Cloison Doublage

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Cloison Doublage
CLOISON
DOUBLAGE
BEYRAND Corinne
DOCI Ali
UE Techniques de construction
2007-2008
SOMMAIRE
1.
ANALYSE FONCTIONNELLE ....................................................................................... 3
2.
NORMES ET DTU ............................................................................................................ 4
3.
CONCEPTION................................................................................................................... 8
I. CAROPLATRE :............................................................................................................ 8
II. PLACOPAN :............................................................................................................... 15
III.
GAINES TECHNIQUES PLACOPAN :................................................................. 21
IV.
PLACOSTYL :......................................................................................................... 22
V. CLOISONS PLACOSTIL SAA ET SAD.................................................................... 31
VI.
CLOISON MEGASTIL ........................................................................................... 33
VII. GAINES TECHNIQUES PLACOSTIL : ................................................................ 35
VIII. CLOISONS ET BANQUETTES TECHNIQUES PLACOSTIL : .......................... 36
IX.
GENERALITES SUR LES DOUBLAGES............................................................. 37
X. TYPES D’ISOLANTS ................................................................................................. 44
4.
DIAGRAMME DE GANTT............................................................................................ 54
5.
PLAN DE QUALITE....................................................................................................... 56
6.
PPSPS............................................................................................................................... 63
7.
MISE EN ŒUVRE........................................................................................................... 69
8.
PATHOLOGIES .............................................................................................................. 82
9.
ECONOMIE..................................................................................................................... 91
10.
ENVIRONNEMENT ................................................................................................. 100
I. PLATRE ET PLAQUE DE PLATRE........................................................................ 100
II. ISOLANT................................................................................................................... 102
III.
3. RISQUES ET SUBSTANCES TOXIQUES...................................................... 108
11.
INNOVATIONS ........................................................................................................ 110
12.
TERMINOLOGIE...................................................................................................... 113
13.
PAQ ANNEXES ........................................................................................................ 118
2
1. ANALYSE FONCTIONNELLE
3
2. NORMES ET DTU
NF EN ISO 11690-2
Janvier 1997
S 31-600-2
Acoustique
Pratique recommandée pour la conception de lieux de travail à bruit réduit contenant des machines
1. installation de cloisons avec des portes étanches (séparer machines bruyantes/silencieuses)
2. installation de cloisons partielles pour séparer des zones bruyantes d’un local du reste de ce local
3. amélioration de la séparation par diminution de la surface de communication restante et augmentation
de l’absorption de la partie des murs et du plafond adjacente à celle-là.
4. isolation au bruit aérien par des cloisons simples (dépend de masse surfacique, flexibilité,...)
NF P 75-401-1
Octobre 2001
DTU 45.1
Travaux de bâtiment
Isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée
5. la résistance mécanique des ouvrages d’isolation doit être assurée vis-à-vis notamment des charges.
6. Efforts de vent et neige applicables : Cloison interne doit résister à une pression de ± 0,3 q.
NF P 72-202-2
Avril 1994
DTU 25.31
Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre
Exécution des cloisons en carreaux de plâtre
7. s’applique aux ouvrages de cloison de distribution ou de doublage de mur réalisé à l’aide de carreaux en
plâtre à parements lisses conformes à la norme NF P 72-301.
8. consistance des travaux : fournitures, poses, déposes, nettoyages, vérifications,...
9. exécution des travaux : rôle de l’entrepreneur, délai contractuel, délai d’exécution,...
P 72 202-3
Juillet 1994
DTU 25.31
Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre
Exécution des cloisons en carreaux de plâtre
10. s’applique aux ouvrages de cloison de distribution ou de doublage de mur réalisé à l’aide de carreaux en
plâtre à parements lisses
11. huisseries compatibles (métalliques ou bois) avec la pose de cloisons en carreaux de plâtre
12. saignées, encastrements (canalisations) et découpes exécutés dans les cloisons
13. rebouchage : limiter les risques de fissuration au droit des raccords
14. fixations des objets lourds, application des finitions, revêtements en carreaux céramiques collés
15. cas particuliers des cuisines et salles d’eau
4
NF P 72-202-1
Avril 1994
DTU 25.31
Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre
Exécution des cloisons en carreaux de plâtre
Le présent document s’applique aux ouvrages de cloison de distribution ou de doublage de mur réalisés à l’aide
de carreaux en plâtre à parements lisses conformes à la norme NF P 72-301.
16. dimensions des cloisons, limitations des types de locaux
17. matériaux : joints, raccords, liaisons, résilients...
18. travaux et conditions avant exécution : huisseries, raidisseurs, traçage...
19. exécution : pose des carreaux, raccords, précautions, dispositions particulières...
20. travaux annexes : angles, défauts, encastrement,...
21. caractéristiques d’aspect de la cloison après travaux (planitudes)
NF P 06-001
Juin 1986
Bases de calcul des constructions
Charges d’exploitation des bâtiments
22. cloisons « très légères » et « légères » traitées comme des charges d’exploitation
23. cloisons de distribution classement en fonction du poids : cloisons « très légères » (poids linéique
inférieur à 1,0 Kn/m) et cloisons « légères » (poids linéique inférieur à 2,5 Kn/m)
24. rôle des DPM (définir la catégorie de cloison, l’emplacement, prévoir la répartition des cloisons
légères,...)
25. la répartition des charges est dépendante du choix de plancher et du type de bâtiment
NF P 24-802-1
Octobre 2001
DTU 35.1
Travaux de bâtiment
Cloisons amovibles et démontables
Le présent document constitue un cahier des clauses techniques pour la mise en œuvre des éléments constitutifs
des cloisons amovibles et démontables.
26. définitions, domaine d’application, normes référencées, spécificités (bloc-porte)
27. caractéristiques basées essentiellement sur des essais (amovibilité et démontabilité, absorption, mise en
place, transformations, réemploi, isolation acoustique et thermique, stabilité aux chocs)
28. dispositions en fonction de leur environnement (raccordements et liaisons), de l’isolation désirée
(exigences) et des équipements (électricité, vitrages)
29. mise en œuvre : conditions (état des supports, moyens d’approvisionnement et de stockage sur le
chantier), entretien, protection et tolérance (horizontalités et alignements)
NF P 24-802-2
Octobre 2001
DTU 35.1
Travaux de bâtiments
Cloisons amovibles et démontables
Le présent document a pour objet de définir les clauses administratives spéciales aux travaux de mise en œuvre
des cloisons amovibles et démontables faisant l’objet de la norme NF P 24-802-1.
- sous-traitance : droits, obligations et communication
- travaux : consistance et coordinations (relation entrepreneur – maître d’ouvrage)
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NF P 05-311
Décembre 1985
Norme de performance dans le bâtiment
Présentation des performances des cloisons non porteuses construites avec des composants de même origine
(même fournisseur).
Elle définit les natures et échelles de valeurs des performances des cloisons non porteuses construites avec des
composants de même origine sous la forme où elles doivent être utilisées dans les catalogues des fournisseurs.
30. domaine d’application : cloisons non porteuses constituées de composants (pleins, avec porte,...) ;
norme applicable sur les cloisons mobiles mais pas les démontables
31. références : plus particulièrement des normes de performances et de mesurage
32. définitions : différences entre cloisons amovibles, démontables et mobiles
33. rôles d’une cloison : exigences et agents de confrontation
34. performances répondant aux exigences : de sécurité des occupants (résistances multiples), d’économie
d’énergie, de qualité de l’air, de confort thermique et acoustique, de l’aspect physique, de meublabilité
et de l’exploitation
DTU 25.31
Avril 1994
NF P 72-202-1 :
s’applique aux ouvrages de cloison des locaux à usage d’habitation, de bureaux, d’hôpitaux, scolaire, etc.,
réalisés à l’aide de carreaux en plâtre à parements lisses conformes à la norme NF P 72-301.
35. utilisation des carreaux de plâtre en fonction des dimensions des cloisons, des types de
locaux…
36. matériaux utilisés pour les carreaux, les joints, les raccords
37. conditions préalables de réalisation vis-à-vis des huisseries
38. préparation des raccords avec le gros-œuvre
39. réalisation des cloisons
NF EN ISO 11690-2
Janvier 1997
S 31-600-2 :
Partie de l’ISO 11690 qui traite des aspects techniques de la réduction contre le bruit sur les lieux de travail.
• Moyens techniques de réduction : à la source (machines à faible bruit, pose de cloisons…) ; en
cours de propagation (matériaux absorbants, écrans…) ; au poste de travail (écrans,cabines…)
• Grandeurs acoustiques
• Valeur de la réduction du bruit
• Méthodes de vérification des moyens de réduction
NF P 75-401-1
Octobre 2001
DTU 45.1 :
Concerne les travaux d’isolation thermique des constructions en béton ou en maçonnerie ainsi que ceux réalisés
en panneaux sandwiches des bâtiments frigorifiques et locaux à ambiance régulée destinés au travail ou au
stockage des produits agroalimentaires nécessitant la maîtrise de la température, de l’hygrométrie et
éventuellement assujettis à des règles d’hygiène alimentaire.
• Exigences applicables à l’ouvrage : isolation thermique des sols, parois, plafonds ; risques liés
à la condensation ; résistance mécanique ; résistance aux chocs ; comportement en cas d’incendie ;
durabilité des revêtements
• Matériaux et procédés (technique traditionnelle avec isolation sur paroi en béton ou utilisation
de panneaux sandwich…)
• Conditions et règles de mise en œuvre : sols, plafonds, parois traditionnelles ou en panneaux
sandwich…
6
NF P 72-204-1
Mai 1993
DTU 25.42 :
Propose les clauses techniques à insérer dans un marché d’ouvrages intérieurs fixes de doublage de mur ou
d’habillage verticaux, horizontaux ou inclinés réalisés à partir de complexes et sandwiches plaques de parement
en plâtre-isolant d’isolation thermique intérieure. Cette norme ne vise que les locaux classés EA (locaux secs ou
faiblement humides), EB (locaux moyennement humides) et EB+ privatifs (locaux humides à usage privatif).
• Matériaux (plaques de plâtre, laine de verre, polystyrène…) ; transport ; manutention ;
stockage
• Fixation par collage (mortier-adhésif) ou mécanique (vis, clous sur ossature)
• Joints et raccords
• Mise en œuvre des complexes et sandwich
NF P 72-204-2
Mai 1993
DTU 25.42 :
Propose les clauses administratives spéciales à insérer dans un marché d’ouvrages intérieurs fixes de doublage de
mur ou d’habillage par complexes et sandwiches d’isolation thermique plaque de parement en plâtre/isolant visés
par la norme NF P 72-204-1.
• Liste des travaux dus par l’entreprise (préparation des supports, traçage, fournitures, pose,
nettoyage…)
• Conditions préalables aux travaux (compatibilité de la construction et des ouvrages adjacents à
l’exécution des ouvrages de doublage et d’habillage)
FD P 72-204-3
Février 2003
DTU 25.42 :
Donne des indications aux maîtres d’œuvre pour la rédaction des documents particuliers d’un marché d’ouvrages
en plaques de plâtre visés par la norme NF P 72-204-1 (Référence DTU 25.42) et pour la coordination des
travaux.
• Cas des ouvrages horizontaux ou inclinés : incorporation de gaines électriques, de conduits de
ventilation ; isolation thermique ; fixation
• Cas des ouvrages verticaux : encastrements (canalisations électriques, de plomberiechauffage) ; percements pour travaux de plomberie ; traversées de cloison ; fixations ;
voisinage des appareils sanitaires…
• Finitions pour tous les ouvrages
7
3. CONCEPTION
I. CAROPLATRE :
1. CLOISONS
Définition :
Les carreaux de plâtre Caroplatre sont des éléments en plâtre 100% naturel à parements lisses,
préfabriqués en usine.
Identification : par coloration (dans la masse)
Deux types :
- carreaux pleins (Standard, Hydro, Superhydro® THD)
- carreaux allégés (Alvéolé Standard, Hydro Alvéolé)
Carreaux : standard, standard alvéolé, hydro, hydro alvéolé, super hydro THD.
Caractéristiques :
Tranche longitudinale inférieur : gorge
Tranche longitudinale supérieur : tenon
Tranches latérales : l’une a une gorge, l’autre un tenon
Dimension des carreaux (en cm) : 66x50
Epaisseur : 5, 6, 7 ou 10 selon le type de carreaux
Poids (en kg) : de 17 à 40
Reprise en eau (en poids après 2 h d’immersion) :
- Standard : >50 %
- Hydro : <5 %
- Super Hydro THD < 2,5 %
Dureté (Shore C) : > 55 (sauf pour les Super Hydro THD : >80)
Composition : plâtre, semi-hydrate, hydrofugeant, colorant, eau, fluidifiant si nécessaire, accélérateur
(pour l’hydratation du semi-hydrate), traceur (identification).
Domaine d’emploi :
Utilisés pour la réalisation des cloisons de distribution dans les locaux classés EA, EB, EB+ privatifs
et EB+ collectifs.
Particularité :
Selon le type de carreaux est assigné un type de local : par exemple, pour les locaux EB+ collectifs, il
faut n’utiliser que des carreaux Super Hydro THD.
Et à cela s’ajoute des dispositions particulières : pour le même exemple, ces carreaux sont revêtus de
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carreaux céramiques pour les parties soumises au ruissellement direct de l’eau.
Notons que dans les locaux d’usage scolaire, on ne doit pas utiliser des carreaux d’épaisseur inférieure
à 7cm pour avoir une bonne résistance aux chocs.
Performances :
Réaction au feu : incombustibles (classement A1 ou M0).
Isolation acoustique : la désolidarisation sur trois et quatre côtés est destinée à limiter les transmissions
indirectes et répond à la Nouvelle Réglementation Acoustique.
Les performances varient en fonction du type (plein ou alvéolé) et de l’épaisseur des carreaux.
Mise en œuvre :
Assemblage : se fait par collage et emboîtement (tenons-mortaises).
Montage : par joints minces de liant-colle à base de plâtre.
La colle (relevant de la norme NF EN 12-860 selon le type de carreaux) doit être déposée sur toute
l’épaisseur des carreaux et ne doit pas être utilisée à temps froid (T<5°).
Désolidarisation en tête de cloison : par bande résiliente, mousse de polyuréthanne ou joint et mousse
de polyuréthanne ; désolidarisation sur 4 côtés.
Cloison à bord libre :
Bord libre horizontal :
Pour les cloisons d’épaisseur 10 cm et de
longueur inférieure ou égale à 2 m, il n’y a pas
de disposition particulière. Dans les autres cas,
la tête de cloison est renforcée par un
raidisseur formant chaînage. Le raidisseur
(bois ou métallique) est fixé mécaniquement
sur la tête de cloison tous les 0,60 m environ.
Bord libre vertical :
Le bord libre est renforcé par un raidisseur fixé
mécaniquement tous les 0,60 m environ.
Les cloisons en épis, hormis les cloisons de
gaines et placards, doivent comporter un
poteau raidisseur à leur extrémité libre.
Cloison en surplomb :
La résistance mécanique d’une cloison Caroplatre Standard, Hydro, Superhydro THD, mise en œuvre
en rive de plancher, sans disposition particulière, est de 900 Joules.
Il faut veiller à enduire de plâtre le bord du plancher et à fixer une bande de désolidarisation entre la
rangé sous le plancher et le plancher même.
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Cloison en surplomb
Hauteurs et surfaces limites :
La distance entre raidisseurs verticaux est égale au rapport de la surface entre raidisseurs à la hauteur
de l’ouvrage.
Ex : pour un Caroplatre de 7 cm et une hauteur d’ouvrage de 2,60 m, la distance entre raidisseurs est :
18 m2 / 2,60 m = 6,90 m.
Fixation :
- pour les objets légers, on utilise des points ou des chevilles
- pour les objets lourds :
o dans le cas de carreaux alvéolés, fixations traversantes ou contreplaques ou sur taquets
bois scellés
o dans le cas de carreaux pleins, même fixation que pour les objets légers ou par vis et
chevilles
Rebouchage et encastrements : colle Placol + plâtre, à mouler. Les conduits électriques doivent être
introduits, dans la mesure du possible, dans toutes les plinthes et huisseries.
L’exécution des saignées en partie horizontale est interdite dans les cloisons de 5cm d’épaisseur. Pour
les canalisations d’eau, seul l’engravement avec fourreau est autorisé.
Etanchéité :
Sous-couche d’étanchéité :
- sous-couche de protection : liquide prêt à l’emploi, en dispersion aqueuse à base de résines
synthétiques
- bande d’étanchéité : bande non tissée de fibre de verre (largeur 20cm)
- primaire : dispersion aqueuse (extrait sec : 34%)
Traversées :
L’étanchéité des traversées de la cloison sera assurée par des manchons souples étanches ou par un
mastic à la pompe.
Appareils et revêtements :
Dans les locaux EB+ privatifs et EB+ collectifs : l’étanchéité au raccordement d’appareils (bac à
douches, baignoires, lavabos…) et de revêtements (céramiques, faïences,...) sera réalisée à l’aide d’un
profilé souple adapté, ou à l’aide d’un mastic à la pompe.
Dispositions particulières :
Hygrométrie faible et moyenne, exposition EA et EB :
Pas de disposition particulière quel que soit le type de carreau.
Hygrométrie moyenne, exposition EB+ privatif :
- Caroplatre Standard et Alvéolé :
Protection en pied d’ouvrage est assurée par la sous-couche d’étanchéité de protection sur toute la
périphérie du local. Protection assurée derrière les bacs à douches, les baignoires et sous toutes les
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surfaces carrelées (hauteur minimale du carrelage : 2 m ; débord minimum du carrelage au droit des
appareils : 0,20 m).
- Caroplatre Hydro, Hydro Alvéolé :
La totalité de la cloison est réalisée en Caroplatre Hydro ou Hydro Alvéolé.
Hygrométrie forte, exposition EB+ collectif :
- Caroplatre Superhydro THD : traitement en pied (deux solutions possibles) :
Mise en œuvre sur semelle :
Le carreau est posé sur un rail PVC ou sur un socle PVC béton, mortier ou maçonnerie dépassant de 2
cm le sol fini afin d’éviter le contact direct du pied de la cloison avec les eaux stagnantes. Dans le cas
d’appareils posés au sol présentant une hauteur supérieure à celle du rail, la protection en pied est
complétée par le primaire, la sous-couche de protection et la bande d’étanchéité jusqu’à 10 cm audessus des appareils.
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Mise en œuvre sur sol brut ou fini :
Mettre en œuvre la sous-couche d’étanchéité en pied, sur toute la périphérie du local, 10 cm au-dessus
du sol fini.
Cas particuliers : appareils posés au sol, présentant une hauteur supérieure à celle de la semelle et
soumis à des sollicitations exceptionnelles (WC turc, receveur de douches,...).
GAINES TECHNIQUES VERTICALES CAROPLATRE
Définition :
Les gaines techniques verticales Caroplatre habillent et protègent les équipements (conduits de
ventilation, canalisations d’alimentation et d’évacuation…) mettant en communication plusieurs
étages entre eux.
Réalisées en Caroplatre de 5, 7 ou 10 cm, elles comportent 2, 3, ou 4 faces et doivent garantir les
niveaux d’isolation acoustique requis entre locaux superposés et adjacents et, en cas d’incendie, la non
propagation du feu entre ces locaux.
Mise en œuvre :
Identique à celle des cloisons courantes.
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Performances :
Elles dépendent du type de carreaux utilisés.
CONTRE-CLOISON EN CAROPLATRE
Les contre-cloisons Caroplatre réalisées avec des carreaux d’épaisseurs 5 cm et associées à un
matériau isolant, sans limitation d’épaisseur (PSE, PSE extrudé polyuréthanne ou laine minérale), sont
destinées à l’isolation thermique des murs extérieurs ou mitoyens.
Une lame d’air peut être ménagée si nécessaire entre l’isolant et la cloison ou entre l’isolant et le mur à
doubler.
Exemple de contre-cloison de doublage Caroplatre :
Caroplatre / Stisolmur Th 38 ou Stisolmur Ultra
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Performance :
La contre-cloison Caroplatre permet de réaliser des contre-cloisons indépendantes du mur support.
Les performances varient en fonction du type (plein ou alvéolé) et de l’épaisseur des carreaux.
Ex : la protection au feu de l’isolant passe de 1h à 3h si on remplace des carreaux standard de 5cm
d’épaisseur par des carreaux standard de 10cm d’épaisseur.
Domaine d’utilisation :
Isolation thermique des murs.
Mise en œuvre :
Les carreaux seront assemblés entre eux avec la colle spécifique aux carreaux utilisés (ex : Placol) et
mis en œuvre comme les cloisons courantes, notamment au droit des jonctions en L.
Étanchéité à l’air :
Au pourtour des baies, l’étanchéité à l’air doit être assurée entre la cloison de doublage, le dormant des
menuiseries extérieures et les éventuels coffres de volets roulants afin d’éviter de mettre en
communication la lame d’air isolant/mur extérieur et l’ambiance intérieure (en hiver, la température de
la lame d’air peut être négative).
Réalisation (2 solutions) :
- par interposition d’un mastic souple extrudé entre la plaque de parement et la menuiserie
- par l’injection de mousse polyuréthanne.
Dans le cas des contre-cloisons de doublage, en fonction des caractéristiques thermiques du mur et du
type de carreau retenu, la mise en place d’une isolation thermique complémentaire est généralement
nécessaire.
Cette isolation (panneaux de polystyrène expansé ou panneaux semi-rigides de laine minérale
comportant ou non un pare-vapeur) est fixée sur le mur à doubler en ménageant ou non une lame d’air
entre l’isolant et le mur à doubler.
Dans le cas de contre-cloisons de doublage avec lame d’air continue, lorsque le mur ne comporte pas
de dispositif satisfaisant pour recueillir et évacuer les eaux de condensation et/ou de pénétration
éventuelle, les carreaux doivent être montés conformément aux dispositions retenues en EB+ privatifs.
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II. PLACOPAN :
Principe :
Panneaux de cloison constitués de plaques de parement en plâtre BA 10 ou
BA 13 de type standard ou hydrofugé collées en usine sur une âme en réseau
alvéolaire à base de carton et à mailles orthogonales.
Utilisation :
Dans les bâtiments d’habitation ou les ERP :
• Parois entre logements
• Contre-cloison de doublage ou d’habillage
• Gaines techniques
Avantage : contrairement aux cloisons en carreaux de plâtre qui favorisent la transmission de bruits
(impacts, aériens et équipements) et peuvent faire chuter les isolements de parois séparatives, refends
et planchers auxquels elles sont liées de 4 à 5 Db (A), la cloison placopan possède un faible facteur de
rayonnement.
Charges :
• Des objets légers (poids inférieur à 10 kg) peuvent être fixés dans ce type de cloison soit par
crochet X, vis et chevilles à expansion ou à bascule, si aucun type de renfort n’a été mis en
place.
• Les charges comprises entre 10 et 30 kg peuvent être fixées directement dans les plaques par
l’intermédiaire de chevilles à expansion ou à bascule, mais un espacement minimal de 40 cm
doit être respecté entre points de fixation.
• Au-delà de 30 kg, les charges peuvent être fixées dans des taquets de bois d’au moins 180×80
mm, lardés de clous et scellés dans l’épaisseur de l’âme.
Types de panneaux :
Référence
Epaisseur
cloison (mm)
Epaisseur
plaques (mm)
Epaisseur âme
(mm)
Hauteur (m)
Masse
panneau (kg)
Placopan 50
(parements en 50
9,5
30
2,60
55
BA 10)
Placopan 60
(parements en 60
9,5
40
3,00
55
BA 10)
Placopan 72
(parement en
72
12,5
46
3,20*
65
BA 13)
*ou 3,60 m si la distance maximale entre raidisseurs dans la cloison ne dépasse pas trois panneaux.
Isolation acoustique : indice d’affaiblissement acoustique total : R rose=30 Db.
Isolation thermique : U=2,20 W/m².k. Coefficient U de transmission thermique : plus U est faible,
plus la paroi est isolante.
Réaction au feu :
Les panneaux placopan sont classées M1. Coupe-feu ¼ h.
Canalisations électriques :
Un vide technique doit être ménagé lors de la fabrication en partie centrale du panneau placopan afin
de faciliter le passage des canalisations.
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Jonction entre panneaux : enduit associé à une bande.
CONSTITUTION DE LA CLOISON :
Les panneaux sont emboités entre un rail haut et une semelle basse en bois ou en panneaux de
particules de bois. Ils sont reliés entre eux et sur la semelle par des clavettes de liaison. La fixation des
semelles et rails se fait tous les 0,60 m au plus.
Les clavettes sont positionnées par :
• Trois jusqu’à 2,50 m de hauteur (deux réparties sur la hauteur, une fixée sur la semelle)
• Quatre entre 2,50 m et 3,20 m (trois réparties sur la hauteur, une fixée sur la semelle)
• Cinq entre 3,20 m et 3,60 m (quatre réparties sur la hauteur, une fixée sur la semelle).
La solidarisation entre les clavettes et les panneaux se fait soit par clouage soit par vissage sur l’un ou
l’autre des parements et sur chaque parement en partie basse.
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Types de jonction :
• Jonction en L : Trois clavettes sont encastrées dans le panneau fixé le premier. Puis un rail est
cloué ou vissé sur le côté du panneau. Après découpe, le panneau de retour est emboîté.
Chaque panneau reçoit en partie basse une clavette de liaison fixée sur la semelle.
Vue du dessus :
•
•
Jonction en T : se traite comme un départ de mur, avec un rail vertical et une clavette en pied.
Jonction avec les huisseries : à l’aide de trois clavettes logées verticalement dans l’âme de la
cloison. La fixation se fait côté huisserie et par vissage. Dans le cas d’huisseries métalliques,
les pieds d’huisserie sont liés à la semelle par clavette bois ou équerre métallique. Il faut alors
prévoir des montants pré-percés.
Cas d’une imposte :
De chaque côté de l’imposte on dispose une clavette verticale
qui assure sa liaison au panneau adjacent. La longueur des
clavettes correspond aux 2/3 environ de la hauteur de
l’imposte.
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DISPOSITION PARTICULIERE EN FONCTION DES TYPES DE LOCAUX :
Séparation
entre locaux
EA et EB ou
entre locaux
EB
Séparation
entre locaux
EA et EB+
privatif
(hygrométrie
moyenne)
•
•
Cloison de type standard
Protection de la semelle par un
profilé plastique éventuellement
renforcé par un mastic pour
empêcher les éventuelles
migrations d’eau.
En plaques standard :
• application d’une couche de
protection placotanche sur toute
la surface à carreler derrière les
bacs à douche et les baignoires.
• raccord avec le sol et les angles
par une bande d’étanchéité
(bande non tissée de fibre de
verre de largeur 20 cm) et la
sous-couche de protection à la
pénétration de l’eau placotanche
(produit à base de résines
synthétiques). La sous-couche
doit avoir une emprise au sol de
10 cm au minimum et doit
remonter le long de la plaque
sur une hauteur de 5 cm au
minimum au-dessus du sol fini.
En plaques hydrofugées :
• protection de la semelle par un
profilé plastique
• Le passage de l’eau est empêché
par un mastic ou une bande de
mousse imprégnée.
Séparation
entre locaux
EB et EB+
privatif
Séparation
entre locaux
EB+ privatif
•
En plus des autres dispositions,
protection de la semelle côté
local EB par un profil plastique
en forme de L.
•
De chaque côté de la cloison :
sous-couche de protection à la
pénétration de l’eau et bande
d’étanchéité.
18
Traversée de cloison et fixations :
Par l’intermédiaire de fourreaux non recoupés
(canalisations sous gaines). L’étanchéité est assurée
entre le fourreau et la plaque de parement grâce à une
garniture de mastic après calfeutrement. Les fixations en
zones de ruissellement sont réalisées à l’aide de
chevilles en néoprène qui assurent l’étanchéité au
serrage (gonflement du corps) au droit du carrelage et de
la plaque de parement.
CLOISONS SUR MEZZANINE OU CAGE D’ESCALIER :
Les cloisons implantées en rive de plancher en surplomb d’un autre plancher situé à plus d’un
mètre au-dessous doivent résister à l’action d’un choc de sécurité d’énergie 400 joules.
La semelle en nez de dalle doit avoir une tenue au moins équivalente à celle obtenue en distribution
courante.
Les panneaux sont liés entre eux par :
• 3 clavettes 29×50×200 pour les hauteurs inférieures ou égales à 2,60 m (placopan 50).
• 4 clavettes 39×60×200 pour les hauteurs comprises entre 2,60 m et 3,00 m (placopan 60)
Les panneaux sont liés aux semelles par :
• 1 clavette 29×50×200 (placopan 50)
• 1 clavette 39×50×200 (placopan 60)
CLOISONS EN DOUBLAGE DE FAÇADE LEGERE :
Ces cloisons, en doublage de façades légères dont le comportement mécanique n’est pas
satisfaisant, doivent résister à l’action d’un choc de sécurité d’énergie 900 joules.
Les panneaux sont liés entre eux par :
• 3 clavettes 29×50×400 pour les hauteurs inférieures ou égales à 2,60 m (placopan 50).
• 4 clavettes 39×60×400 pour les hauteurs comprises entre 2,60 m et 3,00 m (placopan 60)
Les panneaux sont liés aux semelles par :
• 1 clavette 29×50×400 (placopan 50)
• 1 clavette 39×50×400 (placopan 60)
Les panneaux placopan sont doublés à l’intérieur par des plaques placoplatre BA 13 ou placomarine
collées à plein et vissées sur les clavettes de solidarisation.
19
CLOISON « DOUBLE PLACOPAN » :
Ces cloisons peuvent servir à séparer dans les constructions neuves ou anciennes les logements
et les couloirs, escaliers…
Constitution : Deux cloisons placopan séparées par un espace rempli au montage par des panneaux de
laine minérale et doublées, sur chacune de leur face extérieure, par une plaque de parement (BA13 ou
placomarine). Ainsi on obtient une faible inertie et un faible coefficient de transmission thermique qui
limitent les transferts de chaleur entre locaux et facilitent le chauffage modulé des pièces.
Degré coupe-feu : 1 heure.
Affaiblissement acoustique : 58 à 62 Db.
Isolation thermique :
L’étanchéité à l’air est assurée sur la périphérie de la cloison par les joints Placoplatre en partie haute
et cueillies latérales, et par un ruban mousse et cordon de mastic acrylique au sol.
Les plaques de parement sont mises en œuvre à joints décalés de 10 cm par rapport à ceux des
panneaux placopan. Elles sont collées sur les panneaux.
Isolation acoustique :
Pour une épaisseur de laine minérale de 45 mm : R rose=59 Db.
Il faut interrompre le plafond au droit des cloisons pour éviter les transmissions latérales et assurer
l’homogénéité du traitement acoustique.
20
Dans le cas de doublage, celui-ci doit venir en butée de la
cloison afin de préserver les performances acoustiques.
Isolation thermique : U=0,55 W/m².k
Comportement au feu :
• M1
• A2-s1, d0
Cas de pièces humides :
Même protection que pour les cloisons simple placopan mais les deux plaques du même parement
doivent être hydrofugées.
Cas d’un sol brut et d’une chape flottante :
La partie basse de la cloison est protégée par un feutre bitumé ou polyane 100 microns dépassant d’au
moins 2 cm le niveau du sol fini, qui sera recoupé après la réalisation de la chape.
III.
GAINES TECHNIQUES PLACOPAN :
Principe : Mêmes produits et mêmes systèmes que pour les cloisons placopan.
Utilisation : Dans les habitations de la 1e à la 4e famille pour protéger ou habiller les équipements :
conduits de ventilation, canalisations.
Panneaux : Les panneaux placopan 50 ou 60
peuvent éventuellement être renforcés par une
plaque de parement BA 13, par un panneau en
laine minérale placé à l’intérieur de la gaine ou
par un autre panneau placopan associé à de la
laine minérale.
21
Isolation acoustique :
Les gaines techniques placopan assurent le confort acoustique entre locaux superposés et à l’intérieur
des locaux : de 29 à 48 Db pour une pression acoustique estimée de 53 Db à 63 Db pour une
installation en PVC et de 50 Db à 60 Db dans les installations en fonte.
Résistance au feu :
CF de traversée : 1h à 1h ½. La résistance au feu d’une gaine verticale doit être telle qu’elle
n’affaiblisse pas la résistance au feu entre locaux superposés. Le terme « coupe-feu de traversée »
désigne la résistance à un feu d’un local à un autre par l’intermédiaire de la gaine.
IV.
PLACOSTYL :
Principe :
Elles sont constituées de plaques de parement en plâtre épaisses à bords
amincis assemblées sur le chantier par vissage sur une ossature en acier
galvanisé.
Utilisation :
Habitations, bureaux, locaux scolaires, hôpitaux, hôtels,… sauf
bâtiments à usage industriel. Dans les locaux où les chocs risquent d’être
importants : cloisons à double parement en plaques épaisses (BA 18, BA
25).
Ossature métallique :
De largeur 36, 48, 62, 70, ou 90 mm en acier galvanisé, constituée de rails et de montants d’épaisseur
nominale 6 mm.
Rails (stils R) et montants (stils M) :
Lorsque l’aboutage des montants simples est nécessaire, les profilés sont
éclissés ou emboîtés sur une longueur de 0,30 m au moins et solidarisés par
vissage sur les deux ailes. Les aboutages doivent être décalés les uns par
rapport aux autres.
22
Plaques de parements en plâtre à bords amincis :
Type de
cloison
Epaisseur de
plaque
Largeur de
plaque
Longueur de
plaque
Type de plaque
BA 18
standard
72/36
84/48
98/62
haute dureté
hydrofugée
MO
BA 23
standard
72/36
84/48
98/62
72/36
84/48
98/62
72/36
84/48
98/62
72/26
18 mm
18 mm
18 mm
18 mm
23 mm
1,20 m
1,20 m
1,20 m
1,20 m
0,90 m
De 2,50 à 3,60
De 2,50 à 3,60
De 2,50 à 3,60
De 2,50 à 3,60
De 2,50 à 3,60
Hauteurs limites d’emploi :
Il faut visser les plaques tous les 30 cm maxi sur l’ossature, et à 1 cm du bord des plaques. Dans le cas
de montants doubles, visser alternativement sur chaque montant.
Le vide de construction peut être rempli par des panneaux de laine
minérale pour une meilleure isolation thermique et acoustique.
Résistance au feu :
Coupe-feu de ½ à 2 heures en fonction de l’épaisseur des plaques et de l’utilisation de plaques
standard ou technique.
L’intégration d’organes électriques dégrade la résistance au feu des cloisons à moins d’utiliser des
boîtiers d’encastrement coupe-feu. Par contre, l’utilisation de panneaux semi-rigides de laine de roche
pour isoler améliore le comportement au feu de la cloison tandis que les panneaux semi-rigides de
laine de verre ne le modifient pas.
23
Pour améliorer la résistance au feu et protéger les éventuels joints horizontaux, des languettes et des
portes-languettes peuvent être rajoutées.
Ou bien des éléments de montants horizontaux peuvent être disposés entre les montants verticaux :
• Eléments simples pour un parement simple
• Eléments collés dos à dos pour un parement double.
Isolation acoustique et thermique :
Assurée par des panneaux semi-rigides de laine minérale ou de laine de roche placés dans le vide entre
les parements.
• Isolation thermique :
• Isolation acoustique : Indice d’affaiblissement acoustique RA va de 33 à 51 Db.
Dépend de la nature des parements, de la présence ou pas d’isolant, de l’épaisseur de la cavité entre
parements et de la liaison entre les parements.
Par exemple, l’utilisation de plaques techniques (haute dureté, hydrofugée…) améliore les
performances acoustiques des cloisons (gain de 1 à 2 Db (A)) car leur masse surfacique est supérieure
aux plaques standard.
24
Lors d’un raccord avec le plafond, il est nécessaire, pour préserver les
performances acoustiques de la cloison, de mettre en place la cloison
placostil avant le doublage.
Charges :
• Des objets légers (poids inférieur à 10 kg) peuvent être fixés directement dans les plaques soit
par crochet X, soit par vis et chevilles à expansion ou à bascule, si aucun type de renfort n’a
été mis en place.
• Les charges comprises entre 10 et 30 kg peuvent être fixées directement dans les plaques par
l’intermédiaire de chevilles à expansion ou à bascule, mais un espacement minimal de 40 cm
doit être respecté entre points de fixation.
• Au-delà de 30 kg, les charges doivent obligatoirement être fixées par renvoi à l’ossature au
moyen ‘une traverse en bois ou en métal elle-même fixée dans les montants à travers le
parement.
Jonction entre plaques : enduit associé à une bande ou par colle polyuréthanne mono-composant.
Au droit des jonctions en L ou en T : interrompre les rails en ménageant le jeu nécessaire à la mise en
place ultérieure des parements.
Jonction avec le gros œuvre :
• Des joints de dilatation doivent être placés à la jonction avec le gros œuvre pour assurer la
continuité des performances.
• Sur sol brut, interposer entre le rail et le sol des protections complémentaires : feutre bitumé
type 27 S ou polyéthylène d’épaisseur 100 μ, de largeur suffisante pour dépasser, après relevé,
le niveau du sol fini d’environ 20 mm.
Jonction avec les huisseries :
• Les rails sont interrompus au droit des huisseries et remontés en équerre sur une hauteur de
0,15 m à 0,20 m.
Cas d’un bloque-porte :
• Pour les huisseries en bois, il faut fixer les montants des huisseries sur l’ossature par 4 vis dont
l’une située obligatoirement au pied. Les montants d’huisserie doivent être solidarisés sur les
rails bas des cloisons.
• Les huisseries métalliques comportent des étriers intégrés dans lesquels on peut visser les
montants.
25
Cas d’une imposte :
• Fixer un rail relevé et rabattu sur la traverse haute de l’huisserie.
• Visser les montants de départ d’imposte sur les montants des huisseries.
• Poser les plaques en butée à fond d’huisserie.
• Dans le cas de cloisons à simple parement, les joints sont soit réalisés dans l’alignement des
montants, soit décalés.
Dans le cas de cloisons à double parement, les joints sont décalés entre plaques d’un même parement.
Cas d’un châssis bois :
• Les rails, destinés à recevoir les montants d’imposte et d’allège, sont préalablement grugés et
rabattus puis vissés sur les traverses hautes et basses des châssis.
• Les montants de départ d’imposte et d’allège doivent impérativement être solidarisés sur les
montants d’huisserie.
Dans le cas de châssis en bande, les ossatures formant meneau sont constituées de montants et de rails
emboîtés.
Cas d’un châssis métallique :
Même principe, sauf que les châssis comportent des étriers intégrés permettant la liaison directe par
vissage avec les montants et les rails.
Raccordement :
avec plafond
Avec une cloison d’indice d’affaiblissement
inférieur à 45 Db, le plafond peut être filant. Audelà de 45 Db, le plafond doit être interrompu au
droit des cloisons.
Avec doublages :
Ils doivent être mis en œuvre après les cloisons
dès que l’isolement acoustique exigé est d’au
moins 39 Db et lorsqu’un degré de résistance au
feu entre locaux adjacents est exigé.
26
Avec les conduits verticaux :
• En règle générale, les conduits de ventilation et de désenfumage verticaux sont mis en place
avant la pose des parements des cloisons.
• Les montants d’extrémité sont solidarisés par chevillage sur les corps de conduits. Les joints
entre les plaques des parements et les plaques extérieures des conduits sont traités par bande et
enduit.
Avec les conduits-gaines horizontaux :
Les Conduits-gaines sont installés avant la pose des cloisons.
Lorsque les conduits-gaines sont installés à plus de 0,20 m de la sous-face des planchers, les
calfeutrements au droit des cloisons, entre le dessus des conduits-gaines et la sous-face des planchers,
doivent être à la charge du lot cloisons.
Au droit des parois verticales et de la sous-face des conduits-gaines, les ossatures métalliques Placostil
forment des chevêtres protégés par des bandes de plaque de plâtre de largeur identique à celle de
l’ossature. Les chevêtres supportent les plaques de parement des cloisons et ménagent des jeux de 20
mm sur toute la périphérie de la gaine
Les jeux sont calfeutrés par un remplissage en laine de roche avant la pose des protections extérieures.
UTILISATION DE PLAQUES TECHNIQUES DE TYPE PLACOCEM :
Cloison de distribution ou de doublage de mur pour les locaux exposés à l’humidité et aux
chocs.
Plaque constituée d’une âme en ciment allégée par des billes de polystyrène avec un
parement constitué d’une grille de verre et d’un voile de verre. Plaque placocem de 1200 mm de
largeur et de 12,5mm d’épaisseur à bords droits vissés sur place sur une ossature métallique Placostil
en profilés d’acier galvanisés.
Utilisation :
Bâtiment à usage d’habitation, de bureaux, hôpitaux, établissement scolaires...
Locaux classés EB+privatif, EB+collectif, EC (dispositions particulières pour les 2 derniers)
À ne pas utiliser dans les locaux à températures négatives.
Les cloisons à parement simple recevant du carrelage en finition doivent comporter une
ossature d’entraxe 0,40m maximum pour garantir la rigidité de la cloison dans le sens travers.
Dans les zones de chocs importants, l’ossature métallique est complétée par une entretoise en montant
ML 48/50, M 48/35, M70 ou M 90 selon la largeur de l’ossature, placée à un mètre du sol et
solidarisée aux montants à l’aide de porte-entretoises (pour les montants ML 48/50) ou par vissage :
vis spéciales à tête conique de longueur HB 25mm ou HB 41mm protégées contre la corrosion par
zingage.
27
Des joints de fractionnement et de comportement doivent être mis en place tous les 10 m² la distance
entre ces joints ne devant pas excéder 6m.
• Cas de joints verticaux : les montants doubles sont solidarisés et les plaques espacées de 10
mm.
• Cas de joints horizontaux : les plaques sont espacées de 10 mm et les joints sont traités avec
du mastic acrylique ou avec un profilé de dilatation.
Par ailleurs la cloison (ossature et plaque) doit être impérativement interrompue au droit des joints de
dilatation du gros-œuvre.
Jonction paroi maçonnée/plaque :
Réalisation d’un jeu d’environ 5mm entre la première plaque et la paroi, rempli avec un joint souple
mastic élastomère 1ère catégorie.
Traversée de cloisons : il faut mettre en place un joint mastic élastomère de 1ère catégorie pour assurer
l’étanchéité entre le fourreau et le tube ainsi qu’entre le fourreau et le carrelage.
Travaux de plomberie : mis en place d’un joint mastic au raccordement des bacs à douche et des
baignoires avec les parois verticales ; mettre en œuvre également un dispositif d’appui des appareils
déformables et ce sur la paroi pour éviter la déformation du joint précédent lors de l’utilisation de ces
appareils.
Caractéristiques techniques et performances :
- dureté superficielle : THD
- pare vapeur : Non
- type de bord : Franc / coupé
- classement à l’humidité : H1
- perméance : 1
- réaction au feu : M0 et CF ½ h à 1h
- résistance thermique : U=0.04 m2.kelvin/watt
- Isolation acoustique : de 35 à 54 Db.
28
UTILISATION DE PLAQUES TECHNIQUES DE TYPE BA 25-H1 :
Plaque de plâtre cartonnée à haute dureté superficielle et haute résistance à l’humidité
(hydrofugées de type H1).
Utilisation :
Locaux hospitaliers et aux locaux où les risques de chocs sont très importants (locaux scolaires,
cliniques, maisons de retraite…) :
• Cloisons entre chambres, techniques, équipées d’accessoires médicalisés
• Cloisons pour locaux utilisant des rayonnements ionisants ou Gamma
• Cloisons pour gaines techniques verticales équipées de sanitaires suspendus
Ossature :
• rails Placostil R 48, R 70 ou R 90,
• montants Placostil ML 48/50, M 70, M 90 simples ou doublés disposés à entraxe 0,90 m.
Auxquels on rajoute :
• des entretoises horizontales en montant ML 48/50 fixées aux montants verticaux par des
portes-entretoises
• des bandeaux métalliques horizontaux de largeur 108 mm vissés aux montants.
• Des panneaux de renfort en contre-plaqué d’épaisseur 15 mm solidarisés aux montants par des
porte-languettes ;
Fixation par vissage dans les bandeaux de renfort et dans les plaques
de renfort de mains courantes, de sièges de douche rabattables, de
support de télévision ou encore de glissières sur lesquelles sont mises
en œuvre les accessoires réglables.
Résistance mécanique :
• Sens longitudinal : 150 daN
• Sens transversal : 55 daN
Résistance à l’humidité :
• Absorption d’eau en surface < 160 g/m²
• Reprise d’eau après 2h d’immersion : < 5%
Résistance au feu :
• CF de 1h30 à 2h.
Isolation acoustique :
• De 36 à 48 Db sans laine
• De 45 à 57 avec laine.
Jonction avec les blocs-portes et châssis vitrés : Les plaques BA25 sont posées en butée à fond
d’huisserie. Les blocs-portes sont CP 1/2h et les châssis PF 1/2h. La hauteur maximale des châssis est
de 1,20 pour un poids unitaire ne dépassant pas 60 kg.
29
Blocs-portes standards
DISPOSITION PARTICULIERE EN FONCTION DES TYPES DE LOCAUX :
Les plaques standard sont limitées aux milieux EA, EB et EB + privatif. Pour les locaux EB+ collectif
et EB+ privatifs on peut utiliser des plaques hydrofugées (placomarine). Si les cloisons sont à
parements multiples, seul le parement extérieur doit être en placomarine.
En locaux
humides
Séparation
entre locaux
EA ou EB et
EB +
collectif
Séparation
entre locaux
EB +
privatif
•
Toujours interposer un joint
souple entre le rail et le sol.
•
•
plaques Placomarine
sous-couche de protection
Placotanche, jusqu’à 10 cm audessus du sol fini et des
appareils sanitaires et sur une
largeur de 20 à 30 cm à la
jonction avec le sol,
bande d’étanchéité Placoplatre
avant la pose des revêtements
céramiques.
•
Avec plaques standard :
• sous-couche de protection à
l’eau (placotanche) derrière les
appareils (baignoires / bacs à
douche) et sous toutes les
surfaces carrelées.
• bande d’étanchéité en périphérie
du local et dans les angles
rentrants.
30
•
•
panneaux placocem.
Protection en partie basse par la
bande d’étanchéité Placoplatre
et la sous-couche de protection à
l’eau Placotanche sur une
hauteur de 0,10 m environ audessus du sol ou au moins de la
hauteur de la plinthe et avec une
emprise de 20 cm au sol.
•
protection de la partie basse de
la cloison par un relevé du
revêtement de sol (soudé aux
angles) formant une plinthe à la
périphérie des locaux.
Pose d’un film polyane de 100
µm dans le cas d’une chape
flottante pour éviter toute
réhumidification du pied de
cloison pendant le coulage de la
chape.
Séparation
entre locaux
EC (très forte
hygrométrie)
Séparation
entre locaux
avec
revêtement
plastique
sur plaque
standard ou
hydrofugée
•
CLOISONS CINTREES :
Les rails haut et bas sont préformés, les montants espacés de 0,40m
et les plaques disposées horizontalement. On utilise des plaques de
6, 10 ou 13 mm et le nombre de plaques utilisées dépend de la
résistance mécanique recherchée.
V. CLOISONS PLACOSTIL SAA ET SAD
Principe : Les cloisons SAA (séparative d’appartements à ossature alternée) et SAD (séparative
d’appartement à ossature double) sont constituées de plaques de plâtre vissées sur une ossature
placostil doublées de panneaux de laine minérale. Elles permettent une isolation acoustique et
thermique élevée pour une épaisseur de cloison réduite. Ces parois résistent aussi aux chocs
normalisés spécifiques à ces ouvrages pour un poids 5 à 6 fois inférieur à celui d’un ouvrage maçonné,
de performances égales.
31
Utilisation : Séparation de logements, de pavillons en bande, entre des logements et des escaliers, de
locaux commerciaux…ou encore pour des locaux nécessitant des performances acoustiques très
élevées (studios d’enregistrement, salles de musique…).
Ossature :
•
Ossature SAA : rails horizontaux haut et bas
simples (R70, R90) et doubles montants verticaux
indépendants et alternés.
•
Ossature SAD : rails haut et bas doubles et
indépendants (R48, R70, R90) et ossature
verticales doubles et indépendante (M 48, M70,
M90). L’indépendance des ossatures permet de
moduler l’épaisseur totale de la cloison pour
obtenir des performances acoustiques encore plus
élevées.
Plaques de parement : plaques standard (BA13, BA15…) ou techniques. L’association d’une plaque
de parement BA13 et BA18 permet un bon isolement dans les fréquences graves et gomme les
fréquences critiques sans passer par un parement triple.
Jonction avec le plafond et le sol : L’étanchéité à l’air est assurée par des joints en partie haute et aux
limites latérales et au sol par un ruban mousse sous les rails et après dépoussiérage par un cordon de
mastic acrylique appliqué entre le sol et les plaques.
Pour assurer la continuité des performances acoustiques il faut interrompre le plafond au droit des
cloisons.
Au niveau du plancher, il faut :
• Soit interrompre le plancher au droit de la cloison, et remplir de laine minérale sur 60cm
environ ;
• Soit mettre en place une chape sèche (placosol).
32
Isolation acoustique : de 58 à 69 Db.
Isolation thermique : de 0,74 à 0,41 W/m².k
Résistance au feu : CF de 1 à 3h.
VI.
CLOISON MEGASTIL
Principe : constituée de plaques de plâtre vissées sur une ossature en acier galvanisé mégastil
auxquelles sont associées une isolation complémentaire. L’ossature est :
• Soit de type primaire simple ou double indépendante de forte épaisseur ;
• Soit de type secondaire en profils minces : lisses sur lesquelles les parements en plaques de
plâtre sont fixés.
Utilisation : destiné à l’isolation ou à la protection de locaux où les contraintes de type thermique,
acoustique, feu et mécanique sont importantes (cinémas, salles de loisirs, discothèques, salles de
concert…).
33
Montant : Les montants présentent un marquage
sur une de leurs ailes qui permet une pose plus
facile des lisses. L’ossature peut être constituée
d’une seule ligne de montants (ossature simple)
ou de deux lignes de montants (ossature double)
indépendante.
Sabot : Permet la fixation des montants au sol et
au plafond. Il est chevillé dans le béton à l’aide
de goujons et vissé dans l’aciern à l’aide de
boulons ou de vis.
Rail : Permet de fixer les montants lors du départ d’ossature sur un mur. Il sert aussi à la réalisation
des linteaux de portes et de fenêtres ou peut remplacer au plafond et au sol les sabots lorsqu’il n’est
pas possible de les utiliser.
Bac métallique : peut remplacer les lisses pour servir d’élément
retardateur à l’effraction, de protection pour le parement ou dans le
cas d’une portée plus grande (entraxe pouvant aller jusqu’à 5m) du
fait de sa grande rigidité. Il permet aussi l’intégration d’éléments de
structure dans la cloison (poteaux, contreventements). Le bac se
fixe sur chaque montant par vissage dans chaque creux d’onde. Le
recouvrement des bacs est de 0,10m.
34
Cornière : est utilisée à chaque départ de mur.
Lisse : Constitue l’ossature secondaire. Elle est
fixée par vissage horizontalement aux montants.
Elle permet de fixer les parements, les charges
spécifiques.
Plaques de parement : plaques de plâtre standard (BA 13…) ou techniques.
Isolation : A base de laine de verre ou de roche ou en polystyrène (isolation
thermique seulement). L’isolant est maintenue sur les plaques à l’aide
d’aiguilles métalliques afin d’éviter les tassements qui nuiraient aux qualités de
l’isolation. Les aiguilles sont vissées ou collées sur les lisses. Une épaisseur
d’isolant de l’ordre de la moitié de celle de la lame d’air permet une bonne
performance acoustique aux basses, moyennes et hautes fréquences.
Résistance mécanique : Hauteur jusqu’à 23 m et résistance à la pression de 10 à 100 daN.
Isolation acoustique : jusqu’à 80 Db.
Résistance au feu : CF et SF de 1h30 à 4h.
VII.
GAINES TECHNIQUES PLACOSTIL :
Principe : même constitution que les cloisons placostil. Les plaques de plâtre peuvent être vissées soit
d’un même côté de l’ossature métallique soit de part et d’autre de l’ossature (le vide interne est alors
amorti par de la laine minérale). Lorsque l’intérieur de la gaine n’est pas accessible, les parois
(parement intérieur et ossature) sont assemblées au sol puis fixées à la structure. Le parement intérieur
du parement de fermeture est vissé à sa périphérie avant la pose de l’ossature et du dernier parement.
Utilisation : Dans les habitations et les ERP pour protéger et habiller les équipements, les conduits de
ventilation, les canalisations…
35
Jonction avec le sol : pareil que pour les cloisons placostil en milieu humide.
Isolation acoustique : de 31 à 42 Db et entre étages de 50 à 55 Db.
Résistance au feu : Classement des plaques de plâtre en M1 pour les gaines techniques en 1e, 2e, 3e et
4e familles. Classement en M0 pour les IGH et les ERP. CF de traversée de 1h à 2h.
Le coupe-feu de traversée de la gaine technique est égal au degré coupe-feu du plancher traversé.
VIII.
CLOISONS ET BANQUETTES TECHNIQUES
PLACOSTIL :
Principe : même système que les cloisons placostil. Elles sont constituées d’une ossature placostil
périphérique double (rails R48, R70, R90) et d’une double ossature verticale solidarisée (montants
M487, M70, M90). Les parements sont formés de 2 ou 3plaques standard ou techniques. Le vide
intérieur peut être amorti par de la laine minérale.
Utilisation : dans les constructions neuves ou anciennes. Le vide de construction permet l’intégration
d’équipements techniques (conduits électriques, conduits de ventilation, collecteurs, gaines de reprise
d’air…).
Montants : Les montants doublés dos à dos sont reliés entre eux, à l’aide de vis, par des platines
métalliques en tôle d’acier galvanisé d’épaisseur 10mm placés entre les montants tous les 1,25m.
Isolation acoustique : de 44 à 62 Db.
Isolation thermique : de ½ h à 3h.
36
IX.
GENERALITES SUR LES DOUBLAGES
ELEMENTS DIVERS
Traitement des joints :
Enduit associé à une bande P.P.
Mortiers-adhésifs :
Composition : à base de plâtre répondant aux spécifications des normes relatives.
Sur mur intérieur, le collage peut être réalisé non seulement sur maçonnerie brute, mais aussi sur mur
enduit au plâtre en grattant la surface de l’enduit à l’endroit des plots.
Pare-vapeur :
Kraft aluminium ou kraft polyéthylène ou PVAC ou PV aluminium.
Le rôle du pare-vapeur est d’éliminer les risques de condensation dans l’épaisseur de l’isolant.
DISPOSITIONS PARTICULIERES
Points singuliers :
Plinthes et jonctions :
- les plinthes bois seront fixées par clouage en biais ou par collage.
- les plinthes en céramique seront collées avec les ciments-colles spéciaux.
- les jonctions entre les parements des panneaux et les huisseries de porte ou de fenêtres
s’effectuent de façon classique (encastrement, couvre-joint rapporté, ...).
Plomberie :
- un joint mastic doit être mis en œuvre au raccordement des bacs à douche et des baignoires
avec les parois verticales.
- un dispositif d’appui des appareils déformables (baignoires en acrylique,…) doit être mis en
œuvre sur la paroi pour éviter la déformation du joint précédent lors du fonctionnement de ces
appareils.
- une protection des traversées de paroi par fourreautage doit être effectuée et un joint mastic
entre les canalisations et les fourreaux doit être réalisé.
Le joint au raccordement entre le support et le receveur (bac à douche, baignoire) est réalisé par
l’entreprise de carrelage.
Fixations d’objets :
Les liaisons rigides (tuyauteries, ...) entre le mur et le parement du doublage seront proscrites.
- les objets légers pourront être fixés dans le parement du complexe dans la mesure où ils sont
d’un nombre limité.
- les charges jusqu’à 10 kg peuvent être fixées directement dans les plaques à l’aide de fixation
du type crochets X ou similaire, ou de chevilles spécialement adaptées à cet usage.
- les charges comprises entre 10 et 30 kg peuvent être fixées directement dans les plaques à
l’aide de chevilles à expansion ou à bascule en respectant un espacement minimal entre points
de fixation de 40 cm.
- la fixation d’objets lourds du côté maçonnerie ne pose pas de difficulté ; par contre du côté
complexe, il faudra prévoir des accrochages indépendants (lavabos et radiateurs sur socles, ...).
Dans les deux derniers cas, il convient de limiter ces charges à des valeurs égales à celles introduisant
un moment de renversement de 30 m.daN (équivalent à 30 kg.m) s’il s’agit de charge localisée (par
exemple : lavabo) ou 15 m.daN (équivalent à 15 kg.m) par mètre linéaire s’il s’agit de charge filante
(par exemple : étagère).
Pour la mise en place de la fixation, il y a risque de perforation de ces dernières si aucune précaution
37
n’est prise.
Emploi à la réalisation :
- par pose collée de doublages destinés à compléter ou à renforcer l’isolation thermique de
parois verticales en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes
- de parois de locaux classés « EB+ privatifs sous réserve du respect des dispositions prévues
dans le Dossier Technique et de l’utilisation de plaques hydrofugée de type H1.
Partie basse :
Cas des pièces classées EA (pose sur sol fini ou avec revêtement de sol mince) :
Il est rappelé que les complexes étant butés en tête, l’espace restant en pied doit être calfeutré
(bourrage par mousse polyuréthanne, laine minerale, etc.) avant la pose de la plinthe, soit à la mise en
œuvre du complexe, soit après mise en place de celui-ci. Le complexe est posé directement sur une
bande PSE (exemple Stisol Rouleau dans le schéma suivant, largeur 100 mm, épaisseur 5mm). Un
joint mastic souple est réalisé en pied avant la pose de la plinthe.
Cas des pièces humides EB (ou cas de pose avant exécution d’une chape ou revêtement de sol épais) :
Mise en œuvre avant exécution d’une chape :
Une protection des parements est nécessaire contre l’humidité et les sollicitations mécaniques.
Pièces humides et/ou dans lesquelles le revêtement de sol est lavable à l’eau :
Dans ces locaux, la partie basse des complexes doit être protégée contre l’humidité sur une hauteur
d’au moins 2 cm au-dessus du sol fini (pour fixer la plinthe dans de bonnes conditions). Les
complexes étant butés en tête, les dispositions en pied consistent à :
- soit arrêter la plaque à 2 cm au-dessus du sol fini
- soit disposer un relevé d’étanchéité dépassant le sol fini d’au moins 2 cm.
Coupe de conception : Placomur Ultra pass (une plaque standard)
Cas des locaux classés EB+ privatifs :
Conformément aux dispositions (norme), toutes les parois du local EB+ privatif doivent être réalisées
avec des plaques hydrofugées de type H1.
Le pied de doublage sera traité après calfeutrement par la mise en place d’un joint souple (de 5 à 10
mm d’épaisseur) sur la périphérie du local concerné.
Câbles et appareillage électriques :
Les boîtiers électriques peuvent être encastrés dans les plaques de parement, après percement, à l’aide
d’une scie cloche.
Dans le cas de saignée, les fonctions d’étanchéité à l’air et/ou d’isolation thermique sont à reconstituer
après intervention.
Si nécessaire, le logement des canalisations est ménagé dans l’isolant par découpe. En aucun cas cette
découpe ne doit excéder la moitié de l’épaisseur de l’isolant.
Dans le cas de Doublissimo, la découpe est facilitée par l’emploi d’un outil chauffant électrique : le
38
thermo-cutter.
Spécificité de DOUBLISSIMO :
Lorsque les câbles ne sont pas incorporés dans la maçonnerie, l’emplacement des câbles sera pris dans
l’épaisseur des plots de mortier-adhésif ; pour des câbles ou gaine d’épaisseur supérieure, le logement
est, si nécessaire, ménagé dans l’isolant par découpe. La découpe doit, dans ce cas, être limitée au plus
juste avec une tolérance en plus de 5 mm par rapport aux dimensions des gaines utilisées (pour
permettre d’éviter tout risque de contact rigide entre le support et le parement) et ne pas excéder la
moitié de l’épaisseur de l’isolant.
Les liaisons rigides (tuyauteries, ...) entre le mur et le parement de DOUBLISSIMO sont proscrites.
Performances :
Les performances acoustiques peuvent varier et être adaptées en faisant varier les épaisseurs de lame
d’air, de laine minérale, ainsi que le nombre de plaques.
Les plots de collage, la lame d’air et l’intégration d’équipements électriques ne doivent pas constituer
de ponts thermiques.
Etanchéité à l’air :
L’étanchéité à l’air ou à l’eau entre gros œuvre et menuiserie extérieure, ou gros œuvre et coffre de
volet roulant, est assurée indépendamment des doublages. Afin d’éviter les courants de convection, il
convient de veiller au bon ajustement des complexes sur les menuiseries extérieures et les coffres de
volets roulants. Dans le cas de maisons individuelles, l’étanchéité à l’air doit être assurée entre le
plafond et le mur extérieur par calfeutrement au mortier adhésif ou par traitement du joint.
Les dispositions à prendre en périphérie des menuiseries extérieures et des plafonds sont les mêmes
que ce soit pour les doublages mis en œuvre par collage ou vissage.
39
EXEMPLES DE DOUBLAGES
DOUBLISSIMO
Définition :
Complexes préfabriqués en usine destinés à compléter l’isolation thermique et acoustique de parois
verticales en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes.
Domaine d’application : utilisé sur des cloisons distributives, des murs séparatifs ou de façade et
d’une manière générale sur toute paroi autoporteuse.
Composants :
Isolant : isolant alvéolaire constitué de polystyrène expansé élastifié Ultra Th A par compression
(Référence : STISOL Db 32 de couleur grise).
Parement : plaques de parement en plâtre à bords amincis BA 13 de 12,5 mm d’épaisseur, revêtues
éventuellement sur une face d’un pare-vapeur.
Elles peuvent être de type : blanche pré-imprimée, résistance au feu améliorée, haute dureté,
hydrofugée ou encore M0 réaction au feu.
Caractéristiques dimensionnelles sont les suivantes :
- largeur courante des plaques de parement en plâtre : 1,20 m
- autres largeurs : 0,60 m et 0,90 m
- longueur : 2,40 m à 3,20 m
- épaisseur des plaques de parement en plâtre : 12,5 mm
- épaisseur de l’isolant : 40 à 120 mm
Pare vapeur : La plaque de parement en plâtre peut être revêtue sur une face d’un pare-vapeur.
Colles : Colle vinylique ou colle polyuréthanne.
Qualités et performances :
Informations techniques :
- plaques de parement en plâtre : classement de réaction au feu M1
- isolant : non hydrophile
- pour une épaisseur de l’isolant 13 +80 (en mm) et un mur support en béton (16cm) :
o RA = 58 Db mur nu et RA 68 = Db avec doublage
- résistance thermique (en m².K/W) : varie de 1,30 à 3,80 (dépend de l’épaisseur de l’isolant)
Mise en œuvre :
Collage par plots : 28 plots répartis sur 7 rangées de 4 plots de 10 cm de diamètre.
La mise en œuvre par vissage n’est pas autorisée pour le complexe Doublissimo.
Conditions de mise en œuvre :
On utilisera, de préférence, les complexes sans pare-vapeur. La paroi à doubler devra répondre aux
règles de qualité relatives à ce type d’ouvrage, notamment du point de vue résistance aux chocs.
Conditions préalables :
Conditions particulières d’emploi en amélioration de l’isolation acoustique d’une paroi :
Les complexes utilisés en doublage peuvent compléter l’isolement acoustique aux bruits aériens de
murs suffisants à tout autre point de vue, tant en aménagement de murs existants qu’en travaux neufs,
moyennant une étude préalable.
De même, il est rappelé que le niveau sonore perçu dans un local est fonction des puissances
rayonnées par chacune des surfaces qui le limitent.
L’étude acoustique doit donc porter, non seulement sur la paroi concernée, mais sur les autres parois
verticales et horizontales.
Le doublage DOUBLISSIMO limitera la puissance rayonnée par les parois verticales sur lesquelles il
sera mis en œuvre.
40
Etanchéité acoustique des murs à doubler :
Dans le cas des murs constitués de blocs élémentaires jointoyés (type briques ou blocs en béton), on
vérifiera préalablement que l’étanchéité à l’air indispensable est assurée par la présence d’un enduit
(plâtre ou ciment) sur au moins une face et d’un jointoyage soigné.
Les traversées du mur et du doublage par des canalisations, sont interdites.
Epaisseur minimale des parois supports :
En rénovation, pour répondre aux sollicitations mécaniques des chocs de corps mous la pose d’un
doublage DOUBLISSSIMO sur une face d’un mur séparatif entre deux locaux doit être réalisée sur les
épaisseurs minimales de parois maçonnées suivantes :
- briques pleines ou perforées : 10,5 cm
- briques creuses : 10 cm
- blocs en béton creux ou pleins : 10 cm
- carreaux de plâtre : 10 cm
- béton banché ou armé : 8 cm
Ces parois maçonnées devront, de par leur nature et leur épaisseur, faire l’objet de l’étude
préalablement citée pour répondre à une exigence acoustique spécifique.
PLACOMUR ULTRA PASS
Description :
Complexes préfabriqués et sandwiches destinés à compléter l’isolation thermique de parois verticales
en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes.
Composants :
- une plaque de parement en plâtre à bords amincis
- panneau isolant rigide de couleur grise de polystyrène expansé graphité Ultra Th spécial
comportant des rainures.
Rainures : verticales, parallèles et réalisées au pas de 240 mm (5 rainures par panneau) sur toute la
longueur du primitif et sur la face destinée à recevoir la plaque de parement.
Elles constituent des vides (voir détail d’une goulotte ci-dessous) de construction dans le volume isolé
pour permettre indifféremment, le passage de canalisations hydrauliques ou de gaines électriques.
Isolant : polystyrène expansé de couleur grise référencé ISSIMO 33.
Parement :
Plaques de parement en plâtre à bords amincis BA 13 de 12,5 mm d’épaisseur, revêtues
éventuellement sur une face d’un pare-vapeur. Elles répondent à toutes les spécifications.
Elles peuvent être de type : blanche pré imprimée (standard ou hydrofugée), résistance au feu
améliorée (M1), haute dureté, hydrofugée de type H1 ou encore de réaction au feu M0.
41
Caractéristiques dimensionnelles :
- largeur des plaques de parement en plâtre : 1,20 m
- longueur : 2,40 m à 3,20 m
- épaisseur des plaques de parement en plâtre : 12,5 mm
- épaisseur de l’isolant : 80 à 120 mm
Colles :
Colle vinylique ou colle polyuréthanne
Pare-vapeur : la plaque de plâtre peut être revêtue sur la face plan de collage d’un pare vapeur ; la face
du panneau de polystyrène expansé graphité rainuré est collée sur la plaque de parement en plâtre coté
plan de collage.
Domaine d’application :
- mis en œuvre que dans des locaux possédant un plénum ; les locaux sans plafond rapporté sont
exclu
- particulièrement recommandé pour les bâtiments d’habitation.
Destination :
PLACOMUR ULTRA PASS (e ≥ 80 mm) sans pare vapeur, marqués P2 : généralement destinés aux
murs en béton d’épaisseur inférieure à 15 cm et dont la résistance thermique est inférieure à 0,086
m².K/W.
Complexes PLACOMUR ULTRA PASS (e ≥ 80 mm) avec pare vapeur, marqués P3 : destinés aux
murs en maçonnerie ou en béton situés en zones très froides (température de base inférieure à – 15°C
ou en altitude supérieure ou égale à 600 m en zone H1), aux murs anciens ou de locaux dont la
destination rend nécessaire la présence d’un pare vapeur, conformément aux règles.
Performances :
- l’isolant de ces complexes est non hydrophile
- pouvoir calorifique de l’isolant supérieur : 39 MJ/kg
- résistance thermique (en m².K/W) : varie de 2,15 à 2,75 (dépend de l’épaisseur de l’isolant)
Pour une épaisseur de l’isolant 13 +80 (en mm) et un mur support en béton (16cm) :
RA = 58 Db mur nu et RA = 55 Db avec doublage.
Cette contre-performance tient compte de la présence des goulottes.
Mise en œuvre :
Classique pour ce genre de procédé : collage par plots au moyen d’un mortier adhésif.
La présence des goulottes destinées au passage de gaines entraîne une modification de l’ordre de
déroulement des tâches sur le chantier. La mise en œuvre des complexes Placomur Ultra Pass est
obligatoirement réalisée avant celle des plafonds. Après la mise en œuvre de l’ossature des plafonds,
les réseaux hydrauliques et les canalisations électriques sont “tirés” dans les réservations. Après le
passage des gaines, le calfeutrement au droit des percements est réalisé soit à l’aide du mortier adhésif,
soit à la mousse polyuréthanne. Les boîtiers électriques sont installés sans disposition particulière
(étanchéité à l’air).
Particularités de la mise en œuvre :
La longueur du panneau est déterminée en prenant en compte, si nécessaire, la réserve sol brut/sol fini,
la hauteur sous-plafond et la hauteur à réserver au dessus du plafond. La prolongation du doublage au
dessus du plafond permet d’isoler si nécessaire les parois périphériques. La pose du complexe avant le
plafond impose de fermer le vide entre l’arrière du panneau et la maçonnerie pour éviter la
communication avec l’air du plénum. Cette opération est réalisée avec un cordon continu de mortier
adhésif disposé en lieu et place des plots en partie haute et permet d’obtenir l’étanchéité à l’air sans
discontinuité.
42
Vue du complexe de doublage (plots de colle et cordon de MA)
Les goulottes réservées dans le complexe de doublage sont positionnées à entraxe 240 mm. Elles
peuvent être rapidement tracées et repérées par rapport au joint entre panneaux.
Les complexes Placomur® Ultra Pass se mettent en œuvre indifféremment sur sol brut ou sur sol fini.
Le nu intérieur du doublage est matérialisé au sol. Le nu intérieur des menuiseries extérieures est
généralement utilisé comme plan de référence.
Le traçage tient compte de l’épaisseur totale du complexe majorée de 10 mm environ (épaisseur du
mortier adhésif MA).
Vue du dessus : système de goulottes
Les canalisations d’eau sanitaire et de chauffage doivent être impérativement maintenues dans le
volume isolé. A cet effet les canalisations doivent cheminer sur l’extrados du plafond et pénétrer dans
le complexe de doublage par un percement réalisé au même niveau. L’isolation thermique est
positionnée au dessus de ces canalisations.
43
Cas des combles perdus :
Après passage des canalisations et avant fermeture du plafond :
- les goulottes utilisées sont obturées au mortier adhésif ou à la mousse polyuréthanne.
- les goulottes non utilisées sont obturées avec une bande de plaque de plâtre collée à plein et en
continuité sur toute la longueur de la tranche des panneaux au moyen d’un mortier adhésif.
Dans le cas d’un comble perdu, avec accès au dessus du plafond, il est possible de passer
ultérieurement de nouvelles canalisations et de modifier l’installation sans faire de démolition. Dans
cette éventualité les percements effectués dans la plaque de protection seront calfeutrés au mortier
adhésif.
X. TYPES D’ISOLANTS
Les isolants thermiques destinés à des parois opaques par plaques, panneaux ou rouleaux
manufacturés font l’objet de la certification ACERMI. Elle certifie une valeur de résistance thermique
R pour une épaisseur considérée. Elle propose aussi une classification des produits selon 5 critères,
dénommés ISOLE :
I:
propriétés mécaniques en compression (I1 à I5)
S:
comportement aux mouvements différentiels (S1 à S4)
O:
comportement à l’eau (O1 à O3)
L:
propriétés mécaniques utiles en cohésion et flexion (L1 à L4)
E:
perméance à la vapeur d’eau (E1 à E5)
Selon l’utilisation du produit on attend de celui-ci un certain niveau dans le classement, c’est-à-dire un
certain niveau pour chaque critère. Cela permet de définir si le produit est apte à l’emploi qu’on lui
destine.
MATERIAUX SYNTHETIQUES :
•
Polystyrène extrudé :
‐
Panneau en polystyrène extrudé à rainures et languettes périmétriques. Structure à pores
fermés lui assurant une meilleure résistance à la compression que le polystyrène expansé.
Utilisation : Destiné à l’isolation thermique des murs et plus particulièrement des
combles et des toitures de bâtiments industriels, agricoles ou d’habitation et d’entrepôts
frigorifiques. Convient parfaitement dans les cas où l’on exige une très faible
absorption d’eau, une très haute résistance à la compression et une bonne capacité
d’isolation thermique. Idéale pour l’isolation des murs creux, il absorbe l’humidité, ne
pourrit pas et ne se déforme pas. Il évite aussi les ponts thermiques grâce aux rainures et
languettes.
Caractéristiques :
Conductivité
Résistance thermique
thermique λ en R en (m²K/W)
W/Mk
0.029
De 1.25 (pour une
épaisseur de 40mm)
à 2.30 (pour une
épaisseur de 80mm)
Epaisseur
(mm)
Réaction
au feu
De 40 à M1
80
Sensibilité
Classement ISOLE
à
l’humidité
imperméable I5 ; S1 ; O3 ; L4 ;
E3 (ép 2 à 6 cm)
ou
I5 ; S1 ; O3 ; L4 ;E
4 (ép 6 à 14 cm)
Pose : Par collage au mortier.
44
• Polystyrène expansé :
Principe : Composé à 98% d’air (structure cellulaire à pores ouverts qui emprisonne
l’air pour créer l’isolation).
Utilisation : Pour tous types de bâtiments (ERP, bâtiments scolaires ou industriels…). En construction
neuve ou réhabilitation.
Caractéristiques : Isolant très léger, Rigide, d’une haute résistance mécanique et résistance à
l’humidité, facile à poser et économique. Isolation thermique très bonne mais isolation acoustique
relativement faible.
Résistance thermique Epaisseur
R (m².K/W)
(mm)
De 1.55 à 3.15
De 60
120
Conductivité
thermique λ en
W/Mk
à 0.037
Réaction
au feu
Sensibilité
l’humidité
M1
imperméable
à Classement
ISOLE
I>4 ;
O>3 ;
E>3
S>2
L>4
Exemple de performances acoustiques pour une contre-cloison en carreaux de plâtre avec un isolant en
polystyrène expansé de type KNAUF Therm Mur 38 :
Pour améliorer les performances thermiques on peut augmenter la densité du matériau, ce qui permet
de diminuer la conductivité thermique ou incorporer du graphite à la surface des billes, ce qui réduit
les transferts d’énergie par rayonnement, ou encore enfin, augmenter l’épaisseur de l’isolant.
Pose : Par collage au mortier et finition par bandes à joint.
• Mousse de polyuréthanne :
Principe : Isolant alvéolaire composé de fines cellules emmagasinant un gaz à faible
conductivité thermique.
Utilisation : La mousse de polyuréthane est très utilisée dans le bâtiment et l’industrie.
Caractéristiques :
Epaisseur Conductivité thermique λ en Résistance thermique Tenue au feu
W/Mk
R en m²K/W
70 mm
0.023
3
Cs2 d0 (en principe, mais
dépend aussi de la nature
du parement)
‐
‐
Les panneaux en polyuréthane nécessitent une épaisseur plus faible que les autres isolants
classiques pour une même résistance thermique.
La mousse de polyuréthane possède aussi une grande résistance mécanique due à sa densité
élevée.
45
‐
En fonction de la nature du parement, le panneau de doublage à base de mousse de
polyuréthane peut posséder différentes qualités : imperméable à la vapeur d’eau avec un
parement en kraft ; résistant au poinçonnement avec de l’aluminium.
Pose : Par collage.
ISOLANTS MINCES REFLECHISSANTS :
•
Isolant mince réfléchissant :
Principe : isolant constitué de 2 films extérieurs polyester métallisés armés traités
anti-UV (thermoréflécteurs), de 3 ouates polyester hydrofuge 300 g/m² et de 2
feuilles polyester métallisées 20 microns.
Utilisation : Isolation thermique de combles et cloisons.
Caractéristiques :
Epaisseur Conductivité Résistance
thermique λ thermique
en W/Mk
30mm
0.04
2
Performance Performance acoustique Réaction
acoustique de de l’isolant en doublage au feu
l’isolant seul de mur avec un parement
de 13mm
7Dba
40 Dba
M1
Principales qualités : hydrophobe ; imputrescible ; anallergique ; gain de volume habitable ; évite la
surchauffe en été. Par contre l’isolant ne doit pas être posé à proximité d’une source de chaleur.
Toutefois, un rapport du CSTB remet en cause les performances thermiques de cet isolant.
Pose : Dans les combles, le thermo-réflecteur se pose par agrafage sur les chevrons, soit par
l’intérieur, soit par l’extérieur. En cas de pose sur les chevrons, il faut réaliser un contre-littelage de
lambourdes afin de ménager une lame d’air ventilée à l’extérieur. En doublage de mur, l’isolant
réflechissant se pose sur un liteaunage préalablement vissé sur le mur. On veillera également à laisser
une lame d’air inerte entre le produit et le parement final. Points à respecter lors de la pose :
1. Respecter de part et d’autre de l’isolant une lame d’air de 20mm entre le support à isoler et
l’isolant et entre l’isolant et la finition. En couverture, réserver un espace ventilé de 20 mm au
minimum entre la face inférieure du liteau de support de couverture et l’isolant.
2. Tendre correctement l’isolant et l’agrafer en périphérie tous les 50 mm au minimum sur un
support bois (chevron, solive, entretoise, etc). Utiliser des agrafes galvanisées ou inox de 14
mm au minimum, 20 mm idéalement.
3. Aux jonctions, réaliser un recouvrement des lés sur 50 à 100 mm et agrafer le 1er lé sur le 2e
tous les 50 mm minimum sur ces mêmes supports.
4. Recouvrir les jonctions avec un adhésif spécial et idéalement, fixer un tasseau pour parfaire
l’étanchéité.
5. En périphérie de l’isolation, réaliser un retour d’isolant de 50 mm au minimum. Si
possible, bloquer l’isolant avec un tasseau.
FIBRES MINERALES ET VEGETALES :
•
-
Laine de verre :
Panneau semi-rigide en laine de verre à dérouler, de forte résistance
thermique, revêtu d’un pare-vapeur surfacé aluminium sur la face
intérieure.
46
Utilisation : Pour l’isolation thermo-acoustique des contre-cloisons à ossature métallique. Locaux à
faible ou moyenne hygrométrie (maisons, chambres d’hôtel, bureaux, hôpitaux…).
Caractéristiques : L’humidité diminue les performances thermiques de l’isolant, c’est pourquoi on
utilise un pare-vapeur kraft aluminium de faible émissivité qui améliore les performances thermiques
de l’isolant et le calfeutrement (en effet). Ce procédé associe une lame d’air non ventilée entre la
surface aluminium et la plaque de plâtre (BA 13…).
Classification Conductivité Résistance
feu
thermique λ thermique
en W/Mk
R
en
(m²K/W)
F
0.032
De 1.85 à
3.15
Epaisseur Longueur largeur Perméabilité
(mm)
à la vapeur
d’eau
du
pare-vapeur
De 60 à 5.40
1.20
Z1
100
Classement
ISOLE
I1 ; S4 ; O2 ;
L2 ; E3
Pose : En plus des rails et des montants (implantés tous les 0.6m maximum) de la cloison placostil,
pose d’une fourrure intermédiaire horizontale à 1.36m du sol et d’entretoises.
L’isolant est découpé de la hauteur de la cloison plus 1 cm. Il est embroché sur les entretoises, les
panneaux bord à bord. En milieu très froid on peut jointoyer les panneaux à l’aide d’un ruban adhésif
pour un meilleur calfeutrement.
Une rosace est ensuite vissée sur la partie émergente de l’entretoise sans comprimer l’isolant.
-
Panneau semi-rigide en laine de verre teintée noire dans la masse, revêtu d’un
voile confort de pose. Possède des performances acoustiques élevées pour
une faible épaisseur d’isolant.
Utilisation : sur cloisons à ossature métallique et plaque de plâtre ou carreau de plâtre et sur cloisons
alvéolaires déjà existantes. Idéal en réhabilitation et en locaux occupés. Conseillé pour réduire les
bruits aériens intérieurs (TV, radio, voix) qui se propagent principalement par la paroi séparant deux
pièces.
Caractéristiques : Performances acoustiques élevées pour une faible épaisseur : épaisseur inférieure à
5cm parements compris pour un isolant de 28mm seulement.
47
Classification
feu
λ (W/(M.K))
A2-s1,d0
0.035
Résistance
Epaisseur
thermique R
en (m²K/W)
De 0.80 à 0.28 m
3.40
Longueur
largeur
Absorption
d’eau
à
court terme
<1 kg/m² en
24 h
De 8.50 à 1.20m
13.50m
Type de cloison
Cloison alvéolaire (parement Cloison en carreaux de plâtre ;
BA13) ; épaisseur 50mm
épaisseur 70mm
Bruits aériens avec support seul 28 (-1 ;-2) Db
32 (0 ;-2) Db
(Rw)
Bruits aériens avec l’isolant 44 (-4 ;-10) Db
52 (-2 ;-8) Db
(Rw)
-
Laine de verre soufflée.
Utilisation : Surtout pour l’isolation des combles perdus.
Caractéristiques : grandes performances thermiques. Elle permet d’obtenir un
isolant continu sans joint et de couverture uniforme même sur les surfaces
irrégulières. Epaisseur très variable. Elle remplit toutes les craques et tous les joints de la structure
éliminant ainsi, et de manière définitive, les ponts thermiques.
Résistance
Isolation
thermique R en acoustique
(m²K/W)
2à3
aucune
Pare-air
Pare-vapeur
Résiste
à Résistance
l’humidité
au feu
nul
nul
oui
oui
Pose : Insufflée sous pression.
•
‐
Laine de roche :
Panneau en laine de roche nue.
Utilisation : Pour cloisons en locaux tertiaires et industriels.
Caractéristiques : Réaction au feu répondant aux exigences réglementaires de la sécurité incendie
dans les bâtiments tertiaires, ERP et IGH et bonnes performances thermiques. Adaptable sur tous les
types de cloison.
Classification
feu
A1
•
λ (W/(M.K))
Epaisseur
0.039
De 0.40
0.50 m
Longueur
à 1.35m
largeur
0.60m
Résistance
thermique R
1 à 1.25
m²K/W
Isolant Metisse
Principe : A base de fibres textiles recyclées thermoliées. Composé de textile (coton
70, de laine, d’acrylique) et de 15% de polyester (liant).
Utilisation : Pour l’isolation thermo-acoustique des cloisons, murs, planchers et
toitures.
48
Caractéristiques :
Résistance
Conductivité thermique
Résistance
R
en au feu
thermique
(m²K/W)
1.28 à 5.13
Rouleaux λ=0.039
Panneaux
Epaisseur
Longueur Largeur Traitement
M4 ou M1
si associé à De 50 à De 8 à
0.6m
une plaque 100mm
10m
de gypse.
De 50 à
200mm
1.2m
-Traitement
contre les
insectes et les
moisissures
/champignons
-Traitement
ignifuge
(uniquement
sur demande)
0.6m
Pose : pour l’isolation des murs :
•
Chanvre :
Principe : Isolant naturel à forte performance thermique et acoustique. C’est
principalement la chènevotte, écorce de la tige du chanvre qui est utilisée pour
l’isolation. Trop sensible à l’humidité et peu résistante au feu, la chènevotte est
obligatoirement traitée avec d’autres matériaux lors de son conditionnement pour
améliorer sa résistance aux flammes.
Utilisation : Elle varie en fonction de la forme du chanvre :
49
‐
‐
‐
‐
La laine de chanvre, en rouleau de 10m, de 0.60 m de large pour 80 à 100mm d’épaisseur, est
utilisée pour les toitures et les combles.
Les panneaux de laine, semi-rigides, épais de 40mm, d’une longueur de 1m35 et d’une largeur
de 0,60m sont conseillés pour les éléments avec ossature où ils s’installent aisément.
La filasse, disposée en vrac s’utilise pour le remplissage manuel ou se mélange avec du béton
de chaux pour l’armer et le rendre plus isolant.
Les fibres stabilisées et traitées au silicate permettent également une utilisation en vrac et un
déversement manuel du chanvre. Si elles offrent la meilleure résistance au feu, leur coefficient
thermique est moins intéressant et leur plus prix plus élevé que les autres types de
conditionnements.
Caractéristiques :
Conductivité
Résistance
Epaisseur
thermique λ en thermique R en
W/Mk
m²K/W
0.039
De 2 à 4.3
De 80 à 180mm
Réaction au feu
D
Pose : Par agrafage. Pose d’un pare vapeur sur l’isolant conseillée. Aménager une lame d’air ventilée
entre l’isolant et la couverture.
•
Laine de bois :
Principe : Panneau isolant rigide en fibres de bois liées par la lignine de bois.
Matériau naturel constituant le meilleur isolant sur le marché, à l’heure actuelle.
Utilisation : Isolation des combles et des murs. Permet une protection efficace
contre les chaleurs estivales.
Caractéristiques :
Conductivité thermique Résistance thermique Epaisseur en mm
λ en W/Mk
R en m²K/W
0.040
0.5 à 4
De 20 à 160
Classement au feu
E
MATERIAUX RENOUVELABLES :
•
Liège :
Principe : Isolant naturel et très léger. Existe en panneaux ou en granulés.
Utilisation : Isolation thermique et acoustique pour les combles, toitures, cloisons et
contre-cloisons.
Caractéristiques :
Format
Panneaux
Granulés
Epaisseurs
courantes
1x0.5m
20 à 80mm
4/16 mm ou
4/8mm
Classement
Conductivité
Résistance
feu
thermique λ en thermique
W/Mk
R
en
m²K/W
0.5 à 2
E (M2)
0.035 à 0.049
0.042
au
Pose : panneaux : cloués, vissés, collés avec de la colle à liège ou à plâtre. En vrac : pose insufflée ou
manuelle.
50
•
Ouate de cellulose :
Principe : Fabriquée à partir de journaux recyclés ou des coupes de papier
neuf d’imprimerie. La ouate de cellulose est commercialisée soit en flocons
pour une utilisation en vrac (par déversement ou insufflation), soit sous la
forme de panneaux isolants semi-rigides.
Utilisation : Isolation thermique écologique, optimale été comme hiver,
utilisée pour les murs et les combles perdues.
Caractéristiques :
Résistance thermique
R en m²K/W
4.76 pour 20 cm
d’isolant
Conductivité thermique Réaction au feu
λ en W/Mk
En vrac : 0.038
M1
Panneau : 0.040
Epaisseur en cm
Sous combles : 23,7
Sur mur : 12.3
La ouate de cellulose permet un confort et une isolation supérieurs à ceux offert par la laine de
verre. En effet, elle permet d’économiser 26,4% d’énergie par rapport à la laine de verre. L’autre point
fort de la ouate de cellulose est qu’elle propose une capacité thermique 6 fois supérieure en été. Les
tests ont ainsi révélés que l’isolation en ouate de cellulose évite les surchauffes estivales.
Par contre, à long terme, la cellulose utilisée en vrac est susceptible de se tasser, altérant ses
performances.
Pose : La cellulose en vrac est conditionnée dans des sacs. Elle est le plus souvent insufflée à l’aide
d’une machine spéciale. Elle permet l’isolation des toitures et des murs creux. Pour la pose, les
fabricants conseillent le port d’un masque antipoussières. La cellulose en insufflage des rampants
nécessite la présence d’un pare pluie, si possible en fibres de bois et la mise en place de caissons
étanches réalisés en frein vapeur. Lla très petite taille de ses particules lui permet de s’infiltrer dans les
moindres interstices garantissant une homogénéité parfaite et permettant ainsi de résoudre les
problèmes de ponts thermiques sous toiture.
Lorsqu’elle est sous forme de panneaux semi-rigides, la cellulose est collée sur un support rigide facile
à découper. Les panneaux offrent une grande flexibilité puisque les plaques se compressent facilement
(jusqu’aux 2/3 de leur volume). L’isolation par panneaux semi-rigides s’adapte à toutes les formes et
se laisse facilement caler entre les chevrons d’une toiture ou les montants d’une cloison.
51
SYNTHESE COMPARATIVE DES ISOLANTS :
Classement des isolants en fonction de leur performance thermique et de leur coût :
Source : CNIDEP 2006
L’épaisseur d’isolant doit être plus importante dans les combles que pour les murs car les
transferts thermiques sont plus importants verticalement qu’horizontalement, comme on peut le voir
sur le schéma suivant. C’est d’ailleurs pourquoi l’ADEME préconise un isolant ayant une résistance
thermique de 4,35 pour les combles.
Par ailleurs, en règle générale, les isolants synthétiques (polystyrène, polyuréthane…) ne
permettent pas une bonne régulation de la température en été à moins d’augmenter de façon exagérée
les épaisseurs d’isolant.
En fin, pour conclure sur les isolants, voici un tableau récapitulatif des isolants à éviter en
fonction des qualités requises :
52
Source :Ideesmaison.com
53
4. DIAGRAMME DE GANTT
DIAGRAMME GENERAL
CLOISON PLACOPAN
CLOISON PLACOSTIL
CLOISON EN CARREAUX DE PLATRE
54
CLOISON DE DOUBLAGE
CONTRE-CLOISON
55
5.PLAN DE QUALITE
56
57
58
59
60
61
62
6.PPSPS
63
IDENTIFICATION DES
RISQUES
- chute de plaque
- projection d’enduit
- clouage des plaques et
montants
EVALUATION DES
RISQUES
- écrasement
- salissures
- vibrations manubrachiales
Les équipements
de travail
EQUIPEMENTS ET
CONDITIONS DE
TRAVAIL
ACTIONS À METTRE EN
ŒUVRE
ILLUSTRATION DE SITUATION
A RISQUE
(réponse(s) aux risques
évalués)
- port des chaussures de sécurité
- port de la blouse
- outil à manche ergonomique,
changer d’outil d’un jour à
l’autre et utiliser les vis
adaptées
- détérioration des cloisons
- dégradations des peintures - éviter tous mouvements
- déplacements dans l’espace où en cas de rénovation
déplacés ou inutiles et prévoir
le sol est recouvert de poussière - chute
le matériel nécessaire
Les lieux de
de plâtre
- faire attention quand on
travail
- travail sur escabeau ou échelle
manipule les conduits
et déplacements
d’importante longueur (>3m)
- sécuriser les escabeaux
Durée du travail
- 6 à 8h
- fatigue
- respecter le temps de travail et
faire des pauses
64
- transport des plaques
SITUATIONS DE
TRAVAIL
PARTICULIÈRES
- coupure
- douleur dorsale
- dépassement
Manutention de
charges
- inhalation de particules de
- poussières lors du travail du
plâtre ou poussières
plâtre (projection)
- poussières diverses et variés du - aveuglement
chantier
- port du masque (FFP2 ou 3)
- ventilation correcte
- humidification (sols et
matériaux)
- port de lunettes de protection
- cagoule si nécessaire
- pose de panneaux de laine de
verre pour l’isolation
- port de gants
- port du masque
- utiliser laine non friables et
entourée d’un film cellulosique
Exposition aux
poussières
Expositions à la
laine de verre
- port des chaussures de sécurité
- port de gants de travail
- se faire aider ou utiliser un
transporteur de plaques
- livraison en étages par les
fenêtres
- contact et inhalation des
fibres de verre
65
- pose de panneaux de laine de
roche pour l’isolation
- contact direct avec la peau - port des gants
(démangeaisons passagères, - découper à l’aide d’un couteau
plutôt qu’avec une scie
rougeurs) et les yeux
- port de lunettes de protection
(picotement passager et
- port d’un masque
inflammation)
- inhalation des fibres de
roche : picotement de la
gorge et des muqueuses
nasales
- collage de doublage
- contact avec les yeux :
irritation
Expositions à la
laine de roche
- port de gants
- port de lunettes
Mortiers adhésifs
Colles
- collage de plaque, de doublage - collage accidentel de la
peau
- contact avec les yeux
- risque d’inflammation
pour beaucoup de colles
- toxicité
- port de gant
- suivre les conseils d'utilisation
précisés par le fabricant
- ventilation correcte (surtout
avec les colles solvantées).
66
- en cas d’utilisation de gros
cutters, de rails métalliques,
couteaux, scies etc.
LA SECURITE DES
LIEUX DE TRAVAIL
- risques de coupures
- trousse de secours
Matériel de
secours
- utilisation de prises de courant - électrisation par contact
indirect
Sécurité dans les pour appareillage portatif
locaux
- dispositif de protection
(différentiel)
- arrêt d’urgence de
l’alimentation
- vision difficile et perturbée
- appareil à laser
- vue mise en danger,
fatiguée et approximative
- éclairage approprié
- éviter de s’exposer face au
laser et éteindre après
utilisation
- utilisation d’appareils
électroportatifs
- ouïe fatiguée et fragilisée - cas des rainureuses :
(réverbération dans pièce utilisation de casque
anti-bruit
vide)
indication du sonomètre :
vissage électrique : 97 à
100 dB en butée à côté de
l'oreille du plaquiste
Eclairage -Laser
Bruit
67
- pas de coordinateur sur les
petits chantiers
- problème de la
déresponsabilisation de
chacun vis-à-vis de la tenue
générale du
chantier
- respecter les règles comme sur
un chantier important (règles
données par le PPSPS en
général)
- bâtiments non chauffés, non
isolés
- dépassement (retard)
- prendre froid
- vêtements adaptés
- chauffage de chantier
- saletés suite aux travaux
- matériel non rangé
- déchets
- chutes de plâtre laissées par
terre
- aspect des sols négligé
- parois marquées par le
traçage
- chutes ou glissades
- balayage
- gommage des traçages
- ramassage des déchets et
autres éléments mal non rangés
Coordination
santé - sécurité
Conditions
climatiques
AMENAGEMENT ET
HYGIENE DES LIEUX
DE TRAVAIL
Nettoyage des
locaux
- perforer des gaines ou conduits - fuites d’eau, diffusions de - avoir un détecteur de métaux
- laisser des fils suspendus
gaz, etc.
Électricité /
Plomberie
COACTIVITÉ
- non prise en compte du risque - poussières, bruit
Multiplication du
encouru
- chute d’outils,
nombre
- exposition difficilement
matériaux,...
d’intervenants
évitable
- se tenir au courant des
activités en cours
68
7.MISE EN ŒUVRE
AVANT MONTAGE DES CLOISONS
•
•
IMPLANTATION
ET TRACAGE
•
•
•
À l'emplacement choisi pour
l'implantation de la cloison,
rechercher les cheminements
d'éventuels câbles électriques et
tuyauteries et en reporter la trace
sur le sol, le plafond et les murs.
Suspendre un fil à plomb au
marquage et tracer sur le mur une
ligne jusqu’au plafond, le long du
fil à plomb.
Sur l'emplacement du raccord entre
un des parements de la future
cloison et le plafond, piquer une
pointe dans ce dernier. Repérer et
tracer le raccord plafond/cloison
opposé. Tendre un cordeau traceur
entre les deux points. Rechercher
avec le détecteur l'emplacement des
solives.
Le traçage doit être de la largeur
totale de la cloison.
Repérer au sol les huisseries.
CLOISON PLACOPAN
IMPLANTATION
ET TRACAGE
POSE DES
SEMELLES EN
LOCAUX EA
Le traçage est décalé de l’épaisseur des
parements pour matérialiser l’emplacement
des rails.
Sur dalle béton finie :
• chape incorporée : fixation directe
des semelles par pistoscellement
ou clouage par pointe acier.
• chape rapportée adhérente ou
chape flottante : fixation par
chevillage ou collage (colle à base
de caoutchouc synthétique :
chlorure de butadiène,
polychloroprène).
Sur dalle béton brute :
• Protection des semelles et du pied
des panneaux par un film
polyéthylène d’épaisseur minimum
100 μ et de largeur suffisante pour
dépasser, après relevé, le niveau du
sol fini d’au moins 20 mm.
• Fixation des semelles et de la
protection par chevillage,
0,60 m
69
pistoscellement ou clouage par
pointe acier.
Sur plancher bois :
• Fixation par vissage ou clouage
Sur revêtement de sol mince :
• Fixation par chevillage
• revêtement de sol plastique mince
collé sur dalle pleine : fixation par
chevillage, pistoscellement ou
clouage par pointe acier.
• sol mince en carrelage collé :
fixation par chevillage ou par
collage en continu.
POSE DES
SEMELLES EN
LOCAUX EB+ ET
EB+ PRIVATIFS
POSE DES RAILS
HAUTS
•
interposition sous les semelles
d'un profilé plastique en forme de
U, sur sol fini, ou d'un film de
polyéthylène d'épaisseur
minimum 100 μ, sur sol fini ou
brut. La largeur du film doit être
suffisante pour protéger la semelle
sur une hauteur d'au moins 20 mm
au-dessus du sol fini.
• Etanchéité à l’eau : pose de
deux cordons de joint mastic
parallèles au bord de la semelle ou
par un joint central en bande de
mousse imprégnée disposés de
façon à être en contact direct avec
le sol. Dans le cas de revêtement
de sol et plinthe soudés ou de
revêtement de sol relevé, aucune
disposition particulière n'est
nécessaire.
• Interruption des semelles au droit
des huisseries sauf en cas de mise
en oeuvre sur dalle brute. La
première fixation doit se trouver à
20 cm maximum de l’extrémité
des semelles.
Sous dalle béton :
• Fixation des rails hauts par
chevillage, pistoscellement,
clouage par pointe acier ou collage
en continu.
70
POSE DES RAILS
DE DEPART
POSE DES
PANNEAUX
PLACOPAN
Sous plancher à poutrelle et corps
creux :
• plancher brut : fixation des rails
par chevillage dans les corps creux
(chevilles spéciales pour matériaux
creux) ou par collage en continu.
• plancher enduit : fixation des rails
par collage en continu.
Sous plafond en plaques de plâtre :
• Fixation des rails hauts par vissage
au droit de l’ossature du plafond
(cloison perpendiculaire aux lignes
d’ossatures), par chevillage
(chevilles spéciales pour plaques
de plâtre) ou par collage en
continu.
• Fixation des rails de départ à mihauteur de la cloison. Leur
longueur est égale ou supérieure au
1/3 de la hauteur sous plafond.
• Lorsque le rail ne descend pas
jusqu’au sol, une clavette de
guidage (longueur 200 mm) est
fixée sur la semelle au départ de la
cloison.
Sur mur brut :
• Fixation des rails de départ par
chevillage, pistoscellement,
clouage par pointe acier ou collage
en continu, en fonction de la nature
du support (béton, parpaing,
brique, béton cellulaire…).
Sur mur en plaque de plâtre :
• Fixation par chevillage (chevilles
spéciales pour plaques de plâtre)
ou par collage en continu.
•
•
•
•
Recoupe éventuelle des panneaux
(hauteur sous plafond moins
l’épaisseur de la semelle).
Dégarnir la rangée supérieure
d’alvéoles en tenant compte du
passage éventuel de gaines
électriques ou de canalisations.
En partie courante, les panneaux
sont emboîtés sur le rail haut,
posés sur la semelle et glissés sur
la semelle pour être emboîtés sur le
rail de départ.
Jonction entre panneaux et avec le
sol :
◊ 3 clavettes (longueur 200
mm) pour des cloisons de
71
◊
2,50 m de hauteur
maximum (2 clavettes
réparties sur la hauteur et 1
fixée sur la semelle),
4 clavettes (longueur 200
mm) pour les cloisons de
hauteur supérieure à 2,50
m (3 clavettes réparties sur
la hauteur et 1 fixée sur la
semelle).
Fermeture aveugle entre murs :
• “fermeture” par l’intermédiaire
d’un panneau disposé en partie
courante.
• En partie basse des panneaux
adjacents, les clavettes fixées sur la
semelle sont complètement
encastrées.
• Trois clavettes sont incorporées de
chaque coté du panneau de
fermeture. Faire un trait de scie du
côté du panneau où sont posées les
clavettes.
• Après mise en place de ce panneau
dans sa réservation, les clavettes
sont chassées, à l’aide d’une
grande pointe coulissant dans les
traits de scie, dans les panneaux
adjacents avant d’être fixées par
vissage ou clouage.
Jonction en L :
• Encastrer verticalement 3 clavettes
réparties sur la hauteur (ou un
potelet) dans le 1er panneau puis
visser un rail de départ sur le côté
du panneau ;
• Fixer une clavette de liaison sur la
semelle ;
• Après découpe de la plaque,
encastrer le 2ème panneau et visser.
Jonction en T :
• Un rail de départ est fixé soit par
vissage (ou clouage) sur les
clavettes de jonction, soit par
chevillage (chevilles spéciales
pour plaques de plâtre), soit par
collage en continu.
72
ENCASTREMENT
•
•
MISE EN ŒUVRE
DES HUISSERIES
Les huisseries et les
impostes sont posés
à l’avancement
•
•
•
•
RACCORDEMENT
•
•
•
incorporation des canalisations
après préparation du passage dans
le réseau de l’âme, suivant le tracé
prévu (de préférence à
l’avancement). Une “cheminée”
centrale est ménagée à cet effet
dans les panneaux.
la largeur du délardage du réseau
ne doit pas excéder 150 mm et se
situer de préférence en milieu de
panneau.
Les montants sont vissés sur 3
clavettes (ou 1 potelet de longueur
minimale 2 m) disposées et fixées
verticalement dans chaque
panneau.
Un potelet de longueur égale à la
largeur de l’huisserie, vissé sur la
traverse haute, reçoit l’imposte.
L’imposte est emboîtée et glissée
sur la traverse haute. Une clavette
disposée de chaque côté de
l’imposte et à mi-hauteur assure la
liaison avec les panneaux
adjacents.
Pour les huisseries de largeur de
passage supérieure à 0,90 m, la
longueur du potelet devra être
supérieure à la largeur de
l'huisserie pour permettre
l'encastrement d'au moins 20 cm
dans chacun des panneaux
adjacents et la fixation par 2 vis ou
clous sur ces panneaux.
Les cloisons sont réalisées
directement sous les plafonds
filants et sur les doublages filants.
Les plafonds doivent être
interrompus au droit des cloisons
double placopan et au droit des
gaines techniques.
les doublages doivent être
interrompus au droit des cloisons
double placopan et au droit des
gaines techniques.
huisseries
adjacentes avec imposte filante
73
CLOISON PLACOSTIL
POSE DES RAILS
BAS
•
Couper les rails à la bonne
dimension à l’aide d’une scie
circulaire ou d’une pince coupante.
•
Fixation mécanique des rails au sol.
Le type de fixation doit être adapté
à la nature du support
(pistoscellement, clouage,
chevillage…voir mise en œuvre
placopan).
Les rails et leurs protections sont
fixés simultanément.
•
POSE DES RAILS
HAUTS
•
En cas de fixations sous plafond en
plaques de plâtre, les rails sont
vissés dans l’ossature du plafond ou
chevillés dans les plaques.
POSE DES
MONTANTS
•
Pour déterminer la taille des
montants, mesurer la distance entre
le rail du haut et celui du bas puis
retirer 1 cm.
Emboîter dans les rails les
montants coupés à la bonne
dimension.
Les montants de départ sont fixés
mécaniquement sur les parois
verticales.
•
•
POSE DES
HUISSERIES ET
RENFORTS
•
•
•
Placer les portes, en alignant leurs
montants aux ossatures.
Fixez un rail sur la traverse haute de
l’huisserie après l’avoir découpé et
plié à longueur.
Solidarisez par vissage avec les
montants métalliques situés de part
et d’autre de l’huisserie. Les
huisseries sont fixées en quatre
points, sur la hauteur.
74
POSE DES
PLAQUES
Pour une cloison simple plaque :
• Couper les plaques soit au cutter
soit à la scie égoïne à la hauteur
sous plafond moins 1 cm.
• Placer la plaque en commençant par
le bas. Placer des cales au-dessous
afin de laisser 1 cm de vide qui
protègera la cloison contre
l’humidité. Elles doivent être
jointives au plafond ;
• Les joints doivent tomber sur les
montants de façon bien centrée afin
de faciliter le vissage et ils doivent
être alternés d’une face à l’autre de
la cloison.
• Visser les plaques sur les montants
à l’aide de vis à plaques de plâtre
tous les 30 cm maxi et à 1 cm du
bord des plaques. Dans le cas de
montants doubles, visser
alternativement sur chaque montant.
• Incorporer les canalisations,
l’isolant ou les renforts avant de
visser les plaques du 2ème côté. Pour
laisser passer les fils et boîtiers
électriques, utilisez une scie cloche.
• De l’autre côté, placez de la laine
minérale. La largeur des découpes
sera de 1 cm supérieure à la largeur
réelle.
• Visser les plaques de l’autre côté en
décalant les joints par rapport à
ceux du premier côté et décaler les
vis afin qu’elles ne rencontrent pas
les premières.
• Lorsque la hauteur sous plafond est
supérieure à la longueur des
plaques, les joints horizontaux
doivent être décalés sur un même
parement et d’un parement à l’autre.
Pour une cloison double plaques :
• Fixer la 2ème épaisseur de plaque
tous les 30 cm maxi en décalant les
joints par rapport à la 1ère épaisseur.
75
Pour un local EB+ privatif :
Avec des plaques hydrofuges :
• Protéger les pieds des cloisons par 2
lignes de joint en mastic, placés sur
les côtés ou par un joint en bande de
mousse imprégnée, placée au centre
sous le rail.
• Sur sol brut compléter l’étanchéité
par un film polyéthylène 100µm.
Avec des plaques standard :
• Appliquer au rouleau une souscouche de protection étanche sur
toute la surface à carreler et derrière
le bac à douche et/ou baignoire.
• Poser une bande d’étanchéité à la
jonction sol/mur tout autour de la
pièce sur une largeur de 30 cm au
sol et remontée de 10 cm au mur et
dans les angles derrière le bac à
douche et la baignoire.
• Appliquer au rouleau une 2ème
couche de protection à l’eau
perpendiculaire après séchage de la
1ère.
Pour un local EB+ collectif :
• Même principe qu’en local EB +
privatif avec plaques standard, mais
cette fois appliqué à des plaques
hydrofuges.
PREPARATION
IMPLANTATION
DES HUISSERIES
POSE DU 1ER
RANG DE
CARREAUX
CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE
• Pour que les carreaux adhèrent
mieux aux murs, piquer les
supports déjà enduits ou peints.
• Poser du côté intérieur au montage
et à chaque extrémité de la cloison,
tous les 2 m environ, des règles à
vérin pour vérifier l’alignement des
carreaux.
• Caler les huisseries des portes et les
maintenir ainsi provisoirement.
• Vérifier l’aplomb des huisseries.
• Pour amortir les chocs, placer une
bande résiliente en haut de
l’huisserie et en retombée sur 20
cm de chaque côté.
• Préparer la colle.
• Pour éviter les remontées
d’humidité, poser une semelle PVC
en U, fixée à l’aide d’un mastic.
• Afin d'effectuer la liaison avec les
76
•
•
•
POSE DES
RANGS
SUIVANTS
•
•
•
•
•
•
•
JONCTION EN L
OU EN T
huisseries, visser une patte de
scellement dans le bâti en laissant
un espace de 1cm avec la semelle,
ceci afin que la colle puisse se
solidariser parfaitement avec la
patte.
Réaliser la découpe des carreaux à
l’aide d’une scie à plâtre.
Enduire de colle les mortaises se
positionnant vers le mur et vers le
sol.
Poser le carreau (la plus grande
dimension dans le sens horizontal),
mortaise vers le bas. A l'aide du
marteau et de la cale ou du maillet,
le caler sur le mur d'appui. Poser le
2ème carreau de la même manière,
et ainsi de suite.
Fixer tout d'abord des pattes de
scellement de chaque côté du bâti.
Pour cela, découper au préalable le
tenon sur quelques centimètres.
Commencer la 2ème rangée par un
demi-carreau pour décaler les joints
verticaux.
Enduire les huisseries les mortaises
des carreaux et les emboîter sur les
précédents.
Vérifier régulièrement la verticalité
de l’ouvrage à l’aide d’un niveau
(avant le séchage de la colle).
Couper le dernier carreau à 1 cm du
bord et remplir ce vide de colle.
Enlever les excès de colle avec un
couteau à mastic après le début de
prise et avant le durcissement.
Attendre que les joints soient secs
avant de commencer le 3ème rang.
Jonction en L :
• Monter les plaques en les
entrecroisant un rang sur deux.
• Laisser dépasser les plaques en
cassant le tenon supérieur à
l'endroit du croisement.
• Quand la colle est sèche, couper les
morceaux de plaques qui dépassent.
• Protéger l’angle avec une cornière
d’angle ou une bande armée collée.
77
POSE DU
DERNIER RANG
ENCASTREMENT
DE GAINES
Jonction en T :
• Coller directement le carreau sur la
hauteur de la cloison.
• Enlever les liteaux de bois qui
maintiennent le bâti avant de
commencer la pose de la dernière
rangée.
• Biseauter le haut du carreau pour
faciliter le joint avec le plafond et
laisser environ 2 cm de jeu.
• Effectuer les découpes au niveau du
bâti en veillant à ce que le joint ne
tombe pas dans l'alignement du
bâti. Pour cela tailler une mortaise
dans un carreau de plâtre : tracer les
2 côtés de la mortaise, scier et
chasser la partie découpée à l’aide
d’un burin.
•
•
•
•
Tracer sur le dernier carreau
l'emplacement prévu pour le
passage de la gaine électrique.
Effectuer la saignée à l'aide d'une
rainureuse. La profondeur de la
rainure doit être égale à l'épaisseur
de la gaine électrique + 5mm.
Faire passer la gaine dans la
rainure.
Attendre au moins 24h pour réaliser
le joint avec le plafond.
Pendant ce temps, procéder à
l'incorporation éventuelle des
conduits électriques, pour que le
joint avec le plafond ne se fissure
pas lors de ces travaux.
78
RACCORDEMENT Avec le plafond ou doublage:
• Remplir le vide avec un mélange de
blocage moitié plâtre-moitié colle.
Avant durcissement, enlever
l’excédent. Faire un joint
bande+enduit.
• En cas de plafond en béton : coller
une bande résiliente ou injecter de
la mousse ployuréthane dans
l’espace vide et après 2h, enlever
l’excédent et égaliser avec du
mortier.
TRACAGE
•
PREPARATION
DES PANNEAUX
ET DU MORTIER
•
•
•
•
MISE EN PLACE
ET REGLAGE
DES PANNEAUX
•
•
•
•
•
CLOISONS DE DOUBLAGE
Le traçage doit prendre en compte
l’épaisseur totale de la cloison plus
1 cm pour tenir compte de
l’épaisseur des plots de colle.
Découpe de la plaque de la hauteur
sous plafond moins u1 cm.
Préparer le mortier adhésif comme
indiqué sur le sac d’emballage.
Déposer les plots de mortier
directement sur l’isolant en les
espaçant de 40 cm à la verticale et
de 30 cm à l’horizontale.
Faire un cordon continu de mortier
en partie haute du panneau pour
assurer l’étanchéité à l’air entre
l’arrière du doublage et le plénum.
Si besoin, pour le passage des
canalisations électriques, faire des
saignées au thermo-cutter
directement côté isolant.
Avant la pose des panneaux,
assurer l’étanchéité à l’air avec le
plafond à l’aide d’une bande de
mastic acrylique, un calfeutrement
au mortier ou un traitement des
joints (bande et enduit).
Faire reposer la base du panneau
sur 2 cales de 1 cm d’épaisseur et le
plaquer contre le mur en butée avec
le plafond.
A l’aide d’une règle, presser le
panneau contre le mur pour le
dresser.
Après séchage (environ 24 h)
enlever les cales et calfeutrer le
pied des panneaux à l’aide d’un
isolant (mousse en polyuréthane).
79
•
DISPOSITION
DANS LES
PIECES
HUMIDES
RACCORDEMENT
Pour coller des panneaux de laine
de verre ou de laine de roche,
disposer des bandes de mortier
adhésif.
Avec parement en placomarine :
• Protéger les pieds de panneaux avec
un joint souple.
Avec parement en plaque standard :
• Même dispositions que pour les
cloisons placostil.
•
Poser une bande à joint à la
jonction avec le plafond.
CONTRE-CLOISON SUR OSSATURE METALLIQUE
• Tracer au sol et au plafond
l’emprise de la contre-cloison en
tenant compte de l’épaisseur de
l’isolant + 1cm environ.
POSE DES RAILS
• Mise en place des rails haut et bas
ET DES
comme pour une cloison de
MONTANTS
séparation placostil.
• Découper les appuis intermédiaires
au niveau d’une rainure
correspondant à la largeur de
l’isolant utilisé. Les glisser dans les
profilés.
• Emboîter les montants dans les
rails. Aligner les appuis
horizontalement à 1,25m du sol et
les fixer au mur à l’aide du mortier
adhésif.
POSE DE
• Incorporer les panneaux isolants
L’ISOLANT ET
derrière les montants ;
DES PLAQUES
• Monter les plaques verticalement
jointives au plafond. En partie
basse, un espace de 1cm environ est
ménagé. Visser les plaques tous les
25 à 30cm par des vis autoperceuses.
TRACAGE
•
•
•
•
FINITION DES JOINTS
Passer de l’enduit sur les têtes de vis.
A l’aide d’une spatule de 10 à 15cm de large, beurrer
soigneusement l’aminci entre plaques avec le joint et placer
la bande à joints dans l’axe du joint.
En cas de bande autocollante, la placer avant cette première
couche d’enduit.
Recouvrir la bande avec l’enduit et passer éventuellement
80
•
une deuxième couche.
Appliquez la couche de finition à l’aide d’une spatule plus
large ou d’un platoir inox.
ISOLATION DES COMBLES : EXEMPLE DE L’ISOLANT MINCE RÉFLECHISSANT
DISPOSITIONS ET • Laisser les pannes apparentes et
PREMIERS
débuter la pose par le haut du toit pour
AGRAFAGES
assurer l’étanchéité des joints et
agrafer le premier chevron.
• Prévoir un retour vers le poseur de
5cm contre la panne faîtière et de 2cm
contre le mur pour bloquer tout
passage d’air.
• Agrafer tous les 5cm l’isolant sous les
chevrons et contre la poutre faîtière.
POSE DE
• Appuyer l’isolant contre la suspente
L’ISOLANT SUR
jusqu’à voir la tête de la suspente ;
TOUTE LA
entailler l’isolant au cutter sur toute
SURFACE
son épaisseur.
• Passez la suspente à travers l’isolant et
agrafer de chaque côté.
• Si « longueur du toit > longueur
rouleau » : réaliser un recouvrement
d’au moins 5cm au raccord.
• Couvrir l’ensemble des espaces entre
les pannes.
RECOUVREMENT • Recouvrir les joints d’un adhésif
DES JOINTS
spécial sur les faces apparentes et
appuyer modérément
• placer les morceaux d’adhésif autour
de chaque suspente.
POSE DES
PLAQUES DE
PLÂTRE
•
Clipser les rails sur les suspentes puis
visser les plaques de plâtre sur les
rails.
81
8.PATHOLOGIES
1. FISSURES DANS UN CLOISONNEMENT EN REHABILITATION :
•
Type de construction : Immeuble d'habitation ancien avec une façade en mœllons de pierre,
un plancher à structure en bois, un cloisonnement en petits éléments de maçonnerie.
•
Pathologie observée: Affaissement de plancher à l’origine de nombreuses fissures dans les
cloisons, ainsi que de la désolidarisation en tête de cloison avec les planchers et rampants
supérieurs.
•
Le diagnostic : Ces cloisons servent normalement d’appuis pour les planchers et empêchent
les poutres en bois du plancher de se relaxer au fil du temps. En supprimant ces cloisons, suite
au réaménagement d'un appartement par exemple, le plancher supérieur a été libéré créant des
dommages dans les cloisons supérieures et parfois dans les revêtements de sol carrelés. Ce
phénomène ne remet cependant pas en cause la stabilité du gros œuvre.
•
Solution préventive : Il est difficile de prévoir l'ampleur de la flexion des poutres avant la
suppression des cloisons, mais des sondages permettent de connaitre la section et l'état de
conservation des bois. Une démolition progressive permet de suivre l'éventuel mouvement du
plancher. En cas de doute il faut effectuer des renforts.
82
2. FISSURES EN PARTIE COURANTE DE CLOISON :
•
Type de construction : Maison individuelle.
•
Pathologie observée: Désolidarisation en tête et fissures en parties courantes des cloisons
posées
sur
un
plancher
comportant
des
poutres
en
bois.
•
Le diagnostic : Les performances élastiques du bois peuvent varier au cours du temps en
fonction de la qualité du bois et de sa teneur en eau. La relaxation du matériau bois peut
conduire à une légère flexion irréversible du plancher entrainant des fissures en tête des
cloisons et dans les angles d'ouverture de portes.
•
Solution préventive : Veiller à ce que les taux d’humidité dans les locaux et au cœur de la
poutre soient à peu près les mêmes. Dans la mesure du possible, il faut précharger le plancher
avant de monter les cloisons, par exemple en entreposant des éléments qui les constitueront.
83
3. FISSURATIONS EN TETE DE CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE :
•
Type de construction : Bâtiment d'habitations.
•
Pathologie observée : Fissures de cisaillement en tête de cloisons et décollement de l'enduit.
•
Le diagnostic : Absence de matériau résistant aux chocs entre la tête de cloison et le plancher
béton. Les variations dimensionnelles du plancher sont à l’origine de ce cisaillement.
•
Solution préventive: Laisser une réservation filante entre la tête de cloison et le plancher.
Appliquer dans cette réservation un matériau résilient (mousse de polyuréthanne dans le cas de
fortes sollicitations). Traiter les cueillies de plafonds à l'aide de bandes calicot en équerre afin
d'amortir une éventuelle fissuration.
84
4. ALTERATION DES CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE :
•
Type de construction : Cloisons en carreaux de plâtre utilisées dans une cuisine collective.
•
Pathologie observée : La faïence s'est décollée du support mural. L’humidité présente dans la
cloison a détérioré les carreaux de plâtre rendant la cuisine inapte à la préparation des repas.
•
Le diagnostic : Les premiers carreaux de plâtre en pied de cloison sont hydrofugés et ont été
posés avant la chape. Mais les rangs supérieurs sont en carreaux de plâtre standard et il n'y a
aucune protection à l'eau sous carrelage. L'eau s'est donc infiltrée sous le carrelage humidifiant
le plâtre. Les carreaux de plâtre, même hydrofugés, restent sensibles au contact prolongé de
l'eau.
•
Solution préventive : Les DTU classent les cuisines collectives parmi les locaux EB+. Cela
signifie qu’il aurait fallu mettre en place des dispositions particulières (sous-couche de
protection et bande d’étanchéité) afin d’empêcher l’action de l’eau sur la cloison et assurer la
durabilité des cloisons.
85
5. DECOLLEMENT DU PAREMENT DES PANNEAUX ISOLANTS :
•
Type de construction : Entrepôt industriel agro-alimentaire.
•
Le désordre : Décollement dans le temps du parement intérieur en polyester de panneaux
sandwich isolants constituant les parois extérieures et intérieures, ainsi que les plafonds du
bâtiment. Apparition de petites cloques au début, puis décollements plus ou moins généralisés
ensuite, allant parfois jusqu'à la chute du parement polyester.
•
Le diagnostic : La migration de la vapeur d’eau depuis les locaux au travers de la plaque en
polyester a entraîné une décohésion entre la mousse polyuréthane centrale et le parement
polyester intérieur, sûrement suite à une réaction chimique.
•
Solution préventive : L'Avis Technique CSTB du produit précisait que ces panneaux isolants
étaient destinés à des entrepôts frigorifiques et non à des entrepôts agro-alimentaires dans
lesquels les conditions sont totalement différentes (température d'environ 30° C, hygrométrie
de l'ordre de 90 à 100% et nettoyage agressif). D’ailleurs de façon générale, les décollements
les plus importants ont lieu dans des boucheries ou fromageries industrielles, à cause
justement de ces conditions difficiles pour lesquelles ces plaques n’étaient pas adaptées.
86
6. DEFORMATIONS DE CLOISONS DE DISTRIBUTION :
•
Type de construction : Immeuble de bureaux.
•
Pathologie observée : Déformation de cloisons de distribution constituées d'une ossature
métallique 48mm, revêtue sur chaque face de 2 plaques BA6 croisées.
•
Le diagnostic : Les plaques BA6 constituant la peau extérieure ont été posées horizontalement
et se sont disjointes.
•
Solution préventive : Conformément au DTU 25.41, si le parement extérieur de la cloison est
constitué de 2 plaques BA6 croisées, les plaques constituant la peau extérieure doivent être
posées verticalement.
87
7. DEGRADATION DE CLOISONS EN PLAQUE DE PLATRE CARTONNE EN
MILIEU A FORTE HYGROMETRIE :
Corrosion des ossatures et décollage des plinthes :
•
Type de construction : Cuisine centrale en milieu hospitalier.
•
Pathologie observée : Dans cette cuisine d'hôpital, les plinthes carrelées, posées en pied de
paroi se décollent et laissent apparaître une importante dégradation des cloisons. On voit
apparaître de la corrosion sur les montants métalliques des cloisons à base de plaques de plâtre
cartonné.
•
Le diagnostic : Les cloisons de la cuisine ont été réalisées en plaques de plâtre standard
vissées sur ossature métallique. Aucun dispositif de protection à l’eau au pied des cloisons n’a
été mis en œuvre sous le carrelage réalisé en pose scellée.
•
Solution préventive : Il aurait fallu déterminer la classe d’exposition à l’eau du local en se
référant au cahier N°3335 du CSTB et en prenant en compte les caractéristiques d'utilisation
du local, avec notamment les lavages quotidien au jet d'eau du sol et des murs. En fonction de
la classe ainsi définie des dispositions précises auraient dues être prises pour garantir la
durabilité des cloisons.
88
8. ENTREE D’AIR PARASITE :
Discontinuité du plafond avec le mur :
•
Type de construction : Maison individuelle en blocs de béton cellulaire, habillés
intérieurement de plaques de plâtre collées. Plafond en plaques de plâtre sous fermettes.
•
Pathologie observée : Perception de courants d'air froids à l'intérieur de la maison, passant par
les
prises
de
courants,
en
période
hivernale.
•
Le diagnostic : 2raisons à ces pathologies : Tout d’abord, l'isolation en laine de verre déroulée
sur le plafond en plaques de plâtre est interrompue à environ 20 cm des murs périphériques ;
deuxièmement, le plafond ayant été réalisé après l'habillage intérieur des murs périphériques,
la lame d'air correspondant à l'épaisseur des plots de colle de cet habillage est en
communication directe avec le comble non aménagé. L'air extérieur pénètre dans la lame d'air,
derrière l'habillage, et ressort par les discontinuités de cet habillage.
•
Solution préventive : Respecter la NF P 72.204.1 (DTU 25.42) article 1.5.2 qui impose
l'exécution du plafond avant les "doublages" des murs périphériques, et la NF P 72.203.1
(DTU 25.41) articles 2.4.7.3 (dessins), 3.3, et 3.4.2.1 qui vont dans le même sens. Mettre en
œuvre l'isolation sur plafond sans aucune discontinuité avec les murs périphériques, mais au
contraire en recouvrement pour corriger les ponts thermiques.
89
9. DEFAUT D’ETANCHEITE D’UNE DOUCHE COLLECTIVE :
Détérioration des carreaux de plâtre et décollement des relevés d’étanchéité :
•
Type de construction : Douche collective dans un complexe sportif.
•
Pathologie observée : Les fuites répétées de la douche collective entraînent une détérioration
et une décomposition de la structure des cloisons en carreaux de plâtre hydrofugés.
•
Le diagnostic : La douche à usage collectif, a été réalisée dans un bâtiment existant. Le sol de
cette douche a été surélevé afin de permettre la mise en place du siphon de récupération des
eaux de la douche et une étanchéité a été mise en œuvre avant la pose du carrelage. Cette
étanchéité a été relevée sur une hauteur de 1 à 2 cm en périphérie du local contre les cloisons.
Les
cloisons
sont
de
type
carreaux
de
plâtre
hydrofugés.
Pour finir, le revêtement mural est de type faïence posée directement avec son mortier colle
sans application préalable d'étanchéité ni d'ailleurs de protection à l'eau.
Les dispositions prises ne sont pas suffisantes compte tenu de l'usage collectif et donc intensif
de cette douche et des matériaux mis en oeuvre. En effet, l'étanchéité au sol n'est pas assez
relevée assez haut et la protection des parois en carreaux de plâtre, même hydrofugés, n’est
pas satisfaisante. Les infiltrations d'eau ont donc lieu à la fois derrière le relevé d'étanchéité
qui se décolle à présent en plusieurs endroits et à la fois dans les carreaux de plâtre qui ne
peuvent pas résister à l'eau en grande quantité, la faïence seule n’ayant pas une fonction
d’étanchéité.
•
Solution préventive : La nature des parois aurait dû être plus adaptée à l'usage collectif de la
douche. Il aurait fallu utiliser plutôt des matériaux complètement insensibles à l'eau
(matériaux
à
base
de
ciment,
béton
ou
de
brique).
De plus, pour protéger les cloisons à base de plâtre, il aurait été nécessaire de prévoir une
étanchéité complète du sol jusqu'à la partie haute des murs en fonction de la position des
paumes de douche.
90
9.ECONOMIE
91
Désignation
Principale
Carreaux de plâtre à parement lisse (66*50) fixés à la colle
Élément au pied des carreaux
Spécifique
Carreaux standard (e = 7cm, 34dB)
Colle carreaux
Total
Prix unitaire
(en €)
Unité
(en €)
3,8 U
0,44 KG
4,24
Carreaux alvéolés (e = 7cm, 32dB)
Colle carreaux
Total
3,55 U
0,44 KG
3,99
Carreaux hydrofuges (e = 7cm, 34dB)
Colle carreaux
Total
4,83 U
0,44 KG
5,27
Carreaux THD (e= 7cm, 35dB)
Colle carreaux
Total
5,7 U
0,44 KG
6,14
Bande résiliente feutre bitumé (l =
70mm)
Colle
Total
0,73 ML
5,11 KG
5,84
U plastique (l = 70mm)
Colle carreaux
Total
0,56 ML
0,44 KG
1
Lisse en bois (semelle 24*70)
Colle
Total
0,64 ML
5,11 KG
5,75
Mastic souple de calfeutrement
(acrylique)
1,73 U
92
Gaines techniques en carreaux de plâtre à parement lisse
(66*50)
Cloisons alvéolaires (e = 50mm, 30dB, hauteur maxi = 2,60m)
Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de plâtre
de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants simple 48, entraxe
600)
Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de plâtre
de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants accolés 48,
entraxe 400)
Carreaux pleins (e = 7 cm)
Cornière angle perforé
Colle carreaux
Bande résiliente
Total
3,8
1,18
0,44
0,88
6,3
U
U
KG
ML
Cloison (e = 50mm)
Lisse basse
Lisse Haute
Clavette
Vis TTPC 35
Vis TTPC 70
Bande à joints
Enduit en poudre
Total
9,84
0,46
0,25
0,15
0,96
3,03
0,11
0,87
15,67
M2
ML
ML
U
%
%
ML
KG
Plaque standard 13
Rail métal 48
Montant métal 48
Vis TTPC 35
Vis TRPF 16mm
Bande à joints
Enduit en poudre
Total
3,08
1,05
1,27
0,96
3,57
0,11
0,87
10,91
M2
ML
ML
%
%
ML
KG
Plaque standard 13
3,08 M2
93
Cloison acoustique (dissymétriques constituée de 3 ou 5
plaques de plâtre de 13mm, épaisseur 85mm (2+1), montants
accolés 48, entraxe 600, isolant 55mm, 43dB, hauteur maxi
3,20m)
Rail métal 48
Montant métal 48
Vis TTPC 35
Vis TRPF 16mm
Bande à joints
Enduit en poudre
Total
1,05
1,27
0,96
3,57
0,11
0,87
10,91
ML
ML
%
%
ML
KG
Plaque standard 13
Rail métal 48
Montant métal 48
Panneaux LV W/RENFORCE
Vis TTPC 25
Vis TTPC 45
Vis TRPF 16mm
Bande à joints
Enduit en poudre
Mortier adhésif
Mastic acrylique
Total
3,08
1,05
1,27
2,5
0,79
1,35
3,57
0,11
0,87
0,26
0,6
15,45
M2
ML
ML
M2
%
%
%
ML
KG
KG
ML
Plaque standard 15
Plaque BA25
Plaque hydrofuge BA15
Plaque standard avec pare-vapeur BA13
Enduit étanche
Bande d'étanchéité
Film polyéthylène (en pied de cloison)
de 101 à 200mm d'épaisseur
Panneau Laine de verre 45mm
5,72
27,19
8,59
6,14
4,55
0,24
M2
M2
M2
M2
KG
ML
0,34 M2
1,48 M2
94
Total
Contre-cloison collée
Plaques standard 13
mortier adhésif
enduit en poudre
bande à joints
Total
54,25
3,08
0,26
0,87
0,11
4,32
M2
KG
KG
ML
7,58
2,1
2,53
1,35
3,57
0,11
0,87
18,11
M2
ML
ML
%
%
ML
KG
Contre-cloison sur ossature métallique (montants accolés,
entraxe 600mm, 1 plaque 23mm montants 100 ép, totale
123mm Hauteur maxi 4,5m)
plaque standard 23
rail metal 100
montant metal 100
vis TTPC 45
vis TRPF 16mm
bande à joints
enduit en poudre
total
95
1. CARREAUX DE PLATRE A PAREMENT LISSE (66*50) FIXES A LA COLLE :
En prenant en compte que le prix des carreaux (la colle ayant le même prix pour chaque), nous avons
dans l’ordre décroissant :
Type de carreau (unité : U)
Carreau THD
Carreau hydrofuge
Carreau Standard
Carreau alvéolé
Prix unitaire (en €)
5,7
4,83
3,8
3,55
Pour ce qui est des éléments au pied des carreaux, c’est le dispositif de bande résiliente à feutre bitumé
qui est le plus cher notamment à cause de la colle à utiliser :
Dispositif (unité : m.l)
Bande résiliente feutre bitumé
U plastique
Lisse en bois
Prix unitaire (en €)
0,73
0,56
0,64
Prix unitaire de la colle à utiliser (en €)
5,11
0,44
5,11
Pour ce qui est de la gaine technique avec des carreaux à parement lisse, il faut utiliser des
carreaux certes mais aussi la colle qui va avec, une bande résiliente et une cornière d’angle perforé. Au
total, même avec des carreaux standard, la gaine à l’unité du carreau vaut 6,3 €.
2. CLOISONS :
Les cloisons alvéolaires en elles sont plus chères qu’une cloison avec 2 plaques de plâtre sur
ossature. Mais si on rajoute 1 voire 3 plaques à cette dernière, les prix avoisinent ceux des alvéolaires.
On remarque tout de même que le prix des plaques augmente rapidement d’une épaisseur à une autre.
Il suffit de voir le prix élevé de la cloison à 5 plaques de plâtre est essentiellement du à la plaque de
plâtre 25BA.
On remarque aussi qu’avec des montants accolés ou simples, le prix reste le même pour les cloisons à
plaque de plâtre.
Descriptif du dispositif
Prix unitaire (en €)
Cloisons alvéolaires (e = 50mm, 30dB, hauteur maxi =
2,60m)
15,67
Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de
plâtre de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants simple 48,
entraxe 600)
10,91
Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de
plâtre de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants accolés
48, entraxe 400)
10,91
Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de
plâtre de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants accolés
48, entraxe 400)
15,45
Cloison acoustique (dissymétriques constituée de 3 ou 5
plaques de plâtre de 13mm, épaisseur 85mm (2+1), montants
accolés 48, entraxe 600, isolant 55mm, 43dB, hauteur maxi
3,20m)
54,25
96
En ce qui concerne les contre-cloisons, nous avons pris les prix extrêmes pour comprendre ce qui les
différenciait. D’une part, il y a l’épaisseur de la plaque choisit, mais aussi le dispositif de fixation :
collage ou sur ossature. Le plus cher reste l’utilisation d’ossatures métalliques (18,11€ maximum) et le
moins cher est la contre-cloison collées (4,32€) qui nécessite aussi moins de composants de structure.
Doublages :
En comparant uniquement le prix du panneau au m² :
Panneau de doublage
polystyrène expansé
polystyrène extrudé
polystyrène acoustique
laine minérale
polyuréthanne
Prix unitaire (en €)
21,51
21,19
12,5
11,45
9,49
97
BT18a au cours de ces derniers mois
BT18a
105,6
105,4
105,2
105
104,8
104,6
104,4
104,2
104
103,8
t
sept-07
oct-07
nov-07
déc-07
janv-08
févr-08
mars-08
98
Évolution du BT08 ces dernières années
BT08
760
740
720
700
680
660
640
620
600
580
560
no
3
v -0
t
f év
4
r- 0
m
04
ai -
ao
ût
- 04
no
4
v -0
f év
5
r- 0
m
05
ai -
ao
ût
- 05
no
5
v -0
fé v
6
r- 0
m
06
ai -
ao
ût
- 06
no
6
v -0
fé v
7
r- 0
m
07
ai -
ao
ût
- 07
no
7
v -0
99
10. ENVIRONNEMENT
I. PLATRE ET PLAQUE DE PLATRE
1. MAITRISE DES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT EXTERIEUR
1.2.1.
Éco-construction
Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat
Sans objet
Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
- offre un recul de plus de 50 ans
- fait l’objet de certifications, d’avis techniques, de PV d’essais feu et acoustique ainsi que
de FDES.
- fait l’objet de contrôles externes de production par un organisme indépendant le CSTB
Cible n° 3. Chantier à faibles nuisances.
- recyclables : tri sélectif effectués sur les chutes et rebuts des plaques
- chantiers propres, sans odeur et non bruyants si l’utilisation est optimisée (plan de
calepinage et d’approvisionnement, aide à la mise en place de plan déchet de chantier)
1.2.2.
Éco-gestion
Cible n° 4. Gestion de l’énergie
- sépare deux zones thermiques
- résistance thermique : 0,04 m2.K/W pour une plaque BA 13
- conductivité thermique : 0,325 W/m.K pour une plaque BA 13
- carton de la plaque intégralement fabriqué avec de la cellulose recyclée
- produits à base de plâtre (gypse) : matériau privilégié pour l’industrie céramique, médicale
et dentaire, et même l’agriculture
- non toxiques et ne dégagent pas d’odeur (sauf en cas d'humidité pendant la mise en œuvre)
Cible n° 5. Gestion de l’eau
Sans objet
Cible n° 6. Gestion des déchets d’activité
Sans objet
Cible n° 7. Entretien et maintenance
- adaptée à l’utilisation des locaux (haute résistance aux chocs, hydrofuge)
- la plaque est revêtue
- n’influence pas le nettoyage du revêtement
- facilement démontables ou modifiables par des moyens ni bruyants ni polluants
- réfections des parements aisées et peu coûteuses
1.2.3.
Confort
Cible n°8. Confort hygrothermique
- rôle de régulateur hygrométrique dans le cas de fortes fluctuations car la plaque est
poreuse
- résistance à la diffusion de la vapeur d’eau
100
Cible n° 9. Confort acoustique
- performances acoustiques remarquables dépendant de leur composition (nombre de
plaques par parement, désolidarisation des ossatures, volumes des plénums, qualité de la
fibre minérale incorporée)
Cible n°10. Confort visuel
- permet de réaliser des surfaces verticales, horizontales ou inclinées, planes sans
désaffleurement ni joints apparents
- permet de réaliser des surfaces courbes et des éléments décoratifs pouvant recevoir des
finitions favorisant la diffusion de la lumière naturelle
Cible n°11. Confort olfactif
- ne dégage pas d’odeur à sec
1.2.4. Santé
Cible n°12. Qualité sanitaire des espaces
Sans objet
Cible n°13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air
- ne rejette pas de particules dans l’air
- radioactivité du gypse basse par rapport à la radioactivité naturelle de l’environnement
- émissions de COV faibles (10 fois inférieures à la référence la plus basse existante en
Europe)
- pas d’émanation de gaz ou de vapeur à caractère toxique sous l’action de la chaleur
- pas de développement de micro-organismes à la surface (en conditions normales
d’utilisation)
Cible n°14. Qualité sanitaire de l’eau
Sans objet
2. MESURES PRISES POUR LA MISE EN ŒUVRE
-
pose des plaques de plâtre à sec réduisant ainsi les nuisances sur le chantier (rejets d’eau
polluée, poussières,…)
diversité des dimensions des plaques permettant une utilisation optimale qui réduit les
déchets sur le chantier
1.2. En fin de vie
- plâtre recyclable Æ stockage et tri des chutes de plaques de plâtre pour être expédiées vers
des ateliers de recyclage
- le carton et le plâtre sont séparés des produits de finition pour les valoriser comme matière
première sur les sites de production
- les déchets de chantier sont évacués vers des installations de stockage de déchets non
dangereux.
1.3. Impacts environnementaux
Consommation d’eau totale ≈ 15 litres (consommée en majeure partie à l’étape de production).
Déchets solides
Parmi les déchets solides, nous avons : les déchets éliminés et les déchets valorisés. On distingue
101
parmi la catégorie des déchets éliminés, les déchets : radioactifs (production d’électricité), dangereux,
non dangereux et inertes.
Tableau indicatif de la société Placoplatre
Indicateur pour une UF
0,3621 kg/UF
Indicateur pour la DVT
10,681 kg
Le carton de cellulose utilisé pour la surface de la plaque est la principale matière récupérée.
Les principales étapes productrices de déchets (fin de vie exclue) sont celles de la fabrication et de la
mise en œuvre.
Pollution de l’eau
En fin de vie de la plaque, la lixiviation (technique de lessivage de produits solides par un solvant
approprié) en décharge contribue aux rejets de substances dans l’eau.
II. ISOLANT
On peut classer les matériaux isolants en grands groupes :
- les matériaux synthétiques : polystyrènes expansé et extrudé, polyuréthane, polyester.
- les fibres minérales, végétales et animales : les laines en général (roche, verre, lin, chanvre,
etc.)
- les autres matériaux renouvelables : cellulose, liège,...
- les isolants minéraux : perlite, vermiculite, argile expansée, etc.
Etudions les réponses apporter à la démarche HQE pour un isolant de chaque type.
1. PSE
2.1.1 Eco-construction
Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat
Sans objet
Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
- est caché lorsque la construction est terminée
- stable dans le temps
- s’intègre à tous types de chantiers
Cible n° 3. Chantiers à faible nuisance
- adapté aux chantiers propres, sans odeur et non bruyants si l’utilisation est optimisée (plan
de calepinage et d’approvisionnement, aide à la mise en place de plan déchet de chantier)
2.1.2 Eco-gestion
Cible n°4. Gestion de l’énergie
- réduit la consommation d’énergie (primaire non renouvelable) et les besoins en chauffage
- réduit les pollutions générées par la consommation d’énergie
Cible n° 5. Gestion de l’eau
Sans objet
Cible n° 6. Gestion des déchets d’activité
- 100 % recyclable
102
Cible n° 7. Entretien et maintenance
- ne nécessite ni maintenance ni entretien
- performances thermiques durables et stables.
2.1.3 Confort
Cible n° 8. Confort hygrothermique
- participe à la régulation hygrothermique dans le cas de forte fluctuation
- hydrophobe
Cible n° 9. Confort acoustique
- permet d’atténuer les bruits provenant de l’extérieur ou de l’intérieur des bâtiments
Cible n°10. Confort visuel
Sans objet
Cible n°11. Confort olfactif
- neutre et ne dégage pas d’odeur
2.1.4 Santé
Cible n°12. Qualité sanitaire des espaces
Sans objet
Cible n°13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air
- sain : inerte chimiquement et bactériologiquement (emballage de produits alimentaires)
- nature non fibreuse Æ pas d’émission de fibres
- ne contient pas de radioactivité
- pas de développement de micro-organismes à la surface des ouvrages si les conditions
sont normales
Cible n°14. Qualité sanitaire de l’eau
Sans objet
Notons qu’il présente un excellent rapport qualité/prix.
Le PSE peut être utilisé, en fin de vie, comme “charbon blanc” dans les fours des incinérateurs. Il
accélère la combustion des déchets et réduit donc la quantité de fioul nécessaire.
L’énergie générée peut être récupérée sous diverses formes : électricité, eau chaude, vapeur pour
chauffage, etc..
Remarque : des moisissures peuvent se développer.
Impacts environnementaux
Consommation de ressources énergétiques
Le panneau de PSE permet de réduire significativement la consommation d’énergie et les besoins de
chauffage. Son utilisation réduit donc les pollutions générées par la consommation d’énergie :
réduction jusqu’à 86% de la consommation de chauffage d’une maison.
Exemple : une habitation entièrement isolée avec 300 m² de PSE permet d’économiser en 50 ans
jusqu’à 180 000 litres de fuel destiné au chauffage (source : société Placoplâtre).
Consommation d’eau totale
La consommation d’eau totale se répartit de la manière suivante :
- la production : 86 %
- la distribution : 1 %
103
-
la mise en oeuvre : 13 %
Déchets solides
Tableau indicatif de la société Placoplatre
Indicateur pour une UF Indicateur pour la DVT
déchets valorisés (total)
déchets dangereux
déchets non dangereux
déchets inertes
déchets radioactifs
8,30 10-5 kg/UF
4,40 10-4 kg/UF
0,186 kg/UF
5,84 10-3 kg/UF
7,36 10-6 kg/UF
4,15 10-3 kg
0,022 kg
9,30 kg
0,292 kg
3,68 10-4 kg
Comme pour les plaques, la mise en oeuvre est productrice de déchets.
En broyant ces derniers ou en les mélangeant (après extrusion) à d’autres polymères, on peut fabriquer
des produits plastiques rigides (boîtiers de CD, des appareils photos jetables, etc.)
Ce recyclage réduit la consommation d’expansible ainsi que l’ensemble des émissions.
Changement climatique
L’utilisation du PSE permet de réduire les gaz à effet de serre.
Exemple : un habitat isolé avec 100 m² de PSE entraîne une réduction de 3 tonnes de CO2 par an
(source : Société Placoplâtre).
Pollution de l’air
Le PSE dégage des oxydes de carbone, de la vapeur d’eau et de la suie. Sous l’action de la chaleur, le
polystyrène émet des styrènes et autres gaz toxiques contenus dans ses additifs ignifuges. De plus, il
laisse constamment échapper du pentane pendant toute sa durée de vie.
Pollution de l’eau
Les émissions proviennent principalement des produits dérivés du pétrole.
2. LAINES DE VERRE ET DE ROCHE
1.2.1.
Éco-construction
Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat
Sans objet.
Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
- produits sûrs, contrôlés, fiables et sains
- élaboration à partir de sable et de verre recyclé (laine de verre) ou de basalte (laine de
roche)
- durée de vie d’environ 50 ans
Cible n° 3. Chantier à faibles nuisances.
- adapté aux chantiers propres et non bruyants si l’utilisation est optimisée (plan de
calepinage et d’approvisionnement, aide à la mise en place de plan déchet de chantier)
1.2.2.
Éco-gestion
Cible n° 4. Gestion de l’énergie
- sa durée de vie permettant d'économiser plus de cent fois l'équivalent d'énergie nécessaire
à sa fabrication, son transport et son élimination
104
Cible n° 5. Gestion de l’eau
- principe de boucle interne évitant le rejet d’eau polluée dans le milieu naturel
Cible n°6. Gestion des déchets d’activité
- recyclable à 100%
Cible n°7. Entretien et maintenance
- naturellement imputrescible
1.2.3.
Confort
Cible n°8. Confort hygrothermique
- non hydrophile
Cible n° 9. Confort acoustique
- isolation acoustique favorisée grâce à sa structure enchevêtrée
- structure poreuse et élastique (performants en absorption, isolation aux bruits aériens et
aux bruits d’impacts)
Cible n°10. Confort visuel
Sans objet.
Cible n°11. Confort olfactif
Sans objet.
1.2.4.
Santé
Cible n°12. Qualité sanitaire des espaces
- ni comparables, ni assimilables à l’amiante
Cible n°13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air
- éviter l'emploi des combustibles fossiles non renouvelables minimise la pollution de l'air
Cible n°14. Qualité sanitaire de l’eau
Sans objet.
Impacts environnementaux
Consommation d’énergie
La laine de verre consomme pour tout son cycle 42,98 MJ.
Elle permet de réduire jusqu’à 80% de la consommation énergétique de chauffage.
« Les analyses de cycle de vie de la laine de verre montrent qu’en isolant une maison avec elle, on
économise en moins de 2 mois autant d’énergie qu’il en a fallu pour produire toute la laine de verre
installée » (source : ISOVER).
Pollution de l’air
En prenant en compte l’énergie nécessaire à la production et à la fabrication, la laine de verre produit
1,18 kg d’équivalent C02.
« Sur 50 ans une laine de verre de 200 mm de résistance thermique R=5 m².°C/W permet d’éviter
l’émission de 255 kg équivalent C02 par m² ». (source : ISOVER).
Remarque : ces laines contiennent des fibres respirables très irritantes pour le manipulateur.
105
3. LAINE DE CHANVRE
2.3.1.
Éco-construction
Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat
Sans objet.
Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
- fibres liées entre elles par 20% de polyester
- peut être cultivé sans engrais
Cible n° 3. Chantier à faibles nuisances.
- adapté aux chantiers propres, sans odeur et non bruyants si l’utilisation est optimisée (plan
de calepinage et d’approvisionnement, aide à la mise en place de plan déchet de chantier)
2.3.2.
Éco-gestion
Cible n° 4. Gestion de l’énergie
- matériau renouvelable
- limite les déperditions de chaleur et la consommation de chauffage
Cible n° 5. Gestion de l’eau
Sans objet.
Cible n°6. Gestion des déchets d’activité
Sans objet.
Cible n°7. Entretien et maintenance
- fibres naturellement fongicides et antibactériennes
2.3.3.
Confort
Cible n°8. Confort hygrothermique
- rôle de régulateur hygromètrique permettant le renouvellement de l'air
Cible n°9. Confort acoustique
- régulateur d'ambiance phonique (bonne absorption acoustique)
Cible n° 10. Confort visuel
Sans objet.
Cible n° 11. Confort olfactif
Sans objet.
2.3.4.
Santé
Cible n° 12. Qualité sanitaire des espaces
Sans objet.
Cible n° 13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air
- ne provoquent pas d’irritation au niveau de la peau et des voies respiratoires
Cible n° 14. Qualité sanitaire de l’eau
Sans objet.
106
Remarque : le chanvre est naturellement très inflammables.
Le parement de la paroi peut protéger, mais lorsque « le feu a pu pénétrer à l’intérieur de la paroi, son
extinction est quasi impossible », d’après les tests effectués en juillet 2004 par le CSTB (Centre
Scientifique et Technique du Bâtiment).
Cette inflammabilité peut être réduite en incorporant des ignifugeants, mais ils n’ont qu’un effet
retardateur. Il peut aussi être traité avec des anti-rongeurs tels que les sels de bore ou d’ammonium,
mais ces derniers sont des substances présentant une certaine toxicité (risque de cancer des poumons).
Impacts environnementaux
Consommation d’énergie
Une laine de chanvre consomme pour tout son cycle 82,3 MJ.
Pollution de l’air
La laine de chanvre produit 2,78 kg d’équivalent C02 en considérant la part de l’énergie nécessaire à la
production et à la fabrication des matériaux.
4. OUATE DE CELLULOSE
2.4.1.
Éco-construction
Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat
Sans objet.
Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction
- fabriqués à partir de journaux recyclés ou de coupes de papier neuf d’imprimerie
Cible n° 3. Chantier à faibles nuisances
2.4.2.
Éco-gestion
Cible n° 4. Gestion de l’énergie
- permet d’économiser l’énergie et du déphasage thermique, c’est à dire le temps nécessaire
à un échange de température entre l’intérieur et l’extérieur de la construction.
Cible n° 5. Gestion de l’eau
Sans objet.
Cible n° 6. Gestion des déchets d’activité
- constituée majoritairement de papier recyclé (journaux recyclés)
- matériau réutilisable
Cible n° 7. Entretien et maintenance
- ignifuge et résistant aux insectes et aux moisissures
2.4.3.
Confort
Cible n° 8. Confort hygrothermique
- capable d’emmagasiner l’humidité puis de la restituer en fonction de l’hygrométrie de l’air
Cible n° 9. Confort acoustique
- freine et dissipe les ondes sonores
Cible n° 10. Confort visuel
Sans objet.
107
Cible n° 11. Confort olfactif
Sans objet.
2.4.4.
Santé
Cible n° 12. Qualité sanitaire des espaces
- repousse les termites et les rongeurs
- empêche la formation de moisissures
Cible n° 13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air
Sans objet.
Cible n° 14. Qualité sanitaire de l’eau
Sans objet.
Remarques :
- traitée chimiquement contre les insectes à base de perméthrine (potentiellement toxique
pour certains animaux)
- traitée par les sels de bore la protégeant contre l’incendie, les insectes et la moisissure
La ouate de cellulose doit être protégée de toute pénétration d’eau sous risque de nuire à ses
performances. En fait, la ouate nécessite aussi la mise en place d’un frein de vapeur dans les parois et
d’un système de ventilation mécanique pour le logement. De plus, les particules peuvent provoquer
des inflammations pulmonaires lors de leur mise en oeuvre. La ouate peut également contenir les
résidus d’encre présents avec le papier recyclé.
III.
3. RISQUES ET SUBSTANCES TOXIQUES
1. MOISISSURES
Les risques de moisissures sont dus l’accumulation d’humidité et à la condensation par manque de
ventilation de la pièce équipée en plaques de plâtre.
Les spores libérées dans l’air peuvent provoquer des réactions allergiques et asthmatiques chez les
personnes sensibles.
2. RADON
Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, inodore et incolore. Il émane de certains matériaux
de construction pierreux comme le plâtre ou les pierres naturelles. Dans certaines conditions faible
ventilation, humidité des pièces), le radon peut s’accumuler à l’intérieur des bâtiments et expose donc
les occupants à un risque de développement de cancer du poumon qui augmente avec la durée de
l’exposition et avec la concentration du radon dans l’air intérieur.
Concentration pour les matériaux : Ordre de grandeur de la quantité exhalée (x 0,000001Bq/kg.s)
Gypse naturel : 2,58
Gypse phosphorique (enduit) : 52,14
Gypse phosphorique (plaque) : 119,3
Isolation polyuréthane : 1,16
Polystyrène : 0,852
108
3. FORMALDEHYDES
Le formaldéhyde est le composés organiques volatils (COV) le plus présent dans les bâtiments. C’est
un gaz incolore à odeur piquante qu’on trouve notamment dans les mousses isolantes urée-formol, les
laines de verre et de roche, etc.
Il peut être à l’origine de symptômes divers : irritations (peau, yeux, nez, gorge) allergies, asthme,
maux de tête, fatigue, nausées, vertiges, otites chez les jeunes enfants, etc.
La présence d'ozone augmenterait les émissions de formaldéhyde du plâtre d’après des études en
chambre. Il faut évitez de stocker des plaques de plâtre chez soi pour diminuer les risques d’émissions
109
11. INNOVATIONS
PRODUIT
Plaque
acoustique
(placophonique)
PRESENTATION
USAGE
Habitat
(plafond,
cloison,
doublage sur
ossature)
PERFORMANCES
Gain d’isolation acoustique de 3 dB
par rapport à une plaque BA13 pour
une même épaisseur et les mêmes
caractéristiques mécaniques
CARACTERISTIQUES
Une âme en structure cristalline
de gypse spécifique avec des
composants amortissant naturels
Plaque sans
joint
(mégaplac 25)
Ouvrages de
grande hauteur
(bâtiments
industriels et
de stockage)
Plaque BA25
dB
Etablissements
de santé
Plaque de plâtre de 25mm
Ö Suppression de tous les joints
entre les plaques ;
d’épaisseur, à bords droits
Ö CF de 1 à 4 heures jusqu’à de très
grandes hauteurs : 15 m pour les
contre-murs et 23 m pour les
parois de compartimentage ;
Ö Ne nécessite pas de finitions
(plaque blanche)
Ö Adaptable (intégration de portes
coupe-feu)
Ö réutilisable
Ö Plaque de plâtre d’épaisseur
Ö Haute performance acoustique
25 mm sur laquelle est collé, à
(gain de 6 dB par rapport à la
l’aide d’une colle souple à
plaque BA25)
base de caoutchouc, un
Ö Haute dureté
panneau de fibres dures mince
Ö Hydrofuge
constitué de fibres de bois, de
Ö Coupe-feu
paraffine et d’humidité
MISE EN OEUVRE
Même mise en œuvre
qu’une plaque BA13
standard
Ö Pose rapide
Ö sans apport d’eau
Ö Vissée sur ossature
métallique
Ö Un seul parement
suffisant pour
garantir les
performances
(même mise en
œuvre qu’une
cloison placostil
110
Enduit à joint
prêt à l’emploi
(placomix
premium)
Système de
doublage
(placomur
ultra pass)
Ö réalisation
des joints
avec bande
papier
microperforée
entre plaques
de plâtre
Ö pour le
collage de la
bande et la
couche de
finition.
habitations
Ö Formule allégée facile à
travailler
Ö très faible retrait
Ö haut pouvoir couvrant
Ö ponçage aisé
Ö gain de temps
Ö permet le passage de toutes les
canalisations hydrauliques et
électriques en toute simplicité
Ö gain de productivité
Ö réduction des délais d’intervention
Ö Une évolution dans le temps des
équipements avec la possibilité de
passer des réseaux sans dégrader
les finitions
Ö Des installations encastrées mais
suffisamment accessibles pour
rester en garantie biennale
Ö La durabilité de la performance
thermique, le PSE étant insensible
à l’eau, imputrescible et ne se
tassant pas.
résiduelle.
Ö La cohésion du panneau de
fibres dures est assurée par les
liants naturels du bois.
Enduit blanc
98/48
Une seule passe de
finition nécessaire
une plaque de plâtre à bords
amincis de 13 mm associé à un
panneau isolant en PSE nouvelle
génération doté de 5 goulottes
verticales situées du côté «
chaud » de l’isolant juste
derrière la plaque.
111
Isolation
thermique
(placomur
ultra)
Isolation
thermoacoustique
(doublissimo)
Plaque Synia
avec 4 bords
amincis
Ö parement plaque de plâtre à
Ö Haute performance thermique
bords amincis associé à un
(λ=33mW/mK)
panneau isolant PSE nouvelle
Ö isolation continue et homogène
génération.
sur l'ensemble du mur (l'isolant
fait corps avec la plaque de plâtre) Ö Système 100% recyclable
Ö durabilité des performances
thermiques : le PSE est insensible
à l'eau, imputrescible et ne se tasse
pas
Ö Haute performances thermiques (λ plaque de plâtre de 13 mm, aux
caractéristiques similaires aux
=0,032 W/m.K)
plaques haute dureté, associé à
Ö Insensibilité à l’eau dons pas de
un panneau de PSE élastifié gris
dégradation des performances
thermiques par transfert de vapeur argent
dans les parois
Ö Isolation continue sans risques de
ponts thermiques dues à la
présence d’ossatures
Plafonds et
Ö finition parfaite : une fois les
Ö Plaque avec 4 bords amincis
cloisons de
plaques peintes ou tapissées car
grande hauteur
les joints sont invisibles à l'œil nu,
même en lumière rasante,
Mise en œuvre par
collage
Ö Mise en œuvre par
collage
Ö Produit léger et
maniable
Ö Isolation non
irritante et
anallergique
Ö Gain de temps par
rapport à un
doublage sur
ossature
Ö facile à utiliser : ses
4 bords amincis
simplifient la pose
des plaques
Ö réduction du temps
de pose
112
12. TERMINOLOGIE
Aboutage des montants : Montants disposés bout à bout.
Acier galvanisé : Acier revêtu d'une pellicule de zinc a chaud (galvanisation) afin de le protéger de la
corrosion.
Allège : Partie de mur située sous une baie, depuis son appui jusqu'au plancher, et limitée latéralement
au droit des jambages.
Appellation des cloisons Placostil : Par exemple une cloison placostil 72/36 désigne une cloison
d’épaisseur totale 72mm et dont l’ossature a une largeur de 36mm.
BA13 : Plaque de plâtre de 13 mm d’épaisseur, à bords amincis.
Coefficient de conductivité thermique λ : Un matériau est d’autant plus isolant thermiquement que
le coefficient λ est faible car R=e/ λ, avec R la résistance thermique et e l’épaisseur du matériau.
Calicot : Toile de coton ou de fibres synthétiques ou parfois papier spécial, appliqués en bande avec
une colle ou un enduit fin au droit d'une fissure ou d'un joint à ponter avant l'application d'une peinture.
Carreau de plâtre :
• Mortaise : Rainure creuse
• Tenon : languette en saillie dans laquelle vient s’imbriquer la mortaise
• Gorge : Autre nom donné à la mortaise
Cheville à bascule : Une bascule se rabat de l'autre côté de la plaque après avoir
été insérée dans le trou en même temps que la tige filetée. Quand on serre celle-ci,
la bascule se plaque et s'ancre par l'intermédiaire de deux ergots.
Cheville à expansion : Des ailettes viennent s'écarter derrière la plaque pour
répartir la charge.
Classement à l’humidité des locaux : L’humidité est décroissante de H1 à H3.
113
Classement hygrométrique des locaux :
Clavette : Taquet assurant le solidarisation de deux éléments.
Cloison distributive : Séparation entre plusieurs pièces d’une même unité fonctionnelle : dans un
même appartement, dans un ensemble de bureaux…
Cloison en surplomb : Ouvrage implanté en rive de plancher et se trouvant en surplomb d'une hauteur
voisine de celle d'un étage : cage d'escalier privative, cloison délimitant des espaces à niveaux
décalés…
Cloison séparative : Cloison séparant deux locaux aux affectations distinctes : cloison entre deux
appartements, entre un appartement et une circulation commune…
Coefficient de perméabilité à la vapeur d’eau Z : Résistance à la vapeur d’eau pour un isolant
revêtu exprimé en m².h.Pa/mg. Plus Z est petit et plus l’isolant est perméable à la vapeur d’eau.
Coefficient de transmission thermique U: Caractérise la quantité de chaleur traversant une paroi en
régime permanent, par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température
entre les ambiances situées de part et d'autre de la dite paroi. Plus U est faible, plus la paroi est isolante.
U s’exprime en W/m².K.
Contre-cloison : cloison de doublage.
Contre-liteaunage : Longues pièces de bois rectangulaires clouées sur les chevrons afin de créer un
canal de ventilation entre la couverture et la sous-couverture.
114
Couvre-joint : Profilé destiné à recouvrir un joint de construction pour donner un
aspect fini ; généralement constitué d'une bande et d'un système d'ancrage s'insérant
dans le joint.
Cueillie : Angle rentrant formé par deux plans sécants.
Eclisser : Assembler deux éléments à l’aide de plaques en métal.
Engravement avec fourreau : mis en place d’un conduit ou d’une canalisation dans une saignée
réalisée dans un élément d’ouvrage puis enrobé d’un matériau de protection.
Extrados : Face supérieure ou extérieure d'un arc, d'une voûte.
Fourreau : Tube cylindrique de protection (plomberie et électricité), d'isolement (désolidarisation
d'une canalisation traversant une structure) ou d'assemblage d'éléments munis de goujons (béton arme
préfabriqué ou charpente métallique).
Goujon : Type de connecteur en construction mixte acier-béton, constitué d'une tige
métallique cylindrique filetée.
Goulotte : Sorte de tuyau guidant le passage de matériaux.
Gruger : Modifier localement la section d'un profilé, généralement en vue d'un assemblage, par
découpage au chalumeau ou a l'aide d'un grugeoir.
Imposte : Partie fixe ou mobile, vitrée ou non, placée au-dessus d'une porte ou d'une croisée moins
haute que la baie.
Lambourde : pièce en bois longue fixée sur le mur ou accrochée sur la poutre porteuse intermédiaire
et qui supporte les extrémités des solives.
Liteaunage : Longues pièces en bois rectangulaires posés horizontalement et sur lesquels se fixe la
couverture.
Manchon : Pièce cylindrique pour envelopper et protéger.
Mesures acoustiques :
• Indice d’affaiblissement acoustique pondéré (en dB) en laboratoire :
Pour les bruits aériens: la nouvelle réglementation utilise l’indice RA avec RA = Rrose – 1 (Rrose l’ancien
indice d’affaiblissement acoustique. Le bruit rose reproduit les bruits intérieurs : télévision, voix, hifi…) et RA = RW + C avec Rw (C ; Ctr) un autre indice d’affaiblissement acoustique. Ctr exprime les
bruits dus au trafic et C les autres bruits.
Isolement acoustique standardisé pondéré (en dB) in situ :
•
Pour les bruits aériens : on mesure le DnT,A avec DnT,A= DnAT – 1 (DnAT l’ancien isolement acoustique
normalisé).
Ossature primaire : Ossature en bois ou en métal constituée de profilés porteurs (rails, montants…).
Ossature secondaire : Ossature constituée de profilés entretoises (lisses horizontales…) qui viennent
compléter l’ossature primaire.
Panneau complexe : Cloison composée d’une âme (un isolant par ex.) recouverte d’un seul côté par
115
un panneau (ou plaque).
Panneau-sandwich : Cloison composée de deux panneaux (ou plaques) de part et d'autre d'une âme
(un isolant par ex.) et généralement munie d'un dispositif de jonction avec d'autres éléments.
Pare-vapeur : Membrane étanche destinée à arrêter la migration de la vapeur d'eau a travers une paroi
composite.
Plénum : Espace libre situé entre un plafond suspendu et la surface à laquelle il est fixé ou entre le sol
d'un local et un plancher surélevé.
Profilé : Pièce en métal ou en plastique de section constante et de grande longueur.
Réaction au feu :
• Classement M :
- M0 " incombustibles "
- M1 " non inflammables "
- M2 " difficilement inflammables "
- M3 " moyennement inflammables "
- M4 " facilement inflammables"
- M5 " très facilement inflammables"
•
Euroclasse :
- Pour les produits de construction les classements sont : A1, A2, B, C, D, E, F
- s1, s2, s3 (pour les fumées) et
- d0, d1, d2 (gouttelettes et débris enflammés).
Résilient : Caractérise l'aptitude d'un matériau à retrouver sa forme initiale après déformation (bande
résiliente en pied ou en tête de cloison par ex.). Un tel matériau est généralement aussi un bon isolant
phonique (liège par ex.)
Résistance au feu :
- matériau stable au feu (SF) : le matériau n’est pas déformé par le feu.
- matériau pare-flamme (PF) : le matériau est stable au feu, étanche aux flammes et il n’y a pas
d’émission de gaz inflammables.
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- matériau coupe-feu (CF) : le matériau est non seulement pare-flamme mais de plus il est
isolant thermique.
Scie cloche :
Taquet : Petite pièce de bois parallélépipédique scellée dans un ouvrage en maçonnerie ou servant de
guide, d'arrêt, de clavette.
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13. PAQ ANNEXES
Annexe 1 : Résistance à la flexion
La charge de rupture en flexion des plaques de plâtre des types A, D, E, F, H, I ne doit pas être inférieure de plus
de 10 % aux valeurs indiquées dans le tableau suivant :
Les plaques de plâtre à haute résistance mécanique de type R, ou combiné, doivent respecter les prescriptions
suivantes :
Enfin les plaques de type P suivent le tableau ci-dessous :
Annexe 2 : Forme et dimensions des vis
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