Projet 841.indd - Nyota Radio Télévision

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Projet 841.indd - Nyota Radio Télévision
Quotidien d’information générale - Série III n°
841
Prix : 2000 Fc
Directeur de Publication : Jacques Famba
Tél. 0899311288 - 0998190510
Courriel : [email protected],
www.nyota.net
Récépissé n◦MIN/CM/LMO/053/2015
Aller vite au dialogue, sinon…
L’UDPS bientôt
dans la rue
(P. 12)
KATANGA
Christian Mwando Nsimba dit non à la
nomination des commissaires spéciaux
( P. 7)
Chronique
Courage, on fuit !
C
e matin je me tire de ma couette
et allume mon transistor. Je tombe
sur la radio onusienne qui indique
que le comité de sécurité du territoire de
Mambasa en Ituri a finalement décidé samedi
10 octobre de procéder au refoulement
de l’éléphant dénommé «Ya Mado», qui
a tué mardi dernier le chef de l’ex-poste
d’encadrement administratif de Lolwa à
environ 100 kilomètres à l’ouest de Bunia.
Selon l’administrateur du territoire, cet
animal constitue maintenant un danger public
permanent sur la route national numéro 4
reliant Bunia à Kisangani. En dehors de la
mort du chef de poste d’encadrement de
Lolwa mardi dernier, l’éléphant «Ya Mado»
a commis beaucoup d’autres dégâts. Des
(Texte en page 3)
Echange d’informations
avec la presse
Le PALU reste sceptique sur
les relations ONU et RDC
(P. 12)
Avis à manifestation
d’intérêt du PRRAP
Linafoot
Shark XI FC-AS
V.Club: poursuite
du match le 26
Avis d’Appel d’Offre National
AON N°003/PRRAP/GP/EPM/10/2015 octobre prochain
(P. 11)
(P. 4) - (P. 5)
AMI N°019/PRRAP/GP/EPM/10/2015
AMI N°020/PRRAP/GP/EPM/10/2015
AMI N°021/PRRAP/GP/EPM/10/2015
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
2 La République
ACTUALITE
Repères
Faute de viabilité
A Goma
L’opposition réclame un nouveau calendrier électoral Fermeture de 174 établissements
D
epuis peu, les
acteurs politiques
s’inquiètent et
s’impatientent. Car, alors
que le premier scrutin d’un
long cycle électoral devait
avoir lieu le 25, il a été
reporté sine die et il n’y a
toujours aucun nouveau
calendrier électoral en vue.
A Goma, une dizaine de
partis d’opposition ont écrit
à la Commission électorale
en lui demandant de publier
un nouveau calendrier d’ici
la fin de la semaine.
Dans leur lettre, ces partis d’opposition rappellent
que le 8 septembre dernier,
la Cour constitutionnelle elle-même avait appelé à ce
que le calendrier électoral
jugé intenable soit révisé et
qu’un nouvel échéancier soit
publié au plus vite. Mais plus
d’un mois plus tard, toujours
rien. Pire, le premier scrutin, l’élection des députés
provinciaux qui devait avoir
lieu à la fin de la semaine a
été reportée sans nouvelle
date. Résultat, cette dizaine
de partis s’inquiètent et menacent de mobiliser la population. Ils avancent aussi avoir
mené campagne et payé 50
000 dollars pour leur liste de
candidats. Enfin, de ce premier scrutin dépend ensuite
l’élection des gouverneurs
et des sénateurs désignés
par les députés provinciaux.
Deux scrutins attendus depuis 2011.
Mais du côté de la Commission électorale, on rappelle que la priorité dans
l’immédiat est d’avoir un
nouveau président à la tête
de l’institution après sa démission il y a une semaine.
Selon la Céni, il est inutile
de publier un nouveau calendrier électoral tant qu’il
n’y a pas un consensus, un
accord au sein de la classe
politique congolaise sur
quels scrutins organiser en
priorité. Quant aux moyens
d’obtenir ce consensus
? Voilà une question à
laquelle la Céni se garde
bien de répondre.
BBL
La Monusco salue l’adhésion
de la RDC à la Convention
sur les droits des handicapés
Les députés déplorent des faiblesses
dans l’exécution du budget 2014
La République
Boendy BL
Remy
RemyBuanga
Buanga
LP Eyenga
Alexis E.
PAO
Charly BANZUZI
+243897230562
Jean
Senga
Sengavictor
Jean-Victor
L
e ministre de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU), Théophile Mbemba, a procédé le samedi
17 octobre à la fermeture de 174 établissements
de l’enseignement universitaire à travers la RDC. Dans un
arrêté ministériel portant interdiction de fonctionnement
de ces établissements, le ministre de l’ESU fait également
mention de la fermeture de 14 auditoires délocalisés.
Selon Théophile Bemba, ces établissements ne sont pas
viables. La plupart d’entre eux sont des extensions des établissements de l’enseignement supérieur et universitaires
installés à travers le pays.
Dans la liste des extensions interdites de fonctionner
à Kinshasa, l’on retrouve notamment celles de l’ISES de
Lubumbashi, de l’université de la paix de la RDC basée à
Goma. Au Bandundu, 28 extensions sont fermées, dont
celle du Cepromad.
Dans l’ancienne province de l’Equateur, cet arrêté ministériel fait mention de la fermeture de 10 extensions, dont
celle de l’Institut facultaire des sciences de l’information et
de la communication (IFASIC).
Dans l’ex-Kassaï-Oriental, Théophile Bemba a interdit 16
extensions de fonctionner et 12 dans l’ex-Kasaï-occidental,
y compris l’extension de l’Université Simon Kimbangu.
Quarante extensions sont fermées au Sud-Kivu et trente-sept dans l’ex-Province Orientale. Cinq extensions sont
fermées dans l’ancienne province du Katanga.
Les quatorze auditoires délocalisés, également fermés au
terme d’un autre arrêté du ministre de l’ESU, fonctionnaient
dans les anciennes provinces du Katanga, Kasaï-Oriental,
Province Orientale ainsi que le Sud-Kivu.
BBL/RO
Assemblée nationale
Lisez
Li
sez et faites lire
jnga
0900440446
Coordonnateur de la Rédaction
Boendy Bo Lokanga
+243999199410
de l’enseignement universitaire
I
l nous revient de Radio Okapi que le représentant
spécial-adjoint du Secrétaire général de l’Onu en
RDC, David Gressly, et le directeur du Bureau conjoint
des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH),
José-Maria Aranaz, saluent l’adhésion de la RDC à la
Convention sur les droits des personnes handicapées. Ils
ont exprimé leur satisfaction dans un communiqué conjoint,
publié lundi 19 octobre.
David Gressly est d’avis que la RDC, par cette adhésion,
vient de réaffirmer à la face du monde sa volonté d’inscrire,
parmi ses priorités, la prise en compte des droits de cette
catégorie de personnes trop souvent négligées.
«Les personnes avec handicap sont des êtres humains
à part entière et les droits spécifiques qui leur sont reconnus requièrent une attention particulière», a estimé David
Gressly cité dans le même communiqué.
Pour sa part, José Maria Aranaz s’est réjoui de voir
l’Assemblée nationale initier l’adoption du projet de loi
portant protection et promotion des droits de la personne
handicapée.
Selon ce communiqué conjoint, la RDC a adhéré, le 30
septembre dernier, à la Convention relative aux droits des
personnes handicapées et à son protocole facultatif sans
réserve, ni déclaration interprétative.
Adoptée à l’Assemblée générale de l’Onu en 2006, cette
convention entend promouvoir, protéger et assurer la dignité, l’égalité devant la loi, les droits humains et les libertés
fondamentales des personnes vivant avec handicap.
La RDC a fait cette adhésion deux ans après approbation, par l’Assemblée nationale, de la ratification à cette
convention.
BBL/RO
L
es députés ont examiné lundi 19 octobre la loi portant
reddition des comptes. Ils ont débattu de l’exécution
du budget 2014. Plusieurs élus de la majorité et de
l’opposition qui ont pris la parole devant le ministre des Finances ont fait état de plusieurs faiblesses de l’exécution de
ce budget, évoquant notamment la faible mobilisation des
recettes et des dépassements de la ligne budgétaire.
Sur la forme, le député Noël Botakile a dénoncé la procédure qui a conduit à l’examen de cette loi de reddition
des comptes.
« Le projet de loi de reddition de compte ne peut pas arriver chez nous par le gouvernement de la République parce
que c’est le gouvernement de la République qui a fait les
dépenses dont les justifications ont été envoyées à la Cour
de compte. Et la constitution demande à la Cour de comptes
de nous soumettre le projet de reddition de comptes pour
que nous puissions comprendre comment les autorisations
données ont été réalisées », a-t-il soutenu.
Pour sa part, le député Emery Okundji a énuméré les
faiblesses de l’exécution du budget 2014 relevées par la
Cour de comptes : Réalisations des recettes non prévues
; Faible exécution des certaines dépenses ; Exécution des
dépenses non prévues, en particulier des projets d’investissement ; Exécution des dépenses en dépassement de
crédits. Ce député de l’opposition a déploré des faiblesses
qui reviennent année après année lors de l’examen de
cette loi.
Plusieurs élus ont appelé à des sanctions auxquelles
d’autres ne croient pourtant pas, évoquant « la loi de la
Majorité présidentielle ».
BBL/RO
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La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
La République
LES POINTS
Billet
RDC, une histoire politique incompréhensible
L
a R.D. Congo s’apprête à affronter des élections générales et, peut-être, des turbulences
sans précédent. C’est le moment ou jamais, de se pencher sur son histoire politique à
première vue incompréhensible : trois Républiques en moins de 40 ans, des dizaines de
gouvernements, des centaines, peut-être des milliers de ministres, de députés, de sénateurs et de
« dialoguistes », sans compter les innombrables activistes sociaux. En fait, les permanences l’emportent, qu’il s’agisse de la « culture politique » nationale, du profil et de la stratégie des acteurs, ou
encore de ces principes non-dits et étonnants sans lesquels on ne comprendrait rien au Congo : le
principe du « gâteau partagé » et celui du « fauve revanchard ».
Ici, on se rappelle Léopold II et les mains coupées du Congo. Imaginez que vous ayez envie
de manger du chocolat dans une chocolaterie belge d’aujourd’hui. On vous présentera sans doute
des barres de chocolat sous la forme de mains coupées ! Une fantaisie de l’artisan boulanger ou
pâtissier ? Non, bien sûr ! C’est l’expression, aujourd’hui, d’un des drames les plus atroces de la
colonisation en Afrique : des mains coupées mais aussi par milliers, des centaines de milliers de
mains coupées, des vies détruites, des millions de victimes disparues en moins de 30 ans de 1885
à 1908. Ces mains coupées, c’est la marque déposée de Léopold II, le roi des Belges, dans le fameux « Etat Indépendant du Congo », aujourd’hui R. D. Congo. Face aux violences qui continuent
de décimer ce pays, comment gérer la mémoire de ces atrocités aujourd’hui ? C’est la question qu’il
faut se poser.
Boendy BL
Chronique
Courage, on fuit !
C
e matin je me tire de ma couette
et allume mon transistor. Je tombe
sur la radio onusienne qui indique que le comité de sécurité du territoire
de Mambasa en Ituri a finalement décidé
samedi 10 octobre de procéder au refoulement de l’éléphant dénommé «Ya Mado»,
qui a tué mardi dernier le chef de l’ex-poste
d’encadrement administratif de Lolwa à
environ 100 kilomètres à l’ouest de Bunia.
Selon l’administrateur du territoire, cet animal constitue maintenant un danger public
permanent sur la route national numéro 4
reliant Bunia à Kisangani. En dehors de la
mort du chef de poste d’encadrement de
Lolwa mardi dernier, l’éléphant «Ya Mado»
a commis beaucoup d’autres dégâts. Des
sources locales indiquent que ce pachyderme avait déjà blessé plusieurs personnes
auparavant. Il a détruit tous les champs du
village Bandikongwe.
Pour l’instant, ce village à plus de 120
kilomètres à l’ouest de Bunia s’est vidé de
ses habitants. Cet animal a détruit toutes
les cases du village. Un véritable kuluna qui
doit intéresser le général Kanyama. N’étant
pas loin de la route, il fait des sorties intempestives jusqu’à l’endroit où il avait écrasé
sa victime. L’administrateur du territoire,
Alfred Bongwalanga, renseigne que même
les passagers de quelques véhicules ont
été menacés par l’animale au courant de
la semaine. Face à ce danger permanent
sur la route nationale numéro 4, Alfred Bongwalanga affirme que toutes les dispositions
sont déjà mises en place pour le refoulement
de cette espèce protégée, à partir de lundi.
Cette pratique ne semble pas résoudre définitivement le problème, selon des sources
indépendantes. Ces dernières soutiennent
qu’il s’agit d’un «problème de coutumes et
la solution devra être coutumière », sans
autres précisions. Le présumé propriétaire
de cet éléphant est mort le même vendredi
de suites d’une maladie. Rideau !
finissaient par ne plus avoir la conscience
tranquille. Afin de résoudre ce dilemme, ils
adressèrent, chacun une lettre au pape.
Trois semaines plus tard, le pape défendait
à l’un des deux de fumer, mais autorisait
l’autre à le faire. Ils comparèrent les lettres
qu’ils avaient envoyées au pape. L’un avait
écrit : « m’autoriseriez-vous à fumer pendant
que je prie ? » La réponse du pape était non.
Le second avait demandé : « m’autoriseriezvous de prier pendant que je fume ? » La
réponse était oui. Rideau !
Flash-flash-flash… Avant de prendre la fuite, un dictateur a fait enregistrer
ce message pour son peuple : « Glorieux
peuple, l’ennemi est devant nos murs. Avec
la complicité de certains de nos propres frères, il a pris le contrôle du pays. A tous les
combattants de la liberté et de la patrie, je
lance ce mot d’ordre solennel, surtout pas
d’affolement. N’abandonnez en aucun cas
vos postes de combat ! Résistons jusqu’au
sacrifice de nos vies. Car, mieux vaut mourir
l’arme à la main que de baisser les bras et
de subir l’humiliation de la défaite ! Moi, ma
famille, les membres de gouvernement et les
principaux chefs de notre vaillante armée,
sommes allés rechercher du renfort. Bonne
chance à tous. » Rideau…
BBL
3
Boîte à clichés
Non, l’Afrique n’est
pas folklorique !
M
ême si la création du continent ne détrône pas
encore l’art asiatique sur le marché de l’art
contemporain, l’Afrique a la cote.
Les rendez-vous internationaux la mettant à l’honneur
se multiplient. Grâce à une affluence record, l’exposition «
Beauté Congo » à la Fondation Cartier à Paris, qui devait
fermer ses portes le 15 novembre, a été prolongée jusqu’au
10 janvier 2016. Pour ne pas être en reste, et alors que
Bordeaux et ses environs organisent « Une saison au
rythme de l’Afrique », le fonds régional d’art contemporain
(Frac) d’Aquitaine a choisi de présenter un aperçu de l’art
contemporain d’Afrique subsaharienne à partir de prêts de
collectionneurs privés, de la Fondation Zinsou à Cotonou
et de la galerie Magnin-A.
Ne sachant comment présenter des œuvres aussi différentes les unes des autres que celles produites par les
photographes Omar Victor Diop, Samuel Fosso, Kiripi Katembo, Sory Sanlé, les plasticiens Kifouli Dossou, Romuald
Hazoumè ou les peintres Jean-Paul Mika, Gérard Quenum,
Amadou Sanogo et Ablaye Thiossane, la directrice du Frac
et commissaire Claire Jacquet a intitulé cette exposition «
Folk art africain ? ».
Un choix qui s’explique par une méconnaissance des arts
contemporains tels qu’ils s’expriment sur le continent et par
une lecture qui peine à saisir combien les réalités peuvent
être complexes et imbriquées les unes dans les autres. «
Vraisemblablement, les artistes actifs en Afrique continuent
de jouer avec d’anciennes partitions, intrinsèquement liées
aux traditions qui recouvrent des champs aussi larges que
la musique, l’artisanat, le chant, la danse, la spiritualité,
etc. D’où l’idée de convoquer ici la notion de folklore (de
l’anglais folk, « peuple », et lore, « savoir ») », écrit-elle
dans le catalogue.
En filigrane se dessine un discours où ce qui relèverait
d’un monde dit contemporain, comme la société de consommation, viendrait d’ailleurs et se serait superposé à une
Afrique traditionnelle, bien sûr orale, mystique, qui s’inscrit
dans le conte et le mythe, dans le rythme et l’émotion, et
non dans la raison. Une interprétation qui véhicule les pires
clichés enfantés par l’idéologie coloniale et qui n’est pas à
la hauteur du talent des artistes sélectionnés.
« Le titre de cette exposition pose beaucoup de questions, s’est ému Amadou Sanogo. Pourquoi vouloir mettre
la création artistique dans un carcan ? Pourquoi vouloir
dire que l’art africain est folklorique ? » Un questionnement
partagé par l’architecte nigérienne Mariam Kamara : « Définir les choses par rapport à des notions et des concepts
occidentaux n’a pas beaucoup de sens. Est-ce qu’on ne
devrait pas réfléchir à une typologie qui nous serait propre
pour parler de notre art ? » Un risque peut-être à prendre
tout en ayant conscience du danger de l’auto-enfermement
et de la particularité excluante.
BBL/JA
Thermoϐlash
Pas de fumée sans Dieu !
Alors que deux moines, qui ne pouvaient
s’empêcher de fumer pendant les prières,
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
4 La République
COMMUNIQUE
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
La République 5
COMMUNIQUE
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
Lise
6
La République
ACTU-PLUS
Parlement
Débat controversé autour de la loi sur la Qui succédera Malumalu
tête de la CENI ?
reddition des comptes à la chambre basse àeslaconfessions
religieuses toutes tendances
L
es députés ont examiné lundi 19 octobre la loi portant
reddition des comptes. Les
élus ont débattu de l’exécution du budget 2014. Cela a
entraîné un débat sulfureux
si pas houleux comme ce
fut le cas l’année dernière.
L’examen de la loi portant
reddition des comptes de
l’exercice précédent est
préalable pour examiner et
approuver le budget 2016.
Cet exercice donne des
insomnies aux membres du
gouvernement dont l’équipe
pourrait être démissionnaire
si elle ne franchit pas le Rubicon du contrôle. Plusieurs
élus de la majorité et de
l’opposition qui ont pris la
parole devant le ministre
des Finances Yav Mulang
ont fait état de plusieurs
faiblesses dans l’exécution
de ce budget, évoquant
notamment la faible mobilisation des recettes et des
dépassements de la ligne
budgétaire.
Lors du débat de lundi
dernier, certains députés
n’ont cessé de se plaindre
des dépassements dont le
budget 2014 avait été victime. Tandis que d’autres élus
ont estimé que la loi portant
reddition des comptes 2014
comporte des faiblesses qui
peuvent être corrigées au
niveau de la Commission
économique et financière.
Concrètement, sur la
forme, le député Noël Botike
a dénoncé la procédure qui
a conduit à l’examen de
cette loi de reddition des
comptes. « Le projet de
loi de reddition des comptes ne peut pas arriver chez
nous par le gouvernement
de la République parce que
c’est le gouvernement de
la République qui a fait les
dépenses dont les justifications ont été envoyées à
la Cour des comptes. Et la
Constitution demande à la
Cour des comptes de nous
soumettre le projet de reddition des comptes pour que
nous puissions comprendre
comment les autorisations
données ont été réalisées
», a-t-il soutenu !
Plusieurs élus ont appelé
à des sanctions auxquelles
d’autres ne croient pourtant
pas, évoquant « la loi de
la majorité présidentielle ».
Bref, parmi les griefs formulés, il y a lieu de relever le
dépassement budgétaire,
les mauvaises imputations,
le non recours à la loi de
finances rectificative, la nonprise en compte du travail
des comptes publics, en dépit d’une légère progression
des recettes à la DGDA, DGI
et DGRAD.
Ce que les Congolais
attendent du gouvernement
et de l’assemblée nationale
et de la Cour des comptes,
c’est la clarification des
chiffres, afin qu’ils sachent
si la RDC se trouve réellement engagée sur la voie
de l’émergence ou si elle
s’enfonce dans le gouffre
du sous-développement !
Louis-Paul Eyenga
Processus électoral
La CIME lance la campagne
« investissons dans la paix »
L
es confessions religieuses de la RDC,
réunies au sein de
la Commission d’intégrité et
médiation électorales, ont
lancé le samedi 17 octobre
2015 au cours d’une soirée de
gala organisé à Béatrice Hôtel
de la commune de la Gombe,
la campagne à vocation internationale sous le thème : «
Investissons dans la Paix »,
avec le soutien du Programme
des Nations-Unies pour le développement (PNUD).
C’est ce qu’a révélé le
président de la CIME, le révérend Delphin Elebe Kapalay,
au cours d’une conférence
de presse tenue au siège de
Ngaliema dans la concession
Bel Air. A cette occasion, il a
interpelé toutes les parties
prenantes à s’investir dans
l’apaisement des esprits en
vue d’un aboutissement heureux du processus électoral en
cours. A cet effet, Elebe Kapalay a révélé qu’actuellement,
les chefs des confessions
religieuses réfléchissent sur le
choix du prochain président de
la CENI en remplacement de
l’abbé Apollinaire Malumalu.
Les chefs de confessions
religieuses en RDC, animés
par la volonté de voir toutes
les parties prenantes au processus électoral faire preuve
de probité morale et d’intégrité,
se sont dotés d’un nouvel outil
d’accompagnement. La CIME
a pour mission de contribuer
à la prévention et à la gestion
des conflits électoraux et de
promouvoir la vérité des urnes
et l’intégrité des élections. Son
président avait par ailleurs
rappelé les objectifs de son
organisation et l’importance de
la campagne qui est lancée
depuis le samedi 17 octobre
2015 pour accompagner le
processus électoral en sensibilisant les différentes parties
prenantes pour favoriser un
aboutissement heureux du
processus électoral. Il a indiqué que la campagne nationale « investissons dans la paix
» répond à un double objectif :
interpeller chacun et chacune
sur son propre engagement en
faveur de la préservation de la
paix et mobiliser les ressources financières et humaines
pour former et déployer un
réseau national de médiateurs
électoraux et pour mettre en
place un mécanisme d’éveil et
d’état des lieux permanent de
la violence électorale.
Répondant aux questions
des journalistes sur le choix du
remplaçant de l’abbé Apollinaire Malumalu, le révérend Delphin Elebe Kapalay a d’abord
reconnu le mérite et les qualités de l’abbé Apollinaire Malumalu tout en lui souhaitant une
prompte guérison. Il a rappelé
la procédure qui a été mise
en place par les confessions
religieuses pour le choix de
leur représentant à la CENI
en signifiant que l’abbé Apollinaire Malumalu, n’était pas le
candidat de l’Eglise catholique
seulement mais de toutes les
confessions religieuses de la
RDC. « Cela sera aussi le cas
pour son remplaçant. Dans
peu de temps, son nom sera
connu », a-t-il conclu !
Louis-Paul Eyenga
L
confondues qui sont fort préoccupées après la démission pour raisons de santé de l’abbé Apollinaire
Malumalu à la tête de la CENI, se préparent à désigner
son successeur. Le processus de désignation s’annonce
délicat. Si la société civile émet des avis divergents et
dissemblables, tous les regards sont tournés vers les
confessions religieuses ; notamment l’Eglise catholique,
l’Eglise protestante ou les églises de réveil pour qu’elles
puissent proposer un nom. Depuis le retrait de l’abbé Apollinaire Malumalu, cette plate-forme de la société civile ne se
serait réunie qu’une seule fois en promettant de proposer
un nom à l’Assemblée nationale « dans les meilleurs délais
» ! Depuis plus rien ! Le 15 octobre 2025, une deuxième
rencontre a été reportée sine die. Une seconde échéance
qui n’avait pas promis d’effets escomptés. Cependant, quelques noms sont cités, notamment celui de Mgr Pierre Marini
Bodho, de l’Eglise du Christ au Congo, de M. Botolo de
l’Eglise catholique et de l’évêque Kuthino. Toutefois, toutes
les confessions religieuses n’ont pas encore tranché ! Tout
porte à croire que la classe politique à travers le dialogue
que préconise le président Joseph Kabila pourra apporter
rapidement la solution appropriée et idoine à la question
pour éviter le « glissement » !
Louis-Paul Eyenga
En marge de la journée mondiale sur l’alimentation
Matinée syndicale de la
CSC sur le travail décent
L
es femmes syndicales des entreprises publiques
et privées et de l’économie formelle affiliées à la
Confédération syndicale du Congo(CSC) ont été
conviées à une matinée syndicale organisée le vendredi
16 octobre en la salle paroissiale de Notre Dame de Fatima
dans la commune de la Gombe, dans le cadre de la journée
mondiale pour l’alimentation.
Pour le vice-président de la CSC, le camarade Francis
Kikongi, un des intervenants à cette rencontre, le travail
décent est le facteur de la promotion du bien-être social,
économique, sanitaire, culturel qui permet aux bénéficiaires
de jouir d’un minimum vital, par l’accès à l’économie du
marché, à une alimentation riche et équilibrée, aux soins
de santé, à l’éducation des enfants, aux loisirs sains, au
repos, pour ne citer que ceux-là
Et le travail décent, malgré le fait que la RDC soit
plébiscitée par la PUND la bonne économie en Afrique,
reste problématique, a-t-on appris lors de cette matinée
syndicale qui a accouché d’un nouveau comité provincial
de la CSC, piloté par Mme Angélique Ingila. Pour Mme
Sévérine Luntala, coordonnateur national du Programme
national pour l’équité du genre dans le monde du travail
(G.E.T.) le travail décent non seulement est une recommandation de l’Organisation Internationale de Travail (OIT),
mais préoccupe aussi au plus haut degré, le gouvernement
de la RDC, dans son programme d’action se rapportant
à la sécurité sociale.
Et le G.E.T., a renchéri l’intervenante, s’inscrit dans cette
dynamique de la promotion de l’égalité de chance dans
le monde du travail, conformément à la mission lui confiée
par le gouvernement. Mme le coordonnateur national de
G.E.T. qui s’est confiée à la presse à l’issue de cette rencontre, a fait aussi mention spéciale aux femmes d’entreprises, qui pour elle, mérite beaucoup d’égard, vu leur
double statut de travailleurs et des mères responsables
des ménages. L’oratrice s’est félicitée enfin de la CSC
pour avoir impliqué dans cette lutte syndicale, les femmes
de l’économie informelle venues de la basse.
Gaston Liande
Dans le grand bazar de la presse, La République lit l’actualité entre les lignes et vous livre
l’essentiel : l’info, la vraie.
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
La République
KATANGA
Christian Mwando Nsimba dit non à la
nomination des commissaires spéciaux
L
a nomination des
commissaires spéciaux chargés d’administrer les nouvelles provinces, en lieu et place de
l’élection des gouverneurs
des provinces, est une violation flagrante de la Constitution et un acte de recul de
la démocratie pour la RDC,
a déclaré la semaine dernière le coordonateur fédéral de l’Union nationale des
démocrates fédéralistes
(UNADEF) de l’ex-Katanga,
Christian Mwando Nsimba.
C’était lors d’un point de
presse qu’il a animé en sa
résidence officielle du quartier Golf de la commune de
Lubumbashi en présence
des membres du G7.
Au cours de ce point de
presse, l’orateur a démontré que la manière dont les
choses évoluent sur le plan
politique dénote l’intention
de violation de la Constitution. Le cas de la nomination des commissaires
spéciaux, la suppression
des assemblées provinciales, le manque de volonté
du gouvernement de donner
Haut-Katanga
Le président provisoire de
l’Assemblée provinciale
appelle la population au calme
M
les moyens à la CENI pour
l’organisation des élections
des gouverneurs, l’intolérance politique, l’accès
discriminatoire aux médias
publics et le non respect
du calendrier électoral de
la CENI qui avait consacré
le mois de septembre à la
campagne électorale et le
mois d’octobre à l’élection
des gouverneurs.
Pour lui, c’est inadmissible que le Haut-Katanga
avec 30 députés, le Lualaba
avec 24 députés, le HautLomami avec 24 députés et
le Tanganyika avec 24 députés ne puissent pas élire
leurs gouverneurs respectifs
dans la mesure où c’est le
gouvernement et la CENI
qui organisent les élections
ACP/L.R.
La République, une somme
d’infos brutes et améliorées
pour le meilleur de tous et
contre le pire de personne.
7
. Gabriel
Kyungu Wa
Kumwanza,
président du Bureau
provisoire de l’assemblée provinciale
du Haut-Katanga a
appelé dernièrement
toute la population du
Katanga au calme et
à vaquer librement
à ses occupations.
C’était à l’issue de
l’entretien avec M.
Gilbert Paul Yav Tshibal, gouverneur intérimaire de la province,
en rapport avec le
message lancé, deux semaines plus tôt par le commissaire
provincial de la Police nationale congolaise du Haut-Katanga à l’issue de la réunion du conseil provincial de sécurité
présidée par l’administrateur général de l’ANR.
Pour lui, ce message a créé une inquiétude au sein de
la population de la province du Haut-Katanga. Il a invité
celle-ci à rester calme, à ne pas troubler l’ordre public, à
respecter les institutions en place, à chercher toujours la
paix et attendre seulement le processus électoral en cours
en RDC. Le gouverneur intérimaire du Katanga a rassuré
le président provisoire de l’assemblée provinciale du HautKatanga de la sécurité des personnes et de leurs biens sur
toute l’étendue de la province.
ACP/L.R.
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
8 La République
SOCIETE
Commune de la N’sele
Justice
La population du quartier Munziami dénonce
Barly Baruti contre
Bracongo : Affaire Tembo le blocage de l’appareil administratif de l’Etat
A
pres l’affaire qui a
affronté Me Liyolo et
Paulin Mukendi il y a
peu, un autre dossier mettra
devant la barre l’artiste Barly
Baruti et la société Bracongo.
Il s’agit de l’affaire Tembo.
En effet, Barly Baruti a été
contacté par Bracongo dès
2006 pour une série de commandes d’exécution d’un certain nombre de visuels dans
le cadre promotionnel de ses
produits. Parmi ces commandes, une affiche annonçant la
vente de la bière Tembo à Kinshasa : « Tembo en vente ICI
»
Le visuel habituel de la Bracongo était jusque-là l’éléphant
dessiné sur l’ancienne bouteille de Tembo de Brassimba de
Lubumbashi.
Pour rendre l’affiche attrayante, l’artiste a proposé son
éléphant en plus de la bouteille. Le logo Tembo actuel est la
jonction de deux éléments graphiques : Le visuel-dessin « la
tête de l’éléphant » est sa propriété. Le visuel-texte « TEMBO »
tel qu’il a toujours été apposé sur la bouteille “Tembo” d’origine.
Il ne fait aucun doute quant à la preuve que ce concept est
bel et bien sa propriété intellectuelle, dont il a toujours gardé
l’original qui porte son initiale glissé de manière subliminale.
Cela a si bien marché que la société brassicole lui a demandé s’il ne pouvait pas adapter «son» éléphant pour décorer le verre Tembo. Chose due chose faite.
Ici, il est important de signaler que tout ceci s’est fait sans
un contrat spécifique de cessions de droits. Juste une facture.
(Facture globale incluant la commande de l’affiche “Tembo en
vente ICI” datée du 29 novembre 2006 n° 0032/DES/006.)
Toujours sur cette base, Barly a travaillé avec son équipe
des peintres pour reproduire son visuel sur des murs et autres
surfaces.
À titre comparatif, il fut contacté par la Brassimba de
Lubumbashi, en mars 2009, pour un travail similaire, vu le
succès de son œuvre à la Bracongo. Conscient du fait qu’il
est propriétaire intellectuel de l’image “SIMBA, Sultani Butamu
ya Kwetu”, les deux parties ont conclu un accord en date du
20 avril 2009 garantissant qu’il cédait ses droits de propriété
à leur profit.
Après un temps, la nouvelle direction de la Bracongo lui
annonce verbalement que leur collaboration était terminée.
Quelle n’a pas été la surprise de l’artiste de constater que
bien après la rupture de leur collaboration, la Bracongo continuait d’utiliser son visuel en l’intégrant carrément dans leur
Charte Graphique comme étant leur propriété, jusqu’à l’utiliser
comme étiquette même de la bouteille Tembo, ainsi que sur
des véhicules de société et autres produits promotionnels!
Bien entendu, sans en avertir le propriétaire. Cela coïncida
avec la démolition de tous les biens immobiliers par l’État
autour de l’hôpital du cinquantenaire. Un évènement qui l’a
déconcentré pour pouvoir demander réparation aux responsables de la Bracongo. À cette époque la direction générale
était administrée par M. Eric GILSON. Des contacts directs se
faisaient avec le Directeur de Marketing et de Comptabilité,
M. Alesi MAURO, assisté de M. Benjamin BRONNE.
Chose bizarre. Aujourd’hui, la Bracongo semble contester
la paternité en exhibant à la Justice un faux document du
Ministère de l’Industrie qui attribue la propriété de l’œuvre à
… la Brassimba!
Et que c’est cette dernière qui le leur aurait donné conformément à la licence de partenariat qui existe entre les deux
sociétés. Et c’est là que tout apparaît au grand jour Barly Baruti n’a jamais été contacté par la Brassimba (Lubumbashi)
pour parler de Tembo, mais plutôt de “SIMBA”! Comment la
Brassimba serait devenue propriétaire de ce dessin et qui en
est l’auteur? Ca va se savoir.
Pour rentrer dans ses droits, l’artiste Barly a saisi la justice
où il sera défendu par les maitres César Limbaya de Kinshasa et Bernard Remiche, professeur à la faculté de droit
de l’Université Catholique de Louvain, Avocat au barreau de
Bruxelles. Affaire à suivre.
BBL
L
a population du quartier Munziami/Bibwa
dans la commune
de la N’Sele dénonce le blocage du bon fonctionnement
de l’appareil administratif
de l’Etat dans cette partie
de la ville de Kinshasa.
Elle accuse les membres
du bureau Nkama Nsinga
Inga avec en tête le chef
titulaire Nzonzi-Christophe,
son adjoint Anani Jacques
et le secrétaire Nico d’être
à la base du désordre causant un dysfonctionnement
qui risque de faire un jour
des victimes. Cette population en appelle ainsi à des
mesures draconiennes qui
doivent être prises en toute
urgence par le bourgmestre
Augustin Nkama Indi.
Selon les propos recueillis
auprès de cette population,
le bourgmestre Nkama a
été informé du désordre
entretenu par les personnes
sus-évoquées par les chefs
des localités et notables et
a adressé plusieurs correspondances aux semeurs
des troubles lesquelles sont
restées lettre morte jusqu’à
ce jour.
Dans sa correspondance
n° 842/BBC/01/023/C.NS/
SAG/2010, il leur enjoint de
respecter scrupuleusement
des limites du poste Mantere
et le quartier Munziami faute
de quoi, il se verrait dans
l’obligation de prendre des
mesures administratives
à l’encontre des récalcitrants.
Faute d’obtempérer à cette correspondance, Nkama
Indi est passé de rappel
à l’ordre à une mise en
garde sévère sans que les
concernés se soumettent à
ses injonctions. En refusant
de mettre en application les
mesures prises par le bourgmestre, les membres du
bureau du quartier Nkama
Singa Inga défient l’autorité
municipale.
Pour ne pas être considéré comme complice dans
ce feuilleton de mauvais
goût qui ne fait que diminuer son pouvoir et salir sa
réputation, le bourgmestre
Augustin Nkama Indi usant
de son pouvoir est appelé à
mettre hors d’état de nuire
ce groupe d’administratifs
qu’on accuse d’être à la
base de beaucoup d’abus
aux quartiers Munziami et
Nkama Singa Inga.
Mécontents des abus
commis par les membres du
bureau du quartier Nkama
Singa Inga, la population entend se prendre en charge
dans les tout prochains jours
si jamais le bourgmestre
n’arrive pas à mettre fin à
leur sale besogne.
Alexis E.
Eglise de l’Unification/RDC
Le nouveau représentant place son
mandat sous le signe du vrai amour
L
e nouveau représentant légal de l’Eglise
de l’Unification (EU)
en RDC , le Révérend Kadima Jean-Pierre, a placé
son mandat sous le signe de
la pratique du « Vrai Amour »
à l’issue de la cérémonie de
passation des services avec
son prédécesseur intervenue au temple de la Fédération des Familles pour la
Paix Mondiale et l’Unification( FFPMU), située dans
la commune de Limete.
Dans son mot de circonstance, le Révérend Kadima
a promis d’être un pasteur
pour toute l’Eglise de l’Unification de la RDC avant
de déclarer ce qui suit : «
Le seul message que nous
pouvons apporter à nos
membres, c’est le message
d’Amour et nous insistons
sur le Vrai Amour, celui de
donner, donner encore et
d’oublier ce qu’on a donné
».
Il a expliqué que c’est cet
amour que le fondateur de
l’Eglise de l’Unification, le
Révérend, Dr. Sun Myung
Moon, a donné durant toute
sa vie.
Il faut souligner que cette
cérémonie de passation des
services a été présidée par
le leader régional pour l’Afrique de l’Ouest, le Révérend
Dr. Cho Dong Ho qui a remis
le livre saint au nouveau
représentant légal avant
que le représentant sortant
le Révérend Futila Michel
puisse lui remettre à son
tour les objets essentiels de
l’Eglise dont les Statuts, les
règlements intérieurs ainsi
que tous les documents
officiels de l’Eglise.
Le Révérend Kadima est
le 10ème représentant légal
de l’Eglise de l’Unification
après 40 ans d’existence en
République démocratique
du Congo (RDC). Il a été
formé à Sun Moon University en Corée, note-t-on.
Le nouveau représentant
de l’EU projette pendant son
mandat de 4 ans renouvelable, d’effectuer des voyages
afin de s’enquérir de l’évolution de l’Eglise au niveau
des provinces de la RDC.
Par ailleurs, il a invité
tous les frères et sœurs de
la FFPMU à prendre part
à trois soirées de récon-
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
ciliation qu’il organise du
lundi à mercredi au siège
de l’Eglise.
L’Eglise de l’Unification
a été créée le 1er mai 1954
et après cette création le
Révérend Moon a aussi
créé en 1996 la Fédération
des Familles pour la Paix
Mondiale et l’Unification
(FFPMU). Mais aussi les organisations providentielles,
les fédérations des jeunes
et des femmes, les Entités
socioculturelles, notamment
l’Institut supérieur technique
Song-Hwa (ISTS) ex IFAS,
une école secondaire à Limete, une charcuterie, un
atelier mécanique ainsi que
des nombreuses écoles
éparpillées dans les provinces de la RDC, rappelle-ton.
Alexis E.
La République 9
TRIBUNE DU SAVOIR
Bruits des bottes ici, bruits des canons là-bas
D
La logique des guerres, un jour…
epuis un paquet de temps, le monde est remarquablement sous le régime
des guerres, imposé par les puissances du mal pour des raisons souvent
définies sur un fond des mensonges savamment tissés, qui auront trop
écrasé plusieurs millions de personnes innocentes et causé des dégâts matériels
incalculables.
Pour beaucoup d’analyses, les causes des guerres s’articulent autour de la
dictature, de l’injustice sociale, la mauvaise gestion de la chose publique, de l’expansionnisme… Les pages les plus anciennes et les plus récentes en sont très
marquées.
En RD Congo, en Syrie et ailleurs, l’on se porte à se demander sur les intentions
réelles des grandes puissances qui se complaisent à allumer et attiser les guerres
internes et les agressions extérieurs, au-delà de leurs soucis apparents de mettre
de l’ordre dans le monde. En effet, c’est avec indignation et stupéfaction qu’on a
vécu la guerre de l’Otan, commandée par les Etats-Unis à l’effet de « corriger »
Milosevic. Il en est de même de l’opération « Renard du désert » des Américains
et des Britanniques pour éponger les ardeurs de Saddam Hussein. Laguerre de
libération de l’Irak qui a conduit à la capture et à la liquidation publique de celui-ci,
a démontré combien Washington voudrait imposer son autorité sur toute la planète. Les guerres civiles provoquées et entretenues en Afrique et ailleurs, sous
prétexte de combattre les dictatures sont des œuvres basses de ces puissances
par lesquelles viendra un jour la catastrophe la plus meurtrière.
Faut-il recourir aux armes pour combattre la dictature, pour sauvegarder les
droits de l’homme, pour lutter contre le terrorisme à travers le monde ? Faut-il
massacrer gratuitement de paisibles populations pour exploiter sauvagement les
richesses naturelles d’un pays souverain qui ne partage pas les mêmes doctrines
politiques, économiques et culturelles que les siennes ? A tout prendre, la logique
des guerres qui prédomine dans la pensée des « gendarmes du monde » pourrait
conduire à la troisième guerre mondiale.
Tout droit vers l’irréparable
Ici, il faut se le dire. Les Etats-Unis et la Russie s’y préparent depuis un bon
temps. Le film fiction américain de la « Guerre des Etoiles » sorti en1999 le prouve
bien. Cette catastrophe n’est pas à mille diables s’il faut considérer ce qui se
passe en Syrie et environs. Elle sera le résultat de l’utilisation des armes fatales,
folles, nucléaires. Les Kalachnikovs, les obus, les missiles et d’autres armes dites
intelligentes n’auront pas résolu les crises. L’opération « Désert Storm » (Tempête
du désert) déclenchée le17 janvier 1991 à 0 heure GMT, avait mis en œuvre une
logistique planétaire impressionnante. Les Etats-Unis avaient acheminé en Arabie
Saoudite 430 000 hommes, un millier de blindés, 1 200 avions de combat, 1 500
hélicos, 55 navires de guerre, 200 navires de transport. Ils avaient, sur l’Irak et
le Koweït, déployé 3 satellites d’écoute, 5 satellites d’observation, 10 satellites
de télécommunication, 7 satellites de navigation et de surveillance… De six gé-
néraux qui avaient dirigé cette opération, deux avaient été américains : Norman
Schwarzkopf diplômé de missilier et Charles Horner responsable des opérations
aériennes, ancien du Viêt-Nam. Tout cela pour écraser le potentiel nucléaire de
Saddam Hussein. Comme au Kosovo, les Américains avaient mis en nue leur
culture du rouleau compresseur : il faut y aller massivement pour être sûr du résultat. Car, les démons du Viêt-Nam les hantent encore. Saddam Hussein qui avait
pourtant militarisé la population irakienne ne pouvait pas faire face, en ripostant
avec des armes nucléaires dont on lui soupçonnait la fabrication. Sinon, ce serait
l’irréparable. Car, à la guerre comme à la guerre, dit-on, dans la mesure où il n’y
a pas de guerre propre.
Les Etats-Unis les savent que quiconque: tant que l’arme nucléaire existera,
la guerre nucléaire sera possible. Il importe de se souvenir. Le premier dispositif
nucléaire a été mis à feu par eux sur le polygone d’Alamogordo (Nouvelle Mexique)
le 16 juillet 1945 à 5 heures 30’. C’était stupéfait et effrayant, selon le général américain Thomas Farrell, représentant de l’administration du projet Manhattan. Moins
d’un mois plus tard, les 6 et 9 aout Hiroshima et Nagasaki furent rasés sur ordre
du président américain Harry Truman, par une bombe atomique d’une puissance
de 13.500 tonnes de TNT. Le bilan, on le sait : 100 000 personnes tuées sur le
champ, des douzaines de milliers d’autres vouées a de logues souffrances et des
dégâts matériels incalculables.
La philosophie de la guerre ne changera pas
Les hommes ou les régimes politiques soumis aujourd’hui à la logique des
guerres savent que l’arme nucléaire modifie la tactique et la stratégie, mais ne
change en rien la philosophie de la guerre qui est un moyen rationnel de parvenir
des objectifs politiques et de s’accrocher au pouvoir. Aujourd’hui, il est évident
que la fabrication des armes nucléaire marque l’accession de l’humanité aune
ère historique foncièrement nouvelle, une ère où les gens sont techniquement a
même d’exterminer, de détruire le genre humain. Connaissant les enjeux, on ne
se demande plus pourquoi les hommes ont fait et font la guerre. Parce que c’est
connu que du point de vue de ceux qui commencent la guerre et de ceux qui sont
obligés de se défendre, il y a des choses plus importantes que la paix. Mais le jour
viendra où il n’y aura ni vainqueurs ni vaincus, seulement deux vaincus, où celui
qui commencent le premier périra le deuxième.
Nous sommes d’une civilisation qui démontre la vigueur inouïe de l’esprit et
du travail des hommes et, en même temps, sa fragilité et sa vulnérabilité face
aux forces libérées par le génie humain, mais mise au service de la destruction.
Malheureusement.
Tout implique et rend urgent le démantèlement radical de nombreuses approches
habituelles en politique extérieure ; le démantèlement de la mentalité politique
traditionnelle, des opinions sur les problèmes de guerres et de paix, sur la défense,
la sécurité de chaque Etat et la sécurité internationale.
Boendy BL
Sécurité alimentaire dans le monde
La terre n’est pas une inépuisable vache à lait !
O
n le sait. Le monde entier souffre, depuis plusieurs années de la crise
alimentaire. Et personne n’a pu prendre des mesures conséquentes pour
faire face à ce que l’opinion qualifie aujourd’hui d’insécurité alimentaire.
Dans plusieurs études publiées sur l’état du monde, des intelligences en la matière
ont planché sur les effets de la croissance économique sur l’environnement. Des
conclusions sont sans appel : ils se révèlent bien supérieurs aux possibilités de
la planète.
En effet, à son rythme actuel, la population mondiale augmente de plus ou moins
80 millions d’habitants par an. Les nourrir, cela signifie augmenter les récoltes de
grain de plus de 30 millions de tonnes par jour. A en croire des études.
Le développement augmente une demande alimentaire plus soutenue que celle
uniquement imputable à la croissance démographique. Ainsi, en Asie, des individus
de plus en plus nombreux montent dans la chaine alimentaire : ils consomment
plus du bœuf, du porc, de volaille, d’où une envolée des besoins en céréales pour
l’alimentation animale. En Chine, on explique ainsi les deux tiers du boom enregistré
dans les besoins en céréales dans les années 80, la croissance démographique
faisant le reste. Cette consommation augmente en Chine et dans d’autres pays
asiatiques, et dépassant de loin la production régionale. Les importations grimpent
aussi, ce qui intensifie la progression sur la terre et les ressources en eau du reste
du monde, remarquent des économistes.
Ralentissement de la production face à la croissance démographique. Selon
eux, alors que la demande globale de nourriture progresse, la croissance de la
production ralentit. Apres être passées de 18 millions de tonnes en 1950 à près
de 90 millions de tonnes en 1990, les captures de la pêche stagnent au niveau
mondial depuis plus de vingt ans. Si les ressources tirées des océans n’augmentent plus, alors toute la croissance future devra reposer sur celle des productions
agricoles. Les deux millions de tonnes de protéines animales supplémentaires
que l’on avait l’habitude de tirer de la mer chaque année devront être remplacées
par du poisson d’élevage, de la volaille ou d’une autre source. On aura alors besoin d’au moins cinq millions de tonnes de céréales supplémentaires par an pour
alimentation animale. Il en va de même des pâturages. S’ils sont surexploités, la
croissance future des productions de bœuf et de moutonne pourra venir que de
l’élevage hors sol. Quant aux récoltes, elles sont limitées dans leur progression
par les besoins en eau.
Chute des stocks de précaution
La Chine, l’Egypte, l’Inde, l’Iran, le Mexique, le Pakistan et l’Arabie Saoudite
sont parmi les pays qui auront probablement à compenser un déficit en irrigation
par de plus fortes importations de céréales. En outre, les engrains, qui permettaient
d’augmenter régulièrement les rendements, montrent leurs limites.
En 1997, les fermiers chinois en avaient utilisé 29 millions de tonnes, comparées
à 21 millions de tonnes aux Etats-Unis, ce qui laisse penser que l’usage des fertilisants pourrait bien approcher les plafonds d’absorption par les céréales. Résultats
: les stocks de précaution de céréales sont tombés a l’équivalent de 52joiurs de
consommation en 1996, niveau le plus bas jamais enregistré ; ils étaient de cinq
jours en 1997. Or selon des économistes, il faut au moins 70 jours de stocks pour
faire face à une seule récolte faible. D’où leur mise en garde : l’augmentation des
prix des céréales pourrait être le premier indicateur économique que le monde est
sur une voie non viable pour l’environnement. Sans une mobilisation massive pour
inverser ces tendances qui menace la sécurité alimentaire, on court le risque d’une
instabilité sociale et politique qui perturbera le progrès économique.
Boendy BL
La République, une somme d’infos brutes et améliorées
pour le meilleur de tous et contre le pire de personne.
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
10 La République
CULTURE & ARTS
Esobe bientôt dans un Koffi Olomide dévoile
film d’action chinois la signification des 3 F
S
i les musiciens congolais développent leur art en
ajoutant des rythmes d’ailleurs, les comédiens eux
ne restent pas en marge de ce mouvement. La lutte
est celle de faire respecter les normes internationales de la
cinématographie dans les productions locales. Lady Esobe
reconnait que cela n’est pas facile quand on s’est habitué
au théâtre populaire congolais.
C’est tout de même avec une grande joie qu’il a annoncé
la sortie prochaine du film qu’il a réalisé en collaboration
avec des chinois dans leur pays. Il lui a fallu trois longues
années de préparation pour la réalisation de ce film long
métrage. Lady Esobe en est l’acteur principal. Il est question
d’action et de comédie.
Pour la petite histoire, il s’agit d’un père qui va devoir
combattre avec un Chinois pratiquant d’arts martiaux pour
sauver l’honneur de son fils. C’est bien sur le rôle du père
qu’interprète l’artiste comédien congolais. Les scènes ont
été tournées en Chine où il s’est rendu récemment.
Maintenant que l’œuvre est fin prêt, il est question de
passer à la distribution. Il promet que le film sera très bientôt
disponible en République démocratique du Congo.
Le public attend impatiemment l’arrivée de cette œuvre
grandiose !!!
B.J.D
Nostalgie
Youlou Mabiala
un modèle à suivre
I
l fait ses armes dans le groupe vocal «Les Mains blanches», avant d’intégrer «Les griots», un autre groupe
vocal de Brazzaville.
En 1963, il est recruté dans le prestigieux tp OK Jazz
de Léopoldville par Franco, au même moment que son
compatriote Celi Bitsou. Dans cet orchestre, Il perfectionne
son art grâce à la sollicitude des anciens Simaro et Vicky
Longomba. Sa voix et son talent vocal deviennent alors un
des atouts majeurs du groupe.
A partir de 1966, il enregistre plusieurs chansons : «Obimi
mbwe», «Babotoli ngai yo», «Mpungu ya bolingo», «Nakoluka yo ba nzela nioso», «Dodo tuna motema», «Nakopesa
yo motema», «Billy ya ba fiancées», dont certaines sont
des tubes.
En 1972, il fait partie des musiciens qui quittent l’OK Jazz
pour constituer l’orchestre Lovy du Zaire, sous la direction de
Vicky Longomba. L’aventure fait long feu et il monte en 1974
l’orchestre Somo-Somo avec Jean Kwamy Munsi, Diatho
Lukoki, Djuke, Master mwana Congo et Nona Simon.
En 1976, il revient au bercail. Il compose alors son plus
grand succès dans OK Jazz : «Kamikaze». Ses prestations
dans d’autres succès de l’OK Jazz durant la période sont
particulièrement remarquables (Bisalela, Radio-trottoir,
Fariya).
En mai 1977, Youlou et Boyimbanda quittent OK Jazz.
Avec Loko Massengo «Djeskain» de Sosoliso, ils montent
à Brazzaville l’orchestre Les trois frères. Le hit de Youlou
Koumbe koumbe constitue l’acte fondateur du nouvel ensemble. Le succès est tout de suite au rendez-vous. En
quelques mois, Les Trois frères s’imposent comme le groupe
musical numéro un du Congo. L’année 1978 est l’occasion
pour Youlou de larguer un nouveau hit : Saley. En dépit de
la réussite artistique, les divergences apparaissent rapidement dans l’orchestre.
En 1980, il abandonne ses compagnons et crée le Kamikaze Loningisa. La composition initiale du groupe est
la suivante : Serge Lemvo, Pindou, Miguel, Bola Bolith
et Sélé au chant; Lilas à la batterie; Augustin et Zinga à
la section cuivre; Nona Simon au tumba; Kiala Don Joli à
l’accompagnement; Loubamba Djaffar à la guitare basse;
et Souza Vangu à la guitare solo. L’équipe se renouvellera
au fil des ans.
Au cours de cette période, il s’initie à la guitare et élargit
ainsi sa palette.
A suivre...
B.J.D/Wikipedia
La République, c’est
l’info corps et âme
C
e mardi 13 octobre
2015 restera une
date mémorable
pour les congolais en particulier et le monde en général. La sortie officielle de
l’album 13ième apôtre, le
tout dernier de l’artiste Koffi
Olomide aura marqué des
nombreuses personnes.
L’artiste a multiplié les
efforts afin de garantir une
bonne promotion à cet œuvre de grandeur. Tous les
supports ont servi à créer un
buzz autour de cet heureux
évènement. Mais cette fois,
c’est l’affiche annonçant
l’opus 13ième apôtre qui a
retenu l’attention du public.
Il a suscité des nombreuses
questions dans le cœur des
fans du Grand Mopao. Une
interrogation importante
reste celle de savoir si l’affiche comportait une erreur
ou alors s’il s’agissait d’un
simple choix fait par l’artiste.
Il était curieux de constater
que Koffi avait été écrit avec
3 F plutôt que 2 comme
d’habitude.
Pour répondre à cette
interrogation, DJ Mopao
Keppler 45 Db a fait un pas
en arrière. Il a rappelé à l’assistance, qu’il y a quelques
années il affirmait avoir deux
idoles : Fally Ipupa et Ferre
Gola. Curieusement les sobriquets de ces deux stars
commencent par la lettre F.
Un peu plus tard, Mopao
fera la connaissance de
Fabregas le métis noir. Ce
dernier est devenu très vite
son petit protégé. Un nouveau F qui s’invite dans la
vie de Quadra Koraman.
Et c’est pour exprimer son
affection et son attachement
pour Fabregas, que Koffi
a décidé d’ajouter un troisième F à son nom.
Il faut alors reconnaitre
que le Grand Ché a une
histoire particulière avec la
lettre F.
B.J.D
Maitre Liyolo se présente encore à la Place des artistes
L
e sculpteur Liyolo se
présente à la Place
des artistes. Maitre
Alfred Liyolo vient une fois
de plus de placer la barre
haute à la place des artistes
en, immortalisant Franco
Luambo Makiadi.
Ce grand sculpteur congolais vient de dresser un
monument imposant dédié
à ce guitariste inspiré. Désormais, Franco restera à
jamais parmi nous, non seulement à travers son fond
musical, mais également
à travers l’œuvre du grand
sculpteur congolais Alfred
Liyolo Limbe M’Puanga.
Ce monument vient après
celui du tout premier ministre de notre beau pays
Lumumba de 4,50m de haut
au jardin de la primature à
Kinshasa.
Pour la petite histoire,
Alfred Liyolo, sculpteur et
plasticien, est un monument
vivant de la culture congolaise, tant au pays qu’à
l’étranger.
Maitre Liyolo se distingue
par son travail bien fait. Petit-fils d’un tailleur d’ivoire,
Alfred Liyolo est né en 1943
en République démocratique du Congo.
B.J.D
Et si c’était vrai ?
Mourir pour le Christ serait un péché
T
oujours avec mon de tous les temps, nous écoutons une chanson de feu Madilu
le Grand Ninja «Si je savais ça» dans laquelle il dit: «Nani a miboma po na yesu,
toyoka te, kasi ebele bamiboma po na bolingo...»
A l’ami de m’interroger: «Pourquoi il dit ça ?»
Par manque de réponse, je souris. Et sa copine qui ne nous laisse jamais répond: «Ne
savez-vous pas que mourir pour le Christ est un péché? Raison pour laquelle beaucoup
choisisse mourir pour l’amour».
Ekweyi Moto
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
La République
SPORT
11
Toussaint Olela Kassongo, Handball
dix ans déjà dans l’au-delà JSK et SCOM Mikishi remportent
9 octobre 2005au gala de catch et
la 32ème Coupe du Congo
09 octobre
aux concerts populaires
0
2015, cela fait
exactement dix ans jour
pour jour depuis que
mourait Toussaint Olela
Kassongo, Président
honoraire de la ligue
de catch de Kinshasa
(Licakin) et de la ligue
des luttes associées de
Kinshasa (Lilakin).
A l’occasion de ce
dixième anniversaire,
Plusieurs manifestations ont été organisées à Kinshasa par
sa famille biologique,
sportive, les amis et
connaissances du jeudi 15 au dimanche 18
octobre 2015.
Déjà le jeudi 15 octobre une messe de
suffrage était dite en sa mémoire à la paroisse Notre Dame de Fatima. Au cours de
cette célébration eucharistique, l’officiant a
rappelé à l’assistance ce qui fut Toussaint
Olela autrement dit «Saint» dans la société.
Ayant dirigé une équipe de football-loisir,
le Football Club Loisir Olela a bénéficié
d’une visite guidée à la Bralima le vendredi
16 octobre dernier, cela pour se souvenir
d’un homme qui était aussi humble que le
mot humilité.
Rendant festive ces cérémonies, le samedi 17 octobre 2015 a donné rendez-vous
ainsi qu’à l’animation
théâtrale au terrain PLC
de la commune de Lingwala.
Organisé par la ligue
de catch de Kinshasa et
le comité d’organisation
qui était dirigé par son
frère jumeau Christophe Olela Ossomba
Omba, ce gala de catch
a donné rendez-vous
aux catcheurs de l’écurie OSHA dont il fut le
président. Et le concert
était donné par l’orchestre «FB musica»
de Mbayi six et Miss Coulibali, Evoloko qui
était l’invité d’honneur n’a pas pu monter
sur le podium suite au rendez-vous de la
dame la pluie.
Clôturant la série de cérémonie, la famille
biologique, sportive, amis et connaissances
de la disparu se sont rendu le dimanche
18 octobre 2015 sur la tombe de Toussaint
Olela, au cimetière de la Gombe pour déposer des gerbes des fleurs.
Il sied de signaler que cette organisation
a bénéficié de l’implication de tout le monde
pour sa réussite. Les sportifs, indique-t-on,
se sont mis ensemble, en vue de pérenniser
l’esprit, mais surtout l’idéologie de l’illustre
disparu qui était rassembleur dans le monde
de sport.
Beni J. Dinganga
Linafoot
Shark XI FC-AS V.Club: poursuite
du match le 26 octobre prochain
L
e match Shark XI FC-AS
V.Club, deux clubs de
Kinshasa, comptant pour
la 3ème journée du 21ème championnat de la Ligue nationale de
football (Linafoot), zone Ouest,
se poursuivra le lundi 26 octobre
à 7h00’ TU au stade Père Raphael
de la Kethulle, à Kinshasa, indique
un communiqué de la Ligue.
Selon le communiqué rendu public dimanche 18 octobre, la Linafoot a décidé de faire poursuivre
cette rencontre à huis clos durant
les trois minutes qui restaient encore à jouer le dimanche 4 octobre
à son arret à la 87ème minute,
suite à des incidents survenus en
cours de partie. Le score était alors de 0-0.
Il est à rappeler que, le lundi 5 octobre,
la Linafoot avait homologué le résultat du
match, en justifiant sa décision par une
disposition réglementaire de la Fédération
internationale de football association (FIFA)
et l’article 205 des Règlements généraux et
sportifs de la RDC. Elle était revenue sur sa
décision trois jours après en suspendant le
résultat.
L’AS V.Club totalise sept points en trois
sorties, étant donné que le résultat de son
match contre l’AS Vutuka de Kikwit (1-1) de
la 2ème journée est également suspendu
pour dénonciation par le team vert et noir ki-
J
eunesse Sportive de Kinshasa (JSK) chez les messieurs et Scom Mikishi du Katanga chez les dames
ont remporté la 32ème édition de la Coupe du Congo
de Handball à l’issue des finales disputées dimanche 18 octobre, au terrain annexe du stade des Martyrs de Kinshasa,
en présence du secrétaire général aux Sports et Loisirs,
Okito Barthélemy, du président de la Fédération congolaise
de Handball, Amos Mbayo, également président du COC
et d’autres dirigeants sportifs.
Chez les dames, HC Héritage de Kinshasa a été battue
par HC Scom Mikishi de Katanga sur la marque de 27-31
tandis que chez les messieurs, JSK a dominé HC OKA 36
à 25 conservant ainsi son titre.
Les deux clubs vainqueurs de cette édition vont représenter la République démocratique du Congo (RDC) à la
32è édition du Championnat d’Afrique des clubs vainqueurs
de coupe (CACV) de handball.
A l’issue cette édition, la palme de meilleure buteuse est
revenue à l’handballeuse Olga Milemba de Héritage chez
les dames avec 25 buts tandis que chez les messieurs
Djamal de Mazembe a été couronné meilleur buteur avec
32 buts.
Musonda de Héritage chez les dames et Ike Ikondo de
JSK chez les messieurs ont été respectivement couronné
meilleure joueuse et meilleur joueur.
En revanche, JSKI de Kikwit chez les dames et Kin Sport
chez les messieurs ont été couronnés clubs Fair-play.
En définitive, le classement final se présente comme suit
: chez les dames : 1ère Scom Mikishi, 2ème HC Héritage
de Kinshasa et 3ème HC V. Club et chez les messieurs :
1er JSK, 2ème HC OKA et 3ème Mazembe.
Alexis E.
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nois de la non qualification du joueur Lukengele du club kikwitois. Shark XI lui en compte
dix en quatre matches, toujours dans la
zone Ouest où le DC Motema Pembe tient
les commandes avec treize points en cinq
sorties.
B.J.D/ACP
La République, une
somme d’infos brutes et améliorées
pour le meilleur
de tous et contre le
pire de personne.
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015
387
12 La République
POINT CHAUD
Aller vite au dialogue, sinon…
L’UDPS bientôt dans la rue
S
elon Bruno Mavungu, secrétaire général de l’UDPS, Etienne
Tshisekedi a réuni, la semaine
dernière à Bruxelles, ses proches lieutenants politiques. De cette messe politique,
il ressort que le parti ainé de l’opposition
politique congolaise tient résolument à un
dialogue pour vider la crise qui semble
marquer la classe politique à la culotte.
C’est dire que pour l’UDPS, seul le dialogue mettrait fin aux problèmes relatifs
a la Constitution constamment et sauvagement violée depuis 2006, ainsi qu’aux
élections qui donneraient de la trouille a
ceux qui s’exercent a prendre une cuite…
politique de trop pour taper dans l’œil des
Congolais au nom desquels ils se dressent
abusivement jours et nuits sur les places publiques et les chaines radiotélé locales. Si le pouvoir en place ne sait pas organiser le dialogue dans
les tout prochains jours, avec un facilitateur étranger, l’UDPS compte se
renouer avec ses vieux démons, en se mettant dans la rue jusqu’à ce que
mort d’âme politique de la Majorité s’en suive. Ici, les « combattants » qui
se rassemblent davantage depuis un temps devant le siège national du
parti à Limete, attendraient le tempo de la haute hiérarchie qui aurait optée
pour une opposition version fasciste. En oubliant absolument que quand la
liberté tue l’ordre, le besoin d’ordre tue a son tour la liberté, dit-on de l’autre
côté de la police nationale dans son rôle de maintien d’ordre public.
A en croire des sources, le dialogue exigé
bec et ongles par l’UDPS ne se solderait pas
par la mise au pied d’un gouvernement de
cohésion nationale, tel que le souhaiteraient
des compatriotes qui voudraient rentrer à l’
œil dans l’exercice du pouvoir. Les problèmes à résoudre ne sont autres que le respect de la loi fondamentale et du calendrier
électoral. Il n’est donc pas question de gérer
la nation avec un pouvoir en place, dont le
feuilleton politique n’est plus a mille diables
de la fin. Pour les cadres UDPS, « même
assoiffe d’affection on n’embrasse pas un
porc-épic ». Point et trait.
Par ailleurs, dans les couloirs du castel
UDPS, l’on se prépare déjà pour le Congres
du parti réclamé par un réseau dormant
des frondeurs qui s’étaient permis de mettre au placard le charismatique
et inoxydable Sphinx de Limete. Ici, l’on demande aux « rebelles » de
prendre résolument la porte. Car, l’UDPS, c’est bel et bien chez Etienne
Tshisekedi.
Cependant, du côté de la majorité, les déclarations de l’UDPS sont
considérées comme une petite tempête dans un verre de Coca-Cola, en
indiquant qu’on est dans un Etat de droit et non dans une République bananière. Pour les « camarades » de la famille politique du chef de l’Etat,
le président national de l’UDPS ferait mieux de garder son souffle pour
éteindre le reste de sa bougie…politique.
Boendy BL
Echange d’informations avec la presse
Le PALU reste sceptique sur les relations ONU et RDC
Q
uelques journalistes de
la capitale qui étaient
conviés à un échange
d’information sur l’Organisation
des Nations Unies (ONU) tenu le
samedi 17 octobre en la salle Okapi
de l’hôtel Venus dans la commune
de la Gombe, ont été édifiés sur la
création de l’ONU, sa mission, et
pour le cas d’espèce en RDC, de
1960 à nos jours. Les participants
à cet échange se sont imprégnés
de l’historique de l’ONU et de ses
interventions en RDC, grâce à l’exposé témoin fait par l’ambassadeur
Adeito et le patriarche Gizenga président national du Parti Lumumbiste
Unifié (PALU).
Selon le premier intervenant,
c’est le 26 juin 1945 à San Francisco aux Etats-Unis, qu’a été
créée l’Organisation des Nations
Unies (ONU), dans le but de maintien de la paix universelle. Et toutes
les guerres qui se sont déclarées
peu après la création de l’ONU à
travers le monde, n’ont pu affaiblir
l’organisation internationale, a fait
remarquer l’orateur comme pour
mettre en exergue cette puissance
des casques bleus.
L’ambassadeur qui sous mandant de l’ex Zaïre au conseil de
sécurité, a été Vice-président de
l’assemblée générale de l’ONU
en 1990, a fait savoir que lors des
premiers conflits qui ont émaillé la
RDC dès l’indépendance, l’ONU est
en dit long, a-t-on retenu de cette
vidéo.
De son côté Didier Mumengi ancien ministre de l’information sous
M’zee Kabila, a parlé aussi sur le
désaccord qu’avait M’zée de voir
l’ONU revenir au Congo, lors de
l’agression rwando-ougandaise.
Auparavant, M Tabasenge Viceprésident de l’Union Nationale de
la Presse du Congo (UNPC) .dans
le cadre de 15 ans des casques
bleus avait partagé le vœu du peu-
intervenue aux cotés des soldats
congolais pour mater la sécession
katangaise lourdement armée et
soutenue par la Belgique.
Toujours dans ce chapitre, à travers une vidéo, le patriarche Antoine
Gizenga invité, par la Monusco à
se prononcer sur les relations entre
l’ONU et la RDC, s’est par la bouche
d’un de ses proches collaborateurs,
montré sceptique. Pour lui l’ONU
qui est arrivée au Congo sur l’invitation du gouvernement Lumumba
pour mettre fin à cette sécession katangaise, s’était montrée cependant
et curieusement moins coopérant
avec des Congolais qui tenaient à
l’autodétermination : les nationalistes lumumbistes. Actuellement, la
récurrence de l’insécurité à l’Est du
pays sous la barbe de la Monusco
ple congolais qui entend de l’ONU
des bonnes choses à travers la
MONUSCO.
Dans le chapitre de l’éthique
professionnelle, le prof Kithima de
l’IFACIC a attiré l’attention des chevaliers de la plume, de micros et
de camera, sur les informations à
caractère international, qui doivent
être traitées autrement, par des
spécialistes.
Gaston Liande
Dans le grand bazar de la presse, La République lit l’actualité entre les lignes et vous livre
l’essentiel : l’info, la vraie.
La phrase du jour
La République n° 841 du Mercredi 21 Octobre 2015

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