Au coin du bar - Comptoir franc

Transcription

Au coin du bar - Comptoir franc
Jura – Au coin du bar
3
Jura
Le comptoir franc-montagnard, au rendez-vous
public toujours plus nombreux. Les
organisateurs se sont félicités de l’affluence
du public, qui a largement dépassé les
frontières du Jura.
Comme chaque année, les organisateurs ont
offert un stand à une association caritative
– en l’occurrence, la section jurassienne de
Lire et Ecrire. La même générosité s’est
retrouvée dans la programmation et l’esprit
festif du nouveau bar de 40 m2, construit
Le canton du Jura a tenu son comptoir.
Pour la 37e année et pendant cinq jours, du
2 au 6 octobre, Saignelégier était en
ébullition.
Une fois n’est pas coutume, les moulins
souterrains du Col-des-Roches, situés à
moins de 50 kilomètres du Locle, ont été mis
en lumière à l’occasion du traditionnel
comptoir franc-montagnard de Saignelégier.
Considérant les attentes du public, le
comptoir s’est réorganisé pour être plus
pratique, plus spacieux aussi.
spécialement pour l’occasion à la sortie du
restaurant.
Le jeudi, la commune a remis ses mérites
sportifs et culturels, tandis que sur le stand de
la radio RFJ, l’équipe de nationale A, Volley
Franches-Montagnes (VFM), s’est livrée à
une séance de dédicaces en soirée.
La manifestation s’est terminée dimanche
par le brunch des Franches-Montagnes.
Arnold Kohler
L’exposition dédiée aux moulins souterrains
construits au XVIIe siècle a occupé une
superficie accrue d’une centaine de mètres
carrés, permettant d’offrir davantage d’espace
aux 42 stands. De même la suppression du
bar central s’est faite au bénéfice de l’espace
restauration où l’on pouvait commander des
mets aussi variés que le vol au vent et les
moules marinières. Sans oublier les spécialités
suisses: fondue et röstis.
Les six exposants en plus par rapport à 2012
n’ont pas manqué de retenir l’attention d’un
/ © photos: babey-creation.ch
BLOC-NOTES de Michel Jordan
Au coin du bar
Vendredi 27 septembre dernier, il s’est produit un évènement d’importance
même s’il n’a pas fait les gros titres de la presse internationale. En effet,
le président des Etats-Unis Barack Obama a fait un geste historique depuis
le bureau ovale de la Maison-Blanche. Il a passé un coup de téléphone au
président iranien, Hassan Rohani. Il était 14 heures 30 et la conversation a
duré quinze minutes. C’est beaucoup, car on se souvient que les deux hommes
s’étaient évités alors qu’ils se trouvaient récemment dans le même grand
hall des Nations Unies à New-York. Ce quart d’heure téléphonique semble
avoir été porteur de pas mal d’espérances. Hassan Rohani, qui avait sollicité
le contact avec Obama, a relevé que «Sur la question nucléaire, avec de la
volonté politique, il y a moyen de résoudre la crise rapidement et j’exprime
ma gratitude pour l’hospitalité du président Obama et son coup de fil. Bonne
journée, M. le Président.» Il faut signaler encore que lors de la conversation
téléphonique, Barack Obama n’a pas manqué l’occasion de mentionner le sort
de trois Américains détenus ou disparus en Iran, dont Washington aimerait avoir
des nouvelles.
L’incroyable braquage de l’UBS Cornavin
On connait cette histoire complètement folle de ce cadre supérieur de l’UBS
Cornavin amené à donner 1,25 million de francs à un malfrat après avoir vu une
photographie de sa famille prise en otage par ses complices. Le hold-up n’a pas
excédé un quart d’heure. Au moment où ces lignes sont écrites, le braqueur court
toujours. On a pu l’identifier car il avait été arrêté par le police genevoise le 24
mai dernier... en possession des plans de la banque UBS Cornavin! Il s’agit d’un
délinquant multi-récidiviste, arrêté et condamné à Genève. Lors de sa dernière
interpellation, il a finalement été relâché car la police ne détenait rien de bien
concret contre lui. Certes, il y avait les plans de la banque, mais cela n’a pas suffit
aux yeux de l’autorité pour le garder détenu. Résultat, l’homme a agit et s’est
enrichi d’un joli pactole.
Le tueur avait 51 heures de congés par semaine
Décidément, les tueurs en tous genres profitent des congés et largesses que nos
usages leur accordent trop volontiers. Après celui qui deviendra l’assassin d’Adeline
et sort faire du cheval en guise de réinsertion (?) accompagné d’une seule
jeune femme en guise d’escorte, voilà un autre tueur en liberté surveillée mais
bénéficiant de 51 heures de congés de liberté absolue par semaine sans escorte.
Il pouvait même choisir ses moments de temps libre à répartir sur le calendrier.
Condamné à 20 ans de prison pour kidnapping, viol et meurtre, l’individu a pu
tout de même pu profiter de ces sorties à l’air libre. En 1998, il avait tué parce
que sa petite amie voulait le quitter. Il a donc récidivé cette année dans les mêmes
circonstances. Même si l’ancien juge fédéral Félix Bänziger a reconnu que «la
dangerosité de ce détenu nous a toujours préoccupés», il n’en demeure pas moins
que, là aussi, on a fait preuve d’un certain angélisme à son égard. Même si la loi
le permet, il n’en demeure pas moins qu’il reste possible d’interpréter cette même
loi d’une manière moins laxiste.
Le grand combat de Dominique Warluzel
Chacun sait maintenant que le grand avocat genevois Dominique Warluzel a subi un
grave accident vasculaire cérébral (AVC) au tout début de cette année à Nassau, aux
Bahamas, lieu où il s’était déplacé afin d’y ouvrir un cabinet conseil. Cela lui avait
valu 22 traversées de l’Atlantique en 2012, car il était resté opérationnel dans son
étude de Genève aux côtés de Me Marc Bonnant. Si l’on ajoute à ses déplacements
démentiels, 21 émissions de TV en deux ans où il opérait en première ligne et les
inévitables crises de nerfs avec les collaborateurs avec qui il travaillait à distance, on
peut comprendre le terrible coup dur qui le frappa. En plus, Dominique Warluzel vient
de signer et présenter au public une pièce de théâtre baptisée «Fratricide» avec deux
comédiens renommés, Jean-Pierre Kalfon et Jacques Santini. Elle vient d’être jouée
à Genève et Gland avant de poursuivre sa route à Yverdon et Savièse. Très occupé,
Dominique Warluzel doit aussi et surtout poursuivre son combat afin de retrouver
le maximum de ses disponibilités après son AVC. Pour l’heure, lui le gaucher, est
particulièrement handicapé car c’est de ce côté-là qu’il a été terrassé. De son côté, la
chanteuse Rika Zaraï se remet, elle aussi, lentement de son AVC qui l’a mise à terre
le 2 juin 2008. Grande battante, elle a commencé à écrire un livre sur le cerveau.
«Avec ce qui m’est arrivé, sourit-elle, j’étais aux première loges».
Les vingt ans de la Fourchette verte
Certains de nos lecteurs doivent encore se souvenir de la Fourchette verte, lancée
en 1993 avec une collaboration avec le conseiller d’Etat, Guy-Olivier Segond, alors
responsable du département de la Santé de notre gouvernement genevois. La
Fourchette verte est arrivée à sa majorité mais cherche vraiment un second souffle.
Rappelons-en les critères de base: un plat du jour sain et équilibré, c’est-à-dire riche
en protéines avec 100-120 grammes de viande, poisson, crustacés, oeufs, tofu ou
fromage et des légumes servis en importance. En rappel de la loi sur les auberges,
trois boissons sans alcool devaient être vendues au prix de la boisson alcoolisée la
moins chère, à savoir la bière. Enfin, un espace non-fumeur dans l’établissement
devait être proposé à la clientèle. En somme, un préalable à l’interdiction totale
de la fumée qui devait suivre ultérieurement. Rencontré dans son établissement,
le Safari, à la rue Dancet à Genève, le patron-chef de cuisine, M. Zewdie, nous
a dit que la Fourchette verte ne marchait pas fort. Pourtant, le patron affiche le
concept devant son établissement et met à disposition de ses clients un dépliant
présentant ce label. De fait, seuls douze établissements sont reconnus labélisés dans
le canton de Genève. Citons-les: Le Jardin des îles, 5-7 ch. Colladon, la cafétéria de
la Maison de l’Ancre, rue de Lausanne 34, Le Sunset, 3 rue Saint-Léger, la Buvette
des Bains des Pâquis, 30 quai du Mont-Blanc, le Relais Bristol, rue du Mont-Blanc
10, le Casse-Croûte, rue des Evaux 2, à Onex, les Recyclables, rue de Carouge 53,
Tout Simplement, rue de Soleure 2, le restaurant Sofia, route de Chêne-Bougeries
2, à Chêne-Bougerie, le Supatra, rampe de la Gare 11 à Versoix, les Lauriers, rue
Henri-Veyrassat 5 et les Jardins du Rhône, avenue d’Aïre 89, tous deux à Genève.
11 octobre฀
฀ ฀