Un « Réseau » de livres sur la seconde guerre mondiale

Transcription

Un « Réseau » de livres sur la seconde guerre mondiale
Un « Réseau » de livres sur la seconde guerre mondiale
Dans le cadre du projet « devoir de mémoire », le CDI met à disposition des élèves de 3è et des
autres de nombreux livres sur la seconde guerre mondiale, qui seront présentés et mis en valeur, en
même temps que l'exposition « la Touraine dans la tourmente ». Voici un aperçu des
« incontournables », ceux qu'il faut avoir lus, les nouveautés et les récits les plus forts.
Dans le foisonnement des titres, on peut distinguer 3 sortes de récits : d’abord les témoignages,
journaux intimes ou autobiographies de résistants et déportés surtout, une deuxième catégorie
englobe des romans souvent inspirés de faits réels, enfin, on a vu ces dernières années, un nombre
important de romans pour la jeunesse ou pour ados.
Témoignages
Si c’est un homme de Primo Levi (1947, Poket) Si vous devez n’en lire qu’un...
Sans doute un des livres les plus « beaux » de la littérature sur les camps et de la
littérature tout court. A travers le récit de son expérience concentrationnaire,
l’auteur nous livre une réflexion philosophique sur la vie, la mort, le mal, le
courage, le sens de l’existence, le destin, la mémoire qui va au delà du simple
récit autobiographique. Un chef d'œuvre.
Le journal d’Anne Frank (1959, Le livre de poche) Autre
incontournable bien sûr ! Récit maintes fois étudié au collège, traduit
en 67 langues, adapté au théâtre, au cinéma et à la télévision, mais qui
ravit et émeut toujours par la force et la maturité d’Anne, qui n’a que
douze ans lorsqu’elle commence à écrire son quotidien dans la cache
où s’est réfugiée sa famille. Jeune fille Juive allemande émigrée à
Amsterdam, elle doit gagner la clandestinité avec ses parents, sa sœur
et d’autres personnes, qui vont à présent devoir vivre ensemble dans
« l’annexe » de l’entreprise paternelle. Avec justesse, insouciance et
gravité parfois, Anne relate l’enfermement, les privation, la peur, mais
aussi l’espoir, la naissance du désir et de l’amour, l’avenir. Dénoncés
et arrêtés en août 1944, tous les occupants de la cachette sont
déportés, Otto le père d’Anne sera le seul à revenir. C’est lui qui
découvrira le journal de sa fille à la fin de la guerre et le fera publier,
avec le succès que l’on sait. Son récit est un des témoignages les plus
forts du génocide Juif, Anne est d’ailleurs devenue un des symboles
de la barbarie Nazie.
Au nom de tous les miens de Martin Gray (1971, Poket) En 1971 paraît ce récit autobiographique
d’un homme qui a vécu les pires souffrances, et à qui la mort a par trois
fois arraché les siens. Jeune juif polonais, il est enfermé dans le ghetto de
Varsovie avec sa famille, il échappe une première fois à la déportation
mais est bientôt arrêté avec sa mère et ses frères qui mourront gazés au
camp d’extermination de Treblinka (il perdra en tout 110 personnes de sa
famille). Martin réussit à s’en échapper et entre en Résistance pour prendre
part à l’insurrection du ghetto de Varsovie ; son père mourra abattu sous
ses yeux, et lui s’échappera une nouvelle fois avant de rejoindre les maquis
russo-polonais et de combattre dans l’armée rouge aux côtés des Russes,
avec qui il entrera dans Berlin. Après-guerre il fonde une famille et fait
fortune aux Etats-Unis, avant qu’un nouveau drame ne lui enlève une
nouvelle fois les siens : sa femme et ses quatre enfants périssent dans un incendie sur la côte d’azur
en 1970. Martin trouvera une nouvelle fois le courage de survivre, grâce à l’écriture notamment.
« Au nom de tous les miens » traduit en 19 langues, adapté à l’écran, est un hommage bouleversant
aux siens disparus et raconte aussi « les forces de vie » qui animent chaque homme malgré
l’adversité.
Une jeunesse au temps de la Shoah de Simone Veil (Le livre de poche 2010) Ce livre, extrait
d’Une vie, (où l’auteur raconte les grands combats de son existence,
notamment sa fameuse loi qui porte son nom pour la légalisation de
l’avortement) couvre la période 1927-1954, est avant-tout un
témoignage pour la mémoire et la transmission, en vue des jeunes
générations. D’une enfance heureuse et douce, elle est brutalement
arrêtée en 1944 ainsi que ses parents et sa sœur. Déportée à
Auschwitz, elle échappe de justesse à l’extermination en mentant sur
son âge, et survit malgré la faim, le froid, le travail forcé et les
« marches de la mort » en janvier 1945, où les Nazis en déroute
envoient sur les routes des milliers de déportés à l’approche des
Alliés, jusqu’au camp de Bergen-Belsen. Sa mère y meut du typhus,
Simone et sa soeur réussissent à survivre et être libérées en avril
1945. Une autre de ses soeurs, déportée aussi survit également, mais
son frère et son père ne reviendront jamais. Après la guerre, elle se
lance dans des études de droit, et dans une carrière de magistrate qui
la conduiront aux plus hautes fonctions de l’Etat. Son récit est très
sobre, empreint de courage et d’espoir, notamment lorsqu’elle
évoque le retour à la « vie normale » et l’impossibilité de raconter
l'inracontable.
Ils partiront dans l’ivresse de Lucie Aubrac (1984, Point Seuil) Grande
figure de la Résistance française, l’auteure (qui a gardé son nom de
résistante) raconte avec fraîcheur et volonté un an de sa vie, de mai 1943
à mai 1944. Jeune professeur d’histoire-géo et mère de famille à Lyon,
enceinte de son second enfant et follement amoureuse de son mari
Raymond, lui aussi résistant, elle refuse très tôt l’Occupation Nazie et la
collaboration du régime de Vichy ; lorsque son mari est arrêté par Klaus
Barlie à Calluire avec Jean Moulin, elle met tout en oeuvre pour le
libérer. Elle réussira à faire évader 14 personnes, avant de continuer à
ravitailler les réseaux de la Résistance, et enfin gagner Londres et le
général de Gaulle. Avec sa ténacité et son humour bien connus, Lucie
s’engagera après-guerre à transmettre et à faire vivre les valeurs et les
idéaux de la Résistance, notamment en intervenant auprès des jeunes
dans les établissements scolaires.
Le pianiste de Wladyslaw Szpilman (1998, Poket) Témoignage émouvant
d’un rescapé du ghetto de Varsovie, écrit juste après la guerre et immortalisé
par le très beau film de Polanski en 2002. Pianiste reconnu, Wladyslaw
Szpilman connait l’enfer du ghetto et est arrêté avec sa famille pour être
déporté. Mais reconnu par un admirateur lors du chargement du convoi pour
Treblinka (où tous les siens mourront), il est sauvé in extrémis de la mort, et
passe les deux ans qui suivent à se cacher, à survivre, à tenter de ne pas mourir
de faim, témoin impuissant de l’insurrection du ghetto matée dans le sang en
1943, puis de la destruction de la ville en 1944. Errant, affamé, presque mort
de froid, il doit son salut une nouvelle fois à un officier allemand qui le
reconnaît et le sauve en lui apportant des vivres. Texte très sobre lui aussi, ce
témoignage d’un survivant, est aussi une leçon de vie et de courage.
J’ai pas pleuré d’Ida Grinspan (2002, Poket) Depuis qu’elle est revenue
d’Auschwitz où elle a été déportée à quatorze ans, Ida raconte, témoigne
auprès des lycéens, comme elle l’a promis à ses compagnons d’infortune
morts au camp. Ecrit avec Bertrand Poirot-Delpech, ce livre émouvant
raconte avec humilité le combat d’une toute jeune fille contre le froid (elle
vivra deux hivers à Auschwitz), la faim, la déshumanisation, les humiliations
et mauvais traitements, l’épuisement et la maladie. Sauvée par une infirmière
polonaise qui la prend sous son aile, Ida relate enfin les difficultés de
l’« après » et l’impossible oubli.
L’incendie de Berlin de Helga Schneider (2003, Poket) Encore un
témoignage sur la guerre et son cortège d’horreurs... mais vus cette fois
à travers les yeux d’une enfant cachée dans une cave, dans un Berlin à
feu et à sang pilonnée jour et nuit par les Alliés en 1945. Fille d’une SS
gardienne de camp d’Auschwitz et d’un père parti sur le front russe,
Helga vit avec son petit frère et sa belle-mère qui ne l’aime pas. Elle
connaîtra tout des dernières heures de l’Allemagne Nazie, et malgré
l’incompréhension face à ce monde adulte d’horreurs et de mort,
l’enfant fait tout pour survivre. Elle est même conviée à rencontrer
Hitler retranché dans son bunker à la veille de sa mort, comme d’autres
enfants de dignitaires Nazis.
L'histoire d'Eva d'Eva Schloss et Evelyn Julia Kent (Le Cherche Midi,
2009) Le témoignage d'Eva Schloss, camarade d'Anne Franck, découverte
elle aussi dans sa cachette d'Amsterdam et déportée à Auscwitz avec sa
famille. Elle reviendra de l'enfer avec sa mère, et celle-ci épousera quelques
années plus tard Otto Frank, le père d'Anne, qui a perdu les siens lui aussi.
Eva, qui est venue rencontrer les élèves de Vouvray l'année dernière, raconte
sa rencontre avec le sadique docteur Mengele qui faisait des expériences sur
les détenus, la vie dans le camp, la libération, le difficile « après » et la
découverte par Otto du journal de sa fille qui elle, ne reviendra pas.
Romans :
Il peut paraître difficile de trouver un roman sur cette époque noire qui ne sombre pas dans le pathos
ou la surenchère, voici donc une liste de fictions aux textes émouvants et à l’intrigue solide :
Venge-moi ! de Patrick Cauvin (2007, Le livre de Poche) Paru en 2007, ce
récit largement autobiographique, s’articule autour de la promesse que le
narrateur fait à sa mère mourante : celle de se venger de la femme qui l’a
dénoncée pendant la guerre, et à cause qui elle a été à l’époque déportée, et
son mari disparu. Ce fils, enfant lors de ces événements, a beaucoup souffert
de la détresse maternelle, de son étouffement aussi, et se lance alors sur les
traces du passé, découvrant que la vérité est peut-être plus monstrueuse
encore qu’il ne l’imaginait. Une intrigue haletante et un suspense jusqu’à la
dernière ligne.
Un secret de Philippe Grimbert (2004, Le Livre de poche) Roman étudié cette année par les 3è, là
encore, largement inspiré de l’histoire familiale de l’auteur ; dans la France de
l’après-guerre, un petit garçon, Philippe vit une existence normale entre ses deux
parents Tania et Maxime fous amoureux l’un de l’autre. Il a toujours été persuadé
qu'il avait un frère, fort et athlétique à l'image de ses parents, et à l'inverse de lui,
chétif et malingre. Grâce à Louise, la vieille voisine, il va apprendre que non
seulement il a eu effectivement un frère, Simon, mais que l'histoire de ses parents
d'apprence si lisse, repose en fait sur un lourd secret de famille, qui a causé la mort
de ce frère et de sa mère, la première femme de Maxime. Un film a été tourné en
2007 avec Patrick Bruel, Cécile de France, Ludivine Sagnier et Julie Depardieu. »
Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay (2006, Le Livre de
Poche) Paru en 2006, ce roman a connu un large succès, et a été adapté
lui-aussi en film. Il raconte l’histoire de Julia une journaliste américaine
enceinte et mariée à un français, qui découvre que la famille de son
mari a emménagé pendant la guerre dans un appartement rendu vacant
par la déportation de ses occupants en 1942 lors de la rafle du Vel’
d’Hiv’ ; elle se lance alors sur la trace de Sarah, l’enfant Juive arrêtée
avec sa famille. La fillette avait eu le temps de cacher son petit frère
dans une armoire qu’elle ferma à clef, lui promettant de revenir, ce qui
lui fut hélas impossible. A travers deux histoires parallèles liées par un
secret (celle de Julia, de ses doutes, sa quête pour retrouver la petite
fille, et l’histoire de la famille déportée, le souvenir du petit frère mort
enfermé dans le placard et l’impossible reconstruction de Sarah),
l’auteur retrâce les heures sombres de l’Occupation, évoque également
la culpabilité qui ronge et l’indispensable devoir de mémoire qui
devient essentiel à la continuité de la vie.
Matin Brun de Franck Pavloff (1998, Editions du Cheyne) Nouvelle très courte
véritable métaphore et plaidoyer contre le fascisme et la collaboration passive de
« ceux qui se sont tus », alors que s'installait un état totalitaire. Charlie et son copain
sont de ceux là, détournant les yeux, sans se préoccuper des conséquences que leurs
« petites lâchetés » vont avoir sur l'avenir collectif de leur pays.
Inconnu à cette adresse de Kathrin Kressman-Taylor (Le livre de
poche jeunesse, 2009), Roman épistolaire écrit en 1938, qui prend la
forme d'une correspondance fictive entre deux hommes amis Max,
américain d'origine juive ayant étudié en Allemagne et Martin,
allemand père de trois enfants ; ensemble, ils ont fait fortune aux EtatsUnis dans le commerce de tableaux. Les lettres commencent en 1932,
alors que Martin décide de rentrer en Allemagne pour y vivre
confortablement. Au fil des échanges, on lit peu à peu la montée
d'Hitler, et alors que Max, toujours en Amérique, s'inquiète de la
nouvelle situation politique en Allemagne, Martin adhère de plus en
plus aux idées nazies, jusqu'à sacrifier Griselle, la sœur de Max... A
distance et toujours par lettres, Max va ourdir sa vengeance.
Romans Ados :
Ils m’ont appelée Eva de Joan Wolf (Poket Jeunesse 2010) La narratrice de
l’histoire est Milada, a dix ans et a réellement existé. Elle vit en
Tchécoslovaquie, et lors de l’invasion Nazie, son village est rasé, ses habitants
arrêtés en représailles, tués et déportés. Une dizaine d’enfants blonds aux yeux
bleus sont épargnés et adoptés par des familles allemandes, suivant le
programme Nazi de « Lebensborn » (c’est-à-dire déraciner des enfants non
allemands, répondant aux critères « aryens », pour les germaniser). Milada
devient donc Eva, doit oublier sa langue, et suivre les enseignements et
doctrines Nazis, mais malgré l’affection dont l’entoure sa nouvelle famille, elle
ne peut oublier les siens. Témoignage intéressant sur les absurdités et les
ravages de l’idéologie du IIIè Reich, en même temps qu’il pose le problème de
la construction de soi.
Sophie Scholl, la Rose de la liberté de Magali Wiener (Oskar Jeunesse
2009) Roman historique qui fait revivre la grande figure de la Résistance
Allemande ; jeune étudiante dans le Berlin hitlérien, Sophie et son frère
Hans se révoltent contre le régime Nazi, distribuent des tracts et fondent « la
Rose Blanche », groupuscule de Résistance. Les jeunes gens sont tous
arrêtés par la Gestapo et guillotinés. Alternant le point de vue de Sophie à
travers son « journal » et un récit à la troisième personne, on découvre un
personnage lumineux, et, malgré sa jeunesse, d’une grande maturité et d’un
courage infaillible jusqu’aux derniers instants.
Un si terrible secret d’Evelyne Brisou-Pellen (Rageot, Metis, 2003) Evelyne
Brisou-Pellen prend une nouvelle fois la plume pour nous servir un roman
policier efficace ayant pour fond l’Occupation. Les grands-parents de
Nathanaëlle, 15 ans, un couple sans histoires, sont un jour retrouvés noyés. La
jeune fille qui ne comprend pas cette mort absurde, s’en va explorer la maison
familiale, et grâce à de vieilles photos, au journal intime de sa grand-mère et
aux témoignages des voisins, se retrouve plongée aux heures sombres de la
guerre, de la Résistance et de la Collaboration. Pas à pas, elle déterre les
secrets familiaux les plus enfouis.
Sobibor de Jean Molla (Gallimard, Scripto 2003) Roman très dur qui met
en scène Emma une jeune fille anorexique mal dans sa peau ; à la mort de
sa grand-mère, elle découvre l’effroyable secret contenu dans le journal
intime caché dans la maison familiale : celui d’un homme qui a participé à
l’extermination des Juifs au camp de Sobibor et qui n’éprouve aucun
remords ; bientôt, elle doit se rendre à l’évidence et comprendre qu’il s’agit
de son grand-père. A côté de la retranscription froide du génocide, on suit la
quête éperdue d’Emma pour découvrir d’où elle vient, son ressenti face à
l’horreur, ainsi que son combat pour se sortir de la maladie ; la vérité qui
jaillit de son histoire familiale apparaît alors comme la clé de sa guérison.
Mira, il fera beau... demain de Jean-Louis Chedozeau (Anovi,
2009) Un roman-témoignage douloureux, puisqu’il s’agit de celui
d’un des rares rescapés du massacre de Maillé, petit village du sud
de l'Indre-et-Loire, dont les habitants furent exterminés par les
troupes allemandes en Août 1944. Mira est une chienne qui a
réellement existé, l'auteur en a fait la narratrice de l'histoire ; son
existence paisible se heurte brutalement à la folie des hommes un 25
août, lorsque la mort et la destruction s'abattent sur le village dans
lequel elle vit. Sans qu'elle comprenne pourquoi, elle assiste
impuissante à un déchaînement de violence dont elle et son jeune
maître ne réchappent que par miracle. Elle pose sur les événements
qu'elle traverse un regard innocent et naïf, qui rend d'autant plus fort
les instants terribles qu'elle a vécu. Son histoire est une mise en
garde pour les générations présentes et futures.
La vague de Todd Strasser (Pocket Jeunes Adultes, 2009) Encore un
livre qui fait réfléchir... et qui est tiré d'une histoire vraie, l'expérience
vécue en 1969 aux États-Unis par un professeur d'histoire, Ben Ross
et son groupe d’élèves. Après avoir visionné un film sur les camps de
concentration, les élèves soutiennent que de telles choses ne peuvent
plus arriver et sont dubitatifs devant le peu de révolte du peuple
allemand lors de la montée d'Hitler. Ben Ross décide de pousser la
réflexion plus loin et crée un mouvement expérimental « la vague »,
aux slogans forts, et peu à peu, il réussit à transformer ses élèves en
adeptes dociles du mouvement. En l'espace de quelques jours,
l'atmosphère du paisible lycée californien se transforme en
microcosme totalitaire : de manière effrayante, les élèves abandonnent
leur libre arbitre, leurs choix et leur réflexion pour répondre aux
ordres du professeur, pris lui aussi par son personnage de nouveau
leader. Malgré une écriture un peu linéaire et quelques personnages
un peu caricaturaux, l’auteur provoque une réflexion sur l’effet de
groupe, la peur de la différence qui nous ramènent aux heures
sombres de notre histoire...avec ce sentiment que tout peut
recommencer !