 11,3 x 4,07 m © RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) / Mathieu Rabeau / René-Gabriel Ojéda RESTITUTION DU PREMIER PAVEMENT © Musée national de la Renaissance PAVEMENT DU DELUGE Masséot Abaquesne Vers 1550 Faïence 1,38 x 0,95 m © RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) / René-Gabriel Ojéda MARCHE D'AUTEL COMPOSÉ D'UN ASSEMBLAGE DE CARREAUX Masséot Abaquesne Vers 1530 Faïence 3,26 x 1,84 m Chapelle du château de la Bastié d'Urfée © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Martine Beck-Coppola Détail de la Marche d'autel GOURDE ARMORIÉE DE L'ABBÉ DE LISIEUX Masséot Abaquesne Vers 1545 Faïence 35 cm © RMN-Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) / Jean-Claude Routhier ALBARELLO Masséot Abaquesne 1544 Faïence 20,4 x 11 cm © RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) /Adrien Didierjean CHEVRETTE Masséot Abaquesne 1545 Faïence 19,5 x 19 x 10,5 cm © RMN-Grand Palais (musée de la Renaissance, château d'Ecouen) /Adrien Didierjean 13 PROGRAMMATION AUTOUR DE L'EXPOSITION - Visites-conférences Visite thématique de l'exposition tous les samedis et dimanches à 14h15 Du 15 mai au 1 er octobre 2016 (sauf durant les journées du patrimoine) - Conférences Vendredi 3 juin 2016 - 20h45 "Rouen et la Renaissance" Par un conservateur du patrimoine Grange à Dîmes (en contrebas du château) Vendredi 16 septembre 2016 - 15h00 "La Bâtie d'Urfé" Par Pauline Madinier-Duée, conservateur du patrimoine aux musées de la ville de Rouen Salle des Écuries (en contrebas du château) - Application mobile "Masséot Abaquesne, l'éclat de la faïence" disponible en téléchargement gratuit sur IOs et Android à partir du 11 mai 2016 Informations pratiques Musée ouvert tous les jours sauf le mardi De 9h30 à 12h45 et de 14h00 à 17h45 Tél : 01 34 38 38 50 Droit d'entrée : 5 € / Tarif réduit : 3,50 € / Gratuit pour les moins de 26 ans et pour tous les 1 ers dimanches du mois Accès En transports en commun Accès par le train (SNCF) - Gare du Nord banlieue : ligne H (voie 30 ou 31), 25 minutes direction Persan-Beaumont / Luzarches par Monsoult - Arrêt gare d'Écouen-Ézanville - Puis autobus 269, direction Garges-Sarcelles (5 min) - Arrêt Mairie/Château 14 PROLONGER LA VISITE CHANTILLY Le musée Condé (Domaine de Chantilly), l'un des joyaux du patrimoine français présente les pavements de Masséot Abaquesne provenant du château d'Écouen. Hérités par le Duc d'Aumale après la révolution, ils représentent deux scènes de l'histoire romaine : le sacrifice de Marcus Curtius et l'héroïsme de Marcius Scaevola. Marcus Curtius se précipitant dans le gouffre du froum pour apaiser la colère des dieux, Masséot Abaquesne, 1542, faïence © RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / René-Gabriel Ojéda Informations pratiques Domaine de Chantilly 7, rue du Connétable 60500 Chantilly Tél : 03 44 27 31 80 www.domainedechantilly.com Marcius Scaevola au camp de Porsenna, Masséot Abaquesne, vers 1530, faïence © RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / René-Gabriel Ojéda CHÂTEAU DE LA BÂTIE D'URFÉ Demeure insolite ouverte au public, le château de la Bâtie d’Urfé est un lieu unique, en plein cœur du Forez. À l’origine maison fortifiée du Moyen Âge, elle est agrandie et transformée par Claude d’Urfé à la Renaissance. Elle conserve encore la plus grande partie du décor de la chapelle d'où provient le pavement de Masséot Abaquesne. Informations pratiques Château de la Bâtie d'Urfé Chapelle de la Bâtie d'Urfé Photo de Félix Thioller ©Musée national de la Renaissance 42130 Saint-Etienne-le-Molard Tél : 04 77 97 54 68 www.loire.fr 15 PRÉSENTATION DU MUSÉE NATIONAL DE LA RENAISSANCE © PWP/RMN-GP DÉCOUVRIR LA RENAISSANCE Inauguré au sein du château d’Écouen en 1977 par le président Giscard d'Estaing, le musée national de la Renaissance est le seul musée en France entièrement dédié à la période. Sa visite permet de découvrir et d’apprécier cette époque fascinante à travers son remarquable patrimoine – architecture, décor intérieur et collections d’arts décoratifs. Son projet scientifique et culturel vise à positionner le musée comme un lieu de référence sur la Renaissance européenne. Architecture Construit entre 1538 et 1550 pour Anne de Montmorency, connétable de France, le château d’Écouen est édifié en plusieurs étapes, témoignant des évolutions du goût au cours du XVIème siècle : la première Renaissance pour les parties les plus anciennes, proche de l’architecture des châteaux de la Loire ; l’influence antique de la seconde Renaissance et le maniérisme, avec notamment le portique construit par Jean Bullant pour accueillir les Esclaves de Michel-Ange ; et enfin, une architecture ouvrant la voie du classicisme incarné par la façade de la terrasse Nord, s’ouvrant sur la Plaine de France. Il présente en outre l’originalité d’être un château semi-royal pour lequel des appartements sont aménagés spécifiquement pour Henri II et Catherine de Médicis : escalier royal, salle d’honneur, antichambre, chambre, garde-robe et cabinet. 16 Décor intérieur Le château d’Écouen a conservé une grande partie de son décor d’origine. Ses douze cheminées peintes et ses frises ornées de rinceaux et grotesques forment un ensemble unique. Proches du style des artistes italiens de la cour tels le Rosso, le Primatice ou Niccolo dell’Abbate, elles témoignent du style de l’École de Fontainebleau. Pavements polychromes, vitraux héraldiques en grisaille et jaune d’argent, lambris dorés, bustes en bronze et serrures en ferronnerie décorative venaient parachever ce programme décoratif d’exception. Ces œuvres mobilières préservées ont intégré les collections nationales et sont présentées dans le circuit de visite. La collection d’arts décoratifs La prestigieuse collection d’arts décoratifs du musée national de la Renaissance est exposée au sein du château d’Écouen de manière à évoquer un intérieur princier dans un parti muséographique où mobilier, orfèvrerie, céramique, verrerie, émaux peints, tapisseries et tentures de cuir répondent à l’architecture et au décor intérieur, notamment au premier étage, pour une compréhension saisissante de la création artistique et de l’art de vivre à la Renaissance. Elle comprend en effet des œuvres exceptionnelles tels la Daphné de Wenzel Jamnitzer, pièce d’orfèvrerie magnifiant une incroyable pièce de corail, l’étonnante nef automate de Charles Quint, le banc d'orfèvre en marqueterie de l'Electeur de Saxe, la remarquable tenture en dix pièces racontant l’histoire de David et Bethsabée, ou encore l’extraordinaire collection de céramiques ottomanes d’Iznik qui atteste des relations artistiques entre Orient et Occident. DE LA DEMEURE PRINCIÈRE DES MONTMORENCY AU MUSÉE NATIONAL DE LA RENAISSANCE © Mathieu Ferrier Décidée par André Malraux, ministre chargé des affaires culturelles, la création du musée national de la Renaissance résulte de deux facteurs convergents : 17 • d’une part, la volonté de trouver une affectation au château d’Écouen, édifice du XVIème siècle construit pour Anne de Montmorency, à la fermeture en 1962 de la première maison d’éducation des jeunes filles de la Légion d’honneur qui l’occupait depuis sa création en 1807 par Napoléon ; • d’autre part, le souhait de dévoiler de nouveau aux publics les œuvres Renaissance du musée de Cluny, mises en réserve depuis la seconde guerre mondiale, au moment où ce dernier se consacrait à la période médiévale. Le château d’Écouen © Musée national de la Renaissance Construit pour Anne de Montmorency, connétable, puis duc et pair de France entre 1538 et 1550, le château demeure entre les mains de la famille jusqu’en 1632. À cette date, Henri II de Montmorency est condamné à mort pour trahison sur ordre de Richelieu. Confisqué par la Couronne, le château, son mobilier et également les Esclaves de Michel-Ange passent dans les collections royales. Le château rendu à la sœur d’Henri de Montmorency entre dans la famille des princes de Condé, qui aménagent le parc tel qu’on peut le voir aujourd’hui, sur des dessins de Jules Hardouin-Mansart. Pendant la Révolution, le bâtiment est épargné mais les œuvres mobilières sont dispersées. Le château connaît alors des utilisations diverses : club patriotique, prison, hôpital militaire… Vers 1807, sur décision de Napoléon, il devient la première maison d’éducation pour les filles des membres de la Légion d’honneur, dont la direction est confiée à Madame Campan, ancienne femme de chambre de Marie-Antoinette. À la Restauration, le château est restitué aux Condé, puis rendu à la Légion d’honneur en 1838, qui l'utilise comme maison d’éducation jusqu’en 1962. C’est alors que naît, sous l’impulsion d’André Malraux, l’idée d’un musée national de la Renaissance pour déployer les collections mises en réserve du musée des Thermes et de l’Hôtel de Cluny. Les propositions muséographiques sont confiées à Francis Salet, membre de l’Institut et Alain ErlandeBrandenburg, conservateur en chef du patrimoine. Jean-Claude Rochette, architecte en chef des Monuments historiques, supervise les travaux de restauration et l’aménagement du monument en musée. Celui-ci ouvre ses portes au public par tranches successives. Le 25 octobre 1977, la chapelle et le premier étage du château d’Écouen sont inaugurés lors d’une cérémonie menée par le Président de la 18 République Valéry Giscard d’Estaing. Sont ensuite ouvertes au public les salles du rez-de-chaussée en 1981 et du second étage en 1985. Enfin, la salle des tissus qui présente par roulement, le riche fonds de textiles conservé, a été inaugurée en 1990. Entre 2004 et 2007, le musée bénéficie d'un nouvel accrochage pour la tenture de David et Bethsabée, parallèlement à sa restauration avec le soutien d'Aéroports de Paris. Les aménagements muséographiques les plus récents correspondent à la salle du banc d'orfèvre ouverte au public en janvier 2011, la salle des armes en 2012 et la salle de la ferronnerie en 2013. En parallèle de la restauration publique de la copie de la Cène de Léonard de Vinci par son élève Marco d'Oggiono, rendue possible grâce au mécénat de BNP Paribas, la présentation de la Chapelle est complétée par une table numérique proposant une restitution en 3D de la chapelle d'Écouen et de son décor, conservé, notamment, au musée Condé de Chantilly. Ce projet, qui permet l'accès aux personnes à mobilité réduite par les nouvelles technologies a été réalisé en collaboration avec le Domaine de Chantilly et grâce au plan de numérisation du patrimoine et de la création du ministère de la Culture et de la Communication. Le château subit également depuis 2011 une grande campagne de restauration des façades et de l'enceinte de la cour. Histoire des collections : La constitution du fonds du musée national de la Renaissance L’essentiel des collections provient du fonds rassemblé par Alexandre Du Sommerard (1779-1842). À sa mort, l’État français achète l’intégralité de cette collection pour la placer dans l’hôtel des abbés de Cluny et les thermes romains attenants et l’ensemble est confié à Edmond Du Sommerard, le fils d’Alexandre, qui poursuit l’œuvre de son père. Sous sa direction et celle des conservateurs qui lui ont succédé, le musée s’enrichit à tel point qu’en 1939 la Renaissance à elle seule était représentée par plus de dix mille pièces. Des collections entières avaient été achetées ou reçues en don, telle la collection Salzmann de céramiques turques, la collection d’armes d’Édouard de Beaumont ou l’incroyable collection d’orfèvrerie de la Renaissance léguée à l’État en 1922 par la baronne Salomon de Rothschild. À l’aube de la seconde guerre mondiale, les collections sont mises en réserve par mesure de prévention et seules les œuvres du Moyen Âge en ressortent lors de la création d’un musée national entièrement voué à cette période. Les œuvres de la Renaissance et des époques plus tardives restent en réserve ou sont déposées dans d’autres musées et monuments. En 1962, André Malraux, ministre d’État chargé des affaires culturelles, propose de faire du château d’Écouen un musée consacré à la création artistique de la Renaissance. Le site est choisi notamment parce qu’il dispose d’une galerie aux dimensions suffisantes pour accueillir un chef-d’œuvre de l’art de cour à la Renaissance : la tenture de David et Bethsabée. La Cène, Marco d'Oggiono, Milan, entre 1506 et 1509, © RMN-Grand Palais 19 EXPOSITIONS HORS-LES-MURS Masséot ABAQUESNE, le premier faïencier français Musée des Beaux-Arts et de la Céramique de Rouen (20 octobre 2016 – 3 avril 2017) Les collections permanentes des 9 musées constituant la Métropole Rouen Normandie - dont le musée des Beaux-Arts de Rouen et le musée de la céramique de Rouen - ouvrent désormais leurs portes gratuitement pour tous. Cette réunion inédite des collections des musées permet d’offrir au plus grand nombre un accès gratuit à plus de 40 000 objets et chefs-d’œuvre et de valoriser la richesse des musées de la métropole rouennaise l’approche sera centrée sur le contexte rouennais. Chevrette, Masséot Abaquesne, Rouen, vers 1545, faïence, inv. C11 , Musée de la céramique Les deux expositions étant complémentaires, à Rouen, l'approche sera centrée sur le contexte rouennais. Abaquesne est qualifié d’ « emballeur » dans les documents d’archives avant d’être nommé « esmailleur ». Ses ateliers, situés sur la rive gauche, dans le quartier Saint-Sever, sont tout proches du port de Rouen, atout essentiel pour le transport et la diffusion de sa production. Rouen rassemble une communauté d’artistes importante : quel est ou quels sont les artistes qui lui ont fourni les dessins pour ses réalisations ? Les œuvres des rouennais contemporains d’Abaquesne, tel Geoffroy Dumoustier, apporteront quelques éléments de réponse. Documents d’archives à l’appui, la biographie du faïencier émerge : amitiés, contrats d’apprentissage, contrats de paiement, déplacements, rôle de sa femme et de son fils Laurent. Informations pratiques Informations pratiques Musée de la céramique de Rouen Musée des Beaux-Arts de Rouen Esplanade Marcel Duchamp 76000 Rouen Tél : 02 35 71 28 40 Courriel : [email protected] www.mbarouen.fr 1, rue Faucon ou 94, rue Jeanne d'Arc 76000 Rouen Tél : 02 35 71 28 40 Courriel : [email protected] www.museedelaceramique.fr Ouvert tous les jours sauf le mardi De 10h à 18h Accès gratuit dans les collections permanentes Ouvert tous les jours sauf le mardi De 14h à 18h Accès gratuit dans les collections permanentes 20 Masséot ABAQUESNE, le premier faïencier français Cité de la céramique - Sèvres & Limoges (Eté 2017) Le musée national Adrien Dubouché, Cité de la céramique Sèvres & Limoges, accueillera en été 2017 la troisième itinérance de l'exposition à Limoges, comprenant pour l’essentiel les œuvres des musées nationaux, et permettra de remettre la production d’Abaquesne en son contexte et de montrer son importance dans l’histoire de la céramique française. Le musée national Adrien Dubouché est situé à Limoges, au cœur de la principale région porcelainière de France. Dans un écrin entièrement rénové, le Musée national Adrien Dubouché présente la collection de porcelaine de Limoges la plus riche au monde. Il compte également des œuvres représentatives des grandes étapes de l’histoire de la céramique. Le parcours propose ainsi un voyage dans le temps qui commence dans l’Antiquité, traverse continents et civilisations pour conduire le visiteur aux créations les plus récentes. Le Musée national Adrien Dubouché et ses collections prestigieuses contribuent ainsi au rayonnement international des arts de la céramique et à une valorisation des savoir-faire d’exception qui ont fait la renommée de la ville de Limoges. Gourde armoriée de l'Abbé de Lisieux, vers 1545, faîence © RMN-Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) / Jean-Claude Routhier Informations pratiques Musée national Adrien Dubouché Cité de la céramique – Sèvres & Limoges 8bis, place Winston Churchill 87000 Limoges Tél : + 33 (0)5 55 33 08 50 Courriel : [email protected] www.musee-adriendubouche.fr Musée ouvert tous les jours sauf le mardi De 10h à 12h30 et de 14h00 à 17h45 Droit d'entrée : 6 € / Tarif réduit : 4 € Gratuit pour les moins de 26 ans et pour tous les 1 ers dimanches du mois 21 MÉCÈNE DE L'EXPOSITION VYGON Vygon conçoit, produit et commercialise des dispositifs médicaux de haute technologie à usage unique, à destination des professionnels de santé (hospitaliers et libéraux). Figurant parmi les leaders mondiaux et avec un chiffre d’affaires annuel dépassant les 300 millions d’euros, Vygon propose une large gamme de produits dans plusieurs spécialités cliniques : la néonatalogie, la réanimation adulte et pédiatrique, l’anesthésie, l’accès vasculaire long terme et l’oncologie, l’urgence, le cardiovasculaire et la chirurgie, et les soins à domicile. Intervenant dans le monde entier grâce à un réseau de 27 filiales et de 331 distributeurs exclusifs, les 2150 collaborateurs du Groupe VYGON mettent à la disposition de la santé des malades plus de 205 millions de produits. Outre ses activités industrielle et commerciale, VYGON s’intéresse depuis de nombreuses années au patrimoine culturel de la commune d’Écouen. L’action de mécénat culturel de la société VYGON sur l’exposition «Masséot Abaquesne, premier faïencier français » s’inscrit dans le cadre du partenariat entamé depuis plusieurs années avec le musée national de la Renaissance au château d’Écouen. CONTACT PRESSE Amélie Denis [email protected] 22