relizane - Algerie ma memoire
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relizane - Algerie ma memoire
INFO 251 « Non au 19 mars » VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention : 1/ La ville de RELIZANE Située à 120 km d’Oran le centre de Relizane est implanté autour du bordj (poste fortifié) d’Ighil Izane (La colline brûlée, en arabe) qui se dresse au sommet d’une butte isolée au milieu de la plaine du fleuve Chéliff. C’est une plaine aride. L’endroit est malsain en raison des marécages dont l’origine est la ruine du vieux barrage turc de l’oued Mina, à trois kilomètres du bordj, que les indigènes n’ont jamais entretenu depuis près d’un demi-siècle. [Relizane forme francisée d’Ighil Izane dérivé du tamazight "Ighil" qui veut dire bras et "izza" qui veut dire grillé. Ighil Izane est donc le "Col grillé par le soleil". C'est un lieu-dit au temps des Turcs qui y fondèrent un bordj, d'où le nom de Bordj Ighil Izane pour contrôler la route d'Oran et en même temps contenir les tribus des Beni Rached ainsi que les tribus berbères des Flitta.] Histoire ancienne L’histoire de Relizane remonte à L’époque des royaumes des Numides qui se situe entre 203 et 213 avant J.C. Son ancien nom était Mina qui tire son origine de l’appellation de Oued -Mina sur lequel est située Relizane. La région de la Mina connait sous la domination romaine qui a duré prés de cinq siècles, son apogée dans le développement agricole et commercial en raison de la fertilité de ses terres et de la richesse de son sol. L’islam a fait son apparition dans la région de l’Ouest en 681.En 719-720 les tribus de la Mina étaient toutes reconverties à l’islam avec l’arrivée de Moussa-Ibn-Nassir. Relizane est un centre historique et touristique attrayant notamment par les vestiges romains et musulmans d’EKalaa, les ruines romaines de Zemmoura et d’Ammi Moussa, la Medersa de Mazouna ou encore les lieux de Ain Tarik, El Medina et El Kherba où il y a des traces de fabrication de fer et poteries. Présence française En juin 1853, La Désirade est le bateau qui relie Marseille à Oran et sur lequel se trouvent les premiers pionniers, arrivant du Gard et spécialement de l’arrondissement du Vigan. Par voie d’affiche on les a encouragés au départ pour faire fructifier des terres et pour apporter une civilisation après l’effondrement de la Régence Turque d'Alger. Ils débarquent à Oran avec bagages, outils, chariots et même mulets. Bien vite, ils se dirigent vers ce centre de colonisation nouvellement créé, et occupé seulement par les soldats. En 1844, le Génie français avait réparée l’ancien barrage. Le lieutenant Boniface accueille les Français, les installe sommairement. Pour eux on a pu dire comme Pierre Dumas : « qu’entre la France et l’Algérie, la Méditerranée n’est pas une barrière, mais une route ». Mais une route… vers l’inconnu, le désert, les fièvres, en somme vers ce pays qu’on appelle déjà « La petite Cayenne ». La création de Relizane date d'un décret impérial du 24 janvier 1857. Auparavant, Relizane ne consistait que dans sa redoute, le fortin actuel. Inutile de dire que ses débuts furent extrêmement pénibles ; de par son climat d'alors surtout, Relizane était tellement déshérité qu'il méritait bien vite et pour longtemps le peu favorable surnom de "Cayenne de l'Algérie". Une plaine aride, parsemée de marais pestilentiels, quelques touffes de tamarins et de lauriers-roses aux abords de la Mina ; des jujubiers touffus sur l'emplacement actuel de la ville tel était le décor général et particulier de ce que l'on avait choisi pour l'installation d'un centre dont aujourd'hui l'avenir est certain et dont la prospérité économique atteint actuellement un degré envié. Point n'est besoin de dire que nous devons un tel succès aux premiers colons qui vinrent planter dans un tel milieu les jalons de la civilisation et les germes du progrès par le travail, la persévérance, le courage à toute épreuve. Recherche d'eau Honneur à ces braves, honneur à leur mémoire. A cette époque, comme aujourd'hui la question de l'eau était la plus angoissante ; il fallait aller chercher l'eau d'alimentation à Zemmorah, distant de vingt kilomètres et quand le convoi arrivait, chacun recevait une très minime part, et le soleil était terrible. Plus tard on eut recours à un puits creusé en aval du barrage et dont les eaux étaient filtrées uniquement par le sable des berges. En 1859, on répare le barrage de la Mina et les anciens canaux turcs. La zone irrigable est augmentée, la culture du coton trouve d'ardents promoteurs chez M. d'Armagnac et le colonel Faure. A cette date remonte la création du premier syndicat administratif des eaux de la Mina et la construction du premier filtre qui donne de l'eau à peu près potable à proximité de la ville (emplacement actuel de l'usine à gaz). Des pistes sont tracées sur Mascara, Mostaganem, Tiaret. Sur la place de l'Horloge (actuellement marché aux légumes), on édifie une halle aux grains et crée les jardins qui entourent le Nord de la ville ; grâce à la prospérité des cultures cotonnières, en deux ans, une notable aisance apparaît à Relizane. Puis survient un arrêt fort compromettant dans l'essor de la ville : 1864 est douloureusement marqué de deux graves épreuves : une invasion de sauterelles et l'insurrection des Flittas qui éclate le 11 mars. Tous les habitants, doivent en hâte, se réfugier au Fortin et les colons de la plaine sont avisés de les rejoindre sans perdre une minute, tous n'ont pas le temps d'obéir ; les retardataires sont massacrés sans exception. Un seul, de mémorable souvenir, M. Granet, parvient à se sauver avec son jeune fils en résistant avec un courage inouï aux assauts de l'ennemi, dans la ferme Cazalis, appelée depuis ce beau fait d'armes, la ferme de la Résistance. L'arrivée de la colonne Lapasset dégageait enfin Relizane et, dans la même année, l'armée, qui venait de sauver son œuvre, la transmettait à l'autorité civile qui allait en prendre charge. L'année 1865 fut spécialement consacrée à réparer les dommages de l'insurrection, c'est à cette date également qu'il faut placer la construction de bâtiments qui, longtemps, servirent de Mairie, justice de Paix et Eglise. Les travaux d'ouverture de la route nationale et de celle de Tiaret sont poursuivis ; on commence les travaux de la ligne ferrée. Les années 1868 et 1869 sont marquées de résultats heureux : le chemin de fer est inauguré, le pont de la Mina ouvert à la circulation enfin, le service des Ponts et Chaussées établit la machine qui, élevant l'eau dans trois grands bassins à filtre, permet d'alimenter les abreuvoirs et les fontaines de la ville. Le réseau des canaux d'irrigation étant terminé, on commence aussitôt un système de canaux d'assèchement destiné à faire disparaître, avec les marais de la plaine, la malaria, cause de tant de décès. Le 6 juillet 1869, Bouguirat cesse d'être une annexe de Relizane et devient commune de plein exercice. En 1870, on construit l'abattoir actuel, et le 15 juin le tronçon Relizane-Orléansville est livré à l'exploitation. Enfin le 5 janvier 1871, c'est-à-dire quatorze ans après sa création, Relizane naît à la vie municipale. Mr Agard est son premier maire. L’émigration espagnole, elle, est importante durant la période 1870 - 1880. Ces natifs d’Ibérie sont attirés par ce pays, qui ressemble beaucoup au leur et ceux-ci savent tailler la vigne ; ce sont des défricheurs, arracheurs de bois, charbonniers. J. J. Jordi a écrit que « le peuplement de la plaine de Relizane s’est fait au moins autant par suite de la poussée des colons d’Oran que par le déplacement des colons de Mostaganem ». En 1886, les Espagnols de Relizane sont plus nombreux que les Français : 1952 contre 1004. Des Piémontais, aussi, sont arrivés à Relizane, certes en moins grand nombre que les Espagnols. Comme à d’autres européens, on leur a fait miroiter l’Eldorado brésilien, puis on leur propose le départ vers l’Algérie, toute proche et certains, nommés Mazzia, originaires de Biella, dans la région de Turin, se mettent au service d’entrepreneurs italiens comme les Bellia, déjà installés à Relizane. Comme on le sait, ils sont des champions dans le bâtiment et les travaux publics. Ils créeront des entreprises de constructions, des fabriques de carrelage, qui deviendront très vite florissantes. Ces premières années sont dures, à Relizane, tant pour l’élément européen que pour les autochtones. Cette ville est touchée par la famine en 1866 et le choléra, en 1867, a aggravé la mortalité qui représente six fois plus de décès que de naissances. En plus des familles qui vont cultiver leur concession, la colonisation capitaliste s’installe, sur la rive droite de la Mina, comme le souhaitait Napoléon III, par le truchement de la Société Générale Algérienne, au désespoir des colons de Relizane. Ceux-ci se livrent à la culture du blé, de l’orge, du tabac et bientôt du coton, ces deux dernières cultures seront abandonnées au début du XXème siècle. La vigne avec des périodes fastes et également difficiles fait son apparition, tandis que les agrumes feront la richesse de la région grâce à l’irrigation, bien ordonnée. Et Relizane a bientôt sa banque locale, exemple rare en Algérie, le Comptoir d’Escompte, qui, en accordant des crédits contribue à la prospérité de la ville et de la région. Francine Dessaigne, qui nous a laissé de bons livres sur notre Algérie, a écrit dans « Journal d’une mère de famille pied-noir », ce qu’elle a vu à Relizane en 1950 : «Relizane avait à cette époque un maire conscient de ses devoirs, dont la sollicitude municipale se manifestait dans les moindres circonstances de la vie de ses administrés. C’est ainsi, qu’il avait songé à adoucir les rigueurs de l’été les plus durs qui soient, en mettant des jets d’eau et créant de beaux jardins publics qu’il arrivait à entretenir verts au plus fort de la chaleur. Lorsqu’il fait 45 degrés à l’ombre, voir et entendre l’eau qui coule est presque aussi rafraîchissant que de la boire. Il pensait à leur santé. Il avait fait construire un marché couvert en béton où les étalages de légumes rivalisaient de propreté avec ceux des bouchers. Les petites boutiques pourvues de réfrigérateurs, de vitres et de carreaux de faïence blanche, recevaient tous les européens et tous les indigènes. D’autres, fidèles à l’habitude, préféraient le marché à la viande qui se tenait près de la Mosquée ». Promise à un extraordinaire avenir (Source Dominique Rivière, Ancien Maire) Le recensement de l’époque accuse 3 986 européens et 3 033 indigènes. C’est que Relizane, était une ville de grand avenir, appelée à un essor et à une prospérité que bien peu de centres algériens pouvaient lui disputer. Située au centre d’une plaine fertile et saine, grâce à l’assèchement de ses marais et à une irrigation de plus en plus abondante, desservie par un puissant réseau de routes et de voies ferrées sur Oran, Alger, Mostaganem, Tiaret, c'est-à-dire du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, dotée d’un marché des plus fréquentés parce que des plus importants d’Algérie, d’un commerce intense de céréales, de bétail, de laines, de produits maraîchers, de conserves de fruits, favorisée par une température estivale beaucoup moins dure et d’un climat merveilleux pendant tout le reste de l’année, RELIZANE, capitale d’un grand centre de productions, d’élevage, doit fatalement prospérer. Sa ceinture d’orangeries et de jardins, sa colline du fortin couverte de pins sur le versant Nord, de laquelle s’élève le vieux moulin à vent, vénérable vestige de l’époque, qui alimenta à partir de 1865 les populations qui lui portaient toutes les moutures. Il fut construit par un vieux pionnier de Relizane, M. Gayétano Hernandez. Ses ressources pour les amateurs de pêches et de la chasse, sa température hivernale y appellent les amateurs du tourisme et des stations climatiques. Personnalité liée à la ville Dominique Cabrera, réalisatrice et actrice française, y est née en 1957 Si vous souhaitez en savoir plus sur la ville de RELIZANE cliquez SVP sur un de ces liens au choix : http://encyclopedie-afn.org/Historique_Relizane_-_Ville http://www.youtube.com/watch?v=Q0pJJhrf4L0 http://alger-roi.fr/Alger/relizane/textes/relizane_pn90.htm 2/ Algérie : au FLN, guerre de clans par hôtels interposés Avant la tenue de son comité central, qui se réunira les jeudi 29 et vendredi 30 août, la guerre des clans fait rage au FLN. En jeu, l'élection du nouveau chef du parti, à quelques mois de l'élection présidentielle d'avril 2014. Le 31 janvier dernier, Abdelaziz Belkhadem était destitué de son poste de secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), renversé par un comité central hostile à ses ambitions personnelles. Sept mois plus tard, le parti historique de l'indépendance algérienne n'a toujours pas de chef légitime. La guerre des clans y fait même rage, chacun espérant prendre l'ascendant en vue de l'élection présidentielle cruciale d'avril 2014. Jeudi et vendredi se tiendra la septième session du comité central, censée désigner le nouveau secrétaire général du FLN. Cette réunion aiguise les appétits et laisse planer, depuis quelques semaines, une ambiance délétère au sein du parti. L'heure est même franchement à la cacophonie. "Tout le monde sent qu'il va y avoir du changement, analyse une journaliste algéroise. Maintenant qu'Abdelaziz Bouteflika a perdu son influence, tous ceux qui étaient dans l'ombre essaient de décrocher leur part du gâteau." [L'ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, en avril 2012 à Alger. © AFP] Au cœur de ce méli-mélo partisan, deux clans se distinguent. Le premier, composé de membres du bureau politique, est regroupé derrière Abderrahmane Belayat, le coordinateur du parti. Il est notamment composé d'anciens artisans de l'éviction de Belkhadem, tel Abdelkrim Abada. Face à eux se tient le groupe des "redresseurs", conduit par Ahmed Boumehdi, membre du bureau de la dernière session du comité central. Ces derniers soutiennent la nomination d'Amar Saadani - un proche de Saïd Bouteflika, l'influent et mystérieux frère cadet du chef de l'État - au poste de secrétaire général….. Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130827121819/algeriefln-alger-abdelaziz-belkhademalgerie-au-fln-guerre-de-clans-par-hotels-interposes.html 3/ La maison du Congrès de la Soummam à l’abandon Le site est livré aux infiltrations d’eau, au pillage et au laisser-aller Comment le théâtre d’un événement aussi important de notre histoire a-t-il pu atteindre un tel état de délabrement sans que cela n’émeuve ceux censés poursuivre l’œuvre de leurs illustres prédécesseurs ? “Haut lieu du souvenir”, pour reprendre la formule de l’historien Pierre Nora, l’endroit qui a abrité, en août 1956, le Congrès de la Soummam est dans un état d’abandon. Le constat est amer et il est partagé par d’anciens maquisards de la région ainsi que par les responsables de l’Organisation nationale des moudjahidine. Comment le théâtre d’un événement aussi important de notre histoire a-t-il pu atteindre un tel état de délabrement sans que cela n’émeuve ceux censés poursuivre l’œuvre de leurs illustres prédécesseurs ? Personnages aussi emblématiques qu’Abane Ramdane, Larbi Ben M’hidi et le colonel Amirouche, pour ne citer que quelques-uns d’entre eux…. Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.liberte-algerie.com/actualite/la-maison-du-congres-de-la-soummama-l-abandon-le-site-est-livre-aux-infiltrations-d-eau-au-pillage-et-au-laisser-aller-205950 4/ Syrie : vers une intervention militaire inspirée du scénario kosovar ? Selon les médias américains et les experts, l’administration Obama se penche sur le précédent du Kosovo pour étudier l'éventualité d'une intervention contre la Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU, qui reste paralysé par le veto russe. [Ndlr : Ajout d’un dessin de Dilem] Si officiellement Washington n'a pas évoqué un quelconque projet de frappe contre le régime syrien de Bachar al-Assad, accusé à demi-mot par les Occidentaux d’avoir fait usage d’armes chimiques, l’imminence d’une telle démarche ne semble plus faire l’ombre d’un doute. Notamment aux yeux des médias américains, selon lesquels l’administration Obama se penche sérieusement sur le précédent du Kosovo afin de contourner le cadre légal incarné par le Conseil de sécurité, qui reste paralysé par le veto russe et chinois. Un haut responsable américain, cité par le quotidien "The New York Times", a récemment confié que "le Kosovo, pour sûr, est un précédent qui présente de nombreuses similarités", avec la situation en Syrie. Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.france24.com/fr/20130827-syrie-intervention-militaire- kosovo-onu-obama-assad-diplomatie-russie-etats-unis-frappe-militaire NDLR : La France doit-elle s’engager dans ce conflit imprévisible ? Je soumets à votre réflexion ce lien : http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/non-a-lintervention-francaise-en-syrie-appel-a-la-resistance-populaire/ 5/ Geneviève Fioraso : Voltaire au pilori http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/genevieve-fioraso-voltaire-au-pilori-28-08-20131718526_1886.php Le voile à l'université "ne pose pas de problème", selon la ministre de l'Enseignement supérieur. Un aveuglement qui irrite Jean-Paul Brighelli. Geneviève Fioraso est indispensable : elle est la boussole qui sans cesse indique le Sud. J'ai déjà relaté ici même comment le mépris de la culture s'est installé Rue Descartes. Et voilà qu'au milieu de l'été est arrivée l'histoire du voile à l'université. Manuel Valls a très justement souligné, au mois d'août, que la présence de jeunes femmes voilées dans les facs posait une question de fond à la laïcité. Il reprenait ainsi une recommandation du Haut Conseil à l'intégration réclamant l'interdiction du foulard islamique dans l'enseignement supérieur (1). "Aucune université n'a saisi le ministère à ce sujet, c'est donc que ça ne pose pas de problème", a lancé la ministre. À se demander si la cible est le HCI ou le ministre de l'Intérieur, qui irrite tous ceux qui, au gouvernement, n'ont ni son énergie, ni sa verve, ni son coup d'oeil, et cela fait du monde. Et d'ajouter - Tartuffe apparemment a changé de sexe - que sa priorité est que les jeunes filles fassent des études, particulièrement celles qui portent un voile, car "les études sont un facteur d'émancipation". Des gosses déboussolés Et le voile, dites, Madame le Ministre, c'est un facteur d'émancipation ? Et les convictions importunes trimballées de cours en cours, le refus d'entendre les propositions les plus élémentaires dès qu'elles contredisent le Coran ou ce qu'elles en ont entendu dire, la surdité volontaire aux Lumières, ce sont aussi des facteurs d'émancipation ? Voltaire, réveille-toi, ils sont devenus fous. Le débat n'est pas récent. Il y a dix ans paraissait (chez Mille et une nuits) Les territoires perdus de la République, où nombre d'enseignants, sous la direction d'Emmanuel Brenner, s'alarmaient de la montée du racisme, de l'intolérance, des partis pris identitaires et communautaristes - et cela, souvent de la part de jeunes qui se sentent stigmatisés et retournent contre leur pays le syndrome dont ils souffrent -, mécanisme habituel des minorités aliénées. Il y a sept ans, j'écrivais moi-même Une école sous influence, où j'analysais la pression de plus en plus constante que faisaient peser sur l'école les opinions stéréotypées de gosses déboussolés. Nous sommes nombreux à avoir tiré la sonnette d'alarme, et prévenu qu'une école dont les options pédagogiques n'incluent plus l'intégration dans une culture commune court à sa perte. Les pions noirs du jeu de go Et ce sont les filles - toujours les filles, toujours les femmes - qui font prioritairement les frais du grand obscurcissement. Qui ne voit que ces jeunes femmes - souvent des Occidentales auxquelles l'opium du peuple (mais Geneviève Fioraso, qui a certainement dévoré Un amour de Swann - Pardon : Swann's Way -, a-t-elle lu Marx ?) a brouillé l'entendement - sont des missiles envoyés par les éléments les plus conquérants d'une religion basée sur le prosélytisme ? Qui ne constate que, dans les rues, ces voiles plus ou moins intégraux se multiplient et sont comme les pions noirs du jeu de go, visant à conquérir des espaces toujours plus étendus ? Et que la commission Stasi, qui fin 2003 a suggéré d'interdire les signes d'appartenance religieuse dans les établissements d'enseignement (tous les établissements, eh, Geneviève !), n'a pas eu le courage, et c'est bien dommage, d'étendre la recommandation aux autres espaces publics - les hôpitaux, par exemple, où les médecins, qu'ils soient ou non gynécologues, sont quotidiennement en butte aux superstitions et aux violences des maris, des frères et des femmes elles-mêmes, parce que la lumière à travers un voile n'est jamais que ténèbres. Mais madame le ministre n'a pas le temps de se pencher sur un problème qui concerne tous les Français, tous les jours, en tous lieux. D'ailleurs, un ministre partage-t-il, derrière les vitres fumées de sa voiture de fonction, les soucis des Français ? 6/ PHOTOS D'ALGER D'ANTAN 1932 (Transmis par Monsieur H.D) Le boulevard Baudin, maison de l'agriculture, la rue Alfred Lelluch, la rue de Constantine, la rampe Bugeaud, le Boulevard Baudin débutait aux pieds du Boulevard Laferrière et formait une des branches du carrefour de l'Agha, il était bordé d'immeubles édifiés à l' occasion du Centenaire de l'Algérie en 1930. C'est exactement le 2 février 1932, vingt-cinq ans après sa fondation que La Caisse Centrale de Réassurance des Mutuelles Agricoles de l'Afrique du Nord installa ses bureaux au 12 Boulevard Baudin dans la Maison de l'Agriculture. Aux pieds du plateau des Glières, à quelques pas de la rampe Tafourah qui descendait vers la ligne de chemin de fer, l'ancienne rue de Constantine s'était transformée en rue Alfred Lelluch et rue Colonel Colonna d'Ornano. La Société Générale, hôtel Aletti, cinéma Le Colisée, La rue Jean Rameau qui aboutissait rue Charras, rue Joinville, La Maison des Étudiants, La Maison de l' Agriculture, Les Ponts et Chaussées, rue Docteur Trabut, rue Arles Dufour, rue Jean Rameau, rue Charras, rue Boïeldieu, rue Monge, rue Alfred Lelluch, boulevard Carnot, plateau des Glières, Place du Cheval, Cavaignac, Bedeau, Changarnier, Ducos-de-la-Hitte, Loverdo, Avizard, Delcassé, Waïsse. Photos : quartiers Pieds-noirs, Algérois, Cliquez SVP sur ce lien : http://jf.vinaccio.free.fr/site1000/alger08/alger037.html Commentaire de H.D : Enfin des images correspondant à nos souvenirs (aux miens tels que je veux les conserver..!) je refuse de tourner la page comme certains pèlerins "New deal " le préconisent............!!......pas d'ordures occupant tout l'espace visuel....pas d'immeubles prestigieux Haussmaniens et autres... devenus miteux et croulants de crasse......notre Alger vieille France quoi..!... Un constat... " Comme c'était propre...! " avant l'arrivée de la saleté...c'est cette image avec laquelle je veux mourir. Alger... " La Blanche " alors méritait bien son nom..! Et nous nous pouvions légitimement être fiers d'être ses enfants. AVEC TRISTESSE MAIS AVEC AMOUR..! 7/ Français, préparez-vous au pire ! (Source Monsieur A Galindo) La France va très mal. Le moment approche où il sera trop tard. Surveillez les signes annonciateurs de la chute et préparez-vous à partir. Enseignant en CDD dans la banlieue d'Athènes, Nikos P. est inquiet pour son avenir et celui de sa famille. A 26 ans, son salaire, d'un montant de 1114€ l'année dernière, sera de 660€ cette année, en attendant une nouvelle baisse ou le chômage. L'été, ses allocations de 461€ l'année dernière passeront à 356€ cette année. Sa femme, Liana D., est au chômage, son employeur ayant fermé boutique faute de clients. Elle touche 356€ par mois, a abandonné tout espoir de trouver un travail et consacre son temps à ses deux enfants en bas âge. Ils vivent dans une petite maison de 4 pièces avec les parents de Nikos. Avec les retraites cumulées des parents de Nikos et tandis que les taxes et les prix augmentent, la maisonnée de 6 personnes compte vivre avec 2440€ par mois en moyenne cette année, 406€ par personne. Hier, Alexias, frère de Liana, souffrant d'une situation similaire et en dépression, s'est donné la mort… (Histoire inspirée de cas réels). Il y a quelques jours, j'ai commencé à rédiger ce courrier pour mes amis et ma famille. Puis, au cours de sa rédaction, je me suis dit qu'il serait dommage de ne pas en partager le contenu avec un lectorat plus large. D'où l'idée de cet article. Les nouvelles du monde en général et de la France en particulier sont extrêmement inquiétantes. J'ai quitté ce pays voilà quelque temps, mais j'y conserve mes racines et... vous, ma famille et mes amis. Et c'est un peu de vous que je voulais vous parler, justement... Je n'écris pas pour vous informer d'un énième "effet de bord" prévisible bien qu'imprévu, dû à une énième mesure liberticide. Non. Je vous écris car je pense qu'il est temps de partir. Vraiment. La France est dans un sale état. Je l'ai souvent dit, mais il n'est pas suffisant de le dire. Il faut aussi que vous le ressentiez. La France va TRÈS mal. Les signes d'alerte s’accumulent, tels que les retards de paiement de la solde de nos soldats, de certaines retraites, des experts judiciaires, des heures sup' dans les hôpitaux, et tant d'autres encore ; telle l'incapacité de l’État à se réformer, à faire des économies, ou même à cesser tout simplement d'augmenter les impôts ; telle l'incompétence crasse de ce gouvernement de bras cassés, moqué à l'étranger plus encore qu'il ne l'est en France... Oui, décidément, la France se meurt, et elle entraînera du monde dans sa chute. Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.contrepoints.org/2013/04/18/121910-francais-preparez- vous-au-pire Ndlr : L’auteur de cet article prétend ce nommer : « DoM P ». A le lire c’est plutôt Cassandre tant les exemples cités peuvent inquiéter tout comme Rhodes négligeant les recommandations de l’oracle. Puis vint le séisme en en 227 avant JC confirmant la prédiction… Un détail relevé laisse augurer une espérance du fait d’une erreur mentionnée quant aux retards de solde pour nos soldats. Ils ne sont pas liés à une crise budgétaire de notre pays mais à l’imprécision d’un logiciel qui pénalise une partie de leurs émoluments. Sommes-nous rassurés pour autant ? 8/ Les naturalisations reparties à la hausse sur un an http://www.liberation.fr/societe/2013/08/28/les-naturalisations-reparties-a-la-hausse-sur-un-an_927664 Pour relancer les demandes, Manuel Valls avait publié une circulaire assouplissant les critères pour les précaires, les jeunes et les talents. Le nombre d’étrangers ayant acquis la nationalité française est reparti à la hausse depuis un an avec une augmentation de 14 % des naturalisations, selon le ministère de l’Intérieur, qui a présenté mercredi en Conseil des ministres un décret sur le sujet. [Une cérémonie de naturalisation à Nice, en 2007. (Photo Eric Gaillard. Reuters)] Pour relancer les naturalisations, divisées par deux entre 2010 et 2012, Manuel Valls avait publié en octobre une circulaire assouplissant les critères pour les précaires, les jeunes et les talents. En conséquence, le nombre d’adultes naturalisés a augmenté de 14 % entre juillet 2012 et juillet 2013, a indiqué son entourage, livrant un premier bilan chiffré de ce texte. 9/ EPILOGUE RELIZANE -Algérie, les charniers hantés de Relizane En 2004, deux Algériens résidant à Nîmes étaient mis en examen pour crimes contre l’humanité perpétrés à la tête d’une milice anti-islamiste algérienne dans les années 90. Après huit ans d’enquête dans les deux pays, la justice devrait se prononcer sur leur renvoi aux assises. C’est une autre mémoire de l’Algérie, encore plus secrète et opaque que celle de l’indépendance, dont le cinquantenaire est célébré cette année. Un bout d’histoire plus récente pourtant, hantée par les fantômes des Groupes de légitime défense (GLD). Milices de civils armés par le pouvoir algérien dès 1994, les GLD eurent pour mission de lutter contre les militants islamistes qui semaient la terreur après l’annulation, par l’armée, des élections nationales qu’ils étaient en passe de gagner en décembre 1991. Pourtant, depuis lors, certains de ces groupes ont été baptisés «escadrons de la mort», appellation qui évoque leur dérive meurtrière envers la population civile. A Nîmes, deux hommes connaissent parfaitement cette face sombre de l’histoire algérienne : Abdelkader Mohamed et Hocine Mohamed, établis en France depuis la fin des années 90, agents de sécurité à Nîmes. Les deux frères sont mis en examen par la justice française pour actes de «torture», «barbarie» et «crimes contre l’humanité», cela depuis 2004. Ils sont soupçonnés d’avoir commis ces actes alors qu’ils dirigeaient le GLD de Relizane, une ville à quatre heures de route au sud-ouest d’Alger. Huit ans d’une enquête difficile qui piétine tellement qu’elle a usé trois juges d’instruction et brisé les espoirs de la dizaine de victimes qui ont osé déposer plainte. Elle a été initiée grâce au courage d’un responsable local de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme, Mohamed Smaïn. C’est lui qui, en janvier 1998, a découvert des charniers dans les environs de Relizane et lancé l’affaire en Algérie – où elle a été rapidement étouffée –, puis en France, où sa plainte est portée par la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et ses avocats parisiens Patrick Baudoin et Clémence Bectarte. Il y a un an, l’avant-dernier juge d’instruction a signifié la fin de son enquête, n’attendant plus que les réquisitions du parquet pour décider ou non, du renvoi d’Abdelkader et Hocine Mohamed devant une cour d’assises. Mais rien ne s’est passé. Depuis, le juge est parti et son successeur s’est à peine plongé dans le dossier. Une demande officieuse de réquisitions aux fins de non-lieu a même été répercutée jusqu’au parquet de Nîmes. Cependant, selon nos informations, un projet de réquisitions demandant un renvoi du dossier devant les assises aurait été bouclé fin août. La position finale du parquet général devrait être connue sous un mois. «On connaît les difficultés d’une e enquête à l’étranger, réagit M Baudoin. Malgré tout, l’instruction a été longue et le délai pris par le parquet est excessif. J’attends de la justice française qu’elle accélère la fin de l’instruction et prenne ses responsabilités devant les assises en toute indépendance, malgré l’omniprésence du poids politique dans tout ce qui touche l’Algérie. Cette affaire est exemplaire de l’impunité des bourreaux et du rôle de la justice, seul moyen pour les victimes d’obtenir réparation.» «Le shérif» des milices…. Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.liberation.fr/societe/2012/09/23/algerie-les-charniers-hantesde-relizane_848279 -L’Algérie met en prison un militant des droits de l’homme Mohamed Smaïn, 69 ans, ancien responsable de la Ligue algérienne des droits de l’homme à Relizane, est détenu en prison pour « dénonciation de crimes imaginaires », à la suite d’une plainte déposée par d'anciens miliciens, responsables d'exactions pendant la guerre civile. Cliquez SVP sur ce lien : http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/L-Algerie-met-en-prison-un-militant-des-droitsde-l-homme-_NP_-2012-06-20-821148 Ndlr : Exemple intéressant lorsque l’on connait les gesticulations du FLN et de ses affidés qui exigeaient une repentance de notre pays…. BONNE JOURNEE A TOUS Jean-Claude Rosso