vie des quartiers

Transcription

vie des quartiers

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V I L L E
D E
R E I M S
N°323
Vivre
le sport
à Reims
I N F O R M A T I O N S
MAi 2016
© Ville de
iol
Reims/J. Dr
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ÉDITO
Arnaud Robinet
© Ville de Reims/J. Driol
Député-maire de Reims
Reims bouge avec vous !
Le 31 mars dernier, j’ai officiellement présenté avec Catherine Vautrin les contours du
projet Reims Grand Centre. Celui-ci prévoit d’ici 2020 l’implantation, sur la friche ferroviaire
du Sernam, d’un complexe aqualudique, composé notamment d’une patinoire et d’un
bassin olympique. Cette réalisation majeure marque le respect de nos engagements :
proposer aux Rémois une offre d’équipements et d’activités sportives diversifiée et de
qualité, adaptée aux différents publics. Le complexe aqualudique, qui sera construit en
remplacement du Nautilud, symbolise la place prioritaire que j’ai souhaité donner au sport
dans l’action municipale. Je vous laisse découvrir les nombreuses initiatives prises
par la ville de Reims en la matière dans le « Grand Angle » de votre Reims Attractive.
“
Au-delà du complexe, Reims Grand Centre, c’est aussi la création d’une grande salle
évènementielle de 6000 places pouvant accueillir des manifestations culturelles, sportives ou
économiques, la revalorisation des Halles et de la place du Boulingrin, la transformation des
Promenades, mais aussi la création d’un pôle d’échanges multimodal aux abords de la gare.
Un vent d’optimisme souffle sur Reims
et le changement est en marche
”
Cette véritable métamorphose du cœur de ville ne se fera pas sans vous !
Le projet global sera affiné et enrichi grâce à une large concertation organisée
avant l’été, où chacun aura l’occasion de s’exprimer.
Reims bouge et cette dynamique touche l’ensemble des quartiers, en particulier les plus
fragilisés, qui méritent toute notre attention et notre totale mobilisation. C’est pourquoi nous
avons choisi de consacrer l’enveloppe du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain à
la rénovation des quartiers Europe et Châtillons. Là aussi, notre objectif a été d’associer les
Rémois au devenir de leur cadre de vie, en organisant récemment des réunions publiques
dans ces deux quartiers. Car l’écoute, la considération et la proximité seront toujours la base
de notre méthode pour améliorer votre vie quotidienne et faire réussir notre ville.
Un vent d’optimisme souffle sur Reims et le changement est en marche. En attendant,
je vous invite à profiter pleinement, en ce mois de mai, de l’effervescence culturelle
rémoise. Ne manquez pas, notamment, les Fêtes johanniques, C215 au Cellier,
le Sunnysyde Festival, la Nuit des musées, Orbis Pictus… Un printemps souriant et festif,
annonciateur d’un été tout aussi riche de promesses, sous le soleil de Reims !
ip.3I
SOMMAIRE
Projecteur
Retour au Moyen Âge
avec les Fêtes Johanniques.
18
34
Vie culturelle
Street art : C215 investit le Cellier !
P.6
P.8
Retour sur actus
P.16
Actus
P.24
Projecteur
P.10
Arrêt sur images
P.18
Cadre de vie
Grand angle
24
© Ville de Reims/A. Henniaux
Grand Angle
Qu’ils soient amateurs ou professionnels,
la municipalité encourage et soutient ses sportifs.
P.28
P.34
Vie des quartiers
P.42
Vie sociale
P.46
Infos pratiques
P.40
Vie culturelle
P.44
Portrait
Expression politique
« Reims Attractive »
REDACTION : hôtel de ville de Reims, Tél. 03 26 77 75 63. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Arnaud Robinet. DIRECTRICE DE LA REDACTION : Karine Baumann.
REDACTRICE EN CHEF : Stéphanie Clément. REDACTION : Stéphanie Clément, Aymeric Henniaux, Frédéric Marais, Florence Rajon, Catherine Rivière, Philippe
Schilde, Jean-François Sherpereel. PHOTOS : Jacques Driol. SECRETARIAT : Sylviane Jaboulin. CONCEPTION : Horizon Bleu. REALISATION : ville de Reims.
PUBLICITÉ : Villiers Communication. IMPRESSION : imprimerie Léonce Deprez. EDITEUR : Mairie de Reims, CS 80036, 51722 Reims Cedex. TIRAGE : 105 000 exemplaires.
DIFFUSION : Médiapost. DEPOT LEGAL : mai 2016. ISSN : 0998-0504. Imprimé sur papier certifié FSC PEFC.
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/ Certifié PEFC / Ce produit est issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées. / pefc-france.org
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RETOUR SUR ACTUS
La gastronomie
à l’honneur
La 5e édition du festival du Bon et du Goût
s’est tenue au Parc des expositions de Reims
les 1, 2 et 3 avril derniers. Officiellement inauguré
par le député-maire Arnaud Robinet, l’évènement
a plus que jamais fait rayonner la gastronomie locale
cette année, puisque pas moins de vingt Chefs
renommés étaient présents tout au long du week-end
autour du Chef trois étoiles de l’Assiette Champenoise
(et parrain du festival), Arnaud Lallement.
Depuis le 10 avril, les halles du Boulingrin accueillent
désormais chaque 2e dimanche du mois le marché aux
livres, précédemment installé sur la place du Forum.
Celui-ci accueillera les amateurs de lecture de 9 h à 19 h
jusqu’en septembre, puis de 9 h à 17 h d’octobre à mars.
Une nouvelle page
s’ouvre aux Halles
Entouré de la députée-présidente de Reims Métropole,
Catherine Vautrin, et d’une partie de ses adjoints,
Arnaud Robinet a convié les commerçants rémois
le 30 mars dernier. Dans la salle des fêtes de l’hôtel
de ville, les élus ont notamment présenté à ces derniers
les grands projets en cours et à venir dans la cité
des Sacres (futures opérations de voirie, déploiement
de la vidéoprotection, charte des terrasses, ouverture
le dimanche, gestion des déchets, du réseau de bus…).
Un rendez-vous placé sous le signe de la proximité.
A la rencontre
des commerçants
Méli’môme : le public
a répondu présent
Ip.6i
Forte affluence pour le festival jeune public rémois qui,
pour son édition 2016 (du 18 mars au 2 avril),
a réuni 18 000 spectateurs ! Parmi les rendez-vous
marquants de ce dernier volet, l’exposition
d’André Parisot au Cellier a rassemblé pas moins
de 2 800 visiteurs. De son côté, la création du Théâtre
du Rivage fut l’un des gros succès enregistrés
parmi les 23 spectacles proposés cette année.
RETOUR SUR ACTUS
Le Loisirs Tour
dans les quartiers
Le principe est simple : 1 jour 1 quartier.
Entre le 4 et le 15 avril, le Loisirs Tour a permis
aux petits Rémois de profiter de nombreuses
activités gratuites, principalement sportives,
comme le football, l’initiation au full-contact,
le basket, l’athlétisme, la trottinette
ou encore le tennis de table. Des ateliers créatifs
étaient aussi au programme (peinture, confection
de bracelets, maquillage…).
Organisée par la Fédération française
et la Ligue Champagne-Ardenne
de karaté, la Tournée Équipe de France
a fait étape à Reims le 30 mars.
Tout un après-midi durant, les tatamis
du complexe René-Tys ont accueilli
quelques-uns des grands noms français
du karaté. Le public présent,
notamment les plus jeunes, ont ainsi
pu profiter de démonstrations,
d’exhibitions mais aussi d’initiations
de ces champions.
Reims en kimono
Entrepreneurs
made in Reims
La francophonie célébrée
En présence notamment
d’Aurélien Sallé, président
d’Entreprenez votre vie et
d’Alexandre Jardin, président
de Bleu Blanc Zèbre,
le député-maire Arnaud Robinet
est allé à la rencontre de plusieurs
entrepreneurs le 15 avril, tous
lauréats d’Entreprenez votre vie,
le dispositif d’aide à la création
d’entreprise. Une manière
« de positionner Reims comme
une terre d’entrepreneuriat
et d’innovation », comme l’affirme
le premier magistrat.
Dans le cadre des différentes manifestations organisées pour la Semaine
de la francophonie, une journée spéciale s’est déroulée à Reims le 19 mars
à l’Hôtel de ville. Au programme : conférence, présentation de plusieurs
associations francophones, le tout entrecoupé de sessions de musique
traditionnelle africaine. Point d’orgue de l’opération : la remise par le
député-maire Arnaud Robinet des Prix du jeu-concours « Dis-moi dix mots ».
ip.7I
Ip.8i
ARRÊT SUR IMAGES
Un œuf bientôt neuf
Souhaitée par le député-maire
Arnaud Robinet et attendue
avec impatience par bon nombre
de Rémois, la rénovation
du Luchrone est aujourd’hui
sur le point de démarrer.
Le 6 avril dernier, la sculpture
lumineuse en forme d’œuf,
créée par Alain Le Boucher
et installée en 1989 sur la place
de la République, a quitté la cour
d’un atelier municipal du quartier
Europe où elle reposait depuis 2009,
direction les ateliers du lycée
Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle.
Une convention de partenariat
entre l’association d’Education
populaire et technique de
l’établissement, la ville de Reims,
et le club d’entreprises mécènes
Prisme, a en effet été signée
afin de permettre sa restauration.
Le Luchrone, haut de 7 m,
pesant 3,5 tonnes et pourvu
de 324 ampoules, devrait refaire
son apparition en 2017.
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ACTUS
Jusqu’à 13 millions de bouteilles peuvent être stockées dans l’entrepôt du transporteur.
TRANSPORT ET LOGISTIQUE
Dachser au service des Maisons de champagne
Le transporteur et logisticien
vient d’investir 12 millions d’euros
à La Pompelle pour agrandir son
entrepôt et son agence de transport.
Implanté en 2002 à Reims, Dachser
connaît depuis trois ans une forte
accélération de son activité grâce à
l’arrivée de nouveaux clients : création de
12000 m2 d’entrepôt en 2014, doublement
des locaux dédiés au transport l’année
suivante, et extension de l’entrepôt cette
année pour atteindre 18 000 m2 de
stockage. Créé à la demande de la maison
Louis Roederer, l’entrepôt accueille
désormais sept Maisons de champagne,
qui peuvent y stocker jusqu’à 13 millions
de bouteilles à la température constante
de 12 °C, comme dans une cave. « Nous
y faisons aussi des opérations de
reconditionnement, indique le directeur
régional de Dachser, Christophe GeninValla. Cela consiste par exemple à préparer
des coffrets spéciaux. On gère aussi les
droits d’accise. » Un fabricant allemand de
fenêtres de toit occupe également cet
espace depuis février.
Il existe des synergies entre la partie
logistique et la partie transport du site :
les clients qui stockent des
marchandises ont forcément recours à
des camions. Au total, trente-trois pays
sont desservis. Dachser emploie 69
personnes en CDI sur sa plate-forme
rémoise, dont 35 ont été embauchées au
cours des deux dernières années ■
ORIENTATION
La Marine nationale recrute à Reims !
La cité des Sacres a beau être loin des côtes, le Centre d’information et de
recrutement des forces armées de Reims (Cirfa) n’en engage pas moins une bonne
quarantaine de marins par an. « Il faut être âgé de 16 à 29 ans et avoir un niveau compris
entre la 3e et un bac+5 », explique le premier maître Eric M. Après un entretien
d’embauche et deux jours de sélection à Nancy, les jeunes sont envoyés à Brest,
Cherbourg, Toulon ou Saint-Agnant, où ils recevront entre cinq semaines et douze
mois de formation selon leur affectation future. Nourries, logées, blanchies, les
recrues touchent une solde de 1 300 euros net minimum. La Marine propose une
cinquantaine de métiers différents. Pour en avoir un avant-goût, les volontaires
peuvent notamment suivre l’un des trois bacs pros conventionnés « Marine » au lycée
Georges Brière à Tinqueux ■ F. M.
© Marine Nationale
La Marine nationale propose toute
une palette de métiers différents.
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START-UP
Voisins relais
recrute…
des voisins
Nouveau concept de livraison
lancé à Paris, Voisins relais livre
vos colis chez votre voisin
en utilisant son adresse.
Avantage : le livreur ne repart
pas avec votre colis quand vous êtes
absent. Le Voisin relais est
rémunéré pour son service.
Reims est la première ville de
province à expérimenter cette
plate-forme collaborative.
Une trentaine de volontaires
ont déjà été recrutés en partenariat
avec Plurial. Idéalement il en
faudrait une cinquantaine
pour mailler l’agglomération
(un Voisin tous les 300 mètres) ■
Inscriptions sur le site
www.voisinsrelais.com
ACTUS
AMÉNAGEMENT URBAIN
Reims Grand Centre :
un nouveau cœur de ville
Les grands contours du projet Reims Grand Centre sont posés : création du complexe aqualudique et de la grande
salle événementielle, revalorisation des halles et de la place du Boulingrin, transformation des Promenades et
création d’un pôle d’échanges multimodal. Un projet auquel chacun est invité à participer.
Chacun est invité à participer à la grande concertation,
afin de préparer ensemble la transformation du centre rémois.
parking aérien de 500 places verra aussi
le jour sur l’ancien site du Sernam, ainsi
qu’une nouvelle rue le long des voies
SNCF. Des logements, des commerces et
environ 20000 m2 de bureaux compléteront ce programme qui prévoit également
une ouverture en continu des halles du
Boulingrin et le réaménagement des
abords de la gare (Tri postal).
Les bases du projet Reims Grand Centre
sont là. Il s’agit maintenant d’affiner et
d’enrichir ce dernier en tenant compte
du point de vue des habitants et des
usagers. Pour cela la ville de Reims et
Reims Métropole lanceront avant
l’été une démarche de concertation. Elle
débutera par une grande réunion débat
où le projet sera présenté et où chacun
pourra s’exprimer. A la fois pédagogique
et ludique, une grande chasse au
trésor à la découverte du site, de son
histoire et de son avenir est également
au programme. Des ateliers seront
o rg a n i s é s a ve c le s j e u n e s , le s
entreprises, les Rémois d’ailleurs…
Ouvert à tous, un forum permettra par
ailleurs à chacun d’apporter sa
contribution en ligne (quels espaces
publics ? Quels services autour du futur
complexe aqualudique ? Comment
redynamiser les halles du Boulingrin tout
en y conservant le marché? Quelles idées
pour améliorer les déplacements ?). Les
questions sont nombreuses et toutes les
réflexions seront étudiées par les
collectivités et les urbanistes de l’agence
François Leclercq, portant le projet de
réaménagement du centre. A la rentrée,
le bilan de la concertation sera présenté
lors d’une réunion publique ■ F. M.
Aux côtés du député-maire Arnaud Robinet et de la députée-présidente Catherine Vautrin,
l’architecte urbaniste François Leclercq a détaillé le projet prévu sur l’ancien site Sernam.
« Doter la 12e ville de France d’équipements
à sa mesure » : telle est « l’ambition »
d’Arnaud Robinet, député-maire de
Reims. Le projet, porté par la municipalité et Reims Métropole, a officiellement
été présenté le 31 mars dernier. Il
consiste à dessiner le « nouveau cœur
d’agglomération » sur cet espace de près
de 100 hectares. La friche ferroviaire du
Sernam accueillera d’ici 2020 un complexe aqualudique composé notamment
d’une patinoire et d’un bassin olympique
(39 M€), ainsi qu’une grande salle événementielle de 6 000 places (44 M€)
pouvant accueillir des manifestations
culturelles, sportives ou économiques.
Les nouvelles Promenades seront, elles,
livrées en deux tranches à partir de 2019.
Un parking sera aménagé sous les
Basses Promenades afin de libérer toute
la surface pour les piétons. Un autre
© Agence François Leclercq et Tamas Fischer
PARLONS-EN !
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ACTUS
MULTIMÉDIA
Regardez les conseils municipaux
et communautaires en ligne !
Les collectivités de Reims et Reims Métropole proposent à tous les habitants de
l’agglomération de suivre les conseils municipaux et communautaires en ligne.
Chaque conseil est en effet retransmis en direct dès 18 h 30 et disponible en différé le
lendemain sur les sites internet reims.fr et reimsmetropole.fr. Le dispositif est rendu
possible grâce à l’installation de quatre caméras, dans la salle du Conseil et dans la
salle des fêtes de l’Hôtel de ville de Reims, où se déroulent respectivement les conseils
municipaux et communautaires ■
Les archives
des conseils
remontent jusqu’à
novembre 2014.
SCOLARITÉ
Familles,
étudiants :
le temps des
inscriptions
Le dossier unique famille a été
institué pour permettre aux parents
d’inscrire en une seule fois leurs
enfants à l’école, à la cantine et aux
activités périscolaires du matin,
du midi et du soir. La campagne
d’inscription a lieu jusqu’au 31 mai
pour l’école uniquement, et
jusqu’au 5 juillet pour la
restauration scolaire et le temps
périscolaire (le dossier est
téléchargeable sur
www.reims.fr/espace-famille).
Les étudiants et futurs étudiants
ont quant à eux jusqu’au 31 mai
pour faire une demande de bourse
et/ou de logement en résidence
universitaire par le biais
du dossier social étudiant ■
ANIMATION
La formation au Bafa prise en charge
Le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa) permet d’encadrer des mineurs
dans un centre de loisirs, une classe de découverte ou des activités périscolaires. La
ville a décidé de donner un coup de pouce financier aux candidats à ce diplôme via le
dispositif de « bourse Bafa ». Aucune somme d’argent n’est remise au postulant :
c’est le coût de la formation (850 euros) qui est pris en charge directement auprès de
l’organisme. Inauguré cette année, le dispositif a bénéficié à trois seniors et quatre
jeunes. Téléchargeables sur le site de la ville, les dossiers de candidature pour la
prochaine session doivent être remis au plus tard le 28 août à la direction de la
jeunesse ou à celle des solidarités ■
Ip.12i
La formation des
futurs animateurs
se déroule à Reims.
HANDICAP
L’accès à la
culture pour tous
A Reims, un groupe de travail
se réunit trois fois par an pour
aborder la question du handicap
dans la ville. La dernière réunion
s’est tenue le 25 mars autour
de la culture, en présence
de Pascal Labelle, adjoint
au maire en charge de cette
délégation. L’élu a notamment
évoqué les subventions accordées
aux associations, mais aussi
l’accessibilité des équipements.
Dans un échange constructif,
les personnes en fauteuil ont
par exemple indiqué l’impossibilité
pour elles d’assister aux Fêtes
Johanniques depuis le square
de la cathédrale ■ F. M.
ACTUS
PETITE ENFANCE
Les crèches de la SPE font peau neuve
Les petits Rémois bénéficient d’un accueil
idéal dans la nouvelle structure.
La crèche Clairmarais, située rue Marcel-Thil à Reims, est
entrée en service en juillet 2015. Elle peut accueillir 99
enfants de 0 à 3 ans, théoriquement jusqu’à 6 ans, dans le
cadre du périscolaire. Aménagée au rez-de-chaussée d’un
immeuble neuf, sur 950 m2, cette crèche est destinée à
remplacer la crèche Henry-Vasnier, dont la rénovation aurait
coûté trop cher. « Mais la crèche Henry-Vasnier nous sert
actuellement de crèche-tampon pour accueillir les enfants de
celle du Chemin Vert, qui rouvrira en juin 2016 après rénovation,
puis ceux de la crèche des Sources, qui va également être
restaurée », explique le président de la SPE, Nicolas Thienot.
Au total, à l’issue de cette opération à tiroirs, l’association
proposera 51 nouvelles places : les 35 supplémentaires de
Clairmarais par rapport à Henry-Vasnier, auxquelles
s’ajoutent huit places au Chemin Vert et autant aux Sources,
qui bénéficient d’une extension. « Il nous restera deux crèches
à rénover en 2017-2018, indique Nicolas Thienot : Théron et
Orgeval. Tout notre parc aura ainsi été remis à neuf. » Un lourd
investissement qui se chiffre à plusieurs millions d’euros (2,3
pour Clairmarais, 1,2 pour le Chemin Vert et autant pour les
Sources).
LA SPE, 10 CRÈCHES, 822 PLACES
Fondée en 1877, la Société protectrice de l’enfance est une
« véritable institution » à Reims, comme le souligne MarieThérèse Simonet, adjointe au maire déléguée à la Petite
enfance. « C’est un partenaire indispensable à la commune, qui
lui verse 2,25 millions d’euros de subvention par an. L’association
exerce en quelque sorte une mission de service public, ce qui est
L’inauguration, le 4 mars dernier, de la nouvelle crèche Clairmarais, gérée par la Société protectrice
de l’enfance (SPE), a mis en lumière sa politique d’investissement qui s’étale sur plusieurs années.
Aurélie
Brochet,
responsable
ressources
humaines
de la SPE.
un peu une spécificité rémoise. Nous accueillons 85 % des jeunes
Rémois inscrits en crèche, soit plus de 2 000 enfants », confirme
Aurélie Brochet, responsable ressources humaines de la SPE.
La structure emploie 242 personnes, dont une quarantaine
embauchée ces quatre dernières années. Aux neuf crèches
collectives s’ajoute une crèche familiale qui a pour originalité
de regrouper en un seul lieu une douzaine d’assistantes
maternelles. La SPE cherche d’ailleurs en ce moment à
pourvoir plusieurs postes pour renforcer ses effectifs ■ F. M.
03.26.79.85.85 - [email protected]
SPECTACLE
250 enfants
dansent le hip-hop
L’après-midi du mercredi 25 mai promet d’être animée
à l’auditorium du conservatoire. Treize groupes
d’enfants, issus des écoles élémentaires de la ville,
vont y faire une démonstration de hip-hop. Cette activité
est organisée dans le cadre du temps périscolaire.
Généralement le soir, au rythme d’une séance par
semaine. C’est le premier rassemblement de cette
ampleur dédié à cette forme de danse urbaine que les
animateurs ont adapté à l’âge des participants, en la
dépouillant de ses aspects un peu trop « adultes » ■
ip.13I
ACTUS
ENSEIGNEMENT
L’IUTL fête ses 40 ans et
ouvre un nouveau chapitre
Créé en 1976, l’Institut universitaire du temps libre (IUTL) rémois, un service
de l’Université de Reims Champagne-Ardenne, revendique aujourd’hui plus
de 3 000 adhérents (dont le doyen a… 96 ans !).
Patrick Demouy a largement
contribué au développement de l’IUTL.
Si le concept a été initié à Toulouse en
1973, Reims a été la 2e université du 3e
âge (son nom d’origine) du pays à ouvrir
ses portes grâce à Frédéric Payen, le
premier directeur. C’était en 1976, il y a
tout juste 40 ans. Un anniversaire qui
sera fêté comme il se doit à Reims les 12,
13 et 14 mai, puisque c’est la cité des
Sacres qui accueillera la conférence
annuelle de l’association regroupant les
universités du 3e âge à l’échelle
planétaire. « Une vingtaine de pays sera
représentée, de la Chine à l’Australie, en
passant par l’Argentine ou le Sénégal »,
énumère Patrick Demouy, actuel
directeur de l’IUTL, en rappelant que
Reims a déjà été l’hôte des nations des
savoirs partagés il y a près d’une
décennie. Après un engagement sans
faille avec l’IUTL, Patrick Demouy
profitera de l’évènement pour passer le
relais à un autre enseignant-chercheur
de l’Urca. La ville de Reims ne manquera
pas de lui rendre un hommage appuyé ■
Le public pourra assister
aux débats le 13 mai à l’Hôtel
de ville (sur inscription préalable).
www.univ-reims.fr/iutl
PROXIMITÉ
ARCHIVES MUNICIPALES
Un premier interconseil citoyen fructueux
Il s’agissait d’une première et ce fut une réussite : une quarantaine de conseillers
citoyens, habitants des sept quartiers dits « prioritaires » de la ville*, a pu plancher
ensemble le 12 mars au Cellier sur la programmation 2016 du Contrat de ville 20152020. Face aux enjeux actuels, les participants ont fait la démonstration d’une expertise
d’usage pertinente et exigeante. Ils ont fait ressortir les projets prioritaires et insisté
sur la nécessité qu’il y avait à déployer sur les sept quartiers concernés, les actions les
plus intéressantes en termes de lien social, d’éducation, de formation et d’emploi ■
* Croix-Rouge, Wilson/
Maison-Blanche/
Châtillons, Orgeval,
Europe, Chalet/
Solférino/
Paul Petit, Walbaum,
Epinettes/
Maladrerie /
Chemin des Bouchers.
Ip.14i
Des échanges
constructifs sont
ressortis du premier
interconseil organisé
au Cellier.
Projets pédagogiques
à foison
De nouveaux projets pédagogiques
sont proposés aux enseignants
des écoles élémentaires, collèges
et lycées, et il leur suffit d’entrer
en contact avec le service éducatif
pour bâtir un programme autour
d’une thématique choisie, sachant
qu’elle peut mêler les domaines
de l’histoire, de la langue française
ou des arts plastiques. Parmi les
sujets : « Reims dans la Grande
Guerre », « L’eau du XVIIIe au
XXIe siècle », « La calligraphie et
histoire de l’écriture », « L’initiation
à l’art du goût »… ■ Ph. S.
archives.reims.fr
(rubrique « action culturelle et
éducative », « service éducatif »).
ACTUS
RENCONTRES INTERNATIONALES
Reims s’ouvre à l’Asie
Les représentants de la commune nippone de Nagoya,
aux côtés du député-maire Arnaud Robinet et de son adjoint Benjamin Develey.
Région du monde en pleine
croissance, le continent asiatique
sera la thématique des Journées
de l’international 2016 du 7 au 9 mai.
Le choix est apparu comme une
évidence. D’abord, des liens forts ont été
tissés naguère par des Rémois (Hugues
Kraft, Alfred Gérard…) avec le Japon,
pays dont l’un des artistes est venu
marquer de son empreinte le patrimoine
de Reims : Foujita. « Des relations existent
depuis presque un siècle et elles sont
toujours entretenues à travers un
partenariat culturel avec la ville de Nagoya.
L’une de nos priorités est d’étendre les
relations à d’autres domaines et d’ouvrir
des coopérations avec d’autres villes en
Asie », déclare Benjamin Develey, adjoint
au maire délégué aux relations
internationales et européennes. Les
festivités organisées du 7 au 9 mai à
Reims, et notamment les « Entretiens
internationaux » (dans la soirée du
lundi 9, 19 h, dans la salle des fêtes de
l’Hôtel de ville), constitueront une plateforme de discussions, d’échanges et à
terme de projets. « Pour en débattre, nous
aurons avec nous les ambassadeurs de
Thaïlande, d’Indonésie et du Vietnam, mais
aussi des experts spécialistes de l’Asie »,
précise Benjamin Develey. Durant trois
jours, la place d’Erlon accueillera
également le village international
sous l’égide des comités de jumelage et
le public sera sensibilisé à l’Asie sur les
stands de diverses associations ■
Réservations pour la soirée du 9 mai :
[email protected]
Programme sur www.reims.fr
ÉNERGIE
FÊTE DES VOISINS
Le nouveau compteur électrique Linky
posé en avant-première à Reims
Rendez-vous
de la convivialité
© Médiathèque ERDF
A Reims, le tout premier appareil
Linky a été posé fin novembre 2015
à la maison de quartier Wilson.
En novembre dernier, Reims était la première ville de
Champagne-Ardenne à être « lynkisée », selon
l’expression du directeur territorial d’ERDF dans la
Marne, Bernard Dapogny. Autrement dit, à voir les
anciens compteurs électriques des particuliers et
des professionnels remplacés par la nouvelle
génération de compteurs dits « communicants » :
Linky. Leurs particularités : ils relèvent les
consommations à distance et peuvent être dépannés
ou mis en service sans déplacement d’un technicien.
Par ailleurs, ERDF tient à rassurer ses clients sur
deux aspects : le signal émis n’est pas nocif pour la
santé, et les données collectées sont cryptées et
confidentielles. Autre bonne nouvelle : la pose et le
compteur lui-même sont gratuits pour l’usager.
Environ 100 00 compteurs seront installés jusqu’en
2017 (les clients seront prévenus par courrier du
passage du technicien) ■
La 17e édition de la fête des
voisins se déroule cette année le
vendredi 27 mai. Un rendez-vous
qui séduit toujours plus de
Rémois avec, l’an passé, la
déclaration en mairie de
24 associations organisatrices
et 155 personnes auteurs
d’initiatives populaires à titre privé.
La ville de Reims facilite la vie des
organisateurs de ces « fêtes des
voisins » en mettant à disposition
des affichettes, flyers, cartons
d’invitation, nappes, gobelets,
ballons et tee-shirts ■ Ph. S.
Contact :
[email protected]
www.erdf.fr
ip.15I
CADRE DE VIE
Semaine du
Développement durable :
tous sur le pont!
Organisée cette année à Reims du 28 mai au 5 juin, la Semaine
du développement durable s’annonce plus fédératrice que jamais.
Une visite guidée du Jardin
de simples est prévue
au programme.
ENVIRONNEMENT
par le magazine Terra Eco, montrera les impacts du
réchauffement climatique dans notre vie quotidienne. Côté
visites guidées, on peut citer la chaufferie bois de Croix
Rouge, le Jardin de simples du parc de Champagne ou le
Jardin d’horticulture Pierre Schneiter. Une conférence sera
donnée le 30 mai à 19 h sur le campus de Sciences Po
(inscription obligatoire au 03.26.06.94.12) par la navigatrice
Isabelle Autissier, présidente du WWF-France, grand témoin
de cette édition 2016 ■
Programme : www.reimsmetropole.fr
La Semaine du développement durable durera neuf jours à
Reims ! Sous la houlette de Reims Métropole, un agenda
commun recensera les événements des associations, des
entreprises et des particuliers mobilisés. Cette année,
une dynamique multipartenariale se crée autour d’une
thématique forte : le changement climatique. Celle-ci sera
illustrée par deux grandes expositions photographiques. La
première sera présentée à la Maison de la vie associative et
mettra en lumière le Plan climat de Reims Métropole ; la
seconde proposée à la mezzanine du Boulingrin, éditée
ÉCOLOGIE
A vos votes
Une trentaine
de nationalités
sont représentées
parmi les élèves.
Jusqu’au 23 mai, les habitants sont appelés
à voter dans le cadre de l’Appel à projets
écologiques, lancé pour la 2e année à
destination des associations du territoire.
En 2015, le jury avait sélectionné trois
projets à soumettre au public.
Près de 600 votants avaient ainsi choisi
le projet de jardin partagé dans le quartier
des Épinettes. L’expérience est donc
renouvelée cette année avec,
à la clé, une enveloppe de 5 000 euros ■
PROJET ÉDUCATIF
Un « village du monde »
façonné par des élèves rémois
INTERNET
Environ 200 jeunes rémois de CM2 et de 6e au sein du Réseau d’éducation
prioritaire (REP+) Joliot Curie se mobilisent pour le projet « Construis ta ville
d’ici et d’ailleurs ». Ces élèves d’origines culturelles différentes réalisent un
« village du monde » sous la forme de quatre maquettes (en fonction de climats
différents). Ils utilisent divers matériaux (papier mâché, végétaux, cire de
bougie, béton de chanvre…) et, surtout, partagent des valeurs. « L’objectif est de
faire d’eux des écocitoyens, solidaires, capables de travailler en équipe », explique
Laure Miller, adjointe au maire déléguée à l’écologie urbaine. « Plusieurs
disciplines scolaires sont représentées : histoire, arts plastiques, français, sciences,
technologies… », indiquent les coordonnatrices du projet, Nathalie Faucon et
Nadia Lakjaa, en annonçant une restitution finale le 10 juin ■
D’ici à la fin de cette année, un espace
sera dédié au « Bien consommer à Reims »
sur le site www.reimsmetropole.fr.
Conçue de manière participative,
la plate-forme constituera un guide où
producteurs (via les Amap, par exemple),
commerçants équitables, boutiques
solidaires, etc. seront actifs. Des conseils
et échanges de bonnes pratiques
en termes de consommation responsable
seront aussi consultables ■ Ph. S.
Ip.16i
Clics responsables
CADRE DE VIE
FLEURISSEMENT
Découvrez le…
pot aux roses
PROPRETÉ
Partout dans la ville, les agents municipaux œuvrent
pour la propreté des chaussées et trottoirs.
Plus belle la ville
Chaque année, le fleurissement
de la cité s’articule autour
d’une thématique. Au jardin
d’horticulture Pierre Schneiter,
il y aura matière à… pensées avec
l’illustration de proverbes en
provenance des cinq continents.
L’occasion de redécouvrir
la roseraie puisque celle-ci,
datant des années 1920,
retrouve son éclat d’antan ■
Si la propreté est avant tout l’affaire de tous, au quotidien les agents de la ville
de Reims s’efforcent de rendre la cité des Sacres plus agréable à vivre pour les
citoyens et les touristes.
Avec un budget de 4,5 M€ par an et 126 agents mobilisés sur le terrain (dont une
centaine quotidiennement), l’effort de la collectivité en termes de propreté est
important. « Un plan d’action global est mené en lien avec la police municipale et avec la
brigade environnementale », souligne Jacques Ammoura, conseiller municipal délégué
à la propreté, en précisant que les principaux problèmes posés sont les déjections
canines, les tags et les dépôts d’ordures sauvages. En considérant que l’on compte
en moyenne en France un chien pour dix habitants, on atteint le chiffre de 20 000
chiens à Reims, lesquels font régulièrement des promenades (et accessoirement
leurs besoins lors de celles-ci…) « Les chiens ne sont pas responsables de leurs
déjections, mais leurs maîtres oui ! », insiste l’élu, rappelant au passage la mise à
disposition d’un million de sacs par an. Ils sont disponibles chez divers dépositaires
(mairie, mairies annexes, organismes logeurs, commerçants…) et évidemment prêts
à l’emploi ■
PORTES OUVERTES
EXPOSITION
Le parc de
Champagne peuplé
de cabanes
Un tour du monde en cabanes, cela
vous dit ? Alors cap sur le poumon vert
rémois où, du 21 mai au 2 novembre, se
tient l’exposition « Les drôles de
cabanes du parc de Champagne ». De ses
voyages sur plusieurs continents dans le
sillage de Yann Arthus Bertrand, le
photographe Nicolas Henry a rapporté des
© DEV Reims
exemples insolites subtilement mis en lumière.
A voir également l’exposition prêtée par le parc naturel régional de la Montagne de
Reims et signée du photographe Siméon Levaillant. Intitulée « Cabanes de vignes,
l’éloge d’un paysage », elle renvoie au classement Unesco de la Champagne. Tout
comme la vingtaine de cabanes présentées in situ par des artistes : loge en pierres
sèches de l’Aube, cabane tonneau, cabane façonnée dans un buis… ■
Pour en voir
de toutes
les couleurs
Plein les yeux ! Avant qu’elles ne
soient disséminées sur les massifs
à travers la ville, il faut aller
découvrir les quelque 165 000
plantes (de 450 genres et variétés
différents) encore entre les mains
des jardiniers de la direction des
Espaces verts au n° 1 de la rue
du Bois d’Amour à Reims. Les
portes ouvertes annuelles se
tiennent le week-end des 21
(14 h – 18 h) et 22 mai (10 h - 18 h)
sur ce site de 38 000 m2 où l’on peut
admirer les serres, l’orangerie
ou encore la pépinière ■ Ph. S.
Entrée libre.
ip.17I
PROJECTEUR
Incontournable temps fort de l’évènement : le grand cortège réunira près de 500 figurants.
ÉVÈNEMENT
XAVIER ALBERTINI
Adjoint au maire délégué
à l’évènementiel
Ip.18i
« Les Fêtes
Johanniques,
c’est un weekend riche en
moments forts,
au cours duquel
les Rémois
rencontrent
leur histoire et
où les touristes
partent à la
découverte
de la ville. »
Fêtes
Johanniques :
plongée médiévale
dans le vieux
Reims
Comme chaque année, Jeanne d’Arc
et Charles VII sont attendus à Reims.
Les 4 et 5 juin, place donc au cortège
et au sacre royal dans une ambiance
médiévale qui égayera tout le centre
historique. Ébauche de programme…
PROJECTEUR
RETOUR VERS LE PASSÉ
Cette année encore, les visiteurs retrouveront les
traditionnelles troupes de rue : échasses, cracheurs de feu,
combats, chevalerie et autres spectacles aux accents
moyenâgeux. C’est ainsi que des oies s’installeront place du
Forum, des rapaces et des jeux en bois derrière la Cathédrale
et, nouveauté cette année, une auberge médiévale permettra
de se restaurer « comme à l’époque » place des Martyrs de
la Résistance. Le Cryptoportique proposera quant à lui des
représentations musicales et théâtrales en tout genre. « On
espère évidemment une forte participation car c’est tout le
rayonnement et l’attractivité de la ville qui sont en jeu », explique
Xavier Albertini, adjoint au maire délégué à l’Évènementiel,
qui se souvient qu’une Jeanne d’Arc « existait » déjà à Reims
en 1967. « De nombreux services municipaux sont mobilisés
pour ces deux jours nécessitant une grande préparation. On
espère que le soleil brillera pour les dizaines de milliers de
visiteurs ».
SOUVENIRS, SOUVENIRS
Mais une telle fête ne serait rien sans les hommes de
commerce et de métier qui prospéraient à l’époque. C’est
pourquoi le traditionnel village médiéval, tenu par une
centaine d’artisans et camelots en costume, accueillera cette
fois encore touristes et Rémois rues Colbert, du Cloître, du
Grand Crédo et Robert de Coucy. Place du Forum, ce sont
des campements qui prendront leurs quartiers et autres
ateliers de calligraphie, frappe de monnaie, cottes de maille,
forge, enluminure et entraînement au maniement des
armes. Enfin, pour rencontrer Jeanne en personne (incarnée
cette année par la jeune Alphonsine Frodefond) et le Dauphin
Charles VII (alias Mayronn Vicente), il faudra attendre
dimanche. La présentation officielle avec l’Archevêque aura
lieu le matin tandis que le départ du grand cortège se fera
de la basilique Saint-Remi à 15 h, pour une arrivée une heure
plus tard à la Cathédrale. Près de 500 figurants participeront
au défilé royal.
Programme disponible dans les lieux publics
et sur www.reims.fr
ALPHONSINE
FRODEFOND
« Le samedi 16 juillet 1429, vers quatre heures de l’aprèsmidi, la troupe royale se présente à la porte Dieu-Lumière.
Les notables et les habitants sont partis à la rencontre du
Dauphin et de Jeanne. Les clefs de la ville sont présentées
au futur Roi. Le cortège traverse la ville et ‘Jehanne fut moult
regardée de tous’ ». Ainsi est résumée, par l’Abbé Goy, l’arrivée
triomphante de Jeanne d’Arc à Reims, accompagnant le futur
Roi Charles VII qui vient y recevoir la sainte onction. Depuis
des temps immémoriaux, les Fêtes Johanniques consacrent
ce temps fort de l’Histoire à travers un décor médiéval parmi
les plus importants de France. C’est l’association Reims en
Fêtes qui est à la manœuvre, coordonnant l’ensemble des
animations.
Jeanne d’Arc 2016,
en Seconde au lycée
Clemenceau
Vous incarnerez Jeanne d’Arc le dimanche 5 juin
dans les rues de Reims. Comment l’aventure
a-t-elle commencé pour vous ?
J’ai 16 ans et je rêve d’endosser ce rôle historique
depuis trois ans déjà ! La candidature s’est faite par
l’intermédiaire de mon centre équestre, à Tinqueux,
où je pratique le cheval depuis neuf ans. Être bonne
cavalière est une condition indispensable, car il faut
pouvoir tenir le cheval au milieu de la foule. Je me suis
proposée à l’automne et j’ai eu la réponse fin janvier.
Je pense qu’il fallait attendre d’être un peu
plus mature pour correspondre à Jeanne d’Arc.
Et puis je porte des lunettes, c’est incompatible avec
l’époque, alors le 5 juin, je mettrai des lentilles !
Que représentent les Fêtes Johanniques pour vous ?
J’y allais quand j’étais petite avec mes parents et mes
grands-parents, évidemment c’était toujours un moment
de fête. J’ai eu l’occasion d’assister aux fêtes d’Orléans,
également, de voyager sur les traces de Jeanne d’Arc…
Et je rêvais de pouvoir vivre à mon tour cette journée
rémoise au milieu de tous les spectateurs, de défiler
à cheval sous les regards, de traverser la ville… Pour la
candidature, on m’a demandé justement ce que
représenterait Jeanne d’Arc à notre époque, selon moi.
Je pense qu’elle serait appréciée de tous, même si on la
prendrait toujours autant pour une « folle » à cause des
voix qu’elle entend. Mais je suis convaincue qu’elle aurait
une place importante dans la société.
Comment appréhendez-vous
cette journée du 5 juin prochain ?
Je sais que je vais arriver devant la Cathédrale à cheval
dans la matinée et que je devrai assister à la messe
donnée en mon honneur. Ensuite, nous referons le même
parcours dans la ville que celui effectué par Jeanne d’Arc
à l’époque. Heureusement, mon camarade Charles VII
(Mayronn Vicente), qui est inscrit dans le même centre
équestre que moi, est un habitué du défilé puisqu’il l’a
déjà fait l’année dernière. La nouveauté, c’est que je
devrai porter un casque en plus du costume, pour des
raisons de sécurité. J’ai hâte évidemment, et j’espère
que le beau temps sera au rendez-vous ! ■
ip.19I
PROJECTEUR
COMMERCE
Quartier Saint-Remi :
Fléchambault voit plus haut !
Située entre le canal et la Basilique, l’esplanade piétonne Fléchambault
et les commerçants installés sur toute sa longueur ne manquent
pas de dynamisme. Petite visite.
Autour d’une zone piétonne entièrement réhabilitée, entre
monument historique et Coulée Verte et après de longs
travaux pénalisants, l’esplanade Fléchambault reprend vie
dans un quartier de plus en plus vivant. « Il y a ici un panel de
commerces de proximité qui fonctionnent très bien, restaurants,
supérette… C’est aussi un lieu de passage important pour les
touristes. D’ailleurs, le parvis de la Basilique va lui aussi entrer
dans une phase de travaux avant l’été, dans le cadre de la
valorisation des biens UNESCO », précise Charles Germain,
adjoint au maire délégué au commerce. Et pour renforcer
cette attractivité, la municipalité a mis plusieurs mesures en
place. Ainsi, le parking situé rue du Châtelet offre la première
demi-heure de stationnement, tandis que des places
« minute » ont été créées rue Chantereine pour favoriser la
fréquentation des commerces.
VISITE GUIDÉE
Ces commerces, Philippe Fournier, gérant du magasin SaintRemi Sport (spécialisé en équipement et textiles
personnalisés pour clubs, associations ou écoles), en parle
avec beaucoup d’enthousiasme. C’est le président de l’ASCAP
(l’Association Saint-Remi des commerçants, artisans et
professionnels), créée début 2014. « Restauration, boucherie,
chocolaterie, biscuiterie, institut de beauté, coiffeurs, prêt-àporter, banques, professionnels de santé, tabac-presse, crèche,
pressing… pas moins d’une trentaine de métiers est représentée
à Fléchambault. » En clair, toutes les commodités et services
de proximité nécessaires à la vie quotidienne.
« Nous sommes dans un quartier où il fait bon vivre et qui
mériterait d’attirer davantage de visiteurs », ajoute Philippe
Fournier. C’est en ce sens que l’association de commerçants
souhaiterait dynamiser encore le secteur pour renforcer son
attractivité. « Nous pensons notamment à une installation
emblématique dans le bas de l’esplanade – une œuvre d’art par
exemple - pour inciter les touristes à s’y diriger, la découvrir, puis
rester flâner sur Fléchambault. » Deux autres idées sont en
réflexion : la renaissance de l’opération « Esplanade des
Artistes », initiée jadis par l’Union des commerçants rémois,
et celle d’une ancienne fête foraine moyenâgeuse sur le
parvis de la Basilique. « Avec montreur d’ours, cracheurs de
feu, concours de haches… Ce serait exceptionnel », conclut le
président, décidément plein de projets ■
Ip.20i
DES IDÉES D’AVENIR
Au pied de la Basilique, l’esplanade retrouve peu à peu son dynamisme.
Photos : Ville de Reims/J. Driol
PROJECTEUR
MAISONS DE QUARTIER
Le conseil d’administration de l’AMQR présentera lors de
l’assemblée générale du 9 juin son plan d’action pour 2016-2020.
Un réseau alerte et dynamique
Investies d’une mission d’intérêt général, les maisons de quartier
sont d’incontestables acteurs sociaux de proximité. Elles sont regroupées
au sein d’une association qui entretient la dynamique
de groupe et veille à ce que l’offre s’adapte aux besoins de la population.
Avec 8 000 adhérents, 15 000 usagers et 400 salariés,
l’Association des maisons de quartier de Reims (AMQR) est
non seulement la plus grosse association de la ville mais
aussi la plus importante de France dans le champ de
l’animation socioculturelle. « Nous accueillons même des
délégations d’autres villes qui viennent voir avec intérêt comment
nous fonctionnons », relève Stéfan Hypach, directeur général
de l’AMQR. Issue de la fusion en 2004 des Centres sociaux et
des Maisons de jeunes et de la culture impulsée par la Ville,
l’association coordonne les 13 maisons de quartier rémoises
et mutualise certaines fonctions supports. Pour autant,
chacune conserve son budget ainsi que son projet social. Ce
dernier est élaboré sur la base d’orientations propres à la vie
du territoire, fléchées avec les habitants, les adhérents, les
bénévoles et les salariés. Au total, ce sont quelque 200
activités, animations et services qui sont proposés : accueils
petite enfance, accompagnement à la parentalité, sport,
intergénérationnel…
ÊTRE PLUS PROCHE DES HABITANTS
« Les maisons de quartier sont des structures ouvertes,
favorisant le melting-pot et le vivre ensemble », estime Stéfan
Hypach. Derrière elles, l’AMQR est aussi à l’origine de
nombreuses initiatives citoyennes, comme le Sacre du
numérique (le 9 avril dernier) ou la journée de l’engagement
associatif (le 5 juin au Temps des Cerises). Dans un souci de
proximité, une démarche prospective a par ailleurs permis de
construire collectivement le nouveau projet stratégique 20162020. « Nous avons à innover pour mieux adapter nos projets et
nos outils aux besoins des habitants. En ce sens, nous allons par
exemple expérimenter le budget participatif pour mettre en
œuvre certains projets. »
MARIO ROSSI
Adjoint au maire
délégué à la proximité
Quel est le lien unissant la ville de Reims à l’association ?
Nous soutenons largement la politique menée
par les maisons de quartier avec qui nous sommes
en interaction permanente. Nous participons à leur
financement, aux côtés de la CAF et du Département.
Avez-vous à leur égard des demandes particulières ?
Nous comptons sur elles pour s’adapter, faire évoluer
leur action en fonction des besoins, mais aussi
pour renforcer l’accompagnement de certaines personnes
qui requièrent notre attention.
Par exemple ?
Nous avons demandé à l’association d’avoir,
parallèlement à celle de la Ville, une réflexion de fond
sur la population âgée, notamment concernant
la lutte contre l’isolement. Sur un autre plan, nous avons
encouragé dans le quartier Orgeval la création d’un poste
d’animateur dédié aux jeunes pour mieux les accompagner
en dehors des temps scolaires ■ C. R.
ip.21I
PROJECTEUR
RÉNOVATION URBAINE
Quel sens donner à la transformation
du quartier Europe ?
La réunion publique du 16 avril a donné le top départ de la concertation qui va
permettre aux habitants de coconstruire avec les collectivités (Reims Métropole et
ville de Reims) et les bailleurs sociaux, le projet de rénovation urbaine de leur quartier.
Le quartier Europe (ici la place Jean Moulin)
bénéficiera d’une rénovation de grande ampleur.
La réunion publique, organisée le 16 avril au collège
Robert Schuman, avait pour but d’informer les habitants.
Ip.22i
« Ce quartier historique de Reims nous tient à cœur. Nous
nous sommes battus pour le faire inscrire dans l’enveloppe
régionale du Nouveau Programme de Rénovation Urbaine. »
Catherine Vautrin, députée-présidente de Reims Métropole
Arnaud Robinet, député-maire de Reims
PROJECTEUR
Construit dans les années 55-70 à la lisière de
la ville et de la campagne, le quartier Europe
compte 8 200 habitants répartis dans plus de
4 000 logements, dont 2 600 loués par Reims
Habitat et le Foyer Rémois. Il montre aujourd’hui
des signes de vieillissement, dans le bâti
comme dans les espaces publics et l’appareil
commercial, qui ne sont pas sans conséquences
sur la qualité de vie et la tranquillité de la
population.
Raisons pour lesquelles une grande opération
de rénovation urbaine va être menée sur
l’ensemble du quartier, priorité étant donnée au
secteur éligible aux aides de l’ANRU(1), qui
englobe notamment la place Jean Moulin, ainsi
que les secteurs Pommery et Aviateurs.
PAS DE MODÈLE IMPOSÉ
« Des dispositifs d’accompagnement seront mis en
place pour perturber le moins possible les
habitudes des habitants et l’activité des
commerçants », rassure Catherine Vautrin,
députée-présidente de Reims Métropole. Une
soixantaine
d’habitants,
commerçants,
responsables associatifs, membres du Conseil
citoyen et du Conseil de quartier se sont
retrouvés le 16 avril au collège Robert Schuman
à l’invitation des élus et des bailleurs sociaux
pour prendre connaissance des enjeux et de la
démarche à laquelle ils seront associés. « Nous
ne sommes pas venus avec un modèle de
rénovation imposé, mais pour construire le projet
avec vous », a insisté Arnaud Robinet députémaire de Reims.
MAINTIEN DU COMMISSARIAT
Également présent, le nouveau directeur
départemental de la sécurité publique, Joseph
Merrien, a confirmé une première information :
« Le principe du maintien du commissariat dans
le quartier est acquis. Nous sommes en train
d’étudier sa relocalisation à quelques mètres du
site actuel. » Le travail d’élaboration du projet
urbain et la phase d’études s’ouvrent dès la mijuin 2016. Le programme de travaux et
d’accompagnement sera défini et scellé par
convention à l’automne 2017 avec les
partenaires(2). La phase opérationnelle s’étalera
ensuite sur plusieurs années. Une Maison du
projet au sein de la mairie de proximité sera
mise en place pour informer en continu les
habitants ■ C. R.
(1) Agence nationale pour la rénovation urbaine.
(2) Ville de Reims, Reims Métropole, Etat, Reims Habitat,
Foyer Rémois, ANRU, Caisse des Dépôts, Conseil Régional.
MARIE-ELISABETH CAUSIN
Directrice de la Maison de quartier Europe
« C’est très bien de ne pas attendre
que les choses se dégradent.
Parallèlement à la rénovation du bâti,
il faudra être vigilant sur les problématiques
sociales recensées. Le Conseil citoyen
est un bon moyen de prendre en compte
la parole des habitants. »
PASCAL PÉRIGNON
Membre du Conseil citoyen
et du Conseil de quartier
« Je découvre comme citoyen ce qu’est
la politique de la ville, qui n’est pas simple
à élaborer. Si on ne fait pas entendre
notre voix, elle ne peut pas être entendue.
Il est important que le plus possible
de citoyens qui vivent dans ce quartier
expriment ce qu’ils souhaitent. »
CHRISTOPHE VILLERS
Président du directoire du Foyer Rémois
« Nous allons intervenir sur tout
le quartier mais pas en une seule fois.
Un projet de rénovation urbaine est une
course de fond, il faut avoir du souffle !
Le calendrier restera à préciser. »
LAURENCE MALASSAGNE
Directrice générale adjointe de Reims Habitat
« Parallèlement au programme
qui sera mené avec les collectivités et
l’ANRU, nous lançons dans l’îlot Pommery
une première tranche de rénovation
des halls et parties communes. »
ip.23I
GRAND ANGLE
SPORT
Vivre
le sport à
son rythme
Du sport loisir au haut niveau,
Reims est une ville intensément
sportive. Jeunes, familles, seniors,
amateurs, confirmés, professionnels,
tout au long de l’année la municipalité
encourage chaque Rémois à la pratique
d’une activité, chacun à son rythme
et en fonction de ses préférences.
Faire de Reims la cité de l’effervescence sportive est l’une des
priorités du mandat d’Arnaud Robinet. C’est pourquoi à
l’école, en club, dans les nombreux équipements publics
existants ou à venir, ou encore lors des grands événements,
à Reims le sport se vit au quotidien.
PETITS SPORTIFS DEVIENDRONT GRANDS
A l’école ou en clubs, tout est fait pour encourager
les plus jeunes à pratiquer leur(s) sport(s) préféré(s).
Ip.24i
Dès leur plus jeune âge, la ville de Reims accompagne les
petits Rémois dans la découverte du sport. Les différents
temps de la journée sont ainsi propices à la pratique sportive.
A l’école, pendant le temps scolaire et grâce à l’encadrement
des éducateurs sportifs, les élèves peuvent ainsi se
familiariser avec de nombreuses disciplines, changeant tous
les semestres. Au collège, les élèves peuvent s’essayer aux
compétitions proposées par l’Union nationale du sport
scolaire, fortement soutenue par la Ville lors des grandes
manifestations qu’elle organise (championnats de France de
rugby 2016, d’aérobic en 2015, Jeux régionaux des jeunes…).
GRAND ANGLE
Le parc de Champagne, un écrin de verdure propice à la pratique de la marche et de la course à pied.
Par ailleurs, sur le temps périscolaire et extrascolaire
(pendant les vacances), la municipalité met en place des
activités variées pour les plus jeunes : des sports classiques
comme le basket, le handball ou le football et des activités
plus spécifiques, comme le tir à l’arc, l’escalade, la sarbacane,
l’acrosport, la peteca… Cette prise en compte des activités
sportives (scolaires) se décline dans le projet Educatif
territorial signé entre la municipalité et l’Education nationale.
SOUTENIR L’ACTION DES ASSOCIATIONS
Parallèlement aux activités pratiquées à l’école, les enfants
peuvent s’inscrire dans l’un des nombreux clubs de la ville
(au total, plus de 300 associations sportives existent à Reims).
En ce sens, Bernard Landureau, adjoint au maire délégué au
sport, précise que « la diversité des clubs et des disciplines
présentes sont une véritable richesse pour notre territoire. Dans
la mesure de nos moyens, nous nous employons à les
accompagner tout au long de l’année. à ce titre, nous les
engageons à écrire leur projet sportif et associatif ».
OBJECTIF RIO !
L’un des axes forts de la politique sportive rémoise est le
soutien indéfectible au sport de haut niveau. En attendant les
prochains Jeux olympiques, qui se dérouleront au Brésil du 5
au 21 août, la collectivité a mis en place le dispositif « Rio
2016 » à destination des athlètes rémois. Ont d’ores et déjà
décroché leur billet : Marie Gayot sur le relais 4 x 400 mètres,
Yohann Diniz sur 20 et 50 km Marche et le pongiste Lucas
Créange (paralympique). Sont susceptibles de se qualifier,
Pauline Ferrand-Prévot (cyclisme), Kévin Bouly
(haltérophilie), Khalid Sahli (lutte) et Lucie Mertes (aviron),
ARNAUD ROBINET
Député-maire de Reims
Pourquoi avoir souhaité une
réorganisation de la politique
sportive de la ville ?
Je souhaitais une meilleure
visibilité de l’action municipale
et de ses liens avec les associations sportives.
C’est la raison pour laquelle il a notamment été décidé
de proposer la reprise des missions de l’Office
des sports directement en interne, au sein des services
municipaux. C’est un gage de lisibilité et de simplification
pour les associations, et un renforcement notable
du service public local des sports.
Quelle place tient le sport
dans la politique municipale ?
Le sport constitue l’une des priorités majeures
de mon mandat, en témoignent la stabilité
de l’accompagnement aux clubs ainsi que les
investissements majeurs qui seront réalisés
sur Reims, à l’image du grand complexe aqualudique
sur l’ex site Sernam. Par ailleurs, je souhaite
encourager la pratique du sport chez chaque Rémois,
via le soutien au sport pour tous, au sport santé,
mais aussi soutenir le haut niveau et développer
un évènementiel sportif de qualité.
ip.25I
GRAND ANGLE
JEAN-MARIE GAUDELET
Président de l’Association cycliste
Bazancourt-Reims
« Reims dispose de nombreux
équipements et de sites
adéquats pour la pratique sportive. Le parc de
Champagne en fait partie, avec ses terrains et son
enceinte fermée, idéal pour s’entraîner dans
de bonnes conditions. D’autant que c’est un lieu
un peu mythique, bien situé et qui se prête bien
au cyclo-cross, notamment lors des compétitions.
C’est un point positif que de vouloir encourager les
habitants à le fréquenter pour y faire du sport. »
Le Jumping international, qui se déroulera du 29 mai au 4 juin,
reste l’un des grands évènements sportifs de l’année.
WILIAM GUILLAUME
Entraîneur d’Anne-Sophie
Da Costa, championne
du monde de boxe
« Depuis le début, nous sommes
soutenus par la municipalité
qui a toujours été à notre écoute. C’est en particulier
grâce à ce soutien qu’Anne-Sophie a pu se préparer
dans les meilleures conditions pour les derniers
championnats du monde, en profitant par exemple
d’un équipement rénové. C’est une bonne chose
pour le sport à Reims, car cela incite plein de jeunes
à s’inscrire en club. La politique sportive qui est menée
va vraiment dans le bon sens. »
DANIEL GUILLAUME
Entraîneur aux Régates Rémoises
« Avec tous les aménagements
réalisés sur la Coulée Verte le
long du canal, on peut dire que Reims est une ville où il
fait bon pratiquer l’aviron. Nous avons en plus la chance
aux Régates de bénéficier d’un positionnement central,
permettant de profiter d’un plan d’eau très agréable. »
mais aussi plusieurs sportifs paralympiques comme le
triathlète Arnaud Savio ou la dresseuse Céline Gerny. En
espérant d’autres bonnes surprises…
SPORT, SANTÉ ET ÉPANOUISSEMENT
Avec le souci de développer le principe de « sport pour tous »,
cher au député-maire Arnaud Robinet, plusieurs nouveautés
seront mises en place d’ici la fin de l’été sur différents sites
de la ville. Parmi celles-ci, des boucles pédestres qui
partiront ou arriveront de la Coulée verte, ainsi que trois
parcours inédits (identifiés par niveau de difficulté) au parc
de Champagne. « C’est l’une des mesures accompagnant notre
volonté de redonner toute sa vocation sportive à ce parc »,
souligne Bernard Landureau. Par ailleurs, encourager la
pratique sportive pour le plus grand nombre se traduit aussi
à travers le dispositif Sport Santé, en partenariat avec le
réseau Sport, santé bien-être, le Conseil départemental et
l’État. Existant depuis plusieurs années à destination des
publics souffrant de diverses pathologies chroniques (diabète,
obésité…), ce dernier permet entre autres la pratique de la
natation, du tennis, du vélo, de l’aviron ou de la gymnastique.
« D’autres dispositifs de promotion de l’activité physique vont être
mis en place prochainement pour une pratique en famille ou en
solo », poursuit l’élu.
Ip.26i
DES ÉQUIPEMENTS PERFORMANTS
Les nombreux équipements sportifs installés partout en ville
sont l’un des grands atouts du territoire rémois. A l’image
récemment de la patinoire Albert Ier (qui a accueilli 17 836
GRAND ANGLE
Le sport de haut niveau
se plaît à Reims
Outre le Stade de Reims et le
Champagne Châlons Reims Basket,
figurant parmi les plus populaires
et disposant de leur centre de
formation, la cité rémoise abrite
de nombreux clubs professionnels
dans des disciplines très variées
(badminton, aviron, haltérophilie,
water-polo, hockey sur glace,
handball, athlétisme, patinage
de vitesse…).
Les grands rendez-vous
patineurs depuis son ouverture au public le 11 octobre), mais
également du centre équestre (16 avenue du 29 août 1944 à
Tinqueux), facilement accessible et abritant sur ses cinq
hectares une école d’équitation, une écurie de propriétaires
ainsi que des cours de coaching et de préparation aux
concours. De son côté, le centre sport nature (destiné
principalement aux scolaires), niché au 30 rue de la Cerisaie,
est le lieu idéal pour toute une panoplie d’activités de plein
air comme les activités de grimpe verticale et
d’accrobranches, le tir à l’arc, la course d’orientation, la
trottinette tout-terrain… Outre le très attendu complexe
aqualudique et sa piscine-patinoire sur l’ancien terrain
Sernam, de nouveaux équipements feront bientôt leur
apparition comme un espace de street work-out au parc
Lemaire (quartier La Neuvillette), dédié aux exercices de
renforcement musculaire.
VIBREZ SPORT À REIMS
Parce que le sport se « voit » tout autant qu’il se pratique, la
cité rémoise accueille chaque année d’incontournables temps
forts, toujours plus populaires. Ainsi en 2015, le Run in Reims
a attiré plus de 13 500 participants, 2 500 pour la Foulée des
Sacres ou encore 13 000 visiteurs pour la 1re édition de Reims
en Selle. Des chiffres impressionnants qui témoignent de
l’engouement du public pour ces grandes manifestations
sportives. À venir, le Jumping international (du 29 mai au
4 juin), le Fise (Festival international des sports extrêmes) les
24 et 25 juin et la candidature rémoise pour accueillir la
Coupe du monde féminine de football en 2019 ■ A. H.
• 14-15 mai : Nationaux de Fleuret juniors,
complexe René Tys
• 25 mai : Jeux régionaux des jeunes, neuf sites en ville
• 29 mai au 4 juin : Jumping international,
parc de Champagne
• 1er et 2 juin : Tournée du Trophée UEFA,
gare de Reims et stade Auguste Delaune
• 11 juin : Foulée des Sacres, centre-ville
• 24 et 25 juin : Festival international des sports
extrêmes (FISE), parc Léo-Lagrange
• Du 6 juillet au 31 août : Reims activités vacances,
partout dans la ville
• 27 et 28 août : Nationaux de tir à l’arc, stade des Églantines
• 3 septembre : Zumba géante, parking de l’ancien Nautilud
Le trophée UEFA de passage à Reims
Les 1er et 2 juin, la coupe Henry Delaunay, trophée officiel de
la Coupe d’Europe de football, passera par Reims dans le
cadre d’une tournée nationale. Pour l’occasion, une halte est
prévue dans la ville le mercredi, tandis qu’un train spécial
formé de quatre voitures aux couleurs de l’Euro 2016
accueillera le public le jeudi, proposant à son bord et à quai
des animations, activités et séances photos pour tous.
www.trophytour.fr
Faire rimer sport et technologie
L’association rémoise
La Fabrik du Sport a
récemment répondu à
l’appel à projets de
labellisation thématique
de la French Tech.
Objectif : créer un pôle
d’excellence sur le
territoire rémois en
mettant les nouvelles
technologies au service du sport et des sportifs, qu’ils soient
pratiquants occasionnels ou évoluant comme professionnels
au plus haut niveau. La ville de Reims soutient pleinement
ce projet innovant et porteur pour le territoire.
ip.27I
VIE DES QUARTIERS
QUARTIER
En moyenne, près de 500 personnes participent chaque année à la fête interculturelle.
Châtillons
● Fête du quartier
Le 4 juin, tous les habitants
du quartier des Châtillons et leurs amis
sont invités à se retrouver au pied
de la tour des Argonautes pour la
traditionnelle fête du quartier.
Cette année, le thème retenu sera
« le rire », avec au programme de
nombreuses animations et un concert
pour tous. Petit « plus » : la tyrolienne
des pompiers qui sera présente,
de quoi assurer quelques frissons
à qui voudra la tester !
LIEN SOCIAL
La culture est un bien qui se partage
La maison de quartier des Châtillons organise sa traditionnelle « Semaine
interculturelle » du 6 au 10 juin. La manifestation, soutenue par la ville de Reims,
comporte plusieurs temps forts comme le petit-déjeuner du monde (mardi 7 juin)
ou la soirée de plats typiques et spectacle folklorique du 8 juin. Pendant quatre jours,
une exposition permettra à chacun de découvrir le pays et les traditions des autres.
« Nous présentons les pays et replaçons les choses dans le contexte géopolitique.
Certains ont une histoire lourde à porter… la parole les libère. Nous travaillons aussi
avec le secteur jeunesse, car certains jeunes apprennent l’histoire de leur pays
d’origine », détaille Laetitia Vignau, coordinatrice de l’évènement avec une équipe
de bénévoles et en partenariat avec une trentaine d’associations rémoises.
QUARTIER
● Brocante et vide grenier
Le dimanche 12 juin se déroulera la
brocante dans les rues Jean-Jaurès,
l’Anglemont de Tassigny, Paul-Hattat
et Louis-Kiener. Le prix de
l’emplacement des 2 m est fixé à 9 €.
Renseignements au 03.26.09.07.85.
● Cabaret
La grande salle de la Neuvillette
accueillera une soirée cabaret
le samedi 25 juin, à partir de 20 h 45.
Pour l’occasion, tous les ateliers adultes
des Sources sont impliqués.
Les bénévoles préparent le repas et
les bénéfices financeront les activités
de la maison de quartier.
Ip.28i
© J.-F. Scherpereel
Trois-Fontaines
La Neuvillette
Chaque semaine,
les bénévoles préparent
les paniers à destination
des habitants inscrits.
PRODUITS FRAIS
La bonne idée des légumes bio
Tous les adhérents de la maison de quartier Les Sources ne disposant pas d’un
jardin, une opération « Panier bio » a récemment été montée en relation avec le
maraîcher et coordinateur de l’École des jardiniers, François Lessellier, dans le cadre
de la démarche de développement durable des Sources. L’idée a germé dans
l’imagination de ce dernier pendant 25 ans lorsqu’il se demandait « comment les
gens pouvaient s’approprier la terre ». Ainsi, chaque lundi, près de 80 personnes
passent commande auprès du coordinateur Hamid Abdessamad, avant de recevoir,
deux jours plus tard, les légumes en vrac qu’ils répartissent ensuite dans des paniers
à 5, 10 ou 15 € à destination des inscrits. Un panier supplémentaire est offert à la
maison de quartier qui le revend 10 € pour financer ses activités dans le « jardin
partagé » de la rue Lebeau.
VIE DES QUARTIERS
L’instauration d’une zone 30
apaiserait la circulation et contribuerait
à améliorer la sécurité.
QUARTIER
Charles-Arnould
Clairmarais
● A vos marques, prêts, chinez !
Un vide-grenier est prévu le dimanche
5 juin de 6 h 30 à 17 h 30. Organisée
par l’association des Amis de
Clairmarais, la brocante se tiendra sur le
parking de l’église du Sacré-Cœur rue
Ernest Renan (inscriptions à la maison
de quartier les 19, 26 et 31 mai).
CIRCULATION
Objectif 30
Faire passer le quartier Clairmarais en zone limitée à 30 km/h pour les véhicules à
moteur : tel est le projet du Conseil de quartier et de son groupe de travail créé il y
a quelques mois, à l’exception bien sûr des axes et artères les plus passants. « Nous
sommes situés sur un faubourg, avec des petites rues étroites où il est impossible
de matérialiser des pistes cyclables », explique Joël Cornu, coanimateur du groupe
de travail réunissant une vingtaine de personnes. « Or, on pense qu’il y aurait
beaucoup plus de vélos s’ils pouvaient cohabiter en toute sécurité avec les
automobiles. » Un débat qui pourra se poursuivre lors de la prochaine séance
plénière publique : le 29 juin à 19 h au collège Brossolette.
Le restaurant Tex Mex
accueille régulièrement
des réunions
professionnelles.
DYNAMISME
Le paysage bouge à Croix-Rouge
Ces derniers mois, le quartier s’est littéralement métamorphosé, à grand renfort
d’ouverture de nouveaux commerces, en particulier autour de l’hippodrome. Deux
restaurants en face de l’Université, une auto-école, un kinésithérapeute, un
laboratoire, un centre de remise en forme, une boulangerie et bientôt une salle de
sport se sont implantés… « Quasiment toutes les cellules commerciales sont
occupées », se réjouit Fatima El Haoussine, adjointe déléguée au logement et à la
politique de la ville. « Ces commerces redonnent de la vie au quartier, des réunions
professionnelles sont même organisées sur place, notamment dans le restaurant
Tex Mex ». L’élue évoque également le bâtiment « #58 », accueillant différentes startup et le centre d’innovation Innovact. « On souhaite favoriser le développement
économique à travers les services, les commerces et l’installation de professions
libérales. Le but est d’amener d’autres populations dans le quartier ».
● Témoignages d’Histoire
Dans le cadre de la Journée
de l’Histoire et de l’international,
le public est invité à visiter l’exposition
« Le 7 mai 1945 : je m’en souviens… »
à partir du dimanche 8 mai au musée
de la Reddition. 17 portraits et autant
de témoignages d’hommes et de
femmes, résistants, écoliers, mère de
famille, Français, Américains, Italiens…
âgés de 8 à 31 ans à l’époque,
racontant le moment où ils ont appris
la reddition allemande. 12, rue Franklin
Roosevelt. Ouverture de 10 h à 12 h sauf
le mardi. Infos : 03.26.47.84.19.
QUARTIER
Croix-Rouge
Hauts-de-Murigny
● Fête de quartier
Coordonnée par les espaces Billard
et la Nacelle, la fête de quartier
se déroulera le samedi 28 mai sur
le parking situé face à l’espace Billard
et sur celui de la rue du docteur Billard.
● Vos services en ligne
Internet facilite la vie quotidienne
grâce aux services mis en ligne
par de nombreuses institutions
(Trésor public, Caisse d’allocations
familiales, Assurance maladie, etc.).
Afin de les découvrir et d’apprendre
à les utiliser facilement, un atelier sera
organisé à la médiathèque Croix-Rouge
le 11 mai. Rendez-vous à 9 h 30.
Infos : 03.26.35.68.40
ip.29I
VIE DES QUARTIERS
QUARTIER
● Concert
Le Chœur et l’Ensemble vocal
d’enfants du Conservatoire,
les Chœurs Dom Pérignon,
A Capella et l’Orchestre symphonique
du Conservatoire interpréteront deux
œuvres marquantes de la fin du XIXe et
du début du XXe siècle : la Messe
de Requiem de Gabriel Fauré
et les Planètes de Gustav Holst.
Rendez-vous à la basilique Saint-Remi
samedi 7 mai à 21 h. Entrée libre.
Barbâtre
Saint-Remi
Verrerie
PATRIMOINE
Avec l’AVAP, le secteur Saint-Remi-Saint-Nicaise sera préservé
pour accueillir les touristes dans les meilleures conditions.
AVAP Saint-Nicaise-Saint-Remi :
l’enquête publique est ouverte
L’étude concernant l’Aire de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP)
sur le secteur Saint-Nicaise-Saint-Remi va être soumise à « Enquête Publique »
durant le mois de mai. Cet outil d’urbanisme renforçant les mesures de protection
du secteur (autorisations spéciales dans le cas de travaux, choix des matériaux, des
couleurs, avis de l’architecte des bâtiments de France…) et fonctionnant avec le Plan
local d’urbanisme, est directement lié à l’inscription des Coteaux, Maisons et Caves
de Champagne au patrimoine mondial de l’UNESCO. Centrée autour de la colline
des Maisons de Champagne et de l’ancien faubourg Saint-Nicaise aux abords de
l’Abbaye, la future AVAP concerne aussi le Saint-Remi des années 70, les citésjardins du Chemin-Vert et de la Verrerie et les secteurs du Moulin de la Housse et
des bords de Vesle.
QUARTIER
● La BD envahit le Cellier
L’Atelier 510 ttc investira le Cellier de la
rue de Mars, entre le 11 et le 19 mai,
pour y présenter une exposition recréant
l’univers dans lequel les auteurs de ce
collectif travaillent au quotidien.
Elle marque le terme de la saison
2015/2016 des ateliers BD/Manga
organisés par la direction de la culture et
du patrimoine de la ville de Reims, et
sera le cadre de la remise des prix du
concours annuel, le vendredi 13 mai.
Du mercredi au dimanche de 14 h à
18 h. Infos : [email protected]
● Hors les Murs !
Le Laboratoire Chorégraphique de Reims
organise du 18 au 27 mai la 11e édition
de ce festival de danse contemporaine
très apprécié. Au programme, quatre
soirées atypiques et riches en fantaisie
proposées au Cellier, au Conservatoire
et au Manège. Plus d’infos :
www.laboratoire-chorégraphique.fr
Ip.30i
Centre-ville
Le projet de kiosque à livres
a été présenté lors de la séance
plénière du 8 mars dernier.
INITIATIVE
Le Conseil de quartier planche
sur un « kiosque à livres »
Le concept, original, est fondé sur le partage libre et gratuit de livres dans un espace
public. Pour résumer l’idée, les habitants viendraient donc y déposer les ouvrages
déjà lus, pour en reprendre d’autres au gré des squares et des affinités. Parmi les
villes ayant déjà développé ce concept, on peut citer Nancy, Dijon, Angers ou, plus
proche de nous, Epernay. La lecture, comme l’éducation artistique, font partie des
priorités de la ville de Reims. Pascal Labelle, adjoint au maire délégué à la culture
et au patrimoine, explique ainsi que « la municipalité est prête à prendre en charge
la conception des boîtes à livres et qu’elle soutient l’initiative ».
VIE DES QUARTIERS
QUARTIER
Au total, la ville de
Reims compte cinq
mairies de proximité
et une mairie mobile.
INAUGURATION
La nouvelle
mairie
encore plus
proche
Chemin Vert
Clemenceau
Europe
● Conseil de quartier
La prochaine séance publique
se déroulera le mercredi 18 mai
à 19 h à la maison commune
du Chemin Vert, place du 11 novembre.
Le samedi 28 mai, les habitants du quartier seront les bienvenus pour une journée
portes ouvertes dans leur nouvelle mairie de proximité. Plus grand, plus confortable,
cet équipement traduit le rapprochement entre l’administration rémoise et la
population, opéré depuis quelques mois et voulu par l’équipe du Député-maire
Arnaud Robinet. En passant du 1 ter au 3 bis de la place Jean-Moulin, cette mairie
a gagné près de 40 m2, soit un total de 115 m2 et dispose désormais d’une surface
d’attente plus spacieuse, donnant sur trois postes d’accueil. Un bureau d’accueil
dédié offre tout le confort à la réception des rendez-vous pour les passeports
biométriques. Les conditions de travail du personnel ont été nettement améliorées,
ainsi que les normes d’accessibilité pour tous. Comme dans chaque mairie de
proximité, les habitants peuvent aussi rencontrer sur rendez-vous les élu(e)s qui
tiennent une permanence chaque dernier samedi du mois.
Les Régates rémoises, une véritable usine à champions !
QUARTIER
© Régates Rémoises
Maison Blanche
Sainte-Anne
Wilson
AVIRON
Les Régates rémoises
rament pour le meilleur
Récompensées par la ville pour la qualité de leur travail, les Régates rémoises
rament dans la bonne direction. Plus de 1 800 licenciés, amateurs ou compétiteurs
confirmés, manipulent les avirons sur le canal, dont une centaine se préparant aux
compétitions internationales. Trois d’entre eux tutoient même les sommets
mondiaux : Lucie Mertes vise la qualification pour les JO de Rio en skiff, Stanislas
Desgrippes participera aux championnats du monde cet été, et Sean Vedrinelle s’est
classé 6e aux championnats du monde en 8-Barreur. A noter que le club participe à
Reims-Vital-Ados depuis sa création, permettant ainsi tous les ans à de nombreux
jeunes de découvrir l’aviron.
● Fête de quartier
Plusieurs lieux accueilleront
les animations le samedi 28 mai.
Rendez-vous de 10 h à 13 h sur la place
Paul Claudel, au parc Wangari Maathaï
et rue du Chanoine Lallement ; de 10 h
à 22 h sur le parvis de Louise Michel.
● Une nouveauté sur la terre ferme
Il s’inspire de l’aviron et du fitness :
l’Avifit est une nouvelle discipline
à pratiquer aux Régates rémoises.
Renforcement musculaire et travail
cardio sont les principaux bénéfices de
cette activité individuelle et collective.
Renseignements : 03.26.50.19.34 - [email protected]
ip.31I
VIE DES QUARTIERS
QUARTIER
Bois d'Amour
Courlancy
Porte de Paris
La prochaine séance plénière aura lieu
le 30 juin à 20 h à l’école Martin Peller.
Les voitures
ne peuvent plus
se garer aux abords
de la Comédie.
© J.-F. Scherpereel
● Loisirs scolaires
L’accueil de loisirs « Martin Peller »
pour les 3-11 ans ouvrira ses portes
le samedi 4 juin de 14 h à 18 h.
Les parents pourront se renseigner
sur l’accueil des enfants en temps
extra-scolaire, rencontrer l’équipe
d’animation et découvrir les activités
proposées le mercredi après-midi
et pendant les vacances scolaires.
Renseignements : 0.800.506.956 ou
[email protected]
STATIONNEMENT
Retour à la normale
entre Comédie et Arboretum
A la suite d’un arrêté pris par l’ancienne municipalité, de plus en plus de véhicules
stationnaient entre la Comédie et l’Arboretum, ce jardin de 7 500 m2 jouxtant le
Centre dramatique national, créant à force quelques perturbations. « L’arrêté était
valable jusqu’au 15 janvier 2016. En reprenant la délégation de la voirie, je l’ai
reconduit en attendant une étude de la situation, indique Valérie Beauvais, adjointe
au maire déléguée à la voirie. Les habitants et le conseil de quartier nous ont
sensibilisés à cette question. Les voitures dénaturent l’accès à l’Arboretum, mais il
y a aussi les semi-remorques de livraison de matériels, obligés de faire des
manœuvres compliquées. Et de plus en plus de voitures bénéficiaient de
l’autorisation. L’arrêté n’étant que temporaire, il n’a donc pas été reconduit ».
QUARTIER
Cernay
Epinettes
Jamin Jaurès
● Un peu de musique
Pour les absents de la Fête de la
musique le mardi 21 juin, une séance
de rattrapage aura lieu le samedi 25 au
parc Maryse Bastié, de 18 h à 21 h.
Sur une idée du conseil de quartier,
un concert pique-nique citoyen sera
organisé avec le Trio V’LAM,
Les Mâles de Mer et Leitsy afin
de prolonger le plaisir.
● Les rendez-vous du quartier
Le prochain conseil de quartier aura
lieu le mardi 5 juillet à 19 h.
Il se déroulera au Centre d’animation
de l’ORRPA, 4 rue Marteau.
Quant à la fête de quartier, elle aura lieu
le 28 mai au parc Maryse Bastié.
La programmation
de Brut de Scène se veut
on ne peut plus éclectique.
THÉÂTRE
« Brut
de Scène »
remet
le couvert
Les 36e Rencontres des amateurs de théâtre auront lieu jusqu’au 7 mai à l’espace
le Flambeau, sur le thème de la diversité. A découvrir notamment « Place de
l’Horloge », vendredi 6 à 20 h, spectacle où l’action se déroule en plein festival
d’Avignon sur une place où se croisent touristes, festivaliers, comédiens et
autochtones. La représentation sera suivie de la pièce « Un stylo dans la tête », où
un auteur réunit ses amis pour leur annoncer qu’il s’est inspiré d’eux pour écrire
une comédie hilarante. Le samedi 7 à 20 h 30, c’est au Café de la Parole que tout
se passe, où quelques clients, le patron et la pianiste feront résonner-raisonner des
textes d’Aragon, Prévert, Duras, Ferrat ou Ferré contre la banalisation de
l’insupportable actualité.
13 rue de Bétheny. Infos : 03.26.07.28.21. Tarif soirée : 8/6 €.
Ip.32i
VIE DES QUARTIERS
QUARTIER
Laon-Zola
Neufchâtel
Orgeval
Fête de quartier
Axée cette année sur la thématique
du cinéma, elle se déroulera
le 18 septembre dans la cour paroissiale
de la Maison de quartier Trois Piliers
et non place Luton comme les éditions
précédentes.
Gros succès pour « Orgeval dans les Starts ».
ATHLÉTISME
« Sportez » vous bien
Le mois de mai sera sportif dans le quartier Orgeval ! Après les Challenges Cora de
la ville de Reims, organisés le 1er mai par l’Entente family stade de Reims athlétisme
(EFSRA) en guise d’ouverture de la saison estivale sur piste, ce sera le tour
d’« Orgeval dans les starts » le 4 mai. L’évènement, convivial et sportif, s’inscrit dans
le cadre de la nouvelle politique de rénovation urbaine, avec le soutien de la Ville et
de Reims Métropole, en collaboration avec la Maison de quartier d’Orgeval. Les
1er et 2e tours Interclubs se joueront quant à eux les 8 et 22 mai au stade Georges
Hébert. Les meilleurs clubs d’athlétisme de France se donneront rendez-vous à
Reims pour une confrontation par équipes dans différentes disciplines : du 100 m
au 5 000 m, 10 000 m marche, hauteur, perche, longueur, disque, marteau, javelot…
Le tout ouvert gratuitement au public.
Silence, on lit !
Avec « Promenons-nous dans les
contes », les petits jusque 3 ans en
ont pour leur compte d’histoires drôles,
frissonnantes ou chantantes à la
médiathèque Laon-Zola. Retrouvez
Nadia et Carine chaque mois pour
partager de nouvelles aventures.
Infos : 03.26.47.79.41
Infos et programme complet sur www.efsra.com ou au 03.26.09.22.41.
QUARTIER
Murigny
Chaque année,
le rendez-vous
se veut festif
et musical !
CONVIVIALITÉ
Pique-niquez en musique !
Qu’on se le dise, la quatrième édition du concert pique-nique organisé par le Ludoval
sera joyeuse ! Outre la bonne humeur des 300 participants attendus, la partie
musicale sera animée par le groupe régional « Miss Millie », à mi-chemin entre le
reggae et le jazz. Cette manifestation se déroulera le vendredi 3 juin dans le parc
Ferreira, à partir de 19 h et jusqu’à la tombée de la nuit. Une des particularités de
ce pique-nique musical veut qu’il soit précédé d’une série d’animations présentées
le soir au pied des immeubles, les quatre mercredis précédant le jour J. Une manière
originale de préparer la venue du groupe invité en faisant découvrir son univers aux
habitants. Un univers teinté de cabaret, de cirque et d’arts plastiques s’agissant de
Miss Millie.
La prochaine séance publique
aura lieu le jeudi 9 juin à 19 h, salle
municipale Vauban (30 rue Vauban).
● 1, 2, 3, chinez !
Le conseil de quartier propose
à nouveau, en partenariat avec
le Ludoval, un vide-greniers place
René Clair, cette année le 12 juin.
Renseignements et inscription auprès
du Ludoval le mercredi 25 mai
et le 1er juin, de 17 h à 19 h.
A découvrir également la nouvelle
formule du « vide-greniers à l’américaine » : chacun aura la possibilité de
vendre ses objets devant chez lui, le
5 juin de 8 h à 18 h (rues Dostoïevski,
Gogol, Gorki, Kafka et Richelieu).
Renseignements : 03.26.36.21.05.
ip.33I
VIE CULTURELLE
Au gré des pérégrinations,
les œuvres de l’artiste se dévoilent
pour qui sait les trouver…
Le petit garçon boudeur - effacé puis finalement
réapparu - qui a tant fait parler de lui en février, a
depuis été rejoint par d’autres œuvres de C215. Des
visages expressifs, un chat sauvage ou encore un
aigle en plein vol, au total près de vingt pièces
(armoires électriques, boîtes postales, murs…) sont
venues égayer l’espace public rémois en formant un
parcours libre à découvrir, tel un florilège d’œuvres
de cet acteur majeur de la scène du street art. Les
pochoirs de C215, technique « signature » de l’artiste
reconnaissable entre mille, habillent les murs du
monde entier, de New York à Moscou en passant par
Londres, le métro parisien, San Francisco et donc, la
cité des Sacres, qui lui consacre une exposition au
Cellier.
UNE DENSITÉ D’ŒUVRES UNIQUE
STREET ART
C215 s’expose
au Cellier
Jusqu’au 31 juillet prochain,
Reims accueille les interventions
poétiques du street artiste
Christian Guémy, alias C215,
en lui consacrant une rétrospective
unique au Cellier.
Vous l’avez aimé dans la rue ?
Vous l’adorerez en salle.
Ip.34i
Comment la rencontre avec Reims s’est-elle faite ?
C215 est venu exposer à Reims cet automne, invité
par le club culturel Jardin des Arts. Les œuvres de
C215, venues des quatre coins du monde et issues de
collections privées et de galeries, seront ainsi visibles
sur 650 m2, faisant écho à la monographie
récemment parue aux éditions Albin Michel. Les
sujets de prédilection de C215 depuis une dizaine
d’années ? L’enfance, les anonymes, les amoureux,
les animaux. « Je veux mettre de la poésie et de
l’émotion au cœur des villes désincarnées. Mes œuvres
placent des invisibles au rang de célébrités. À travers
ces visages, je souhaite que les passants se confrontent
à leur propre humanité ».
SECRET STREET
« Dans la rue, les œuvres sont amenées à être altérées,
à changer. Le musée, lui, est là pour les conserver »,
ajoute C215. Des fresques seront donc peintes in situ
afin de faire découvrir le geste et la technique. La
discipline du street art a mis longtemps à être
reconnue, mais c’est désormais chose faite. Il s’agit
d’un travail figuratif, immédiat, qui attire l’œil et
donne envie au public d’aller voir de plus près. Quant
à la question de savoir si le street art doit ou non se
laisser enfermer, cette exposition devrait nous aider
à trouver des réponses… ■
À découvrir au 4 bis, rue de Mars.
Entrée libre du mercredi
au dimanche de 14 h à 18 h.
VIE CULTURELLE
JAZZ
Sunnysyde Festival :
quand le jazz est là…
Créé en 2003, le Festival
du film antifasciste de Reims
est un rendez-vous annuel
incontournable dans la vie
du Collectif de lutte antifasciste
(CLA). La prochaine édition
se tiendra du 9 au 16 mai
au cinéma Opéra ■
Programme :
clareims.canalblog.com
L’association Jazzus se lançait en 2015 un joli défi :
initier un festival autour du jazz et des musiques
Kyle Eastwood sera
connexes. Pari réussi grâce au soutien de tous :
l’une des têtes
1 185 spectateurs, des particuliers engagés
d’affiche du festival.
(3 500 euros récoltés), des entreprises partenaires
et surtout de talentueux artistes répondant présents.
L’association remet donc le couvert en 2016 à la croisée d’autres influences (classique,
soul, musiques du monde). Parmi les 11 dates phares, notons la venue d’artistes
internationaux comme le contrebassiste Kyle Eastwood (le 28 mai à la Cartonnerie), fils
de Clint pour lequel il a notamment réalisé les B.O de Gran Torino ou Invictus, ou de
Thomas Enhco (mercredi 18 au palais du Tau), pianiste révélé aux Victoires du Jazz.
A découvrir également : le solo du violoniste Dominique Pifarély, une création d’Edward
Perraud mêlant batterie et cuisine, le saxophoniste rémois Daniel Erdmann ou encore les
Violons Barbares et le Grand Bal Zazou ■
© Sylvain Gripoix
Une semaine
au ciné contre
le fascisme
Le second Sunnyside Festival s’invite en ville
du 13 au 28 mai. Au programme de cet
événement accessible : 11 concerts dans 8
lieux, une exposition à la Cartonnerie et des
propositions jeune public.
www.jazzus.fr
Nouvelles
(nocturnes)
de Mars au
Planétarium
À la fin du mois de mai, Mars
passe au plus près de la Terre
et les conditions sont idéales
pour observer la planète
rouge. Afin d’en profiter,
rendez-vous au Planétarium
le jeudi 26 mai à 19 h 30 pour
une heure de voyage ■
MARIONNETTES
Orbis Pictus pique
la curiosité du public
La 7e édition du festival de marionnettes se
tiendra au palais du Tau, du 27 au 29 mai,
autour de déambulations artistiques.
Orbis Pictus est le nom de la première encyclopédie
illustrée au XVIIe siècle, réalisée par le philosophe
tchèque Coménius. Aujourd’hui, à Reims, Orbis
Pictus est devenu un festival de marionnettes,
rassemblant des compagnies aux origines multiples
(Tel Aviv, Marseille, Charleville-Mézières, Brésil…).
Un lien entre l’image et la représentation du monde
qui est la pierre angulaire de l’aventure. Au Tau, les
artistes et le public se rencontrent, échangent leurs
impressions et fabriquent leur propre parcours à
travers une dizaine de spectacles, dans un esprit de
convivialité que la forme courte stimule ■
Tarif : de 3 à 6 euros.
Infos : 03 26 35 34 70
(places limitées).
Observation aux instruments
dès 21 h selon la météo.
49 avenue du Général de Gaulle.
Orbis Pictus, ou quand la marionnette
s’invite au palais du Tau.
Parcours marionnettique vendredi 27 de 19 h à
22 h, spectacle inaugural à 22 h. Samedi de 15 h à
23 h puis concert à 23 h, dimanche de 14 h à 19 h.
ip.35I
VIE CULTURELLE
EXPOSITION
Après le « Regard sur… Cranach », le
musée des Beaux-Arts accueille une
exposition autour de la mère et de son
enfant, du 14 mai au 26 septembre.
La riche collection du musée des Beaux-Arts
permet régulièrement des mises en scènes de
chefs-d’œuvre enfouis dans les réserves, par
le biais de petites expositions dénommées
« Regard sur… ». Le prochain focus permettra aux visiteurs de découvrir une huile
sur toile prêtée par les Beaux-Arts de Rouen, intitulée « Roses et Lys » de Mary Mac
Monnies. Artiste peu connue en France (1848-1946), elle fait partie de ce mouvement
que l’on peut appeler l’impressionnisme américain. Ce « Regard sur… Mary Mac
Monnies » entraînera le public, simple curieux ou amoureux du mouvement, autour
d’œuvres représentant le thème « mère et enfant » à partir du fonds du musée de
Reims, sous l’égide de l’exposition générique « Les chefs-d’œuvre se re/mettent en
scène ». Enfants et grands-parents seront sollicités au gré d’ateliers
intergénérationnels ■
ARTISANAT D’ART
Quand la peinture fait
le Printemps… des Arts !
Amateurs de belles choses, cette semaine est faite pour vous : la place d’Erlon
se met aux couleurs des arts du 20 au 29 mai.
© Vitrines de Reims
Organisé par les Vitrines de Reims en partenariat avec la ville, le Printemps des Arts
accueillera le traditionnel « village » place d’Erlon, tous les jours jusque 19 h. Au menu :
peintres, verriers, céramistes, mais aussi bijoux, mosaïques, aquarelles, gravures,
couture, modelages et illustrations. Fidèles à la tradition, les peintres seront dans les
rues du centre-ville historique le
samedi 21 mai pour le concours
annuel, tandis qu’un concours
de graffeurs se tiendra place
d’Erlon l’après-midi. Le
samedi 28, un battledance sera
organisé par Ismaël Taggae,
champion du monde de
breakdance. Enfin, les œuvres
des peintres seront vendues aux
Le temps d’une journée,
les peintres investiront
enchères le 4 juin à 17 h au bar
le centre-ville pour laisser
le Clos, rue du Temple, au profit
libre court à leur créativité.
de l’association Rêves ■
Ip.36i
« Regard sur…
mère et enfant » :
de la douceur
avant toute chose
Une Nuit au musée
La 12e Nuit Européenne des
musées aura lieu le samedi 21 mai
pour un périple visuel et poétique à
travers le temps et les formes
artistiques. Au musée Saint-Remi,
la nuit sera « cosmique » ou ne
sera pas : mapping vidéo sur le
système solaire, jongle lumineuse,
harpe, création de l’univers…
Aux Beaux-Arts, le thème
sera plutôt : « Instants
complices/instants malice » avec
concerts, commentaires d’œuvres
et performance où un peintre
réinterprétera des toiles sur fond de
musique composée en direct ■
La Galerie
de Culture
déménage !
Inaugurée à côté de l’Opéra en
décembre 2011, la Galerie de
Culture prendra ses quartiers au
dernier trimestre 2016 dans les
anciens locaux de l’Office de
tourisme, 2 rue Guillaume
de Machault. Un espace lui sera
dédié à côté de celui accueillant
la Maison du futur musée
des Beaux-Arts ■
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VIE CULTURELLE
© Bartosch Salmanski
L’Orchestre national de Lorraine, accompagné du Chœur Nicolas de Grigny,
proposera le premier rendez-vous de ces 27e Flâneries.
FESTIVITÉS
En juin,
écoutez,
bougez…
A nouveau cet été, le Cryptoportique s’animera pour toute une série de concerts.
Juin signe évidemment le retour
de l’été, et l’adage voulant que
la musique adoucisse les mœurs,
gageons qu’il sera très doux à
Reims, qui consacre ce beau mois
aux joies de l’oreille et du rythme.
Demandez le programme
et laissez-vous envoûter !
Le 21 juin, l’effervescence musicale envahira les rues de la ville.
Ip.38i
© Marc Philippe
Avec son spectacle
« Georges et moi »,
Alexis HK sera la
grande tête d’affiche
de la première
édition de l’Estival
du Charabia.
VIE CULTURELLE
La 35e édition de la Fête de la musique tombera cette année un mardi, avec ses
groupes installés au hasard des rues, place d’Erlon notamment, en parallèle
des habituels Sacres du Folklore, mobilisés place de la République pour faire
voyager les spectateurs. Nouveauté cette année, une scène sera installée au
parc de la Patte d’Oie. Rendez-vous à partir de 19 h pour applaudir le duo carolo
d’A-Vox, la harpiste Mila Marina, les rockeurs rémois d’Underdog Effect et
plusieurs intermèdes humoristiques pendant les balances. La fanfare « Nous
on Attend Paulette » envahira (et surtout animera) le tramway et trois groupes
feront monter l’ambiance au Cryptoportique. À voir place du 11 novembre
également dès 18 h : chorale, hip-hop, majorettes et bal fantastique.
www.sacresdufolklore.fr
ET BIEN FLÂNEZ MAINTENANT !
Les 27e Flâneries musicales débuteront le 23 juin par un concert polyphonique
à Saint-Remi, pour se terminer le 12 juillet au même endroit (avant bien sûr
l’immanquable concert pique-nique du 23 juillet au parc de Champagne, cette
année sur le thème « De Paris à Broadway »). Le camion-billetterie sera
présent dès le 21 mai au Boulingrin, où le public pourra dénicher les infos d’une
édition placée sous le signe de l’UNESCO. Avec les Flâneries, la ville se
transforme chaque été en une scène géante, accueillant plus de cinquante
concerts classiques dans différents lieux (caves, gare, parcs, scènes
culturelles…). Dans le cadre du « Printemps des Flâneries », un premier
concert sera proposé gratuitement le 20 mai à la basilique Saint-Remi, avec
l’Orchestre national de Lorraine et le Chœur Nicolas de Grigny autour de
Sergueï Prokofiev.
Programme complet : www.flaneriesreims.com
UN ÉTÉ À REIMS : ÇA BOUGE !
Un pique-nique en famille, ça vous dit ? Un verre en terrasse en sortant du
travail, une séance de jeux au parc avec les enfants, un ciné en plein air ou un
concert sur la place du Forum ? Ça tombe bien, tel est ainsi résumé le meltingpot des activités artistiques, culturelles et festives proposées gratuitement du
17 juin au 3 septembre par la ville. Citons entre autres l’opération Jazz au
Boulingrin rue du Temple, avec Jazzus et Djaz 51 le 25 juin à 19 h 30, mais aussi
la seconde édition de Place aux jeux au parc Léo Lagrange, sans oublier la
projection de Rêve de Couleurs sur la Cathédrale. Rendez-vous enfin au
Cryptoportique du jeudi au samedi soir, pour de jolies découvertes, à deux pas
des terrasses. Première grande date le 17 juin avec le groupe The ModdHunters
(soul) suivi de Prowpuskovic (hip-hop, rock, électro).
Le programme sera prochainement en ligne sur www.reims.fr
L’ESTIVAL DE BARCELLA
Pour les amoureux des mots et les oreilles curieuses, la ville de Reims, dans
le cadre de son opération Un été à Reims, fait la part belle à la chanson
française et à ses artistes. C’est ainsi que l’auteur-compositeur-interprète
préféré des Rémois, Barcella, prendra ses quartiers au Cryptoportique de la
place du Forum, les 24 et 25 juin, dans le cadre de « L’Estival du Charabia », un
week-end inédit consacré à la chanson française. « C’est un évènement que j’ai
souhaité par passion, amitié et fidélité, notamment envers les acteurs culturels
rémois. En invitant des artistes de la nouvelle génération et avec eux, leurs univers
cousus de mots et d’audace, nous rendrons hommage à la chanson française, en
particulier Brassens et Renaud. » Avec Alexis HK, Lior Shoov, LEEROY, Monsieur
Lune ou encore KKC Orchestra, la programmation de ce premier « Estival du
Charabia » se veut familiale, ouverte et poétique.
Barcella sera également sur la scène
de la Cartonnerie le 4 juin. Infos : barcella.fr
LE JOUR DU SON
PASCAL
LABELLE
Adjoint au
maire délégué
à la culture
Quelle sera la couleur
donnée à ce nouvel été
qui s’annonce à Reims ?
Des activités variées et à destination
de tous seront proposées tout l’été,
notamment pour ceux qui ne partent
pas en vacances. L’été commencera
même dès le mois de mai avec
l’opération « Art en Place »
à Croix-Rouge. Un travail sera réalisé
pendant plusieurs semaines
notamment avec la maison de
quartier, afin de proposer une
restitution publique le dimanche
21 mai. Au menu : art de rue,
musique, mime, arts plastiques...
L’évènement sera reconduit
le 10 septembre au parc Bernard
Stasi (quartier Dauphinot).
Comment résumer
l’esprit culturel de la ville ?
Il doit être accessible à tous.
Le Cellier, inauguré en avril 2015,
est par exemple un espace culturel
qui fonctionne très bien, avec deux
grosses expositions organisées
chaque année autour de la photo
ou du street art. Une troisième est
même attendue en septembre et
mettra en lumière cinq photographes
lors des Journées du Patrimoine.
Nous souhaitons également mettre
l’accent sur les quartiers et les
propositions pour le jeune public.
Quelles impulsions pour l’avenir ?
Je suis un homme passionné de
spectacle vivant, d’éducation
artistique et l’aide à la création
fait évidemment partie de
nos grandes missions.
Nous allons aider les compagnies,
accompagner leurs projets et les
diffuser largement notamment
grâce au Cellier, idéalement situé en
centre-ville ■
ip.39I
VIE SOCIALE
ASSOCIATIONS
De l’intérêt d’un règlement
pour l’attribution des subventions
Dans un souci de transparence, la mairie de Reims a choisi de simplifier
les demandes de subventions des associations. Explication de texte.
« Nous avons la chance d’avoir à Reims un terreau associatif très riche et efficace,
agissant dans tous les domaines (sport, culture, caritatif, citoyens…) », note Mario
Rossi, adjoint au maire délégué à la proximité. La plupart de ces structures
sont accompagnées par la ville, au travers notamment de la Maison de la
vie associative, de formations et de subventions. Sur ce dernier point, il
n’existait pas de document complet expliquant concrètement ce qu’était une
subvention (son cadre législatif, réglementaire…) « C’est tout le sens du
règlement que nous avons adopté à l’unanimité au Conseil municipal : être un
guide, un mode d’emploi pour aider les associations dans leurs démarches et
permettre, en outre, une meilleure transparence et davantage de proximité avec
elles. Nous étions l’une des rares villes françaises à ne pas encore disposer d’un
tel document », souligne l’élu.
Le guichet unique est quant à lui maintenu, il reste la porte d’entrée des
demandes pour faciliter la tâche de tous. Par ailleurs, la Ville a également
choisi d’avancer la date des retraits et des dépôts de dossiers de demande de
subvention. Ceux-ci pourront être retirés dès septembre pour une remise au
plus tard le 31 décembre ■
Maison de la vie associative, 122 bis, rue du Barbâtre - 03.26.77.77.71 - [email protected]
Accueillir un enfant pour les vacances d’été
Un enfant sur trois n’ayant pas la chance de partir en vacances, la fédération de la
Marne du Secours Populaire propose à des familles d’accueillir durant 15 jours, en
juillet ou en août, des enfants originaires des Yvelines et de Paris et issus de milieux
modestes. « Avant d’accepter une demande, explique Anne-Marie Duriez, bénévole et
secrétaire départementale de l’association, en charge de la solidarité en France, on
vérifie que toute la famille est d’accord. Ensuite, on s’assure que l’endroit est sécurisé et
sain. » Les enfants, âgés de 6 à 10 ans, s’intègrent généralement très bien : « Il arrive
même souvent que des liens très forts se tissent, et que les petits soient réinvités »,
conclut la bénévole ■
Renseignements :
Anne-Marie Duriez
au 03.26.79.12.05
ou
[email protected]
Ip.40i
Anne-Marie Duriez
espère cette année
doubler le nombre
de familles d’accueil,
qui ne sont pour le
moment qu’une dizaine.
SOS Amitié
recrute
Actuellement composée de
25 bénévoles, SOS Amitié recherche
une dizaine d’écoutants.
Pour rejoindre l’équipe, il faut faire
preuve d’attention et d’ouverture
aux autres, savoir écouter avec
neutralité et bienveillance,
être fiable et disponible une
vingtaine d’heures par mois,
en week-end et durant la nuit.
S’il est retenu, le candidat devra
suivre une formation initiale
dispensée par des professionnels
deux heures par semaine pendant
plusieurs mois, complétée,
pendant la durée de son
engagement avec l’association,
par une formation continue ■ F. R.
Renseignements :
[email protected]
VIE SOCIALE
INTERGÉNÉRATIONNEL
Jardiner ensemble,
s’apporter
mutuellement
Coup de Pousse, jardin
intergénérationnel à vocation
pédagogique, a rouvert ses portes
le 29 mars. Le long de la Coulée
Verte, ce paisible coin de verdure
invite seniors et enfants à échanger
autour de la nature.
Un joli début d’après-midi, rue de la Roseraie. Quatre seniors
et Angéline, la jardinière, patientent sous un encore rare soleil
printanier ; ils attendent les élèves du CE1 de l’école NotreDame, l’un des sept établissements à participer au
programme de jardin pédagogique, initié en 2013 par la Jeune
chambre économique de Reims et repris depuis par la Ville.
Sur place, Bernadette, une senior de l’ORRPA (Office rémois
des retraités et des personnes âgées), est enchantée : « Les
enfants sont naturellement passionnés par le jardinage ! » Pour
elle, Coup de Pousse est précieux notamment parce qu’il
permet de « transmettre des gestes simples appris de ses
Échanges et
transmission, les
deux ingrédients
clés du succès
du jardin Coup
de Pousse…
parents ». A quelques mètres, plongeant les mains dans leur
carré potager, Liam et ses copains sont impatients de
s’atteler au programme du jour : « Planter des capucines, des
bourraches et des radis ». La nature, mais aussi la présence
de personnes plus âgées a un effet calmant sur les élèves,
constate leur enseignante : « On les voit se poser et observer! »
Fin juin, chacun mettra en commun sa production lors d’un
grand goûter salé avec, au menu, soupe et cake aux orties.
C’est connu, les légumes sont bien meilleurs quand on les a
fait pousser soi-même ! ■
Renseignements : 03.26.86.86.01
S’aider au-delà
des âges
Ils étaient ainsi près de 1500
à fouler, le 8 mars dernier,
la soixantaine de stands
associatifs des salons du
stade Auguste-Delaune à
l’occasion de la première
édition de l’évènement.
« Trois fois plus que ce que
nous attendions! », constate
avec enthousiasme Aurore
Doré de la direction des
solidarités et de la santé
publique de la ville. Axé
En visite sur le Forum, Kim Duntze
autour des thématiques
est allée à la rencontre des participants.
sport, détente et bien-être,
santé, prévention et retraite, vie sociale et emploi, et logement, ce rendez-vous a permis
aux visiteurs de profiter de nombreuses animations et ateliers. « Nous souhaitions que ces
derniers puissent obtenir des conseils pratiques pour aborder la retraite en toute sérénité »
souligne Kim Duntze, adjointe au maire déléguée aux seniors. ■
Informations : www.reims.fr/forum-retraite-active
Organisée par les directions des
solidarités et des sports de la
ville de Reims, la Journée
européenne de solidarité
intergénérationnelle a pour
vocation de sensibiliser à
l’entraide entre les générations.
Rassemblés autour de la
thématique du sport, un peu
plus de 120 seniors et enfants
se sont retrouvés le 29 avril au
complexe Georges Hébert pour
pratiquer ensemble des
activités physiques adaptées
à tous les âges. Après une visite
au complexe sportif
d’entraînement des joueurs
du Stade de Reims, la journée
s’est achevée par un copieux
goûter très apprécié ■ F. R.
Beau succès pour le Forum
de la retraite active
ip.41I
PORTRAIT
En annonçant le reportage qu’il lui a consacré dans « La
Maison France 5 », Stéphane Thébaut évoquait « un univers
qui ne ressemble à aucun autre »… Et pour cause : Carlos Pujol
est un « designer d’intérieur » singulier. Une particularité qui
lui confère une identité en même temps qu’une notoriété
internationale. Pourtant, depuis qu’il a (re)découvert la
douceur de vivre à la rémoise, ce créateur rêve de s’implanter
durablement dans la cité des Sacres. Pour le bien-être de sa
famille et pour le développement d’une clientèle qu’il aimerait
répartir entre les particuliers et les Maisons de champagne,
dont il partage l’esprit créatif.
LE COMMUNICANT
DEVENU DESIGNER
Barcelonais d’origine et Rémois d’adoption, Carlos Pujol est aujourd’hui
un designer d’intérieur reconnu en France et à l’étranger.
RÉUSSITE
Carlos Pujol :
designer
d’intérieur
Ce Barcelonais s’est attaché à Reims
au point d’y fonder une famille et d’y
envisager son avenir. Passionné de
graphisme, d’architecture et de
décoration, Carlos Pujol se présente
comme un « designer d’intérieur ».
Son travail très personnel s’adresse aux
particuliers autant qu’aux entreprises,
auxquels il souhaite « faire plaisir ».
Reconnu dans le monde entier pour
sa singularité, Carlos Pujol souhaite
cependant se recentrer en Champagne.
Carlos Pujol s’est construit à sa façon. Après des études
d’architecte, il a entamé sa carrière par une « parenthèse »
de huit années passées à Paris dans la communication. Un
domaine qui le « fascine » et un métier qu’il juge « rock’n’roll »
qui lui a permis de « rencontrer de belles personnes », et « de
comprendre qu’il existe de nombreuses passerelles entre arts
graphiques, architecture, décoration et design. Aujourd’hui, j’en
use et j’en abuse ». Cette évolution pluridisciplinaire a
« nourri » le créateur et en a fait l’un des designers d’intérieur
parmi les plus demandés, un peu partout en France et à
l’étranger. Au commencement, tout est parti de
l’aménagement d’un hôtel en Champagne. Un « gros projet »
auquel le designer Pujol a consacré deux ans de sa vie. S’il
aurait, certes, pu en rester là et reprendre une vie laborieuse,
le destin (et le talent) en ont fait autrement : son travail créatif
« a été plébiscité par la presse et a fait le tour du monde. Le
projet en a appelé beaucoup d’autres ».
RENDRE CHAQUE PROJET UNIQUE
Cela dit, Carlos Pujol est sélectif : « Ce n’est pas une question
d’argent. Je choisis des bâtisses qui ont autant d’atouts que leurs
propriétaires et dont je cherche à préserver l’âme. J’aime la
vieille pierre, on me sollicite d’ailleurs rarement pour le neuf ».
L’une des clés de son succès : « Je ne travaille pas pour me
faire plaisir. J’essaie d’orienter
mes clients vers les voies les plus
propices. Mon objectif est de
répondre à des projets différents,
chacun dans sa spécificité.
Tout repose sur la trilogie
bâtiment/client/moi : chaque
élément doit être en phase avec
les deux autres ».
Et pour approcher l’esprit de
Carlos Pujol et se familiariser
plus concrètement avec son
univers, il suffit d’entrer dans la
boutique du club « Trésors de
Champagne », juste derrière les
halles du Boulingrin. Bluffant ! ■ J.-F. S.
La boutique
« Trésors de Champagne ».
Ip.42i
Madeleine Carpentier 1865-1940 Mère et son bébé Pastel Inv. 935.34.3
26
SEPT.
www.reims.fr
facebook.com/VilleReims
twitter.com/VilledeReims
Le Cellier
4bis rue de Mars
T. 03 26 777 776
www.reims.fr/le-cellier
ENTRÉE LIBRE
du mercredi
au dimanche
de 14h à 18h
8, rue Chanzy
51100 REIMS
03 26 35 36 00
03 26 77 77 76
ÉDITIONS ALBIN MICHEL
2016
REGARD SUR...
mère et enfant
musée
des Beaux-Arts
de Reims
Ville de Reims - Direction de la communication - Musée des Beaux-Arts / Photo : Christian Devleeschauwer
14
MAI
INFOS PRATIQUES
JARDINS
??????ET BALCONS FLEURIS
La ville de Reims organise
chaque année, avec la
collaboration technique
de la société d’horticulture,
un grand concours de
décoration florale ouvert
à tous les Rémois.
Ce concours récompense
par de nombreux prix les
plus belles présentations
dans les quatre catégories
indiquées ci-contre.
Les inscriptions (gratuites)
doivent parvenir à la direction
des espaces verts de la ville de
Reims, 1 rue du Bois d’amour
(tél. : 03.26.77.72.08) avant le
24 juin prochain.
Concours de
décoration
florale
Concours de jardins et balcons fleuris
BULLETIN D'INSCRIPTION
A retourner au plus tard le 24 juin prochain à la direction des espaces verts
de la ville de Reims, 1 rue du Bois d'amour, 51100 Reims.
Nom .............................................................................................................................
Prénom ........................................................................................................................
Adresse ........................................................................................................................
.....................................................................................................................................
Tél. ................................................. Courriel ..............................................................
❏ J’accepte de recevoir des informations par courriel de la ville de Reims (cocher la case)
Demande à participer au concours de décoration florale
de la ville de Reims dans la catégorie :
❏ 1 - Balcons fleuris*
Plus d’infos sur www.reims.fr
❏ 2 - Petits jardins visibles de la rue (jusqu’à 50 m )
2
❏ 3 - Grands jardins visibles de la rue (supérieur à 50 m )
2
Pour les catégories 1, 2 et 3
1er prix
Sortie d’une journée au Luxembourg
pour deux personnes.
2e prix
Dîner-spectacle au Kabaret à Tinqueux
pour deux personnes.
❏ 4 - Commerces et industries
Cocher la case choisie
* Pour la 1re catégorie, mentionnez la situation exacte en regardant l'entrée :
étage, nombre de fenêtres sur rue ou sur cour.
Exemple de situation
(indispensable pour les immeubles collectifs, à adapter selon votre configuration)
Position
des jardinières
3e prix
Repas dans un restaurant rémois pour
deux personnes.
3e étage
Du 9e au 40e prix
Plantes, revues et articles de jardins.
Les premiers de chaque catégorie seront
hors concours pendant trois ans.
Ip.44i
✂
Du 1er au 8e prix
Visite guidée du Familistère de Guise et
visite du Courtil Saint Roch de Maroilles
(jardin classé).
Nom de la rue
Entrée
de l’immeuble
N° 20
Vous pouvez envoyer votre propre schéma sur papier libre.
P 46-47-48.qxp_Mise en page 1 21/04/16 08:50 Page46
EXPRESSION POLITIQUE
« DU PAIN ET DES JEUX ! »
Dans l’Empire Romain le poète Juvénal disait que pour gouverner il fallait
donner au peuple « du pain et des jeux ».
Ainsi les citoyens pouvaient se nourrir et se divertir et se détournaient de
la politique. A Reims en est-il autrement ?
La majorité municipale s’est-elle inspirée de cette stratégie ? Cet adage
semble bien être d’actualité.
En effet, que de grandes annonces !
Les Rémois vont pouvoir :
• nager et patiner : grâce au centre aqualudique : au moins 46 M€
• danser et chanter grâce à la salle de spectacle « le Petit Bercy » : au
moins 52 M€
• supporter le foot grâce aux écrans géants : 400 000 €
• se promener à Central Parc : 24 M€ sans les fouilles archéologiques
Ces annonces occupent et distraient les esprits pour mieux les éloigner
de leurs véritables problèmes sociaux, économiques.
Et pendant ce temps, alors que nous avons besoin de renforcer la cohésion
sociale dans notre ville, tout ce qui y concourt est sinon supprimé du
moins malmené.
LA SOLIDARITÉ AU POINT MORT
Dans cette période de crise, accentuée par les politiques d’austérité
du gouvernement, l’investissement public est utile, au-delà de
son rôle premier, car il contribue au développement de notre
territoire et de l’emploi.
Pourtant, le maire et son équipe ont fait le choix de réduire le
niveau général d’investissement de notre ville au-delà des baisses
de dotations de l’Etat. Nous sommes en effet sur une trajectoire de
réduction de l’investissement d’environ 20 millions d’euros
annuellement par rapport au mandat précédent.
Et devant cette raréfaction de l’investissement public, on constate
que l’essentiel des ressources est mobilisé pour des projets, qui s’ils
peuvent parfois avoir leur légitimité, sont tous situés dans l’hypercentre.
Lorsqu’il s’agit de projets pour les plus fragiles, ou dans les quartiers
périphériques, alors que nous sommes en général sur des montants
QUELLES ASSOCIATIONS SOUTENIR ?
L’actuelle majorité municipale a eu la sagesse d’écrire un
règlement d’attribution des subventions. Cette démarche
répond en partie aux demandes que nous faisons depuis les
dernières élections municipales relatives à la transparence. À ce
titre l’article 1, notamment est un fil conducteur intéressant :
«...Il est rappelé que la Ville de Reims est libre d’accepter ou de
refuser de participer au financement d’un projet associatif s’il
ne contribue pas à l’intérêt local et aux objectifs généraux de la
collectivité…».
Sagesse, car toute approche normative permet d’encadrer les
décisions et de rendre plus de visibilité sur les choix retenus.
Réponse parcellaire, car nous demandons depuis le début à ce
que les dossiers de demande, les documents comptables des
associations aidées puissent être examinés en commission
technique et en dehors ce celles-ci pour un examen plus
exhaustif.
Ip.46i
• les Bains Douches, la Maison de l’Emploi rayés du territoire alors
que les besoins continuent d’exister
• les associations soumises à des réductions conséquentes de leur
subvention 2,5 Millions € par an
• l’Office des sports qui fédère plus de 150 clubs de la ville supprimé
• le périmètre du service public, « le patrimoine de ceux qui n’en ont
pas » se réduit (suppression de la crèche Pouply, 600 000 km en
moins pour les bus, réduction de l’accompagnement des plus
modestes…)
Cette stratégie de diversion a bien pour objectif de détourner l’attention
des Rémois.
Nos concitoyens méritent mieux et ne peuvent se satisfaire de ces
annonces, soucieux d’enjeux plus exigeants et du financement de ces
projets dignes des pharaons.
Pour le groupe PS/PRG
Eric QUENARD/Nathalie MALMBERG/Virginie COEZ
Nicolas MARANDON/Lissan AFILAL/Frédéric BARDOUX
Laurence DELVINCOURT/Alexandre TUNC
plus modestes, le maire y trouve toujours des dépenses contestables,
dispendieuses et ne pouvant être financées à ses yeux.
C’était par exemple le cas des bains douches que l’équipe
municipale a refusé de remettre aux normes, sans débat ni réflexion
en amont à une véritable solution de rechange, ou encore la
réduction au début de mandat des prestations du Centre
Communal d’Action Sociale.
A croire que dès que des dépenses ont trait à des questions de
solidarité, elles sont aussitôt remises en question.
Le maire assume pleinement cette politique antisociale, et est
d’ailleurs cité en exemple dans la presse ultra libérale nationale, où
celui-ci se vante de gérer la ville comme une entreprise.
Avec une telle logique, c’est la disparition de la solidarité et la mise à
mal des services publics, utiles au développement social et économique
de notre ville. Reims et les rémois valent mieux que ça.
Cédric Lattuada, Saïda Berthelot
Groupe communiste
C’est déjà au regard de l’adéquation des objectifs de l’association
ou du projet aidé avec nos objectifs pour la ville que nous
prenions nos décisions.
Aides à des associations pour le handicap, pour une culture
classique et enracinée ou ne correspondant pas à l’escroquerie
pseudo élitiste de l’art contemporain, pour le sport de masse,
pour des événements sportifs permettant un retour sur
investissement pour l’économie de la ville, pour l’aide aux sdf ?
Oui évidemment.
Aides pour des associations qui attaquent le FN ou ceux qui
dénoncent l’immigration de masse allogène venant changer
l’équilibre de notre pays, pour des associations dont l’action
vient servir d’appel d’air à plus d’immigration par les
facilitations en tout genre qu’elles peuvent apporter aux
« migrants » ? Sûrement pas.
Jean-Claude Philipot
Président du groupe FN au conseil municipal
(J.-C. Philipot, R. Paris et M. Larrère)
Les tribunes publiées dans la rubrique Expression politique
sont rédigées par les groupes siégeant au Conseil municipal
de Reims et sont indépendantes du reste du contenu du magazine.
LA DROITE RÉMOISE AIME LES PARKINGS !!!
Etat des lieux :
Aujourd’hui la ville de Reims en plus du stationnement sur la
voirie, dispose de 2 800 places de parking dit en ouvrage (au-dessus
ou en dessous de la terre). Le taux d’occupation de ces six parkings
est de seulement 50 % c’est-à-dire qu’il y a 1 400 places à
disposition.
Depuis deux années, la droite rémoise supprime allégrement des
espaces piétonniers dans nos rues pour créer à tout va des places de
stationnement.
Des projets de parkings inutiles et ruineux :
Lors de la présentation de son projet pour le centre-ville, le duo
Vautrin-Robinet a proposé la création de 500 places de parking
supplémentaires sur le site Sernam, 200 sur le Boulingrin et 500
des basses Promenades en souterrain soit un total de 1 200 places.
Pourquoi construire des nouveaux parkings ? Alors que les actuels
sont à moitié vides, alors qu’il faut limiter la pollution en ville donc
la place de la voiture. Cela coûtera très cher aux Rémoises et aux
REIMS, EFFERVESCENTE !
Plus d’un milliard d’euros d’investissements publics et privés
vont stimuler l’activité de notre territoire dans les prochaines
années : rénovation du CHU, modernisation de l’URCA,
construction de la plus grande clinique de France, réhabilitation
du Collège Université, ou encore construction d’un nouvel outil
de production dédié à l’une de nos grandes maisons de
champagne… Dans cet élan sans précédent favorable au
dynamisme et au développement de notre bassin de vie, le
projet « Reims Grand Centre » se révèle comme l’un des plus
gros chantiers publics de France avec plus de 100 millions
d’euros engagés.
Porteur d’une véritable vision d’avenir, ce projet a pour
ambition de construire un vrai cœur de ville et d’agglomération
à l’échelle du Grand Reims. Deux ans après notre élection, c’est
avec fierté et excitation que nous vous dévoilions il y a un mois,
le nouveau visage de la friche SERNAM qui, plutôt qu’un
centre commercial, verra naître à l’horizon 2020 un complexe
aqualudique ainsi qu’une salle événementielle de 6 000 places
pouvant accueillir de grands événements culturels, sportifs et
économiques. Un équipement métropolitain qui fait
aujourd’hui défaut et pourtant digne de l’envergure de la 12e
ville de France.
EXPRESSION POLITIQUE
Rémois. Dans toutes les grandes villes d’Europe, les élus quel que
soit leur bord politique, travaillent à un partage équitable de
l’espace public entre l’ensemble des usagers, il ne reste plus que le
duo Vautrin-Robinet pour penser que le tout voiture est la solution.
Non à la destruction des Basses Promenades :
Les élus « Ecologistes ! » ont interrogé le Maire de Reims sur sa
volonté de construire en parking souterrain sous les basses
Promenades. Au-delà de l’inutilité et du coût élevé de ces parkings,
cette construction générerait l’arrachage de l’ensemble des arbres
classés et inscrits et la destruction de cet espace vert. Si le duo
Vautrin-Robinet persiste dans l’erreur de la création à cet endroit
d’un nouveau parking, nous leur demandons de s’engager à le faire
sur la voirie existante et non sous les basses Promenades.
L’amour du duo Vautrin/Robinet pour l’automobile ne doit pas
porter préjudice à la beauté de notre ville !
Patricia GRAIN, Stéphane JOLY
Le groupe Ecologistes !
Avec le réaménagement complet des Promenades, de l’espace
République-Boulingrin, et la création d’un pôle d’échanges
multimodal des transports, il s’agit véritablement de recoudre
les différents quartiers du cœur de ville et de redonner cet espace
de vie à tous les Rémois.
Ces projets, ces actions, ces choix que nous portons aux côtés
d’Arnaud ROBINET, Maire de Reims, et de Catherine
VAUTRIN, Présidente de Reims Métropole, sont
naturellement guidés par notre volonté de renforcer et de
développer l’attractivité de la ville de Reims.
Pour autant, dans un contexte économique particulièrement
difficile, confrontés au retrait brutal et massif de la participation
financière de l’Etat (70 millions d’euros sur l’ensemble du
mandat) et à de nouvelles charges comme les rythmes scolaires,
nous nous imposons une grande rigueur de gestion et de
maîtrise des dépenses.
Des efforts qui sont indispensables si nous souhaitons continuer
de préserver les taux d’imposition de toute augmentation et
maintenir un niveau élevé d’investissement, gage d’activité et
d’emplois pour notre territoire.
Groupe de la Majorité - Ensemble pour Reims
ip.47I
PPUBS-323 indd 4
12/04/2016 18:10

vie des quartiers

Transcription

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