De La Poste à ma poste

Transcription

De La Poste à ma poste
Dossier : les Français en week-end p. 3
Eric de Rugy
parle avec
l’accent. p. 4
Pour son premier dossier « In Situ Marketing », Impact PQR s’est intéressé à
cette séquence toute particulière de la vie des individus et familles français
qu’on appelle week-end. Nous vous proposons de faire le tour de la question
en soulignant à grands traits l’ensemble des chiffres et paramètres à retenir.
La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale. N° 1
STRATÉGIES & PQR
LE SCORE
72
% De La Poste à ma poste
Découvrez
dans cette rubrique,
à chaque numéro
d'Impact PQR,
la campagne qui a
obtenu le meilleur score
d'impact au cours des
dernières semaines.
Les Services Financiers de La Poste :
le choix d’un mix TV-PQR.
Marie-Joëlle THIBAULT
Dans quelle stratégie
média s’inscrit cette
campagne PQR 66 ?
Marie-Joëlle Thibault : Cette année,
notre stratégie média donne une
place importante à la PQR. Chaque
campagne fait l’objet d’un mix média
TV et PQR 66, deux médias qui se
complètent très bien. En TV, avec un
code créatif rodé qui met en scène des
acteurs emblématiques et proches
des Français, nous créons l’alerte
globalement sur des compétences
métier ou pôles de savoir-faire (ex. : le
dernier film incarné par Eddy Mitchell,
pour l’épargne et l’assurance-vie, ou
encore les prêts immobiliers avec
Pierre Palmade).
■ Annonceur : Leclerc
■ Dispositif PQR 66 :
■
■
■
■
■
■
7 pleines pages NB
Score : Impact : 72 %
Période : 12, 13, 15, 17, 18,
20 et 21 mars 2003
Agence : Australie
Responsables Annonceur :
Miguel Jonchere, Michel Mallet,
Gilles Baucher, Pascale Ghestem,
Stéphanie Bouchereau
Responsables Agence :
Vincent Leclabart, Sandrine
Burgat, Valérie Crampe,
Muriel Lapeyre, Marc Sinègre
(rédacteur), Jean Letellier
(directeur artistique)
Agence Média :
OMD Rouge : Anne Duchalais,
Matthieu Couturier
Le poids de l’institution
La Poste ne vous écartet-il pas, de fait, de
l’image généralement
véhiculée par les
enseignes ou réseaux
bancaires “classiques”?
Direction des clientèles
financières de La Poste.
Directeur de la Communication
et de la Qualité.
Dans le même temps, la PQR intervient avec ses vertus propres (faut-il
les rappeler ?) pour enraciner cette
promesse générique TV, recentrant
ainsi le propos sur des offres choisies
(lancements de produits à booster),
qui prennent valeur d’exemple et
d’appel pour tous les produits et services
que La Poste propose à ses clients.
Quant à l’offre de convention de
compte Adispo, elle est traitée tout
au long de l’année en mono média
PQR 66, avec un soutien radio en
avril. Ce thème central de “l’argent
au quotidien” est par lui-même
générique : il peut donc faire l’objet
d’un traitement pédagogique nourri,
pour casser bon nombre d’idées
reçues sur les Services Financiers
de La Poste. Le PQR 66 demeure
toujours la toile de fond
des dispositifs.
Cette campagne
produit n’est-elle pas
aussi une belle
campagne d’image ?
MJT : Par le ton de nos campagnes,
nous revendiquons autant que nous
contribuons à l’image de cette belle
marque ombrelle Groupe La Poste. Mais
ici nous souhaitons avant tout renforcer
la dimension métier, pour mieux émerger en tant qu’organisme financier
proche de ses clients, et qui leur offre
l’ensemble des produits et services
qu’ils attendent de leur banque.
MJT : Notre but n’est en aucun cas de
nous écarter de nos valeurs et spécificités, bien au contraire ! Si l’on ne parle
pas argent dans un bureau de poste
comme dans une agence bancaire,
c’est là l’expression de notre culture
propre de service. Nos clients ne nous
en créditent pas moins d’une totale
légitimité dans l’univers de la banque
de détail. C’est d’ailleurs inscrit dans
l’histoire même de La Poste : nous
avons assuré dès 1918 la mise en place
et la popularisation du chéquier auprès
des Français, et le Livret A, qui n’est
aujourd’hui qu’une solution d’épargne
parmi bien d’autres, est proposé à nos
clients depuis 1881 !
Nous ne voulons en aucun
cas nous écarter de
nos valeurs et spécificités,
bien au contraire !
Aujourd’hui, si nous sommes la 3ème
banque de détail en France, nous
avons toutefois un gap d’imagenotoriété à combler, car nous
constatons encore un décalage
entre ce que le grand public
perçoit des Services Financiers
de La Poste et la réalité de notre
position sur nos marchés. Nous
devons donc toujours travailler
la pédagogie de notre offre, et
mieux revendiquer la qualité
réelle de notre force de conseil.
!suite en page 2…
Impact PQR bientôt disponible
sur Internet www.pqr.org
6475 impact_mai 03
2/06/03
11:15
Page 3
!…suite de la page 1
STRATÉGIES & PQR
Les Services Financiers de La Poste :
le choix d’un mix TV-PQR.
VERBATIM
L’avis de
Anyvonne Iosub
Mais le réseau n’en demeure pas
moins votre atout majeur !
Notre challenge est donc de prouver que l’on peut
travailler “à la manière postale”, tout en s’imposant
comme un organisme financier de premier plan. La
fréquence de nos campagnes PQR 66 va dans le sens de
ce double gain attendu d’image et de notoriété.
Chef d’établissement
vendeur de Saint-Brieuc
Robien.
«
…ici, tout le monde lit soit Ouest
France soit Le Télégramme, alors
une publicité dans le journal, c’est
vraiment important pour nous et on
y tient. On découvre la publicité en
même temps que nos clients ; c’est
intéressant parce qu’on voit que les
gens s’y intéressent et ils en
parlent.
»
Qui sont vos clients et y a-t-il
un ciblage spécifique ?
«
…dans leur journal, ils peuvent
penser que c’est la Direction Régionale
qui fait la pub. C’est vraiment la
proximité...
«
»
…il m’est arrivé qu’un client me
dise en me montrant la pub : c’est
ça qu’il me faut !
»
«
…pour nos clients en portefeuille,
la concrétisation est plus facile si
elle doit se faire. Pour les prospects,
ils viennent pour se renseigner, et
les choses se font ou ne se font pas,
mais c’est déjà important de créer
un contact nouveau.
MJT : Il s’agit bien sûr du grand public, dans la pleine
acceptation du terme, dans la mesure où nous avons tous
les types de clientèle auxquels nous proposons une
panoplie complète de services, allant du Livret A à la
gestion de patrimoine : les offres de services bancaires
(CCP, cartes bancaires, accès DAB…), plus de 100 solutions
d’épargne et d’assurance-vie, auxquelles se rajoutent nos
offres de crédit immobilier… Nous nous sommes
organisés pour être une “banque multicanal”, et nos
clients se montrent naturellement au rendez-vous : nous
avons aujourd’hui plus de 5 millions d’abonnés aux
services de banque à distance de La Poste
(téléphone, Minitel et Internet) ; 1,2 milliard de
connexions Internet en 2002, soit une envolée
de 106 % par rapport à 2001… L’adresse
Internet ne fait pas partie de notre signalétique
de marque par souci esthétique !
»
«
…une image couleur sur le fond
noir du journal, ça flashe, et on est
attiré par ces rubriques de pub.
»
«
…la publicité se met à la portée
de tout le monde, et en même
temps, c’est le sérieux de l’entreprise
qui ressort.
MJT : Bien entendu ! Et soulignons ici la précieuse
adéquation entre la présence tant culturelle, statutaire et
géographique de la PQR et de nos 17 000 “postes” partout
en France. De telles campagnes ont une valeur de repère
pour notre réseau. Elles structurent l’activité commerciale
et de conseil au local. Aussi, chaque action média est-elle
l’élément visible d’un mix de communication interneexterne qui croise média et hors média : en amont, de la
formation et de l’information, pour que nos conseillers
aient bien la primeur de la stratégie ; une campagne de
mailing qui touche tour à tour nos clients-cibles pour une
offre donnée, pendant que la publicité lieux de vente
prolonge visuellement la
campagne et assure la
présence à l’esprit, et que
l’intranet (véritable outil
de travail transversal)
approfondit au quotidien
les informations nécessaires à nos conseillers.
Bertrand Suchet
Quels sont vos grands objectifs
pour les années qui viennent ?
«
MJT : Notre objectif est de devenir la banque principale pour
un maximum de nos clients. C’est un objectif ambitieux et
qui est fortement mobilisateur pour nous tous, car il nous
renvoie à nos enjeux individuels et collectifs de qualité.
Qualité de l’écoute et du conseil auprès de chacun de nos
clients, qualité de nos offres produits et services… enfin,
qualité de notre communication média, bien sûr !
Propos recueillis pour Impact PQR par Emmanuel de Chevigny.
[email protected]
»
■ 17 000 points de contacts.
■ Encours 2002 : 200 milliards d’euros.
■ Les Services Financiers de La Poste :
■ Collecte nette : 5,3 milliards d’euros.
23 % du chiffre d’affaires consolidé du
groupe La Poste (17,3 milliards d’euros).
■ 6 000 Conseillers Financiers :
dont 500 Conseillers spécialisés en
Immobilier et 500 Conseillers spécialisés
en Patrimoine.
■ Produit Net Bancaire : 4 milliards
d’euros, en nette progression.
La Poste Services Financiers : plan PQR 66
(Premier quadrimestre 2003)
Planning et thèmes de campagnes
Post-tests des annonces :
résultats consolidés*
58%
■ 10,7 millions de Comptes Courants
Postaux, associés à plus de 4 millions
de cartes bancaires de paiement.
■ 4 200 GAB : le 3ème Réseau Français.
■ Plus de 5 millions de clients abonnés à
des Services de Banque à Distance.
Président Directeur Général
Louis XIV DDB.
«
…c’est très intéressant de travailler
pour une telle marque. Il n’y en a pas
tant que ça. La Poste est à la fois une
marque patrimoniale, une institution,
un acteur économique de tout premier
ordre mais surtout une enseigne qui
entretient une relation exceptionnelle
avec les Français, tous les Français.
»
...chaque annonce est au service
d’un produit et l’ensemble de ces
communications produit construit la
diversité des offres de La Poste
Services Financiers. C’est à ce titre
que nous avons privilégié dans cette
campagne un code graphique fort qui
tout en unifiant la campagne permet
à chaque annonce d’exister et de
s’exprimer dans son propre style. Il
ne faudrait pas que la cohérence
étouffe le propos.
»
VERBATIM
La Poste
est aujourd’hui
le 3ème acteur
bancaire français.
Reste à le faire savoir...
Les Services Financiers de La Poste
Quelques points de repère (chiffres 2002)
VERBATEAM
59%
27%
Janvier
Février
INEDIT (Épargne) / 4 x
1/2
Mars
Avril
PQ / “montagne”
GMO POSTE AVENIR (Assurance-vie) / 3 x
1/2
PQ / “visage femme”
COMPTE ADISPO (“argent au quotidien”) / 2 x
1/2
PQ / “femme + valise”
TROPHÉE (Prix de l’innovation 2003) / 1 000 mm Q / annonce typo
PRÊTS IMMOBILIERS PACTYS / 3 x
1/2
PQ / “escargot”
COMPTE ADISPO (“argent au quotidien”) / 4 x
1/2
PQ / “pédagogie” typo.
Impact
Attribution Agrément
*Résultats hors
et
en attente
de résultats post-tests.
Source IFOP
Jean-Jacques
Sébille
Amélie Lambert
Directeur Associé et
Directrice de clientèle
Louis XIV DDB.
«
JJS :
...les créatifs sont à l’aise
pour travailler la presse quotidienne.
Ce serait plutôt certains clients qui
pourraient avoir parfois des idées
reçues sur ce média, ce qui n’est
d’ailleurs pas le cas des personnes
de La Poste Services Financiers.
»
«
AL :
…la PQR me semble tout
particulièrement adaptée pour cette
marque. C’est un média de proximité
et La Poste est la proximité même.
Il y a une convergence naturelle entre
l’émetteur et le média.
»
ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Le Télégramme progres
la République du Centre en mars, l’Echo Républicain (groupe Amaury) passe au format tabloïd, portant à 19 le nombre de titres de PQR édités dans ce format (contre 8 il y a 5 ans) ■ La NRCO lance un supplém
présente ses premières mesures d'efficacité : un agrément global de 89 % et des standards d’impact réactualisés sur tous les emplacements et formats publicitaires ■ Les DNA et Fund Market créent “Le Palmarès
Public lancent un supplément auto commun chaque mercredi, relayé sur le site nouvellement créé “bourgogne-auto.com”. Cette démarche avait précédemment été adoptée avec succès sur les marchés de l’emplo
6475 impact_mai 03
2/06/03
11:15
Page 4
!suite de la page 1…
IN SITU MARKETING
Week-ends, le fantasme du départ.
Contrairement aux idées reçues, renforcées récemment par le phénomène RTT,
51 % des Français ne sont pas partis en week-end en 2002. C’est ce que révèle une étude réalisée par le CREDOC.
Les conditions de ressources n’expliquent pas tout. Qui part ? Qui reste ? Pour aller où et pour y faire quoi ?
Tour d’horizon des week-ends des Français.
Partir en week-end
La ruée vers l’Ouest
C’est une activité qui occupe environ un Français
sur deux (49 %). Selon les groupes sociaux, la
probabilité de partir en week-end peut varier
du simple au triple. Trois facteurs clés structurent
et encouragent les départs : la jeunesse (65 %
des moins de 25 ans partent en week-end),
la possession d’un
diplôme du supérieur
(71 %) et des revenus
importants.
En moyenne, 38 % des partants restent dans leur
région de résidence pour passer le week-end.
Mais lorsque plus de la moitié des provinciaux
restent dans leur région, 15 % seulement des
habitants de la Région et du Bassin Parisiens
restent dans leur région, la plupart lui préférant…
le grand Ouest. L’Ouest (20 % des destinations)
et le Sud-Ouest (18 %) sont ainsi les destinations
de week-end les plus prisées des Français, suivies
de la Méditerranée (15 %). Si le littoral pouvait
Attention toutefois,
l’argent n’explique pas
tout : un tiers des
personnes les plus
nanties ne sont pas
parties en week-end
en 2002.
Si les plus gros “partants” sont bien sûr les cadres supérieurs
(76 %), il faut souligner que 52 % des chômeurs
sont partis au moins une fois en week-end
au cours de l’année écoulée, contre 35 %
seulement des autres inactifs. De fait, les
“stakhanovistes” du week-end (plus de 10 fois
par an) représentent une partie très faible de la
population (11 %). L’habitat (plus le niveau
d’urbanisation est important, plus …on fuit la
ville le week-end) et la présence d’enfants au
foyer sont des critères tout aussi discriminants.
Mobilité : les urbains au vert
Si les Parisiens sont les plus nombreux à partir
en week-end ou en courts séjours (64 % selon
l’étude SPQR/EUROPQN), notons que ce n’est
pas - loin de là - un phénomène exclusivement
parisien, comme en témoigne le graphique
ci-dessous.
Il apparaît intéressant de souligner ici que
76 % des partants sont des provinciaux,
et que 93 % des destinations de week-ends
sont provinciales…
41%
(6.1)
53%
(8.7)
52%
(5)
64%
(7.4)
50%
(6.6)
60%
(7.1)
57%
(6.8)
57%
(7.5)
58 - 64
53 - 57
50 - 52
41 - 49
50%
(6.2)
50%
(6)
45%
(6)
56%
(5.8)
49%
(6.7)
58%
(7.5)
57%
(7.5)
58%
(5.8)
brocantes, les week-ends sont des moments de
dépense privilégiés et bien particuliers.
L’actif repos du week-End
Deux activités sont effectuées par la moitié des
partants : “la randonnée, la promenade” (53 %)
et la fréquentation de restaurants (47 %).
Certaines complémentarités et oppositions
apparaissent entre les différentes activités. Le
séjour à la campagne est avant tout convivial et
familial. Le séjour à la ville est également fondé
PARTIR OU NON, LES OCCUPATIONS DU WEEK-END DEMEURENT
Q1. Avez-vous pratiqué les activités suivantes lors du dernier week-end où vous êtes parti ?
Q2. Avez-vous pratiqué les activités suivantes lors du dernier week-end où vous n’êtes pas parti ?
Modalités classées par ordre décroissant des activités effectuées
Q1
Q2
Voir des amis, de la famille ?
83,8
68,6
Aller au marché, faire des courses, du shopping, aller dans une brocante ?
60,9
46,0
Faire une randonnée, une promenade (à pied, à vélo, à cheval, en roller…) ?
52,5
29,6
Déjeuner ou dîner au restaurant ?
47,0
14,1
Pratiquer une activité sportive de plein air (piscine, stade, ski, plage, voile…)
y compris compétition ?
25,0
14,0
Visiter un site naturel, un monument, un musée ?
23,2
3,9
Bricoler, jardiner ?
16,6
37,3
Utiliser un ordinateur, surfer sur Internet ?
5,1
14,9
Autres activités (sports, loisirs, culture...) ?
27,8
22,2
Source : CREDOC, Enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français ».
sembler constituer un critère d’attractivité
déterminant, c’est pourtant pour des week-ends
à la campagne que partent le plus souvent les
Français (38 % se mettent au vert, 49 % des
Franciliens). Viennent ensuite les séjours à la
mer (27 %) et… en ville (21 %).
Un moment privilégié de
sociabilité… et de shopping
Que l’on parte ou que l’on reste chez soi,
l’activité principale est toujours de “voir de la
famille, des amis”. “Voir
la famille” est une quasi
obligation, puisque 62 %
des partants se font héberger chez des proches…
Mais, même quand on
50%
n’est pas hébergé dans la
(5.4)
44%
famille, on rencontre des
(4.6)
proches (59 %). Les retrouvailles familiales ou
52%
(6.2)
amicales s'imposent bien
comme les valeurs sûres
des motivations de weekend. Hors l’hébergement
59%
chez des proches, 16 %
(6.6)
optent pour l’hôtel, 7 %
pour le camping /caravaning, et 5 % seulement
53%
(7)
pour
une
résidence
secondaire.
Les départs en week-end par région
(séjours de moins de 4 nuits)
Source : SPQR/EUROPQN 2002 - Affichage : Taux de départ moyen (en %) puis nb.
moyen de départs par an (non partants exclus). Exemple de lecture : 59 % des
habitants de la région Rhône-Alpes sont partis en week-end au cours de l’année
écoulée et les partants ont, en moyenne, pris 6,6 week-ends.
Plus
surprenant,
la
deuxième activité des
Français en week-end
consiste à faire “des
courses, du shopping”…
Ainsi, qu’ils partent ou
qu’ils restent, les Français
associent la détente à une
activité de consommation :
grandes surfaces ou
sur la rencontre des proches, mais aussi sur les
sorties au restaurant ou au spectacle. Les weekends à la montagne sont davantage tournés vers
la nature et les visites de sites. Enfin, le weekend à la mer se caractérise par des activités
plus physiques (randonnée, sport) et festives
(restaurant, mais pas spectacles). Notons enfin
que, même lorsque l’on part en week-end, dans
12 % des cas les partants ont emmené avec
eux… du travail à faire.
Bricoler, jardiner
et “partir” sur le web
Soulignons que, pour presque 40 % des individus
“qui restent”, le week-end est mis à profit pour
bricoler ou jardiner (contre 17 % des partants),
ce qui en fait la deuxième activité de ceux pour
qui week-end rime avec foyer.
Enfin, la mobilité peut parfois être virtuelle
puisque les “restants” sont trois fois plus
nombreux que les “partants” à s’évader sur le
web !
Rester chez soi : un choix
Le fait de ne pas
partir en weekend n’est pas
vécu comme une
frustration, loin
s’en faut.
En effet, lorsque
les interviewés
évoquent le dernier week-end
où ils sont restés
à domicile, 66 %
d'entre eux disent
“aimer
rester
chez eux pour
souffler et se
reposer”. S’il ne
faut pas sous-estimer les contraintes budgétaires
(46 % des personnes disent renoncer à partir en
week-end par manque d’argent ou par souci
d’économiser pour de plus longues vacances),
elles jouent finalement moins qu’on aurait pu le
penser, à la fois pour le taux global de départs
en week-end et pour la fréquence des séjours.
Autrement dit, pour aborder le week-end, les
contraintes financières sont beaucoup moins
ressenties qu’on pouvait l'imaginer : probablement parce que beaucoup de partants
arrivent à bénéficier, pour ce type de séjour,
d’un hébergement gratuit dans la famille ou
chez des amis, mais aussi parce que les départs
en week-end ne sont pas toujours perçus
comme une “nécessité”, comme peuvent l’être
les départs en vacances. Mêmes les contraintes
organisationnelles (activité professionnelle,
scolarisation, obligations familiales et problèmes
de santé) ne conduisent pas à faire reculer de
façon significative le taux global de départs.
Rester est souvent un choix lié à un mode de
vie, pour le plus grand bonheur des grandes
surfaces de bricolage et de jardinage.
Les RTT : un impact mineur sur le taux de départs
Dans son enquête, le CREDOC s’est attaché à mettre en évidence l’impact éventuel des 35 heures
sur les comportements de départs des Français. Quelques enseignements utiles en bref…
Si l’on en croit les bénéficiaires de la loi sur les 35 heures, le temps libre dont ils ont bénéficié n’a
que faiblement profité aux départs en voyage. Interrogés sur les activités auxquelles ils consacrent
davantage de temps depuis les 35 heures, les salariés bénéficiaires de la loi mettent en avant le
repos (47 %), la famille et les enfants (45 %), le bricolage et le jardinage (41 %), recevoir ou visiter
des proches (34 %) et faire les magasins ou les courses (33 %)… bien avant les voyages, qui, avec
16 % de citations, n’arrivent qu’au dixième rang des douze activités étudiées.
En fait, le fossé est considérable entre ce que les bénéficiaires de RTT font du temps “gagné” et ce
que les non bénéficiaires imaginent qu’ils en font : si l’impact des 35 heures est faible (12 % des
salariés bénéficiaires de l’ARTT disent être partis plus souvent en week-end), 20 % des personnes
qui “pensent bénéficier un jour des 35 heures” escomptent alors partir plus souvent en week-end,
et 56 % de ceux qui n’en bénéficieront pas (les non-salariés) pensent que les bénéficiaires partent
plus souvent en week-end !
En tout état de cause, et jusqu'à maintenant, les 35 heures semblent avoir surtout favorisé les
déplacements près de chez soi, dans sa région de résidence, ainsi que le recours à un hébergement
chez les proches. Il semble également que les deux changements les plus significatifs concernent
les départs non planifiés (“au dernier moment”) et les décalages des heures de départ ou d’arrivée
pour les vacances ou les week-ends. Pas plus de départs, donc, mais une gestion plus “confortable”
des trajets.
Télégramme progresse en diffusion sur les 12 derniers mois (+0,96 %) et étoffe la fin de son journal avec des pages thématiques, dont une page “psychologie” en partenariat avec Psychologie magazine ■ Après
RCO lance un supplément hebdo “Loisirs week-end” : 12 pages tabloïd pour un panorama exhaustif des sorties des vendredi, samedi et dimanche ■ Un an après le lancement de sa nouvelle formule, Sud-Ouest
créent “Le Palmarès des Sicav” un supplément présentant les meilleurs fonds d’investissement européens (“Standard & Poors”), des analyses et conseils de spécialistes ■ Le Journal de Saône-et-Loire et le Bien
es marchés de l’emploi et de l’immobilier. ■ Panorama PQR : Plus de 20 titres viennent de constituer le GIE “Panorama PQR”, panorama de presse électronique mettant chaque jour en ligne plus de 200 éditions.
2/06/03
11:14
Page 1
MÉMO SERVICES
MA PQR À MOI
Services
Etudes
PQR
Eric de Rugy
met l’accent sur
Ouest France
Le site www.pqr.org
Il rassemble un grand nombre
d'informations sur les Titres, les
zones de couverture, les audiences,
les diffusions, les études, les
formules et tarifs PQR 66, les régies
et contacts commerciaux, ainsi que
des référents qualitatifs et résultats
de post-tests des campagnes...
Accès libre.
Contactez directement votre
régie, qui pourra vous proposer
des services spécifiques :
• Hexagone Régie :
01 40 89 82 82
• Nord et Est Publicité :
01 53 04 21 40
• Régions Communication :
01 47 12 63 50
• Socprint Régions :
01 56 52 24 46
Pour tout contact concernant
la Newsletter IMPACT PQR :
01 40 73 85 90
[email protected]
Et si il y avait d’intelligentes
occasions de communiquer ?
Quelques rendez-vous…
Du 14 au 15 juin 2003
➩ 71ème édition des 24 heures
du Mans. L’un des plus grands
rendez-vous des passionnés
de sport mécanique automobile.
Etudes d’audience sur cibles
• La France des Cadres Actifs 2002
(Ipsos)
• Les Décideurs de la Grande
Distribution (Ipsos)
• Les Décideurs des Collectivités
Territoriales (Ipsos)
Etudes qualitatives
• Proximités : une étude de Sociovision sur les nouveaux vécus de
la proximité (IREP 2001)
• La communication textuelle en
PQR/le texte et la conviction
(SORGEM)
Evénements
régionaux et
plus si affinité
de marque.
Du 8 au 15 juin 2003
➩ 55ème Critérium du Dauphiné
Libéré. La répétition du Tour
de France a consacré Lance
Armstrong en 2002.
Audience générale
et média marché
• SPQR/EUROPQN 2002 (tous les
chiffres d’audience du PQR 66)
• SPQR “Cumul 3 ans” (tous les
chiffres d’audience et les cartographies associées de 34 titres
et 25 groupes de PQR)
Post-tests de campagnes
• Mise à disposition d’analyses et
de résultats issus de la base de
données Impact 66, compilant
plus de 200 000 interviews et
2000 post-tests d’impact sur les
dix dernières années (IFOP).
Scores moyens, analyses sectorielles, recherche sur la persistance
mémorielle (IREP 2002), etc.
• PQR-PRO : création d’une méthodologie ad-hoc de post-tests sur
la cible des décideurs économiques via une interrogation web
(CAWI) – réservé aux annonceurs
STABILODATES
Du 28 juin au 6 juillet 2003
➩ 4ème édition de La Grande
Armada à Rouen. Des millions
de visiteurs viendront admirer
les goélettes, trois-mâts, et
autres sous-marins… et 6 000
marins venus des quatre coins
du monde.
Du 4 au 6 juillet 2003
➩ 15ème édition des
Eurockéennes de Belfort. Un
méga concert de 3 jours avec
60 groupes dont Radiohead,
Nada Surf, Massive Attack,
Stupeflip, etc.
Eric de Rugy vu par Marc Enguérand, le photographe du monde du théâtre.
Eric de Rugy Président & CEO Mediaedge:cia France
J’ai la réputation, non usurpée, d’être un vrai
«Parisien.
Pourtant mes premiers souvenirs de lecture
d’un quotidien ne se rapportent pas à Libé ou au Monde,
mais à celui qui est devenu depuis le premier quotidien
de France : Ouest France.
A l’époque je ne me doutais pas que je travaillerais
un jour dans les médias. Il y avait deux choses plus
prosaïques qui m’importaient, ainsi qu’à mes frères
et sœurs et à nos cousins, lorsque nous nous
retrouvions pour les vacances scolaires dans notre
propriété familiale de Villy-Bocage, près de VillersBocage.
Tout d’abord les heures des marées, que nous
consultions presque tous les jours, pour
planifier nos parties de pêche aux crabes et
aux bigorneaux à Sainte-Honorine-des-Pertes,
près de Port-en-Bessin, ou de pêche aux
moules et aux crevettes le long des pontons
du débarquement à Arromanches.
Chaque fois que j’y retourne, et que des alertes
pollution n’interdisent pas la pêche, le rituel se
reproduit, sauf que maintenant c’est moi qui achète
mon Ouest France.
Entre temps, le journal a pris de la bouteille, et ce ne
sont plus seulement les horaires de marées qui
m’intéressent : les infos générales, des articles de
fond sur la région et quelques données pratiques
comme les heures de cinéma à Caen complètent
opportunément le Libé dont je ne peux me passer.
À la pêche
aux infos
vitales
Mais aussi la petite bande dessinée de Lariflette et le
jeu des 7 erreurs, pour lesquels nous nous disputions
le Ouest France de la ferme d’à-côté, avant d’aller
faire les foins ou ramasser les pommes à cidre.
Et je lis les deux
aux terrasses des
cafés de VillersBocage avec grand
plaisir.
»
Du 5 au 10 juillet 2003
➩ 42ème édition du “Mondial
La Marseillaise à Pétanque”
à Marseille. 1er événement au
monde du sport de pétanque :
11 000 joueurs de 17 pays et
plus de 100 000 spectateurs.
Du 18 au 20 juillet 2003
➩ 12ème festival des Vieilles
Charrues à Carhaix. Le premier
événement musical de plein air
français mêlera stars
internationales et groupes
en devenir.
Du 1er au 10 août 2003
➩ Festival Interceltique de
Lorient. 450 000 spectateurs,
4 500 artistes multi-disciplinaires
venus d’Irlande, de Cornouailles,
de Galice ou des USA.
Du 30 août
au 14 septembre 2003
➩ 15ème festival international
Visa pour l’image à Perpignan.
Le premier festival international
du photo-journalisme.
Du 5 au 14 septembre 2003
➩ Festival du Cinéma américain
à Deauville.
Du 5 au 15 septembre 2003
➩ 71ème Foire Européenne
de Strasbourg. Nouvelles
technologies, inventions,
concours Lépine…
Plus de 4 200 exposants
présents en provenance
de 35 pays.
... /...
- R.C.S. PARIS B 342 631 207 - Crédit photos : Getty Images
6475 impact_mai 03