GUIDE POUR LA RÉDACTION ET LA PRÉSENTATION DES

Transcription

GUIDE POUR LA RÉDACTION ET LA PRÉSENTATION DES
Faculté de Gestion des Affaires
Un Engagement vers une Culture d’Excellence
Faculty of Business Administration
A Commitment towards a Culture of Excellence
GUIDE POUR
LA RÉDACTION ET LA PRÉSENTATION
DES MEMOIRES ET
DES PROJETS DE FIN D’ETUDE
A L’USAGE DES ETUDIANTS
FACULTE DE GESTION DES AFFAIRES
Licence et Mastère en Sciences de Gestion
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GUIDE POUR
LA RÉDACTION ET LA PRÉSENTATION
DES MEMOIRES DE LICENCE
ET DES PROJETS DE FIN D’ETUDE
A L’USAGE DES ETUDIANTS *
Ce guide a été inspiré des documents suivants :
1. Guide des mémoires de troisième cycle, Guide des mémoires, Anne Sophie Andrew et
Aldo Levy
2. Le petit guide à l’usage du rédacteur d’un mémoire ou d’un rapport de stage (1999),
Université Charles de Gaulle, Lille III, UFR de Mathématiques, Sciences Economiques
et sociales.
3. Guide de rédaction d’un mémoire de maitrise (2000), université de Tunis, institut
supérieur de Gestion.
4. La Rédaction d’un mémoire, Guide pratique pour l’étudiant, Mai 2004.
5. Guide pour la rédaction et la présentation des Thèses, Ministère de l’éducation
nationale, de l’enseignement supérieur et de recherche, France (2007)
Préparé par Dr. Maria Hilal
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SOMMAIRE
Guide pour la rédaction et la présentation des mémoires de LICENCE et des projets de fin d’étude
Introduction…………………………………………………………………………………………………...……..3
1
Valoriser les mémoires…………………………………………………………………………………….4
2
Les conseils avant la rédaction...…………………………………………………………………………..4
2.1- Détermination du sujet de recherche………………………………………………………………….4
2.2- La relation avec le directeur/directrice de mémoire……...…………………………………………...5
2.3- Recherche de la documentation………………………………………………………………………5
2.4- Le mémoire impersonnel……………………………………………………………………………..5
2.5- Conseils pratiques et erreurs à éviter…………………………………………………………………6
3
Comment structurer son mémoire pour faciliter sa valorisation: éléments obligatoires………….……….7
3.1- Page de couverture……………………………………………………………………………………7
3.2- Remerciements………………………………………………………………………………………..7
3.3- Table des matières ou plan du mémoire………………………………………………………………7
3.4- Introduction…………………………………………………………………………………………...7
3.5- La première partie: la Théorie sur "…." ………………………………………………...……………8
3.6- La deuxième partie: la Pratique "cas du…."……………………………………………...…………..8
3.7- La troisième partie: discussions et recommandations………………………………………………..9
3.8- Conclusion……………………………………………………………………………………………9
3.9- Bibliographie………………………………………………………………………………………..10
3.10- Annexes……………………………………………………………………………………………11
4
Comment présenter son mémoire pour favoriser sa lisibilité: Eléments obligatoires……………………12
4.1- Dactylographie………………………………………………………………………………………12
4.2- Numérotation des pages……………………………………………………………………………..12
4.3- Les chapitres...………………………………………………………………………………………12
4.4- pas de ligne seule……………………………………………………………………………………12
4.5- les schémas et les tableaux…………………………………………………………………………..12
4.6- page de mémoire…………………………………………………………………………………….12
5
Dépôt du mémoire………………………………………………………………………………………..13
5.1- Dépôt éléctronique avant la soutenance……………………………………………………………..13
5.2- Dépôt sous forme de papier avant la soutenance……………………………………………………13
6
La soutenance…………………………………………………………………………………………….13
6.1- A quoi sert la soutenance?............................................................................................................... 1 3
6.2- Présenter son travail…………………………………………………………………………………14
6.4- Quelques petits conseils……………………………………………………………………………..14
6.5- Répondre aux questions……………………………………………………………………………..15
Guide pour la rédaction et la présentation des mémoires de MASTER
Table des matières
Pourquoi ENCORE un guide ?.............................................................................................................................18
Le mémoire du MASTER: démarche et mise en forme …………………………………………………..........19
1. La démarche
…………………………………………………………………….................................19
1.1. Du sujet à l’objet de la recherche……………………………………………………...................................19
1.2. Les étapes du mémoire ……………………………………………………………………………………..21
1.3. Comment se constituer une bibliographie ? ………………………………………………………………..23
2. La forme du mémoire ………………………………………………………………………………………...24
2.1. Volume et mise en forme …………………………………………………………………………………..24
2.2. La structure …………………………………………………………………………………………………25
2.3. Notes et renvois …………………………………………………………………………………………….28
2.4. Les normes de présentation bibliographique ……………………………………………………………….29
3. La soutenance du mémoire …………………………………………………………………………………...29
Conclusion ………………………………………………………………………………………………………30
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INTRODUCTION
Une des caractéristiques essentielles du deuxième cycle de notre Faculté des Affaires
est l’obligation qui est faite aux étudiants de rédiger un projet de fin d’étude, un mémoire.
Ces mémoires constituent l’élément prépondérant de l’obtention du diplôme car ils
confirment essentiellement la qualité de leur formation et de leur capacité à l’utiliser. Ces
mémoires déterminent un véritable seuil de compétences.
Chaque diplôme de deuxième cycle a sa spécificité (selon la spécialisation). Chacun de ces
mémoires exigés pour l’obtention de chacun de ces diplômes va bien sûre tenir compte de cette
spécificité. Exemple, un mémoire de Finance est différent d’un mémoire de Marketing.
Or ces mémoires s’inscrivent dans une disposition commune ; évaluer la capacité des
étudiants à :
- Prendre une distance critique par rapport à leur apprentissage théorique et pratique.
- Dégager des problèmes et des questions qui constituent des moteurs de recherche ou
avancée générale dans la réflexion.
- Mener une recherche en sachant :
1) utiliser les outils méthodologiques de leurs spécialisations et disciplines
2) utiliser leur savoir et leur savoir-faire
3) ouvrir le champ de leur réflexion aux différentes disciplines sans se limiter à la leur
seule.
4) Apporter une réponse claire et argumentée à la question qu’ils posent.
- Collaborer avec un directeur de recherche en sachant organiser leur travail,
programmer les étapes, évaluer les difficultés et avoir une vue prospective pour
l’avenir.
- Communiquer les résultats de leur mémoire à travers la rédaction d’un document qui
s’adresse à leur Faculté et au public.
- Savoir rédiger un document qui n’est ni un rapport de stage, ni de mission, ni une
thèse, ni une compilation d’ouvrages ou d’informations diverses.
Pour répondre à cet objectif et rédiger le document qui est demandé ;
Le présent guide a pour objet d’aider les étudiants en Licence pendant la phase de rédaction
de leurs projets de fin d’année pour permettre une meilleure valorisation de leur travail.
Ils trouveront ci-après des recommandations relatives à la structuration logique et à la
présentation de leur mémoire.
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1
Valoriser les mémoires
Un texte qui ressort un mémoire de licence devrait être à la fois :
- Une production personnelle dirigée et dans certains cas assistée par un professeur
habile à diriger, qui est choisi pour l’étudiant
- L’aboutissement d’un travail de synthèse ou de recherche
- Un exercice académique validé par l’obtention d’une Licence universitaire
- Un document scientifique riche en information (Théorie et Pratique)
A ce titre, un mémoire bien valorisé devrait être :
- Conservé dans de bonnes conditions (sur support électronique, sous forme de
microfiches ou sous forme de papier)
- Facilement accessible, tant dans la bibliothèque de l’université, que dans la faculté
concernée
- Et protégé des utilisations abusives selon la volonté du directeur du mémoire, de
l’auteur et de la faculté
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Les conseils avant la rédaction
2.1- Détermination du sujet de recherche
Le choix du sujet est la première étape fondamentale du travail de mémoire.
Sa détermination dépend de plusieurs critères :
- du centre d’intérêt de l’étudiant
- des lectures antérieures
- des objectifs professionnels
- de la discussion avec les enseignants
- de la discussion avec des étudiants ayant déjà rédigé un mémoire
Une fois le champ de recherche délimité ;
Il faut encore se poser un certain nombre de questions avant de se lancer dans ce travail.
- Ce sujet correspond-il à un besoin ?
- Existe-t-il une littérature suffisante ? (Les sources doivent être accessibles et
traitables)
- Les méthodes de recherche requises sont-elles adaptées à mes capacités ? (La méthode
utilisée doit être maîtrisable)
- Peut-il être traité dans un délai raisonnable ?
- Quels sont les résultats espérés ?
- Avec qui le réaliser ?
Il est donc essentiel de ne pas se précipiter sur un thème jugé intéressant avant d’en avoir
évalué les possibilités de réalisation et avant de l’avoir localisé dans une problématique
générale. Il convient pour cela de se documenter, de demander conseil à des personnes
compétentes.
Une fois le sujet choisi, il faut être capable de le préciser en formulant une QUESTION
CENTRALE UNIQUE résumant toute la problématique du travail ! Il faut être précis.
Eviter les sujets vagues. La formulation de la question de recherche est une étape décisive.
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Qu’est-ce qu’une Problématique :
C’est l’art de poser les bonnes questions, nous dit Le Robert. La problématique guide la
réflexion sur le sujet, ouvre les axes de recherche qui permettent de préciser les différents
arguments qui alimenteront la production.
a- Construire une problématique, c’est interroger le sujet (il faut poser des questions
pertinentes qui font débat)
b- Formuler une problématique, c’est transformer le sujet en questions c.à.d.
- Transformer le sujet en débat : établir la liste des problèmes que pose le sujet. Il faut se
demander : quel est l’intérêt de ce sujet ? il faut rendre explicite le débat sous jacent à
la question posée.
- Vous pourrez formuler en une phrase l’ensemble des problèmes que soulève le sujet
choisi : c’est la problématique.
2.2- La relation avec le directeur/directrice de mémoire
Le travail du directeur de mémoire consiste à vous diriger par la transmission de certains
conseils (aider à établir la question centrale, fournir de la bibliographie, méthodologie,
relecture du document,…). N’oubliez pas que ses remarques ont pour but de vous aider
plutôt que de vous contrarier. Mais attention, il ne faut pas confondre enseignant et tuteur.
Lorsque vous avez rendez-vous avec lui, il faut impérativement préparer l’entretien en
élaborant des questions précises à poser.
Prenez l’habitude de communiquer régulièrement avec celui-ci (planifiez ensemble les
différentes étapes du travail et les entretiens). Cela peut vous éviter de mauvaises surprises
(ex: recommencer toute une partie déjà rédigée).
2.3- Recherche de la documentation
C’est une tâche importante mais assez difficile à réaliser car la tentation est grande de
rassembler un trop grand nombre d’informations avec le risque de ne plus maîtriser cette
masse documentaire. Il ne vous est pas demandé de compiler tous les articles existant sur le
sujet, mais d’opérer des choix et de définir des domaines précis de recherche.
Il faut tout d’abord rassembler une bibliographie préliminaire. L’objectif de cette étape
est la rédaction de fiches bibliographiques (auteurs, résumé de l’article, mots clés,…) et de
faire des fichiers par thème avec les différentes références. Il est préférable d’aller du
général au particulier :
- le plus général : ouvrages, traités, manuels, certains périodiques
- le plus spécialisé : les revues, articles qui concernent votre sujet
- les banques de données
- Internet
N’hésitez pas de vous faire conseiller/orienter sur vos recherches par le directeur, celui ci
pouvant déjà posséder de nombreux articles utiles.
2.4- Le mémoire impersonnel
A quelle personne écrit-on son mémoire ? Il faut que le mémoire soit le plus Impersonnel
possible.
- le recours à la première personne du singulier (« je ») peut paraître prétentieux et
égocentrique. Il est également dangereux car vous risquez de vous attribuez des idées qui
ne sont pas les vôtres ou une démarche que d’autres ont développée avant vous.
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- l’utilisation de la première personne du pluriel (« nous »), généralement attribuée aux
rois et aristocrates, peut donner un caractère pompeux et ridicule.
- le « on », impersonnel et vague, donne souvent une impression d’imprécision. De plus,
utilisé avec fréquence, il peut lasser le lecteur.
Il faut donc, dans la manière du possible, éviter le « je », le « nous » et le « on » !
Attention, acceptable si utilisés avec modération pour "alléger" un paragraphe.
Que faire alors ? En fait, il est conseillé de chercher le véritable sujet du verbe et d’y
recourir. Le travail ne peut que gagner en précision ! Cela permet de préciser la pensée.
Exemple :
« Nous avons fixé la vitesse de course à 12 km/h… » Deviendra
« La vitesse de course a été fixée à 12 km/h… »
2.5- Conseils pratiques et erreurs à éviter
-
-
-
-
-
Un mémoire de fin d’études doit revêtir un caractère scientifique en ce sens qu’il doit
reposer sur des fondements théoriques et une méthodologie rigoureuse.
Une des premières choses à faire est de savoir à quel public vous allez vous adresser. Il
est en effet tentant de n’écrire qu’en référence à un public de pairs. Mais les mémoires
peuvent être d’excellents outils pédagogiques et de nombreux professeurs en
conseillent la lecture à leurs étudiants. Pour cela, il est préférable d’éviter le jargon
utilisé par une minorité de chercheurs (vous et vos collègues), de prendre le temps de
bien expliquer les faits, les tableaux et les schémas – les données parlent rarement
d’elles-mêmes. Votre but est de communiquer votre travail et ses implications à toute
(ou presque) personne qui le désire. L’objectif est de rédiger de façon à ce que le
message soit compris par un plus grand nombre. Il faut donc être clair, précis et
concis. Eviter les longues phrases complexes, les formules creuses, les fioritures et les
annexes inutiles. Ne pas surcharger le texte avec de longues citations. Pas d’état d’âme
ou de jugements de valeur. L’information de type scientifique ne privilégie pas
l’esthétisme mais la fonctionnalité ! Il est clair qu'il s'agît d'une tâche difficile à réaliser
(différence entre "savoir scientifique" et "vulgarisation de ce savoir").
Attention, tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par l’étudiant. Eviter
donc de reprendre des formules toutes faites prises de la bibliographie sans en avoir
cerner/compris tous les fondements.
Tous les avis doivent être soigneusement justifiés.
Le mémoire de fin d’études est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite un
apport personnel. Vous êtes donc amené à réaliser un travail de conception et non une
simple compilation. Ce travail doit vous permettre d’acquérir un sens critique et un
esprit de synthèse. Attention, un travail de réflexion bien fait (revue d'une question
particulièrement bien référencée des connaissances et controverses dans un domaine
d'intérêt majeur) peut avoir sa place.
Attention à l’orthographe ! L’utilisation du dictionnaire n’est pas un luxe! Faites
également relire votre document par une tierce personne, la correction sera d’autant
plus objective.
Veiller à la concordance des temps au sein du mémoire
Mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces parties doivent
s’enchaîner de manière naturelle pour le lecteur.
Tout schéma/figure doit être accompagné d’une légende avec référence. Cette légende
doit être suffisamment claire pour que chaque tableau/figure puisse être
compréhensible sans avoir recours au texte de l'article. Chaque colonne, ligne pour les
tableaux, ou axes pour les figures, doivent avoir un titre accompagné de l'unité utilisée.
Chaque symbole doit être décrit.
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3 Comment structurer son mémoire pour faciliter sa valorisation : Eléments
obligatoires
Les différentes parties du mémoire doivent respecter l’ordre suivant :
3.1-
Page de couverture ou page de titre :
Sur cette première page du mémoire doivent figurer :
- le nom de l’Université Antonine et de la Faculté (des Affaires, etc.) qui délivre le
diplôme de licence
- la session du mémoire (mois, année)
- le titre du mémoire
- l’intitulé de la Licence et de l’Option visées ou le champ disciplinaire (Licence en
Gestion des Affaires ; Option : Banque et Finance, ou Option : Marketing)
- Présenté par …. (Le nom de l’étudiant)
- Directeur/Directrice…. (Le nom du directeur)
3.2-
Remerciements, s’il y a lieu !
3.3-
Table des matières ou Plan du mémoire :
La table des matières est la liste des titres de chapitres ou parties (divisions et
subdivisions avec leur numéro) accompagnés de leurs numéros de page. L’élaboration
du plan (= squelette du mémoire) est une étape indispensable car elle facilite la
rédaction du document. Elle permet de s’assurer que les principaux points à développer
ne seront pas oubliés et que l’enchaînement des idées suivra une logique claire et
structurée.
Un plan est amené à être souvent révisé ; il est un guide à la rédaction ; mais en aucun
cas il ne doit être rigide. Il n’existe pas de plan type, mais un mémoire de recherche
se compose généralement de 6-7 chapitres distincts : Introduction, Méthode, Résultats,
Discussion, Conclusion, Bibliographie, Annexes, Résumé et mots clés qui forment un
Plan de plusieurs sections dont nécessairement 3 autres que l’introduction, la
conclusion, la bibliographie, et les Annexes. Par exemple : Introduction ; Partie
Théorique (méthodologie) ; Partie empirique (pratique et résultats); Partie sur les
limites des résultats, discussion, et recommandations de politiques ; Conclusion ;
Bibliographie ; Annexes.
3.4-
Introduction :
L’introduction doit pouvoir répondre à la question POURQUOI.
L’introduction est essentielle car elle représente le premier contact avec le lecteur.
Elle doit donc l’accrocher et susciter son intérêt. L’introduction comporte une seule
partie (pas de sous-chapitre) et se structure en entonnoir : elle doit guider
progressivement le lecteur vers le fond du sujet (il faut débuter en des termes assez
généraux pour petit à petit cerner le sujet de façon de plus en plus détaillée). Elle
comprend en général les points suivants :
- un préambule qui amène le sujet et le replace dans son contexte général (S’appuyer
sur quelques documents de référence et indiquer les principaux résultats et modèles
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explicatifs déjà énoncés dans ce domaine, faire le point sur l’avancement des
recherches dans le domaine)
- la problématique de l’étude qui doit aboutir à la question centrale de la recherche
- l’originalité, l’intérêt de la recherche (expliquer le point précis auquel il vous semble
que l’ensemble des études effectuées avant vous n’a pas répondu)
- les objectifs poursuivis par la recherche
3.5-
La première partie : la Théorie
Cette partie pose le contexte général de toute la littérature qui a traité un sujet qui
ressemble au votre. Il faut mettre le point sur cette littérature, théorique qu’elle soit
pour essayer de comprendre le « Quand » derrière la question que vous avez posé, et
préparer le « Comment » pour trouver la solution à la problématique posée. Essayez de
vous referez à toutes les bibliographies existantes sur votre sujet, récentes qu’elles
soient, pour compiler et comprendre mieux votre problématique. Cherchez les points
clés posés dans votre mémoire, leur définition théorique et leur traitement théorique.
Essayez de nommer ces théories et de les placer dans le contexte de votre étude (année,
école ou courant de pensée, etc.).
3.6-
-
-
La deuxième partie : La Pratique
Cette partie entre dans le corps de la problématique et du sujet de recherche en posant
la Méthode et ses Résultats : c’est l’empirisme qui aboutit à la réponse du
« Comment » et du « Quoi » ; exemple : le risque financier dans le cas du Liban doit
être expérimenté et prouvé comme étant régulé ; la fuite des cerveaux au Liban doit
être démontrée négative pour la croissance économique ; etc.
Méthode : Cette partie doit pouvoir répondre à la question COMMENT ? Avec quels
moyens vous comptez vérifier votre hypothèse ? Il faut expliquer en détail comment
vous avez mené votre étude. Il faut respecter l’ordre chronologique de l’expérience. Il
est dès lors conseillé de rédiger cette section juste après l’expérimentation. Cette partie
comprend en général les 4 points suivants (certains thèmes de mémoire n'auront pas les
4 points à traiter):
a) Les sujets (ou objets de mesure) ; Qui sont-ils ? Y avait-il une raison particulière
pour se centrer sur cette population ? Combien sont-ils ? Comment ont-ils été
sélectionnés ? Certains se sont-ils désistés ou ont-ils été écartés ? Pourquoi ? Ont-ils été
payés ? Ces renseignements sont tout à fait indispensables pour évaluer jusqu’à quel
point les résultats peuvent être généralisés. En plus de ces réponses, il faut ajouter
quelques renseignements anthropométriques : âge, taille, poids, sexe,…
b) Le matériel : Liste des outils de mesure utilisés, leurs caractéristiques techniques en
détail ainsi que leur validation.
c) Le protocole (expérimental) Vous décrivez le déroulement de l’expérience étape par
étape. Une bonne technique consiste à considérer le lecteur comme un sujet, à lui faire
découvrir pas à pas ce à quoi les sujets ont été exposés, ce qu’ils ont ressenti. Décrire le
déroulement (avec dates et lieux) le plus précisément possible.
d) L’analyse des données : Décrire le matériel pour traiter les résultats : traitement
mathématique, développement des formules, calculs pour arriver aux résultats
présentés, etc.
e) Le traitement statistique
Résultats : Cette partie doit pouvoir répondre à la question QUOI ? Vous y présentez
un résumé des données collectées et les résultats statistiques qu’elles ont permis
d’obtenir. Vous décrivez les résultats, Vous ne les discutez pas encore !!
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ATTENTION, les tableaux et figures ne parlent pas d’eux-mêmes, ils doivent être
supportés par une légende simple et agréable à lire. Cette partie du mémoire étant la
plus « désagréable », vous veillerez à ne pas l’encombrer de trop de résultats. Les
résultats mineurs, non pertinents par rapport aux hypothèses seront placés dans les
annexes. Avant de présenter les résultats, il est intéressant d’expliquer en quelques
mots dans quel ordre vous allez les donner. De manière générale, vous commencez
toujours par présenter les résultats les plus importants. Vous les expliquez et
ensuite, vous présentez les tableaux et figures qui s’y rapportent. De cette façon, les
lecteurs qui ne sont pas familiarisés avec les statistiques peuvent éviter les chiffres tout
en comprenant les résultats.
Quelques recommandations :
- Ne pas commencer directement à parler de chiffres, introduire d’abord le(s)
résultat(s).
- Toujours fournir le seuil de signification de vos résultats (pour prouver la validité des
résultats).
- Les tableaux ne doivent pas être utilisés à l’excès.
- Les tableaux doivent pouvoir être lus sans difficulté, ils doivent donc être introduits
par un titre clair et précis. Au sein du texte, vous pouvez prendre le lecteur par la
main et le guider à travers vos tableaux et figures (« comme il est possible de constater
dans la première colonne du tableau A, les … »).
- Chaque section dans la présentation des résultats doit être ponctuée d’un résumé de ce
qui a déjà été dit. Le lecteur n’a pas à revenir systématiquement en arrière pour
poursuivre sa lecture sans difficulté.
3.7-
La troisième partie : discussions et recommandations
Cette section est destinée à discuter les implications des résultats que vous venez
d’exposer. En QUOI les résultats répondent-ils à la question initiale ? Sont-ils en
accord avec l’hypothèse ? Jusqu’ici, vous étiez limité aux faits. Il est temps de placer
vos résultats dans une perspective plus large. La discussion doit constituer un miroir de
l’introduction. Qu’est-ce qu’on a appris depuis ? L’hypothèse a-t-elle été infirmée ou
confirmée ? C’est également le moment de comparer vos résultats avec les données
obtenues par d’autres chercheurs (dans la littérature) avant vous, expliquer les
différences. S’il y a des résultats surprenants, vous pouvez vous pencher sur les
éléments méthodologiques susceptibles de les expliquer. Comment pourriez-vous
améliorer votre protocole ? Mentionner les limites de l’étude, de la méthode. Si vos
résultats donnent lieu à de nouvelles interrogations, essayez de suggérer des pistes de
recherches susceptibles d’y apporter réponses.
Proposition d'une structure de la Discussion:
- Rappel du (des) résultat(s) principal (aux) de l'étude (un paragraphe qui répond à
votre question)
- Comparaison des résultats avec la littérature
- Discussion des résultats
- Limites méthodologiques
3.8-
Conclusion :
La conclusion est aussi importante que l’introduction. Elle donne la dernière
impression au lecteur du mémoire, l'image finale qui influencera "fortement" le jury
dans son évaluation. En aucun cas, elle ne devra laisser le lecteur sur une
impression d’inachevé !
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10
En règle générale, la conclusion comprend les éléments suivants :
- un rappel de la problématique ou de la question centrale
- les principaux résultats de l’étude
- les apports théoriques de l’étude
- les limites de la recherche au niveau théorique, empirique et méthodologique
- les voies futures de recherche (ouvrir le débat sur une question plus large)
Attention, la conclusion doit être très synthétique.
3.9-
Bibliographie :
La rédaction de la Bibliographie doit respecter le style de référence
de Harvard (Harvard Style of Referencing)
Tout d’abord, lorsqu’il y a des références dans le texte, elles s’inscrivent entre
parenthèses :
- Si un seul auteur : (Nom de l’auteur, année de publication)
Exemple : (Martinez, 1993)
- Si deux auteurs : (Nom du 1er auteur et Nom du 2ème auteur, année de publication)
Exemple : (Belli et Borrani, 1999)
- Si plus de deux auteurs :(Nom du 1er auteur et al., année de publication)
Exemple : (Schmidt et al., 2003)
Ensuite, après la conclusion, toute une section (bibliographie) reprend tous les livres et
articles qui ont été cités dans le corps du texte (liste des références complètes des
travaux mentionnés dans le mémoire). Vous veillerez à chaque fois d’utiliser le même
format.
Les références peuvent être regroupées en trois parties distinctes :
- les ouvrages
- les articles
- les sites internet
Les références sont alors présentées par ordre alphabétique en fonction du nom de
famille du premier auteur (et, pour un auteur, par ordre chronologique des dates de
parution).
La qualité d’une bibliographie s’apprécie non tant à sa quantité qu’à sa diversité, sa
présentation et à son utilité. Elle s’adresse autant au spécialiste qu’au non-initié. Elle
permettra de compléter la connaissance de l’un, ou au contraire, d’initier l’autre.
N’oubliez pas que pour construire votre mémoire vous avez utilisé les
bibliographies des autres et apprécié celles qui étaient bien faites.
a) pour un article, indiquer :
Nom, initiale du prénom de l’auteur ou des auteurs (année de publication). Titre.
Revue, n°, première page-dernière page de l’article.
Exemples :
Le Her, M. (1992). Imagerie mentale et apprentissage en golf. STAPS, 29,7-17.
Magill, R.A. et Hall, K.G. (1990). A review of the contextual interference effect in
motor skil acquisition. Human Movement Science, 9, 241-289.
b) pour un livre, indiquer :
Nom de(s) l’auteur(s), Initiale du prénom (année de publication). Titre.
Editeur, lieu de publication.
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11
Exemple :
Defrance, J. (1987). L’excellence corporelle. AFRAPS, Paris.
c) pour une contribution dans un ouvrage, indiquer :
Nom de(s) auteur(s), Initiale du prénom (année de publication). Titre de l’article. In
titre de l’ouvrage (coordonné par ou edited by Initiale du prénom Nom), pp première
page-dernière page. Editeur, Lieu d’édition.
Exemple :
Schmidt, R.A. (1991). Frequence augmented feedback can degrade learning: Evidence
and interpretations. In Tutorials in motor neurosciences (edited by J. Requin and G.E.
Stelmach), pp 59-85. Kluwer, The Netherlands.
d) pour un texte non publié, thèse, mémoire, rapport de recherche, indiquer :
Nom de l’auteur, Initiale du prénom (année). Titre. Nature du document. Institution,
Lieu. (Indiquer la nature du document dans la langue d’origine).
Exemple :
Martinez C. (1993). Microgenèse de la compétence enseignante. Thèse de doctorat non
publiée, Université Montpellier I, Montpellier.
e) pour une référence prise sur un site internet (attention, source non vérifiée)
Adresse complète du site et « de quoi il s’agit »
Exemple :
http://www.entraineur.ch/entrainement/co/base.htm (Notions physiologiques de base en
rapport avec le football)
3.10- Annexes :
Les annexes doivent être précédées d’un plan des annexes.
Elles font l’objet d’une pagination à part et doivent être numérotées en chiffres romains
en majuscule (I, II, III, IV,…).
On y place les copies du matériel utilisé dans l’expérience, trop volumineux pour être
inclus dans le corps du texte : questionnaire, images, résultats périphériques ou trop
détaillés. Mais il ne doit y avoir que les informations pertinentes, ciblées et nécessaires
à la compréhension du travail.
Il est très important d’inclure tous vos résultats. Cela permet à votre directeur, par
exemple, de déterminer si vous avez utilisé les analyses statistiques qui s’imposaient.
Attention cependant, les annexes ne vous dispensent en rien d’être complet dans le
corps du texte. En aucun cas, votre lecteur ne se sentira obligé de se reporter aux
annexes pour comprendre votre raisonnement.
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4 Comment présenter son mémoire pour favoriser sa lisibilité: Eléments
obligatoires
4.1- Dactylographie :
-
Les normes de dactylographie suivante doivent être respectées :
Caractère : Times New Roman ou caractère de même taille
Taille des caractères pour le corps du texte : 12 points
Taille des caractères pour les notes en bas de page : 10 points
Interligne : single ou simple
Format du texte : justified ou justifié
laisser une marge de 2,5 cm à gauche et à droite, 1,5 cm minimum en haut, 2 cm
minimum en bas.
Impression : recto verso
4.2- Numérotation des pages :
-
La pagination commence à partir de la première page de l’introduction.
Les pages de garde, de titre, les remerciements, la table des matières ne feront pas
l’objet d’une pagination.
Les annexes feront l’objet d’une pagination a part en chiffres romains en majuscules (I,
II, III, IV, etc.)
4.3- Les Chapitres ou les Parties essentielles
-
Ces parties (Introduction ; Théorie ; etc.) doivent toujours commencer dans une
nouvelle page.
Les parties essentielles doivent être numérotés en 1, 2, 3, etc. taille de caractère 14.
Les sous-parties et les subdivisions en 1.1 ; 1.2 ; 1.3 en taille 12
Les subdivisions qui suivent en 1.1.1 ; 1.1.2 ; 2.1.1 ; 2.1.2 ; etc. de taille 12
Les autres sous-subdivisions en a) ; b) ; c) ; etc.
4.4- Pas de ligne seule (isolée du reste du paragraphe) en début ou fin de page.
4.5- Les schémas et les tableaux
-
Doivent être numérotés et avoir un titre.
Lorsqu’ils sont empruntés à la littérature, la source doit être indiquée juste après.
4.6- Page de mémoire :
-
Haut de page (Header) : il doit inclure le titre du chapitre ou de la partie que vous
traiter en taille de caractère 10.
Pied de page (Footer) : il doit inclure le numéro de la page en taille 10 aussi.
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5 Dépôt du mémoire
5.1- dépôt électronique avant la soutenance
Au moins trois semaines avant la soutenance, le candidat dépose au service du directeur
une version complète de son mémoire sous forme électronique à charge pour
l’établissement de vérifier la lisibilité et la conformité de format des documents déposés.
5.2- dépôt sous forme de papier avant la soutenance
L’étudiant fournit deux exemplaires ou plus (referez vous au secrétariat de la faculté)
destinés à la bibliothèque et aux membres du jury.
Veuillez vous référer au département concerné de votre spécialisation ou au secrétariat de
votre faculté pour le dépôt à temps et la désignation de la date de soutenance avec les
membres du jury.
6 La soutenance
6.1- A quoi sert la soutenance ?
La soutenance consiste à se présenter, présenter son travail (Powerpoint et oral) et répondre
aux questions des membres du jury.
a) Pour le candidat :
- Mettre en valeur son travail de recherche
- Mettre en valeur les connaissances acquises pendant ses 4 ans d’études
b) Pour le jury :
- Evaluer le travail du candidat ainsi que ses compétences
- Mieux comprendre certains points présentés dans le mémoire
- Evaluer l’aptitude du candidat à exposer clairement ses idées et à répondre aux questions
Posées
c) Les compétences évaluées :
- rigueur
- souci de qualité
- dynamisme
- initiative
- originalité
- planification
- qualités de communication
- connaissances du sujet
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6.2- Présenter son travail
La présentation orale dure entre 15 et 20 minutes!
La première chose à faire est d’exposer le plan de la présentation orale. Pour cela il est
conseillé de le faire sur un PowerPoint de manière à ce qu’il puisse être projeté pendant
toute la durée de la soutenance (sert de point de repère pour le jury).
Ensuite, de la même façon qu’à l’écrit, on retrouve une brève introduction avec
l’exposé du sujet et l’intérêt du sujet (petite revue de la littérature si nécessaire), la
méthodologie, les principaux résultats, la discussion et une conclusion.
6.3- Quelques petits conseils :
a) Il faut bien préparer la soutenance. Elle est tout aussi importante dans l’évaluation du
candidat que le rapport lui-même.
b) Il est vivement recommandé de rédiger à l’avance le plan d’intervention, en insistant
sur la manière de commencer le discours et la manière de le conclure.
c) Attention au débit de parole (inutile de parler trop vite, on ne comprend rien et cela
peut vite être monotone, de plus les membres du jury prennent en général des notes
et/ou essaient de retrouver dans le texte ce que vous êtes entrain de dire), au langage
utilisé, et éviter les expressions familières, ainsi que les apocopes (ex. : compta. pour
comptabilité, anat. pour anatomie,…).
d) Il est évidemment possible d’avoir des fiches et de les consulter en cas d’oubli ou
d’hésitation. Mais en aucun cas, la présentation ne doit être basée sur la lecture de
ces fiches. Le contact visuel avec le jury doit être maintenu !
e) En cas de stress extrême, demandez un temps de réflexion, respirez et ne reprenez la
parole qu’une fois détendu !
f) ATTENTION de respecter le TIMING !!! La présentation dure entre 15 et 20 minutes
maximum.
g) Entraînez-vous devant un jury « fictif » de camarades, etc. C’est une très bonne
préparation et peut amener certaines questions que vous ne vous étiez pas posées.
h) Si vous avez découvert entre la remise du mémoire et sa soutenance des fautes
grossières, annoncez-les avec modestie au tout début de votre exposé, cela évite au
membre du jury qui s’en est aperçu de vous le faire remarquer au moment des
questions/remarques.
i) Essayer de prévoir à l’avance une liste de questions qui peuvent pertinemment vous
être posées par le jury.
6.4- Répondre aux questions
Les membres du jury vont vous poser des questions pour vous amener à expliquer vos
choix, à justifier telle ou telle des explications que vous fournissez, à revenir sur le
texte lui-même (page x, vous avez écrit que…). Attention, tout ce que vous avez écrit
dans votre mémoire doit pouvoir être expliqué et justifié. Si vous avez jugé bon de citer
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un article, un auteur, c’est que l’on peut supposer que vous y avez trouvé un intérêt. Il
ne faut dès lors pas essayer de s’échapper en disant que c’est la pensée d’un autre. Il est
important de savoir écouter le jury, afin de bien comprendre les questions posées, et de
prendre le temps de la réflexion. En cas d’incompréhension, l’étudiant peut reformuler
la question pour être sûr de bien répondre.
Attention, certains étudiants peuvent être tentés de répondre à côté de la question
lorsque celle-ci les embarrasse. Mais les membres du jury ne sont pas dupes, même
s’ils ne disent rien. Il faut rester honnête. Il ne faut pas faire semblant de connaître une
information, une théorie,… Mieux vaut dire simplement que l’on ne sait pas. Dites
vous que le jury n’est pas là pour vous déstabiliser, mais pour estimer si vous avez le
niveau de connaissance suffisant pour l’acceptation de votre mémoire. Rappelez-vous
qu’on ne peut pas tout connaître !
Quelques conseils pour la soutenance du mémoire

La soutenance doit présenter le travail effectué en 15 à 20 minutes, sans tout reprendre
car le jury l'a lu.

Commencez par indiquez clairement le sujet (la problématique) duquel vous êtes
parti(e) en expliquant éventuellement pourquoi vous avez choisi de traiter ce sujet.

Indiquez comment vous avez décidé d’aborder votre sujet en insistant bien sur
l'articulation de vos différents moyens (les lectures théoriques en font partie mais
indiquez précisément en quoi elles vous ont été utiles, évitez de redire seulement ce
que vous avez lu ; les applications pratiques le sont aussi avec une plus grande
importance).

Vous pouvez détailler un exemple, un cas particulier, un élément problématique, etc.

Indiquez les conclusions auxquelles vous avez pu aboutir (par rapport à la question
posée mais aussi les difficultés rencontrées, les surprises éventuelles...)

N'oubliez pas de mentionner les limites des résultats obtenus, les relations entre ces
résultats et ceux qui sont mentionnés dans les éléments bibliographiques utilisés. En
cas de divergence, vous pouvez proposer des hypothèses d’interprétation.

Ne dévalorisez pas votre travail, une autocritique est un signe de recul sur votre travail.

Pendant la soutenance, répondez précisément aux questions posées, n'essayez pas de «
rechercher » des réponses à des questions déjà prévues qui ne seront peut-être pas
celles du jury.

Ne soyez pas déstabilisé(e) par une question inattendue, le jury ne cherche pas à vous
piéger, mais il arrive qu'il lise votre mémoire avec une idée que vous n’aviez pas vousmême, n'hésitez pas à demander de faire préciser la question.

Restez souriant, attentif et à l’aise.
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Remarques importantes :
Le plagiat est contraire à toute éthique académique et professionnelle.
Il sera sévèrement sanctionné.
1) Texte de 30 à 50 pages (Page de garde, remerciements, plan, introduction, annexes et
bibliographie sont non comprises dans le nombre de pages demandées).
2) Langue de rédaction : le Français ou l’Anglais, selon la section et non les deux à la fois
dans un même texte (Sauf en cas d’usage de mots techniques ou de citations
appropriées, justifiant l’utilisation d’une seconde langue).
3) Respect des règles de l’orthographe, de la ponctuation et de la syntaxe (utiliser le
correcteur de l’orthographe).
4) Reliure de couleur Bleu-marine et impression de couleur argentée.
5) Nombre de copies soumises à la direction de la Faculté : 3.
6) Papier blanc, format A4.
7) Taille du caractère : police (Font) 12, Times New Roman, couleur noire. Texte toujours
aligné (justifié).
8) Figures et schémas doivent être clairs, lisibles et doivent impérativement comporter un
titre et une légende. Ils doivent aussi être expliqués dans le texte.
Exemplaire de page de garde :
Prière, si possible, de se conformer au format ci-dessous ;
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UNIVERSITE ANTONINE
FACULTE DE GESTION DES AFFAIRES
Mémoire en vue de l’obtention de
La Licence en Gestion
Mention : Banque et Finance/Marketing
TITRE DU MEMOIRE
SOUS-TITRE DU MEMOIRE
Presenté par
Prénom NOM
Sous la direction de
Monsieur le professeur Dr. Prénom NOM
Année universitaire 2012-2013
Baabda/Zahlé/Mejdlaya
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GUIDE POUR
LA RÉDACTION ET LA PRÉSENTATION
DES MEMOIRES DU MASTER
A L’USAGE DES ETUDIANTS
(2012-2013)
Pourquoi ENCORE un guide ?
La réalisation d’un mémoire ou d’un projet de fin d’étude constitue une étape essentielle dans
le parcours de la formation intellectuelle de tout étudiant. En Mastère, il compte pour une part
importante de l’obtention du diplôme final puisqu’il consiste non plus en 3 crédits comme pour
le mémoire de licence mais en 6 crédits. Mais surtout, le mémoire du Mastère n’est pas une
"super-dissertation” loin du mémoire de licence: il est aussi l’occasion de s’initier réellement,
et pour la deuxième fois, à la recherche et ce de manière individuelle et approfondie. Un tel
travail ne s’improvise pas.
Sans remplacer les conseils que vous prodiguera votre directeur du mémoire et le premier
guide de la rédaction du mémoire de Licence, ce document rattaché fournit un ensemble de
remarques et suggestions destinées à guider les étudiants en Sciences de Gestion dans leur
formation d’apprenti-chercheur.
On y trouvera pour l’essentiel deux séries d’enseignements : la première définit ce qu’est une
démarche de recherche en Mastère et la deuxième fournit des indications sur la façon de mettre
en forme un mémoire de Mastère.
La version initiale de ce guide a été élaborée par nous pour être complétée et modifiée
aujourd’hui pour votre usage rationnel. Il vise à apporter un soutien aux étudiants du Mastère à
chacune des étapes décisives de leur démarche de recherche. Autrement dit, il devra être
consulté plusieurs fois dans l’année. Nous parlerons essentiellement du mémoire de Mastère,
sachant que nombre de conseils donnés ici sont valables aussi pour le mémoire de Licence,
comme pour le Doctorat.
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Le MEMOIRE DU MASTERE : démarche et mise en forme
Deux conseils pour commencer :
Conseil n° 1. N’oubliez pas que l’objectif du mémoire est de montrer que vous savez traiter
théoriquement un matériel empirique rassemblé par vous même. Il est une étape dans votre
apprentissage de la maîtrise des outils théoriques et des méthodes d’application empirique en Sciences
de Gestion, que ce soit en Banques et Finances ou en Management et Marketing International.
Conseil n° 2 : Organisez-vous ! Planifiez votre effort sur le semestre, notamment en établissant avec
votre directeur un planning prévisionnel dès la rentrée pour le semestre 4 du Printemps. Par exemple, il
peut être bien de penser à votre sujet de mémoire de Mastère dès la fin du troisième semestre
d’Automne et d’en discuter avec un enseignant. Vous pourrez ainsi commencer à lire et aborder votre
"terrain" plus rapidement. Plus généralement, la qualité du mémoire dépend en grande partie de
l'effort pour organiser et planifier son travail de recherche en ordonnant les différentes phases de la
recherche : lecture bibliographique préalable, élaboration d’une problématique, travail de
terrain, écriture. Sachez aussi que le travail de terrain réserve souvent bien des surprises.
1. La démarche
1.1. Du sujet à l’objet de la recherche
a) La première étape consiste à trouver un sujet. C'est-à-dire une question, pas un constat. Vous
pouvez vous laisser guider par vos centres d’intérêt personnel, vos connaissances antérieures, des
opportunités pratiques (accès possible à tel "terrain", telle institution, tel phénomène entrepreneurial,
etc.), ou encore par les propositions émises par les enseignants. Dans tous les cas, il faut que ce sujet
vous intéresse, qu’il excite votre curiosité, votre envie d’en savoir plus. Il faut que vous souhaitiez
enrichir la compréhension du thème ou du sujet par votre travail qui sera, de cette manière, original
et singulier.
Si vous étudiez un thème qui vous est familier, sachez contrôler votre rapport à l'objet. Il existe des
outils pour cela : journal de terrain, séminaires, etc.
L'exercice consistant à mettre par écrit et pour vous, au début de votre recherche, les raisons qui
vous poussent à étudier tel ou tel sujet, ainsi que les questions que vous vous posez spontanément à
son sujet, ne peut être que profitable.
Il peut être utile aussi de s’informer des sujets traités les années précédentes et de consulter à cette fin
les mémoires déposés au secrétariat ou à la bibliothèque universitaire. De toute manière, consulter les
mémoires de Licence, Mastère, mais aussi les thèses, n’est pas du temps perdu, puisque vous pourrez
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rapidement comprendre ce que l’on peut attendre d’un travail de recherche, tant du point de vue du
fond que de la forme.
Il n’est pas interdit de retenir un sujet d’actualité, mais n’oubliez pas qu’il convient alors de le traiter
empiriquement: c’est-à-dire avec un "terrain", une problématique et une méthode. De même, si
un sujet a déjà été traité par un de vos prédécesseurs, dans une thèse ou ailleurs, rien n’interdit de le
remettre sur le chantier, à condition d’apporter une plus-value scientifique grâce à un nouveau
terrain, une nouvelle manière de traiter la question, ou encore une nouvelle problématique.
b) Trouver un sujet implique ensuite de trouver un directeur de mémoire qui vous "suivra" tout au
long de votre recherche. N’attendez pas avant de solliciter un enseignant ou un chercheur du
département (Banques et Finances/Marketing); prenez contact dès la rentrée de manière à pouvoir
démarrer dans les meilleures conditions. Votre directeur pourra, en effet, vous éviter les premiers
pièges, vous épargner les fausses pistes. Rien ne vous empêche d’ailleurs de discuter, dès la fin de la
première année du Mastère, avec vos enseignants de l’intérêt et des difficultés du ou des sujets qui vous
intéressent. N’hésitez pas à les interroger sur le contenu de leurs recherches en cours, à lire ce qu’ils
publient, etc.
c) Le sujet délimité et le directeur trouvé, il convient ensuite de fixer une problématique c’est-à-dire
une question, des hypothèses et un cadre d’interprétation. Bien souvent, à l’énoncé d’un sujet, de
nombreuses questions viennent à l’esprit ; évaluez l’intérêt managérial et empirique de chacune
d’elles et hiérarchisez-les de manière à clarifier le sens de votre recherche.
Comment construire une problématique ?
Dans votre rapport aux concepts, à la théorie, sachez éviter les deux écueils symétriques que sont
l'empirisme naïf et le dogmatisme théorique. Dans le premier cas, et parce qu'il refuse a priori toute
conceptualisation, problématisation, ou plus simplement parce qu'il s'en croit incapable, le chercheur
pense souvent être en rapport direct avec les choses, alors que sans s'en rendre compte il interpose ses
préjugés, prénotions, etc., entre lui et son sujet. C'est ce qu'on appelle la démission empiriste.
Ou dit autrement, les faits ne parlent pas d'eux-mêmes et le chercheur construit l'objet qu'il veut
étudier, notamment au travers de ses outils méthodologiques.
Par exemple, dans certains cas l’observation peut permettre de rendre compte de l’influence de la
gouvernance d’entreprise sur les employés, ce qui n’est pas toujours le cas de l’entretien. L’entretien
permet de mettre à jour les justifications de pratiques.
Dans le second cas, aveuglé par son appareil théorique, le chercheur plaque celui-ci sur la réalité et fait
l'impasse sur la diversité, comme sur la complexité du réel. Or faire du terrain, c’est se mettre à
l’écoute de celui-ci. C’est par exemple penser que l’étude du terrain est susceptible de générer des
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«découvertes», dont vous aurez à rendre compte ensuite dans votre mémoire. Cela suppose donc une
certaine humilité, laquelle doit se conjuguer avec une certaine ambition théorique, ou plus simplement
explicative.
Il faut donc entretenir un rapport pragmatique à la théorie et s'en servir mobiliser les concepts acquis
lors de votre formation (Banques et Finances/Marketing) comme autant des outils vous permettant
d’analyser et de comprendre les faits réels.
Une problématique peut être conçue comme un ensemble de questions reliant des concepts se
rapportant à une ou plusieurs théories économiques, financières ou managériales, que l'on
confronte à une série de données empiriques produites par vous en mobilisant telle ou telle méthode.
Souvent le chercheur part d’une problématique et s'aperçoit, au fur et à mesure du travail de terrain, que
la question se déplace et qu'il convient de la reconstruire. Cela montre que votre recherche est
productive, qu’elle a progressé et a permis de révéler d’autres aspects du réel. Cette nouvelle
problématique manifeste l'existence d'une plus-value dans votre travail.
Et dans votre mémoire, il faut rendre compte de cette évolution, par exemple dans l’introduction
préalable de votre recherche.
1.2. Les étapes du mémoire
a) l’étape du terrain, c’est savoir mobiliser une ou plusieurs méthodes. Tout d’abord, soyez convaincu
qu’il n’existe pas une, et une seule, bonne méthode. Mobiliser conjointement plusieurs méthodes
(entretien, analyse statistique, observation sur le site, exploitation d’archives, etc.), c’est-à-dire adopter
plusieurs perspectives sur un même objet, à condition bien sûr d’en avoir un usage pertinent et de
savoir comprendre les matériaux recueillis. En effet trop souvent, les étudiants les juxtaposent plus
qu’ils ne les mettent en cohérence. Par exemple la partie statistique sera d’un côté, et les entretiens de
l’autre. Or, c’est à partir de la confrontation de ces différents types de matériaux que naît une plus
grande intelligibilité du réel. L’analyse des statistiques peut révéler des problèmes à éclairer au
niveau du terrain et inversement le travail de terrain peut conduire à développer un travail plus
statistique pour vérifier les hypothèses construites par une approche qualitative.
Avec votre directeur de mémoire, n’hésitez pas à discuter de manière approfondie de la mise au point
de ces méthodes et à faire part de vos hésitations, questions, etc.. A cet égard, il peut être pertinent
d'entreprendre quelques visites exploratoires sur le terrain. Trouver un "terrain" constitue une étape
importante de la démarche de recherche. Il faut pour cela être réaliste et savoir envisager une
enquête faisable dans le temps qui est nécessairement limité par le calendrier universitaire.
Demandez-vous, par exemple, si vous pourrez entrer facilement dans l’institution ou l’entreprise que
vous projetez d’étudier, quel est le temps que vous pourrez consacrer à cette investigation, qui vous
pourrez effectivement rencontrer ou observer durant votre travail.
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Pour trouver ce "terrain" et des "contacts", n’hésitez pas à solliciter votre entourage : famille, amis,
autres étudiants, enseignants. Durant votre période de terrain, n’oubliez pas de tenir un journal de
terrain dont les extraits enrichiront votre mémoire et ayez recours à toutes les techniques d’observation
et de collection d’informations (enregistrements, photographies, photocopies...).
b) l’étape de la rédaction : Après la phase active de "terrain" puis celle de la "compréhension" de ce
que vous avez pu acquérir, viendra l’étape de la rédaction. Ne sous-estimez pas le temps nécessaire à
la rédaction : c’est toujours plus long qu’on ne le croit. N’hésitez pas à soumettre votre plan ou des
chapitres au regard de votre directeur de mémoire afin de pouvoir bénéficier de ses remarques,
critiques, suggestions. Avant de vous lancer dans l’écriture, ayez un plan à peu près solide ; on ne
modifie pas l’architecture d’ensemble au dernier moment. Au cours de votre rédaction, vous
mobiliserez des statistiques, et vous citerez des personnes. N’oubliez pas, à chaque fois, de
mentionner vos sources ! De même, n’oubliez pas d’utiliser les guillemets, de justifier à droite
votre texte, etc. Tout au long de ce parcours, vous aurez à travailler avec votre directeur de
mémoire. Il vous revient de le solliciter régulièrement pour fixer les orientations et la méthode de la
recherche, pour déterminer le calendrier de votre travail, pour faire le point avec lui de l’avancée de
votre recherche.
c) l’étape de la constitution de la bibliographie : Lorsque vous aurez défini un sujet et le terrain qui
vous permettra de l’aborder empiriquement, la première chose que vous aurez à discuter ensemble est
la bibliographie que vous aurez constituée sur le thème. A chaque fois que vous rencontrez votre
directeur de mémoire, il est fortement conseillé de lui remettre préalablement un document rédigé (un
plan provisoire, un début de grille d’entretien) ; cela vous oblige d’abord à préciser et formaliser vos
projets, cela fournit ensuite un support de discussion fructueux. La bibliographie et le guide
d’entretien ou d’observation figureront en annexes en fin de mémoire, les premiers essais de
problématique serviront de base pour votre introduction. . .
Pour compléter utilement ces conseils, nous donnons ci-après quelques références bibliographiques
méthodologiques, à enrichir bien sûr avec votre directeur et en fonction des spécificités de votre
recherche.
1.3. Comment se constituer une bibliographie ?
La bibliographie a pour objet de permettre au chercheur et à son futur lecteur de se représenter les
différentes approches possibles d'un même objet de recherche, d’une même problématique. Cette étape
doit lui permettre d'élaborer sa propre démarche à partir des connaissances acquises par ses
prédécesseurs. Et de fait, on ne part pas de rien. D’autres ont travaillé et pensé avant nous, et cela,
même si au début, plusieurs étudiants croient spontanément qu’il « n’y a rien » sur leur sujet. Ou
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comme le disait Bernard de Chartres, un auteur du Moyen Age que Marx affectionnait
particulièrement: « Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants. Nous voyons ainsi
davantage et plus loin qu’eux, non parce que notre vue est plus aiguë ou notre taille plus haute, mais
parce qu’ils nous portent en l’air de toute leur hauteur gigantesque. . . »
Faire un premier « état de la question » peut d’ailleurs vous servir à élaborer votre problématique et
enrichira la première partie de votre mémoire.
L'élaboration d'une bibliographie reste progressive
Voici quelques étapes indispensables :
a) la première étape : Repérer un (ou plusieurs) ouvrages (livres ou revues) sur le thème traité
souvent grâce à votre directeur de recherche. Le recueil systématique des références données par ces
ouvrages constitue un premier point de départ : vous trouverez ces références dans les notes de bas de
pages, les références en fin de volume et bien sûr la bibliographie de ces documents.
Ne pas oublier au passage, lorsque vous prenez des notes sur une publication, de bien tenir compte des
règles de présentation des bibliographies (le Harvard Style of Referencing) : bien noter l'année, le
numéro de la revue, les pages des articles. Notez l'appartenance institutionnelle des chercheurs qui peut
parfois vous conduire à un centre de documentation plus centré sur votre thème (exemples : Banque
mondiale, Organisation Internationale du Travail, Strategic Management Journal, Review of
International Industry etc.).
b) la seconde étape consiste à rechercher les auteurs repérés dans la première étape dans les fichiers
de bibliothèque que vous fréquentez. Certaines revues, notamment les plus académiques, ont des tables
périodiques (chaque 5 ans, 10 ans...) ; n'hésitez pas y rechercher aussi vos auteurs, à trouver les articles
et, dans ceux-ci, de nouvelles références. Au bout d'un certain temps, vous trouverez toujours les
mêmes auteurs, ce qui veut dire que vous aurez fait le tour du thème considéré.
Maintenant que vous connaissez mieux votre domaine, vous pouvez faire un pas de plus dans votre
recherche. A partir des auteurs que vous avez repérés, élaborez une liste de mots clés qui définissent
votre problématique.
c) la dernière étape : Ne négligez ni l'actualité (L’Orient le Jour, Le Commerce du Levant, Business
Harvard Review, Rapport annuel de l’Association des Banques du Liban), ni les disciplines voisines
(économie industrielle, sciences de l’éducation, économie politique, etc. . .).
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2. La forme du mémoire
2.1. Volume et mise en forme
Les mémoires de Mastère font, en règle générale, entre 70 et 100 pages bibliographie et annexes
comprises. Il n'est guère utile de dépasser un tel volume. Ceux de Licence sont plus courts (30 à 50
pages).
Sur votre traitement de texte (Word est le logiciel le plus courant). Et concernant la police de
caractère, choisissez du 12 pour le corps du texte, du 10 pour les notes ou éventuellement les
citations. Il est par ailleurs souhaitable d’utiliser les polices "Times" ou "Times New Roman".
N’oubliez pas de numéroter les pages.
A la fin de votre rédaction, vérifiez soigneusement l'orthographe et la syntaxe. N’hésitez pas à faire
relire votre texte par quelqu'un qui les maîtrise.
Lorsque des entretiens ont été réalisés, des traitements statistiques effectués, il convient de les
mobiliser dans le corps du mémoire (et non pas de les rejeter systématiquement en annexe). Il
convient par ailleurs de dire qui parle lorsque l'on restitue du matériau d'entretien. N’oubliez pas de
mettre des guillemets à chaque fois que vous faites une citation. Cela est important : tout d’abord,
pour rendre à César ce qui appartient à César (il n’est pas admis de s’approprier le discours d’autrui
sans le citer) et ensuite pour bien préciser qui parle, ce qui rationnellement est souvent très pertinent. . .
Veillez aussi aux questions d’anonymat des personnes interviewées.
L’Internet permet d’accéder facilement et à une grande quantité des sources écrites. Tout d’abord,
sachez que le plagiat est un délit. Si vous faites du copier-coller, il est impératif de mentionner la
source : Auteur N., « Titre s’il y en a un », Titre du site, http ://www.adresse.du.site.fr, consulté le
Jour/Mois/Date. Soulignons aussi le peu de sérieux, et de légitimité, de nombre de sites internet. Ils
sont la plupart du temps à traiter comme des documents « suspects », avec un grand esprit critique.
Les citations d'entretiens ou les longues citations extraites d'un texte lu peuvent être mises en
retrait de la marge habituelle (1 cm) et peuvent être éventuellement mises en italique et
encadrées. Sur la base de vos entretiens, vous pouvez aussi présenter des « études de cas » plus ou
moins développées sous la forme d’encadrés, qui permettront par exemple à votre lecteur de se
rendre compte de la cohérence des prises de position, pratiques, etc., d’une même personne. N’oubliez
pas aussi de mettre un titre à tous vos tableaux, de mentionner précisément la source, les effectifs
concernés, etc. Les photographies et documents divers sont bienvenus et peuvent être reproduits soit
dans le corps du texte, soit dans les annexes. Mais si vous reproduisez une photographie par exemple,
ne la livrez pas telle quelle est au lecteur et faites l’effort de la commenter du point de vue d’un
gestionnaire spécialisé.
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2.2. La structure
Le mémoire obéit à un minimum de règles pour la mise en forme. L’impression se fait uniquement
en recto :
a) Couverture
Y faire figurer les éléments suivants : Université Antonine, Département de Banques et
Finances/Marketing, l’année universitaire, le titre et le type du mémoire, les noms et les prénoms du
candidat et du directeur de mémoire.
Voici un modèle de couverture :
Université Antonine
Faculté de Gestion des Affaires
Spécialisation : Banques et Finances/Marketing
Mémoire de Mastère
« Pratiques managériales et stratégies d’entreprises au Liban :
Un test empirique des économies d’échelle. L’exemple de l’industrie X»
Par Alexandra Froment
Sous la direction de Dr. Jean-Marie Chevalier
Juin 2012
Le titre retenu pour votre mémoire ne doit pas être trop prétentieux et doit indiquer clairement
l’objet de votre recherche. N’oubliez pas en effet que ce titre sera la première indication dont
disposent les autres chercheurs, étudiants, lors des investigations bibliographiques. Il peut par
exemple être composé d’un titre plus conceptuel, suivi d’un sous titre empiriquement plus précis.
b)Table des matières paginée et détaillée
Ne pas oublier d'indiquer les références de pages dans la table des matières. Les traitements de texte
disposent de fonctions permettant de définir automatiquement la pagination, cela a notamment
l'avantage de ne pas se tromper dans les numéros de page (avec Word : "Insertion – Tables et
index").
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c) Remerciements
De même, n’oubliez pas en préalable à votre travail de remercier les personnes vous ayant aidé.
d) Introduction
Il s’agira de présenter l'objet de recherche, la problématique, la méthodologie et le plan. Un
historique de la recherche peut aussi être bienvenu.
e) Développement
Il comprendra deux ou trois parties avec un enchaînement logique :
Il est possible - mais non indispensable - de présenter d'abord un survey théorique des travaux et
débats (= état de la question) que l'on a pu recenser dans la littérature. C’est une option possible
mais elle ne s'impose pas.
Le découpage en parties, sous-parties, facilite la lecture. Dans ce cas, il n'existe pas d'orthodoxie : on
peut utiliser la numérotation française classique (chapitre I, paragraphe, A, a, ....) ou américaine (1.,
1.1., 1.1.1., etc.). Les titres doivent être le plus parlant possible pour donner une première indication
des résultats. N’hésitez pas leur donner un tour un peu problématisant.
Ne pas oublier de commencer chaque chapitre par une introduction et de le terminer par une
conclusion partielle, reprenant les principaux résultats acquis dans le chapitre. De même, rédigez de
«vrais paragraphes ». C’est-à-dire évitez par exemple les paragraphes constitués d’une seule
phrase. . . Dites vous que chacun constitue un petit univers à soi seul, en lien avec celui qui le précède,
comme avec celui qui suit.
f) Conclusion
Il est possible, après avoir résumé les principaux apports de l'étude, de restituer l'itinéraire de
recherche (restructuration des hypothèses, difficultés rencontrées,...) avant d'ouvrir sur des
considérations plus générales. Souligner les limites de l’enquête (méthodologiques, conceptuelles,
etc.), faire son autocritique peut aussi être intéressant. Proposer des prolongements, une suite dans le
cadre d’un travail de recherche ultérieur aussi.
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 Un exemple de plan
Introduction
Il s’agira de présenter l'objet de recherche, la problématique, la méthodologie et le plan. Un
historique de la recherche peut aussi être bienvenu.
La présentation de la méthodologie doit comprendre les indications suivantes : description précise
du terrain d'enquête, calendrier de la recherche, énumération et description précise des méthodes
utilisées (documentation, observation, entretien). Si vous avez réalisé des entretiens, en indiquer le
nombre, la durée et le mode de sélection. Eventuellement, présentez un tableau synoptique des
interviewés en classant judicieusement les interviewés, comme les informations dont vous disposez à
leur propos. Indiquer les difficultés rencontrées et la manière dont vous les avez résolues, ou non.
Première partie : problématique, hypothèses et méthodes
Cette partie est destinée à la "construction du sujet", elle contient donc :
1. Une revue des travaux empiriques sur (et autour) de la question étudiée. N'oubliez jamais
d'indiquer clairement les sources de vos citations avec des notes de bas de page indiquant l'auteur, le
titre du livre ou de l'article, la page d'où est extraite votre citation. Cette revue des travaux doit
présenter le point de vue de chaque auteur, ses résultats empiriques éventuels, et votre point de vue sur
ces recherches. Elle doit vous permettre aussi de définir scientifiquement les principaux concepts ou
notions qui sont en jeu dans votre travail. Elle repose donc sur des lectures faites par l'étudiant.
L'exercice montre que celui-ci sait lire et aborder des recherches en Sciences de Gestion.
2. Vos points de vue relatifs aux recherches menées avant vous doivent vous permettre d'énoncer
des pistes de recherche, une problématique (ensemble de questions articulées autour d'une ou plusieurs
théories), une idée directrice qui va parcourir tout le mémoire. Vous devez donc énoncer des
affirmations provisoires sous forme interrogative (questions de problématique) ou affirmative
(hypothèses).
3. C'est alors qu'intervient la description du terrain d'étude, choisi en fonction des pistes de recherche
ou de la problématique que vous vous posez. Exemple simple : ceux qui m'ont précédé n'ont pas traité
tel aspect, le terrain x souligne justement cet aspect oublié par ceux qui m'ont précédé.
4. Un exposé du ou des méthodes que vous envisagez de mettre en œuvre pour répondre à votre
problématique constitue une partie importante. Cet exposé doit être le plus précis possible, justifier
toutes les démarches, les formes de questions posées, les personnes ou documents interrogés, etc.
Précisons encore que les matériaux possibles ne se résument pas à des entretiens, ou à des
questionnaires. Pensez aussi à des observations, à un recueil d'articles de presse, et aux divers
documents recueillis sur le terrain.
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Seconde partie : Étude empirique du matériel recueilli
Le cheminement de cette seconde partie dépend des objets d'étude. Nous ne pouvons donc que vous
conseiller.
1°- D'être rigoureux concernant la définition des notions qui doit être homogène dans l'ensemble
du mémoire.
2°- De se conformer à une logique de preuve. Il s'agit de prouver ou de démontrer si les questions
de la problématique sont justifiées.
3°- D'exposer le plus fidèlement possible vos résultats
Conclusion
Vous devez répondre à deux nécessités : Répondre le plus possible à votre problématique. Vous ouvrir
à d'autres pistes de recherche en faisant notamment votre autocritique.
Bibliographie
N'indiquer, en références bibliographiques, que les textes que vous avez effectivement lus et dont
vous vous êtes servis. Dans le corps du texte, la référence à un auteur peut se gérer soit à l'américaine
soit par renvoi en notes de bas de page (cf. ci-après le paragraphe "notes et renvois"). La première
solution est la plus couramment utilisée aujourd'hui.
Remarque importante : il existe des normes de présentation des bibliographies que nous vous
encourageons à adopter le plus tôt possible. La bibliographie finale sera rangée par ordre
alphabétique d'auteur. Il vaut mieux éviter les bibliographies par chapitre, thème ou par type de
publication (ouvrages, articles, rapports) car il est souvent difficile de retrouver rapidement le texte
recherché. Peut par contre figurer à part la liste des documents inédits que vous avez pu consulter sur
place, dans les institutions étudiées. Attention à orthographier correctement les noms des auteurs. (cf. le
2.4. pour la présentation concrète et les normes bibliographiques)
Annexes
On y trouve la ou les grille(s) intégrale(s) d'entretien, le questionnaire, le guide d’observation, des
éléments pour caractériser la population enquêtée, des statistiques (issues de l'enquête notamment si le
matériau le permet). Ces annexes ne doivent pas être trop volumineuses et, outre la grille d'entretien,
d’observation, le questionnaire, etc., il ne faut retenir que des documents essentiels pour la bonne
compréhension du mémoire.
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2.3. Notes et renvois
Répétons-le : lorsque l'on cite un auteur, il importe de ne pas oublier les guillemets. Il faut ensuite
indiquer le n° des pages d'où l'on a extrait la citation.
Deux façons de faire sont acceptées à cette fin. Elles sont également valables même si vous ne faites
pas de citation et que vous vous contentez de renvoyer le lecteur à des auteurs qui développent les
thèmes, thèses, etc., que vous évoquez.
2.4. Les normes de présentation bibliographique
On retiendra les normes suivantes qui correspondent aux standards de Harvard :
- Pour les livres : Assier-Andrieu L. (1996), Le droit dans les sociétés humaines, Paris, Nathan (coll.
"Essais & Recherches"), 316 p.
- Pour les chapitres d'ouvrage : Linhart D. (1996), "Le droit de s'opposer, le droit de proposer" in
Meynaud H-Y., Les sciences sociales et l'entreprise, Paris, La Découverte (coll. "Textes à l'appui"), pp.
138-149.
- Pour les articles : Lefranc C. (1963), "Tubes et tubes : l'expression musicale dans une usine de
construction de tuyaux", Sociologie du travail, vol. XXVI, n° 2, pp. 83-92.
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3. La soutenance du mémoire
La décision de soutenir relève du directeur du mémoire s'il considère votre travail "soutenable".
Le jury est composé de deux enseignants (ou plus), la soutenance d'un mémoire de Master dure environ
trois quart d'heure.
Vous connaissez les enseignants qui y participent. Ils attendent simplement de vous que vous
explicitiez par oral certains points du travail. Vous êtes en apprentissage et donc au terme d’un
travail, vous pouvez avoir un regard critique sur ce que vous avez fait, reconnaître des erreurs ou
au contraire être fiers de ce que vous avez fait. Le jury est bien entendu un moment de jugement,
mais aussi d’apprentissage. Il permet de faire le point au terme d’une étape et avant de poursuivre.
D’une durée moyenne d’une heure, une soutenance s’effectue en trois temps :
- Un exposé du candidat (un quart d'heure à 20 minutes environ)
- Les commentaires des membres du jury (un quart d'heure à 20 minutes environ)
- La réponse du candidat et une discussion libre avec le jury : une vingtaine de minutes.
Que peut contenir l’exposé d’un candidat ?
Le jury appréciera une vision claire du problème posé et de ses enjeux, la capacité du candidat à
resituer le sujet dans un champ plus vaste de problématique, l'aptitude à argumenter et défendre un
point de vue. Voici un plan possible pour un exposé :
a) Description de la recherche : Quel est le sujet ? Pourquoi ce sujet vous a semblé important ? Par
rapport à quelles recherches antérieures, à quelles situations managériales, politiques ou économiques,
quel débat théorique, quelle implication existentielle, personnelle ? Qu'avez-vous voulu démontrer ?
Quels sont les moyens que vous avez utilisés pour votre démonstration ? Quelles ont été vos difficultés
sur le terrain ?
Vous pouvez faire un récit rapide des conditions d'enquête. En effet, celui-ci permettra à votre
lecteur d'apprécier la qualité du matériel recueilli.
b) Un bilan du travail réalisé et les perspectives envisageables : Toutes les hypothèses de cette
recherche ont-elles été vérifiées ? N'y a-t-il pas des biais méthodologiques ? N'y a-t-il pas de
présupposés théoriques ? Quelles sont les autres questions que cette recherche permet de poser ?
Comment, par quelles méthodes, faudrait-il alors répondre à ces questions ? Comment pourrait-on
prolonger ce travail? L’améliorer ?
Pour préparer cet oral, le mieux est de rédiger "un texte à dire" et de bien le connaître avant de
soutenir. Ce texte sert de filet de secours lors de l'exposé. Il n'est pas déconseillé de préparer quelques
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documents significatifs à montrer pour justifier votre propos (images, extraits d'entretiens, etc.). Lors
de la soutenance, notez soigneusement par écrit les questions et remarques adressées par les
membres du jury. En effet, il n'est pas facile de tout se remémorer au moment de répondre et il peut
être judicieux de répondre aux questions en suivant un certain ordre.
Au terme de cette soutenance, le jury vous attribue une note et une mention (très bien pour 16 et
plus, bien pour 14 et 15, assez bien pour 12 et 13).
A l'issue de votre soutenance, n'oubliez pas de déposer un exemplaire de votre mémoire au
secrétariat, voire à la bibliothèque universitaire en cas de très bonne mention (deux exemplaires seront
déposés une semaine avant la date de soutenance au secrétariat de la Faculté de gestion des Affaires).
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Conclusion
Pour conclure, sachez que ce guide ne saurait se substituer à l’aide, comme aux éclairages tant
méthodologiques que théoriques, que vous prodiguera votre directeur de mémoire. En effet, il
sera votre principal soutien dans ce travail. A vous de le solliciter, notamment en le tenant
régulièrement au courant de l’avancée de votre recherche, en lui envoyant des « matériaux », etc.
De même, n’hésitez pas à solliciter l’aide de vos camarades. Lisez vous les uns les autres, essayez de
mutualiser vos efforts, communiquez vous vos références bibliographiques, Apprenez des uns des
autres à vous servir de Word, Excel, à faire du terrain…Ce qui suppose notamment d’en discuter entre
vous. . . car pour faire de la recherche en Sciences de Gestion, il est nécessaire de cumuler et de
savoir articuler différents types de compétences (théoriques, de terrain, rédactionnelles, etc.), que
chaque étudiant possède à des degrés très divers et dont l’apprentissage demande nécessairement
beaucoup de temps. L’enseignement mutuel est donc extrêmement profitable dans une discipline
comme la gestion qui demande de savoir mobiliser des dispositions variées et dans des domaines
différents.
Et c’est souvent en regardant les autres faire (une bibliographie, un entretien, un mémoire, une base de
données, une procédure informatique, etc.), qu’on apprend à faire soi même.
En fait, l’idéal serait que chaque génération étudiante puisse bénéficier d’une structure collective
favorisant ce type d’apprentissage. C’est l’un des rôles du séminaire de mémoire de Licence, comme de
Master, que la Faculté lance au début de chaque semestre de favoriser ce genre de dynamique et rien ne
vous empêche de prolonger cette dynamique en dehors de ce séminaire dans le cadre d’un groupe de
recherche informel.
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UNIVERSITE ANTONINE
FACULTE DE GESTION DES AFFAIRES
Mémoire en vue de l’obtention du
MASTERE en Gestion
OPTION : Banque et Finance/Marketing
TITRE DU MEMOIRE
SOUS-TITRE DU MEMOIRE
Présenté par
Prénom NOM
Sous la direction de
Monsieur le professeur Dr. Prénom NOM
Année universitaire 2012-2013
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Remarques importantes
1. l’étudiant poursuivant son dernier semestre en mastère doit remplir une Préposition de recherche
après le séminaire de lancement des mémoires du Mastère. Cette proposition dument rempli par
l’étudiant doit être approuvée par son directeur de recherche et signée par lui. Le document est déposé
au secrétariat pour approbation du Doyen.
2. l’étudiant, une fois sa fiche de recherche remplie et approuvée, doit suivre une série de séminaires
dédiés à l’orientation de sa recherche d’abord et à l’avancement de son travail de recherche en miparcours et ceci en présence du Doyen, des chefs de départements et son directeur de recherche. Les
dates précises des séminaires seront fixées ultérieurement.
3. l’étudiant est responsable de présenter un texte correcte à son directeur de recherche et de restituer
un document écrit à chaque étape de la recherche.
3. le directeur de recherche est sollicité à rappeler régulièrement les orientations et la méthode de
recherche, pour déterminer le calendrier du travail de l’étudiant, et faire le point avec lui sur
l’avancement de la recherche. Les éclairages et les corrections tant méthodologiques que théoriques
sont prodigués par le directeur de recherche. La décision de soutenir relève du directeur de recherche
qui donne une évaluation détaillée du travail de l’étudiant lors de la soutenance.
4. le suppléant au directeur de recherche n’intervient que si ce dernier est incapable de suivre
l’étudiant et après décision du Doyen. Le suppléant à la recherche est responsable avec les membres du
jury lors de la soutenance.
Maria HILAL
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