Programme - Festivals Connexion

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Programme - Festivals Connexion
informations pratiques
combien cela va vous coûter ?
Salle Juliet Berto :
La séance : 6 euros
Pass « 5 films »: 20 euros
Pass « 10 films » : 35 euros
Séance « Grindhouse » : 10 euros
Séance « Courts Maudits » : entrée libre
Cinéma Le Club (hommage à Lost Films) :
Séance : tarifs habituels du cinéma.
où ont lieu les projections ?
La Rétrospective & la compétition :
Les projections se déroulent dans la (très belle) salle Juliet
Berto, salle municipale, qui se situe en plein coeur du vieux
Grenoble. Plus exactement, l’entrée est dans le passage de
l’ancien palais de justice, à côté de la place Saint-André, face
au théâtre municipal de Grenoble.
La salle est accessible aux PMR (personne à mobilité réduite).
L’hommage à Lost Films :
Les projections ont lieu au Cinéma Le Club , rue du Phalanstère.
des réservations ?
Les réservations sont nominatives et se font uniquement par mail
à l’adresse [email protected]
Les réservations sont clôturées à 14h pour le soir-même.
Pour l’hommage à Lost Films, vous pouvez acheter vos places
à l’avance au Cinéma Le Club.
d’autres informations ?
Plusieurs options s’offrent à vous :
- Consultez le site internet : www.festivaldesmauditsfilms.com
- Écrivez-nous à [email protected]
- Appelez le +33 (0)476 44 70 38
- Suivez-nous sur Facebook et/ou Twitter @MauditsFilms
Retrouvez l’équipe du Festival et ses invités lors de l’émission
« Debout les Maudits », chaque jour à 16h30 à la boutique Le Lys
Noir, rue des Clercs - mise en ligne chaque soir sur notre site.
Sommaire
Édito
Exposition - Vernissage
4
Seconds - L’Opération diabolique
5
Les invité(e)s du Festival
6
Hommage à Lost Films
7
The Advocate for Fagdom - rétrospective
8
Hustler White - rétrospective
9
Courts Maudits «premiers pas»
10
Fièvre - compétition
12
Change pas de main - rétrospective
13
Dealer - compétition
15
Quand la jungle s’éveille - rétrospective
16
Le Retour de la créature du lagon - rétrospective
17
Der Samurai - compétition
18
La Colline a des yeux - rétrospective
19
Le Salaire du diable - rétrospective
20
Gorge profonde - rétrospective
21
Courts Maudits
22
Dédicace
25
Electric Boogaloo - compétition
26
Catégorie X - compétition
27
SanKuKaï, les évadés de l’espace - rétrospective
28
Yor, le chasseur du futur - rétrospective
29
Partenaires
Informations
30
31/32
Les films étrangers de la compétition sont présentés dans leur
version originale sous-titrée en français. Les versions des films
de la rétrospective dépendent des copies que nous trouvons.
/2
Le Festival des Maudits Films va fêter ses 7 hivers.
Il a, paraît-il, atteint l’âge de raison. Nous avons
donc énormément raisonné (avec nos cœurs et nos
tripes) pour vous concocter une programmation
diverse et variée, intense en sensation et émotion
et pleine d’amour. Car oui, nous le crions haut et
fort, nous sommes avant tout un festival d’amour :
amour du cinéma, de la pellicule, des salles obscures,
de l’étrange, du curieux, de l’oublié, de l’interdit...
Ainsi, cette année encore nous vous proposons
toute une variété de cinéma(s) allant du chefd’œuvre à la série Z, du noir et blanc à la couleur,
de la romance naïve au film d’amour explicite, de
l’inconnu au film culte.
Et parce que « aller au cinéma », comme disaient
les frères Lumière, ce n’est pas seulement regarder
des images, c’est aussi partager une expérience à
plusieurs dans une salle; et parce qu’un film, comme
toute oeuvre d’art, se doit souvent d’être remis dans
son contexte, les séances des Maudits Films seront
toutes accompagnées par des invités de prestige
(enfin, de notre point de vue). Bref, tout ceci pour
dire - puisqu’il s’agit ici d’un édito - que notre ligne
de conduite, notre « politique » n’a pas changé au
fil des années. Le Festival des Maudits Films n’existe
que pour apporter tous les plaisirs
cinématographiques possibles au
public, que ce dernier soit simple
curieux ou cinéphile averti.
Exposition
Comme répété maintes fois, le Festival des Maudits Films est un festival
d’amour. De fait, nous ne ratons aucune occasion pour nous installer
chez ceux que nous aimons. Ainsi, cette année, allons-nous de nouveau
occuper les murs de ce petit estaminet, dont le nom nous va si bien :
« A l’Ouest ». Ses murs qui présentent habituellement les œuvres les
plus diverses d’artistes locaux (ou non), connus (ou non) mais toujours
surprenantes, porteront cette fois les vives couleurs des Maudits Films
avec les reproductions « faites maison » des affiches originales des films
programmés pour la 7ème édition.
Seconds - l’opération diabolique
Seconds
film américain de 1966 - 106 mn
réalisation : John Frankenheimer
scénario : Lewis John Carlino,
d’après le roman de David Ely
interprétation :
John Randolph
Rock Hudson
Richard Anderson
Salome Jens
Arthur Hamilton, banquier d’un âge mûr déçu par son existence
monotone, est contacté par un ami qu’il croyait mort...
Commence pour lui une vertigineuse traversée des apparences.
Le samedi 10 janvier, pour inaugurer l’accrochage de ces
superbes affiches, Radio Campus Grenoble et l’équipe des
Maudits vous invitent à participer à une soirée « BlindTest
& Vidéo ». Une occasion idéale pour mettre vos oreilles et
vos mirettes (et vos neurones) à l’épreuve ! Saurez-vous
reconnaître les musiques et extraits de nos films fétiches
et adorés ?
Si oui, venez nous rejoindre, votre mémoire infaillible
sera récompensée...
Dans ce chef-d’œuvre passé totalement inaperçu à sa sortie en 1966
- et ce malgré la présence de Rock Hudson - John Frankenheimer s’emploie à écorner le sacro-saint rêve américain alors que le pays
émerge difficilement du climat délétère instauré par la guerre
froide. Grâce au distributeur Lost Films, il est aujourd'hui possible
de découvrir ce film radical et d'admirer l'immense travail de
photographie de James Wong Howe, chef-opérateur des plus
grands cinéastes hollywoodiens. La rencontre entre celui qui
révolutionna plus d'une fois les techniques de tournage et la
jeunesse pessimiste de Frankenheimer donne à cette œuvre une
image, une lumière, un cadre qui épousent à la perfection le propos
paranoïaque du réalisateur.
Séance organisée dans le cadre des soirées «Regards Croisés»,
présentée et animée par Laurent Huyart, analyste filmique
en partenariat avec le Cinéma Art & Plaisirs de Voreppe
film interdit aux moins de 12 ans
/4
du 10 au 31 janvier - Bar à l’Ouest
Samedi 17 janvier - 20h30 - Art & plaisirs
5/
Les invité(e)s du Festival
Ne nous voilons pas la face, les Maudits Films, c’est aussi l’occasion pour nous
d’inviter des gens d’exception, des « personnages bien plus intéressants que
le tout venant du 7ème art français ». Bref, que du beau monde !
Christophe Bier
Homme à multiples casquettes (acteur, historien, critique...), connu
pour être à l’origine de l'incontournable Dictionnaire des films français
pornographiques & érotiques 16 et 35mm (Serious Publishing, 2011),
Christophe Bier est à lui seul une véritable encyclopédie vivante...et
truculente !
Hommage à Lost Films
S’il est des personnes que nous respectons et admirons aux Maudits
Films, ce sont bien les distributeurs qui privilégient l’amour du cinéma
au capitalisme pur et dur.
Petite maison de distribution tenue par Marc Olry, Lost Films ressort
des longs métrages, parfois oubliés, en version restaurée. Un seul film
par an, mais pas n’importe lequel : ce dernier est choisi avec le cœur.
Sans doute une des meilleures façons de faire... et qui donne l’occasion
à chaque cinéphile de découvrir sur grand écran des pépites qui ont
forgé l’histoire du cinéma.
Stéphane Bouyer
Totalement indépendant, Stéphane Bouyer soutient les projets les plus
dingues et permet de découvrir des perles oubliées du cinéma de genre
avec ses éditions DVD du Chat qui fume. Par ailleurs producteur, il présentera le documentaire The Advocate for Fagdom réalisé par Angélique
Bosio tout en étant membre de notre jury 2015.
Benjamin Cocquenet
Boulimique implacable du cinéma en tous genres - mais tout en étant
fin gourmet, s’il vous plaît - Benjamin Cocquenet, rédacteur fou de
culturopoing.com à ses heures perdues, revient aux Maudits Films pour
une chaude (?) discussion avec Christophe Bier.
Emmanuelle Lacalm
Distributrice pour Shellac, Emmanuelle Lacalm n'hésite pas à soutenir
les programmations improbables et les étranges événements tels que le
« Festival du Film de Fesses » dont la première édition a eu lieu à Paris
en juin dernier. Elle nous fait le plaisir d’être membre de notre jury 2015
et apportera dans ses bagages un film restauré de Paul Vecchiali dont la
sortie nationale est prévue pour le 11 février 2015.
Maxime Lachaud
Auteur de différents ouvrages sur la culture américaine, musicale,
littéraire et cinématographique, Maxime Lachaud est considéré comme
«LE» spécialiste Redneck en France. Il présentera et dédicacera son
dernier livre paru chez « Rouge Profond »: Redneck Movies, ruralités
et dégénérescence dans le cinéma américain.
Wanda de Lullabies
Avec ses shows burlesques inspirés par le cinéma - de La Fiancée de
Frankenstein à Barbarella - Wanda de Lullabies devait forcément croiser
le chemin des Maudits Films. Ainsi, sera-t-elle présente pour un show
avec « la Créature du Lagon noir ».
Eric Peretti
Spécialiste du film de genre, présent sur les bonus DVD (Artus, Chat qui
fume) et dans différents fanzines francophones et anglophones, Eric
Peretti s'est donné pour mission d'accompagner les films qu'il aime
auprès du public en intervenant dans les festivals. Après Toulouse,
Lyon, Neuchâtel, le voici à Grenoble pour apporter un éclairage sur
les films présentés aux Maudits.
Célia Pouzet
Figure incontournable des folles programmations de Panic Cinéma, Célia
Pouzet nous le plaisir d’être le troisième membre de notre jury 2015.
/6
Comment voler un million de dollars
How to steal a Million - William Wyler - Usa - 1966
La fille d’un faussaire en art mêle, par inadvertance, un détective privé
à un vol.
Du silence et des ombres
To Kill a Mockingbird - Robert Mulligan - Usa - 1962
Dans une petite ville, un avocat prend la défense d’un Noir accusé de
meurtre.
La Fille de Ryan
Ryan’s Daughter - David Lean - Angleterre - 1970
Dans le Nord de l’Irlande, une jeune femme mariée à un maître d’école
tombe amoureuse d’un officier anglais.
Seconds, l’opération diabolique
Seconds - John Frankenheimer - Usa - 1966
voir page 5
Stella, femme libre
Stella - Mihalis Kakogiannis - Grèce - 1955
A Athènes, une chanteuse de cabaret qui ne compte plus ses soupirants
est assassinée.
détails & horaires des séances sur www.cinemaleclub.com
à partir du 17 janvier - Cinéma Le Club
7/
The Advocate For Fagdom
The Advocate for Fagdom
documentaire français de 2011 - 91 mn
réalisation : Angélique Bosio
Hustler White
Hustler White
film américain de 1996 - 79 mn
réalisation : Bruce LaBruce, Rick Castro
scénario : Bruce LaBruce, Rick Castro
intervention :
Bruce LaBruce
Rick Castro
Richard Kern
John Waters
Harmony Korine
Bruce Benderson
Qui est vraiment Bruce LaBruce ? Comment, de fils d’agriculteurs né
dans la province canadienne de l’Ontario, est-il devenu une figure
incontournable du mouvement punk queercore ? En quoi son œuvre
reflète-t-elle un pan de la culture gay underground ? Voici quelques
unes des nombreuses questions auxquelles la réalisatrice Angélique
Bosio tente de répondre dans ce passionnant documentaire.
Croisant tour à tour images d’archives, making-ofs, extraits de films
et interviews - du photographe new-yorkais Richard Kern au cinéaste
Harmony Korine en passant par le «Pope of Trash» John Waters et
Bruce LaBruce lui-même - The Advocate for Fagdom dresse le portrait
d’un cinéaste sans concession. En reconstituant le parcours de cette
figure iconoclaste du cinéma gay (et punk), Angélique Bosio nous
fait ainsi découvrir une oeuvre résolument politique qui abolit la
frontière entre pornographie et films dits «traditionnels», à contrecourant d’un certain mode d’être bourgeois de la culture homosexuelle.
Une plongée fascinante dans l’univers de Bruce LaBruce, un artiste
qui ne laisse personne indifférent.
séance présentée par Eric Peretti,
en présence du producteur Stéphane Bouyer (Chat qui fume),
en partenariat avec le Festival Vues d’En Face
/8
Mardi 20 janvier -20h -Salle Juliet Berto
interprétation :
Tony Ward
Bruce LaBruce
Kevin P. Scott
Alex Austin
Kevin Kramer
Jürgen Anger, écrivain prétentieux, arrive à Los Angeles. Roulant
sur Santa Monica, il perd de son assurance quand apparaît Monty
Ward, jeune prostitué en fuite.
Équipés d’une caméra 16mm, Bruce LaBruce et Rick Castro filment
des histoires d’amour (sutout physiques) avec un plaisir sans borne.
Les références cinématographiques les plus improbables (de Billy
Wilder à Kenneth Anger), la culture classique et la contre-culture,
l’undergound, tout se mêle pour former un bijou rare. Hustler
White éclabousse de lumière et scintille sous le soleil californien,
même dans ses côtés les plus glauques...
séance présentée par Eric Peretti,
en partenariat avec le Festival Vues d’En Face
film interdit aux moins de 16 ans - avec avertissement
Mardi 20 janvier -22h -Salle Juliet Berto
9/
Courts Maudits, Premiers pas
Chaque année, des centaines de courts métrages sont réalisés par
des lycéens. Généralement conçus dans un cadre imposé (matériel,
lieu, sujet...), ces films montrent pourtant des trésors d’ingéniosité
et/ou d’inventivité déployés par certains élèves pour réussir à mettre
en scène leurs idées. Le Centre Culturel Cinématographique - la
structure organisationnelle du Festival - étant partenaire d’une option
cinéma, nous avons eu l’occasion de découvrir certains de ces « films
de lycéens ». Nous trouvions dommage que ces images restent cachées
et c’est avec plaisir que nous leur offrons un espace sur grand écran.
Si le but de la réalisation d’un film est de montrer ce dernier au public,
nous savons pertinemment que cette confrontation n’est jamais
évidente. Nous remercions donc tous ces jeunes cinéastes en herbe (et
leurs professeurs) d’avoir accepté de quitter leurs cocons protecteurs
et d’exposer leurs réalisations en grand, face à un « vrai » public.
Ce dernier d’ailleurs sera mis à contribution en votant pour le prix
du « Premier Court Maudit ».
Courts Maudits, Premiers pas
Pour une poignée de lire
classe de terminale - Lycée du Grésivaudan / Meylan
Une nouvelle version du Bon, le brute et le truand.
Les Capricieuses
classe de terminale - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André
Avant de réaliser un film, il faut en écrire le scénario.
Réalité inversée
classe de seconde - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André
Et si dans le lycée, tout le monde disparaissait ?
Et si les hommes valsaient ?
La Malette
classe de terminale - Lycée Lumière / Lyon
Des gangsters se disputent une malette.
classe de seconde - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André
Quand les femmes zombies prennent leur revanche.
L’Égarement
classe de seconde - Lycée Lumière / Lyon
Méfiez-vous des ascenseurs...
Cauchemar Girly
classe de seconde - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André
Pas toujours facile d’exécuter un contrat...
Data Love
classe de terminale - Lycée Sainte-Cécile / La Côte St-André
...ou la recherche (très subjective) de la femme parfaite.
les élèves : Orlane Barsotti, Floriane Bert-Bouchez-Manoz, Lucas Biga, Théo
Blossier, Lucas Bonnet, Noémie Brunier, Thomas Canon, Fanny Chevalier, Héliette
Clément, Amélie Convert-Pouget , Pauline Depalma, Camille Dezempte, Erwan
Dietoisen, Gabrielle Diot, Izabel Drotvinaite, Loïc Dubois-Termoz, Gaëtan
Faganello, Sigried Fauchon, Léo Fessia, Yoann Flandin-Blety-Reynaud, Cyndel
Gerin, Yves Germain-Cara, Antoine Gimber, Lucas Goncalves, Clara GullonNeyrin, Emma Guttierez, Lou-Marie Herbulot, Emmanuelle Hocde, Adam Itri,
Meyren Karaarslan, Chanel Konieczny, Manon Lancerotto, Lucien Lepoutre,
Maxime Lopez, Anaelle Magnard, Bastien Mary, Paul Mathieu-Collin, Benoit
Michaely, Gabriel Micoud, Manon Mignone, Thomas Miguet, Romane Mollier,
Julien Moorat, Jade Novoa, Aurélie Orgueil, Louise Pavel, Benjamin Pépin,
David Pischedda, Carla Pucci, Clémentine Rabatel, Alice Ravel, Quentin Remiller,
Pablo Rozier-Delgado, Léa Sanchez, Candice Sanfilippo, Solène Sartre, Charlotte
Serpolet, Lucie Tarpin, Augustin Tassignon, Rodolphe Teamo, Clément Testard,
Tom Vander-Borght, Élodie Vaux, Raphaël Vezzosi, Léa Vial.
séance présentée par Sarah Onave,
entrée libre
/10
Mercredi 21 janvier -14h30 -Salle Juliet Berto
Mercredi 21 janvier -14h30 -Salle Juliet Berto
11/
Fièvre
Change pas de main
Horsehead
film français de 2014 - 89 mn
réalisation : Romain Basset
scénario : Romain Basset, Karim Chériguène
interprétation :
Lilly-Fleur Pointeaux
Catriona MacColl
Murray Head
Philippe Nahon
Gala Besson
film français de 1975 - 86 mn
réalisation : Paul Vecchiali
scénario : Noël Simsolo, Paul Vecchiali
interprétation :
Hélène Surgère
Myriam Mézières
Mona Heftre
Jean-Christophe Bouvet
Noël Simsolo
De retour dans le domaine familial, Jessica met tout de suite la
mauvaise ambiance en interpellant ses parents sur leur passé trouble.
Comme si cela ne suffisait pas à déliter son humeur pourtant pas
très festive, elle plonge avec une effroyable régularité dans des
cauchemars qui feraient le régal de tous les étudiants en psychanalyse.
La présence de l’égérie du gore, Catriona MacColl, dans l’un des rôles
principaux pourrait laisser supposer un film sous haute influence mais que les quelques clins d’yeux disséminés ça et là aux maîtres
de l’horreur ne vous abusent pas pour autant: Fièvre crée sa propre
voie, où l’onirisme inquiétant s’entremêle aux angoisses intimes. Un
petit régal malsain pour les yeux avertis et les cœurs ensanglantés.
Mme Bourgeois, sur le point d’être nommée à un ministère, reçoit
des films compromettants de la vie (très) intime de son fils. Pour
mettre fin au chantage, elle engage une détective privée.
Présenté en avant-première dans sa version restaurée, Change pas
de main constitue l’unique incursion de Paul Vecchiali dans un genre
abhorré: le film pornographique. Esthétiquement plus proche d’un érotique
soft, cette œuvre audacieuse s’illustre par ses clins d’oeil habiles au polar
et sa dimension politique, témoignages d’un univers qui ne « changera
pas demain ». La mise en scène teintée de surréalisme, parachève de
brouiller les pistes pour le spectateur, pris à l’instar de l’héroïne dans
un dédale d’intrigues tissées par des personnages ambivalents.
La projection sera suivie d’une discussion avec Christophe Bier
sur «Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le cinéma
pornographique sans jamais oser le demander», animée par
Benjamin Cocquenet de Culturopoing.com.
Avant la projection, découvrez «The Abime» d’Esther Poisson
film présenté en compétition - interdit aux moins de 12 ans
/12
Mercredi 21 janvier - 18h - Salle Juliet Berto
séance présentée par Eric Peretti,
en présence de la distributrice Emmanuelle Lacalm (Shellac)
film interdit aux moins de 16 ans
Mercredi 21 janvier - 20h - Salle Juliet Berto
13/
Vente de Livres & DVD
L’équipe des Maudits vous propose de vider
votre compte en banque en dvd et livres de
cinéma... mais attention, pas n’importe quoi :
que du bon, du lourd, du rare, du culte, de
l’oublié, du gothique, du funk et plus encore !
Dealer
film français de 2014 - 75 mn
réalisation : Jean-Luc Herbulot
scénario : Jean-Luc Herbulot, Samy Baaroun
interprétation :
Dan Bronchinson
Salem Kali
Bruno Henry
Elsa Madeleine
Hervé Babadi
Dimitri Storoge
Dans l’absolu, Dan n’aimerait tant rien que partir... et ouvrir une
boulangerie en Australie. Lorsqu’on lui propose un dernier deal
mirobolant, il saute sur l’occasion. Évidemment, la schnouf disparaît,
et avec elle, les espoirs de couler une retraite tranquille au pays
de Mad Max. Dan s’embarque alors dans 24 heures de galère
concentriques et narcotiques.
Inspiré des expériences de son acteur principal dans le merveilleux
monde des dealers et des junkies, Dealer fonce à cent à l’heure, tête
baissée contre tous les murs esthétiques à sa portée. la forme lorgne
avec insistance du côté de la trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn,
le fond donne dans la truculence décomplexée, sondant le potentiel
d’humour de notre bourbier urbain avec une efficacité chirurgicale.
Stands ouverts chaque soir,
à partir de 18h - salle Juliet Berto
film présenté en compétition - interdit aux moins de 12 ans
Jeudi 22 janvier - 18h - Salle Juliet Berto
15/
Quand la jungle s’éveille
Curucu, Beast of the Amazon
Le Retour de la créature du lagon
Return of the Swamp Thing
film américain de 1989 - 88 mn
film américain de 1956 - 76 mn
réalisation : Curt Siodmak
scénario : Curt Siodmak
réalisation : Jim Wynorski
scénario : Neil Cuthbert, Grant Morris,
d’après les comics de Len Wein et Bernie
Wrightson
interprétation :
Beverly Garland
John Bromfield
Harvey Chalk
Larri Thomas
interprétation :
Louis Jourdan
Heather Locklear
Dick Durok
Sarah Douglas
Ace Mask
L’aventurier Rock Dean et le Dr Andréa Romar recherchent des
plantes médicinales en Amazonie. Or, les plantations sont désertes,
les travailleurs ont fui, craignant d’être victimes d’une créature
monstrueuse : Curucu.
Moins connu que son grand frère Robert, Curt Siodmak a pourtant près
de quatre-vingt scénarios à son actif - principalement de séries B - de
petits métrages aux titres alléchants tels que Frankenstein rencontre
le loup-garou (R.W. Neill) à Sherlock Holmes et le collier de la mort de
Terence Fisher en passant par le chef-d’œuvre de Jacques Tourneur,
Vaudou. A comparer, ses passages derrière la caméra sont rares, à peine
une dizaine de films, et ses réalisations respecteront tous les clichés
de la série B. Ainsi dans ce Curucu retrouvons-nous avec délectation un
exotisme de pacotille, des jungles de studio, du kitschissisme et des
stock-shots animaliers, sans oublier les stars John Bromfield et Beverly
Garland, l'une des premières « scream-queen » du cinéma. Une vraie
friandise pour cinéphile (ou pas).
en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble,
copie issue de leurs collections
/16
Jeudi 22 janvier - 20h - Salle Juliet Berto
Le Dr Arcane, qui a survécu à son affrontement avec la créature
du marais, est toujours déterminé à devenir immortel. Pour cela,
il est prêt à sacrifier sa belle-fille, Abby. Mais la créature veille...
Suite hautement improbable de la série B réalisée par Wes Craven en
1982, ce Retour de la créature du lagon est un cocktail savamment
dosé de stupidité jouissive, de n’importe quoi miraculeux et de funk
réjouissant. Des scène de dragues inoubliables entre l’homme
« plant-aquatique » et une Heather Locklear manifestement droguée
aux instants kitsch indescriptibles, cette créature du marais (ou du
lagon en traduction française) offre son pesant de « what the fuck »
à chaque seconde. On serait bien tenté de dire qu’il faut le voir pour
y croire : vous ne le regretterez pas !
Attention ! Soyez à l’heure !
Avant de faire connaissance
avec la «créature du marais»,
la belle Wanda de Lullabies
vous présentera sa créature
dans un show inoubliable !
en partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble,
copie issue de leurs collections
Jeudi 22 janvier - 22h - Salle Juliet Berto
17/
Der Samurai
La Colline a des yeux
Der Samurai
The Hills Have Eyes
film allemand de 2014 - 79mn
film américain de 1977 - 89 mn
réalisation : Till Kleinert
scénario : Till Kleinert
réalisation : Wes Craven
scénario : Wes Craven
interprétation :
Michel Diercks
Pit Bukowski
Uwe Preuss
Kaja Blachnik
Michael F. Schumacher
Christopher Guy Kane
interprétation :
John Steadman
Janus Blythe
Peter Locke
Dee Wallace
Michael Berryman
Jakob, unique représentant de l’ordre d’un village reculé, traque
le loup responsable des désordres alentours. Sa piste le mène dans
l’antre d’un mystérieux travesti, maniant le katana des samouraïs
avec une inquiétante dextérité. Dans ses efforts éperdus pour sauver
ce qui peut encore l’être, Jakob s’abandonne complètement au jeu
d’attraction/répulsion avec cette force étrange.
Le cinéma de demain ne se trouve pas dans la 754ème sélection
de Ken Loach au Festival de Cannes, dans les salaires honteux de
comiques français qui ne font plus sourire personne, ou dans les
implants capillaires de Michael Bay. Le 7ème art nouveau parle au
cœur et aux tripes, surgit de nulle part, exécute quelques pas de
danse d’une beauté inouïe et vous laisse hagard dans un champ à
la tombée de la nuit. Der Samurai est tout cela, et plus encore.
film présenté en compétition,
interdit aux moins de 16 ans en Allemagne
/18
Vendredi 23 janvier - 18h - Salle Juliet Berto
En route vers la Californie, une famille fait un détour par le désert
du Nouveau-Mexique afin de retrouver l’emplacement d’une mine
d’argent. Lors d’un arrêt à une station service, ils refusent d’écouter
les avertissements d’un vieil homme...
Lorsque Wes Craven entreprend La Colline a des yeux en 1977, il n’est
encore que l’auteur controversé de La Dernière maison sur la gauche,
succès surprise des séances de minuit du début de la décennie. Son
survival peuplé de cannibales irradiés cachés dans le désert va faire
de lui l’un des plus importants auteurs du cinéma d’horreur américain.
Vaguement inspiré de faits divers historiques, La Colline a marqué
son public avec une ribambelle de personnages aujourd’hui devenus
classiques - au premier rang desquels l’impressionnant Pluto (Michael
Berryman) - et de scènes chocs jamais égalées par les nombreux
séquels et remakes. Film culte des vidéo-clubs, toujours puissant
quarante ans plus tard, plus incontournable que jamais et à découvrir
d’urgence sur grand écran !
séance présentée par Maxime Lachaud,
auteur de « Redneck Movies, ruralité et dégénérescence dans le cinéma
américain »
film interdit aux moins de 16 ans
Vendredi 23 janvier - 20h - Salle Juliet Berto
19/
Le Salaire du diable
Gorge profonde
Man in the Shadow
Deep Throat
film américain de 1957 - 80 mn
film américain de 1972 - 61 mn
réalisation : Jack Arnold
scénario : Gene L. Coon
réalisation : Gerard Damiano
scénario : Gerard Damiano
interprétation :
Jeff Chandler
Orson Welles
Colleen Miller
Paul Fix
Barbara Lawrence
James Gleason
interprétation :
Linda Lovelace
Dolly Sharp
Harry Reems
Carol Connors
Une petite ville du Texas vit sous la coupe et l’autorité absolue d’un
propriétaire terrien. Quand le shérif local apprend qu’un meurtre a
été commis, il commence son enquête malgré les protestations et les
intimidations.
Linda a tout pour être heureuse. Une chose lui fait cependant souci :
elle n’est jamais parvenue à l’orgasme. S’inquiétant de cet état de
fait, elle se confie à son amie Helen qui l’oriente vers un médecin.
Ce dernier va faire une étrange découverte.
Reprenant un sujet maintes fois utilisé dans le western classique le shérif intègre face au riche propriétaire se voulant au-dessus des
lois - Jack Arnold met de côté les créatures monstrueuses et extraterrestres qui l’ont fait connaître (L’Étrange créature du lac noir,
Tarantula, Le Météore de la nuit...) pour signer un western moderne
d’ambiance pessimiste, très noir malgré la lumière brûlante du Texas.
Si les messages de tolérance étaient trop subtils pour certains dans
ses précédents films, ici, il n’en est rien: Arnold tire à bout portant
sur le fascisme, le racisme et la cruauté humaine. Difficile de rester
de marbre devant les scènes de violence, même quand elles sont
hors-champs - Jack Arnold laisse faire notre imagination, plus riche
en horreur que tous les monstres qu’il aurait pu filmer, excepté
l’Homme. Porté par un Jeff Chandler tout en nervosité retenue et
un Orson Welles fidèle à lui-même dans son arrogance, ce Salaire du
diable est un véritable joyau noir.
1972, année pornographique. Une petite équipe tourne en six jours
à Miami un film destiné au circuit clandestin. Défiant les lois alors
en vigueur sur l’obscénité, celui-ci va rapidement se retrouver à
l’affiche des salles de cinéma, devenant ainsi l’un des plus gros succès
d’audience du cinéma pornographique américain: le mythe Gorge
profonde était né. Mais au-delà de sa réputation sulfureuse, l’œuvre
de Damiano saisit aujourd’hui encore par sa modernité, son humour
et son ton résolument féministe : car si l’intrigue, qui défie les lois
de l’anatomie humaine, est un prétexte habile à la démonstration
des talents de la troublante Linda Lovelace, le film n’en fait pas
moins la part belle au plaisir féminin et à la quête de jouissance de
son héroïne...
Alors détendez-vous et embarquez pour une expérience charnelle et
cinématographique délicieusement seventies; qui sait... peut-être
entendrez-vous les cloches sonner !
séance présentée par Eric Peretti,
copie issue des collections de la Cinémathèque de Grenoble
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Vendredi 23 janvier - 22h - Salle Juliet Berto
séance présentée par Eric Peretti,
interdit aux moins de 18 ans - classé X
Vendredi 23 janvier -minuit -Salle Juliet Berto
21/
Courts Maudits
Sa mort, son déclin est souvent annoncé et pourtant, le court métrage
est toujours là, bien vivant. Et ce n’est pas parce qu’on parle à son
sujet de «petit format» qu’il se doit d’être visionné sur un «petit
écran». C’est la raison d’être des Courts Maudits : donner à des films
peu vus l’occasion de montrer tout leur éclat, en grand.
Comme d’habitude, la sélection se fait sur deux critères : l’envie de
cinéma et le coup de cœur.
Courts Maudits
Ninja eliminator 4 : the French Connection
de Mathieu Berton - 8mn14
Fausse bande-annonce du 4ème opus de la célèbre franchise de films
de ninja québécois.
Pour une poignée de mollards
de Nicolas Montfort, Philippe Malempré - 3mn
Dans le désert, un cow-boy croise une vieille connaissance...
Trajectoires
de Philippe Massoni, Sébastien Jovellar - 12mn50
Parades
Nina, David et Lucas roulent depuis des jours, des mois. Ils fuient leurs
petites existences à la recherche d’un ailleurs et de quelque chose
de mieux ou de moins pire. Au hasard d’une route, à la recherche de
quoi manger et de cigarettes, leur trajectoire les mène dans un petit
village quasiment désert. Au loin un bar semble ouvert.
Il fait nuit. Deux hommes travaillent dans les rues d’un centre-ville.
Leurs gestes se répètent à l’infini. Quand on prend la peine de les
regarder, on y voit de la vie, des mains, des pieds qui volent, des
hommes en mouvement.
de Claire Juge - 14mn40
Mon dîner au parc
de Nicolas Krief - 12mn
Après la dissolution de son groupe d’humour, Jean-François disparaît
mystérieusement. Trois ans plus tard, son collègue Julien reçoit un
message du disparu l’invitant à un repas dans un parc. Récit d’une
étrange réunion.
Leurre
Invectum
de Pierre Reynard - 2mn49
de Francis Fortin, Adam-Gabriel Belley-Côté - 2mn54
«Tout un art».
Jean se réveille dans un garage. Il est entouré d’étranges instruments
chirurgicaux. Mais quelque chose de bien pire l’attend.
L’Assistante
Jonathan’s Chest
de Christopher Radcliff - 14mn35
de David Guiraud - 15mn57
Isabelle est physiothérapeute. Après le travail, elle est impliquée dans
une activité complètement différente.
Alex, un adolescent maussade et émotionnellement troublé, va se
coucher après une dispute avec sa mère. Dans la nuit, il est réveillé
par un étranger qui entre dans sa chambre par la fenêtre ouverte. Ce
dernier prétend être son frère, Jonathan, disparu quelques années
plus tôt, dans des circonstances mystérieuses.
séance présentée par Sarah Onave,
entrée libre
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Samedi 24 janvier-14h30-Salle Juliet Berto
Samedi 24 janvier-14h30-Salle Juliet Berto
23/
Rencontre / Dédicace
Dans la petite librairie O’Merveilles se trouve des rayonnages chargés
de fantasy, de science-fiction, de fantastique, mais aussi des ouvrages
dédiés au cinéma que nous aimons. Il était donc naturel que les
Maudits Films s’y installent le temps d’une journée, accueillis par
son propriétaire tout aussi amoureux de la littérature de genre que
nous le sommes du cinéma.
Les redneck movies représentent tout un pan du cinéma d'exploitation
américain, qui connut son heure de gloire entre les années 1960 et 1980
– et qui se poursuit aujourd'hui de façon plus diffuse, dans le cinéma de
Rob Zombie par exemple. Le genre gagnera ses lettres de noblesse au
début des années 1970 avec Délivrance (1971) de John Boorman ou
Massacre à la tronçonneuse (1974) de Tobe Hooper, et envahira outreAtlantique le cinéma et même les écrans de télévision, au point que l’on
parlera de « hicksploitation » - hick voulant dire péquenaud.
L'ouvrage, très richement illustré et bénéficiant d'entretiens inédits
(avec John Boorman, Tobe Hooper, Jeff Lieberman, David Worth, Glen
Coburn, Yves Boisset, William Grefé…), met les mains dans la boue pour
découvrir une Amérique représentée par cet autre cinéma, étrange,
poisseux, dégénéré, écrasé sous un soleil de plomb. L'auteur est remonté
aux origines du stéréotype populaire du redneck pour retracer le contexte
socio-historique et mieux comprendre cette esthétique. Certains films
évoqués sont des classiques du cinéma, d'autres sont totalement obscurs,
presque introuvables. Vous découvrirez donc ici autant de chefs-d'œuvre
que de nanars, autant de joyaux noirs que de films fauchés. Le genre est
aussi exploré dans toute sa richesse (porno paillard, cannibalisme hillbilly,
créatures des marais, comédies de ploucs, slashers ruraux, etc.) et dans
l'impact qu'il a pu avoir en dehors des frontières américaines, y compris
dans le cinéma actuel.
Essayiste et journaliste français, Maxime Lachaud s'est imposé
comme une référence dans la recherche autour des arts et de la
littérature du Sud des États-Unis. Il est, entre autres, l'auteur du
livre Harry Crews, un maître du grotesque (K-Inite, 2007), la
première étude française sur cet écrivain sudiste majeur.
en partenariat avec la librairie O’Merveilles,
5, rue Bayard à Grenoble - www.omerveilles.com
Samedi 24 janvier - 15h30 - O’Merveilles
25/
Electric Boogaloo
Catégorie x
Electric Boogaloo: the Wild,
Untold Story of Cannon Films
documentaire français de 2014 - 58 mn
documentaire américain de 2014 - 107 mn
réalisation : Fred Ambroisine
réalisation : Mark Hartley
intervention :
Jack Tyler
Nina Roberts
Angell Summers
Bruno SX
Titof
Gérard KiKoïne
intervention :
Dolph Lundgren
Molly Ringwald
Marina Sirtis
Bo Derek
Franco Nero
The Wild, Untold Story of Cannon Films nous prévient le titre complet :
soit une véritable plongée en apnée dans le règne sans partage des
deux terribles cousins producteurs, Menhem Golam et Yoram Globus,
sur le cinéma d’exploitation des années 80. Une flopée de comédiens
cultes revient sur leurs méthodes, leur ascension, leur chute, et leur
influence indélébile sur la culture vidéoclub.
En 2014, deux documentaires sont revenus sur l’aventure de la
Cannon Films. Pourquoi préférer celui-ci à The Go-Go Boys de Hilla
Medalia ? Déjà, il n’est pas produit par les sujets du film, ce qui
aide un tantinet à rester objectif. Ensuite, il est signé Mark Hartley,
auteur des géniaux Not Quite Hollywood (sur le cinéma de genre
australien) et Machete Maidens Unleashed ! (sur l’exploitation des
Philippines), garantie d’un grand moment de cinéphilie passionnée.
film présenté en compétition
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Samedi 24 janvier - 16h - Salle Juliet Berto
Alors qu’il réalise le making-of des Caresses de l’aube, la dernière
production pornographique de Jack Tyler, Frédéric Ambroisine découvre
que la matière captée va bien au-delà de la commande de départ.
Derrière la camaraderie bon enfant et le professionnalisme de rigueur,
l’équipe du film se confie sur l’évolution de la pornographie.
Catégorie X est un heureux accident, un détournement qui s’impose
de lui-même au fil des confessions, de quelques instants volés où
affleure une tendresse pour le moins inattendue. Des personnages
bien plus intéressants que le tout venant du 7ème art français y
défilent posément et se mettent à nu, souvent littéralement, mais
pas que... L’industrie du X français prend son pouls agonisant dans
ce qui ressemble fort à un ultime soupir.
film présenté en compétition - déconseillé aux moins de 16 ans
Samedi 24 janvier - 18h - Salle Juliet Berto
27/
SanKuKaï, les évadés de l’espace
Yor, le chasseur du futur
Uchu kara no messeji
Il mondo di Yor
film japonais de 1978 - 105 mn
film italo-turc de 1983 - 88 mn
réalisation : Kinji Fukasaku
scénario : Jerico, Charles S. Haas
réalisation : Antonio Margheriti
scénario : Antonio Margheriti, Robert D. Bailey
d’après Ray Collins et Juan Zanotto
interprétation :
Vic Morrow
Sonny Chiba
Peggy Lee Brennan
Etsuko Shihomi
Philip Casnoff
Tetsuro Tamba
An 5001. La planète Jillucia a été pratiquement détruite par les
terribles Stressos. Le chef des survivants, soutenu par la princesse
jillucienne, s’en remet au dieu Liabé et disperse dans l’univers huit
noix divines capables de découvrir les huit héros qui, unissant leurs
forces, libéreront Jillucia.
«San Ku Kaï, San Ku Kaï, c’est la bataille, c’est la bataille...»
Toute une génération télévisuelle fut bercée par ce générique
concocté par Eric Charden et Didier Barbelivien pour la série «San
Ku Kaï» créée suite au film Les Évadés de l’espace (et non l’inverse).
Comme beaucoup de pays, le Japon voulut lui aussi avoir son Star
Wars. Pour cela, Kinji Fukasaku se mit aux manettes (c’était après
Le Cimetière de la morale et bien avant Battle Royale) de cet objet
filmique quand même identifiable : une princesse, des pilotes dans
l’espace, un robot qui parle, un grand méchant hideux, une force
magique. Des ingrédients certes déjà vus, mais ici depuis le pays du
soleil levant, où les maquillages outranciers sont de rigueur, l’humour
bon enfant, les sentiments exacerbés et les costumes en import direct
des magazines de mode des années 80. En fait, on ne remerciera
jamais assez George Lucas et son Star Wars. Sans eux, nombre de
films n’auraient point vu le jour, et cela aurait été bien regrettable !
interprétation :
Reb Brown
Corinne Cléry
John Steiner
Carole André
Yor est un fier guerrier de son époque - la préhistoire - qui désire
découvrir son passé, savoir d’où il vient... et si c’était du futur ?
Ne vous y trompez pas: le nom d’Anthony M. Dawson sur lequel s’ouvre
le générique cache bel et bien le nom d’Antonio Margheriti, auteur des
grandioses Danse macabre et La Vierge de Nuremberg. Nulle trace de
l’élégance habituelle de Margheriti ici avec cette improbable rencontre
entre Les Maîtres de l’Univers et La Guerre du feu, qui parvient toutefois
à tutoyer la grandeur de perles comme Conquest de Fulci, voire même
2019, après la chute de New York de Martino: du très grand art pour
fins gourmets.
On aimerait réellement trouver les mots pour parler de la délicatesse de
la performance de Reb Brown, des effets spéciaux bluffants, de la finesse
d’un scénario tout en nuances et du charme particulier du doublage,
mais on préfère vous laisser le bonheur de la découverte. Non, vraiment,
de rien.
L’habituelle double-programmation «Grindhouse» qui clôture chaque
Maudits Films met à l’honneur, cette année, les souvenirs d’enfance
de toute une génération en réhabilitant ces héros souvent connus via
la télévision alors qu’ils ont pris vie sur le grand écran.
Séances présentées par Eric Peretti
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Samedi 24 janvier - 20h - Salle Juliet Berto
Samedi 24 janvier - 20h - Salle Juliet Berto
29/
Le C.C.C. vous connaissez ?
Le Centre Culturel Cinématographique de Grenoble, comme son nom
ne l’indique pas, est un véritable ciné-club. Mais qu’est-ce qu’un
«véritable ciné-club ?» direz-vous. C’est une association loi 1901,
affiliée à une fédération de ciné-clubs et portée par des bénévoles
amateurs (dans le sens amoureux), qui a pour but de promouvoir la
culture par le film. Les images, de nos jours, font partie intégrante
de notre vie quotidienne, de notre culture. Elles nous informent,
nous éduquent, nous divertissent. Par son activité de ciné-club, le
Centre Culturel Cinématographique exerce, tout au long de l’année,
une mission d’éducation populaire en général et d’éducation à
l’image en particulier lors de séances hebdomaires ainsi qu’au gré
de partenariats et de collaborations diverses avec les acteurs culturels
locaux. Dans la continuité de cette action, le C.C.C. est partenaire
de l’option cinéma-audiovisuel facultative du lycée Sainte-Cécile (La
Côte St-André) et un centre de documentation cinématographique
est mis à la disposition des étudiants. Depuis 2009, le Centre Culturel
Cinématographique organise le Festival des Maudits Films.
Pour plus d’information : www.ccc-grenoble.fr
Qui fait quoi ?
Le Festival est organisé, via le Centre Culturel Cinématographique, par une
équipe entièrement bénévole.
Déléguée générale : Karel Quistrebert, assistée de Sarah Onave
Programmation : François Cau, Karel Quistrebert
Les Courts Maudits : Sarah Onave
Communication : tout le monde
Support Outre-Atlantique : Sabine Garcia
Site internet : Christophe Berthelot, Sarah Onave
Graphiste : Axel Coutaz
Bande-annonce : Floriane BBM, Louna & Yann Flandrin
Photos & vidéos : Les Beauz’Ardeux
Projectionniste : Sylvain Crobu
Organisation et logistique générale : Christophe Berthelot, Philippe Chandless,
Raphaël Cote, Rolland Douzet, Yann Flandrin, Alizée Govaerts, Claire Holzer
et toute l’équipe du Centre Culturel Cinématographique.
Les «Beauz’Ardeux» : Floriane BBM, Arnaud Berne, Axel Coutaz, Jonathan
Jarre, Lisa Pauget, Guillaume Peruchon, Alma Sauret, Robin Winton.
Sincères Remerciements
et nos partenaires ?
Nous remercions chaleureusement tous ceux qui nous aident, soutiennent et
nous supportent de quelques manières que ce soit dans cette aventure, et
sans qui rien ne serait possible :
le Conseil Général de l’Isère, la Ville de Grenoble, le Théâtre de Grenoble, le
Cinéma Le Club, la Cinémathèque de Grenoble, le cinéma Art & Plaisirs, Le
Chat qui fume, D3 Distribution, Lost Films, Luminor, Salzgeber, Shellac, Tanzi
Distribution, la librairie O’Merveilles, le bar A L’Ouest, Culturopoing, Torso, Radio
Campus Grenoble, les Éditions Rouge Profond, l’Épouvantable Vendredi (Lyon),
Festival Connexions, Grenoble Universités, l’École des Beaux-Arts de Grenoble,
le lycée Sainte-Cécile (La Côte St-André), le Festival Vues d’en Face, le Lys Noir,
le Mix, Le Petit salon des créateurs, Vigny-Musset Repro...
... ainsi que Frédéric Ambroisine, Pierrette Amiot, Guy Astic, Romain Basset,
Christophe Bier, Kevin Boissezon, Angélique Bosio, Tillyan Bourdon, Stéphane
Bouyer, Dan Bronchinson, Florent Brozzoni, Fabrice Calzettoni, Daniel Chang,
Benjamin Cocquenet, Sylvain Crobu, Cyril Despontin, Aurélie Dos Santos, Guy
Drai, Louna Flandrin, Frédéric Fromenty, Inge Gaillard, Sabine Garcia, Alexandre
Hadade, Jean-Luc Herbulot, Yohann Hideux, Clovis Juré, Emmanuelle Lacalm,
Maxime Lachaud, Lauriane Leroy, René Letzger, Hermann Lorsbach, Wanda de
Lullabies et sa créature, Eloïse Martin, Stéphane Nafir-Gouillon, Sophie Obid,
Marc Olry, Julien Oreste, Patrick Ortega, Eric Peretti, Alexis Perrin, Sylvie
Piboule, Guillaume Pic, Jérôme Pichon, Jürgen Pohl, Esther Poisson, Guillaume
Poulet, Emmanuel Rossi, Olivier Rossignot, Emmanuel Silvestre, Jean-Jacques
Tardy, Nicolas Tixier, Karine Trabucco, Philippe Vic, Julien Vacarri, Bertrand
Vignon, Michel Warren, tous ceux qui ont fait/font/feront des films et surtout
le public qui donne une réelle vie au festival.
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