AFAM Classic news
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Août 2008 AFAM Classic news Un parc soigné... Sud-ouest oblige, c’est toujours un grand soleil qui voit les crossmen s’installer sur le parc dès la fin de semaine précédant le cross. Ils viennent souvent de fort loin, du Danemark, des Pays-Bas, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, de Belgique, de Grande-Bretagne, ces derniers moins nombreux cette année, victimes de la hausse des prix des carburants sans doute…l’avenir des nos épreuves semblerait lié au tarif de l’or noir ? Chaque année, René se décarcasse afin de réserver le meilleur accueil à ses invités, 2008, ne faillit pas à la coutume, la piste est remarquablement préparée, le parc est soigné, avec douches, toilettes, et eau courante…ne manque que l’ombre, mais d’ici une trentaine d’années, lorsque les arbres auront poussé, ce sera parfait…un peu de patience donc. Moto-cross Corbarieu ...avec douches, toilettes et eau courante Week-end chez René Déjà la quinzième fois que René Miori et son équipe accueillent leurs amis pilotes près de Montauban, le premier week-end d’août… Initiée à Monclar de Quercy, l’épreuve a été transférée à Corbarieu, Il y a quelques années. un vrai village vacances! Premiers tours de roues. Caption text Dès le samedi après-midi, il est possible de s’essayer sur le remarquable circuit. En effet, le tracé, plutôt court, voit, les parties très rapides, où l’on se fait plaisir quel que soit son niveau, succéder aux parties lentes et techniques, où les meilleurs font la différence. Notons par ailleurs que la piste se maintient très bien au fil des manches, ne se défonçant pas, ce détail intéressera les pilotes des motos les plus anciennes… Vers 17 heures, c’est donc parti pour quelques tours de plaisir, peu de pilotes en piste, peu de poussière, (mais on ne s’inquiète pas pour elle, depuis quelques temps, René s’est équipé d’un système d’arrosage très performant…), on profite d’ une piste toute neuve… Sous le grand chapiteau. Yves Couffite, dit « l’ ours », sympathique coureur local, haut en couleurs, descendu de ses montagnes pour la circonstance. Les plus grands plaisirs étant souvent les plus courts, il faut vite délaisser les mécaniques, pour passer à l’étape suivante, l’apéro et le repas pris en commun sous le chapiteau. Il s’agit d’une espèce de rite initiatique pour qui veut entrer dans le cercle des crossmen à l’ancienne… De la bonne chère et du bon vin, voilà réunis les éléments d’une soirée réussie, dans une bonne ambiance. Regrettons toutefois le temps, où un petit orchestre « rock des sixties » venait animer la soirée, c’était super ce petit plus ! 1 2 Allo ? à l’eau ! On l’a déjà dit, l’arrosage établi à Corbarieu est très efficace, ce qui cette année, (et ce n’est pas une première…) joua un petit tour à l’organisation… Certains esprits chagrins se sont permis de râler, et de critiquer l’organisation… Les copains, on est là pour s’amuser, pas pour s’engueuler ! Il ne faut pas oublier que les organisateurs sont tous des bénévoles, qui font des pieds et des mains pour le plaisir des pilotes et accompagnateurs. La personne s’occupant de l’arrosage, s’active pour rendre service, il prend sur son temps de travail afin que les courses se déroulent dans les meilleures conditions de sécurité. Qu’il en soit remercié, et ne doutons pas que l’an prochain tout sera optimisé. GAG ! en série « OPEN », roulent tous véhicules confondus…Valat est sur le point de se faire prendre un tour ! Il est l’or mon senior Le dimanche, les festivités démarrent tranquille, hé on est dans le midi cong ! (à lire avec l’accent) Les essais débutent par les motos les plus anciennes, les plus matinaux s’élancent, descendent au fond du circuit, et ne repassent plus… Qu’arrive-t-il ? a- t-on ouvert une buvette où l’on sert un petit muscat bien frais au bas du circuit ? Non, c’est simplement le système d’arrosage, très performant disait-on plus haut, qui a trop bien fonctionné !, Tant bien que mal, les Pré-65 regagnent le parc, roues plus ou moins bloquées…on lâche les évolutions, ça passe mieux, mais la direction de course prend la sage décision d’arrêter les frais afin de préserver le beau circuit, et d’attendre que cela sèche. Les manches auront toutes lieu l’après-midi. L’intarissable Claude Thomas, sur Motobécane Adieux… 14 heures, après de rapides séances d’essais démontrant que le piste est redevenue excellente, passons la présentation des pilotes, en tenue, avec leur machine, c’est toujours un grand moment que de voir tout ce petit monde bariolé, réuni sur la ligne de départ. Le Grand Serge alias Serge Bacou prend le micro pour remercier les organisateurs, mais surtout pour rendre hommage à deux grandes figures du cross disparues récemment, , il s’agit de Claire Blaise et d’André Mompo…une minute de silence est respectée. Adieu Ce week-end aura été la triste occasion de rendre hommage à Claire Blaise, disparue il y a quelques semaines, elle fût une touche à tout sur deux roues motorisées ou non, mais surtout, la célèbre passagère d’Adnet, pionnier du side-car cross en France, On avait l’habitude de revoir Claire, il y a quelques années, au Norman Scramble de Beauval, ainsi qu’aux Coupes Moto-Légende à Montlhéry…On ne la reverra plus… André Mompo, lui, s’est éteint la semaine précédant la réunion de Corbarieu, l’émotion est toute fraîche… André avait participé au championnat de France 500 dans les années soixante, en particulier en 1965, année où il s’était qualifié pour évoluer aux côtés de Serge Bacou et de Georges Estaque… dans le championnat National. Une page se tourne…notre petit monde est en deuil. Transmettons nos plus sincères condoléances à leurs proches et à leur famille… A couteaux tirés Pré-65 Ce sont les étrangers qui dominent, en particulier le redoutable trio hollandais composé de : Robbie Van der Straat qui impose sa Métisse Triumph, devant Hans Polsvoort, sur une Matchless Spéciale, très spéciale car paraissant bien évoluée pour une Pré-65, Dick Van de Kolk, sur Jawa, et le danois Jimmy Smed., un vieil habitué des cross français. Pour avoir plus de précisions quant au déroulement des manches Pré-65, il faudra à l’avenir que votre serviteur renonce à prendre le départ, ou alors qu’il s’entraîne dur cet hiver afin de se mêler à la lutte à l’avant-garde, c’est pas gagné ! Olivier Derome... intraitable enlève les trois manches Pierre vient de passer Bordet Pré-75 deux temps Le belge Olivier Derome poursuit sa conquête de la France, débutée par ses victoires dans le Nord, il descend pour prolonger la liste de ses succès. Mais dans le Sud, l’opposition sera forte, certes, les frères Mompo sont absents, mais Philippe Belloc sait tourner la poignée de gaz de sa CZ Cheney, et puis, il y a d’autres tendeurs de câble, qui en veulent eux aussi, et n’oublions pas son compatriote et ami Sylvio Pasinetti, qui a fait l’étalage de son talent de pilote en début de saison… Ce sera en vain, le belge, (aux origines françaises tout de même…), est intraitable, il expédie les trois manches, sans que l’opposition y puisse quelque chose. Saluons au passage l’arrivée d’Olivier et de son compère Sylvio sur les circuits français cette année, ils sont venus rouler à Verdun, pour voir un peu… depuis ils ne loupent aucune épreuve sérieuse dans notre pays. Deux pilotes aussi talentueux et fairplay sur la piste que sympathiques dans le parc, ils ont su gagner l’amitié de tous, gageons qu’on les reverra en 2009 ! Pré-75 quatre temps. Bacou suivi de Brelet L’affiche est alléchante, Roger Brelet est là pour gagner, Gérard Bordet, dans cette superproduction, lui aussi postule pour le premier rôle, quant à Serge Bacou, une seule place l’intéresse, laquelle donc ? Joël Pierre, est descendu de ses Hautes Vosges, et rêve de bousculer la hiérarchie… Le public ne sera pas déçu, certes le Grand s’imposera au général, mais le Vendéen lui mènera la vie dure, remportant même la seconde manche. Serge et Roger sont donc à égalité de points avant la finale, la troisième manche sera chaude, mais verra la victoire de l’ex-officiel Bultaco puis Yamaha, devant la BSA Cheney. Derrière ces deux furieux, l’explication est sévère entre Gérard Bordet et la Bête des Vosges. Diablement encouragé par ses supporters, (nombreux sont les lorrains venus comme chaque année en pèlerinage à Corbarieu), Joël, se sentant pousser des ailes, fait le forcing, et passe la BLM, puis soutient ses attaques et franchit la ligne en troisième position. Dans le second débat, Gérard bat Joël, ils sont donc eux aussi à égalité de points au départ de la finale… Chaud devant ! Remonté à bloc, Joël Pierre se place rapidement devant le champion de France, qui tente toutes les ficelles pour passer la B50, mais le Vosgien a des nerfs solides, et possède une énorme expérience de la course, (il court sans interruption depuis 1973 !), il ne laissera pas passer son concurrent, assurant ainsi une belle troisième place au général, bravo messieurs ! Les papys font de la résistance Excellente idée qu’a eue René Miori de réunir les plus anciens dans une seule et même catégorie. De fait, Corbarieu, c’est leurs vingt ans retrouvés. Incontestablement, ce sont eux qui ont offert les plus belles manches, quelle bagarre ! Pour commencer, ce sont Alain Stradella, (dit « Vieille Baïonnette »), qui se joue la belle en compagnie de Michel Jacquemin. Ca s’arsouille dur ! Voilà que Michel banane Alain, aussitôt ce dernier passe l’ancien champion de France sur un saut, (attention à la réception, Vieille Baïonnette !), dès le prochain virage, Michel fait l’intérieur à la Métisse Triumph, il en sera ainsi toute la manche ! Quel spectacle ! 3 Première manche « Sénior », Stradella, puis Jacquemin, Estaque et Sireix : attention, ça va causer ! Jacquemin devant Stradella Derrière me direz-vous, ça bagarre dur aussi, et pas loin des deux premiers, Campet, (Tribsa), Sireix, (CZ), et Estaque, (B50), se battent comme des chiffonniers, et plus loin, Pierre Baudouin s’en prend au Suisse Bernard Maurer… Seconde manche, nouveau départ en tête de Stradella, devant Jacquemin, on se dit qu’ils vont nous refaire le coup de la première course, mais rapidement, Michel ne repasse plus, une soupape n’a pas supporté le traitement, puis c’est Alain qui ralentit, un anti-parasite, qui a sauté, le temps de le replacer, (attention à la châtaigne !), Sireix, Estaque, et Campet le passent. Reparti la baïonnette entre les dents, Stradella ne reviendra pas sur le trio qui s’est échappé ! Victoire donc de la CZ devant l’ancien champion de France Police/Armée. Ca cogite avant la finale, en particulier, il y a un petit malin de Pamiers, (09), qui se dit qu’en se débrouillant bien, il peut régler leur compte à ses meilleurs ennemis… Ainsi voit-on un maillot orange virer second derrière la CZ de Sireix, Georges fait le forcing, et passe la moto tchèque, il attaque le p’tit gars, il sait que derrière, ça va pousser, « Vieille Baïonnette » sait qu’il peut faire le général, Sireix aussi, mais tout leur talent ne parviendra pas à faire échouer les espoirs d’Estaque, qui l’emporte comme au bon vieux temps. Chapeau bas messieurs et merci pour le spectacle ! Evolution Stradella devant Jacquemin Dans la catégorie des motos les plus récentes, on n’a pas fait semblant non plus, sur les traces de son père Joël, Grégory Pierre, après s’être imposé par deux fois dans le Nord-Est cette année, descend pour la première fois dans le Tarn et Garonne pour se mesurer à de nouveaux adversaires. Il en trouvera à sa hauteur, en particulier, Vincent Vialars, sympathique coureur, qui il y a trente ans, (déjà !) disputa le titre de champion de France « sénior », au Lorrain Hervé Hittinger. Vous imaginez bien que Vincent a une revanche à prendre sur les Lorrains… En première manche, le Greg impose son YZ, devant la Portal de Vialars, puis en seconde manche , c’est l’inverse…Une nouvelle fois, cette année à Corbarieu, au départ de la finale, deux pilotes se trouvent à égalité de points… Au départ, c’est le Hollandais XXX, (son nom ne figure pas au programme), qui s’envole sur sa grosse Honda, (un modèle 84 ou 85 modifié par le montage de deux amortisseurs…), après quelques tours, la Portal prend la tête devant la 250 Yamaha, Greg aura beau se défoncer, rien n’y fera, l’expérience et les nerfs de Vincent lui permettront de demeurer en tête et donc de remporter le général. Derrière ces deux lascars, il y a du beau monde. Jean-Marc Valat et Serge Terras s’expliquent, mais ce dernier,saute un peu fort, (il venait de passer la RVS, et mettait la sauce pour prendre un peu le large), et réveille une vieille douleur au poignet, Serge finira prudemment la course, quatrième, mais devra renoncer aux deux autres débats…les deux derniers débats seront plus tranquilles pour Jean-Marc, privé de l’opposition de Terras. Side-car Beau plateau annoncé, comme à Ramonchamp, le Hollandais Verwey est sur le programme, mais on sait qu’il est toujours au Nigéria pour raisons professionnelles. Uu Néerlandais en chasse un autre puisque c’est Jan Vost, qui remportera la victoire, devant l’inusable Claude Hennequin. Déplorons l’accident de Maupin, qui s’est fait rouler dessus et qui nous a fait bien peur. Heureusement, lors de la remise des prix, René rassurait tout le monde annonçant qu’il n’y avait rien de grave. L’équipage Maupin/Maupin Vialars mène devant Pierre, dont Valatle etpassager Terras se blessera en finale Jan Vos, vainqueur du jour ! L’équipage Maupin/Maupin dont le passager se blessera en finale 4 5 Classements (sous réserves) Série A : Pré-65 1-Van der Straat Robbie, Triumph Métisse spéciale, NL 2- Hans Polsvoort*, Matchless spéciale, NL 3-Van de Kolk Dik, Métisse Jawa, NL 4-Smed Jimmy, Métisse Matchless, DK *malgré un abandon ( ?) Vialars s’inquiète, « il en veut le p’tit lorrain ! » Série B : Pré-75 deux temps 1-Derome Olivier, CZ 380, B 2-Belloc Philippe, CZ Cheney, F 3-Pasinetti Sylvio, CZ 360, B 4-Tougeron Jo, CZ 250, F 5-Oulié Didier, Bultaco 250 MK7 Série D : Pré-75 Quatre temps 1-Bacou Serge, Matchless Spéciale, F 2-Brelet Roger, BSA Cheney, F 3- Pierre Joël, BSA B50, F 4-Bordet Gérard, BLM BSA, F 5-Peck Lee, Cheney Triumph, GB Série C: évolution 1-Vialars Vincent, Portal, F 2-Pierre Grégory, Yamaha 250, F 3-Valat Jean-Marc, RVS 500 F 4-XXX, Honda, NL 5-Mang Kurt, CCM 580, D Série S: Sénior 1-Estaque Georges, BSA Spéciale,F 2-Stradella Alain, Triumph Métisse, F 3-Campet Lucien, TriBSA, F 4-Maurer Bernard, Matchless, CH 5-Baudouin Pierre, CZ 250, F 6-Groult Lionel, Triumph Métisse, F Gilberto Greppi, maintenant sur BSA Série SC: Side-car 1-Vos Jan/Vandeusen Richard, Wasp Yamaha, NL 2-Hennequin Claude/Pages Luc*, Wasp Yamaha,F 3-Rodhes Joël/Beneteau , Wasp Yamaha,F 4- Lebrenne Joël/Grégoire Fréd., EML Yamaha, F 5-Perin Jacky/Pinto Frédéric, Wasp Yamaha, F Rédactionnel et Photographies: Eric BAUDOIN Pick fait l’intérieur à Camuset Mise en page et publication: Pascal JOLLIET InTech6tem Web Communication site: www.intech6tem.com A.F.A.M Classic Il ne faut pas se voiler la face, cette année, l’ambiance à Corbarieu, était moins détendue qu’à l’habitude. Pourquoi donc ? Quel grain de sable est-il venu enrayer une mécanique si bien rôdée ? Huit jours après Corbarieu, devait avoir lieu, dans la même région, un cross à l’ancienne, on ne sait tout à fait où, organisée par on ne sait trop qui … Bonne nouvelle me direz-vous ! Oui mais le hic, c’est qu’il y a ainsi correspondance de date avec la si bien établie épreuve de Lézat, (ça on sait où s’est et qui organise… Concours de circonstances, but avoué de nuire à l’épreuve ariègeoise ? Impossible de répondre, toujours est-il que les plus folles rumeurs ont circulé, opposant les pro-on sait pas où, et les pro-Lézat…le monde du cross à l’ancienne avait-il besoin de ça ? Tout le monde y perd, les pilotes qui doivent effectuer un choix, les organisateurs, qui perdent des pilotes, le public qui voit des manches avec des plateaux amputés…comment peut-on en arriver là ? Espérons que de tels faits ne se renouvelleront plus, et que les organisateurs sauront trouver un terrain d’entente afin que des épreuves ne soient plus mises en concurrence.