Creation dynamique d`activites adaptees dans un
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CREATION DYNAMIQUE D’ACTIVITES ADAPTEES DANS UN ENVIRONNEMENT D’APPRENTISSAGE A DISTANCE Claude MOULIN MEDIATECH S.r.l. [email protected] Jean-Christophe PAZZAGLIA CRS4 [email protected] Résumé La création dynamique d’activités est un problème crucial dans le développement de plate-forme d’apprentissage à distance. Nous présentons à partir d’un exemple particulier un modèle apportant une solution à ce problème. Il consiste en la définition de plusieurs niveaux de documents pédagogique écrits en XML, donc réutilisables sous différentes formes. Ce sont des feuilles de style conçues spécialement pour ces structures qui en permettent la transformation. Celle-ci est activée pendant le déroulement d’un cours et le résultat est transmis directement à l’apprenant. Elaborées dynamiquement, comme réponse d’un système d’apprentissage à une requête, les activités proposées peuvent être aisément adaptées soit à la nature de la demande soit au modèle particulier que le système attribue à un étudiant. Mots-clés : Système d’apprentissage à distance, système dynamiquement adaptatifs, typologie de documents, XML Abstract The dynamic creation of activities is a crucial issue in the development of a web-based learning environment. From an example, we present a solution to this issue. Our model is composed of several pedagogical document levels. All documents, written using XML, are therefore reusable. Specific stylesheets allow the transformation of the basic documents. This transformation occurs during the running of a course and its result is directly transmitted to the learner. Activities proposed to the learner are dynamic system responses to his/her requests. So they can be easily adapted to either the request nature or the student model that the system has built. Keywords: Distance learning environment, dynamically adaptive system, document typology, XML. partir d’un matériel pédagogique spécifique. Leur caractère interactif est un facteur favorable à l’apprentissage. Dalgarno, par exemple, propose des types d’activités qui facilitent la réalisation d’objectifs spécifiques de formation (Dalgarno 1998). Le propos de cet article n’est pas de développer le modèle complet de notre plate-forme d’apprentissage (Sommaruga et al. 2000), mais de présenter à l’aide d’un exemple, le modèle nous permettant de créer dynamiquement une activité. La création dynamique des activités est la clé qui permet une réelle adaptivité d’un cours à un étudiant (Brusilovsky 1998). L’implémentation de ce modèle bénéficie des technologies informatiques récentes, telles la technologie des servlets ou le paradigme XML. Structure et Filtrage du Contenu de Base Il est possible de classifier de différentes façons, les activités données à un étudiant. Certaines ont un caractère peu interactif comme les activités de lecture de textes, d’observation d’images ou d’écoute d’éléments sonores. D’autres, comme les tests, sont beaucoup plus interactives. Nous avons répertorié une dizaine de types de tests différents, comme les questionnaires à choix multiple ou les questions à réponses vrai ou faux. Introduction Notre recherche s’inscrit dans le cadre de la conception d’environnements d’apprentissage à distance dont Nicolas Delestre donne un exemple très intéressant dans sa récente thèse (Delestre 2000). Nous nous situons dans une perspective constructiviste de l’apprentissage (Gagné et al. 1992) où l’étudiant en agissant se donne la possibilité de construire ses propres connaissances. Nous mettons donc l’accent sur les activités proposées à l’étudiant. Elles doivent être conçues tout d’abord pour l’étudiant lui-même (Fraïssé 1999) et ensuite à Figure 1 : un exercice à trous Nous envisageons ici l’exemple de l’exercice à trous (cf figure 1). Il en existe plusieurs variantes suivant que les réponses attendues sont libres, figurent dans un ensemble restreint de possibilités et sont proposées ou non à l’étudiant. La variante que nous avons choisie (cloze en anglais), consiste à présenter dans un ordre quelconque les mots ou expressions servant à occuper les intervalles libres mais pas nécessairement dans la forme grammaticale adéquate, puis le texte où figurent les espaces libres. La structure des documents pédagogiques où se trouve le contenu destiné à ce type d’activité doit être telle qu’un même document ou que l’un de ses fragments puisse être réutilisé. Un fragment doit pouvoir servir à la construction de plusieurs activités différentes et une activité doit pouvoir être construite à partir de plusieurs documents. Ce principe nous a conduit à choisir XML (xml 1998) comme langage pour écrire les documents pédagogiques de base (Moulin 1999). Dans un document XML, l’information est sertie à l’intérieur de balises sémantiques. Ces balises permettent de retrouver les fragments utiles, de les extraire et de les utiliser de différentes manières. <paragraph-text> Their <complement type="glossary" complementref="gl4">doom and gloom</complement> talk was prompted by one of their own creations: an <complement type="glossary" complement-ref = "gl5"> autonomous</complement> robot that learns from its environment. </paragraph-text> Le fragment XML précédent montre que le contenu de la balise paragraph-text peut être montré dans une page HTML : - soit intégralement en écrivant le contenu des balises complement: Their doom and gloom talk was prompted by one of their own creations: an autonomous robot that learns from its environment. - soit avec des trous en remplaçant le contenu des balises complement par des espaces : Their _________ talk was prompted by one of their own creations: an _________ robot that learns from its environment. Il montre qu’il est également possible de ne sélectionner que les fragments correspondant aux balises complement : doom and gloom, autonomous L’extraction d’information à partir d’un document XML ou plus généralement la transformation d’un document XML en un document HTML peut se faire grâce à un processus automatisé. Pour ce faire, nous avons utilisé pour notre part le processeur LotusXsl (lotusxsl 2000). Ce processeur possède d’autres possibilités que de produire un contenu HTML, mais il est hors de propos de les détailler dans cet article. Cet outil prend en entrée un document XML et une feuille de style prédéfinie pour la structure de ce document XML. Il construit, à partir des règles écrites dans la feuille de style, le code HTML correspondant. La règle suivante, extraite d’une feuille de style XSLT (xslt 1999) s’applique aux éléments balisés complément et permet d’écrire leur valeur (doom and gloom, autonomous, …). <xsl:template match="complement"> <span class="complement"> <xsl:value-of select="."/> </span> </xsl:template> Création Dynamique d’Activité Nous avons fait le choix d’écrire un contenu pédagogique dans le langage XML parce que son balisage sémantique nous permet de réutiliser de différentes façons nos documents. Il faut en outre produire un contenu visualisable dans les butineurs (browsers) les plus utilisés actuellement. Or ceux-ci n’acceptent que des documents écrits dans le langage HTML. Ces documents sont constitués de pages qui sont soit stockées dans des fichiers permanents soit construites par une application et envoyées aussitôt à leur destinataire sans être préalablement enregistrées. On parle alors de construction dynamique de pages HTML. Cette dernière façon de faire à l’avantage de pouvoir adapter le contenu et la présentation de l’information à l’utilisateur qui la requiert. Adapter le contenu signifie plus exactement pour nous, choisir les fragments d’information dans un ou plusieurs fichiers XML de base et de les présenter dans une page HTML construite dynamiquement. Une application, comme le processeur que nous utilisons, requise pour la transformation en HTML d’un document XML, écrite en Java, peut être utilisée par un serveur à l’issue d’une requête d’un client et le code HTML résultant retourné directement sans être sauvegardé dans un fichier. La technologie des serveurs d’applications (appelées servlets) est suffisamment développée et normalisée maintenant pour pouvoir implémenter les services les plus sophistiqués. Nous avons vu dans l’exemple précédent qu’il est possible à partir d’un document XML regroupant le contenu pédagogique de base, d’extraire l’information nécessaire à la construction d’une page HTML, représentant une activité fournie à un étudiant. Mais, ce niveau de document est insuffisant pour qu’un système puisse décider de proposer une activité à un étudiant et de l’élaborer dynamiquement. Il doit être possible de décrire une activité grâce à une forme déclarative des connaissances qui lui sont associées. Une activité possède entre autres propriétés, un type, un niveau et correspond à un certain type d’apprentissage. Il faut également faire figurer l’adresse (URL) du ou des documents de base qui possèdent le contenu pédagogique. Nous avons choisi de regrouper les connaissances nécessaires à la création dynamique de pages adaptées sous forme déclaratives dans des fichiers XML. Nous dirons que ces fichiers sont d’un niveau supérieur (meta), par rapport au niveau des documents de base. <?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?> <!DOCTYPE activity SYSTEM "../../Structures/activity.dtd"> <activity basic-document-url = "BD-marked-text-d1.xml" basic-document-url1 = "BD-cloze-d1.xml" activity-type = "practical-exercise" level = "medium" learning-style = "l-i" /> Le fichier XML précédent est un descripteur d’activité. Il montre que les fragments seront pris dans deux documents de base. Le fichier "BD-marked-textd1.xml" utilisé également par une activité de type reading-text, sert aussi à montrer le texte sans trous, fournissant ainsi la solution de l’exercice. Le type de l’activité permet de choisir les fragment nécessaires. Le style d’apprentissage donne des indications sur la façon de présenter l’information (couleur, police de caractères, disposition dans la page …) (Moulin et Pazzaglia 1999). Les autres connaissances nécessaires qui permettent de choisir les fragments à extraire des documents de base sont contenues dans des fichiers particuliers, les feuilles de style. Une feuille de style XSLT traduit sous forme de règles à appliquer sur un ou plusieurs documents XML les connaissances liées à un type d’activité. Ces feuilles de style sont des fichiers permanents, mais comme il est possible de prendre l’adresse d’un document dans un fichier XML et d’aller extraire de l’information dans le document situé à cette adresse, elles ont un caractère totalement générique. La figure 2 montre la dynamicité de la création de pages HTML. A partir de la requête d’une activité, le système détermine la feuille de style à utiliser, puis communique au processeur l’activité et la feuille de style. Celui-ci, applique ensuite les règles contenues dans la feuille de style, règles qui utilisent les informations situées dans les documents de base et dans le descripteur d’activité, puis retourne le code HTML en réponse. Requête (d’activité) Système Choisit la feuille de style Appelle le processeur Processeur Réponse Code HTML Descripteur d’activité Fichier de configuration Descripteur d’activité Feuille de style Documents de base Figure 2 : production dynamique de code HTML Le langage HTML possède la particularité de pouvoir afficher dans une même fenêtre plusieurs fichiers HTML associés à des sous-fenêtres (cf figure 3) appelées frames. Chaque frame est associée à la requête d’un document source, en général un document HTML statique. Mais, il suffit d’associer chaque frame non plus à un document statique mais à un document dynamique comme nous l’avons vu précédemment pour créer une activité complexe, regroupant simultanément plusieurs activités similaires à celle définie précédemment. Le cycle est alors le suivant. A partir d’une requête initiale, une première application décide des requêtes que chacune des frames va contenir et crée dynamiquement une page HTML composée de ces frames retournée au butineur client. Celui-ci, pour déployer la page correctement, requiert auprès du serveur les services nécessaires (en fait plusieurs fois la même catégorie de service dans notre exemple) à la construction de chacune des sous-fenêtres. Figure 3 : plusieurs activités simultanées Modèle Général de Documents Les Documents de Base Pouvoir adapter le contenu et la présentation de l’information à un utilisateur nécessite un matériel de base préparé à un emploi multiple. C’est pourquoi nous pensons qu’il doit avoir une granulation de structure assez fine. Nous nous sommes résolument tournés vers l’utilisation de XML et nous avons défini pour cela un modèle de structure (DTD) décrivant les documents de base. Il regroupe une typologie de documents particuliers aux domaines d’application (cours de math, cours d’anglais, cours d’XML par exemple) et une typologie de documents indépendants du domaine d’application comme les tests. Les lignes suivantes extraites de la DTD montrent qu’il est aisé de compléter et d’augmenter celle-ci sans modifier les fichiers XML conformes et déjà élaborés. <!ENTITY % structure "(%specific-structure;|%generalstructure;)" > <!ENTITY % specific-structure "%english-structure; | %xml-structure; | %math-structure;"> <!ENTITY % general-structure "test|example"> <!ENTITY % english-structure "markedtext|glossary|cloze-data"> <!ELEMENT basic-document (%author-data;, %knowledge-link;, %description;, %structure;)> En ce qui concerne les documents de mathématiques, nous avons en particulier créé une DTD pour la description d’énoncés de problèmes de géométrie, des solutions de ces exercices et de la liste des théorèmes utilisables. Nous avons également prévu l’écriture dans différentes langues des exercices sans changer les fichiers XML correspondants. Nous avons également travaillé sur la définiton des documents servant à créer des tests. Elle doit permettre d’envisager l’ensemble des informations qui pourront être exploitées pendant l’exécution d’un test. Leur utilisation effective dépend du comportement de l’étudiant. Il faut bien évidemment définir les questions, les réponses possibles, les réponses justes mais également les suggestions possibles et les retours en cas de mauvaises propositions de la part d’un étudiant. Utiliser ou non les suggestions sont des possibilités qui dépendent de la façon d’aborder un test et non du test lui-même. Notre DTD laisse la possibilité d’adaptater ce type de tests aux critères associés à un style d’apprentissage par exemple. <!ENTITY % questiontype "multiplechoice | truefalse | shortanswer | hotimage | matching | fill-in | ordering |dictation | crossword"> <!ELEMENT test (title?, date?, instruction?, questiontitle?, (%questiontype;)+)> <!ELEMENT multiplechoice (questiontext, answer+, hint*, feedback*)> <!ELEMENT answer (answertext, hint*)> <!ATTLIST answer ident ID #IMPLIED correct (yes | no | close) "no" weight CDATA #IMPLIED> basic-document-url1 CDATA #IMPLIED activity-type %activity-types; role %role-type; level %level-type; learning-style %learning-style-type; teaching-style %teaching-style-type;> Il est probable que la structure évoluera avec l’avancement de nos travaux, mais elle répond déjà à plusieurs contraintes pédagogiques que nous introduisons dans le système. A partir de quel matériel de base la construire ? C’est le rôle des adresses (url) des documents XML de base et du type de l’activité. A quoi va servir l’activité ? Dans quel style d’apprentissage et quel style tutoriel sera utilisée l’activité ? Cette méta-connaissance permet au système d’avoir des comportements distincts lorsqu’un même test est donné à différents étudiants. Le système doit contenir des fichiers de configuration pour retrouver par exemple la feuille de style à utiliser en fonction d’un type d’activité particulier. <ActivityLink> <ActivityXslLink> <link activity-type = "reading-text" stylesheet-name = "AC-reading-ls.xsl"/> <link activity-type = "reading-definition" stylesheet-name = "AC-reading-ls.xsl"/> <link activity-type = "practical-exercise" stylesheet-name = "AC-cloze-ls.xsl"/> … </ActivityXslLink> … </ActivityLink> Parallèlement à la définition des structures de base, il est nécessaire de décrire pour certaines d’entre elles leurs différentes utilisations. Ainsi pour les cours d’anglais, la structure marked-text permet aussi bien de présenter un texte dans son intégralité qu’un texte à trous. Pour l’instant ces connaissances ne sont pas déclaratives et c’est l’association d’un document de base avec une feuille de style spécifique qui réalise le filtrage de l’information. Nous envisageons de compléter notre modèle pour intégrer les connaissances sur les différentes utilisations, communes ou séparées, des documents de base. A partir d’un fichier XML conforme à la DTD des activités, de quelques fichiers de configuration et de description des connaissances, le système peut construire dynamiquement les pages HTML qui sont envoyées à l’étudiant. L’outil principal utilisé est le processeur lotusXsl, mais lorsque les pages à créer nécessitent une moindre transformation des documents de base ou une programmation que ne permet pas la définition de XSLT, il est toujours possible d’utiliser des servlets ad hoc ou la technologie des Java Server Pages. Le Descripteur d’Activité Notre recherche concerne l’adaptabilité des systèmes d’apprentissage à distance. Nous sommes partis de l’hypothèse que c’était le style d’apprentissage d’un étudiant qui devait principalement guider le système. Le choix des activités proposées, la façon de les présenter et d’évaluer les réponses à des tests en dépendent étroitement. Un système d’apprentissage doit élaborer des activités à partir d’un contenu pédagogique. Nous avons pensé que ce contenu devait avoir une structure spécifique pour qu’un système qui l’utilise soit réellement et dynamiquement adaptatif. Nous avons proposé dans cet article un modèle de documents qui nous paraît répondre à ces exigences. Cependant il reste ouvert Conclusion Lorsque nous nous plaçons au niveau de la plate-forme d’apprentissage, il existe en plusieurs endroits des instances qui sont à même de décider ou de proposer les activités sur lesquelles l’étudiant pourra travailler. C’est en général un agent tutoriel qui, en fonction du modèle de l’étudiant (situation courante, style d’apprentissage, …) choisit l’activité qu’il peut conseiller. Notre modèle, pour être adaptatif avait besoin d’une description des activités. Nous avons donc défini une structure particulière présentée cidessous. <!ELEMENT activity EMPTY> <!ATTLIST activity basic-document-url CDATA #REQUIRED dans le sens où il peut aisément s’enrichir de nouvelles structures. Actuellement ce sont principalement les feuilles de style attachées aux documents XML qui implémentent les méta-connaissances du système. Notre recherche est axée maintenant sur une plus grande déclarativité de ces connaissances pour pouvoir les intégrer de différentes façons et de rendre génériques et donc davantage réutilisables les feuilles de style nécessaires. Références Brusilovsky P. 1998. Adaptive Educational Systems on the World-Wide-Web: A Review of Available Technologies. Workshop-Intelligent Tutoring Systems on the Web, ITS 98. http://wwwaml.cs.umass.edu/~stern/webits/itsworkshop/brusilovsk y.html Dalgarno B. 1998 Choosing learner activities for specific learning outcomes: A tool for constructivist computer assisted learning design. Edtech'98 Proceedings. http://wwwasu.murdoch.edu.au/aset/confs/edtech98/pu bs/articles/abcd/dalgarno.html Delestre N. 2000 METADYNE, Un Hypermédia Adaptatif Dynamique pour l’enseignement, thèse de l’université de Rouen. Fraïssé S. 1999 Ingénierie hypermédia, prendre en compte le retour expérimental et l’incrémentalité dans le processus de création, thèse de l’université de Montpellier II. Gagné R., Mills R., Briggs L. et Wager W. 1992. Principles of Instructional Design. 4th ed. Fort Worth: Harcourt Brace Jovanovich College Publishers. Moulin C. 1999 Typology of shared documents in a Web-based learning environment, Proceedings of the AIED'99 workshop on "Ontologies for Intelligent Educational Systems", p. 58-65. Moulin C. Pazzaglia J.C. 1999 Documents Pédagogiques Adaptatifs dans un Environnement d’Apprentissage Distribué, Actes de l’atelier “Documents Virtuels Personnalisables” de la conférence IHM’99, Montpellier, p. 27-31. Sommaruga L., Catenazzi N., Giroux S. et Moulin C 2000. The NURAXI Web-based learning environment architecture, conférence Edmedia2000, à paraître. Lotusxsl 2000 http://www.alphaworks.ibm.com/ Xml 1998. W3C Recommendation Extensible Markup Language (XML 1.0) http://www.w3.org/TR/REC-xml Xslt 1999. W3C Recommendation Extensible Stylesheet Language Transformation http://www.w3.org/TR/xslt