Par Johanna Michaelsen - Editions Roi des Rois

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Par Johanna Michaelsen - Editions Roi des Rois
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LE BEAU VISAGE DU MAL
Par Johanna Michaelsen
EDITIONS ROI DES ROIS
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REMERCIEMENTS
Je remercie :
Hal et Kim Lindsey, ma famille, pour leur amour, leurs encouragements permanents, leurs idées constructives et leurs ferventes prières.
Les docteurs Os Guinness, le docteur Walter Martin, Brad Miner, H. G.
Miller, John Odean, Mme Donna Odean, Ann Bare et Elliot Miller pour leurs
remarques pertinentes et leur implication. Ce livre aurait probablement été
bien meilleur si j’avais tenu compte de leurs suggestions. Cependant, le
contenu de cet écrit est de ma seule responsabilité.
Ma mère, Paschal J. Abkarian, pour avoir eu la patience de m’aider à mettre
en forme ce livre et pour avoir pris le temps de me réconforter.
Mon père, Albert L. Abkarian, pour s’être constamment préoccupé de mon
bien-être et de ma sécurité.
Ma cousine Rose Marie Johnson pour ses recherches sur Tante Dixie.
Norma Van Deusen et Sondra Hirsch pour leur fidélité dans le laborieux travail de dactylographie.
La direction du Courtyard Café à Malaga Cove en Californie, ainsi que les
employés, de m’avoir accueillie chaleureusement au sein de leur équipe pendant plusieurs semaines lors de la rédaction de ce livre.
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AVANT-PROPOS
L’intérêt porté sur les phénomènes psychiques et parapsychologiques a connu une
explosion sans précédent ces quinze dernières années. Cette fascination pour les
choses considérées comme surnaturelles ou extranaturelles touche toutes les
couches de la société. Ceci est particulièrement vrai pour la communauté académique, alors que vingt ans auparavant, cette sorte d’intérêt était considéré comme
une absurdité.
Mais à présent, après presque deux siècles de scepticisme général envers « le miraculeux », le monde laïc se fait bombarder par des preuves évidentes qu’il existe
des forces dépassant l’entendement scientifique. La plupart des grandes universités ont ajouté un département de parapsychologie qui n’étudie pas que l’histoire
mais qui explore également les mystères de l’occultisme.
Il y a des preuves incontestables que des phénomènes inexplicables se produisent
lors de pratiques occultes, quelles qu’elles soient. Des médecins ont constaté de
nombreuses guérisons après l’intervention de chirurgiens médiums.
La question que ce livre soulève et à laquelle il répond efficacement est la suivante : « Ces diverses expériences et guérisons psychiques sont-elles bienfaisantes
ou une porte vers une subtile servitude à des êtres spirituels aux intentions
incroyablement destructives ? »
Johanna Michaelsen est la seule qui est habilitée à écrire sur ce sujet. Je n’ai jamais
rencontré une personne qui ait exploré ce domaine avec autant de sincérité et de
détermination. Elle a fait ses études avec moi pendant plusieurs années à l’école
biblique Light and Power. J’ai discuté avec elle de son expérience pendant plus
de huit ans. La première fois que j’ai entendu son histoire, je me suis honnêtement
demandé si ces dires étaient vrais. Les faits exposés étaient incroyables, voire atterrants.
Mais par la suite, j’ai eu pleinement l’occasion de vérifier les faits de sa vie. Je certifie que cette histoire étonnante est absolument vraie. Johanna est devenue une experte
ainsi qu’une enseignante talentueuse et puissante dans le domaine de la médiumnité et des conséquences pour les personnes qui y sont impliquées.
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Ce livre vient nous éclairer en des temps où toutes les choses prédites il y a bien
longtemps par les prophètes hébreux s’accomplissent devant nos yeux. Les prophètes nous ont particulièrement mis en garde sur le moment où les esprits
malins feraient d’étonnants miracles trompeurs. Je pense que nous assistons
aujourd’hui à la réalisation de cette prophétie à tous points de vue.
Je vous recommande vivement ce livre. Je pense que tout le monde devrait le lire,
que vous ayez été impliqué ou non dans l’occultisme. Je crois que cet ouvrage peut
littéralement sauver votre vie !
Hal Lindsey
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LA RENCONTRE
La tension était presque insupportable, nous cherchions notre chemin à travers les
rues sombres de Mexico. Nous étions perdus. Je regardai ma montre à la lumière
des phares des voitures qui passaient. Ce n’était plus la peine, il était déjà presque
20 heures, nous ne pourrions plus être témoins de l’une des opérations chirurgicales planifiées cette nuit.
Je sentis une pointe de colère monter tandis que Tom arrêtait à nouveau la voiture
afin de se repérer. Lui et sa secrétaire Norah s’en fichaient sûrement que nous arrivions à temps ou pas chez Pachita. Ils s’étaient déjà rendus là-bas pour voir son
travail. En fait, Tom avait subi une opération du genou, il m’avait dit qu’on lui
avait introduit un couteau de chasse rouillé dans la rotule afin de réparer une
ancienne blessure causée par le football. Il n’y avait eu ni anesthésie ni utilisation
d’antiseptique. Et à présent, son genou était complètement guéri.
Pour ma part, j’aurais le temps de revenir une autre fois pour voir le médium à
l’œuvre. Mais pas Kim, ma sœur, qui quitterait Mexico demain. C’était ma dernière chance pour lui faire comprendre.
« Bon, j’ai fait de mon mieux, je ne peux rien faire de plus, pensai-je. Maintenant,
tout est entre les mains de Dieu. » Je pris une grande respiration et essayai de
détendre les muscles de mon corps.
« Ça y est ! Nous sommes arrivés ! » s’exclama Tom alors qu’il appuyait violemment sur les freins. Il gara rapidement la voiture sur un parking situé en face d’un
vieux marché. L’odeur putride de détritus laissés à l’abandon dans le caniveau vint
agresser mes narines tandis que je sortais de la voiture. Même après avoir passé
toute une vie à Mexico (je suis née et ait été élevée dans cette ville), je ne m’étais
pas accoutumée à cette odeur.
Nous traversâmes la rue sombre et allâmes jusqu’à un portail crasseux blanc
encastré dans grand mur. La nuit était claire et calme, puis soudainement, le ciel
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se remplit d’une nuée d’êtres invisibles qui tournoyèrent et virevoltèrent autour
de nous. Elle était accompagnée d’un son qui ressemblait à une rafale de vent passant à travers de grands arbres. Les pulsations au niveau de ma gorge s’accélérèrent. J’étais terrifiée. Les autres ne semblèrent pas conscients de ce qui se passait
autour d’eux. Je ne dis rien.
La porte de métal s’ouvrit lorsque Tom frappa. Nous entrâmes dans une cour bondée de gens, certains étaient à l’évidence très aisés, d’autres étaient vêtus de
haillons, signe de grande pauvreté. Tous avaient été réunis là par une souffrance
commune et par une lueur d’espoir et de guérison que la médecine conventionnelle leur avait refusée.
Une voix forte et en colère s’éleva du murmure de la foule. Elle appartenait à un
homme distingué, aux cheveux et aux moustaches grisonnantes. Il portait un pantalon noir et une chemise blanche à manches longues repliée jusqu’aux coudes. Il
était évident, par son attitude, qu’il occupait un poste à responsabilités. Je me
dirigeai aussitôt dans un coin tout près du portail tandis qu’il agitait son poing
en direction de Tom.
« Ah, te voilà ! cria-t-il. Viens par ici, je veux te parler ! » Son anglais était excellent, bien qu’il eût un accent très prononcé. « Sais-tu ce qui s’est passé ici,
aujourd’hui ? Eh bien, je vais te le dire. L’un des membres de ton centre de
contrôle mental s’est pointé avec son appareil photo et a exigé, oui, exigé qu’on
le laisse photographier Pachita pendant qu’elle opérait. Il a dit que tu l’avais
envoyé et il a refusé de partir quand je lui ai dit que ses opérations n’étaient pas
un phénomène de cirque pour les curieux. Il a planté une aiguille dans le corps
de Pachita pour voir si elle était en transe et il a essayé de me frapper lorsque je
lui ai ordonné de partir. » Sa voix tremblait de colère.
« Docteur Carlos, calmez-vous s’il vous plaît ! dit Tom. Je ne suis pas au courant
de tout cela. Ce n’est pas moi qui l’ai envoyé. »
« Je ne sais pas si c’est vrai ou non, mais laisse-moi te dire une chose : si tu ne
peux pas contrôler tes membres et leur apprendre à montrer du respect envers le
travail qui est fait ici, alors plus aucun d’entre vous ne sera le bienvenu dans cet
endroit ! »
Le docteur Carlos tourna les talons et disparut dans la foule. Tom secoua simplement la tête et haussa les épaules. Après quelques minutes, il prit la même direction que le docteur.
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La Rencontre
« Qui était-ce ? » demandai-je à Norah qui était derrière moi.
« Lui, c’est le docteur Carlos, dit-elle. Il est chirurgien, il exerce dans le quartier.
Il travaille depuis quelques mois comme l’un des principaux assistants de Pachita
et il est très protecteur envers elle. Viens, je vais te la présenter. »
Nous nous frayâmes un chemin dans la foule, passâmes devant un évier plein de
vaisselle sale puis devant une salle de bains délabrée, protégée par un rideau en
plastique. Nous étions sur le point d’emprunter un couloir lorsque j’entendis un
bruissement au-dessus de ma tête, près du linteau. Je levai mes yeux qui se plantèrent tout droit dans une paire de petits yeux brillants, ronds comme des perles,
qui surplombaient un bec menaçant.
« Oh, ne te préoccupe pas d’elle, me dit Norah avec nonchalance. C’est Ursula, le
bébé faucon de Pachita. »
« Tu es très belle », murmurai-je à Ursula, espérant être convaincante.
Nous arrivâmes dans une petite salle d’attente obscure, vide, meublée d’un vieux
bureau en métal et du son des serres du faucon grattant le bois. L’entrée de la salle
d’opération était protégée par un autre rideau en plastique. Norah le souleva pour
moi.
Je fus aussitôt submergée par l’odeur qui régnait dans la pièce : un mélange de
roses pourries et d’alcool à 90 °C. Les picotements électriques que j’avais ressentis
en traversant le seuil de la maison de Pachita s’intensifièrent, comme si cette pièce
était la source de ce courant. La prière au Seigneur que je répétais sans cesse depuis
que nous étions arrivés hurlait à présent dans ma tête. Je me tenais là, sur le seuil,
incapable d’avancer ou de regarder autour de moi.
La petite pièce était éclairée par une ampoule qui tanguait au plafond. Huit ou
dix personnes, le docteur Carlos inclus, discutaient tranquillement. Il y avait un
cabinet médical sur ma droite, contre le mur nu de ciment, et un peu plus loin
une porte délabrée qui donnait sur la cour. Sur ma gauche se tenait une petite
table de bois encombrée de boules de coton et de bouteilles d’alcool. Mais l’élément principal était un autel à deux étages qui remplissait tout le côté gauche de
la pièce. Des douzaines de jarres et de vases remplis de roses pourries étaient posés
dessus.
Une photographie du Christ sur la croix ainsi qu’un immense crucifix de bois
entouré de bougies blanches siégeaient en haut de l’autel. À côté du crucifix, au
centre de l’autel, trônait une statue de bronze de Cuauhtémoc, le prince aztèque
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qui mourut torturé par les conquistadors espagnols. Il y avait à ses pieds une paire
de ciseaux chirurgicaux et un couteau de chasse rouillé.
Mon regard se dirigea vers la droite. Une vieille femme sage était assise sur un lit
de camp. Une couverture usée entourait ses jambes. Elle fumait et parlait à Tom
qui était assis à côté d’elle. J’observais ses petites mains qui gesticulaient fréquemment pour accentuer un mot ou une phrase. Elle les passait souvent dans ses
cheveux courts gris-noir puis sur son visage qu’elle frottait à présent comme si
elle était fatiguée.
Je m’avançai davantage et les observai plus attentivement, incapable en premier
lieu d’analyser ce que je voyais sur ses mains. Elles étaient couvertes de sang séché
jusqu’aux poignets. Norah et Kim allèrent se présenter à la vieille femme.
« Où est Johanna ? demanda Tom en jetant un coup d’œil autour de lui. Viens,
me dit-il en souriant. Pachita, je te présente Johanna, l’une de mes meilleures étudiantes. »
Je m’approchai d’elle et serrai sa main tendue tandis que je fixais son œil droit,
fatigué et dur. Son œil gauche était à moitié fermé, comme par une légère paralysie. Je me sentis tout à coup comme nue quand son regard se focalisa sur moi.
Il était aussi aiguisé et perçant que celui du faucon qui était sur le linteau. Elle
me dit bonjour d’une voix bourrue, puis son œil se tourna vers Tom. Je reculai et
me retrouvai au centre de la salle.
Je me tournai pour observer à nouveau l’autel. Des rayons lumineux apaisants
semblaient à présent émerger de la représentation du guerrier et du crucifix derrière lui. « Seigneur, murmurai-je, je Te remercie pour ce lieu. Après tant d’années passées dans la terreur, Tu m’as finalement amenée dans un temple de
lumière. Laisse-moi Te servir ici, Seigneur. »
Ma prière fut interrompue par la voix d’un beau jeune homme.
« Dites-moi, que ressentez-vous ? », me dit-il. Je détachai péniblement mes yeux
de l’autel lumineux.
« Je n’en suis pas sûre, répondis-je doucement. Je sens que je suis en présence de
mon Dieu. »
Le jeune homme hocha la tête.
« Alors, vous devriez toucher la statue de Cuauhtémoc, s’exclama-t-il. Allez-y,
posez trois fois vos doigts sur la statue ! » Le ton de sa voix exprimait l’urgence.
« Allez-y ! »
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La Rencontre
J’hésitai un instant, effrayée par la statue étincelante.
« Notre Père qui êtes aux cieux… » J’étendis ma main et touchai du bout des
doigts la statue de l’ancien guerrier aztèque qui était maintenant le guide spirituel de Pachita, celui qui avait produit les miracles dont j’avais entendu parler.
Au troisième toucher, un courant électrique traversa mes doigts. Ma respiration
s’accéléra. Je me sentis étrangement légère, détachée. Les prières que j’adressais au
Seigneur et que je répétais sans cesse dans ma tête s’interrompirent d’elles-mêmes
et se turent. Je fus enveloppée par une profonde et douce paix qui s’installa autour
de moi comme un manteau posé sur les épaules d’un prêtre.
L’homme me prit par les mains et m’emmena vers la vieille femme assise sur le
lit de camp.
« Pachita, tu devrais parler avec cette fille ! » Elle tourna son visage fatigué vers
moi et me fixa droit dans les yeux. Son regard intense me transperça. Elle resta
silencieuse pendant plusieurs minutes. Puis une main couverte de sang attrapa la
mienne et me tira plus près d’elle.
« Tu es très sensible, extrêmement sensible, n’est-ce pas ? dit-elle à voix basse. Estu médium ? »
Ces paroles me surprirent, et j’hésitai.
« Eh bien, insista-t-elle, es-tu médium ? »
« Je… je n’en suis pas certaine, Pachita, répondis-je. Quelquefois, je perçois des
choses. »
« Bien, ma petite, finis les cours sur le contrôle mental que tu as commencés avec
Tom puis reviens me voir. »
Puis en se parlant à elle-même elle ajouta : « Nous verrons. Nous verrons. »
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L’ARRIÈRE-ARRIÈRE-TANTE DIXIE
Tante Dixie mourut peu après la naissance de ma mère. Dixie était la sœur du
grand-père de maman. La majeure partie de la famille avait peur d’elle et de ses
étranges pouvoirs. Cependant, un jour, elle fut convoquée auprès des têtes couronnées d’Europe, y compris la reine Victoria et le prince de Galles. Sa photo
parut dans les journaux d’Europe et d’Amérique pendant plus de quinze ans.
Née Dixie Jaratt à Milledgeville en Géorgie, elle découvrit qu’elle avait des dons
extraordinaires la nuit où elle assista à la performance de Lula Hurst, l’une des
premières femmes à avoir été surnommée « la merveille électrique », qui fut très
célèbre en Géorgie jusqu’à la fin du siècle. Selon un article, le spectacle du « petit
aimant de Géorgie » durait deux heures, pendant lesquelles elle pouvait, par
exemple, poser sa main au-dessus d’une chaise et la soulever sans la saisir. Une
douzaine d’hommes étaient incapables de remettre cette chaise au sol ou de briser
sa prise sans secouer ou tordre l’objet. Ils ne pouvaient pas non plus baisser une
queue de billard qu’elle tenait entre ses doigts ni la soulever du sol lorsqu’elle l’y
plaçait.
En posant ses mains au-dessus d’un parapluie ouvert, l’armature se retournait
comme si elle avait été frappée par la foudre. Elle pouvait également soulever
d’une main une chaise occupée par un homme imposant, et la balancer au-dessus
de la paume de sa main comme un œuf. L’article continuait en disant qu’elle présentait bien d’autres tests et que dans chaque ville où elle passait, aucune des personnes qui assistaient à ses performances ne mettait en doute l’authenticité de ses
pouvoirs étranges.
Tante Dixie était aussi connue pour être un excellent médium spiritiste, et pouvait se mettre en transe. Souvent, pendant ses séances, les visages de défunts se
matérialisaient sur le mur, et la maison tout entière tremblait et crépitait comme
si elle était en dessous d’un terrier géant. Elle se réveillait alors de sa transe avec
un terrible mal de tête, sans aucun souvenir des événements qui s’étaient pro19
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duits. Un des membres âgés de la famille se rappela qu’elle pouvait retrouver des
objets perdus et qu’elle avait une force impressionnante lorsqu’elle était en transe.
Elle mourut dans les années 20, seule, oubliée et dans la pauvreté.
Ce n’est qu’en juin 1975, deux ans après que tout fut fini, que j’appris sa prédiction : une personne de la troisième génération, la mienne, hériterait de son don.
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