Programme - Festivals Connexion
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Programme - Festivals Connexion
informations pratiques combien cela va vous coûter ? Salle Juliet Berto : La séance : 6 euros Pass « 5 films »: 20 euros Pass « 10 films » : 35 euros Séance « Grindhouse » : 10 euros Séance « Courts Maudits » : entrée libre Cinéma Le Club (hommage à Lost Films) : Séance : tarifs habituels du cinéma. où ont lieu les projections ? La Rétrospective & la compétition : Les projections se déroulent dans la (très belle) salle Juliet Berto, salle municipale, qui se situe en plein coeur du vieux Grenoble. Plus exactement, l’entrée est dans le passage de l’ancien palais de justice, à côté de la place Saint-André, face au théâtre municipal de Grenoble. La salle est accessible aux PMR (personne à mobilité réduite). L’hommage à Lost Films : Les projections ont lieu au Cinéma Le Club , rue du Phalanstère. des réservations ? Les réservations sont nominatives et se font uniquement par mail à l’adresse [email protected] Les réservations sont clôturées à 14h pour le soir-même. Pour l’hommage à Lost Films, vous pouvez acheter vos places à l’avance au Cinéma Le Club. d’autres informations ? Plusieurs options s’offrent à vous : - Consultez le site internet : www.festivaldesmauditsfilms.com - Écrivez-nous à [email protected] - Appelez le +33 (0)476 44 70 38 - Suivez-nous sur Facebook et/ou Twitter @MauditsFilms Retrouvez l’équipe du Festival et ses invités lors de l’émission « Debout les Maudits », chaque jour à 16h30 à la boutique Le Lys Noir, rue des Clercs - mise en ligne chaque soir sur notre site. Sommaire Édito Exposition - Vernissage 4 Seconds - L’Opération diabolique 5 Les invité(e)s du Festival 6 Hommage à Lost Films 7 The Advocate for Fagdom - rétrospective 8 Hustler White - rétrospective 9 Courts Maudits «premiers pas» 10 Fièvre - compétition 12 Change pas de main - rétrospective 13 Dealer - compétition 15 Quand la jungle s’éveille - rétrospective 16 Le Retour de la créature du lagon - rétrospective 17 Der Samurai - compétition 18 La Colline a des yeux - rétrospective 19 Le Salaire du diable - rétrospective 20 Gorge profonde - rétrospective 21 Courts Maudits 22 Dédicace 25 Electric Boogaloo - compétition 26 Catégorie X - compétition 27 SanKuKaï, les évadés de l’espace - rétrospective 28 Yor, le chasseur du futur - rétrospective 29 Partenaires Informations 30 31/32 Les films étrangers de la compétition sont présentés dans leur version originale sous-titrée en français. Les versions des films de la rétrospective dépendent des copies que nous trouvons. /2 Le Festival des Maudits Films va fêter ses 7 hivers. Il a, paraît-il, atteint l’âge de raison. Nous avons donc énormément raisonné (avec nos cœurs et nos tripes) pour vous concocter une programmation diverse et variée, intense en sensation et émotion et pleine d’amour. Car oui, nous le crions haut et fort, nous sommes avant tout un festival d’amour : amour du cinéma, de la pellicule, des salles obscures, de l’étrange, du curieux, de l’oublié, de l’interdit... Ainsi, cette année encore nous vous proposons toute une variété de cinéma(s) allant du chefd’œuvre à la série Z, du noir et blanc à la couleur, de la romance naïve au film d’amour explicite, de l’inconnu au film culte. Et parce que « aller au cinéma », comme disaient les frères Lumière, ce n’est pas seulement regarder des images, c’est aussi partager une expérience à plusieurs dans une salle; et parce qu’un film, comme toute oeuvre d’art, se doit souvent d’être remis dans son contexte, les séances des Maudits Films seront toutes accompagnées par des invités de prestige (enfin, de notre point de vue). Bref, tout ceci pour dire - puisqu’il s’agit ici d’un édito - que notre ligne de conduite, notre « politique » n’a pas changé au fil des années. Le Festival des Maudits Films n’existe que pour apporter tous les plaisirs cinématographiques possibles au public, que ce dernier soit simple curieux ou cinéphile averti. Exposition Comme répété maintes fois, le Festival des Maudits Films est un festival d’amour. De fait, nous ne ratons aucune occasion pour nous installer chez ceux que nous aimons. Ainsi, cette année, allons-nous de nouveau occuper les murs de ce petit estaminet, dont le nom nous va si bien : « A l’Ouest ». Ses murs qui présentent habituellement les œuvres les plus diverses d’artistes locaux (ou non), connus (ou non) mais toujours surprenantes, porteront cette fois les vives couleurs des Maudits Films avec les reproductions « faites maison » des affiches originales des films programmés pour la 7ème édition. Seconds - l’opération diabolique Seconds film américain de 1966 - 106 mn réalisation : John Frankenheimer scénario : Lewis John Carlino, d’après le roman de David Ely interprétation : John Randolph Rock Hudson Richard Anderson Salome Jens Arthur Hamilton, banquier d’un âge mûr déçu par son existence monotone, est contacté par un ami qu’il croyait mort... Commence pour lui une vertigineuse traversée des apparences. Le samedi 10 janvier, pour inaugurer l’accrochage de ces superbes affiches, Radio Campus Grenoble et l’équipe des Maudits vous invitent à participer à une soirée « BlindTest & Vidéo ». Une occasion idéale pour mettre vos oreilles et vos mirettes (et vos neurones) à l’épreuve ! Saurez-vous reconnaître les musiques et extraits de nos films fétiches et adorés ? Si oui, venez nous rejoindre, votre mémoire infaillible sera récompensée... Dans ce chef-d’œuvre passé totalement inaperçu à sa sortie en 1966 - et ce malgré la présence de Rock Hudson - John Frankenheimer s’emploie à écorner le sacro-saint rêve américain alors que le pays émerge difficilement du climat délétère instauré par la guerre froide. Grâce au distributeur Lost Films, il est aujourd'hui possible de découvrir ce film radical et d'admirer l'immense travail de photographie de James Wong Howe, chef-opérateur des plus grands cinéastes hollywoodiens. La rencontre entre celui qui révolutionna plus d'une fois les techniques de tournage et la jeunesse pessimiste de Frankenheimer donne à cette œuvre une image, une lumière, un cadre qui épousent à la perfection le propos paranoïaque du réalisateur. Séance organisée dans le cadre des soirées «Regards Croisés», présentée et animée par Laurent Huyart, analyste filmique en partenariat avec le Cinéma Art & Plaisirs de Voreppe film interdit aux moins de 12 ans /4 du 10 au 31 janvier - Bar à l’Ouest Samedi 17 janvier - 20h30 - Art & plaisirs 5/ Les invité(e)s du Festival Ne nous voilons pas la face, les Maudits Films, c’est aussi l’occasion pour nous d’inviter des gens d’exception, des « personnages bien plus intéressants que le tout venant du 7ème art français ». Bref, que du beau monde ! Christophe Bier Homme à multiples casquettes (acteur, historien, critique...), connu pour être à l’origine de l'incontournable Dictionnaire des films français pornographiques & érotiques 16 et 35mm (Serious Publishing, 2011), Christophe Bier est à lui seul une véritable encyclopédie vivante...et truculente ! Hommage à Lost Films S’il est des personnes que nous respectons et admirons aux Maudits Films, ce sont bien les distributeurs qui privilégient l’amour du cinéma au capitalisme pur et dur. Petite maison de distribution tenue par Marc Olry, Lost Films ressort des longs métrages, parfois oubliés, en version restaurée. Un seul film par an, mais pas n’importe lequel : ce dernier est choisi avec le cœur. Sans doute une des meilleures façons de faire... et qui donne l’occasion à chaque cinéphile de découvrir sur grand écran des pépites qui ont forgé l’histoire du cinéma. Stéphane Bouyer Totalement indépendant, Stéphane Bouyer soutient les projets les plus dingues et permet de découvrir des perles oubliées du cinéma de genre avec ses éditions DVD du Chat qui fume. Par ailleurs producteur, il présentera le documentaire The Advocate for Fagdom réalisé par Angélique Bosio tout en étant membre de notre jury 2015. Benjamin Cocquenet Boulimique implacable du cinéma en tous genres - mais tout en étant fin gourmet, s’il vous plaît - Benjamin Cocquenet, rédacteur fou de culturopoing.com à ses heures perdues, revient aux Maudits Films pour une chaude (?) discussion avec Christophe Bier. Emmanuelle Lacalm Distributrice pour Shellac, Emmanuelle Lacalm n'hésite pas à soutenir les programmations improbables et les étranges événements tels que le « Festival du Film de Fesses » dont la première édition a eu lieu à Paris en juin dernier. Elle nous fait le plaisir d’être membre de notre jury 2015 et apportera dans ses bagages un film restauré de Paul Vecchiali dont la sortie nationale est prévue pour le 11 février 2015. Maxime Lachaud Auteur de différents ouvrages sur la culture américaine, musicale, littéraire et cinématographique, Maxime Lachaud est considéré comme «LE» spécialiste Redneck en France. Il présentera et dédicacera son dernier livre paru chez « Rouge Profond »: Redneck Movies, ruralités et dégénérescence dans le cinéma américain. Wanda de Lullabies Avec ses shows burlesques inspirés par le cinéma - de La Fiancée de Frankenstein à Barbarella - Wanda de Lullabies devait forcément croiser le chemin des Maudits Films. Ainsi, sera-t-elle présente pour un show avec « la Créature du Lagon noir ». Eric Peretti Spécialiste du film de genre, présent sur les bonus DVD (Artus, Chat qui fume) et dans différents fanzines francophones et anglophones, Eric Peretti s'est donné pour mission d'accompagner les films qu'il aime auprès du public en intervenant dans les festivals. Après Toulouse, Lyon, Neuchâtel, le voici à Grenoble pour apporter un éclairage sur les films présentés aux Maudits. Célia Pouzet Figure incontournable des folles programmations de Panic Cinéma, Célia Pouzet nous le plaisir d’être le troisième membre de notre jury 2015. /6 Comment voler un million de dollars How to steal a Million - William Wyler - Usa - 1966 La fille d’un faussaire en art mêle, par inadvertance, un détective privé à un vol. Du silence et des ombres To Kill a Mockingbird - Robert Mulligan - Usa - 1962 Dans une petite ville, un avocat prend la défense d’un Noir accusé de meurtre. La Fille de Ryan Ryan’s Daughter - David Lean - Angleterre - 1970 Dans le Nord de l’Irlande, une jeune femme mariée à un maître d’école tombe amoureuse d’un officier anglais. Seconds, l’opération diabolique Seconds - John Frankenheimer - Usa - 1966 voir page 5 Stella, femme libre Stella - Mihalis Kakogiannis - Grèce - 1955 A Athènes, une chanteuse de cabaret qui ne compte plus ses soupirants est assassinée. détails & horaires des séances sur www.cinemaleclub.com à partir du 17 janvier - Cinéma Le Club 7/ The Advocate For Fagdom The Advocate for Fagdom documentaire français de 2011 - 91 mn réalisation : Angélique Bosio Hustler White Hustler White film américain de 1996 - 79 mn réalisation : Bruce LaBruce, Rick Castro scénario : Bruce LaBruce, Rick Castro intervention : Bruce LaBruce Rick Castro Richard Kern John Waters Harmony Korine Bruce Benderson Qui est vraiment Bruce LaBruce ? Comment, de fils d’agriculteurs né dans la province canadienne de l’Ontario, est-il devenu une figure incontournable du mouvement punk queercore ? En quoi son œuvre reflète-t-elle un pan de la culture gay underground ? Voici quelques unes des nombreuses questions auxquelles la réalisatrice Angélique Bosio tente de répondre dans ce passionnant documentaire. Croisant tour à tour images d’archives, making-ofs, extraits de films et interviews - du photographe new-yorkais Richard Kern au cinéaste Harmony Korine en passant par le «Pope of Trash» John Waters et Bruce LaBruce lui-même - The Advocate for Fagdom dresse le portrait d’un cinéaste sans concession. En reconstituant le parcours de cette figure iconoclaste du cinéma gay (et punk), Angélique Bosio nous fait ainsi découvrir une oeuvre résolument politique qui abolit la frontière entre pornographie et films dits «traditionnels», à contrecourant d’un certain mode d’être bourgeois de la culture homosexuelle. Une plongée fascinante dans l’univers de Bruce LaBruce, un artiste qui ne laisse personne indifférent. séance présentée par Eric Peretti, en présence du producteur Stéphane Bouyer (Chat qui fume), en partenariat avec le Festival Vues d’En Face /8 Mardi 20 janvier -20h -Salle Juliet Berto interprétation : Tony Ward Bruce LaBruce Kevin P. Scott Alex Austin Kevin Kramer Jürgen Anger, écrivain prétentieux, arrive à Los Angeles. Roulant sur Santa Monica, il perd de son assurance quand apparaît Monty Ward, jeune prostitué en fuite. Équipés d’une caméra 16mm, Bruce LaBruce et Rick Castro filment des histoires d’amour (sutout physiques) avec un plaisir sans borne. Les références cinématographiques les plus improbables (de Billy Wilder à Kenneth Anger), la culture classique et la contre-culture, l’undergound, tout se mêle pour former un bijou rare. Hustler White éclabousse de lumière et scintille sous le soleil californien, même dans ses côtés les plus glauques... séance présentée par Eric Peretti, en partenariat avec le Festival Vues d’En Face film interdit aux moins de 16 ans - avec avertissement Mardi 20 janvier -22h -Salle Juliet Berto 9/ Courts Maudits, Premiers pas Chaque année, des centaines de courts métrages sont réalisés par des lycéens. Généralement conçus dans un cadre imposé (matériel, lieu, sujet...), ces films montrent pourtant des trésors d’ingéniosité et/ou d’inventivité déployés par certains élèves pour réussir à mettre en scène leurs idées. Le Centre Culturel Cinématographique - la structure organisationnelle du Festival - étant partenaire d’une option cinéma, nous avons eu l’occasion de découvrir certains de ces « films de lycéens ». Nous trouvions dommage que ces images restent cachées et c’est avec plaisir que nous leur offrons un espace sur grand écran. Si le but de la réalisation d’un film est de montrer ce dernier au public, nous savons pertinemment que cette confrontation n’est jamais évidente. Nous remercions donc tous ces jeunes cinéastes en herbe (et leurs professeurs) d’avoir accepté de quitter leurs cocons protecteurs et d’exposer leurs réalisations en grand, face à un « vrai » public. Ce dernier d’ailleurs sera mis à contribution en votant pour le prix du « Premier Court Maudit ». Courts Maudits, Premiers pas Pour une poignée de lire classe de terminale - Lycée du Grésivaudan / Meylan Une nouvelle version du Bon, le brute et le truand. Les Capricieuses classe de terminale - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André Avant de réaliser un film, il faut en écrire le scénario. Réalité inversée classe de seconde - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André Et si dans le lycée, tout le monde disparaissait ? Et si les hommes valsaient ? La Malette classe de terminale - Lycée Lumière / Lyon Des gangsters se disputent une malette. classe de seconde - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André Quand les femmes zombies prennent leur revanche. L’Égarement classe de seconde - Lycée Lumière / Lyon Méfiez-vous des ascenseurs... Cauchemar Girly classe de seconde - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André Pas toujours facile d’exécuter un contrat... Data Love classe de terminale - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André ...ou la recherche (très subjective) de la femme parfaite. les élèves : Orlane Barsotti, Floriane Bert-Bouchez-Manoz, Lucas Biga, Théo Blossier, Lucas Bonnet, Noémie Brunier, Thomas Canon, Fanny Chevalier, Héliette Clément, Amélie Convert-Pouget , Pauline Depalma, Camille Dezempte, Erwan Dietoisen, Gabrielle Diot, Izabel Drotvinaite, Loïc Dubois-Termoz, Gaëtan Faganello, Sigried Fauchon, Léo Fessia, Yoann Flandin-Blety-Reynaud, Cyndel Gerin, Yves Germain-Cara, Antoine Gimber, Lucas Goncalves, Clara GullonNeyrin, Emma Guttierez, Lou-Marie Herbulot, Emmanuelle Hocde, Adam Itri, Meyren Karaarslan, Chanel Konieczny, Manon Lancerotto, Lucien Lepoutre, Maxime Lopez, Anaelle Magnard, Bastien Mary, Paul Mathieu-Collin, Benoit Michaely, Gabriel Micoud, Manon Mignone, Thomas Miguet, Romane Mollier, Julien Moorat, Jade Novoa, Aurélie Orgueil, Louise Pavel, Benjamin Pépin, David Pischedda, Carla Pucci, Clémentine Rabatel, Alice Ravel, Quentin Remiller, Pablo Rozier-Delgado, Léa Sanchez, Candice Sanfilippo, Solène Sartre, Charlotte Serpolet, Lucie Tarpin, Augustin Tassignon, Rodolphe Teamo, Clément Testard, Tom Vander-Borght, Élodie Vaux, Raphaël Vezzosi, Léa Vial. séance présentée par Sarah Onave, entrée libre /10 Mercredi 21 janvier -14h30 -Salle Juliet Berto Mercredi 21 janvier -14h30 -Salle Juliet Berto 11/ Fièvre Change pas de main Horsehead film français de 2014 - 89 mn réalisation : Romain Basset scénario : Romain Basset, Karim Chériguène interprétation : Lilly-Fleur Pointeaux Catriona MacColl Murray Head Philippe Nahon Gala Besson film français de 1975 - 86 mn réalisation : Paul Vecchiali scénario : Noël Simsolo, Paul Vecchiali interprétation : Hélène Surgère Myriam Mézières Mona Heftre Jean-Christophe Bouvet Noël Simsolo De retour dans le domaine familial, Jessica met tout de suite la mauvaise ambiance en interpellant ses parents sur leur passé trouble. Comme si cela ne suffisait pas à déliter son humeur pourtant pas très festive, elle plonge avec une effroyable régularité dans des cauchemars qui feraient le régal de tous les étudiants en psychanalyse. La présence de l’égérie du gore, Catriona MacColl, dans l’un des rôles principaux pourrait laisser supposer un film sous haute influence mais que les quelques clins d’yeux disséminés ça et là aux maîtres de l’horreur ne vous abusent pas pour autant: Fièvre crée sa propre voie, où l’onirisme inquiétant s’entremêle aux angoisses intimes. Un petit régal malsain pour les yeux avertis et les cœurs ensanglantés. Mme Bourgeois, sur le point d’être nommée à un ministère, reçoit des films compromettants de la vie (très) intime de son fils. Pour mettre fin au chantage, elle engage une détective privée. Présenté en avant-première dans sa version restaurée, Change pas de main constitue l’unique incursion de Paul Vecchiali dans un genre abhorré: le film pornographique. Esthétiquement plus proche d’un érotique soft, cette œuvre audacieuse s’illustre par ses clins d’oeil habiles au polar et sa dimension politique, témoignages d’un univers qui ne « changera pas demain ». La mise en scène teintée de surréalisme, parachève de brouiller les pistes pour le spectateur, pris à l’instar de l’héroïne dans un dédale d’intrigues tissées par des personnages ambivalents. La projection sera suivie d’une discussion avec Christophe Bier sur «Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le cinéma pornographique sans jamais oser le demander», animée par Benjamin Cocquenet de Culturopoing.com. Avant la projection, découvrez «The Abime» d’Esther Poisson film présenté en compétition - interdit aux moins de 12 ans /12 Mercredi 21 janvier - 18h - Salle Juliet Berto séance présentée par Eric Peretti, en présence de la distributrice Emmanuelle Lacalm (Shellac) film interdit aux moins de 16 ans Mercredi 21 janvier - 20h - Salle Juliet Berto 13/ Vente de Livres & DVD L’équipe des Maudits vous propose de vider votre compte en banque en dvd et livres de cinéma... mais attention, pas n’importe quoi : que du bon, du lourd, du rare, du culte, de l’oublié, du gothique, du funk et plus encore ! Dealer film français de 2014 - 75 mn réalisation : Jean-Luc Herbulot scénario : Jean-Luc Herbulot, Samy Baaroun interprétation : Dan Bronchinson Salem Kali Bruno Henry Elsa Madeleine Hervé Babadi Dimitri Storoge Dans l’absolu, Dan n’aimerait tant rien que partir... et ouvrir une boulangerie en Australie. Lorsqu’on lui propose un dernier deal mirobolant, il saute sur l’occasion. Évidemment, la schnouf disparaît, et avec elle, les espoirs de couler une retraite tranquille au pays de Mad Max. Dan s’embarque alors dans 24 heures de galère concentriques et narcotiques. Inspiré des expériences de son acteur principal dans le merveilleux monde des dealers et des junkies, Dealer fonce à cent à l’heure, tête baissée contre tous les murs esthétiques à sa portée. la forme lorgne avec insistance du côté de la trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn, le fond donne dans la truculence décomplexée, sondant le potentiel d’humour de notre bourbier urbain avec une efficacité chirurgicale. Stands ouverts chaque soir, à partir de 18h - salle Juliet Berto film présenté en compétition - interdit aux moins de 12 ans Jeudi 22 janvier - 18h - Salle Juliet Berto 15/ Quand la jungle s’éveille Curucu, Beast of the Amazon Le Retour de la créature du lagon Return of the Swamp Thing film américain de 1989 - 88 mn film américain de 1956 - 76 mn réalisation : Curt Siodmak scénario : Curt Siodmak réalisation : Jim Wynorski scénario : Neil Cuthbert, Grant Morris, d’après les comics de Len Wein et Bernie Wrightson interprétation : Beverly Garland John Bromfield Harvey Chalk Larri Thomas interprétation : Louis Jourdan Heather Locklear Dick Durok Sarah Douglas Ace Mask L’aventurier Rock Dean et le Dr Andréa Romar recherchent des plantes médicinales en Amazonie. Or, les plantations sont désertes, les travailleurs ont fui, craignant d’être victimes d’une créature monstrueuse : Curucu. Moins connu que son grand frère Robert, Curt Siodmak a pourtant près de quatre-vingt scénarios à son actif - principalement de séries B - de petits métrages aux titres alléchants tels que Frankenstein rencontre le loup-garou (R.W. Neill) à Sherlock Holmes et le collier de la mort de Terence Fisher en passant par le chef-d’œuvre de Jacques Tourneur, Vaudou. A comparer, ses passages derrière la caméra sont rares, à peine une dizaine de films, et ses réalisations respecteront tous les clichés de la série B. Ainsi dans ce Curucu retrouvons-nous avec délectation un exotisme de pacotille, des jungles de studio, du kitschissisme et des stock-shots animaliers, sans oublier les stars John Bromfield et Beverly Garland, l'une des premières « scream-queen » du cinéma. Une vraie friandise pour cinéphile (ou pas). en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble, copie issue de leurs collections /16 Jeudi 22 janvier - 20h - Salle Juliet Berto Le Dr Arcane, qui a survécu à son affrontement avec la créature du marais, est toujours déterminé à devenir immortel. Pour cela, il est prêt à sacrifier sa belle-fille, Abby. Mais la créature veille... Suite hautement improbable de la série B réalisée par Wes Craven en 1982, ce Retour de la créature du lagon est un cocktail savamment dosé de stupidité jouissive, de n’importe quoi miraculeux et de funk réjouissant. Des scène de dragues inoubliables entre l’homme « plant-aquatique » et une Heather Locklear manifestement droguée aux instants kitsch indescriptibles, cette créature du marais (ou du lagon en traduction française) offre son pesant de « what the fuck » à chaque seconde. On serait bien tenté de dire qu’il faut le voir pour y croire : vous ne le regretterez pas ! Attention ! Soyez à l’heure ! Avant de faire connaissance avec la «créature du marais», la belle Wanda de Lullabies vous présentera sa créature dans un show inoubliable ! en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble, copie issue de leurs collections Jeudi 22 janvier - 22h - Salle Juliet Berto 17/ Der Samurai La Colline a des yeux Der Samurai The Hills Have Eyes film allemand de 2014 - 79mn film américain de 1977 - 89 mn réalisation : Till Kleinert scénario : Till Kleinert réalisation : Wes Craven scénario : Wes Craven interprétation : Michel Diercks Pit Bukowski Uwe Preuss Kaja Blachnik Michael F. Schumacher Christopher Guy Kane interprétation : John Steadman Janus Blythe Peter Locke Dee Wallace Michael Berryman Jakob, unique représentant de l’ordre d’un village reculé, traque le loup responsable des désordres alentours. Sa piste le mène dans l’antre d’un mystérieux travesti, maniant le katana des samouraïs avec une inquiétante dextérité. Dans ses efforts éperdus pour sauver ce qui peut encore l’être, Jakob s’abandonne complètement au jeu d’attraction/répulsion avec cette force étrange. Le cinéma de demain ne se trouve pas dans la 754ème sélection de Ken Loach au Festival de Cannes, dans les salaires honteux de comiques français qui ne font plus sourire personne, ou dans les implants capillaires de Michael Bay. Le 7ème art nouveau parle au cœur et aux tripes, surgit de nulle part, exécute quelques pas de danse d’une beauté inouïe et vous laisse hagard dans un champ à la tombée de la nuit. Der Samurai est tout cela, et plus encore. film présenté en compétition, interdit aux moins de 16 ans en Allemagne /18 Vendredi 23 janvier - 18h - Salle Juliet Berto En route vers la Californie, une famille fait un détour par le désert du Nouveau-Mexique afin de retrouver l’emplacement d’une mine d’argent. Lors d’un arrêt à une station service, ils refusent d’écouter les avertissements d’un vieil homme... Lorsque Wes Craven entreprend La Colline a des yeux en 1977, il n’est encore que l’auteur controversé de La Dernière maison sur la gauche, succès surprise des séances de minuit du début de la décennie. Son survival peuplé de cannibales irradiés cachés dans le désert va faire de lui l’un des plus importants auteurs du cinéma d’horreur américain. Vaguement inspiré de faits divers historiques, La Colline a marqué son public avec une ribambelle de personnages aujourd’hui devenus classiques - au premier rang desquels l’impressionnant Pluto (Michael Berryman) - et de scènes chocs jamais égalées par les nombreux séquels et remakes. Film culte des vidéo-clubs, toujours puissant quarante ans plus tard, plus incontournable que jamais et à découvrir d’urgence sur grand écran ! séance présentée par Maxime Lachaud, auteur de « Redneck Movies, ruralité et dégénérescence dans le cinéma américain » film interdit aux moins de 16 ans Vendredi 23 janvier - 20h - Salle Juliet Berto 19/ Le Salaire du diable Gorge profonde Man in the Shadow Deep Throat film américain de 1957 - 80 mn film américain de 1972 - 61 mn réalisation : Jack Arnold scénario : Gene L. Coon réalisation : Gerard Damiano scénario : Gerard Damiano interprétation : Jeff Chandler Orson Welles Colleen Miller Paul Fix Barbara Lawrence James Gleason interprétation : Linda Lovelace Dolly Sharp Harry Reems Carol Connors Une petite ville du Texas vit sous la coupe et l’autorité absolue d’un propriétaire terrien. Quand le shérif local apprend qu’un meurtre a été commis, il commence son enquête malgré les protestations et les intimidations. Linda a tout pour être heureuse. Une chose lui fait cependant souci : elle n’est jamais parvenue à l’orgasme. S’inquiétant de cet état de fait, elle se confie à son amie Helen qui l’oriente vers un médecin. Ce dernier va faire une étrange découverte. Reprenant un sujet maintes fois utilisé dans le western classique le shérif intègre face au riche propriétaire se voulant au-dessus des lois - Jack Arnold met de côté les créatures monstrueuses et extraterrestres qui l’ont fait connaître (L’Étrange créature du lac noir, Tarantula, Le Météore de la nuit...) pour signer un western moderne d’ambiance pessimiste, très noir malgré la lumière brûlante du Texas. Si les messages de tolérance étaient trop subtils pour certains dans ses précédents films, ici, il n’en est rien: Arnold tire à bout portant sur le fascisme, le racisme et la cruauté humaine. Difficile de rester de marbre devant les scènes de violence, même quand elles sont hors-champs - Jack Arnold laisse faire notre imagination, plus riche en horreur que tous les monstres qu’il aurait pu filmer, excepté l’Homme. Porté par un Jeff Chandler tout en nervosité retenue et un Orson Welles fidèle à lui-même dans son arrogance, ce Salaire du diable est un véritable joyau noir. 1972, année pornographique. Une petite équipe tourne en six jours à Miami un film destiné au circuit clandestin. Défiant les lois alors en vigueur sur l’obscénité, celui-ci va rapidement se retrouver à l’affiche des salles de cinéma, devenant ainsi l’un des plus gros succès d’audience du cinéma pornographique américain: le mythe Gorge profonde était né. Mais au-delà de sa réputation sulfureuse, l’œuvre de Damiano saisit aujourd’hui encore par sa modernité, son humour et son ton résolument féministe : car si l’intrigue, qui défie les lois de l’anatomie humaine, est un prétexte habile à la démonstration des talents de la troublante Linda Lovelace, le film n’en fait pas moins la part belle au plaisir féminin et à la quête de jouissance de son héroïne... Alors détendez-vous et embarquez pour une expérience charnelle et cinématographique délicieusement seventies; qui sait... peut-être entendrez-vous les cloches sonner ! séance présentée par Eric Peretti, copie issue des collections de la Cinémathèque de Grenoble /20 Vendredi 23 janvier - 22h - Salle Juliet Berto séance présentée par Eric Peretti, interdit aux moins de 18 ans - classé X Vendredi 23 janvier -minuit -Salle Juliet Berto 21/ Courts Maudits Sa mort, son déclin est souvent annoncé et pourtant, le court métrage est toujours là, bien vivant. Et ce n’est pas parce qu’on parle à son sujet de «petit format» qu’il se doit d’être visionné sur un «petit écran». C’est la raison d’être des Courts Maudits : donner à des films peu vus l’occasion de montrer tout leur éclat, en grand. Comme d’habitude, la sélection se fait sur deux critères : l’envie de cinéma et le coup de cœur. Courts Maudits Ninja eliminator 4 : the French Connection de Mathieu Berton - 8mn14 Fausse bande-annonce du 4ème opus de la célèbre franchise de films de ninja québécois. Pour une poignée de mollards de Nicolas Montfort, Philippe Malempré - 3mn Dans le désert, un cow-boy croise une vieille connaissance... Trajectoires de Philippe Massoni, Sébastien Jovellar - 12mn50 Parades Nina, David et Lucas roulent depuis des jours, des mois. Ils fuient leurs petites existences à la recherche d’un ailleurs et de quelque chose de mieux ou de moins pire. Au hasard d’une route, à la recherche de quoi manger et de cigarettes, leur trajectoire les mène dans un petit village quasiment désert. Au loin un bar semble ouvert. Il fait nuit. Deux hommes travaillent dans les rues d’un centre-ville. Leurs gestes se répètent à l’infini. Quand on prend la peine de les regarder, on y voit de la vie, des mains, des pieds qui volent, des hommes en mouvement. de Claire Juge - 14mn40 Mon dîner au parc de Nicolas Krief - 12mn Après la dissolution de son groupe d’humour, Jean-François disparaît mystérieusement. Trois ans plus tard, son collègue Julien reçoit un message du disparu l’invitant à un repas dans un parc. Récit d’une étrange réunion. Leurre Invectum de Pierre Reynard - 2mn49 de Francis Fortin, Adam-Gabriel Belley-Côté - 2mn54 «Tout un art». Jean se réveille dans un garage. Il est entouré d’étranges instruments chirurgicaux. Mais quelque chose de bien pire l’attend. L’Assistante Jonathan’s Chest de Christopher Radcliff - 14mn35 de David Guiraud - 15mn57 Isabelle est physiothérapeute. Après le travail, elle est impliquée dans une activité complètement différente. Alex, un adolescent maussade et émotionnellement troublé, va se coucher après une dispute avec sa mère. Dans la nuit, il est réveillé par un étranger qui entre dans sa chambre par la fenêtre ouverte. Ce dernier prétend être son frère, Jonathan, disparu quelques années plus tôt, dans des circonstances mystérieuses. séance présentée par Sarah Onave, entrée libre /22 Samedi 24 janvier-14h30-Salle Juliet Berto Samedi 24 janvier-14h30-Salle Juliet Berto 23/ Rencontre / Dédicace Dans la petite librairie O’Merveilles se trouve des rayonnages chargés de fantasy, de science-fiction, de fantastique, mais aussi des ouvrages dédiés au cinéma que nous aimons. Il était donc naturel que les Maudits Films s’y installent le temps d’une journée, accueillis par son propriétaire tout aussi amoureux de la littérature de genre que nous le sommes du cinéma. Les redneck movies représentent tout un pan du cinéma d'exploitation américain, qui connut son heure de gloire entre les années 1960 et 1980 – et qui se poursuit aujourd'hui de façon plus diffuse, dans le cinéma de Rob Zombie par exemple. Le genre gagnera ses lettres de noblesse au début des années 1970 avec Délivrance (1971) de John Boorman ou Massacre à la tronçonneuse (1974) de Tobe Hooper, et envahira outreAtlantique le cinéma et même les écrans de télévision, au point que l’on parlera de « hicksploitation » - hick voulant dire péquenaud. L'ouvrage, très richement illustré et bénéficiant d'entretiens inédits (avec John Boorman, Tobe Hooper, Jeff Lieberman, David Worth, Glen Coburn, Yves Boisset, William Grefé…), met les mains dans la boue pour découvrir une Amérique représentée par cet autre cinéma, étrange, poisseux, dégénéré, écrasé sous un soleil de plomb. L'auteur est remonté aux origines du stéréotype populaire du redneck pour retracer le contexte socio-historique et mieux comprendre cette esthétique. Certains films évoqués sont des classiques du cinéma, d'autres sont totalement obscurs, presque introuvables. Vous découvrirez donc ici autant de chefs-d'œuvre que de nanars, autant de joyaux noirs que de films fauchés. Le genre est aussi exploré dans toute sa richesse (porno paillard, cannibalisme hillbilly, créatures des marais, comédies de ploucs, slashers ruraux, etc.) et dans l'impact qu'il a pu avoir en dehors des frontières américaines, y compris dans le cinéma actuel. Essayiste et journaliste français, Maxime Lachaud s'est imposé comme une référence dans la recherche autour des arts et de la littérature du Sud des États-Unis. Il est, entre autres, l'auteur du livre Harry Crews, un maître du grotesque (K-Inite, 2007), la première étude française sur cet écrivain sudiste majeur. en partenariat avec la librairie O’Merveilles, 5, rue Bayard à Grenoble - www.omerveilles.com Samedi 24 janvier - 15h30 - O’Merveilles 25/ Electric Boogaloo Catégorie x Electric Boogaloo: the Wild, Untold Story of Cannon Films documentaire français de 2014 - 58 mn documentaire américain de 2014 - 107 mn réalisation : Fred Ambroisine réalisation : Mark Hartley intervention : Jack Tyler Nina Roberts Angell Summers Bruno SX Titof Gérard KiKoïne intervention : Dolph Lundgren Molly Ringwald Marina Sirtis Bo Derek Franco Nero The Wild, Untold Story of Cannon Films nous prévient le titre complet : soit une véritable plongée en apnée dans le règne sans partage des deux terribles cousins producteurs, Menhem Golam et Yoram Globus, sur le cinéma d’exploitation des années 80. Une flopée de comédiens cultes revient sur leurs méthodes, leur ascension, leur chute, et leur influence indélébile sur la culture vidéoclub. En 2014, deux documentaires sont revenus sur l’aventure de la Cannon Films. Pourquoi préférer celui-ci à The Go-Go Boys de Hilla Medalia ? Déjà, il n’est pas produit par les sujets du film, ce qui aide un tantinet à rester objectif. Ensuite, il est signé Mark Hartley, auteur des géniaux Not Quite Hollywood (sur le cinéma de genre australien) et Machete Maidens Unleashed ! (sur l’exploitation des Philippines), garantie d’un grand moment de cinéphilie passionnée. film présenté en compétition /26 Samedi 24 janvier - 16h - Salle Juliet Berto Alors qu’il réalise le making-of des Caresses de l’aube, la dernière production pornographique de Jack Tyler, Frédéric Ambroisine découvre que la matière captée va bien au-delà de la commande de départ. Derrière la camaraderie bon enfant et le professionnalisme de rigueur, l’équipe du film se confie sur l’évolution de la pornographie. Catégorie X est un heureux accident, un détournement qui s’impose de lui-même au fil des confessions, de quelques instants volés où affleure une tendresse pour le moins inattendue. Des personnages bien plus intéressants que le tout venant du 7ème art français y défilent posément et se mettent à nu, souvent littéralement, mais pas que... L’industrie du X français prend son pouls agonisant dans ce qui ressemble fort à un ultime soupir. film présenté en compétition - déconseillé aux moins de 16 ans Samedi 24 janvier - 18h - Salle Juliet Berto 27/ SanKuKaï, les évadés de l’espace Yor, le chasseur du futur Uchu kara no messeji Il mondo di Yor film japonais de 1978 - 105 mn film italo-turc de 1983 - 88 mn réalisation : Kinji Fukasaku scénario : Jerico, Charles S. Haas réalisation : Antonio Margheriti scénario : Antonio Margheriti, Robert D. Bailey d’après Ray Collins et Juan Zanotto interprétation : Vic Morrow Sonny Chiba Peggy Lee Brennan Etsuko Shihomi Philip Casnoff Tetsuro Tamba An 5001. La planète Jillucia a été pratiquement détruite par les terribles Stressos. Le chef des survivants, soutenu par la princesse jillucienne, s’en remet au dieu Liabé et disperse dans l’univers huit noix divines capables de découvrir les huit héros qui, unissant leurs forces, libéreront Jillucia. «San Ku Kaï, San Ku Kaï, c’est la bataille, c’est la bataille...» Toute une génération télévisuelle fut bercée par ce générique concocté par Eric Charden et Didier Barbelivien pour la série «San Ku Kaï» créée suite au film Les Évadés de l’espace (et non l’inverse). Comme beaucoup de pays, le Japon voulut lui aussi avoir son Star Wars. Pour cela, Kinji Fukasaku se mit aux manettes (c’était après Le Cimetière de la morale et bien avant Battle Royale) de cet objet filmique quand même identifiable : une princesse, des pilotes dans l’espace, un robot qui parle, un grand méchant hideux, une force magique. Des ingrédients certes déjà vus, mais ici depuis le pays du soleil levant, où les maquillages outranciers sont de rigueur, l’humour bon enfant, les sentiments exacerbés et les costumes en import direct des magazines de mode des années 80. En fait, on ne remerciera jamais assez George Lucas et son Star Wars. Sans eux, nombre de films n’auraient point vu le jour, et cela aurait été bien regrettable ! interprétation : Reb Brown Corinne Cléry John Steiner Carole André Yor est un fier guerrier de son époque - la préhistoire - qui désire découvrir son passé, savoir d’où il vient... et si c’était du futur ? Ne vous y trompez pas: le nom d’Anthony M. Dawson sur lequel s’ouvre le générique cache bel et bien le nom d’Antonio Margheriti, auteur des grandioses Danse macabre et La Vierge de Nuremberg. Nulle trace de l’élégance habituelle de Margheriti ici avec cette improbable rencontre entre Les Maîtres de l’Univers et La Guerre du feu, qui parvient toutefois à tutoyer la grandeur de perles comme Conquest de Fulci, voire même 2019, après la chute de New York de Martino: du très grand art pour fins gourmets. On aimerait réellement trouver les mots pour parler de la délicatesse de la performance de Reb Brown, des effets spéciaux bluffants, de la finesse d’un scénario tout en nuances et du charme particulier du doublage, mais on préfère vous laisser le bonheur de la découverte. Non, vraiment, de rien. L’habituelle double-programmation «Grindhouse» qui clôture chaque Maudits Films met à l’honneur, cette année, les souvenirs d’enfance de toute une génération en réhabilitant ces héros souvent connus via la télévision alors qu’ils ont pris vie sur le grand écran. Séances présentées par Eric Peretti /28 Samedi 24 janvier - 20h - Salle Juliet Berto Samedi 24 janvier - 20h - Salle Juliet Berto 29/ Le C.C.C. vous connaissez ? Le Centre Culturel Cinématographique de Grenoble, comme son nom ne l’indique pas, est un véritable ciné-club. Mais qu’est-ce qu’un «véritable ciné-club ?» direz-vous. C’est une association loi 1901, affiliée à une fédération de ciné-clubs et portée par des bénévoles amateurs (dans le sens amoureux), qui a pour but de promouvoir la culture par le film. Les images, de nos jours, font partie intégrante de notre vie quotidienne, de notre culture. Elles nous informent, nous éduquent, nous divertissent. Par son activité de ciné-club, le Centre Culturel Cinématographique exerce, tout au long de l’année, une mission d’éducation populaire en général et d’éducation à l’image en particulier lors de séances hebdomaires ainsi qu’au gré de partenariats et de collaborations diverses avec les acteurs culturels locaux. Dans la continuité de cette action, le C.C.C. est partenaire de l’option cinéma-audiovisuel facultative du lycée Sainte-Cécile (La Côte St-André) et un centre de documentation cinématographique est mis à la disposition des étudiants. Depuis 2009, le Centre Culturel Cinématographique organise le Festival des Maudits Films. Pour plus d’information : www.ccc-grenoble.fr Qui fait quoi ? Le Festival est organisé, via le Centre Culturel Cinématographique, par une équipe entièrement bénévole. Déléguée générale : Karel Quistrebert, assistée de Sarah Onave Programmation : François Cau, Karel Quistrebert Les Courts Maudits : Sarah Onave Communication : tout le monde Support Outre-Atlantique : Sabine Garcia Site internet : Christophe Berthelot, Sarah Onave Graphiste : Axel Coutaz Bande-annonce : Floriane BBM, Louna & Yann Flandrin Photos & vidéos : Les Beauz’Ardeux Projectionniste : Sylvain Crobu Organisation et logistique générale : Christophe Berthelot, Philippe Chandless, Raphaël Cote, Rolland Douzet, Yann Flandrin, Alizée Govaerts, Claire Holzer et toute l’équipe du Centre Culturel Cinématographique. Les «Beauz’Ardeux» : Floriane BBM, Arnaud Berne, Axel Coutaz, Jonathan Jarre, Lisa Pauget, Guillaume Peruchon, Alma Sauret, Robin Winton. Sincères Remerciements et nos partenaires ? Nous remercions chaleureusement tous ceux qui nous aident, soutiennent et nous supportent de quelques manières que ce soit dans cette aventure, et sans qui rien ne serait possible : le Conseil Général de l’Isère, la Ville de Grenoble, le Théâtre de Grenoble, le Cinéma Le Club, la Cinémathèque de Grenoble, le cinéma Art & Plaisirs, Le Chat qui fume, D3 Distribution, Lost Films, Luminor, Salzgeber, Shellac, Tanzi Distribution, la librairie O’Merveilles, le bar A L’Ouest, Culturopoing, Torso, Radio Campus Grenoble, les Éditions Rouge Profond, l’Épouvantable Vendredi (Lyon), Festival Connexions, Grenoble Universités, l’École des Beaux-Arts de Grenoble, le lycée Sainte-Cécile (La Côte St-André), le Festival Vues d’en Face, le Lys Noir, le Mix, Le Petit salon des créateurs, Vigny-Musset Repro... ... ainsi que Frédéric Ambroisine, Pierrette Amiot, Guy Astic, Romain Basset, Christophe Bier, Kevin Boissezon, Angélique Bosio, Tillyan Bourdon, Stéphane Bouyer, Dan Bronchinson, Florent Brozzoni, Fabrice Calzettoni, Daniel Chang, Benjamin Cocquenet, Sylvain Crobu, Cyril Despontin, Aurélie Dos Santos, Guy Drai, Louna Flandrin, Frédéric Fromenty, Inge Gaillard, Sabine Garcia, Alexandre Hadade, Jean-Luc Herbulot, Yohann Hideux, Clovis Juré, Emmanuelle Lacalm, Maxime Lachaud, Lauriane Leroy, René Letzger, Hermann Lorsbach, Wanda de Lullabies et sa créature, Eloïse Martin, Stéphane Nafir-Gouillon, Sophie Obid, Marc Olry, Julien Oreste, Patrick Ortega, Eric Peretti, Alexis Perrin, Sylvie Piboule, Guillaume Pic, Jérôme Pichon, Jürgen Pohl, Esther Poisson, Guillaume Poulet, Emmanuel Rossi, Olivier Rossignot, Emmanuel Silvestre, Jean-Jacques Tardy, Nicolas Tixier, Karine Trabucco, Philippe Vic, Julien Vacarri, Bertrand Vignon, Michel Warren, tous ceux qui ont fait/font/feront des films et surtout le public qui donne une réelle vie au festival. /30 31/