LE THEATRE de Saint-Nazaire
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LE THEATRE de Saint-Nazaire
/ DOSSIER de PRESSE Théâtre de Saint-Nazaire LE THEATRE de Saint-Nazaire K-architectures Karine Herman Jérôme Sigwalt / architectes Karine Herman et Jérôme Sigwalt ZER-miara15-HD.jpg photo ©P. Miara K-architectures Le Théâtre de Saint-Nazaire / introduction de Joël BATTEUX Maire de Saint-Nazaire Président de Saint-Nazaire Agglomération C’est un grand moment, un beau moment que l’ouverture d’un théâtre dans une ville. J’affirme depuis longtemps que la ville aussi est un théâtre où les citadins citoyens sont tour à tour scénaristes quand ils choisissent le programme de leurs futurs élus, spectateurs à la terrasse des cafés, dans les grands rassemblements, observant leurs congénères, leur look, leur comportement, et enfin acteurs quand ils déambulent « en ville » après avoir à leur tour choisi leur « dégaine », leur allure pour les plus sages. La ville est un lieu d’échange, certes, mais d’abord un lieu de représentation car il n’y a guère d’échange entre personnes qui ne sont pas présentées ni représentées. Cherchez bien et pour la plupart des villes vous trouverez une, votre représentation. Autrefois l’on disait Saint-Nazaire, c’est la Navale. Certes, la Navale représente et représentera je l’espère longtemps Saint-Nazaire. Mais aujourd’hui aux yeux de nos visiteurs la vision s’élargit à la base sous-marine, le front de mer, l’estuaire et le port. Je gage que « Le Théâtre » intègrera le miroir aux multiples facettes de notre cité, autant le bâtiment que les représentations qui y seront données, et le bâtiment autant par sa forme que par la localisation dans l’ancienne gare. Je me félicite aujourd’hui du travail réalisé par Karine HERMAN et son équipe de K-Architecture. Pour l’architecte et l’urbaniste, le dessin, l’organisation spatiale et l’insertion urbaine dans le rapport avec la base sous-marine, avec Ville-Port sont autant de réussites. Le sujet était difficile, insérer pareils volumes dans une ville est une gageure ; soit on crée un monument dont les formes extérieures s’imposent aux dépens des fonctionnalités, soit on priorise les fonctionnalités aux dépens des formes extérieures a priori inesthétiques. C’est ce deuxième choix ingrat, plein d’humilité que Karine HERMAN et Jérôme Sigwalt ont fait. Le théâtre a trouvé sa meilleure insertion dans notre géographie. Avant le projet Ville-Port, personne n’aurait imaginé un théâtre dans l’ancienne gare, personne n’aurait imaginé un budget de 21M€ pour une telle réalisation cofinancée par : Feder : 1,6 M€ Etat : 1,2 M€ Conseil régional : 3,1 M€ Conseil général : 1,7 M€ Carene : 2 M€ Ville de Saint-Nazaire : 11,4 M€ Le Théâtre vient donc couronner tous les efforts de la ville accompagnée par ses partenaires et des acteurs culturels. /5 /1 / Contexte /6 Le site du théâtre a connu une époque flamboyante. C’était une gare ferroviaire des plus mondaines qui accueillait les riches passagers des navires transatlantiques (/1). Inaugurée en 1867, dix ans après la mise en service de la ligne Paris-SaintNazaire, la gare conjugue le style néo-classique haussmannien à l’instar des gares parisiennes. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Allemands bâtissent une base sous-marine à proximité. Ce bunker géant (/2) sera pris pour cible par les alliés et leur bombardement sera tellement massif qu’il ruina les deux tiers de la ville (/3). La gare est très endommagée et sera abandonnée. Cette zone de Saint-Nazaire deviendra des confins industrieux et ce n’est que très récemment que la ville s’est lancée à sa reconquête urbaine avec le vaste projet Ville-Port dont le théâtre est l’une des étapes clés. L’entrée du site est aujourd’hui cadrée par les vestiges de l’ancienne gare, deux pavillons liés d’une arcade (/4). Ces deux sentinelles immuables cadrent un vide occupé autrefois par les quais et leur halle de verre et de fer. Ce vide ne figurait pas dans le terrain d’implantation, il demeure le vecteur principal de l’histoire du lieu et s’appelle aujourd’hui la nef. Quant aux deux pavillons, ils marquent le frontispice de ce nouvel espace de culture, tout en conservant leur indépendance et leur intégrité. / Un édifice sous influences Le théâtre puise sa matière et son langage dans son environnement immédiat. Il empreinte sa masse minérale monolithique au bunker géant [/5] et y ajoute des volumes simples à la manière des architectures utilitaires [/6]. Le béton est élevé au rang de matériau ultime et souverain. Son aspect passe du lisse au ciselé [/7]. Une matrice l’anoblit çà et là d’une empreinte florale qui le lie au classicisme de la gare et aux théâtres romantiques. Cette empreinte, inspirée d’un motif de soierie française du XVIIe a été agrandie à l’échelle du bâtiment pour pousser le simple effet d’ornementation jusqu’à la mise en relief de la matière. Ponctuellement, cette mise en relief est si creusée qu’elle perce la paroi de béton pour former des baies en rosaces [/7]. /2 /7 Les façades en béton sont réalisées selon deux procédés: “coulées en place” pour les parties lisses et préfabriquées pour les panneaux matricés. Les plus grands de ces panneaux, assemblés à la grue, pèsent jusqu’à 5 tonnes. Les motifs de façade ajourés diffusent une lumière tamisée dans ce grand volume d’une hauteur sous plafond de 11,50 m. Ce théâtre répond aux exigences «scène nationale» qui font de lui un outil haut de gamme. Il est conçu «au nu de la fonction». /3 ZER-miara07-w-HD.jpg /4 /8 La salle de diffusion et sa cage de scène forment l’édifice principal en béton [/8]. Le reste des fonctions annexes (le hall, la salle de création, les loges et ses locaux techniques) est comme entreposé sur leurs flancs. Leurs volumes se distinguent nettement par un bardage en châtaignier dont l’appareillage est directement inspiré des amas de palettes propres aux sites industrieux. / Parcours / Accès Le théâtre est accessible par les arcades de l’ancienne gare. / Pavillons billetterie et administration Les pavillons ont été restaurés en sauvegardant l’essentiel de leur histoire, y compris les stigmates des bombardements et de leur longue période d’abandon durant laquelle leurs ouvertures sont demeurées murées. Ainsi, leurs baies n’ont été que partiellement rouvertes (/10). Le pavillon est, le plus éloigné du théâtre, abrite l’administration. Le pavillon ouest, ancien buffet de la gare, loge la billetterie. Cet espace intègre dix panneaux (/9) issus de l’ensemble décorant les parois latérales de la salle de spectacle du paquebot France (19621979). Déposées lors du démantèlement récent du transatlantique en Inde, ces panneaux ont été rachetés par la Ville de Saint-Nazaire dans une salle des ventes… en Norvège. Le maire de Saint-Nazaire demandera ensuite aux architectes de leur faire une place d’honneur dans le théâtre. /9 / 12 À l’approche de la salle, le hall prend le statut de foyer et se développe de manière monumentale sur toute la hauteur de l’édifice. Des escaliers protocolaires, habillés de tôles perforées reprenant les teintes des panneaux du France, s’y élèvent et annoncent l’échelle de la grande salle (/12). Depuis le foyer, le public accède aux trois niveaux de salle. Les galeries latérales à jardin (à gauche) et à cour (à droite) desservent l’orchestre en rez-dechaussée et le parterre haut au premier niveau pour une jauge de 530 places. Le balcon (296 places) est accessible à partir des deux galeries au deuxième niveau. / Bar A l’entracte ou après les représentations, le bar accueille le public (/13). Avec les beaux jours, il pourra s’étendre sous la nef. L’équipement scénographique de ce lieu permettra de réaliser des petites formes de spectacles. Des boucles inductives ont été prévues pour les personnes malentendantes. / 10 / 13 / Hall d’accueil et foyer Les arcades dépassées (/11), le public pénètre dans la place intérieure puis, à gauche, il entre dans le hall d’accueil qui mène aux grands escaliers d’accès à la salle de spectacle. Cet espace est conçu comme une entité neutre, tissant un lien fluide entre intérieur et extérieur. Il se glisse discrètement dans une écriture minimale entre le théâtre et le frontispice de la gare (/13). Sa toiture-terrasse, accessible aux heures d’ouverture, s’étend en passerelle vers le deuxième pavillon pour une complicité future. Elle surplombe la nef Gérard Philipe et peut être le support de dispositifs scénographiques extérieurs. / 11 / 14 / Salle de spectacle L’ambiance cultive une complicité entre l’expression brute de la cage de scène et l’univers feutré de velours rouge des salles classiques. La salle accueille 826 places. Le parterre, d’un seul tenant, offre une capacité d’environ 530 places, dont 110 places en gradin de fosse rétractable, permettant l’installation d’une fosse d’orchestre. Un balcon enveloppant la salle de part et d’autre offre une capacité complémentaire de 296 places assises. La disposition positionne ainsi le spectateur au cœur de la salle. L’expérience montre que dans cette configuration, le spectateur a davantage le sentiment d’être au cœur du spectacle, et l’intérêt est plus vif. Cette salle est sobre et minérale, comme creusée dans le roc d’une carrière. Les textiles épais et généreux des fauteuils sont les seules concessions au confort. Ce rapport est volontairement contrasté pour susciter un lien quasi dramaturgique avec la salle et les spectateurs pendant les minutes qui précèdent le spectacle (/14). scène et cage de scène / Scène et arrière-scène Dans la salle de spectacle, un proscenium de 3 m de profondeur et de 16,7 m de large se transforme en fosse d’orchestre ou permet d’accueillir deux rangs supplémentaires pour les fauteuils (/15). Six espaces pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR) sont répartis sur les trois niveaux avec des boucles inductives pour les personnes malentendantes. On compte également trois passerelles pour le matériel d’éclairage, un espace régie fermé, un espace régie possible au milieu du public et des galeries latérales. Sous le plancher entièrement « détrappable », le dessous de scène est d’une profondeur de 3 m. Un faux gril permet d’installer des décors, de la machinerie, de l’éclairage ou du matériel de son. En hauteur sont disposés trois niveaux de passerelles : le premier à 10 m pour l’éclairage, le deuxième à 13 m pour la commande de machinerie, le troisième à 16 m pour le chargement des contrepoids. / Salle de création La salle de création offre aux artistes les conditions nécessaires au travail de réflexion inhérent à tout processus de création. Cette salle permet une réelle polyvalence : les artistes en résidence peuvent préparer leur spectacle en conditions réelles. Au même moment, un spectacle peut se jouer dans la grande salle assurant ainsi une continuité de la programmation. En pénétrant dans la salle de création et de répétition, on entre dans une zone dédiée au travail de réflexion. Cette salle permet également d’installer les décors et de faire des essais d’éclairage sur les comédiens comme sur le décor. Le plancher est posé sur une double lambourde pour la danse. La passerelle accueille l’éclairage. Elle fait le tour complet de l’espace de jeu. / Patio, loges et foyer des artistes / 15 Le pôle de création et notamment les loges sont localisés derrière l’arrière scène et sont répartis autour d’un patio privé. Plusieurs loges confortables avec retour son et vidéo ont été conçues. A côté, le foyer permet aux artistes en représentation ou en résidence de se restaurer et de se détendre. (Pict :Image scéno) / Locaux techniques (Pict :Images patio et loge) Les locaux techniques sont répartis autour de l’aire de livraison qui est située à l’extrémité nord de l’équipement et donne accès direct à l’arrière-scène et aux ateliers du pôle de création. La zone technique est revêtue d’un bois résistant alors que la partie publique alterne entre du béton clair et lumineux et des dentelles gravées. La galerie technique, ornementée, est l’espace d’attente des artistes. Ce sont aussi les entrailles du bâtiment où se trouvent les réseaux (câblages électriques, réseau d’eau pluviale, etc.). / Quai de déchargement Sur ce quai, tous les types de camions pourront décharger les décors et matériels nécessaires au spectacle à l’abri des intempéries et des regards. Le déchargement sera réalisé de plain-pied, directement sur la scène, dans la salle de répétition ou encore dans la salle de stockage en face. / Situation N / Plans principaux terrain d’implantation loges salle de création loges rapides patio foyer artistes 105 scène fosse d’orchestre sanitaires et vestiaires hall foyer N terrasse escalier d’honneur foyer N entrée billetterie le théâtre administration la base sous-marine niveau R+0 0. cage de scène Etage niveau R+2 1:1000 centrale de traitement d’air N salle de spectacle / plan relief billetterie patio des artistes / coupe longitudinale sanitaires et vestiaires scène fosse d’orchestre escalier d’honneur foyer / L’agence K-architectures / La Scène Nationale / La Sonadev Fondée en 1993, l’agence K-architectures se distingue dès sa création dans des concours d’idées de niveau international. Elle est « citée » notamment au concours Europan 3 et désignée lauréate de l’Europan 4. Ses travaux, orientés sur la recherche d’une nouvelle forme d’urbanité, lui vaudront de nombreuses publications et des invitations dans différentes universités européennes en tant que conférenciers et directeurs d’atelier. La scène nationale de Saint-Nazaire est l’une des soixante-dix scènes nationales labellisées par le ministère de la Culture. Cet établissement majeur de la politique culturelle de la ville a pour mission la production et la diffusion de spectacles contemporains. Le Théâtre va permettre de renforcer et d’élargir ces missions. La SONADEV, maître d’ouvrage du Théâtre pour le compte de la ville de Saint-Nazaire. Entre 1997 et 2004, l’agence K réalise plusieurs projets en association avec d’autres équipes d’architectes. Parallèlement à son activité « opérationnelle », l’agence prolonge ses recherches prospectives à travers plusieurs concours et expositions. Au cours de l’année 2001, les travaux de l’agence sont exposés au Pavillon de l’Arsenal à Paris. En 2002, l’agence K conduit l’équipe « Dune Museum » en phase finale du concours international pour la maîtrise d’œuvre du futur Grand Egyptian Museum. En 2003 Karine Herman est lauréate des NAJA (Nouveaux Albums de la Jeune Architecture). A la suite de cette distinction attribuée par le ministère français de la Culture, les travaux de l’agence sont exposés au Palais de la Porte Dorée à Paris en 2004. Depuis 2005, les architectes de K-architectures multiplient les projets de taille et de programme variés : logements, équipements publics à vocation culturelle (théâtre, médiathèque) ou pédagogique (collège, école) inscrits dans des sites très urbains, ruraux ou encore classés au patrimoine. En 2008, K-architectures est lauréate de trois concours majeurs, le théâtre de Saint-Nazaire, le nouveau Palais de Justice de Foix et le PLAN 2, un centre culturel dédié au rock à Ris-Orangis. En 2009, l’agence remporte également un centre d’étude scientifique pour la biodiversité dépendant de l’école normale supérieure. Malheureusement, de ces quatre derniers projets, seul le théâtre sera maintenu. En 2009, l’agence K-architectures livre l’extension du théâtre Pierre de Roubaix et en 2010, une école intercommunale de musique à Granville ainsi qu’une résidence universitaire à Bordeaux. En 2011, deux chantiers sont en cours, un Centre de conservation et d’études archéologiques à Soissons et la médiathèque du Kremlin-Bicêtre (livraison prévue fin 2012). En janvier 2012, deux nouveaux chantiers de projets remportés en 2011 sont entamés, un centre de loisirs lié à l’écosystème pour la ville de Courbevoie ainsi qu’un théâtre pour la ville de Sartrouville. Le 6 septembre 2012, toute l’équipe assistait au spectacle d’inauguration du théâtre de Saint-Nazaire. L’agence mène actuellement les études d’un cinéma de cinq salles à Montbrison dont la livraison est programmée en 2014 et poursuit sa recherche fondamentale sur la ville à travers le projet prospectif « Globalia ». L’histoire de l’agence: http://www.k-architectures.com/about/k_story/ Scène pluridisciplinaire – théâtre, musique, cirque et danse elle a pour axes dominants le théâtre et la danse et rassemble chaque année une cinquantaine de spectacles pour quatrevingt-dix représentations. Des résidences d’artistes, de même qu’un travail régulier et intensif d’action culturelle contribuent à étendre l’influence de son projet, à former les spectateurs, et à participer à la vitalité de la cité et de son territoire. /Un outil pour la diffusion de tous les spectacles … Le théâtre, avec la dimension de son plateau, la hauteur de la cage de scène et la qualité de ses équipements techniques pourra accueillir la plus grande diversité artistique, avec des propositions de référence afin de garder la dimension fédératrice de la programmation et des oeuvres invitant à la curiosité. Aujourd’hui, la création contemporaine refuse les barrières, les artistes font se rencontrer sur le plateau les formes et les langages. Le croisement d’univers sensibles et d’approches artistiques différentes met la saison en mouvement, lui donne son sens, sa force et son rythme. Avec sa grande jauge, son confort d’écoute, et l’intimité artistes/spectateurs qu’il favorise, le Théâtre de Saint-Nazaire offre des conditions idéales d’appropriation des œuvres d’aujourd’hui par le public. L’existence d’une salle de création permet une réelle polyvalence: les artistes en résidence pourront préparer leur spectacle en conditions réelles dans la salle de création. Au même moment, un spectacle peut se jouer dans la grande salle assurant ainsi une continuité de la programmation. /Laisser le temps à la création … L’ambition de la scène nationale de Saint-Nazaire est de proposer aux habitants un récit partagé pour une ambition commune : un territoire moderne et inventif. Mais ce récit ne peut se faire sans la présence d’artistes dans la durée. Les résidences sont, pour les artistes, du temps, des moyens, de la sérénité et l’écoute de partenaires attentifs. La salle de création du théâtre avec un espace de jeu équivalent à celui de la scène, d’un patio pour les artistes et de loges confortables, offrira aux artistes dès septembre 2012 les conditions de travail nécessaires au travail de réflexion inhérent à tout processus de création. Leur présence dans l’équipement donc dans la ville permettra une relation forte, organique avec la population. A l’heure des bilans, et au-delà des fonctions qui incombent à un maître d’ouvrage, 2 éléments caractérisent la réussite de ce projet : Un calendrier optimisé et maîtrisé (Juin 2008 - Avril 2012) : - 17 mois d’études, - 4 mois pour la désignation des entreprises, - 25 mois de travaux. Un budget contenu : 21 millions d’euros TTC (toutes dépenses confondues, y compris équipements mobiliers et scénographiques), qui supporte très largement la comparaison avec des équipements de même nature… La maîtrise d’ouvrage, dirigée par Pierrick BOUQUET, Directeur de projets à la SONADEV, a su jouer un rôle de pilote et d’animateur pour mener à bien ce projet architectural, qui s’était imposé de lui-même dès le stade du concours. Le choix d’une maîtrise d’ouvrage opérationnelle externalisée a permis d’optimiser chaque étape du projet, et cette organisation aura permis de servir l’ambition de l’architecte, tout en préservant les impératifs de la maîtrise d’ouvrage décisionnelle (Ville de Saint-Nazaire) et en répondant aux attentes de la maîtrise d’ouvrage d’usage (Le Théâtre)… Fonctions de la SONADEV sur le bassin nazairien Outre la construction d’équipements publics tels que Le Théâtre, la SONADEV accompagne les collectivités dans leur développement territorial et se voit également confier l’aménagement de quartiers d’habitat, des études d’aménagement urbain, l’aménagement de parcs d’activités et de quartiers d’affaires... / Fiche technique / Liste de produits principaux / Maîtrise d’ouvrage Sonadev pour la ville de Saint-Nazaire / Maîtrise d’œuvre Architectes: - K-architectures Karine Herman et Jérôme Sigwalt, architectes Olivier Jonchère, architecte chef de projet Alexandre Plantady, architecte chef de projet esquisse / Ciments CALCIA Béton des élements préfabriqués et voiles de façade CEM II 42,5 R PM de la cimenterie d’Airvault mis en œuvre par SA SAVOIE FRÈRES 22, rue Augustin Fresnel - BP 20323 37173 CHAMBRAY-LÈS TOURS Cedex Tél. 02 47 27 12 27 Bureaux d’études : - Changement à Vue (scénographe) - Altia (acousticien) - Alto (BET fluides) - Khephren (BET structure) - Bougon (économiste) / LUCITE produit Imlar CPC lasure anti-graffiti sacrificiel CD PEINTURES - 95052 CERGY PONTOISE CEDEX Tél: 0134304242 / Surface du bâtiment - 3 900 m² (surface utile) dont - accueil : 570 m² - diffusion : 2 025 m² - création : 465 m² - bureaux : 295 m² - locaux techniques : 545 m² / Hauteurs : - salle de création = 13,20 m - salle de diffusion = 18 m - cage de scène = 24,50 m / Scènes : - Dimension du plateau de scène : 350 m² - Dimension du plateau de création : 250 m² - Dimension du cadre de scène : 18 m x 9m - 3 niveaux de passerelles dans la cage de scène - Hauteur = 19 m sous grill - Dessous de scène = 3 m - Fosse d’orchestre pour 50 à 60 musiciens / Jauge : 773 à 826 places au total, dont 18 pour les personnes à mobilité réduite (PMR) Mise en œuvre 6 500 m3 de béton 8 800 m² de planchers béton 190 tonnes d’acier à béton 50 entreprises au total 40 à 50 compagnons pendant 24 mois de travaux, / Budget 16,4 M€ TTC de travaux (dont 15% consacrés à la scénographie) et un budget global pour la construction et l’aménagement de 21 M€ TTC / Financement La ville de Saint-Nazaire, la Carene, Le département de la Loire Atlantique, la Région Pays de la Loire, l’Union Européenne et l’État. Feder : 1,6 M€ Etat : 1,2 M€ Conseil régional : 3,1 M€ Conseil général : 1,7 M€ Carene : 2 M€ Ville de Saint Nazaire : 11,4 M€ TTC / Calendrier du projet Février 2007 : lancement du concours de maîtrise d’œuvre Mai 2008 : attribution du marché de maîtrise d’œuvre à K-architectures Mai 2008 – mars 2009 : études de conception du projet Mai 2009 : approbation du projet définitif Fin 2009 : consultation des entreprises Mai 2010 : début du chantier Avril 2012 : achèvement du chantier / entreprise LUMEN éclairage leds de signalétique et enseignes zi de la Noé Bachelon Nantes Est 44430 Loroux Bottereau tél 02 51 71 28 00 / JANSEN menuiserie extérieures / Erco appareils intérieurs éclairage salle / Samode appareils extérieurs éclairage architectural / Knauf fibralith, fibrafutura et Delta / Contacts K-architectures Karine Herman Jérôme Sigwalt 9, rue de la Pierre Levée 75 011 Paris FRANCE [email protected] phone +33 1 53 26 36 45 more… www.k-architectures.com contact presse Metropolis Communication Olivia du Mesnil du Buisson Chloé Habig 268, rue du Faubourg Saint-Denis 75 010 Paris FRANCE [email protected] phone +33 9 81 17 72 42 www.metropolis-paris.com / Quinette fauteuils de la salle http://www.quinette.fr / Vorwerk moquettes salle et sas www.vorwerk-moquettes.com / Nora sols caoutchouc loges www.nora.com/fr/produits-systemes/le-caoutchouc/ / Visuels Photographes : Luc Boegly Patrick Miara Pour les visuels en haute définition et documents techniques: Lien direct : http://joomeo.com/Metropolis Nom d’utilisateur : THEATRE Mot de passe : PRESSE