Programme - La Lettre de l`École des hautes études en sciences

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Programme - La Lettre de l`École des hautes études en sciences
New York University
Tisch School of the Arts and Institute of African-American Affairs
Harvard University
W. E. B. Du Bois Institute for African and African American Research
École des hautes études en sciences sociales/Institut de recherche pour le développement
Centre d'études africaines
musée du quai Branly
Partenaires de la conférence
Centre d’études africaines (EHESS/IRD)
Cornell University, Department of History of Art and Visual Studies
Ecole nationale supérieure des beaux-arts
Fondation de la Maison des sciences de l'homme
Ford Foundation and the Institute for International Education
Goethe Institut, Angola
Goethe Institut, Afrique du Sud
Harvard University, W. E. B. Du Bois Institute
Institut Français d'Afrique du Sud
K’a Yéléma Productions
New York University, Clive Davis Department of Recorded Music
New York University, Department of Photography & Imaging
New York University, Department of Social and Cultural Analysis
New York University, Global Research Initiatives, Office of the Provost
New York University Paris
Standard Bank en Afrique du Sud
Studio Museum de Harlem
Université Paris Diderot - Paris 7
Ambassade des Etats Unis à Paris
Black Portraiture[s]: Représentation du corps Noir en Occident
Paris, 17 – 20 janvier 2013
Paris, scène culturelle internationale incontournable, très influente en Occident tant
sur le monde des arts que sur les notions de modernité, s’est avérée être le lieu idéal
pour la conférence, Black Portraiture(s) : La représentation du corps Noir en
Occident. Cette conférence est la 5e d’une série organisée depuis 2004 par Harvard
University et New York University. Du 19ème siècle à nos jours, Black Portraiture(s)
a pour objectif d’explorer les différents concepts de fabrication et outils d'autoreprésentation ainsi que la notion d'échange à travers le regard, dans les domaines
des arts plastiques et visuels, de la littérature, de la musique, de la mode et des
archives.
Comment sont exposées ces images, à la fois positives et négatives, qui définissent,
reproduisent, et transforment la représentation du corps Noir ? Pourquoi et comment
le corps Noir est-il devenu un produit négociable sur le marché mondial et quelle en
est sa légitimité ? Tout aussi essentiel, quelles sont les réponses et les implications ?
Comment la représentation du corps Noir pourrait-elle être libératrice tant pour le
porteur de cette image que pour le regardant ? L’image du noir peut-elle être
« déracialisée » afin d’encourager le regroupement culturel et favoriser la réappropriation et une expression diversifiée au-delà des limites de la race ?
Bien que la représentation et la description des personnes noires ont le plus souvent
été dominées par des approches faites à partir de la race et la sexualité, la manière
dont le corps Noir a été imaginé en Occident a toujours été un espace riche en
termes d’observations et de contestations.
Black Portraiture(s) s’appuie sur les travaux et pensées d’écrivains, d’académiciens,
d’artistes plasticiens et visuels et de commissaires d’art, parmi les plus influents
aujourd'hui ou émergents. Cette conférence permettra aussi d’ouvrir une large
discussion sur la place de l'Afrique dans l'imaginaire populaire. Il est important de
noter que ce projet a bénéficié d’une exceptionnelle collaboration.
LISTE DES ORGANISATEURS
Henry Louis Gates, Jr.
W. E. B. Du Bois Institute for African American Research, Harvard University
Deborah Willis
Department of Photography & Imaging, New York University
Manthia Diawara
Institute of African American Affairs
New York University
Jean-Paul Colleyn
Centre d'études africaines,
École des hautes études en sciences sociales
Institut de recherche pour le développement
Lydie Diakhaté
K’a Yéléma Productions
Awam Amkpa
Department of Social and Cultural Analysis
New York University
Cheryl Finley
Department of History of Art and Visual Studies
Cornell University
Anne-Christine Taylor-Descola
Anna Laban
Christine Barthe
musée du quai Branly
Caroline Montel-Glénisson
Raïssa Lahcine
New York University - Paris
Thelma Golden
Studio Museum de Harlem
Nicolas Bourriaud
École nationale supérieure des beaux-arts
Participants:
Ekua Abudu
Nana Adusei-Poku
Jafari Allen
Awam Amkpa
Anna Arabindan-Kesson
Kader Attia
James Barnor
Christine Barthe
Heike Behrend
Nadia Benchallal
Celeste Marie Bernier
Xuly Bët
Pascal Blanchard
Ngaire Blankenberg
Nicolas Bourriaud
Malek Bouyahia
Isolde Brielmaier
Kalia Brooks
Kevin Browne
Artwell Cain
Sylvie Chalaye
Diagne Chanel
Jean-François Chevrier
Adrienne Childs
Nora Chipaumire
Jean-Paul Colleyn
Elizabeth Colomba
Nathalie Coutelet
Renée Cox
Alissandra Cummins
Michaela Angela Davis
Misa Dayson
Yemane Demissie
Jean-Ulrick Désert
Lydie Diakhaté
Rokhaya Diallo
Manthia Diawara
Michael Dinwiddie
Christine Douxami
Jean-Pierre Dozon
Eve Dunbar
Elvira Dyangani Ose
Erica Edwards
Angèle Etoundi Essamba
N’Goné Fall
Cheryl Finley
Nicole Fleetwood
Tuliza Fleming
John Shevin Foster
Franck Freitas
Justin-Daniel Gandoulou
Kimberli Gant
Henry Louis Gates, Jr.
Michael Gillespie
Vera Grant
Ed Guerrero
Maïmouna Guerresi
Gunja Sen Gupta
Ylva Habel
Allison Janae Hamilton
Dell M. Hamilton
Lyle Ashton Harris
Salah Hassan
Prune Helfter
Kiluanji Kia Henda
Anna Maria Horsford
Ayana V. Jackson
Sandra Jackson-Dumont
Bogumil Jewsiewicki
Paul Kaplan
Trica Danielle Keaton
Roshini Kempadoo
Jason King
Anne Lafont
Nadira Laggoune
Shantrelle P. Lewis
Treva Lindsey
Dominique Malaquais
Catherine McKinley
Michael McMillan
Jeanne Mercier
Maaza Mengiste
Léonora Miano
Monica Miller
Mireille Miller-Young
Nandipha Mntambo
Aja Monet
Idrissou Mora-Kpai
Joan Morgan
Zanele Muholi
Renée Mussai
Jennifer Christine Nash
Mark Anthony Neal
Pamela Newkirk
Temi Odumosu
J. D. Ojeikere
Robert O’Meally
Noemie Oxley
Hiram Perez
Alexis Peskine
Mimi Plange
Sam Pollard
Horace Porter
Katell Pouliquen
Jeff Rabhan
Shelley Rice
Tracy Sharpley-Whiting
Michelle Stephens
Daniele Tamagni
Mickalene Thomas
Hank Willis Thomas
Dominic Thomas
Allison Thompson
Lilian Thuram
Françoise Vergès
Michele Wallace
Lewis Watts
Brendan Wattenberg
Carrie Mae Weems
Michelle Joan Wilkinson
Carla Williams
Dyana Williams
Deborah Willis
Sites de la conférence
École nationale supérieure des beaux-arts
14, rue Bonaparte - 75006
Métro le plus proche : Saint-Germain-des-Prés, Mabillon, Rue du Bac
New York University Paris
56, rue de Passy - 75016
Métro le plus proche : La Muette, Passy, RER: Boulainvilliers, Ave du Pdt Kennedy
Université Paris Diderot-Paris 7
15, rue Hélène Brion - 75013
Métro ou RER le plus proche : Bibliothèque François Mitterrand
Musée du quai Branly
entrée Debilly - 37, quai Branly - 75007
entrée Université - 218, rue de l’Université
Métro le plus proche : Bir Hakeim, Iéna, Ecole Militaire
RER : Pont de l'Alma, Champ de mars
Ambassade américaine
4, avenue Gabriel
Métro le plus proche : Concorde
Programme
JEUDI – École nationale supérieure des beaux-arts
14, rue Bonaparte
Amphi 1/Bâtiment des Loges (A)
Salle de conférences/Palais des études (SC)
9 h 30 – 16 h INSCRIPTION
10 h 15 – 10 h 30 (A) ACCUEIL
Cheryl Finley et Deborah Willis
10 h 30 – 11h DISCOURS DE BIENVENUE DES ORGANISATEURS (A)
Henry Louis Gates, Jr., Nicolas Bourriaud, Manthia Diawara, Jean-Paul
Colleyn, Awam Amkpa, Lydie Diakhaté
11 h – 12 h SÉANCE PLÉNIÈRE INAUGURALE (A)
(T) Jean-Pierre Dozon et Jean-François Chevrier, animée par Noemie Oxley
12 h – 13 h PAUSE DÉJEUNER
13 h – 13 h 45 CONFÉRENCIER INVITÉ
Lilian Thuram
(A)
14 h - 15 h 30 EXOTISME ET AMBIGUITÉ (A)
Jean-Paul Colleyn, Nathalie Coutelet, Sylvie Chalaye, Christine Douxami, Pascal Blanchard
14 h - 15 h 30 L'IMAGINAIRE ET LE CORPS NOIR (SC)
Kalia Brooks, Anne Lafont, Tuliza Fleming, Michelle Stephens, Adrienne L. Childs, Alissandra
Cummins, Allison Thompson, Gunja Sen Gupta
15 h 30 – 15 h 45 PAUSE CAFÉ
15 h 45 - 17 h 15 AU COEUR DE LA COLLECTION : LES MUSÉES ET LEURS ARCHIVES (A)
Dominique Malaquais, Françoise Vergès, Bogumil Jewsiewicki, Justin-Daniel Gandoulou, Prune
Helfter, Christine Barthe, Ngaire Blankenberg
15 h 45 - 17 h 15 MIROIR MIROIR : LES STEREOTYPES (SC)
Lydie Diakhaté, Michele Wallace, Diagne Chanel, Nora Chipaumire, Léonora Miano, Rokhaya Diallo,
Trica Danielle Keaton
VENDREDI –
Université Paris Diderot - Paris 7
15, rue Hélène Brion, Amphithéâtre Buffon
9 h – 17 h INSCRIPTION
9 h15 – 9 h 30 ACCUEIL
Jean-Paul Colleyn et Manthia Diawara
9 h 30 – 11 h SOUVENIRS ET NOSTALGIE : LES ARCHIVES DU
CORPS NOIR
Cheryl Finley, Pamela Newkirk, Roshini Kempadoo, Celeste Marie Bernier, Brendan Wattenberg,
Renée Mussai
11 h – 12 h 30
TABLE RONDE – CORPS NOIRS : LIVE ET NON CENSURÉS
Isolde Brielmaier, Carrie Mae Weems, Mickalene Thomas, Elizabeth Colomba, Kader Attia, JeanUlrick Désert, Lyle Ashton Harris, Daniele Tamagni
12 h 30 – 13 h 30 PAUSE DÉJEUNER
13 h 30 – 15 h “MIX-UP, MIX-UP” : NIKKI MINAJ, RIHANNA ET AUTRES
(CONTRE)SENS SUR LE PLAISIR, LES ARTIFICES FEMININS, LES REPRÉSENTATIONS DE LA
DIASPORA NOIRE-AMÉRICAINE-CARIBÉENNE DANS LA CULTURE VISUELLE POPULAIRE
Joan Morgan, Kevin Browne, Kimberli Gant, Treva Lindsey, Mark Anthony Neal
15 h – 15 h 15
PAUSE CAFÉ
15 h 15- 15 h 45 PORT DE RÊVE : À LA DÉCOUVERTE DU STYLE, DE LA BEAUTÉ
ET DE L'ÉLÉGANCE NOIRS
Sandra Jackson-Dumont, Mimi Plange, Ekua Abudu, Michaela Angela Davis,
Catherine McKinley, Robert O’Meally, Katell Pouliquen, Anna Arabindan-Kesson
16 h 45 – 18 h 15 SHOW UP TO SHOW OUT : L'ESSOR D'UN DANDYSME NOIR
INTERNATIONAL
Shantrelle P. Lewis, Michelle Joan Wilkinson, Monica Miller, Allison Janae Hamilton, Michael
McMillan, Ylva Habel
SAMEDI – musée du quai Branly
37, quai Branly Théâtre Claude Lévi-Strauss (TCL) et Salle de Cinéma (SC)
9 h 30 – 17 h
INSCRIPTION
9 h 30 – 9 h 40
ACCUEIL
Anne-Christine Taylor, directrice du département de la Recherche et de l’Enseignement, musée du
quai Branly
Michel Wieviorka, administrateur de la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme et
directeur d’études à l’EHESS
9 h 45 – 11 h (IL)LISIBILITÉS : LES ÉLÉMENTS DE LECTURE DU CORPS NOIR (TCL)
Awam Amkpa, J. D. Ojeikere, Renée Cox, Heike Behrend, James Barnor, Angèle Etoundi Essamba,
Kiluanji Kia Henda
9 h 45 - 11 h INTERSECTIONS INEXTRICABLES : APPARITIONS NOIRES DANS L'EUROPE
IMPÉRIALE (SC)
Yemane Demissie, Idrissou Mora-Kpai, Temi Odumosu, Maaza Mengiste, Artwell Cain, Paul Kaplan,
Dell M. Hamilton
11 h - 12 h 30 EXPOSER LE CORPS NOIR (TCL)
Lydie Diakhaté, N’Goné Fall, Xuly Bët, Elvira Dyangani Ose, Nadira Laggoune, Salah Hassan
11 h – 12 h 30 ÉROTISMES NOIRS : NOUVELLES THÉORIES SUR LA RACE ET LE PORNO (SC)
Nicole Fleetwood, Carla Williams, Mireille Miller-Young, Jennifer Christine Nash, Jafari Allen
12 h 30 – 13 h 30
PAUSE DÉJEUNER
1:30-3:00 PM VOIX CONTEMPORAINES : NOMMER ET LABÉLISER LE CORPS NOIR (TCL)
Hank Willis Thomas, Alexis Peskine, Misa Dayson, Nana Adusei-Poku, Aja Monet, Franck Freitas et
Malek Bouyahia
1 h 30-15 h 30 LA BEAUTÉ : DE JOSEPHINE A MAXINE (SC)
Michael Dinwiddie, Anna Maria Horsford, Dyana Williams, Horace Porter, Dominic Thomas, John
Shevin Foster
15 h – 15 h 15
PAUSE CAFÉ
15 h 15 - 16 h 45 L'UNIVERSALISATION DU CORPS NOIR (TCL)
Jeff Rabhan, Jason King, Tracey Sharpley-Whiting, Ed Guerrero, Sam
Pollard, Lewis Watts, Vera Grant
16 h 45 – 18 h 15 PERSPECTIVES NOIRES : LA VISUALITÉ, LE CADRE CINÉMATOGRAPHIQUE
ET LE CORPS NOIR (TCL)
Michael Gillespie, Erica Edwards, Eve Dunbar, Hiram Perez
16 h 45 – 18 h 15 (SC) OUT OF AFRICA : JEUNES FEMMES DERRIÈRE LA CAMÉRA
Shelley Rice, Jeanne Mercier, Zanele Muholi, Nandipha Mntambo, Maïmouna
Guerresi, Ayana V. Jackson, Nadia Benchallal
DIMANCHE– musée du quai Branly
Projections de films dans le théâtre Claude Lévi-Strauss (TCL).
11 h – 11 h 15
ACCUEIL
11 h 15 – 11 h 30
LES PRINCES NOIRS DE SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS
(14’,1975) de Ben Diogaye Beye
Avec le soutien de la Cinémathèque Afrique / Institut Français
11 h 30 – 12 h 45
L'IMPORTANCE D'ÊTRE ELEGANT
(69 min, 2004) documentaire de George Amponsah.
13 h – 13 h 45
NORA
(30 min, 2008) documentaire de Alla Kovgan et David Hinton.
14 h – 16 h
SHAFT, Les nuits rouges de Harlem
(100 min, 1971) de Gordon Parks - Musique originale de Isaac Hayes.
16 h 15 – 18 h
MONA LISA
(1 hr. 44 min, 1986) drame de Neil Jordan.
Programme détaillé
Black Portraiture[s]: Représentation du corps Noir
en occident
PARIS, 17 – 20 Janvier 2013
JEUDI – École nationale supérieure des beaux-arts
14, rue Bonaparte
Amphi 1/Bâtiment des Loges (A)
Salle de conférences/Palais des études (SC)
9 h 30 – 16 h INSCRIPTION
10 h 15 – 10 h 30 ACCUEIL (A)
Cheryl Finley – Cornell University – Department of History of Art and Visual Studies
Deborah Willis – New York University – Department of Photography & Imaging
10 h 30 – 11 h MESSAGE DE BIENVENUE DES ORGANISATEURS (A)
Henry Louis Gates, Jr. – Harvard University –W. E. B. Du Bois Institute for African American
Research
Nicolas Bourriaud – Directeur, École nationale supérieure des beaux-arts
Manthia Diawara – New York University – Institute of African American Affairs
Jean-Paul Colleyn – Centre d'études Africaines, EHESS/IRD
Awam Amkpa – New York University – Department of Social and Cultural Analysis
Lydie Diakhaté – New York University – Institute of African American Affairs
Programme détaillé (suite)
11 h – 12 h SÉANCE PLÉNIÈRE D’OUVERTURE (A)
Noemie oxley, modératrice, Chercheuse doctorante à l'EHESS et au Goldsmith College
Jean-Pierre Dozon, Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Directeur
de recherche à l'IRD, "Régénérer la "race noire" et régénérer la nation française. Les jeux de miroir de
l'imperium français en Afrique".
Jean-François Chevrier, History of Contemporary Art, École nationale supérieure des beaux-arts,
“Kerry James Marshall's Work et sa Réception”
12 h – 13 h PAUSE DÉJEUNER
13 h – 13 h 45 CONFÉRENCIER INVITÉ (A)
Lilian Thuram, ancien footballeur professionnel, à l'origine de la Fondation Lilian Thuram : Education
Contre le Racisme
14 h - 15 h 30 EXOTISME ET AMBIGUITÉ, (A)
Jean-Paul Colleyn, président de séance, EHESS/IRD, Centre d’études africaines
Nathalie Coutelet, Université de Paris 8 Habib Benglia, "Exo/Ero/tisme au music-hall : les figures
d'Habib Benglia et Feral Benga"
Sylvie Chalaye, Université de Rennes et Université Sorbonne Nouvelle-Paris III, "La Vénus noire et
ses avatars scéniques de Sartjie Bartman à Josephine Baker : érotisme sauvage, corps -territoire et
modernité.”
Christine Douxami, Université de Franche-Comté, CEAf, "Le corps noir brésilien et son autoreprésentation dans le théâtre militant : exotisme ou auto-affirmation ?"
Pascal Blanchard, historien, co-directeur du Groupe de recherche Achac, "L’invention du corps noir"
14 h - 15 h 30 L'IMAGINAIRE ET LE CORPS NOIR (SC)
Kalia Brooks, présidente de séance
Anne Lafont, INHA, “The Pendule au Nègre”
Tuliza Fleming, NMAAHC, Smithsonian, “Disappearing Acts: The Eradication of Black Male Agency
in Charles Webber’s The Underground Railroad”
Michelle stephens, Rutgers University, “Defacing the Portrait in Contemporary Caribbean Art”
Adrienne L. Childs, Membre du W. E .B. Du Bois Institute, Harvard University, “The Blackamoor
and the Lady: The Decorative Black Body, Luxury and Fashion”
Alissandra Cummins, Directrice de la "Barbados Museum and Historical Society", Coordinatrice du
Black Diaspora Visual Arts Programme
Allison Thompson, Directrice de la Faculté des Beaux-Arts au Barbados Community College,
Coordinatrice du Black Diaspora Visual Arts Programme, “The Unnamed Body: The
commodification and codification of colour”
Gunja Sen Gupta, professeur d'histoire au Brooklyn College et au Graduate Center de CUNY,
“Images of Uplift: The Visual Politics of African American Reform in the Progressive Era”
15 h 30 – 15 h 45 PAUSE CAFÉ
15 h 45 - 17 h 15 (T) AU COEUR DE LA COLLECTION : LES MUSÉES ET LEURS ARCHIVES (A)
Dominique Malaquais, Centre d’Études des Mondes Africains, C.N.R.S., présidente de séance
Françoise Vergès, Goldsmiths, University of London, “L’esclave dans les collections du Louvre ».
Bogumil Jewsiewicki, Université Laval, Québec, Canada, “La dignité et le désir : autoreprésentations
des corps et visages ‘modernes’ dans la peinture et la photographie congolaises.”
Justin-Daniel Gandoulou, Université Rennes II, “Politique et élégance visuelle »
Prune Helfter, Fondatrice et directrice de la House of African Art, “Représentation du corps noir : le
cas du Japon”
Christine Barthe, responsable de l'Unité Patrimoniale des collections, musée du quai Branly, Paris,
1842/2008, Visibilités
Ngaire Blankenberg, Responsable du pôle Stratégie et Consultante Principale chez Lordculture,
“From Representation to Engagement: Making space for black people in the new museums”
15 h 45 - 17 h 15 MIROIR MIROIR: LES STÉRÉOTYPES (SC)
Lydie Diakhaté, présidente de séance
Michele Wallace, Ecrivaine & Activiste, États-Unis "Change II: 100 Pound Weight Loss Story Quilt
and Other Self-Portraits by Faith Ringgold”
Diagne Chanel, Peintre et Plasticienne, Sénégal / France, “Miroirs Mortels”
Nora Chipaumire, Chorégraphe, Zimbabwe / Etats-Unis
Léonora Miano, Ecrivain, Cameroun / Paris, “Effacer pour révéler”
Rokhaya Diallo, Editorialiste et Activiste, Sénégal / France
Trica Danielle Keaton, Vanderbilt University, “‘Au Nègre Joyeux’: Everyday Anti-blackness on rue
Mouffetard”
VENDREDI – Université Paris Diderot - Paris 7
15, rue Hélène Brion Amphithéâtre Buffon
9 h – 17 h
INSCRIPTION
9 h15 – 9 h 30
ACCUEIL
Jean-Paul Colleyn – EHESS/IRD, Centre d’études africaines
Manthia Diawara – New York University – Institute of African American Affairs
9 h 30 – 11 h
SOUVENIRS ET NOSTALGIE : LES ARCHIVES DU CORPS NOIR
Cheryl Finley, Cornell University, présidente de séance
Pamela Newkirk, New York University; “Ota Benga in the Archive”
Roshini Kempadoo, University of East London, “Imagining Her(story): Memory and portraiture in
postcolonial archives”
Celeste Marie Bernier, University of Nottingham, “Imaging Slavery: Representing and
Remembering the Black Body in Contemporary African American and Black British Portraiture”
Brendan Wattenberg, Directeur des expositions au Walther Collection Project Space, New York,
"Performing the Archive: The Black Body and the Borrowed Image.”
Renée Mussai, Autograph ABP (Londres) “Portraiture and Desire”
Programme détaillé (suite)
11 h – 12 h 30
TABLE RONDE – CORPS NOIRS : LIVE ET NON-CENSURÉS Isolde
Brielmaier, Phd, présidente de séance, Commissaire principale au SCAD Museum of Art/SCAD
Galleries
Simon Njami, commissaire indépendant, « Le corps noir comme métaphore artistique »
Carrie Mae Weems, artiste, Jack Shainman Gallery, New York
Mickalene Thomas, artiste, Lehmann Maupin, New York
Elizabeth Colomba, Paris, “What’s in a name” (NY)
Kader Attia, Plasticien, Paris / Berlin / Alger
Jean-Ulrick Désert, Artiste, Allemagne (Haïti)
Lyle Ashton Harris, Artiste, New York University au Ghana, “Out in Africa”
Daniele Tamagni, Photographe, Milan, Italie, “From Gentlemen of Bacongo to Afrometals; global
streetlife & old/new African urban subcultures”
12 h 30 – 13 h 30
PAUSE DÉJEUNER
13 h 30 – 15 h
“MIX-UP, MIX-UP” : NIKKI MINAJ, RIHANNA ET AUTRES (CONTRE)SENS
SUR LE PLAISIR, LES ARTIFICES FÉMININS, LES REPRÉSENTATIONS DE LA DIASPORA
NOIRE-AMÉRICAINE-CARIBÉENNE DANS LA CULTURE VISUELLE POPULAIRE
Joan Morgan, présidente de séance, Critique Culturelle, Auteur de “When Chickenheads Come
Home to Roost” et doctorante en American Studies à NYU
Kevin Browne, professeur adjoint de rhétorique, Syracuse University, “When the Myth Gazes
Back...And Smiles: Contemporary Masqueing and the Construction of a ‘Caribbean’ Icon”
Kimberli Gant, University of Texas, Austin, “Icons Brought Forward: Renee Cox’s Queen Nanny of
the Maroons and The Discreet Charm of the Bougies”
Treva Lindsey, Professeur adjoint de Women Studies et Gender, University of Missouri,
“(Mis)Reading Ri-Ri, (Mis)Identifying Nicki: Black Women’s Performative Alterity”
Mark Anthony Neal, Professeur de culture populaire noire, Duke University, “N*ggas in Paris or Hiphop in Exile”
15 h –15 h15
PAUSE CAFÉ
15 h15 - 15 h45
PORT DE RÊVE : À LA DECOUVERTE DU STYLE, DE LA BEAUTÉ ET DE
L'ÉLÉGANCE NOIRS
Sandra Jackson-Dumont, Seattle Art Museum, présidente de séance
Mimi Plange, Styliste, Mimi Plange
Ekua Abudu, Avocate, pédagogue et spécialiste de la mode, “I REPRESENT....”
Michaela Angela Davis, écrivain, spécialiste de la mode et militante de l'image
Catherine McKinley, New York University, “Six Ways of Looking at A Dress: Fashion, Genocide,
Diaspora Artists and the Sartorial Legacy of Namibia's Herero Women”
Robert O’Meally, Columbia University, “What Does it Mean to be Cool? A few Jazz Examples”
Katell Pouliquen, journaliste à l’Express, France
Anna Arabindan-Kesson, doctorante, Yale University, “Portraits in Black: Styling, Space, and Self in
the work of Barkley Hendricks and Elizabeth Colomba”
16 h 45 – 18 h 15
SHOW UP TO SHOW OUT : L'ESSOR D'UN DANDYSME NOIR
INTERNATIONAL
Shantrelle P. Lewis, présidente de séance, Commissaire Indépendante et Directrice des
Expositions et de la Programmation Publique au Caribbean Cultural Center African Diaspora
Institute (CCCADI), "Sartorial Shenanigans: The Global Black Dandy and Fashionable
Manifestations of Eshu”
Michelle Joan Wilkinson, Directrice des Collections et des Expositions au Reginald F. Lewis
Museum of Maryland African American History & Culture
Monica Miller, Barnard College, “’The beauty without which we cannot seem to live’: Black/Queer
Dandyism”
Allison Janae Hamilton, New York University, “Mythic Beings: Black Women and the Aesthetics of
Resistance in Art and Culture”
Michael McMillan, University of the Arts London, “Saga bwoys and Rude Bwoys: Migration,
Grooming and Dandyism”
Ylva Habel, Etudes des médias et de la communication, Södertörn högskola, Sweden,
“Afrodiasporic Dandy-narrative claims territory: Congolese counterpublics performing European
identities in geographic and digital landscapes”
SAMEDI – musée du quai Branly
37, quai Branly
Théâtre Claude Lévi-Strauss (TCL) et Salle de Cinéma (SC)
9 h 30 – 17 h
INSCRIPTION
9 h 30 – 9 h 40
ACCUEIL
Anne-Christine Taylor, directrice du département de la Recherche et de l’Enseignement, musée
du quai Branly
Michel Wieviorka, administrator de la Fondation de la Maison des Sciences de l’Homme et directeur
d’études à l’EHESS
9 h 45 – 11 h
(IL)LISIBILITÉS : LES ÉLÉMENTS DE LECTURE DU CORPS NOIR (TCL)
Awam Amkpa, président de séance, New York University
J. D. Ojeikere, Photographe - Nigéria, Beauté
Renée Cox, Photographe, Etats-Unis, Afro-Futurisme
Heike Behrend, Plasticienne, Allemagne, “‘The Couple’: Distance, Proximity and Intimacy in Popular
Photographic Portraits in East Africa”
James Barnor, Photographe, Londres
Angèle Etoundi Essamba, Amsterdam/Cameroun
Kiluanji Kia Henda, Plasticien, Angola
9 h 45 - 11h
INTERSECTIONS INEXTRICABLES : APPARITIONS NOIRES DANS
L'EUROPE IMPÉRIALE (SC)
Yemane Demissie, président de séance, New York University
Idrissou Mora-Kpai, Cinéaste, Bénin
Temi Odumosu, chercheur postdoctoral Marie Curie, EUROTAST, “Caught between irreverent lines:
African characters and caricatures from 18th century British print culture”
Maaza Mengiste, New York University, création littéraire
Artwell Cain, Fondateur et directeur de l'Institute of Cultural Heritage and Knowledge, Pays Bas, “The
black body as a problem in the Netherlands”
Paul Kaplan, Art et Histoire de l'art, Purchase College, State University of New York, “‘A Mulatto
Sculptor from New Orleans’: Eugène Warburg in Europe, 1853-1859”
Dell M. Hamilton, W.E.B. Du Bois Institute for African and African American Research, Harvard
University, “‘Native’ Dahomey at the Paris Exhibition Universelle of 1900”
111 h - 12 h 30
EXPOSER LE CORPS NOIR (TCL)
Lydie Diakhaté, présidente de séance
N’Goné Fall, Commissaire, Paris/Dakar, “La non représentation du corps noir en Afrique”
Xuly Bët, Styliste et Plasticien, Sénégal/Mali/France
Elvira Dyangani Ose, Commissaire d'Art International, sponsorisé par Guaranty Trust Bank Plc, Tate
Modern, Royaume-Uni, "Being the black body. Exhibition making as self-representational narrative"
Nadira Laggoune, Commissaire, Algérie "Le noir du corps n’est pas une couleur"
Salah Hassan, Cornell University
11 h – 12 h 30
ÉROTISMES NOIRS : NOUVELLES THÉORIES SUR LA RACE ET LE
PORNO (SC)
Nicole Fleetwood, Rutgers, présidente de séance “Erotic Violence and Black Female Desire”
Carla Williams, RIT, “Mickalene Thomas and 1970's Porn”
Mireille Miller-Young, UCSB, “Grant of a Black Feminist Academic Pornographer”
Jennifer Christine Nash, GWU, "Race-Pleasure on the Pornographic Screen"
Jafari Allen, Yale, “Re-framing the Favela: 'Pornblography' and Diasporic Circuits of Black Gay
Desire”
12 h 30 – 13 h 30
PAUSE DÉJEUNER
13 h 30 -15 h
VOIX CONTEMPORAINES : NOMMER ET LABÉLISER LE CORPS NOIR
(TCL)
Hank Willis Thomas, président de séance, “Branded: The Black Male Image”
Alexis Peskine, Paris, “Masters of the Universal”
Misa Dayson, anthropologie, University of California, Los Angeles, “Uncoupling Fascism and Racism:
A Critical Re-Reading of The Origins of Totalitarianism”
Nana Adusei-Poku, Enseignante au Département des arts médiatiques, Université des Arts de
Zürich, “Iwishiwas- Visual Disobedience and Diasporic Interconnectivity”
Aja Monet, Poète, Paris/New York, "Surrendering to the Metaphor: A Search for Meaning"
Franck Freitas et Malek Bouyahia, Université de Saint Denis-Paris 8, “The remembrance of the
black body: when Walter Benjamin’s jetztzeit ‘raps’ History!”
13 h 30 - 15 h 00
LA BEAUTÉ : DE JOSEPHINE À MAXINE (SC)
Michael Dinwiddie, président de séance, New York University, “Maxine Powell: the Female Body in
Relation to (Male and Female) Sensuality”
Anna Maria Horsford, actrice, Los Angeles
Dyana Williams, publicitaire, co-fondatrice de l'International Association of African American Music
Foundation, “Rihanna and Racial Notions of Beauty”
Horace Porter, University of Iowa, “James Baldwin’s Portraits of Black Boys and Native Sons in Paris:
Reading ‘This Morning, This Evening so Soon’”
Dominic Thomas, Professeur, directeur du département des Études françaises et francophones,
UCLA, "Afropean Bodies”
John Shevin Foster, Brooklyn Academy of Music, "Black Male Personae in Hip-Hop and Hip Hop
Education"
15 h – 15 h 15
PAUSE CAFÉ
15 h 15 - 15 h 45
L'UNIVERSALISATION DU CORPS NOIR (TCL)
Jeff Rabhan, président de séance, Clive Davis Institute of Recorded Music, New York University
Jason King, Clive Davis Institute of Recorded Music, New York University, "Michael Jackson's Iconic
Body as Visual Show in ‘This Is It’"
Tracey Sharpley-Whiting, Professeur émérite Gertrude Conaway Vanderbilt African American and
Diaspora Studies et de la diaspora et de Français, Vanderbilt University, “Miss Baker Regrets”
Ed Guerrero, départements de Cinéma et des études africaines, New York University, “Bamboozled:
Self-representation and It’s Discontents”
Sam Pollard, Cinéaste et Monteur, New York University
Lewis Watts, University of California Santa Cruz, “New Orleans Suite and Migration in the Diaspora”
Vera Grant, Directrice de la Cooper Gallery, Harvard University, “The Goetz Medals: The Enduring
Visual Registers of Lurid Patriotism”
16 h 45 – 18 h 15
PERSPECTIVES NOIRES : LA VISUALITÉ, LE CADRE
CINÉMATOGRAPHIQUE ET LE CORPS NOIR (TCL)
Michael Gillespie, Ohio University, président de séance, “Let Me Rub You Down: Noir et Blanc,
Adaptation and Queer/Postcolonial Horror”
Erica Edwards, UC Riverside, “The Other Side of Terror: The Picture of Black Intimacy with U.S.
Counterinsurgency after 9/11”
Eve Dunbar, Vassar College, “Doing Violence to the Screen: Generational Gazes, Blaxploitation,
and Black Female ‘Freedom’ in Martha Southgate’s Third Girl From The Left”
Hiram Perez, Vassar College, “Framing Black Angels: Imitation of Life in Mexican Cinema and
Telenovela”
16 h 45 – 18 h 15
OUT OF AFRICA : JEUNES FEMMES DERRIÈRE LA CAMERA (SC)
Shelley Rice, co-présidente de séance, Professeur d'art, New York University
Jeanne Mercier, co-présidente de séance,, co-fondatrice et coordinatrice d' Afrique en Visu
Zanele Muholi, Photographe, Afrique du Sud
Nandipha Mntambo, Artiset, Swaziland/Afrique du Sud, “Re-looking”
Maïmouna Guerresi, Artiste, Milan, Italie, “The Mystic Black Body: A Journey through Inner Beauty”
Ayana V. Jackson, Artiste, Etats-Unis/France/Afrique du Sud
Nadia Benchallal, Photographe, France/Algérie
DIMANCHE– musée du quai Branly
Projections de films dans le théâtre Claude Lévi-Strauss (TCL).
11 h – 11 h 15
ACCUEIL
11 h 15 – 11 h 30
LES PRINCES NOIRS DE SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS
(14 min, 1975) de Ben Diogaye Beye
Une satire sur de jeunes hommes prêts à faire les promesses les plus extravagantes afin de satisfaire
les désirs d'expériences exotiques des jeunes femmes.
Avec le soutien de la Cinémathèque Afrique / Institut Français
11 h 30 – 12 h 45
L'IMPORTANCE D'ÊTRE ÉLÉGANT
(69 min, 2004) documentaire de George Amponsah
Ce film raconte l'histoire d'un des clubs les plus insolites au monde : La SAPE. Ses membres, les
Sapeurs, viennent de la République démocratique du Congo et ont élevé la mode au rang de religion.
Au son de la superbe musique congolaise, le film suit le chef spirituel des sapeurs, Papa Wemba,
musicien mondialement célèbre, connu sous le nom du « Roi de La Sape ».
13 h – 13 h 45
NORA
(30 min, 2008) documentaire de Alla Kovgan et David Hinton
En présence de Nora Chipaumire
"Nora" est inspiré de l'histoire vraie de la danseuse Nora Chipaumire, née au Zimbabwe en 1965.
Dans le film, Nora retourne sur les lieux de son enfance et y évoque des souvenirs restés vifs. Mêlant
danse et performance, elle donne vie à sa propre histoire et déroule son récit en un long poème fait
de sons et d'image.
14 h – 16 h
SHAFT
(100 min, 1971) de Gordon Parks - Musique originale de Isaac Hayes.
Présenté par Ed Guerrero
Film d'action présentant des éléments de film noir, Shaft raconte l'histoire d'un détective privé, John
Shaft, qui parcourt Harlem et les quartiers régis par la mafia italienne à la recherche de la fille d'un
gangster noir.
16 h 15 – 18 h
MONA LISA
(1 h 44 min, 1986) drame réalisé par Neil Jordan
Bob Hoskins est George, un dur au grand cœur, homme de main récemment libéré de prison où il a
purgé une peine à la place d'un parrain joué par Michael Caine. Toujours prêt à rendre service,
George se fait engager comme chauffeur pour Simone (Cathy Tyson), une call-girl de luxe arrogante.
Biographies des participants
Ekua Abudu est née au Nigeria d'un père ghanéen et d'une mère nigériane. Elle est l'héritière des
riches cultures Fanti et Yoruba. Après avoir passé ses premières années d'études à Lagos, elle
déménage en 1980 pour terminer ses études de droit en Angleterre. Avocate et pédagogue, Ekua
Abudu a créé l'une des meilleures écoles de Lagos, la Greenwood House School, avant d'obtenir un
diplôme Montessori et un master en éducation. Fille de l'un des créateurs et détaillants les plus
renommés de Lagos, elle explore son côté créatif en s'intéressant à la décoration d'intérieur et à la
mode. Son livre, Celebrating Fashion Today, est le premier à faire la part belle aux remarquables
stylistes nigérians présents dans le monde entier. Elle est actuellement propriétaire et administratrice
de Greenwood House School et Présidente de l'AISEN (Association of International School Educators
in Nigeria), Vice Présidente de l'IDAN (Interior Designers Association of Nigeria), Ancienne Présidente
de l'IWS (International Women’s Society) et une bienfaitrice de la MUSON (Musical Society of
Nigeria). Elle est membre du conseil d'administration de nombreuses institutions et se consacre à
plusieurs associations caritatives.
Nana Adusei-Poku est une théoricienne de la culture visuelle, une critique et une enseignante de
culture visuelle primée à Zuercher Hochschule der Kuenste de Zurich, au département des arts
médiatiques. Elle est titulaire d'un Master en médias et communications du Goldsmiths College de
Londres et a étudié à la Humboldt Universität de Berlin, à l'Université du Ghana à Legon, à la London
School of Economics and Political Sciences, et à Columbia University, à New York. De 2009 à 2012
elle a été doctorante boursière dans le cadre du programme interdisciplinaire Gender as a Category of
Knowledge à la Humboldt Universität de Berlin. Dans son projet de doctorat intitulé Conditions of
Existence, elle analyse le travail des artistes contemporains noirs aux États-Unis et en Allemagne
dans le cadre de la notion de conservation de « post-noir » et de l'hétéro-temporalité.
Jafari S. Allen est titulaire d'un poste d'enseignant dépendant à la fois du département d’African
American Studies et du département d'anthropologie de Yale. Le travail du professeur Allen se situe à
l'intersection des domaines d'étude de la sexualité [queer], du genre et de la négritude. Auteur d'une
ethnographie critique de la race, de la sexualité et de la révolution, ¡Venceremos?: The Erotics of
Black Self-Making in Cuba, et rédacteur en chef de Black/Queer/Diaspora - un numéro spécial de
GLQ : A Journal of Lesbian and Gay Studies, le professeur Allen donne des cours sur la politique
culturelle de la race, de la sexualité et du genre, la théorie féministe noire et la théorie queer, les
études critiques culturelles, la méthodologie ethnographique, Cuba et les Caraïbes. Il travaille
actuellement sur un nouveau projet de livre - Black Queer Here and There: Movement and Sociality in
Diaspora - qui retrace les circuits culturels et politiques du désir queer - dans le cadre des voyages, du
tourisme, de la migration, de l'art et du militantisme, au sein des nations et entre elles, et dans les
lieux où il représente encore un combat.
Awam Amkpa est un dramaturge, réalisateur de documentaires et maître de conférences en art
dramatique à la Tisch School of the Arts de NYU. Il est également maître de conférences spécialiste
d'"Africana" et d'analyse sociale et culturelle de l'Afrique et de sa diaspora au College of Arts and
Sciences de NYU et spécialiste de théâtre et de cinéma. Il est le co-fondateur et co-commissaire du
Festival annuel intitulé Real Life Pan-African Documentary Film Festival à Accra, au Ghana - un
festival dédié au cinéma africain et de la diaspora africaine. Enfin il est commissaire de l'exposition
photographique Africa: See You, See Me, et co-commissaire de l'exposition photo intitulée They Won’t
Budge : Africans in Europe. Il a réalisé les documentaires suivants : Winds Against Ours Souls, It’s All
About Downtown, The Other Day We Went to the Movies, A VeryVery Short Story of Nollywood et un
long métrage intitulé Wazobia!. Le professeur Amkpa a écrit et mis en scène plusieurs pièces de
théâtre et il est également l'auteur de Theatre and Postcolonial Desires (Londres, Routledge, 2003) et
de plusieurs articles sur l'Atlantique Noir et le théâtre et le cinéma post-coloniaux.
Anna Arabindan-Kesson est une doctorante rattachée aux départements d'histoire de l'art et
d’African American Studies de Yale. Elle travaille actuellement sur une thèse intitulée Threads of
Empire: Art and the Cotton Trade in the Indian and Atlantic Ocean Worlds, 1840-1900 qui traite des
liens internationaux créés par l'entrecroisement des cotonnades, de la culture visuelle et du
colonialisme aux États-Unis, en Angleterre, en Inde et en Afrique de l'Ouest. Un chapitre tiré de sa
thèse sera publié dans l'ouvrage collectif Global Trade and Visual Arts in Federal New England et un
e
chapitre portant sur les représentations des Sud-Asiatiques dans la Jamaïque du XIX siècle, sera
publié dans le volume Victorian Jamaica dans le courant de l'année. A Yale, Anna a été commissaire
de l’exposition Embodied: Black Identities in American Art from the Yale University Art Gallery et a
également été commissaire de plusieurs expositions à Washington. Anna a reçu une bourse de
recherche pré-doctorale de la Terra Foundation for American Art du Smithsonian American Art
Museum et une bourse de thèse du Winterthur Museum, Library and Gardens. Actuellement en
résidence à Cambridge, en Angleterre, elle est chercheur junior au Paul Mellon Center for Studies in
British Art.
Kader Attia est né en 1970 dans une famille algérienne installée à Paris. Il a étudié la philosophie et
les beaux-arts à Paris et a passé un an à l'Ecole des Arts Appliqués de Barcelone en 1993. Son
enfance entre la France et l'Algérie - un va-et-vient entre l'Occident chrétien, le Maghreb islamique et
le monde juif séfarade algérien - a eu un impact profond sur son travail. Le temps passé au CongoKinshasa et au Venezuela a également été un facteur d'enrichissement de sa vision artistique. Son
travail aborde la relation de plus en plus difficile entre l'Europe et les immigrants, en particulier de
confession islamique. La première exposition individuelle d'Attia a eu lieu en 1996 en République
Démocratique du Congo. En 2003 il a acquis une reconnaissance internationale lors de la 50e
biennale de Venise, puis en 2005, à la biennale Lyon. Parmi ses récentes expositions on peut noter
La Force de l’Art, la Triennale de Paris et la biennale de La Havane. En 2010, Attia a fait partie de la
Biennale de Sydney et du programme de bourses de recherche artistique du Smithsonian. Attia est
également l'un des lauréats du Prix Abraaj Capital Art, une récompense accordée spécifiquement aux
artistes travaillant au Moyen-Orient, en Afrique du Nord ou en Asie du Sud.
James Barnor (né le 6 juin 1929) est un photographe pionnier du Ghana dont la carrière s'étend sur
six décennies. Tant dans sa photographie de rue que de studio il capture l'image de sociétés en
transition : le Ghana en route vers l'indépendance et Londres en train de devenir une métropole
multiculturelle. On lui attribue l'introduction du traitement couleur au Ghana. L'appréciation du travail
de Barnor - désormais octogénaire - en tant que portraitiste de studio, photo-journaliste et
photographe du « mode de vie noir », a progressé depuis 2010, grâce à une série d'expositions de
son travail au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en France et en Afrique du Sud. Ses photographies ont
été rassemblées par Autograph ABP, un organisme londonien, dans le cadre d'un projet de quatre
ans financé par le Heritage Lottery Fund, et en 2011, elles ont été intégrées dans les collections du
tout nouveau Archive and Research Centre for Culturally Diverse Photography.
Christine Barthe est Responsable de l’Unité Patrimoniale des collections photographiques au Musée
du quai Branly. Elle est en charge des acquisitions en photographie ancienne et contemporaine.
Commissaire au Musée du quai Branly des expositions Le Yucatán est ailleurs, Expéditions
photographiques (1857-1886) de Désiré Charnay et Camera Obscura en 2007, Patagonie, Images du
bout du monde en 2012, elle a participé également aux commissariats de Photoquai en 2007, 2009 et
2011, avec des recherches centrées sur l’Amérique latine.
Elle fait partie du comité de sélection du programme Les résidences de Photoquai, dédié à la
photographie contemporaine.
Elle a co-organisé en octobre 2011 le colloque “Le studio et le monde, Enjeux de la création
photographique africaine” au Musée du quai Branly.
Heike Behrend a enseigné en tant que professeur d'anthropologie à l'Institut d'études africaines de
l'Universität zu Köln. Elle a mené des recherches ethnographiques intensives au Kenya et en
Ouganda, dans le domaine de la violence, de la guerre, de la religion et en anthropologie des médias.
Depuis le début des années 1990 elle travaille en collaboration avec des photographes populaires au
Kenya et en Ouganda. Elle a publié de nombreux ouvrages sur les pratiques photographiques en
Afrique de l'Est et a travaillé comme commissaire de l'exposition ’Snap me One’: Studio
Photographers in Africa, (1998) à Munich et à Amsterdam (avec Tobias Wendl) et Studio Photography
as a Dream Machine, à Tokyo (2010). Elle vit aujourd'hui à Berlin.
Nadia Benchallal est une photographe franco-algérienne plusieurs fois récompensée, vivant à Paris.
Elle a fait ses études de photographie à l'International Center of Photography (ICP) de New York.
Grâce à un travail en profondeur, elle est en train de développer un projet original sur les femmes
musulmanes appelé « Sisters ». http://www.nadiabenchallal.com/
Celeste Marie Bernier est professeur d’African American Studies à l'Université de Nottingham, au
Royaume-Uni et rédactrice en chef adjointe du Journal of American Studies (Cambridge University
Press). Elle a publié des articles dans des ouvrages collectifs et dans de nombreuses revues,
notamment Slavery and Abolition, American Nineteenth Century History, Journal of Atlantic Studies et
le Journal of American Studies. Lauréate du prix Philip Leverhulme d'histoire de l'art, Bernier est
l'auteur de African American Visual Arts : From Slavery to the Present (2008) et de l'ouvrage à
paraître Characters of Blood: Black Heroism in the Transatlantic Imagination.
Xuly Bët est né le 28 Décembre 1962 à Bamako, au Mali. Xuly Bët, dont le nom de naissance est
Lamine Badian Kouyaté, étudie l'art au Sénégal, puis se rend en France pour étudier l'architecture à
Strasbourg et Paris. Il crée la Xuly Bët Funkin’ Fashion Factory en 1989. (Xuly Bët est une expression
idiomatique wolof qui signifie « ouvrir l’oeil » ou « garder l'esprit ouvert »). Il attire l'attention du monde
de la mode avec ses créations urbaines, réalisées à partir de matériaux recyclés. La reconnaissance
lui vient du Vogue français et du magazine Glamour qui consacrent plusieurs pages à ses créations.
Son succès est confirmé grâce à la présence de sa marque dans tous les magasins de la chaîne
française des Galeries Lafayette. Xuly Bët signe ses vêtements en laissant apparaître l’étiquette à
l’extérieur de chaque vêtements, ainsi qu’une surpiqûre au fil rouge. Il créé ainsi un effet de style très
distinctif. Il s’inspire de la mode de la rue. Ses créations sont adoptées par de nombreux rappeurs et
des artistes pop reconnus tels que INXS, Neneh Cherry et Soul II Soul. Xuly Bët fait partie des
designers qui côtoient la communauté musicale et qui diffusent leur message créatif à travers celle-ci.
Il suit l’exemple de cette école de "savants de la mode" et ses vêtements sont eux aussi destinés à
être portés par tous.
Pascal Blanchard est co-directeur du groupe de recherche ACHAC sur la colonisation, l'immigration
et le post-colonialisme. Il apparaît ici en tant que représentant de Pour un véritable débat, un collectif
fondé en réaction au débat officiel sur l'identité nationale lancé en France. Il a réalisé plusieurs
expositions sur le thème de la colonisation et de l'immigration, dont Images d'Empire (1996) L'appel à
l'Empire (1997) et Images et Colonies (1993). Il a publié ou co-dirigé de nombreux ouvrages et revues
sur ces thèmes et plusieurs séries d’articles. Il a également réalisé plusieurs documentaires télévisés,
notamment, Les Zoos humains, Arte, 2002 ; Paris couleurs, France 3, 2005, Des noirs en couleur.
L’histoire des joueurs afro-antillais et néo-calédoniens en équipe de France de football, (Canal+,
2008) et a collaboré à plus d'une dizaine de films de fiction ou documentaires. Il intervient
régulièrement dans les débats et dans les médias pour promouvoir un autre rapport au passé colonial
et à la relation à l'histoire des immigrations « des Suds » (coloniales et post-coloniales) en France.
Ngaire Blankenberg est consultante principale et responsable du pôle stratégie et management chez
Lordculture, une agence de conseil opérationnel dans le secteur culturel et muséal à Paris, avec des
bureaux affiliés à Toronto, New York, Mumbai et Beijing. Ngaire est une programmiste culturelle
créative et innovante mettant en œuvre des stratégies ingénieuses et inventives. Elle est aussi une
conteuse pluridisciplinaire, passionnément attachée au partage des différentes histoires, et veillant à
ce que chacun puisse bénéficier de l'espace et de l'écoute nécessaire pour transmettre son propre
récit. Elle a travaillé avec des musées dans le monde entier. Actuellement installée à Paris, elle a
précédemment vécu à Toronto et à Johannesburg, en Afrique du Sud, où elle a passé douze ans à
travailler pour la télévision et le cinéma documentaire et où elle a développé des programmes de
développement culturel durable dans les musées et les centres urbains. Elle a notamment réalisé les
documentaires suivants : le documentaire primé Morris Fynn Goes native (2005), Nkosi’s Mission
(avec Inigo Gilmore, 2001), ainsi que de nombreux films ludo-éducatifs et documentaires télévisés en
Afrique du Sud.
Nicolas Bourriaud est un conservateur, écrivain, critique d'art et essayiste français spécialiste d’art
contemporain. Il est actuellement chef de l'Inspection de la création artistique au Ministère de la
Culture. En 2009 Bourriaud est nommé au poste de "Gulbenkian curator for contemporary art" à la
Tate Britain, à Londres, en charge de la Tate Triennial : Altermodern (2009). Il est co-fondateur et codirecteur du Palais de Tokyo, à Paris, de 1999 à 2006. Il fonde la revue d'art contemporain,
Documents sur l’art, dont il est le directeur de 1992 à 2000, et travaille comme correspondant parisien
de Flash Art de 1987 à 1995. Ses ouvrages ont été traduits en plus de quinze langues, et il a
notamment publié Radicant (Sternberg Press/Merve Verlag, New York/Berlin, 2009), Postproduction
(Lukas & Sternberg, New York, 2002, édition anglaise, Les presses du réel, Dijon, 2004, édition
française), Formes de vie. L’art moderne et l’invention de soi (Editions Denoël, Paris, 1999), et
Esthétique relationnelle (Les presses du réel, 1998, édition française, édition anglaise, 2002).
Malek Bouyahia, est doctorant en science politique à l'Université de Paris 8. Il travaille sur le discours
médical et son impact sur les processus de construction des identités postcoloniales. Il a publié
Genre, sexualité et médecine coloniale. Les impensés de l'identité indigène dans Cahier du Genre
(2011) et Penser la figuration chez Donna Haraway avec Walter Benjamin : un espace métaphorique
de résistance dans Penser avec Donna Haraway (2012).
Isolde Brielmaier est directrice générale des expositions au Savannah College of Art and Design
(SCAD). Elle y supervise le personnel du pôle conservation qui organise les expositions du SCAD
Museum of Art et des galeries du SCAD dans le monde. Depuis son arrivée au SCAD, Isolde a
organisé des expositions avec plusieurs artistes de renom dont Dario Escobar, Bharti Kher, Richard
Mosse, Angel Otero, Ivan Navarro et Fred Wilson. Avant de rejoindre le SCAD, Isolde était
commissaire indépendante et écrivain. Elle a également été professeur invité à Vassar College, NYU
et Columbia (Barnard College). En 2011 elle a été commissaire de l'exposition Stargazers: Elizabeth
Catlett in Conversation with 21 Contemporary Artists, au Bronx Museum of Art, exposition dont le New
York Times a fait l'éloge. Depuis 2005, elle a organisé des expositions avec des artistes comme Kader
Attia, Lalla Essaydi, Ellen Gallagher, Wangechi Mutu, et Mickalene Thomas, pour n'en citer que
quelques-uns. Isolde a signé de nombreux essais, critiques et livres, dont les plus récents sont : Nan
Goldin: Scopiphilia (Art in America, Fév 2012); Jose Parla: Painting and Performing the Past and the
Present (2011); ainsi que la première monographie consacrée au photographe Zwelethu Mthethwa
(2010). Elle a développé des programmes d'art contemporain pour ARCO, la Foire d'art contemporain
de Madrid, l'Art Expo à Chicago, l'Armory Show / le Volta NY, le Champagne Krug et la maison de
couture Versace. Des portraits réalisés par Isolde ont été publiés dans le New York Times, ARTnews
et Vogue Italia et son travail y est régulièrement commenté. Elle est également intervenue sur des
chaînes telles que WNET Channel Thirteen, NBC New York Nightly News et NPR. Elle a reçu de
nombreux prix et bourses pour ses travaux de la part d'institutions comme la Ford Foundation et la
Mellon Foundation. Elle a un doctorat de Columbia University.
Kalia Brooks est une conservatrice indépendante installée à New York et elle est également écrivain.
Brooks est actuellement professeur auxiliaire du département de photographie et d'image de la Tisch
School of Arts de NYU et doctorante en esthétique et théorie de l'art à l'Institute for Doctoral Studies in
the Visual Arts. Elle a obtenu un Master en pratiques curatoriales du California College of the Arts en
2006, et a exercé en tant que Coordonnatrice des programmes publics au Studio Museum de Harlem.
Elle a également fait partie du Whitney Independent Study Program 2007/2008 en tant que titulaire de
la bourse de recherche Helena Rubinstein d'Etudes Critiques. En 2012 elle est la commissaire en
résidence de l'organisme à but non lucratif A Blade of Grass à New York.
Kevin A. Browne est professeur adjoint d'écriture et de rhétorique à l'Université de Syracuse. Il est
spécialiste de théorie rhétorique contemporaine, de rhétorique vernaculaire, et de rhétorique(s) des
Caraïbes et de la diaspora africaine. Il étudie actuellement les cadres représentatifs des activités
rhétoriques dans les Caraïbes et en tout lieu où habitent des gens d'origine antillaise. Ce travail remet
en question la pertinence du regard normatif occidental en explorant les méthodes rhétoriques par le
prisme de l'analyse d'une vaste gamme de thèmes vernaculaires. Son travail interroge également
l'hypothèse selon laquelle les textes produits par des non-caribéens sont en quelque sorte hors de
portée de l'analyse caraïbe, même si les « sujets » de ces textes sont des habitants des Caraïbes.
Son livre intitulé Tropic Tendencies: Rhetoric and Popular Culture in the Anglophone Caribbean est à
paraître aux éditions University of Pittsburgh Press.
Artwell Cain, Ph.d, est le fondateur et le directeur de l'Institute of Cultural Heritage & Knowledge.
Auparavant, il était, de 2009 à août 2012, directeur de NiNsee (Institut National du Passé et de
l'Héritage de l'Esclavage Néerlandais). Il obtient un master en anthropologie culturelle à l’Universiteit
Utrecht en 1989. Par la suite Cain se forge une expérience de chercheur en sciences sociales à
Utrecht entre autres. De 1991 à 2000 il dirige la Stichting Welzijnsbevordering Antillianen Arubanen
(Fondation pour l'avancement du bien-être des Antillais et des Arubains) à Rotterdam. Il obtient son
doctorat en 2007 à l'Université de Tilburg, où sa thèse traite de la mobilité sociale ascendante des
directeurs migrants dans les sociétés néerlandaises. Il la reprend dans Tula slave rebellion in Curacao
(2009) et a publié plusieurs articles et essais portant sur l'intégration, la citoyenneté́ , les
représentations, l'identité́ et les conséquences de la traite transatlantique des esclaves.
Sylvie Chalaye est critique dramatique et spécialiste des dramaturgies d’Afrique noire francophone.
Professeur à l'université de Rennes 2-Haute-Bretagne, elle est également membre associé du
Laboratoire de Recherches sur les Arts du Spectacle du CNRS (2004). Elle est également membre du
comité de rédaction de la revue "Africultures" (2004).
Diagne Chanel effectue son premier voyage d'études à Florence en 1980. Elle y est frappée par
l'architecture de la renaissance, les constructions géométriques, les dallages raffinés. Dès lors, ses
plantureux personnages en pied offrent un puissant contraste avec les compositions carrées dans
lesquelles ils sont campés. Diagne Chanel est née à Paris. Sa gamme de couleurs est stricte et
intense - bleus, verts, ocre, bruns et ors. Au contact de l'Afrique elle explore également des matériaux
modestes, comme le carton, le papier kraft, les aquarelles, les pastels ou le fusain sur carton, qu’elle
transforme en textures sophistiquées. Son travail semble assez éloigné de toute influence africaine
jusqu'à la fin des années 80, où, tout d'un coup, un changement profond se produit en elle. Les titres
imbriqués de la série qu'elle produit alors révèlent cette soudaine et réelle émergence de l'Afrique :
Retour d'Afrique, Une saison au Sud Soudan ou encore Poung Zulus. Dans ces œuvres des enfants
noirs et potelés se découpent sur des aplats éclatants. Elle est présidente du Comité Soudan et viceprésidente du Collectif Urgence Darfour.
Jean-François Chevrier est un historien de l'art, un critique d'art et un commissaire d’exposition
français. Il vit et travaille à Paris où il exerce en tant que professeur d’histoire de l’art contemporain à
l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Dans ses essais Chevrier se penche sur la place
de la photographie - et par extension de l'art moderne et contemporain - au confluent des arts et des
médias. Il a notamment été commissaire et co-auteur des expositions et catalogues suivants : Matter
of Facts (Nantes et al., 1988), Une autre objectivité / Another Objectivity (London, 1988), Photo Kunst
(Stuttgart, 1989), Craigie Horsfield (Londres, 1989), Lieux communs, figures singulières (Paris, 1991),
Walker Evans and Dan Graham (Rotterdam, 1992) et Craigie Horsfield. La ciutat de la gent
(Barcelone, 1996). Il est l'auteur d'essais sur Jean-Marc Bustamante, John Coplans, Ken Lum,
Michelangelo Pistoletto, Gerhard Richter et Brassaï.
Adrienne L. Childs est une chercheuse, une historienne de l'art et une conservatrice indépendante.
Elle est spécialiste de la question de la race et de sa représentation dans l'art européen et américain
e
e
du XVIII siècle au XX siècle, avec un intérêt particulier pour l'exotisme et les arts décoratifs. Elle a
été conservatrice du David C. Driskell Center for the Study of the Visual Arts and Culture of African
Americans and the African Diaspora, à l'Université du Maryland. Elle a été titulaire de bourses de
recherche du W.E.B. Du Bois Institute à Harvard, de l'Institut Sterling and Clark, du David C. Driskell
Center et de l'école doctorale de l'Université du Maryland. Parmi ses réalisations récentes en tant que
commissaire, on peut citer Creative Spirit: The Art of David C. Driskell et Tradition Redefined. Elle a
également publié les articles suivants récemment : Tanner and ‘Oriental’ Africa” dans Henry Ossawa
Tanner: Modern Spirit, Sugarboxes and Blackamoors, Ornamental Blackness in Early Meissen
Porcelain dans The Cultural Aesthetics of Eighteenth-Century Porcelain, et une monographie
consacrée à Margo Humphrey. Elle est l'un des auteurs du volume V à venir de Image of the Black in
Western Art. Enfin, elle co-dirige actuellement le recueil d'essais Representing Blacks and Blackness
in European Art of the Long Nineteenth Century: Spectacles of Blackness.
Nora Chipaumire est née à Mutare, au Zimbabwe et habite aujourd'hui à New York. Depuis dix ans,
Nora Chipaumire remet en question les stéréotypes associés à l'Afrique et à la représentation
corporelle, à l'art et à l'esthétique noirs. Elle a étudié la danse dans différentes régions du monde dont
l'Afrique (Sénégal, Burkina Faso, Kenya et Afrique du Sud), Cuba, la Jamaïque et les Etats-Unis.
Diplômée en droit de l'Université du Zimbabwe, Nora Chipaumire est aussi titulaire d'un Master de
danse et d'un M.F.A. en chorégraphie et performance du Mills College, en Californie. Mme
Chipaumire a reçu le prix Alpert Award in the Arts en 2012 et la distinction de United States Artist Ford
Fellow en 2011. Elle a également reçu à deux reprises le Prix "Bessie" (New York Dance and
Performance Award): en 2008 pour son œuvre de danse-théâtre Chimurenga, et en 2007 pour
l'ensemble de son œuvre avec les Urban Bush Women. Elle est la récipiendaire du Prix 2009 Afropop
Real Life pour sa chorégraphie dans le film, Nora. Elle a également reçu en 2007 le Prix Mariam
McGlone pour les jeunes chorégraphes du Wesleyan University Center for the Arts, et une bourse
MANCC de chorégraphie en 2007-2008.
Jean-Paul Colleyn, anthropologue spécialisé dans la réalisation de films documentaires, est directeur
d’études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, directeur du Centre d'études africaines
(EHESS-IRD) et a enseigné à NYU. Il a réalisé une trentaine de documentaires et écrit quatorze livres
et plusieurs articles sur l'anthropologie visuelle au Mali, où il mène des enquêtes de terrain depuis
1972. Parmi ses documentaires on peut citer : Nkpiti : la rancune et le prophète, La Baraka des
marchands mourides, Bamana : Visions de l'Afrique et L’Anthropologie.
Elizabeth Colomba est née et a grandi en France, dans la proche banlieue de Paris, plongée dans le
riche patrimoine antillais de sa famille, source de son inspiration. Elizabeth Colomba a étudié à l'Ecole
des Beaux Arts à Paris. Après avoir obtenu son diplôme en arts appliqués, elle poursuit ses études,
en continuant à peindre et à développer résolument son propre style. Elle déménage ensuite à Los
Angeles où elle entreprend une carrière de peintre et de dessinatrice de storyboards. C'est là qu'elle
réalise notamment les storyboards de Romeo+Juliet, Photo Obsession ou encore Jesse James.
Colomba est une portraitiste habile, qui commence souvent par dessiner des nus. Elle esquisse
ensuite de nombreux personnages habillés, flottant dans l'espace et entourés d'objets chargés de
sens. Quant à ses inspirations, elle les énumère avec éloquence : « J’aimerais avoir le toucher de
Sargent, la lumière de Caravaggio, la vision de Degas, l’impénétrabilité de Vermeer et le savoir de
Velazquez ». L'influence de chacun d'entre eux est visible dans ses œuvres. Pour Elizabeth Colomba,
la peinture est primordiale. Elle ne peut pas concevoir la vie sans s'y adonner. En d'autres termes,
elle vit pour peindre. Les origines de son expression artistique sont cérébrales : Léonard de Vinci avait
raison : « Peindre est un acte intellectuel ».
Nathalie Coutelet a obtenu son Doctorat en Esthétique, Sciences et Technologie des Arts à
l'Université de Paris III—Sorbonne Nouvelle. Par la suite, elle a poursuivi ses recherches sur l'histoire
e
du théâtre, en particulier sur le tournant de l'histoire de la mise en scène à la fin du XIX siècle et
e
pendant la première moitié du XX siècle. Elle a abordé la place des premiers artistes noirs dans
l'histoire du spectacle en France (2007-2010).
Renée Cox est une photographe, une activiste politique, une commissaire d'exposition et une mère.
L'une des artistes afro-américaines les plus controversées aujourd'hui, Cox utilise son propre corps,
aussi bien nu qu'habillé, pour célébrer la féminité noire et critiquer la société raciste et sexiste dans
laquelle nous vivons. Née à Colgate, en Jamaïque, elle déménage par la suite à Scarsdale, dans
l'Etat de New York, avec sa famille. Elle entame des études de photographie à l'Université de
Syracuse et obtient son Master à la School of Visual Arts de New York. Dès le début de sa carrière,
ses œuvres témoignent d'une réelle préoccupation pour les problèmes sociaux. Ses autoportraits sont
performatifs, elle incarne un super-héros nommé Raje qui mène une croisade pour tenter de
pourfendre les stéréotypes noirs. Sa photographie intitulée “Yo Mama’s Last Supper”, exposée dans
le cadre de Committed to the Image au Brooklyn Museum en 2001, crée la polémique. En 2006 elle
dévoile sa série intitulée Queen Nanny of the Maroons à la National Gallery of Jamaica, lors de la
Biennale de la Jamaïque. Cox continue de repousser les limites, remettant en question la société et
les rôles qu'elle attribue aux noirs et aux femmes à l'aide de scénarios complexes et inventifs qui en
offensent certains et en amusent d'autres.
Alissandra Cummins est directrice de la Barbados Museum and Historical Society. Personnalité
reconnue dans le domaine du patrimoine, du développement des musées et de l’art des Caraïbes, elle
a reçut le titre de Fellow au sein de la Museums Association. Elle a été chargée de cours d'études du
patrimoine, de muséologie et d'histoire de l’art des Caraïbes à l’ University of the West Indies pendant
plus de 20 ans. Mme Cummins a été Présidente du Conseil international des musées (ICOM) et du
Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la promotion du retour des biens culturels à leur pays
d'origine ou de leur restitution en cas d'appropriation illégale (PRBC). En novembre 2011, Mme
Cummins a été élue Présidente du Conseil exécutif de l’UNESCO. Elle est l'auteur de plusieurs
articles et a rédigé de nombreux chapitres sur l'art, les musées et le patrimoine des Caraïbes dans
différents ouvrages collectifs. Elle a récemment participé à la rédaction de Touching the Intangible,
Safeguarding Intangible Cultural Heritage, et de Caribbean Heritage. Elle a codirigé la rédaction de
Curating in the Caribbean et a participé en tant que contributrice et et co-rédactrice à l'ouvrage à
paraître: Plantation to Nation: Caribbean Museums and National Identity. En Novembre 2011
Alissandra Cummins a été nommé rédacteur en chef de l'International Journal of Intangible Heritage.
Michaela Angela Davis s'est vue décerné le "Phenomenal Woman Award" en 2011 par le chapitre
newyorkais du NAACP lors de la célébration du centenaire de celui-ci. Davis est une militante de
l'image. Toute sa carrière repose sur un engagement fondamental qui consiste à créer, célébrer et
soutenir les idées et les images authentiques, progressistes et positives liées à la diversité dans les
médias. Actuellement, elle fait partie d'un groupe d'experts qui travaille à transformer l'image du plus
important groupe médiatique à destination des Afro-Américains, le Réseau BET. Pendant plus de 20
ans, elle travaillé sur les notions de force de la beauté, de style urbain, sur les politiques féministes et
sur la culture hip hop. Sa carrière de journaliste a commencé en 1991 au magazine Essence. En
2004, elle réintègre la rédaction comme seule rédactrice en chef mode et beauté, tout en dirigeant en
parallèle la rubrique culture. Chez Essence elle a lancé une initiative sans précédent intitulée «Take
Back the Music ». Il s'agissait d'une campagne de sensibilisation multimédia portant sur la
représentation hyper-sexualisée et le manque de respect dans les paroles des chansons évoquant
des jeunes femmes de couleur dans les médias traditionnels. Son parcours est émaillé d'autres
décisions audacieuses, telles que le fait d'avoir été la première directrice mode du magazine Vibe.
Davis a également été la directrice mode et la dernière rédactrice en chef de Honey, le premier
magazine destiné aux femmes américaines branchées et urbaines de 18 à 34 ans.
Misa Dayson est une doctorante en anthropologie à l'Université de Californie, à Los Angeles. Elle est
titulaire de la bourse Bundeskanzler-Stipendium de la fondation Alexander von Humboldt pour 20122013 et réside actuellement à Berlin. Elle explore la manière dont l'espace artistique et la culture
visuelle de la ville sont utilisés pour favoriser les discussions concernant la formation de l'identité
raciale, culturelle et nationale contemporaine en Allemagne. Elle étudie également la relation entre
l'espace, les lieux, la race et la mémoire, sujet qu'elle traite dans son ouvrage récent intitulé
Witnessed anthology, The Little Book of Big Visions: How to be an Artist and Revolutionize the World
(Edition Assemblage). Misa a obtenu son B.A. d’African Amercian Studies et de cinéma à la Wesleyan
University, son Master d’anthropologie à UCLA et elle est titulaire de la bourse de recherche de cycles
supérieurs de la National Science Foundation ainsi que de la bourse de recherche d'études
allemandes du service allemand d'échanges universitaires. Elle est également cinéaste et son intérêt
se porte sur la façon la plus efficace dont les travaux documentaires peuvent aborder les questions de
justice sociale.
Yemane Demissie enseigne la production cinématographique, télévisuelle et documentaire, l'écriture
et le cinéma au Maurice Kanbar Institute of Film & Television de la Tisch School of the Arts à NYU.
Avant de déménager à New York, Yemane a enseigné l'écriture, la réalisation et la production à l'USC
School of Cinematic Arts et à l'UCLA Extension. Ecrivain, producteur et réalisateur indépendant,
Yemane a reçu de nombreuses bourses nationales et internationales telles que le John Simon
Guggenheim Fellowship, la bourse de soutien à la production du Festival du film de Locarno, le
Filmmaker's Grant de l'AFI, l'aide à la production de scénario du Fonds Sud et le California Arts
Council Artists Fellowship. Il vient d'achever la réalisation de deux films : Dead Weight, un long
métrage de fiction qu'il a réalisé, monté et produit, et Twilight Revelations: Episodes in the Life &
Times of Emperor Haile Selassie, un documentaire d'une heure qu'il a produit et réalisé pour une série
en sept épisodes intitulée Great Africans. La série a été produite par MNET, une chaîne de télévision
sud-africaine qui diffuse des programmes dans de nombreux pays africains. Son premier long
métrage de fiction, Tumulte, a été projeté dans plus de quarante festivals internationaux. Tumulte a
été nommé dans la catégorie du meilleur film aux All Africa Film Awards de M-NET et a remporté la
première place de la Prized Pieces Film & Video Competition de NBPC (PBS).
Jean-Ulrick Désert est né à Port-au-Prince en Haïti. Il est diplômé des Universités de Cooper Union
et de Columbia (New York). Il a vécu à Paris et travaille actuellement à Berlin. Désert a donné des
conférences et a été invité à parler en tant que critique à Princeton, Yale, Columbia, à la Humboldt
Universität et à l'École supérieure des beaux-arts.
Son univers plastique comprend des médias et des techniques variés. Ses œuvres sont issues d'une
tradition de travail conceptuel engagé, explorant les pratique sociales et culturelles et se déclinant sur
une variété de supports : panneaux, actions, peintures, sculptures conçues en fonction de leur lieu de
réalisation, vidéo et objets. Connu pour des œuvres provocantes telles que son Negerhosen2000 ou
son Burqa Project, Désert associe souvent iconographie culturelle et métaphore historique pour
perturber, modifier et déplacer le sens présupposé.
De sa pratique il dit qu'elle peut être qualifiée de visualisation d'une « invisibilité ostensible ». Les
œuvres de Désert ont été largement exposées dans des lieux tels que le Brooklyn Museum, la Cité
Internationale des Arts, le NGBK, et aussi bien dans des galeries privées que dans des lieux
d'exposition publiques à Munich, Amsterdam, Rotterdam, Gand et Bruxelles.
Il a reçu de nombreux prix, commandes publiques et mécénats privés, dont notamment ceux du
LMCC, de la Villa Waldberta/Muenchen-kulturreferat et de la Cité des Arts (en France).
Désert a représenté Haïti et l'Allemagne à la Biennale de La Havane, en 2009.
Lydie Diakhaté, est critique d'art et productrice indépendante, spécialiste des arts et des cultures de
l'Afrique et de la diaspora africaine, cofondatrice et co-directrice du Real Life Documentary Festival à
Accra (2006). Diplômée de l'Ecole des hautes études en sciences sociales, à Paris (Département
d'anthropologie visuelle), elle est également titulaire d'un Master en Museum Studies de la Graduate
School of Arts and Science de NYU. Elle a récemment été commissaire de l'exposition The World of
Frédéric Bruly Bouabré, and his object teaching (Kimmel Center NYU, 2012), de Stars of Ethiopia, une
exposition de photos présentant les œuvres de Chester Higgins (Kimmel Center, NYU, 2011), et de
PANAF Alger: 1969 – 2009, une exposition photo et vidéo (présentée à New York en 2010 et à
Washington en 2011). Elle a participé à la publication de Museum Ethics, Missing Voices and the
Case of the Maisons Tropicales dans New Direction in Museum Ethics (Septembre 2012), Salif
Traoré, photographe sans frontières (Editions de l’Oeil, Paris, 2011) et Le Film documentaire de
l'Afrique et de la Diaspora Africaine (Sextante, Lisbon, 2011). Parmi ses productions
cinématographiques on peut citer le documentaire Edouard Glissant: un monde en relation (52 min,
France / Etats-Unis, 2010) et Conakry kas (82min, Guinée / France / Etats-Unis, 2004).
Rokhaya Diallo est la fondatrice et l'ancienne directrice des Indivisibles, une association française qui
utilise l'humour et l'ironie pour lutter contre le racisme et les stéréotypes et qui a organisé les “Y’a Bon
Awards” - une parodie humoristique de la cérémonie des Oscars qui « honore » les personnalités
publiques (hommes politiques, journalistes et artistes) ayant tenu les propos les plus racistes. Mme
Diallo intervient régulièrement sur RTL, la première radio de France. Elle est aussi éditorialiste et
chroniqueuse pour Canal+ et i-Tele. Elle anime une émission culturelle sur la radio Le Mouv' intitulée
Fresh Cultures. Depuis septembre 2011 elle présente et coréalise Egaux, mais pas trop, une série de
reportages sur les questions d'égalité et de diversité en France diffusée sur LCP/AN-La Chaine
Parlementaire. Depuis l'automne 2012, Rokhaya Diallo participe à la nouvelle émission de Bruce
Toussaint sur France 2 : Vous trouvez ça normal ? En 2012 elle a reçu le prix de La Lutte contre le
Racisme et la Discrimination décerné par COJEP international. Mme Diallo est co-auteur de L’Appel
Pour une République Multiculturelle et Postraciale (Respect Magazine editions). Ses livres, Racisme:
mode d’emploi (Larousse) et A Nous La France (Michel Lafon), ont été publiés respectivement en
2011 et en 2012.
Manthia Diawara est le directeur de l’Institute of African American Affairs de NYU. D'origine malienne,
le professeur Diawara a grandi en France avant de partir étudier aux Etats-Unis. Il a enseigné à
l'Université de Californie à Santa Barbara et à l'Université de Pennsylvanie. Il a écrit African Film: New
Forms of Aesthetics and Politics (2010), We Won't Budge: An African Exile in the World (2003), BlackAmerican Cinema: Aesthetics and Spectatorship (1993), African Cinema: Politics and Culture (1992),
et In Search of Africa (1998). Il est également l'auteur de nombreuses publications sur le cinéma et la
littérature de la diaspora noire. Il a également collaboré avec Ngûgî wa Thiong’o à la réalisation du
documentaire intitulé Sembene Ousmane: The Making of the African Cinema, et réalisé les
documentaires produits en Allemagne Rouch à l'envers, Qui a peur de Ngugi Wa Thiong'O? (2006),
Maison Tropicale, (2008) et le film Edouard Glissant: un monde en relation, sorti en 2010.
Michael Dinwiddie est maître de conférences à la Gallatin School of Individualized Study, à NYU
et il donne des cours sur différents sujets, dont Migration and American Culture; Dramatizing
History I and II; Poets in Protest: Footsteps to Hip Hop; James Reese Europe and American Music;
Sissle, Blake and the Minstrel Tradition; Guerrilla Screenwriting; et Motown Matrix: Race, Gender
and Class Identity in « The Sound of Young America ». Il a un M.F.A. de Dramatic Writing de la
Tisch School of the Arts de NYU. C'est un auteur dramatique accompli, dont les pièces ont été
jouées au théâtre régional et éducatif à New York. Il a été dramaturge en résidence à la Michigan
State University, à la Florida A&M University et à St. Louis University. Il a dirigé des ateliers de
dramaturgie à l'Université SUNY-Stony Brook, à la California State University à San Bernardino, au
College of New Rochelle, à Wayne State University et à La Universidad de Palermo à Buenos
Aires, en Argentine. A Hollywood, il a été un membre inaugural du Walt Disney Writers’ Program
chez Touchstone Pictures et a travaillé comme rédacteur de la série à succès d'ABC-TV Hangin’
With Mr. Cooper. Son scénario intitulé Nowadays a été finaliste au Festival de Sundance et il a reçu
une bourse de recherche du National Endowment for the Arts in Playwriting. En 2005 il s'est vu
décerner le Distinguished Teaching Award de NYU, et, l'année suivante, il a été nommé Faculty
Fellow en Residence à Hayden Hall. Il est membre de la Dramatists Guild (DG), de la Writers Guild
of America East (WGA), et il est actuellement président du Black Theatre Network (BTN).
Christine Douxami est maître de conférences en arts du spectacle à l’Université de FrancheComté et chercheuse au Centre d'études africaines de l’Ecole des hautes études en sciences
sociales (EHESS), à Paris. Depuis 2006, elle co-organise un séminaire de recherche au Musée du
quai Branly, intitulé : L'Art en Afrique, du gigantisme international au coin de la rue, dans lequel elle
est responsable de la partie consacrée au théâtre en Afrique et dans la diaspora. Elle a organisé en
avril 2007 un colloque international intitulé Théâtres Politiques, à l'Université de Franche-Comté.
Elle continue à se rendre au Brésil pour de longues périodes, et étudie les manifestations
spectaculaires dans les campagnes et la place donnée aux Afro-brésiliens et à leur culture en
milieu rural dans l'Etat de Bahia. Ces différentes études sur les formes théâtrales ont donc amené
la chercheuse à s'intéresser aux théâtres des Brésiliens en Afrique, aux Agudas du Bénin et plus
largement au théâtre en Afrique sous ses aspects politiques.
Christine Douxami accompagne ces recherches de films et de photos, ce qui, lui semble-t-il, les rend
plus accessibles.
Jean-Pierre Dozon est un anthropologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences
sociales (EHESS). Il étudie les liens entre mouvements religieux et pouvoirs d’Etat en Afrique. Ses
recherches confrontent les entremêlements du politique et du religieux dans deux pays d’Afrique
francophones – la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Il a été membre du Comité scientifique international de
l’Encyclopédie des massacres et génocides, membre du Comité de rédaction de la collection «
Dossiers africains » de l’EHESS-CEAf, membre du Comité et du bureau scientifique des Instituts de
recherche en Afrique au Ministère des Affaires étrangères et il a publié de nombreux articles et essais
anthropologiques sur les évolutions de la société africaine contemporaine.
Eve Dunbar est maître de conférences à Vassar College, à New York, où elle enseigne l’anglais. Elle
est spécialiste de littérature afro-américaine, et plus spécifiquement des diasporas noires, de la
e
production littéraire afro-américaine du milieu du XX siècle et de la littérature féministe noire. Elle est
l'auteur de Black Regions of the Imagination: African American Writers Between the Nation and the
World (Temple University Press 2012).
Elvira Dyangani Ose a récemment été nommée conservatrice de la section d'art international à la
Tate Modern. Née en 1974 à Cordoue en Espagne, elle est conservatrice et chercheuse spécialisée
dans l’art africain contemporain. Elle sera commissaire du projet annuel sponsorisé par la Guaranty
Trust Bank à la Tate Modern et fera également usage de son expérience de conservatrice dans le
cadre des programmes "Collection" et "Tate". Elle prépare un doctorat en histoire de l’art et en études
visuelles à Cornell University. Elle est titulaire d'un Master de Théorie et d'Histoire de l'Architecture de
l'Universitat Politècnica de Catalunya, et d'un BA en Histoire de l'Art de l'Universitat Autònoma de
Barcelona. Elle a développé plusieurs projets interdisciplinaires axés sur la politique de représentation
et le rôle des artistes dans la construction de l'histoire. Parmi ses réalisations récentes en tant que
commissaire on peut citer deux expositions individuelles : la rétrospective intitulée Carrie Mae
Weems: Social Studies (2010) et l'exposition-bilan consacrée à Nontsikelelo Veleko : Welcome to
Paradise (2009) ainsi que des projets collectifs interdisciplinaire tels que Attempt to Exhaust an
African Place (2007-8) et Africalls? (2007). Elle a été commissaire du programme Arte invisible - un
projet pluridisciplinaire présentant des artistes, des collectifs d'artistes, des conservateurs et d'autres
spécialistes de l'Afrique et de la diaspora - à ARCOmadrid en 2009 et 2010.
Erica Edwards est maître de conférences, professeur d'anglais à l'Université de Californie à
Riverside et auteur de Charisma and the Fictions of Black Leadership (University
of Minnesota Press, 2012). Son travail sur la littérature, la politique et la critique des questions de
genre afro-américains est publié dans des revues telles que Callaloo, American Quarterly, American
Literary History, et Women and Performance. Elle travaille actuellement sur un livre traitant de la
littérature afro-américaine et de son rapport à la guerre contre le terrorisme.
Angèle Etoundi Essamba est née à Douala et a grandi à Yaoundé. Elle grandit à Paris avant de
s'installer aux Pays-Bas où elle étudie à la Nederlandse Fotovakschool (École professionnelle
néerlandaise de photographie). Etoundi Essamba a acquis une reconnaissance internationale grâce à
ses nombreuses expositions dans le monde entier. La première exposition de son travail de
photographe s'est tenue en 1985 à la Maison Descartes. Beaucoup d’autres ont suivi partout dans le
monde (Afrique, Europe, Asie, Amérique du Sud et Amérique du Nord) et son travail a fait l’objet de
plusieurs publications : Passion 1989, Contrasts 1995, Symboles 1999, Noirs 2001, La Métamorphose
du sublime, 2003, Dialogue 2006, Voiles & Dévoilements, 2008, Africa Rising , 2010, I-dentity- Eyedentity, 2010, As it is, 2010 ; Africa see you, see me, 2011, et Black & Red, beyond color. Ses œuvres
sont également présentes dans de nombreuses collections publiques et privées.
N'Goné Fall est commissaire, critique d’art et consultante en ingénierie culturelle. En tant que
directrice de la rédaction de la Maison d’édition Revue Noire elle a contribué à l'Anthologie de l’Art
Africain : le vingtième siècle (2002), une étude de la production artistique sur le continent. Elle a
également été commissaire de nombreuses expositions en Europe et sur le continent. En abordant
des thèmes touchant à l'identité africaine, son travail cherche à déceler les partis pris cachés du
monde de l'art contemporain et à exposer le goût de l'Occident pour la différenciation au sein des
relations culturelles mondiales. La Fondation Thami Mnyele a invité N’Goné Fall en résidence au
studio Thami Mnyele pour qu'elle participe à la conférence Res Artis consacrée aux centres de
résidence internationaux à Amsterdam. N’Goné Fall a participé au panel de l'atelier consacré aux
enjeux africains.
Cheryl Finley est Maître de conférences au Department of the History of Art and Visual Studies,
directrice par intérim des Visual Studies et chercheuse en résidence à Cornell University. Formée en
histoire de l'art et African Amercian Studies à Yale, Finley est l'auteur de Committed to Memory: the
Slave Ship Icon in the Black Atlantic Imagination, à paraître aux éditions Princeton University Press et
d'une monographie consacrée à Maria Magdalena Campos-Pons, à paraître aux éditions University of
Minnesota Press. Elle a siégé au comité de rédaction du texte interdisciplinaire novateur intitulé Atlas
of the Transatlantic Slave Trade (2010). Elle déploie son sens critique de la photographie dans des
ouvrages bien accueillis tels que Teenie Harris, Photographer: An American Story (2011), ou dans
Harlem: A Century in Images (2010). Également reconnue pour son travail de conservatrice dans le
domaine de l'art contemporain et de la photographie, elle a tiré le livre Diaspora, Memory, Place:
David Hammons, Maria Magdalena Campos-Pons, Pamela Z (Prestel, 2008) de son travail intitulé
3x3: Three Artists Three Projects réalisé dans le cadre de la Biennale Dak'art 2004. Dans le cadre de
ses recherches actuelles, elle participe à un projet interdisciplinaire intitulé Re-Imagining the Grand
Tour: Routes of Contemporary African Diaspora Art, qui traite de l'économie de l'art mondial actuel en
mettant l'accent sur la relation entre les artistes, les musées, les biennales et le tourisme. Elle a reçu
de nombreux prix et bourses pour ses travaux de recherche, notamment le Alphonse Fletcher Sr.
Fellowship, une bourse de la Ford Foundation, du Center for Advanced Study in the Visual Arts et de
l'American Academy of Arts and Sciences.
Nicole Fleetwood est maître de conférences rattachée au Département d'études américaines à
Rutgers University. Elle est chercheuse et enseignante dans les domaines de la culture visuelle et des
médias, de la culture noire, de la théorie du genre et des études culturelles et technologiques. Ses
articles sont publiés dans des revues telles que American Quarterly, Signs, Social Text, tdr: the
journal of performance studies et des anthologies collectives. En 2012, son livre Troubling Vision:
Performance, Visuality, and Blackness (University of Chicago Press 2011) a reçu le Lora Romero First
Book Publication Prize décerné par l'American Studies Association. Fleetwood a travaillé comme
consultante, collaboré avec de nombreux organisations artistiques et participé à de nombreux
programmes artistiques. Elle a siégé au Comité d'attribution du Prix Constance Rourke du meilleur
essai publié dans American Quarterly (2007–2009) et au comité minoritaire des chercheurs de
l'American Studies Association (2004 -2007). Elle travaille actuellement sur un projet de livre sur l'art
et l'expression plastique en prison. Dans ce cadre, elle examine un ensemble d'arts et de pratiques
plastiques émergeant dans les prisons ou en rapport avec la vie en prison, notamment la
photographie, la peinture et les œuvres conçues en collaboration avec des organismes artistiques et
des artistes recrutés à cette fin.
Tuliza Fleming est conservatrice au National Museum of African American History and Culture
(NMAAHC) du Smithsonian Institution. Elle a obtenu son B.A. au Spelman College (1994) et son
master et son doctorat d'histoire de l'art américain à l'Université du Maryland, College Park (en 1997
et 2007 respectivement). En sa qualité actuelle, le Dr Fleming est responsable de la recherche, de la
conservation et de la conceptions des expositions du musée, de la localisation d'objets destinés aux
collections du musée - ce qui l'amène à travailler avec des donateurs potentiels - de la création du
plan des collections d'arts plastiques du musée et elle contribue également au développement du
Center for African American Media Arts (CAAMA). En 2010, elle a été co-commissaire et essayiste
participant à l'exposition itinérante du NMAAHC et au livre éponyme intitulés Ain’t Nothing Like the
Real Thing: How The Apollo Theater Shaped American Entertainment.
John Shevin Foster est dramaturge, metteur en scène et producteur. Spécialiste de August Wilson, il
est titulaire d'un BA d'études dramatiques et d'un BS d'éducation de la Shaw University, d'une maîtrise
et d'un doctorat de théâtre de l'Université de New York. Il a également complété sa formation à
l'Université de Leeds, en Angleterre. Au cours de sa carrière il a été directeur artistique du
Département d’études dramatiques de Shaw University, directeur du théâtre de Virginia State
University pendant huit ans et professeur invité de théâtre à NYU. Il est actuellement responsable
pédagogique et producteur à la Brooklyn Academy of Music et le directeur artistique fondateur du New
York City Repertory Theatre. Son oeuvre est axée sur la représentation fidèle et honnête de la vie
afro-américaine. Sa pièce Plenty of Time: A Black Love Story, est jouée en ce moment au Billie
Holiday Theatre.
Franck Freitas a étudié les sciences politiques à l'université de Vincennes Saint-Denis. Membre du
Laboratoire des Théories Politiques, il décortique la façon dont les corps deviennent des
marchandises ou dont les identités prennent un tour ethnique. Dans Blackness à la demande, une
contribution au numéro d'hiver de Volume!, il s'appuie sur un clip de 50 Cent pour décrire la collision
du « gansta rap » et du marketing et il affirme que « le rap stimule tout un imaginaire racial hérité de
l’esclavage ».
Justin-Daniel Gandoulou Université Rennes II
Kimberli Gant est une doctorante en histoire de l'art de l'Université du Texas à Austin, spécialiste des
Arts d'Afrique et de la Diaspora africaine. Elle a été directrice des expositions au Museum of
Contemporary African Diasporan Arts (MoCADA) à Brooklyn, où elle a organisé plusieurs expositions
individuelles et collectives. En 2010 elle a été commissaire invitée de There is No Looking Glass Here
pour la Deutsche Bank. Elle a également rédigé des critiques dans la revue Art Lies.
Henry Louis Gates Jr. est titulaire de la chaire Fletcher et directeur du W.E.B. Du Bois Institute for
African and African American Research de Harvard. Il est rédacteur en chef de The Root.com, un
quotidien en ligne destiné à la communauté afro-américaine. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de
critique littéraire et rédacteur en chef ou coéditeur de plusieurs revues universitaires. Le professeur
Gates a obtenu son master et son doctorat en littérature anglaise à Clare College, à Cambridge. Il a
obtenu son B.A. en langue et littérature anglaise, avec mention summa cum laude, à Yale en 1973.
Avant de rejoindre la faculté de Harvard en 1991, il a enseigné à Yale, Cornell et Duke. Il a reçu
cinquante-et-un doctorats honorifiques, ainsi que le « Genius Award » de la Fondation MacArthur en
1981. En outre, il a fait partie de la liste des « 25 Américains les plus influents » de Time magazine en
1997, et de la liste des « 100 Noirs américains les plus influents » d'Ebony magazine en 2005. Il a
également été nommé dans la liste « Power 150 » d'Ebony en 2009 et dans la liste « Power 100 » de
2010. Il a reçu une médaille des National Humanities en 1998, et, en 1999, il a été élu à l'American
Academy of Arts and Letters. Depuis 2006 il fait partie des « Sons of the American Revolution »,
après avoir retracé son ascendance jusqu'à John Redman, un homme noir libre ayant combattu
pendant la Guerre d'indépendance.
Michael Gillespie est professeur adjoint de cinéma à la faculté des arts pluridisciplinaires, à la faculté
de cinéma et au département d’African American Studies de l'Université de l'Ohio. Ses recherches
portent sur la théorie du cinéma, sur la culture et l'expression plastiques noires, et sur l'historiographie
plastique. Il est actuellement sur le point de terminer un manuscrit intitulé Film Blackness: American
Cinema and the Idea of Black Film. Il a également co-édité deux recueils : Black Cinema Aesthetics
Revisited et New Chester Himes Criticism. Il mène des recherches sur les sujets suivants : la théorie
du cinéma, l'étude du genre, la culture visuelle et l'expression noires, l'historiographie, les cinémas
mondiaux et la théorie de l'adaptation. Son enseignement et ses recherches sont mus par une volonté
marquée de favoriser l'interdisciplinarité de l'étude de l'art et de la culture. Il a notamment publié
Reckless Eyeballing: Coonskin, Film Blackness, and the Racial Grotesque, Contemporary Black
American Cinema: Race, Gender and Sexuality at the Movies, éd. Mia Mask (2012), ”To Do Better ”:
Notes on the Work of Kevin Jerome Everson. Kevin Jerome Everson (2011) et
”Do The Right Thing” Fifty Key US Films aux éditions Sabine Haenni and John White (2009).
Thelma Golden est la directrice et conservatrice générale du Studio Museum de Harlem depuis 2000.
Elle a organisé de nombreuses expositions, dont notamment Chris Ofili: Afro Muses 1995-2005,
Harlemworld: Metropolis as Metaphor, Black Romantic et Isaac July: Vagabondia. Avant d'être
nommée au Studio Museum, elle a été conservatrice au Whitney Museum of American Art à New
York de 1996 à 1998, conservatrice adjointe et directrice des antennes muséales de 1993 à 1996, et
directrice et coordonnatrice des expositions de l'antenne Phillip Morris du Whitney Museum de 1991 à
1993. Au Whitney Museum, elle a organisé de nombreuses expositions, dont notamment l'exposition
de la Biennale de 1993 (dirigée par Elisabeth Sussman), Black Male Representations of Masculinity in
Contemporary Art (1994-1995) et Bob Thompson: A Retrospective (1998). Elle enseigne et donne des
conférences dans plusieurs institutions internationales, dont Columbia, Yale et le Royal College of Art
à Londres. Elle est aussi un auteur prolifique et a rédigé des essais sur des personnalités telles que
Lorna Simpson, Carrie Mae Weems, Bill T. Jones, Kara Walker et Glenn Ligon.
Vera Grant est la directrice de la Cooper Gallery au W.E.B. Du Bois Institute for African and African
American Research à Harvard. En 2011-12, elle a reçu une bourse de recherche de la Sheila Biddle
Ford Foundation au Du Bois Institute et elle est chercheuse invitée du Centre de recherches sur
l'inter-sectionnalité et la politique sociale à la faculté de droit de Columbia. Elle a obtenu un MA
d'histoire de l'Europe moderne, à l'Université de Stanford et un BA d'histoire au City College de New
York, une bourse Fulbright à l'Université de Hambourg, en Allemagne, un Fellowship de City College
et le Fellowship Aaron Diamond du Graduate Center de CUNY. Avant d'être nommée administratrice
principale de l'Institut Du Bois - poste qu'elle a exercé de 2008 à 2011 - elle en a été le Senior Fellows
Officer en 2007–2008. Avant de rejoindre le Du Bois Institute, elle a été professeur et directrice
adjointe du programme d’African and African American Studies à Stanford.
Ed Guerrero est maître de conférences, spécialiste de cinéma et d'études d'Africana à NYU. Ses
livres, Framing Blackness (Temple U. Press), et Do the Right Thing font partie de la série ‘Modern
Classics’ (British Film Institute) et se penchent sur le cinéma noir, son discours critique et son
économie politique. Il a également écrit de nombreux articles sur le cinéma noir, ses films, sa culture
et son fonctionnement pour des revues telles que Sight & Sound, CINEASTE, Film Quarterly,
Discourse, Journal of Popular Film and Television, Callaloo et Ethnic and Racial Studies. Ed Guerrero
a fait partie de nombreux comités de rédaction et conseils d'administration, dont notamment ceux du
Cinema Journal, de la Quarterly Review of Film and video, de Race/Ethnicity et du National Film
Preservation Board de la Bibliothèque du Congrès.
Maïmouna Guerresi est photographe, sculpteur, vidéaste et crée des installations. Elle vit et travaille
entre Vérone et Milan et se rend régulièrement à Dakar, au Sénégal. Ses premières œuvres sont
inspirées du mouvement européen d'art corporel des années 60 et 70. Elle a vite développé un style
très personnel, qui allie des thèmes et des symboles afro-asiatiques avec les traditions de
l'iconographie classique occidentale. A travers ce langage visuel hybride, elle exprime à la fois
l'inconfort et la beauté de la diversité culturelle et aborde les problèmes multi-raciaux contemporains.
Ses photographies représentent souvent les figures mystiques de l'islam africain. Au début de sa
carrière, elle a été sélectionnée pour participer au pavillon italien de la Biennale de Venise (en 1982 et
en 1986) et à la Documenta K18 de Kassel en Allemagne (en 1987). En 1991 Maïmouna s'est rendue
dans plusieurs pays d'Afrique et s'est convertie à l'Islam au Sénégal. Elle a alors pris une nouvelle
identité et une nouvelle direction dans son travail. Elle a pris le nom de Maïmouna, en référence aux
thèmes récurrents du multiculturalisme et de la spiritualité féminine.
Gunja Sen Gupta est professeur d'histoire au Brooklyn College et au Graduate Center de CUNY. Elle
a écrit From Slavery to Poverty: The Racial Origins of Welfare in New York, 1840–1918 (2009) et For
God and Mammon: Evangelicals and Entrepreneurs, Masters and Slaves in Territorial Kansas (1996),
ainsi que des articles dans de nombreuse revues, dont American historian Review, le Journal of
Negro (désormais African American) History et Civil War History. Elle travaille actuellement sur une
étude de l'Histoire de l'Atlantique Noir dans les films, ainsi que sur une histoire comparative et
transnationale de l'esclavage et de l'abolition dans l'océan Atlantique et l'océan Indien.
Ylva Habel est professeur adjoint en média et communication à Södertörns högskola (Université de
Stockholm). En 2002 elle a terminé sa thèse intitulée Modern Media, Modern Audiences: Mass Media
and Social Engineering in the 1930s Swedish Welfare State. Le projet actuel de recherche de Habel,
Dandified globetrotters: La SAPE’s spatialized fashion practices aborde la sujet de la présence
marquée du mouvement de mode congolais appelée La SAPE (Société des ambianceurs et des
personnes élégantes) à Paris et dans d'autres métropoles européennes.
Allison Janae Hamilton est une plasticienne qui vit et travaille à New York. Son travail touche à la
fois à la théorie de la mode et à la culture visuelle en traitant des thèmes de l'incarnation et de la
représentation. Ses dernières expositions de photographies à la Rush Arts Gallery, à la Chashama
Gallery et au Caribbean Cultural Center African Diaspora Institute ont abordé des questions de
résistance, de futurisme, de sexe, de désir, d'habillement et de géographie. Comme doctorante en
études américaines à l'Université de New York, Allison a mené des recherches sur l'héritage de la
résistance qui imprègne les mouvements de protestation noirs. Identifiant le corps habillé comme un
outil d'expression essentiel, Allison étudie la rhétorique visuelle des vêtements des résistants noirs de
la période connue sous le nom de New Negro jusqu'à l'ère du Black Power. Ses oeuvres ont été
exposées dans un certain nombre d'institutions, dont l'Université de Manchester (Royaume-Uni),
Columbia, Northwestern University, le Brooklyn Museum et d'autres.
Dell M. Hamilton est une artiste, écrivain et commissaire établie à Boston et à Cambridge. Ses
œuvres ont été exposées dans le monde entier, notamment à Perfolink au Chili, et, plus récemment,
localement à Boston, à la NK Gallery, chez Mobius, à la OKW Gallery, au Fort Port Artist Building,
chez Atlantic Works, à la Joan Resnikoff Gallery du Roxbury Community College et à la
Massachusetts State House. En Janvier 2013, elle se produira dans une nouvelle œuvre intitulée
Linger au Medicine Wheel de Boston. Elle travaille actuellement au W. E. B. Du Bois Institute for
African and African American Research à Harvard University où elle a organisé des expositions de
Carrie Mae Weems, Suesan Stovall et Lyle Ashton Harris. Elle a également obtenu un B.A. en
journalisme de Northeastern University et un MFA en beaux-arts de l'École du Museum of Fines Arts
de Tufts University. Elle va prochainement publier un article sur David Adjaye dans le magazine
Transition (Indiana University Press) et mène un projet de recherche scientifique intitulé Disjunctive
Blackness, Racialized Vistas and the 1900 Paris Exposition Universelle.
Lyle Ashton Harris est né et a grandi à New York et à Dar Es Salaam en Tanzanie. M. Harris est
maître de conférences à la Steinhardt School de NYU. Depuis plus de deux décennies, M. Harris
s'adonne à différentes pratiques artistiques allant de la photographie au collage, en passant par
l'installation et la performance. Dans son travail M. Harris se penche sur l'amalgame entre les récits
du personnel et du politique. En sondant ces barrières sociales, M. Harris réexamine la façon dont
l'appartenance ethnique, le désir et la masculinité fonctionnent au sein d'une dynamique sociale et
culturelle plus générale. Dans sa série ghanéenne, M. Harris reprend ces thématiques récurrentes et
les confronte à la mondialisation contemporaine et le cosmopolitisme du Ghana moderne. Ses
récentes séries de photographies et de collages prennent la forme de quêtes en couleur visant à
débusquer les points de convergence entre la culture occidentale et la culture ghanéenne. Connu
pour ses autoportraits et pour son utilisation des icônes de la culture pop dans ses œuvres, M. Harris
prend possession de nos notions de perception et les interroge. En passant de Michael Jackson à
Billie Holiday et de Silvio Berlusconi à Zinedine Zidane. Son livre, Excessive Exposure, a été publié en
2012. Ses œuvres ont été exposées internationalement notamment au Whitney Museum of American
Art, au Guggenheim et lors de la 52e Biennale de Venise. Il vit actuellement entre New York et Accra,
au Ghana.
Salah Hassan a reçu le titre de professeur "Goldwin Smith" du département d'histoire de l'art et de
culture visuelle à Cornell University, où il a également été directeur du Africana Studies and Research
Center et professeur d'histoire de l'art et de culture visuelle d'Afrique et de la diaspora africaine. Il y a
également été titulaire de la chaire d'Histoire de l'Art (2000-2005). Il est aussi commissaire
d'exposition et critique d'art. Avant de rejoindre la faculté de Cornell, Hassan a enseigné au sein du
département d'histoire de l'art de l'Université de l'État de New York, à Buffalo, au sein du département
d'histoire de l'art de l'Université de Pennsylvanie, et au sein du département d'histoire de l'art et
d'études générales du Collège des Beaux-arts et des Arts Appliqués à Khartoum, au Soudan. Il est le
fondateur et le rédacteur en chef de NKA : Journal of Contemporary African Art, et rédacteur en chef
consultant de la section des Arts d'Afrique et de la zone atlantique.
Prune Helfter est la fondatrice de la “House of African Art” (HAA!) au Japon, un projet qui a pour but
de fournir un espace permanent permettant l'introduction de l'énergie, de la spiritualité et de la beauté
de l'Afrique à travers l'Art au Japon.
Elle pratique la danse africaine et a participé à un atelier professionnel organisé à l' "Ecole des
Sables" au Sénégal, en 2009. Elle appartient à la compagnie de danse contemporaine “Ohashi
Kakuya and Dancers” qui a présenté "Le sacre du printemps" à Tokyo en 2010.
Elle est diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences Po), possède un MBA de l’Essec
et un Doctorat en Economie. Elle est directrice générale de l'ONG Médecins du Monde au Japon.
Kiluanji Kia Henda fait partie de la jeune génération d'artistes angolais ayant une carrière
internationale. Ses œuvres ont été exposées internationalement, de Guangzhou à Cape Town, de
Nairobi à Venise, dissociant ainsi son travail de la légitimité exclusive accordée par les capitales
occidentales de l'art contemporain.
Ses photographies ont été exposées à la Triennale de Luanda en 2005, à « Art invisible », ARCO, à
Madrid, en 2006, au « SD Observatory » de l'Institut Valencià d'Art Modern en 2006 et lors de la 52e
édition de la Biennale de Venise, dans le pavillon africain appelé Check List Luanda Pop, en 2007.
Sélection d'expositions individuelles en 2010 : SOSO Gallery Sao Paulo, 2008: Estrias e Diligencias,
SOSO Gallery, Luanda, Angola, Portraits from a Slippery Look, Goethe Institute, Nairobi, Kenya,
Expired Trading Products, Blank Projects, Le Cap, Afrique du Sud. Sélection d'expositions collectives
e
en 2010 : There is always a cup of sea to sail in, 29 Biennale
de Sao Paulo, Brésil; Self-Portrait As White Man, Fondation Bevilacqua La Masa, Venise; Wild is the
Wind, Savannah College for Art and Design, Atlanta, Etats-Unis. Kiluanji Kia Henda vit et travaille à
Luanda.
Anna Maria Horsford est née dans le quartier de Harlem, à New York, où elle a passé son enfance.
Ses parents ayant immigré de l'île antillaise d'Antigua-et-Barbuda aux États-Unis dans les années
1940, Anna grandit en ne se sentant pas vraiment américaine mais pas entièrement antillaise non
plus. Juste entre les deux. Néanmoins, enfant, elle passait ses vacances dans les Caraïbes, et c'est
cela qui a attisé son désir de voyages. Après le lycée, elle part étudier à Stockholm en Suède.
Auparavant elle avait étudié à la New York High School of Performing Arts. Elle se souvient : « J'ai
commencé à avoir un certain succès quand j'ai passé une audition pour le New York Shakespeare
Festival ». Son travail l'a amené à découvrir les différentes facettes du show-business, ce qui lui a
ainsi permis, à terme, de passer derrière la caméra. Elle dirige également un institut d'art dramatique
dans l'État de New York.
Ayana V. Jackson est une photographe qui cherche à cristalliser l'expérience de l'Afrique
contemporaine et des sociétés africaines issues de la diaspora. Dans une optique sociologique,
Jackson allie des compétences techniques éprouvées et des allusions historiques fouillées, créant
ainsi des portraits d'une vivacité frappante, au plus près des différentes formes de construction de
l'identité africaine et afro-américaine. Ses images intenses abordent des sujets de confrontation qui
remettent en question les idées préconçues du spectateur. Descendante d'une des premières familles
noires installées dans le New Jersey, Mme Jackson est une observatrice sensible et capture la culture
et l'histoire noire. Mme Jackson définit son travail comme une exploration de l'interaction des individus
avec la société. Elle dit : « Quand je photographie les individus dans leur propre espace, leur propre
environnement, le choix d'une personne ou d'une image par rapport à une autre se fonde sur ma
capacité à trouver des indicateurs visuels d'une expérience partagée et des référents communs. De
cette façon, mes images reflètent une communauté transnationale et transfrontalière à laquelle j'ai le
sentiment d'appartenir ».
Sandra D. Jackson-Dumont joue un double rôle au Seattle Art Museum (SAM). Elle est directrice
adjointe des programmes pédagogiques et publiques et conservatrice adjointe du Département d'art
moderne et contemporain. Elle est aussi professeur auxiliaire à l'Université de Washington. Avant
d'être nommée au SAM, elle a notamment travaillé au Studio Museum de Harlem, au Whitney
Museum of American Art, à la Rhode Island School of Design et à la Tisch School of the Art, dans le
cadre du Photography and Imaging Program de NYU. Réputée pour sa capacité à brouiller les lignes
entre le monde universitaire, la culture populaire et les communautés qui n'ont pas ordinairement
accès à l'art, Jackson-Dumont cherche à créer des expériences muséales permettant des échanges
dynamiques entre l’art et les artistes, le passé et le présent, le public et le privé et les individus et les
lieux. Elle a organisé de nombreuses expositions, des conférences, des spectacles, des colloques et
des initiatives éducatives. Elle a également rédigé des essais pour une multitude de publications et
travaillé avec de nombreux artistes. Parmi ses projets récents on peut citer l'exposition du SAM
intitulée Theaster Gates: The Listening Room et Record Store, un projet de pratique sociale itinérante
d'abord installé dans une vitrine urbaine en partenariat avec Olson Kundig Architects et le
Bumbershoot de Seattle où des auditeurs étaient mis face à un large échantillon d'artistes, de
conservateurs, personnalités publiques, de personnalités locales, de producteurs culturels, etc... Elle
est également commissaire d'exposition indépendante, écrivain et consultante en changement
organisationnel pour des communautés, des disciplines et des secteurs variés.
Bogumil Jewsiewicki est professeur d'histoire à la faculté d'histoire de l'Université Laval, au Québec.
Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire comparée de la mémoire et membre
associé du Centre d’études africaines de l’Ecole des hautes études en sciences sociales à Paris.
Paul Kaplan est professeur d'histoire de l'art à la School of Humanities du Purchase College de
SUNY, dont il a rejoint le corps professoral en 1988. Il est diplômé du Hampshire College et de
l'Université de Boston, où il a obtenu son doctorat en 1983. Il a également enseigné à Wake Forest
University. Il est l'auteur de The Rise of the Black Magus in Western Art (Ann Arbor, 1985) ainsi que
de nombreux textes sur les représentations européennes des Noirs africains et des Juifs, et sur
l'imagerie politique, militaire et festive dans l'art vénitien, en particulier dans les œuvres de Giorgione,
du Titien et de Véronèse. Il a reçu une bourse de recherche du National Endowment for the
Humanities en 1993-1994. En 2002-2003 il a été le Project Scholar de l'artiste Fred Wilson dans son
œuvre Speak of Me as I Am, une installation du pavillon américain de la Biennale de Venise en 2003,
et il a contribué au catalogue de cette exposition. En 2008 il est devenu membre du Du Bois Institute
for African and African American Research à Harvard. Il a largement contribué aux volumes 2, 3 et 4
de la nouvelle édition de The Image of the Black in Western Art publiés aux éditions Harvard
University Press de 2010 à 2012. Il est l'un des consultants et écrivains du catalogue de l'exposition
du Walters Art Museum portant sur les images de l'Afrique et des Africains dans l'art européen du
e
XVI siècle, qui a ouvert ses portes à l'automne 2012. Ses recherches actuelles portent sur le rôle des
Noirs africains dans l'art et dans la société vénitienne, le changement opéré dans les représentations
européennes des Noirs africains vers 1600 et les convergences de la race et de l'art dans les écrits
e
des visiteurs américains et britanniques du XIX siècle en Italie.
Trica Danielle Keaton est maître de conférences en African American and Diaspora Studies à
Vanderbilt University et elle a beaucoup écrit sur les questions d'exclusion raciste en France et
ailleurs. Elle est l'auteur de Everyday Anti/blackness in Contemporary France (à paraître); Black
France-France Noire: The History and Politics of Blackness (co-dirigé); Black Europe and the African
Diaspora (co-dirigé); et de Muslim Girls and the Other France: Race, Identity Politics, and Social
Exclusion. Elle a récemment publié les articles suivants: Racial Profiling: France and the U.S.,
J’accuse…: Racial Profiling and Resistance in the French Republic (French Cultural Studies, à
paraître), Euzhan Palcy- Creative Dissent, Artistic Reckoning: An interview (Palimpsest, A Journal of
Women, Gender, and the Black International) et The Politics of Race-blindness: (Anti)blackness and
Category Blindness in Contemporary France (Du Bois Review: Social Science Research on Race).
Elle a été titulaire d’une bourse de recherches de l’Institute for Scholars de l'Université de Columbia à
Paris, chercheuse associée à l'École des hautes études en sciences sociales à Paris et elle est
actuellement maître de conférences à long terme au W.E.B. Du Bois Institute for African and African
American Research, à Harvard. Elle a conçu, organisé, co-organisé et dirigé plusieurs conférences au
niveau national et international, ainsi que le Festival du Film France Noire-Black France, à Paris, en
2010, et qu'un programme d'études à l'étranger primé intitulé : Black Paris–Paris Noir: The African
Diaspora in the City of Light .
Roshini Kempadoo est une photographe londonienne, artiste multimédia et lectrice spécialiste de
Media Practice à la School of Social Sciences and Humanities de l'University of East London. Ses
œuvres ont figuré dans des expositions internationales individuelles et collectives, elle écrit pour des
revues d'art et des revues universitaires et elle présente ses travaux dans des conférences et des
manifestations internationales. On peut citer, parmi ses projets photographiques récents : une série et
une interview avec Maria Fernandez Campa pour ARC: Art, Recognition, Culture Octobre 2012, N°6,
Pictures from Paradise: A Survey of Contemporary Caribbean Photography sous la direction de
Melanie Archer et Mariel Brown (2012); Black Venus 2010: They Called Her 'Hottentot' sous la
direction de Deborah Willis (2010); et The Digital Eye: Photographic Art in the Electronic Age sous la
direction de Sylvia Wolf (2010). Roshini contribue à diverses revues et publications, dont :
Interpolating screen bytes: Critical commentary in multimedia artworks, Journal of Media Practice
(2010) 11(1) et Back Routes: historian articulation in multimedia production, sous la direction d'Alan
Grossman et Áine O'Brien (2007) dans le cadre de Projecting Migration: Transcultural Documentary
Practice. Son prochain texte a été écrit pour la publication Renewing Feminisms: Radical Narratives,
Fantasies and Futures in Media Studies (January 2013) sous la direction d'Elke Weissman et Helen
Thornham. Roshini est actuellement "Animateur" (2012) à la Stuart Hall Library, Iniva, Rivington
Place, à Londres et ses œuvres sont diffusées par Autograph ABP.
Jason King est maître de conférences au Clive Davis Institute of Recorded Music de Tisch School of
the Arts de NYU. Membre du corps professoral fondateur du programme, premier président
intérimaire et directeur artistique (2002-2012), King donne des cours sur l'histoire de la musique pop,
l'industrie musicale (marketing et branding) et les aspects sociaux de la technologie musicale. Il est
musicien, DJ, chercheur, producteur, conservateur et écrivain. Parmi les événements qu'il a produits
on peut citer La Conférence Pop EMP en mars 2012 avec Esperanza Spalding, ?uestlove and
Santigold et The Making of Afrika Bambaataa and SoulSonic Force's Planet Rock, avec Arthur Baker
et Fab 5 Freddy. Il est également consultant pour des maisons de disques, pour des sociétés de
branding et de marketing et pour des start-ups de technologie musicale. Il a aussi été producteur
d'événements en direct, consultant en marketing et branding et directeur musical. King a écrit The
Michael Jackson Treasures, et un livre intitulé Blue Magic, sur le rôle de la métaphysique et de
l'énergie dans la musique d'artistes tels que Timbaland, à paraître aux éditions Duke University Press.
Il donne des cours sur la pratique musicale dans le monde, à NYU-Abu Dhabi, aux Émirats arabes
unis. Il a participé à de nombreux documentaires sur la musique, dont Glamourpuss, le documentaire
de Lady Gaga sorti en 2010, deux documentaires qui sortiront prochainement sur Nicki Minaj et Chris
Brown, et le prochain film de Spike Lee intitulé Michael Jackson Bad 25. Il détient un doctorat de NYU
et partage actuellement son temps entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient.
Anne Lafont est professeur adjoint en histoire de l’art moderne, à l'Université de Paris Est Marne-laVallée et conseillère scientifique pour l’histoire de l’histoire de l’art, Institut national d’histoire de l'art
(INHA, 2007-2012). Ancienne pensionnaire de la Villa Médicis, elle a consacré sa thèse à l'œuvre de
e
e
Anne-Louis Girodet et travaille depuis sur la théorie des arts et la pratique artistique des XVIII et XIX
siècles, et tout particulièrement pendant la période révolutionnaire. Elle a publié une monographie sur
Girodet (2005) et a dirigé un ouvrage collectif intitulé L’artiste savant à la conquête du monde
moderne (2010). Elle a assuré le commissariat scientifique de l'exposition 1740, un abrégé du
monde, qui a ouvert ses portes en mai 2012 (Salle Longhi, INHA) et sera également commissaire
e
d'une exposition consacrée à la représentation des Noirs au XVIII siècle au Musée du Louvre,
programmée pour le printemps 2014.
Nadira Laggoune est commissaire d'exposition et critique d'art. Diplômée en Droit et titulaire d’un
master en critique audiovisuelle et théorie de l’art, doctorante en art, elle est actuellement maître
assistant à l’Ecole Supérieure des Beaux-arts d’Alger où elle enseigne l’histoire de l’image
contemporaine, l’esthétique et dirige un séminaire sur l’art contemporain depuis 1986. Elle a,
parallèlement à cela, enseigné la maîtrise de la critique et l’esthétique à l’Institut Supérieur d’Art
Dramatique et à l’Institut Supérieur de Musique d’Alger de 1995 à 2000. Elle a été membre de
nombreux jurys d’art plastiques en Algérie et à l’étranger dont celui du Arab Fund for Art and Culture
(AFAC). Elle est aujourd'hui membre permanent du Fond Algérien d'Aide à la Production
Cinématographique, IIAC. Elle est l’auteur de nombreux écrits sur l’art contemporain, en particulier sur
l’art algérien actuel, son développement et la question du genre dans l’art. Elle est commissaire de
nombreuses expositions internationales et locales telles que le Festival Panafricain d'Alger 2009 et le
Festival International d'Art Contemporain d'Alger (FIAC 2009 et 2011). Elle a fait partie des
commissaires de la Biennale Dak'Art en 2012. Nadira Laggoune vit et travaille à Alger où elle œuvre
pour donner de la visibilité aux nouvelles générations qui émergent dans le domaine de l’art
contemporain en Algérie et sur le continent africain.
Shantrelle P. Lewis est chercheuse, commissaire indépendante et directrice des expositions et de la
Programmation Publique au Caribbean Cultural Center African Diaspora Institute. Originaire de la
Nouvelle-Orléans, elle a émigré à Bed Stuy, Brooklyn, en 2009. Titulaire d'un BA et d'un Master en
African American Studies des universités de Howard et Temple respectivement, Lewis a démontré
son engagement envers la recherche, la documentation et la préservation de la culture de la Diaspora
africaine. Ses voyages à Cuba, au Ghana, au Nigeria, au Brésil, à la Jamaïque, en République
Dominicaine, à Haïti, à Porto Rico, en Espagne et à Londres lui ont permis d'observer les
manifestations de l'esthétique africaine au plus près. Elle a organisé de nombreuses expositions. Elle
a récemment été commissaire de l'exposition saluée par la critique, Sex Crimes Against Black Girls,
pour la Bedford Stuyvesant Restoration Skylight Gallery.
Treva Lindsey est professeur adjoint de Women’s and Gender Studies à l'université de MissouriColumbia. Ses recherches et ses intérêts en tant que professeur comprennent l'histoire des femmes
afro-américaines, la culture populaire et l'expression noire, le(s) féminisme(s) noir(s), la théorie
critique de la race et du genre, la politique de la sexualité et l'étude des diasporas africaines. Elle a
déjà publié des articles ou va en publier prochainement dans les revues suivantes : The Journal of
Pan-African Studies, Souls, African and Black Diaspora, the Journal of African American Studies, et
African American Review. Elle a reçu de nombreux prix et bourses pour ses travaux, notamment de la
part de la Woodrow Wilson Foundation, du Social Science Research Council, de la Andrew W. Mellon
Foundation, d'Emory University, de la National Women’s Studies Association et du Center for Arts and
Humanities de l'université du Missouri. Elle travaille actuellement sur son premier livre intitulé, Colored
No More: New Negro Womanhood in the Nation’s Capital et mène également des recherches pour un
e
projet sur les représentations de la féminité contemporaine afro-américaine de la fin du XX siècle à
nos jours.
Dominique Malaquais est Chargée de Recherche 1ère classe au centre d’Etudes des Mondes
Africains au C.N.R.S. (Centre National de la Recherche Scientifique, Paris) et co-directrice, avec
l'artiste et éducatrice Kadiatou Diallo, de SPARCK (Space for Panafrican, Research, Creation and
Knowledge – The Africa centre, Cape Town, Afrique du Sud), un projet de réseau multi-plates-formes
rassemblant différentes formes d'art et doublé d'une dimension d'activisme artistique, conçu avec le
chroégraphe Faustin Linyekula et le sociologue et urbaniste AbdouMaliq Simone. Elle est l’auteur de
Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun (Paris: Karthala, 2002) et de nombreux articles sur la
culture urbaine contemporaine dans le centre et dans le sud de l'Afrique. Elle achève actuellement
l'écriture d'un livre intitulé Dreaming the Global City - un ouvrage pluridisciplinaire faisant appel à des
notions, des constructions et des inventions d'un nouvel espace urbain qui a été écrit à Douala,
Kinshasa et Johannesburg. Elle travaille également sur une monographie consacrée à Malam, un
artiste camerounais dont les gigantesques installations multimédias représentent des attaques
frontales contre les systèmes mondiaux financés par les Etats et qui reposent sur la violence
économique, politique et sociale. Elle est Associate Editor de la revue Chimurenga et membre du
comité de rédaction de la revue Politique africaine. Après avoir passé près de la moitié de sa vie à
New York ou aux alentours - elle y a enseigné pendant près de 16 ans (universités de Columbia et
Princeton, Sarah Lawrence College) - elle vit aujourd'hui en France et partage son temps entre Paris,
Douala, Kinshasa, Johannesburg et Cape Town. Ses projets en cours et ses collaborations l'amène à
voyager à Lagos, Dakar et Praia.
Catherine E. McKinley, ancienne Fulbright Scholar au Ghana, en Afrique de l'Ouest, est l'auteur de
The African Lookbook (à paraître, 2013), Indigo: In Search of the Color that Seduced the World, The
Book of Sarahs: A Family in Parts et de l'anthologie Afrekete. Elle est étudiante en Master à NYU, où
e
elle étudie l'histoire du costume et de la mode et la photographie du XX siècle avec un intérêt
particulier pour les photographies de studio africaines. Elle habite à New York.
Michael McMillan est un écrivain, un dramaturge, un artiste à techniques mixtes, un conservateur et
un chercheur, fils de migrants de Saint-Vincent-et-les Grenadines, dont la pratique interdisciplinaire
porte sur la migration, l'identité, le genre, la sexualité, la masculinité et les histoires cachées ; ses
outils sont l'ethnographie, les récits oraux, la culture matérielle et les énoncés performatifs. En matière
de pratiques curatoriales et d'installations techniques mixtes, il est surtout connu pour The West
Indian Front Room (Geffrye Museum 2005-06), qui a conduit aux commandes internationales
suivantes : Van Huis Uit: The Living Room of Migrants in The Netherlands (Imagine IC, à Amsterdam
en 2007 – itinérante dans toute la Hollande en 2008) et A Living Room Surrounded by Salt (résidence
d'artiste de l'Instituto Buena Bista, à Curaçao en 2008). On peut citer également un documentaire de
la BBC4, Tales from the Front Room (mars 2007) une publication associée, The Front Room: Migrant
Aesthetics in the Home (2009) et l'objet de son Doctorat (Middlesex University 2010). Son travail le
plus récent porte sur la culture matérielle liée à la culture culinaire à travers le prisme de la mémoire et
de la perte : I Miss My Mum’s Cooking (Who More Sci-Fi Than Us, KAdE Kunsthal, Amersfoort, PaysBas 2012); et de la maladie et de la mort dans The Waiting Room (Stories & Journeys, Gwynedd
Museum & Art Gallery, Bangor, Galles du Nord, 2012). Il a également publié plusieurs essais dans
divers ouvrages et revues tels que Small Axe, Fashion Theory et Performance Research. Il est
professeur invité de création littéraire au London College of Communication (University of the Arts de
Londres) et a obtenu son doctorat à la Middlesex University en 2010.
Maaza Mengiste est née à Addis-Abeba, en Ethiopie, et a obtenu un master en création littéraire de
NYU, où elle enseigne désormais. Ses travaux ont été publiés dans le New York Times, Granta, The
Granta Anthology of the African Short Story, et dans Lettre Internationale pour n'en citer que
quelques-uns. Elle a reçu une bourse de recherche Fulbright ainsi que des bourses de recherches de
la Emily Harvey Foundation, du Virginia Center for the Creative Arts, du Prague Summer Program et
de Yaddo. Son premier roman, Beneath the Lion’s Gaze, a été salué par la critique et a été traduit en
plusieurs langues. Il a fait partie de plusieurs listes des "Meilleurs livres de l'année 2010", notamment
celles de Publishers Weekly, Christian Science Monitor et de Barnes & Noble. Elle a été finaliste pour
le Dayton Literary Peace Prize de 2011, et pour le Flaherty-Dunnan First Novel Prize, pour le NAACP
Image Award et pour l'Indian Choice Book of the Year Award dans la catégorie premier roman écrit
par un adulte. Elle vit aujourd'hui à New York.
Jeanne Mercier co-fondatrice et coordinatrice d'Afrique in Visu, première plateforme participative
d'échanges autour du métier de photographes en Afrique. Elle a réalisé un mémoire sur les
Rencontres Africaines de la Photographie. Mercier poursuit des activités de conseil en programmation
culturelle et mène actuellement des recherches autour des enjeux du métier de photographe au
Maghreb et en Afrique de l'Ouest. Elle se concentre tout particulièrement sur les nouvelles formes de
diffusion de la photographie en Afrique.
Léonora Miano est née à Douala, au Cameroun. Elle vit en France depuis 1991. Ses écrits sont
travaillés par des thématiques liées aux expériences subsahariennes et afrodescendantes. A travers
des personnages dont elle souhaite faire saillir l'individualité, l'auteur interroge l'impact de la grande
histoire sur la petite. Pour Léonora Miano, il est primordial de s'intéresser à l'intimité de populations
souvent envisagées de l'extérieur, vues essentiellement par le biais du phénotype ou du mouvement.
Son œuvre vise également à resituer les peuples noirs (d'Afrique et de la diaspora) dans la globalité
de l'expérience humaine. Elle a écrit six romans, deux recueils de textes courts, et un texte théâtral.
Monica Miller est maître de conférences au Barnard College de Columbia, où elle enseigne l’anglais.
Son livre Slaves to Fashion: Black Dandyism and the Styling of Black Diasporic Identity, a reçu, en
2010, le Prix William Sanders Scarborough du meilleur livre de littérature et de culture afroaméricaine, décerné par la Modern Language Association ; la même année, il était aussi en lice pour
le prix du livre de la Modernist Studies Association. Elle travaille actuellement sur deux nouveaux
projets : le premier, Affirmative Actions: Ways to Define Black Culture in the 21st Century, porte sur la
littérature et la culture noires très contemporaines, qu'il décrypte à travers cinq points de vue (le
roman, l'art contemporain, le cinéma documentaire, les musées et les archives, et la politique) afin
d'évaluer les conséquences d’une conception de l'identité noire comme "post-noire" ou "post-raciale " ;
le second projet porte sur la diaspora africaine dans les pays scandinaves, intitulé: Fyra Nyanser of
Brunt: Blackness, Brownness, Diaspora and Belonging.
Mireille Miller-Young PhD, est maître de conférences de Feminist Studies et membre associé de la
Faculté de cinéma et médias, Black Studies et littérature comparée, à l'Université de Californie à
Santa Barbara. Ses sujets de recherche et d’enseignement sont la race, le genre et la sexualité dans
la culture populaire et l'industrie du sexe. Son manuscrit à paraître, A Taste for Brown Sugar: Black
Women, Sex Work, and Pornography (Duke University Press) se penche sur le travail sexuel des
femmes afro-américaines dans la pornographie. Les travaux de Dr. Miller-Young ont été publiés dans
Blackness and Sexuality, Pornification: Sex and Sexuality in Media Culture, C’Lick Me: A Netporn
Studies Reader, Meridians, Sexualities, Colorlines Magazine, Ms. Magazine, Re-Public.com, et
$pread, un magazine destiné aux professionnelles du sexe.
Nandipha Mntambo est née au Swaziland en 1982. Elle obtenu un Master (avec mention) de la
Michaelis School of Fine Art de l’Université du Cap, en 2007. En 2006, elle était l'une des cinq jeunes
artistes sélectionnés pour participer à l'exposition MTN New Contemporaries à la Johannesburg Art
Gallery. Elle a reçu le prix Standard Bank Young Artist for Visual Art en 2011. Parmi les expositions
collectives auxquelles elle a participé, citons la 17ème biennale de Sydney et la 9ème biennale de
Dakar en 2010; Peekaboo: Current South Africa au Tennis Palace Art Museum, à Helsinki (2010); Life
Less Ordinary: Performance and display in South African art à la Djanogly Gallery à Nottingham, au
Royaume Uni (2009); Undercover: Performing and Transforming Black Female Identities au Spelman
College Museum of Fine Art, à Atlanta (2009), Les Rencontres de Bamako, Biennale africaine de la
photographie au Mali (7-13 Novembre), Beauty and Pleasure in South African Contemporary Art au
Stenersen Museum d'Oslo (2009); .ZA: giovane arte dal Sudafrica,au Palazzo delle Papesse à Sienne
(2008) et Apartheid: The South African Mirror au Centre de Cultura Contemporania de Barcelona
(2008).
Aja Monet est la plus jeune personne à remporter le légendaire titre de champion du Nuyorican Poet's
Cafe Grand Slam, en 2007, à 19 ans. Son œuvre est traversée d'une profonde sagesse émotionnelle,
d'une maîtrise parfaite de la langue et d'un sens de l'engagement viscéral. Dans le cadre de son
travail avec des jeunes de quartiers défavorisés, elle utilise la poésie comme outil de guérison
holistique. Connue pour sa présence scénique et sa voix impressionnantes qui contrastent avec son
apparence première, Aja Monet s'est produite sur scène dans diverses salles et universités à travers
le pays. En 2008, elle a été invitée par les délégués de la jeunesse de l'ONU à venir se produire
devant des ambassadeurs, des hommes politiques nationaux, des diplomates et les directeurs des
différentes agences de l'ONU à New York. À l'automne de la même année, la NAACP l’a invitée à
déclamer lors d’un événement en l’honneur de Barack Obama, à Washington. Elle a publié son
premier livre de poésie, The Black Unicorn Sings, indépendamment (Penmanship books) et a
récemment collaboré avec le poète et musicien Saul Williams à l'écriture de Chorus: a literary mixtape
(MTV books/Simon&Schuster). Son premier CD Scared to Make Love/Scared Not To, qui témoigne de
sa vision créative et qui se veut un commentaire social sur la discussion de l'amour, a été distribué
indépendamment par Bandcamp.
Caroline Montel-Glénisson est la directrice de NYU Paris. Elle est titulaire d'un doctorat en Histoire
de l'Université de Paris III—Sorbonne Nouvelle. Elle a commencé à travailler à NYU en France en
1992, d'abord en tant que responsable des activités culturelles, puis comme directrice adjointe (1994),
directrice associée (1998) et enfin comme directrice (2003). Elle est aussi responsable de l'antenne
française de la Fondation Macdonald-Stewart de Montréal dont la mission en France est de
rechercher, de sauvegarder et de présenter au public à travers des rénovations, des publications et
des expositions, les liens historiques qui unissent la France et le Canada.
Idrissou Mora-Kpai est né au Bénin en 1967. Il est diplômé en réalisation de l’Ecole du Cinéma et de
Télévision de Potsdam-Babelsberg. Il a depuis, fondé sa propre maison de production, MKJ Films, à
Paris et produit et réalisé de nombreux documentaires dont "Si-Gueriki", "Arlit, deuxième Paris" et
"Indochine, sur les traces d'une mère". Ceux-ci ont été présentés dans des festivals internationaux à
Berlin, Cannes, Rotterdam, Sheffield, Busan, etc., et ont remporté de nombreux récompenses et prix
internationaux. Idrissou est actuellement artiste en résidence à Cornell University, où il travaille sur le
développement d'un nouveau projet de fiction.
Joan Morgan est une journaliste primée, un écrivain et une critique culturelle audacieuse. La passion
et la détermination de Mme Morgan à documenter de manière précise et intelligible la culture hip-hop,
alliées à la pertinence de ses critiques culturelles ont fait d'elle une journaliste d'avant-garde. Elle a
été l'une des premières journalistes du magazine Vibe et une collaboratrice et éditorialiste chez Spin.
Mme Morgan a écrit pour de nombreux journaux comme le Village Voice et de nombreux magazines
comme MS., Interview, Working Mother, GIANT, et Essence. Mme Morgan a inventé le terme «
féminisme hip-hop » en 1999, quand elle a publié son opus révolutionnaire, When Chickenheads
Come Home to Roost. Mme Morgan intervient fréquemment à la télévision et à la radio sur des
chaînes telles que MTV, BET, VH-1, Like It Is, MSNBC, et CNN. Elle a enseigné à la New School de
Vanderbilt University, et à Duke University où son cours s'intitulait “The History of Hip-Hop journalism”.
En janvier 2013, elle sera enseignante invitée à l'Institute for the Diversity of the Arts de Stanford
University où elle dispensera un cours intitulé “The Pleasure Principle: A Post-Hip Hop Search for a
Black Feminist Politics of Pleasure”. Mme Morgan prépare actuellement son doctorat en tant que
McCracken Fellow de l’American Studies Program de NYU. Née en Jamaïque, élevée dans le sud du
Bronx, elle est diplômée de Wesleyan University.
Zanele Muholi est née à Umlazi, Durban, en 1972. Elle a suivi un cours de photographie avancé au
Market Photo Workshop à Newtown et a tenu sa première exposition individuelle à la Johannesburg
Art Gallery en 2004. Elle a travaillé comme agent de relations communautaires au Forum for the
Empowerment of Women (FEW), un organisme lesbien noir de Gauteng, et comme photographe et
journaliste pour Behind the Mask, un magazine en ligne qui aborde les questions gays et lesbiennes
en Afrique. Ses œuvres représentent le corps féminin noir d'une manière franche mais intime qui
remet en cause l'histoire de la représentation des corps des femmes noires dans la photographie
documentaire. Son exposition individuelle, Only half the picture, qui était exposée à la galerie Michael
Stevenson en mars 2006, a également été montée au Market Photo Workshop à Johannesburg et à
l'Afrovibes Festival d'Amsterdam. En 2008, son travail a fait l'objet d'une exposition individuelle aux
Case d'Arte de Milan, et, en 2009, elle a exposé aux côtés de Lucy Azubuike au CCA de Lagos, au
Nigeria. Elle a reçu le Tollman Award for the Visual Arts en 2005, la première bourse de recherche en
art plastique de la Billiton/Wits University en 2006, et elle est également artiste-en-résidence « Ida Ely
Rubin » au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Renée Mussai est une commissaire, enseignante et directrice de projet artistique installée à Londres.
Étroitement liée à Autograph ABP depuis 2001, elle a récemment supervisé la création de leur
nouveau Archive and Research Centre à Rivington Place, à Londres, et gère actuellement leur
collection de photographies de la diversité et des programmes connexes. Entre 2009 et 2012, elle a
été commissaire et co-commissaire de plusieurs expositions internationales, y compris chez Magnum
Photos, à Londres et à la Iziko South African National Gallery, au Cap. Elle a présenté des
rétrospectives de Rotimi Fani-Kayode et la première exposition itinérante internationale de portraits de
studio et de rue de James Barnor. Elle a reçu une bourse de recherche Sofie and Emanuel Fohn à
deux reprises et, en 2009/10, a accédé au statut de « non resident Fellow » et de commissaire invitée
adjointe à la Rudenstine Gallery du W.E.B. Du Bois Institute à Harvard. Actuellement doctorante en
histoire de l'art à UCL, Mussai porte un intérêt particulier à la politique féministe et post-coloniale du
portrait, au genre et à la sexualité en Afrique et dans la diaspora africaine, et elle donne des
conférences internationales sur l'histoire de la photographie et la politique culturelle.
Jennifer Christine Nash est professeur adjoint d'American Studies et de Women’s Studies à la
George Washington University. Ses recherches portent sur les féminismes noirs, le rapport entre race
et culture visuelle, les enjeux politiques de la sexualité noire, et le rapport entre race et droit. Ses
travaux ont été publiés dans de nombreuses revues, dont notamment, Social Text, Feminist Review,
Scholar and Feminist, et le Yale Journal of Law and Feminism. Son livre The Black Body in Ecstasy:
Reading Race, Reading Pornography, paraîtra prochainement aux éditions Duke University Press.
Mark Anthony Neal est professeur de Black Popular Culture au Department of African and AfricanAmerican Studies de Duke University où il a remporté le Prix de l'Enseignement Robert B. Cox en
2010. Neal a beaucoup écrit et donné de nombreuses conférences sur la culture populaire noire, la
masculinité noire, le sexisme et l'homophobie dans les communautés noires, et l'histoire de la
musique populaire. Il a publié quatre livres : What the Music Said: Black Popular Music and Black
Public Culture (1998), Soul Babies: Black Popular Culture and the Post-Soul Aesthetic (2002), Songs
in the Keys of Black Life: A Rhythm and Blues Nation (2003) et New Black Man: Rethinking Black
Masculinity (2005). Neal a aussi co-écrit (avec Murray Forman) That’s the Joint!: The Hip-Hop Studies
Reader, 2nd Edition (2011). Son prochain livre : Looking for Leroy: (Il) Legible Black Masculinities sera
publié au printemps 2013 aux éditions New York University Press. Neal anime le webcast
hebdomadaire, Left of Black, en collaboration avec le Centre John Hope Franklin de Duke University.
(http://leftofblack.tumblr.com/). Neal intervient régulièrement comme commentateur à la National
Public Radio et écrit pour plusieurs médias en ligne, notamment le Huff Post Black Voices,
Ebony.com, SeeingBlack. com, et le site anglais New Black Magazine. Il a également participé à de
nombreux documentaires, dont les film à succès de Byron Hurt: Hip-Hop: Beyond Beats and Rhymes
(2006), John Akomfrah’s Urban Soul (2004) et Jonathan Gayles, White Scripts and Black Supermen
(2012). Neal est le fondateur et le directeur de la publication du Blog NewBlackMan (http://
newblackman.blogspot.com/).
Pamela Newkirk est l'auteur de Within the Veil: Black journalist, White Media, (2000), qui a reçu le
National Press Club Award de critique médiatique. Elle a compilé A Love No Less: More Than Two
Centuries of African American Love Letters, (2003) ; et Letters From Black America (2009).
Professeur au département de journalisme de NYU, elle a auparavant été journaliste dans quatre
agences de presse différentes, y compris chez New York Newsday, où, en 1990, elle a fait partie de
l'équipe de reportage qui a reçu le prix Pulitzer pour les nouvelles d'actualité. Ses principaux centres
d'intérêt sont liés à la race dans les médias et à l'art et à la culture afro-américains. Ses articles ont
été largement publiés notamment dans le New York Times, dans The Nation, dans le Washington
Post and dans ARTnews.
Simon Njami vit à Paris où il exerce en tant que professeur, commissaire et critique d’art
indépendant. Il est également consultant en arts visuels pour Cultures France, la branche culturelle du
Ministère français des Affaires Etrangères. Il est titulaire d’une maîtrise d’histoire de l’art et de
philosophie et d’un doctorat de droit et de littérature moderne. Njami a réalisé de nombreuses
expositions d’art africain et de photographie, notamment Die Andere Reise : Afrika und die Diaspora,
Kunsthalle Krems, Vienne (1996), Les Rencontres Africaines de la Photographie, Biennale de
Photographie de Bamako, Mali, (2001 et 2009), Up and Coming, ARCO, Madrid (2003), Africa Remix :
L'art contemporain d'un continent, Museum Kunst Palast, Düsseldorf (2004-2007, itinérance à
Londres, Paris, Tokyo et Johannesburg) et As You Like It, première foire africaine d'art contemporain,
à Johannesburg (2008). Il a également été commissaire, avec l’artiste angolais Fernando Alvim, du
premier pavillon africain à la 52ème Biennale de Venise (2007). Ses dernières expositions sont
Collective Diary (Tel-Aviv, 2010), une exposition individuelle des œuvres de l’artiste camerounais Bili
Bidjocka, et A Useful Dream (Bruxelles, 2010). Il est également co-fondateur et rédacteur en chef de
Revue Noire, revue culturelle basée à Paris et a rédigé une partie des textes du catalogue de la
biennale de Sydney et d’autres expositions. Son dernier ouvrage en date, une biographie de Léopold
Sédar Senghor, est paru en 2007 aux éditions Fayard (Paris).
Temi Odumosu, PhD est une historienne de l'art qui s'intéresse à la façon dont l'art et la culture
populaire visuelle participent au fonctionnement de l'identité. Sa récente thèse de doctorat, soutenue
à l'Université de Cambridge, aborde la présence et la signification des sujets africains dans les
gravures géorgiennes satiriques et humoristiques. En 2007, elle a été commissaire de l'exposition "A
Visible Difference: Skin, Race and Identity 1720-1820" au Hunterian Museum, Royal College of
Surgeons à Londres. Elle est actuellement chercheuse postdoctorale Marie Curie, EUROTAST - un
réseau de formation initiale de l'Union Européenne, qui mène des recherches sur la traite négrière
transatlantique, à travers l'histoire, la bio-archéologie, l'anthropologie sociale et la génétique.
J. D. Ojeikere a été élevé dans une région rurale du sud-ouest du Nigeria, dans un village où la
photographie était un luxe exotique. En 1950, il achète un modeste appareil photo Brownie D, et un
voisin lui enseigne les rudiments de la photographie. En 1951, il commence à chercher du travail
auprès du ministère de l'Information à Ibadan, envoyant la même lettre à plusieurs reprises : "Je
serais très reconnaissant si vous pouviez faire appel à moi pour tout type de travail dans votre
département photographique." Sa persévérance porte ses fruits en 1954, date à laquelle on lui offre
un poste d'assistant en chambre noire. Lors de l'indépendance du Nigéria en 1961, il devient
photographe de plateau pour Televison House Ibadan, une branche des Western Nigerian
Broadcasting Services, la première chaîne de télévision en Afrique. En 1963, il s'installe à Lagos pour
travailler chez West Africa Publicity. En 1967, il rejoint le Nigerian Arts Council. Sa série intitulée
"Hairstyles", qui se compose de près d'un millier de clichés, est le segment le plus important et le plus
complet des archives d'Ojeikere. Pour Ojeikere, c'est un projet sans fin puisque les coiffures évoluent
avec la mode: « Toutes ces coiffures sont éphémères. Je veux que mes photographies en soient des
témoins mémorables. J'ai toujours voulu capturer des moments de beauté, des moments de
connaissance. L'art c'est la vie. Sans l'art, la vie serait figée. »
Robert O’Meally est professeur "Zora Neale Hurston" de littérature anglaise et de littérature
comparée, et fondateur et ancien directeur du Center for Jazz Studies à Columbia. Ses centres
d'intérêt principaux sont la littérature américaine, la musique et la peinture. Il a publié de nombreux
textes sur Ralph Ellison, notamment The Craft of Ralph Ellison (1980), et une collection de textes
courts dont il a dirigé la compilation intitulée New Essays on Invisible Man (1989). Il a écrit une
biographie de Billie Holiday, Lady Day: The Many Faces of Billie Holiday (1989). Il est l'auteur de The
Jazz Singers (1997) et le rédacteur principal de la monographie intitulée Seeing Jazz (1997). Il a
dirigé la publication de Norton Anthology of African American Literature, et de Uptown Conversation:
The New Jazz Studies (2003). Sa production de l'enregistrement de The Jazz Singers a été nominée
aux Grammy Awards. Son livre sur Billie Holiday et ses notes d'accompagnement des collections
consacrées à Louis Armstrong et Duke Ellington ont remporté le prix Ralph Gleason. Le nouveau livre
d'O'Meally s'intitule Romare Bearden: Black Odyssey--A Search for Home. Son nouveau projet est
une étude complète de l'utilisation faite par Bearden de sujets littéraires.
Noemie Oxley est une chercheuse doctorante en anthropologie et médias au Goldsmith College,
University of London et à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.
Hiram Perez est professeur adjoint d'anglais à Vassar College où il est également détaché auprès
des départements d'Africana Studies, de Latin American and Latino/a Studies et de Women's Studies.
Il a publié dans les revues suivantes : Camera Obscura, Cineaste, The Journal of Homosexuality,
Scholar & Feminist Online, Social Text, et Transformations ainsi que dans les ouvrages collectifs
Reading Brokeback Mountain: Essays on the Story and the Film et East May Street: Asian American
Popular Culture.
Alexis Peskine est né à Paris, en 1979. Alexis Peskine est un chercheur Fulbright qui a obtenu un
B.F.A de Howard University, un MA et un M.F.A du Maryland Institute College of Art (MICA).
L'utilisation qu'il fait d'images graphiques et commerciales dans ses œuvres d'art est liée à ses débuts
en tant que graphiste. Alexis comble le vide entre le graphisme et l’art en utilisant une esthétique qui
plaît au plus grand nombre tout en abordant des questions de race, de religion, d'identité, de
nationalisme et de sectarisme, et en évoquant les idéologies de la consommation de masse et du
consumérisme. Alors qu’il a 27 ans, son exposition individuelle de fond, The French Evolution : Race,
Politics, and the 2005 Riots, ouvre ses portes en mai 2007 au MoCADA à Brooklyn ; elle est saluée
par la critique. Parmi les œuvres qu’Alexis réalise à partir de clous, la plus grande a voyagé à travers
l’Afrique du Sud pendant la Coupe du Monde, en 2010, et ses œuvres ont également été exposées
lors de la 3e édition du Festival mondial des Arts nègres, à Dakar, au Sénégal, en décembre 2010.
Son travail a aussi été acclamé lors de la première Biennale Internationale de Casablanca en 2012. Il
est un photographe de talent et a réalisé des couvertures de magazines français, dont plusieurs ont
abordé des thèmes sociaux.
Mimi Plange est née au Ghana et a grandi en Californie du Sud. Elle a lancé sa marque éponyme de
prêt-à-porter de luxe - anciennement connue sous le nom de Boudoir D'huîtres - en 2007, dans le but
de créer des vêtements de sportswear américain inspirés de la mode victorienne et de la mode
africaine historique. Elle a commencé sa carrière à New York en tant qu'étalagiste pour une société de
bijouterie. Elle a ensuite travaillé comme styliste pour différentes marques de sportswear, en
collaboration avec Patricia Field et travaillant sous la direction de Rachel Roy avant de créer sa propre
société de conseil de mode, SB &P Designs, LLC, la société mère de Mimi Plange.
Depuis sa création, les collections de Mimi Plange ont été présentées dans Vogue.com, le New York
Times/T Magazine, Vogue UK, WWD, Harpers Bazaar, Essence Magazine, Marie Claire, Glamour
Magazine, Cosmopolitan, Time Out Dubai, Genlux, Nylon, et Zink et portées notamment par la
Princesse Astrid de Belgique, Rihanna, Vanessa Hudgens, Shenae Grimes, Jennifer Missoni, Janelle
Monae, Regina King, Alicia Keys, Estelle, Katerina Graham, Michelle Trachtenberg et Piper Perabo
lors de sa nomination au Golden Globes.
Sam Pollard est un monteur pour le cinéma et la télévision et un producteur et réalisateur de films
documentaires ; sa carrière s'étend sur près de trente ans. Il est professeur de cinéma et de
télévision à la Tisch School of the Arts de NYU. Sam Pollard est le monteur du documentaire en longmétrage, d'Edward Norton, By The People: The Election of Barack Obama, diffusé sur HBO. Il a été
producteur exécutif du documentaire Brother Outsider, en sélection officielle au Festival du Film de
Sundance en 2003. En 1989, il prend son premier poste en tant que producteur de documentaires
dans un film produit par Henry Hampton chez Blackside production, Eyes On The Prize II: America at
the Racial Crosswords. Il a reçu un Emmy pour l'un des épisodes de cette série qu'il a produit. Entre
1990 et 2000, M. Pollard a réalisé le montage de plusieurs films de Spike Lee : Mo' Better Blues,
Jungle Fever, Girl 6, Clockerset Bamboozled. En outre, M. Pollard et M. Lee ont co-produit deux films
documentaires pour le petit et le grand écran : Spike Lee Presents Mike Tyson, un aperçu
biographique pour HBO pour lequel M. Pollard a reçu un Emmy Award, et Four Little Girls, un longmétrage documentaire sur les attentats de l'église de Birmingham en 1965, qui a été nominé aux
Oscars. Il est le réalisateur du documentaire Slavery by Another Name (2012).
Horace Porter a rejoint l'Université de l'Iowa en tant que professeur en 1999, après avoir enseigné à
Stanford et à Dartmouth College. Il enseigne la littérature américaine, et plus spécifiquement la fiction
et l'autobiographie afro-américaines. M. Porter est l'auteur de Stealing Fire: The Art and Protest of
James Baldwin et l'un des directeurs de la publication de Call and Response: The Riverside Anthology
of the African-American Literary Tradition et de Jazz Country: Ralph Ellison in America. En 2003
paraît The Making of a Black Scholar aux éditions UI Press. Il s'agit de mémoires tirés de son
parcours personnel, des écoles géorgiennes rurales en proie à la ségrégation à la Graduate School
de Yale en passant par Amherst College dans le Massachusetts. Cette trajectoire éducative suit de
près l'évolution de l'éducation en Amérique sous l'impulsion des mouvements des droits civiques et en
conséquence de la guerre du Vietnam.
Katell Pouliquen est journaliste à l’Express depuis 2005. Katell Pouliquen est rédactrice en chef
Mode de l’Express Styles. Âgée de 36 ans, elle est diplômée en lettres et sciences politiques, et
ancienne élève de l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. Elle est particulièrement passionnée par
les cultures africaines et leur influence sur la création contemporaine dans tous ses états. Elle a
récemment publié Afro: Une Célébration.
Jeff Rabhan est président du Clive Davis Department of Recorded Music à la Tisch School of the Arts
de NYU. Il est un imprésario, producteur et consultant international chevronné. Avec plus de vingt ans
d'expérience dans le métier, M. Rabhan a exercé presque toutes les professions du domaine musical
et a lancé la carrière de superstars internationales dans tous les genres de musique populaire, de
Kelly Clarkson à Lil 'Kim en passant par Michelle Branch, DMX et Jermaine Dupri. Né à Savannah, en
Géorgie, et élevé à Richmond, en Virginie, M. Rabhan a obtenu son diplôme de journalisme à NYU.
Au sortir de l'université, il se voit offrir un poste au magazine Rolling Stone puis fait un bref passage
chez SPIN. Il rejoint ensuite l'équipe d'Atlantic Records, où il s'élève dans la hiérarchie jusqu'à
occuper les fonctions de directeur senior des artistes et du répertoire et des bandes originales, avant
qu'Elektra Records ne le nomme directeur général, chargé de la diffusion de toutes les bandes
originales. Armé d'une réputation de guide talentueux de carrières musicales, quelque soit le genre de
musique abordé, M. Rabhan prend en main les artistes primés aux Grammy Kelis et Everlast, tout en
restant proche conseiller de Jermaine Dupri, l'un des véritables architectes de la musique populaire
contemporaine. En plus de son enseignement, il reste actif professionnellement dans l'industrie
musicale, en conseillant plusieurs groupes connus et en travaillant en étroite collaboration avec Sony
Music Japan pour leur permettre de faire connaître leurs artistes auprès d'un public international.
Shelley Rice est professeur d'art à NYU. Elle a écrit Parisian Views et Inverted Odysseys: Claude
Cahun, Maya Deren, Cindy Sherman et co-écrit plusieurs livres et catalogues dont The Book of 101
Books et Paris et le Daguerreotype. Ses textes ont été publiés dans de nombreuses revues,
notamment Art in America, Artforum, The Village Voice, Tate Papers, French Studies et Etudes
Photographiques. Elle a également reçu des prix et bourses pour ses travaux : un Guggenheim
Fellowship, deux Fulbright Grants (pour la France et la Turquie), un National Endowment for the
Humanities and the Arts Awards, un Hasselblad Research Fellowship et le Prix PEN/Jerard du
meilleur essai documentaire. En 2009 elle a été faite Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres en
France et, pendant une grande partie de l'année 2012, elle a été blogueuse invitée pour le magazine
en ligne du Musée du Jeu de Paume à Paris.
Tracy Sharpley-Whiting est une chercheuse féministe et professeur émérite Gertrude Conaway
Vanderbilt de français au Département d'études françaises et italiennes du Vanderbilt University
College of Arts and Science. Elle est également la directrice des African American and Diaspora
Studies et du W. T. Bandy Center for Baudelaire and Modern French Studies. Elle a dirigé la
publication de The Speech: Race and Barack Obama's "A More Perfect Union." Mme SharpleyWhiting fait partie de la liste des cent jeunes leaders de la communauté afro-américaine par The Root.
Elle a reçu la médaille Horace Mann de Brown University en 2006. Mme Sharpley-Whiting a obtenu
son doctorat en études françaises à Brown en 1994. Son livre, “Pimps Up, Ho's Down: Hip Hop's Hold
on Young Black Women”, a reçu le Emily Toth Award pour la meilleure œuvre unique par un ou
plusieurs auteurs sur les questions féminines dans la culture populaire américaine pour une année
spécifique, décerné par la Popular Culture Association/American Culture Association. En septembre
2007, Mme Sharpley-Whiting a témoigné devant le Congrès lors de l'audience, From Imus to Industry
: The Business of Stereotypes and Degrading Images.
Michelle Stephens a rejoint au printemps 2011 le département d'anglais et de Latino and Hispanic
Caribbean Studies à Rutgers University, au Nouveau-Brunswick. Originaire de la Jamaïque, elle est
titulaire d'un doctorat de Yale en études américaines et enseigne la littérature et la culture afroaméricaine, américaine, des Caraïbes et de la diaspora noire. Elle est l'auteur de Black Empire: The
Masculine Global Imaginary of Caribbean Intellectuals in the United States, 1914 to 1962 (Duke
University Press, 2005) et membre du collectif éditorial de la Radical History Review. Elle a également
codirigé un numéro spécial de la Radical History Review intitulé “Reconceptualizations of the African
Diaspora” (Jan 2009). Actuellement, elle travaille sur deux projets: un livre intitulé, “Skin Acts: New
World Black Male Performance and the Desire for Difference,” dans lequel elle utilise à la fois la
psychanalyse et l'étude de la race pour analyser certaines performances de quatre acteurs et
e
chanteurs noirs du XX siècle : Bert Williams, Paul Robeson, Harry Belafonte & Bob Marley. Un
second projet, "Women in Worlds of Color," étudie les écrits par et sur les femmes dans les sociétés
créées à la convergence de la race, de la sexualité et du travail dans le Nouveau Monde.
Daniele Tamagni est un photographe italien indépendant. En 2007, il a remporté le Canon Young
Photographer Award avec un projet sur les dandys congolais, "Sapeurs de Brazzaville." Il a publié un
ouvrage en 2009 intitulé : “Gentlemen of Bacongo.” Le styliste Paul Smith, qui en a écrit la préface, y
a puisé son inspiration pour sa collection printemps/été 2010, et en 2010, Tamagni a reçu l'ICP
INFINITY AWARD dans la catégorie mode. Il s'est ensuite rendu en Bolivie pour réaliser un projet sur
des lutteuses, remportant le prix World Press Photo 2011 dans la catégorie arts et loisirs. Entre 2001
et 2012 M. Tamagni a continué à étudier les tendances streetstyle et l'esthétique de la transformation
dans des villes comme La Havane, Dakar, Bangkok et Kuala Lumpur, avec pour objectif final de
publier un livre sur le streetlife dans le monde qui rassemblera ces différents projets. M. Tamagni est
un historien de l'art qui s'immerge dans les cultures marginales de la rue, cherchant à créer des liens
avec les laissés pour compte, les enfants perdus ou les pauvres types, qui recherchent une identité et
du respect. Et il les trouve partout dans le monde. www.photodantam.com
Dominic Thomas est professeur et directeur du département d’études françaises et francophones à
l’Université de Californie à Los Angeles. Il est l’auteur de Black France: Colonialism, Immigration and
Transnationalism (2006), La France noire (avec P. Blanchard, S. Chalaye, É. Deroo et M. Timéra, La
Découverte, 2011/2012, Africa and France: Postcolonial Cultures, Migration, and Racism (2013), et
Noirs d’encre: colonialisme, immigration et identité au cœur de la littérature adfron-francaise (La
Découverte, 2013).
Mickalene Thomas est une artiste installée à New York connue principalement pour ses tableaux
complexes composés de strass, d'acrylique et d'émail. Elle présente une vision complexe de ce que le
fait d'être une femme signifie et élargit les définitions communes de la beauté. Son travail s'inscrit
dans une progression à partir de sa longue étude de l'histoire de l'art et des genres classiques du
portrait, du paysage et de la nature morte. Inspirée par diverses sources, allant de l'école de l'Hudson
e
River du XIX siècle à Édouard Manet, en passant par Henri Matisse et Romare Bearden, elle
continue d'explorer les notions de beauté dans une perspective contemporaine imprégnée
d'influences plus récentes de culture populaire et de Pop Art.
Hank Willis Thomas est un artiste photo conceptuel qui travaille sur des thèmes liés à l'identité, à
l'histoire et à la culture populaire. M. Thomas a été professeur invité au CCA et dans le cadre du
programme de Master du Maryland Institute College of Art et du programme ICP/Bard. Il a également
enseigné à Yale, Princeton, au Birmingham Museum of Art et au Musée du quai Branly à Paris. Son
travail est apparu dans plusieurs publications, dont 25 under 25: Up-and-Coming American
Photographers (CDS, 2003), 30 Americans (RFC, 2008) ainsi que sa monographie Pitch Blackness
(Aperture, 2008). Il a reçu une bourse de recherche pour les nouveaux médias du Tribeca Film
Institute et a été artiste en résidence à la John Hopkins University. Il a également été nommé fellow
du W.E.B. Du Bois Institute, à Harvard en 2011. Il a exposé dans des galeries et des musées partout
aux Etats-Unis et à l'étranger. Ses œuvres collectives ont été présentées au Festival du film de
Sundance et installées publiquement à l'aéroport international d'Oakland, à l’Oakland Museum of
California et à l'Université de Californie à San Francisco. Il a été nommé Fellow du printemps 2012 à
l’Ellen Stone Belic Institute for the Study of Women and Gender in the Arts and Media, au Columbia
College Chicago. M. Thomas est représenté par la Jack Shainman Gallery à New York.
Allison Thompson est la Senior Tutor et la directrice de la Division of the Visual Arts au Barbados
Community College. Elle a travaillé avec plusieurs organismes culturels et sur de nombreux projets à
la Barbade, dont notamment le National Art Gallery Committee, ICOM Barbados et le Black Diaspora
Visual Arts Project. Elle a été la présidente fondatrice de l'AICA Southern Caribbean, une section
régionale de l'Association internationale des critiques d'art. Elle a écrit de nombreux articles et des
textes de catalogues sur l'art des Caraïbes. Elle a co-écrit, avec Alissandra Cummins et Nick Whittle,
Art in Barbados: What kind of mirror image, et a récemment codirigé “Curating in the Caribbean” avec
David A. Bailey, Alissandra Cummins et Axel Lapp, un ouvrage contenant des contributions de neuf
commissaires, écrivains et artistes travaillant dans la région.
Lilian Thuram, né à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), est un ancien joueur de football professionnel et a
longtemps détenu le record de sélections en équipe de France, record détenu aujourd'hui par
Sandrine Soubeyrand, capitaine de l'équipe de football féminine française. Il est également le joueur
ayant participé au plus grand nombre de matches en Championnat d'Europe (16). Après être devenu
champion du monde en 1998, il fut une composante essentielle de la victoire de la France à l'Euro
2000, et permis ainsi à son équipe d'être nommée meilleure équipe de la saison 2001-2002 par la
FIFA. En outre, Thuram a participé à la Coupe du Monde en 2002 et en 2006, ainsi qu'à l'Euro en
1996, 2004 et 2008. En marge de sa carrière de footballeur, Lilian Thuram a toujours fait preuve d'un
fort engagement politique. En 2008, il a créé la « Fondation Éducation contre le racisme ». Son
premier livre Mes étoiles noires, de Lucy à Barack Obama a reçu le Prix Seligmann contre le racisme
de 2010. En 2012, il publie Manifeste pour l'égalité (aux éditions Autrement).
Thuram a été commissaire de l'exposition EXHIBITIONS : L’Invention du sauvage au musée du quai
Branly (29 Novembre 2011 - 3 Juin 2012). L'exposition s'est vu décerner le titre de meilleure
exposition de l'année et a reçu un Globe de Cristal.
Françoise Vergès a reçu le prix de la Fondation Françoise Seligmann contre le Racisme en 2006
pour son livre, La Mémoire enchaînée : Questions sur l’esclavage (Paris, Albin Michel, 2006). Elle le
partage avec Esther Benbassa et Jean-Christophe Attias. La cérémonie de remise a eu lieu à l'Hôtel
de Ville de Paris le 17 Janvier 2007. Le Prix Seligmann Contre le Racisme a été créé en 2004 à
l'initiative de Françoise Seligmann, présidente d'honneur de la section française de la Ligue des droits
de l'homme, en mémoire de son mari, François-Gérard Seligmann. Tous deux ont combattu le
nazisme puis ont milité pour l'indépendance de l'Algérie.
Michele Wallace est l'auteur de Dark Designs and Visual Culture, et professeur d'anglais au City
College de New York et au CUNY Graduate Center. Née à Harlem en 1952, elle a publié Black Macho
and the Myth of the Superwoman (1978, 1990), Invisibility Blues (1990), Black Popular Culture (1991),
Dark Designs and Visual Culture (2004) et American People, Black Light: Faith Ringgold’s Paintings of
the 1960s, Neuberger Museum 2010. Wallace a obtenu son doctorat d'études cinématographiques à
NYU en 1999. Elle a également fondé la Faith Ringgold Society pour l'étude de la vie et de l'œuvre
de Faith Ringgold en 2010, et a travaillé sur plusieurs blogs consacrés à la culture visuelle noire
depuis 2008, dont notamment Soul Pictures: Black Feminist Generations. Elle travaille actuellement
sur un recueil d'essais consacrés à l'œuvre de Faith Ringgold.
Lewis Watts est photographe, archiviste-conservateur et professeur d'art à l'UC Santa Cruz. Ses
recherches et ses œuvres portent principalement sur le « paysage culturel », en mettant l'accent sur
les communautés afro-américaines de la baie de San Francisco, de La Nouvelle-Orléans et de
Harlem. Il étudie l'empreinte laissée par la migration sur les communautés issues de la diaspora. Il
enseigne à l'université de Berkeley et à UCSC depuis 1978. Il est co-auteur du livre publié en 2006,
Harlem of the West: The San Francisco Fillmore Jazz Era, qui comporte des transcriptions de récits
oraux et ses restaurations de photographies détériorées représentant des musiciens, des clients et
des illustrations de la vie culturelle bouillonnante autour du jazz dans le district de Fillmore pendant les
années 1940, 50 et 60. Son livre, "New Orleans Suite", co-écrit avec le professeur Eric Porter et
publié aux éditions UC Press, est prévu pour décembre 2012. Il travaille également sur un projet
photographique de grande ampleur à Cuba.
Brendan Wattenberg, est directeur des expositions au Walther Collection Project Space, New York. Il
est titulaire d'un BA en anglais et en Africana Studies de Haverford College et d'un Master en Africana
Studies de NYU. Brendan a contribué à l'organisation d'expositions au Museum for African Art et pour
Autograph ABP et il écrit dans The Future is Now: A New Look at African Diaspora Studies et NKA:
Journal of Contemporary African Art.
Carrie Mae Weems a un BFA du California Institute of the Arts de Valencia (1981), et un MFA de
l'Université de Californie à San Diego (1984). Elle a prolongé ses études au sein du Graduate
Program de Folklore de l'Université de Californie à Berkeley (1984–87). Les explorations audacieuses
de Weems, qu'il s'agisse de photographie, de vidéo ou de poésie, donnent un nouveau souffle aux
formes narratives traditionnelles : le documentaire social, les tableaux, les autoportraits et l'oralité. En
créant des contextes épiques à partir de moments capturés un par un, Weems balaie les étiquettes
racistes et sexistes, examine la relation entre le pouvoir et l'esthétique et utilise les ressorts d'histoires
personnelles pour exprimer des vérités qui en excèdent le cadre. Qu'elle adapte ou s'approprie des
images d'archives, qu'elle remette en scène des photos de presse célèbres ou bien qu'elle crée des
scènes entièrement inédites, elle se réfère à une histoire indirecte de la représentation des Afroaméricains sur plus d'un siècle. Elle a notamment remporté le prix Anonymous Was a Woman (2007),
la Médaille Skowhegan de Photographie (2007), le Rome Prize Fellowship (2006) et le Grant in
Photography de la Pollack-Krasner Foundation (2002). Les œuvres de Weems ont notamment été
exposées au Frist Center du Savannah College of Art and Design, au W. E. B. Du Bois Institute for
African and African American Research de Harvard, au Williams College Museum of Art et au Whitney
Museum of American Art, à New York (1998).
Michelle Joan Wilkinson a été admise en tant que Fellow au Center for Curatorial Leadership en
2012. Elle est directrice des collections et des expositions au Reginald F. Lewis Museum of Maryland
African American History & Culture, dont elle est également la conservatrice principale. Elle a été
commissaire des expositions suivantes A People’s Geography: The Spaces of African American Life,
Material Girls: Contemporary Black Women Artists et Global Dandy: Selected Photographs. Wilkinson
a obtenu son doctorat de l'Université d'Emory en 2001. Elle a publié des essais critiques dans New
Thoughts on the Black Arts Movement et Potentially Harmful: The Art of American Censorship. Ses
textes ont également été publiés dans ARC Magazine, Studio: The Studio Museum in Harlem
Magazine, Small Axe: A Caribbean Journal of Criticism, Revue Noire: Art Contemporain Africain et
d'autres. Elle a reçu des prix et des bourses, notamment des bourses de recherche de la Mellon
Foundation, du Smithsonian Institution, du Center for Puerto Rican Studies du Hunter College, et du
Center for Advanced Study in the Visual Arts (CASVA) de la National Gallery of Art.
Carla Williams est écrivain et photographe. Elle est professeur adjoint à la School of Photographic
Arts and Sciences du College of Imaging Arts and Sciences au Rochester Institute of Technology. Elle
a été Rockefeller Fellow du Humanities Center de Stanford University et a obtenu un Master de
Photographie de l'Université de New Mexico à Albuquerque ainsi qu'un Bachelor d'art et
d'archéologie/arts plastiques de Princeton University. Elle a aussi été conservatrice adjointe au Wilson
centre for Photography, commissaire invitée pour “Here and Now,” au de Saisset Museum de Santa
Clara University et Commissaire de “Allegiances: flags, banners, mural photographs & books” à
Glendale Community College. Williams était rédactrice en chef de Exposure : the Journal of the
Society for Photographic Education, de 2005 à 2011. Elle a notamment publié “Model Bodies,” dans
Black Womanhood: Images, Icons, and Ideologies of the African Body, Hood Museum of Art,
Dartmouth College: 2008 et a co-écrit The Black Female Body: A Photographic History, 2002.
Dyana Williams est une personnalité clé du monde du spectacle depuis plusieurs années. Ses
diverses activités professionnelles vont de la télévision au coaching de célébrités, en passant par
l'activisme musical et la participation à des conférences internationales sur la musique et la culture
noires. Elle travaille pour les chaînes de télévision BET, Centric et VH-1 en tant que journaliste de
divertissement, productrice et consultante, respectivement. Dyana continue également à participer à
des émissions de télévision en tant que commentatrice pour la série documentaire "Unsung" diffusée
sur TV One network et qui a reçu le NAACP Image Award. Dyana Williams est actuellement
l'animatrice de Soulful Sunday, une émission de musique soul vintage sur Radio One, 100.3 WRNBFM, à Philadelphie. Dyana a rédigé des textes courts pour plusieurs ouvrages collectifs, notamment
My Mother Had A Dream, Not In My Family, Put Your Dreams First: Handle Your [entertainment]
Business, et The Legacy Letters. Dyana Williams est PDG de l'agence Influence et l'une des agents
de promotion d'artistes les plus demandées. A ce titre elle a un nombre impressionnant de clients
prestigieux, passés et présents : Justin Bieber, Rihanna, T.I., Elle Varner, Estelle, Zac Brown Band,
trois participant à l'émission American Idol, un quarterback de la NFL, un participant à l'émission
Housewife of Atlanta, pour n'en citer que quelques-uns, ont bénéficié de l'expertise de Dyana. Dyana
Williams et le cinéaste renommé George Nelson, sont actuellement en train de produire un
documentaire sur le son de Philadelphie: Gamble, Huff & Bell's Message in the Music. Dyana réside
dans la région de Philadelphie et également dans son quartier bien aimé de Tremé, à la NouvelleOrléans.
Deborah Willis est professeur et présidente du Department of Photography & Imaging de la Tisch
School of the Arts à NYU et elle est titulaire d'un poste affilié à SCA en Africana Studies. Elle a été
Guggenheim Fellow et Fletcher Fellow en 2005 et MacArthur Fellow en 2000 et lauréate du prix de la
fondation Anonymous Was a Woman en 1996. Elle a mené une double carrière professionnelle en
tant que photographe d'art et en tant qu'historienne de la photographie afro-américaine et
conservatrice spécialiste de culture afro-américaine. Elle est une figure de proue de ces deux
domaines. On peut citer parmi ses projets importants A Small Nation of People: W.E.B. Du Bois and
the Photographs from the Paris Exposition (2003); Posing Beauty: African American Images from the
années 1890 to the Present (2009), Michelle Obama: The First Lady in Photographs (publié en 2009,
ce livre lui a valu l'Image Award de Littérature du NAACP), et Black Venus 2010: They Called Her
"Hottentot" (2010).
Les organisateurs de cet événement,
Henry Louis Gates, Jr., Deborah Willis, Awam Amkpa,
Manthia Diawara, Lydie Diakhaté, Cheryl Finley,
Thelma Golden, Anne-Christine Taylor-Descola,
Anna Laban, Christine Barthe, Jean-Paul Colleyn,
Caroline Montel-Glénisson et Raïssa Lahcine tiennent à remercier les personnes suivantes pour leurs
efforts et leurs contributions :
Sheril Antonio, Ulrich Baer, Laylah Amatullah Barrayn, Denise Baughn, Laurel Bear, Mike Berlin,
Patrick Bouiges, Edgar Castillo, Irene Cho, Dennis Clark, Denis Charles Courdent, Jackie Danziger,
Sonia Louise Davis, Brigitte Delavaquerie, Jenny Eom, Chloe St. Etienne, Richard Foley, Artlette
Frund, Kiluanji Kia Henda, Hotel Régina, Jany Lauga, Jessica Lynne, Lori Matia, Frédéric Ogée,
Randianina Peccoud, Karl Peterson, Rachel Petzinger, Jaira Placide, Fred Ritchin, Katharina von
Ruckteschell-Katte, Marc-André Schmachtel, Christiane Schulte, Irma Sim, Mandie van der
Spuy, Andrew Uriarte, Darren Walker, Derica Cole Washington, Michel Wieviorka, Abby Wolf et la
doyenne Mary Schmidt Campbell.
Conception de la brochure: Kristi Norgaard