La fête des couleurs

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La fête des couleurs
FÊTE DU HOLÎ - CRÉATION 2006
La fête des couleurs
Ashok Pathak sitar, chant
Jacqui Detraz tabla
Sujatha Venkatesch danseuse de Kathak
Thierry Nadalini jongleur de couleurs
Ce spectacle haut en couleur rassemble des artistes indiens et français et s’inspire
directement de la fête traditionnelle du Holî. Il réunit chant, sitar, tabla, danse
kathak et jonglage autour des quatre Ragas fondateurs de la musique hindustani.
Chacun des ragas sera associé à une couleur et à une peinture miniature. Ces
miniatures ont été choisies dans le Ragamala, album peint dans le style Mughal hérité
de l’époque médiévale et donnant la symbolique du Raga.
BASANT, raga de la couleur jaune, symbolise l’amour solaire
par la raison et la connaissance. Mais surgit à la mémoire la
peine des amants qui tardent à se réunir…
HINDOL- couleur bleu, raga représentant Krishna, le Dieu de
l’amour, symbole de l’amour irraisonné, volage, sincère,
courtois et farceur.
MIYAN KI MALHAR - couleur verte. Ce raga de la nuit
symbolise une immense espérance. Malgré l’incertitude
l’espoir demeure très fort et devient peu à peu sérénité.
KAFI - couleur rouge. Raga joué dans le genre Thumri : « C’est
le moment où la passion amoureuse surgit … j’entends une
voix céleste, j’écoute mon héros »
La Holî - parfois appelée fête des couleurs ou Phâlgunotsava - est la fête hindoue de
l'équinoxe de printemps. Elle célèbre à la fois un sacre du printemps et celui de la
fertilité et symbolise le triomphe du "bien" sur le "mal". La Holî est fêtée dans toute
l'Inde durant deux jours au cours de la pleine lune du mois de Phâlguna qui se situe
en février-mars. On peut l'assimiler aux fêtes de carnaval dans les civilisations
occidentales ou au mardi gras...
La célébration du Holî se déroule dans une sorte de délire orgiastique : on se jette de
la boue et des poudres de couleur et les animaux ne sont pas épargnés. On boit
facilement de l’alcool de palme, on assiste même à des représentations
pornographiques. Ces jour-là les castes n’ont plus une frontière très définie, c’est un
retour au chaos primordial si cher aux shivaïtes.
La nuit qui précède la fin du Holî, les gens allument des feux de joie pour chasser les
mauvais esprits. Une grosse branche est placée au milieu du feu, pour symboliser
Prahlada. Dès que les flammes jaillissent, on retire la branche, comme pour le
sauver.
DIMANCHE 10 JUIN 2007 - 17h00 – Maison internationale – Espace Adenauer