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Bouillante
Cette commune aux multiples fontaines d’eau bouillantes se situe en Basse Terre,
au centre de la côte sous le vent. Commune rurale, elle a vu s’y développer la
culture de la canne à sucre mais aussi du café, du cacao, de la vanille sur les
hauteurs, du coton et du tabac au sud de son territoire. Aujourd’hui, la ville se
tourne vers le tourisme vert. Et pour cela, elle possède un atout non négligeable :
la réserve Cousteau, du nom de l’ancien commandant disparu, est un véritable
bijou sous la mer qui se découvre à bord de bateau à fond de vers ou en plongée
sous-marine. C’est également l’endroit où le commandant a tourné « Le monde du
silence ».
Habitants Repères Géographiques Repères Historiques Le saviez‐vous ? A propos de Bouillante Il y avait 7 556 Bouillantais et Bouillantaises dans la commune en 2008 Cette commune de 4 300 hectares a pour coordonnées : 16°06° Nord 61°45° Ouest Elle a pour voisine, Pointe Noire, Petit Bourg et Vieux Habitants. Bouillante fut l’une des première commune habitée par les colons. En 2004, un buste en bronze représentant le commandant Cousteau (qui avait rendu le site célèbre) a été posé par 12m de fond à l’intérieur de la réserve. Fiche Ressource Enseignant La géothermie La géothermie (vient du grec « gêo » = terre et « thermos » = chaud) est la science qui étudie les phénomènes thermiques internes du globe terrestre et la technique qui vise à exploiter l’énergie de la Terre pour produire de la chaleur ou de l’électricité. Les applications de la géothermie (à parti r de sources d’eaux chaudes…) dans des réseaux de chauffage, destinés notamment aux thermes, remontent à l’antiquité, en Europe et aussi en Chine. Mais c’était surtout à travers les éruptions volcaniques, qui étaient interprétées autrefois, comme des signes d’expression de divinités, que l’énergie contenue dans la terre se manifestait et frappait l’imaginaire. La France, riche de deux grands aquifères exploitables (le bassin parisien et le bassin aquitain) dispose d’atouts importants pour développer la géothermie. Preuve du potentiel de notre sous‐sol : la 4ème place des énergies renouvelables, en termes d’énergie produite, derrière la biomasse, l’hydraulique et l’éolien. Il faut reconnaitre qu’en quelques années, l’image de la géothermie a énormément évolué. Les pompes à chaleur ou la cogénération bénéficient de cette ressource, les recherches sur l’exploitation de la chaleur du sous‐sol sec ont donné des bons résultats et les handicaps dont souffrait cette filière énergétique (corrosion, faible rentabilité…) ont désormais disparu La géothermie est l'exploitation de l'énergie thermique contenue dans le sous‐sol, dans lequel la température augmente avec la profondeur. C’est ce que l’on appelle le gradient géothermal : en France métropolitaine, il est de 3 à 4°C / 100 m. Dans certaines régions cela peut être plus important. La radioactivité naturelle contenue dans les roches du sous‐sol provoque un dégagement de chaleur. Chaleur qui remonte vers la surface et réchauffe au passage les nappes phréatiques souterraines. Dès qu’elle trouve une faille, cette eau chaude est susceptible de remonter par des puits artésiens et de produire des sources chaudes. On peut également réaliser des forages afin d’exploiter cette énergie. Il existe trois types de géothermie qui visent à exploiter des ressources à des températures allant de 10 à 15°C à 90°C, qui se rencontrent dans des zones géologiquement stables jusqu’à des températures supérieures à 150°C que l’on rencontre dans les zones volcaniques en particulier en Outremer ou en s’enfonçant profondément dans le sous‐sol (plus de 4000 m) : • La géothermie« très basse énergie » (ou très basse température, moins de 30°C) exploite les premières dizaines de mètres sous la surface à l’aide de pompes à chaleur (PAC) dites géothermiques. Cette technique, qui s’est récemment développée pour les habitations individuelles se contente de températures inférieures à 35°C et de forages peu profonds (moins de 100 m) pour aller capter les calories contenues dans le sous‐sol • la géothermie « basse énergie » (ou basse température, entre 30 et 90°C) utilise des ressources plus profondes (jusqu’à environ 2 000 m). En France, les régions Ile‐de‐France et Aquitaine ont développé l’utilisation de cette source énergétique grâce à des réseaux de chaleur alimentés par géothermie chauffant près de 200 000 logements. De plus, la possibilité d’adjoindre à ces réseaux un module de cogénération intéresse beaucoup de collectivités, car cet investissement supplémentaire occasionnerait des économies en permettant la vente de l’électricité produite. • la géothermie « haute énergie » (ou à haute température, plus de 100°C) permet d’utiliser la chaleur de l’eau (sous forme de vapeur) contenue dans le sous‐sol (dans des zones particulièrement favorables) pour activer une turbine et produire de l’électricité. Zones propices au développement de la géothermie haute énergie (Régions tectoniques et volcaniques actives émergées) Zones favorables à la géothermie basse énergie (bassins sédimentaires) Zones de socle cristallin réservées pour la très basse énergie A cela, viennent s’ajouter des recherches sur des systèmes de production dit « binaire » permettant la production d’électricité à parti r de nappes à plus faibles températures (entre 90 et 150 °C). La technique consiste à utiliser un fluide intermédiaire qui se vaporise à une température plus basse que l’eau ainsi que sur la filière sèche, qui n’est qu’expérimentale et dont l’objectif fixé serait d’extraire la chaleur d’un sous‐sol dépourvu d’eau à l’origine. La géothermie en Guadeloupe En Guadeloupe, les perspectives concernant la géothermie peu profonde et basse température sont a priori très limitées. La géothermie très profonde à très haute température n’est pas mise en œuvre. En revanche, à l'heure actuelle, la seule référence française en matière de géothermie haute température se situe à Bouillante, non loin du volcan guadeloupéen de la Soufrière. La centrale de Bouillante, située en pleine agglomération, a déjà une longue histoire qui a débuté dans les années 1960 par des sondages et des forages d'exploration sous l'égide du BRGM. Quatre forages profonds ont suivi dans les années 70, réalisés par une entreprise privée innovante, la société Eurafrep. Un seul d’entre eux d’une profondeur de 300 m a été déclaré positif sur la base duquel l’installation d’une centrale de 5 MW a été décidée en 1984. Mise en service en 1986, la puissance de cette centrale géothermique est passée de 5 MW à 15,5 MW et a couvert en 2007, 7 à 8 % des besoins de l’île. Son potentiel est estimé à 40MW.A partir de 2000, un projet d'extension des activités géothermiques a été mis à l’étude pour multiplier par trois les capacités installées La centrale géothermique, dans le bourg de Bouillante, produit 8% de l'électricité de la Guadeloupe, tout en étant une énergie propre et durable. Le géothermie n'est pas tributaire des conditions climatiques, elle est donc disponible 24h sur 24. La centrale met en œuvre un procédé original de refroidissement des effluents par l’eau de mer. Les études conduites ont permis de vérifier que l’impact écologique de ces rejets était négligeable de surcroît dans un site où existent de nombreuses sources géothermales sous‐marines émanant du même réservoir. La centrale géothermique de Bouillante, fruit d’un montage partenarial entre EDF et le BRGM, dispose de trois forages et de deux turbines permettant d’alimenter le réseau EDF du territoire. Malgré les acquis, il est nécessaire d’approfondir la compréhension encore très partielle de la ressource et d’autre part de développer de technologies permettant de valoriser des champs géothermiques avec un risque et un coût maîtrisé, en Guadeloupe comme ailleurs aux Antilles. Liens utiles : http://www.geothermie‐perspectives.fr http://www.synergile.fr http://pedagogie.ac‐guadeloupe.fr/sciences_et_techniques_industrielles_lgt/visite_centrale_geothermique_bouillante Fiche Elève 1 La Géothermie Au centre de la Terre, la température est très élevée. La géothermie consiste à produire de l’électricité et du chauffage en captant la chaleur de la Terre. Il existe 2 types de géothermie : ‐
La géothermie à basse température qui est utilisée pour le chauffage des appartements ou des serres agricoles ‐
La géothermie à moyenne et haute température (à partir de 150°) qui permet de produire de l’électricité, soit à partir de la vapeur capturée par les roches chaudes, soit à partir de l’eau chauffée naturellement par les roches en fusion. Cette eau peut être de l’eau de pluie infiltrée dans les roches ou de l’eau injectée artificiellement. L’eau ainsi chauffée peut être utilisée directement sous forme d’eau vaporisée par la différence de pression entre le centre dela Terre et la surface. En France, il existe deux différents types de centrales géothermiques : ‐
Les centrales géothermiques utilisant les gisements de vapeur et d’eau naturellement chaude, comme la centrale géothermique de Bouillante en Guadeloupe (c’est la seule dans le monde à fonctionner et à produire de l’électricité de cette manière.) ‐
Les centrales géothermiques qui injectent artificiellement de l’eau, comme la centrale géothermique expérimentale de Soultz‐Sous‐Forêts en Alsace. L’eau ainsi injectée est ensuite naturellement chauffée par la croûte terrestre. ƒ Source EDF 2011 1) En quoi consiste la « Géothermie » ? 2) Quel type de géothermie sert à chauffer les appartements ? 3) Quel type de géothermie sert à produire de l’électricité ? 4) En faisant des recherches, explique dans quels départements se trouvent les centrales géothermiques de Bouillante et de Soultz‐Sous‐Forêts ; dans quelles régions puis dans quel pays et sur quels continents. Fiche Enseignant 1 La Géothermie Au centre de la Terre, la température est très élevée. La géothermie consiste à produire de l’électricité et du chauffage en captant la chaleur de la Terre. Il existe 2 types de géothermie : ‐
La géothermie à basse température qui est utilisée pour le chauffage des appartements ou des serres agricoles ‐
La géothermie à moyenne et haute température (à partir de 150°) qui permet de produire de l’électricité, soit à partir de la vapeur capturée par les roches chaudes, soit à partir de l’eau chauffée naturellement par les roches en fusion. Cette eau peut être de l’eau de pluie infiltrée dans les roches ou de l’eau injectée artificiellement. L’eau ainsi chauffée peut être utilisée directement sous forme d’eau vaporisée par la différence de pression entre le centre de la Terre et la surface. En France, il existe deux différents types de centrales géothermiques : ‐
Les centrales géothermiques utilisant les gisements de vapeur et d’eau naturellement chaude, comme la centrale géothermique de Bouillante en Guadeloupe (c’est la seule dans le monde à fonctionner et à produire de l’électricité de cette manière.) ‐
Les centrales géothermiques qui injectent artificiellement de l’eau, comme la centrale géothermique expérimentale de Soultz‐Sous‐Forêts en Alsace. L’eau ainsi injectée est ensuite naturellement chauffée par la croûte terrestre. ƒ Source EDF 2011 1) En quoi consiste la « Géothermie » ? A produire de l’électricité et du chauffage en captant la chaleur de la Terre. 2) Quel type de géothermie sert à chauffer les appartements ? La géothermie à basse température qui est utilisée pour le chauffage des appartements ou des serres agricoles 3) Quel type de géothermie sert à produire de l’électricité ? La géothermie à moyenne et haute température (à partir de 150°) permet de produire de l’électricité 4) En faisant des recherches, explique dans quels départements se trouvent les centrales géothermiques de Bouillante et de Soultz‐Sous‐Forêts ; dans quelles régions puis dans quel pays et sur quels continents. La Centrale de Bouillante se trouve dans le département de la Guadeloupe, dans la Région Guadeloupe, en France, sur le continent américain. La Centrale de Soultz‐Sous‐Forêts se trouve dans le département du Bas Rhin dans la Région Alsace, en France, sur le continent européen. Fiche Ressource enseignant La réserve Cousteau La réserve Cousteau est un espace marin protégé situé sur la commune de Bouillante en Guadeloupe. Sur environ 400 hectares autour des îlets Pigeon, deux petites îles qui font face à la plage de Malendure, la zone permet de protéger les fonds marins et limiter la pêche. Jean Yves Cousteau, le célèbre commandant, dévoila au monde l’exceptionnelle richesse de ce site en tournant quelques scènes du film Le Monde du silence non loin des îlets en 1956. C’est d’ailleurs grâce à lui que les autorités guadeloupéennes feront du site un espace protégé ; mesure justifiée d’autant que l’endroit devient très vite un lieu de repère pour les amoureux de la plongée sous‐
marine. Toutefois, aujourd’hui, la réserve Cousteau ne bénéficie pas de toutes les mesures de protection qui devraient s’y appliquer : en effet, elle n’est pas encore légalement reconnue comme une réserve naturelle à part entière. Seuls un arrêté préfectoral y interdisant la pêche et le mouillage d’encre er, récemment, une incorporation au Parc National de la Guadeloupe permettent au site de bénéficie d’une surveillance relative Autour des îlets Pigeon, on peut trouver de nombreuses espèces de coraux, gorgones, cerveaux de Neptune, éponges, poissons tropicaux, langoustes et des tortues marines. Parfois même, à certaines périodes de l’année, on peut entre les chants de baleines à bosse en parade. On peut signaler que deux épaves ont été coulées intentionnellement dans le but de créer des récifs artificiels (autour desquels la faune et la flore se sont développées) et de nouveaux sites de plongée qui ont permis de déconcentrer les sites de plongés. Le commandant qui avait rendu le site célèbre repose avec lui désormais : en 2004, un buste en bronze le représentant a été posé par 12m de fond à l’intérieur de la réserve. Fiche Elève 2 ET SI LE CORAIL N’EXISTAIT PAS… Imagine des mers et des océans sans corail… Il n’y aurait ni poisson, ni cétacé, ni crustacé et peut être pas même des algues et des herbiers. Ce serait un monde marin grand et très vaste, mais surtout très vide et très profond. Pour l’instant, les mers et les océans abritent encore de magnifiques herbiers et de splendides étendues de corail. Et à l’intérieur, vivent des créatures marines de toutes sortes. Les poissons et les oursins élisent domicile dans de petites grottes aménagées par le corail. Certains se cachent dans les creux dès qu’un prédateur apparaît. Les langoustes arpentent les parois à la recherche de chaubettes et de palourdes. Les crabes et les crevettes se querellent pour un bout de territoire. Et, les gorgones se dressent comme des drapeaux, criant victoire. Donc si le corail n’existait pas… il n’y aurait pas tout cela. Extrait d’Une vie de Corail, Petit reportage Nature, Parc National de Guadeloupe, 2009 1) Recherche les mots en gras dans un dictionnaire puis indique si les phrases suivantes sont vraies ou fausses : Si le corail n’existait pas… ‐
Il n’y aurait pas de thon. ‐
Il n’y aurait pas de narval ‐
Il n’y aurait pas de baleine. ‐
Il n’y aurait pas de crevette ‐
Il n’y aurait pas de colibri ‐
Il n’y aurait pas de crabe ‐
Il n’y aurait pas d’agouti ‐
Il n’y aurait pas d’anoli ‐
Il n’y aurait pas de dauphin ‐
Il n’y aurait pas de mangrove 2) Réponds aux questions suivantes : ‐
Qui est ce qui élit domicile dans de petites grottes aménagées par le corail ? ‐
Qui est ce qui est à la recherche de chaubettes et de palourdes ? ‐
Qui se bat avec les crabes pour un bout de territoire ? 3) Il y a ci‐dessous une mer sans corail, dessine les coraux et, à l’aide du texte et d’un dictionnaire, ajoute tous ce qu’on peut trouver comme espèces vivantes. Fiche Enseignant 2 ET SI LE CORAIL N’EXISTAIT PAS… Imagine des mers et des océans sans corail… Il n’y aurait ni poisson, ni cétacé, ni crustacé et peut être pas même des algues et des herbiers. Ce serait un monde marin grand et très vaste, mais surtout très vide et très profond. Pour l’instant, les mers et les océans abritent encore de magnifiques herbiers et de splendides étendues de corail. Et à l’intérieur, vivent des créatures marines de toutes sortes. Les poissons et les oursins élisent domicile dans de petites grottes aménagées par le corail. Certains se cachent dans les creux dès qu’un prédateur apparaît. Les langoustes arpentent les parois à la recherche de chaubettes et de palourdes. Les crabes et les crevettes se querellent pour un bout de territoire. Et, les gorgones se dressent comme des drapeaux, criant victoire. Donc si le corail n’existait pas… il n’y aurait pas tout cela. Extrait d’Une vie de Corail, Petit reportage Nature, Parc National de Guadeloupe, 2009 4) Recherche les mots en gras dans un dictionnaire puis indique si les phrases suivantes sont vraies ou fausses :Si le corail n’existait pas… ‐
Il n’y aurait pas de thon. Vrai ‐
Il n’y aurait pas de narval. Vrai ‐
Il n’y aurait pas de baleine. Vrai ‐
Il n’y aurait pas de crevette. Vrai ‐
Il n’y aurait pas de colibri. Faux ‐
Il n’y aurait pas de crabe. Vrai ‐
Il n’y aurait pas d’agouti. Faux ‐
Il n’y aurait pas d’anoli. Faux ‐
Il n’y aurait pas de dauphin. Vrai ‐
Il n’y aurait pas de chaubette.Vrai 5) Réponds aux questions suivantes : ‐
Qui est ce qui élit domicile dans de petites grottes aménagées par le corail ? Ce sont les poissons et les oursins ‐
Qui est ce qui est à la recherche de chaubettes et de palourdes ? Ce sont les langoustes ‐
Qui se bat avec les crabes pour un bout de territoire ? Ce sont les crevettes 6) Il y a ci‐dessous une mer sans corail, dessine les coraux et, à l’aide du texte et d’un dictionnaire, ajoute tous ce qu’on peut trouver comme espèces vivantes.