De La Poste à ma poste
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De La Poste à ma poste
Dossier : les Français en week-end p. 3 Eric de Rugy parle avec l’accent. p. 4 Pour son premier dossier « In Situ Marketing », Impact PQR s’est intéressé à cette séquence toute particulière de la vie des individus et familles français qu’on appelle week-end. Nous vous proposons de faire le tour de la question en soulignant à grands traits l’ensemble des chiffres et paramètres à retenir. La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale. N° 1 STRATÉGIES & PQR LE SCORE 72 % De La Poste à ma poste Découvrez dans cette rubrique, à chaque numéro d'Impact PQR, la campagne qui a obtenu le meilleur score d'impact au cours des dernières semaines. Les Services Financiers de La Poste : le choix d’un mix TV-PQR. Marie-Joëlle THIBAULT Dans quelle stratégie média s’inscrit cette campagne PQR 66 ? Marie-Joëlle Thibault : Cette année, notre stratégie média donne une place importante à la PQR. Chaque campagne fait l’objet d’un mix média TV et PQR 66, deux médias qui se complètent très bien. En TV, avec un code créatif rodé qui met en scène des acteurs emblématiques et proches des Français, nous créons l’alerte globalement sur des compétences métier ou pôles de savoir-faire (ex. : le dernier film incarné par Eddy Mitchell, pour l’épargne et l’assurance-vie, ou encore les prêts immobiliers avec Pierre Palmade). ■ Annonceur : Leclerc ■ Dispositif PQR 66 : ■ ■ ■ ■ ■ ■ 7 pleines pages NB Score : Impact : 72 % Période : 12, 13, 15, 17, 18, 20 et 21 mars 2003 Agence : Australie Responsables Annonceur : Miguel Jonchere, Michel Mallet, Gilles Baucher, Pascale Ghestem, Stéphanie Bouchereau Responsables Agence : Vincent Leclabart, Sandrine Burgat, Valérie Crampe, Muriel Lapeyre, Marc Sinègre (rédacteur), Jean Letellier (directeur artistique) Agence Média : OMD Rouge : Anne Duchalais, Matthieu Couturier Le poids de l’institution La Poste ne vous écartet-il pas, de fait, de l’image généralement véhiculée par les enseignes ou réseaux bancaires “classiques”? Direction des clientèles financières de La Poste. Directeur de la Communication et de la Qualité. Dans le même temps, la PQR intervient avec ses vertus propres (faut-il les rappeler ?) pour enraciner cette promesse générique TV, recentrant ainsi le propos sur des offres choisies (lancements de produits à booster), qui prennent valeur d’exemple et d’appel pour tous les produits et services que La Poste propose à ses clients. Quant à l’offre de convention de compte Adispo, elle est traitée tout au long de l’année en mono média PQR 66, avec un soutien radio en avril. Ce thème central de “l’argent au quotidien” est par lui-même générique : il peut donc faire l’objet d’un traitement pédagogique nourri, pour casser bon nombre d’idées reçues sur les Services Financiers de La Poste. Le PQR 66 demeure toujours la toile de fond des dispositifs. Cette campagne produit n’est-elle pas aussi une belle campagne d’image ? MJT : Par le ton de nos campagnes, nous revendiquons autant que nous contribuons à l’image de cette belle marque ombrelle Groupe La Poste. Mais ici nous souhaitons avant tout renforcer la dimension métier, pour mieux émerger en tant qu’organisme financier proche de ses clients, et qui leur offre l’ensemble des produits et services qu’ils attendent de leur banque. MJT : Notre but n’est en aucun cas de nous écarter de nos valeurs et spécificités, bien au contraire ! Si l’on ne parle pas argent dans un bureau de poste comme dans une agence bancaire, c’est là l’expression de notre culture propre de service. Nos clients ne nous en créditent pas moins d’une totale légitimité dans l’univers de la banque de détail. C’est d’ailleurs inscrit dans l’histoire même de La Poste : nous avons assuré dès 1918 la mise en place et la popularisation du chéquier auprès des Français, et le Livret A, qui n’est aujourd’hui qu’une solution d’épargne parmi bien d’autres, est proposé à nos clients depuis 1881 ! Nous ne voulons en aucun cas nous écarter de nos valeurs et spécificités, bien au contraire ! Aujourd’hui, si nous sommes la 3ème banque de détail en France, nous avons toutefois un gap d’imagenotoriété à combler, car nous constatons encore un décalage entre ce que le grand public perçoit des Services Financiers de La Poste et la réalité de notre position sur nos marchés. Nous devons donc toujours travailler la pédagogie de notre offre, et mieux revendiquer la qualité réelle de notre force de conseil. !suite en page 2… Impact PQR bientôt disponible sur Internet www.pqr.org 6475 impact_mai 03 2/06/03 11:15 Page 3 !…suite de la page 1 STRATÉGIES & PQR Les Services Financiers de La Poste : le choix d’un mix TV-PQR. VERBATIM L’avis de Anyvonne Iosub Mais le réseau n’en demeure pas moins votre atout majeur ! Notre challenge est donc de prouver que l’on peut travailler “à la manière postale”, tout en s’imposant comme un organisme financier de premier plan. La fréquence de nos campagnes PQR 66 va dans le sens de ce double gain attendu d’image et de notoriété. Chef d’établissement vendeur de Saint-Brieuc Robien. « …ici, tout le monde lit soit Ouest France soit Le Télégramme, alors une publicité dans le journal, c’est vraiment important pour nous et on y tient. On découvre la publicité en même temps que nos clients ; c’est intéressant parce qu’on voit que les gens s’y intéressent et ils en parlent. » Qui sont vos clients et y a-t-il un ciblage spécifique ? « …dans leur journal, ils peuvent penser que c’est la Direction Régionale qui fait la pub. C’est vraiment la proximité... « » …il m’est arrivé qu’un client me dise en me montrant la pub : c’est ça qu’il me faut ! » « …pour nos clients en portefeuille, la concrétisation est plus facile si elle doit se faire. Pour les prospects, ils viennent pour se renseigner, et les choses se font ou ne se font pas, mais c’est déjà important de créer un contact nouveau. MJT : Il s’agit bien sûr du grand public, dans la pleine acceptation du terme, dans la mesure où nous avons tous les types de clientèle auxquels nous proposons une panoplie complète de services, allant du Livret A à la gestion de patrimoine : les offres de services bancaires (CCP, cartes bancaires, accès DAB…), plus de 100 solutions d’épargne et d’assurance-vie, auxquelles se rajoutent nos offres de crédit immobilier… Nous nous sommes organisés pour être une “banque multicanal”, et nos clients se montrent naturellement au rendez-vous : nous avons aujourd’hui plus de 5 millions d’abonnés aux services de banque à distance de La Poste (téléphone, Minitel et Internet) ; 1,2 milliard de connexions Internet en 2002, soit une envolée de 106 % par rapport à 2001… L’adresse Internet ne fait pas partie de notre signalétique de marque par souci esthétique ! » « …une image couleur sur le fond noir du journal, ça flashe, et on est attiré par ces rubriques de pub. » « …la publicité se met à la portée de tout le monde, et en même temps, c’est le sérieux de l’entreprise qui ressort. MJT : Bien entendu ! Et soulignons ici la précieuse adéquation entre la présence tant culturelle, statutaire et géographique de la PQR et de nos 17 000 “postes” partout en France. De telles campagnes ont une valeur de repère pour notre réseau. Elles structurent l’activité commerciale et de conseil au local. Aussi, chaque action média est-elle l’élément visible d’un mix de communication interneexterne qui croise média et hors média : en amont, de la formation et de l’information, pour que nos conseillers aient bien la primeur de la stratégie ; une campagne de mailing qui touche tour à tour nos clients-cibles pour une offre donnée, pendant que la publicité lieux de vente prolonge visuellement la campagne et assure la présence à l’esprit, et que l’intranet (véritable outil de travail transversal) approfondit au quotidien les informations nécessaires à nos conseillers. Bertrand Suchet Quels sont vos grands objectifs pour les années qui viennent ? « MJT : Notre objectif est de devenir la banque principale pour un maximum de nos clients. C’est un objectif ambitieux et qui est fortement mobilisateur pour nous tous, car il nous renvoie à nos enjeux individuels et collectifs de qualité. Qualité de l’écoute et du conseil auprès de chacun de nos clients, qualité de nos offres produits et services… enfin, qualité de notre communication média, bien sûr ! Propos recueillis pour Impact PQR par Emmanuel de Chevigny. [email protected] » ■ 17 000 points de contacts. ■ Encours 2002 : 200 milliards d’euros. ■ Les Services Financiers de La Poste : ■ Collecte nette : 5,3 milliards d’euros. 23 % du chiffre d’affaires consolidé du groupe La Poste (17,3 milliards d’euros). ■ 6 000 Conseillers Financiers : dont 500 Conseillers spécialisés en Immobilier et 500 Conseillers spécialisés en Patrimoine. ■ Produit Net Bancaire : 4 milliards d’euros, en nette progression. La Poste Services Financiers : plan PQR 66 (Premier quadrimestre 2003) Planning et thèmes de campagnes Post-tests des annonces : résultats consolidés* 58% ■ 10,7 millions de Comptes Courants Postaux, associés à plus de 4 millions de cartes bancaires de paiement. ■ 4 200 GAB : le 3ème Réseau Français. ■ Plus de 5 millions de clients abonnés à des Services de Banque à Distance. Président Directeur Général Louis XIV DDB. « …c’est très intéressant de travailler pour une telle marque. Il n’y en a pas tant que ça. La Poste est à la fois une marque patrimoniale, une institution, un acteur économique de tout premier ordre mais surtout une enseigne qui entretient une relation exceptionnelle avec les Français, tous les Français. » ...chaque annonce est au service d’un produit et l’ensemble de ces communications produit construit la diversité des offres de La Poste Services Financiers. C’est à ce titre que nous avons privilégié dans cette campagne un code graphique fort qui tout en unifiant la campagne permet à chaque annonce d’exister et de s’exprimer dans son propre style. Il ne faudrait pas que la cohérence étouffe le propos. » VERBATIM La Poste est aujourd’hui le 3ème acteur bancaire français. Reste à le faire savoir... Les Services Financiers de La Poste Quelques points de repère (chiffres 2002) VERBATEAM 59% 27% Janvier Février INEDIT (Épargne) / 4 x 1/2 Mars Avril PQ / “montagne” GMO POSTE AVENIR (Assurance-vie) / 3 x 1/2 PQ / “visage femme” COMPTE ADISPO (“argent au quotidien”) / 2 x 1/2 PQ / “femme + valise” TROPHÉE (Prix de l’innovation 2003) / 1 000 mm Q / annonce typo PRÊTS IMMOBILIERS PACTYS / 3 x 1/2 PQ / “escargot” COMPTE ADISPO (“argent au quotidien”) / 4 x 1/2 PQ / “pédagogie” typo. Impact Attribution Agrément *Résultats hors et en attente de résultats post-tests. Source IFOP Jean-Jacques Sébille Amélie Lambert Directeur Associé et Directrice de clientèle Louis XIV DDB. « JJS : ...les créatifs sont à l’aise pour travailler la presse quotidienne. Ce serait plutôt certains clients qui pourraient avoir parfois des idées reçues sur ce média, ce qui n’est d’ailleurs pas le cas des personnes de La Poste Services Financiers. » « AL : …la PQR me semble tout particulièrement adaptée pour cette marque. C’est un média de proximité et La Poste est la proximité même. Il y a une convergence naturelle entre l’émetteur et le média. » ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Le Télégramme progres la République du Centre en mars, l’Echo Républicain (groupe Amaury) passe au format tabloïd, portant à 19 le nombre de titres de PQR édités dans ce format (contre 8 il y a 5 ans) ■ La NRCO lance un supplém présente ses premières mesures d'efficacité : un agrément global de 89 % et des standards d’impact réactualisés sur tous les emplacements et formats publicitaires ■ Les DNA et Fund Market créent “Le Palmarès Public lancent un supplément auto commun chaque mercredi, relayé sur le site nouvellement créé “bourgogne-auto.com”. Cette démarche avait précédemment été adoptée avec succès sur les marchés de l’emplo 6475 impact_mai 03 2/06/03 11:15 Page 4 !suite de la page 1… IN SITU MARKETING Week-ends, le fantasme du départ. Contrairement aux idées reçues, renforcées récemment par le phénomène RTT, 51 % des Français ne sont pas partis en week-end en 2002. C’est ce que révèle une étude réalisée par le CREDOC. Les conditions de ressources n’expliquent pas tout. Qui part ? Qui reste ? Pour aller où et pour y faire quoi ? Tour d’horizon des week-ends des Français. Partir en week-end La ruée vers l’Ouest C’est une activité qui occupe environ un Français sur deux (49 %). Selon les groupes sociaux, la probabilité de partir en week-end peut varier du simple au triple. Trois facteurs clés structurent et encouragent les départs : la jeunesse (65 % des moins de 25 ans partent en week-end), la possession d’un diplôme du supérieur (71 %) et des revenus importants. En moyenne, 38 % des partants restent dans leur région de résidence pour passer le week-end. Mais lorsque plus de la moitié des provinciaux restent dans leur région, 15 % seulement des habitants de la Région et du Bassin Parisiens restent dans leur région, la plupart lui préférant… le grand Ouest. L’Ouest (20 % des destinations) et le Sud-Ouest (18 %) sont ainsi les destinations de week-end les plus prisées des Français, suivies de la Méditerranée (15 %). Si le littoral pouvait Attention toutefois, l’argent n’explique pas tout : un tiers des personnes les plus nanties ne sont pas parties en week-end en 2002. Si les plus gros “partants” sont bien sûr les cadres supérieurs (76 %), il faut souligner que 52 % des chômeurs sont partis au moins une fois en week-end au cours de l’année écoulée, contre 35 % seulement des autres inactifs. De fait, les “stakhanovistes” du week-end (plus de 10 fois par an) représentent une partie très faible de la population (11 %). L’habitat (plus le niveau d’urbanisation est important, plus …on fuit la ville le week-end) et la présence d’enfants au foyer sont des critères tout aussi discriminants. Mobilité : les urbains au vert Si les Parisiens sont les plus nombreux à partir en week-end ou en courts séjours (64 % selon l’étude SPQR/EUROPQN), notons que ce n’est pas - loin de là - un phénomène exclusivement parisien, comme en témoigne le graphique ci-dessous. Il apparaît intéressant de souligner ici que 76 % des partants sont des provinciaux, et que 93 % des destinations de week-ends sont provinciales… 41% (6.1) 53% (8.7) 52% (5) 64% (7.4) 50% (6.6) 60% (7.1) 57% (6.8) 57% (7.5) 58 - 64 53 - 57 50 - 52 41 - 49 50% (6.2) 50% (6) 45% (6) 56% (5.8) 49% (6.7) 58% (7.5) 57% (7.5) 58% (5.8) brocantes, les week-ends sont des moments de dépense privilégiés et bien particuliers. L’actif repos du week-End Deux activités sont effectuées par la moitié des partants : “la randonnée, la promenade” (53 %) et la fréquentation de restaurants (47 %). Certaines complémentarités et oppositions apparaissent entre les différentes activités. Le séjour à la campagne est avant tout convivial et familial. Le séjour à la ville est également fondé PARTIR OU NON, LES OCCUPATIONS DU WEEK-END DEMEURENT Q1. Avez-vous pratiqué les activités suivantes lors du dernier week-end où vous êtes parti ? Q2. Avez-vous pratiqué les activités suivantes lors du dernier week-end où vous n’êtes pas parti ? Modalités classées par ordre décroissant des activités effectuées Q1 Q2 Voir des amis, de la famille ? 83,8 68,6 Aller au marché, faire des courses, du shopping, aller dans une brocante ? 60,9 46,0 Faire une randonnée, une promenade (à pied, à vélo, à cheval, en roller…) ? 52,5 29,6 Déjeuner ou dîner au restaurant ? 47,0 14,1 Pratiquer une activité sportive de plein air (piscine, stade, ski, plage, voile…) y compris compétition ? 25,0 14,0 Visiter un site naturel, un monument, un musée ? 23,2 3,9 Bricoler, jardiner ? 16,6 37,3 Utiliser un ordinateur, surfer sur Internet ? 5,1 14,9 Autres activités (sports, loisirs, culture...) ? 27,8 22,2 Source : CREDOC, Enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français ». sembler constituer un critère d’attractivité déterminant, c’est pourtant pour des week-ends à la campagne que partent le plus souvent les Français (38 % se mettent au vert, 49 % des Franciliens). Viennent ensuite les séjours à la mer (27 %) et… en ville (21 %). Un moment privilégié de sociabilité… et de shopping Que l’on parte ou que l’on reste chez soi, l’activité principale est toujours de “voir de la famille, des amis”. “Voir la famille” est une quasi obligation, puisque 62 % des partants se font héberger chez des proches… Mais, même quand on 50% n’est pas hébergé dans la (5.4) 44% famille, on rencontre des (4.6) proches (59 %). Les retrouvailles familiales ou 52% (6.2) amicales s'imposent bien comme les valeurs sûres des motivations de weekend. Hors l’hébergement 59% chez des proches, 16 % (6.6) optent pour l’hôtel, 7 % pour le camping /caravaning, et 5 % seulement 53% (7) pour une résidence secondaire. Les départs en week-end par région (séjours de moins de 4 nuits) Source : SPQR/EUROPQN 2002 - Affichage : Taux de départ moyen (en %) puis nb. moyen de départs par an (non partants exclus). Exemple de lecture : 59 % des habitants de la région Rhône-Alpes sont partis en week-end au cours de l’année écoulée et les partants ont, en moyenne, pris 6,6 week-ends. Plus surprenant, la deuxième activité des Français en week-end consiste à faire “des courses, du shopping”… Ainsi, qu’ils partent ou qu’ils restent, les Français associent la détente à une activité de consommation : grandes surfaces ou sur la rencontre des proches, mais aussi sur les sorties au restaurant ou au spectacle. Les weekends à la montagne sont davantage tournés vers la nature et les visites de sites. Enfin, le weekend à la mer se caractérise par des activités plus physiques (randonnée, sport) et festives (restaurant, mais pas spectacles). Notons enfin que, même lorsque l’on part en week-end, dans 12 % des cas les partants ont emmené avec eux… du travail à faire. Bricoler, jardiner et “partir” sur le web Soulignons que, pour presque 40 % des individus “qui restent”, le week-end est mis à profit pour bricoler ou jardiner (contre 17 % des partants), ce qui en fait la deuxième activité de ceux pour qui week-end rime avec foyer. Enfin, la mobilité peut parfois être virtuelle puisque les “restants” sont trois fois plus nombreux que les “partants” à s’évader sur le web ! Rester chez soi : un choix Le fait de ne pas partir en weekend n’est pas vécu comme une frustration, loin s’en faut. En effet, lorsque les interviewés évoquent le dernier week-end où ils sont restés à domicile, 66 % d'entre eux disent “aimer rester chez eux pour souffler et se reposer”. S’il ne faut pas sous-estimer les contraintes budgétaires (46 % des personnes disent renoncer à partir en week-end par manque d’argent ou par souci d’économiser pour de plus longues vacances), elles jouent finalement moins qu’on aurait pu le penser, à la fois pour le taux global de départs en week-end et pour la fréquence des séjours. Autrement dit, pour aborder le week-end, les contraintes financières sont beaucoup moins ressenties qu’on pouvait l'imaginer : probablement parce que beaucoup de partants arrivent à bénéficier, pour ce type de séjour, d’un hébergement gratuit dans la famille ou chez des amis, mais aussi parce que les départs en week-end ne sont pas toujours perçus comme une “nécessité”, comme peuvent l’être les départs en vacances. Mêmes les contraintes organisationnelles (activité professionnelle, scolarisation, obligations familiales et problèmes de santé) ne conduisent pas à faire reculer de façon significative le taux global de départs. Rester est souvent un choix lié à un mode de vie, pour le plus grand bonheur des grandes surfaces de bricolage et de jardinage. Les RTT : un impact mineur sur le taux de départs Dans son enquête, le CREDOC s’est attaché à mettre en évidence l’impact éventuel des 35 heures sur les comportements de départs des Français. Quelques enseignements utiles en bref… Si l’on en croit les bénéficiaires de la loi sur les 35 heures, le temps libre dont ils ont bénéficié n’a que faiblement profité aux départs en voyage. Interrogés sur les activités auxquelles ils consacrent davantage de temps depuis les 35 heures, les salariés bénéficiaires de la loi mettent en avant le repos (47 %), la famille et les enfants (45 %), le bricolage et le jardinage (41 %), recevoir ou visiter des proches (34 %) et faire les magasins ou les courses (33 %)… bien avant les voyages, qui, avec 16 % de citations, n’arrivent qu’au dixième rang des douze activités étudiées. En fait, le fossé est considérable entre ce que les bénéficiaires de RTT font du temps “gagné” et ce que les non bénéficiaires imaginent qu’ils en font : si l’impact des 35 heures est faible (12 % des salariés bénéficiaires de l’ARTT disent être partis plus souvent en week-end), 20 % des personnes qui “pensent bénéficier un jour des 35 heures” escomptent alors partir plus souvent en week-end, et 56 % de ceux qui n’en bénéficieront pas (les non-salariés) pensent que les bénéficiaires partent plus souvent en week-end ! En tout état de cause, et jusqu'à maintenant, les 35 heures semblent avoir surtout favorisé les déplacements près de chez soi, dans sa région de résidence, ainsi que le recours à un hébergement chez les proches. Il semble également que les deux changements les plus significatifs concernent les départs non planifiés (“au dernier moment”) et les décalages des heures de départ ou d’arrivée pour les vacances ou les week-ends. Pas plus de départs, donc, mais une gestion plus “confortable” des trajets. Télégramme progresse en diffusion sur les 12 derniers mois (+0,96 %) et étoffe la fin de son journal avec des pages thématiques, dont une page “psychologie” en partenariat avec Psychologie magazine ■ Après RCO lance un supplément hebdo “Loisirs week-end” : 12 pages tabloïd pour un panorama exhaustif des sorties des vendredi, samedi et dimanche ■ Un an après le lancement de sa nouvelle formule, Sud-Ouest créent “Le Palmarès des Sicav” un supplément présentant les meilleurs fonds d’investissement européens (“Standard & Poors”), des analyses et conseils de spécialistes ■ Le Journal de Saône-et-Loire et le Bien es marchés de l’emploi et de l’immobilier. ■ Panorama PQR : Plus de 20 titres viennent de constituer le GIE “Panorama PQR”, panorama de presse électronique mettant chaque jour en ligne plus de 200 éditions. 2/06/03 11:14 Page 1 MÉMO SERVICES MA PQR À MOI Services Etudes PQR Eric de Rugy met l’accent sur Ouest France Le site www.pqr.org Il rassemble un grand nombre d'informations sur les Titres, les zones de couverture, les audiences, les diffusions, les études, les formules et tarifs PQR 66, les régies et contacts commerciaux, ainsi que des référents qualitatifs et résultats de post-tests des campagnes... Accès libre. Contactez directement votre régie, qui pourra vous proposer des services spécifiques : • Hexagone Régie : 01 40 89 82 82 • Nord et Est Publicité : 01 53 04 21 40 • Régions Communication : 01 47 12 63 50 • Socprint Régions : 01 56 52 24 46 Pour tout contact concernant la Newsletter IMPACT PQR : 01 40 73 85 90 [email protected] Et si il y avait d’intelligentes occasions de communiquer ? Quelques rendez-vous… Du 14 au 15 juin 2003 ➩ 71ème édition des 24 heures du Mans. L’un des plus grands rendez-vous des passionnés de sport mécanique automobile. Etudes d’audience sur cibles • La France des Cadres Actifs 2002 (Ipsos) • Les Décideurs de la Grande Distribution (Ipsos) • Les Décideurs des Collectivités Territoriales (Ipsos) Etudes qualitatives • Proximités : une étude de Sociovision sur les nouveaux vécus de la proximité (IREP 2001) • La communication textuelle en PQR/le texte et la conviction (SORGEM) Evénements régionaux et plus si affinité de marque. Du 8 au 15 juin 2003 ➩ 55ème Critérium du Dauphiné Libéré. La répétition du Tour de France a consacré Lance Armstrong en 2002. Audience générale et média marché • SPQR/EUROPQN 2002 (tous les chiffres d’audience du PQR 66) • SPQR “Cumul 3 ans” (tous les chiffres d’audience et les cartographies associées de 34 titres et 25 groupes de PQR) Post-tests de campagnes • Mise à disposition d’analyses et de résultats issus de la base de données Impact 66, compilant plus de 200 000 interviews et 2000 post-tests d’impact sur les dix dernières années (IFOP). Scores moyens, analyses sectorielles, recherche sur la persistance mémorielle (IREP 2002), etc. • PQR-PRO : création d’une méthodologie ad-hoc de post-tests sur la cible des décideurs économiques via une interrogation web (CAWI) – réservé aux annonceurs STABILODATES Du 28 juin au 6 juillet 2003 ➩ 4ème édition de La Grande Armada à Rouen. Des millions de visiteurs viendront admirer les goélettes, trois-mâts, et autres sous-marins… et 6 000 marins venus des quatre coins du monde. Du 4 au 6 juillet 2003 ➩ 15ème édition des Eurockéennes de Belfort. Un méga concert de 3 jours avec 60 groupes dont Radiohead, Nada Surf, Massive Attack, Stupeflip, etc. Eric de Rugy vu par Marc Enguérand, le photographe du monde du théâtre. Eric de Rugy Président & CEO Mediaedge:cia France J’ai la réputation, non usurpée, d’être un vrai «Parisien. Pourtant mes premiers souvenirs de lecture d’un quotidien ne se rapportent pas à Libé ou au Monde, mais à celui qui est devenu depuis le premier quotidien de France : Ouest France. A l’époque je ne me doutais pas que je travaillerais un jour dans les médias. Il y avait deux choses plus prosaïques qui m’importaient, ainsi qu’à mes frères et sœurs et à nos cousins, lorsque nous nous retrouvions pour les vacances scolaires dans notre propriété familiale de Villy-Bocage, près de VillersBocage. Tout d’abord les heures des marées, que nous consultions presque tous les jours, pour planifier nos parties de pêche aux crabes et aux bigorneaux à Sainte-Honorine-des-Pertes, près de Port-en-Bessin, ou de pêche aux moules et aux crevettes le long des pontons du débarquement à Arromanches. Chaque fois que j’y retourne, et que des alertes pollution n’interdisent pas la pêche, le rituel se reproduit, sauf que maintenant c’est moi qui achète mon Ouest France. Entre temps, le journal a pris de la bouteille, et ce ne sont plus seulement les horaires de marées qui m’intéressent : les infos générales, des articles de fond sur la région et quelques données pratiques comme les heures de cinéma à Caen complètent opportunément le Libé dont je ne peux me passer. À la pêche aux infos vitales Mais aussi la petite bande dessinée de Lariflette et le jeu des 7 erreurs, pour lesquels nous nous disputions le Ouest France de la ferme d’à-côté, avant d’aller faire les foins ou ramasser les pommes à cidre. Et je lis les deux aux terrasses des cafés de VillersBocage avec grand plaisir. » Du 5 au 10 juillet 2003 ➩ 42ème édition du “Mondial La Marseillaise à Pétanque” à Marseille. 1er événement au monde du sport de pétanque : 11 000 joueurs de 17 pays et plus de 100 000 spectateurs. Du 18 au 20 juillet 2003 ➩ 12ème festival des Vieilles Charrues à Carhaix. Le premier événement musical de plein air français mêlera stars internationales et groupes en devenir. Du 1er au 10 août 2003 ➩ Festival Interceltique de Lorient. 450 000 spectateurs, 4 500 artistes multi-disciplinaires venus d’Irlande, de Cornouailles, de Galice ou des USA. Du 30 août au 14 septembre 2003 ➩ 15ème festival international Visa pour l’image à Perpignan. Le premier festival international du photo-journalisme. Du 5 au 14 septembre 2003 ➩ Festival du Cinéma américain à Deauville. Du 5 au 15 septembre 2003 ➩ 71ème Foire Européenne de Strasbourg. Nouvelles technologies, inventions, concours Lépine… Plus de 4 200 exposants présents en provenance de 35 pays. ... /... - R.C.S. PARIS B 342 631 207 - Crédit photos : Getty Images 6475 impact_mai 03