LE THEATRE de Saint-Nazaire

Transcription

LE THEATRE de Saint-Nazaire
/ DOSSIER
de PRESSE
Théâtre de Saint-Nazaire
LE THEATRE
de Saint-Nazaire
K-architectures
Karine Herman
Jérôme Sigwalt
/ architectes
Karine Herman et Jérôme Sigwalt
ZER-miara15-HD.jpg
photo ©P. Miara
K-architectures
Le Théâtre de Saint-Nazaire
/ introduction de Joël BATTEUX
Maire de Saint-Nazaire
Président de Saint-Nazaire Agglomération
C’est un grand moment, un beau moment que l’ouverture d’un théâtre dans une ville.
J’affirme depuis longtemps que la ville aussi est un
théâtre où les citadins citoyens sont tour à tour scénaristes quand ils choisissent le programme de leurs
futurs élus, spectateurs à la terrasse des cafés, dans
les grands rassemblements, observant leurs congénères,
leur look, leur comportement, et enfin acteurs quand ils
déambulent « en ville » après avoir à leur tour choisi leur
« dégaine », leur allure pour les plus sages.
La ville est un lieu d’échange, certes, mais d’abord un lieu
de représentation car il n’y a guère d’échange entre personnes qui ne sont pas présentées ni représentées.
Cherchez bien et pour la plupart des villes vous trouverez
une, votre représentation.
Autrefois l’on disait Saint-Nazaire, c’est la Navale. Certes,
la Navale représente et représentera je l’espère longtemps
Saint-Nazaire.
Mais aujourd’hui aux yeux de nos visiteurs la vision s’élargit
à la base sous-marine, le front de mer, l’estuaire et le port.
Je gage que « Le Théâtre » intègrera le miroir aux multiples
facettes de notre cité, autant le bâtiment que les représentations qui y seront données, et le bâtiment autant par sa forme
que par la localisation dans l’ancienne gare.
Je me félicite aujourd’hui du travail réalisé par Karine HERMAN
et son équipe de K-Architecture. Pour l’architecte et l’urbaniste,
le dessin, l’organisation spatiale et l’insertion urbaine dans le
rapport avec la base sous-marine, avec Ville-Port sont autant
de réussites.
Le sujet était difficile, insérer pareils volumes dans une ville est
une gageure ; soit on crée un monument dont les formes extérieures s’imposent aux dépens des fonctionnalités, soit on priorise les fonctionnalités aux dépens des formes extérieures a priori
inesthétiques.
C’est ce deuxième choix ingrat, plein d’humilité que Karine HERMAN et Jérôme Sigwalt ont fait.
Le théâtre a trouvé sa meilleure insertion dans notre géographie.
Avant le projet Ville-Port, personne n’aurait imaginé un théâtre
dans l’ancienne gare, personne n’aurait imaginé un budget de 21M€
pour une telle réalisation cofinancée par :
Feder : 1,6 M€
Etat : 1,2 M€
Conseil régional : 3,1 M€
Conseil général : 1,7 M€
Carene : 2 M€
Ville de Saint-Nazaire : 11,4 M€
Le Théâtre vient donc couronner tous les efforts de la ville accompagnée par ses partenaires et des acteurs culturels.
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/1
/ Contexte
/6
Le site du théâtre a connu une époque flamboyante.
C’était une gare ferroviaire des plus mondaines
qui accueillait les riches passagers des navires
transatlantiques (/1). Inaugurée en 1867, dix ans
après la mise en service de la ligne Paris-SaintNazaire, la gare conjugue le style néo-classique
haussmannien à l’instar des gares parisiennes.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les
Allemands bâtissent une base sous-marine à
proximité. Ce bunker géant (/2) sera pris pour cible
par les alliés et leur bombardement sera tellement
massif qu’il ruina les deux tiers de la ville (/3).
La gare est très endommagée et sera abandonnée.
Cette zone de Saint-Nazaire deviendra des confins
industrieux et ce n’est que très récemment que la
ville s’est lancée à sa reconquête urbaine avec le
vaste projet Ville-Port dont le théâtre est l’une des
étapes clés.
L’entrée du site est aujourd’hui cadrée par les
vestiges de l’ancienne gare, deux pavillons liés d’une
arcade (/4). Ces deux sentinelles immuables cadrent
un vide occupé autrefois par les quais et leur halle de
verre et de fer. Ce vide ne figurait pas dans le terrain
d’implantation, il demeure le vecteur principal de
l’histoire du lieu et s’appelle aujourd’hui la nef. Quant
aux deux pavillons, ils marquent le frontispice de ce
nouvel espace de culture, tout en conservant leur
indépendance et leur intégrité.
/ Un édifice sous influences
Le théâtre puise sa matière et son langage dans
son environnement immédiat. Il empreinte sa
masse minérale monolithique au bunker géant [/5]
et y ajoute des volumes simples à la manière des
architectures utilitaires [/6].
Le béton est élevé au rang de matériau ultime et
souverain. Son aspect passe du lisse au ciselé [/7].
Une matrice l’anoblit çà et là d’une empreinte florale
qui le lie au classicisme de la gare et aux théâtres
romantiques.
Cette empreinte, inspirée d’un motif de soierie
française du XVIIe a été agrandie à l’échelle
du bâtiment pour pousser le simple effet
d’ornementation jusqu’à la mise en relief de la
matière. Ponctuellement, cette mise en relief est si
creusée qu’elle perce la paroi de béton pour former
des baies en rosaces [/7].
/2
/7
Les façades en béton sont réalisées selon deux
procédés: “coulées en place” pour les parties lisses
et préfabriquées pour les panneaux matricés.
Les plus grands de ces panneaux, assemblés à la
grue, pèsent jusqu’à 5 tonnes. Les motifs de façade
ajourés diffusent une lumière tamisée dans ce grand
volume d’une hauteur sous plafond de 11,50 m.
Ce théâtre répond aux exigences «scène nationale»
qui font de lui un outil haut de gamme. Il est conçu
«au nu de la fonction».
/3
ZER-miara07-w-HD.jpg
/4
/8
La salle de diffusion et sa cage de scène forment
l’édifice principal en béton [/8]. Le reste des
fonctions annexes (le hall, la salle de création, les
loges et ses locaux techniques) est comme entreposé
sur leurs flancs. Leurs volumes se distinguent
nettement par un bardage en châtaignier dont
l’appareillage est directement inspiré des amas de
palettes propres aux sites industrieux.
/ Parcours
/ Accès
Le théâtre est accessible par les arcades de l’ancienne gare.
/ Pavillons billetterie et administration
Les pavillons ont été restaurés en sauvegardant
l’essentiel de leur histoire, y compris les stigmates
des bombardements et de leur longue période
d’abandon durant laquelle leurs ouvertures sont
demeurées murées. Ainsi, leurs baies n’ont été que
partiellement rouvertes (/10).
Le pavillon est, le plus éloigné du théâtre, abrite
l’administration.
Le pavillon ouest, ancien buffet de la gare, loge la
billetterie. Cet espace intègre dix panneaux (/9)
issus de l’ensemble décorant les parois latérales
de la salle de spectacle du paquebot France (19621979). Déposées lors du démantèlement récent
du transatlantique en Inde, ces panneaux ont été
rachetés par la Ville de Saint-Nazaire dans une salle
des ventes… en Norvège.
Le maire de Saint-Nazaire demandera ensuite aux
architectes de leur faire une place d’honneur dans le
théâtre.
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/ 12
À l’approche de la salle, le hall prend le statut de
foyer et se développe de manière monumentale
sur toute la hauteur de l’édifice. Des escaliers
protocolaires, habillés de tôles perforées reprenant
les teintes des panneaux du France, s’y élèvent et
annoncent l’échelle de la grande salle (/12).
Depuis le foyer, le public accède aux trois niveaux
de salle. Les galeries latérales à jardin (à gauche) et
à cour (à droite) desservent l’orchestre en rez-dechaussée et le parterre haut au premier niveau pour
une jauge de 530 places. Le balcon (296 places) est
accessible à partir des deux galeries au deuxième
niveau.
/ Bar
A l’entracte ou après les représentations, le bar
accueille le public (/13). Avec les beaux jours,
il pourra s’étendre sous la nef. L’équipement
scénographique de ce lieu permettra de réaliser des
petites formes de spectacles. Des boucles inductives
ont été prévues pour les personnes malentendantes.
/ 10
/ 13
/ Hall d’accueil et foyer
Les arcades dépassées (/11), le public pénètre dans
la place intérieure puis, à gauche, il entre dans le hall
d’accueil qui mène aux grands escaliers d’accès à la
salle de spectacle.
Cet espace est conçu comme une entité neutre,
tissant un lien fluide entre intérieur et extérieur. Il
se glisse discrètement dans une écriture minimale
entre le théâtre et le frontispice de la gare (/13). Sa
toiture-terrasse, accessible aux heures d’ouverture,
s’étend en passerelle vers le deuxième pavillon
pour une complicité future. Elle surplombe la nef
Gérard Philipe et peut être le support de dispositifs
scénographiques extérieurs.
/ 11
/ 14
/ Salle de spectacle
L’ambiance cultive une complicité entre l’expression
brute de la cage de scène et l’univers feutré de
velours rouge des salles classiques. La salle accueille
826 places. Le parterre, d’un seul tenant, offre une
capacité d’environ 530 places, dont 110 places en
gradin de fosse rétractable, permettant l’installation
d’une fosse d’orchestre. Un balcon enveloppant
la salle de part et d’autre offre une capacité
complémentaire de 296 places assises.
La disposition positionne ainsi le spectateur au cœur
de la salle. L’expérience montre que dans cette
configuration, le spectateur a davantage le sentiment
d’être au cœur du spectacle, et l’intérêt est plus vif.
Cette salle est sobre et minérale, comme creusée
dans le roc d’une carrière.
Les textiles épais et généreux des fauteuils sont
les seules concessions au confort. Ce rapport est
volontairement contrasté pour susciter un lien
quasi dramaturgique avec la salle et les spectateurs
pendant les minutes qui précèdent le spectacle
(/14).
scène et cage de scène
/ Scène et arrière-scène
Dans la salle de spectacle, un proscenium de 3 m
de profondeur et de 16,7 m de large se transforme
en fosse d’orchestre ou permet d’accueillir deux
rangs supplémentaires pour les fauteuils (/15). Six
espaces pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR)
sont répartis sur les trois niveaux avec des boucles
inductives pour les personnes malentendantes. On
compte également trois passerelles pour le matériel
d’éclairage, un espace régie fermé, un espace régie
possible au milieu du public et des galeries latérales.
Sous le plancher entièrement « détrappable »,
le dessous de scène est d’une profondeur de 3 m.
Un faux gril permet d’installer des décors, de la
machinerie, de l’éclairage ou du matériel de son.
En hauteur sont disposés trois niveaux de passerelles
: le premier à 10 m pour l’éclairage, le deuxième à
13 m pour la commande de machinerie, le troisième
à 16 m pour le chargement des contrepoids.
/ Salle de création
La salle de création offre aux artistes les conditions
nécessaires au travail de réflexion inhérent à tout
processus de création. Cette salle permet une réelle
polyvalence : les artistes en résidence peuvent
préparer leur spectacle en conditions réelles.
Au même moment, un spectacle peut se jouer dans
la grande salle assurant ainsi une continuité de la
programmation.
En pénétrant dans la salle de création et de
répétition, on entre dans une zone dédiée au travail
de réflexion. Cette salle permet également d’installer
les décors et de faire des essais d’éclairage sur les
comédiens comme sur le décor.
Le plancher est posé sur une double lambourde pour
la danse. La passerelle accueille l’éclairage. Elle fait
le tour complet de l’espace de jeu.
/ Patio, loges et foyer des artistes
/ 15
Le pôle de création et notamment les loges sont
localisés derrière l’arrière scène et sont répartis
autour d’un patio privé.
Plusieurs loges confortables avec retour son et vidéo
ont été conçues. A côté, le foyer permet aux artistes
en représentation ou en résidence de se restaurer et
de se détendre.
(Pict :Image scéno)
/ Locaux techniques
(Pict :Images patio et
loge)
Les locaux techniques sont répartis autour de l’aire
de livraison qui est située à l’extrémité nord de
l’équipement et donne accès direct à l’arrière-scène
et aux ateliers du pôle de création.
La zone technique est revêtue d’un bois résistant
alors que la partie publique alterne entre du béton
clair et lumineux et des dentelles gravées. La galerie
technique, ornementée, est l’espace d’attente des
artistes. Ce sont aussi les entrailles du bâtiment où
se trouvent les réseaux (câblages électriques, réseau
d’eau pluviale, etc.).
/ Quai de déchargement
Sur ce quai, tous les types de camions pourront
décharger les décors et matériels nécessaires au
spectacle à l’abri des intempéries et des regards.
Le déchargement sera réalisé de plain-pied,
directement sur la scène, dans la salle de répétition
ou encore dans la salle de stockage en face.
/ Situation
N
/ Plans principaux
terrain d’implantation
loges
salle de création
loges rapides
patio
foyer artistes
105
scène
fosse d’orchestre
sanitaires et vestiaires
hall foyer
N
terrasse
escalier d’honneur foyer
N
entrée
billetterie
le théâtre
administration
la base sous-marine
niveau R+0
0.
cage de scène
Etage
niveau R+2
1:1000
centrale de traitement d’air
N
salle de spectacle
/ plan relief
billetterie
patio des artistes
/ coupe longitudinale
sanitaires et vestiaires
scène
fosse d’orchestre
escalier d’honneur foyer
/ L’agence K-architectures
/ La Scène Nationale
/ La Sonadev
Fondée en 1993, l’agence K-architectures se distingue dès sa
création dans des concours d’idées de niveau international.
Elle est « citée » notamment au concours Europan 3 et
désignée lauréate de l’Europan 4. Ses travaux, orientés sur
la recherche d’une nouvelle forme d’urbanité, lui vaudront de
nombreuses publications et des invitations dans différentes
universités européennes en tant que conférenciers et
directeurs d’atelier.
La scène nationale de Saint-Nazaire est l’une des soixante-dix
scènes nationales labellisées par le ministère de la Culture.
Cet établissement majeur de la politique culturelle de la ville
a pour mission la production et la diffusion de spectacles
contemporains. Le Théâtre va permettre de renforcer et
d’élargir ces missions.
La SONADEV, maître d’ouvrage du Théâtre pour le compte de
la ville de Saint-Nazaire.
Entre 1997 et 2004, l’agence K réalise plusieurs projets en
association avec d’autres équipes d’architectes.
Parallèlement à son activité « opérationnelle », l’agence
prolonge ses recherches prospectives à travers plusieurs
concours et expositions.
Au cours de l’année 2001, les travaux de l’agence sont
exposés au Pavillon de l’Arsenal à Paris.
En 2002, l’agence K conduit l’équipe « Dune Museum »
en phase finale du concours international pour la maîtrise
d’œuvre du futur Grand Egyptian Museum.
En 2003 Karine Herman est lauréate des NAJA (Nouveaux
Albums de la Jeune Architecture). A la suite de cette
distinction attribuée par le ministère français de la Culture, les
travaux
de l’agence sont exposés au Palais de la Porte Dorée à Paris
en 2004.
Depuis 2005, les architectes de K-architectures multiplient
les projets de taille et de programme variés : logements,
équipements publics à vocation culturelle (théâtre,
médiathèque) ou pédagogique (collège, école) inscrits dans
des sites très urbains, ruraux ou encore classés au patrimoine.
En 2008, K-architectures est lauréate de trois concours
majeurs, le théâtre de Saint-Nazaire, le nouveau Palais de
Justice de Foix et le PLAN 2, un centre culturel dédié au rock
à Ris-Orangis. En 2009, l’agence remporte également un
centre d’étude scientifique pour la biodiversité dépendant de
l’école normale supérieure. Malheureusement, de ces quatre
derniers projets, seul le théâtre sera maintenu.
En 2009, l’agence K-architectures livre l’extension du théâtre
Pierre de Roubaix et en 2010, une école intercommunale de
musique à Granville ainsi qu’une résidence universitaire
à Bordeaux.
En 2011, deux chantiers sont en cours, un Centre de
conservation et d’études archéologiques à Soissons et la
médiathèque du Kremlin-Bicêtre (livraison prévue fin 2012).
En janvier 2012, deux nouveaux chantiers de projets
remportés en 2011 sont entamés, un centre de loisirs lié à
l’écosystème pour la ville de Courbevoie ainsi qu’un théâtre
pour la ville de Sartrouville.
Le 6 septembre 2012, toute l’équipe assistait au spectacle
d’inauguration du théâtre de Saint-Nazaire.
L’agence mène actuellement les études d’un cinéma de cinq
salles à Montbrison dont la livraison est programmée en 2014
et poursuit sa recherche fondamentale sur la ville à travers
le projet prospectif « Globalia ».
L’histoire de l’agence:
http://www.k-architectures.com/about/k_story/
Scène pluridisciplinaire – théâtre, musique, cirque et danse elle a pour axes dominants le théâtre et la danse et rassemble
chaque année une cinquantaine de spectacles pour quatrevingt-dix représentations.
Des résidences d’artistes, de même qu’un travail régulier et
intensif d’action culturelle contribuent à étendre l’influence
de son projet, à former les spectateurs, et à participer à la
vitalité de la cité et de son territoire.
/Un outil pour la diffusion de tous les spectacles …
Le théâtre, avec la dimension de son plateau, la hauteur de
la cage de scène et la qualité de ses équipements techniques
pourra accueillir la plus grande diversité artistique, avec
des propositions de référence afin de garder la dimension
fédératrice de la programmation et des oeuvres invitant à la
curiosité.
Aujourd’hui, la création contemporaine refuse les barrières,
les artistes font se rencontrer sur le plateau les formes et les
langages. Le croisement d’univers sensibles et d’approches
artistiques différentes met la saison en mouvement, lui donne
son sens, sa force et son rythme.
Avec sa grande jauge, son confort d’écoute, et l’intimité
artistes/spectateurs qu’il favorise, le Théâtre de Saint-Nazaire
offre des conditions idéales d’appropriation des œuvres
d’aujourd’hui par le public.
L’existence d’une salle de création permet une réelle
polyvalence: les artistes en résidence pourront préparer leur
spectacle en conditions réelles dans la salle de création. Au
même moment, un spectacle peut se jouer dans la grande
salle assurant ainsi une continuité de la programmation.
/Laisser le temps à la création …
L’ambition de la scène nationale de Saint-Nazaire est de
proposer aux habitants un récit partagé pour une ambition
commune : un territoire moderne et inventif. Mais ce récit ne
peut se faire sans la présence d’artistes dans la durée.
Les résidences sont, pour les artistes, du temps, des moyens,
de la sérénité et l’écoute de partenaires attentifs. La salle
de création du théâtre avec un espace de jeu équivalent à
celui de la scène, d’un patio pour les artistes et de loges
confortables, offrira aux artistes dès septembre 2012 les
conditions de travail nécessaires au travail de réflexion
inhérent à tout processus de création.
Leur présence dans l’équipement donc dans la ville permettra
une relation forte, organique avec la population.
A l’heure des bilans, et au-delà des fonctions qui incombent à
un maître d’ouvrage, 2 éléments caractérisent la réussite de
ce projet :
Un calendrier optimisé et maîtrisé (Juin 2008 - Avril 2012) :
- 17 mois d’études,
- 4 mois pour la désignation des entreprises,
- 25 mois de travaux.
Un budget contenu : 21 millions d’euros TTC (toutes
dépenses confondues, y compris équipements mobiliers
et scénographiques), qui supporte très largement la
comparaison avec des équipements de même nature…
La maîtrise d’ouvrage, dirigée par Pierrick BOUQUET,
Directeur de projets à la SONADEV, a su jouer un rôle
de pilote et d’animateur pour mener à bien ce projet
architectural, qui s’était imposé de lui-même dès le stade du
concours.
Le choix d’une maîtrise d’ouvrage opérationnelle externalisée
a permis d’optimiser chaque étape du projet, et cette
organisation aura permis de servir l’ambition de l’architecte,
tout en préservant les impératifs de la maîtrise d’ouvrage
décisionnelle (Ville de Saint-Nazaire) et en répondant aux
attentes de la maîtrise d’ouvrage d’usage (Le Théâtre)…
Fonctions de la SONADEV sur le bassin nazairien
Outre la construction d’équipements publics tels que Le
Théâtre, la SONADEV accompagne les collectivités dans
leur développement territorial et se voit également confier
l’aménagement de quartiers
d’habitat, des études d’aménagement urbain, l’aménagement
de parcs d’activités et de quartiers d’affaires...
/ Fiche technique
/ Liste de produits principaux
/ Maîtrise d’ouvrage
Sonadev pour la ville de Saint-Nazaire
/ Maîtrise d’œuvre
Architectes:
- K-architectures
Karine Herman et Jérôme Sigwalt, architectes
Olivier Jonchère, architecte chef de projet
Alexandre Plantady, architecte chef de projet esquisse
/ Ciments CALCIA
Béton des élements préfabriqués et voiles de façade
CEM II 42,5 R PM de la cimenterie d’Airvault
mis en œuvre par
SA SAVOIE FRÈRES
22, rue Augustin
Fresnel - BP 20323
37173 CHAMBRAY-LÈS TOURS Cedex
Tél. 02 47 27 12 27
Bureaux d’études :
- Changement à Vue (scénographe)
- Altia (acousticien)
- Alto (BET fluides)
- Khephren (BET structure)
- Bougon (économiste)
/ LUCITE
produit Imlar CPC
lasure anti-graffiti sacrificiel
CD PEINTURES - 95052 CERGY PONTOISE CEDEX
Tél: 0134304242
/ Surface du bâtiment
- 3 900 m² (surface utile) dont
- accueil : 570 m²
- diffusion : 2 025 m²
- création : 465 m²
- bureaux : 295 m²
- locaux techniques : 545 m²
/ Hauteurs :
- salle de création = 13,20 m
- salle de diffusion = 18 m
- cage de scène = 24,50 m
/ Scènes :
- Dimension du plateau de scène : 350 m²
- Dimension du plateau de création : 250 m²
- Dimension du cadre de scène : 18 m x 9m
- 3 niveaux de passerelles dans la cage de scène
- Hauteur = 19 m sous grill
- Dessous de scène = 3 m
- Fosse d’orchestre pour 50 à 60 musiciens
/ Jauge :
773 à 826 places au total,
dont 18 pour les personnes à mobilité réduite (PMR)
Mise en œuvre
6 500 m3 de béton
8 800 m² de planchers béton
190 tonnes d’acier à béton
50 entreprises au total
40 à 50 compagnons pendant 24 mois de travaux,
/ Budget
16,4 M€ TTC de travaux
(dont 15% consacrés à la scénographie)
et un budget global pour la construction et
l’aménagement de 21 M€ TTC
/ Financement
La ville de Saint-Nazaire, la Carene,
Le département de la Loire Atlantique,
la Région Pays de la Loire, l’Union Européenne et l’État.
Feder : 1,6 M€
Etat : 1,2 M€
Conseil régional : 3,1 M€
Conseil général : 1,7 M€
Carene : 2 M€
Ville de Saint Nazaire : 11,4 M€ TTC
/ Calendrier du projet
Février 2007 : lancement du concours de maîtrise d’œuvre
Mai 2008 : attribution du marché de maîtrise d’œuvre à
K-architectures
Mai 2008 – mars 2009 : études de conception du projet
Mai 2009 : approbation du projet définitif
Fin 2009 : consultation des entreprises
Mai 2010 : début du chantier
Avril 2012 : achèvement du chantier
/ entreprise LUMEN
éclairage leds de signalétique et enseignes
zi de la Noé Bachelon Nantes Est
44430 Loroux Bottereau
tél 02 51 71 28 00
/ JANSEN
menuiserie extérieures
/ Erco
appareils intérieurs éclairage salle
/ Samode
appareils extérieurs éclairage architectural
/ Knauf
fibralith, fibrafutura et Delta
/ Contacts
K-architectures
Karine Herman
Jérôme Sigwalt
9, rue de la Pierre Levée
75 011 Paris
FRANCE
[email protected]
phone +33 1 53 26 36 45
more…
www.k-architectures.com
contact presse
Metropolis Communication
Olivia du Mesnil du Buisson
Chloé Habig
268, rue du Faubourg Saint-Denis
75 010 Paris
FRANCE
[email protected]
phone +33 9 81 17 72 42
www.metropolis-paris.com
/ Quinette
fauteuils de la salle
http://www.quinette.fr
/ Vorwerk
moquettes salle et sas
www.vorwerk-moquettes.com
/ Nora
sols caoutchouc loges
www.nora.com/fr/produits-systemes/le-caoutchouc/
/ Visuels
Photographes :
Luc Boegly
Patrick Miara
Pour les visuels en haute définition
et documents techniques:
Lien direct :
http://joomeo.com/Metropolis
Nom d’utilisateur : THEATRE
Mot de passe : PRESSE

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