dossier presse PHEDRE Racine mise en scène Sterenn Guirriec

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dossier presse PHEDRE Racine mise en scène Sterenn Guirriec
Phèdre
Jean Racine
mise en scène Sterenn Guirriec
du 25 janvier au 4 février 2016
La Scène Watteau / Place du Théâtre / Nogent-sur-Marne
locations 01 48 72 94 94
www.scenewatteau.fr
La Scène Watteau est une scène conventionnée subventionnée par la Ville de Nogent-sur-Marne,
la DRAC Ile-de-France, le Conseil départemental du Val-de-Marne et la Région Ile-de-France
Phèdre
Jean Racine
mise en scène Sterenn Guirriec
assistante à la mise en scène Hélène Ollivier
scénographie Camille Ansquer
lumières Bruno Rudtmann
musique Nicolas Larmignat
chorégraphie costumes Dominique Louis
maquillage et coiffure Eva Bouillaut
avec
Johann Cuny Hippolyte
Nanou Garcia Oenone
Sterenn Guirriec Phèdre
Philippe Maymat Thésée
Laurent Montel Théramène
Hélène Ollivier Ismène et Panope
Marie Sambourg Aricie
production La Compagnie du Théâtre et des étoiles
coproduction La Scène Watteau - scène conventionnée de Nogent-sur-Marne,
La Fabrique - scène conventionnée de Guéret
avec la participation artistique du Jeune théâtre national
du 25 janvier au 4 février 2016
représentations à 20h30, relâche le dimanche 31 janvier
durée estimée 2h
prix des places de 8 à 22 €
La Scène Watteau, Place du Théâtre, Nogent-sur-Marne,
face à la station RER E Nogent-Le Perreux
locations 01 48 72 94 94
contact La Scène Watteau Benoît Strubbe
tél 01 43 24 76 76, [email protected]
Phèdre
Jean Racine est au sommet de sa gloire lorsque « Phèdre » est représentée pour la
première fois en 1677 à l’Hôtel de Bourgogne, sous le titre « Phèdre et Hippolyte ». Racine
s’inspire d’Euripide, mais centre sa tragédie sur le personnage de Phèdre, offrant une
puissante peinture de l’âme féminine. Associant le fatum des tragédies antiques à la
prédestination janséniste, il fait de son héroïne une victime de sa passion. La pièce fait
l’objet d’une véritable cabale lors de sa création car le propos est jugé révoltant et peu
respectueux des convenances du théâtre de l’époque. Aujourd’hui, « Phèdre » est
considérée comme l’un des chefs-d’oeuvre absolus de la littérature française, tant la
construction est parfaite, le vers noble et l’harmonie de la langue d’une suprême beauté.
Sterenn Guirriec, actrice et metteur en scène, a suivi sa formation dans la classe libre du
Cours Florent puis au Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique. Elle a déjà joué
sous la direction de Daniel Mesguich, Nicolas Liautard, Sandrine Anglade… Sa première
mise en scène, très remarquée, du « Partage de midi » de Paul Claudel dans laquelle elle
interprétait également le rôle d’Yzé, est présentée au Conservatoire National Supérieur
d’Art dramatique puis jouée à La Scène Watteau en septembre 2014. « Phèdre » sera son
second spectacle, qui sera répété et créé à La Scène Watteau dans le cadre d’une résidence
de création.
Note d’intention
Il était une fois Thésée amoureux de Phèdre amoureuse d’Hippolyte amoureux d’Aricie…
Il était une mythologique fois qui contenait toutes les fois du monde.
C’était l’histoire d’une écriture qui piaffait de ne pouvoir dire. D’un temps qui, de se
froisser, se plier, s’imaginer à l’inverse du sablier, n’existait pas. L’histoire d’une réalité qui
se métamorphosait jusqu’au rêve, et le rêve jusqu’à la réalité. L’histoire d’une volonté vidée
d’elle-même, cinglant de l’inconscient jusqu’à désarticuler le vouloir ! Une histoire où être
se traduisait par être aimé.
Il aura été cette fois. Cette histoire qui est la nôtre. Celle de nos secrets qui rugissent dans
nos silences.
L’amour, qui déchire de ne pas être dit.
La honte, qui par l’aveu engloutit l’espoir.
La rage comme une éclosion, celle d’un meurtre jailli d’une insoutenable tristesse d’enfant.
Le désir, qui se rue aux moindres commissures de l’âme.
Le rire, qui souffle à briser toutes les certitudes, qui aiguise ses éclats à la seule fin de
frapper le malheur. Ce rire, qui advient au sein même de la tragédie, comme une morsure.
Si l’écriture est la tragédie, le rire en est une lecture. Une lecture qui offre encore et encore
à lire, quand ce qui est se nimbe de la folie de ce qui n’est pas et de tout ce qui aurait pu
être
C’est un spectacle où derrière le grain d’une voix se laissent deviner les sables les plus
mouvants ; où chacun, déchiré, se constelle en autres (Hippolyte est au bord de prendre la
place de Thésée, Aricie celle de Phèdre, Thésée et Phèdre celles d’Aricie et d’Hippolyte…).
Et lorsque deux d’entre eux se rencontrent, s’immisce la brûlante présence d’une absence,
celle de l’autre (entre Phèdre et Hippolyte, il y a Thésée ; entre Thésée et Phèdre,
Hippolyte ; entre Hippolyte et Aricie, Phèdre…).
Un spectacle où le jeu s’alcôve entre ombres et clartés. Un décor comme les entrailles d’un
secret qui se déchire jusqu’à la brûlance du jour. Des lumières qui accompagnent et signent
la métaphore d’un lieu qui n’a pas lieu.
Sur les terres de Trézène s’amplifie dans la nuit du soleil une rage d’aimer. Un amour qui
s’écartèle jusqu’à l’insoutenable d’être sans se dire. C’est un secret qui cogne à la
conscience, et tout de suite après, c’est l’anéantissement dont il a fissuré le silence.
Un amour impossible. Comme toujours.
Une parole qui condamne. À la mort. À la vie.
Car être s’était fait dire, et dire, scandale.
Lorsque c’est une femme qui se saisit du dire, alors très scandaleux devient le scandale.
Une femme, qui d’être la petite fille du soleil, fait du scandaleux scandale un mythe.
Phèdre.
Phèdre dont la parole encre d’alexandrins l’inéluctable, et fait, de dire, une tragédie.
Mais le dire était écrit.
Sterenn Guirriec
L’équipe du spectacle
Sterenn Guirriec mise en scène, Phèdre
Sterenn Guirriec suit les cours Florent et la Classe Libre avant d’entrer au CNSAD, dans la
classe de Daniel Mesguich. Au théâtre elle interprète la fiancée dans « La fiancée aux yeux
bandés » mis en scène par Daniel Mesguich, Célimène dans « Le Misanthrope » mis en
scène par Nicolas Liautard, Ophélie dans « Hamlet », Emma dans « Trahisons » et Hortense
dans « Le Prince Travesti » mis en scène par Daniel Mesguich, Fleur de Marie dans « Les
Mystères de Paris », la fiancée dans les « Noces de sang » mis en scène par William
Mesguich, l’Infante dans « Le Cid » mis en scène par Sandrine Anglade. Elle joue également
dans les moyens métrages de Blandine Lenoir, « L’honneur de Robert » et « Monsieur
l’abbé », ainsi que dans « La part Céleste » réalisé par Thibaut Gobry et « L’Absinthe »
réalisé par Olivier Bertin. Elle met en scène « Partage de midi », de Paul Claudel (spectacle
dans lequel elle interprète le rôle d’Ysé) et « Les Mémoires d’un Fou » de Gustave Flaubert.
Johann Cuny Hippolyte
Johann Cuny entre au CNSAD en 2009 où il travaille notamment avec Daniel Mesguich et
Gérard Desarthe. Il participe aux ateliers de clown et masque où il rencontre Yvo Mentens
(NOTT), Mariana Araoz et Mario Gonzalez. Il est comédien sur les spectacles de Bruno
Bayen « Faites avancer l’espèce » d’après W.H. Auden et Shakespeare, et de Moustafa
Benaïbout dans « Contre le monstre de Nosgoth ». Il joue sous la direction de Daniel
Mesguich dans « La fiancée aux yeux bandés » de Cixous et « Le Bain de vapeur » de
Dubillard. Il travaille sous la direction de Xavier Marchaud dans « Au bois lacté » de Dylan
Thomas, de Julia Zimina dans « Seules ce soir » de Michel Cochet et « Porcherie » de
Pasolini. Il joue et met en scène avec Rosa Bursztejn « La Ravissante Ronde » de Schwab. Il
crée, met en scène et joue « La Vie rêvée des profs » avec Guarani Feitosa-Neves et leur
collectif des « Soirées Plaisantes » au théâtre de la Boussole en 2014. Il fait partie de la
distribution des « Lettres de non motivation » de Julien Prévieux, mis en scène par Vincent
Thomasset dans le cadre du Festival d'automne 2015.
Nanou Garcia Oenone
Nanou Garcia a démarré en 1974 sur les scènes du Théâtre Forain de la Foire Saint Germain
(Jean-Louis Bihoreau et Jean Pierre Martino).Elle a fait partie du collectif théâtral et musical
Les maîtres du Monde. Elle a travaillé dernièrement avec Laurent Pelly (« L’Oiseau vert » de
Carlo Gozzi), Bernard Murat (« Comme s’il en pleuvait » de Sébastien Thiéry), Nicolas
Liautard (« Scènes de la vie conjugale » d’Ingmar Bergman), Magali Léris (« Enfermées » de
Rona Munro). Auparavant, elle a travaillé entre autres avec Didier Long (« Aller chercher
demain » de Denise Chalem), Magali Léris (« Willy Protagoras enfermé dans les toilettes »
de Wajdi Mouawad), Arthur Nauzyciel (« Le Malade imaginaire » ou le silence de Molière),
Yves Beaunesne (« Edgard et sa bonne », « Le Dossier Rosafol » de Labiche), Geneviève de
Kermabon (« Freaks » de Tod browning), Jean Michel Bruyère, Jérôme Savary…
Au cinéma avec Blandine Lenoir (« Zouzou »), Valérie Lemercier (« 100% cachemire »,
« Palais Royal ») Guillaume Gallienne (« Les garçons et Guillaume à table »), Jean Paul
Salomé (« Je fais le mort », « Les Braqueuses »), Saphia Azzedine (« Mon père est femme de
ménage »), Géraldine Nakache (« Tout ce qui brille »), Nicolas Boukrief (« Gardiens de
l’ordre »), Isabelle Nanty (« Le bison »), Coline Serreau (« La Crise »), Fabien Onteniente
(« À la vitesse d’un cheval au galop »)…
Laurent Montel Théramène
De 1997 à 2001, Laurent Montel est pensionnaire de la Comédie Française où il joue sous la
direction notamment de T. Hancisse, J. Lavelli, J. Connort, S. Anglade, J. L. Benoit et surtout
D. Mesguich, qui l’emploie hors Comédie Française à de nombreuses reprises, entamant
avec lui un long compagnonnage, (« Le diable et le bon dieu », « Dom Juan », « Le Prince de
Hombourg », « Cinna », « Boulevard du boulevard du boulevard », « Hamlet »...). Il a joué
aussi sous la direction de Nicolas Lormeau, Georges Werler, Véronique Vella, et de William
Mesguich ou encore Sandrine Anglade, Jean-Louis Benoit, David Pharao. En 2006, il intègre
la compagnie du Théâtre Mordoré et devient le co-auteur, avec Sarah Gabrielle, de « Éby et
son Petit Chaperon Rouge », « Éby et le Mangeur de Contes » et « Éby et la Petite au Bois
Dormant ». Il commence à travailler en 2006 avec l’ensemble musical FA7, avec lequel il
joue « L’Histoire du soldat » de Stravinsky et Ramuz. Il écrit pour FA7 « Petit Tom », et
« Pierre de la Lune » en collaboration avec le compositeur Olivier Dejours, et conçoit
« Veillée douce », spectacle jeune public à partir de 9 mois, qu’il joue avec le clarinettiste
Sylvain Frydman, et pour lequel il écrit plusieurs textes. Il écrit une adaptation de contes
des frères Grimm « Le petit Tailleur »
Philippe Maymat Thésée
À sa sortie de la classe libre de l’Ecole Florent, Philippe Maymat continue sa formation avec
Ariane Mnouchkine et Pierre Pradinas. Il travaille ensuite avec de nombreux metteurs en
scènes comme Philippe Calvario qui le dirige dans « Electre », Catherine Marnas dans
« Marcos Mexique », Benoit Lavigne dans « Roméo et Juliette », Thomas Ledouarec dans
« Le Cid Flamenco », et régulièrement depuis quelques années, Daniel Mesguich dans « Le
Prince de Hombourg », « Antoine et Cléopâtre », « Hamlet », « Le Dibbouk »…
Philippe a travaillé également avec René de Obaldia ou Daniel Keen, qui lui ont confié des
interprétations dans « Du vent dans les branches » de Sassafra et « Un tabouret à trois
pieds ». Au cinéma et à la télévision, il a été dirigé par Claude Chabrol, Jean-Pierre Jeunet,
Etienne Chatilliez, Xavier Durringer, Stéphane Giusti.
Hélène Ollivier assistante à la mise en scène, Panope et Ismène
Normalienne et agrégée de Lettres classiques, Hélène Ollivier suit trois ans durant les cours
de Daniel Mesguich à L’École normale supérieure. Elle joue dans les mises en scène de
celui-ci au Théâtre de l’ENS : « Rouen ou La trentième nuit de mai 31 » de Cixous, « Le
Diable et le Bon Dieu » de Sartre, « En Galilée » d’après Bertold Brecht (rôle d’Andrea),
« Les Acteurs de bonne foi » (rôle de Mme Hamelin) et « La Dispute » (rôle d’Églé) de
Marivaux.
Marie Sambourg Aricie
Né en 1988, Marie Sambourg est une comédienne, qui incarne depuis 1999 Manon
Beaumont dans « Une famille formidable » de Joël Santoni. En octobre 2011, elle entre au
CNSAD et en sort diplômée en 2014, formée par Daniel Mesguich, Michel Fau, Nada
Strancar et Georges Lavaudant. Elle fait partie de deux compagnies théâtrales avec
lesquelles elle joue régulièrement : le Birgit Ensemble et la Lovely Compagnie. Au théâtre,
elle a joué récemment sous la direction de Julie Bertin et Jade Herbulot dans « Berliner
mauer : vestiges ». Au cinéma et à la télévision, elle a travaillé avec Bruno Dupuis, Olivier
L'inconnu, Nina Companeez, Jean-Daniel Verhaeghe...
Renseignements pratiques
prix des places
de 8 à 22 €
tarif normal : 22 €, tarif moins de 26 ans : 10 €, tarif plus de 65 ans et groupes : 19 €,
tarif demandeurs d’emploi : 17 €
tarif abonné adulte : 15 €, tarif abonné jeune public : 8 €
locations
par téléphone 01 48 72 94 94
à l’accueil de La Scène Watteau Place du Théâtre / Nogent-sur-Marne
FNAC Billetterie, www.billetreduc.com
comment venir à La Scène Watteau
Place du Théâtre (ancienne Place de l’Europe) / Nogent-sur-Marne
Autoroute A4
au niveau de la Porte de Bercy, prendre la sortie n° 5 “Nogent-sur-Marne”, rester sur la voie
de gauche. La Scène Watteau est à 500 m de la sortie d’autoroute.
RER E
station : Nogent-Le Perreux. Temps moyen du trajet Paris/Magenta - Nogent : 20 minutes
La Scène Watteau est juste en face de la station.