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Marie Cherrier...bio
Coucou ! voilà ma courte biographie.
Marie Cherrier née à Blois le 31 juillet 1984.
Père musicien en grand amateur, il me fait chanter sur ses chansons étant
môme. Tout commence là.
3 ans de piano entre 7 et 10 ans. Expérience peu convaincante, le solfège me
fait horreur (trop mathématique pour moi), je ne retouche plus à un piano
jusqu'à mon arrivée au lycée. J'ai toujours aimé chanter, mais là encore, 1 an
de chorale au collège (et 2 séances de cours de chants l'année dernière) me
laissent soupçonner une certaine antipathie éternelle envers les cours
artistiques.
17 ans : mon père m'offre une guitare, suite à une amourette avec un tahitien
guitariste qui me donne goût à l'instrument. J'apprends à en jouer avec les
diapasons rouges de scout en m'entraînant sur des chansons de Renaud.
Terminale : un copain m'écrit un texte que je mets en musique à la guitare :
1ère compo. Puis il me donne un second texte que je compose cette fois-ci
au piano.
Après le Bac, je tente des études de cinéma à Paris, que j'arrête 3 mois plus
tard pour faire de la musique, estimant suffisant pour cela 2 compos à mon
actif, une guitare loin d'être maîtrisée et une voie assez puissante pour chanter
du Renaud.
Je rentre donc chez moi où j'écris ma première chanson lors des évènements
en Irak, Pantins! composée à la guitare et à l'harmonica. Puis suivent
quelques autres chansons penchées sur l'actualité, infatigable engagement de
la jeunesse, fatigué 3 mois plus tard avec l'écriture de ma première petite
histoire : Manouche. C'est en mai, je crois, qu'on se présente, ma guitare et
moi, dans un café-concert de Blois pour faire notre première scène. Je
complète mon maigre répertoire personnel par des reprises et des chansons
de mon père. Les réactions sont bonnes, je continue. D'autres compositions
se succèdent, d'autres bars, passage radio, festivals...
Septembre 2003, je reprends mes études : fac d'histoire à Orléans.
Mars 2004 : Je participe aux rencontres d'Astaffort en tant qu'auteur. J'y
rencontre Jean-François Delfour qui me propose de faire un CD.
Mai 2004 : je fais mon CD, j'ai 19 ans. Voilà, bisous!
PORTRAIT Chorus 2006
MARIE CHERRIER
Ni vue ni connue
On aurait pu ne jamais entendre parler de Marie Cherrier, si le hasard ne s'en était pas mêlé. A 21
ans, trois ans après avoir écrit sa première chanson, cette ACI originaire de Blois nous offre un
premier album remarquable, Ni vue ni connue [cf. Cœur Chorus 52, p. 75]. Derrière un univers
nostalgique et malicieux se cache une jeune femme gaie et spontanée, qui gagne à être connue.
Photo : Francis Vernhet/Chorus
Paysage perdu
« Cela a été un coup de tête ! » Voilà comment Marie Cherrier, yeux pétillants et jolie frimousse, qualifie ses
débuts dans la chanson. Etudiante en cinéma à Nanterre, Marie compose à 18 ans une mélodie sur le texte d'un
ami, et l'interprète dans une soirée. « Une copine m'a dit que je devrais continuer, sourit-elle. C'est donc parti
d'une blague... J'aimais chanter, mais je n'avais rien composé, rien écrit, je ne sais pas ce qui m'est passé par la
tête. Le soir même j'ai appelé mes parents et je leur ai dit que je rentrais à la maison pour faire de la musique, et
voilà ! » La jeune fille a une certaine prédisposition : son père, musicien amateur, lui prête souvent sa guitare, et a
fait son éducation musicale (« Renaud, Gainsbourg et Brassens sont mes trois références ».) Revenue au bercail,
Marie compose et écrit ses premières chansons. Papa, quoique réjoui, lui impose un objectif : donner un concert
dans un bar de Blois avant l'été suivant. « J'ai chanté deux chansons à moi, explique Marie, puis des textes de
mon père ou des reprises de Renaud. C'était chouette, et cela m'a plu. » En mars 2004, elle participe aux bien
nommées Rencontres d'Astaffort. « Petite Marie » y fera la connaissance du producteur Jean-François Delfour,
qui lui propose de faire un album sur son label Caroline, Loïc Célestin, qui en assurera la réalisation, et Franck
Dunas, qui l'accompagne à présent à la guitare. Un peu plus tard, alors qu'un de ses titres est diffusé sur France
Bleu Orléans, Philippe Vanot, de passage dans la région, l'écoute en voiture.. Quelques coups de fil suffisent :
ildevient son manager et lui fait rencontrer Jean-Louis Foulquier, qui l'invitera dans son émission Tous talents
confondus. Entre-temps L'Autre Distribution a mis dans tous les bacs son album Ni vue ni connue.
LIBERTÉ ET MATURITE!
Dans cette carrière prometteuse, tout s'est donc fait vite, et naturellement. Logique pour cette jeune femme
nature, au caractère bien trempé, qui déteste les chemins balisés et dit « avoir toujours rejeté les méthodes »,
depuis ses premiers cours de piano et de solfège à l'âge de 7 ans. Aujourd'hui, son répertoire compte déjà dixhuit chansons. Des textes d'une grande maturité, des « petites histoires » comme elle dit : « Ma première
chanson, Pantins, traitait de la guerre en Irak... et j'étais heureuse de chanter ma hargne de fillette contre le
monde entier... Je le fais toujours, mais en mettant à présent des personnages dans des histoires... Lorsque
j'écris, je me sens libre. » Qu'elle parle d'amourettes ou de ses souvenirs d'enfance, son disque respire la
sérénité. Marie n'a pas de soucis ? « Si, mais lorsque je chante j'ai envie d'évasion, ou j'en profite pour me
venger, me défouler.» L'artiste souhaite continuer sur sa lancée, avec des dizaines de concerts en 2006 (le 16
janvier à Paris, au Café de la danse, le 20 à Niort). Et si une major s'intéressait à elle ? « Je ne signerais pas...
parce que c'est une trop belle aventure. Pour l'instant je suis la seule artiste chez Caroline Production,
mais on va grandir ensemble, et sans doute produire d'autres artistes. On bosse humainement, comme
on veut, et c'est ça le plus important. »
Stéphanie THONNET
Journal l'Humanité
RUBRIQUE SOCIÉTÉ
Article paru dans l'édition du 22 juillet 2006.
CULTURE
Projecteur sur les talents de demain
Paris . Le festival Fnac Indétendances se tient jusqu’au 19 août dans le cadre de l’opération Paris
Plages et invite à découvrir la riche production musicale des labels indépendants.
Fnac Indétendances, troisième édition, c’est parti ! Pendant près d’un mois, tous les
week-ends jusqu’au 19 août, se succéderont onze soirées sur les bords de la Seine
et sous le pont de Sully. La Fnac invite un large public à venir découvrir sur scène ce
qui se fait de mieux, de plus original et de plus prometteur en matière de
production discographique chez les labels indépendants. L’objectif de cette
opération : favoriser la rencontre entre artistes et public. Un pari sensé quand on
sait que la scène aujourd’hui reste le moyen incontournable pour les jeunes talents
de se révéler. « On a réuni des artistes qui ont déjà leur place avec d’autres moins
connus », explique Olivier Bas, le directeur de la programmation. Avec toujours un
même souci de cohérence, à l’image de la soirée du vendredi 21 juillet, qui réunit
Marie Cherrier et Rue de la Muette. D’un côté, une jeune artiste de 21 ans, qui
figure parmi les découvertes du Printemps de Bourges et de la Fnac en 2006.
Auteur, compositeur, bassiste, dotée d’un culot monstre, avec ses histoires de
ramoneurs ou de curé sexy, la jeune femme nous emmène loin de nos
préoccupations parisiennes pour nous embarquer en terrain de poésie.
Difficile ensuite de donner un qualificatif précis au style de la Rue de la Muette,
impossible même. Emmené par le chanteur Patrick Ochs, la joyeuse bande explore
entre autres chanson française, musique tsigane et yiddish, java, folk et rock, le
tout lié par deux sauces : le ton plutôt réaliste et l’ambiance plutôt festive. « C’est
une bête de scène, un prodige, résume Olivier Bas. Il a cinquante ans, mais vous lui
en donneriez vingt. » Notamment quand, cinq ou six ans auparavant, il arrivait sur
scène vêtu en ours.
Au programme également : de la brillance et de l’énergie avec la jeune scène belge
(Zita Swoon, Ozark Henry, Saule...), le rap engagé du collectif MAP ou d’Abd Al
Malik, en passant par le rock mystérieux de Jack The Ripper, par celui beaucoup
plus énervé des Uncommonmenfrommars ou des AqME. De quoi illustrer toute la
variété des genres musicaux. Une large place est faite à la nouvelle scène féminine
française, avec, outre Marie Cherrier, Zoé, Emily Loizeau ou Claire Diterzi. Da Silva
ou Joseph D’Anvers marcheront, quant à eux, sur les traces d’une chanson rock et
masculine aux accents réalistes. Hushpuppies sur celles du rock Psyché et les Daddy
Long Legs feront vibrer le public sur de la pop entêtante.
Deux nouveautés marquent l’édition 2006 : la journée spéciale enfants, qui
accueillera le dimanche 30 juillet à partir de 16 heures le Roi des papas. « On offre
à un public très jeune un véritable concert », explique Olivier Bas. Ces derniers
pourront aussi découvrir le projet de Béatrice Fontaine et Daniel Sénécheau, Paris
est un escargot. La soirée carte blanche du samedi 22 juillet est confiée à
Dominique A qui fera découvrir au public ses deux coups de coeur, Fauve et Psychic
Lyrikah. De l’audace, des nouveautés et du talent à foison pour cette nouvelle
édition.
Élise Barbet
Page imprimée sur http://www.humanite.fr
© Journal l'Humanité
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LONGUEUR D’ONDES – magazine n°31.
MARIE CHERRIER
Ni vue ni connue
(Caroline Prod)
La pochette, plutôt anecdotique et anonyme, intrigue. Mais dès le
premier titre, la voix cristalline et enfantine de Marie lance une
promesse : celle de nous tenir en haleine jusqu'au bout de l'album.
Promesse tenue ! La maturité de son écriture surprend. "Voix du Sud",
l'association de Francis Cabrel qui l'a repérée, ne s'est pas trompée : il
y a là un vrai talent. Son regard tantôt insouciant, tantôt grave sur le
monde, n'épargne aucun tabou. Noël s'en prend plein la figure : "C'est
la joyeuse consommation d'une fête de moutons qui aiment les huîtres
et les marrons parce que c'est la tradition" ("Joyeux Noël"). Dans ses
ballades folk et tendres, Marie se fait friponne quand elle raconte son
fantasme pour un prêtre, rien à faire du purgatoire ("Le curé") ou
touchante quand elle regrette qu'on lui reproche son insouciance ("Les
baleines"). Une palette d'émotions variées et prometteuses : le charme
opère.