destination agrégateurs webcam trip advisor

Transcription

destination agrégateurs webcam trip advisor
>
touriste
webcam
webcam
trip advisor trip advisor Flashcode
Flashcode agrégateurs
personnes âgées
soins à distance
iPhone
Économie touristique
service
lieux
destination
réalité augmentée
destination
réalité augmentée
réservation
agrégateurs
134
134
touriste
borne
Tourisme et
culture
p L’avis de l’expert
“Avec les
TIC, donner
envie de
venir et
de revenir.”
David Lisnard,
premier adjoint au maire de Cannes,
président du Palais des festivals
et des congrès de Cannes (SEMEC),
président de Service Public 2000
(AMF/FNCCR), conseiller général
Le tourisme est sans aucun doute l’un des
secteurs économiques où l’impact des nouvelles technologies s’est révélé le plus déterminant. Internet et les nouvelles applications
qui fleurissent désormais sur les mobiles (géolocalisation, visites audioguidées, flashcodes)
ont radicalement transformé l’acte d’achat en
accélérant la désintermédiation. Et c’est toute
la chaîne, du producteur au distributeur, qui
s’en trouve profondément modifiée.
Les TIC ont ainsi non seulement métamorphosé le mode de réservation – avec des
centrales intégrées par les destinations, voire
de nouveaux acteurs “virtuels“ comme les
agrégateurs d’offres –, mais aussi la connaissance de la destination, avec la possibilité
d’une première prévisualisation des produits,
notamment hôteliers et leur évaluation, avec
la montée en puissance des réseaux sociaux.
Ces nouveaux comportements de consommation doivent, bien sûr, être intégrés très en
amont dans les stratégies d’offre.
Finalement, l’internaute choisira sa destination
autant pour son contenu – culturel, ludique,
climatique, exotique – que pour la facilité et
l’interactivité de sa mise sur le marché. Sans
135
135
oublier le bouche-à-oreille, pour lequel on
recourt désormais à des professionnels du
“lobbying positif” capables de doper le “capital
sympathie” d’un produit sur les sites les plus
visités comme l’incontournable trip advisor…
Ces nouveaux outils posent ainsi autant de
nouvelles questions qu’ils en résolvent. Bien
sûr, la relation plus directe avec la clientèle
facilite la délivrance et l’actualisation de l’information. Mais la technologie autorise aussi
les manipulations les plus diverses. Certes, les
webcams ne permettent plus de déformer les
promesses, notamment pour ce qui concerne
la météo, qui constitue toujours un critère discriminant et un déclencheur d’achat en matière de tourisme. Mais l’outil de connaissance
sait se muer en outil de propagande et un site
Internet peut aussi bien montrer que masquer,
révéler qu’enjoliver.
Fortes de cette nouvelle donne, comment
les collectivités peuvent-elles défendre leur
économie touristique au travers des TIC ? En
offrant à leurs visiteurs un service toujours plus
pointu et personnalisé pour leur faire oublier,
justement, leur statut de touristes. Car la vertu
première de cette nouvelle offre technologique, c’est de permettre à chacun, en fonction de ses goûts, du temps dont il dispose et
de sa connaissance des lieux visités de se les
approprier pour y puiser le meilleur. La réalité
augmentée, qui réenchante et donne du sens
au patrimoine urbain à Rennes, la borne tac-
Initiatives
tile qui facilite la recherche d’une information
dans la langue du visiteur à Bourg-en-Bresse,
le flashcode qui démultiplie l’offre de contenu
à Leucate, autant de signes de bienvenue qui
renforcent l’attractivité d’une destination ; et
bénéficient, ne l’oublions jamais, aux résidents
pour lesquels les efforts en matière d’accueil,
d’embellissement ou de mise en scène de leur
territoire forment une amélioration permanente
de leur cadre de vie.
Aussi, quel que soit leur positionnement dans
le palmarès des destinations, nos territoires
doivent se familiariser avec l’offre toujours
plus abondante d’outils de communication,
sous peine de ne plus pouvoir capter les nouvelles clientèles. Cannes, ville en compétition
mondiale dans le secteur des loisirs et des
congrès, a intégré de façon volontariste cette
problématique en mobilisant l’ensemble des
professionnels locaux et en fiabilisant toute
la chaîne de l’offre. Ainsi, à titre d’exemple,
l’office du tourisme (département du Palais
des festivals et des congrès), non seulement
met en place tous les outils de promotion en
commun, y compris sur les réseaux sociaux
tels Facebook et Twitter, mais propose une
formation à la réservation en ligne aux hôteliers
indépendants pour qualifier leur offre et l’intégrer dans une plateforme unique.
La compétitivité impose la performance collective, donc la solidarité. Et c’est une autre vertu
majeure des nouvelles technologies : réduire
les distances et donner à chacun la même
visibilité, la même capacité à donner envie de
venir, puis de revenir. Ne ratons pas ce virage,
porteur de prospérité, d’emplois et d’identité
territoriale. p
p En chiffres
Près de 80 millions de visiteurs
en 2008 : la France est première destination
mondiale avec 87 % de touristes venus
d’Europe, 7,1 % d’Amériques.
138 Un portail pour les métiers d’art
Biot
140 Rayonner davantage Troyes
142 Enluminures en ligne
CA dracénoise
144 Sortir des sentiers battus
grâce à l’e-tourisme Sarlat
146 L’information au bon endroit
et au bon moment
Rennes
148 La cité total flashcode
Port-Leucate
150 Le Wifi pour les plaisanciers
CC du Pays de Sarre-Union
152 La première BD
multimédia interactive
Bourg-en-Bresse
154 Voyage imaginaire en 4 D
CG Vienne
156 Le Livrophone
Nantes
158 Le tourisme au bout des doigts
CA de Bourg-en-Bresse
160 Le flashcode en magazine
Doubs
Infographie
Retour sur
164 Le Guichet du savoir Lyon
117,6 milliards d’euros en 2007,
Sur
parolesdelus.com
retrouvez aussi :
c’est la consommation touristique de la France.
6,2 % C’est la part du PIB de la
consommation touristique (premier secteur
économique en création de richesse).
pS
uivre ses champions grâce aux
flashcodes
pS
ur les sentiers de l’histoire E-guidés
pL
e Guichet du savoir
pL
es flashcodes font leur festival
pB
aladodiffusion au musée
pL
e Périgord Noir en ligne
900 000 C’est le nombre minimum d’emplois
salariés générés par le secteur.
30 milliards d’euros par an
ce sont les retombées du tourisme d’affaires
dont dépendent 300 000 emplois.
136
>
162 Flashcode,
comment ça marche ?
Tourisme et culture
p Au sommaire
…et d’autres sujets
137
Un portail
pour les
métiers d’art
Biot
paroles d’élus p territoires numériques
(Alpes-Maritimes)
p Contact
Nadine Pédemarie
Tél. : 04 92 91 55 80
Courriel : [email protected]
www.lesartsdebiot.com
‘‘
Le portail « Les Arts
et Métiers de Biot »
a pour but de fédérer
les artistes et artisans d’art
et de les inciter à développer
leur activité sur Internet pour
promouvoir leurs savoir-faire
à l’international.”
p Bilan et perspectives
Depuis sa mise en ligne, le portail présente
70 artistes, dont six ont déjà un site personnel
accessible en un clic. Les projets de boutiques
en ligne devraient se développer dans les prochains mois. Grâce à son graphisme de qualité, le site valorise les artistes et leur travail. Il
identifie en outre les professionnels présents à
Biot. Il faut encore améliorer le référencement
du portail et sans cesse actualiser les données
pour continuer à attirer les visiteurs.
Nicole Pradelli,
adjointe au maire de Biot,
déléguée au commerce
et à l’artisanat
p Projet
La commune de Biot a initié un portail Internet
www.lesartsdebiot.com afin de fédérer les artistes et artisans d’art ayant leur atelier sur le
territoire communal. Il s’agit de leur offrir une
meilleure visibilité locale, nationale et internationale. Plus de 70 artistes et une quinzaine
de métiers différents sont représentés. Les
professionnels ont ainsi à leur disposition des
moyens mutualisés. Ils peuvent également
concevoir une boutique en ligne personnelle
pour développer leur notoriété et leur activité
commerciale sur Internet.
138
p Enjeux
En soutenant la présence des artistes et artisans
sur Internet, le portail favorise les relations avec
les amateurs d’art, les écoles professionnelles,
la presse et les clients du monde entier. Les internautes y trouvent l’information centralisée et
facile d’accès. Pour la commune, il s’agit d’affirmer son identité culturelle et de valoriser le
label “Ville et Métiers d’Art” obtenu en 1996. Le
portail référence les professionnels et les métiers
présents sur son territoire et complète ainsi la
stratégie de promotion des métiers d’art de Biot.
p Mise en œuvre
Le projet est né fin 2008 avec le soutien du
Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac). Le portail a été
mis en ligne en septembre 2009. Développé
par une entreprise de la technopole Biot-Sophia Antipolis, le site se veut évolutif et facile à
actualiser par l’équipe de l’office de tourisme.
Les prises de vues dans les ateliers qui illustrent le portail ont coûté 4 760 € HT et le portail 13 250 € HT, financés par le fonds Fisac à
50 %, le Conseil général à 25 % et la commune
à 25 %.
139
Rayonner
davantage grâce
aux nouvelles
technologies
‘‘
Le festival des Nuits
de Champagne met en
exergue l’écriture de la
chanson et le métier d’auteurcompositeur dans une ville qui
abrite mille ans d’histoire du
livre. Cet événement est un
puissant vecteur de notoriété
de notre territoire. Les TIC
permettent d’accroître son
rayonnement.”
François Baroin,
maire de Troyes, ministre du Budget, des
Comptes publics et de la Réforme de l’État
Une large
panoplie des
nouveaux usages
liés au mobile
au service d’un
festival.
140
(Aube)
p Contact
Pierre-Marie Boccard
Tél. : 03 25 72 11 65
Courriel :
[email protected]
www.nuitsdechampagne.com
p Bilan et perspectives
Les éditions 2008 et 2009 ont démontré le rôle
incontournable des nouvelles technologies qui
contribuent au rayonnement et au développement de la Communauté d’agglomération et
de la ville de Troyes. L’édition 2010 aura été
l’occasion de tester de nouveaux usages, de
mesurer l’intérêt des festivaliers pour ces nouveaux outils et d’anticiper ainsi les nouvelles utilisations du mobile dans un souci de meilleure
circulation de l’information entre les émetteurs
de messages et le public.
p Projet
Les organisateurs du festival des Nuits de
Champagne souhaitent promouvoir leur événement à l’aide de nouvelles technologies
comme un accès Internet Wifi accessible aux
festivaliers, mais aussi une campagne Contact
Everyone par SMS couplée à une campagne
radio. Présent sur les supports de communication, un flashcode permet par ailleurs à toute
personne équipée d’un smartphone d’accéder
à des contenus plurimédias actualisés. Autre
usage testé dans le cadre d’une action liée au
développement durable : l’accès à un service
gratuit de covoiturage “comuto” via le portail
Orange mobile pour optimiser ses trajets.
p Enjeux
Intégrer les nouvelles technologies aux Nuits
de Champagne s’inscrit dans le cadre d’une
stratégie d’innovation et de développement du
festival. Sur le plan logistique, ce projet intègre
le public au cœur du festival mais aussi facilite
l’accès à l’information des différentes parties
prenantes : organisateurs, artistes, maisons de
production, médias, partenaires. L’usage des
nouvelles technologies valorise évidemment la
ville de Troyes et son dynamisme, sa capacité
d’innovation et sa qualité d’accueil.
Troyes
p Mise en œuvre
Initié en 2008 avec France Télécom Orange, le
festival continue d’innover à chaque nouvelle
édition. Si l’édition 2008 avait été marquée par
l’avènement du Wifi, celle de 2009 a obtenu
le soutien de mazonevideo, portail d’hébergement et de partage vidéo et a profité de la
solution Contact Everyone pour promouvoir par
SMS le festival auprès des jeunes. En 2010,
grâce au flashcode et au portail WorMee déployé par France Télécom Orange, le festival
devient totalement interactif.
141
Pour lire ce flashcode,
envoyer le mot “flashcode”
par SMS au 30 130.
(mode d’emploi détaillé en page 4)
Enluminures
en ligne
paroles d’élus p territoires numériques
Communauté
d’agglomération
dracénoise
(Var)
p Contact
Dominique Goedert
Courriel :
[email protected] ou
[email protected]
‘‘
Avec la numérisation
des livres anciens,
la Communauté
d’agglomération dracénoise a
la chance de pouvoir mettre
en valeur cette richesse
et franchit un pas dans
le développement de ses
services aux citoyens.”
p Bilan et perspectives
Les livres numérisés sont accessibles en ligne
et en poste de consultation sur place à la médiathèque. La qualité de numérisation est excellente, le logiciel interactif, ludique et convivial. Cette initiative, associant la médiathèque
au patrimoine numérique national, incite au
développement de partenariats avec d’autres
bibliothèques dotées de riches fonds anciens.
En 2012, Draguignan hébergera un ambitieux
pôle culturel rassemblant la future médiathèque
normative, le conservatoire de musique et les
Archives départementales.
Françoise Barre,
maire de Callas, vice-présidente
de la Communauté d’agglomération
dracénoise en charge de l’action culturelle
p Projet
Entre protéger les trésors inestimables que sont
les ouvrages anciens et les faire connaître en
les ouvrant à la consultation, le dilemme est entier. Mais à la médiathèque de Draguignan, pôle
associé de la BNF, il a été surmonté grâce au
projet de numérisation et de mise en ligne des
ouvrages les plus précieux du fonds ancien,
entrepris depuis 2006. Grand public et chercheurs, écoliers varois et étudiants canadiens
peuvent désormais zoomer sur les enluminures,
déchiffrer les manuscrits et admirer des ex-libris
uniques.
142
p Enjeux
Conserver, valoriser et communiquer au niveau
local, national et international le fonds ancien de
la médiathèque sont les enjeux majeurs de ce
projet. Des partenariats en cours et à venir font
voyager virtuellement les œuvres jusqu’à l’université de Toronto. Faire connaître la richesse
du patrimoine dracénois ajoute au prestige de
la collectivité, qui souhaite avec ce projet attirer
à la fois les passionnés et les chercheurs du
monde entier, mais aussi les scolaires et les
Dracénois curieux.
p Mise en œuvre
Un diaporama des enluminures des manuscrits médiévaux avait été réalisé en 1989, ainsi
qu’un inventaire photographique en 1990.
Lancée en 2006, la numérisation – qui doit
être réalisée dans des conditions optimales
de sécurité et de conservation – est effectuée
sur le logiciel Old e-book Flash par la société
Arkhenum selon un cahier des charges inspiré
de celui du ministère de la Culture. D’un investissement de 22 000 €, le projet est piloté par
la direction de l’action culturelle de la Communauté d’agglomération.
143
Sortir
des sentiers
battus grâce
à l’e-tourisme
‘‘
Vivre Sarlat, c’est,
pour ses habitants
ou ses visiteurs,
découvrir et redécouvrir la
ville à travers une information
accessible et mobile,
c’est-à-dire libre. Telle a été
notre ambition dans ce projet.”
Jean-Jacques de Peretti,
maire de Sarlat, ancien ministre
50 flashcodes
pour donner
aux touristes
un accès direct
à des contenus
multimédias
sur mobile.
144
(Dordogne)
p Contact
Sofiane Rouissi
Tél. : 05 53 31 53 31
Courriel : [email protected]
www.sarlat.fr
p Bilan et perspectives
Les premiers retours utilisateurs sont positifs
avec plus de 6 000 pages vues sur un an et
une excellente ergonomie sur iPhone. Le projet
a bénéficié de nombreuses retombées presse
(télé, presse écrite…). La prochaine étape
consistera à communiquer autour du projet en
distribuant notamment des fiches sur le fonctionnement du dispositif, puis en l’ouvrant aux
personnes handicapés (malvoyants et sourdsmuets) et, enfin, en pérennisant le dispositif.
p Projet
Afin d’améliorer l’accès à l’information touristique en situation de mobilité, la ville de Sarlat
s’est lancée dans l’expérimentation d’un guide
touristique mobile accessible grâce au dispositif
du flashcode (code barre en deux dimensions).
Sarlat a donc intégré une cinquantaine de flashcodes dans la signalétique patrimoniale apposée en façade de ses bâtiments. Les touristes
détenteurs d’un téléphone portable avec appareil photo et d’une connexion Internet peuvent
ainsi bénéficier d’informations (texte, photo et
vidéo) sur les édifices et leur histoire. Sarlat est
l’une des villes pionnières à mettre en place cet
usage innovant.
p Enjeux
Ce projet répond aux attentes de la mairie d’offrir aux touristes un service de visite innovant via
un nouveau canal de communication, alternative
à la traditionnelle visite guidée ou accompagnée
de la lecture contraignante d’un guide touristique. Ce guide dématérialisé est accessible aux
Sarladais comme aux touristes et de manière
spontanée. Avec ce service, Sarlat réaffirme sa
volonté de mettre en valeur son patrimoine tout
en manifestant sa volonté d’être à la pointe de
l’innovation et de faire parler de Sarlat en valorisant son territoire.
Sarlat
p Mise en œuvre
Une convention de partenariat innovant a été
initiée entre le maire de Sarlat et France Télécom Orange avant le lancement de ce projet en
août 2010. Une équipe se partage le projet : la
mairie de Sarlat fournit les contenus et Orange
l’ensemble des prestations techniques. Cinquante sites dans la ville sont balisés à l’aide
de flashcodes.
145
Pour lire ce flashcode,
envoyer le mot “flashcode”
par SMS au 30 130.
(mode d’emploi détaillé en page 4)
L’information
au bon endroit
et au bon
moment
Rennes
(Ile-et-Vilaine)
p Contact
Hugues Aubin
Tél. : 02 23 62 14 27
Courriel : [email protected]
www.rennes.fr
‘‘
Cette expérimentation
innovante de réalité
augmentée à Rennes
a permis d’illustrer, auprès
du public, la place de premier
plan de la R&D bretonne
dans les télécommunications
et de tester de nouveaux
usages très prometteurs.”
p Bilan et perspectives
Les utilisateurs, habitants et visiteurs de la ville
de Rennes qui ont expérimenté cette application, ont témoigné de leur satisfaction lors d’interviews, évoquant principalement sa simplicité
d’utilisation… À la vidéo du monde réel filmé
par une caméra s’ajoute une scène virtuelle positionnée dans ce monde réel. Cette technique
peut d’ailleurs se décliner sur d’autres univers
(jeux, applications en ville, réseaux sociaux,
musées, expositions, mais aussi simulations
dans l’architecture, l’automobile, la médecine,
l’assistance, etc.).
Daniel Delaveau,
maire de Rennes,
président de Rennes-Métropole,
président de l’Assemblée des
communautés de France (AdCF)
p Projet
De la bonne information au bon endroit et au
bon moment : un service dont ont pu profiter
les promeneurs dans les rues de Rennes. Ils
ont pu visualiser sur leur écran d’iPhone, grâce
à la caméra embarquée, des informations surajoutées sur l’image de bâtiments publics :
description touristique, horaires d’ouverture,
accès, coordonnées téléphoniques. Cette application innovante de réalité augmentée, qui
ajoute en temps réel des éléments virtuels, a
été expérimentée par Orange Labs pour la ville
de Rennes en 2009.
146
p Enjeux
La ville de Rennes est attachée à promouvoir
l’information, les services au public et favoriser
le tourisme par le biais des TIC. Une intention
qui recoupe le souhait d’Orange Labs de tester
des services innovants à forte valeur ajoutée
sur mobile. Cette application Vivre Rennes
augmentée, qui vise à compléter notre perception du monde réel en y ajoutant en temps
réel des éléments virtuels, non perceptibles
naturellement, a nourri l’image high-tech de la
collectivité.
p Mise en œuvre
L’application de réalité augmentée, développée par la Ville de Rennes, Niji (une SSII) et
Orange Labs, repose sur trois éléments intégrés à l’iPhone : le GPS pour la géolocalisation,
une boussole électronique qui repère l’axe de
la caméra, et des accéléromètres indiquant la
verticalité du mobile. Elle a représenté un investissement de 30 000 € et l’intervention de trois
ingénieurs sur trois mois d’expérimentation,
avec une participation financière de chaque
partenaire.
147
Leucate :
la cité
total flashcode
‘‘
Nous allons installer
une signalétique
dans différents sites
touristiques pour accéder à
un supplément d’information.
Et nous sommes en train de
travailler sur l’utilisation de
ces codes pour le festival
Sol y Fiesta… Nous tenons à
être à la pointe de toutes les
nouveautés.”
Michel Py,
Port-Leucate
(Aude)
p Contact
Alexandre Carré
mairie de Leucate
Tél. : 04 68 40 51 32
Courriel : [email protected]
maire de Leucate
p Bilan et perspectives
Depuis l’été 2010, les flashcodes sont apparus sur les lieux touristiques de la ville, en
particulier au parc Natura pour accompagner
les visiteurs dans la découverte des espèces
protégées. Bientôt, le festival Sol y Fiesta en
sera doté. L’objectif est de banaliser l’usage
des flashcodes au quotidien, particulièrement
durant la saison estivale lorsque 80 000 personnes fréquentent Leucate. Sous l’impulsion
de son maire, Michel Py, Leucate continue sa
politique TIC à la pointe de l’innovation et va
postuler au label “Ville Internet” 2010.
p Projet
Leucate est la première commune de France à
utiliser les flashcodes pour de multiples usages :
contenus étendus du bulletin municipal sous
forme de vidéos, carte d’hôte dématérialisée
offrant des avantages aux vacanciers, compléments d’information sur des événements.
Au Mondial du Vent, par exemple, grâce aux
flashcodes, les visiteurs peuvent visualiser les
horaires des transports, l’affiche, etc. Pour valoriser les sites touristiques, les idées ne manquent pas !
p Enjeux
L’ambition de Leucate est de devenir une ville
témoin pour l’utilisation globale et au quotidien
des TIC et notamment avec des flashcodes. Apportant confort aux utilisateurs, cette technologie aide à valoriser le tissu économique et social
local et le patrimoine culturel de la cité audoise.
Leucate l’utilise pour l’instant dans sa communication institutionnelle et touristique, mais
la maîtrise de cet outil ouvre toutes les portes
pour favoriser la proximité et l’interactivité dans
le quotidien des habitants comme des visiteurs.
Les flashcodes :
une technologie
souple et
pertinente,
adaptée à la
communication
de proximité
d’une ville
touristique.
148
p Mise en œuvre
Le déploiement des flashcodes à Leucate a débuté lors du Mondial du Vent les 10 et 11 avril
2010. Ces icônes placées sur les affiches de
l’événement donnaient accès aux actualités et
aux résultats mis à jour. Le bulletin municipal
s’est aussi paré de ces codes-barres et la carte
d’hôte est en préparation. Le projet était en discussion entre Michel Py, le maire de Leucate, et
la direction régionale d’Orange (qui fournit cette
technologie) depuis un an et mis en œuvre par
le responsable TIC de la ville.
149
Pour lire ce flashcode,
envoyer le mot “flashcode”
par SMS au 30 130.
(mode d’emploi détaillé en page 4)
Le Wifi
pour les
plaisanciers
‘‘
Pour la Communauté
de communes,
l’installation d’une
borne Internet Wifi est
le « service plus » destiné
aux plaisanciers afin de leur
offrir en pleine campagne
un port de plaisance attractif
avec tous les services.”
Théo Feuerstoss,
maire de Keskastel et vice-président
de la Communauté de communes
du Pays de Sarre-Union (CCPSU)
Accueillir les
plaisanciers dans
un port fluvial
entièrement
rénové avec de
nouveaux services,
notamment l’accès
Internet en Wifi.
150
(Bas-Rhin)
p Contact
Julie Feiss
Tél. : 03 88 01 21 00
Courriel : [email protected]
www.alsace-bossue.net
p Bilan et perspectives
Bien qu’il soit trop tôt pour évaluer le projet
mis en service pendant l’été 2010, ce nouvel
équipement participe à la modernisation du
port de plaisance. Ce service sera relayé sur
le site web en cours de construction et sur le
site de l’office de tourisme alsace-bossue.net.
L’objectif consiste à la fois à augmenter la
fréquentation du port, qui était de 400 visites
annuelles en 2009, et d’allonger la durée des
séjours sur place. En outre, les élus envisagent
déjà d’étendre l’accès Wifi à la zone de loisirs
environnante. Il s’agit de faire profiter d’une région préservée, attractive et de proposer des
services innovants en pleine campagne.
p Projet
Depuis la mi-juillet 2010, le port de plaisance
d’Harskirchen a équipé sa capitainerie d’une
borne Internet avec un accès ADSL à 8 Mbit/s.
La couverture mobile en 2G s’avérait insuffisante pour offrir aux touristes l’accès aux services Internet et notamment à la messagerie
électronique. La nouvelle borne émet en Wifi
avec un service d’authentification, ce qui assure le haut débit en toute sécurité. Pour se
connecter sur leurs embarcations, les plaisanciers doivent simplement acheter un accès à
la capitainerie.
p Enjeux
Grâce à la borne Internet Wifi du port, les plaisanciers peuvent rester connectés durant leur
escale. Simple et peu onéreux, ce nouveau service contribue à allonger la durée de leur séjour
dans le port et à améliorer l’image de la région,
épargnée par l’urbanisation et qui a conservé
son cachet rural. Ce projet s’inscrit dans la
stratégie de la collectivité de développement du
tourisme fluvial. Elle a ainsi commencé la modernisation des installations portuaires fin 2009
avec notamment la rénovation de la capitainerie
et de son accueil, de nouveaux sanitaires avec
douches et l’installation d’une laverie.
paroles d’élus p territoires numériques
Communauté
de communes
du Pays
de Sarre-Union
p Mise en œuvre
Satisfait du bilan d’un récent équipement Wifi
au camping de Keskastel, situé à proximité, la
Communauté de communes a choisi France
Télécom Orange comme prestataire de sa
nouvelle installation Wifi au port. Lancé en février 2010, le projet était opérationnel mi-juillet.
La mise en service, d’un montant de 4 000 €
HT, a été financée par la Communauté de communes. Les frais récurrents de maintenance
(212 € HT par an) et d’abonnement mensuel
de 45 € HT sont pris en charge par la mairie
d’Harskirchen.
151
La première
BD multimédia
interactive
au service
du tourisme
paroles d’élus p territoires numériques
Syndicat
mixte de
développement
du bassin de
Bourg-en-Bresse
(Ain)
p Contact
Véronique Guillot
Tél. : 04 74 47 25 40
Courriel : [email protected]
www.aupaysdefifrelin-labd.fr
www.cap3B.fr
‘‘
Cette BD constitue
une innovation dans la
manière de promouvoir
un territoire à travers un
scénario et une réalisation
professionnelle et, sur le
plan technologique, à travers
l’utilisation de flashcodes
favorisant la découverte en
vidéo de sites exceptionnels.”
p Bilan et perspectives
Lancée en juin 2010, il est encore trop tôt pour
dresser le bilan de la BD multimédia. L’outil
nécessite une période d’appropriation par les
acteurs du territoire, ce qui devrait favoriser une
montée en puissance des ventes. Toutefois, la
stratégie ludique à destination des familles et
des jeunes adultes a déjà montré son succès.
Ainsi, des chasses au trésor, appelées les aventures-jeux de Fifrelin, avaient attiré en 2008
13 000 personnes dans le bassin de Bourg-en
-Bresse.
Jean-François Debat,
maire de Bourg-en-Bresse,
président de CAP3B, vice-président
du Conseil régional de Rhône-Alpes
p Projet
Pour promouvoir son image touristique, le pays
de Bourg-en-Bresse innove en éditant pour la
première fois en France une bande dessinée
multimédia. Bruno Tamaillon et Hugo Tartaix
sont les co-auteurs de la BD manga “La Cavalière au manteau rouge”, dont l’intrigue se
déroule dans les sites culturels, industriels et
naturels du territoire. Accessibles grâce aux
flashcodes présents sur les sites, une quinzaine de vidéos de deux minutes peuvent être
visionnées sur un smartphone ou sur Internet
pour découvrir le monastère royal de Brou ou
survoler les Dombes en montgolfière.
152
p Enjeux
Cette innovation cible un nouveau public et fait
parler du territoire. En utilisant le médium de
la BD manga, la collectivité souhaite renforcer
son image positive et familiale. Cette démarche
s’inscrit dans la stratégie d’innovation en faveur
du développement touristique du bassin. En effet, le pays de Bourg-en-Bresse scénarise son
offre culturelle et touristique pour cibler un public
jeune et familial en créant des jeux adaptés aux
familles ou des balades ludiques. La BD multimédia complète ces outils de promotion.
p Mise en œuvre
Dès 2005, le bassin de Bourg-en-Bresse définit
une stratégie de développement touristique ludique, baptisée “au Pays de Fifrelin”. Soutenue
par la Région au titre de l’innovation touristique,
la BD a été lancée le 3 juin 2010. Le projet,
d’un montant de 86 000 € hors flashcodes,
est financé à 50 % par la Région Rhône-Alpes,
11 200 € par le partenariat publicitaire et le
reste doit provenir du produit de la vente des
8 000 exemplaires dans les offices de tourisme,
librairies et maisons de la presse de l’Ain et
du Rhône.
153
Pour lire ce flashcode,
envoyer le mot “flashcode”
par SMS au 30 130.
(mode d’emploi détaillé en page 4)
Voyage
imaginaire
en 4 D
‘‘
Le Futuroscope joue
pleinement son rôle
de locomotive pour la
Vienne, devenue département
touristique de premier plan.
Cet investissement a permis
de contribuer très fortement
à la notoriété de la Vienne
et à son développement
économique.”
Claude Bertaud,
Conseil général
(Vienne)
p Contact
Dominique Hummel, Parc du Futuroscope
Courriel : [email protected]
www.futuroscope.com
président du Conseil général de la Vienne,
président de la Sem Parc du Futuroscope
p Bilan et perspectives
Après une avant-première pendant les vacances de Noël, “Arthur, l’Aventure en 4D” a
ouvert le 6 février 2010. Depuis, la fréquentation du parc est en hausse de 30 % et l’attraction devient la favorite des visiteurs, avec une
note de satisfaction de 9,2 sur 10. Le voyage
de presse organisé avec 200 journalistes et
la promotion couplée à la sortie du deuxième
opus du film “Arthur et les Minimoys” ont eu
un impact indéniable. Pouvant accueillir plus
de 700 visiteurs par heure, “Arthur, l’Aventure
en 4D” a encore de nombreux frissons à faire
partager !
p Projet
Alchimie unique d’un génie du cinéma et d’un
concentré technologique unique au monde,
“Arthur, l’Aventure en 4D” immerge totalement les visiteurs du Futuroscope dans l’univers imaginaire des Minimoys. Combinant la
projection d’un film d’animation en 3D sur un
dôme IMAX de 900 m2 et d’un simulateur de
mouvements avec effets sensoriels 4D, cette
prouesse technologique sur mesure donne aux
visiteurs l’occasion unique de se glisser dans
la peau de ces créatures minuscules jusqu’à
sursauter lorsqu’une langue de grenouille
caresse leur joue !
p Enjeux
Un des challenges du Futuroscope est de faire
revenir 60 % des visiteurs. Le parc investit
donc chaque année 20 % de son chiffre d’affaires dans le renouvellement de ses attractions.
L’originalité et l’innovation d’“Arthur, l’Aventure
en 4D” maintiennent le Futuroscope à la pointe
de la technologie, tout en portant de manière
ludique ses valeurs de respect de la nature et
de l’humain. L’impact médiatique de la collaboration avec Luc Besson met en valeur l’esprit
pionnier qui le caractérise depuis sa création.
L’attraction
imaginée par
Luc Besson
associe une
grande signature
du cinéma
au savoir-faire
technologique
du Futuroscope.
154
p Mise en œuvre
À l’initiative de Luc Besson, le Futuroscope a
combiné le savoir-faire de ses équipes à celles
de leaders européens en scénographie, effets
spéciaux et techniques de simulation. La coordination artistique et technique a été assurée
par le Futuroscope, qui a mobilisé un chef de
projet à plein temps. Le Conseil général a financé les 20 millions d’euros d’investissement
en tant qu’actionnaire majoritaire de la Sem
Futuroscope.
155
Le Livrophone,
un livre sonore
pour favoriser
l’accessibilité
‘‘
Nous avons choisi de
faciliter l’ouverture du
musée d’histoire de
Nantes au plus grand nombre.
Pour cela, nous utilisons une
grande variété de moyens.
Le Livrophone est une belle
illustration de cette ambition.”
Jean-Marc Ayrault,
maire de Nantes, président de Nantes
métropole, député de Loire-Atlantique
Concilier images,
lecture tactile et
commentaires
sonores dans un
dispositif adapté
à tous publics.
156
(Loire-Atlantique)
p Contact
David Chatelier
Tél. : 02 51 17 49 21
Courriel : [email protected]
www.chateau-nantes.fr/expositions/miroir/
www.chateau-nantes.fr
www.livrophone.com
p Bilan et perspectives
Le dispositif a été utilisé par des centaines de
visiteurs handicapés ou non, avec de bons retours du public déficient visuel : il leur a paru
adapté à leurs besoins, le texte sonore commentant l’image et facilitant la lecture tactile.
Cette technologie du Livrophone, qui a l’avantage de développer un partenariat technologique avec une entreprise locale en faveur d’un
outil innovant, pourra être reprise à l’occasion
d’une prochaine exposition.
p Projet
Le château des ducs de Bretagne a accueilli
au cours d’une exposition temporaire sur “le
pouvoir politique en images” un Livrophone,
un livre sonore et visuel d’une quinzaine de
pages qui s’adresse à tout public et particulièrement aux déficients visuels. Cet outil de
communication interactif et convivial s’intègre
dans le parcours de l’exposition présentée en
2008 au musée d’histoire de Nantes, comme
un élément d’accessibilité et de confort pour le
visiteur. Il concilie à la fois l’innovation technique
et l’accueil des publics handicapés, offrant un
rayonnement national à la ville sur ces deux
problématiques.
p Enjeux
Au musée d’histoire de Nantes qui s’efforce
d’être accessible, quel que soit le handicap, à
tous les publics, l’enjeu de l’accessibilité est intégré non comme une contrainte mais comme
une richesse. Avec le Livrophone, conçu par une
entreprise de la région, le musée d’histoire de
Nantes, installé dans le château des ducs de
Bretagne géré par Nantes Culture et Patrimoine
(une Entreprise publique locale - Epl), participe
à l’ambitieux projet culturel de la ville. Le musée
a d’ailleurs été reconnu pour son savoir-faire en
matière de multimédia (prix de Laval virtuel 2008)
et de politique d’accessibilité (prix des musées
pour tous en 2009).
Nantes
Nantes culture
et patrimoine
p Mise en œuvre
Le Livrophone, posé sur un pupitre à hauteur
d’enfant, comporte six portraits à découvrir
avec les yeux, les mains et les oreilles. Une
page tournée déclenche un commentaire sonore. Les illustrations (tableaux ou photographies) sont recouvertes d’une transposition
en relief, avec des cercles de couleur et des
indications en braille qui aident les personnes
mal ou non voyantes à repérer certains éléments. Ce projet (budget de 4 500 €) a été
construit grâce à une collaboration amont entre
les scientifiques porteurs du contenu avec un
prestataire technique et en partenariat avec un
institut pour handicapés visuels.
157
Le tourisme
au bout
des doigts
Bourg-paroles d’élus p territoires numériques
en-Bresse
Agglomération
(Ain)
p Contact
Christophe Feillens
Tél. : 04 74 22 49 40
Courriel : communication@
bourgenbressetourisme.fr
www.bourgenbressetourisme.fr
‘‘
Le développement du
tourisme des territoires
passe par un esprit
d’innovation perpétuelle.
L’humain doit s’appuyer sur des
technologies novatrices tout
en gardant la valeur du contact,
la nécessaire convivialité
et l’envie de faire aimer
le caractère de son pays.”
p Bilan et perspectives
Bien que récente, l’opération positionne déjà
l’office de tourisme de Bourg-en-Bresse
Agglomération comme une structure novatrice
au service des visiteurs et des prestataires, à
l’image des destinations majeures telles que
Paris, Nice ou Cannes qui sont également équipées de la borne tactile. Les usages devraient
en outre se multiplier. Ainsi, les visiteurs pourront bientôt consulter les disponibilités d’hébergement, ce qui devrait faciliter encore le séjour
sur le territoire. À Bourg-en-Bresse, ce nouvel
outil vivant, grâce au son et aux images, enrichit
et diversifie la communication touristique.
Thierry Moiroux,
vice-président de Bourg-en-Bresse
Agglomération, en charge du Tourisme, des
Loisirs, des Sports et de la Communication
p Projet
Placée en vitrine de l’office de tourisme et en
libre accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7,
la dalle tactile d’information est devenue l’élément innovant de la communication touristique
à Bourg-en-Bresse. Cet écran tactile géant,
bientôt accessible aux personnes à mobilité réduite, détaille toutes les prestations disponibles
sur le territoire. L’utilisateur peut y consulter une
galerie de photos, la météo en direct ou les
événements à venir. Un plan interactif localise
aussi les hébergements, les restaurants et toute
structure touristique, avec les services et les
tarifs proposés.
158
p Enjeux
Destinée aux touristes et aux résidents, la borne
interactive est accessible en permanence, y
compris pendant les périodes de fermeture de
l’office de tourisme. Elle valorise l’offre locale
grâce aux photos, vidéos ou affiches relatives
aux événements tout en restant très simple à
manier. L’utilisateur est libre de rechercher des
horaires ou des informations dans plusieurs
langues. Ce projet s’inscrit dans la stratégie
touristique du territoire. Après avoir adopté une
nouvelle identité visuelle et créé son site Internet,
l’office a souhaité faciliter la diffusion de l’information et la consommation sur le territoire au
bénéfice des prestataires locaux.
p Mise en œuvre
La borne tactile installée depuis la fin avril 2010
complète la nouvelle communication touristique de Bourg-en-Bresse Agglomération.
L’office de tourisme étant situé dans un
périmètre protégé, l’installation en vitrine a toutefois nécessité une étude complexe avec les
architectes des Bâtiments de France. Le coût
du projet (en leasing) s’élève à 600 € HT par
mois. Il est financé par le budget de l’office de
tourisme, composé en grande partie de subventions de Bourg-en-Bresse Agglomération.
159
Le flashcode
pour informer
le touriste
en mobilité
Doubs
p Contact
Damien Mouchet
Tél. : 03 81 212 999
Courriel : [email protected]
www.doubs.travel
www.doubs-tourisme.mobi
‘‘
Notre idée est
de donner une
information dynamique,
actualisée et de proximité
en complément de nos
publications papier. Cette
innovation suit l’évolution
de la demande de la clientèle
vers un tourisme toujours
plus réactif et mobile.”
p Bilan et perspectives
Naissante, la technologie du flashcode répond
à une logique de transfert du papier vers le mobile, en apportant une information complémentaire, disponible en mobilité grâce à Internet.
Elle sera désormais intégrée sur toutes les nouvelles publications du CDT… Elle a déjà suscité
d’excellentes retombées et un intérêt certain
tant du grand public que des professionnels.
Le CDT réfléchit maintenant à d’autres applications pour proposer toujours plus de contenu
et de services personnalisés.
Vincent Fuster,
président du Comité départemental
du tourisme du Doubs
p Projet
Grâce à l’intégration de flashcodes dans Doubs
Mag’, son magazine et dans Dzid, sa brochure
de présentation, le Comité départemental du
tourisme (CDT) du Doubs se lance dans la
communication à la pointe de l’innovation : il
invite le touriste utilisateur à photographier ce
flashcode (ou code-barres 2D) depuis son téléphone mobile. Le lecteur obtient ainsi un lien
qui pointe sur un site Internet mobile et accède
alors à une information complémentaire. Cette
politique d’information associant le Web et le
papier s’appliquera progressivement et systématiquement sur tous les supports de communication du CDT.
160
p Enjeux
Attentif à l’avancée de la mobilité sur son secteur, le CDT du Doubs s’approprie, dès leur
émergence, les nouvelles technologies adaptées à son marché et souhaite faire bénéficier
les touristes des dernières solutions technologiques en leur offrant des informations touristiques complètes et de qualité. Le CDT s’est
tourné vers le m-tourisme et incite ses utilisateurs à naviguer sur Internet pour s’informer en
temps réel, récupérer des vidéos ou réserver
un service. Il confirme ainsi sa signature touristique : “Le Doubs, réserve naturelle d’idées
neuves”.
p Mise en œuvre
Le projet, développé en partenariat avec
France Télécom Orange, a été lancé à l’automne 2009. Les premiers flashcodes (100 000
dans Doubs Mag’, 40 000 dans Dzid) sont apparus en janvier 2010. Le site Web mobile a
été développé par l’équipe du CDT. Après téléchargement d’une application de lecture de
flashcodes sur son téléphone mobile 3G (envoyer “flashcode” par SMS au 30 130), le touriste peut accéder à un site Internet et obtenir
des informations et services supplémentaires
au contenu papier : agenda, vidéos, diaporamas, cartes interactives et renseignements pratiques sur une quinzaine de sites touristiques.
161
Pour lire ce flashcode,
envoyer le mot “flashcode”
par SMS au 30 130.
(mode d’emploi détaillé en page 4)
Retour sur
Le Guichet du savoir
Le Guichet du savoir, créé par la
Bibliothèque municipale de Lyon, est
un service de renseignement virtuel :
toutes les questions posées sur un
forum sont soumises aux bibliothécaires, qui fournissent une réponse
en employant toutes les ressources
disponibles, ce qui valorise leur
savoir-faire et leur fait jouer un rôle
de médiateur. Anne-Laure Colomb,
bibliothécaire au Guichet du savoir,
témoigne pour Paroles d’élus.
Lyon
(Rhône)
p Historique
Véritable encyclopédie dynamique (présentée
dans le tome IV, page 166 de Paroles d’élus),
le Guichet du savoir répond depuis 2004 à des
dizaines de milliers de questions. Comment viton au quotidien cette nouvelle activité de bibliothécaire ? Un tel outil fait-il entrevoir, à la faveur
de l’accès aux nouvelles technologies, des
évolutions fondamentales dans ses missions ?
p Témoignage
« Au Guichet du savoir, toutes les questions
sont acceptées, sauf celles d’ordre médical,
juridique ou relatives aux devoirs scolaires…
Très diverses, elles peuvent tout aussi bien
aborder la littérature, la philosophie, même si
dans la plupart des cas elles portent sur des
sujets pratiques. Quant aux réponses, plus de
30 000 depuis le lancement en 2004, elles sont
consultables par l’ensemble des internautes et
constituent une encyclopédie dynamique qui
enrichit l’offre de notre bibliothèque municipale.
Nous sommes trois à assurer ce service à
temps plein et à garantir une réponse en moins
de 72 heures. Les auteurs des questions sont
anonymes : un pseudo et un mot de passe
suffisent. Nonobstant, la nature de leurs écrits
permet d’émettre des hypothèses quant à leur
origine (jeunes, étudiants ou personnes âgées).
Les usagers ont la possibilité de nous envoyer
des courriels de commentaires, de remerciements, de compléments de réponse quelques
mois plus tard ou d’avertissement quand la
réponse a déjà été trouvée.
Concernant notre travail, il est vrai qu’en tant
que bibliothécaires, nous avons l’habitude de
rechercher des informations en nous servant de
nos ressources (bases de données, ouvrages
et périodiques imprimés, Internet). Aujourd’hui,
grâce aux outils numériques et à l’ingénierie de
la connaissance qui se développe sur Internet,
mais aussi aux réseaux sociaux, on assiste à
un phénomène de démocratisation du savoir :
c’est dans ce cadre que le Guichet du savoir,
véritable système de partage des connaissances, a accueilli en 2009 plus de deux millions de visites. Aussi, le rôle du bibliothécaire
n’est plus uniquement de fournir des renseignements sur le fonds de la bibliothèque mais il lui
appartient désormais d’intégrer une approche
aisée, intelligente qui permette au public d’accéder à la masse d’informations disponible sur
Internet. Le Guichet du savoir se présente donc
comme une sorte de prolongement de notre
activité, miroir des diverses missions qui nous
incombent aujourd’hui. »
‘‘
Un système de partage des connaissances qui contribue
au phénomène actuel de démocratisation du savoir.”
Anne-Laure Colomb, bibliothécaire au Guichet du savoir.
162
163
‘‘
Les flashcodes,
c’est Internet
accessible 24 heures
sur 24 depuis la poche de
nos clients ! Habitués à
obtenir des informations très
rapidement, lorsqu’ils arrivent
en Oisans, ils sont également
en attente d’un accès
immédiat à l’information.
Grâce à la technologie du
flashcode, ils obtiennent,
depuis leur téléphone
portable, un complément
d’informations actualisées
en permanence pour réserver
un restaurant, trouver un
prestataire de parapente…
C’est le petit plus qui simplifie
leurs vacances, même
si rien ne remplace le sourire
de l’hôtesse d’accueil !
Yves Genevois,
président d’Oisans Tourisme,
EPIC créé et financé par la Communauté
de communes de l’Oisans (Isère)
Pour lire ce flashcode,
envoyer le mot “flashcode”
par SMS au 30 130.
(mode d’emploi détaillé en page 4)
165