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Mensuel d’information du Haut-Doubs
www.presse-pontissalienne.fr
N° 174
AVRIL 2014
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DU HAUT-DOUBS
L’ÉVÉNEMENT en p. 6 à 9
DÉLINQUANCE
p. 5
LE DOSSIER
Après les élections
Une pétition lancée
par les commerçants
p. 18 à 25
À la rencontre de
votre nouveau maire
Face à la violence récurrente d’un individu,
90 commerçants du centre-ville réagissent.
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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - [email protected]
2
RETOUR SUR INFO
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
Éditorial
Désespoir
Le coup de semonce envoyé par les électeurs lors des municipales sonne comme un ultime avertissement à nos élus.
Bien sûr, le Haut-Doubs a été épargné
par le vote extrémiste et la colère des
citoyens, faute de candidat Front National en lice. Bien sûr, le focus a été mis
sur les quelques villes conquises par le
parti de Marine Le Pen à l’issue de ce
scrutin, quelques-unes sur les milliers
que compte le territoire national. Mais
ce vote, qui va désormais bien au-delà
de la réaction épidermique de quelques
dizaines de milliers d’électeurs froissés,
s’ajoute à la Bérézina socialiste et montre
à quel point le citoyen français a perdu
toute confiance en ses dirigeants et en
un système à bout de souffle. En FrancheComté, on l’a constaté dans les plus
grandes villes comme Belfort, Montbéliard et même Besançon où le maire sortant aura été malmené jusqu’au bout,
presque désavoué. Pire encore, il y a
désormais cette autre partie de la France, invisible et muette, qui n’a même
pas cru bon de se déplacer aux urnes
parce qu’elle ne se sent plus impliquée
du tout dans le destin du pays. Le HautDoubs reste un peu à part dans ce paysage électoral bouleversé. Cette terre
de droite n’a pas failli à sa tradition,
même si là encore, de nombreux maires
n’ont été élus qu’avec moins de la moitié des électeurs inscrits. Exemples frappants dans certaines petites communes,
des élus sont devenus maires avec les
voix d’à peine 20 % des électeurs : à
cause de l’abstention d’abord et ensuite à cause du nombre impressionnant
de bulletins nuls, rayés par des électeurs qui ne s’y retrouvent plus. Du HautDoubs, il apparaît donc que rien ne bouge vraiment. Mais il serait illusoire de le
penser. Parce qu’ici comme ailleurs, le
personnel politique a grandement perdu de son aura et le sentiment général
qui prédomine est que quelque maire
que l’on élise, il ne faut pas espérer en
lui qu’il améliore la vie quotidienne de
ses concitoyens. Ce sentiment est feutré dans le Haut-Doubs, région riche. Il
suffit de se promener ailleurs en France pour constater que la détresse et le
sentiment d’impuissance qui va avec
s’est accélérée de manière exponentielle
en six ans. Plus qu’un recours crédible,
le vote Front National a été pour ces
milliers d’électeurs un cri de désespoir.
À la nouvelle équipe gouvernementale
de se saisir de cette douloureuse question, au plus vite. I
Jean-François Hauser
est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie
B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX
Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
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Jean-François HAUSER
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Rédaction :
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Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80
Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641
Dépôt légal : Avril 2014
Commission paritaire : 1102I80130
Crédits photos : La Presse Pontissalienne,
Agences immobilières, Rotary.
L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les
sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité
du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.
Orange recrute des
jeunes francs-comtois
J
eudi 13 mars, Daniel Bonnet, délégué régional
d’Orange en FrancheComté a présenté le programme de recrutement de
jeunes en alternance. L’opérateur compte déjà 5 000
jeunes alternants sur le territoire national, en contrat d’apprentissage ou en contrat de
professionnalisation. Il lance
aujourd’hui un plan de recrutement de 1 000 alternants
supplémentaires sur les métiers
du Très Haut Débit (4G, Fibre),
pour construire les réseaux de
demain. “L’ambition de ce plan
est forte puisqu’Orange proposera un C.D.I. à 800 d’entre
eux après l’obtention de leur
diplôme : 400 en 2015 puis
400 en 2016” note le délégué
régional.
Sur la direction Orange Est
(Alsace, Lorraine, Bourgogne
et Franche-Comté), 380 alternants ont déjà été recrutés,
dont une cinquantaine en
Franche-Comté répartis sur
les quatre départements. Les
alternants sont majoritairement positionnés sur des
métiers liés au domaine client
et à la technique (techniciens
réseaux, informatique…).
“80 jeunes supplémentaires
en alternance seront accueillis
à la rentrée 2014 dont une
vingtaine en Franche-Comté.
Ces nouveaux recrutements
seront réalisés dans deux établissements partenaires de
longue date d’Orange, le lycée
Montjoux à Besançon et l’I.U.T.
de Belfort-Montbéliard” ajoute Daniel Bonnet.
Orange est partenaire du Lycée
Montjoux dans le cadre de
l’apprentissage depuis plus
de cinq ans. Dix-sept jeunes
scolarisés dans cet établissement ont été accueillis en
stage chez Orange. Cette
année, l’Unité d’intervention
de Bourgogne-FrancheComté va accueillir 27 nouveaux apprentis sur les métiers
du Très Haut Débit. Les niveaux
recherchés sont des Bac à
Bac + 3. I
Clément Bertrand, apprenti chez Orange après un Bac Pro
et Emmanuel Gay, son tuteur.
Plus belle
sera la bûche
Rémi Mouchart, le vainqueur du premier
concours Vert Sapin.
e concours de pâtisserie s’est déroulé le
20 mars dernier au lycée
Toussaint-Louverture. Six
jeunes candidats actuellement en C.A.P. pâtisserie
s’étaient pris au jeu de préparer un entremets en forme
de bûche avec pour ingrédient de base la liqueur Vert
Sapin pour les uns et le
concentré de bourgeons dont
elle était tirée pour les autres.
Deux spécialités de la distillerie Pierre Guy qui parrainait
ce concours présidé par Claude Roy, président régional
des chocolatiers, pâtissiers
et glaciers.
Rien n’est trop beau pour le
Vert Sapin. Les meilleurs chefs
et pâtissiers comtois étaient
L
présents pour composer un
jury d’exception : Jacques
Barnachon, Édouard Hirsinger, Marc Faivre, Jean-Paul
Jeunet, Philippe Feuvrier et
Roland Pfaadt. Du beau monde mis à contribution pour
évaluer, noter la technique de
montage, la réalisation du biscuit, le savoir-faire des élèves
qui ont bûché trois heures
trente sur le sujet. Au final,
c’est Rémi Mouchart, 20 ans
qui l’emporte avec sa bûche
profiteroles au sapin. Une belle récompense pour ce talent
prometteur déjà titulaire d’un
B.E.P. et d’un Bac pro en cuisine. Ses camarades Nicolas, Alexis, Quentin et les deux
Margaux n’ont pas démérité. L’avenir leur appartient. I
Préval : jusqu’au bout de la valorisation
L
e chantier du nouveau
centre multifilières a débuté depuis quelques
semaines sur le site de Préval
au bord de la rocade pontissalienne. “Avec 65 % de la population en redevance incitative,
le volume d’ordures ménagères
ne cesse de diminuer et inversement la collecte sélective est
en constante augmentation.
D’où l’intérêt de traiter ce gisement sur place pour faire fonctionner l’unité de valorisation
énergétique”, résume Jean-Yves
Meuterlos, le directeur de Préval Haut-Doubs.
La nouvelle structure s’étendra
sur 5 500 m2 et comprendra une
unité de broyage d’encombrants
et un centre de tri des déchets
à recycler. À titre d’exemple, la
collective sélective représente
un volume annuel de 7 300
tonnes de déchets, livrés aujourd’hui sur plusieurs centres exter-
nalisés et qui seront demain
traités sur place. Le bâtiment
en construction se veut être
exemplaire sur le plan environnemental et l’intégration paysagère d’autant plus qu’il marquera l’entrée de la ville. La
livraison est prévue début 2015.
Le centre fera l’objet d’une
exploitation déléguée à la société S.I.T.A., filiale du groupe Suez
comme Novergie qui gère
aujourd’hui l’unité de valorisation énergétique.
La nouvelle structure va générer la création de 18 emplois.
Coût global du projet : 7,5 millions d’euros hors taxes avec
20 % d’aide de l’A.D.E.M.E.
L’avancée du chantier est filmée en continu par webcam.
(http://preval.fr/). I
La livraison du chantier
est prévue début 2015.
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L’INTERVIEW DU MOIS
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
4
CULTURE
Rachat de la librairie L’Intranquille
“L’exception pontissalienne en matière
de commerce se vérifie aussi dans le livre”
Emmanuel Vandelle qui dirige les Éditions du Belvédère
rachète la librairie L’Intranquille. Un projet parmi d’autres pour
cet éditeur-libraire plein d’ambitions culturelles. Entretien.
a Presse Pontissalienne : Qu’est-ce qui motive l’acquisition de cette librairie pontissalienne ?
Emmanuel Vandelle : On est dans une logique
d’intérêts partagés. Pour ma part, j’avais
envie de me diversifier et de m’investir
dans ce type d’activité. Michel Méchiet le
propriétaire de L’Intranquille souhaitait
quant à lui se consacrer davantage à la
création d’une nouvelle librairie généraliste à Besançon qui ouvrira ses portes cet
automne.
L
L.P.P. : Avait-il besoin de revendre Pontarlier pour
mieux s’installer à Besançon ?
E.V. : Non, je ne pense pas.
L.P.P. : Vous faites une bonne affaire ?
E.V. : Le rachat porte sur l’ensemble des
parts sociales de la librairie. L’acquisition
est financée uniquement sur fonds propres.
Cette librairie propose aujourd’hui plus de
30 000 livres dans tous les domaines et
abrite un espace papeterie et carterie, le
tout sur 350 m2. Elle a réalisé 1,3 million
d’euros de chiffre d’affaires en 2013 et
emploie 6 personnes. Toutes seront reprises
dans la nouvelle entité qui s’intitulera librairie L’Intranquille-Mirabeau. J’ai déposé la
marque.
va aussi profiter de l’aménagement du quartier Saint-Bénigne pour travailler en bonne intelligence avec la librairie-papeterie
Rousseau. C’est une chance d’avoir encore
deux librairies indépendantes dans une ville de cette taille.
L.P.P. : Comment expliquer cette résistance ?
E.V. : Je pense que l’exception pontissalienne en matière de commerce se vérifie aussi dans le livre. C’est une question de pouvoir d’achat et d’habitudes de lecture qu’on
ne retrouve pas forcément ailleurs. En règle
générale, on constate que les libraires indépendantes se portent assez bien si ce n’est
mieux que les enseignes du type Cultura
spécialisées dans les biens et les loisirs culturels. À noter également, le projet
d’organiser un festival du livre à Pontarlier en 2015. Cet événement serait comparable au salon “À mots comptés” qui existait avant dans la capitale du Haut-Doubs.
L.P.P. : Allez-vous poursuivre vos activités dans
l’édition ?
E.V. : Bien sûr. L’achat de L’Intranquille
s’inscrit d’ailleurs au sein du pôle librairie
de Belvédère Holding nouvellement constitué. Cette opération relève d’une stratégie
globale de développement des éditions du
Belvédère qui forment le second pôle de la
L.P.P. : Songez-vous déjà à faire évoluer cet outil ? holding.
E.V. : On va procéder à des travaux d’extension
avec la volonté de développer les rayons L.P.P. : Comment se porte cette maison d’édition ?
sciences humaines, jeunesse, loisirs créa- E.V. : Les éditions du Belvédère publient
tifs et bandes dessinées. Je vais communi- chaque année une cinquantaine d’ouvrages
quer davantage en lançant une campagne dans les régions du Grand Est de la Frand’affichage publicitaire au centre-ville et ce : Franche-Comté, Alsace, Pays de Savoie,
en Suisse voisine. On prévoit Bourgogne, Lorraine. On est l’une des rares
de créer un site Internet. On maisons d’édition franco-suisse. 80 % de
“Le monde renforcera également les ani- l’activité se concentre sur le territoire franmations auteurs avec des çais et on publie environ une dizaine
du livre, ce séances de signatures-dis- d’ouvrages par an en Suisse romande.
n’est pas la cussions et des manifestations à thème. Notez bien qu’il L.P.P. : Une belle réussite ?
sinistrose.” n’est pas question de deve- E.V. : Oui et en partant de rien. Dans ce
nir une librairie régionale, métier de l’édition, il y a beaucoup de paraon continuera à faire venir mètres à maîtriser : choix des contenus,
des auteurs connus. On tra- développement des collections, réseau
vaillera également de concert d’auteurs, gestion du volet pré-presse, traavec Michel Méchiet car il me vail avec les correcteurs et les imprimeurs.
semble plus facile d’attirer Sans oublier la partie distribution, diffules auteurs sur Besançon pour sion et en bout de chaîne, les salons, la proqu’ils fassent ensuite un motion. Il faut être chef d’entreprise en
détour jusqu’à Pontarlier. On plus d’être créatif et original dans la concep-
“Au second semestre 2014, on va ouvrir un bureau et une galerie d’art en plein cœur de
Strasbourg”, indique Emmanuel Vandelle, propriétaire désormais de la librairie L’Intranquille.
Bio express
Né à Salins-les-Bains,
45 ans
Études :
Institut d’Études
Politiques de Paris
Institut universitaire de
hautes études
internationales (H.E.I.)
de Genève
Création des Éditions du
Belvédère en 2001 à
Sainte-Croix (Suisse)
Installation des Éditions
du Belvédère à
Pontarlier en 2005
Création de la galerie
Âme Couleur à Fleurier
(Suisse) en 2005
Rachat de la librairie
L’Intranquille en 2014
Président du Festival du
livre Les Mots
voyageurs-Vallée de
Joux (Suisse)
Membre du
Syndicat national
de l’édition - Paris
tion. En 2013, le chiffre d’affaires s’élevait
à 800 000 euros pour un catalogue de 220
titres. Au final, près d’une douzaine de personnes gravitent autour des Éditions du
Belvédère.
mateurs de livres. En moyenne, les Français lisent une quinzaine de livres par an.
Le monde du livre, ce n’est pas la sinistrose. On n’est pas à l’abri de pépin mais
l’évolution est assez saine.
L.P.P. : Vous travaillez uniquement à l’échelle du
Grand Est ?
E.V. : Les Éditions du Belvédère présentent
la particularité d’être implantée à Pontarlier sans être axées uniquement sur la
région Franche-Comté qui représente tout
au plus un quart des ouvrages publiés. Trois
collections consacrées à la montagne, au
ski et à la nature ont été créées à l’échelon
national.
L.P.P. : Avez-vous aussi des projets en lien avec vos
activités dans l’édition ?
E.V. : Au second semestre 2014, on va ouvrir
un bureau et une galerie d’art en plein cœur
de Strasbourg afin de poursuivre le développement de l’activité éditoriale en Alsace et en Lorraine. Le plus gros projet, ce
sera pour 2015 avec la création des Éditions Mirabeau. Sous cette entité, on publiera des livres à vocation nationale dans les
domaines des sciences humaines grand
public. Les éditions Mirabeau s’appuieront
sur trois sites : Pontarlier et Strasbourg
pour la partie administrative et technique
et Paris pour l’éditorial et les relations presse. On agrandit aussi le siège pontissalien
qui s’étendra sur 200 m2 dans la rue des
remparts. Dernier projet à signaler au début
de l’année 2015 où il est prévu d’ouvrir une
librairie généraliste dans une grande ville de Franche-Comté qui en est désormais
dépourvu. I
Propos recueillis par J.-F.H.
L.P.P. :Y a-t-il encore un avenir dans l’édition papier ?
E.V. : Le livre papier, c’est 3 milliards d’euros
de chiffre d’affaires. C’est un domaine qui
s’en sort assez bien même si l’on note un
recul d’1 % en 2013. On nous prédisait la
disparition du livre physique qui serait
remplacé par les supports numériques. Ce
marché ne décolle pas. Avec la multiplication des loisirs, les gens prennent moins le
temps de lire. Les études montrent aussi
une diminution du nombre de gros lecteurs.
70 % des Français sont toujours consom-
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PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
5
Des commerçants signent une pétition
contre un Pontissalien jugé menaçant M
SÉCURITÉ
Patrick Genre : “Nous allons
prendre des mesures”
Ils disent “stop”
Bien connu des services de police, un homme d’une quarantaine d’années intimide
des commerçants depuis plusieurs mois. Exaspérés, ces derniers ont signé une pétition
pour alerter les forces de l’ordre. Crachats, invectives, bagarres : le climat se tend à Pontarlier.
on image d’Épinal de ville “montagnarde tranquille”,
Pontarlier
l’aurait-elle perdue ?
Invectives, bagarres, menaces
S
verbales, créent un sentiment
de peur. Certes, Pontarlier n’est
pas Chicago… mais pour la première fois, des commerçants se
mobilisent : ils disent “stop”.
Une solution
trouvée pour
faire
déguerpir une
bande de
jeunes : ouvrir
les deux
portes de la
bibliothèque
plutôt que les
refermer.
aire de Pontarlier, Patrick Genre a conscience que le
climat dʼinsécurité sʼest développé dans sa ville. Des
caméras de surveillance (dont le marché est lancé)
seront installées au centre-ville dʼici quelques semaines. Le
maire prévoit lʼembauche dʼun policier municipal supplémentaire, de développer lʼîlotage en lien avec la Police nationale. Lʼédile ne veut pas noircir le tableau : “Nous savons quʼil
y a une quinzaine de personnes qui posent problème à Pontarlier. Trois ont été interpellées. Nous avons eu des agressions à
lʼarme blanche mais cela reste des actes peu fréquents. Il faut
des mesures et avoir courage de le dire, poursuit Patrick Genre.
Ce nʼest pas une action qui réglera les problèmes mais une palette dʼactions.” Pour le cas de lʼindividu qui menace les commerçants, le maire sʼavoue impuissant : “Nous demandons aux commerçants de déposer des mains courantes. Ces pièces doivent
permettre dʼalimenter un dossier. À lʼheure actuelle, nous nʼavons
aucune raison, aucun droit, de lʼinterpeller.” I
L’association Commerce Pon- merçants jugent “dangereux”.
tarlier Centre a interpellé la S’il ne s’agit que d’un individu,
mairie et les services de police bien connu des services de poliafin qu’une décision soit prise ce, ce cas est révélateur d’une
contre un individu que des com- crispation : “De nombreux commerçants du centre-ville ont déjà
été menacés par cette personne
qui a l’alcool mauvais, témoigne
un représentant de l’association.
Son cas relève de la psychiatrie.
Nous avons d’abord envoyé un
mail à 90 commerçants et ensui- individus ont frappé sur la carte adressé notre courrier aux rosserie de sa voiture immobiforces municipales pour qu’elles lisée au stop de la rue de la Répuprennent conscience… Nous vou- blique. L’homme, à peine
lons les interpeller avant que cet descendu de son véhicule, a été
roué de coups. Il
homme
ne
commette
était 18 heures
l’irréparable”
poursuit
l’association.
“Avant qu’il Les passants pourtant préSans lien avec cette précédente affaire, un magasin de vête- ne commette sents - n’ont pas
ments pour homme situé rue de l’irréparable.” bougé. La police
a interpellé un
la République à Pontarlier a
individu
embauché temporairement un
(mineur), reconvigile. La gérante de la boutique
nu par la victiet ses salariés en avaient assez
me. Conduit au
des menaces de groupes
poste, il s’est
d’individus squattant la devanéchappé avant
ture du magasin.
d’être rattrapé
Dernier méfait en date :
in extremis. Une
l’agression “gratuite” en pleine
tentative
journée d’un automobiliste. Cinq
d’évasion au poste : une première à Pontarlier.
De source policière, beaucoup
de faits divers ne se sont pas
inscrits sur le fichier de la délinquance parce qu’il n’y a pas eu
de dépôt de plainte. Courant
mars, les policiers sont intervenus à la sortie d’un bar pontissalien. Ils ont récupéré un
homme frappé au sol. Aucun
témoin. Pas de plainte. Affaire
classée. Autres méfaits, une
copropriété devenue le refuge
d’un groupe de jeunes ou encore ces intimidations à l’entrée
de la bibliothèque municipale.
Pontarlier a perdu de sa tranquillité. Le maire espère la
retrouver… I
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Pour s’offrir ces biens d’exception, il faut au moins débourser 500 000 euros. Certains atteignent presque le million. Visite guidée avec La Presse Pontissalienne.
G Immobilier
Plus de 500 000 euros
Demeures d’exception : un marché de niche
Le marché des demeures d’exception est spécifique.
Il intéresse une clientèle exigeante, qui a la surface
financière pour acheter, mais qui ne court pas les rues.
e marché des belles demeures
est un marché de niche dans
lequel s’engouffrent des acquéreurs exigeants, prêts à débourser plusieurs centaines de milliers
d’euros pour un bien de caractère. Dans
cet environnement, les attentes sont
différentes. Si des clients cherchent
plutôt une habitation de charme en
vieilles pierres, qui traverse les âges
sans perdre son cachet, d’autres au
contraire sont attirés par des maisons
d’architecte ultra-modernes. Florence
Spiesser, responsable de l’agence HautDoubs Conseil Immobilier, côtoie les
deux types de clients. Elle a fait de la
vente de fermes comtoises une de ses
spécialités. Ce sont des biens rares.
Rénovés ou pas, ils sont prisés. “Un
client qui cherche une ferme comtoise
est en quête de tranquillité. Il faut de préfé“Le nombre rence qu’elle soit isolée.
de visites
Si la ferme est dans le
périmètre d’un lotissesera
ment, même si il y a 50
beaucoup ares de terrain, elle est
plus réduit.” plus difficile à vendre.
Nous travaillons avec
des clients qui ont des
moyens mais qui ont des
exigences” explique Florence Spiesser.
L
Ces maisons, symboles du patrimoine
bâti local, ne sont pas légion sur le
marché de l’immobilier. Les amateurs
scrutent les annonces avec attention.
“Ce sont des gens aux aguets. Il y a
deux sortes de clients : des personnes
du cru qui rêvaient depuis longtemps
de vivre dans une ferme, et des C.S.P.
plus” observe la responsable de l’agence
Haut-Doubs Conseil Immobilier. En
moyenne, il faut débourser entre
500 000 et 1 million d’euros pour une
ferme comtoise située sur la bande
frontalière. Florence Spiesser accompagne aussi des acquéreurs en quête
d’une habitation moderne dans laquelle ils sont prêts à mettre le prix. “Il y
a une demande discrète pour de l’ultramoderne. C’est une clientèle qui veut
être en ville” dit-elle.
Beaucoup de professionnels s’accordent
pour dire que ce marché des belles
demeures est moins fluctuant que le
marché de l’immobilier traditionnel.
La publicité autour de ces biens est
plus ciblée et utilise des canaux souvent différents pour toucher les clients
potentiellement intéressés. “Pour vendre
ce genre de bien, logiquement, les délais
sont toujours un peu plus longs. Il faut
trouver les personnes qui ont les capacités d’acheter, et également, d’entretenir.
Sur certaines bâtisses, l’entretien peut
Cette maison moderne, située dans le Haut-Doubs pontissalien fait partie des demeures
d’exception avec son jardin d’hiver et sa piscine enterrée. (Agence Century 21 Pontarlier).
atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros par an, notamment à cause des extérieurs” note ce professionnel local de l’immobilier. Le nombre
de visites est aussi plus réduit. “Sur
les biens classiques, en général, il y a
des dizaines de visites avant de vendre
le bien, mais les délais sont plus courts.
Pour les biens d’exception, les délais
seront plus longs mais le nombre de
visites sera beaucoup plus réduit. Les
visiteurs ciblent beaucoup mieux les
biens susceptibles de les intéresser”
complète Emmanuel Guinchard de
l’agence Élixim.
Il arrive aussi que l’intérieur de ces
habitations ne soit pas à la hauteur
de l’enveloppe. Sauf à revoir le prix à
la baisse, ces biens peuvent rester longtemps sur le marché. I
T.C.
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
G Ferme
7
Près de 500 m2 habitables
Ferme rénovée à
hautes potentialités
Une ferme comtoise totalement rénovée dans un petit village au
calme à 20 minutes de Pontarlier. Pour s’offrir cette propriété
posée sur 82 ares de terrain, il faudra débourser 567 000 euros.
L’intérieur
a été rénové,
dans le
respect de
la tradition
comtoise.
La piscine de
12 mètres par
4 est chauffée
par
aérothermie.
agence Élixim propose une
belle ferme rénovée située à
20 minutes de Pontarlier en
direction de Besançon, et à 10
minutes de Valdahon. Le principal atout
de cette vaste propriété de 14 pièces
(avec 5 grandes chambres, dont une suite parentale), c’est non seulement sa
surface habitable - 380 m2 - mais aussi
et peut-être surtout son vaste terrain
de 82 ares. “En plus de la partie habitable, il y a un appartement de 110 m2
qui peut être relié à la partie principale, ce qui peut donc faire 500 m2 habitables au total. Le bien dispose aussi
d’une piscine de 12 mètres par 4, chauffée par aérothermie” décrit Emmanuel
Guinchard, le responsable de l’agence
Élixim. Le terrain est un grand verger
d’arbres fruitiers. La propriété dispose
également de six boxes à chevaux avec
sellerie. “Les amateurs de chevaux peuvent aussi louer des terrains juste à côté.
Ce bien correspondrait évidemment parfaitement à quelqu’un qui a des che-
L’
G Secteur Houtaud
Spacieuse, moderne et pleine de confort
L’originalité d’une maison ne réside pas forcément
dans son architecture, son emplacement ou encore ses
dimensions. La preuve avec cette demeure qui
s’apparente à un petit complexe de loisirs.
ire qu’elle n’a pas de style
serait mentir. Sa façade
principale moderne et harmonieuse témoigne d’une
recherche de forme élaborée qui lui
confère un cachet indéniable. Elle
est aussi plantureuse dans ses
volumes et offre pas moins de 240 m2
habitable avec un vaste salon-séjourcuisine, deux salles de bains grand
standing, quatre chambres, un
double garage. La maison famille
nombreuse par excellence. Jusquelà, des caractéristiques qu’on retrouve ailleurs sans qu’il soit question
D
vaux.”
Affichée à 567 000 euros, cette propriété exceptionnelle est en vente depuis un
an environ. Un délai tout à fait normal
selon Emmanuel Guinchard : “Pour
vendre ce type de bien très spécifique, il
peut falloir deux ou trois ans. Il faut juste trouver les bonnes personnes. En général, il n’y a pas des dizaines de visites,
mais les visites sont toujours très ciblées.
Je ne fais pas de souci, ce bien sera vendu.” Sans doute pas au premier venu.
Le profil-type de l’acheteur, c’est un
grand chef d’entreprise ou encore un
étranger qui souhaiterait y aménager
des gîtes. Des Anglais se sont intéressés à cette propriété récemment, sans
pour autant donner suite. I
À côté du vaste terrain
de 82 ares, il y a encore la
possibilité de louer des
terres pour les chevaux.
G Secteur Orchamps-Vennes
Cuisine équipée dernier cri.
n dit que c’est la plus
belle ferme du pays”,
sourit la maîtresse des
lieux. Après avoir fait
le tour, effectivement, on ne doit pas être
trop éloigné de la réalité pour qui aime
bien sûr les fermes comtoises. Le vénérable tilleul agrémenté aujourd’hui d’une
coquette cabane veillerait sur la bâtisse depuis plus de 250 ans. C’est dire
qu’elle en a vu passer des familles de
montagnons.
Les derniers occupants l’ont transformée de fond en comble avec goût et beaucoup d’imagination. Bâtisseur plein de
ressources, son propriétaire n’a eu de
cesse de faire de cette masure un coquet
logis taille XXL. L’ancienne étable a laissé place à une pièce à vivre chaleureuse, confortable et pleine de trouvailles.
Les bardages d’une vieille talvanne décorent maintenant les façades des meubles
de cuisine. Le résultat est superbe. À
l’extérieur,l’ancienne fosse à purin d’abord
transformée en piscine est aujourd’hui
occupée par un petit étang qui confère
“O
Une ferme inspirée
Coquet logis taille XXL
Refaire du neuf avec de l’ancien n’est pas chose facile. Quelques
restaurations de fermes comtoises sortent franchement des sentiers battus sans perdre de leur authenticité. Exemple.
Cette
ferme est
perdue en
pleine
nature.
240 m2
de rareté.
L’exception se traduit déjà par une
belle piscine intérieure où parents
et enfants peuvent batifoler toute
l’année. L’installation de chauffage
géothermie adoucit la facture énergétique des contraintes d’une piscine chauffée. Dans le jardin se trouve un jacuzzi extérieur. Les
propriétaires ont choisi d’équiper
la salle de jeu d’un projecteur en
aménageant la pièce en conséquence.
Comme au cinéma… Ce bien est
commercialisé par l’agence pontissalienne de Bersot immobilier. I
La façade dénote un travail
d’architecte à la recherche
de lignes harmonieuses et
contemporaines.
Avec son style bien à lui, le salon séjour
ne manque pas de personnalité.
un charme tout aquatique à l’ensemble.
Ici, la vie n’est que cabanes. Cabanes
dans les arbres, cabane pour déguster
la fondue entre amis, cabane sauna,
cabane qui abrite aussi le bain nordique.
La ferme est suffisamment vaste pour
abriter plusieurs appartements sans
être à l’étroit. Le plus vaste dispose d’un
chauffage aux granulés bois.Dans chaque
pièce, on retrouve la patte du bricoleur :
traîneau transformé en lit, planches de
grange utilisées pour faire un rockingchair ou qui servent de marche
d’escalier… Une ferme comtoise pleine
de surprises. I
Vue sur l’un des
appartements créé
de toutes pièces à la
grange.
Prendre un bain
nordique en toutes
saisons, ici c’est possible.
8
L’ÉVÉNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
G Arc-sous-Cicon
460 000 euros
Ferme à prix d’or
au pied du Crêt Moniot
Cette ferme entièrement
rénovée dispose de mensurations exceptionnelles avec
un salon séjour de 47 m2,
une pièce à vivre de 45 m2.
Elle servait jusqu’à présent
de gîtes et maison d’hôtes.
eux solutions avec cette
demeure installée à Arcsous-Cicon : vous investissez ou profitez de l’espace.
Totalement rénové par les
propriétaires, ce corps de ferme typique
du Haut-Doubs, à la frontière avec le
pays sauget, accueillait jusqu’à présent
les touristes l’été et l’hiver. Ferme devenue maison d’hôtes et gîte, elle est aujourd’hui à vendre.
Les 460 000 euros affichés s’expliquent
Réseau immobilier,
filiale du Crédit Agricole de Franche-Comté,
nous recrutons pour notre agence de Pontarlier
Un(e) Conseiller(e)
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Pourvu(e) de vraies qualités commerciales,
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dans la gestion locative immobilière.
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notre activité, des formations
et de réelles perspectives d’évolution
D
Bien exposée, la ferme est installée à Arc-sous-Cicon.
Ses propriétaires l’ont transformée en gîte.
Envoyer CV + lettre de motivation à :
[email protected]
par la taille et la qualité des matériaux.
Cette ferme située non loin des pistes
de ski de fond comprend une cuisine
meublée, un salon-séjour de 47 m², sept
chambres dont quatre avec salle de
bains et W.-C., un bureau, une pièce à
vivre de 45 m², une buanderie, un garage double et autres dépendances… Le
tout sur 24 ares de terrain.
Assez bien classée sur le plan énergéUne cuisine
tique, cette maison se chauffe au bois,
fuel et géothermie. C’est l’agence Valalliant le
dahon Immobilier qui gère la vente.
moderne à
“Pour ce genre de bien, il faut compter
l’ancien.
un délai un peu plus long pour la venderniers investissent moins que ces
te” admet une conseillère immobiliè- re.
Si elle peut intéresser des locaux, précédentes années en France. Elle
l’habitation pourrait plaire à des étran- pourrait également séduire des perLe salon et sa décoration
gers, Suisses notamment, même si ces sonnes souhaitant vivre du tourisme. I
de type chalet.
G Saugeais
Un parc de 40 ares
C’est ferme et définitivement authentique
est fonctionnel et habitable même si
quelques aménagements s’imposent
encore pour retrouver l’accord parfait
encore modernisme et temps jadis. Les
deux tuyés prolongent leur course dans
la grange cathédrale avec sa charpente qui témoigne encore du savoir-faire
des montagnons bâtisseurs. “On trouve de moins en moins ce genre de ferme
en si bon état. Ce bien s’adresse à une
clientèle particulière et relève typiquement d’un coup de cœur.” I
Le Haut-Doubs recèle encore de superbes fermes comtoises. Celle-ci se distingue par son double tuyé, sa piscine
chauffée en plein air et son emplacement exceptionnel.
Cette ferme comtoise dispose d’un superbe emplacement
avec une vue imprenable sur les contreforts saugets.
emplacement,
La construction de cette ferme remonl’emplacement,
te à la Révolution comme le confirme
l’emplacement”, mar- la plaque à l’entrée d’une des deux fours
tèle en souriant Flo- à pains. C’est d’ailleurs l’originalité de
rence Spiesser de l’agence Haut-Doubs cette vaste bâtisse qui dispose égaleConseil Immobilier en évoquant le cadre ment de deux tuyés en parfait état de
unique cette belle ferme comtoise plan- fonctionner. “Tout était conçu pour abritée au cœur du Saugeais. Vue dégagée ter deux familles.”
à 180° sans voisin à la ronde, les ama- La ferme s’inscrit dans un parc de 40
teurs de calme apprécieront un bien ares et dispose aussi d’une piscine extéqui jouit également d’une superbe expo- rieure chauffée. L’intérieur abrite de
sition plein sud. Le rêve jurassien en belles pièces dont certaines portent
quelque sorte perché à 1 000 mètres encore les boiseries qui font le charme
d’altitude.
des fermes comtoises authentiques.Tout
“L’
Une piscine chauffée est construite à l’arrière de la ferme.
Dans la grange cathédrale,
on retrouve les deux tuyés
et les deux ponts de grange
de cette ferme qui abritait
deux familles.
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
G Saint-Point-Lac
G Vallée de la Loue
630 000 euros
9
Un parc d’1 hectare
exceptionnelle
La vue sur le lac a un prix Une demeure
ème
Ce chalet construit il y a
22 ans est mis en vente
par un particulier
depuis le début de
l’année. Récemment
rénové, il surplombe
le lac Saint-Point.
i des personnes sont
allergiques au bruit
des cloches de vaches,
ce n’est pas pour eux” s’amuse
Yves Lehmann, le propriétaire. Son chalet érigé en 1992 sur
les hauteurs de Saint-PointLac baigne dans le calme et la
verdure. Seuls les tintements
des clarines troublent cette quiétude… qui a un prix : comptez
630 000 euros pour vous offrir
ce bien avec vue magnifique
sur le lac Saint-Point. “Il était
estimé à 600 000 euros il y a 3
ans, explique le propriétaire qui
“S
La vue sur
le lac
Saint-Point
de lapiscine
couverte et
chauffée.
du XVI
siècle
a vallée de la Loue compte beaucoup de
belles demeures. L’une d’elle est à vendre
sur la commune de Scey-en-Varais à
quelques kilomètres d’Ornans. “C’est un véritable havre de paix” annonce l’agence Schneider de Besançon qui la commercialise. la maison cossue en vieille pierre date de du XVIème siècle.
Elle dispose de 300 mètres carrés habitables.
L’espace se décompose en plusieurs pièces de
réception, quatre grandes chambres et trois
salles de bains. Les combles sont aménageables.
À l’extérieur, il y a des dépendances et une piscine. La demeure trône au milieu d’un parc d’1
hectare à deux pas de la Loue. Ce terrain arboré et clos d’un mur est constructible. La valeur
de ce bien est inférieure à 900 000 euros. I
L
Un chalet
rénové par
les propriétaires.
se sépare de cette bâtisse pour acheteurs semblaient discrets :
des raisons de santé. Depuis, “J’ai eu quelques appels de pernous l’avons aménagé et moder- sonnes qui souhaitent défiscanisé avec par exemple une chau- liser mais rien de concret” prédière à granulés plutôt que du cise le propriétaire qui prévoit
gaz” dit-il.
de publier son bien en Suisse
Le propriétaire qui a publié son voisine. Bien entretenu (repeint
bien sur un site de vente en tous les deux ans), ce chalet
ligne bien connu a préféré ne s’étend sur une surface de
pas s’adjoindre - pour l’instant 320 m2 habitables, possède trois
- les services d’une agence immo- grands garages, deux abris de
bilière. “Il n’y a donc pas de jardins, une piscine couverte et
frais d’agence” poursuit-il. Les chauffée. I
Il y a 300
mètres
carrés de
surface
habitable
et les
combles
sont aménageables..
Les dépendances de la maison.
10
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
SPORT
EN BREF
Un match couperet
Vacances
Le foot rit, le rugby pleure
Même nom mais destins
différents pour les deux
C.A.P. Les footballeurs
sont premiers de C.F.A. 2
et les rugbymen proches
de la relégation.
Le match de dimanche
20 avril sera couperet.
es rugbymen pontissaliens n’ont
plus leur destin entre les mains.
S’ils gagnent leur dernier match à domicile dimanche 20 avril
et que dans le même temps leur
concurrent direct au maintien Montmélian s’impose, ils seront relégués en
Fédérale 3. Jean-Louis Gagelin le président veut croire à un signe du destin :
“Tout est encore possible. Nous allons
retrouver pour ce dernier match une partie de nos blessés dont
Teddy Parisot (3ème ligne
aile) et Steven Dechar- en partie, au nombre de blessés : 12
“Reste
rière (pilier) notam- joueurs, dont la plupart étaient des cadres
la chance
ment.”
de l’équipe. “Notre équipe est moins foradministrative.” Pontarlier, qui ne maî- te physiquement et les joueurs qui ont
trise plus son destin, remplacé les blessés sont fatigués” dixit
peut se mordre les Jean-Louis Gagelin. Si le C.A.P. rugby
doigts : “Au premier venait à s’incliner sur le terrain, il restiers du championnat, te un espoir du côté administratif. Certes,
nous pensions aux play- ce n’est pas un repêchage le plus glooffs, se remémore Jean- rieux, mais Pontarlier y pense : “Un dosLouis Gagelin. Puis, on sier va être déposé car nos finances sont
a commencé a parlé du saines.”
maintien…” Une chu- Pontarlier pourrait ainsi prendre la plate qui s’expliquerait, ce d’une équipe de Fédérale 3 dont les
L’attaquant de
Pontarlier
Julien
Schulzendorf
peut avoir
le sourire :
le C.A.P. joue
la montée
(photo
archives
L.P.P.).
L
finances seraient bancales. Les hommes
d’Alexandre Farina ont déjà connu
pareille situation : rétrogradée il y a
trois ans en Fédérale 3, l’équipe était
parvenue à remonter la même année.
Une descente n’est jamais sans répercussion : financièrement, les subventions de la Ville diminueraient de
20 000 euros.
Chez les “footeux”, c’est le sentiment
inverse. Les hommes de Jean-Luc Courtet ont créé la surprise. Ils sont premiers
du championnat de C.F.A. 2 (équivalent
de la cinquième division) à égalité de
État civil de mars 2014
NAISSANCES
24/02/14 – Armand de Olivier RATTE, régleur
dessinateur et de Marie GIRARDET, assistante gestion locative.
02/03/14 – Liam de Nicolas LOIDREAU, salarié agricole et de Idaline LOUVRIER, assistante de production.
28/02/14 – Elie de Thomas SPRUNCK, opérateur et de Mathilde CHOUX, laborantine.
01/03/14 – Maëlice de Mickaël MOUGET, magasinier vendeur cariste et de Pauline GRAPPIN,
agent de service hospitalier.
02/03/14 – Tyméo de Prescillia REMONNAY,
sans profession.
03/03/14 – Noah de Jérôme HEITMANN, chauffeur mécanicien et de Sabrina PANTALEO,
sans profession.
03/03/14 – Mathis de Jean-François BULLE,
sans profession et de Emmanuelle VICAIRE,
sans profession.
03/03/14 – Sacha de Vincent PROST, conseiller
décorateur et de Mélanie LENZI, infirmière.
03/03/14 – Lenny de Julien GRIFFOND, ouvrier
travaux publics et de Sabine BOBILLIER, ouvrière en horlogerie.
04/03/14 – Leny de Yohann DUBAIL, boulanger pâtissier et de Lucie BONNOTTE, infirmière.
01/03/14 – Clémence de Marc LAVRUT, encadreur et restaurateur de peinture et de MarieEve BOIVIN, sans profession.
02/03/14 – Léo de Alexis RIEU, infirmier et de
Sabrina APRILE, infirmière.
04/03/14 – Jennifer de Olivier COURDIER,
maçon et de Nadine MICHEL, assistante de
direction.
04/03/14 – Benjamin de Flavien HENRIET, salarié agricole et de Amélie GAGNEPAIN, employée
commerciale.
04/03/14 – Laura de Thomas VERNEREY, opérateur sur commandes numériques et de Marion
PERSONENI, fleuriste.
04/03/14 – Marlène de Jean-Louis ROY, fromager et de Reine MAMET, agricultrice.
04/03/14 – Mathis de Aurélien THIEBAUD,
entrepreneur travaux publics et de Adeline
PERROT, aide-soignante.
04/03/14 – Johan de Frédéric LINOTTE, technicien et de DE TREY Lila, sans profession.
05/03/14 – Eliott de Romain LANGLOIS, préparateur en agroalimentaire et de Stéphanie
GUYOT, animatrice en périscolaire.
06/03/14 – Georgiane de Philippe GOUGET,
électricien et de Karine WASYLCZYK, agent
des services hospitaliers.
06/03/14 – Léa de Thomas SCUDELLER, opérateur de production et de Julie BLONDEAU,
orthophoniste.
06/03/14 – Noémie de Yannick PAYET, ouvrier
et de Mélanie PELAY, diététicienne.
07/03/14 – Nayana de Jacques WARLET, couvreur zingueur et de Sandra NICOD, auxiliaire de vie scolaire.
07/03/14 – Violette de Jean-Luc ROLOT, chauffeur poids lourds et de Nathalie ROY, responsable de magasin.
08/03/14 – Lena de Simone PAGLIAI, mécanicien monteur et de Nadège GIRARD, employée
commerciale.
08/03/14 – Juliette de Nicolas BENARD, cuisinier et de Sandra JACQUET-PIERROULET,
ouvrière.
08/03/14 – Serena de Slavko JOVICIC, ouvrier
polyvalent et de Laurie-Anne LE COSSEC,
sans profession.
09/03/14 – Zoé de Julien BOLE DU CHOMONT,
mécanicien et de Jessica PARIS, responsable
de magasin.
09/03/14 – Lucie de Romaric PLAISSE, conducteur d'engins et de Bénédicte LANQUETIN,
comptable.
10/03/14 – Cléa de Christophe MARION, technicien en microtechnique et de Céline MÄRZENDORFER, préparatrice en pharmacie.
10/03/14 – Océane de Philippe PARIS, agriculteur et de Sonia GUINCHARD, ouvrière en
horlogerie.
10/03/14 – Éline de Bruno RAGUIN, restaurateur
et de Anne-Suzy CHARMETTE, restauratrice.
10/03/14 – Charlotte de Rodolphe MENETRIER,
scieur et de Julie MOREL, conseillère en économie sociale et familiale.
10/03/14 – Livia de Jean-Baptiste GAUTHIER,
horloger et de Leslie MULLER, employée de
commerce.
11/03/14 – Manon de Christophe JEANNEROD, pompier professionnel et de Céline THIOLLET, professeur des écoles.
12/03/14 – Mohamedrayan de Said SAIS, ouvrier
travaux publics et de Imane MKHIBACH, sans
profession.
12/03/14 – Nohan de Illan PASTEUR, ouvrier
et de Coralie NEVEU, employée restauration.
12/03/14 – Sacha de Vincent THOR, employé
de distillerie et de Céline SULPIZIO, technicienne de laboratoire.
13/03/14 – Anaël de Alexis BRESSAND, ouvrier
de scierie et de Audrey LOMBERGET, infirmière libérale.
13/03/14 – Elise de Sylvain GÉHANT, technicien et de Karine TRIBUT, aide médico-psychologique.
13/03/14 – Serkan de Osman SAGLAM, ouvrier
et de Esma ÇAKIR, sans profession.
13/03/14 – Callen de Bruno PALMA, décolleteur horloger et de Corinne GRUET, ouvrière
spécialisée.
13/03/14 – Louna de Benoit JOUSSAUME,
menuisier ébéniste et de Frédérique VOUTHIER, employée de banque.
16/03/14 – Chris de Bastien MOUREAU, technicien et de Anne-Laure BAROUDEL, professeur d’anglais.
16/03/14 – Nohan de Frédéric SANTAGATA,
opérateur sur commande numérique et de
Marie PARROD, sans profession.
17/03/14 – Margaux de Julien LAGARDE, chef
de projet industrialisation et de Ketty RIVIERE, chef de produit.
17/03/14 – Ilkay de Mustafa AKCAY, opérateur et de Hicran UZUN, sans profession.
17/03/14 – Émeric de Etienne TORRESANI,
infirmier et de Cécile BRUGEROLLE DE FRAISSINETTE, sans profession.
18/03/14 – Augustin de Hervé LAMBERT, affineur fromager et de Julie BULLIARD, contrôleur de gestion.
18/03/14 – Soline de Emmanuel TROUTET,
agent territorial et de Magalie MICHEL, secrétaire médicale.
19/03/14 – Mila de Tuncay BALCI, décorateur
- angleur et de Céline MATRAT, responsable
de rayon.
points avec trois grosses écuries : la
réserve professionnelle de Troyes, celle
de Nancy et Metz. Les Pontissaliens sont
premiers à la différence de buts. Meilleure défense du championnat (13 buts
encaissés), le C.A.P. enfile également les
buts avec son trio d’attaquants. La saison n’est toutefois pas terminée : deux
déplacements attendent Samuel Vieille
et ses coéquipiers. Le prochain match à
domicile se déroule samedi 26 avril au
stade Paul-Robbe (18 heures). Les supporters, du foot, ou du rugby, ont encore l’occasion de donner de la voix… I
20/03/14 – Léonie de Thomas DURHÔNE,
chauffeur et de Anaëlle CLERC, gouvern
20/03/14 – Maxence de Stéphane DE MIJOLLA, responsable logistique et de Marie ORSET,
responsable recrutement.
23/03/14 – Théo de Romain RENAUD, salarié
agricole et de Amélie ROUSSELET, sans profession.
22/03/14 – Sarah de Yohann DAVAL, cuisinier
et de Donalie VUEZ, secrétaire médicale.
22/03/14 – Élian de Sylvain MEIGNIER, moniteur en maison familiale et de Eve-Claire ANDRE,
orthophoniste.
23/03/14 – Louise de Mickaël JEANNINGROS,
charpentier menuisier et de Marie-Céline BEZ,
sans profession.
24/03/14 – Joséphine de Mathieu JAVAUX,
commercial automobile et de Maude BOLE,
coiffeuse.
24/03/14 – Milo de Mathieu PERROT-AUDET,
paysagiste et de Hélène BECQUART, aide soignante.
24/03/14 – Alice de Frédéric GUIBELIN, infirmier et de Delphine KRAWIEC, aide soignante.
25/03/14 – Léonel de Antoine MONTENOT,
plombier chauffagiste et de Cyrielle CHATELAIN, aide médico-psychologique.
25/03/14 – Emma de Antoine CHARLES,
concepteur vendeur et de Caroline CHEVREY,
vendeuse.
25/03/14 – Alicia de Bertrand GLORIEUX,
chauffeur et de Marie BONNEFOY, aide soignante.
25/03/14 – Roze de Quentin SIRE, ouvrier polyvalent et de Sarah CAREL, étudiante en comptabilité.
25/03/14 – Nino de Sébastien MONNOT, boulanger et de Sandy PARRIAUX, éducatrice spécialisée.
25/03/14 – Olivia de Lionel CHARTIER, majordome et de Laura PERRIN, réceptionniste.
25/03/14 – Sirrine de Housin SALHI, chauffeur
de bus et de Samia LAOUAR, sans profession.
25/03/14 – Juliette de Florian VOINET, chef de
projet en agencement et de Elise ALLAZ, comptable.
26/03/14 – Kevin de Samir PROSJANOVIC,
employé municipal et de Hajrija MANJGAFIC,
hôtesse de caisse.
26/03/14 – Gabin de Michaël FORTRYE, éducateur et de Stéphanie DANEZIS, gestionnaire d’établissement de santé.
26/03/14 – Alix de Loïc MILESI, magasiniercariste et de Elodie JACQUET, ouvrière en fromagerie.
26/03/14 – Marius de Guy ORDINAIRE, facteur et de Camille ZAHND, agent d’exploitation.
26/03/14 – Léa de Thibaud GUINCHARD, ouvrier
agricole et de Emmanuelle SCHALLER, sans
profession.
26/03/14 – Alice de Maxime BERNARD, opérateur de production et de Anne CUINET, laborantine.
27/03/14 – Océane de David BRESSAND, coiffeur
et de Claudia COQUELLE, assistante sociale.
27/03/14 – Livia de Nicolas GAVIGNET, aide
soignant et de Mélanie STELLACCI, assistante maternelle.
27/03/14 – Thomas de Pierre-Antoine GUENOT, chef de projet et de Florence CHEVALLIER, assistante service après-vente.
DÉCES
02/03/14 – Denise JACQUIN, 85 ans, retraitée, domiciliée à Arc-sous-Montenot (Doubs)
veuve de Laurent GRILLON.
05/03/14 – Hélène VIEILLE, 71 ans, retraitée,
domiciliée à Grand’Combe-Châteleu (Doubs)
épouse de Maurice CÔTE-COLISSON.
06/03/14 – Pierre MORILHAT, 94 ans, retraité,
domicilié à Rochejean (Doubs) veuf de Angèle GRILLET.
07/03/14 – Marcel CLERC, 90 ans, retraité,
domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Marie
TODESCHINI.
08/03/14 – André JEANNIN, 92 ans, retraité,
domicilié à Orchamps-Vennes (Doubs) époux
de Cécile GALLOIS-GARREIGNOT.
08/03/14 – Gérard DESPREZ, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de
Antoinette GIGANDET.
10/03/14 – Agathe PETITE, 91 ans, retraitée,
domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Raymond PAULIN.
11/03/14 – Roland DELACROIX, 86 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de
Henriette MICHEL.
11/03/14 – Michel BENEDINI, 69 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de
Marguerite SIMON.
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Politique de la Ville.
Tarif unique pour 2014 :
10 euros par enfant et
par stage.
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Grande chasse à l’œuf le
week-end de Pâques au
parc Dino-Zoo de
Charbonnières-lesSapins. En collaboration
avec la maison Coquy,
20 000 œufs en chocolat,
16 000 œufs pour les
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de dinosaure en chocolat
à gagner chaque jour
d’une valeur de
180 euros. Et le grand
show T-Rex expérience,
un face à face incroyable
avec un dinosaure.
Renseignements au
03 81 59 27 05.
14/03/14 – Emile WAKENHUT, 81 ans, retraité, domicilié à Les Fins (Doubs), veuf de Juliette MASNERI
15/03/14 – André TAILLARD, 85 ans, retraité,
domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), célibataire.
15/03/14 – Marceau LONCLE, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs).
16/03/14 – Louisette BARILLOT, 71 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de
Jean FAVEAU.
14/03/14 – Pierre PARROD, 82 ans, retraité,
domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Denise LAITHIER.
15/03/14 – Georges PERNET, 92 ans, retraité
cultivateur, domicilié à Goux les Usiers (Doubs),
veuf de Suzanne POURCHET.
15/03/14 – André GRÉCO, 68 ans, retraité
chauffeur, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux
de Marie-Louise SALVI.
17/03/14 – Bernard PICARD, 74 ans, retraité,
domicilié à Boujailles (Doubs), époux de Gisèle VIEILLE-GIRARDET.
20/03/14 – Maurice MINARY, 89 ans, retraité
magasinier, domicilié à Pontarlier (Doubs),
époux de Colette PEYRETON.
22/03/14 – Charles MARÉCHAL, 86 ans, retraité, domicilié à Andelot-en-Montagne (Jura),
époux de Marie DUBOZ.
24/03/14 – Edouard LECOULTRE, 88 ans, retraité, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura), veuf de
Carmen JEANNIN.
25/03/14 – Michel SAILLARD, 69 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de
Marlène PASQUET.
25/03/14 – Léon RONOT, 96 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Andrée
GUYON.
26/03/14 – Raymond LÉPINE, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de
Fernande VUILLAUME.
26/03/14 – Victor ANDRÉ, 92 ans, retraité,
domicilié à Bulle (Doubs), époux de Geneviève RIFFIOD.
26/03/14–JoséVIEGASMIGUENS,60ans,maçon,
domicilié à Pierrefontaine-les-Varans (Doubs).
27/03/14 – Edouard PELLEGRINI, 87 ans, retraité éducation nationale, domicilié à Pontarlier
(Doubs), époux de Thérèse BEDAT.
30/03/14 – Roger BEAUSERGENT, 85 ans,
retraité agent technico-commercial, domicilié
à Chaudron, Montperreux (Doubs), époux de
Micheline DELACHAUME
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12
PONTARLIER
SOLIDARITÉ
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
Du local à l’international
Le Rotary-club
de Pontarlier :
des valeurs et des actes
L’antenne rotarienne du Haut-Doubs réunit aujourd’hui une
trentaine de membres et s’investit comme les autres clubs au
service d’actions humanitaires et éducatives. Tour d’horizon.
n ce début d’avril, tous les rotariens du Haut-Doubs sont mobilisés dans la préparation du troisième “Salon des Vins et des
Saveurs” qui se déroule les 12 et 13 avril
à l’Espace Pourny. Cet événement qui
rassemble une soixantaine d’exposants
E
attire plus de 3 000 visiteurs. Beau succès populaire et commercial. “C’est devenu l’action phare du Rotary club du
Haut-Doubs”, apprécie Daniel Courgey
son secrétaire. L’opération améliore de
façon significative les recettes mais le
club organise d’autres actions en vue
Les rotariens pontissaliens sont présents au marché de Noël pour une vente de chocolats dont le bénéfice est versé au profit de l’association Rêves.
de récolter des fonds.
Toute l’année, c’est la collecte de vieux
papiers qui sont livrés chez Armstrong
via Emmaüs. À l’automne, le club vend
des noisettes sur le marché. L’année
s’achève par la traditionnelle vente de
chocolats au marché de Noël de Pontarlier, lesquelles friandises sont fabriquées par les élèves du lycée professionnel Toussaint-Louverture. “Le
bénéfice de cette action est versé au profit de l’association Rêves qui agit à destination d’enfants gravement malades.
Par ce biais, un jeune a pu se rendre à
Los Angeles avec le coup de pouce d’Air
France qui a offert le billet d’avion. Les
rêves sont parfois plus modestes mais
tout aussi beaux ou authentiques comme celui d’aller simplement découvrir
un élevage de chiens de traîneaux dans
la montagne du Jura.” Dans la même
logique, le Rotary soutient la section
“Sport partagé” du collège Malraux où
des collégiens valides se forment pour
encadrer des jeunes en situation de handicap.
La mission éducative du Rotary se traduit cette année par une aide de
3 000 euros pour accompagner d’autres
collégiens de Malraux qui fabriquent
une éolienne destinée à alimenter en électricité une
école au Sénégal. Cerise
sur le gâteau : les fabricants iront installer le
Le Rotary matériel sur place. Beau
voyage en perspective. “Avec
de
les clubs voisins de ChamPontarlier pagnole et d’Arbois-Poligny-Salins-les Bains, on a
est fort
financé la construction
de 27
d’une plate-forme accessimembres. bilité qui s’adresse aux personnes à mobilité réduite.
Cet équipement a été utilisé lors du dernier festival de la Paille.”
Le Rotary pontissalien a participé à la
création du P’tit magasin aménagé à
l’intérieur de l’E.H.P.A.D. de Doubs. On
pourrait également citer parmi les multiples contributions, les “shelters boxes”,
ces tentes premiers soins utilisées lors
de grandes catastrophes naturelles, le
parrainage d’un jeune garçon à Haïti,
le lit grande taille offert à l’hôpital pour
les personnes de forte corpulence… De
quoi redorer l’image du Rotary que certains ont parfois tendance à assimiler
à un club de notables se retrouvant uniquement pour festoyer. Sans doute par
Zoom
Le grand voyage d’une jeune Taïwanaise
Le Rotary mène depuis toujours
des actions en faveur de la jeunesse. Pontarlier n’échappe pas à
la règle et s’implique depuis longtemps dans les échanges étudiants. Illustrations.
Sophie n’a pas eu trop de mal
à trouver des marques en France.
U
ne quarantaine dʼétudiants bénéficient chaque année de ce programme dʼéchange piloté à
lʼéchelle du district Alsace-FrancheComté. Les clubs font des propositions
de candidature. “Marion, lycéenne pontissalienne est partie au Japon durant
une année scolaire. Elle vit en famille
dʼaccueil et bénéficie dʼun riche programme de visites orchestré sous la
houlette du Rotary club local”, décrit
Daniel Courgey. En contrepartie, les
rotariens pontissaliens accueillent une
jeune Taïwanaise de 16 ans. Su Zih
Yun, alias Sophie, le pseudo quʼelle a
choisi pour simplifier la vie de ses interlocuteurs français, est originaire de la
capitale Taïpei. Pourquoi la France ?
“Je souhaitais apprendre la langue et
découvrir ce pays”, explique celle qui
sʼexprime déjà plutôt bien dans la langue
de Molière même si elle préfère lʼanglais.
Arrivée en août, elle suit une scolarité
à peu près normale en classe de première littéraire au lycée Xavier-Marmier. “Cʼest quand même très difficile
de suivre”, reconnaît Sophie qui sʼest
vite intégrée dans sa classe. Elle nʼa
guère le temps de sʼennuyer et connaî-
défaut de communication.
Et la mission ne s’arrête pas là. Fidèle
à ses engagements, le Rotary-club de
Pontarlier présidé par Isabelle NicodRousset est aussi de tous les grands
chantiers pilotés par le Rotary dans le
monde entier. En premier lieu le programme Polioplus lancé en 1985 qui
s’est traduit par la vaccination de plus
de 2 milliards d’enfants. Le Rotary intervient pour l’accès équitable des populations aux ressources en eau. Il déploie
aussi ses moyens pour réduire la mortalité infantile, prévenir l’illettrisme.
Fort de 27 adhérents, le Rotary de Pontarlier est rattaché au district AlsaceFranche-Comté qui compte 60 autres
clubs. Des actions sont coordonnées à
l’échelle du district comme les échanges
étudiants ou les séminaires “jeunes”
baptisés Ryla. “On organise deux séminaires chaque année. Ils regroupent une
vingtaine de lycéens, étudiants ou jeunes
actifs. On fait appel à des intervenants
qui viennent leur inculquer des notions
de communication, management, gestion de conflits. Tout se passe sous forme d’ateliers. C’est assez intensif et éminemment formateur.” De futurs rotariens
en perspective. I
tra les richesses de son district rotarien sans doute mieux que beaucoup
dʼhabitants du cru. Tourisme, sport, culture, détente, elle nʼa que lʼembarras
du choix, sans oublier les week-ends
découverte à Paris et dans dʼautres
capitales européennes. Rien à dire sur
la nourriture française si ce nʼest quʼelle
ne mange jamais de bœuf car elle est
née lʼannée du bœuf.
Ayant visiblement bien trouvé ses
repères, elle admet que son pays natal,
la famille, ses proches, tous ces repères
commencent un peu à lui manquer.
Encore quelques semaines à patienter. I
14
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
CULTURE
Un café littéraire
L’Esperluète,
ou la pause temps livre
Le premier café littéraire de Pontarlier a ouvert ses portes le
14 janvier dans la rue Vannolles. Un espace à part pour lire,
rêver, discuter en toute citoyenneté.
esperluète n’est pas une
espèce d’oiseau maritime mais le sigle en forme de huit barré qui
signifie “et”. Il est encore trop tôt
pour savoir si le concept de café
littéraire a trouvé son public à
Pontarlier. L’enseigne n’a rien à
vendre, si ce n’est de mettre à
disposition des gens un lieu de
lecture et de débat agrémenté
ou pas d’une boisson et de
quelques biscuits en provenance de la ferme de la Batailleuse.
Cet espace unique dans le secteur concrétise le projet de personnes du Haut-Doubs qui ont
constitué
l’association “RenCe pas
contre autour d’un
café et d’un livre”.
un
concept Laquelle réunit
aujourd’hui 17
figé.
membres. “On avait
envie depuis longtemps de faire un
endroit
comme
celui-ci”, explique
L’
Martine, la présidente.
L’association a quelque peu galéré pour trouver un local sans
pour autant être figée sur le
centre-ville. La prospection a
finalement abouti chez l’ancien
fleuriste de la rue Vannolles.
Après un an de travaux,
l’Esperluète ouvrait ses portes.
Ici, rien n’est imposé. “C’est un
lieu sans obligation de consommer où l’on peut débattre, se
retrouver, se réapproprier sa
citoyenneté dans le débat public.
Le point d’ancrage, ce sont les
livres.” Plusieurs étagères attendent le lecteur. L’offre est diverse : roman, philosophie, policiers, tous les genres ou presque
ont droit de cité à l’Esperluète
qui diffuse aussi des magazines
et des journaux d’information.
De quoi s’accorder une pause
livre entre deux rendez-vous.
Martine et les autres membres
de l’association comptent bien
animer les lieux avec des conférences, des débats sur toutes
sortes de thèmes. “On s’adaptera
aux sollicitations.” L’Esperluète,
on l’a compris, n’est pas un
concept figé. Il rentre plutôt
dans le registre des lieux à
construire ensemble. Comme
une page blanche à remplir au
gré des envies de chacun. Ouvert
du mardi au samedi de 10 heures
Les membres de l’association “Rencontre autour d’un café et d’un livre”
à 18 heures. I
F.C. se relaient pour tenir l’Esperluète.
DÉNEIGEMENT
Économie
Routes : un régime
sans sel et des économies
La D.I.R.-Est qui déneige l’axe Pontarlier-Jougne a utilisé un tiers de sel en moins
que l’hiver dernier. Les engins basés à Vuillecin sont sortis tout de même 100 fois
contre 120 pour les hivers rigoureux. Cela représente une économie d’environ
380 000 euros. Les routes ont du coup moins souffert.
hiver terminé, l’heure
est au bilan. Inutile
de dire que cet hiver
doux a des répercussions sur les routes de Pontarlier et du Haut-Doubs, plutôt positives d’ailleurs. Avec
une moyenne des températures enregistrées en février
à Pontarlier de 3,6 °C, soit 3 °C
de plus que la moyenne à cette période (0,6), les routes ont
reçu moins de sel : “Nous avons
salé un tiers de moins que l’an
précédent. C’est l’hiver le plus
clément de l’histoire de la D.I.R.Est” témoigne Christophe HuotMarchand, chef de centre à la
D.I.R.-Est de Besançon. 1 700
tonnes de sel ont été déversées
contre 5 500 l’an dernier. Pour
la D.I.R.-Est qui négocie la tonne à environ 100 euros (hors
taxes), l’économie est importante : 380 000 environ sont
économisés même si certaines
sont incompressibles comme
les astreintes du personnel.
Les agents basés à Vuillecin
et aux Hôpitaux ont eu du travail : “Dans le Haut-Doubs,
nous avons comptabilisé envi-
L’
ron 100 sorties, contre 120
d’ordinaire. Nos agents étaient
sur le pont mais nous avons
beaucoup moins salé. À Besançon, il y eut 40 sorties” témoigne
le représentant de l’institution.
La Ville de Pontarlier, pour ses
trottoirs et rues, a elle aussi
réalisé des économies sans toutefois pouvoir donner de chiffre
précis.
Preuve de cet hiver extrêmement doux : 11 jours de “petites
gelées” ont été enregistrés
contre 22 en moyenne en
février. Il n’y a eu aucune température inférieure à - 5 °C.
Doux, février a été fort en précipitation avec 152 mm au lieu
de 106, soit 18
jours de précipitations (10 nor“L’hiver
malement
en
le plus
moyenne) et 8
clément.” jours avec neige
sans couvrir toutefois le sol.
Le mois de mars
a lui été exceptionnellement clément… sauf le
24 mars. En rai-
Travaux sur la R.N. 57
La R.N. 57 va connaître une
série de travaux : à Nods, les
enrobés seront refaits à partir de mai. À Jougne, cʼest
lʼensemble du centre-ville qui
sera réaménagé (enrobés)
puis la descente des Hôpitaux-Neufs entre mai et juin.
Il faudra sʼattendre à des alternats de circulation.
son d’un épisode neigeux intense et très localisé entre Pontarlier et la Suisse, un accident a eu lieu à 10 heures sur
la R.N. 57 à hauteur de
Touillon-et-Loutelet, entraînant une interruption de la
circulation dans les deux sens.
“L’hiver dans le Haut-Doubs
dure plus longtemps : voilà
pourquoi notre viabilité hivernale dure jusqu’au 14 avril”
témoigne Christophe HuotMarchand. Dans quelques
jours, les machines vont retirer les étraves. Le printemps
est là. I
Les stocks de
sel sont au plus
haut à la
D.I.R.-Est
qui déneige la
R.N. 57 de
Jougne
à Pontarlier
et jusqu’à
Besançon.
PONTARLIER
CENTRE-VILLE
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
Du 5 au 26 avril
La galerie Art
et Lithographies
fête ses 25 ans
Un quart de siècle, ça se fête ! La galerie d’art
de la rue de la République organise donc une
exposition exceptionnelle autour de Micha et
Goupil, deux peintres de style différent, dont le
talent a conquis les Francs-Comtois.
es années filent, mais le la galerie : Micha et Goupil.
temps n’a pas d’emprise Le premier est Bourguignon.
sur l’enthousiasme de Pas- Ses toiles sont un jeu de lumiècal Brisebard. Sa capaci- re, de transparence et de couté à s’émouvoir devant un leurs vives. Le second, installé
tableau ou une sculpture est en région parisienne, est le Pascal Brisebard (à droite) avec Micha, un des deux artistes auxquels
intacte. “Mon travail me pas- peintre de Paris, des chevaux il rend hommage pour les 25 ans de la galerie.
sionne. Je suis autodidacte, et
de bois, des bateaux
je me laisse toujours guider par
et des coquelicots, sont néanmoins présents dans lité même de Pascal Brisebard. de rivalité entre les peintres”
l’émotion que me procure une
avec une précision la galerie. On a toujours pris ce “C’est quelqu’un qui connaît son remarque Jacques Goupil. Il
“De
belles
peinture. C’est ce qui me touche
photographique.
risque et nous avons toujours eu métier, qui s’occupe de ses ajoute : “Je sais que nous sommes
avant la qualité technique qui satisfac- Par l’intermédiaire de belles satisfactions” remarque peintres. Cela est très important toujours attendus à Pontarlier.
est indéniable chez les artistes tions.”
d’Art et Lithogra- Pascal Brisebard. C’est cette pour moi qui viens à Pontarlier Si nous continuons de venir, c’est
que l’on expose” avoue le cophies, le public diversité qui permet à Art et tous les deux ou trois ans” parce que nous avons trouvé un
gérant de la galerie Art et Lithofranc-comtois a pu Lithographies de tirer encore remarque Micha qui présente- terreau d’amitié autour de Pasgraphies dont l’engouement est
découvrir et appré- son épingle du jeu dans un sec- ra une trentaine de toiles pour cal.” Pour les 25 ans de la galecommunicatif. Il a fondé ce petit
cier le style diffé- teur d’activité qui rencontre des cet anniversaire.
rie, l’artiste est sorti de ses sujets
havre de culture rue de la Répurent de ces deux difficultés.
Avec le temps, des liens d’amitié de prédilection. Il exposera
blique il y a 25 ans. Pour fêter
peintres. “Dès le Mais la curiosité n’est pas la se sont tissés entre le maître quelques toiles étonnantes sur
cet anniversaire, Pascal Brisedépart, nous avons seule explication à la notoriété des lieux et les artistes. “Il y a l’Asie. Comme dans la peintubard organise une exposition
cherché à montrer de la galerie qui a dépassé depuis dans cette galerie une ambian- re de Micha, il y a toujours une
exceptionnelle du 5 au 26 avril
autre chose que des longtemps les frontières régio- ce familiale, ce qui est très rare. pointe de rêve. I
T.C.
autour deux peintres fidèles à
peintres comtois qui nales. Il y a aussi la personna- Même au vernissage, il n’y a pas
L
15
EN BREF
Libération
À l’occasion du 70ème
anniversaire de la
Libération en septembre
prochain, la Ville de
Pontarlier et plusieurs
partenaires se mobilisent
pour proposer à la
population des
commémorations
exceptionnelles. En
septembre à Pontarlier,
plusieurs événements
seront à suivre, et
notamment le défilé et
les commémorations
autour du 70ème
anniversaire de la
Libération de Pontarlier
le 6 septembre. Un défilé
de grande ampleur aura
lieu le matin à 11 heures
Parallèlement, l’aéroclub proposera toute la
journée du samedi un
meeting aérien. Une
grande exposition “La vie
quotidienne à Pontarlier
à la veille de la
Libération” est
programmée du 5 au
21 septembre.
Environnement
Le C.P.I.E. du HautDoubs édite un
calendrier 2014 dédié à
la qualité de l’air dans le
cadre du projet “Prenez
l’air du temps”, un projet
éducatif régional destiné
à favoriser la
compréhension des
questions liées à la
qualité de l’air.
Renseignements au
03 81 49 82 99.
16
PONTARLIER ET ENVIRONS
MONTPERREUX
Tourisme
Le Conifer déploie ses rails
Le train touristique pousse la balade jusqu’à Montperreux grâce à l’acquisition
de terrains par le Conseil général. Les travaux en cours permettront d’allonger
l’excursion de 2,5 km sur les 8,5 existants. Objectif affiché : relier d’ici peu
Pontarlier à Métabief. Les bénévoles sortent le bleu de chauffe.
otre objectif maintenant ! Que les
Pontissaliens prennent un jour le
train pour aller faire de la luge
à Métabief…” Louis Poix (alias
Loulou), est un président heureux et ambitieux. Le Conseil
général du Doubs vient d’enlever
à l’association du Conifer qu’il
préside une belle épine du pied,
ou plutôt du rail, en achetant 12
hectares de terrains situés sur
la commune de Montperreux.
Alors que le projet patinait depuis
17 ans, cette acquisition permet
au train touristique (à vapeur
et diesel) basé aux
Hôpitaux de rallonger la balade de
Au
2,5 km en direction
ministère de Pontarlier. Un
des
dossier que Claude
Jeannerot,
présiTransports.
dent du Conseil
général, suit depuis
2004 : “Nous pensons que le Conifer
est un produit
d’attractivité qui
vient en complément
des canons à neige
à Métabief, dit-il.
Mais, sur les 20 km
du tracé final, seu-
“N
lement 8,5 sont réalisés. Il reste
du chemin à faire.”
Pour autant, le succès ne se
dément pas : les réservations
sont bouclées jusqu’à fin mai.
“L’acquisition de l’Orient-Express
est une chance” dit Loulou Poix.
30 000 touristes profitent chaque
année d’une balade entre les
sapins. La prochaine étape donc :
l’acquisition des terrains jusqu’à
La Cluse-et-Mijoux. “Après les
élections, j’irai discuter avec la
commune” explique Claude Jeannerot. Son statut de sénateur lui
a permis de décrocher une
réunion lundi 24 mars au ministère des Transports (avec Louis
Poix) afin de clarifier certaines
craintes. Notamment celle
d’interdire aux trains touristiques d’emprunter les voies ferrées nationales. C’est un enjeu
pour le Conifer qui souhaite, à
terme, utiliser la voie ferrée ParisBerne pour rejoindre Pontarlier.
“De l’autre côté, on veut rejoindre
Métabief car il n’y a que 1 300
mètres à réaliser pour arriver au
pied du télésiège” poursuit Louis
Poix.
En attendant ces nouvelles pistes,
il faut construire le tronçon situé
à droite de la route nationale 57
(en direction de Métabief). Il sera
‘ ‘
Le ChifFre
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
entièrement réalisé par les bénévoles. Et cela ne semble pas les
inquiéter : “De mai à octobre,
nous allons la construire, rapporte le président. Les bois ont
été coupés. A nous maintenant
de nettoyer la plate-forme, de réaliser la couche de ballast, de poser
les panneaux de voies de 11
mètres, les travers, les éclisses”
annonce-t-il. Pour ce faire, ils
seront une dizaine “à la voie”,
terme de cheminots.
Si le Conseil général a payé
l’acquisition des terrains
(23 000 euros), l’association prend
sur ses fonds pour acheter les
rails et réalise les travaux. Depuis
2005, le Conifer a reçu
290 000 euros d’aides. “Elle est
peu dispendieuse par rapport à
ses résultats” relate Claude Jeannerot.
Loulou Poix, ancien entrepreneur de travaux publics, est à
la manœuvre dans sa pelleteuse : “Nous avons déjà des rails
en stock. C’est une chance car
sinon, nous devrions débourser
entre 400 000 et 500 000 euros.”
Les conducteurs devront prévoir davantage d’eau pour alimenter la machine à vapeur. Il
faut 5 m3 d’eau pour relier les
Hôpitaux et 4,5 stères de bois.
Pour le Conifer, les feux sont au
vert. 60,97
C’
est, en pourcentage, le taux de participation
définitif du second tour des élections municipales dans le Doubs. Avec près de 40 %
d’abstention, soit quatre électeurs sur dix qui ne se
sont pas déplacés aux urnes, le taux de participation
est inférieur de dix points à celui constaté il y a six
ans. En 2008, ce taux de participation s’était établi à
70,93 %. Dans la capitale du Haut-Doubs, on avait un
peu plus voté le 23 mars avec un taux d’abstention
qui a atteint tout de même les 47,33 %, soit
près d’un électeur sur deux qui n’a pas cru
bon se déplacer aux urnes. Ce phénomène
de l’abstention est en hausse constante
depuis 25 ans. Louis Poix,
président du
Conifer, va
avec les
bénévoles de
l’association
construire 2,5
kilomètres de
voies après
Fontaineronde.
PONTARLIER ET ENVIRONS
HOUTAUD
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
17
Une alternative au quad
Une brigade de secours à cheval
L’antenne pontissalienne de la Fédération Française de Sauvetage
et Secourisme expérimente avec le centre des Écuries de la Plaine
une nouvelle méthode d’intervention à cheval. Innovant.
es participants du der- la Fédération Française de Saunier trail de Quingey dis- vetage et de Secourisme a eu
puté le 23 mars dernier maintes fois l’occasion de réfléont sans doute apprécié chir à cette alternative lors des
de savoir qu’en cas de blessures, nombreux trails où il avait la
on leur porte secours au grand responsabilité des secours.
galop. Une première en Fran- L’option quad offrait déjà pas
ce. “On y pensait depuis quelques mal de solutions pour aller au
années”, explique Jérôme Préaud plus près des victimes mais
à l’origine de cette initiative.
l’engin n’égale sans doute pas
Le responsable pontissalien de le cheval sur les sentiers très
L
étroits. Idem dans les pierriers
chaotiques ou les dévers glissants.
Le secours à cheval, pour
attrayant qu’il soit, impose aussi des contraintes. En premier
lieu, trouver des chevaux et des
cavaliers capables d’assurer la
mission. Pas de quoi effrayer la
famille Benoît qui tient les Écuries de la Plaine à Houtaud. Sur-
Les cavaliers-secouristes interviendront sur plusieurs manifestations
où il est difficile de porter secours rapidement.
tout qu’il n’y a aucune contreindication pour un centre
équestre de compter dans ses
rangs quelques secouristes qui
sont même indispensables pour
organiser des compétitions. Du
gagnant-gagnant.
Plusieurs cavaliers vont donc
bénéficier d’une formation aux
premiers secours. “Ils suivent
actuellement les modules du
P.S. 1 et devraient passer le P.S.
2 dans l’année”, souligne Jérôme Préaud. Inversement, des
secouristes
s’initient
à
l’équitation. L’objectif de la mis-
Les secouristes
et les cavaliers
s’étaient donné
rendez-vous le
8 mars aux
Écuries de la
Plaine pour un
exercice
grandeur
nature.
sion sera d’intervenir au plus
vite auprès des victimes. Il n’est
pas question bien sûr d’assurer
leur évacuation.
“L’association de
Sauvetage
et
Aller au
Secourisme
plus près investi dans dua
des
matériel adapté.”
victimes. Les Écuries de la
Plaine mettront
donc à disposition
quelques chevaux,
de préférence toujours les mêmes,
sélectionnés pour
leur caractère stable et sociable.
“On a procédé à un test grandeur nature le 8 mars à Houtaud. On a pu voir comment
gérer les chevaux vis-à-vis des
victimes. Il nous restait juste à
finaliser quelques points de
détail pour optimiser le transport.” On devrait voir la brigade équestre sur d’autres
manifestations en plein air comme le Jungle Run à Pontarlier
ou le trail des sangliers cet
automne. I
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La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
LES LEÇONS DES MUNICIPALES
Après une large victoire, Patrick Genre a partagé ces femmes de joie avec son épouse et ses deux filles. Maire de Pontarlier depuis 1999, Patrick Genre repart pour un nouveau mandat. Sa liste prend un élu de plus à l’opposition par rapport à la précédente mandature. Elle totalise 28 élus sur 33.
G Résultats
Patrick Genre ému aux larmes
Soir de victoire à Pontarlier
L’issue du scrutin n’a guère laissé de place au doute. Patrick Genre l’emporte avec 64,48 %
des voix. La gauche fait 20,75 % devant Pontarlier Écologie à 14,76 %. Analyse.
La messe était
déjà dite à
l’annonce des
résultats
du premier
bureau de
vote.
epuis trois mandats, les
soirées électorales se suivent et se ressemblent à
Pontarlier où la conclusion est toujours la même :
victoire nette et sans
bavure de Patrick Genre. La tendance
était déjà annoncée à la publication des
résultats du premier bureau de vote, à
savoir ceux de l’école maternelle Raymond Faivre. La suite ne fut que
l’implacable confirmation de la confian-
D
Patrick Genre
et ses colistiers
découvrent les
résultats.
ce massive des votants accordée au maire sortant et à ses colistiers.
Seul bémol regretté par tous, le gagnant
comme les perdants : le taux d’abstention
à 47,33 %. L’électorat pontissalien a
clairement boudé les urnes. Résultats :
les trois listes perdent des voix : 90 pour
les Verts, 216 pour le maire et 479 pour
la gauche.
La désillusion est totale pour la liste
Pontarlier Autrement conduite par JeanYves Bouveret. L’espoir suscité aux dernières législatives où Liliane Lucchesi
avait pratiquement fait jeu égal sur la
ville avec Annie Genevard a vite été
balayé dans un contexte pontissalo-pontissalien. “L’électorat de gauche ne s’est
pas déplacé. Le résultat du vote de
dimanche a été très cruel pour nous.
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
19
G L’installation du conseil
Daniel Defrasne perd
sa délégation à l’urbanisme
Plus que l’élection du maire par les autres conseillers, la seule incertitude de cette séance concernait le sort réservé à l’ancien adjoint coupable d’une négligence indigne de ses responsabilités.
appel des faits : deux jours
avant le premier tour, l’Est
Républicain consacrait un
article sur les omissions de
l’adjoint à l’urbanisme, coupable de n’avoir pas respecté à la lettre
les procédures en réalisant des travaux dans sa maison d’habitation. Luimême l’a d’ailleurs reconnu dans ce
papier. Ce faux pas n’a pas cessé
d’alimenter les conversations sachant
qu’il devait être reconduit à l’urbanisme
en cas de victoire du maire sortant.
Son nom figurait bien vendredi 28 mars
dans la liste des neuf adjoints proposée par Patrick Genre.
R
Avant de procéder au
vote, Jean-Yves Bouveret a sollicité la parole
pour manifester son
mécontentement. “Je
“Doit-on
réagis en constatant que
alimenter la Daniel Defrasne est sur
la liste. Je m’aperçois que
chasse à
vous lui avez donné une
l’homme ?” délégation. Nous ne participerons pas à ce vote
et nous regrettons fortement cette situation.” Patrick Genre
de lui répondre : “Quand on a une responsabilité, il faut savoir l’assumer en
ayant tous les éléments en main, en
Le nouveau conseil municipal au grand complet.
Daniel Defrasne (à gauche) perd sa délégation à l’urbanisme.
ayant un esprit d’analyse, un esprit critique, en prenant la mesure la plus
adaptée. Sur le fond, les travaux sont
conformes, le permis de construire a
été légalement attribué. Le dossier a
été déposé en septembre 2013. L’erreur
est indéniable et impardonnable, il a
omis de faire la signature pour commencer les travaux. Daniel Defrasne
doit assumer. Doit-on alimenter la chas-
Claude Debrand siégeront au conseil.
La liste Pontarlier Écologie s’en sort
plutôt bien. Claire Rousseau et Gérard
Voinnet, tous deux présents au dépouillement général apprécient de se maintenir au même niveau qu’en 2008. “On
n’est pas déçu. Cela montre qu’il y a une
assise. Un groupe s’est constitué. Maintenant, au boulot, et j’espère que Patrick
Genre nous laissera la place de travailler”, commentait à chaud Gérard
Voinnet.
Quant au vainqueur du jour, il s’est lais-
se à l’homme ? Pendre haut et court
celui qui a commis cette erreur ? J’ai
analysé tous les éléments du dossier et
j’ai pris mes responsabilités. Daniel
Defrasne n’a plus sa délégation à
l’urbanisme. Il garde ses autres délégations.”
Christian Pourny récupère l’urbanisme
et Daniel Defrasne aura donc à sa charge, le S.C.O.T. (schéma de cohérence
territoriale), l’aménagement du territoire, la politique avec les bailleurs
sociaux et le très haut débit. Aura-til aussi la responsabilité du S.C.O.T.
au niveau de la C.C.L. ? Et dans ce cas,
comment réagiront les autres élus communautaires qui n’ont pas forcément
ce devoir de solidarité qu’ont manifesté les conseillers pontissaliens à
l’égard de Daniel Defrasne ? I
sé submerger par une belle émotion personnelle et familiale. Le temps d’écraser
quelques larmes et le voilà prêt à afficher sa satisfaction. “Je m’adresse en
premier lieu aux deux listes. La campagne a été digne et respectueuse. C’est
un résultat positif, largement positif qui
récompense un travail d’équipe. Sans
l’équipe, rien n’aurait été possible. Le
plus dur est devant nous. Ce nouveau
conseil devra être disponible et impliqué. On a encore beaucoup de choses à
faire ensemble.” I
Claire
Rousseau et
Gérard
Voinnet
étaient plutôt
heureux de se
maintenir à
près de 15 %
des voix.
Notre travail de proximité, notre proposition concrète et réaliste n’a pas permis d’enrayer à Pontarlier les effets d’un
mouvement national très défavorable à
la gauche en général et
au parti socialiste en parUne victoire ticulier”, analyse après
coup Karine Grosjean,
nette et
numéro 2 de la liste. Le
sans bavure. recul est général même
dans les quartiers “populaires” comme ceux des
C.R.L. ou de Berlioz historiquement favorables
aux candidats de gauche.
Avec 20,75 %, la gauche
perd un représentant.
Seuls Jean-Yves Bouveret, Karine Grosjean et
La victoire
confirmée, le
candidat
Genre
resplendit de
bonheur et
d’émotion.
Plus sensible qu’il n’y paraît, le maire
n’a pu retenir ses larmes.
20
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
G Zoom
Adjoints et
conseillers délégués :
les nouveaux, les promus
Philippe Besson : adjoint aux sports
Adjoint de direction et enseignant au lycée Jeanne d’Arc, Philippe Besson 47
ans, était entré au conseil municipal en cours de mandat en remplacement
d’Élisabeth Ducrot. Très impliqué au C.A.P. foot où il s’occupe notamment de
la section vétéran.
1
2
Deux conseillers délégués
1 Bénédicte Hérard : nouvelle adjointe aux affaires sociales
Jacques Prince :
Monsieur sécurité
Enseignante en langue et lettres au lycée Xavier-Marmier, cette Pontissalienne de 46 ans succède poste pour poste à Nathalie Bertin. Sa délégation recouvre la solidarité sociale, la santé, le C.C.A.S., la prévention,
l’insertion.
Un poste sur mesure pour ce retraité
de la Police nationale. À 66 ans, ce
conseiller sortant se voit confier la sécurité et le soin de piloter la stratégie globale de sécurité et le plan de secours.
2 Isabelle Narduzzi à la communication
Conseillère municipale depuis 2008, Isabelle Narduzzi, 53 ans, a longtemps travaillé dans une banque locale où elle s’occupait de gestion de
patrimoine. Elle succède à Denise Adréani et prend en charge la communication, les relations publiques et la démocratie locale.
Bertrand Guinchard
aux manettes économiques
3 Sylvie Laithier : promue dans les mêmes responsabilités
Déjà conseillère sous l’équipe précédente, Sylvie Laithier, 60 ans, devient
adjointe en charge de l’accessibilité, du transport et des mobilités. Une
promotion dans la continuité pour celle qui s’était beaucoup investie dans
le guide de l’accessibilité.
3
Conseiller municipal depuis 2001, ce
chef d’entreprise de 38 ans s’occupera
d’une délégation importante englobant
l’économie, l’artisanat, le
4
commerce et l’agriculture.
4
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DOSSIER
Jougne
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
Recours de Michel Morel
Denis Poix-Daude avec
trois voix d’avance
Le scrutin a été
particulièrement tendu
à Jougne ou Michel Morel
perd de justesse son siège
de maire. Denis PoixDaude son successeur
savoure son succès
tout en retenue.
rudent dans l’annonce de sa
candidature, le nouveau maire
de Jougne l’est tout autant dans
la victoire. Attitude d’autant plus compréhensive que son adversaire, Michel
Morel a choisi d’entamer un recours
administratif, s’estimant victime de
fausses informations soi-disant répandues sur les réseaux sociaux par l’équipe
opposante. La bascule s’est jouée à
quelques voix près, trois exactement,
et le maire sortant se retrouvait en
position particulièrement délicate avec
seulement trois élus de
sa liste élus.
Victime de
Denis
Poix-Daude
admet qu’il y avait une
fausses
opportunité à saisir.
informations. “On s’est engagé dans
Denis Poix-Daude va s’investir à fond pour sa commune.
l’idée que cela pouvait
de communes Mont d’Or-Deux Lacs.
passer”, explique le nou- me Cordier.
veau
maire. Enseignant au lycée professionnel Au programme des projets à gérer dans
L’accompagneront au Toussaint-Louverture à Pontarlier, la continuité figurent bien sûr la réacours de ce mandat Denis Poix-Daude va concentrer ses lisation du nouveau groupe scolaire
quatre adjoints : Daniè- efforts sur Jougne et rien d’autre. On et l’aménagement du bas du village.
le Biesse, Daniel Graf, ne le verra donc pas briguer les pre- “Il y a de quoi s’occuper”, souligne Denis
Isabelle Andrez, Jérô- miers rôles à la tête de la communauté Poix-Daude. P
21
Mouthe
Insuffler un nouvel élan
économique et touristique
Mouthe, toute la liste de
Daniel Perrin est passée au
premier tour. Déjà une victoire en soi pour le nouveau maire.
“Une grande satisfaction pour moi.
C’est aussi un appel à la création
d’une vraie équipe de conseillers
municipaux”, explique l’élu qui sera
secondé par Pierre Moureaux, Pierre Bourgeois, Anne-Claire Cuenet
et Pascal Legé.
S’il n’a pas encore établi sa feuille
de route, Daniel Perrin annonce déjà
qu’il souhaite agir dans le sens du
renforcement des activités économiques sur Mouthe. “Pour cela, nous
allons nous appuyer sur les forces
vives du village. Nous comptons aussi ouvrir les commissions à différentes personnes”, explique celui qui
À
n’oublie pas le développement touristique. Tout en étant conscient que
l’économie et le tourisme se gèrent
aussi à l’échelon intercommunal. La
présidence de la communauté de
communes des Hauts du Doubs ne
figure pas encore à l’ordre du jour
de ses projets. Pour autant, il sait le
poids démographique et financier
que représente Mouthe. “Quelle que
soit ma place, je m’impliquerai pour
faire avancer les dossiers.”
Capitale du froid, Mouthe bénéficie
aussi d’une position géographique
en liaison directe avec la vallée de
Joux. “Il faut jouer de la proximité
avec la Suisse peut être en essayant
de solliciter des entreprises qui
auraient intérêt d’avoir une implantation sur France.” 22
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
G Levier
Élu avec 59,82 % des suffrages
Guy Magnin-Feysot
nouveau maire
À 57 ans, celui qui fut premier adjoint d’Albert Jeannin vient d’être
élu maire de Levier. Son objectif est de continuer à dynamiser ce village.
Guy
MagninFeysot :
“La
maîtrise du
budget qui
sera notre
première
préoccupation.”
a liste “Ensemble, tous
pour Levier” conduite par
Guy Magnin-Feysot est
arrivée en tête aux élections municipales. Elle a
rassemblé 59,82 % des suffrages
contre 40,18 % pour la liste
“Ensemble agissons pour Levier”.
À 57 ans, le directeur du centre des
Fauvettes succède à Albert Jeannin dont il était le premier adjoint,
L
G Labergement-Sainte-Marie
De premier adjoint à maire
Daniel Pasquier
revient aux affaires
Ses intentions étaient plutôt de se mettre en retrait de la vie
municipale. Mais devant l’absence de candidat, Daniel Pasquier
s’est dévoué pour monter une liste.
Le conseil municipal de Larbergement-Sainte-Marie. Le maire Daniel
Pasquier a quatre adjoints : Marie-Hélène Trimaille,
Pierre-Albert Vionnet, Nicole Thomet et Joël Lorin.
aniel Pasquier n’aura pas de difficultés à prendre ses marques à la
municipalité. Le nouveau maire de
Labergement-Sainte-Marie a déjà
exercé cette fonction de 1995 à 2008.
Dans la dernière équipe, celle de Claude Page,
il était premier adjoint. Néanmoins, ce n’était
pas dans ses intentions de se présenter. Au
contraire, à 54 ans, cet élu d’expérience avait
plutôt en projet de se mettre en retrait de la
vie publique. C’est le contexte qui l’a poussé à
rempiler. “Le maire sortant ne se représentait
pas. Il n’y avait pas de volontaire pour lui succéder. Comme je ne souhaitais pas voir la commune mise sous tutelle, nous avons décidé de
faire une liste. Nous ne pouvions pas laisser le
village comme cela” justifie Daniel Pasquier.
Il a donc travaillé à la constitution d’un groupe de 15 personnes en veillant à respecter la
parité puisqu’avec plus de 1 000 habitants
Labergement-Sainte-Marie devait appliquer
le scrutin de liste. Une obligation à laquelle le
candidat s’est plié sans conviction. “Cette réforme n’est pas adaptée à des villages comme les
nôtres dans lesquels les électeurs aiment faire
leur “marché”, y compris pour choisir les élus.”
D
Les résultats à la sortie des urnes le confortent dans cette idée. “Nous avons eu 40 % de
taux d’abstention, un chiffre bien supérieur à
celui de 2008. Non seulement il y a eu de
l’abstention, mais il y a eu en plus un fort pourcentage de bulletins blancs ou nuls. Ce n’est pas
nous qui faisons la loi” poursuit le maire qui
préférait le temps du panachage.
Pendant son mandat, Daniel Pasquier va poursuivre le travail engagé par l’équipe précédente. Au programme : les travaux
de finition de l’église Saint-Théodule, la réhabilitation du bâtiment
De
de la Poste et l’aménagement de
nouvelles l’aire de jeu. L’autre grand chantier qui attend les élus est la transidées.
formation du plan d’occupation
des sols en plan local d’urbanisme
“qu’il faudra mettre en conformité avec le schéma de cohérence territorial (S.C.O.T.) du Pays du HautDoubs” conclut Daniel Pasquier
qui précise enfin que l’arrivée de
la nouvelle équipe va se traduire
également par l’émergence de nouvelles idées. I
G Frasne
à la tête de la commune. Il endosse la fonction de maire à laquelle
il se consacrera à temps plein dans
quelques mois. “Je serai en retraite le 1er septembre. Si j’ai accepté
cette charge, c’est parce que je savais
que je serais libéré de mes obligations professionnelles” explique Guy
Magnin-Feysot. Au conseil municipal de Levier, la majorité disposera de 15 sièges et l’opposition de
4. Le nouveau maire aura autour
de lui cinq adjoints : Michel Magnenet, Martine Bole, René Chambelland, Hélène Bua et Thierry Vuittenez.
Son projet pour “continuer à rendre
le village attractif et éviter qu’il ne
soit un village dortoir” s’articule
autour de plusieurs axes. “Nous
avons une zone d’activité qui se développe en lien avec la C.C.A. 800. Il
Double insinuation
Le nécessaire et suffisant
pour Philippe Alpy
À Frasne non plus, on ne s’est pas bousculé au bureau de
vote, ce qui n’empêche une victoire incontestable de la liste
du maire sortant piqué au vif par un S.M.S. calomnieux.
u soir de l’élection, un habitant a jugé exprimées, on fait aussi bien qu’en 2008 où la
bon d’envoyer un petit message assez participation s’élevait à 77 %”, constate l’élu qui
tendancieux sur le portable de Phi- avait à l’époque à affronter une seconde liste au
lippe Alpy faisant état d’un “couscous premier tour.
au black”. L’équipe victorieuse avait La victoire est là et confirme la bonne tenue de
fait le choix d’une soirée privée plutôt que de se cette liste. “On a fait le boulot avant en s’efforçant
rendre dans l’un des restaurants de Frasne. Des de réunir les forces vives de Frasne prêtes à
propos déplacés que n’a pas appréciés le maire s’investir. C’est un peu la victoire du rassemblequi a choisi de réagir immédiatement. “Il y a ment dans la diversité”, poursuit celui qui avait
une double insinuation à caractère raciste et vis- fait le choix de repartir avec 6 conseillers sorà-vis de l’usage de l’argent public. Pour autant, tants.
une plainte ne serait pas recevable. Nous allons
La municipalité précédente s’est
finalement suivre les conseils de notre avocat
investie dans la relance de l’activité
maître Guyon qui se propose d’envoyer à l’intéressé Le mauvais économique notamment. Ce manun rappel à la loi accompagné d’une menace de
dat sera plus axé sur la densifiporter plainte si récidive.” Le maire ne sait pas S.M.S. sur le cation et le développement de
si la teneur du message faisait directement allu- “couscous
l’urbanisation. “On est un peu trop
sion à la personne de couleur qui figure sur la
éloigné pour bénéficier de
au
black”.
liste, sachant que cette initiative n’a pas été
l’attractivité de la ville de Ponappréciée par tous.
tarlier. C’est plus difficile
L’élection a d’abord été marquée par une très
d’intéresser des investisseurs dans
faible participation. Seulement 55,62 % des insl’immobilier. On reste optimiste
crits se sont déplacés et 301 bulletins sur 737
en étant conscient que c’est par
n’ont pas été pris exprimés. Philippe Alpy avanl’engagement des élus locaux qu’on
ce plusieurs raisons à ce désintérêt : le nouveau
fera bouger les choses.” Le maire
mode de scrutin, la reconduction d’une partie
de Frasne convoite-t-il la préside l’équipe sortante, une seule liste, le regret de
dence de la C.F.D. ? “La réponse
ne plus pouvoir rayer les noms. “Avec 436 voix
est non. Je reste à ma place.” I
A
Philippe
Alpy garde
les commandes
de la
commune
de Frasne.
DOSSIER
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
G La Cluse-et-Mijoux
y a, à Levier, un tissu de commerçants et d’artisans que nous
devons soutenir.” Avec son équipe, il mettra l’accent sur le logement. Un projet de lotissement
de 40 parcelles (réalisé en plusieurs tranches) est en gestation.
Une réflexion autour du parc locatif social est également engagée
avec Habitat 25. Un collectif de
douze logements, vieillissant,
situé rue du Plane, sera détruit
et reconstruit. “Avec Néolia, nous
avons un projet de 7 logements
de plain-pied au centre du village pour les personnes âgées et les
personnes à mobilité réduite.”
L’équipe qui s’installe envisage
encore de requalifier le centreville de Levier “en y apportant
de la verdure, et en trouvant le
moyen de casser la ligne droite
de la route départementale. Nous
voulons donner aux gens l’envie
de s’arrêter.” Pour attirer de nou-
velles familles, la municipalité
veut mieux adapter les services
comme la micro-crèche et le périscolaire aux besoins des familles.
Enfin, le maire sera attentif à la
vie associative, au lien intergénérationnel, et envisage de
s’atteler à la question des transports en commun. “Il faut que
chaque personne se sente bien à
Levier à tout
moment de sa vie”
Guy
“Donner aux répond
Magnin-Feysot
gens l’envie qui sait par
de s’arrêter.” ailleurs que ses
ambitions pour la
commune seront
contraintes par
l’obligation de
veiller “à la maîtrise du budget
qui sera notre première préoccupation.” I
23
Le conseil renouvelé aux deux tiers
Yves Louvrier furieux contre
“l’étiquetage sans préavis”
Réélu dans un fauteuil, le maire sortant repart avec l’ambition
de remettre en état le réseau routier communal et sécuriser
davantage encore la place des piétons par rapport à la R.N. 57.
e passage au scrutin
de liste est loin
d’avoir
fait
l’unanimité à La Cluse-et-Mijoux. Avec
25 % de bulletins nuls, c’est
clair, beaucoup semblent regretter de n’avoir plus le droit de
rayer ou d’ajouter des noms. Il
n’empêche, le taux de partici-
L
pation à 66,36 % témoigne dans un nouvel élan.”
quand même d’une belle mobi- Le maire a été surpris, pour
lisation. “On est déjà content ne pas dire plus, d’apprendre
sur ce point-là car avec une seu- qu’il lui suffisait d’obtenir un
le liste on pouvait s’attendre à seul suffrage exprimé en sa
pire”, observe Yves Louvrier faveur pour conquérir la maiqui dépasse légèrement la bar- rie. “C’est carrément anti-démore des 50 % des inscrits. Ce qui cratique.” Cette victoire est
conforte ainsi la légitimité de d’autant plus appréciable qu’il
la liste baptisée “Continuons avait pris le parti de renouveler aux deux tiers son futur
conseil en misant notamment
sur la jeunesse. “On doit être
entre 40 et 45 ans de moyenne
d’âge. C’est primordial à mon
avis de prendre en considération les besoins des jeunes.”
Autre point qui l’agace au plus
haut point, cette manière
d’apposer une étiquette politique sur une liste qui n’a pas
annoncé une quelconque appartenance. “Personnellement, je
n’ai jamais été encarté. Ce n’est
pas normal d’agir ainsi. Dans
nos petits villages, la composition des listes procède avant
tout de choix de compétences
sans aucune dimension
d’appareil politique même si
chacun a parfaitement le droit
d’avoir ses convictions”, peste
l’élu presque prêt à porter
l’affaire en justice.
Malgré ces petites frictions et
toutes les autres contraintes
à la charge du maire, Yves Louvrier reconnaît que la passion,
l’intérêt de la chose publique
l’emportent largement. “Il nous
faut cela pour avoir un équilibre. C’est comme une force qui
nous stimule. On porte peutêtre en soi un gène d’élu local”,
sourit celui qui ne conçoit pas
la gouvernance communale en
dehors d’une démarche collective.
Le grand chantier du mandat
précédent arrive à son terme
avec la nouvelle salle des fêtes
pratiquement
finalisée. Le
mandat
qui
“On porte
s’annonce sera
en soi un
placé sous le
signe de la voi- gène d’élu
rie et de la séculocal.”
rité piétonne.
“On va s’attacher
à remettre en état
le réseau de voies
communales qui
s’étend sur plus
de 30 km. On
s’investira également pour trouver une solution
de sécurisation
des déplacements
des habitants le
long de la R.N.
57. C’est une
priorité.” I
Le maire de La Cluse-et-Mijoux apprécie
notamment d’avoir obtenu un score au-delà
de 50 % des inscrits.
24
G Métabief
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
Une forte abstention
Si j’étais président…
Conforté dans son troisième mandat de maire, Gérard Dèque
se sent prêt et motivé pour prendre le gouvernail de la communauté
de communes Mont d’Or-Deux Lacs. Ambition.
a passe de trois donc pour
Gérard Dèque, reconduit dans
ses fonctions sans avoir eu à
se confronter à une seconde
liste. Ce qui explique peut être pourquoi plus d’un électeur sur deux n’ait
pas jugé utile de venir voter à Métabief. Pour l’accompagner au cours de
ce mandat, on retrouve dans l’ordre
des adjoints : Bernard Wauthry, Odile Bertin, Éric Penzes et Marie-Pierre Chevalet.
Cette réélection signifie forcément
au niveau de Métabief la poursuite
des actions engagées comme ce sera
L
le cas au niveau de la maison de vie.
“On veut maîtriser la fiscalité et l’urbanisme avec un souci d’autofinancement dans les projets. On a encore
un lotissement communal en attente
de viabilisation.” Le maire compte
aussi renforcer la collaboration avec
la station de Métabief, non seulement
pour trouver une solution au niveau
du stationnement en pleine saison
hivernale mais aussi dans l’accompagnement des projets d’implantation d’hébergements touristiques.
Métabief attire toujours.
Gérard Dèque ne cache pas ses ambi-
tions au niveau de la communauté
de communes Mont d’Or-Deux Lacs.
“Si j’étais président…, sourit-il en
s’estimant prêt à prendre les commandes du navire. J’étais déjà viceprésident. C’est une suite logique. On
doit encore fédérer, communiquer
davantage. Il y a des choses à mutualiser au niveau scolaire ou des employés
communaux. Le travail déjà entrepris sur l’assainissement mérite d’être
prolongé en se concentrant sur le lac
Saint-Point.” D’autres maires ont déjà
fait savoir qu’ils briguaient la place. La passe de trois pour Gérard Dèque reconduit une nouvelle
fois aux commandes de Métabief.
La suite au prochain épisode. I
G Montbenoît
Il succède à Frédéric Bourdin
Gilles Magnin-Feysot
devient maire
À 40 ans, Gilles Magnin-Feysot a été
élu maire de Montbenoît après avoir
été conseiller et adjoint.
a commune de Montbenoît a un nouveau maire. Gilles
Magnin-Feysot succède à Frédéric Bourdin qui avait
dit qu’il ne briguerait pas un quatrième mandat. À
40 ans, cet agent E.R.D.F. de profession devient donc
le premier magistrat du village, capitale du pays sauget.
Gilles Magnin-Feysot n’est pas un nouveau venu dans la vie
municipale. “C’est mon troisième mandat. J’ai été élu pour
la première fois en 2001 en tant que conseiller. Ensuite, j’ai
occupé la fonction de deuxième adjoint et maintenant celle
de maire. Ma candidature n’était un secret pour personne”
résume l’élu qui est entouré d’une équipe largement renouvelée, puisqu’elle ne compte que deux membres du précédent conseil.
Avec ses 10 colistiers, Gilles Magnin-Feysot va poursuivre l’action engagée par son
“Ma
prédécesseur. Son programme s’articule
candidature
autour de trois grands thèmes. “Le premier
grand dossier concerne la traversée du viln’était un
lage par la route départementale 437 borsecret pour
dée de part et d’autre de commerces. Nous
devons trouver le moyen d’abaisser la vitespersonne.”
se et de donner plus de place aux piétons”
explique-t-il. Les deux autres chantiers que
le maire veut concrétiser sont la mise en
place du P.L.U., “un dossier qui est déjà bien
engagé”, et la protection des points de captage des eaux.
Gilles Magnin-Feysot est entouré de trois
adjoints : Marie-Sophie Dubois, Jean-Claude Marguet et Aurélien Oudotte. Le taux
de participation lors des élections municipales a été de 72,31 % dans ce village. I
L
Gilles Magnin-Feysot (cinquième en
partant de la gauche) entouré de son conseil.
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 25
G Houtaud
Christian JOUILLEROT
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COMPLÉMENTAIRE SANTÉ
En misant sur la transparence et la représentativité,
l’ancien premier adjoint a trouvé la formule gagnante. La liste “Houtaud… votre avenir est avec nous”
est passée en totalité au premier tour. Efficace.
es Hostasiens le savent
déjà, et c’est peut-être
ce qui justifie leur
confiance dans la liste
conduite par Jean-François
Ligier, le mandat qui s’annonce sera placé sous le signe de la
précision des chiffres. Probablement une forme d’atavisme
professionnel chez cet ancien
cadre bancaire. “En se basant
sur la moyenne des voix, on
constate que la liste a été élue
avec 80 % des suffrages exprimés. Je pense qu’on peut parler
d’un vrai plébiscite. Avec un tel
score, on se doit d’être bon. Je
n’oublie pas les 33 % des électeurs qui ne se sont pas déplacés ni ceux qui ont fait le choix
de ne pas voter pour nous. Je
serai le maire de tous les Hostasiens”, explique le nouveau maire.
Au final, 51 % des inscrits se
sont positionnés sur la liste. Ce
qui conforte Jean-François Ligier
dans l’idée qu’il a fait un bon
casting. Avant de s’engager, il
s’était fixé deux conditions préalables : avoir le feu vert conju-
L
gal et la certitude de partir avec
des gens qu’il connaissait déjà.
“Cela permet de travailler en
confiance et de se mettre tout de
suite à l’ouvrage. J’ai envie de
venir à la mairie avec plaisir.”
Le candidat l’a joué en totale
transparence aussi bien avec
ses colistiers que vis-à-vis de la
population. D’emblée, il a annoncé la couleur en précisant bien
qu’il était la tête de liste et que
le choix des adjoints ne se ferait
pas en fonction du nombre de
voix mais des compétences. La population a également
Tout de
été informée des
suite à
projets qui seront
l’ouvrage. entrepris sous cette mandature.
La nouvelle équipe
poursuivra la sécurisation de la traversée du village,
travaillera en direction de la petite
enfance,
des
seniors, du tissu
associatif… Fidèle
à ses valeurs, Jean-
z s
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“Pas je, mais nous”, souligne Jean-François
Ligier qui tient a œuvré dans la concertation.
Assurance obsèques
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Voir conditions et souscription en agence
François Ligier compte s’impliquer fortement dans l’intercommunalité sans oublier, si
besoin, de défendre la place de
la ruralité. La liste des adjoints,
du premier au quatrième, asso-
cie donc Karine Pontarlier,
Gérard Rognon, Jean-Michel
Colin et Daniel D’Houtaud
sachant que les deux premiers
siégeront à la C.C.L. avec JeanFrançois Ligier. I
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26
‘ ‘
MOUTHE - RÉGION DES LACS
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
MÉTABIEF
Bilan de saison
L’Humeur
La saison est sauvée
La gauche prend une droite
grâce aux canons à neige À
Pontarlier, rien ne va plus à gauche ! Le socialiste
Jean-Yves Bouveret a été battu à plates coutures
aux municipales, réalisant un score inférieur de
cinq points à celui qu’il avait obtenu en 2008. Sa liste a
recueilli à peine 20 % des suffrages, pas de quoi ébranler
le bastion de droite. Avec le recul, ce résultat est la hauteur des ambitions du candidat socialiste qui partait vaincu d’avance. “Face à Patrick Genre, ce sera difficile. Nous
sommes largement challengers” déclarait-il dans nos colonnes
il y a quelques mois. Ce manque d’enthousiasme a transpiré dans la campagne trop politique menée par les socialistes à Pontarlier, qui n’ont pas été aidés par le
contexte national qui leur était défavorable. Ils
ont manqué de pragmatisme, de conviction et de
réalisme. Une remise à plat s’impose à gauche
au risque d’être rayée du paysage politique pontissalien d’ici 2020. G
Début prometteur, fermeture en
janvier et reprise très encourageante
pour les vacances d’hiver, la saison
qui s’achève à la station se
distingue surtout par la grande volatilité des conditions d’enneigement.
e mémoire de météorologue jurassien, il
faut remonter en 1960
pour retrouver une telle douceur, un si faible
enneigement et des phases
d’inversion de température d’une
aussi grande ampleur, notamment en décembre. Tout avait
pourtant bien débuté avec
l’arrivée précoce de la neige et
du froid sauf que la station n’était
pas encore en mesure de faire
fonctionner l’installation de neige de culture. Ce retard à
l’allumage est lié à des recours
administratifs.
La fenêtre de production s’est
vite refermée en décembre, laissant place à des conditions très
compliquées pour un producteur de neige artificielle. Après
des vacances de Noël plus que
correctes, la situation s’est dégradée. “On a dû fermer complètement du 10 au 24 janvier. Le
froid est arrivé à partir du 22 janvier. On a pu produire 60 000 m2
de neige de culture pendant sept
jours en bénéficiant aussi de neige naturelle. On a géré le reste
de la saison avec ces réserves”,
explique Olivier Érard, le directeur du S.M.I.X. du Mont d’Or.
De quoi rassurer les premiers
vacanciers, à savoir les Parisiens très nombreux à venir
skier cet hiver sur la station.
“On a vendu 2 900 forfaits par
semaine, soit une hausse de 45 %.
Ce sont les séjours et la neige
de culture qui ont sauvé la saison.”
Le directeur estime que les gens
ont moins hésité à réserver en
sachant qu’il y avait l’alternative
de la neige de culture. Il déplore la très faible fréquentation
des skieurs régionaux. “Quand
la station était ouverte en janvier, on a perdu des sous. On
explique cette désaffectation par
l’absence de neige et peut être un
problème de communication. On
a subi beaucoup de critiques car
l’installation n’a pas fonctionné en décembre. C’est quand
même la neige de culture qui
nous a permis de réaliser un bon
chiffre d’affaires. On sait qu’on
a une installation performante.
La preuve, elle a tourné
125 heures sur 150 heures de
fonctionnement possible.”
D
La fin de saison fut moins
réjouissante et la chaleur printanière de mars a dissipé toute
envie de skier même si c’était
encore possible. Au bilan financier, la station atteint le petit
équilibre qui correspond aux
charges d’exploitation et aux
frais du personnel. Le Conseil
général devra cette année encore mettre la main à la poche
pour arriver au grand équilibre.
Le retour des Parisiens, c’est
bien, mais cela ne compense pas
le comportement des locaux qui
continuent à bouder la station
du Haut-Doubs. “La confiance
n’est toujours pas rétablie. On a
eu une belle surprise au niveau
des séjours mais on n’a pas du
tout atteint l’objectif de remplir
janvier et les week-ends”, conclut
Olivier Érard en annonçant la
création d’une association entre
opérateurs d’activités de ski. Le
but étant de budgétiser ensemble
des opérations de communication et des animations. Rendezvous le 8 mai pour la réouverture de la station. I
F.C.
CHÂTELBLANC
Zoom
G
Ces statistiques se rapportent aux 358 lits touristiques gérés par
lʼoffice de tourisme du Mont dʼOr et des Deux Lacs. Cʼest le taux
de remplissage global le plus haut observé depuis 2003. Le très
bon hiver 2012-2013 a boosté les réservations, et les chutes de
neige de novembre 2013 ont conforté les réservations. (source
office de tourisme du Mont dʼOr et des Deux Lacs).
G
Taux de remplissage
des vacances de février 2014
La neige était présente sur les pistes pour les vacances
de février (photo S. Cousin).
Les Alpes :
Le Jura :
G Les Vosges :
G
-5%
- 14 %
- 30 %
Très bon taux de remplissage à l'approche des vacances de
février. Les trois premières semaines, très bien remplies, surtout
les deux du milieu qui correspondent à notre zone de vacances.
La problématique est toujours la même pour la dernière semaine, c'est la zone A toute seule, qui vient moins chez nous, qui fait
baisser légèrement le taux de remplissage global.
Accueil des scolaires bisontins
Un petit coup de neuf
espéré pour l’opération
“ski de plaine”
On ne compte plus les générations d’enfants bisontins
qui sont venues s’essayer aux plaisirs du ski de fond sur
les hauteurs de Mouthe ou au Pré Poncet. Une institution.
Une baisse
de fréquentation
générale
G
Taux de remplissage Noël
2013-Nouvel an 2014
Jean-Yves Guy, le responsable du dispositif au Pré Poncet
travaille avec Alain Nicod qui remplace Michel Favrot,
sans oublier le coup de main de “Mimi” Guy.
i l’on ne trouve pas de solution général du Doubs. Les séances se déroupour renouveler une partie des laient sur Mouthe, puis chez Liadet avant
skis, on devra probablement arrê- de se fixer au Pré Poncet. C’est un peu
ter l’activité vis-à-vis des collégiens”, plus loin mais on est pratiquement sûr
explique Jean-Yves Guy. Le moniteur d’avoir de la neige. La communauté de
responsable du dispositif “ski en plaine” communes des Hauts du Doubs nous met
s'inquiète à juste titre de l’usure du maté- à disposition un local dans le bâtiment
riel mis à disposition des enfants. Après d’accueil pour le stockage du matériel de
vingt ans de bons et loyaux services, les ski.”
semelles en écailles finissent par rendre L’affaire est aujourd’hui bien rodée. Dès
l’âme. C’est déjà presque un exploit de que la neige est là, les classes débarquent
durer aussi longtemps quand on sait au Pré Poncet. À raison de trois sorties
qu’un pratiquant aguerri change de skis en primaire et une pour les collégiens.
au mieux tous les ans, au pire tous les L’opération est gérée sur le plan admiquatre ou cinq ans. Les doléances de Jean- nistratif par Profession Sport 25. Selon
Yves Guy portent tout au plus sur quelques les besoins, Jean-Yves travaille avec un
dizaines de paires de ski, les plus grandes ou plusieurs moniteurs. “On reçoit un ou
du parc stockées au Pré Poncet. “Pour les deux bus chaque jour. Sur toute la saienfants du primaire, on peut encore fonc- son, cela représente près de 3 000 enfants.
tionner quelques années avec l’existant.” Les enseignants et les accompagnants
Ici, on n’a pas pour habitude de faire dans sont mis à contribution car dans ce type
l’esbroufe. Seul compte le plaisir de la d’activité, il faut un adulte pour douze
découverte des joies du ski en harmonie enfants.”
avec le milieu naturel. Il en a toujours Le temps de s’équiper, les enfants ont
été ainsi. Rendons à Arsène Létoublon droit à une première glisse avant la pauce qui lui appartient. C’est lui qui lança se déjeuner. La séance se poursuit jusl’opération “ski en plaine” au début des qu’à 15 h 30 environ. “On privilégie une
années soixante-dix à l’époque où il était approche du ski très nature, le plus soudétaché à Jeunesse et Sports. Comme vent hors des pistes.” Pas question d’en
son nom l’indique, le dispositif s’adressait faire des champions mais il s’agit d’apprécier
aux enfants du bas du département et plus l’environnement montagnard, de
de l’agglomération bisontine en particu- s’évader loin de tout et de s’offrir aussi de
lier, invités à venir passer une journée à bonnes descentes dans la neige fraîche.
la neige. Une juste compensation vis-à- “C’est un peu un retour aux sources. Ils
vis des enfants du Haut-Doubs qui béné- adorent et nous demandent souvent quand
ficient eux aussi de sorties encadrées en est-ce qu’on va en forêt ?” Les plus enthouski de fond. “Après un petit coup de mou, siastes n’hésitent pas à convaincre les
l’opération “ski de plaine” a redémarré parents à revenir le week-end. De quoi
vers 1985 sous l’impulsion du Conseil encourager le tourisme de proximité. I
“S
MOUTHE - RÉGION DES LACS
MOUTHE
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
EN BREF
Ouvert depuis le 1er avril
Passage de témoin à la quincaillerie
Après 31 ans au comptoir,
Pierre et Christine
Bourgeois ont trouvé des
repreneurs très volontaires
à l’idée de pérenniser une
activité qui rayonne bien
au-delà de Mouthe.
n s’inquiète souvent à juste raison de l’avenir du petit commerce dans les villages et
bourgs du Haut-Doubs. Difficile semble-t-il de résister à
l’offre importante et variée du bassin
pontissalien. Mais toute règle a ses exceptions et la quincaillerie Bourgeois est
toujours là, bien campée dans son local
de 300 m2 près de la gendarmerie.
Pierre Bourgeois que tout le monde surnomme ici “Casserole”, cela ne s’invente
pas, a débuté dans le métier en 1977 en
se faisant embaucher à la quincaillerie
Guyon-Benoît implantée
à l’époque au centre de
Mouthe. L’employé et son
Le
épouse ont finalement
commerce
repris ce fonds de comest rebaptisé merce en 1983. “Comme
on ne pouvait pas acheProbrico
ter les murs, on a décidé
d’investir dans la
Mouthe.
construction d’un magasin à nous”, explique Pierre Bourgeois. Le couple
gère la quincaillerie et
développe également le
27
O
Pierre et
Christine
Bourgeois
passent le
témoin à
Natacha et
Daniel Horn.
service de pompes funèbres qui était ne Bourgeois.
rattaché depuis toujours au magasin. Les commerçants meuthiards n’ont pas
“On a multiplié par quatre cette activi- eu trop de difficultés à trouver des canté qu’on continuera à exercer encore didats à la reprise. Il a suffi de le faire
quelques années.”
savoir alentour. Le message a trouvé un
Sans concurrence à vingt kilomètres à écho au village voisin des Villedieu où
la ronde, la quincaillerie Bourgeois a vivent Daniel et Natacha Horn. Avec
vite trouvé une clientèle fidèle. Sens de une formation et une solide expérience
l’accueil, disponibilité et surtout un sens de vendeur en quincaillerie-bricolage,
du service à toute épreuve justifie cet le candidat avait de solides références
attachement. “Il faut que les gens puis- à faire valoir et son épouse a déjà exersent trouver à peu près tout ce qui leur cé dans la vente. Bref, le profil adéquat
faut sur place sinon ils vont ailleurs. On avec la maturité nécessaire pour s’inscrire
leur proposait par exemple de la visse- dans la durée. “On a eu la chance d’être
rie au détail ou encore la réparation du bien entouré dans cette reprise. C’est
matériel de jardinage”, illustre Christi- moins risqué de développer un commerce
existant”, justifie Daniel Horn qui a déjà
prévu quelques nouveautés pour conforter l’attractivité de son commerce rebaptisé Probrico Mouthe.
Les clients pourront désormais s’équiper
en “outillage électroportatif ” ou en
machines de jardin : tondeuses, débroussailleuses, tronçonneuses… Ils trouveront des assortiments d’accessoires autos,
un rayon articles de pêche et une offre
d’objets d’artisanat régional et de vannerie. “On enrichit également le contenu des rayons électricité, sanitaire et
articles pour animaux.” Une vraie caverne d’Ali Baba. I
F.C.
Photo
Tous à vos appareils
photo ! La Ville de
Pontarlier lance la 4ème
édition de son
concours, en lien avec
l’Année des Jumelages.
De nombreux
événements
ponctueront l’année
2014 : concerts, défilés,
expositions,
conférences, autant
d’occasions pour les
photographes
amateurs
d’immortaliser ces
festivités annoncées.
Les participants
devront effectuer des
prises de vue
d’événements publics
pontissaliens ou se
déroulant sur le
territoire de la ville de
Pontarlier. Le jury se
réunira, courant
octobre, et
sélectionnera les plus
belles photographies.
Envoyez trois à cinq
photographies
numériques maximum
(par candidat) à la
Direction de la
Communication et des
Relations Publiques
jusqu’au 29 septembre,
date de clôture du
concours. Les meilleurs
clichés seront
sélectionnés pour
l’élaboration du
calendrier 2015. Tous
les participants seront
récompensés.
Renseignements au
03 81 38 81 64.
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Rayon vente au magasin 8 à Huit
25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT
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28
FRASNE - LEVIER
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
CHAPELLE-D’HUIN
Nouveau site internet
pour votre radio :
Ouverture d’un second point de vente
www.villagesfm.com
Le bonheur est dans
la laiterie Maugain
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CHRONIQUES
LES ÉMISSIONS,
MOMENT
LES TITRES DU
Avec du travail et de l’audace, la famille Maugain, fidèle à ses habitudes,
a plutôt bien digéré la reprise de la laiterie Fortin acquise en 2009.
u G.A.E.C. Maugain, on n’est se doutait pas qu’il allait au-devant d’un
pas du genre à se contenter des vrai parcours du combattant adminisrentes de situation. Ce n’est pas tratif et financier.
un hasard si cette ferme qui Encouragée par toutes les instances
réunit aujourd’hui quatre associés fait agricoles, la diversification nécessite
partie des plus grosses exploitations du avant tout une bonne dose d'opiniâtreté
Haut-Doubs. “Avec 1 million de litres de et une détermination à toute épreuve.
lait, on est dans l’optimum de nos capa- “Il faut être fort dans sa tête”, reconnaît
cités”, observe Fabrice Maugain conscient
Fabrice Maugain qui ne
qu’il serait risqué de déstabiliser une
s’est pas laissé abattre et
structure qui s’approche de l’équilibre “Il a fallu
qui pouvait compter sur le
social et économique. D’autant plus qu’un se battre.” soutien d’Annie son épounouveau challenge est en cours depuis
se, elle aussi embarquée
la reprise en 2009 de la laiterie Fortin
dans l’aventure.
alors basée à Aubonne. “Par souci de
En mai 2012, la nouvelle
rapprocher l’atelier de la ferme, on a décilaiterie du Souillot entrait
dé d’investir dans un bâtiment neuf au
en fonctionnement. Elle
Souillot”, poursuit l’agriculteur qui ne
emploie aujourd’hui cinq
A
Fabrice et son épouse Annie ont pérennisé et développé le travail amorcé par le père Laurent Maugain
qui était venu d’Arçon s’installer au Souillot en 1982.
SOMBACOUR
LIENS
PLUS DE 4000
LITÉ
TOUTE L’ACTUA
salariés. Soit au final sur la ferme Maugain, une équipe de 13 personnes en
incluant les deux autres salariés recrutés sur l’exploitation et les deux apprentis. L’avenir, c’est aussi faire l’effort
d’accompagner les nouvelles générations.
En cinq ans, le volume de lait transformé annuellement dans l’atelier du Souillot
a triplé pour dépasser 200 000 litres. Ce
qui représente en simplifiant 2 millions
de pots dont 1,5 million en yaourt et le
reste en fromage blanc. Le reste de la
production laitière est livré aux Monts
de Joux.
Cette croissance imposait une nouvelle dynamique commerciale. “On travaille
aujourd’hui avec 220 clients dont les
deux tiers sont composés de particuliers,
crémeries, magasins de coopératives. Le
tiers restant part en G.M.S. Quoi qu’on
en dise, c’est une obligation voire une
sécurité. En moins d’une année, on a subi
la fermeture de sept petits points de vente”, poursuit Fabrice Maugain qui compte se positionner davantage sur le marché des collectivités : hôpitaux,
établissements scolaires, entreprises…
La gestion du G.A.E.C. est indépendante
de la laiterie exploitée sous la forme
d’une S.A.R.L. Avec le recul, Fabrice et
Annie sont plutôt satisfaits du chemin
accompli. “Il a fallu se battre, beaucoup
travailler mais on en éprouve de belles
satisfactions”, poursuit le gérant également rasséréné à l’idée que son père
parte en retraite l’esprit serein.
Dans son élan, la laiterie a ouvert récemment un second point de vente à la sortie de Mont-sous-Vaudrey en direction
de Dole. Ce projet répond à deux objectifs : expansion territoriale et souci d’aller
jusqu’au bout du produit. Dans ce nouveau magasin baptisé tout simplement
“La Ferme Maugain”, on trouve aussi
la viande bovine et les salaisons qui proviennent du G.A.E.C. Maugain qui dispose aussi de sa propre porcherie. Difficile d’aller plus loin dans l’intégration
agricole. I
F.C.
EN BREF
Secours
Vous avez 60 ans et
plus et vous êtes
domiciliés à
Pontarlier ou sur le
territoire de
la Communauté de
Commune du
Larmont, le Centre
Communal d’Action
Sociale
de Pontarlier et
l’association Croix
Rouge Française
Pontarlier vous
proposent une
formation aux gestes
simples de premiers
secours… Deux
séances particulières
sont réservées aux
seniors entre le 14 et
le 17 avril dans les
locaux de la Croix
Rouge, place JulesPagnier. Inscriptions
au 06 58 33 25 30
(après 17 heures).
Une participation de
10 euros par
personne est
demandée.
La pose d’un défibrillateur
Le village au grand cœur
Après quatre années d’efforts, le comité des fêtes a réuni la somme
nécessaire à l’acquisition d’un défibrillateur. L’arrivée de cet équipement
coïncide avec le lancement d’une formation de secourisme.
haque année en France, Pendant quatre ans, les béné- çants…”
50 000 personnes sont voles qui le composent ont rele- Finalement, c’est tout un villavictimes d’un arrêt car- vé le défi d’organiser un vide- ge, tout un Val qui directement
diaque. Beaucoup n’en greniers baptisé Sombac’Fouille. ou indirectement a apporté sa
réchappent pas faute d’avoir été En soi, c’est déjà un beau pré- contribution. Le choix d’installer
secourus à temps. On comprend texte d’animation villageoise. le défibrillateur à la salle des
mieux tout l’intérêt d’avoir à L’occasion, pour Béatrice Saillard fêtes ne doit rien au hasard. Le
disposition un défibrillateur qui,
la présidente du bâtiment est placé à la portée
s’il est utilisé dans les minutes
comité des fêtes, de tous dans un lieu assez cenqui suivent l'infarctus, peut Des
de
saluer tral. Car il n’est pas réservé
s’avérer salvateur. Sauf que ces sessions de l’investissement qu’aux habitants de Sombacour.
appareils ne relèvent pas encoformation de chacun dans ce Encore faut-il savoir l’utiliser
re d’une quelconque obligation
projet. “Les élus sans paniquer et connaître
de santé publique. Dans ces cir- au module qui nous ont quelques rudiments de secouconstances, mieux vaut ne rien “Premiers accompagnés dans risme qui pourraient se révéler
attendre des autres.
la mise en place de bien utiles dans de telles situaFort de ce constat, le comité des Secours”. ces journées, les tions. “On veut aller plus loin
fêtes de Sombacour a fait du
riverains, les arti- en encourageant les gens à suivre
défibrillateur sa raison d’exister.
sans, les commer- une formation, d’autant plus
C
Le comité des fêtes et les élus du village étaient présents à l’inauguration du défibrillateur.
qu’on a la chance d’avoir un
moniteur agréé au centre de Première Intervention Renforcée du
Val d’Usiers.”
L’homme en question, Xavier
Bouveret,
s’est
proposé
d’encadrer à partir d’avril de
nouvelles sessions de formation
au module “Premiers Secours
en Équipe de niveau 1”. C’est le
module de base pour être secouriste. Les candidats devront
régler la modique somme de
60 euros pour les 10 heures de
formation. I
FRASNE - LEVIER - AMANCEY
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
NANS-SOUS-SAINTE-ANNE
EN BREF
Du tourisme culinaire
Déchetterie
La cuisine parfumée au Lison
Depuis le 1er avril et
jusqu’au 30 septembre, les
horaires d’ouverture de la
déchetterie intercommunale
de Pontarlier ont changé. La
déchetterie est accessible du
lundi au samedi de 8 heures
à 12 heures et de 14 heures à
18 heures et le dimanche
matin de 9 heures à
12 heures Il est rappelé aux
usagers que pour accéder à
la déchetterie, une vignette
doit être apposée à l’intérieur
du pare-brise du véhicule.
Cette vignette est disponible
sur simple demande auprès
du bureau d’accueil de la
C.C.L. à Houtaud, sur
présentation de la carte grise
du véhicule et d’un
justificatif de domicile de
moins de 2 mois (sur le
territoire de la C.C.L.).
Nouveauté : la demande de
vignette peut désormais
s’effectuer par
l’intermédiaire d’un
formulaire sur le site
internet de la C.C.L.
www.cc-larmont.fr
Après 33 ans d’enseignement à Arbois et Poligny, Christian
Paccard a choisi de mettre son expérience au service des
amateurs de cuisine et de pâtisserie. Bienvenue à l’atelier du chef.
l’écart des grands sites Pour ce faire, il a construit à
touristiques du Doubs, proximité des gîtes un petit
le village de Nans-sous- chalet abritant une vraie cuiSainte-Anne offre pour- sine pédagogique. “Au départ,
tant un joli potentiel avec la je pensais accueillir des gens
source du Lison et ses 200 000 sur des week-ends complets avec
visiteurs, la taillanderie et ses des animations, des sorties axées
25 000 visiteurs. Une vallée autour de l’atelier.” Sauf que
authentique, un cadre verdoyant, tous les opérateurs touristiques
une rivière somptueuse, les ne partagent pas son enthouatouts sont là.
siasme. Faute de pouvoir compChristian Paccard l’a compris ter sur une offre d’activités sufbien avant les autres. Il fut par- fisantes, il révise son projet à
mi les premiers Comtois à se la baisse en se concentrant sur
lancer dans la construction de des cours à la journée ou en
gîtes au milieu des années soirée. Le programme est gouquatre-vingt. “On arrive à louer leyant. D’une séance à l’autre,
près de vingt semaines par an. on passe des spécialités monTout est question de référence- tagnardes à la cuisine italienment”, explique celui qui n’a ne, aux chocolats, aux macapas lésiné sur le confort et la
rons. Le maître
qualité avec cinq gîtes classés
des lieux opère
deux ou trois épis. Ceci dit, Avec le
avec ou sans
l’attractivité d’un site ne suf- chefintervenant. La
fit pas toujours à faire de bonnes
cuisine coule
affaires comme semble en pâtissier de dans ses gènes.
témoigner l’hôtel-restaurant à la Maison
“Nans-sous-Sainvendre au centre du bourg.
te-Anne, c’est mon
Blanche.
Plutôt qu’une retraite paisible
village.
Mes
et sans souci, Christian Pacparents tenaient
card a préféré se remettre en
l’hôtel de la Posquestion en proposant des cours
te”, explique celui
de cuisine et de pâtisserie aux
qui suivra assez
particuliers, touristes, groupes.
logiquement une
À
formation hôtelière avant de
faire des saisons en station de
sports d’hiver puis d’opter pour
une carrière de professeur de
cuisine. Il enseigne son art à
Arbois et à Poligny, participe
aussi à de nombreux échanges
internationaux.
Ces périples le mèneront avec
ses élèves jusqu’à Washington
où son ami Roland Mesnier, le
chef-pâtissier de la Maison
Blanche lui ouvrit les portes.
Christian Paccard a de la ressource. On trouve aussi dans
ce programme la soirée cupcakes sucrés et salés le 21 juin
ou comment célébrer l’arrivée
de l’été en préparant les recettes
préférées des présidents américains à partir des conseils de
son ami pâtissier. À signaler
aussi le samedi 31 mai, l’atelier
nature “cuisine et sac à dos”.
“On part de bon matin avec un
herboriste cueillir des plantes
culinaires qui serviront à préparer le plat de la journée. L’an
dernier, on avait cuisiné, par
exemple, une poitrine de veau
farcie avec des plantes du jour
et accompagnée d’une sauce au
cumin sauvage.” I
F.C.
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La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
VALLÉE DE LA LOUE
Sports et nature
Trail : comment les organisateurs composent avec
les faucons et la nature…
Le Trail’N Loue se déroule dimanche 27 avril dans la haute Vallée de
la Loue. Environ 500 coureurs sont attendus à Mouthier-Hautepierre.
Pour se plier aux arrêtés de biotope, à la préservation de
la nidification des faucons, les organisateurs modifient les parcours
is en sommeil depuis de l’association Doubs Terre de
2002, le trail de la hau- Trail - qui (re)mettent cet évéte Vallée de la Loue nement sur pied, considéré comremet les baskets me l’un des plus beau de la région.
dimanche 27 avril à Mouthier- Les participants devraient en
Hautepierre. Ce sont 25 étudiants prendre plein les yeux. Les “stars”
inscrits en licence management du trail à l’instar de Thibaut Bardu Sport de la faculté de Besan- rognian, Arnaud Perrignon, Sançon - aidés par Johan Salomon gé Sherpa, sont attendus.
M
Mais avant de lâcher les férus
de course à pied sur les chemins
escarpés, les organisateurs ont
dû composer les trois parcours
de 9, 18 et 31 km en raison des
contraintes environnementales :
“En fonction de la date, il existe
des paramètres à respecter comme la nidification des oiseaux
Des
passages
au-dessus
des villages
de la Loue à
couper le
souffle.
faucons pèlerins qui intervient
du 15 février au 16 juin” rapporte Johan Salomon. Son rôle :
conseiller les étudiants sur les
contacts à nouer avec
l’administration afin que
l’événement respecte le cadre
légal.
Organisateur d’un autre événement (dans la Vallée du Lison),
Johan Salomon confirme que les
exigences pour organiser une
épreuve sont devenues “de plus
en plus exigeantes.” Les organi-
Les
coureurs
passeront à
proximité
de la
source du
Pontet.
sateurs ont par exemple modi- pourront pas prendre de douches,
fié certains tracés des parcours contrairement à d’autres
afin de respecter le biotope de la épreuves, “car l’évacuation aurait
forêt. “On a parfois le sentiment directement rejoint le réseau d’eau
qu’il y a deux poids, deux pluviale et donc la Loue” confie
mesures.” (N.D.L.R. : il pense aux la direction de course. Les coucoupes de bois et passage des reurs s’en passeront.
engins de débardage).
Rendez-vous dimanche 27 avril
Le Trail’N Loue n’en fait toute- à Mouthier-Hautepierre : la haufois pas une affaire d’État. Il a, te Vallée de la Loue va se muer
par exemple, décidé de se séparer d’un service proposé aux couRenseignements :
reurs : ainsi à Mouthier-Hautewww.trailnloue.com
pierre, les participants ne
CAMPAGNOLS
Le monde agricole se mobilise
Les agriculteurs au
secours des chercheurs
Les organismes engagés dans la lutte contre le campagnol ont
réussi à lever 450 000 euros pour financer un programme de
recherche axé sur les pathogènes annonçant la fin des cycles.
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es progrès dans la recherche
médicale permettent désormais de détecter les pathogènes du campagnol à partir
d’une prise de sang. “Grâce à cette
avancée, les scientifiques pourront
mieux identifier et comprendre l’action
des pathogènes au cours du cycle du
campagnol. On en soupçonne quatre
susceptibles de jouer un rôle déterminant : bactéries, virus, parasites et
immuno-dépressifs. Actuellement, on
est incapable de prédire la phase de
déclin et ses causes”, indique Fabrice
Cuenot, président de la F.R.E.D.O.N.
Le cycle théorique commence par une
phase à basse densité peu visible avec
des densités de 100 à 200 individus à
l’hectare. Elle se poursuit par une
période de croissance où l’on voit apparaître les taupinières. Le processus
s’achève avec la pullulation proprement dite où la densité varie de 2 000
à 2 500 individus. Le cycle s’étale sur
5 à 6 ans. “On a réussi à lever
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Le but de ce
programme
de recherche
est
d’identifier
l’agent
pathogène qui
déclenche les
phases de
déclin dans le
cycle du
campagnol.
450 000 euros pour un
programme de recherche
étalé sur cinq ans. Si
l’on parvient à identifier le pathogène déclencheur, alors on aura la
possibilité de mobiliser
un chercheur en postdoctorat pour étudier et
comprendre à quel Identifier le
moment du cycle le
pathogène
pathogène intervient.”
Ce dossier piloté par la déclencheur.
F.R.E.D.O.N. procède
d’une démarche multipartenariale associant la F.D.S.E.A.,
le S.R.S.E.A., la chambre d’agriculture
interdépartementale du Doubs et du
Territoire-de-Belfort, sans oublier le
ministère par le biais de la D.G.A.L.,
l’université et le Conseil régional de
Franche-Comté. “C’est la première fois
en France que le monde agricole porte ce type de dossier de A à Z. On a
aussi bénéficié du soutien d’élus politiques comme la députée Annie Genevard qui a puisé dans ses réserves parlementaires pour boucler le financement
du projet.”
Le monde agricole se mobilise aussi
dans le cadre de la nouvelle P.A.C.
pour autoriser le labour sur les parcelles les plus infestées. “Actuellement,
on est pied et poings liés avec l’Europe.
Le principe serait de pouvoir renouveler 5 à 10 % de nos terres chaque
année. La C.L.A.C. de Charquemont
a réussi ce challenge qui nécessite
d’avoir le cadre réglementaire plus
flexible.” Le retour de l’éleveur-cultivateur. I
32
VALDAHON - VERCEL
CHAUX-LES-PASSAVANT
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
Tourisme
La Glacière victime du réchauffement climatique
Le site touristique est orphelin de sa glace.
Le gérant garde néanmoins la tête froide :
la découverte récente de deux animaux
préhistoriques pourrait sauver ce lieu
magique qui attire 10 000 visiteurs par an.
a “sorbetière”, autre nom
donné à la Glacière, est
en panne. Pour apercevoir un bloc de glace au
fond des 68 mètres de la grotte,
le visiteur devra se contenter
d’une photo de 2004, “dernière
année où la grotte en a produit”
relate le gérant qui l’exploite
touristiquement depuis 1970.
Cet “ancien” haut lieu de visite
situé à 525 mètres d’altitude, à
Chaux-les-Passavant près de
Vercel, est victime du réchauffement climatique. “On l’a devant
les yeux ce réchauffement !”
s’exclame Michel Roland, le gestionnaire. Chaque année, 10 000
visiteurs plongent dans cet effondrement calcaire où la tempé-
L
rature dépasse rarement le zéro.
Michel Roland n’est pas pour
autant fataliste. Il se veut réaliste : “Il n’est tombé que 20 centimètres de neige cette année. Les
conditions n’étaient pas réunies
pour que le processus de formation de glace fonctionne. C’est un système très complexe
“Jusqu’à
fruit du vent froid
30 mètres qui tourbillonne et
de glace.” qui refroidit par
phénomène physique le bas de la
grotte” relate-t-il.
Les causes de la
disparition de la réchauffement climatique donc,
glace seraient nom- mais aussi les arbres coupés à
breuses :
le l’entrée du gouffre qui n’offrent
plus de couverture végétale
contre les rayons du soleil, ou
encore l’héritage du passé. “Dans
cette grotte, nos ancêtres cultivaient la glace. Ils balançaient
de l’eau depuis le haut de la falaise pour ensuite la retirer et la
vendre aux hôpitaux ou pour faire de la bière. C’était l’or blanc
du pays. Ensuite, ils ont prélevé
en masse au début du siècle le
stock de glace qui avoisinait les
30 mètres de hauteur. Du coup,
le sol s’est réchauffé. Tout a été
chamboulé” explique en partie
Michel Roland qui connaît sur
le bout des doigts le processus
de “glaciation”. Il y a quelques
années, le responsable du site
arrosait la cavité. La glace se
formait alors “artificiellement”.
Michel Roland, le gérant : “Nous venons de découvrir Un geste qui créa quelques poléun animal préhistorique.” miques parce qu’il était aidé par
VALDAHON
Faute de
froid et de
précipitations,
il n’y a plus de
glace au fond
de
la grotte.
la main de l’homme. Il a abandonné cette méthode.
Aujourd’hui, la glace n’est plus
là. Pour autant, l’avenir du site
n’est pas compromis. Mieux, il
pourrait revivre grâce une découverte mise récemment à jour :
“Nous venons de découvrir un
deuxième animal préhistorique
de 2,5 mètres. Nous en avions
découvert un premier en 1987.
Des spécialistes du C.N.R.S. attendent que nous leur apportions
une carotte de la pièce afin qu’ils
puissent l’analyser. C’est notre
chance” dit Michel Roland.
Le site ouvert depuis mars se
réveille doucement. Outre la
grotte, une collection de minéraux est à voir. Avec ses stalagtites, ses nouveaux animaux préhistoriques, la Glacière espère
que cette image se reflète dans
sa nouvelle glace. I
E.Ch.
Renseignements : Grotte de la Glacière
ouvert depuis mars - à Chaux-les-Passavant
(5 minutes de Vercel). Entrée : 7 euros adulte
Le chantier démarre à l’automne
La fruitière des villages réunis s’installe à Valdahon
Après avoir étudié plusieurs scénarios, cette coopérative va
finalement construire sa nouvelle fromagerie dans la zone d’activité
commerciale et artisanale. Un choix stratégique.
La nouvelle fruitière sera opérationnelle à l’automne 2015
(photo cabinet d’architecture Arpen).
e terrain de 45 ares et sur
le point d’être acquis. D’ici
quelques mois de démarches
administratives et le chantier devrait pouvoir débuter à
l’automne pour une ouverture
espérée en 2015. L’affaire prend
forme doucement mais sûrement.
Le film du projet a connu quelques
rebondissements depuis son lancement en septembre 2011 lors
de la fusion des coopératives de
Passonfontaine et d’Avoudrey. Ce
rapprochement s’est effectué avec
le maintien des deux sites de fabrication. L’ensemble regroupe
aujourd’hui 26 exploitations et
transforme chaque année sept
millions de litres de lait dont
6,3 millions en référence plaques
vertes. “Nos comtés sont affinés
par l’Ermitage sur son site de
Guyans-Durnes”, précise Denis
Vouillot, le président de la coopérative des villages réunis.
Dès la fusion, les sociétaires
s’interrogeaient sur l’intérêt de
rénover l’atelier de Passonfontaine ou de créer un nouvel atelier à Avoudrey en conservant le
magasin situé au centre du village. “En mars 2012, le conseil
d’administration a voté pour un
L
projet neuf. On a aussi écarté l’idée qui restaient encore très partad’agrandir Passonfontaine car on gés sur le lieu. “On a organisé une
était un peu juste au niveau du nouvelle présentation en compaterrain avec peu de possibilités rant cette fois-ci un projet neuf
d’évolution”, poursuit Denis sans magasin sur PassonfontaiVouillot. Il reste donc à trouver le ne et le projet de Valdahon qui a
lieu en sachant que le projet inté- finalement fait l’unanimité.”
grait les locaux de fabrication et Comme quoi, mieux vaut prendre
un magasin de vente directe de son temps, surtout quand il s’agit
fromages et produits régionaux. d’engager une somme rondelette,
Après discussion, les membres de à savoir 4 millions d’euros sans
la coop ont repoussé l’idée de savoir si l’on bénéficiera de subconstruire un nouvel atelier sur ventions. “On a signé le comproAvoudrey pour privilégier une mis de vente début mars. On s’est
implantation au Valdahon. “Cet- engagé sur une formule clos coute solution offrait l’avantage d’être vert qui intègre l’achat du bâtisur un terrain ment avec le terrain.” La coopéneutre vis-à-vis des rative des villages réunis emploie
communes où sont aujourd’hui quatre fromagers et
Se
nos producteurs. deux ramasseurs de lait, sans
rapprocher Elle nous permet oublier les vendeuses du magad’un bassin aussi de se rap- sin d’Avoudrey qui continuera à
procher du bassin fonctionner. Le projet de Valdade consom- de consommation hon devrait générer la création
à Valdahon où il d’autres emplois.
mateurs.
n’y a pas encore de Reste la question du financement.
fromagerie ou de “On espère peut-être une aide de
crémerie à propre- l’État sur le matériel et on a prévu
ment parler.” Ces de séparer du site de Passonfonarguments n’ont taine dont le produit de la vente
pas
suffi
à entrerait dans le montage financonvaincre tous les cier du projet de Valdahon.” I
F.C.
membres de la coop
VALDAHON - VERCEL
VALDAHON
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
EN BREF
Politique
Élection municipale : “Je n’espérais pas tant”
Gérard Limat est le nouveau maire de Valdahon.
Réélu dans un fauteuil, il avait - déjà - distribué
les places d’adjoints quelques jours après le
premier tour. Deux nouveaux postes sont créés,
notamment un à la sécurité.
endredi 28 mars à
20 h 30, en mairie de
Valdahon, Gérard
Limat
a
enfilé
l’écharpe tricolore de maire. Un
moment d’émotion pour cet
ancien percepteur à la retraite,
ancien adjoint dans l’équipe
menée par Léon Bessot, présent
lors de la passation de pouvoir.
Élu avec 66,68 % des voix dès
le premier tour (63,75 % des
électeurs se sont exprimés),
Gérard Limat bénéficie d’une
V
large avance, lui permettant
d’agir comme bon lui semble à
la tête de cette ville, carrefour
économique du plateau. Bien
qu’il ne soit pas encarté, mais
apparenté Divers Gauche,
Gérard Limat permet au département de ne pas perdre une
ville de gauche. Face à lui,
Michaël Billerey a récolté
33,32 % des suffrages. C’est peu
mais à la fois pas mal du fait de
son départ tardif dans la campagne.
Démarchage
La Ville de Pontarlier
et son Service des
Eaux informent les
usagers pontissaliens
qu’un démarchage
commercial est en
cours sur le territoire
de Pontarlier, pour la
souscription de
contrats d’assurance
couvrant les
éventuelles fuites des
canalisations d’eau
privées. Sollicitée par
des personnes
démarchées, la Ville
de Pontarlier tient à
signaler qu’elle n’est
aucunement associée
à cette opération
commerciale privée et
que l’adhésion à de
tels contrats reste à la
libre appréciation des
usagers.
Doré
L’équipe
Maire : Gérard Limat
G Premier adjoint en charge des infrastructures : Noël Perrot
G Adjoint en charge de lʼéconomie : Martine Colette
G Adjoint en charge de la vie associative : Colette Lombard
G Adjoint en charge des affaires sociales : Jacques Angeli
G Adjoint en charge des affaires culturelles (nouvelle délégation) :
Annie Ponçot
G Adjoint en charge de lʼurbanisme et du patrimoine : Gérard Faivre
G Adjoint en charge du scolaire : Patricia Lime
G Adjoint en charge de la sécurité, la gestion du personnel,
de la forêt : Alain Billod
Suivent 17 conseillers municipaux et 4 conseillers dʼopposition
33
Gérard Limat peut regarder au loin : lui et son équipe
ont 6 ans pour mener à bien les projets annoncés.
G
Gérard Limat, dans la continuité de Léon Bessot, se dit
“satisfait de ce résultat. Je n’en
espérais pas tant.” Serein, il le
reste : “J’ai une bonne équipe,
une feuille de route tracée. Les
élections ont demandé une longue
phase de préparation qui nécessite de l’énergie. Mais je le répète, avec cette équipe, je suis
serein.”
L’équipe, elle a peu évolué. Noël
Perrot reste premier adjoint.
Martine Colette passe à
l’économie, Colette Lombard à
la vie associative. Annie Ponçot, Gérard Faivre sont les nouveaux venus dans l’équipe. “Comme ce qui avait été convenu, nous
avons créé deux nouveaux postes
d’adjoints. Et notamment un à
la sécurité, l’autre à la vie scolaire” ajoute le nouveau maire.
Les rencontres avec les habi-
tants ou la - seule - réunion
publique qui a réuni 200 personnes n’a selon l’équipe nouvellement en place, pas fait ressurgir de points à traiter plus
rapidement que d’autres. “Nous
avons une feuille de route. Nous
allons nous y tenir.” Premier
grand chantier d’urbanisme : la
réalisation du lotissement avec
194 maisons en direction de
Étray. I
En résonance avec
l’exposition au musée
d’Orsay “Gustave
Doré (1832-1883),
l’imaginaire au
pouvoir”, le musée de
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34
ENVIRONNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
DESSOUBRE : TOUS MOBILISÉS…ENFIN
On croyait ce cours d’eau qui se jette dans le Doubs épargné par la mortalité piscicole qui
pourtant touchait déjà de trop nombreuses rivières comtoises. Malheureusement, la triste
réalité de ce début d’année est venue rappeler à chacun ses responsabilités : les agriculteurs
bien sûr mais aussi les simples particuliers eux aussi auteurs d’une pollution que les stations
d’épuration ne suffisent pas à effacer. Les réunions se sont multipliées ces dernières
semaines. Les plaintes aussi pour réagir avec force aux événements les plus médiatiques et
les plus révoltants. Aujourd’hui, la mobilisation est générale. Tout le monde semble prêt à agir
pour sauver cette belle vallée et lui éviter de devenir un grand égout à ciel ouvert. Et même si
le Dessoubre prend sa source dans un site à vocation religieuse, il ne faut pas espérer de
miracle. Tout ne dépend que de la volonté des Hommes.
G Pollution La pêche interdite cette saison
L’état d’alerte a été déclaré dans la vallée du Dessoubre.
Une surprise pour personne
eux mois après les premiers constats, la mortalité n’est pas encore terminée” déplore Gérard
Mougin, président de l’A.A.P.P.M.A. Les
deux vallées, l’une des deux associations concernées par les 33 km de rivière. “On se retrouve ici avec le même
champignon que dans les autres rivières
comtoises où le problème est persistant”
poursuit-il inquiet. Après la Loue, la
Bienne et le Doubs, c’est en effet le Dessoubre qui paie un lourd tribut aux activités humaines. “Ça devait arriver”
poursuit le pêcheur, “depuis le temps
qu’on alerte l’État. Mais ils ont toujours
fermé les yeux !” La colère est palpable
et se retrouve dans les mots très durs
du responsable : “On est face à une grave défaillance de l’État même si enfin,
“D
Cette saison,
la vallée devra vivre
sans les pêcheurs.
pour une fois, la décision de fermer la
pêche au Dessoubre cette année est bonne. Pour une fois qu’il y a une réaction,
mais c’est trop tard, le mal est fait !” Un
mal dont Gérard Mougin espère voir
éclore une mobilisation qui se dessine
et lui donne espoir.
“Les accidents agricoles relatés dans la
presse ont donné une mauvaise image
à toute une profession qu’il ne faut pas
condamner en bloc” tempère-t-il. Il le
sait et le dit depuis des années, la pollution agricole est l’un des problèmes
majeurs qui fragilise la rivière mais il
sait aussi que la solution dépend également de la mobilisation du monde
paysan. D’ailleurs, il se félicite de voir
les agriculteurs rejoindre le collectif
S.O.S. Doubs Dessoubre : “C’est en se
parlant qu’on trouvera des solutions. Il
y a une volonté manifeste d’avancer, de
s’inscrire dans une démarche constructive.”
Et pas besoin de rapports cette fois,
comme ces 25 dernières années pour
dresser des constats. La situation est
flagrante. “Depuis des années déjà le
potentiel piscicole de la rivière était un
tiers en dessous de la normale. Et cette
année, ce sont les géniteurs fragilisés
par la fraie qui ont subi la pollution. Il
faudra du temps pour un retour à la
normale mais la situation peut aussi
très vite s’améliorer” note avec un certain optimisme le président Mougin qui
pour son A.A.P.P.M.A. a déjà fait les
comptes : “On va perdre environ 200
pêcheurs, donc au bas mot 30 000 euros
si on tient compte aussi des cartes
vacances et journalières. Mais il fallait
fermer, on n’avait pas le choix.” Une
décision que, comme beaucoup, il a soutenue et qui lui amène une autre
remarque en conclusion : “Les pêcheurs
qui venaient ici y mangeaient, dormaient,
consommaient… Les professionnels du
tourisme vont donc souffrir et les pouvoirs publics enfin se rendre compte aussi de l’importance économique de la
pêche.” Et pour qu’elle fonctionne, cela
passe par une rivière saine. I
D.A.
ions ...
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Visite de l’établissemen
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le ministère de l’agriculture ou convention
avec le conseil régional de Franche-Comté
ENVIRONNEMENT
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
35
G Association La C.P.E.
“La situation ne date pas de ces dernières semaines”
Association très active dans la défense de l’environnement, la commission de protection des eaux (C.P.E.)
crie haut et fort depuis quatre ans que le Dessoubre court à la catastrophe. Loin de triompher aujourd’hui, on
ressent de l’écœurement chez ces bénévoles qui résument la situation actuelle en un mot : “Dégueulasse !”
n nous parle des
berges du Dessoubre à aménager dans le
cadre du programme Natura
2000 mais les élus qui ont peur
d’affronter les vrais problèmes
et les vrais responsables, ils vont
en faire quoi de cette vallée, un
égout à ciel ouvert ?” lâche un
des responsables qui depuis des
“O
années sillonne ce territoire qu’il ligne directe vers le Dessoubre !”
aime et qu’il a de la peine de Un constat qui pourtant est ausvoir dans cet état. Pour si tempéré par ce bénévole :
l’association, l’équation est mal- “Mais attention, le petit agriheureusement très simple : “Sur culteur local n’a pas le choix, on
une même surface agricole, vous l’oblige à produire de plus en
mettez plus de vaches, donc plus plus, c’est toute la chaîne qu’il
de lisier et de fumier sur un sol faut condamner et pas celui qui
karstique et finalement tout va est au bout et qui finalement
finir dans la rivière. Par ruis- subit l’évolution de son métier.”
sellement, c’est évident, c’est en Des paroles d’apaisement envers
Les constats sont souvent accablants au sortir des stations d’épuration…
le monde paysan qui vont dans
le sens du discours général
aujourd’hui. Certes, des exemples
malheureux ont été relayés par
les médias ces dernières
semaines et ont focalisé
l’attention sur l’épandage, mais
les membres de C.P.E. savent
mieux que quiconque que
d’autres problèmes existent :
“Prenez tous les produits domestiques et ceux pour le jardinage, utilisés aux alentours. Là
aussi, tout finit dans la rivière.
Et que dire des produits pharmaceutiques que les stations
d’épuration locales sont aujourd’hui incapables de traiter !”
Exemple à l’appui, le bénévole
évoque la pilule contraceptive
dont les molécules finissent dans
la nature… avec les conséquences que l’on connaît sur
l’écosystème comme sur les
hommes.
Ces sources multiples de pollution ne se cantonnent pas aux
villages riverains du Dessoubre :
“Orchamps-Vennes, GuyansVennes, Vennes… tout ce qui se
passe dans le secteur a des répercussions ici.” Alors l’association
n’a de cesse de traquer les dysfonctionnements, d’alerter les
mairies ou encore le préfet. Ce
militant
engagé
pour
Les bénévoles scrutent les eaux
qui sont normalement traitées avant de
repartir dans la nature.
l’environnement prend l’exemple “La décision aurait dû être pride Guyans-Vennes où une par- se il y a quatre ans déjà quand
tie des habitations n’est pas rac- les pêches électriques montraient
cordée : “Tout part dans la natu- déjà l’étendue du problème.”
re, et d’après l’odeur, ça se Leurs actions ne seraient-elles
mélange encore avec du lisier… alors que des coups d’épée dans
pour finalement tout arriver au l’eau ? : “Pas du tout. Nous ne
Dessoubre !”
nous contentons pas de dénonAlors aujourd’hui, ces véritables cer. Nous alertons officiellement
vigies veillent et dérangent. For- les autorités et si besoin nous
cément. Ils militent pour une saisissons les tribunaux admiagriculture raisonnée et aime- nistratifs et civils pour faire
raient voir des stations résoudre les problèmes.” Avec
d’épuration efficaces, aptes à toujours en tête la célèbre phratraiter toutes les molécules dan- se de Saint-Exupéry : “Nous
gereuses pour la nature et pour n’héritons pas de la terre de nos
l’homme. La fermeture de la parents, nous l’empruntons à
pêche arrêtée aujourd’hui par nos enfants.” I
le préfet les fait même sourire :
TERRAINS
disponibles
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36
ENVIRONNEMENT
G Sur le Doubs L’espoir
La situation à Goumois
Avant le Dessoubre, le Doubs
franco-suisse à Goumois a lui
aussi été touché par une
mortalité qui a terni son image.
Pourtant, à peine trois ans après,
si tout n’est pas réglé, des
mesures ont été prises et l’espoir
est revenu. Les pêcheurs aussi.
résident de l’association de pêche
la Franco-Suisse, Christian Triboulet est depuis des années en
première ligne pour lutter contre
les pollutions de toutes sortes qui polluent
les rivières de la région. “Depuis les événements qu’a connus Goumois en 2011, un
groupe de travail binational s’est constitué
notamment pour évoquer la qualité des
eaux.” En début d’année, les premières
actions concrètes ont été annoncées avec
l’édition d’un document qui engage les autorités compétentes à “mettre en place un
programme d’actions visant à réduire les
impacts des activités humaines.”
Il est notamment question
des flux de micropolluants
Poissons et… liés aux activités industrielles, forestières, et
pêcheurs
urbaines, de la pollution
reviennent. des sédiments dans les retenues des ouvrages, des sites
et sols pollués, de
l’assainissement collectif
ou individuel et de la pollution d’origine agricole. Un
inventaire qui a le mérite
P
Déjà de belles prises depuis l’ouverture.
de mettre l’accent sur un large panel de
problèmes qui influent sur la qualité physico-chimique de l’eau. “Nous avons espoir
d’une amélioration à court terme” explique
Christian Triboulet qui, s’il constate aujourd’hui un retour à une situation satisfaisante pour la population de truites, déplore encore des difficultés pour les ombres.
“En 2011, nous avions perdu près de la moitié de nos pêcheurs puis les choses se sont
stabilisées et aujourd’hui on note un intérêt retrouvé pour les cartes vacances et journalières par exemple.” De bon augure pour
le tourisme halieutique si important pour
Goumois et ses environs. “De plus, nous
sommes en pleine négociation du prochain
règlement de l’eau pour trouver une solution aux problèmes des éclusées des barrages. Comme pour la pollution, on assiste à une véritable prise de conscience” estime
le président.
Pourtant, il n’est pas dupe ou exagérément
optimiste et sait que si Goumois redevient
peu à peu l’un des plus beaux endroits de
pêche en Franche-Comté, tout n’est pas
gagné : “La situation est toujours précaire,
nous restons donc très vigilants.” I
D.A.
L
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
Le retour des artistes
e pêcheur à la mouche nʼest pas un disciple de Saint-Pierre comme les autres. Ce ne sont pas les truites dʼalevinage
quʼil va traquer mais plutôt les belles sauvages, voire les
ombres beaucoup plus difficiles à capturer. Cʼest dans les eaux
du Dessoubre quʼil venait trouver son bonheur. Plus haut, cʼest
à Goumois au bord du Doubs quʼon le retrouve. À chaque fois,
dans des eaux claires et fougueuses de première catégorie.
Dès son arrivée, il prend grand soin dʼentrer très délicatement
dans lʼeau pour ne pas alerter les poissons de sa présence.
Là, il observe la surface de lʼeau pour étudier quels insectes
la nature offre à ce moment-là à la population piscicole. Puis
le pêcheur ouvre lentement sa boîte à mouches où sont rangées les imitations dʼinsectes qui vont permettre de leurrer le
poisson. Le choix est important car truites et ombres ne se laisseront pas attraper avec des appâts inadaptés.
La mouche est alors installée au bout de la ligne faite dʼun raffiné fil de soie enroulé dans le moulinet particulier aux cannes
souples, souvent en fibre de carbone, de ces pêcheurs. Alors
commence un étrange et spectaculaire ballet. Une gestuelle
ample et précise qui permet dʼaller poser sa mouche sur lʼeau,
à lʼendroit précis où le poisson a gobé quelques secondes plus
tôt. Le pêcheur libère des mètres de fil en fouettant tel un cocher
pour enfin faire preuve dʼune précision indispensable dans cette discipline. Il ne reste plus quʼà ferrer et souvent à remettre sa
proie à lʼeau. Un ultime geste aussi noble que cette pêche. I
C’est du côté de Goumois que la pêche à la
mouche a trouvé son royaume.
Que sont devenus vos
rêves d’enfants ?
Plus d’informations en agence et sur le site internet
www.ca-franchecomte.fr
Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Franche-Comté - Siège social : 11, avenue Elisée Cusenier 25084 Besançon Cedex 9 -Tél. 03 81 84 81 84 - Fax 03 81 84 82 82
www.ca-franchecomte.fr Société coopérative à capital et personnel variables agréée en tant qu’établissement de crédit 384 899 399 RCS Besançon - Société de courtage d’assurances
immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° ORIAS 07 024 000.
04/2014 – Crédit Photo : Fotolia
En 2013, nous avons permis
à plus de 10 000 francs-comtois
de devenir propriétaires.
38
ÉCONOMIE
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
BOIS
Une concurrence déloyale
Les scieries au bout du rouleau de printemps
Face aux importations records de feuillus en
partance pour la Chine, les scieurs francs-comtois
en appellent à la solidarité nationale.
Il y va de la survie de nombreuses scieries.
a filière bois est toujours
sous pression et ces exportations
massives
n’arrangent rien. Des
volumes croissants de grumes
de feuillus partent en Asie du
Sud-Est. L’an dernier, la Chine
a absorbé, à elle seule, 300 000 m3
de grumes de chênes, soit 20 %
de la récolte. Le mouvement
s’accélère depuis quelques mois
et les prix d’achat ont augmenté de 20 à 30 %.
Dans ces circonstances, des
scieurs ont décidé de réagir en
créant le “collectif des Scieries
L
de France”. “Ce mouvement rassemble 200 scieries, parmi les
plus importantes à l’échelon national. On leur demande d’acheter
des grumes en France et de les
transformer aussi sur place. On
sollicite les propriétaires forestiers : État, communes, coopératives, particuliers pour qu’ils
approvisionnent les scieries du
collectif. Nous souhaitons établir un partenariat régulier en
contractualisant notre approvisionnement”, explique Éric Julien
membre du collectif.
Ce scieur jurassien établi à
Saint-Lothain remet sérieusement en cause le rôle de l’O.N.F.
en l’accusant de privilégier
l’aspect commercial au profit de
sa mission de sylviculteur. Selon
le collectif, “l’O.N.F. sélectionne
des qualités en ciblant le besoin
asiatique. Les transporteurs
maritimes et les négociants n’ont
plus qu’à se baisser pour charger et exporter les bois. Le négoce du bois paye le transport retour
des conteneurs en Asie, les
bateaux devant être lestés.”
Le mouvement d’export s’amorce
pour les résineux. Il touche en
premier lieu les massifs proches
des entrées maritimes. Éric
Julien parle de 400 000 m3 de
bois résineux qui sert à fabriquer les sous-couches des parquets en feuillus. La FrancheComté de par son éloignement
des ports est relativement épargnée. “On n’est pas touchés physiquement par ce phénomène
mais on a quand même le sentiment d’une grande naïveté. La
Chine ne taxe pas les matières
premières mais ne se prive pas
sur les produits transformés
alors qu’en Europe on ne taxe
rien. On entend bien dénoncer
cette concurrence déloyale”, note
Étienne Renaud, le président
du syndicat des scieurs de résineux comtois. La menace asiatique vient plomber une situation des plus inconfortables. “Il
y a une grande tension sur la
filière résineuse. La différence
entre le prix d’achat et le prix de
vente ne permet pas de dégager
des marges suffisantes pour
moderniser les entreprises. Selon
une étude réalisée en 2012, en
COMMERCE
résineux, les résultats courants
avant impôts étaient négatifs.
La scierie type française était
déficitaire.”
Ce qui est dit pour la France
vaut pour la Franche-Comté. S’il
n’est pas signataire du collectif,
Étienne Renaud conseille lui
aussi aux propriétaires de ne
pas succomber aux sirènes asiatiques qui pourraient finir par
fragiliser la filière de transformation locale. “Les Chinois achètent les beaux bois alors que nous
valorisons tous les types des bois.
On traverse une vraie crise de
l’approvisionnement à causes
multiples.”
Celui qui l’a précédé à la tête du
syndicat, Raymond Bertin de
Jurasciages à Orchamps-Vennes
a apporté son soutien au collectif. “Simple question de princi-
pe même si nos résineux ne sont
pas touchés. L’export asiatique
concerne surtout des petits bois
d’épicéas qui alimentent des scieries très industrialisées à forte
capacité. Le Haut-Doubs aurait
plutôt tendance à scier des gros
diamètres.” Lui aussi déplore
cette concurrence déloyale sur
les produits transformés et
regrette l’absence de réciprocité. “Aujourd’hui, le marché est
relativement atone. On construit
330 000 logements en France
alors que le marché se situait
habituellement autour de 400 000
logements par an. En 2004, il
restait 70 scieries dans le Doubs
et le Jura contre 45 aujourd’hui.
Je pense que le phénomène va
s’amplifier”, constate Raymond
Bertin pas franchement optimiste. I
11, rue Déchanet
“Garantir à tout citoyen
un accès à l’information”
Pas encore touchées par les importations chinoises, les
scieries résineuses comtoises peinent malgré tout à faire
du résultat dans un marché particulièrement tendu.
L’association de défense des consommateurs Familles Rurales, qui a une
antenne à Pontarlier, étend son action et propose deux matinées par semaine
une permanence consommation à partir du 16 avril. Explications.
a Presse Pontissalienne : Qu’est-ce qu’une
permanence consommation ?
Marlène Amiotte-Petit (Familles Rurales) :
Depuis 1975, l’association Familles
Rurales est agréée association de défense des consommateurs. À ce titre, elle
a souhaité étendre ses services en mettant à disposition du public un nouveau service dans le domaine de la
consommation. Cette permanence
consommation qui ouvrira chaque troisième mercredi matin de chaque mois
à compter du 16 avril de 9 h 30 à
12 heures, puis chaque premier jeudi matin de chaque mois à compter
du 5 juin mettra à disposition du public
une information diffusée par la Fédération Nationale ou l’Institut National de la Consommation pour mieux
connaître ses droits. Cette permanence
sera tenue par deux bénévoles de
Familles Rurales dans nos locaux pontissaliens qui sont situés au 11, rue
Déchanet.
L
Toute
contestation
liée à une facture par
exemple peut
être soumise
à ce nouveau
service ouvert
par Familles
Rurales.
L.P.P. : C’est un service qui sera gratuit ?
M.A-P. : Ce service d’information est
gratuit. Il permettra par exemple de
se renseigner sur tout ce qui concerne les litiges liés à la consommation
comme par exemple les délais de rétrac-
tation qui existent quand on achète
un bine sur Internet. Ensuite, il y a
un deuxième niveau de service qui est
cette fois-ci réservé aux adhérents. Si
une personne est confrontée à un litige avec une entreprise, on l’invitera
à adhérer à l’association, ce qui lui
permettra d’accéder à notre réseau
de conseils qui l’aidera à résoudre son
litige. Pour tout conseil, il ne faut pas
hésiter à prendre rendez-vous au
03 81 88 76 84.
L.P.P. : Vous étendez donc vos services sur
Pontarlier ?
M.A-P. : La finalité de Familles Rurales
est de garantir à tout citoyen un accès
à l’information. Nous
avions déjà sur Pontarlier
“Il y a un des “veilleurs consommadeuxième tion” qui surveillent les
prix dans les grandes surniveau de faces. Cette fois, il s’agit
service.” bien de soutenir toutes les
personnes démunies par
rapport à une commande
passée par Internet et qui
se passe mal ou encore un
problème de contestation
de facture. I
Propos recueillis par J.-F.H.
Renseignements au 03 81 88 76 84
ou sur [email protected]
ÉCONOMIE
LES FOURGS
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
39
1 million de plateaux par an
Platex
sans complexe
Sur le papier, le projet d’extension du magasin Leclerc
à Houtaud est ambitieux. S’il se concrétise, il propulsera l’ensemble en tête du classement des plus grandes
surfaces commerciales du bassin pontissalien.
e plateau se joue depuis longtemps des frontières sur le
site de production des Fourgs.
Platex appartenait au départ
à un fabricant suisse soucieux
d’avoir un atelier de fabrication en
France. Histoire sans doute de
s’affranchir des taxes douanières.
L’entreprise se séparera ensuite de la
maison-mère et connaîtra des fortunes
diverses.
Aujourd’hui propriété de la famille
Warnod, elle compte deux implantations avec le site de fabrication aux
Fourgs et les services commerciaux
installés à Paris la Défense.
L’environnement montagnard et la
position frontalière de Platex ne jouent
pas forcément en sa faveur : difficulté d’attirer des cadres, fuite des salariés, souci d’accessibilité… “La proximité avec la Suisse, c’est un inconvénient
à intégrer. On s’y adapte en valorisant
nos points forts. On met l’accent sur
l’esprit d’entreprise, les 35 heures, les
avantages sociaux… Au niveau situation, on n’est pas si mal placé pour distribuer nos produits sur le marché européen”, constate Emmanuel Houlbert
L
Le site des
Fourgs
emploie une
quarantaine
de salariés.
qui dirige l’unité des Fourgs depuis 26
ans.
Après soixante ans d’existence, le plateau constitue toujours le cœur de
métier de Platex. Les premiers étaient
réalisés en bois avant la généralisation des résines de synthèse. L’activité
se répartit aujourd’hui en deux grandes
familles. On distingue les plateaux
destinés aux collectivités, soit 70 à
80 % de la production. Platex s’est aussi diversifié dans les plateaux “Arts de
la table”. “Le plateau a commencé à se
développer dans les
années soixante-dix avec
le développement de la
Platex
restauration collective,
est aussi
des cafétérias, des canprésent
tines scolaires.” Il a suien Chine. vi en quelque sorte la
société de consommation.
“On s’efforce d’apporter
des réponses techniques
aux besoins de la clientèle”, poursuit le directeur. Conséquences : Platex propose une gamme
très diversifiée en formats et en spécificités.
Des plateaux hospitaliers conçus pour
supporter la stérilisation, des plateaux
militaires avec traitement anti-statique évitant la moindre étincelle, des
plateaux pharmaceutiques avec traitement anti-bactériens. Les exemples
sont multiples. “On fait de plus en plus
de personnalisation. Les plateaux sont
de vrais supports promotionnels avec
des logos mais aussi des messages à
vocation commerciale, pédagogique.
C’est aussi une façon de se distinguer
de la concurrence asiatique qui ne pourrait pas répondre à ce type de commande, du moins avec une telle flexibilité et à des prix compétitifs.”
Platex se positionne sur les plateaux
purement décoratifs distribués dans
des enseignes spécialisées comme le
Printemps, les Galeries Lafayette. Ella
fabrique des plateaux pour les musées
qui les utilisent comme produits dérivés avec les œuvres des artistes. La
méthode de fabrication est très élaborée. Platex utilise des inclinaisons
de tissus dans des résines nobles. “On
renouvelle nos collections chaque année.
Elles sont présentées sur une dizaine
de salons en France et dans le monde.”
Platex est parti exposer avec d’autres
fabricants comtois son savoir-faire à
Singapour du 10 au 13 mars dernier.
La création de nouveaux motifs
s’effectue pour partie en interne ou
avec des éditeurs de tissus voire en
sollicitant des cabinets de design. “Dans
ce volet décoratif, on fait également
beaucoup de travail à façon avec des
clients qui nous confient la décoration
de leurs plateaux.”
L’activité de Platex progresse légèrement mais de façon continue depuis
“Platex, c’est aujourd’hui un nom qui rime avec sérieux et qualité”,
indique Emmanuel Houlbert, le directeur du site des Fourgs.
une dizaine d’années. “On a fait des
efforts pour prendre des nouveaux marchés”, estime Emmanuel Houlbert. Platex n’a pas hésité à se tourner activement vers l’export qui représente
aujourd’hui plus de 30 % des volumes.
Les pays du Moyen-Orient semblent
beaucoup apprécier le savoir-faire de
l’entreprise des Fourgs. On retrouve
aussi ses produits au Japon, aux ÉtatsUnis, en Israël…
Histoire de décourager la concurrence, Platex est aussi présent en Chine
où elle développe des produits annexes
et complémentaires. “Cela nous permet d’avoir une maîtrise sur ce type de
produit, de ne pas subir mais au contrai-
re d’être acteurs.” Chaque année, il sort
près d’1 million de plateaux des ateliers des Fourgs qui s’étendent sur
3 500 m2. Le spécialiste du plateau
maîtrise aujourd’hui plus d’une dizaine de techniques de fabrication y compris celle historique des plateaux compressés en bois.
Les plus grandes marques - Vache qui
rit, Coca Cola, Perrier - font confiance à Platex qu’on retrouve aussi chez
la plupart des brasseurs et des cigarettiers. Le site des Fourgs emploie
une quarantaine de salariés et l’équipe
parisienne compte une dizaine de commerciaux. I
F.C.
Le dernier fabricant français de plateaux maîtrise plus d’une dizaine de techniques
de fabrication qui sont proches des métiers de la plasturgie.
ÉCONOMIE
40 La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
COMMERCE
9 000 m2 supplémentaires en 2014
La dynamique commerciale est toujours d’actualité
Le moral est au beau fixe chez les commerçants de la fédération Commerce Grand
Pontarlier réunis en assemblée générale le 20 mars.
2013 était déjà un bon cru et 2014
s’annonce tout aussi prometteur dans
le paysage commercial du Grand Pontarlier. L’an dernier a surtout été marqué par les chantiers engagés aux Grands Bois
et à City Park. “Au centre-ville, on a observé
une dizaine de mouvements avec des reprises,
des changements d’enseigne mais on ne déplore aucune fermeture”, constate Denis Gérôme,
le président de Commerce Grand Pontarlier.
L’offre commerciale globale va progresser en
2014 de plus de 9 000 m2 dont la moitié correspond à l’ouverture des enseignes aux Grands
Bois. “Le commerce sur le bassin pontissalien
n’a pas subi la crise. Les Suisses sont encore
plus nombreux à consommer dans nos locaux.
Ils représentent maintenant 18 % de la clien-
2
tèle contre 14 ou 15 % il y a quelques années.” les prix. Cet effet ne fonctionne pas à BesanPlusieurs raisons à cela. L’intérêt économique çon car les zones sont trop éloignées et les
bien sûr avec des prix moins chers qu’en Suis- consommateurs ne feront pas l’effort d’aller
se. L’occasion de rappeler l’étude menée par comparer”, estime Denis Gérôme.
Grand Pontarlier qui porte sur la comparai- Au facteur prix s’ajoutent aussi une offre comson de 200 produits de consom- plète de produits et probablement la qualité
mation courante à Pontarlier et d’accueil et de service proposés dans les
Besançon. Résultats : - 4,41 % en enseignes. Exemple avec Pablo, l’outil de détaxe
18 % de
la clientèle faveur du Haut-Doubs, devant la informatisé qui facilite grandement la vie des
capitale comtoise pour la qua- commerçants et des clients. Le commerce local
suisse.
trième fois consécutive. Surpre- profite aussi de l’attractivité des équipements
nant
quand
on
connaît culturels et ludiques comme le nouveau cinél’augmentation du coût de la vie ma, le Komplex, etc. Sans oublier les animaen zone frontalière. “C’est dû à la tions festives et commerciales qui font de Ponproximité entre les zones com- tarlier une ville vivante où il fait bon s’arrêter.
merciales qui se livrent ici à une “On réclame juste une signalétique appropriée
forte mais saine concurrence sur au centre-ville pour orienter les automobilistes
vers les parkings en leur indiquant le temps de parcours à pied.”
D’année en année, la fédération Commerce Grand Pontarlier gagne des adhérents. Ils étaient 220 en 2013.
“On espère en accueillir une vingtaine supplémentaire cette année.” Le magazine Odoo publié à 70 000
exemplaires au printemps et à l’automne contribue
également à la promotion et à l’image positive des commerces sur les quatre zones, en incluant bien sûr le
centre-ville de Pontarlier. Les chèques cadeaux remportent un succès inespéré. “On enregistre une progression de 20 % en 2013 dont 34 % uniquement au
dernier trimestre”, se réjouit Denis Gérôme. Le président sollicite les élus pour trouver une solution permettant aux piétons et aux cyclistes de se rendre sur
la zone d’Houtaud en toute sécurité, ce qui n’est pas
le cas actuellement. “On est aussi de plus en plus intéressé par la mise en place d’une navette inter-zones.
Pas forcément tout le temps mais au moins en période
de forte activité commerciale.” I
F.C.
Zoom
Enquête :
l’équilibre des zones
À la demande de l’association
Commerce Grand Pontarlier, des étudiants
du lycée technologique Jeanne d’Arc ont
interrogé des consommateurs en visite
sur la Haute-Foire 2013. Résultats.
C
MEUBLE
CANAPÉ
SIÈGE
DÉCO
LITERIE
e travail sʼinspire dʼune enquête du même
style conduite en 2012 auprès des commerçants pontissaliens. Trois classes de lʼUnité
de Formation par Apprentissage ont été sollicitées :
B.T.S. technico-commercial en agro-fournitures,
Bac apprenti et Bac pro vente et commerce. Soit
une quarantaine dʼétudiants et dʼélèves qui sont
intervenus durant les quatre jours de la Haute-Foire 2013. Au total, 650 questionnaires réalisés dont
523 ont été retenus pour lʼanalyse.
Le dépouillement montre déjà une bonne représentativité du public dans les générations. 55 % des personnes interrogées sont originaires du canton de Pontarlier. “Il se dégage des habitudes de fréquentation,
une répartition assez homogène entre les quatre zones.
Le centre-ville attire autant que Doubs ou les GrandsPlanchants”, indique Julien Guérinon qui pilotait ce projet avec deux autres étudiants en B.T.S. À savoir Camille Noirot et Jean Chapeau.
Lʼoffre du bassin pontissalien couvre 70 % des besoins
des consommateurs. “Certains vont encore se restaurer à lʼextérieur des zones, ce qui signifie quʼon est
loin de la saturation.” La comparaison en termes dʼaccueil,
de choix des produits, des facilités dʼaccès et de la propreté donne à chaque fois lʼavantage à la zone de
Doubs. Lʼétude soulève aussi le problème de lʼaccès au centre-ville. “Cʼest
Le centreplutôt un problème de signalétique des
ville attire
parkings quʼun manque de places de
autant que stationnement”, modère Denis Gérôme.
Au palmarès des produits qui manquent
Doubs ou
le plus, on retrouve les vêtements homles Grands- me grande taille, lʼameublement, la décoPlanchants. ration et les chaussures. Côté services
manquants, on voit apparaître les problématiques de livraison à domicile, de
la journée continue et dʼune discothèque.
“Quelques-uns regrettaient aussi
lʼabsence de poissonnerie et de sexshop…”
Les tendances dʼachat sont toujours
très positives avec 85 % des consommateurs qui viennent et reviennent à
Pontarlier, quʼils soient ou non établis
dans le canton. I
Publi-information
Mesdames et Messieurs
les nouveaux élus municipaux,
a FEDERATION REGIONALE desTRAVAUX PUBLICS de FRANCHE-COMTE et le Cabinet MAZARS ont noué un
partenariat. Nos deux structures ont souhaité accentuer leur accompagnement auprès des
collectivités locales en cette période de renouvellement de mandature. MAZARS a réalisé
une étude sur les finances communales et intercommunales 2012 en Franche-Comté.
Cette analyse a été présentée lors du Carrefour
des Maires et des Elus locaux de Franche-Comté, manifestation organisée par l’Association
CLUSTER ECO-CHANTIERS, qui s’est tenue
les 24 et 25 octobre 2013 à Micropolis à Besançon. Par ailleurs, la FEDERATION REGIONALE desTRAVAUX PUBLICS de FRANCHECOMTE et le Cabinet MAZARS ont convié le
18 janvier dernier les maires de la région à une
réunion qui avait pour but de présenter :
G la situation financière des communes et EPCI
de Franche-Comté au travers d’une analyse
globale et individuelle, intégrant pour les communes les évolutions 2002-2012,
G les dispositions de la Loi de Finances pour
2014,
G les perspectives des finances locales pour le
L
prochain mandat,
des solutions adaptées à chaque situation
pour faire face à ces évolutions.
G
Les collectivités bénéficient aujourd’hui
d’une bonne situation financière, mais…
leur environnement évolue rapidement
Au niveau national, les collectivités locales disposent de marges de manœuvre,ce qui démontre
qu’elles ont été bien gérées. Elles ne sont pas
à l’origine du déficit public ni de la dette publique :
les collectivités locales représentaient en 2012
moins de 2,5 % du déficit public.
Cette analyse est également vraie pour les collectivités franc-comtoises. 80 % des communes
de Franche-Comté pouvaient présenter fin 2012
des ratios de qualité. Ce chiffre, globalement
bon, ne doit pas dissimuler que 20 % d’entre
elles doivent prendre très rapidement des
mesures pour retrouver une situation leur permettant de faire face aux futures évolutions.
Mais les collectivités ne sont pas homogènes
et vont devoir affronter un environnement en
profonde mutation.
En effet, plusieurs facteurs incitent à la fois à
Répartition des communes de Franche-Comté en fonction de quelques indicateurs financiers (données DGFIP)
la prudence mais aussi à une prise de conscience des enjeux pour ces territoires :
G la baisse des dotations d’Etat, annoncée pour
2014 puis 2015 et votée dans le cadre de la Loi
de Finances 2014, pourrait se poursuivre après
2015,
G les communes et intercommunalités se voient
transférer de la part de l’Etat des missions
nouvelles sans compensation financière dans
le domaine de l’urbanisme notamment. Certaines réformes décidées par l’Etat les impactent fortement (les rythmes scolaires tout récemment),
G une nouvelle refonte des périmètres intercommunaux va intervenir en 2015,
G des projets de loi en cours de discussion au
Parlement vont générer une évolution majeure de l’environnement des collectivités
locales (projets de loi de l’acte 3, projet de loi
ALUR, etc.).
Dans cet environnement, le recours à des augmentations d’impôts devient de plus en plus
difficile alors que les charges supportées par
les collectivités locales augmentent et vont
continuer d’augmenter.
L’anticipation est ici une clé pour faire face à
l’évolution de cet environnement.
Prévoir et évaluer les impacts liés aux changements en coursAnticiper les décisions à prendre pour y
faire face.
Il en va de la capacité des collectivités à continuer de jouer un rôle majeur pour aménager
et développer leurs territoires, en concertation
étroite avec tous les acteurs économiques et
sociaux.
Forts de ces constats, la FEDERATION REGIONALE desTRAVAUX PUBLICS de FRANCHECOMTE et MAZARS sont à votre disposition
vous accompagner.
9 Rue Flora
25300 DOUBS
www.mazars.fr
Tél : 03 81 46 22 80
Patrick ROBERT, Président
de la Fédération Régionale des Travaux
Publics de Franche-Comté.
La FEDERATION REGIONALE des TRAVAUX PUBLICS de FRANCHE COMTE
(Tél : 03.81.41.16.16), son Président, Patrick
ROBERT, et ses permanents :
G sont à l’ECOUTE de leur environnement économique, et plus particulièrement des collectivités locales, clients historiques et privilégiés
des entreprises de Travaux Publics,
G Souhaitent PROMOUVOIR les savoir-faire
de ces professionnels,
G INFORMENT et CONSEILLENT leurs adhérents et leurs clients sur les nouvelles techniques, les nouveaux matériaux disponibles
permettant de répondre à une gestion encore
plus efficace des budgets d’investissements et
de fonctionnement des collectivités locales,
G PARTICIPENT avec leurs adhérents à
l’entretien et à la pérennisation du patrimoine des collectivités locales, enjeu majeur des
prochaines années,
G FORMENT 150 jeunes par an aux métiers
des travaux publics par la voie de l’alternance.
Le Cabinet MAZARS, spécialisé dans
l’Expertise Comptable, l’Audit et le Conseil
Financier aux collectivités locales est un
Marcel ROBBE,
Expert-Comptable chez MAZARS
à Doubs.
acteur économique majeur en FrancheComté. C’est une présence sur l’ensemble du
territoire régional : à Besançon (Tél :
03.81.53.28.55), à Lons le Saunier (tél : 03.84.87.64.00), à Maiche (Tél :
03.81.68.55.00), à Morteau (Tél : 03.81.67.30.40)
et à Vesoul (Tél : 03.84.76.21.11).
Le Cabinet MAZARS en Franche-Comté, c’est
plus de 220 collaborateurs, 21 experts-comptables. Ils accompagnent et conseillent tous les
acteurs économiques et sociaux (artisans, commerçants, professions libérales, agriculteurs,
associations, PME et ETI).
Mazars privilége une relation personnalisée,
fondée sur l’échange, la proximité et une parfaite connaissance des entités de ses clients et
de leurs enjeux.
La FEDERATION REGIONALE des TRAVAUX PUBLICS de FRANCHE-COMTE et le
Cabinet MAZARS restent à votre disposition
et ne manqueront pas, prochainement, de
reprendre contact individuellement avec les
nouveaux élus. I
83 rue de Dole 25000 BESANÇON
Tél : 03 81 41 16 16
42
LA PAGE DU FRONTALIER
HORLOGERIE
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
Apple veut-il le Swiss made ?
Apple cherche à débaucher en Suisse
Le géant américain aurait proposé des contrats à des salariés de l’horloger Hublot pour préparer
l’arrivée de sa “iWatch”. Dans le marché de la montre connectée, la guerre commence. Le
groupe Tissot veut également emboîter le pas. L’horlogerie prend-elle un virage technologique ?
C
haque année dans les
allées cossues du salon
mondial de l’horlogerie
à Bâle, des sujets monopolisent davantage l’attention
que d’autres. Du 27 mars au
3 avril, le mot “iWatch” a été
prononcé à de nombreuses
reprises. Seulement à l’état de
prototype, elle est appelée à
devenir à la fois un iPad, un
iPhone et un garde-temps. Dans
ce haut lieu du luxe où les plus
grandes firmes horlogères de la
place gonflent leurs muscles en
présentant des montres toujours
plus raffinées, les montres
connectées - ou dites intelligentes - suscitent l’intérêt.
Si elles ne sont pas une concurrence pour le marché du luxe,
“elles sont une chance
La future
montre
intelligente
iWatch
pourrait
ressembler
à cela.
VALLORBE
d’innovation extraordinaire”
déclare Jean-Claude Biver, le
président de Hublot. Ce commentaire n’est pas le fruit du
hasard. En mars, ce dernier a
confirmé aux médias que le géant
américain Apple cherchait à
débaucher en Suisse, dans sa
propre manufacture située à
Nyon. “Ce sont notamment des
chefs de projets qui ont été approchés” a-t-il déclaré à nos collègues de la presse suisse. Si le
projet de la iWatch n’est qu’à
l’état de prototype, Apple pourrait
bien fabriquer sa
Les
montre en Suisse,
horlogers histoire qu’elle
suisses
puisse disposer du
label
“Swiss
sont
Made”.
divisés.
Les
horlogers
suisses sont divisés sur la question
de savoir si la
branche peut rater
un virage technologique ou
perdre des parts de marché au
profit des smartwatches. Nick
Hayek, directeur du groupe
Swatch (leader mondial de
l’horlogerie) est quant à lui sceptique face à un éventuel succès
des montres dites “intelligentes”.
Et pourtant, avec cet objet, les
jeunes vont s’habituer à avoir
une montre au poignet et plus
tard, une fois adulte, ils voudront peut-être acquérir une
montre haut de gamme.
Environ 70 % du chiffre d’affaires
de l’horlogerie suisse dans le
haut de gamme est réalisé par
quatre grands groupes. L.V.M.H.
et Rolex ne vont sûrement pas
participer à l’iWatch, reste
l’inconnue de Richemont et du
Swatch Group. Tissot de son côté
prépare des montres connectées. Elles devraient être mises
sur le marché à la fin de cette
année. C’est le prélude à la création de nouveaux jobs… I
Un ensemble unique
Les roues
de la célébrité
Le Musée du fer et du chemin de fer de Vallorbe a
reconstitué deux nouvelles roues à aubes sur le cours
de l’Orbe. De quoi alimenter la mise en valeur d’un
patrimoine pré-industriel sans équivalent en Suisse.
epuis son ouverture en 1980,
le Musée du fer et du chemin
de fer fonctionnait seulement
avec quatre roues. “Nous avons
eu les moyens de rajouter les deux roues
qui avaient été démolies au milieu du
siècle dernier”, explique Jean Combe,
chargé de projets dans ce musée. Fidè-
D
L
Forge médiévale
e Musée du fer et du chemin de
fer occupe les bâtiments dʼun
site classé où lʼon travaille le fer
depuis 1495. Le partage de lʼeau fut
lʼobjet dʼâpres batailles à lʼépoque où
la force hydraulique faisait tourner
toute la localité. Vallorbe a depuis
connu un développement croissant
et ceci dʼautant plus dès lʼarrivée du
chemin de fer qui a donné une importance particulière à la ville en tant que
porte dʼentrée de la Suisse depuis
Paris. Les technologies du XXème siècle
ont sonné le glas aux Grandes Forges
dont la mission est de rendre hommage et perpétuer un savoir-faire unique
et ancestral. Ce musée accueille chaque
année 10 000 visiteurs. Il fonctionne
en configuration dʼaccueil estival à partir dʼavril. I
Avec six roues à aubes, le canal
usinier du musée du fer constitue
un ensemble historique et
pré-industriel unique en Suisse.
le à son mandat, la Fondation des
grandes forges qui exploite le site a
donc choisi de reconstituer cet ensemble.
Le projet dont le coût s’élève à plus de
80 000 francs a été soutenu par plusieurs partenaires : les Usines métallurgiques de Vallorbe, le service de la
promotion et du commerce du canton
de Vaud et la Fondation Göhner de
Zoug.
L’emplacement précis des deux roues
manquantes figurait au plan cadastral de 1818. Leurs dimensions et cotes
altitudinales sont détaillées dans un
mémoire technique de 1905. Ces sources
précisent que les deux roues ont un
diamètre de 3,20 m pour la première
et 2,50 m pour la seconde et leur largeur est de 60 cm et 42 cm. Les deux
Les nouvelles roues à aubes ont été installées au cours de l’hiver.
nouvelles roues sont en pin autoclavé. les flasques et les grilles de protection.
Elles ont été fabriquées par la menui- Conformément à la législation, le serserie du Bugnon. Les artisans forge- vice cantonal des eaux a procédé à la
rons du musée, Joseph Curat et mise en conformité du cours de l’Orbe.
Alexandre Pietrzykowski, ont réalisé Ce qui se traduit par l’aménagement
les différents composants, à savoir les d’une passe à poissons et d’une brèche
paliers, les axes, les vannes-guillotines, dans la prise d’eau du canal pour garan-
tir un débit minimal dans la rivière.
Dans l’immédiat, ces nouvelles roues
inaugurées le 21 mars dernier
n’actionneront aucune machine à
l’intérieur du musée. “Six roues à aubes
sur un canal usinier de cinquante
mètres, c’est unique en Suisse”, apprécie Jean Combe. Ce projet renforce le
rayonnement de Vallorbe et apporte
une plus-value éducative et touristique
indéniable à la cité du fer. I
L
Les couteaux de Pâques
e 9ème festival des Couteliers se tiendra du 19 au 21 avril au musée. Un
rendez-vous artisanal en présence de
24 couteliers dont François Morier qui
forgera des kriss à lʼindonésienne.
HORAIRES D’AVRIL À OCTOBRE
Y COMPRIS JOURS FÉRIÉS
G Lundi : 14 heures à 18 heures
G De mardi à dimanche :
10 heures à 18 heures
Informations :
http://www.museedufer.ch/
INFORMATIONS MARS 2014
Valérie Pagnot, Juriste
Congés payés
1ère conséquence européenne de
Combien de semaines de vacances ?
la votation du 9 février 2014.
Tous les salariés ont droit à un minimum de 4 semaines
de vacances payées par an.
Seuls les jeunes travailleurs et les apprentis de moins
de 20 ans bénéficient de 5 semaines. De plus certaines
conventions collectives ou certaines entreprises
accordent 5 semaines de congés payés aux employés
de plus de 50 ans.
Comment se fixe la date des vacances ?
C’est l’employeur qui en dernier lieu fixe les dates de
vacances des employés. Cependant il doit autant que
possible tenir compte des besoins et des souhaits des
personnes concernées et également respecter une
égalité de traitement entre collègue. L’employeur doit
veiller à fixer les dates de vacances suffisamment tôt
à l’avance, en principe au minimum 3 mois à l’avance.
Que se passe-t-il si l’entreprise à une période de
fermeture annuelle ?
L’employeur peut dans ce cas obliger le salarié à prendre
ses vacances durant la période de fermeture annuelle.
Par contre si le droit aux vacances d’un salarié est
inférieur à la période de vacances, par exemple parce
qu’il est engagé depuis peu de temps, alors l’employeur
devra quant même lui payer son salaire pour toute la
période de fermeture.
Suite à la votation du 9 février 2014 sur l’immigration
la Suisse n’a pas ratifié l’accord avec l’UE ouvrant la
libre circulation à la Croatie.
Double imposition dans
le canton de Vaud
Depuis près de 3 ans certains travailleurs frontaliers
dans le canton de Vaud étaient doublement
imposés car ils résidaient à plus de 1h30 de leur
lieu d’activité.
Après plusieurs interventions de l'Amicale des
frontaliers auprès de l'administration fiscale
vaudoise et auprès du Ministère de l’économie et
des finances le dossier est en passe d’être réglé.
En effet les autorités des 2 états ont convenu que 3
heures de trajet était acceptable dans le cadre d’un
retour quotidien du travailleur.
Par conséquent la commission européenne a
décidé de ne pas maintenir l’accord permettant aux
étudiants suisses de bénéficier du célèbre programme
ERASMUS, ainsi que le programme Horizon 2020
qui permet aux universités suisses de bénéficier de
budget européen en matière de recherches.
Pour L’UE, la Croatie ne peut accepter d’être traitée
comme un pays tiers alors qu’elle est membre de
plein droit de l’UE depuis le 1er janvier 2013.
Le Suisse estimait pouvoir créer 8000 emplois grâce
au nouveau programme horizon 2020 qui devait
débuter cette année
Les dossiers en litiges vont donc être réglés dans
les plus brefs délais.
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44
Agenda
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
LIVRE - AUX ÉDITIONS CÊTRE
“Pour ne pas perdre la mémoire
Jusqu’à 300 postes de douanes étaient installés le long de
la frontière du Doubs, du pays de Montbéliard au nord,
jusqu’à Chaux-Sèche au sud. En 1912, 1 000 agents
tenaient ces postes comme aux Verrières, à Mouthe et
même à la gare de Pontarlier. Collectionneur et douanier,
Laurent Bonnefoy a compilé dans son ouvrage 270 cartes
postales ou photos. Un livre unique.
a Presse Pontissalienne :Votre ouvrage “Les douanes dans le Doubs vues
par les cartes postales illustrées”
paru en février aux éditions Cêtre
recèle des vues inédites. Pourquoi
s’intéresser aux douaniers ?
Laurent Bonnefoy : Éditer ce livre est une
façon de ne pas perdre la mémoire des
douaniers et des postes. On garde ainsi une trace de ces lieux qui ont pour
certains disparu soit parce qu’ils ne
sont plus gardés, soit parce qu’ils ont
été détruits. Avant même de devenir
douanier (1), j’étais collectionneur de
cartes. Puis, quand je suis devenu agent
des douanes, j’ai commencé à
m’intéresser à ces cartes postales : il y
en avait beaucoup. Pour autant, les collectionneurs m’avaient prévenu que
j’aurais des difficultés à en trouver. Au
final, j’en ai collecté plus de 300 différentes lors de salons. Très vite, j’ai décidé de me restreindre uniquement au
département du Doubs à l’inverse de
Samuel Perrin qui en possède de
l’ensemble de la région.
L
L.P.P. : Vous voulez dire qu’il faut être du métier
pour reconnaître certains postes aussi appelés “aubettes” ?
L.B. : C’est une longue quête. Il faut
s’armer de patience. Grâce aux uniformes, on parvient à distinguer les
douaniers mais parfois, c’est effectivement grâce à des cartes anciennes que
nous parvenons à localiser les lieux.
Tous les chemins du Haut-Doubs étaient
prétextes à un poste. En 1912, il y avait
plus de 1 000 agents pour la seule direction des douanes de Besançon !
(N.D.L.R. : ils sont 130 aujourd’hui). Le
maillage du territoire frontalier par les
douaniers était serré, même dans des
endroits escarpés.
L.P.P. : Vous avez réussi à dénicher des cartes
où l’on distingue les hommes en poste ou en
exercice, voire en passe d’interpeller des contrebandiers. Expliquez-nous en quoi ces images
sont rares ?
L.B. : Les douaniers avaient interdiction de se faire photographier en service, ce qui explique le peu de photos
dont nous disposons. C’était assez rare
et ça l’est toujours.
L.P.P. : Vous émettez néanmoins des critiques
quant à la véracité de certaines scènes, notamment celle que l’on retrouve page 97 (photo
éditée par Faivre-Locca). On visualise une
attaque de douaniers qui permet d’appréhender
deux contrebandiers à Pontarlier. Votre sentiment ?
L.B. : Oui, il existe des scènes
d’embuscades qui ont été photographiées mais en général, ce sont des
poses. Nous n’avons pas la preuve, mais
nous pensons que les éditeurs de cartes postales
“Ils avaient embauchaient des comédiens. Pourquoi ? Car sur
interdiction les photos les douaniers
de se faire avaient toujours des vêtephotogra- ments très propres, ainsi que les contrebandiers.
phier.”
Après une nuit de
planque, je ne pense pas qu’une interdiction : un douanier ne
que la chemise blanche pouvait pas exercer dans son propre
qui a été photographiée village.
le reste très longtemps.
C’est trop beau pour être L.P.P. : Pensez-vous avoir pu recueillir l’ensemble
honnête (rires).
des postes de douanes installés sur les 280
kilomètres de frontière avec la Suisse ?
L.P.P. : Les agents de l’époque L.B. : L’ouvrage ne prétend pas être
étaient-ils décriés ?
exhaustif. Il existe des brigades, notamL.B. : Il existe deux sons ment de seconde ligne, dont nous ignode cloche : les critiques rons la présence. Néanmoins, on a retroupour les douaniers zélés vé des photos de la gare de Pontarlier
mais il faut bien com- aussi appelée gare des douanes franprendre que les agents çaises… parce que les Suisses étaient
faisaient partie de la en poste ici jusqu’à la première guerpopulation. Il n’y avait re mondiale.
Le journal d’information qui
aborde tous les mois les sujets
d’actualité de Pontarlier et de
sa région : événements, société,
actu, sport, vie associative et
culturelle, dossier …
L.P.P. : Et vous, quel lieu préférez-vous dans
toutes ces images ?
L.B. : C’est la douane des Entreportes
à Pontarlier. Les Échelles de la mort
ont été médiatisées mais elles n’étaient
pas un lieu de contrebande important.
école de douaniers (1938) installée à
Montbéliard.
L.P.P. : Page 88, huit agents posent avec leur
bicyclette devant une douane à Pontarlier. Pourquoi ce choix ?
L.B. : Parce que cette photo indique
l’évolution du matériel. Le vélo a été
L.P.P : Pourquoi avoir choisi la page de cou- introduit dans les unités de surveillance
verture avec des agents posant pour la posté- en 1898, 1893 pour les officiers.
rité ?
L.B. : C’est une scène rare : elle repré- L.P.P. : Un vélo dans le Haut-Doubs, ce n’est
sente des douaniers qui sont formés pas pratique, surtout en hiver…
par des militaires du génie à la Cita- L.B. : C’est pour cela que les douaniers
delle de Besançon. On retrouve égale- du Doubs ont été dans les premiers à
ment des images rares de la première être équipés de skis en 1908. Officiel-
Recevez
chez vous
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Ou abonnez-vous en ligne :
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Rende
z-Vous
des douanes”
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
45
Concert
Réveil printanier à la Campanelle
Le chœur mixte de la Campanelle se produit en concert les 24 et 25 avril en l’église Saint-Bénigne
de Pontarlier à 20 h 30. L’ensemble de 70 choristes interprétera des œuvres pour chœur et orgue. Il
s’agira de deux messes, la première en ré majeur d’Antonin Dvorak, composée en 1887 et la
deuxième, une messe allemande de César Bresgen, datant de 1971. Entre ces deux œuvres, Nicolas
Zannin jouera la célèbre sonate pour orgue de Julius Reubke, datant de 1857. Les choristes seront
dirigés par leur chef de chœur Sylvain Muster et accompagnés à l’orgue par Nicolas Zannin.
Concert La Campanelle 24 et 25 avril - Église Saint-Bénigne à 20 h 30
Renseignements : 03 81 49 86 41
Musée
Voyages en terre celtique
Laurent
Bonnefoy
(avec la
participation de
Samuel Perrin)
publie des
cartes postales
anciennes et
inédites de
douaniers
en action dans
le Doubs.
lement, ce n’est qu’en 1909 que des crédits seront votés pour équiper les douaniers de skis. Il y avait une brigade des
skieurs. Le 20 avril 1907 (page 148), 16
agents s’entraînent à Chaux-Neuve au
lieu-dit dans “la Cheneau”.
L.B. : Sans doute celle de la page 147.
C’est une carte postale portant les noms
de douaniers de la brigade de ChauxNeuve. Une annotation est originale : elle
concerne “le chien Brutus (qui) a déjà 5
saisies à son actif et sera peut-être proposé pour la médaille !” I
L.P.P. : Pour conclure, sur les 270 images, laquelle vous marque-t-elle le plus ?
Propos recueillis par E.Ch.
DÉDICACE SAMEDI 26 AVRIL
Laurent Bonnefoy dédicace son ouvrage (en vente 19 euros) samedi 26 avril
à la Librairie Rousseau de Pontarlier de 10 à 12 heures
et à la librairie Rousseau de Morteau de 14 à 17 heures
BULLETIN D’ABONNEMENT
Pour célébrer les 50 ans du jumelage entre Pontarlier et Villingen-Schwenningen en Allemagne, le
musée de Pontarlier met çà l’honneur les liens entre ces deux villes au premier âge du fer, il y a
2 500 ans. A proximité de Pontarlier et de Villingen, des tombes ont livré du mobilier
archéologique celte exceptionnel. Il témoigne des contacts entre ces communautés qui partageaient
des conceptions du monde similaires. Pour la première fois dans le Haut-Doubs, ces vestiges sont
mis en scène avec 230 objets découverts dans le Jura français, quisse et de part de d’autre de la
vallée du Rhin.
Les visiteurs partiront à la rencontre des Celtes de l’âge du fer : leurs habitats, leurs échanges
commerciaux, leurs productions artisanales, leurs pratiques funéraires et les parures féminines.
Des maquettes et de nombreuses illustrations redonnent vie à ce mobilier archéologique de
première importance.
Du 19 avril au 28 septembre - Musée municipal de Pontarlier - Rens.: 03 81 38 82 11
Théâtre
D’une rime à l’autre
Sur des fables de Jean de la Fontaine, sur un poème de Victor Hugo, sur des chansons et des
musiques de Charles Aznavour, Luis Mariano, Serge Gainsbourg, Maurice Jarre, Nino Rota ou
encore sur des musiques de Jean-Sébastien Bach, le metteur en scène pontissalien Pierre Louis a
laissé libre cours à son imagination pour créer ce spectacle rythmé joué par ses comédiens
Richard Malaisé et Catherine Bataillard, au rythme de l’accordéon de Benoît Chabod, du violon
alto de Benjamin Rota et de la guitare de Quentin Anastassaki. Enlevé, joyeux et bien ficelé.
D’une rime à l’autre - Jeudi 24 avril à 20 h 30
Théâtre du Lavoir à Pontarlier - Renseignements au 03 81 39 29 36
Tarifs de 10 à 15 euros
Jeu
Sortez vos atouts !
Voilà 24 ans que Pontarlier et son club local “Atouts maîtres”, fort de 250 licenciés, organisent le
championnat de France de tarot en donnes libres. Le rendez-vous annuel est devenu une
institution pour la capitale du Haut-Doubs qui accueille près de 7 000 joueurs durant cette
semaine de compétition. Il faut voir l’ambiance à l’espace Pourny pour se rendre compte de
l’ampleur du rendez-vous pour Pontarlier.
Durant les quatre jours de compétition, amateurs locaux et régionaux se côtoient et se mesurent aux
véritables professionnels du tarot venus des quatre coins de l’Hexagone, de Corse et d’Outre-Mer.
Pour les joueurs, un effort tout particulier est consacré aux animations, visites, découvertes, qui
permettent aux accompagnateurs de mieux connaître le Haut-Doubs. Ce rendez-vous est aussi une
bonne nouvelle pour l’économie locale. Pendant la semaine, les hôtels et de nombreux restaurants
de la ville affichent complets.
Championnats de France de tarot - Du 18 au 21 avril - Pontarlier
Renseignements au 03 81 38 81 47
Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante :
LA PRESSE PONTISSALIENNE
B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX
Humour
1 an (12 numéros) = 27,50€
La tragédie du dossard 512
au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit
2 ans (24 numéros) = 52,50€
au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuits
Nom .......................................................................................................
Prénom ..................................................................................................
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Téléphone ................................. Email ....................................................
En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont
communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercise du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.
C’est l’histoire d’un type qui fait une épreuve autour du Mont-Blanc en courant. Pourquoi ? Pour
l’orgueil, pour passer le temps, pour trouver un sens au temps qui passe. Dans “La tragédie du
dossard 512”, le comédien Yohann Metay se met dans la peau des traileurs dont il croque les
attitudes avec humour. Dans ce one-man-show sportif, le héros en fuseau raconte avec délice les
ambiances sur la ligne de départ, les doutes, les crampes, les hypoglycémies, les délires, et les
fantasmes de gloire qui se confrontent aux limites du corps humain. Oscillant entre burlesque et
tragicomédie, ce spectacle drôle est un voyage haletant et givré. Il s’adresse à tous les publics...
même aux traileurs.
La tragédie du dossard 512
Samedi 19 avril à 20 heures salle socio-culturelle de Labergement-Sainte-Marie
Billetterie Office du tourisme au 03 81 69 31 21
Adulte 12 euros, enfants 10 euros
46
AGENDA
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014
LEVIER
Rencontre avec un auteur
Thierry Aubert donne des nouvelles de la vie
Atteint de la sclérose en plaque depuis 10 ans,
Thierry Aubert vient de publier un livre de
nouvelles plein d’émotion, d’humour et d’amour.
orsqu’on lui demande si son
premier livre est autobiographique, Thierry Aubert sourit
avant de répondre d’une façon
volontairement évasive : “Disons qu’il
y a du Benoît Albert chez Thierry
Aubert et inversement” dit-il, laissant
le soin au lecteur d’apprécier ce qui
relève de la fiction ou du vécu lorsqu’il se plonge dans “Nouvelles de la
vie.”
Sous ce titre, l’auteur installé à Levier
publie douze histoires dans lesquelles
on suit les aventures de son antihéros Benoît Albert à différentes
étapes de sa vie : son enfance, sa
famille, ses amours, sa scolarité, la
découverte de sa maladie. On partage avec lui ses bonheurs, ses déboires,
ses regrets et ses doutes au fil d’une
vie ordinaire. Mais à sa façon d’écrire, de raconter, de faire passer des
émotions, Thierry Aubert donne aux
instants simples une dimension universelle à la manière de Philippe
Delerm dans “La première gorgée de
bière.”
À travers ses textes filtre une part
de vécu. D’ailleurs, originaire d’Argenteuil, ce Franc-Comtois d’adoption explique lui-même être parti à
la recherche de ses racines dans ce
livre.
L’auteur manie l’humour avec succès
dans beaucoup de ces nouvelles. On
L
sourit dans “Don Juan au féminin”
lorsque notre héros apprend que la
belle Véronique lui échappe. Mais
quelques pages plus loin, l’émotion
gagne le lecteur au chapitre “Vous
n’avez rien Monsieur”. L’auteur raconte la maladie de Benoît Albert qui est
aussi sa maladie : la sclérose en plaque
dont il souffre depuis 2004. Il évoque
des symptômes, l’inquiétude de ne
rien savoir du mal qui l’affecte, les
examens médicaux qui conduisent à
l’annonce du diagnostic de S.E.P. “J’ai
accepté cette maladie évolutive qui
n’est pas guérissable, mais j’ai changé mes centres d’intérêt”
confie l’auteur, employé
“M’ouvrir de banque à Levier, une
fonction qu’il occupe à
à d’autres 50 % compte tenu de son
horizons.” état de santé.
À 49 ans, Thierry Aubert
aurait pu se résigner, mais
il s’est mis à écrire plus
activement depuis l’annonce du diagnostic. “Les
mots permettent de remplacer les maux !” Il lui a
fallu 9 mois pour écrire
“Nouvelles de la vie” qu’il
publie à compte d’auteur
aux éditions Persée. “Ce
travail m’a permis de sortir du quotidien et de m’ouvrir à d’autres horizons”
Thierry Aubert
joue avec les
mots dans ce
recueil de
nouvelles.
Il donne aux
choses simples
une dimension
universelle.
confie l’auteur qui ne laisse pas passer une journée sans écrire un mot.
Il est suffisamment prolixe pour
annoncer qu’il y aura une suite à ce
premier livre. Par l’écriture, Thierry
Aubert espère aussi contribuer à chan-
ger le regard des valides sur le handicap et sur le quotidien des handicapés. “80 000 personnes sont atteintes
de la sclérose en plaque. On en parle
peu” conclut Thierry Aubert qui soutient deux associations. I
Thierry Aubert dédicace
le 12 avril
de 9 heures à 12 heures
à Frasne au
tabac-presse devant la gare
LE PORTRAIT
PONTARLIER
La Presse Pontissalienne n° 174 - Avril 2014 47
Double champion de France
Jérôme Gagelin, tacticien du tarot
Valeur montante du club
Atouts Maîtres, ce jeune
ingénieur de 33 ans s’illustre
en duplicaté, véritable tarot
de compétition où l’analyse
et la tactique l’emportent
sur le facteur chance.
À
l’Ascension, Jérôme Gagelin
ira à Évian défendre le titre
de champion de France individuel qu’il a décroché l’an dernier à Argelès-sur-Mer. Le rendez-vous
n’a pas l’air de le stresser plus que cela.
D’une nature optimiste et plutôt confiant
en lui, le joueur pontissalien semble même
pressé d’en découdre. Rien pourtant ne
le prédestinait à devenir ce compétiteur
motivé.
Originaire du Saugeais, il a longtemps
pratiqué les jeux de carte en famille. “On
jouait souvent le dimanche après-midi.”
Après des études en mécanique-productique, cet ingénieur aujourd’hui responsable qualité chez Schrader a rejoint le
club de tarot pontissalien en 2006. “Au
départ, c’était seulement dans l’intention
de continuer à jouer au tarot en donne
libre. C’est là que j’ai découvert une autre
manière de jouer avec la signalisation.”
Tout a changé.
Le duplicaté, comme on désigne ce tarot
de compétition, se pratique avec des
conventions qui permettent au joueur de
défense de donner des indications à ses
coéquipiers sur la composition de sa main.
“C’est la grande différence avec le tarot
en donne libre où le facteur chance est
beaucoup plus important pour remporter la partie”, complète celui qui trouve
son bonheur dans cette autre manière
d’appréhender le tarot. D’une pratique
de loisirs, il se prend au jeu de la compétition. De qualifications en qualifications, il se retrouve au championnat de
France individuel et remporte son premier titre. Il confirme récemment par un
autre titre national en équipe avec Bernard Clerc, Antony Invernizzi et Hervé
Krattinger. “C’est toujours en duplicaté.
Dans chaque quadrette, on retrouve un
attaquant et trois défenseurs.”
Après avoir disputé 72 parties sur un
week-end, le quatuor pontissalien a gagné
assez facilement. Une jolie promotion
pour le club Atouts Maîtres, l’un des premiers clubs français en termes d’effectif. “Pas encore sur le plan des résultats”,
modère Jérôme Gagelin à l’origine du
seul titre national individuel décroché
par son club depuis l’an 2000. “En équi-
Jérôme
Gagelin ira
prochainement
défendre son
titre national à
Évian-lesBains.
Bio express
Le jeune homme est
originaire de Gilley
Age : 33 ans
Profession : ingénieur
mécanique et
productique
Ses passions et loisirs :
tous les jeux de cartes
dont le tarot, et le
football
pe, ce sport demande de la concentration
et beaucoup de confiance dans ses partenaires. On a mis au point nos propres
codes, le but étant que nos adversaires n’arrivent pas à les décrypter au cours des parties.”
Le champion reconnaît se retrouver pleinement dans la dimension tactique et l’esprit d’analyse du tarot de compétition.
“Cela donne une tout autre approche alors
que la donne libre, j’y vais plus pour dire
que je participe, pour le plaisir. En duplicaté, c’est plus facile de se comparer les
uns aux autres.” Cette forme de jeu étant
vraiment une spécialité française, Jérôme ne pourra pas disputer des cham-
pionnats d’Europe. Il précise aussi que ses
deux titres ont été obtenus en seconde
série. Ses résultats lui ouvriront en 2015
les portes de la première série, la D1 comme on dit dans le métier. Une autre aventure en perspective.
Jérôme Gagelin n’oublie pas ce qu’il doit
au club Atouts Maîtres. Il participe à l’organisation des championnats de France
de tarot en donne libre qui se déroulent à
Pontarlier du 18 au 21 avril. Les bénéfices
de l’événement servent aussi à régler les
frais de déplacement des compétiteurs du
club. “Ici, j’ai trouvé des joueurs, un état
d’esprit qui m’ont permis de m’épanouir
dans ma passion. Aujourd’hui, je conçois
le tarot comme une compétition, un sport.
Je n’ai pas de préparation particulière si
ce n’est de jouer régulièrement, de savoir
analyser ses erreurs pour éviter de les reproduire.”
Jérôme Gagelin sait faire la part des choses.
Si le tarot compte beaucoup dans ses loisirs, il prend aussi le temps de se défouler au poste de milieu offensif dans l’équipe de foot d’Arçon. Il est même éducateur
de l’école de foot des Cailleux. Après
l’échéance d’Évian, il compte bien se qualifier pour les championnats de France de
triplette qui se disputeront à la Pentecôte. D’autres articles en perspective… I
F.C.
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