Combien vaut un cabinet dentaire

Transcription

Combien vaut un cabinet dentaire
N°2 - juin 2013
Union Nationale des Etudiants
en Chirurgie Dentaire
Le mag’ des futurs chirurgiens-dentistes
Argent
Combien vaut un cabinet
dentaire ?
Com’
La France, mauvaise élève
européenne en matière
d’hygiène bucco-dentaire
Assurance
Responsabilité professionnelle : ne cédez pas aux
exigences de vos patients
Actu
Prix de thèse UFSBD 2013
www.ufsbd.fr
Edito
Le mag’ des futurs chirurgiens-dentistes
La fin de l’année approche, bientôt la
thèse et une fois le diplôme en poche,
ce sera le grand saut dans le monde
professionnel. Hors de question pour
autant qu’il s’agisse d’un saut dans
l’inconnu. L’UFSBD est là pour vous
accompagner et ce, dès le début de
votre exercice, afin de faire de cette
étape une réussite. Ce numéro 2 de
Next Dentiste aborde notamment un
sujet essentiel de l’installation: combien
vaut vraiment aujourd’hui un cabinet
dentaire ? Vous trouverez à l’intérieur
plein de réponses pratiques à vos
questions et découvrirez le lancement
du prix de thèse UFSBD en partenariat
avec La Médicale. 3000 € seront à gagner, alors n’hésitez pas à en découvrir
les modalités et à nous adresser votre
thèse pour faire connaître votre travail.
Bonne chance !
Dr Julien LAUPIE
Vice Président de l’UFSBD
Sommaire
Argent
Combien vaut un cabinet
dentaire ?
P.3 - 4
Com’
La France, mauvaise élève
P.5 - 6
européenne en matière d’hygiène
bucco-dentaire
Assurance
Responsabilité professionnelle :
ne cédez pas aux exigences de
vos patients
P.7 - 8
Actu
Prix de thèse UFSBD 2013
« NextDentiste » - Magazine d’information de l’Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD),
7 rue Mariotte, 75017 PARIS. Tél : 01 44 90 72 80
Directeur de la publication : Dr Sophie DARTEVELLE. Rédacteur en chef : Dr Julien LAUPIE. Ont participé également à ce numéro :
Karine SOSSOU et Véronique GARDON.
Conception et réalisation : Agence FreeFruit. Crédit Photos : Shutterstock, Thinkstock. Impression : Imprimerie Unicompo.
Régie Publicitaire : Laurent POUPELLOZ - Tél : 01 44 90 33 99 - [email protected]
Magazine distribué gratuitement à tous les étudiants de 5ème et 6ème année en odontologie.
P.9
Combien vaut un cabinet
dentaire ?
Thèse en poche, la question de l’installation se pose : remplacement, collaboration, salariat, rachat ou création, nombreuses sont les possibilités et les opportunités pour un jeune
praticien. A condition de bien savoir évaluer chaque proposition et de déterminer avec précision la valeur réelle d’un cabinet dentaire.
Chiffres
clefs
•20 à 30 % de son CA annuel,
c’est la valeur
moyenne d’un
cabinet dentaire
actuellement.
•220 000 €
moyenne
nationale du CA
d’un cabinet
Premier remplacement, puis collaboration et enfin rachat d’un cabinet,
voici le cheminement classique d’une grande majorité des praticiens installés aujourd’hui et ce schéma est bien parti pour perdurer. En effet, dans
une période ou la démographie professionnelle est très favorable pour ceux
qui arrivent avec les nombreux départs à la retraite des papy-boomers, où
l’exercice en groupe est plébiscité que ce soit pour des raisons d’organisation pratique, de mise en commun de compétences au service des patients
ainsi que de partage des frais de fonctionnement en hausse ces dernières
années, tous ces éléments mis ensemble ne plaident vraiment pas pour les
créations de cabinets en partant de zéro. Sans parler des nouvelles normes
obligatoires d’accès pour accueillir des personnes handicapées dans les
structures neuves. Cependant, si le rachat de cabinet a la cote aujourd’hui,
c’est particulièrement parce que les prix d’achat de cabinet dentaire sont en
baisse, ce qui est très intéressant pour les nouveaux entrants. A condition
d’évaluer les cabinets en vente à leur juste valeur.
Petit tour d’horizon du propriétaire pour éviter de se faire plumer.
L’évaluation sera fondée sur 2 types d’éléments : les éléments « corporels »
et les éléments « incorporels ».
Évaluation des éléments corporels
Le matériel professionnel : il est en principe évalué de gré à gré, en tenant
compte de sa date d’acquisition, de la valeur marchande ou de la valeur de
remplacement du matériel. Il est également possible de se rapprocher des
fournisseurs pour connaître le prix d’occasion. Dans tous les cas, il est souhaitable d’en parler à un expert-comptable. La liste du matériel ainsi cédé,
avec sa valorisation, doit être annexée à l’acte de cession.
Évaluation des éléments incorporels
Le droit au bail : la clientèle est très attachée à un lieu géographique. Il est
donc essentiel de pouvoir s’installer dans le même local lorsque que l’on
reprend la clientèle d’un confrère.
Si le praticien vendeur est propriétaire des locaux, il pourra les vendre à son
successeur ou lui consentir un bail professionnel. Dans ce cas, le repreneur
3
NextDentiste - Juin 2013
doit être attentif à tous les éléments du bail et prendre conseil auprès d’un
professionnel :
• le bail doit être cessible,
• le bail est d’une durée de 6 ans, il convient de vérifier l’échéance,
• le nouveau praticien doit vérifier s’il a la possibilité de s’associer.
Une vision claire
de l’expertise
comptable
Si le cédant est locataire, il faut s’assurer que son bail est cessible et à défaut obtenir l’accord formel et écrit du propriétaire du local. Si le bail vient
à expiration au moment de la cession ou peu de temps après, il faut se
mettre immédiatement en relation avec le propriétaire pour connaître ses
intentions quant aux conditions de renouvellement du bail.
La clientèle, elle constitue l’élément incorporel principal du cabinet. Il
n’existe aucune règle d’évaluation impérative en la matière. Avec les changements liés à la démographie, les évaluations qui avaient pu jusqu’alors
s’appliquer ne sont plus valables. Pendant longtemps, le montant de la
cession du droit de présentation de clientèle était estimé à 50% du
chiffre d’affaires moyen des 3 dernières années. Désormais l’évaluation
est plus de l’ordre de 20 à 30% du chiffre d’affaires, voire inférieur. Il
faudra également tenir compte de nombreux éléments tels que :
• les possibilités d’accroissement du cabinet,
• la situation rurale ou urbaine,
• la démographie locale,
• la personnalité du praticien cédant,
• le nombre de jours travaillés par an par le praticien, le nombre de
patients vus par an, le nombre de fiches patients actives dans
l’informatique du cabinet
• la répartition des actes (soins, prothèses, implantologie, chirurgie,
actes NR)
• l’engagement de ne pas se réinstaller pour le cédant
Ces différents éléments pourront moduler une première évaluation. Dans
tous les cas, gardez à l’esprit que la tendance est à la baisse, surtout ne vous
précipitez pas pour signer. Demandez conseil auparavant pour évaluer le
cabinet dentaire en fonction de son potentiel propre et du « marché local »
en n’oubliant jamais que cette décision, qui vous engage pour une grande
partie de votre avenir professionnel demande une vraie phase de réflexion
plutôt qu’un coup de cœur.
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NextDentiste - Juin 2013
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La France, mauvaise élève européenne en matière d’hygiène
bucco-dentaire quotidienne
Etat bucco-dentaire, visite chez le dentiste, brossage au quotidien… : les Français apparaissent comme de mauvais élèves en termes d’hygiène bucco-dentaire, par rapport à leurs
voisins européens.
Chiffres
clefs
•10 %
des Français
ne se brossent
même pas les
dents une fois
par jour
•1 minute ,
le temps moyen
de brossage en
France.
5
NextDentiste - Juin 2013
D’après un sondage paru en septembre 2012 dans la presse grand
public, quand plus de la moitié des
Européens interrogés (57%) affirment consulter régulièrement leur
chirurgien-dentiste pour des visites
de contrôle, les français semblent
n’avoir pas encore totalement intégré l’intérêt de la prévention et du
suivi régulier et affirment à 40%
ne se rendre chez le chirurgiendentiste qu’en cas de problèmes
majeurs !
Leur assiduité en matière de brossage ne semble pas, là non plus
au cœur de leurs préoccupations
quotidiennes ! 10 % des Français
ne se brossent même pas les dents
une fois par jour, et ils ne sont que
70 % à le faire au moins 2 fois par
jour tel que l’UFSBD le recommande. Côté durée, là aussi on est
loin du compte : les enquêtes font
ressortir un temps moyen de brossage à peine supérieur à 1 minute
lorsqu’il en faudrait le double. Et
côté renouvellement, là encore la
position des Français est proche de
celle du cancre : environ 100 millions de brosses à dents vendues
chaque année en France (soit 1,5
brosse à dents par an et par habitant) quand on devrait être à près
de 250 millions si tout le monde
changeait de brosse tous les 3 mois
comme cela est nécessaire.
« N’oubliez pas de bien vous brosser les dents matin et soir pendant
2 minutes » …
Voilà une phrase qu’il vous faudra
répéter sans cesse, encore et encore
au fauteuil. Même si votre patient
doit rester l’acteur principal de sa
santé bucco-dentaire, vous devez,
quant à vous, jouer un rôle de catalyseur et de répétition… car seule
la répétition assure le changement
de comportement ! La pédagogie
et la motivation seront pour vous
deux leviers importants dans vos
échanges patients, au-delà des traitements à réaliser.
Pour finir ce « Tour d’Europe »
des meilleurs élèves de l’Hygiène
bucco-dentaire, il nous fallait regarder les chiffres concernant l’utilisation de « autres » produits complémentaires à la brosse à dents
et au dentifrice tels que le bain de
bouche du quotidien, le fil dentaire,
la brossette, l’hydropulseur…) … là
encore la place des Français n’est
pas dans le peloton de tête. A peine
plus d’un Français sur dix (12 %) indique utiliser des bains de bouche
au moins une fois par jour, contre
37 % pour la moyenne européenne
et même 51 % pour les Espagnols.
Même si la santé bucco-dentaire
des Français s’est nettement améliorée ces 25 dernières années, de
nombreux progrès restent à faire.
Ainsi, l’indice CAO (dents cariées,
absentes, obturées) à 12 ans est
passé de 4,20 en 1987 à 1,23 en
2006, avec 56 % d’enfants indemnes
de carie à cet âge.
Un grand pas en
avant en terme
de santé publique, mais tout
n’est pas encore
parfait : la gingivite concerne, en
France comme
dans les autres
pays industrialisés, la moitié des
sujets
adultes.
Et sa prévalence
chez l’enfant et l’adolescent est
sensiblement plus élevée. Plus inquiétant, 7 % des personnes ayant
entre 35 et 65 ans sont atteintes
de parodontite avancée. Et qui dit
« plaque dentaire » dit « maladie
parodontale » à court terme.
C’est pour toutes ces raisons qu’il
est au moins aussi important
de soigner les patients que de
les éduquer et les conseiller afin
qu’ils adoptent au quotidien les
bons gestes et produits pour leur
hygiène bucco-dentaire. Cela est
déterminant pour prévenir toute
récidive et assurer la pérennité de
vos traitements. Le conseil en hygiène bucco-dentaire est d’ailleurs
une des premières attentes des
patients vis-à-vis de leur chirurgiendentiste. Tous les patients doivent
donc bénéficier de traitements prophylactiques locaux adaptés à leurs
besoins à partir d’une évaluation
individuelle de leur risque carieux
et parodontal.
Aujourd’hui, les moyens sont nombreux, mais il n’est pas toujours
facile de les maîtriser. Le premier
d’entre eux consiste en l’enseignement du contrôle de plaque
par élimination mécanique grâce
à du matériel adapté : brosses à
dents manuelles ou électriques,
instruments interdentaires (fil,
brossettes), hydropulseur (en complément éventuel en cas de restaurations prothétiques complexes
et en cas de limitation de la motricité). En association à l’élimination
mécanique du biofilm, plusieurs
principes actifs présentent un vif
intérêt dans le contrôle des agressions et dans la potentialisation
des défenses, que ce soit le fluor
contenu dans les dentifrices, en
choisissant un dosage adapté à
l’âge et au risque carieux, ou certaines huiles essentielles présentes
dans des bains de bouche à usage
quotidien. L’action de prescription
est une démarche essentielle dans
la prise en charge des patients
afin d’indiquer précisément et de
manière personnalisée, le matériel
et les produits adaptés au risque et
à la maladie. Pour le patient, cette
trace écrite est une représentation
physique, consultable chez lui, des
recommandations orales évoquées
lors de la consultation.
Infos pratiques
Depuis plus de 40 ans,
l’UFSBD ne cesse des
répéter ses messages de
prévention auprès du
grand public. C’est aussi
à chaque praticien dans
son cabinet de poursuivre
cette éducation en enseignant les bonnes règles
d’hygiène bucco-dentaire
pour améliorer le comportement des Français. Voilà
un récapitulatif des nos
recommandations :
L’UFSBD recommande le
brossage des dents deux
fois par jour, pendant
2 minutes, avec un
dentifrice fluoré et le
nettoyage de la plaque
entre les dents une
fois par jour avec du fil
dentaire.
Cependant, à chaque fois
qu’on ne peut pas se laver
les dents, l’UFSBD recommande de mâcher un
chewing gum sans sucres
qui constitue un moyen
efficace de lutte contre les
caries dentaires. Enfin si
le patient a des difficultés
pour se brosser les dents
ou du mal à utiliser le fil
dentaire, l’UFSBD recommande d’utiliser un bain
de bouche au quotidien
qui pourra offrir une protection supplémentaire.
NextDentiste - Juin 2013
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Responsabilité professionnelle :
ne cédez pas aux exigences de
vos patients
Une des causes importantes de l’augmentation des sinistres réside dans le fait que certains
praticiens, particulièrement en début d’exercice, cèdent trop facilement aux désirs de leurs
patients qui se montrent de plus en plus exigeants sur la nature des traitements proposés.
Peut on éviter d’arriver à de telles situations ?
Chiffres
clefs
•5 % des praticiens déclarent
chaque année
un sinistre à leur
assureur RCP
•50 % des
conflits avec un
patient trouvent
une solution à
l’amiable.
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NextDentiste - Juin 2013
L’obligation de prudence s’impose à
tout praticien et consiste à instituer
un traitement qui repose sur des
bases cliniques sérieuses. Ainsi, vous
ne devez pas céder aux exigences
de vos patients afin de les satisfaire
mais, au contraire, leur expliquer ce
qui leur convient et ce qui est leur
est contre-indiqué en fonction de
leur état. En effet, vous êtes le seul
compétent dans ce domaine, c’està-dire « le véritable professionnel »
et il vous appartient d’orienter votre
patient vers tel ou tel projet thérapeutique et de refuser, si nécessaire,
la réalisation de soins ou de travaux
qui vous paraîtraient totalement
inutiles et médicalement injustifiés.
Facile à dire sur le papier, plus compliqué parfois dans la réalité même
si il est capital de ne pas céder. Si un
patient est préoccupé par des considérations esthétiques, il vous appartient de procéder à la réalisation des
soins et des travaux conformément
aux données acquises de la science,
en fonction des risques encourus et
des conséquences prévisibles (préalablement exposés dans le cadre
du consentement éclairé), sans être
déterminé par le seul désir esthétique de votre patient, désir parfois
purement accessoire par rapport
aux considérations médicales. Vous
ne pourrez pas, non plus faire signer
une décharge de responsabilité,
façon « à vos risques et péril ». Un
tel document ne vous exonérerait
pas de votre responsabilité vis-à-vis
de votre patient et, en outre, n’aurait aucune valeur juridique devant
les tribunaux. Il pourrait même se
retourner contre vous. Le Tribunal
de Grande Instance de Caen a ainsi
retenu la responsabilité d’un jeune
confrère tout juste installé qui avait
réalisé un bridge en extension sous
la pression de sa patiente pour
combler un édentement et qui a
provoqué, six mois après la pose, la
fracture de deux piliers. La patiente
porte plainte et le tribunal pointe
« son manquement au devoir de
conseil ainsi que d’une conception
inadaptée aux soins auxquels il s’est
obligé en la pratiquant ». Le juge
précise par ailleurs qu’il incombait
au praticien « en tant que professionnel consulté en cette qualité,
non pas de réaliser des soins quelconques mais au contraire dans
le dialogue » de convaincre son
patient de ce qui correspondait à
un traitement réellement adapté.
Le tribunal a ainsi considéré que le
praticien avait manqué à son obligation de prudence, considérant
qu’il n’aurait pas du entreprendre
un traitement conformément aux
souhaits du patient alors que ce
traitement était préjudiciable à
son état. C’est précisément pour
ce genre de situation que la loi fait
obligation aux professionnels
de santé de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle.
L’assurance RCP a
pour but de prendre en charge le
préjudice subi par un patient en
lui accordant des dommages et
intérêts. Ainsi, au cours de votre vie
professionnelle, vous pourrez peut
être voir votre responsabilité engagée devant les juridictions civiles,
pénales et disciplinaires.
Ce sont
les juridictions de l’ordre judiciaire
qui peuvent condamner un professionnel de santé à verser une indemnité en réparation du préjudice
subi par le patient du fait des soins
donnés.
Les juridictions pénales
peuvent elles prononcer une peine
d’amende et/ou de prison.
Enfin, les
juridictions disciplinaires peuvent
sanctionner un professionnel de
santé en lui infligeant une peine
disciplinaire (avertissement, blâme,
interdiction temporaire ou définitive d’exercice, radiation du tableau
de l’Ordre). Si jamais vous retrouvez
dans une telle situation (ça n’arrive
pas qu’autres même en essayant de
travailler du mieux possible), votre
assurance RCP mettra ainsi à votre
disposition une équipe de juristes
exclusivement spécialisés dans la
responsabilité civile médicale. En
cas de réclamation d’un patient,
chirurgiens-dentistes et juristes
spécialisés mettront en œuvre
tous les moyens pour contenir les
conséquences dommageables du
sinistre. Si jamais votre responsabilité est mise en cause, l’objectif sera
d’éviter les procédures longues et
aléatoires, de dialoguer avec le patient et de rechercher une solution
équitable. Cela permet d’ailleurs
de régler le conflit à l’amiable dans
50% des cas. Si jamais la conciliation n’aboutit pas, votre assureur
RCP sera alors à vos côtés pour vous
défendre devant toutes les juridictions : civile pour les fautes, pénale
pour les infractions ou devant l’instance ordinale et prendra en charge
tous les frais du procès. Enfin, des
plafonds de garantie conformes à
la réglementation, si votre responsabilité est retenue, couvriront le
règlement des indemnités déterminées, mettant totalement à l’abri
du risque d’avoir à payer sur vos
fonds propres. Inutile de trop s’alarmer non plus, car plusieurs études
récentes ont montré qu’on était très
loin d’une judiciarisation à l’américaine concernant les conflits entre
patients et chirurgiens-dentistes.
Mais mieux vaut prévenir !
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installer en libéral ?
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NextDentiste - Juin 2013
8
Prix de thèse UFSBD 2013
Profitez d’une opportunité
unique pour faire connaitre
votre travail de thèse !
L’Union Française pour la Santé BuccoDentaire (UFSBD), association de chirurgiens-dentistes qui réunit la profession autour de valeurs et d’actions pour améliorer
la santé des Français, en partenariat avec La
Médicale, assureur spécialiste des professionnels de santé et à laquelle 1 chirurgiendentiste sur 2 fait confiance, créé en l’événement en organisant la première édition de
son Prix de Thèse qui sera décerné lors du
Congrès 2013 de l’ADF.
Pour cette 1ère année, les candidatures
sont ouvertes à tous les étudiants et jeunes
confrères ayant soutenu leur thèse de doctorat en chirurgie dentaire en 2012 ou en
2013 et dont le thème de leur travail porte obligatoirement sur un des sujets suivants :
• prévention-prophylaxie-hygiène bucco-dentaire
• environnement professionnel
• communication patient.
Un jury composé de personnalités professionnelles et d’experts sera chargé d’étudier les thèses proposées et 3 prix seront remis aux gagnants pour une dotation globale d’un montant de 3 000 euros. Le
premier prix est doté d’une somme de 1500 euros, le deuxième prix d’une somme de 1000 euros et le
troisième prix d’une somme de 500 euros.
Ne ratez pas l’occasion et postulez au prix de thèse UFSBD !
Si vous souhaitez participer, renvoyez votre dossier complété à l’UFSBD,
Prix de Thèse UFSBD , 7 rue Mariotte 75017 Paris. Contact : 01.44.90.93.99 , [email protected].
Dossier de candidature et règlement disponibles sur www.ufsbd.fr , espace étudiants
Date limite de dépôts des dossiers de candidature : le 30 octobre 2013.
Le mag’ des futurs chirurgiens-dentistes
A l’heure où Marseille se pare se mille feux
dans le cadre de « Marseille 2013 : capitale européenne de la culture », la cité
phocéenne a également été le théâtre
du 83ème congrès de l’UNECD.
Durant trois jours, près de 100 représentants étudiants de facultés de chirurgie dentaire de France se
sont donnés rendez-vous, sur les bords de la Méditerranée, pour de nombreuses activités sauf celles de
bronzer au bord de la plage du Prado !
En effet, le programme des congressistes fut chargé…
Le traditionnel « Tour des Facs », véritable institution
des congrès de l’UNECD, a permis d’établir un état
des lieux des actualités de chaque faculté, ainsi que
les problèmes rencontrés tant sur le plan universitaire qu’associatif.
D’autre part, les formations telles que le processus
de Bologne, la passation de bureau ou encore les
instances professionnelles, ont permis d’éclairer les
connaissances des étudiants présents.
En outre, le Conseil d’Administration du Samedi matin a permis d’aborder de multiples sujets tels que :
Union Nationale des Etudiants en Chirurgie Dentaire
www.unecd.com
Suivez-nous sur
• le dossier brûlant de Pessoa, avec quelques
nouvelles du front de lutte contre cet établissement privé varois (plus de 9 000 personnes ont
signé la pétition de la FAGE en ligne sur le site
www.fermonspessoa.org).
• les élections CNESER à venir.
• le nouveau numéro du mois de Mai, de
« la Gazette de l’UNECD » à paraître dans quelques
jours.
• un point sur les questions sociales.
• et également, le lancement imminent de la grande
enquête de l’UNECD relative aux conditions sociales et de travail des étudiants en odontologie.
L’ensemble du bureau de l’UNECD remercie chaleureusement l’équipe marseillaise organisatrice de ce
congrès qui fut, et ce n’est point une surprise, une
grande réussite. À noter, en outre, que le prochain
Congrès national aura lieu les 7, 8, 9 et 10 Novembre
2013 en terres lyonnaises.
Nos cabinets ont tous
une chose en commun :
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L’ E S P R I T T R A N Q U I L L E
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Henry Schein, créateur de cabinets.