voyage en malaisie
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Persekutuan Malaysia Selamat datang Welcome Bienvenue Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 1 Recit de notre voyage en Malaysia au mois de juillet 2006 Malaisie péninsulaire En annexe se trouvent quelques données sur la Malaisie. Etant une synthèse de divers sites Internet, les informations sont à titre informatif et n'ont pas de valeur officielle. Retrouver ce récit sur notre blog : www.falanga.info/malaisie Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 2 VOYAGE EN MALAISIE Mardi 11 juillet 2006 Après 12 heures de vol sans encombres, nous survolons enfin la côte Ouest de la Malaisie qui est sous une épaisse couche de nuages. Il nous semble qu’il n’y fait pas beau et froid car ce ciel ressemble à nos ciels d'automne, tristounets. En fait on s'apercevra plus tard qu'il n'en est rien : sous cette chape de nuages à KL (Kuala Lumpur) il fait très chaud et humide. Premier contact avec la Malaisie, l'aéroport international KLIA (Kuala Lumpur International Airport), Immense, magnifique, très propre, un peu aseptisé, peut paraître froid mais très surprenant, très moderne avec toutes ses boutiques chiques, son train automatique ultra moderne faisant la liaison entre le terminal des vols internationaux et le terminal des vols internes. Après avoir passé le service d'immigration, notre autorisation de séjour bien coincée dans le passeport, nous voici attendant dans une salle d'embarcation des "domestics departures" notre vol pour Kuala Terengganu. Nous sommes les seuls étranger "visibles", la plupart des autres voyageurs sont des "locaux" et/ou des hommes d'affaires (cravates et attachés cases), des femmes d'affaires (souvent costume traditionnel très classe). Les haut-parleurs diffusent sans arrêt des annonces qui rompent cette atmosphère un peu trop calme due à cet endroit très "clean", en Bahasa Malaysian. Les communiqués commencent souvent par panoupane, panoupane (phonétiquement et je ne sais toujours pas ce que cela signifie) puis à la fin choucroune (pareil…) et ensuite en Anglais un peu plus compréhensible. Vol d'à peine ¾ d'heures et nous voici sur la côte Est de la péninsule Malaisienne, aéroport de Kuala Terengganu capitale de la province/état du Terengganu. Premier changement de décors. Ici on descend de l'avion via un "escalier" directement sur la piste (contrairement à KLIA au nous n'avions eu aucun contact avec l'extérieur), l'aéroport est petit (une seule piste se terminant sur la mer), ancien et rustique. C'est un aéroport de "campagne" comme dans les films d'aventures… Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 1 19 heures que nous étions dans un environnement climatisé sans relation tactile avec l'extérieur, et là d'un coup sur les premières marches de la sortie d'avion, la Malaisie nous prend (second effet kisscool après KLIA), enfin on y est, la chaleur, l'atmosphère humide mais supportable et les heures de fatigue du transport et du décalage horaire et tout nos sens nous disent que nous sommes ailleurs. Je crois que c'est à ce moment que vraiment j'ai "oublié" d'où je venais, mon lieu de vie habituel, mon travail … tout et ce jusqu'à notre retour 3 semaines plus tard dans un RER Parisien morose et gris de tristesse… Il fait beau. Après avoir récupéré nos bagages (on avait un tout petit doute qu'ils n'aient pas suivi au transit à KLIA) un taxi nous attendait, un homme brandissant une pancarte avec mon nom écrit dessus. Nous voilà roulant pour Kota Bharu (3 bonnes heures de route), pas de clim dans le taxi, vitres fermées, ventilateur de la voiture à fond, il fait chaud. Le chauffeur ne décrochera pas un mot du voyage, Dominique dormira pratiquement tout le long du trajet et moi demi somnolant, je découvre le bord de la route. Végétation très luxuriante, des couleurs vertes, lumineuses, toutes sortes de vert. Le paysage alterne avec la jungle et régulièrement tout au long du parcours, quand on ne traverse pas des petites villes (villages), des maisons, toutes en bois et la plupart sur pilotis, souvent un auvent abritant une voiture. Sur les bords de route il y a aussi des petites échoppes, vente de fruits et légumes, des bars/restaurants "locaux" (piliers en bois avec un toit en paille, quelques tables avec des chaises autour, sur de la terre battue voir recouverte de sable… Les gens répartis tout au long s'affairent, les uns poussent des chariots, les autres nettoient leurs voitures, sont attablés au bar, souvent des taxis garés à côté…ou sont devant chez eux, étendant du linge ou ne faisant rien. Dans les petites villes que nous traversons nous voyons des écolières, chacune avec "l'uniforme" de leur école des couleurs bleu, un voile blanc sur la tête (nous sommes dans un pays musulman, et la province du Terengganu est celle qui a la plus forte communauté musulmane)… Après cet interminable voyage en Taxi, nous arrivons à Kota Bharu, hôtel Renaissance. Autre ambiance. Une fois passé les portes d'entrée, un froid souverain nous saisi (vive la clim). Immense hall marbré dans des tons marron. Le portier nous ouvre la porte alors Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 2 qu'un autre s'occupe de nos bagages (pas habitué à ce que l'on touche à mes affaires, je surveille d'un œil). On se dirige vers l'accueil (Lobby), premier vrai contact avec la langue…anglaise et l'accent Malaisien. Dur dur de se comprendre, mais bon, après quelques minutes nous avons la clé de notre chambre ou on va enfin pouvoir se poser un peu. Après un bref repos, nous sortons à la rencontre de cette ville. L’hôtel se situe le long d’un grand boulevard (Jalan Sultan Yahya Petra) que nous remontons vers le nord. Pas vraiment de trottoirs, nous longeons la route et allons au hasard. Le long de ce boulevard se trouvent des échoppes (sorte de petits garages) pour réparation de motocycles. Il n’y a pas tellement de passages piétons et pour traverser ces grandes artères, il faut jongler avec les véhicules qui roulent à gauche (c’est une question d’habitude). En route, nous ne rencontrons pas énormément de piétons. Plus proche des magasins, à plusieurs reprises, les gens nous interpellent : « Hey, sir … hey … where do you come from ? » « From France. » « Where? » «France, Parisse, we are French.» « Oh! Paris, city lover. » Etc… La coupe du monde de football venait de se terminer la semaine précédente et nous avons été très surpris des propos venant juste après ce premier contact : «France, Zinedine Zidane … » Suivi d’une mimique du coup de tête que Zidane donna au joueur adverse lors de la finale. Par la suite (au cours du voyage) nous vîmes régulièrement des affiches géantes sur la coupe du monde de football, avec en photos les joueurs mondiaux les plus connus. ½ heure que nous étions dehors et il se met à pleuvoir très dru et peu de temps, environ 10 minutes. La route, légèrement inondée, fut débarrassée de son eau en un clin d’œil, à tel Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 3 point qu’on ne pouvait croire qu’il avait plu si fort. Nous étions perchés, ce temps là, sur un trottoir à l’abri d’un auvent en dur devant une boutique d’électroménager. Nous poursuivons notre chemin, étonnés par cette ville : des voitures modernes, beaucoup de petites motos, des boulevards, des rues…C’est à la fois pareil que chez nous et différent. La devanture des boutiques est différente mais parfois identique. Par certains cotés, ça fait plus « bazar ». il y a un mélange de moderne et d’autre chose que je n’ai jamais rencontré en France. Plus le temps qui est différent, chaud et humide mais pas lourd, pas vraiment d’odeurs particulières. L’impression d’avoir une présence des habitants plus marquée, les gens sont dans la rue puisque la plupart des boutiques sont ouvertes sur la rue. Les voitures se garent devant les échoppes, elles y rentrent presque. Il y a une grande circulation sur ses rues principales et du bruit. Beaucoup de publicités, des affiches, des pancartes en bois au dessus des boutiques. Tout ça fait un peu fouillis mais c’est agréable. Nous finissons par entrer dans LA galerie marchande de KB (KB Mall Shopping complex ). Là encore, une surprise : c’est tout comme chez nous, même type de magasins, même supermarché… Ca brille, c’est lumineux. Bon, tout est écrit en Bahasa Malaisien et en Anglais. Une chose surprenante aussi, la température. Le contraste entre le « chaud » du dehors et le « froid » du dedans (déjà à l’hôtel ça nous avait surpris). On rentre dans un frigo géant. Làbas la Climatisation, il y en a partout,dés que c’est possible avec des différences très importantes. C’est saisissant mais relaxant après la moiteur du dehors. Dans ce centre commercial, Dominique retrouve ses marques (dans les deux sens). Ici l’endroit n’a pas de nation à proprement parler, c’est universel. À Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 4 croire que les concepteurs de centre commerciaux fréquentent tous la même école. Retour à l’hôtel. Une nouvelle averse menace, et cette fois-ci le ciel s’assombri de plus en plus rapidement. Nous arrivons juste à temps lorsque les premières gouttes commencent à tomber. Ensuite se fût un véritable déluge pendant tout le début de la soirée. Notre premier repas sera Chinois, dans un des superbes restaurants de l’hôtel. Une grande salle, il y fait froid (Dominique est obligée de retourner à la chambre pour chercher un vêtement chaud, un comble à 5° de l’Equateur). Déjà à l’accueil, nous nous étions rendu compte que notre Anglais était léger. Mais ici au restaurant, une serveuse Chinoise nous expliqua les plats en anglais, ce fut très dur (déjà sur la carte, même en anglais, ce n’était pas simple. On n’avait pas pensé à apprendre un minimum de termes culinaire en anglais). Bref, après quelques explications mi anglo-français nous mangeâmes un délicieux repas. Mercredi 12 juillet 2006 Après une très bonne nuit de sommeil dans notre lit « King size », trois mètres de large, je ne trouvais plus ma femme planquée à l’autre bout. Le p’tit dèj, pardon, The breakfast, la salle somptueuse et de tout à manger dedans. Le long d’un grand bar en coin arrondi se trouve de grands plats sous cloche en inox, clinquantes et, à l’intérieur, différents mets asiatoicosmalaysiens, puis, au centre, en ovale, plusieurs plats avec des trucs dedans et de la pâtisserie locale, des croissants etc. Ailleurs, disposés sur une grande table ronde, des jus de fruits et des fruits frais. On y trouve aussi du fromage français, enfin, bref, de quoi faire un repas pantagruélique. A l’accueil, on nous place à une table, puis un garçon arrive aussitôt : « Good morning Sir, Good morning Madame, what do you want to drink? Would you like some coffee, tea, White coffee» etc… Et d’autres choses qu’on n’a pas toujours compris bref pour Madame c’était : « Tea with milk, thanks » Et pour Sir: «Coffee, please» Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 5 Ensuite, au buffet, on ne s’est pas trop risqué : pâtisseries, toasts, jus de fruits et fruits. Régulièrement, dès que nos tasses étaient vides, quelqu’un venait nous proposer de les remplir. Au bout d’un certain temps, nous étions repus. Une autre personne (dont le rôle est très certainement de guetter la fin des agapes matinales) nous proposait : « Charge on your room, Sir? » « Yes » J’indiquais alors le numéro de notre chambre, une signature et voilà. Dans la salle, nous n’étions pas seuls, beaucoup de Malaisiens et Malaisiennes et d’autres étrangers, tous hommes ou femmes d’affaire ou ici pour un séminaire, quelques autres touristes comme nous, mais très peu. Détour au « Business centre », pour consulter nos courriels. A onze heures, nous avions rendez-vous à la réception pour une visite guidée (nous l’avions réservée la veille auprès du réceptionniste) de quatre heures. Un chauffeur de taxi Malaisien nous attend. Il ouvre la porte arrière droite pour Madame et m’invite à ouvrir moi-même la porte arrière gauche (tout au long de notre séjour à chaque fois que l’on a pris un taxi ou une voiture avec chauffeur, le conducteur procéda ainsi, si bien que de nous-mêmes, nous montions arrière droite pour ma femme et arrière gauche pour moi). Après les salutations d’usage, « where do you come from ? Zidane » etc.. Nous arrivons dans une fabrique de Batik, méthode de peinture pour ornements traditionnels sur des tissus pour devenir ensuite des vêtements, des rideaux, des nappes etc.… Explications données par notre guide-chauffeur. Puis passage à la boutique tout en couleur, Dominique choisit quelques tenues et au moment de payer, sa carte visa ne fonctionne pas, la mienne non plus et nous n’avions pas suffisamment d’argent liquide sur nous. Pas de panique, nous demandons à notre chauffeur de nous conduire à un distributeur de monnaie et là ! comment dit-on distributeur de monnaie en Anglais : Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 6 « Could you drive us to a distributor of money? » etc. «I don’t understand what you say » On finit bien sûr par se comprendre et distributeur de monnaie ça ce dit cash machine, bin tien, s’est évident. Lorsque la machine cracha ces billets nous fûmes soulagés. Ensuite, bref passage dans un mini atelier de fabrication de bijoux en argent et arrêt à la boutique. Puis, une trentaine de kilomètres plus loin, notre premier Bouddha. Le Bouddha couché, le plus grand du monde paraitil, après, un autre assis puis enfin un debout. Très beau, sculptures récentes, colorées de jaune, de rouge et autres couleurs vives. Il fait super chaud, je dégouline de sueur, Dominique n’a pas l’air trop dérangée. Heureusement, notre chauffeur laisse tourner le moteur sa voiture avec la clim à fond (d’ailleurs tous les automobilistes le font pour de cours arrêts) et donc, ce fut une alternance de fournaise et de congélo. Bref les bouddhas c’est sympa (non, pas le gouda…) et trois, c’était suffisant. Ah si, quand même, à part nous et quelques locaux, on n’a pas vu un seul touriste. Plutôt cool comme visites. Celui-là, le assis, il est immense. Et bien, Dominique ne l’a pas vu. Elle est entrée dans le temple (après s’être déchaussée bien sur) et ce n’est qu’en sortant lorsqu’elle s’est retournée et qu’elle vit cette statue. De retour à Kota Bahru, notre chauffeur nous mène au centre culturel, ou l’on a pu voir des jeux traditionnels comme : • Le « Striking Top » (Gasing Pangkah), jeux de toupies qui peuvent peser jusqu’à 10 Kg. • L’art martial traditionnel le Seni Silat (plus connu sous le nom Indonésien Pencak Silat (prononcé Penchak)), présenté ici sous sa forme folklorique et pour des cérémonies comme le mariage, rythmé en musique. • Une démonstration de « coconut Husk percussion » (Kertok en Malaisien). Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 7 • Le Sepak Takraw, sport traditionnel de balle que l’on se renvoie sans qu’elle ne touche terre en utilisant toutes les parties du corps sauf les mains. Jeudi 13 juillet 2006 Nous quittons cette envoûtante ville pour aller sur l’île de Penang à GeorgeTown. Kota Bharu se situe à l’ extrême nord Est de la péninsule Malaisienne tout proche de la frontière Thaïlandaise et nous devons aller carrément à l’opposé à l’ouest environ 400 km que nous faisons en 7h00 par bus (bas en Malais). Le voyage fut très agréable. Un super bus climatisé, de la place pour les jambes avec des sièges inclinables, des petits rideaux aux fenêtres. Tout du long nous traversâmes quelques villes/villages et régulièrement nous aperçûmes des maisons/baraquements disséminés de ci de là, en alternance avec un paysage équatorial (de jungle), un peu de montagne (1500 m). Pas de touristes à part nous deux, les gens paisibles, certains ont dormis pratiquement tout le voyage, d’autres discutaient et d’autres en communication téléphonique sur leur portable. Devant nous, il y avait deux femmes avec des enfants. Pas un bruit, elles ont fait manger les mômes dans le couloir du bus sur une grande couverture puis ensuite, ils se sont endormis un peu sur cette même couverture dans le couloire. Ici pas de pieds sur les sièges sans avoir enlevé ses chaussures. Pinang – GeorgeTown, c’est une grande ville ou règne la communauté Chinoise. Le quartier chinois fait de rues et ruelles encombrées d’échoppes débordant de marchandises, régulièrement, des temples, de la couleur, du bruit, une circulation souvent bloquée, des klaxons … le tout ponctué par le muezzin appelant à la prière et servant sa litanie. Il y a des restaurants « locaux » partout. Arrivé à la Komtar tower, nous découvrons un centre commercial très moderne. Les jeunes femmes musulmanes sont toujours vêtues de robes aux couleurs vives et agréables, par contre, les jeunes chinoises sont plutôt minijupes, les jambes à l’air et décolletées plus haut. Les hommes sont plutôt quelconques, ressemblant plus aux hommes EuropéanoAméricano dans leurs tenues vestimentaires. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 8 Le Bayview hotel où nous logeons est légèrement moins bien que celui que nous venons de quitter. Il est tout même super, grande chambre climatisée avec vue sur la piscine et un bout de mer. Le premier soir, nous avons mangé au revolving restaurant au sommet de l’hôtel Le restaurant fait un tour sur lui-même en environ 40 minutes, la vue est sympa le resto l’est un peu moins. Nous prenons rendez-vous au bureau de l’hôtel pour une visite guidée de la région. Notre guide s’appel Vic (Victor), il est Chinois, il a une superbe voiture, la Perdana de Proton (marque Malaisienne). Vendredi 14 juillet 2006 Le lendemain de notre arrivée, nous passons la journée en balade dans la ville, le bord de mer, le fort CornWallis, la Clock tower (En y allant, je me fais encore interpellé par deux Malaisiens avec toujours « zidane ». On discute un petit quart d’heure et ils m’invitent à dîner avec eux dans le hangar restaurant en face. Je n’avais pas trop le temps et en plus Dominique avait continué son chemin.), le quartier Chinois jusqu’à la Komtar Tower ou se trouve un super marché « Giant », Dominique spécialiste des supers/hypers marchés Français me dit : « C’est Géant Casino qui s’est installé ici » Moi : « Meuh non » Et ainsi de suite. L’intérieur étrangement ressemblant aux étales de nos supers marchés la convainquit que c’était Géant Casino tout comme à celui de Kota Bahru Le « Pacific » était très certainement issu d’Auchan. De retour en France après une brève recherche sur Internet nous vîmes que non. Le soir, Vic nous emmène à Penang Hill, plus haut point de l’île (environ 900 m). On y monte grâce à un funiculaire tracté (comme à la mer de glace à Chamonix). En haut, une vue magnifique. On passe devant une petite mosquée puis on fait largement le tour d’un temple Hindou. On y rencontre aussi des Black Magic Women (Vic : « Sir, you know BMW ? » Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 9 Moi : « Yes, the German cars » Vic (rigolant) : « No, it’s the Black Magic Women ») ainsi surnommées par notre guide. On les croisera régulièrement lors des visites touristes. Ce sont des femmes musulmanes vêtues de noir de la tête aux pieds, laissant entrevoir parfois uniquement leurs yeux quand ils ne sont pas grillagés. Elles sont ici en vacances avec mari et enfants, venant généralement du moyen orient (plus particulièrement d’Arabie Saoudite) nous explique Vic. Nous voilà sur une grande esplanade verte, devant le restaurant qui prépare notre repas du soir, surplombant la ville GeorgeTown. Nous pouvons aussi apercevoir la côte du continent avec la ville de Butterworth et le « Penang Bridge » de 13,5 km reliant cette île de 293 Km² (le tour fait environ 40 km) à la Péninsule. Et la nuit, c’est encore plus beau. Repas du soir, le Steam boat, Un grand bouillon assaisonné dans une marmite au milieu de la table, un petit feu au-dessous et on y jette pêle-mêle poisons crus, viandes crues, légumes, gambas, on y casse des œufs de poules il y a aussi des nouilles de riz … Eh bien c’est très bon. Levé tôt le lendemain, Vic nous embarque pour la journée. Petit déjeuner. Nourriture à profusion. Je teste le Nasi lemak (riz bouilli dans du lait de coco, gingembre et citronnelle accompagné de rondelles de concombre, d’anchois séchés, cacahuètes rôties et des légumes marinés servi sur une feuille de banane.), le breakfast des Malaisiens (en fait, ils en mangent toute la journée) c’est un peu piquant mais super bon, un café des pâtisseries Malaisiennes et un croissant (réminiscence française) pas terrible, on dirait qu’il a été fait avec du beurre rance. Samedi 15 juillet 2006 Vic nous fait d’abord faire un tour par les quartiers résidentiels. De larges rues arborées, de superbes maisons entourées de jardins. Il nous montre celle ou il voudrait bien vivre. Après cette visite avec commentaires sur les plus riches propriétaires (bien sur, ils sont tous Chinois), nous arrivons au jardin botanique. Des arbres grands, très grands, et des plantes diverses et variées, des singes aussi en liberté. Nous continuons par la visite d’une ferme de fruits. En route, arrêt à un magasin de Batik et comme à Kota Bahru on a droit à une rapide explication de la fabrication et direction la boutique (sans obligation d’achat) puis Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 10 bref passage dans un village de pêcheurs. Nous suivons une route sinueuse qui traverse une immense ferme de fruits. Tout autour de nous, ce sont des Durians (ça ne sent pas très bon çà, à tel point qu’ils sont interdits dans les chambres d’hôtel), et du jackfruit, du Rambutan, du mangoustan etc. Que des arbres fruitiers équatoriaux. Le long de la route, quelques échoppes vendent les fruits de la propriété. Puis au retour sur la descente, on s’arrête visiter une « butterfly farm ». A mon avis 100% d’humidité dans cette ferme. Il fait très chaud et en plus il y a partout des sortes de brumisateurs pour augmenter le taux d’humidité. Les papillons sont « libres », une volière les empêche de s’échapper. Nous circulons à pieds parmi eux. Vic nous emmène ensuite déjeuner au bord de la mer sur la plage, moment de rêve (vécu). Nous sommes sur la côte au nord de GeorgeTown que nous retraversons pour aller vers le sud et encore un passage dans un quartier de villas immenses avant d’arriver à la ferme aux serpents (the snackes farm). Bof, pas terrible. Vic, photos d’époques à l’appui, nous explique la dure vie de ses ancêtres Chinois défrichant cette île infestée de serpents en tout genre. Ensuite, on part dans une zone industrielle voir une usine fabricant des bijoux avec, bien sur, une boutique. Les bijoux sont certes jolis mais bien trop chers pour notre bourse. Fin de la balade, nous rentrons à l’hôtel contents malgré tout (l’après-midi n’a pas été extra, les serpents et l’usine) de cette journée. Partout, nous avons eu des Black Magic Women avec leur famille autour de nous. Dimanche 16 juillet 2006 Le lendemain matin, Vic nous dépose avec nos bagages au « central bus », direction la capital, Kuala Lumpur. Nous retrouvons le même type de bus qu’à Kota Bahru, spacieux avec la clim. Le chauffeur, un excité du volant, « il se prend pour le petit frère de Fangio » dit Dominique. Nous avions choisi nos places juste derrière lui, ce n’est pas une bonne idée, on a pu voir que plus aucun compteur et voyant ne fonctionnaient. Il roulait à fond, doublant les voitures, les poussant Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 11 même. Nous n’avons fait que de l’autoroute, identique au notre, même type de péages, même glissière de sécurité etc. La limitation de vitesse est de 110 Km/h sur autoroute. Un arrêt en route sur une aire d’autoroute impeccable, toilettes nickelles, stands/restaurants, station essence à l’identique de chez nous. Pinang KL environ 400 kilomètres plein sud que nous avons fait en 5 heures. Arrivé à Kuala Lumpur, il nous jette littéralement (tous les passagers) hors du bus, on a à peine le temps de récupérer nos bagages dans la soute. On est sur la route dans la ville, pas de trottoirs, les autres bus arrivant d’endroit divers font de même. On est mis en pâture aux automobilistes, dans une fanfare de klaxonnes et de bruits de ville infernale. Apparemment, la gare routière est en train de se faire refaire et il n’y a pas d’autre choix que de descendre presque en marche. Il faut se repérer rapidement pour savoir où aller dans cette jungle urbaine. Un homme nous propose son taxi (on s’apercevra plus tard qu’il nous a bien eu, l’hôtel était à 2 kilomètres à peine plus loin et il nous à pris 20 ringgits). 10 minutes plus tard, nous sommes à l’hôtel Equatorial, magnifique hôtel, très belle chambre mais nous préférons toujours le Renaissance de Kota Bahru. Après avoir pris possession de la chambre, nous filons dehors pour notre première rencontre avec KL (prononcer à l’Anglaise « qui elle ») Kuala Lumpur. Nous ne savons ou donner de la tête (du caméscope et des appareils photos), tours, grattes ciel, structure en verre, circulation, le bruit, la chaleur et le KL monorail, amoureux j’en suis, superbe, magnifique, ultra moderne. Nous déambulons un peu au hasard remontant vers le nord de la ville sur Jalan Sultan Ismail puis Jalan Pahan à la recherche du Putra World Trade Centre (PWTC) ou se situe le Tourism Malaysia informations. Arrivés juste avant la fermeture, la dame est charmante mais nous n’obtenons pas tous les renseignements que nous cherchons. Lundi 17 juillet 2006 Le lendemain est consacré à la découverte de cette ville. On emprunte la Jalan Ampang pour le Malaysia Tourism Centre (non, ce n’est pas le même) où on prend rendez-vous pour le matin suivant avec un guide. Puis on continu vers l’Est cette principale avenue Ampang Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 12 pour rencontrer les Twin Towers (451,9 m de haut, d’acier et de verre) de KL, les tours Petronas (la société Pétrolière de la Malaisie). Tout est très moderne, une circulation très dense, dans cette partie de la ville, il y a des trottoirs, tous carrelés, mais il est très difficile de traverser. Il y a peu de passage piéton et lorsqu’il y en a, l’attente est longue et souvent les feux autorisent les piétons à passer alors que d’autres feux permettent aux véhicules de toujours circuler (very strange). On fait des photos, on film, on se sent à la fois ailleurs et chez nous, pas vraiment dépaysant. Je veux aller voir l’ambassade de France qui se trouve au bout de cette interminable Jalan Ampang. On n’y arrivera pas ce jour là. Accablées par la chaleur, et le manque de boissons, nous prenons enfin (pour Dominique) le « métro » le LRT (Light Rail Transit) à la station Ampang Park pour descendre à Masjid Jamek le quartier Little India. Métro tout climatisé, quel plaisir, voir trop froid, les Malaisiens ont l’air habitué à cette variation de température. A la station Masjid Jamek, on fait le tour du Sultan Abdoul Samad Building (construit en brique en 1897 avec sa clock tower de 41,2 mètre. A servi à l’administration Anglais durant leur ère. Est actuellement utilisé par la cour suprême), de la Jamek Mosque (construite en 1909, principale mosquée jusqu’à la construction de la mosquée nationale en 1965) du Dataran Merdeka (c’est sur cette place que l’union Jack (drapeau Britannique) fut descendu le 31 août 1957 annonçant l’indépendance de la Malaisie) et la Cathedral of Saint Mary The Virgin (1894), bref on marche, on marche dans une ville ou rien n’est fait pour les piétons. Les taxis insistent régulièrement pour nous faire faire un tour de la ville, ou plus simplement, nous emmener d’un endroit à l’autre. On passe dans des rues/ruelles bondées de monde, des marchands de vêtements et de tissus aux couleurs vives (un quartier entier, c’est le little India), des échoppes/bistro, il y a à boire et à manger tout le temps, des rues bloquées par la circulation, ça fume, le bruit des moteurs de bus etc. Rien à voir avec ce matin dans le quartier des tours Petronas, ici on est encore ailleurs. Le soir, dans un des restaurants chic de l’hôtel, on tente le Steam boat, qui nous fait regretter celui de Pinang Hill, très cher et pas terrible, pas de goût. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 13 Mardi 18 juillet 2006 Le petit dèj. était meilleur dans les deux hôtels précédents, toujours le même type d’aliments avec quelques variantes. Il y avait par exemple le French Toast (ne fréquentant pas les grands hôtels en France je ne sais pas si ce produit existe en France), c’est une sorte de pain perdu ou la mie de pain est « enserrer » dans une omelette de forme triangulaire épais d’environ 3 à 4 cm, mœlleux à l’intérieur, super bon. Puis notre chauffeur/guide est venu nous chercher, pour passer la journée dans les Cameron Highland. James, la cinquantaine, d’origine Indienne, est un homme très sympathique et affable. 200 Km (au nord) en voiture pour rejoindre les Cameron. Sur la route James nous explique la culture des « Rubber Trees » (Hévéa, l’arbre à caoutchouc), des « Palm trees » (Palmeraie), et leur importance pour le pays. Il y en a tout du long de l’autoroute à perte de vue. On fait un arrêt et j’en profite pour boire mon premier teh tarik (littéralement thé étiré la boisson Malaisienne populaire. Du thé bouillant avec du lait condensé qui est « étiré » en le transvasant un certain nombre de fois d’un broc à l’autre ce qui fait de la mousse, servi en générale dans sorte de verre à bière). Son Anglais est facile à comprendre, surtout qu’il s’applique à parler lentement et distinctement. C’est un comique, il aime bien raconter des blagues (qu’on ne comprend pas toujours). Sur le bord des route il y a souvent des panneaux indiquant : « AWAS », nous en avions déduit que cela signifiait « DANGER, TRAVAUX » c’est effectivement cela mais notre chauffeur nous en a donné une autre signification : « Sir, do you know what does it mean AWAS? » « I think, it’s for works road » « AWAS for All Women Are Sexy, so yes be careful it’s dangerous. If I’m with American or Australian women, I say American Women Are Sexy … » Et tout au long de notre voyage Malaisien nous n’avons pu nous empêcher de penser à ça à chaque panneau (tout comme les Black Magic Women de Vic à Pinang). Bref nous parlons de choses et d’autres. Nous quittons l’autoroute pour attaquer une route « like a snake » à la lisière de la jungle. James roule lentement, nous montrant les différentes plantes jouxtant la Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 14 route. On s’arrête dans un virage, pour admirer une petite chute d’eau (water fall). Il y aussi quelques marchands de souvenirs et de fruits et légumes installés sur le bord de la route. On en profite pour acheter une petite sarbacane (blowpipe). Plus loin sur la route, on s’arrêtera encore sur un promontoire surplombant la jungle, quelques maisons de bois au toit en tôles ondulées ou vivent encore des familles aborigènes, les Orang Asli (signifiant le peuple d’origine), chasseurs-cueilleurs. Mais la civilisation les a rattrapés et même s’ils vivent toujours comme « avant », le processus d’intégration est là… On fait des photos, mais James nous fait comprendre que pour cela il faut échanger quelque chose, il donne quelques Ringgits à la femme qui se trouve assise sous un auvent et nous avons droit à des sourires. On continue de monter jusqu’à une ferme à thé, Thé réputé des Cameron Highlands. On se contentera juste d’en boire (et d’en acheter). Assis sur une terrasse, on peut observer l’immensité de la culture du thé recouvrant les collines alentour, malheureusement le fog limite notre visibilité. James nous explique qu’en face, en Indonésie, ils brûlent régulièrement des hectares de jungle et les vents rabattent la fumée sur la Malaisie créant ainsi une chape de brouillard. A certaines périodes, dans les villes au bord du détroit de Malacca, les gens portent des masques, les écoles peuvent être fermées, de nombreux cas de problèmes respiratoires surviennent. Le premier ministre en appelle aux différentes instances religieuses du pays afin de prier pour que les Indonésiens cessent cette déforestation. James dit que lorsqu’il y a du soleil et pas de brouillard, la vue est magnifique. Puis nous repartons. Traversée des villages de Ringlet, de Tanah Rata et visite de Bringchang. On est à environ 1500 m d’altitude. Nous sommes dans l’état de Pahang, à sa pointe nord-ouest, à la croisée de deux autres états, le Perak et le Kelantan. Nous continuons environ ¼ d’heure en voiture vers le nord, ou nous visitons une Bee farm et un flower garden puis quelques centaines de mètres plus loin une Butterfly farm (encore !) et quelques dinosaures et autres bestioles, Iguanes et serpents… Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 15 James nous propose une visite de Strawberry farm mais on lui dit qu’on cultive aussi les fraises chez nous (ce qui avait l’air de l’étonner !). On fait un petit tour de marché fruits et légumes où les fruits sont préemballés sous cellophane et on repart vers KL. En chemin on prendra un couple d’Indien avec leur fille et sa grand-mère. James nous avait préalablement demandé notre accord mais il pensait qu’ils n’étaient que deux. Bref le Nissan étant assez grand, il a sept places de disponible en plus du chauffeur, y’a pas de problèmes. La vielle dame ayant quelques soucis de santé dans les nombreux virages, nous descendons à deux à l’heure. Finalement nous avons discuté tout le retour avec Prasanta (l’homme) et James de la façon dont on vivait en France et comparativement en Malaisie, ce qui a permis à James de comprendre que nous n’étions pas des milliardaires (il est habitué à transporter régulièrement des Saoudiens en vacances) et qu’ils nous avaient fallu économiser pour ce voyage. Nos passagers non prévu vivent et travaillent à Singapour où ils nous ont invité à venir les voir si nous passons par là l’année prochaine. James en bon pédagogue, nous a régulièrement fait répété ce que nous avions vu : « rubber tree », « palm tree », « Ringlet », « Tanah Rata », « Bringchang », AWAS… Et de nous dire que nous avions visité dans le même endroit 3 sites en 1 : « Three in one, you know, Bee farm, flower garden, Butterfly farm. » De retour à l’hôtel, nous sommes fatigués mais contents de notre journée. Mercredi 19 juillet 2006 Après notre copieux petit déjeuner, nous voilà reparti dans KL. Arrêt à la station Masjid Jamek, direction, à pied, le Central Market (Pasar seni) dans le ChinaTown, ouvert de 9h00 à 22h30. Marché de pierres précieuses, pierres brutes, sculptures sur bois, verrerie, vêtements, etc., commerces chinois. Un jeune chinois marchand de bijoux nous raconte sa visite en France sur la côte d’azur à Canne. Dominique attirée par de magnifiques coffrets à bijoux hésite et n’en achète pas. Puis nous continuons vers le sud de la ville. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 16 Nous marchons jusqu’à KL Sentral l’ancienne gare nationale, architecture mauresque faite d’arches et de minarets. On est descendu un peu trop bas pour accéder au parc et il fait chaud et soif. Heureusement, nous avons nos bouteilles d’eau et pour les besoins naturels, il y a des Tandas (toilettes publiques) assez fréquemment, payantes (MYR 0,20 Î 4 centimes d’Euro) mais super bien entretenues. On a à peine fini qu’un employé vient nettoyer. Nous remontons donc vers la national masque (masjid negara en bahasa Melayu). Elle est surmontée d’un dôme « sculpté » en forme d’étoile, chaque branche représentant les 13 états/provinces Malaisiens et les 5 piliers de l’Islam. Son impressionnant minaret culmine à 73 mètres. Enfin, nous entrons dans le KL lake garden. Première visite le Bird park (prix touriste adulte : MYR28 les locaux adulte : MYR12). C’est un parc faisant 21 hectares, entièrement recouvert par un toit de filet empêchant les oiseaux de s’enfuirent par les airs. Nous y passons 3 heures. 3000 espèces de volatiles sont ici. Nous avons droit à un show d’une demiheure avec des perroquets. En sortant, nous tombons sur James (notre guide des Cameron), il attendait tranquillement (non pas que nous sortions) ses clients (des BMW, d’ailleurs on se serait cru à Pinang car comme là-bas la plupart des autres visiteurs étaient Saoudiens) venus comme nous visiter le Bird park. James nous rappela que nous avions rendez-vous le lendemain avec lui pour d’autres visites. Un peu plus loin nous entrons dans Orchid & hibiscus Garden. 800 variétés d’Orchidées se trouvent ici. Nous y rencontrons un des responsables du jardin avec qui nous discutons une vingtaine de minutes. Après les salamalecs (Zidane et compagnie) habituelles, il nous explique ce qu’il y a à voir ici. Il nous conseille aussi de nous méfier des voleurs, de garder nos sacs devant nous en me déplaçant mon « four tout » qui est autour de ma taille. Bref des flowers, des flowers partout, c’est beau. Un peu plus loin, un Malaisien résidant à KL qui visite le parc avec sa famille, me demande d’où l’on vient (lui, y connaît pas Zidane, bizarre), nous parlons un peu. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 17 Trop tard pour le Deer Park (tant mieux pour moi, des biches j’en vois régulièrement dans la forêt à côté de chez nous, mais Dominique y tenait). Nous rentrons à l’hôtel en passant par jalan Merdeka afin de prendre le KL monorail à la station Maharajalela et descendre à la station Imbi au Berjaya times Square pour y faire quelques courses et puis la station Raja Chulan qui est proche de notre hôtel. Le soir nous sortons direction le Golden triangle. Un restaurant au hasard, la carte, là aussi nous choisissons au hasard. Pour le dessert, nos voisins de table avaient une grosse noix de coco. Ca avait l’air bon, on a dit à la serveuse qu’on voulait pareil, au final, on a très bien mangé. Petite balade dans ce quartier très animé, pas mal de monde dans les rues, les restos en terrasses à l’Européenne. Très surprenant, une « bouche » à l’angle de deux rues ouvertes sur l’avenue, nous pousse à y entrer. Via des escalators, nous descendons dans une galerie de lumières, la clim à fond. Ici se trouvent des restaurants chics isolés de la chaleur de la nuit… Retour au-dehors, du bruit, de la musique, de la lumière, une circulation a l’arrêt dans certaines rues, trop de monde. Nous retournons à l’hôtel par un détour plus calme. Jeudi 20 juillet 2006 Le lendemain matin, nous quittons l’Equatorial pour un hôtel plus au nord de la ville, le Vistana. Puis nous retournons via le KL monorail à Time square Shopping complex car la veille au soir, lorsque passés, nous y sommes la plupart des magasins étaient déjà fermés. C’est un centre commercial très moderne, 1 000 000 m², neuf étages de commerces (plus de 900 boutiques) avec le plus grand rollercoaster (800 mètres de rails de montagnes russes) intérieur sur huit étages (c’est une véritable fête foraine), cinémas (IMAX 3D) etc… Pas le temps de trop flâner, nous retournons au Vistana. James nous y attend déjà. On monte poser nos achats et nous voilà repartis avec notre ami pour les Batu Caves (les grottes Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 18 de calcaires) où se trouve un ancien temple hindou. Une immense statue couleur or nous accueille, sur fond de musique Hindou, avant de gravir les 272 marches (légèrement raides) qui nous mènent au temple installé dans la grotte naturelle. Puis James nous conduit à Kuala Selangor, ville située à 70 km au nord ouest de KL. C’est une ville côtière le long du détroit de Malacca. En chemin, notre guide nous parle encore des rubber tree et des palm tree, de la palm oil et de tous les dérivés que la Malaisie peut tirer de ces arbres. Il y en a partout à perte de vue. Il nous raconte aussi comment ses grands-parents arrivés d’Inde, ont travaillé ici toute leur vie comme ouvrier agricole pour le compte de grande exploitation de palmeraie. Il nous a raconté que le travail était dur, mais ils n’étaient pas malheureux, l’entreprise subvenait à tous leurs besoins. Ils étaient logés, nourris, les enfants pris en charge, une école se trouvait à l’intérieur de l’exploitation, ils étaient pris en charge médicalement (comme Michelin chez nous). Ce système est toujours existant, il nous a montré les « villages » agricoles. Puis nous sommes arrivés sur un promontoire surplombant l’océan : Melawati hill. Ici se trouve une construction permettant d’observer les phases de la Lune afin de déterminer correctement la nouvelle lune pour le jeun du mois du ramadan. A la fin du 18ème siècle, le second sultan du Selangor y a fait construire un fort pour se protéger d’éventuels envahisseurs. Sur cette colline l’endroit est idéal pour la surveillance. Il y a aussi plein de singes noirs (silverleaf Monkeys) dont les petits sont jaune-orange. C’est un lieu très touristique, il y a plein de monde. James s’était arrêté dans une station essence pour acheter 1 kg de cacahuètes. Dominique, son paquet de peanuts dans les mains, était ravie, comme plein d’autres personnes, de donner à manger à ces petits singes. On redescend jusqu’à un village de pêcheurs, où l’on s’installe dans un restaurant sur pilotis ouvert sur la rivière Selangor. On attend le couché de soleil. On nous a mis à une table ou il n’y a personne devant nous, James s’est installé à une autre table avec un collègue. Nous dégustons nos crustacés, c’est Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 19 délicieux. Et, petit à petit, le soleil décline devant nous, se reflétant en s’allongeant sur l’eau. C’est magnifique. Tout du long se dessine, sous forme de masse d’ombre, les cahutes sur pilotis des pêcheurs. Il fait nuit, nous nous sommes bien restaurés, maintenant direction les fireflies. Un peu plus loin, sur un bras de la rivière, assis dans un petit bateau à moteur électrique (silencieux), nous longeons la berge. La nuit est noire et sur les arbres, des milliers de lucioles scintillent, les fireflies. Comment font ces insectes pour s’allumer et s’éteindre en même temps ? Apparemment personne n’a encore trouvé. Fin de la visite. James nous ramène à l’hôtel, malheureusement, l’autoroute est en réparation et est donc fermé, ce qui oblige tout les automobilistes à emprunter une seule et unique route. C’est un embouteillage monstre. Au lieu d’arriver vers 22h00 comme prévu, nous arrivons à 00h30 et James, qui habite à 40 km de l’hôtel, encore plus tard. Et le pire, c’est qu’il n’était pas loin chez lui à Kuala Selangor. Vendredi 21 juillet 2006 Le lendemain, muni d’un grand angle acheté dans une boutique la veille au grand centre commercial, nous repartons voir les Petronas twin Tower afin de les prendre en photo dans leur entièreté. Nous en profitons pour faire un tour au Suria KLCC le centre commercial qui est situé sous les Petronas. Encore un centre très moderne et rutilant sur 6 étages, 140 000 m², 280 boutiques environ, que des boutiques de luxe. On continue sur Jalan Ampang via le métro direction l’ambassade. Cette fois-ci, on y arrive. C’est un bâtiment à carreaux blanc, genre piscine municipale, pas terrible. On se rassure quand même, en face, y’a les Anglais et c’est pas mieux. Bref, on repart sans s’attarder. On descend à la station Pasar seni et on se dirige toujours à pieds vers le KL lake garden (Tasik perdana) pour visiter le Deer Park, c’était la condition pour pouvoir voir l’ambassade. Il vient de pleuvoir. A peine la pluie a fini de tomber, qu’un employé du métro, déjà, s’active avec un aspirateur à eau dans la station aérienne de Pasar seni. Très efficace, quelques minutes plus tard on ne peut pas croire qu’il a plu ici l’instant d’avant. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 20 Cette fois-ci nous coupons par le Dayabumi Complex. Encore un centre commercial. Il y a aussi les postes et télécommunications et des bureaux gouvernementaux. Achevé en 1985 il était le bâtiment le plus cher à réaliser du pays. Architecture moderne de 35 étages, une structure brillante blanche, mélangeant les styles Maure et Byzantin. On passe devant le quartier général de la police fédérale. En face, au fond d’un grand parking se trouve des « baraquements » d’où se dégage de la fumé et des odeurs de nourriture. On se dit qu’on mangerait bien quelque chose. « Ohé, Monsieur, Madame » entend-t-on, étonnés, en Français. Qui peut bien nous appeler. C’est un homme assis à une table sous le auvent bâché d’un des restaurants, qui nous hèle ainsi, faisant un geste de la main pour nous faire venir vers lui. On se rapproche et s’assoit à côté de lui. « Voulez-vous manger quelques chose ? » toujours en Français. J’hésite, pas sur de la qualité de la nourriture, il n’y a apparemment que des locaux qui mangent ici. « Non, mais on a soif, on boirait bien un teh tarik ». Il appelle quelqu’un derrière le comptoir fait d’une planche de bois et nous commande nos boissons. Puis on discute. Il a vécu 5 ans en France il y a 16 ans. Il travaillait à Paris dans le 16ème arrondissement à l’ambassade Malaisienne. Il connaît bien la tour Eiffel, car il y emmenait les officiels Malaisiens de passage en France. Il a appris le Français, au contact des parisiens pendant son séjour. Il nous dit qu’il savait qu’on était Français à notre allure. Il sait reconnaître comme ça l’origine des gens. On parle quand même plus en anglais qu’en français avec lui. Sur le banc, en face, de l’autre côté de la table, se trouve un ami à lui, un malaisien d’origine chinoise habillé en « pierrot ». C’est un très beau costume blanc brillant traditionnel (sans les pompons noirs aux boutonnières). Cet homme, la soixantaine, s’exprime dans un Anglais parfait. Il a vécu 5 ans à Londres et a beaucoup voyagé à travers le monde. J’ai cru comprendre qu’il travaillait dans les ponts et chaussées, relativement aisé financièrement. Il nous apprend aussi que son ami qui nous a convié à leur table est le patron de cette gargote en plein air. D’ailleurs, le voilà qui revient avec nos teh tarik et une assiette remplie de bananes frites non grasses. C’était délicieux. Une ½ heure plus tard, nous prenons congé de nos hôtes et nous ne payons que les boisons. Les bananes, il nous les offre et comme nous dit son copain le Chinois, c’est lui le boss. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 21 Nous continuons à pied (au grand désespoir des taxis, « yes, we are walkers ») notre chemin vers le parc aux biches. On a eu un peu de mal à le trouver et pour cause, il est fermé depuis un petit bout de temps. Tant pis. Maintenant qu’on est là, on se promène dans cet immense parc exotique parmi les plantes tropicales. The KL lake Garden 200 hectares autour d’un lac. C’est calme, il n’y a personne à part le personnel qui entretien ce « grand » jardin et de temps en temps, des essais de sono diffusant une radio locale. Il y a des hauts parleurs partout. On est ailleurs, dans la rain forest, on ne peut imaginer qu’une immense ville se trouve autour et pourtant au bout du lac on peut voir les deux grandes tours identiques, en miroir, des hôtels Meridien et Hilton (il doit y avoir une superbe vue, de ses hôtels). Nous retournons vers ChinaTown pour se faire la célèbre Petaling street, une rue piétonne couverte et de part et d’autre des échoppes, des colporteurs. On y vend de tout, du monde, c’est bruyant, de la musique qui couvre d’autres musiques, des couleurs vives etc.… On fait d’autres rues dans ce quartier Chinois, des commerces débordant sur les trottoirs et toujours de ci,de là, de la vente de nourriture à emporter ou à consommer sur place, assis sur une chaise, une table au bord de la rue, sous les effluves des véhicules qui passent. On remonte vers le nord sur puduraya bus et taxi terminal. Dans ce coin là les bus sont bloqués dans des petites rues et fument tout ce qu’ils savent et avec l’averse qu’on vient d’avoir, l’atmosphère est lourde et l’air irrespirable, bruits et coups de klaxon qui ne servent à rien. On arrive enfin à la station Masjid Jamek, retour au Vistana. Il y a encore plein de choses à voir, et il nous reste plus qu’un jour. Samedi 22 juillet 2006 Le lendemain, départ pour KL sentral station pour prendre le billet du KLIA Ekspres, train direct faisant la liaison entre KL et KLIA (l’aéroport international) à 70 km de là. Nous venions en reconnaissance. Ici à KL sentral station se trouve encore un hall moderne rempli de boutiques. A l’agence de la Malaysian Airlines, on demande si la réservation Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 22 électronique faite sur Internet deux mois plus tôt, pour aller à Kota Bahru était valide car on avait qu’une impression d’un document Internet qui semblait être le billet électronique. Surprise, pour vérifier, l’agent demande notre carte de crédit et voit que le numéro de la carte ne correspondait pas à celle utilisée sur Internet. J’ai eu beaucoup de mal à lui expliquer que, pour les achats sur Internet, nous utilisions une electronic card avec un numéro qui changeait à chaque transaction et que eux nous avaient vendu un electronic Ticket donc entre electronic on devrait s’entendre. Bref on finit par comprendre qu’on avait besoin de rien, qu’il suffirait de donner le numéro du Ticket qu’il nous indiqua. Et réflexion faite, ça serait compliqué de venir ici en transport en commun avec nos bagages et qu’on ne mettrait pas moins de temps qu’en taxi. La KL tower/Menara KL. Nous avions essayé d’y aller la veille en descendant à la station Dang Wangi mais il s’était mis à pleuvoir et nous n’avions pas pu trouver une entrée au Bukit Nanas Recreational Park ou se trouve le minaret. Cette fois-ci nous passons par notre station favorite et finalement centrale Masjid Jamek et on prend par la Jalan Bukit Nanas. Le temps est menaçant, il va pleuvoir, l’orage gronde. Nous nous dépêchons mais, trop tard, on se prend la sauce. C’est un déluge qui nous tombe dessus. Dominique court devant à la recherche d’un abri plus fiable que les arbres, quand à moi, je marche tranquillement en essayant de passer entre les colonnes d’eau qui tombent mais bon, courir ou marcher, l’effet est le même, on est trempé. A l’entrée du sekolah Kebangssaan convent Bukit Nanas (Couvent de femmes), les gardiens nous laissent nous abriter sous l’auvent de leur casemate dans laquelle ils rentrent finir leur partie de dames (normal dans un couvent de femmes). Trois quart d’heure que ça tombe dru, roulement de tonnerre et éclairs sont aussi là. La route s’est transformée en ruisseau, ça dégouline de partout, on commence à avoir froid, nous sommes en tee-shirt. On peut affirmer que ceux qui disent que les pluies équatoriales sont chaudes mentent, en tout cas à cet instant, la température de l’air avait sacrément chutée et les trombes d’eau venant du ciel étaient plutôt froides. Une accalmie, on en profite pour partir. En effet, j’ai aperçu juste en face l’entrée du parc. Il pleuviote légèrement. On monte cette petite colline boisée et enfin nous sommes dans le hall d’entrée de la KL tower. Au guichet, on nous déconseille de monter maintenant car, vu le Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 23 temps, il n’y a pas grand-chose à voir de là-haut. On fait donc le tour des boutiques souvenirs et dans une mini salle de cinéma, nous regardons pendant 15 minutes le film sur la construction de cet édifice, une des plus grandes tours du monde, 421 mètres de haut et une plateforme d’observation touristique sur 360° à 276 mètres. La clim marche bien comme d’habitude et avec nos vêtements mouillés, on ne se réchauffe pas vraiment. On se décide à prendre un billet pour monter et nous ne le regrettons pas, bien que la vue en haut soit « grise », la visibilité est plus qu’acceptable. Un panoramique sur tout Kuala lumpur et sa périphérie, c’est impressionnant. On vient de passer une semaine en bas et on reconnaît parfaitement tous les lieux où nous sommes allés. Pour le retour, Dominique souhaite prendre un taxi, elle a trop froid et n’a pas envie de marcher jusqu'à la station de métro, surtout qu’il pleut encore. Dans la chambre d’hôtel, une douche bien chaude et un teh tarik lyophilisé nous requinque. La pluie s’est calmée. Il n’y en a quasiment plus de traces, le système d’évacuation des eaux est très performant vue ce qui est tombé. Un peu plus au nord du Vistana, il y a un parc le Tasik titiwangsa ou nous allons. En chemin, on passe devant un match de foot. Je ne vois pas Zidane. On longe le National Art Gallery puis on arrive dans ce parc, dont on fait le tour. On est samedi, il y a des joggers. Des familles s’y promènent, d’autres jouent. Il y a sur un bras d’eau, une partie de « hand-ball-kayak ». L’endroit est agréable avec quelques restaurants au bord du lac, détente assurée. Au retour, on passe devant l’Istana Budaya (le théâtre national). Ce soir, c’est notre dernière soirée à Kuala lumpur. Nous mangeons dans le restaurant en face de l’hôtel, le restoran Hokkaido. Le serveur nous désigne le vivier et nous demande de choisir ce que l’on veut manger. On montre un peu au hasard et lui dit de faire au mieux car on ne comprend pas leur système de menus. On a très bien mangé. C’était succulent, mais on a mangé plus de choses que l’on ne le souhaitait, d’ailleurs on savait pas si le plat qu’on nous amenait était le dernier ou non. On a su que le dernier était arrivé après un moment Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 24 d’inactivité autour de notre table. Payer avec la carte de crédit semblait compliqué, donc règlement en liquide et la jeune femme nous souriait enfin. Dimanche 23 juillet 2006 au Samedi 29 juillet 2006 A 8h00, on quitte l’hôtel. Une heure de taxi jusqu’à KLIA. Attente à l’aéroport. On en profite pour faire un tour dans ce grand moderne hall des départs. A peine ¾ d’heures de vol, on atterrit à Kota Bahru. L’aéroport est, là aussi, moderne et neuf, rien à voir celui de Kuala Terengganu. On prend un taxi direction avec Kuala Besut, au jetty où on attend notre Speed boat après avoir payé la taxe pour circuler en mer. Il est environ 13 heures lorsqu’on embarque. Il fait chaud et les embruns générés par l’avancée rapide du bateau sur l’eau nous rafraîchissent. On est en route pour Pulau Perhentian Besar au nord de la péninsule sur la côte Est dans la mer de Chine, au Arwana Resort. En chemin, les gardes cote arrêtent notre bateau et le pilote est convié à leur bord. Apparemment, on serait trop chargé. L’homme paye, on suppose une amende. ¼ d’heure plus tard, on continue avec le même chargement, bon. L’île est en vue, on s’en rapproche rapidement. Une grande plage au bord de la jungle où l’on devine derrière un petit ponton d’embarquement, le resort, légèrement enfoui dans la jungle. On est accueilli par une charmante femme, Yatti de son prénom, qui nous offre un welcome drink très désaltérant. Puis nous sommes conduits à notre beach chalet, un frigo sous cette chaleur. Vite, on baisse la clim. Ce bungalow est sombre, en face de la mer, Yatti nous en propose une autre pour demain dés qu’il sera libre. Le second bungalow est un peu plus clair et mieux disposé à l’abri du soleil sous les arbres, environ 50 m², une terrasse de 15 m² et devant la plage puis la mer, c’est le paradis. Un sable blanc super fin, l’eau bleu turquoise, calme, température chaude. Au loin lorsque les brumes de chaleur peuvent se dissiper, on aperçoit la côte péninsulaire. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 25 Le restaurant est à claire-voie, un système de double toits avec un espace entre eux deux et de grands ventilateurs au plafond font de cet endroit un lieu agréable et propice au repas. Nous y prendrons les trois repas puisque nous avions réservé une pension complète. La nourriture n’était pas extraordinaire mais ça a quand même été. Arwana est à l’extrémité Sud d’une plage qui se trouve sur la cote ouest de l’île. Sur le reste de cette plage il y a d’autres établissements. Pendant 7 jours, nous avons faignanté sur la plage à dorer, quelques sorties sur des sites de snorkeling pour admirer la faune aquatique, un vrai aquarium géant à moins d’un mètre de profondeur, on a pu suivre les montées et descentes de tortues à Turtle point et quelques requins à Shark point. Une traversée de la jungle de ¾ d’heure pour rejoindre la côte Est oùu se trouve un autre resort. Balade agréable mais atmosphère très humide et chaude, des singes à voir et quelques petits varans. La plupart des animaux comme dans nos forêts sont « invisibles » à un œil non averti à part comme chez nous, les moustiques. Les soirées tranquilles et les nuits paisibles, un vrai havre de paix. Malgré les nombreuses chambres réparties sur plusieurs bâtiments entourant une piscine avec une cascade, il n’y a pas grand monde (tant mieux), la plage est presque à nous. L’énorme groupe électrogène est un peu excentré du complexe hôtelier, nous l’entendons à peine, par contre les chambres de la piscine sont bien servies par le bruit. Juste en face du groupe se trouve un bâtiment qui accueille les employés. Le générateur tournant 24 heures sur 24, ils sont dans un bain sonore permanent.Il faut hausser un peu la voix pour s’entendre (et oui, c’est le contre coût du confort moderne). Je n’ai pas tellement pu parler avec les employés à cet endroit, ils refusent poliment en esquissant un sourire et prétextant ne pas comprendre l’anglais. Nous arrivons pratiquement tout les jours à boire le welcome drink nommé Suka Suka juice en Malaisien. C’est un mélange de jus de fruits frais. Il est peu fréquent de rester plus de trois jours ici et Yatti notre hôte (qui est la responsable adjointe du site) nous a pris en affection. Etant en plus en pension complète nous sommes une des rares tables à avoir notre nom dessus, les autres clients ayant comme nom sur leur pancarte « alacarte », et ne mangent Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 26 pas au « bouffer » (buffet, mais ils le prononcent bouffer) comme nous, mais ont le choix de la carte, et du coup il y avait nous et les alacarte comme nous aimions les nommer. Nous avons quand même eu droit, pris en pitié peut-être, certain soir, à un repas « amélioré ». Nous avons beaucoup discuté avec Yatti. Elle est née à Kuala Terengganu. C’est une jolie veuve Malaisienne d’environ 45 ans qui vit 3 semaines sur l’île ou elle travaille et une semaine (il me semble) chez elle à Terengganu avec ses enfants. Elle est déjà grand-mère. On a eu droit aussi au patron un soir au dessert qui est venu, présenté par Yatti, nous parler du pays. Le 27 dans la journée, il y a eu un arrivage d’une bonne cinquantaine d’officiels. La veille des canots militaires étaient venus assurer la sérénité du lieu. Le premier ministre de l’état de Terengganu Datuk Idris Jusoh débarquait avec son équipe au Resort pour un séminaire sur l’implantation d’un système d’électricité solaire couplé à un autre éolien afin d’apporter dans un premier temps, de l’électricité au village qui se trouve sur la deuxième île, la plus petite des Perhentian, Kechil. C’est ce que me dit un ingénieur de l’entreprise faisant parti du staff de ce projet. Je m’étais approché de leur groupe espérant jouer au volley avec le premier ministre, mais bon je n’ai pu que le regarder et discuter un peu avec cet ingénieur (qui avait fait ses études en Angleterre). Il a voulu que nous soyons pris en photo nous serrant la main, par le photographe officiel du premier ministre. Bref, notre séjour sur cette île a été un ravissement, tout le monde s’accorde à dire que c’est paradisiaque et mon dieu, ça l’est. Notre départ, une petite larme en embrassant Yatti, qui nous donna après une semaine de supplications la recette du Suka Suka juice. Lorsque j’ai pris cette photo, je me suis dit, la voilà, ma carte postale de l’autre bout du monde et je l’ai faite, j’y étais… Dimanche 30 juillet 2006 Retour au jetty de Kuala Besut. A peine débarqué, qu’on nous propose un taxi, que nous prenons pour Kuala Terengganu. Nous longeons la côte. L’état du Terengganu a 250 km de Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 27 plage et il n’y a personne dessus. Nous roulons sur une route contre, elle n’est jamais vide. En effet, tout du long, qui par de petits estaminets y sont postés et ouverts en continu. Nous traversons des petites villes. Des maisons sur pilotis, d’autres plus récentes, des lotissements tout neufs et des bâtiments en construction, l’ancien et le nouveau se mélangent, ici. Une chèvre au milieu de la route, les chauffeurs l’évitent soigneusement sans y prêter vraiment attention, c’est habituel. 2 heures ½ plus tard nous arrivons au Primula Beach, notre dernier hôtel. La chambre est agréable et du balcon, nous avons une vue sur une partie de la ville et le nouveau port en construction. Ne restant ici qu’une journée, nous ressortons faire un tour dans la ville. Elle est, comme toute les autres, animée par les chants coraniques. Nous traversons un immense hôpital à la recherche d’un cash money. Une dame qui venait de se faire contrôler pour son diabète nous propose de nous conduire en centre ville à un distributeur. Nous tirons un peu d’argent et marchons au hasard en direction de notre hôtel, nous en sommes à environ 2 km. En chemin, nous tombons sur la gare routière et au-dessus, sur tout le 1er étage, il y a un marché de vêtements. On y fait un tour. Dominique y trouve un jeans à son goût et pas cher du tout. Le problème est lorsqu’elle donne sa taille, la jeune Malaisienne rigole ainsi que sa collègue. En effet, il nous a fallu un petit temps de réflexion (car on insistait avec une taille qui n’existait pas et faisait passer ma femme pour une très très grosse dame (qu’elle n’est pas)) pour comprendre qu’elles parlaient en taille US. Finalement, la jeune vendeuse avait l’œil car elle donnât du premier coup la bonne taille. Mais, Dominique voulait tout de même l’essayer. Il n’y a pas de cabine d’essayage. Avec deux, trois autres femmes des échoppes voisines, elles entourèrent ma femme avec des étoles afin qu’elle enfile le pantalon en toute discrétion. Elles étaient pliées de rire et nous aussi. Au rez de chaussée, nous primes notre dernier teh tarik Malaisien. Une pâtisserie, identique aux nôtres avec écrit Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 28 « pâtisserie » dessus. J’achète un gâteau qui ressemble à un macaron, il n’a pas vraiment le même goût mais il est mangeable. Nous faisons un tour dans un petit supermarché. On longe une avenue sans trottoirs. Des jeunes assis autour d’une table d’un bar en plein air, nous demandent d’où on vient, nous raconte un peu leur vie d’ados ici, qui n’est pas très différente de celle des nôtres pour les bêtises. Le soir, un bon repas au restaurant de l’hôtel, il fait froid (la clim est trop forte, mais ça n’a pas l’air de déranger les autres personnes). Lundi 1er août 2006 Le lendemain, après un copieux petit déjeuner, le responsable du service client de l’hôtel nous demande notre avis sur l’hôtel et nous parlons de notre voyage. Le Primulas beach (comme les autres hôtel ou nous sommes allés) est plus un lieu pour les hommes et femmes d’affaire, partout il y a de quoi faire des séminaires avec un business centre et donc notre interlocuteur espère que nous nous sommes plus, que nous reviendrons et que nous ferons de la publicité pour son établissement autour de nous en France, pour qu’il n’y ait pas que des business men et women, voilà c’est dit. Nous rencontrons ensuite un des responsables de l’hôtel qui nous tient à peu prés le même discourt. On passe la matinée à la plage de l’hôtel, on se baigne une dernière fois dans la mer de Chine. En début d’après-midi on fait un peu le tour de l’hôtel et de sa belle piscine paysagée avant de prendre notre taxi pour l’aéroport, cette fois-ci notre périple tire à sa fin. Aéroport de Kuala Terengganu, le petit aéroport de campagne ou nous avons posé pour la première fois nos pieds sur le sol Malaisien il y a trois semaines. Il n’a pas de climatisation et l’attente n’en est que plus longue devant les écrans de télé qui diffusent des émissions et feuilletons Malaisiens. Enfin, la fraîcheur de l’avion. Le temps est clair et nous pouvons voir le relief, la jungle et les villes d’en haut. Avant notre descente sur l’aéroport international KLIA nous admirons la cité de Putrajaya, ville ultra moderne construite de toute pièce sur une ancienne palmeraie qui doit devenir la capitale administrative Malaisienne, théoriquement fini en 2010. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 29 KLIA de nouveau, notre vol pour Paris est à 23h10, 5 heures à attendre. Après les formalités de douane, nous prenons l’aérotrain automatique qui nous transporte au satellite des vols internationaux. A notre arrivée nous n’avions pas eu le temps d’admirer cet édifice, trop pressé que j’étais pour ne pas rater notre première correspondance. Cette fois-ci nous prenons le temps, puisque de toute façon il n’y a rien d’autre à faire. L’endroit est clair, c’est une cathédrale de verre et de métal avec au milieu dans une tour de verre, une mini jungle, des boutiques, des lieux de repos, très propres, digne d’une salle chirurgicale, et un peu froid aussi. A l’approche de la salle d’embarquement, on peut lire sur le panneau d’affichage électronique que ce n’est plus là mais carrément à l’autre bout, 10 minutes de marche, bon il y a de long tapis roulants qui nous aident. Là, il n’y a plus de retour possible. Nous sommes installés dans nos sièges et l’avion décolle. Après 12 heures de vol, nous atterrissons à Charles de Gaulle, vers 6h30 du matin. Lorsque nous étions en Malaisie, par téléphone, on nous disait que c’était la canicule en France. Depuis l’Allemagne nous survolons une mer de nuages dans laquelle on s’enfonce pour découvrir l’île de France dans une grisaille matinale. Il fait 11° dehors nous annonce le commandant de bord, on est le 1er août. ¾ d’heure d’attente pour les bagages, un vrai parcourt du combattant pour arriver au RER D, à … 8h20. On s’installe et comme par hasard ce jour là, il y a un incident sur la voie et donc du retard et donc beaucoup de monde sur les quais des stations. Avec nos bagages qui prennent la place de 2 personnes, on a droit à quelques réflexions. Sympa le retour. Est-ce notre faute si la RATP dessert un aéroport international et n’a rien prévu pour y prendre des passagers qui, théoriquement, ont des bagages ? Bref, on arrive chez nous à 10 heures. Entre l’arrivée de l’avion et l’arrivée sur notre pas de porte, on aura mis 3h30. On habite à 40 minutes de l’aéroport en voiture et sans embouteillage. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 30 La grisaille du temps, le bordel à CDG pour récupérer ses bagages et en sortir, la grisaille du RER et la morosité agressive des gens nous ont ramenés dans la réalité de notre quotidien en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. La Malaisie est un pays magnifique, pour ce que j’en ai vu. Contraste entre ces villes qui poussent dans l’ultra moderne et l’ancien mode de vie, jamais loin de la jungle originelle. Les Malaisiens sont souriants et chaleureux, la présence de touristes occidentaux n’a pas l’air de les déranger, ils y sont plutôt indifférents. Dés le premier contact, nous nous y sommes sentis chez nous comme si nous y avions toujours vécu et que l’on revenait d’un long voyage. On a un sentiment de déjà vu, c’est à la fois pareil et différent de chez nous. Cela nous a donné envie d’y retourner pour continuer à visiter le reste du pays et pourquoi pas y vivre quelques temps… Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 31 ANNEXE Les lieux publics : Très propres, bien entretenus. Le personnel n’a pas l’air « offusqué » de faire ce travail et personne ne le dénigre. Les hôtels : De tous, c’est le Renaissance à Kota Bahru qui nous a le plus plu, le Primula Beach en deuxième mais quasi ex æquo avec le Renaissance. Les autres étaient plus que bien. Tous de grands hôtels, qualité de service impeccable. Le Vistana, le moins cher est parfait pour un long séjour à KL. La station de métro Titiwangsa est quasi en face avec 3 lignes desservant correctement la ville, et un terminal de bus (Pekeliling Bus Station) pour diverse destinations dans le pays. ¾ Renaissance : * * * * *, Kota Bahru, Kelantan. ¾ Bayview : * * * * , Georgetown, Penang. ¾ Equatorial : * * * * *, Kuala Lumpur, Selangor. ¾ Vistana : * * * * , Kuala Lumpur, Selangor. ¾ Arwana : , Pulau Perhentian Besar, Terengganu. ¾ Primula Beach : * * * * , Kuala Terengganu, Terengganu. Les gens : Les femmes sont généralement habillées de couleurs, les Malaisiennes musulmanes sont vêtues de robes saillantes, elles ont souvent une belle démarche, les Malaisiennes d’origine Chinoise sont à « l’européenne », les Malaisiennes Hindouistes sont aussi à l’aise dans leurs saris. Les hommes sont plus nonchalants, certain traîne savate, vêtus comme partout dans les pays dit développés. Mais, ils sont tous souriants et ont l’air heureux et fier de l’expansion extraordinaire qu’a pris leur pays ces vingt cinq dernières années. Kota Bahru (Bharu, Capitale du Kelantan environ 280 000 habitants. A l’extrême Nord-Est de la les deux orthographe péninsule, à la frontière de la Thaïlande. Ville de campagne en existent) : développement l’ancien y côtoie le moderne. Ville très musulmane, colorée, plaisante à vivre. GeorgeTown : Capitale de Pinang environ 200 000 habitants. Nord-ouest de la péninsule sur l’île de Pinang, à une heure de route de la Thaïlande. La seule ville ou les Chinois sont majoritaires (on ne voit qu’eux). Il y a encore des « restes » anciens, mais c’est une ville moderne. Le quartier Chinois est typique. L’industrie des semi-conducteurs s’y est particulièrement bien développée. Certainement agréable pour y travailler. Kuala Lumpur (KL) : Capitale de la Malaisie et du Selangor, environ 1 500 000 habitants et 4 millions avec la vallée du Klang. A l’Ouest de la péninsule, à 50 km de la mer. Contraste entre l’ultra moderne et l’ancien, aux avenues bien aérées « rangées » et ces rues sans dessus dessous, un vrai capharnaüm. Chaque quartier de cette ville est un autre monde différent, mais on y ressent malgré tout une certaine harmonie. La chaleur humide devient supportable au bout de quelques temps. J’ai adoré les transports ferroviaires et plus particulièrement le KL monorail, par rapport à la température extérieure, ces moyens de transport sont de véritables congélateurs géants sur roues. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 2 Kuala Terengganu : Putrajaya : Cyberjaya : Capitale de la province du Terengganu, environ 300 000 habitants. A l’Est et plus vers le Nord de la péninsule, au bord de la mer de Chine. Province la plus musulmane du pays, mais comme dans toute la Malaisie, la population est tolérante entre les principales religions (Islam, Hindouisme, Bouddhisme, Christianisme et animisme). C’est une ville de province qui n’est pas touristique, peu de chose à voir, mais sympa à vivre. Les plages sont désertes, les malaisiens n’y vont pas. C’est le nouveau centre administratif du gouvernement fédéral Malaisien. Situé dans le Multimedia Super Corridor (MSC), à 20 Km au Sud de KL. Conçu pour abriter 330 000 habitants, dont 76 000 fonctionnaires. C’est une ville « intelligente », un centre administratif électronique, toute la ville est reliée au réseau informatique. Cela doit permettre une meilleure communication vers le public. Elle a été conçue pour y vivre et y travailler idéalement. Ville nouvelle située à 25 Km au Sud de KL, dans le Super Corridor (en référence à la silicon valley). Non loin de Putrajaya. Inaugurée en juillet 2003, elle doit devenir une ville de 100 000 habitants. Le but est de s’y consacrer à la recherche et au développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). PRESENTATION GENERALE SUPERFICIE CAPITALE POPULATION POPULATION ACTIVE CHOMAGE REGIME ROI PESIDENT PREMIER MINISTRE SITUATION GEOGRAPHIQUE PIB/HABITANT PNB DENSITE MOYENNE CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE ESPERANCE DE VIE, HOMMES ESPERANCE DE VIE, FEMMES MONNAIE CLIMAT DEVISE NATIONALE MALAISIE 328 550 Km² Kuala Lumpur 26 781 000 habitant (2006) 40% de la population (2004) 3,6% (2004) Monarchie constitutionnelle Tuanku Syed Sirajuddin FRANCE 675 417 Km² Paris 64 804 551 habitants (2005) 46% de la popualtion (2005) 18,2% (2006) République Abdullah Ahmad Badawi 3°05’ N, 101°40’ E 11 720 USD-PPA (2006) 94,5 Mds USD (2003) 79,5 hab./km² (2005) 1,8% / an (2005) Jacques Chirac Dominique de Villepin 48°52 N, 2°21’ E 37 600 USD (2004) 226,68 Mds USD (2005) 93,59 hab./km² (2005) 0.35% / an (2003) 70,6 ans (2003) 76 ,7 ans (2004) 75,5 ans (2003) Ringgit (MYR) Equatorial l’unité est la force (Bersekutu Bertambah Mutu). 83,8 ans (2004) 0,21€ Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 3 La Malaisie, en malais Persekutuan Malaysia, est un pays du Sud-Est asiatique constitué de la Malaisie péninsulaire ou occidentale (coincé entre le Sud de la Thaïlande et l’île de Sumatra) et la Malaisie orientale (Nord de Bornéo). Jusqu’en 1957, date de son indépendance, elle fait partie des colonies britanniques. Elle devient donc la Fédération de Malaisie. En 1963, les territoires de Sabah et Sarawak (Nord de Bornéo) prennent à leur tour leur indépendance et rejoignent la Fédération de Malaisie, l’ensemble prend le nom de Malaysia, en Français le nom est resté Malaisie. La population réside au ¾ sur la péninsule. 15% de la population se trouve sur la partie orientale (Bornéo) qui représente 60% du territoire et qui est une région montagneuse (mont Kinabalu, 4 100 m) composée de jungle. Elle est membre du Commonwealth britannique. Elle fait partie de l’ASEAN (Association of Southeast Asian Nations). Administration : La Malaisie est une fédération composée de treize états (negeri) et de trois districts fédéraux (wilayah persekutuan). Le roi est élu pour 5 ans parmi les sultans de la péninsule. Les neufs états malais originels ont chacun un monarque honorifique (Sultan, Raja ou Yang Dipertuan Besar) et un premier ministre (Menteri Besar) qui dirige le gouvernement local. Cultes : L’islam est la religion d’état, d’obédience sunnite, la majorité des Malais la pratique. Bouddhisme, taoïsme et culte des ancêtres pratiqués par les Chinois. Les Indiens sont dans l’ensemble hindouistes. Il y a quelques Chrétiens et des animistes. Groupes Ethniques : Les Malais, groupe historique du pays, 62%. Les Chinois, qui sont là depuis plusieurs générations, 25%. Les Indiens, comme les Chinois, sont établis ici depuis longtemps, 10%. Le reste de diverses origines, dont les Orang Asli (signifie « peuple d’origine »), les aborigènes, les plus vieux habitants. La langue : Le Malais (Bahasa Melayu), appelé Malaisien ou Bahasa Malaysia. C’est la langue officielle. L’Indonésie (le Bahasa Indonesia, qui est du Malais « modifié »), la Malaysia et Brunei ont adopté une « langue de base » le Bahasa baku qui est le malais de l’archipel de Riau est parlé par plus de 250 millions de personnes. L’Anglais, langue d’échanges et du monde du travail. Des dialectes Chinois : Cantonais, Mandarin, Hokkien, Hakka, Hainan, Foochow). Tamul, Malayalam, Panjabi, Thaï, Iban et Kadazan. L’écriture : L’influence de l’islam fait que le malais classique s’écrit dans l’alphabet arabe, le jawi. Le malais moderne s’écrit en alphabet latin. Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 4 États État Johor Kedah Kelantan Malacca Negeri Sembilan Pahang Penang Perak Perlis Sabah Sarawak Selangor Terengganu Statut Nom Début de mandat Sultan Sultan Iskandar 11 mai 1981 Ministre en chef Datuk Abdul Ghani Othman 27 avril 1995 Sultan Tuanku Abdul Halim 14 juillet 1958 Ministre en chef Mahdzir Khalid 17 juillet 2005 Sultan Sultan Ismail Petra 29 mars 1979 Ministre en chef Nik Abdul Aziz Nik Mat 22 octobre 1990 Gouverneur Tan Sri Khalil Yaakob 4 janvier 2004 Ministre en chef Datuk Seri Mohd Ali Rustam 2 décembre 1999 Yang Besar Tuanku Jaafar 19 avril 1967 Ministre en chef Datuk Mohamad Hasan 25 mars 2004 Sultan Sultan Ahmad Shah 7 mai 1974 Ministre en chef Datuk Seri Adnan Yaakob 20 mai 1999 Chef de l'État Haji Abdul Rahman bin Haji er 1 mai 2001 Abbas Ministre en chef Tan Sri Koh Tsu Koon 25 octobre 1990 Sultan Sultan Azlan Shah 3 février 1984 Ministre en chef Datuk Seri Mohd Tajol Ghazali 3 décembre 1999 Raja Syed Sirajuddin 17 avril 2000 Ministre en chef Datuk Seri Shahidan Kassim 6 mai 1995 Chef de l'État Datuk Ahmadshah Abdullah 1er janvier 2003 Premier ministre Datuk Musa Aman 27 mars 2003 Chef de l'État Abang Muhammad Salahuddin 4 décembre 2000 Premier ministre Datuk Patinggi Abdul Taib 26 mars 1981 Mahmud Chef de l'État Sultan Sharafuddin 22 novembre 2001 Premier ministre Mohamad Khir Toyo 18 août 2000 Chef de l'État Sultan Mizan Zainal Abidin 15 mai 1998 Premier ministre Datuk Idris Jusoh 25 mars 2004 Di-Pertuan Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. Page 5 Territoire fédéral Territoire Statut Territoire fédéral Ministre fédérales des affaires Kuala Lumpur Maire Labuan Président Corporation Putrajaya Chef de l’autorité locale de Nom Début mandat Zulhasnan Rafique 14 février 2006 Ruslin Hasan 14 décembre 2004 la Datuk Suhaili Rahman Abdul Tan Sri Samsudin Osman de Avril 2003 8 août 2004 Drapeau : 14 bandes horizontales rouges et blanches (les 13 états et Kuala Lumpur). Le rectangle bleu représentant l’unité. Le croisant islamique. L’étoile à 14 branches (les 14 états). Le jaune la couleur royale. Sources : Ambassade de France en Malaisie : Department of statistics Malaysia : Wikipédia : Citizen & resident of Malayia : World perspective : http://www.ambafrance-my.org http://www.statistics.gov.my/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Malaisie http://www.gov.my/ http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/pays/MYS/fr.html Voyage en Malaisie – Premier contact – Dominique et François FALANGA – 07/06. 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