FAITES VOS GAMMES CHEZ PISTENBULLY

Transcription

FAITES VOS GAMMES CHEZ PISTENBULLY
Strictement réservé aux professionnels
de la neige et de la montagne
Numéro 31
03/2007
PAGE 2 Matériel
Graulenne Plage
Environnement
Rencontre
Serge Duplan
PAGE 3 Maintenance
PAGE 4/5 Dossier
Faites vos gammes
chez PistenBully
PAGE 6 Interview
Les PistenBully au
service de l’armée
ADSP
Un engagement
visionnaire
PAGE 7 Technique
La technologie bus CAN
Les transports Muffat,
notre partenaire
PAGE 8 Insolite
Un PistenBully
dans le grand bain
édito
« La mécanique
Allemande tourne à
plein régime » titrait
le quotidien Les Echos
le 20 février dernier.
« La force tranquille
de l’Allemagne »
renchérissait l’Usine
Nouvelle deux jours
plus tard. Et le 12
mars, la Tribune et
l’Expansion
constataient les progrès de
l’excédent commercial allemand.
Les explications avancées pour
saluer ces performances
convergent vers les mêmes raisons :
contrôle des coûts de production,
recherche et innovations boostées
par des partenariats industrie/
laboratoires, maîtrise de
la qualité. La spécialisation
productive est également souvent
évoquée, notamment avec l’industrie
automobile dans laquelle
l’Allemagne s’est forgée une
véritable compétence.
A l’approche de la fin de saison,
Kässbohrer, dont l’origine est
liée à l’automobile, s’est montré
digne héritier de cette excellence.
Bien sûr, tout n’est pas toujours
parfait. Mais le comportement du
PistenBully 600, dont la version
2007 sera encore améliorée et
fiabilisée, a suscité un véritable
enthousiasme. Tenant compte de
la qualité du service offert par
Kässbohrer ESE lors de cet hiver
difficile, le choix PistenBully
est une décision de raison et
un gage de sérieux et de
tranquillité. Car, tous les médias
le soulignent, l’Allemagne n’a pas
fini d’améliorer sa compétitivité.
> Didier Bic
DOSSIER
FAITES VOS
GAMMES CHEZ
PISTENBULLY
Le PistenBully 600 est désormais disponible en version Polar
avec 490 CV, complétant ainsi la gamme par le haut. Une bonne
occasion de refaire le point sur tous les produits PistenBully
pour que chacun trouve chenille à ses pistes.
S
orti sur le marché l’année dernière, le PistenBully
600 a tenu toutes ses promesses à la hauteur
des ambitions de ses concepteurs. Le dernier-né
des bureaux d’études de Ulm a montré
un comportement exemplaire en toute neige, aussi bien
à la montée qu’à la descente, en version standard
comme en version treuil. Grâce à un important travail
de conception mais aussi à l’aide de longues campagnes de tests et d’essais, la qualité de fraisage s’est
hissée au-delà des meilleures pour devenir désormais
la référence à battre. Quant au poste de conduite, il
rassemble tous les atouts pour permettre huit heures de
vigilance et d’attention du pilote pour un travail de
qualité : vision panoramique, aération de la cabine,
niveau sonore, fonctionnalité des commandes.
La barre est désormais placée très haute, et ce n’est pas
l’arrivée du tout nouveau PistenBully 600 Polar qui
nous contredira. Avec ses 490 CV sous le capot, cette
machine a de quoi satisfaire les plus exigeants. Mais,
plus sagement et plus économiquement, la gamme
compte toujours le PistenBully 200 EDGE ainsi que
le PistenBully 100.
Une petite révision de vos gammes avant d’envisager
les investissements 2007.
Suite page 4
INFO n° 31
Page 2
en bref
Paul Rivet
Le responsable technique du Skidome
de Dubaï, Paul Rivet s’est classé 14e
au Désert Challenge 2006. Cette
compétition, qui constitue la dernière
manche de la Coupe du Monde des
Rallyes Raid, s’est déroulé aux Emirats
Arabes Unis. Avec plus de quinze
années de sport mécaniques derrière
lui, Paul affiche de nombreuses
courses prestigieuses à son actif :
deux Paris-Dakar, le Rallye de Tunisie,
celui du Maroc, plusieurs championnats de France en enduro… Prochain
rendez-vous, le Désert Challenge 2007
en octobre où il compte bien faire
aussi bien voire mieux que l’année
dernière…
Pascal Barlet
Le BeachTech 2800 conduit par le tracteur de Graulenne Environnement en action au Grau du Roi.
Graulenne Plage Environnement
E
Paul Rivet, en pleine action lors du Désert
Challenge 2006, où il a fini 14e.
Carnet
Nouvelles recrues pour
Kässbohrer E.S.E.
Marie-Paule Tétaz a rejoint Kässbohrer
E.S.E fin août 2006, pour assister
Pascal Muffat pour la partie logistique
de sa mission. Marie-Paule gère donc
le stock et tous les mouvements des
machines et des accessoires neufs et
d’occasion : transports vers et depuis
l’Allemagne, livraison ou reprise de
machines en station, organisation des
tournées de démonstrations, etc…
Tél : 04 79 10 46 17
Patrice Louzon
vient de prendre la responsabilité
commerciale du secteur de la HauteSavoie, du Jura et des Vosges.
Professionnel du milieu de la montagne,
il connaît la problématique du damage
puisqu’il a été lui-même exploitant.
Comme tous les autres responsables
commerciaux de Kässbohrer E.S.E,
Patrice assure un suivi permanent tout
au long de l’année : déroulement global
de la saison, réponse aux demandes
sur le matériel d’occasion et remontée
d’informations et de problèmes
rencontrés sur le terrain afin qu’ils
soient traités au mieux et dans
les meilleurs délais.
Tél : 06 86 07 16 76
INFO n° 31
n 1989, l’entreprise de mécanique Graulenne Plage
Environnement, basée au Grau du Roi (Gard) et dirigée par
Pascal et Laurent Barlet, se lance dans une nouvelle activité ;
le nettoyage des plages. Disposant de moyens de transports
efficaces, la société permet à l’Allemand Kässbohrer d’acheminer
les BeachTech sur un terrain idéal pour les essais : les grandes
plages de la Côte Languedoc-Rousillon.
C’est ainsi qu’en direct avec l’usine de Laupheim, Graulenne
Plage Environnement teste les BeachTech et fait découvrir ces
machines aux plages françaises. La société partenaire effectue
des prestations de nettoyage des plages pour la commune du
Grau du Roi et s’équipe notamment avec des tracteurs aux
couleurs des BeachTech. Graulenne Plage Environnement assure
des prestations à la journée pour certaines mairies, se charge des
démonstrations BeachTech en France et ponctuellement en
Espagne, au Portugal, en Hollande et en Tunisie, tout en restant
attentive aux besoins des clients afin de faire remonter
l’information au constructeur et d’améliorer toujours
les performances des machines.
Confiante dans la qualité des BeachTech, Graulenne Plage
Environnement diversifie leurs applications. Bientôt les machines
trouvent une utilisation pertinente sur les hippodromes,
les carrières à chevaux, aux Salins du Midi, dans les champs de
captage des eaux de villes, les champs de légumes, les pelouses
naturelles…
L’entreprise familiale, qui emploie quatre salariés permanents, se
dote également d’un camion permettant le dépannage très simple
des machines. L’équipe de Pascal et Laurent Barlet travaille
d’ailleurs en étroite collaboration avec Serge Joguet et Georges
Redon, respectivement chargés des services commerciaux et
techniques intervention BeachTech. De nombreux essais sont
effectués chaque année afin d’améliorer encore la qualité du
rendu et de satisfaire le client soucieux de la propreté de sa
plage, sans pour autant altérer l’équilibre écologique des sols.
Une culture de la qualité et de la satisfaction client que
Graulenne Plage Environnement partage avec Kässbohrer.
Equipée de deux tracteurs agricoles haut de gamme d’une
puissance de 130 CV lui permettant d’intervenir partout et à
n’importe quel moment grâce à des moyens de transports
indépendants (un semi-remorque extensible de 35 tonnes utiles et
un camion plateau autonome), Graulenne Plage Environnement
assure de nombreuses prestations sur les plages du LanguedocRousillon. La société poursuit également son activité de base ;
la mécanique, en assurant la réparation de bateaux de pêche et
de plaisance à l’aide d’un atelier doté de machines outil et
d’un atelier de petite chaudronnerie.
RENCONTRE
Serge Duplan
Originaire d’un petit village
près de Peyragudes, dans
les Pyrénées, Serge Duplan est
fier de ses montagnes. Décidé à
contribuer à leur renommée,
il s’attache chaque jour à leur
donner la valeur qu’elles
méritent en permettant aux
exploitants d’offrir des pistes
de qualité.
A
près avoir passé son brevet de technicien
automobile, Serge passe par les Alpes, à
Chambéry, où il complète sa formation
avec un BTS machinisme agricole. De retour
dans le Sud ouest, il obtient un BTS exploitation de véhicules à moteur à Toulouse. En 1992,
il effectue son service militaire au sein du peloton de gendarmerie de Oloron Sainte-Marie.
Passionné par la montagne et le ski, il se tourne
vers le secours, puis vers l’enseignement en
devenant professeur de technologie et de mécanique auto dans un
lycée professionnel de Sète. Cette expérience le laisse sur sa faim,
« le milieu n’est que très peu solidaire », regrette-t-il. Cette solidarité, il la retrouve en station, à Peyragudes où il est dameur
jusqu’en 2000. C’est à ce moment que Marc Galès, responsable
commercial des Pyrénées chez Kässbohrer, le repère. Pendant trois
ans, Serge assure le SAV en sillonnant seul la
chaîne pyrénéenne, au volant de son camion. En
2003, le SAV Pyrénées se renforce avec l’embauche d’un deuxième technicien. « Je dirige le
SAV sur place, explique-t-il, satisfait d’un travail
en toute autonomie et au plus près de ce territoire qu’il aime tant. Il faut être disponible, efficace et généreux de sa personne, ce sont les qualités premières pour ce métier. J’essaie de rendre
service aux clients, tant lors de mes interventions
que lors des dépannages téléphoniques. Le fait
d’avoir exercé le métier de dameur m’offre
davantage de crédibilité ; les clients me font
confiance, ils savent que je sais de quoi je parle. »
Animé par l’envie d’obtenir un résultat positif et
de permettre aux skieurs de passer du bon
temps sur les pistes pyrénéennes, Serge se fixe
des objectifs stricts : « je considère qu’il faut
dépanner le client au plus vite, surtout si la
panne bloque la machine. Si je suis prévenu le
matin, je m’arrange pour dépanner au moins
dans la journée qui suit. » Des objectifs qui correspondent au caractère perfectionniste du
Pyrénéen qui profite de chaque sortie avec le
peloton de secours en montagne pour pratiquer ski, randonnée et
escalade. « C’est ma façon de participer au développement économique de ma région », affirme-t-il. Une région qu’il valorise aussi
à travers sa participation dans un groupe de chant pyrénéen,
constitué avec d’autres passionnés originaires du même village, qui
poussent le chansonnette à l’occasion…
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MAINTENANCE
Les Bons Conseils du Mécano
1) INTERVALLES DE VIDANGE SUR PB 600 :
Il est sans doute nécessaire de clarifier la situation
concernant les périodicités de vidange des organes sur
les 600.
Tout d’abord concernant les planétaires la périodicité est
600 heures et les boîtes de transfert la périodicité est
800 heures.
Concernant le moteur thermique la périodicité “standard”
est 600 heures, mais uniquement avec utilisation de
gazole selon norme européenne EN 590. En France
la législation permet l’utilisation du fioul pour
les dameuses. Le fioul contenant 2000 ppm de soufre au
lieu de 50 ppm dans le gazole, Mercedes impose
une réduction de l’intervalle de vidange à 450 heures.
Pour le reste il n’y a pas de changement par rapport au
300 et 300 Polar, à savoir pour l’hydraulique 1 an ou
1200 heures en ATF et 2 ans ou 2400 heures en Bio York.
En ce qui concerne le réducteur de treuil 4 tonnes, se
référer au conseil du mécano d’octobre 2006, que nous
résumons encore : Lors de la livraison d’une machine
neuve, du remplacement du réducteur (neuf ou échange
standard) ou de la réalisation d’un rétrofit
(remplacement de l’arbre central) il est impératif de
respecter les règles suivantes :
- première vidange après 100 heures de fonctionnement
treuil
- deuxième vidange après 400 heures de fonctionnement
treuil
- ensuite vidange normale toutes les 800 heures de
fonctionnement treuil
( Les qualités de lubrifiant sont stipulées dans le carnet
d’entretien de la machine)
3) JOYSTICK 600 :
Il peut arriver sur les 600 que le joystick devienne dur ou
« grince ». Dans ce cas il y a simplement lieu de procéder
à un graissage. Pour cela on peut procéder de deux
manières différentes :
- En défaisant le soufflet caoutchouc et en pulvérisant de
la graisse au silicone en bombe.
- En démontant le distributeur et en le graissant
Nota : Lors du montage d’un distributeur neuf, prendre
garde à bien graisser ce dernier avant accouplement sur
le joystick.
4) REMPLACEMENT DES MOTEURS
D’ESSUIE-GLACES SUR PB 600 :
Si vous avez à remplacer un moteur d’essuie-glace sur
une 600 il y a lieu de respecter la procédure suivante afin
d’avoir une position de repos correcte.
Faire fonctionner le moteur à vide afin qu’il trouve sa
position de « repos ». Ensuite, il est possible de remonter
la partie mécanique en prenant soin, pour l’avant, d’avoir
la course maximum à droite et à gauche. Cette procédure
et valable pour l’avant comme pour l’arrière.
2) SERVICE REDUCTEUR DE TREUIL 4 TONNES :
5) COURROIES ET TENDEUR POUR MOTEUR
OM 926 :
Comme déjà abordé lors des derniers conseil du mécano
d’octobre 2006, le service des réducteurs de treuil
4 tonnes a lieu maintenant toutes les 3000 heures de
treuillage. Les treuils 4 tonnes sont de couleur rouge
livrés à partir de l’automne 2002 sur 300 et Polar.
Le service treuil est uniquement constitué par
le remplacement de l’arbre central et de son roulement à
double rangées de billes, le démontage du réducteur sur
la machine n’est pas nécessaire.
PARTENARIAT TECHNIQUE
Les moteur OM926 sont montés sur les 300 à partir du
numéro 825 10 865 et sur toutes les 200 Edge à partir du
numéro de série 823 10 662.
En fonction de l’année de fabrication il y a eu
des évolutions notamment au niveau des normes antipollution qui ont eu des incidences sur la courroie et son
tendeur.
Il y a 2 grandes catégories :
- Machines équipées d’un visco-coupleur et diamètre de
poulie de pompe à eau de 178 mm. Dans ce cas
le tendeur de courroie a la référence 8.312.094.003.0 et
la courroie peut être soit 8.312.094.004.0 soit
8.312.102.008.0. (il s’agit des machines fabriquées en
2000/2001/2002)
- Machines équipées d’un ventilateur éléctro-magnétique
à 3 vitesses (linning) et diamètre de poulie de pompe à
eau de 200 mm. Dans ce cas le tendeur de courroie a
la référence 8.312.104.001.0 et la courroie 8.312.102.008.0.
(il s’agit des machines fabriquées en 2003 et après)
6) RECHAUFFEUR D’AIR :
Lors des révisions d’été nous vous conseillons
de contrôler systématiquement les réchauffeurs d’air.
Pour cela il y a lieu de les démonter et de les contrôler
soigneusement, en vérifiant que les lamelles
ne présentent
pas de fissures ni
ruptures.
Dans ces cas ou
en cas de doute
le remplacement
s’avère
nécessaire.
Les Préconisations de York
LA LUBRIFICATION « HIGH TECH » YORK BIO
La mise au point de lubrifiants
spécifiquement adaptés aux différents
organes mécaniques (moteur, circuit
hydrostatique, réducteur) nécessite
une connaissance approfondie
des matériels et de leurs conditions
d’utilisation.
En 1997, déjà riche d’une expérience de 20 ans dans le
domaine de la lubrification des machines Kässbohrer,
YORK décide, en collaboration avec la SOCEDAM (à
l’époque), de mettre en place de l’huile hydraulique
100% synthétique (de type ester saturé) biodégradable :
YORK 777 BIO VG 32 sur quelques machines.
Quelques années plus tard, YORK développe et met en
place de l’huile réducteur 100% synthétique (de type
ester saturé) biodégradable : YORK 893 BIO 75W90
spécialement destinée aux barbotins et aux boîtes de
transfert.
Plus récemment YORK a développé une graisse synthétique biodégradable : YORK GR 570 BIO aux performances mécaniques exceptionnelles.
Après 10 ans de suivi terrain et d’observations, nous
pouvons faire un bilan technique.
Barbotins
Ce sont les réducteurs les plus difficiles à lubrifier sur
les dameuses. Leur conception spécifique avec la présence de matériaux frités immergés impose l’utilisation
d’un lubrifiant très adapté et « inoffensif » vis-à-vis de
ces matériaux. Les lubrifiants pour barbotins sont soumis à des conditions très sévères :
- une large plage de température de fonctionnement
(-30°C/+100°C),
- des charges importantes et éventuellement des chocs
de charge,
- des phénomènes de condensation d’eau importants,
- une oxydation rapide de l’huile due à la présence des
matériaux frités contenant des micro-particules de
métaux (notamment cuivre) qui agissent comme des
catalyseurs d’oxydation.
La mise en action des freins provoque par ailleurs des
micro-échauffements localisés qui ont tendance à initier
des réactions chimiques d’oxydation.
YORK 893 BIO 75W90 a été spécialement conçu pour
répondre à toutes ces contraintes.
Le retour d’expérience (à travers les analyses d’huiles en
service) montre qu’avec YORK 893 BIO 75W90 :
- les matériaux frittés sont mieux préservés (teneur en
cuivre dans l’huile divisé par deux, par rapport aux
huiles utilisées habituellement),
- la température de fonctionnement moyenne du réducteur est réduite.
Circuit Hydrostatique :
Les conditions d’utilisation très sévères :
- amplitude thermique « extrême » (-20°C/+90°C),
- environnement humide,
- pression de l’ordre de 500 bars,
- capacité carter faible (50 litres),
ont toujours conduit Kässbohrer à préconiser des huiles
de type ATF et non pas des huiles hydrauliques « classiques » comme on trouve habituellement sur les engins
de travaux publics. En effet, les lubrifiants de type ATF
assurent des performances mécaniques et une durée de
vie supérieures aux huiles hydrauliques classiques.
L’utilisation de YORK 777 BIO VG 32 (de type ester
synthétique saturé) depuis 10 ans montre que les résultats mécaniques sont encore meilleurs (usure réduite,
meilleur tenue du film d’huile) qu’avec les huiles de type
ATF préconisées, et cela avec un espacement des
vidanges X2.
Graisses :
La graisse YORK GR 570 BIO est un
produit de très haute performance susceptible de satisfaire les exigences de lubrification des roulements,
paliers, articulations soumis à des conditions de charge
ultra sévères (charge de soudure : 400 kg – contre 250
à 315 kg pour les graisses habituelles), des températures
extrêmes, et nécessitant une protection anti corrosion
exceptionnelle.
YORK GR 570 BIO est parfaitement adapté à la lubrification des PISTENBULLY.
Les lubrifiants YORK biodégradables sont donc non
seulement un progrès écologique, mais aussi un progrès
technique inaliénable.
Pour de plus amples renseignements, contacter
GINOUVES S.A.S
Tél. (33)04 94 08 66 44
Fax (33)04 94 08 11 28
Alpes du Nord, Jura
Pyrénées et Massif Central :
Francis NIAUFRE
Tel. 06 74 95 27 62
Alpes du Sud :
Freddy BOGLIOLO
Tel. 06 74 95 27 84
Vosges :
Michel Favre
Tel. 06 85 23 14 53
LA LUBRIFICATION “HIGH TECH”
INFO n° 31
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Suite de la page 1
LA GAMME PISTENBULLY
PistenBully 200 Edge
Puissance: 330 CV
Une machine à budget raisonnable parfaitement adaptée aux
domaines de taille moyenne et d’une grande maniabilité.
Sa sobriété lui confère le meilleur ratio de coût surfacique du
marché. Existe aussi en version nordique (jusqu’à 4 traceurs)
pour les pistes de grande largeur.
PistenBully 100
Puissance : 180 CV - Disponible en 3 largeurs de chenille 2.50 m, 2.80 m, 3.10 m.
La machine la plus vendue dans le monde pour le traçage des pistes de ski de fond.
Existe en version Indoor pour les Skidomes, et en version « All Season » pour les travaux
d’été.
PistenBully 600 Park
PistenBully 600 W
Puissance : 400 CV
Aucune crainte pour son châssis spécialement étudié pour supporter de longues séances de
bullage fraise en l’air. Un gain de temps impressionnant pour la réalisation de vos plus gros
SnowParks, mais aussi en damage classique.
Puissance : 400 CV
Une maniabilité exceptionnelle lui permet de passer là ou les autres machines trépassent ! Tests
à l’appui, cette machine s’est montrée d’une efficacité hors norme réalisant les meilleurs temps
sur les terrains les plus difficiles.
Les PistenBully peuvent
aussi être équipés de
divers accessoires :
- Turbo fraise frontale pour
évacuer la neige
- Lame 2 en 1 (régénérateur)
pour casser la neige glacée
- Godet frontal pour les gros
transports de neige
- Lame chargeuse pour des
recharges ponctuelles en neige
- Benne basculante pour
transport de neige sur longue
distance
- Nacelle élévatrice pour
entretien de remontées
mécaniques
- Cabine passagers de 4 à 20
personnes selon les modèles.
INFO n° 31
Contrairement à ce que peuvent penser certains, il n’y a pas de saison
des soldes pour les engins de damage ! Et voici pourquoi.
L
es constructeurs d’engins de damage travaillent tous sur programme et non sur commandes. En terme d’organisation, cela signifie que l’ensemble
de la production est lancé par programme annuel en fonction d’un carnet de commande estimatif établi en général dès le mois d’avril car les délais
des fournisseurs, notamment les motoristes, vont de quatre à huit mois. Sur ce marché stable de renouvellement que sont les engins de damage,
les constructeurs se trompent peu dans leurs estimations au sortir de la saison : le risque d'invendus en fin d'année est donc faible, d'autant que, internationalisation oblige, d'autres continents sont preneurs plus tardivement. En revanche, en ce qui concerne le type de machine, et sauf à avoir su lire dans
le marc de café, une distorsion se crée progressivement entre les rentrées de commande et les machines lancées en production. Sur le début de campagne, disons jusqu’à fin juin, des modifications et des ajustements sont possibles. Au-delà, pour un client qui commande une machine, il y a deux possibilités : soit cette machine est prévue en fabrication exactement dans la configuration demandée (rare compte tenu du nombre de modèles et d’options
disponibles) et tout se passe bien. Soit elle ne l’est pas, et il faut alors relancer des approvisionnements et modifier le programme de fabrication générant
ainsi une surcharge et des heures supplémentaires d’atelier (sans compter, qu’il peut parfois y avoir des composants achetés en trop et non utilisés) ; et si
c’est vraiment trop tard, les ajustements seront effectués in fine par la filiale du pays de destination de la machine.
Un exemple ? L’option « roues pleines ».
Si la commande de la machine survient alors que la machine est déjà fabriquée, cela signifie :
1 – Générer une commande supplémentaire des composants auprès du fournisseur (à moins d’avoir commandé au-delà des besoins mais avec un risque
de coût de stockage en fin de période).
2 – Rentrer la machine en atelier dans la filiale pour démonter les roues standards (qu’en fait-on ? certaines pourront passer en SAV mais les besoins ont
en général déjà été générés).
3 – Remonter les roues pleines.
Pure perte de temps puisque ce même résultat aurait pu être atteint si ces roues avaient été montées directement sur la chaîne de fabrication. Cas de
figure simple pour illustrer mais il y a aussi plus compliqué et beaucoup plus cher !!
On peut également parfois résoudre le problème en permutant entre deux filiales des machines aux caractéristiques différentes. Mais c’est le poste transport qui s’alourdit alors.
Qui paye tous ces surcoûts ? Le consommateur final bien sûr, même si ces surcoûts ne sont pas imputés aux fautifs retardataires mais répartis dans les
charges globales contribuant ainsi à la hausse des prix.
Pour la dernière campagne, il restait encore début octobre 25 % du marché français (40 machines sur un total de 160) à attribuer et 10 % a été adjugé
en décembre !
C’est pourquoi, dans notre activité saisonnière et hormis exceptions (attente de subvention, DSP en cours, …), pourquoi ne pas s’atteler dès la sortie de
saison au renouvellement de vos engins pour finaliser votre commande en mai ou au plus tard en juin ? Tout le monde devrait s’y retrouver d’autant que
les fournisseurs se battent pour prendre les premières commandes qui feront référence auprès des autres clients.
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PistenBully 200 Edge Park
PistenBully 600
Puissance : 330 CV
Descendant direct des premières machines spécialement dédiées aux SnowParks inventées
par Kässbohrer, il est idéal pour la confection économique de Snowpark de moyenne
envergure.
Puissance : 400 CV
Le « best seller » de la gamme. Entièrement repensée pour répondre à chaque demande des
exploitants, cette machine polyvalente, qui bénéficie des dernières technologies, convient dans
toutes les neiges et offre une adhérence exceptionnelle alliée à une formidable qualité de fraisage.
PistenBully 600 Polar
PistenBully 600 Polar W
Puissance : 490 CV
La machine la plus puissante du marché. Pour un fraisage impeccable mais aussi pour
tous les gros travaux de bullage, en neige de culture ou sur glacier : à ne pas mettre entre
toutes les mains !
Puissance : 490 CV
C’est le nec plus ultra et on trouvera difficilement mieux sur le marché. Il n’est cependant pas
à la portée de tous les budgets même si l’accroissement de productivité qu’il procure justifie
pleinement son prix.
SnowSat
Pipe Magician
Un outil indispensable pour
la réalisation et l’entretien
des Half-Pipes destinés au grand
public comme aux compétiteurs.
Les Fraises de traceur
Très attendue par tous les sites nordiques, cette
nouvelle version des fraises de traceurs est
redoutablement efficace pour régénérer les traces de
pas alternatif en ne fraisant que là où c’est nécessaire.
Système GPS intégré pour la sécurité, l’aide à
la conduite ou la récupération de données.
Un progrès indéniable dans la maîtrise des coûts et
dans l’efficacité du damage. Pour être adapté à chaque
site, il doit faire systématiquement l’objet d’un cahier
des charges précis avant mise
en œuvre.
Les cabines sont toutes certifiées ROPS pour une plus grande
sécurité des travailleurs.
Toutes les machines de la gamme sont équipées de Moteur
Mercedes répondant aux dernières exigences en matière
de protection de l’environnement (norme TIER III A)
... et de nombreuses
options sont disponibles :
- Prise hydraulique frontale
haute pression pour tout
outil spécifique
- Remplissage du réservoir
de gazole au sol
conformément aux
recommandations CRAM
(en série sur PistenBully
600)
- Roues pleines : fini
les crevaisons (en série sur
les versions treuil)
- Flaps hydrauliques
relevables sur fraise
Multiflex.
- Phares au Xénon pour voir
comme en plein jour.
- Réservoir complémentaire
pour obtenir jusqu’à 10 h
d’autonomie
- Caméra de recul pour des
manœuvres plus aisées.
INFO n° 31
Page 6
news
INTERVIEW
Luc Alphand
Lucho continue de
démontrer qu’il compte
parmi les meilleurs pilotes
de Rallye Raid du monde.
Après avoir remporté le
Dakar 2006, puis le Rallye
de Patagonie et celui de Dubaï, il a
terminé deuxième au Dakar 2007, à
seulement 7’26 de Stéphane
Peterhansel. « J’ai remporté la course
l’an dernier, mais la chose importante
était de donner au Team une nouvelle
victoire cette année. Nous voulions aussi
gagner pour rendre hommage à Henri
Magne », expliquait Lucho à son arrivée.
« Même si je ne gagne pas cette année,
je suis ravi. Mes trois derniers Dakar se
sont soldés par deux secondes places et
une victoire, je n’ai vraiment pas à me
plaindre ! La saison de rallye raid est
maintenant commencée, nous comptons
bien continuer sur notre lancée.» Le
Team Luc Alphand Aventures prépare
la saison de Rallye d’endurance avec les
essais officiels « Le Mans Series », les 25
et 26 mars au Castellet. L’équipe devrait
aligner deux voitures au départ de ce
championnat : la Corvette C6R, victorieuse
en GT1 aux 24 H du Mans 2006, qui sera
pilotée par Luc, Jérôme Policand et
Patrice Goueslard et la Corvette C5R,
victorieuse en GT1 aux 24 H du Mans
2004. Encore une année à suivre de près
pour le champion toute catégorie.
Julie Pomagalski
La championne de
snowboard poursuit sa
carrière avec
l’enthousiasme qui la
caractérise. Classée
entre la sixième et la
huitième place lors des dernières
courses qu’elle a disputées, Julie continue
de se faire plaisir dans sa discipline. « Je
profite un maximum. J’étais en Turquie
cet hiver, il y avait des mètres de neige,
c’était magique ! » Globe trotteuse, Julie
n’en reste pas moins fidèle à ses Alpes et
à Méribel où elle est venue se ressourcer
en février avant de s’envoler pour
rejoindre l’autre côté de l’Atlantique où
l’attendaient deux coupes du monde au
Canada. La saison s’achèvera en avril.
Julie reprendra alors ses cours à l’Ecole
de Management de Lyon pour en sortir
diplômée en juin.
KInfo : Dans quel but,
avons constitué une équipe,
l’Armé de l’Air s’équipe-tcomposée d’un rédacteur
elle aujourd’hui de
administratif, d’un rédacteur
PistenBully ?
technique et d’un financier
Capitaine Fillipelli : Il s’agit
afin de mener à bien trois
d’accéder aux relais hertziens.
étapes.
On compte six sites en France
- Tout d’abord comprendre
en activité toute l’année, y
et identifier le besoin. Il
compris en période hivernale.
s’agissait de connaître ce que
Les engins dont nous
l’on transporte et dans quelles
disposions jusqu’alors, des
conditions climatiques.
« Sigal », âgés de plus de
- Ensuite, le rédacteur
30 ans, ne permettaient plus
technique a rédigé un cahier
d’assurer leur mission et
des clauses techniques
Face aux difficultés rencontrées par l’Armée de l’Air
la sécurité des utilisateurs.
particulières (CCTP), pour
pour atteindre les divers relais hertziens dont elle a
De plus, leur coût de
obtenir une offre homogène,
maintenance devenait de plus
tandis que le rédacteur
la charge, décision a été prise d’équiper les sections
en plus important.
administratif a rédigé
concernées de machines fiables, permettant de
Par ailleurs, la décision de
un cahier des clauses
rejoindre ces sites éloignés et difficiles d’accès.
s’équiper en machines neuves
administratives particulières
a été motivée par un autre
(CCAP). Enfin, nous avons pu
Entretien avec le Capitaine Jean-Marie Fillippelli,
facteur : depuis cette année,
lancer l’appel d’offres, une
chef de la division technique du Service
la Direction Départementale
consultation européenne.
des marchés centralisés.
de l’Equipement n’assure plus
le déneigement de certaines
KInfo : Et comment
portions des routes d’accès à ces sites. Les engins devaient être
le constructeur Kässbohrer a-t-il remporté le marché ?
autonomes pour assurer les relèves.
Il a formulé l’offre la plus adaptée à nos besoins et la plus
économiquement avantageuse. De plus, le matériel devait arriver
KInfo : Quelles sont les facteurs qui ont porté votre choix
avant l’hiver et Kässbohrer a su respecter des délais serrés. Au
vers les PistenBully ?
total, sept PistenBully 100, équipés de cabine passager, chenilles
Il nous fallait nécessairement des engins fiables et de qualité.
hiver et mixte (X-track), lame avant, fraise frontale et GPS ont
Les machines que nous avons achetées sont parties pour plus de
été commandées sur trois ans. Le 21 novembre 2006, nous avons
20 ans. Notre choix s’est fait de manière très rationnelle ; nous
procédé à des opérations de vérification destinées à attester que
le matériel proposé respectait bien le cahier des charges. Cette
opération a eu lieu en présence du rédacteur technique ; JeanNoël Dantec, de Rémy Ruffat, rédacteurs-vérificateurs ; et de
Marie-Laure Lasserre, rédactrice administrative. Chacun a pu
constater le respect du cahier des charges. Il faut signaler que
pour l’ensemble de la commande, une attention toute particulière
a été portée à l’autonomie, la fiabilité et la polyvalence du
matériel. Ce sont ces critères qui ont portés notre choix vers
les PistenBully 100.
Les PistenBully au service
de l’Armée
KInfo : De quelle manière s’effectue la livraison des machines ?
Les trois premiers PistenBully ont été livrés en novembre, pour les
stations hertziennes du Mont Ventoux (Alpes du sud), de Servance
(Vosges) et de Pierre-sur-Haute (Massif central). Deux machines
sont d'ores et déjà commandées pour la tranche 2007 à livrer
début avril.
LE COIN DE L’ADSP
UN ENGAGEMENT VISIONNAIRE
SUR LE TRAVAIL DES PISTES DE SKI
Hervé Flandin
Le vice-champion du monde
de biathlon (1991) et médaillé
olympiques aux Jeux de
Lillehammer, Hervé Flandin,
constate avec satisfaction le
fruit de son travail sur le stade de biathlon
de Haute-Maurienne. En effet, cet
équipement de haut niveau permet
désormais à la France de s’imposer
comme pays du biathlon. Par ailleurs, cet
hiver, marqué par le manque de neige,a
finalement profité au stade qui a accueilli
plusieurs compétitions nationales et
européenne, et qui recevra
les Championnats du monde d’été (ski à
roulettes) en 2008. Appréciant la réussite
d’un travail intense au service de
la structure, Hervé se concentre aujourd’hui
sur l’activité touristique, l’accueil, l’analyse
de l’évolution de la consommation
touristique et la valorisation du patrimoine,
qui fait partie de ses passions. « J’adore
travailler la pierre, le bois, participer au
développement touristique et penser
l’aménagement du territoire, explique-t-il.
Aujourd’hui, c’est une nouvelle carrière qui
débute pour moi avec cette activité. J’ai
rempli ma « mission biathlon », à présent
je me tourne vers le tourisme. C’est une
nouveau challenge auquel je suis très
heureux de participer. Il s’agit de capter
la clientèle qui ne skie pas, de faire le lien
entre skieurs et non skieurs, entre activité
d’hiver et d’été. Je pense que l’avenir de nos
stations se trouve dans cette harmonie. »
INFO n° 31
Voilà plus de vingt ans que l’Association des directeurs de
services des pistes (ADSP), travaille la problématique de
l’environnement. Très tôt, ses responsables, proches du
terrain ont compris la nécessité de bien préparer les pistes
pour travailler la neige dès le début de la saison.
C’
est ainsi qu’aux côtés de Françoise Dinger, scientifique
au Cemagref à Grenoble, l’ADSP a participé aux
progrès de la recherche scientifique dédiée à
l’environnement montagnard. « Depuis 1985, à l’initiative de
l’ADSP et avec le SEATM, le Cemagref organise des stages de
formation destinés à sensibiliser et à mettre en pratique
les connaissances acquises par le Cemagref en matière de
végétalisation et de remise en état des milieux d’altitude, explique
Françoise Dinger. De nombreux directeurs de pistes ont effectué
ces stages, qui accueillent 40 à 60 personnes par an. Grâce au
soutien de l’ADSP et à la conscience des directeurs de pistes de
la nécessité de ce travail, j’ai pu mettre en œuvre de nombreux
essais en stations. Des stations qui ont servi de laboratoire
d’étude, permettant ainsi des progrès scientifiques certains dans
ces domaines. L’intérêt réciproque du Cemagref et de l’ADSP a
permis de faire avancer les études et de mettre en place bon
nombre de dispositifs d’essais qui ensuite ont été visités au cours
de stages pour la mise en pratique. »
Aujourd’hui, l’engagement visionnaire de l’ADSP offre aux
scientifiques et aux professionnels plus de vingt ans de recul sur
le travail de la piste et sa préparation. Un sujet véritablement
d’actualité au regard de la saison écoulée, qui montre à quel
point l’ADSP a fait preuve d’avant-gardisme en pointant
la nécessité de travailler sur la végétalisation.
Outre l’organisation de stages et une étroite collaboration avec
le Cemagref, l’ADSP est également à l’origine de progrès non
négligeables du point de vue environnemental. Il y a dix ans,
l’association a ainsi incité les fournisseurs à mettre au point
des huiles bio pour les chenillettes, ainsi que pour
les compresseurs des usines à neige et elle travaille depuis
maintenant deux ans sur la possibilité de faire évoluer les engins
de damage vers l’utilisation d’un carburant « vert ».
Alors que le respect de l’environnement bénéficie d’un effet de
mode qui, espérons-le, portera loin cette ambition, l’ADSP garde
le cap qu’elle tient depuis plus de vingt ans : respect de
l’environnement via une connaissance pointue du milieu.
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partenariat
TECHNIQUE
La technologie
bus CAN
(source PSA et Auto-Volt 1997)
L'architecture électronique du PistenBully 600 a été profondément modifiée
grâce à l'utilisation d'un réseau informatique industriel déjà éprouvé ;
le bus CAN. Utilisé depuis longtemps pour d'autres catégories de véhicules
telles que les voitures, camions et bateaux, cette technologie permet de réduire
considérablement le nombre de câbles contenus dans le réseau électronique.
Transports Muffat
Installée à Sallanches, en Haute-Savoie,
depuis près de quarante ans, l’entreprise
familiale Muffat met ses compétences
et ses camions au service
de Kässbohrer E.S.E depuis 2000.
es besoins en électronique
des véhicules automobiles,
ont évolué de façon
considérable au cours des
dernières années. Les raisons de
cet accroissement sont dues aux
normes antipollution de plus en
plus sévères, ainsi qu'à la sécurité
et au confort accru du conducteur
L’électronique dans l’automobile
et des passagers. La généralisation
des systèmes de gestion électroniques de sécurité (ABS, ESP...), de confort (climatisation, lève-vitres,
rétroviseurs...) ainsi que le développement des commandes électriques (injection, direction à
assistance électrique...) ont accentué ce besoin en énergie électrique. En même temps que leur nombre
augmentait, les équipements électroniques n'ont cessé de se sophistiquer. La quantité et la complexité
des informations que doivent échanger les divers organes sont telles que le nombre de connexions
est rapidement devenu prohibitif. Devant les problèmes de coût, de conception, de fiabilité, de
montage et de contrôle, les constructeurs ont décidé de relier les différents organes au moyen d'un
réseau local. Ainsi plutôt que d'utiliser plusieurs fils transportant chacun une seule information,
les différents organes sont reliés par un ou deux uniques fils transportant à tour de rôle les diverses
informations utilisées. C'est pour cette raison que cette technique de liaisons est plus communément
appelée bus multiplexé ou plus simplement multiplexage.
L
Développé par
l’équipementier automobile
Bosch en 1983, le bus
CAN (Controller Area
Network) est un protocole
de communication en
série. Présenté avec Intel
en 1985, il a été
standardisé par la norme
ISO en 1986, et la première
automobile équipée du
protocole CAN a vu le
jour en 1991. L'objectif
était de réduire la quantité
de câbles (on compte
jusqu'à 2 km de câbles par
voiture…), et donc
le poids des véhicules, en
faisant communiquer
les différents organes de
commande sur un câble
unique (bus) et non plus
sur des lignes dédiées.
Alors qu’auparavant,
chaque outils était relié par un câble, le bus CAN permet de réduire le réseau à un câble unique qui
dessert tous les outils en adressant une information à chacun d’entre eux. En fonction de
l’information adressée ceux-ci agissent, ou pas. Grâce au bus CAN, différentes sortes d'informations
peuvent être échangées entre la machine et les outils. En centralisant et en simplifiant le schéma
de câblage dans toute la machine, la technologie bus CAN a permis de réduire les problèmes
électriques, tout en facilitant leur diagnostic, leur dépistage et leur résolution.
Exemple :
De manière simplifiée, on peut dire que le câble
d'accélérateur est désormais remplacé par
un capteur électronique, dont le but est de
déterminer la position de la pédale. Un message
est périodiquement envoyé par le contrôleur sur
le bus via le PLD, indiquant la position courante
de la pédale.
Ce message peut alors être reçu par tous
les calculateurs connectés au réseau.
Le boîtier de gestion moteur ajuste alors
le régime de rotation du moteur, en fonction de
cette donnée.
En retour, il renseigne sur la vitesse de rotation du moteur en envoyant périodiquement un message
sur le bus. Ce message est à son tour utilisé par le contrôleur d'affichage du tableau de bord, pour
la fonction compte-tours mais aussi par le PSX pour gérer l’ouverture des pompes de marche.
Bien sûr, toutes les informations classiques circulent par le bus : niveaux, alarmes, etc… Celles-ci
peuvent être affichées sur le tableau de bord et être utilisées par les calculateurs pour provoquer
certaines actions. Ce protocole est également utilisé pour le diagnostic des équipements lors du
montage ou de la maintenance du véhicule. Un banc de diagnostic extérieur est connecté au bus
pour interroger les organes et recueillir toutes sortes d'informations de façon automatique.
Le nombre de renseignements pouvant être collectés est quasiment illimité.
Le message comportant en lui-même l’adresse de son destinataire, on comprend la flexibilité du
système : en cas de défaillance d’une commande, il suffit de changer l’adresse du message pour
re-router le même ordre d’exécution vers une autre manette. Accélérer avec le bouton d’essuie-glace,
ça vous dit ?
activité de Roger Muffat, fondateur de l’entreprise Muffat,
débute à la fin des années 60. Il crée d’abord une casse
automobile avant de racheter une entreprise de dépannage
et de transport de véhicules, il y a quinze ans. Aujourd’hui
avec une flotte d’une dizaine de véhicules, dont deux sont
spécialement équipés et conçus pour le transport des dameuses
et de leurs accessoires, les transports Muffat sont devenus
un partenaire solide de Kässbohrer. Deux chauffeurs
expérimentés et passionnés « Didier et Lionel », travaillent en
direct avec Pascal Muffat et Marie-Paule Tétaz pour assurer
la logistique et le transport des machines sur la France entière.
« Nos chauffeurs sont toujours disponibles et prêts à dépanner.
Notre matériel mis à la disposition de Kässbohrer étant
polyvalent nous permet de trouver une solution à chaque
problème, et imprévu de dernière minute. » précise Roger
Muffat.
L’
Didier Bossonney
Chauffeur de poids lourds depuis
l’age de dix-huit ans, Didier
Bossonney est passionné de
mécanique et de montagne.
« J’aime la conduite de gros
véhicules et le voyage, deux
aspects réunis dans le métier de
transporteur. Avant de travailler
pour les Transports Muffat et Kässbohrer, j’ai transporté toute
sortes de marchandises. Le partenariat avec Kässbohrer est très
enrichissant parce que les camions et les machines sont des engins
de haute technologie, prestigieux qui ne passent pas inaperçus
sur les aires de repos… C’est valorisant de transporter ce type
d’engin. De plus, le transport de dameuses implique un contact
direct avec le personnel des stations que j’apprécie
particulièrement. Nous sommes bien reçus et bien considérés,
c’est un monde chaleureux et agréable. Le partenariat avec
Kässbohrer correspond à véritable une relation de confiance.
Nous assurons le chenillage des machines à leur livraison, nous
participons à la mise en place du stand Kässbohrer au SAM, à
celle du Challenge… C’est un travail passionnant qui ne manque
pas de piquant, surtout lorsque la météo s’en mêle… Moi qui
aime la montagne, j’ai toujours mes skis dans le camion pour
pouvoir tâter le travail des PistenBully… ! »
INFO n° 31
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Infos pratiques
Vous pouvez toujours contacter
les responsables de service par
e-mail : [email protected],
où “p” est l'initiale du prénom
(ou les deux initiales accolées en
cas de prénom composé).
K ÄSSBOHRER E.S.E.
BP 218
73277 ALBERTVILLE
Cedex France
Standard Général
➤ Tél. : +334 79 10 46 10
Fax : +334 79 10 46 40
➤ Mail : [email protected]
Services Techniques
Service Pièces
Richard Coutin
➤ Tél. : 04 79 10 46 46
Fax : 04 79 10 46 41
Service Intervention
Emmanuel Ruggiero
➤ Tél. : 04 79 10 46 20
Assistance technique
Jean-Pierre Estèves
➤ Tél. : 04 79 10 46 30
INSOLITE
Un PistenBully
dans le grand bain
En hiver, les lacs suisses de l’Engadine sont
très prisés, notamment pour les courses de
ski de fond. Les engins de préparation de
pistes sont alors exposés à de nombreux
dangers puisque la glace risque de se briser à
tout moment. Pour parer ce type d’accident,
Kässbohrer a imaginé une solution sur
mesure : faire nager les PistenBully ! Ainsi, le
PistenBully 100, aussi baptisé SchwimmBully,
destiné à la préparation d’un célèbre
marathon de ski de fond dans la région est
désormais capable de nager tout seul.
Véritable bateau, automoteur puisque
les chenilles sont à la surface de l’eau
(contrairement aux machines des parcs à
huîtres où le haut et le bas des chenilles
complètement immergées s’annulaient en
« pédalant » en sens inverse) et dirigeable
sans problème, il est parfaitement autonome et
permet de préparer les courses en toute sécurité sur des surfaces fragiles. Les photos prises lors des essais montrent d’ailleurs son aisance
dans le milieu aquatique… A quand un PistenBully volant (ou FlyBully !) ?
Service technique
Secrétariat. Fabienne Fath
➤ Tél. : 04 79 10 46 22
Fax : 04 79 10 46 42
Service livraison
Marie-Paule Tétaz
➤ Tél. : 04 79 10 46 17
Un programme aux petits oignons !
Démonstration / formation
Pascal Muffat
➤ Tél. : 06 86 07 16 38
Service garanties
Services Commerciaux
Service commercial
Bernadette Be
➤ Tél. : 04 79 10 46 12
Fax : 04 79 10 46 40
Service commercial Pièces
Frédéric Lannes-Brun
➤ Tél. : 06 82 81 86 48
Service Occasions
Gérard Perrin
➤ Tél. : 06 86 07 16 32
Service Comptabilité
Philippe Be
➤ Tél. : 04 79 10 46 35
Fax : 04 79 10 46 43
agenda
> 28 et 29 mars
Challenge PistenBully aux
Saisies. Après Avoriaz, qui
sera champion de France de
damage cette année ?
L
e bureau est en train
de vous concocter
un programme aux
petits oignons (donc à faire
pleurer) mais la mise au point
finale s'avère délicate pour
jongler avec le calendrier et les
vacances. On peut toutefois
noter les deux grands rendezvous à ne pas manquer.
Fin avril ou début Mai
Assemblée générale du
KassRider dans un p'tit coin
charmant. On y est presque :
il ne reste plus qu'à trouver
où et quand ! De toute façon,
ce sera l'occasion de sortir les
bécanes de l'hibernation, pour
peu qu'elles aient effectivement
hiberné car la moto prolifère
dans nos vallées et même dans
nos montagnes par les temps
cléments qui courent !
> Du 10 au 13 avril
dans les stations du
Mercantour : Finale du
trophée Caisse d’Epargne
–Kässbohrer (Ecureuil d’Or)
> 18 avril à Albertville
matinée débat « le GPS :
quel service rendu pour
quelle efficacité ? »
> 18 au 20 avril à Innbruck
Interalpin. Demandez-nous
votre invitation !
> Du 31 mars au 1er avril
Candide Invitational à La
Clusaz. En partenariat avec
Quiksilver.
> Du 22 au 24 mai à Laupheim
« AfterWork party ». Une
bonne occasion de visiter
l’usine Kässbohrer dans une
ambiance conviviale.
> 11 au 15 juin à Saas Fe
FunPark workshop. Stage
international de formation à
la conception et l’aménagement des Snowparks.
> Juin / Juillet
Tournée du Technitour pour
les mécaniciens (voir notre
site WEB pour les dates)
> 20 au 22 septembre à Pont
Royal
Open de golf Interstation
INFO n° 31
Club PistenBully
N’HÉSITEZ
PLUS !
Rejoignez le Club PistenBully et profitez
des nombreux avantages auxquels donne
accès la carte de membre. Parmi
les privilèges du club, des offres
promotionnelles en station, des invitations
aux salons professionnels ainsi qu’au
Challenge PistenBully et à des avantpremières, l’envoi du K-Info à domicile et
l’accès au catalogue d’articles signés
Kässbohrer tels que la station météo,
la polaire soft shell, le T-shirt enfant,
le sweat, le T-shirt manches longues…
A noter enfin que l‘adhésion au club
PistenBully permet également de bénéficier
d’une réduction sur la carte Alice et
d’accéder ainsi à de nombreux avantages
tarifaires et des réductions sur la billetterie
(cinéma, forfaits de ski…). Bienvenue au
Club !
Découvrez toutes les nouveautés sur le site
Internet www.pistenbully.fr
Du 22 au 24 mai
A l'occasion de l'After Work
Party (tout un programme!)
organisée par le groupe à
l'usine de Laupheim, les
Kässriders sont invités à s'y
rendre moto-risée.
La visite de l'usine,
l'essai des
machines et pour
les plus courageux
qui auront mis
leur attirail dans
la sacoche, une
surprise sur ski! mais pour
sûr, bretzels, bière et
sauerkraut!
Rendez-vous sur le site
pistenbully.fr à la page
KässRider pour les dernières
actualités.
K. INFO n°31 ne donne que des informations de caractère général qui ne peuvent en aucun cas être d’ordre contractuel. Prescription graphique : STIM. Photos Kässbohrer, DR . 2e trimestre 2007. Imprimé en France pour Kässbohrer E.S.E.
Arjan Botterman
➤ Tél. : 04 79 10 46 23