EDITORIAL à la mairie du Havre

Transcription

EDITORIAL à la mairie du Havre
EDITORIAL
Cela fait maintenant
huit mois que je préside
le Conseil d'Architecture,
d’Urbanisme et d’Environnement de la
S e i n e - M a r i t i m e.
Après la nécessaire
période d’observation, nous avons pu, en
étroite collaboration avec
les membres du Bureau
et du Conseil d’Administration, élaborer un nouveau plan d’actions. Nos
prochains engagements
s’orientent vers la communication auprès du grand
public. Il nous apparait
notamment primordial
d’offrir une meilleure image
à nos visiteurs, qu’il soient
candidats à la construction
ou en recherche d’information, et de montrer nos
expositions dans un lieu
ouvert et accueillant. La
recherche de nouveaux
locaux est devenue un des
axes de développement de
notre activité.
Un autre aspect de ce
redéploiement est la création d’un « Espace Info
Energie ». Avec le soutien
de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise
de l’Energie, nous avons
pu concrétiser notre projet
début mai. Voici donc un
nouveau service ouvert
à tous les habitants de la
Seine-Maritime ; nul doute
qu’ils sauront apprécier
et nous aurons l’occasion dans les prochains
mois d’en tirer un premier
bilan. Enfin, et parce que le
Département doit rester
un partenaire privilégié de
notre C.A.U.E, nous nous
appliquons à écrire un véritable contrat d’objectifs
avec ce dernier. Le Conseil
d’Administration est donc
à l’ouvrage, et à l’heure
où la construction est en
plein essor, l’ensemble de
notre équipe est fortement
sollicité et motivé pour
accompagner les élus et le
public.
Président du C.A.U.E
de la Seine-Maritime
Exposition conçue et réalisée par le C.A.U.E
C.A.U.E a ouvert en mai 2005 un EIE.
Il s’inscrit dans un réseau national
animé par l’ADEME qui apporte un
appui technique et financier.
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Equipe renforcée, énergie renouvelée
4
Nouvelles missions pour nouveaux quartiers
Comprendre la ville pour la réécrire, une exposition au
service de la concertation
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Mesnil-Esnard : une trame se noue
Stationnement : du béton au gazon
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L'éducation à l'environnement s'ouvre sur le cadre de vie
Saint-Arnoult, une réflexion générale retisse le projet urbain
Pom pom pom pommes...
Une nouvelle exposition s'amorce : grand angle sur l'architecture et le paysage de la Seine-Maritime
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Sommaire
(suite page 3)
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à la mairie du Havre
Dany MINEL
Equipe renforcée,
énergie renouvelée
L’Espace Info Energie est un lieu
où le grand public peut obtenir des
informations objectives et gratuites sur la maîtrise de l’énergie et sur
les changements climatiques. Le
Inauguration le Lundi 13 Juin à 11 h30
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5 rue Louis Blanc
BP 1283
76178 Rouen cedex 1
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Equipe renforcée, énergie renouvelée (suite)
Le logement social dans la région havraise, une histoire à
découvrir
Contrat Educatif Local : quand pédagogie rime avec vie locale
Clos-masures : comptez-vous !!
Encadrer le paysage : la charte, outil de projet
Saint-Romain de Colbosc : esthétique du ravalement
Cauville-sur-Mer : re-création du paysage cauchois
Incheville : le giratoire tourne au projet urbain...
En Pays de Bray, les artisans veulent éco-bâtir
11 Bretteville-du-Grand-Caux pour un lotissement bien intégré :
12
Téléphone : 02 35 72 94 50
Télécopie : 02 35 72 09 72
Adresse e-mail : [email protected]
Site Internet : www.caue76.org
Grand prix d'architecture Auguste Perret
la haie plante le décor
L'opération Clos-masure passe à l'action
L'équipe s'expose
La photothèque
La journée de l'arbre
Rédaction : C.A.U.E 76.
Directrice de la publication :
Evelyne Forest
Impression :
Imprimerie Leclerc - Abbeville
mai 2005
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
ALLOUVILLE-BELLEFOSSE
ALVIMARE
AMBRUMESNIL
AMFREVILLE LA MI VOIE
ANCEAUMEVILLE
ANCOURT
ANCOURTEVILLE SUR HERICOURT
ANCRETIEVILLE SAINT VICTOR
ANCRETTEVILLE SUR MER
ANGERVILLE BAILLEUL
ANGERVILLE LA MARTEL
ANGIENS
ANGLESQUEVILLE LA BRAS LONG
ANGLESQUEVILLE L’ESNEVAL
ANNEVILLE SUR SCIE
ANNOUVILLE VILMESNIL
ANVEVILLE
ARGUEIL
AUBEGUIMONT
AUBERMESNIL BEAUMAIS
AUBERVILLE LA CAMPAGNE
AUBERVILLE LA MANUEL
AUBERVILLE LA RENAULT
AUFFAY
AUMALE
AUPPEGARD
AUQUEMESNIL
AUTHIEUX RATIEVILLE
AUTHIEUX SUR LE PORT ST OUEN
AUTIGNY
AUTRETOT
AUVILLIERS
AUZOUVILLE AUBERBOSC
AUZOUVILLE L’ESNEVAL
AUZOUVILLE SUR RY
AUZOUVILLE SUR SAANE
AVESNES EN BRAY
AVESNES EN VAL
AVREMESNIL
BACQUEVILLE EN CAUX
BAILLEUL NEUVILLE
BAILLOLET
BAONS LE COMTE
BARDOUVILLE
BAROMESNIL
BEAUREPAIRE
BEAUSSAULT
BEAUTOT
BEAUVAL EN CAUX
BEAUVOIR EN LYONS
BEC DE MORTAGNE
BELBEUF
BELLENCOMBRE
BELLEVILLE SUR MER
BENARVILLE
BENESVILLE
BENNETOT
BENOUVILLE
BERMONVILLE
BERNIERES
BERTHEAUVILLE
BERTREVILLE
BERTREVILLE-SAINT-OUEN
BERTRIMONT
BERVILLE EN CAUX
BERVILLE SUR SEINE
BEUZEVILLE LA GRENIER
BIHOREL
BIVILLE LA BAIGNARDE
BIVILLE LA RIVIERE
BIVILLE SUR MER
BLACQUEVILLE
BLAINVILLE CREVON
BOIS D’ENNEBOURG
BOIS GUILLAUME
BOIS HEROULT
BOIS HIMONT
BOIS ROBERT
BOISSAY
BOLBEC
BOLLEVILLE
BONSECOURS
BOOS
BORDEAUX SAINT CLAIR
BORNAMBUSC
BOSC BERENGER
BOSC BORDEL
BOSC GUERARD SAINT ADRIEN
BOSC HYONS
BOSC LE HARD
BOSC MESNIL
BOSVILLE
BOUDEVILLE
BOUELLES
BOUILLE (LA)
BOURG-DUN (LE)
BOURVILLE
BOUVILLE
BRACQUETUIT
BRAMETOT
BREAUTE
BREMONTIER MERVAL
BRETTEVILLE DU GRAND CAUX
BRETTEVILLE SAINT LAURENT
BUCHY
BULLY
BUTOT
CAILLEVILLE
page 2
Grand Prix d'Architecture et d'Urbanisme 2004
Créé en 2002 à l’initiative de la
DRAC en partenariat avec le C.A.U.E
de la Seine-Maritime, le Grand Prix
d’Architecture et d’Urbanisme
Auguste Perret récompense tous
les deux ans alternativement soit un
projet d’architecture soit un projet
d’urbanisme ou d'aménagement.
Cette année, pour la seconde édition, vingt et un projets d’urbanisme
et de paysage étaient en compétition.
Leur diversité permet de constituer
un référentiel d’aménagement dans
notre région.
C’est le projet de rénovation urbaine
du quartier des Valmeux à Vernon qui
a été lauréat, dont les concepteurs,
Patrick Magendie, architecte mandataire et l’Atelier des Deux Anges,
architecte associé, ainsi que Caroline
Bigot, paysagiste, ont su proposer des
solutions originales pour créer un
nouveau paysage dans un quartier
très sensible. Le projet consiste en la
réhabilitation-restructuration d’un
ensemble de logements sociaux
dans le but de reconstruire une
nouvelle identité dans un quartier
en déshérence. L’objectif est double :
intervention sur le bâti et restructuration des espaces publics et des
cheminements. La requalification
des espaces extérieurs passe par une
redistribution foncière des espaces
publics et une résidentialisation des
espaces privés. Trois îlots sont créés
par des démolitions limitées qui neutralisent la sensation d’enfermement
de l’ancienne cour. Ces interventions
permettent de greffer ainsi l’opération sur le tracé des voies urbaines
existantes. Au sud, un espace collectif
planté, appelé la Pinède, est aménagé. Le projet rend lisible le rapport
entre la cité et la campagne. Il allie
approche paysagère, recomposition
urbaine et réhabilitation de l’habitat
en un ensemble équilibré.
Lauréat du Grand Prix d'architecture et d'urbanisme
Auguste Perret 2004
Quartier des Valmeux - Vernon (27)
Maître d’ouvrage
Maîtres d’Oeuvre
Eure Habitat
Vernon
Patrick Magendie - Architecte
Atelier des 2 anges - Architectes
Caroline Bigot - Paysagiste
De place en parc, des espaces exemplaires
En Seine-Maritime, le jury du
grand prix a remarqué d’autres
projets très pertinents d’aménagement d’espaces publics .
Par exemple, l’aménagement de la
place de la mairie à Allouville-Bellefosse, réalisé par Samuel Craquelin,
résoud une triple exigence très
fréquente dans les problématiques
communales : satisfaire une demande
importante en stationnement, permettre une lisibilité de l’école et de
la mairie, créer un environnement
paysager mettant en valeur le chevet
et l’arrière de l’église.
Il relie deux places contiguës séparées par un mail planté. Elles sont
aménagées pour le stationnement
sans pour autant ressembler à des
parkings. L’allée centrale, bordée
d’une double rangée d’arbres, est
ponctuée de bancs en teck, de même
que les aménagements plantés en
bordure de l’opération. Le projet est
organisé sur un rapport fort entre
zones minérales clairement structurées et zones plantées à l’anglaise.
Tout le projet fonctionne sur l’équilibre discret entre le soin extrême
apporté à la variété des plantations
comme au détail des aménagements.
Chaque élément semble appartenir
depuis toujours au paysage communal.
Un autre exemple : L’Archipel des
eaux mêlées à Duclair. Il s’agissait
de créer un parc urbain à l’emplacement de la friche industrielle Mustad
le long de la route qui borde la Seine.
Le projet de Laurent Protois du
cabinet Aliquante et de l’architectesculpteur Bruno Saas s’appuie à la
fois sur la présence de l’Austreberthe
et sur la symbolique de l’ancienne
usine de clous qui occupait le terrain.
Il propose de créer un archipel. Ainsi
trois îles sont reliées par des passerelles qui enjambent des bassins de
retenue d’eau destinés à se remplir
en cas de crue. Un accompagnement
de plantations adaptées est réalisé
sur les berges qui sont humides mais
souvent découvertes. Un réseau de
chemins en sol stabilisé court le
long des berges et sur les îles. Sur l’Île
aux Clous, des clous géants, comme
enfoncés dans le sol, sont disposés
pour servir de sièges. Des oies moulées en fonte complètent le paysage
poétique du lieu comme les sculptures en pierre de l’Île aux Pierres.
Place de la Mairie d'Allouville-Bellefosse
Ce parc démontre qu’aménagement contemporain et mémoire du
lieu peuvent magnifier l’espace.
Ces aménagements exemplaires
incitent à la promenade : chacun,
élu ou professionnel, devrait aller
s’y ressourcer et observer que
simplicité rime souvent avec qualité.
L'Archipel des eaux mêlées à Duclair.
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
Equipe renforcée, énergie renouvelée (suite)
Contrairement aux idées reçues,
la moitié de la consommation
d’énergie et des émissions de CO²
en France sont le fait des ménages.
Les deux postes les plus consommateurs sont le transport et l’habitat. Nous utilisons trop d’énergie
pour nous déplacer, nous chauffer,
nous éclairer... au quotidien. Dans le
domaine de l’habitat, des solutions
existent pour nous permettre de
réduire facilement nos consommations énergétiques, et donc
nos factures, sans renoncer à notre
qualité de vie.
Pourquoi un E.I.E
au C.A.U.E 76
L’action menée par le C.A.U.E de la
Seine-Maritime répond pleinement
à ces objectifs en assurant une information de proximité à destination
des particuliers et des collectivités
locales. Ainsi, la création de l’E.I.E
a été concrétisée depuis le 2 mai
2005 par l’embauche de Christine
Chaillou, architecte sensibilisée aux
questions environnementales et
spécialisée dans le domaine de
la maîtrise des énergies.
Comment s'informer
L’Espace Info Energie, intégré
aux locaux du C.A.U.E de la
Seine-Maritime, est ouvert
sur rendez-vous. Il apporte
un conseil transversal liant
architecture et économies
Le logement social
dans la région havraise,
une histoire à découvrir
Le C.A.U.E a souhaité porter un regard sur plus d’un siècle d’histoire de
l’habitat social. Ses formes et les différentes étapes de son évolution sont
analysées sur 22 panneaux de 80 x 120 cm. Tous les exemples cités dans ce
travail, proches de notre quotidien, sont pris sur la région havraise. Présentée
en avant-première au 39ème congrès de la Fédération Nationale des Associations Régionales des Directeurs d’OPHLM et d’OPAC, aux Docks Cafés
du Havre, cette exposition a rencontré un vif intérêt. Elle va être inaugurée
à la mairie du Havre le 13 Juin à 11h30.
Photo - OPHLM du Havre
Pour voir ou emprunter les panneaux d'exposition, téléphoner au
C.A.U.E.
d’énergie. Il effectue des calculs
simplifiés à l’aide d’outils informatiques et fournit la documentation
adaptée. Si nécessaire, il oriente vers
des organismes ou des bureaux
d’études spécialisés. L’Espace Info
Energie est également en mesure
de conseiller les particuliers sur
les déductions fiscales et les aides
existantes.
Des économies dès la conception de l’habitation
Les réponses aux questions énergétiques ne sont pas limitées à des
choix techniques et de comportement : l’architecture y répond très
en amont. En effet, la démarche
des architectes prend en compte
ces questions énergétiques dès les
premières esquisses du projet. A
travers le choix de l’implantation et
de l’orientation de la construction,
les techniques constructives,…
l’architecte-conseiller apportera
des solutions précieuses qui sont
sources de confort et d’économies
pour toute la durée de vie de l’habitation.
contact : [email protected]
une nouvelle architecte conseillère :
Christine Chaillou
Christine, vous rejoignez l’équipe du
C.A.U.E : votre parcours est intéressant
car vous êtes très polyvalente ?
Après mon diplôme d’architecte, j’ai travaillé dans une agence, ce qui m’a formée
et donné une approche concrète du terrain. Ensuite, j’ai souhaité compléter mes
acquis par une formation en paysage :
j’ai donc suivi le D.E.A. «Jardins, Paysages,
Territoires». Après mon diplôme, j’ai collaboré aux travaux d’un bureau d’études
et réalisé des projets d’aménagement
paysager d’espaces publics.
Il semble que vous ayez déjà une expérience du conseil ?
J’ai exercé au C.A.U.E de l’Eure plusieurs
années et je suis encore une journée
par semaine architecte conseil au Parc
Naturel Régional des Boucles de la Seine
Normande.
Votre goût pour le paysage cache-t-il
une fibre écologique ?
Je crois que nous ne pouvons plus créer
des espaces de vie de qualité sans nous
préoccuper de leur impact sur notre environnement. Pour moi, le développement
durable n’est pas qu’une expression à
la mode, un mot-clé qui fait bien dans
un discours politique. C’est une attitude
responsable dans la vie comme dans l’architecture, l’urbanisme et le paysage...
Quelles vont être vos missions au sein
du C.A.U.E ?
Je vais renforcer l’équipe pour répondre
aux attentes des élus. En ce qui concerne
les particuliers, je serais plus particulièrement chargée de l’animation de l’Espace
Info Energie. C’est un nouveau service
mis en place avec l’aide de l’ADEME. Je
crois que cela complète parfaitement
la mission générale de sensibilisation
du C.A.U.E. Il est urgent de faire prendre
conscience que la construction ou la
réhabilitation d’une maison doit être
réfléchie en termes de confort mais aussi
d’économie.
Contrat Educatif Local :
quand pédagogie rime avec vie locale
Le C.A.U.E est «partenaire culturel» dans deux Contrats Educatifs
Locaux, l’un sur Rouen, l’autre sur
Grand-Quevilly. Le C.E.L est un contrat conclu entre l’Etat et la ville qui
engage les partenaires à promouvoir un projet éducatif. Il favorise
l’aménagement des temps péri ou
extra scolaires, et a pour objectif
l’apprentissage de la vie en collectivité et de la citoyenneté. Le C.A.U.E
intervient dans des ateliers liés à la
connaissance de l’architecture et
du paysage local. Ce dispositif est
un cadre intéressant pour les élus,
qui souhaitent que les citoyens les
plus jeunes s’investissent dans la
vie de la commune et qu’ils deviennent véritablement acteurs de leur
espace de vie.
Dans le cadre d’une étude urbaine
et/ou paysagère sur une commune,
il est intéressant de mener une
action pédagogique où les enfants
apporteraient leur propre approche
et réflexion ; les espaces de vie, la
ville, la commune sont vécus par
chacun de nous, et nous concernent
tous, petits et grands.
Poser un autre regard sur son environnement, comprendre et l’apprécier, pour mieux se l’approprier...
Pour plus d’information voir le
site internet :
www.education.gouv.fr/cel
Le Président de l'OPHLM du Havre - Monsieur Jean Moulin
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Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
page 4
Nouvelles missions pour nouveaux quartiers
La plupart des conseils souhaités
par les maires portaient sur des
projets d’aménagement d’espaces publics et d’équipements sur
leurs communes. Depuis quelques
temps, nous observons l’apparition
d’un nouveau type de demande
de conseils, voire d’interventions.
En effet, devant la difficulté qu’ils
rencontrent dans la gestion des
permis de construire des particuliers, et ce notamment dans des
opérations d’ensemble de type
zones d’aménagement concerté
et lotissements, certains maires
nous confient une mission de
coordination et d’assistance des
candidats à la construction dans ces
opérations. Parfois notre intervention est suggérée aux élus par les
professionnels de l’aménagement
foncier qui deviennent de plus en
plus soucieux de la qualité et de la
cohérence de « leurs opérations ».
C’est dans cette logique que la ville
de Canteleu et l’aménageur Nexity
ont souhaité que tous les candidats à la construction du nouveau
quartier des Chemins de Flaubert
consultent le C.A.U.E, le plus en
amont possible, afin d'être conseillées dans l’élaboration de leurs
projets de maison individuelle. La
difficulté rencontrée dans ce type
Vous avez un projet de lotissement et vous souhaitez que ce nouveau quartier s’intègre au mieux
à votre commune, nous pouvons
vous aider à en établir le schéma,
les règles d’occupation des sols et
orienter vos concitoyens dans la
conception de leur habitat et du
paysage qui l’accompagne.
d’opération d’environ 58 lots à bâtir
est de convaincre chaque candidat
que sa maison doit s’insérer dans
un ensemble et que la réussite du
quartier passe obligatoirement par
le respect d’un minimum de règles
sans pour autant se fondre dans un
modèle unique. Toute l’intervention du C.A.U.E est guidée par le
souci d’obtenir une opération qui
ne soit pas une simple juxtaposition de références architecturales
aboutissant à un « village-expo »
de maisons sans cohérence dans
les volumes, les matériaux et les
couleurs.
Comprendre sa ville pour la réécrire, une exposition au
service de la concertation
U
• donner les connaissances suffisantes en droit de l’urbanisme pour
pouvoir comprendre le fonctionnement et le rôle d’un document
d’urbanisme et participer à la
concertation.
• faire prendre conscience de
l’intérêt collectif d’un règlement
d’urbanisme.
Définir les contours
de la ville
Maîtriser les points de vue
Aménager
des points de vue
Protéger les espaces boisés
requalifier les entrées
de ville
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voient-ils la ville
à moyen-long terme?
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Quelles sont les règles
que je dois respecter
si je construis sur mon terrain?
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Les documents
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Quels autres documents
peuvent imposer des règles
à ma propriété?
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La traduction
réglementaire du
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Le diagnostic et
les justifications
Le projet,
et ses objectifs
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Stopper
l’urbanisation «sauvage»
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Renforcer le réseau des sentiers
et des chemins
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Requalifier les berges
de la rivière
Protéger certains éléments naturels et bâti
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Garder une perspective sur
l’église
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La structuration de l’exposition
permettra de mieux comprendre
le « bien fondé » des décisions en
matière d’urbanisme pour traduire
un projet politique communal et ses
implications directes sur le terrain
en vue d’initiatives nouvelles en
Valoriser le paysage
Protéger et mettre en valeur
les éléments du paysage sur
l’ensemble du territoire
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L’outil, constitué d’une vingtaine
de panneaux, devrait intêresser
les communes du département
dont l’élaboration du document
doit aboutir à un projet adapté aux
contextes et aux enjeux locaux.
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La Concertation est une donnée
fondamentale de la nouvelle loi.
Les élus doivent impliquer leurs
administrés dans la démarche.
Lors des différents temps de cette
procédure, le C.A.U.E s’est rendu
compte de la difficulté d’appropriation par les habitants du document
d’urbanisme et de sa portée collective. Il a donc souhaité mettre au
point des outils et des animations
pour aider les communes. Une
exposition, s’adressant avant tout
aux particuliers, a été conçue de
manière didactique suivant plusieurs objectifs :
construction et en aménagement.
Financée avec le concours de crédits européens, elle sera disponible
à partir du second semestre 2005.
PL
Afin de sensibiliser en amont les
élus sur les nouveaux documents
d’urbanisme, le C.A.U.E a élaboré
un outil audio-visuel présentant
la philosophie des deux lois et
la portée du Plan Local d’Urbanisme et de la carte communale.
Présentée à la demande, lors de
nombreuses réunions cantonales
ou municipales, la vidéo-projection
permet l’instauration d’un débat
autour de questions qui touchent
à la réglementation et à ses implications spatiales.
• montrer les grandes tendances
d’évolution des villes au cours de
l’histoire afin de mettre en évidence les causes de l’apparition de
l’urbanisme.
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Depuis la loi Solidarité et Renouvellement Urbains modifiée par la
loi Urbanisme et Habitat, de nombreuses communes se sont lancées
dans une procédure de révision ou
d’élaboration de leur document
d’urbanisme. Le C.A.U.E est souvent
sollicité pour faire partie du groupe
de travail afin de donner un regard
extérieur et d’éclairer différents
points en matière d’urbanisme et
de paysage.
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CALLENGEVILLE
CAMPNEUSEVILLE
CANEHAN
CANOUVILLE
CANVILLE LES DEUX EGLISES
CANTELEU
CANY BARVILLE
CARVILLE POT DE FER
CATELIER (LE)
CATENAY
CAUDEBEC EN CAUX
CAUDEBEC LES ELBEUF
CAUVILLE SUR MER
CENT ACRES
CERLANGUE (LA)
CHAPELLE DU BOURGAY (LA)
CHAPELLE SUR DUN (LA)
CHAUSSEE (LA)
CIDEVILLE
CLAVILLE MOTTEVILLE
CLEON
CLERES
CLEUVILLE
CLEVILLE
CLIPONVILLE
COLLEVILLE
COLMESNIL MANNEVILLE
CONTEVILLE
COTTEVRARD
CRASVILLE LA MALLET
CRASVILLE LA ROQUEFORT
CRESSY
CRIEL SUR MER
CRIQUE (LA)
CRIQUETOT LE MAUCONDUIT
CRIQUETOT L’ESNEVAL
CRIQUETOT SUR LONGUEVILLE
CRIQUETOT SUR OUVILLE
CRITOT
CROIXDALLE
CROIXMARE
CROSVILLE SUR SCIE
CUVERVILLE EN CAUX
CUVERVILLE SUR YERES
CUY SAINT FIACRE
DAMPIERRE EN BRAY
DAMPIERRE SAINT NICOLAS
DANCOURT
DAUBEUF SERVILLE
DENESTANVILLE
DERCHIGNY GRAINCOURT
DOUDEVILLE
DOUVREND
DUCLAIR
ECALLES ALIX
ECRAINVILLE
ECRETTEVILLE LES BAONS
ECTOT L’AUBER
ECTOT LES BAONS
ELBEUF
ELBEUF EN BRAY
ELETOT
ELLECOURT
EMANVILLE
ENVERMEU
ENVRONVILLE
EPRETOT
EPREVILLE
ERMENOUVILLE
ERNEMONT SUR BUCHY
ESCLAVELLES
ESLETTES
ESTEVILLE
ETAIMPUIS
ETAINHUS
ETALLEVILLE
ETALONDES
ETRETAT
EU
FAUVILLE EN CAUX
FECAMP
FERRIERES EN BRAY
FERTE SAINT SAMSON (LA)
FESQUES
FEUILLIE (LA)
FLAMANVILLE
FLAMETS FRETILS
FLOCQUES
FONGUEUSEMARE
FONTAINE EN BRAY
FONTAINE LE BOURG
FONTAINE LE DUN
FONTAINE SOUS PREAUX
FORGES LES EAUX
FOUCARMONT
FOUCART
FRANQUEVILLE SAINT PIERRE
FRENAYE (la)
FRENEUSE
FRESLES
FRESNAY LE LONG
FRESNE LE PLAN
FRESNOY FOLNY
FREULLEVILLE
FREVILLE
FRICHEMESNIL
FROBERVILLE
FULTOT
GAILLARDE (LA)
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
A Mesnil-Esnard
Une trame se noue
La commune de Mesnil-Esnard,
ayant plusieurs projets liés aux
activités scolaires et ludiques, a souhaité confier au C.A.U.E une mission
de diagnostic. Le terrain d’assiette,
appelé le «pôle enfance», se situe
sur un espace en marge des grands
axes de distribution. Dans l'étude
en cours, le C.A.U.E travaille pour
retrouver une cohérence générale
sur le site et une logique à l’agrandissement des différents équipements. En effet, ces équipements
construits sans schéma directeur
ont leur qualité propre mais ne
présentent pas de lien entre eux. Il
en résulte des espaces publics peu
hiérarchisés et surtout peu lisibles.
Le C.A.U.E propose de créer une
trame directrice à travers un mail
structurant desservant les différents projets. Les agrandissements
esquissés confortent la logique
qui semble nécessaire pour une
meilleure lecture du paysage.
Etat actuel
Esquisse du projet
Stationnement : du béton au gazon
et sont parfois comme un écrin
pour les constructions d’hier ou
d’aujourd’hui.
Sa localisation
Parking à Ecrainville
A
l’occasion de la création d’un
nouvel équipement, le stationnement est un problème récurrent. Comme pour toute opération
d’aménagement ou de construction, le parking mérite une phase de
réflexion préalable afin d’éviter des
réponses dans l’urgence qui coûtent
souvent cher à la collectivité et qui
génèrent d’autres contraintes dans
l’utilisation de l’espace public.
Aussi, avant toute décision, le
maître d’ouvrage doit se faire
accompagner le plus en amont
possible.
Lieu d’accueil et de patrimoine
La qualité du cadre de vie est une
préoccupation de plus en plus présente dans l’esprit de chacun. Ainsi,
lieu d’accueil et espace de contact
avec la réalité pour l’automobiliste
de passage, le parking participe à
l’image de la commune. La qualité
de ses abords, le traitement des
sols, le choix du mobilier… créent
le patrimoine urbain de demain
Pour qu’une nouvelle aire de stationnement soit utile, il est essentiel que sa localisation réponde à
l’attente des usagers. Par exemple,
sur un axe de circulation dans
une petite commune, la proximité
immédiate est la priorité pour le
choix du lieu d’implantation.
Toutefois, la seule proximité ne
garantit pas un bon fonctionnement, et c’est l’ensemble de
l’aménagement, avec ses abords,
qui peut renforcer l’attrait du lieu et
des commerces à desservir.
Son intégration
Trop souvent, le parking se résume
à une plateforme d’enrobé trop
prégnante dans l’espace. Pourtant,
les idées ne manquent pas pour
intégrer l’aménagement et éviter
de trop minéraliser une surface
qui reste vide la plupart du temps.
A l’échelle de l’aire de stationnement, le traitement du sol revêt
une grande importance pour l’ambiance créée. Il existe par exemple
des solutions durables pour créer
des surfaces de stationnement
vertes. Le choix des revêtements
de sols doit certes répondre à des
contraintes techniques mais peut
varier en fonction du contexte
paysager et architectural.
La végétation est également un
moyen économique pour accompagner le stationnement. A l’échelle
de la commune, le fait de prolonger
un alignement d’arbres, de recréer
des talus identiques à ceux du
centre-bourg, de retrouver des haies
qui bordent les herbages alentour,
permet de créer des continuités
visuelles agréables pour structurer
l’espace du parking. D’une manière
générale, dans un contexte rural,
utiliser la végétation contribue à
préserver le caractère rustique des
bourgs et hameaux.
Le choix de prolonger un cheminement piéton dans son matériau
existant va permettre d’intégrer
immédiatement une des fonctions
du nouvel aménagement. Les
choix de couleurs et de nature des
matériaux peuvent permettre de
conserver le caractère du site à
préserver.
Récemment, le C.A.U.E a donné des conseils pour l’aménagement de
stationnement à Saint Honoré et à Montigny :
Commune de Saint Honoré : Le parking a été conçu de manière à mettre en scène la
mairie. L’axe de perspective centré sur le bâtiment est exclusivement piéton. Un alignement lâche, doublé d’une haie taillée, adosse le parking et crée des fenêtres visuelles
cadrées sur la mairie.
La commune de Montigny souhaite aménager une aire de stationnement à proximité de l’église, sur une prairie, située dans le périmètre de protection d’un Monument
Historique. Ce contexte impose d’accorder une attention particulière à la qualité de
l’aménagement et à son insertion dans le site. Il a été proposé d’intégrer l’aire de
stationnement dans une prairie plantée de pommiers et ceinturée d’une haie basse
(structures végétales caractéristiques du paysage local). Le parking est traité en stationnement vert à sens unique.
page 5
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
GAILLEFONTAINE
GANCOURT SAINT ETIENNE
GANZEVILLE
GERPONVILLE
GERVILLE
GODERVILLE
GOMMERVILLE
GONFREVILLE CAILLOT
GONFREVILLE L’ORCHER
GONNEVILLE SUR SCIE
GONZEVILLE
GOUCHAUPRE
GOUPILLIERES
GOURNAY EN BRAY
GOUY
GRAIMBOUVILLE
GRAINVILLE LA TEINTURIERE
GRAINVILLE SUR RY
GRAINVILLE YMAUVILLE
GRAND COURONNE
GRANDCOURT
GRANDES VENTES (LES)
GRAVAL
GREGES
GREMONVILLE
GRENY
GREUVILLE
GRIGNEUSEVILLE
GRUCHET LE VALASSE
GRUCHET SAINT SIMEON
GRUGNY
GRUMESNIL
GUERVILLE
GUEURES
GUEUTTEVILLE
HALLOTIERE (LA)
HARFLEUR
HATTENVILLE
HAUCOURT
HAUDRICOURT
HAUTOT L’AUVRAY
HAUTOT LE VATOIS
HAUTOT SUR SEINE
HAVRE (LE)
HAYE (LA)
HEBERVILLE
HERICOURT EN CAUX
HERONCHELLES
HEUGLEVILLE SUR SCIE
HEUQUEVILLE
HODENG AU BOSC
HOUDETOT
HOULME (LE)
HOUPPEVILLE
HOUQUETOT
HOUSSAYE BERANGER (LA)
HUGLEVILLE EN CAUX
ILLOIS
IMBLEVILLE
INCHEVILLE
ISNEAUVILLE
JUMIEGES
LAMBERVILLE
LAMMERVILLE
LANQUETOT
LESTANVILLE
LILLEBONNE
LIMESY
LIMPIVILLE
LINDEBEUF
LINTOT
LOGES (LES)
LONDE (LA)
LONGROY
LONGUEIL
LONGUERUE
LONGUEVILLE SUR SCIE
LUCY
LUNERAY
MALAUNAY
MALLEVILLE LES GRES
MANEGLISE
MANEHOUVILLE
MANIQUERVILLE
MANNEVILLE ES PLAINS
MANNEVILLE LA GOUPIL
MANNEVILLETTE
MAROMME
MARQUES
MARTAINVILLE EPREVILLE
MARTIGNY
MARTIN EGLISE
MASSY
MATHONVILLE
MAUCOMBLE
MAULEVRIER SAINTE GERTRUDE
MAUNY
MAUQUENCHY
MELAMARE
MELLEVILLE
MENERVAL
MENONVAL
MENTHEVILLE
MESNIERES EN BRAY
MESNIL ESNARD (LE)
page 6
L'éducation à l'environnement s'ouvre
sur le cadre de vie
L’éducation à l’environnement
est depuis longtemps une des
missions prioritaires du C.A.U.E. Les
animations pédagogiques ont toujours été orientées vers les espaces
vécus : paysages ruraux ou urbains,
découverte de l’architecture,
environnement
et écosystèmes, approche
patrimoniale.
ses expériences passées, le C.A.U.E
est associé à un groupe de pilotage
dirigé par la Direction Régionale de
l’Environnement (DIREN) chargé
dans un premier temps du recensement des opérations et démarches menées par les structures et
associations de la région. Ce groupe
devra ensuite définir une politique
générale de mise en œuvre de cette
approche, à l’échelle régionale.
Que cela soit dans des
cadres de partenariats institutionnels (avec la DRAC de Haute
Normandie, l’Education Nationale,
l’Ecole d’Architecture de Normandie), que ce soit sur le temps d’apprentissage scolaire ou en dehors,
le C.A.U.E s’est sans cesse appuyé
sur sa familiarité avec les territoires
départementaux pour transmettre
cette culture aux jeunes (et moins
jeunes) publics.
Du fait des liens avec le pôle de
ressources et de compétences
«Pédagogie auprès des jeunes» de
la Fédération Nationale, le C.A.U.E
s’est rapproché du réseau CITEPHILE, réseau national d’éducation
à l’environnement urbain. Il a mis
en œuvre une rencontre régionale
en mai 2004 sur le thème des «parcours urbains». Cette rencontre fut
une étape de réflexion en vue de la
préparation du Carrefour National
Citéphile qui eu lieu du 24 au 26
novembre 2004 près d’Annecy. Le
thème général était «Parcours de
vie, parcours de ville». Le C.A.U.E y
a pris une part active en présentant
son expérience en matière d’animation d’Ateliers et la création d'outils
pédagogiques. Le C.A.U.E poursuit
En adossant la Charte pour l’Environnement à la constitution
de notre République, l’éducation
à l’environnement constitue un
levier opérationnel de sensibilisation auprès des jeunes. Dans ces
nouvelles perspectives, et fort de
aujourd’hui cette collaboration
en prolongeant son adhésion
au réseau Citéphile et en contribuant à la rédaction des
actes de ces rencontres qui
seront bientôt édités.
En continuant de promouvoir le rôle des
haies, des mares, la
qualité de nos paysages, la valeur de
nos architectures, le
C.A.U.E contribue à cerner
cette notion d’environnement. Dépassant
l’approche stricte
de la nature et de
sa protection, le
C.A.U.E s’ouvre à
l’environnement
urbain, positionnant
l’homme et la société au
cœur de cette notion. Par
le croisement des regards,
par l’acquisition d’une culture,
par la prise de conscience que
chacun a un rôle sur son territoire,
nous contribuons à former les
citoyens de demain.
A Saint-Arnoult
une réflexion générale
retisse le projet urbain
Située sur la voie historique qui
relie Rouen à Lillebonne, sur le
plateau dominant Caudebec en
Caux, la commune de Saint Arnoult
a entamé depuis plusieurs années
une réflexion sur la restructuration
de son cœur de bourg, à proximité
de la mairie et de l’école. Une étude
du C.A.U.E avait entamé la démarche il y a deux ans. Avec la création
d’un commerce en bordure de la
RD 982, l’ouverture d’un cabinet
médical et le transfert de la salle
des fêtes dans des locaux associés à
la salle de sports, les objectifs communaux ont évolué. L’occasion de
repenser l’aménagement du centre
est d’actualité et un complément
d’étude s’avère utile.
Pour répondre à l’ensemble des
attentes formulées par l’équipe
municipale, le CAUE a réorienté
les objectifs municipaux vers une
réflexion globale sur la commune.
En effet, la refonte du centre-bourg
doit être évaluée à l’échelle du village, en intégrant l’aménagement
de la traversée de la route départementale et en affirmant les deux
entrées de ville. .
Le principe d’aménagement proposé se structure avec des talus plantés.
Eléments de paysage réintroduits dans le cœur du bourg, ils permettent entre
autres de délimiter une nouvelle place de village devant l’école, de créer un écrin
pour la mairie, de sécuriser la RD 982 et recréer la liaison mairie-église.
Elément de paysage histori-
la RD 982 traverse l’ensemble
que, le talus planté est un support
du bourg en ligne droite sans mar-
valorisant pour l’aménagement
quage du cœur du village
des communes rurales du Pays de
Caux.
pom
pom
pom
pommes...
L’association pomologique de
Haute-Normandie a organisé en
octobre 2004 le premier salon Europomm’. Il présentait au public les
savoir-faire et les produits de différents pays de l’Europe. Ce fut l’occasion d’échanger avec de nombreux
professionnels et associations européennes à l’occasion d’ateliers et de
conférences-débats. Le C.A.U.E et le
Parc Naturel Régional des Boucles
de la Seine Normande ont réalisé
et présenté huit panneaux sur la
culture raisonnée des vergers. Ils
illustraient notamment l’intérêt des
haies d’essences locales et présentaient les arbustes qui attirent les
insectes utiles pour lutter contre
les parasites des pommiers.
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
Une nouvelle exposition s'amorce :
grand angle sur l’architecture et le paysage de la Seine-Maritime
Le département de la Seine-Maritime comporte quatre grands types de paysages liés aux entités géologiques du Pays de Caux , Pays de Bray, de la vallée
de Seine et du littoral. Ils se sont constitués au fil des siècles et ont évolué en s’adaptant aux conditions des époques et aux activités humaines. Ils résultent
de la rencontre d’hommes et d’un milieu. Ces paysages mutent, nous en sommes tous les témoins mais également les acteurs.
La redécouverte du patrimoine de
pays et l’intérêt du public pour les
espaces naturels convergent vers
un développement du tourisme
«vert». Du Pays de Bray au Pays de
Caux, des bords de Seine au bord
de mer, le département de la SeineMaritime est riche d’un paysage et
d’une architecture traditionnelle
contrastés. Il nous a semblé indispensable de sensibiliser le public,
acteur de l’intérêt de préserver et
de réhabiliter ce patrimoine paysager et architectural départemental.
Le C.A.U.E, offre une palette de
métiers et de regards complémentaires : architecte, urbaniste, paysagiste et écologue proposent une
approche croisée sur un paysage
tel qu’on le rêve pour un nouvel
outil pédagogique : une exposition
de 40 panneaux est en train de se
finaliser.
Les images idylliques que nous
montrons veulent avoir valeur
d’exemple et donner l’alerte sur la
perte d’identité de ce cadre de vie
patrimonial menacé.
Cet outil comprend deux parties :
la première, plus générale, présente
les composantes du paysage naturel et architectural dans ses grandes
lignes : géologie, hydrographie,
végétation, matériaux et techniques
de construction (le pan de bois, la
maçonnerie...). On redécouvre que
la végétation, comme les matériaux
utilisés en construction, sont à la
fois dépendants de la nature du
sol, du sous-sol et des conditions
climatiques locales.
La seconde partie de l’exposition
est déclinée pour chacune des
quatre grandes entités paysagères. Plus détaillée, elle rappelle,
pour chaque territoire identifié, le
milieu physique et les formations
végétales rencontrées. Elle présente
Pour le littoral, par
exemple, sont expliquées la géologie des
falaises ou encore les
formes de relief particulières que sont
les vallées et les valleuses. En matière de
patrimoine bâti, un
accent particulier est
mis sur les maisons de
pêcheurs ainsi que sur
l’architecture balnéaire
du XIXème siècle.
également l’histoire du paysage,
l’organisation du bâti et les formes
d’architecture traditionnelles.
Finalisée dans le courant du
second semestre 2005,elle sera
mise à disposition des collectivités
territoriales et des établissements
scolaires, comme l’ensemble de
nos outils de sensibilisation. Sur
demande, des animations pourront
également accompagner cette
exposition itinérante et permettre
de renforcer la sensibilisation en
matière d’architecture, d’urbanisme
et de paysage.
Croquis originaux du C.A.U.E 76
page 7
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
MESNIL SOUS JUMIEGES
MESNIL LIEUBRAY (LE)
MESNIL PANNEVILLE
MESNIL REAUME (LE)
MESNIL RAOUL
MIRVILLE
MOLAGNIES
MONCHAUX SORENG
MONT CAUVAIRE
MONT DE L’IF
MONTEROLIER
MONTIGNY
MONTIVILLIERS
MONTMAIN
MONTREUIL EN CAUX
MONT-ROTY
MONTVILLE
MORGNY LA POMMERAYE
MORTEMER
NESLE HODENG
NESLE NORMANDEUSE
NEUFBOSC
NEUFCHATEL EN BRAY
NEUFMARCHE
NEUVILLE CHANT D’OISEL (LA)
NEUVILLE FERRIERES
NOLLEVAL
NOTRE DAME DE BONDEVILLE
NOTRE DAME DE GRAVENCHON
NOTRE DAME DU PARC
OCTEVILLE SUR MER
OFFRANVILLE
OISSEL
ORIVAL
OSMOY SAINT VALERY
OURVILLE EN CAUX
OUVILLE LA RIVIERE
OUVILLE L’ABBAYE
PALUEL
PARC D’ANXTOT
PETIVILLE
PIERRECOURT
PIERREVAL
PLEINE SEVE
PONTS ET MARAIS
PREAUX
PRETOT VICQUEMARE
PUISENVAL
QUEVREVILLE LA POTERIE
QUIBERVILLE SUR MER
QUIEVRECOURT
QUINCAMPOIX
REALCAMP
RICHEMONT
ROBERTOT
ROCQUEFORT
ROGERVILLE
ROLLEVILLE
RONCHEROLLES SUR LE VIVIER
ROUMARE
ROUTES
ROUVILLE
ROUVRAY CATILLON
ROUXMESNIL BOUTEILLES
RY
SAANE SAINT JUST
SAINNEVILLE SUR SEINE
SAINT AIGNAN SUR RY
SAINT ANDRE SUR CAILLY
SAINT ANTOINE LA FORET
SAINT ARNOULT
SAINT AUBIN DE CRETOT
SAINT AUBIN EPINAY
SAINT AUBIN LE CAUF
SAINT AUBIN LES ELBEUF
SAINT AUBIN ROUTOT
SAINT AUBIN SUR MER
SAINT AUBIN SUR SCIE
SAINT CRESPIN
SAINT DENIS SUR SCIE
SAINT EUSTACHE LA FORET
SAINT GEORGES SUR FONTAINE
SAINT GERMAIN D’ETABLES
SAINT GERMAIN SOUS CAILLY
SAINT GERMAIN SUR EAULNE
SAINT GILLES DE LA NEUVILLE
SAINT HELLIER
SAINT HONORE
SAINT JACQUES D’ALIERMONT
SAINT JACQUES SUR DARNETAL
SAINT JEAN DE FOLLEVILLE
SAINT JEAN DE LA NEUVILLE
SAINT JEAN DU CARDONNAY
SAINT JOUIN BRUNEVAL
SAINT LAURENT DE BREVEDENT
SAINT LAURENT EN CAUX
SAINT LEGER AUX BOIS
SAINT LEGER DU BOURG DENIS
SAINT LEONARD
SAINT MACLOU DE FOLLEVILLE
SAINT MACLOU LA BRIERE
SAINT MARDS
SAINT MARTIN AUX ARBRES
SAINT MARTIN AUX BUNEAUX
SAINT MARTIN DE BOSCHERVILLE
SAINT MARTIN DU MANOIR
SAINT MARTIN DU VIVIER
SAINT MARTIN LE GAILLARD
SAINT MARTIN L’HORTIER
page 8
Clos-masures : Comptez-vous !!
Pour beaucoup d’entre nous,
le paysage rural est un paysage
quotidien, familier. Notre regard
emprunt d’affectivité nous permet
difficilement de reconnaître sa
dégradation ; elle est une réalité
pourtant aisément perceptible.
En Pays de Caux, il est difficile
d’évaluer l’ampleur de la dynamique de régression des clos-masures
en ne s’appuyant que sur des constats visuels. Jusqu’à présent, aucun
recensement n’a été effectué sur
le département. Le C.A.U.E a donc
décidé de réaliser une étude paysagère qualitative et quantitative de
manière à évaluer objectivement
l’état des clos-masures et à corroborer le premier constat visuel.
Une zone-test de 9 communes a
été définie.
Canton d’Yvetot : Allouville-Bellefosse, Ecretteville-lès-Baons et
Valliquerville.
Canton de Yerville : Yerville,
Saint-Martin-aux-Arbres et Ectot
l’Auber.
Canton de pavilly : Bouville,
Blacqueville et Mesnil-Panneville.
L’état des lieux est basé sur un
constat visuel des caractéristiques
et de l’état de conservation des
composantes des clos-masures.
Le C.A.U.E a analysé à la fois les
éléments naturels (les talus plantés, les vergers de haute-tige et
les mares) et les éléments bâtis
(maisons d’habitation et bâtiments
d’exploitation). La vocation et le
changement de la forme parcellaire ont aussi été renseignés. De
même, les pavillons et les bâtiments
d’architecture traditionnelle reconvertis en habitation ont été repérés.
Ce dernier point permet d’évaluer la
dynamique d’évolution du paysage
liée à une « urbanisation » de la
campagne et une « résidentialisation » des clos-masures.
Sur chaque commune, tous les
clos-masures ont été recensés, soit
un total de 500 entités.
Les informations recueillies sur le
terrain ont, ensuite, été cartographiées sous un logiciel de SIG (Système d’Information Géographique).
Ce logiciel permet de quantifier les
éléments recensés sous forme de
dénombrement ou de calcul de
linéaires.
L’observation de l’état de conservation de chaque composante
naturelle et bâtie a permis de
rendre compte de l’état général
Etat général de
Ectot-l'Auber
aux-Arbres
Total
3 communes
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Bon état
2
4,8
5
9,8
3
8,1
10
7,7
Etat moyen
22
52,4
30
58,8
23
62,2
75
57,7
Mauvais état
18
42,8
16
31,4
11
29,7
45
34,6
Total
42
100
51
100
37
100
130
100
Alouville-
Etat général de
Ecretteville-
Bellefosse
conservation
de conservation de chaque closmasure. L’interprétation des données fournit des résultats globalement proches sur les 9 communes
étudiées. Ainsi, on observe une
moyenne de clos-masures en bon
état de conservation inférieure à
7%, celle des clos présentant un
mauvais état de conservation est
de 33%. Ces derniers, beaucoup
trop dégradés, n’ont d’ailleurs plus
l’aspect de clos-masures.
Saint-Martin
Yerville
conservation
Valliquerville
les-Baons
Total
3 communes
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Bon état
3
3,5
3
6
8
10
14
6,4
Etat moyen
60
70
27
56,5
55
66
142
65,4
Mauvais état
23
26,5
18
37,5
20
24
61
28,2
Total
86
100
48
100
83
100
217
100
Etat général de
Bouville
conservation
Mesnil
Blacqueville
Total
Panneville
3 communes
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Bon état
1
1,5
5
11,9
2
4,4
8
5,3
Etat moyen
41
63
25
59,5
26
57,8
92
60,5
Mauvais état
23
35,5
12
28,6
17
37,8
52
34,2
Total
65
100
42
100
45
100
152
100
"on observe
une moyenne
de clos-masures
en bon état
inférieure à 7%"
Le cas des talus plantés d’essences locales est également critique.
L’existence de ces fameux «fossés»
qui délimitent les clos-masures et
dessinent des écrans arborés sur les
larges plaines agricoles, est (devrat-on dire un jour "étaient") une
des caractéristiques paysagères
originales du Pays de Caux. L’étude
fait apparaître que l’état de conservation actuelle des talus est en relation avec celui des alignements qui
les surmontent. Entre 38 et 60 % des
talus plantés ont disparu ou sont en
mauvais état ; à peine 30% des talus
plantés sont en bon état.
Ces chiffres témoignent que nous
sommes dans une «dynamique»
de dégradation des clos-masures.
Malheureusement, cette forme
paysagère locale s’efface progressivement du paysage.
Si nous ne voulons pas que ce
patrimoine n’existe qu’à travers
les livres d’histoire-géo ou les
nouvelles de Maupassant, nous
devons mettre en place une
politique active et volontariste
de sauvegarde.
Extrait d'une carte de recensement des élements naturels des clos-masure sur le
canton d'Yvetot.
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
Encadrer le paysage : la charte, outil de projet
Si la mission d’étude (diagnostic
paysager, aide à la définition du
projet, élaboration du document)
doit être confiée à un concepteur
libéral, le C.A.U.E de la Seine-Maritime peut être intégré au groupe
de pilotage. Appuyant les réflexions
des élus, il aidera la collectivité à
définir les modalités de la concertation, à construire le programme
souhaité et les objectifs de la consultation du maître d'œuvre.
La charte paysagère a pour but
d’élaborer un projet commun pour
la protection, la valorisation, la restauration d’un paysage à l’échelle
intercommunale ou à l’échelle
d’un pays.
Renforcée par la loi sur les paysages de 1993, la réflexion sur le
paysage prend toute sa place dans
des projets de développement
intercommunaux qui se mettent
progressivement en place actuellement.
Sa connaissance du territoire et
sa compréhension du fonctionnement de chaque entité paysagère
ainsi que sa participation à plusieurs réflexions sur le département,
font du C.A.U.E. un interlocuteur
pertinent qui croise plusieurs expériences.
Ce document engage la collectivité autour d’un programme
d’actions et de règles d’occupation
du sol. La charte se concrétise sur le
territoire, par un débouché opérationnel et des actions concrètes.
A Saint-Romain de Colbosc
A Cauville-sur-Mer
Esthétique du ravalement
n
simulatio
nce
à éviter
à éviter
oit
ment
omé-
sés
ie avec
à éviter
Le C.A.U.E a essentiellement préconisé des aménagements paysagers. Il semblait important de
signaler, par une ouverture visuelle,
la proximité des commerces et des
équipements depuis le carrefour
sur la route départementale. Celleci s’accompagnerait d'un alignement d’arbres reliant les différentes
2005
olbosc
ain-de-C 51
14
int-Rom
430 Sa x: 02 25 20 .fr
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Les esquisses d’aménagement
se sont orientées sur la recréation
d’une centralité forte, structurée
par des liaisons entre les différents
éléments existants. Le principe clé
du projet est de créer un « closmasure » autour des principaux
équipements.
séquences du centre-bourg. De
même, pour identifier les espaces
publics existants et projetés comme
un seul et même centre-bourg,
une limite paysagère constituée
de charmes répond aux exigences
esthétiques fonctionnelles et physiques du site.
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L’étude met en évidence une
dislocation des espaces publics et
l’absence de lien entre les différents
équipements. Par ailleurs, elle souligne la nécessité de valoriser un
patrimoine architectural et paysager remarquable.
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Télépho caue76.org w.
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Les élus conscients de la
valeur de cet ensemble se
sont mobilisés. Ils ont souhaité
donner un cadre d’intervention
aux habitants. La municipalité a
ainsi sollicité le C.A.U.E pour réalitions
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architecturales.
Cette fiche pédagogique donne aux
Saint-Romanais les
principes à respecter pour réhabiliter
leur patrimoine
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Intégrat
Située à 15 km du Havre, la commune de Cauville-sur-Mer, soumise
aux phénomènes de péri-urbanisation, connaît un développement
rapide. Elle souhaite requalifier
son centre grâce à de nouvelles
constructions : une mairie, une
école, des commerces et des locaux
associatifs. Le C.A.U.E a établi un
diagnostic global du fonctionnement du village et de ses atouts
afin d’orienter les décisions vers un
projet d’aménagement du centrebourg cohérent.
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La commune de Saint-Romain- l’art. Elle synthétise les éléments
de-Colbosc est organisée autour constituants de l’architecture :
de la place du marché. Au centre, volumes, matériaux, couleurs et
s’élèvent quatre bâtiments à l’or- donne des conseils techniques
donnance symétrique : l’hôtel de et esthétiques. Cet album liste les
ville, la salle des fêtes, l’ancienne erreurs à éviter. Bien sûr, chaque
halle aux avoines, aujourd’hui projet est différent, l’architecte du
devenue perception, et l’ancienne C.A.U.E est là pour donner des conhalle aux blés, actuellement bureau seils plus précis aux particuliers lors
de poste. Les constructions sont de leurs demandes d’autorisation
implantées en bordure des axes et d’urbanisme.
installées sur un parcellaire étroit
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Re-création du paysage cauchois
Réalisé
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De
Au-delà du diagnostic, le projet
consiste à envisager l’avenir du
paysage, à choisir les bases des
interventions pour sa requalification et l’insertion d’aménagements
futurs pour un nouvel usage de ses
espaces.
Au sein du comité de pilotage,
le C.A.U.E. contribue à valider les
étapes d’identification des caractères fondamentaux des paysages
concernés, des facteurs de leur
évolution, de leurs points forts et
de leurs points faibles.
C’est une démarche qui permet
aux élus de faire comprendre à
la population les enjeux de son
paysage quotidien afin qu’elle en
tienne compte dans chaque acte
qui touche à son cadre de vie rapproché et l’incite à avoir un regard
d’ensemble.
aires
s second
Des actions particulières peuvent
être également réalisées comme
des fiches thématiques ou des
vidéo-projections
L
page 9
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
SAINT MAURICE D’ETELAN
SAINT NICOLAS D’ALIERMONT
SAINT NICOLAS DE LA TAILLE
SAINT OUEN DU BREUIL
SAINT OUEN SOUS BAILLY
SAINT OUEN LE MAUGER
SAINT PIERRE BENOUVILLE
SAINT PIERRE DE VARENGEVILLE
SAINT PIERRE EN PORT
SAINT PIERRE EN VAL
SAINT PIERRE LAVIS
SAINT PIERRE LE VIEUX
SAINT PIERRE LE VIGER
SAINT PIERRE LES ELBEUF
SAINT QUENTIN AU BOSC
SAINT REMY BOSCROCOURT
SAINT RIQUIER EN RIVIERE
SAINT ROMAIN DE COLBOSC
SAINT SAIRE
SAINT SAUVEUR D’EMALLEVILLE
SAINT SYLVAIN
SAINT VAAST D’EQUIQUEVILLE
SAINT VAAST DU VAL
SAINT VALERY EN CAUX
SAINT VICTOR L’ABBAYE
SAINT WANDRILLE RANCON
SAINTE ADRESSE
SAINTE AGATHE D’ALIERMONT
SAINTE BEUVE EN RIVIERE
SAINTE COLOMBE
SAINTE CROIX SUR BUCHY
SAINTE FOY
SAINTE MARGUERITE SUR MER
SAINTE MARIE AU BOSC
SASSETOT LE MAUCONDUIT
SASSEVILLE
SAUCHAY
SAUMONT LA POTERIE
SAUSSEUZEMARE EN CAUX
SENNEVILLE SUR FECAMP
SEPT MEULES
SERQUEUX
SERVAVILLE SALMONVILLE
SEVIS
SIGY EN BRAY
SOMMERY
SORQUAINVILLE
SOTTEVILLE LES ROUEN
SOTTEVILLE SOUS LE VAL
SOTTEVILLE SUR MER
THEROULDEVILLE
THEUVILLE AUX MAILLOTS
THIERGEVILLE
THIETREVILLE
THIL MANNEVILLE
THIOUVILLE
TILLEUL (LE)
TOCQUEVILLE EN CAUX
TOCQUEVILLE LES MURS
TOCQUEVILLE SUR EU
TORCY LE GRAND
TORCY LE PETIT
TORP MESNIL
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TOUFFREVILLE LA CABLE
TOUFFREVILLE LA CORBELINE
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TOURVILLE LA CHAPELLE
TOURVILLE LA RIVIERE
TOURVILLE LES IFS
TOURVILLE SUR ARQUES
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TROIS PIERRES (LES)
TROUVILLE ALLIQUERVILLE
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VAL DE LA HAYE
VAL DE SAANE
VALLIQUERVILLE
VALMONT
VARENGEVILLE SUR MER
VARNEVILLE BRETTEVILLE
VASSONVILLE
VATIERVILLE
VATTETOT SOUS BEAUMONT
VATTETOT SUR MER
VAUPALIERE (LA)
VEAUVILLE LES BAONS
VENESTANVILLE
VENTES SAINT REMY
VERGETOT
VEULES LES ROSES
VEULETTES SUR MER
VIBEUF
VIEUX ROUEN SUR BRESLE
VIEUX RUE (LA)
VILLAINVILLE
VILLERS ECALLES
VILLY-SUR-YERES
VIRVILLE
VITTEFLEUR
WANCHY CAPVAL
YAINVILLE
YERVILLE
YPORT
YPREVILLE-BIVILLE
YQUEBEUF
YVECRIQUE
YVETOT
page 10
A d'Incheville
Le giratoire tourne au projet urbain...
Inscrite au cœur d’Incheville, la
place de l’église doit faire l’objet
d’un réaménagement.
Le C.A.U.E, sollicité par la commune, a élargi la réflexion sur
l'ensemble de l’espace central de
la commune. Un diagnostic de
l’existant fait apparaître que différentes activités liées à un centreville se retrouvent cantonnées en
sous-espaces autour du rond-point
central.
Il propose ainsi un schéma qui
repose sur plusieurs idées :
• une composition générale qui
permet aux trois sous-espaces,
de la mairie, de l’église et du
cinéma, de vivre séparément
mais dans une unité cohérente.
• Des axes piétonniers affirmés
assurant des liens plus évidents
entre les trois places.
• Une mise en scène végétale aux
abords du giratoire, mettant en
valeur le marronnier remarquable, tout en donnant plus de
qualité à l’espace.
de façon à ce que, lorsque les
voitures ne sont plus là, le piéton
perçoive une place agréable et
aérée et non un parking vide.
• Un traitement moins routier des
voiries ; giratoire réduit, bordures
abaissées, peinture de sol minimum, largeurs de voirie limitées
au strict nécessaire…
• Des élargissements de trottoirs
et une meilleure accessibilité
devant les commerces.
La problématique de cette
commune est très représentative de la pensée fonctionnaliste d’un certain nombre
d’aménageurs qui prônent le
rond-point comme panacée de
l’aménagement. Il fluidifie le
trafic, marque l’espace central…
Quelques années plus tard, il
faut revoir le fonctionnement
et rendre à l’urbanité son droit
de cité.
• Des trottoirs élargis au nord de
l’axe de circulation et notamment
devant la salle communale.
Ce fonctionnement satellisé est
à revoir. Le projet proposé par le
C.A.U.E se veut rassembleur : il crée
une véritable place où chaque activité serait complémentaire.
• Une acquisition foncière au
niveau de l’îlot bâti central, permettant une ouverture visuelle,
ainsi que la suppression d’un
premier plan peu valorisant.
• Une offre de stationnement
globalement réduite et mieux
intégrée au traitement du sol,
En Pays de Bray, les artisans veulent "éco-bâtir"
Le C.A.U.E a été sollicité par la
Chambre de Métiers pour intervenir
lors d’un stage de sensibilisation
à la valorisation du patrimoine
brayon. Il a été défini à l’issue du
diagnostic réalisé dans le cadre de
l’élaboration de la charte de territoire. S’inscrivant à la suite d’une
série d’actions engagées dans le
cadre du PACT (Programme d’Aménagement Concerté du Territoire),
ce dispositif a été commandité par
le Syndicat Mixte d’Aménagement
et de Développement du Pays de
Bray en partenariat avec la Chambre de Métiers, la CAPEB (Chambre
syndicale des Artisans et des Petites
Entreprises du Bâtiment) et la Fédération du Bâtiment.
Il a permis à une dizaine d’artisans
locaux, tous corps de métiers du
bâtiment confondus, d’approfondir leurs connaissances sur
les techniques de construction
traditionnelle du bâti brayon, sa
restauration, son intégration au
site, sa valeur patrimoniale... Une
journée a été consacrée à la présentation des éco-matériaux. Sains
et peu consommateurs d’énergie,
ils s’harmonisent d’autant plus
avec les matériaux mis en œuvre
dans la construction traditionnelle
qu’ils sont eux même fabriqués
pour la plupart avec les mêmes
matières premières : terre, laines de
chanvre, de lin ou de mouton, bois,
chaux... etc.
Grâce à ces matériaux, nous pouvons respecter le bon sens constructif de la maison «respirante»,
saine et écologique, de nos ancêtres
sans pour autant nous contraindre
à une restauration strictement
identique.
la démarche du développement
durable et de l’agenda 21, il est
indispensable de répondre à ces
lacunes.
Dans cette même logique d’initiation aux éco-matériaux, le C.A.U.E
a organisé un après-midi d’information ouvert au public le 1er
juin à l’occasion de la semaine du
développement durable initié par
le Ministère de l’Ecologie.
L'éco-construction, qu’elle soit
traditionnelle (torchis/colombage)
ou moderne (nouveaux matériaux
écologiques), est avant tout basée
sur le concept d’un habitat préservant la santé de ses habitants
tout en participant à la protection
de l’environnement, à la gestion
des ressources naturelles, et à la
préservation des paysages.
De plus en plus, nous sommes
sensibles à ces problématiques ;
la demande est croissante, mais
la main d’œuvre et la distribution
sont encore peu répandues. Dans
Photo - M.Lavenu
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
A Bretteville-du-Grand-Caux
Pour un lotissement bien intégré : la haie plante le décor.
La commune de Bretteville du
Grand Caux, près de Goderville, a
acquis, il y a quelques années, un
terrain pour réaliser un complexe
sportif dans le centre du village.
Cependant, il s’est avéré dangereux
de faire venir les enfants de l’école
sur ce site car il fallait traverser une
route. La commune a donc décidé
de créer un lotissement sur cette
parcelle et a fait appel au C.A.U.E
pour son intégration paysagère.
En 1998, une première tranche de
plantation a permis de réaliser 190
mètres de haie le long de la route
qui mène à Goderville (chef lieu de
canton). Il a été décidé de planter
un double alignement de chênes
pédonculés qui rappelle les haies
traditionnelles du Pays de Caux. Le
chantier de plantation a été réalisé
avec les enfants des écoles et, pour
des raisons esthétiques, un paillage
composé de paillette de lin, a été
apporté au pied des chênes.
Par la suite, la présence d’anomalies de surface (marnière ou
bétoire) a empêché la réalisation
d’habitations sur une partie du
terrain. Cette zone a donc été transformée en espace vert qui accueille
aussi le bassin de rétention des
eaux pluviales. La commune a fait
appel au C.A.U.E pour planter une
nouvelle haie le long de cet espace
sur une longueur de 110 m. Il a donc
semblé naturel de proposer un
double alignement de hêtres afin
de recréer le paysage traditionnel
de l’ancien corps de ferme adjacent
et aussi parce que cette essence
supportera l’ombre des grands
peupliers voisins.
Il restait ensuite une tranche de
160 m le long des habitations qui
n’étaient pas encore construites
dans le lotissement. Le choix s’est
donc porté sur des végétaux de
taille moyenne (moins de 15 m)
qui ont la faculté de pouvoir être
recépés (on les coupe au ras du sol
et ils repoussent depuis la souche)
et qui présentent des floraisons. Une
double rangée a donc été prévue :
• côté cultures : du charme
qui est très rustique et qui a la
particularité de conserver quelques feuilles mortes l’hiver ;
• côté lotissement : du noisetier, de
l’érable champêtre, du cornouiller
sanguin, du cornouiller mâle et
de la viorne lantane. Cette haie
et celle en hêtres (270 m au total)
ont été plantées avec les enfants
des écoles.
Au travers de cet exemple, plusieurs points sont à retenir : la
commune a souhaité conserver la
propriété de ces jeunes haies, ce
qui permet une gestion uniforme
de chaque tronçon lors des tailles
réalisées par les employés commu-
naux. La rétrocession d’une partie
de haie à chaque parcelle aurait
sans doute abouti à des traitements
anarchiques.
La commune garde une emprise
de 5 m de largeur ce qui permet de
laisser pousser ces haies à plus de
2 m de hauteur, gage d’une bonne
intégration du lotissement dans
le paysage environnant. De plus,
cette emprise permet de proposer
aux habitants du village un sentier
de promenade enherbé. Enfin, les
habitants du lotissement ont, dès
leur installation, une ceinture végétale esthétique et bien sûr efficace.
La preuve de cette réussite : il n’y a
pas de thuyas le long des clôtures
des particuliers !!!
Le C.A.U.E s’est
engagé en 2003
re dans une démarche
Le clos-masu
d’information et de
sensibilisation qui
vise à préserver le
paysage en sollicitant un regard
plus attentif
de chacun sur
les clos-masures. Plusieurs
actions et
publications,
cofinancées
par l’Union
Européenne et le Département
de la Seine-Maritime, sont programmées : plaquettes d’information, guides pédagogiques et
techniques, démonstrations de
taille, étude de recensement des
clos-masures sur 9 communes, vidéo-projection et
concours photos.
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L'opération Clos-masure passe à l'action
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nécessité de protéger les closmasures bien conservés et de
rénover ceux qui se dégradent
inexorablement. Lorsqu’ils ont
perdu leur vocation agricole, il est
possible d’envisager une reconversion ; c’est en effet le moyen de
magnifier cette forme paysagère
originale en lui donnant un nouvel
usage adapté aux besoins actuels.
Enfin, les lotissements et les zones
d’activités s’implantent en ignorant
les logiques locales d’organisation
spatiale de l’habitat. Le clos-masure
est un motif paysager qui peut
inspirer ces formes bâties contemporaines en Pays de Caux pour
garantir leur intégration dans le
grand paysage.
En mars, une conférence de
presse a été organisée au Mesnil
Durdent, véritable maquette de
village cauchois authentique, bien
connu pour son action de préservation de la flore des talus cauchois
et du jardin des Amouhoques,
conservatoire d’herbes sauvages
locales. Une vidéo-projection a été
présentée en avant-première aux
journalistes et aux élus. Cet outil
pédagogique pourra, sur simple
demande, servir de support à des
conférences-débats animés par un
architecte-paysagiste du C.A.U.E
dans les cantons, communautés de
communes ou collèges concernés
par cette problématique.
Ce même jour, un concours
photos, ouvert à tous, a été lancé ;
ayant pour échéance mars 2006,
il a pour objectif de révéler les
différents temps de vie du paysage
«clos-masure». Le règlement est
disponible sur le site internet du
C.A.U.E (www.caue76.org) ou sur
demande auprès du secrétariat.
La première plaquette sur la
place du clos-masure dans le paysage cauchois et son évolution
actuelle, a été présentée. Elle s’inscrit dans la collection des « Albums
du C.A.U.E ».
Grâce à ce document, le C.A.U.E
souhaite que l’ensemble des
acteurs du territoire prenne conscience de l’urgence à pérenniser
les clos-masures. En effet, leur
dégradation actuelle recouvre des
problématiques aussi cruciales
que la valorisation de l’identité du
paysage local et la préservation
d’un équilibre environnemental
déjà fortement fragilisé.
Vidéo-projection
Un diaporama est disponible pour animer des conférences-débats
sur la thématique des clos-masures.
Communes, associations, vous êtes intéressées
pour organiser une telle réunion publique,
contactez Virginie Maury au C.A.U.E : 02 35 72 94 50.
Le clos-masure
identité du paysage cauchois
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Sa finalité :
Informer et sensibiliser le grand public sur la réalité
et l’évolution des clos-masures en particulier et du
paysage cauchois en général.
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Ses objectifs :
• Montrer que les clos-masures constituent une richesse patrimoniale et paysagère.
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• Mettre en évidence que depuis l’après-guerre,
les clos-masures se dégradent dangereusement,
voire disparaissent ; le paysage cauchois se banalise.
• Faire prendre conscience de la nécessité de préserver ces structures paysagères et de l’intérêt
collectif d’une telle démarche.
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• Donner des exemples d’actions possibles à différentes échelles (celle de la parcelle, du hameau
ou du village) pour pérenniser les clos-masures et
revaloriser le paysage local.
Les publics :
Cette vidéo-projection s’adresse au grand public, à
tous les acteurs du territoire, particuliers et élus, car
chacun à son niveau participe à la formation du paysage mais aussi à sa dégradation.
page 11
L’EQUIPE S'EXPOSE
Assemblée Générale du Vendredi 3 juin 2005
Les absents...
12
...en congés maternité,
16
et en contrat en alternance.
17
2
11
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24
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22
PHOTOTHÈQUE :
appel de «fonds»
Le centre de documentation
gère un fonds de diapositives
prises sur le terrain depuis les
années 80, témoin de l’évolution
des paysages et de l’architecture
du département. Récemment, les
photos numériques ont pris de
l’importance et nécessitent aussi
une gestion organisée. En octobre
2004, conformément au projet
associatif, le C.A.U.E a monté une
photothèque informatisée : 3500
images sont déjà utilisables.
Signalons que deux associations
nous ont prêté de magnifiques
clichés pour enrichir ce fonds patrimonial. Si vous souhaitez participer
à cette mutualisation des images
sur l’architecture et les paysages
du département, contacter le
centre de documentation.
Journée
de l'Arbre et de la Haie
Samedi 26 Novembre 2005
Adressez-nous vos projets d'animations pour ce jour : plantations;
démonstrations, conférences, foire
aux arbres, visites commentées,
portes ouvertes, expositions...
Le programme sera édité fin octobre.
Directrice :
1 - Evelyne FOREST
Agent comptable :
2 - Catherine VERDURE
Secrétaire de direction :
3 - Gaëtane PREVOT
Secrétaire - Accueil :
4 - Anne SEVESTRE
Documentaliste - chargée
de communication :
5 - Sylvie LECROQ
Infographiste :
6 - Stéphane FERAY
Dessinateur - graphiste:
7 - Gilles PESQUET
EXPOSITIONS DISPONIBLES
Le C.A.U.E conçoit régulièrement des modules d’exposition qu’il met gratuitement à la disposition des associations, organismes, collectivités, communes
ou établissements d’enseignement qui en font la demande.
Si vous souhaitez emprunter une de ces expositions, merci de nous
téléphoner au 02 35 72 94 50.
L’architecture en brique au
XXème siècle (1994)
Architecture "cotée" bois en
Seine-Maritime (1997)
Les Ifs, un patrimoine remarquable normand (1999)
L’architecture du XXème siècle
dans l’agglomération rouennaise (2000)
Les haies en Seine-Maritime
(2001)
Les mares (2002)
Le logement social en région
havraise (2004)
539 COMMUNES ADHERENTES
Près de deux communes sur trois adhèrent au C.A.U.E, cette année 21
nouvelles communes ont adhéré, témoignage de l’intérêt qu’elles portent
à notre démarche et à l’aménagement de leur territoire.
Architectes :
8 - Virginie TIRET
9 - Eric PIARD
10 - Christine CHAILLOU
Chargé de mission
urbanisme :
11 - Philippe GRENON
Responsable service
environnement :
12 - Sophie de CHAMPSAVIN
Architectes Paysagistes :
13 - Jean-Christophe GOULIER
14 - Virginie MAURY
Techniciens forestier :
15 - Cyril RETOUT
16 - Pierre LEMESLE
(assistant)
Animatrice pédagogique :
17 - Valérie LOPES
Architectes conseillers :
18 - Anne ARCHAMBAULT
19 - Emmanuel CÔME
20 - Alain EOCHE-DUVAL
21 - Olivier GOSSELIN
22 - Daniel LE BOCQ
23 - François MIRC
Stagiaires :
24 - Samuel ROBINNE
25 - Laëtitia KERBOUZ
COMPOSITION DU CONSEIL D’AMINISTRATION
au 30 septembre 2004
après nomination par le Conseil Général en date du 16 avril 2004
et désignation par le Préfet en date du 8 juillet 2004
Représentants de l’Etat
Monsieur Thierry DUCLAUX,
Directeur Départemental et Régional de
l’Equipement
Madame Odile BOBENRITHER
Directrice Départemental de l’Agriculture et
de la Forêt
Président de l’Ordre Régional des Architectes
Personnes qualifiées nommées
par le Préfet le 26 avril 2001
Madame Véronique CHATENAY-DOLTO
Directrice Régionale des Affaires Culturelles
Monsieur Gérard GOUDAL,
Monsieur Philippe DUCROCQ,
Directeur du Service Départemental de
Directeur Régional de l’Environnement
l’Architecture
Monsieur Pierre LACROIX,
Inspecteur d’Académie
Représentants des collectivités locales,
désignés par le Conseil Général
Madame Dominique CHAUVEL
Conseiller Général
Maire de Sotteville Sur Mer
Monsieur Philippe CLEMENT-GRANDCOURT
Il nous semble important que les maires puissent être très présents
au sein du C.A.U.E. Dans ce but, nous vous proposons d’adhérer à notre
association dont la cotisation annuelle est de 43 euros pour les communes
de moins de 430 habitants et 0,10 euros par habitant pour les communes
de plus de 430 habitants.
Conseiller Général,
N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir un bulletin d’adhésion.
(conforme au vote de l'Assemblée Générale du 08 octobre 2002)
Maire de Mesnières-en-Bray
Représentants élus pour 3 ans par
l’Assemblée Générale du 19 novembre
2004
Monsieur Jacques BUNEL,
Maire de Goderville
Monsieur Samuel CRAQUELIN,
Maire d’Auberville-la-Campagne
Madame Marie-Hélène JOYEN-CONSEIL
Maire de Bouville
Maire de Bénarville
Madame Françoise SUITNER,
Monsieur François GUEGAN
Maire de Saint-Martin-aux-Arbres
Conseiller Général
Monsieur Guy FILLEUX,
Maire de Harfleur
Maire d'Angiens
Monsieur Dany MINEL
Monsieur Philippe LEROY,
Conseiller Général
Conseiller Général
Maire de Franqueville-Saint-Pierre
Madame Nathalie NAIL
Conseiller Général
Communes adhérentes au 03/06/2005
3ème Vice-Présidente du Conseil Général
Conseillère Municipale Mairie du Havre
Monsieur Joël CLEMENT,
Maire de Malaunay
Professionnels désignés par le Préfet
Monsieur Patrick LECOURT
Représentant La Chambre des Géomètres-Experts
Monsieur Olivier LEMOINE
Représentant les Ingénieurs Ecologues
Monsieur Olivier LEBLOIS
Directeur de l’Ecole d’Architecture de
Normandie
page 12
Monsieur Bertrand CAMILLERAPP
BUREAU DU C.A.U.E
élu au Conseil d’Administration
du 30 septembre 2004 et du
6 décembre 2004
Président :
Monsieur Dany MINEL
Vice-Président :
Monsieur Joël CLEMENT
Trésorier :
Madame Françoise SUITNER
Secrétaire :
Monsieur Samuel CRAQUELIN
Membres :
Madame Marie -Hélène JOYEN-CONSEIL
Monsieur Bertrand CAMILLERAPP

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