le vitrail - Salon de Montrouge
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le vitrail - Salon de Montrouge
16e Salon de Montrougc Art contemporain 1) M ai - 6 Juin 1971 - Salle des Fêtes - Centre A dm in istratif LE VITRAIL ££ 2-58-30 frères eurs, o ffse t. blicité CERTINA D.S. la m ontre du siè cle la plus ré sista n te EN VENTE C H E Z t . G M T© j H O R LOGER IE - BIJOUTERIE ★ 52, avenue de la R épubliq ue M o n tro u g e — Tél. : 253-21-20 ____________________ ____ ________ ____ J JO Ü BLIV FLEURISTE ★ Place de la L ib é ra tio n Tél. : ALE. 22-16 ★ S e rv ic e in te rflo ra -------------------------------------------------------------------------------- -------- j Tous les c adeaux po u r v o s listes de mariage et en to u te s o c c a s io n s v ous attende nt chez t». 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E xposition réalisée avec la c o lla b o ra tio n de la C om p a g n ie des C o m p te u rs de M o n tro u g e , de M M . Jean Le Duc, S tre lk o ff et Jean Barthélém y, et grâce aux prêts du C o n s e r v a to ire national des A rts et M étiers. D é c o ra te u r : F rédéric Blin. Hommage à l'ingénieur René BARTHÉLÉMY P ionnier de la Télévision 1889-1954 L a carrière de R e n é Barthélém y fut partagée entre les réalisations ingénieuses et des d é v e lo p p e m en ts théoriques qui ne trouvèrent leurs applications que plus tard. Il fut donc non seulem ent un pionnier mais aussi un précurseur. D e vieille famille beauceronne, c o m m e son cousin Charles Péguy, il est né à Nangis le 10 mars 18 89 . Ingénieur d iplôm é de l’école supérieure d ’électricité, il resta au laboratoire de la télégraphie militaire du général Ferrié depuis 1 9 1 6 jus q u ’à la fin de la guerre. L a notoriété de Barthélém y est due avant tout à la télévision e t c ’est dans ce dom aine en effet que se révèlent ses créations les plus im portantes. M ais le nom bre de ses inventions, grâce à l’aide clairvoyante de la Compagnie des C o m p te u rs d e M ontrouge, est impressionnant. Il avait réa lisé en 19 22 les prem iers récepteurs T.S.F. alim entés directe m ent par le secteur et, plus tard, au m o m e n t de la D euxièm e G uerre mondiale, il expérim enta le prem ier radar, deux ans avant les Alliés. L orsqu e la C om pagnie d e s C om pteu rs créa un service télévision, son am i Jean L e D uc l’appelle au laboratoire (e n tre P re m ière d é m o n s tra tio n p u b liq u e de R a d io v is io n du 14 a v ril 1931. l’é m e tte u r de M o n tro u g e e t l’ E cole S u p é rie u re d ’E le c tric ité de M a la k o ff) A l'extrêm e gauche : René Barthélém y — à l'extrêm e droite : V la d im ir S trelko ff. d'études de ce départem ent. C ’est ainsi que le centre expéri mental d e télévision de M ontrouge entre dans l’histoire de la technique française, et c ’est là que Barthélémy va gagner une renom m ée mondiale. N ul n ’a oublié la prem ière démonstration publique de « Radio Vision » du 14 avril 19 3 1 . Ce jour-là, Barthélémy et ses collaborateurs L a m b lo t et Strelkoff ont transmis entre M o n t rouge et Malakoff, avec un analyseur 3 0 lignes (15 0 0 0 points par seconde...) des images cependant suffisamment stables et pures, agrandies par un systèm e de trois miroirs. En 193 5, sur l’initiative du ministre G eorges M andel, la télévision est exploitée régulièrement et la Tour Eiffel est uti lisée pour l’antenne. En 19 45, Barthélém y porte la définition de l’image à 1 0 1 5 lignes; en 1 94 7 , il établit des projets précis sur les relais en Europe et en France sur la télévision en couleurs. Il fut élu à l’A c a d é m ie des Sciences le 18 m ars 194 6 et la remise de son épée eut lieu dans les studios d e la rue Cognacq-Jay le 1 6 n ovem b re 1 9 4 6 et fut naturellement télévisée. T ourm enté toute sa vie par une douloureuse maladie, René Barthélém y m eurt en 1954. Une rue de M ontrouge doit rece voir son nom le 3 juin 1971. Cette décision de la municipalité, et l’exposition Barthélém y présentée dans le cadre de ce 1 6 e Salon, sont un h om m age au savant éminent, à l’ingénieur d ’une prodigieuse habilité technique, à l’auteur d ’innombrables inventions, à l’un des créateurs de la télévision. • Le 2 JUIN 1970, à 21 heures CONFÉRENCE de M onsieur Jean LE DUC et M onsieur V la dim ir STRELKOFF sur le panorama historique et l’évolution technique de la télévision « C ru c ifix io n » vitrail de G e o rg e s Rouault. Exécution : H ébertS te ve n s (1939). GLOIRE ET VICISSITUDE DU VITRAIL Le vitrail est né en même temps que les cathédrales et cette rencontre dans le temps de ces deux grandes créations, ne saurait être considérée comme une coïncidence. Le verre coloré était connu depuis longtem ps et déjà utilisé architecturalem ent, en particulier en Orient. M ais c’est au m om ent où se construisirent les églises rom anes q u ’on eut l’idée de s’en servir pour de véritables composi tions picturales, que traversait la lum ière du jour, et surtout d’en couvrir toutes les fenêtres d ’une église. On obtenait ainsi, à l'inté rieur de celle-ci, ce climat de som ptuosité et de mystère qui a tou jours été le don essentiel du vitrail à l’architecture. Les églises rom anes primitives étaient basses et massives, les murs épais ne s’ouvraient à la lum ière que par de petites fenêtres aux larges ébrasures. En garnissant celles-ci on dim inuait encore leur luminosité, mais on la rendait plus ém ouvante. En même temps que le sentim ent religieux disposait les fidèles aux appels intérieurs, les form es architecturales, les chants, les couleurs achevaient de les arracher à toutes les contraintes terrestres. Cette conspiration de la pensée avec toutes les formes de l’art, qui caractérise toutes les grandes époques, apparaît au X Ie siècle, mais elle se confirme et se développe dans les siècles suivants. Ce fut, pour le vitrail comm e pour l’architecture, le temps de ce qu’on peut appeler la conquête de l’espace. Alors en effet, l’homme se crée une dem eure à sa mesure, et cette dem eure, la cathédrale l’est to u jours pour nous. Q u’on y entre seul ou qu’on y rejoigne des assem blées com m unautaires, on se sent à l ’aise dans ce grand cubage d’air, dont nous rassurent les lointaines mais solides clôtures, cepen dant que les vastes surfaces colorées prolongent jusqu’à l’infini notre désir. La cathédrale gothique a réalisé au-delà de notre attente cet équilibre difficile et toujours souhaité du fini et d ’un certain infini. C ’est pourquoi, du vitrail qui fut associé à cette réussite, nous ne pouvons plus parler q u ’avec vénération. Pendant trois siècles encore, à travers des vicissitudes diverses s’est prolongé ce triple accord de la religion, de l’architecture et de la couleur. Puis une dislocation s’est produite. Les églises ont cherché à s’adapter à une société qui devient rationaliste. L ’hom m e a vu s’orienter différemment son destin et s’est mis en route vers de nouvelles étoiles. D ans ce départ précipité il a semblé, fait significatif! abandonner le vitrail. Le X IX e siècle n ’a pas ratifié cet abandon mais c’est tout de même à nous q u ’il appartient de décider s’il sera ou non définitif. M ais revenons à nos cathédrales. Dès la fin du X II' siècle, le vitrail était devenu la peinture privilégiée des églises d ’occident. On avait éprouvé les affinités de cette technique avec la grande archi tecture qui s’élaborait alors, et avec la foi qui l’inspirait. C ’est avec raison que M alraux a pu écrire « la plus belle peinture du X IIIe siè cle, ce n ’est ni telle fresque d ’église, ni tel tableau de musée, c’est le vitrail de l’arbre de Jessé ou N.-D. de la belle verrière de C hartres. » D ans plusieurs pays occidentaux l’usage de la fresque si ancien dans l’art chrétien, s’atténue en effet. D ans les très hautes cathé drales du X IIF siècle, il est bien certain que l’éclat et la m onum en talité du vitrail l’em portent sur les mérites de la peinture murale. Et il convient en même temps de noter que — en dépit de l’habi tude des verriers de semer d ’anecdotes leurs grandes compositions, le vitrail, au rebours de la fresque, ne nécessite pas, pour accom plir sa mission dans l’église, la lecture détaillée de ces anecdotes. Le graphisme (la géom étrie des encadrem ents par exemple) plus encore la richesse des couleurs y suppléent. I.a mission de la peinture d ’église, celle du vitrail en particulier, beaucoup plus que d ’enseigner, est d ’ém ouvoir les croyants et, en les plaçant dans un climat lum ineux spécialement conditionné, de leur donner le sentim ent d ’une P ré sence surnaturelle qui les soustrait au m onde m atériel. Avec l’archi tecture et la musique, arts auxquels il s’associe étroitem ent, le vitrail des X II8, X III" et X IV 8 siècles répond adm irablem ent à cette fin. Il fait en sorte, selon le mot repris par le Père C outurier au G reco, que « la lumière du dehors ne vienne pas troubler notre lumière intérieure ». A partir du X V e siècle, se répand le goût du tableau peint à l’huile. C ’est alors que derrière les autels, sur les m urs des chapelles se déploient les rétables qui, à la sensibilité des fidèles proposent des sujets plus accessibles et traités dans un style plus naturaliste. On n’en continue pas moins de couvrir de vitraux les fenêtres. Mais ces vitraux, outre qu’ils laissent passer plus de jour (il faut q u ’on voit les rétables) se conform ent au goût de l’époque et tendent à devenir eux-mêmes des tableaux. Il arrive d ’ailleurs que vitraux et rétables portent les mêmes signatures. Cela est fréquent en Italie où l’on peut attribuer des vitraux à la plupart des peintres du Trecento et du Q uattrocento. En France on s’est le plus souvent contenté de s’inspirer de ces peintres, q u ’ils soients Italiens, Flam ands ou A lle mands. On a beaucoup utilisé les gravures de D iirer mais nos ver riers français, A rnould de Nim ègue, Engrand-Leprince, D um ontier en N orm andie n ’avaient-ils pas dès lors renom de peintres. De même Lécuyer à Bourges, Bourdichon en Cham pagne, A rnauld de Môles en Gascogne. Le tem ps de la Renaissance est venu, qui fut aussi celui de la R éform e et de la Contre-réform e. D ans les églises s’affirme un nouveau style d ’architecture qui répond mieux à la vie religieuse de ce temps. On veut des églises claires et on réduit le vitrail à quelques bordures décoratives ou à des motifs symboliques, qui enrichissent de quelques bleus et ors le blanc des fenêtres. C ’est alors qu'apparaît le vitrail profane qui, sous form e de petits pan neaux, s’introduit dans les d em eures bourgeoises, dans les H ôtels de Ville. C e n ’est d ’ailleurs là qu 'u n e m ode passagère qui ne réussit pas à sauver le vitrail d ’une disparition qui devint à peu près com plète à la fin du X V I I I e siècle. Le X I X e siècle va-t-il suspendre ou confirmer cette disparition? Plusieurs initiatives ont joué alors en faveur du vitrail. L a première fut celle de la M a n u fa c tu r e de Sèvres. B rongniart, qui la dirigea pen d a n t un demi-siècle pensa que l’art d u vitrail devait constituer l'une des attributions de celle-ci. Il en modifia d ’ailleurs la technique p o u r l’a d a p te r à l’usage, traditionnel à Sèvres, de l’émail. E t bien entendu, fidèle à l’esprit de son époque, il en fit u n e réplique du tableau. Il eut toutefois le m érite de s’adresser à des peintres en renom , tels Deveria, D elaporte, C h e n a v a rd et m ê m e Ingres et D e la croix. La famille d ’O rléans devait s’intéresser à cette tentative et o rn e r de vitraux de Sèvres les diverses chapelles qui s’élevaient sur ses d om ain es : Eu, N euilly et surtout D reux. C ep en d a n t, e n c ouragé p a r le rom antism e, u n intérêt puissant s’éveillait en F ra n c e p o u r tout ce qui était médiéval. C ’est alors que sous la direction de la toute récente C om m ission des M o n u m e n ts Historiques, on c o m m e n ç a de restaurer les églises anciennes. A u travail considérable d ’architecture, qui fu t pris en charge p a r cette C om m ission, vint très vite s’ajo u ter celui de la restauration des vitraux anciens. C e fut l’occasion de ro u v rir les ateliers des maîtresverriers ferm és depuis plus d ’u n siècle. E n m êm e temps, notons-le, reprenait vie une p ratiq u e religieuse, u n m o m e n t ébranlée p a r la philosophie d u X V I I I e siècle et les grandes secousses de la R é v o lution. O n peut discuter de la valeur des restaurations entreprises alors à travers toute la F rance, regretter certains partis-pris, déplorer cer taines disparitions, peut-être certaines fuites. O n regrettera aussi, en ce qui con cerne le vitrail, la prim a u té d o nnée à l’archéologie sur l’esthétique. M ais il est bien certain que si l’on n ’avait pas alors consenti à u n travail qui s’avérait d ’une urgence extrême, ce sont la p lu p a rt des che fs-d’œ uvre du passé qui risquaient de disparaître à jamais, et d ’a bord les vitraux qui sont, ne l’oublions pas, des œuvres fragiles et d ont s’impose p é rio diquem e nt la révision. L e u r resta uration dans l’ensem ble f u t bénéfique. M ais la res tau ration, c ’est aussi parfois la reconstitution, q u a n d d ’im portants m o rce au x v ie nn ent à m a n q u e r. Q u an d un e fenêtre entière a été détruite, la reconstitution devient pastiche, pratiqu e parfois néces saire, mais qui ne se justifie que dans u n cadre très limité. O n eut tort de l’ap pliquer à des édifices entiers ou à de larges parties (chœ urs o u nef) de ces édifices. O n fit davanatge, on en vint à introduire le pastiche dans les constru ctions nouvelles. A partir de 1860, on a bâti des centaines d'églises en copie de style ro m a n et surtout gothique. Les vitraux qui ont été exécutés à destination de ces églises p a r les ateliers de restauration, ne sont le plus souvent que de pâles et froides copies des vitraux anciens. On doit en dire autan t du vitrail profane, que l’on c o m m a n dait alors en quantité im portante p o u r les châteaux, les Hôtels de Ville, plus ou moins gothiques ou Renaissance. L a copie médiévale qui s’est imposée presque ju sq u ’à la fin du X I X e siècle a été p a r ticulièrement néfaste au vitrail. L ’imagerie saint-sulpicienne ne fut pas meilleure conseillère dans ces églises nouvelles p ou r lesquelles on avait adopté un style com posite mi-copie d ’ancien, mi-m oderne, ce style devait s'imposer ju sq u 'au prem ier tiers du présent siècle rec u lan t toutes les te n ta tives de construction m oderne. Les vitraux q u ’on exécutait p o u r ces églises, et q u ’on plaçait indifférem m ent dans les églises an cien nes s’inspiraient de cette sorte d ’académ ism e qui sévissait alors dans l’ic onographie religieuse. De plus étaient-ils presque toujours grossiers de dessins et de couleurs. C ependant, dès le début du siècle, quelques peintres avaient réagi contre ces pratiques et s’efforçaient d ’engager le vitrail d ’église d ans des voies nouvelles. Ces voies avaient été ouvertes p a r ce q u ’o n a appelé le modernstyle, ou style 1900 et qui déjà, se m a n i festait dans l’art décoratif du X I X e siècle finissant. N o u s ne pouvons pas, dans ce p arcours à vol d ’oiseau de l'histoire d u vitrail, d o n n e r la place q u ’il m érite à ce m ouv em ent. Le style 1900 m a rq u e un m o m e n t fugace, mais fort intéressant de l’histoire de l’art, et la place q u ’y o ccupe le vitrail est loin d ’y être négligeable, q u o iq u ’au c u n e œ uvre d ’intérêt m a je u r n ’en soit sorti. Il y avait alors divorce entre la peinture p ro p re m e n t dite, dom inée depuis déjà plusieurs décades p a r l’Ecole Impressionniste, et l’A rt décoratif, qui rép o n d a it au goût, quelque peu frivole, mais nous l’avons dit, non sans intérêt, d ’un large public. U n e école spiritualiste, le symbolisme qui s’intercala quelque temps entre l ’impressionisme de la fin du X I X 1' siècle et l’expressionism e du début du X X e et entretint quelques curieuses complicités avec l’art p r o fane 1900. C ’est de cette école que devait sortir p a r d ’assez étranges détours, ce que nous pouvons appeler la prem ière renaissance du vitrail d'église. N o u s devons toutefois d o n n e r quelque attention à cette floraison du vitrail p ro fa n e qui o cc u p a les années 1880-1910, ceci p ou r deux raisons. D ’a b ord p o u r souligner son échec, qui nous rappelle celui d u vitrail bourgeois du X V I e siècle. Est-il dit q u ’il ne peut y avoir de vitrail que religieux? Il fa u t rec o n n aître que dépouillé de toute valeur spirituelle, le vitrail tend à p e rd re de sa valeur et m êm e à to m ber au rang de p roduction com merciale. Les vitraux de brasserie et de vestibule de l’époque 1900 sont une dérision q u an d on les co m p are à ceux des grandes époques. Ils ont d'ailleurs perdu ju s q u ’à la couleur, qui est l’une des c o m p o santes essentielles d u vitrail. Et le dessin m êm e n ’est plus q u ’un en chev êtrem ent de lignes, do n t le plomb n ’arrive pas à cimenter la construction. C e p e n d a n t il a p p a raît à les bien regarder que cette dég ra d a tion n ’était pas inévitable. O n a conservé certains vitraux de G r a s set, de G u im a rd , de Besnard, d o n t l’intérêt est certain. C e ne sont p o u rta n t pas des vitraux d ’églises, mais ils ont conservé une valeur spirituelle d ’essence poétique. Précisém ent la peinture des grands symbolistes de cette époque, un G a u guin, un Odilon Redon, un G u stave M orea u, u n Sérusier, un M aurice D enis a égalem ent valeur poétique. Les deux prem iers aura ien t certainem en t fait d ’ex cellents vitraux si l’idée leur était venue d ’en faire et M a u ric e Denis qui en a fait vingt ans plus tard, les eût ce rtain em ent fait meil leurs si on les lui avaient dem an dés au temps de sa période symbolique. Le vitrail 1900 est p o u r nous une leçon. Il nous enseigne à la fois — et nous y reviendrons -— les écueils qui guettent le vitrail p ro fa n e et les possibilités qui s’offrent à lui. C ’est peut-être à l’Ecole des préraphaélites anglais q u ’il faut r attach e r le renouve au du vitrail religieux. D eux de leurs disciples avaient ouvert en Suisse un atelier où des recherches intéressantes fu re n t poursuivies. E t ce fut aussi en Suisse et dans le voisinage de cette atelier que le Polonais MehofFer com po sa p o u r la ca th é drale de F rib o u r g une série de vitraux libérés à la fois des poncifs m éd iévaux et de l'académ ism e dévot, en m ê m e temps q u ’étrangers à la tentative de laïcisation du vitrail. Q uelques années plus tard, le peintre suisse A lexand re Cingria co m m en ç ait sa longue carrière de peintre-verrier (N otre -D a m e de G enève, 1912). Le passage d u tableau au vitrail se fit chez lui co m m e naturellem ent, son sens de la com position m o nu m e n ta le et son goût des couleurs fortes le rattach a n t, sans q u ’il ép ro u v â t le besoin de les copier aux plus anciennes traditions de l’art du verrier. P oncet qui devint le gendre de M a uric e Denis, s’associa à Cingria p our l’exécution des vitraux de Saint-Paul de Genève. A son exemple, des peintres allemands, hollandais, anglais, o u vrire nt des ateliers de vitraux. Des peintres français firent de même, entre autres Louis Barillet, Je an H ébert-Stevens avec qui vinrent travailler Pauline Peugniez, Jacques Le Chevallier, le fu tu r dom inicain P ierre C outurier. Ces ateliers devaient au cours des années 1920 et suivantes acco m plir un im p o rta n t travail de r e c h e r ches, d ’o ù peu à peu se d égagèrent des conceptions plus saines de l’art du vitrail. E n m ê m e tem ps ils e m p ru n taie n t aux écoles de peinture contem p oraine, l'un (l’atelier Barillet), une certaine écri ture cubiste, l’autre (atelier Hébert-Stevens) un tachism e de te n dance expressionniste. L à fu re n t exécutés les cartons d u peintre M aurice Denis am i de G eorges Desvallières. Ces essais, p o u r inté ressants q u ’ils soient ne fu re n t toutefois pas assez spectaculaires p o u r am en e r au vitrail les peintres qui, à ce m om ent-là, inventaient le cubisme et la peinture abstraite. C ependan t, des expositions d ’art religieux s’organisaient et le vitrail y occu pait une place im portante. C e fut à l’occasion de l'une d'elles que le peintre-verrier H ébert-Stevens exposa, à titre de recherche et d ’essai, quelques petits vitraux exécutés sur cartons de R ouault, de G ro m aire, de Je an Bazaine. A n cien élève de G ustave M o rea u , R ouault, par ses attaches idéologiques et sa technique m êm e de peintre, semblait depuis lo n g temps désigné p o u r le vitrail. U n curé savoyard qui bâtissait alors Li ne chapelle fut le premier, sinon à s’en apercevoir, du m oins à en tirer les conséquences. Il fit l'acquisition d ’un des vitraux p r é sentés à l’exposition. D an s le m ê m e tem ps il d e m a n d a it des tableaux, des céram iques, mosaïques, tapisseries, sculptures à B onn ard, Matisse, Léger, L urçat, Chagall, Braque, Lipschitz, G erm a in e Richier réalisant ici une sorte de Sainte-Chapelle de l’A r t M oderne. P arm i les autres vitraux c o m m an d é s p o u r cette m êm e chapelle il faut citer ceux de Jean Bazaine, qui s’ap p a ren ta ien t à ceux d u v e r rier suisse H a n s Stocker, ceux de Berçot qui fu re n t les premiers vitraux com posés de verres n on peints, ceux du P. C o u tu rie r qui était d evenu l’am i et conseiller du cu ré d ’Assy, l ’abbé D evem y, enfin pou r la crypte, quelques années plus tard, ceux de Chagall (exécut. Bony Hébert-Stevens). A près la chapelle d ’Assy, fu t bâtie celle de Vence. M atisse qui en avait pris toute la direction y p laça plusieurs vitraux de sa c o m p o sition qui s’app aren ta ien t à ces papiers peints auxquels il d onnait alors toute son attention et q u ’il com posait d ’un petit n o m b re de couleurs vives (dans les vitraux de Vence, u n vert, un jaune, un bleu déterm inés avec la plus grande précision) et q u ’il couvrit de motifs floraux (exécut. Bony). Puis ce fut l’église d ’A u d in c o u r t que F e r n a n d L ég e r c e intu ra de vitraux q u ’anim aien t des motifs symboliques de la Passion. Ces vitraux fu re n t exécutés p a r Jean Barillet en dalles de verre noyées dans le ciment, procédé mis au point depuis quelques années p a r les ateliers G a u d in et L ab o u ret, et d o n t il fut ici tiré parti p o u r la prem ière fois. A u lieu en effet de soum ettre ce m a téria u à u n m artelage systém atique qui ne d o n n ait que des effets f r a g m e n taires, Léger, en accord avec Je an Barillet, l’e m ploya en larges aplats qui lui co n fé rè re n t une qualité m onu m entale. HT. V itra il de A ristid e Caillaud exécution Max Ingrand et Durand. Plus que tout ce qui avait pu être créé ju s q u ’alors, ces diverses œuvres, signées des plus grands n o m s de 1 art français, rendirent au vitrail cette qualification d ’art m a jeu r qu'il avait p erdue depuis l’époque médiévale. On s’ap e rçut aussi enfin des affinités profon des de la peinture m ode rne avec le vitrail. 11 était trop ta rd p o u r y intéresser un K andinsky, un Klee, un D ela unay, un M o n d rian mais on put encore obtenir des vitraux de B raque et de Villon. Ce fut Robert R enard qui c o m m a n d a à Villon une chapelle p o u r la c a th é drale de Metz, en m êm e tem ps q u ’il dem an d a it à Bissière quelques vitraux p our la nef et à Chagall de grandes verrières p o u r le t r a n sept et le déam bulatoire. C oc te au se vit confier au m ê m e m o m e n t par le m ê m e architecte et toujours à Metz, les vitraux de l’église ro m an e Saint-M axim in. Beaux exemples de l’introduction de l ’art m oderne dans une architecture ancienne. D ans ces m êm es années Je an Bazaine et A lfred Manessier com posaient l'un le vitrail du baptistère d ’A u d in c o u rt (exécution Barillet), l’autre ceux de l’église de Brézeux (exécut. Lorin). On a dit de ces vitraux q u ’ils avaient m a rq u é l’in troduc tio n de l’art abs trait dans l’église. Il faut s’entendre sur un te rm e qui p rête à confusion. C a r le peintre, quelque élaboré et dépouillé que soit son art use de formes, de lignes, de couleurs. A u cu n art pictural ne peut être dit c om plètem e nt abstrait, pas plus l’art religieux que l'art profane. C a r s’il aborde l’expression de la vie spirituelle, celleci p o u r secrète q u ’elle soit n ’en d em eu re pas moins une réalité intelligible et sensible, surtout s’il s’agit de la vie chrétienne liée à la vie d u C hrist et à celle de l’Eglise. Si m ê m e l’on ne veut r e te nir des faits chrétiens que leur résonna nce psychologique, encore celle-ci com m ande-t-elle les faits plastiques qui la traduisent. Les vitraux dits abstraits, loin d ’être un q u elcon que assem blage de lignes et de couleurs doivent au contraire h a u te m e n t signi fier les réalités chrétiennes qu'ils ont charge de rappe ler et de magnifier dans l’église. E n fait, le vitrail dit abstrait n ’a pas a pporté aux églises le ren ouveau spirituel qu'o n était en droit d ’espérer. II fut adopté par b ea u co u p d ’ateliers co m m e une facilité qui dispensait à peu près de toute com position et ne com pensait pas cette renonciation par la couleur qui fut souvent banale, m êm e vulgaire. P a r ailleurs de n o m b reu x architectes et la plus grande partie des m e m b res du clergé n ’avaient ni la com pétence, ni le goût nécessaire p o u r o p é rer le discernem ent entre les bonnes m aquettes et les médiocres. Il y eut tout de m êm e de bons vitraux abstraits, de m êm e q u ’il y eut de bons vitraux figuratifs et si je voulais faire ici une his toire du vitrail co ntem porain , j’aurais b ea u c o u p de nom s à citer, noms de peintres d ont certains on t signé des œ uvres très r e m a r quées, nom s d'ateliers de Paris ou de province qui les o n t exécutés, ou qui ont r ép o n d u d 'une façon satisfaisante aux co m m an d e s qui leur étaient adressées. C ette histoire, de m êm e que celle des vitraux 1900, il sera intéressant de l’en tre p re n d re quelque jo u r et je pense q u ’il fa u d ra bien lui consacrer un volume. D ans cet article qui introduit une im portan te exposition sur le vitrail, je veux seulem ent poser cer taines questions et, particulièrem ent en ce qui concerne le présent, p rendre position sur des problèm es d ’ordre général. U n de ceux-là précisém ent est celui de la collaboration des artistes-peintres avec les maîtres-verriers. Ces quelques apports d ’artistes-peintres à l’art du vitrail nous p e r m ettent d ’introduire cette b rûlante question : quelle peut ère la col lab oration d u peintre avec le maître-verrier? 11 ne s’agit pas de classer peintres et maîtres-verriers en deux catégories différentes, encore m oins d ’oppo ser celles-ci l’une à l’autre. N o u s pensons que certains peintres peuvent assum er eux-m êm es le travail du verrier, co m m e ils ont pu faire celui du lissier et du mosaïste. Je dirai m êm e que le goût accusé p a r b e a u c o u p de peintres contem porains p our le m a n ie m e n t des matières les plus variées p erm et d ’envisager mieux que n agu ère l’exécution par u n peintre avec l’aide d ’un ouvrier de ses propre s m aquettes de vitraux. Il n ’en reste pas moins que le travail matériel, très absorbant auquel alors le peintre s’oblige, un certain esprit de soumission à la c o m m a n d e que le client, s’il doit traiter directem ent avec le peintre-verrier, tend à lui imposer, et j’ajoute, surtout son éloigne m e n t de ce milieu privilégié riche de con tact de toutes sortes qui, to u jours à toute ép o q u e dans la littérature et dans l’art, fut celui des créateurs, le c o n d a m n e n t p resque obligato irem en t à n ’être q u ’un représe ntant secondaire de cet art. Le résultat est que ses productions, p o u r intéressantes q u ’elles soient ont ch ance de n ’être jam ais considérées que co m m e m ineures p a r ra p p o r t à telles autres de m êm e époque. E t si dans telle te ch nique d éterm inée vitrail, tapisserie, etc. il n ’est jam ais p rod uit que des œ uvres mineures, cette te chnique elle-même sera classée com m e m ineure, ce qui ne nous semble ni souhaitable, ni exact en ce qui co n c ern e le vitrail. E n tout art qui se veut m ajeur, il faut que se m anifeste et dès le u r a p pa rition tous les g rands courants de l’époque. N o tre exigence a u jo u rd 'h u i serait m ê m e que la création se fasse directe m e n t p ar le m o y e n de cet art. Si l’on veut que le vitrail soit l’une d ’elles, il serait p a r exem ple tout à fait insuffisant de pren d re un ta blea u à un p eintre p o u r le tra d u ire en vitrail, à m oins que le tableau n ’ait été déjà lui-m êm e conçu dans l’esprit du vitrail. A u tr e m ent dit u n e collaboration doit s’établir entre le verrier et le peintre en sorte que tous les risques soient courus p a r l ’un et l’autre, et que l’œ u vre sortie les m ette tous les deux en cause. Ainsi seulem ent suscitera-t-il l’attention qui s’attache aux g ra n des créations de l’art. Ainsi participera-t-il aux événem ents artis tiques de telle ou telle année. Ainsi égalem ent — et cette considé ration ne doit pas nous laisser indifférents intéressera-t-il les collec tionneurs et am ateurs d ’art et pourra-t-il p rendre place dans les musées. On peut dire que dans cette perspective il y a to u t à faire po u r le vitrail, mais une étude attentive de la co njo n ctu re nous conv aincra que justem ent cette perspective n ’est pas u n e chi m ère et même, p o u r peu que nous la favorisions, q u ’elle pou rra it devenir une assez proche réalité. D e ce point de vue, quelle est l’attitude des peintres? quelle est celle des maîtres-verriers? L a p rem ière est ce rtaine m e nt très favorable. Est-ce l’orientation q u 'a prise la peinture en notre siècle, depuis Klee, K andinsky, les D elaunay, M o n d ria n , Léger, Villon et non moins Picasso, Matisse, Chagall? Est-ce ce goût des matières que nous avons déjà signalé, ce m o u v e m en t qui porte tous les arts à s’intégrer davantage à l’architecture et à tout 1’environ,nement de la vie, jam ais on n ’avait vu les peintres et ju s q u ’aux plus illustres à ce point tentés p a r le vitrail. Les prêtres ou architectes qui se sont adressés à eux on t presque toujo urs été bien accueillis, que ce soit Léger ou Villon, Rouault, Matisse ou Chagall. Quel fut l’accueil des maîtres-verriers? Ici la réponse sera plus nuancée. C e u x à qui je m e suis adressé ont presque tous r ép o n d u favorablem ent à m a d em and e, certains o n t accepté d ’exécuter p lu sieurs cartons de peintres. C e fu re n t dans l’ensemble des maîtresverriers parisiens ou proches de Paris, C hartres, Reims, Orléans... qui m aintien nent plus facilem ent le co ntact avec la peinture moderne. B eaucoup d ’ateliers pro vinciaux se sont m ontrés réticents, cra i gnan t peut-être que de se m e ttre au service d ’u n peintre étran ger au vitrail soit jugé localem ent co m m e une démission. A dire vrai bien des maîtres-verriers pensent que s’é tan t spécialisés dans le vitrail, ils sont m ieux qualifiés p o u r le com poser que des peintres qui ne le p ratiquent pas habituellem ent. C ’est cette qualification que nous discuterons, p our les raisons que nous avons p réc éd em m en t données, insistant toutefois sur ce correctif déjà exprimé, qui est q u ’un peintre vraim en t étra n g er au vitrail ne doit pas se co nten ter d ’envoyer un carto n, à plus forte raison un tableau exécuté co m m e tel, à u n maître-verrier. Il doit collaborer avec ce dernier, aller dans son atelier, se co n c erte r avec lui. A ce m o m e n t il y a cha nce que son a p p o rt à l’art du vitrail soit positif, et m êm e que le m aître-verrier, d ans les vitraux q u ’il au ra par la suite à co m p o ser lui-même, recueille le bénéfice de cette collaboration. N o u s croyons, te n a n t com p te des orientations nouvelles que devra subir l’art d u vitrail, que cette collaboration, sinon constante et obligatoire, du moins fréqu ente est la chance à saisir si l’on veut que le vitrail retrouve une place dans notre p r o duction artistique. C ’est d ’ailleurs affaire d ’époque : il n ’y a pas de science do n t les progrès, les inventions ne nécessitent des collabo rations parfois très nom breuses. 11 en va de m êm e p o u r tous les secteurs de la vie m oderne. N o u s nous trouvons m a in te n an t am enés à étudier les pers pectives d ’avenir d u vitrail, soit à situer sa place dans notre vie, dans celle d u m onde m oderne. N o u s croyons d ’abord q u ’il y a encore b ea u co u p à com pter sur lui p o u r les églises et d ’abord p our les églises anciennes. Tout au cours d u siècle dernier, mais plus particulièrem ent depuis vingtcinq ans, un g rand travail de restauration a été accom pli p a r la Com m ission des M o n u m e n ts H istoriques avec l’aide des D o m mages de guerre, dans les églises classées. E n dépit des siècles en effet et de toutes les révolutions et guerres qui les ont m arqués, la F ra n c e d em eu re très riche en m o n u m e n ts religieux anciens. D e plus en plus s’affirme le souci de préserver toute cette richesse, de resta urer ce qui a été end o m m ag é , de r en d re à ch a q u e ville les trésors d u passé qui sont ses titres de noblesse, et constituent po u r bea ucou p d ’entre elles la principale source de tourisme. O r il n ’est pas souhaitable, dans les églises r o m an e s et gothiques qui se c o m p te n t p a r milliers, et, q u o iq u ’en disent certains puristes, de r e m plir toutes les fenêtres de verre blanc et m êm e de se satisfaire de timides et ennuyeuses grisailles. V oilà un én o rm e travail qui s’offre au x artistes d ’a u j o u r d ’hui sous condition q u ’on ne le confie pas à n ’im porte qui. A ce qui fut et reste le meilleur de l’art ancien on ne peut déc em m ent asso cier que le meilleur de l’art m oderne. R ép o n d an t jadis à m a ques tion : « N e serez-vous pas gêné q u a n d vous verrez vos vitraux dans une église d u X I I e siècle », G eorges Braque m e rép ondait : « Je ne fais pas de différence entre les âges. U n e seule chose com pte p o u r moi qui est la qualité... T o u t ce qui est bon, quelle qui soit l’é p o que, peu t voisiner sans danger. » D isons com plém en ta irem e n t que tout ce qui est m auvais et m êm e sim plem ent m édiocre ne convient pas aux églises anciennes. E n ce qui con c ern e ces églises, la grande règle à retenir, b e a u c o u p plus que celle de la gam m e des couleurs et de la taille des verres, c ’est d onc l’exigence de la qualité. L e P. C o u turier disait des artistes : « A u x grands h om m e s les grandes choses. » De l’œ uv re d ’art nous dirons : « A u x grands m o n u m e n ts les grandes œuvres. » Q u a n t aux églises nouvelles, il est à prévoir q u ’on en bâtira b ea u co u p m oins dans les années à venir, q u ’on avait fait dans le passé, et jusque dans un passé proche. C ertain s milieux catholiques préconisent l’ouverture, dans les divers quartiers de nos villes n o u velles, de petites salles de culte construites et am énagées sans aucun a p p a rat et qui se p rêteront à l’enseignem ent et à un culte simplifié. Est-ce là vraim ent ce que le grand n o m b re de nos co ntem p orains attend? Il est permis d'en douter. Ce don t nous souffrons a u j o u r d ’hui est d 'un m a n q u e de g ran d e u r et de mystère. E t ce dont nous avons besoin, c ’est alternativem ent de temps de silence et de temps d ’é m o tion, c ’est d ’éprouv er la réalité, la constance à travers les âges, des grands courants hum ains qui portent nos destins. L a facilité des m oyens actuels de c o m m unic ation et nos habitu des de les utiliser aidant, on peut concevoir dans chacune de nos villes nouvelles l’édi fication d ’un lieu im portant de vie spirituelle. D e m êm e y a-t-il un H ôtel de Ville, un Musée, une M aison de la C ulture ou un T héâtre, un C e ntre sportif... En notre pays chrétien il est certain que catholiques et p r o testants doivent y tro u v er leurs lieux d ’assemblée et de culte, mais les autres familles spirituelles ne d evront pas s’en tro u v er exclues, ni m ê m e ceux qui ne relèvent d 'au c u n e de ces familles. Qu'il s’agisse des fêtes de la vie ou des rites qui peuvent accueillir la m ort, ils d ev ron t être accueillants à tous et seront ouverts à toutes les hautes expressions humaines, à tous les langages de l’art. Bien e n te n d u le vitrail, héritier d ans ce dom aine d ’une de nos plus grandes tr a d i tions spirituelles y devra trouver sa place. N o u s som m es témoins a u jo u rd ’hui de certaines ruptures alors que nous attendions de grandes réconciliations : et d ’abord celle du sentim ent religieux avec toutes les expressions de l’intelligence et de l’art. N o u s aurons à dire pou rq uoi nous repoussons le vitrail dit décoratif. N o u s repoussons aussi le vitrail profane, parc e que le m ot p rofa ne a pris un sens péjoratif. Le profane, c ’est celui q u ’on rejette au-dehors, celui qui n ’a pas été dépositaire des secrets, celui qui ne sait pas. N o u s p e n sons que le vitrail est un de nos seuils d ’introdu ction à la réalité spirituelle tout entière, et ju s q u ’à celle où vient se h eu rte r notre savoir. Quel que soit le term e que nous choisissons, religieux, m y s tique, sacré, spirituel, poétique, psychique, c ’est le d om a ine des arts que nous désignons ainsi, hors duquel nous nous sentons m e n a cés d ’étouffem ent et donc celui du vitrail. C ’est en ces term es que doit se poser la question de l ’in tro duction d u vitrail hors des églises et des édifices religieux, question dont dépend en grande partie a u jo u rd 'h u i son avenir. Si en effet on bâtit m oins d ’églises, on construit en revanche en bien plus g rand n om bre q u ’autrefois des musées, théâtres, biblio thèques... et ces services m unic ip a u x ou natio n au x p r e n d r o n t de plus en plus d ’im portance. O n n ’a jam ais ouvert tant d ’écoles, d ’ins tituts, d ’universités, on ne les a jam ais faits aussi grands. Les usines, les grandes sociétés com m erciales et industrielles on t leurs halls d ’accueil, leurs salles de Conseil o u de réception. P arto u t, là où le vitrail peut tro uver sa place, en som m e, p a rto u t o ù l ’h o m m e travaille et vit. Il y a encore les gares, ports, aérogares, dont, m ieux que toute œ uvre d ’art, le vitrail peut symboliser tout ce qui est leur raison d ’être et que nous résum ons sous ce m ot m agique : le voyage. Il y a enfin nos dem eures où le vitrail peut être accueilli de diverses façons que nous aurons à préciser. A propos de tous ces n o uveaux emplois du vitrail, on a b e a u c ou p usé du term e « décoratif ». Et il est certain que les vitraux 1900, sans parler des vitraux civils du X V I e siècle voulaient surtout être un décor. Mais il faut p rend re garde que si le décor pouvait être envisagé co m m e but, dans ces deux époques où il s’incorporait tellement à l’architecture q u ’il prenait la m ê m e signification q u ’elle, il n ’en est pas du tout de m ê m e à notre époque. Il app a raît n ette m ent a u j o u r d ’hui que l’architecture n ’attend plus grand-chose du décor. Que dem and e-t-on aux architectes, sinon q u ’ils répondent strictem ent à des pro g ra m m e s fonctionnels? T o u t leur art tient dans la justesse des ra p ports q u ’ils établissent entre l’œ uvre et sa desti nation. Ils obéissent aussi à un certain ord re des proportions et r ec h erch en t la pureté et l’équilibre des lignes et des volumes. On ne com pte plus guère sur un ap p o rt extérieur po u r ajou ter qu o i que ce soit à ces données fondam entales. T o u t ce qui po urrait être qualifié déc o r est d ’avance c o n d a m n é co m m e surcharge inutile et d onc nuisible. Cette conception de l’architecture ne peut d ’ailleurs être opposée à l'œ uvre d ’art. T o u t au contraire, l’architecture s’étant libérée de toute servitude décorative, l’œ uvre d ’art peut y trouv er sa place aisément, et ceci aussi bien dans les extérieurs que dans les inté rieurs. Mais elle est alors accueillie en tant q u ’œ uvre d ’art, c’est-àdire en fonction de sa valeu r p r o p re et ne recevan t que d ’elle-même son pouvoir d ’expression. Ceci ne la dispense pas de s’ac corder à l’architecture qui l’accueille et de respecter celle-ci tout en gardant sa personnalité. O n peut dire d ’une b o n n e architecture q u ’elle est un b e a u corps adm irab le dans ses structures, mais qui d em eure muet, tant que l’œ uvre d ’art ne lui a pas conféré la parole. D an s cette fonction, le vitrail dont le p ro p re est de créer une certaine lumière, p eu t faire merveille. Il n ’y a d onc aucune raison p our que le vitrail se banalise. 11 doit m êm e se refuser é n e rgiqu em e nt à des emplois subalternes q u ’on pou rra it être tenté de lui confier : p an n e au x publicitaires, coloriage de m urs, il ne servira pas non plus de b o uche -trou dans un inté rieur. 11 ne conservera (ou ne retrouvera) la place q u ’il occupa jadis dans la vie des h o m m e s q u ’en d e m e u ra n t - mais n ’est-ce pas le b u t de tout g ran d art? — message de spiritualité. Cela ne signifie pas q u ’il doive d em e u re r au service d ’une confession religieuse. Il est m êm e im p o rta n t p o u r sa diffusion qu'il affiche son in dépend ance vis-à-vis des églises. Sur ce point, les o uvertures à la peinture abstraite lui a u ro n t été utiles, bien q u ’e n core une fois souvent mal comprises. Si m a in te n an t l’on veut s’in terroger sur le sens de cette spiritualité à laquelle nous disons q u ’il lui faut d em eu rer fidèle, nous re m a rq u e ro n s sim plem ent que tout acte v raim en t hum a in c om po rte une face spirituelle. Selon les artis tes qui le com pose, selon aussi l’em ploi q u ’on attend de lui, le vitrail sera m étaphysique, psychologique, poétique, sensible. Les dom aines de l’expression h um a in e sont n om breux , il n 'y a aucune crainte q u ’ils viennent à nous m a n quer. Des artistes, nous n ’avons que d eux choses à exiger : q u ’ils dem eu ren t eux-m êm es dans la vie et q u ’ils connaissent le ur art. A côté du vitrail religieux, il y a place p our le vitrail expression de la pensée, du rêve, de toute la sensi bilité de l ’hom m e. D an s la maison le vitrail peut être accueilli de d eux façons. O u bien com m e dans la ville, il est pris à charge p a r l’achitecture et il trouve sa place dans les intérieurs ou dans les extérieurs, ou bien com m e les tableaux, co m m e les sculptures, il est choisi com m e pièce de collection p ou r sa valeur plastique et intrinsèque (je n ’ose pas dire p o u r sa signature). N o tr e souhait est q u ’à ce seul titre le vitrail p ren n e u n e large place dans nos vies. Quel que soit son emploi, nous ne devons pas oublier q u ’au temps des cathédrales qui fu t son tem ps le plus glorieux, le vitrail n ’eut pas p o u r seule mission d ’em bellir les lieux o ù il se trouvait, et de tracer a u to u r de ceux qui y prenaient place une sorte de cercle enchanté. Ses appels avaient p o u r fin de briser les contrats rassurants que les h om m es essaient toujou rs d ’établir avec tout le quotidien de la vie et de percer les clôtures don t ils ch e rch en t à s’entourer. A travers les rosaces lum ineuses des transepts ou les verrières assombries des nefs, c ’est toute l ’ave nture spirituelle qui venait ch e rch er les h om m es de ce temps, co m m e p a r d ’autres moyens elle continue de nous solliciter. C et héroïsm e, p a r lequel passe un jo u r ou l’autre tout destin d ’h om m e, le vitrail le symbolisait, assez m agnifiquement, reconnaissons-le. Pas plus autrefois q u ’a u j o u r d ’hui, la vie spirituelle n ’a été un co n fo rt — écoutons retentir à nos oreilles le cha n t si ty p iquem ent médiéval d u Dies irae — et si elle p erm et certains arrêts, certains tem ps de repos, elle im pose plus souvent des départs. E n m êm e temps que p a r les vertus de la couleur, de la lumière v ena n t du dehors, il nous rassure un instant, le vitrail d em eure le rappel incessant d ’un destin aussi exaltant q u ’incertain. Joseph PICHARD V itra il de Fernand Léger - exécution Gaudin V itraux D ’ANTY Henry 20, rue Louis-R olland, 9 2 -M o n tro u g e 1 2 « La neige », vitrail dalle de v e rre (atelier D urand. « Pêcheurs au paysage breton » (peinture). APPEL Karel 7, rue Brézin, 75-Paris 14e 3 V itra il p o ly e s te r (atelier Fradène). BARILLET Jean 71, rue Froidevaux, 75-Paris 14° 4 V itra il v e rre (atelier Barillet). 5 V itra il dalle de v e rre (atelier Barillet). BARON-RENO UARD François 32, rue de l’A rbalète, 75-Paris 5e 6 V itrail, v e rre antique (a te lie r Allain). DE BEROETTA Pierre 9, rue Falguière, 75-Paris 15e 7 V itra il dalle de v e rre (atelier Loire). BERTHOLLE Jean 50, rue Sainte-A nn e, 75-Paris 2e 8 V itra il v e rre antique (a te lie r V iriglio). B O NY Paul 12, rue Jean-Ferrandi, 75-Paris 6e 9 V itra il v e rre antique (atelier Bony). BRAYER Yves 22, rue M o n s ie u r-le -P rin c e , 75-Paris 6e 10 « L ’A rlé s ie n n e », vitrail v e rre antique (atelier Durand). BREUIL Georges 76-Q uevillon 11 V itra il v e rre antique (atelier C o t-D ezande ). CA ILLA U D A ristide 90, Grande-Rue, 86-Jaunay-Clan 12 V itra il ve rre antique (atelier In g rand-D u ra nd) CALLU Eliette 67, rue des V ignes, 94-C achan 13 « C o m p o s itio n » vitrail dalle de v e rre (atelier Durand). 14 « E clatem ent », te n tu re murale. REUTHER W o lf 14, avenue du Maine, 75-Paris 15' 15 « Le coq », vitra il v e rre antique. DE CARO Anita 7, rue de l'Estrapade, 75-Paris 5e 16 V itra il v e rre antique (atelier Petit). CAVALIER Jean 8 bis, avenue Anatole-F ran ce, 93-C hoisy-le-R oi 17 « C o m p o s itio n », v e rre antique Cavalier). DALET Daniel Impasse S o u lè s -C a h o rs 18 V itra il v e rre antique (a te lie r Dalet). DEBRE O livie r 116, rue de la Faisanderie, 75-Paris 16e 19 V itra il résine (atelier Gaudin). DEW ASNE Jean 162, rue de B illancourt, 9 2 -B o u lo g n e -s u r-S e in e 20 V itra il v e rre antique (a te lie r Juteau). DO DY 51, avenue G a s p a rd -M a lo , 0 2 -D u n k e rq u e 21 V itra il p o ly e s te r (a te lie r Fradène). (atelier DORBREUIL Jean-Claude 60, rue Lecourbe, 75-Paris 15° 22 V itra il p o ly e s te r craquelé (atelier Fradène). LE CHEVALLIER Guy 6, rue Josepy-le-Gay, 92-Fontenay-aux-R oses 23 C o m p o s itio n , vitrail dalle de verre. DURAND M ichel 15, S quare V e rg e n n e s , 75-Paris 15e 24 V itra il ve rre antique (atelier Durand). DUVILLIER René 56, avenue A ris tid e -B ria n d , 9 2 -M o n tro u g e 25 V itra il P lexiglass « regard cosm ique » (ate lier de M alherbe). ERTAN Simona 57, rue C h a rle s-L a ffite , 92-N euilly 26 V itra il v e rre antique (atelier de Fontenay). FAISY G abriel 3, rue de la S olidarité, 9 2 -M o n tro u g e 27 « Nu blond », v itrail dalle de v e rre (atelier D urand). 28 « Nu blond », peinture. FERMIGIER M ichel 103, rue de Bagneux, 9 2 -M o n tro u g e 29 « P apillons », vitrail dalle de v e rre (atelier Durand). FERRARI Roland 13, b o u le v a rd B eaum archais, 78-F ontenay-le-F leury 30 « C o m p o s itio n », vitrail dalle de v e rre (atelier Durand). FOTIOU H ariklia 15, rue de Malte, 75-Paris 11° 31 « B arque », vitrail D urand). v e rre antique (atelier GALUT-CASTETS M aurice 2, rue Cam ille-Pelletan, 9 2 -M o n tro u g e 32 V itra il ve rre antique. G AUDIN Pierre 6, rue de ia G rande-C ha um ière, 75-Paris 6P 33 34 Relief tra n s lu c id e (a te lie r Gaudin). Relief tra n slu c id e (atelier Gaudin). G IGLIOLI Emile 4, rue G ager-G abilla ud, 75-Paris 15e. 35 V itra il dalle de v erre (atelier Barillet). GUILLAUM E Jacques 8, rue du D '-A .-S c h w e itz e r, 91-lgny 36 « Fleurs », v itra u x v e rre antique (a te lie r Duranc). C o lle c tio n Jean W a le ckx . GLEIZES A lb ert 37 V itra il v e rre antique (atelier C o t-D ezande ). GROMAIRE M arcel 38 « Le m o is s o n n e u r », vitra il ve rre antique (ate lier H é b ert-S teven s). GUERIN Henri 31-Plaisance de Touche. 39 V itra il dalle de v e rre (a te lie r Guérin). GUEVEL Job et M ichel 32, rue C la u d e -B e rn a rd , 75-Paris 5e 40 V itra il dalle de verre. JAN Elvire 139, rue V e rc in g é to rix , 75-Paris 14e 41 V itra il v e rre antique (a te lie r V irig lio ). JUTEAU Jacques 8, rue A lfre d -d e -M u s s e t, 91-Erm ont 42 V itra il ve rre antique (atelier Juteau). V itra il de Jean Piaubert - exécution Loire JUVIN, PICHARD et GUEVEL 36, avenue Jean-Moulin, 75-Paris 14'’ 43 V itra il dalle de v e rre (atelier Guevel). KERG Théo 203, rue S aint-H ono ré , 75-Paris. 44 V itra il dalle de v e rre (atelier Kerg). LAPICQUE Charles 4, rue Froidevaux, 75-Paris 14e. 45 « C hanson de Roland », v itrail v e rre antique (atelier Ray). LE CHEVALLIER Jacques 8, rue Joseph-Le-Guay, 92-F ontenay-aux-R oses 46 V itra il (a te lie r de Fontenay). LE C O LA S Pierre 12, rue A bed-F erry, 75-Paris 16e 47 « P ortrait d ’un hom m e qui se p renait p o u r une église », vitra il v e rre antique (a te lie r Durand). LEGER Fernand 48 49 V itra il dalle de v e rre (a te lie r Barillet). V itrail v e rre antique (a te lie r Gaudin). LE N O RM AND 7, im passe C œ u r-d e -V e y , 75-Paris 14e 50 V itra il dalle et résine (a te lie r Loire). LEPATRE Philippe 17, passage Ricaud, 75-Paris 14e 51 V itra il p o ly e s te r (exécution D orb re u il, atelier Fradène). LESQUIBE Jean 77, avenue de Biarritz, 64-A ngle t 52 V itra il v e rre antique (atelier Lesquibe). LOIRE Jacques 28-Lèves 53 V itra il dalle de v erre (atelier Loire). LOUTTRE M arc 10, rue Frém icourt, 75-Paris 15e 54 V itra il v e rre antique (atelier V iriglio). MATISSE Henri 55 « Jérusalem céleste », étude po u r un vitrail (Vence). M AG NELLI A lberto 15, rue Ernest-Renan, 9 2 -B e lle vu e -M e u d o n 56 V itra il v e rre antique (atelier Barillet). N AKAC H E Armand 96, avenue des Ternes, 75-Paris 17e 57 58 V itra il v e rre antique « L ’hom m e de la fin » (a te lie r Durand). Le se rp e n t ailé, père des hom m es (peinture). NEMOURS A urélie 10, square de Port-Royal, 75-Paris 13e 59 V itra il v e rre antique (a te lie r de Fontenay). N IKO LITCH Pikko 42, place Jules-Ferry, 9 2 -M o n tro u g e 60 « La rosace de l'a m o u r », vitra il v e rre antique (a te lie r Durand). OLIN Jean 130, rue d ’A ssas, Paris 6e 61 V itra il v e rre antique (atelier de Fontenay). P A G A V A Véra 2, cité Rondelet, 9 2 -M o n tro u g e 62 63 V itra il v e rre antique (atelier Durand). V itra il v e rre (atelier Durand). PEIRE Luc 38, rue Falguière, 75-Paris 15e 64 V itra il v e rre antique (atelier Petit à Thivars). PETIT 28-Thivars 65 V itra il v e rre antique. PIAUBERT Jean 129, Fbg S aint-H ono ré , 75-Paris 8'" 66 V itra il dalle et résine (a te lie r Loire). PICHARD Janie 38, avenue Jean-Moulin, 75-Paris 14*' 67 V itra il v e rre antique (a te lie r C o t-D ezande ). RAYM O ND Marie 116, rue d'A ssas, 75-Paris 6e 68 V itra il v e rre antique. REUTHER W o lf 14, avenue du M arine, 75-Paris 15e 69 « Yé, yé, yé » vitrail dalle de v e rre (D urand). ROCHER M aurice 11, avenue Jean-Jaurès, 78-V ersailles 70 V itra il (a te lie r D egusseau). ROUAULT G eorges 71 V itra il v e rre antique (a te lie r H éb e rt-S te v e n s , 1939). ROUAULT Isabelle 2, rue Em ile-G ilbert, 75-Paris 12e 72 V itra il v e rre antique (a te lie r Bony). SCH M ID T Robert G. 70, rue C ardinet, Paris 17e 73 V itra il dalle de v e rre et résine o paqu e (atelier Jacques Loire). SCHNEIDER Gérard 16, rue H enri-B arbusse , 75-Paris 6e 74 V itra il ve rre antique (atelier Gaudin). SINGIER Gustave 203, rue de V a u g ira rd , 75-Paris 15e 75 V itra il (atelier Lorin). SZEKELY Vera 1, rue des C élestins, M a rc o u s s is 76 V itra il dalle et fer. TISSERAND Gérard 77 V itra il v e rre antique. TRAN C histiane 139, avenue Jean-Jaurès, 9 2 -M o n tro u g e 78 « Jeux », vitrail dalle de Durand). 79 « Jeux », peinture. ve rre (atelier UB A C Raoul 12, rue d ’O rch a m p s , 75-Paris 18" 80 V itra il v e rre antique (atelier V irig lio ). V ALEZY Joseph-André 6, rue Paulin-Enfert, 75-Paris 13e 81 « C o m p o s itio n en bleu », v itrail dalle de v erre (a te lie r Durand). VASARELY V ic to r A n n e t-s u r-M a rn e 82 V itra il v e rre collé (atelier de Fontenay). V ILLO N Jacques 83 M a q u e tte s de v itra u x exécutés po u r la cath é drale de M etz (prêt du M usée N ational d ’A r t M oderne). Z A C K Léon 10, rue Gaudray, 92-Vanves 84 V itra il ve rre antique (antique Allain). BRUN-ALAYRAC 19, rue Hallé, 75-Paris 15e 85 V itra il (co lle c tio n J.D.). PEREZ Eugenio 8, rue V oltaire, 9 3 -A u b e rvillie rs 86 V itra il v e rre antique. GOURMELIN Jean 15, square V ergenn es, 75-Paris 15e 87 V itra il v e rre antique. Y O C H K O S effer 31, rue D oudeauville, 75-Paris 18e 88 V itra il v e rre antique. Tapisserie BLIN Frédéric 77, rue de Bagneux, 9 2 -M o n tro u g e 89 « Le c h a rio t », tapisserie. GALUT-CASTETS M ichèle 2, rue C am ille-P elletan, 9 2 -M o n tro u g e 90 C o m p o s itio n , tapisserie. Les élèves de l'Ecole n atio n ale su p é rieu re des A rts appliqués e t des M étiers d 'a r t ont reconstitué un atelier ancien de maître verrier, avec la collaboration des ateliers municipaux, et celle de la verrerie de SaintGobain de Saint-Just-sur-Loîre. Ils exposent : ANDRIEUX Philippe-Jean 82, rue de Lourm el, 75-Paris 15e 91 « Les oiseaux du verre. matin », vitrail dalle BERTHILLIER D om inique 34, rue de V ouillé, 75-Paris 15e 92 « Terre de c la ir », vitrail plomb. CHABO ISSIER Florent 126, avenue de C o n s ta n tin o p le , 75-Paris 81' 93 « Rose de m er », vitra il plomb. CHATEAU G illes C lo s S a in t-V ig o r, 78-V iro fla y 94 « Soleil d ’h iv e r », vitrail. DENISELLE C hristiane-Evelyne 43, bd V ic to r, 75-Paris 15e 95 « Pierre du s o ir », vitra il dalle de verre. DROUET Philippe 22, rue Ph.-Labelongue, 78-Chatou 96 « C o m p o s itio n », vitrail plomb. de GARNIER Annie 5, rue A .-M alet, 75-Paris 12" 97 « La fo rê t », vitra il plomb. HELARD Jean-Louis 68, bd V ita l-B o u h o t, 92-N euilly 98 « A s p in w a h l », vitrail plomb. LEVEQUE M aurice 102, S e n tie r des O rm es, 9 4 -B ry -s u r-M a rn e 99 « L 'a rbre rouge », vitrail. MICHEL D idier 16, rue de Sèvres, 75-Paris 7" 100 « Rythme floral », v itrail dalle de verre. RAGON Gerald 2, allée C h a rle s IX, 94-Rungis 101 « La naissance », v itrail dalle de verre. SCHULTZ Fabien 93, rue des V ignes, 94-C achan 102 V itra il plomb. TAILHARDAT Frédérique 34, rue de V ouillé, 75-Paris 15" 103 V itra il au plom b « Lexa ». Peinture, dessin, gravure. ALANTAR Erdal 4, rue Raspail, 9 4-lv ry 104 C om p o sitio n . ALB A -S O U LÉ-LA FO N T Renée 1, square Buffalo, 92-M o n tro u g e , tél. : PEL. 09-50 105 Pe inture. ALAUX Jean-Pierre 38, avenue Junot, 75-Paris 18e, tél. : 606-17-77 106 Le Présent. ALEX Xon Ail 46, rue Louis-R olland, 92-M o n tro u g e , tél. : 735-13-27 107 « Les A n c ie n s de V é ro n e ». B AZAR D G ilb e rt 35, rue des Favorites, 75-Paris 15e 108 Le pont au change à Paris (dessin). BERGERON Robert 12, rue Jules-Guesde, 9 2 -M o n tro u g e , tél. : ALE. 17-22 109 Falaises de va n t Cam aret. BELM O N M arie 44, place Jules-Ferry, 9 2 -M o n tro u g e 110 C o m p o s itio n flo ra le à M o ntrouge . BERNARD Renée 12, rue Lalande, 75-Paris 14e, tél. : 734-54-42 111 Eté brûlant. BERTHIER M arc-P ierre-G illes 3, rue du Pont-aux-C houx, 75-Paris, tél. : 277-80-48 112 « D es gens sur des bateaux à v o ile » (aqua relle). BORDEAUX-LE-PECQ Andrée 36, rue de la Pompe, 75-Paris 16e, tél. : 870-08-56 113 C o q u illa g e s exotiques. BO UG HO N Mia 113, rue D anton, 92-Levallo is-P erret, tél. : 737-85-90 114 V ierge. BRION M ichel-Paul 1, rue B e rth ie r-G rig n y 2, 91 -G rig n y 115 Dinan (C ô te s -d u -N o rd ). BO USSARD Jacques 1, place de la P orte-d e -C h â tillo n , 75-Paris 14e tél. : LEC. 87-35 116 « Cannes, la plage du M idi ». BURGUES Andrée 46, place Jules-Ferry, 92 -M o n tro u g e , tél. : 253-44-90 117 Portrait. BUSSE Jacques 21, rue Daguerre, 75-Paris 14°, tél. : FON. 39-05 118 Les deux racines. BOUQUET Raymonde 18, rue Pierre-C urie, 92 -M o n tro u g e , tél. : 253-99-64 119 Sanary. CARRÉGA Nicolas 10, rue G abriel-P éri, 78-Viroflay, tél. : 926-56-69 120 71-IV-16 C A U D G abrielle 13, v illa de la République, 92-M o n tro u g e 121 Etude de blanc. CAZENAVETTE Louise 51, bd Rom ain-Rolland, 91-M o n tro u g e , tél. : 253-12-16 122 Peinture. CERRANO Jacqueline 139, bd S a in t-M ic h e l, 75-Paris 5°, t é l . : 633-11-10 123 « V u e de Nice ». CHATEL Bernard 75, rue E douard -V aillant, 9 4 -A lfo rtv ille 124 L ’agression. C H A V A N Claude 91, avenue de la D iv is io n -L e c le rc 95-D euil-la-B arre tél. : 964-58-42 125 Paysage. CHENU Lucien 12, rue du C lo s -M o n th o lo n , 92-Vanves, tél. : 642-77-40 126 Im passe du C lo s -M o n th o lo n (neige). CIRY M ichel G a le rie de Paris, 14, place François Ie1', 75-Paris 8e tél. : ELY. 82-20 127 H om m age à Bernanos. CLAR François 238, rue de la C ro ix -N iv e rt, 75-Paris 15e, tél. : 250-52-04 128 « H om m age à M o n tro u g e ». CLO CHEY Daniel 16-18, place de la C hapelle, 75-Paris 18e, tél. : 833-11-40 129 A rc a n e (g ra vu re s u r bois). CO RFO U M ichel 2, square de B retagne, 92-Sceaux, tél. : ROB. 01-17 130 « U n iv e rs de l’enfant au coq ». CORTOT Jean 44, rue du Bac, 75-Paris, tél. : LIT. 17-17 131 Ecritures. COUR A nne-M arie 7, rue de la Solidarité, 9 2 -M o n tro u g e 132 V ille lo u v e tte . COUR Pierrette 7, rue de la S olidarité, 9 2 -M o n tro u g e 133 Hôtel de ville de M ontro u g e . DE COUTARD Sophie 20, rue Singer, 75-Paris 16*', tél. : BAG. 19-99 134 Paysage. DANG Jean 37, rue Gallieni, 94-M alakoff, tél. : 655-32-88 135 C hapelle S a in te -A v o y e (M o rbihan). DEBO U ZY J.-Paul 88, avenue J.-Jaurès, 92 -M o n tro u g e , tél. : 655-66-71 136 Nature morte. DEFRÉMONT Andrée 3, rue du D oc te u r-H e u lin , 75-Paris 17e, tél. : 228-30-65 137 L'a te lie r des Blin. DERULLE M arcel « Le R onceray », 72-Aubigné-R acan 138 M o n tro u g e 1960 (rue G abriel-P éri). DEWEVER M adeleine 103, avenue V e rd ie r, 9 2 -M o n tro u g e 139 De Gaulle (gravure). DRISS 95, rue de Lille, 75-Paris 7e, tél. : 655-62-22 140 Poème d'un poète. DUCLAIR Lucien 60, bd de Fontainebleau, 91-C orbeil-E sson nes tél. : 496-05-89 141 Paysage d ’autom ne (Allier). DUG RO S Alain 21 bis, rue des Roses, 92-F ontenay-aux-R oses 142 « Brum e à S ceaux ». DUPÊCHER-ARNOUX Anne-M arie 16, rue de la Vanne, 9 2 -M ontroug e, tél. : ALE. 98-67 143 « Rêverie sur la Vanne » (peinture à l’eau). DURAND-RO SÉ C la iret-M ou illac 5, rue R a y m ond-Lo s serand, 75-Paris 141', tél. : SEG. 73-80 144 Paysage de Provence. ENGEL DE SALM Henri-G aston 3, place Jules-Ferry, 92-M o n tro u g e , tél. : 253-54-17 145 Le Parc M onts ouris . FEINBERG -NADAL Henri et Françoise 73, avenue A r is tid e -B ria n d , 92-M o n tro u g e , tél. : 655-36-66 146 E vocation ratif) m ontro u g ie n n e (panneau déco FICHEUX M arie-Edith 10, square du C ro isic, 75-Paris 15e, tél. : SEG. 81-06 147 En flânant dans M o n tro u g e (croquis crayon). FOURNIER Jean-Michel 26, rue des Tertres, 92-Bagneux, tél. : 735-30-29 148 L ’homme. FRAN-BARO 31, rue M a ry -B e s s e y re , 92-Vanves, tél. : 644-43-84 149 « L ’hive r ». GALIÈRE V ictorin-G uillaum e 63, rue D aguerre, 75-Paris 14e 150 A u to p o rtra it. G ARCIN Joseph 44, rue Reulos, 9 4-V illejuif 151 Le petit déjeuner. G ARTZ-DU BO S Ulrika 11, rue des C lo s -S a in t-M a rc e l, 92-Sceaux, tél. : 660-31-24 152 Chantier. GAULM E Jacques 5, rue S ophie-G e rm a in, 75-Paris 141' 153 « Le costum e de théâtre ». GILY Andrée 5 bis, rue R .-M archand, 92-Fontenay-aux-R oses tél. : 702-44-42 154 Peinture. GRIMALT Ramon 185, rue S aint-D enis, 75-Paris 155 C o m p o s itio n (encre, pastel s u r verre). GROLLET Sophie 4, rue T héodule-R ibot, 75-Paris, tél. : M A C . 51-38 156 C arm en, de G. Bizet. GROSSER Boris 44, place Jules-Ferry, 9 2 -M o n tro u g e 157 « Peinture ». GUILLARD Louis 2, rue de la Sarrazine, 92-Bagneux, tél. : 735-93-21 158 L ’automne. GUINDET Pauline-Lucie 23, rue G abriel-Péri, 92 -M o n tro u g e , tél. : 735-33-96 159 Paysage au rideau (aquarelle). HAECK Jean 15, rue M orère, 75-Paris 14e, tél. : 250-19-82 160 C o m p o s itio n (gravure). HAUTERIVES Arnaud-Louis 13, rue C ardin, 6 0 -C répy -en-V a lois , tél. : 459-12-41 161 « La v isite ». HOUT Madeleine 22, rue de Turenne, 75-Paris 4 e, tél. : TUR. 62-93 162 Le faisan. JACCARD Jean-Christian 119, rue du C h e rc h e -M id i, 75-Paris 8 163 Trois fig u re s sur fond rose. JANERAND Daniel du 64, bd Soult, 75-Paris 12e, tél.: 343-11-67 164 « C o m p o s itio n ». JOSSE Eric-Joël-Jean 14, rue Joseph-Liouville, 75-Paris 15°, tél. : BLO. 72-97 165 Im pressions. JUAN Maxime 6, quai des C élestins, 75-Paris 4e, tél. : 272-67-19. 166 Les pêches de vignes. K A R A V O U S IS Sarandis Fondation Hellénique, 47 bis, bd Jourdan, 75-Paris 141' tél. : 589-13-37 167 C o m p o s itio n . KO RO BELNIK Robert 7, rue de Saysset, 9 2 -M o n tro u g e 168 Les singes. LAKERIDO U Youlika Fondation Hellénique, 47 bis bd Jourdan, 75-Paris 14e tél. : 589-13-37 169 M a is o n s de M o n tro u g e . LANGLET Gérard 38, rue de I' Eglise, 92-Antony, tél. : 237-11-94 170 Lamparos. LEBO UCH É-CASSAIG NE Lucienne 5, rue M arié-D av y, 75-Paris 14e, tél. : 331-57-84 171 Paysage de neige. LÉGIER-DESGRANGES M ercédès 11, square D elam bre, 75-Paris 14e, tél. 033-27-98 172 « Vol de nuit ». LHOPITAULT Emile 90, rue de Bagneux, 9 2 -M o n tro u g e 173 La maison du Père Joseph à M ontro u g e . LOEB Pierre 5, avenue de la Marne, 9 2 -M o n tro u g e , tél. : 253-61-58 174 N ature m orte à la fenêtre. LO U IS-FR AN Ç O IS Suzanne-Oana 21, avenue de la R épublique, 92 -M o n tro u g e . 175 Peinture. LUCAS A nne-M arie 76, rue des C oudrais, 92-S ceau x 176 Le m arché Jules-Ferry à M o ntrouge . LYS Bernard 27, rue Leplanquais, 92-M alakoff, tél. : 633-92-78 177 Fleurs (gouache). M AILLARD-TRAN Huguette 8, rue Blanche, 92 -M o n tro u g e , tél. : ALE. 76-59 178 Illustrations po u r c o u v e rtu re s de disques. M ARG O NI Denise 63, b ouleva rd Sénard, 92-S a in t-C lo u d , tél. : 825-29-17 179 Paysage à M o ntrouge . MARTIN Aline 95, bd R om ain-Rolland, 9 2 -M ontroug e, tél. : 253-43-43 180 Belleville, « rue V ilain » sous la neige. M ILLAN Jean-François 49, rue d ’ E stienne-d 'O rves, 92-Fontenay-aux-Roses tél. : 660-50-04 181 Paysage du Var. M O NTANG ERAND M ireille 26 bis, rue Jouvenet, 75-Paris 16e, tél. : POR. 37-34 182 Le coq. M O RAIN Henri 35, rue V ic to r-B a s c h , 92-M o n tro u g e , tél. : 735-32-46 183 C om p o sitio n . M O N TA S S U T M arie-Rose rue de G renelle, 75-Paris 7e, tél. : LIT. 28-05 184 M o d è le in té rie u r (encre de Chine). M UR AIL Gérard-Jean 40, rue de Bretagne, 75-Paris 3e, tél. : ARC. 93-12 185 Le Pont du Diable. NATTIER Raymonde 82, avenue A ris tid e -B ria n d , 9 2-M ontroug e, tél. : PEL. 06-91 186 M a rine à B ournem outh. N A U D O N M aurice-Lucien 58, rue L o u is e -M ic h e l, 92-Levallois, tél. : BRO. 83-42 187 Dans le p ro je c te u r « Le M im e M arceau ». P A D O V A N I Jacqueline 66, bd M o rtie r, 75-Paris 20e, tél. : PYR. 11-70 188 Les c o m b e s de l’Ouïe (dessin). PARRENS Louis 9, rue A d o lp h e -F o c illo n , 75-Paris 14e, tél. : 707-61-08 189 B arques au G u ilv in e c (Finistère Sud). PELUARD Robert 21, rue des M ésanges, 92-S ceaux 190 V ieille rue de Sceaux. PHILIPPON M ichel 18, rue des Tertres, 92-Bagneux, tél. : PEL. 24-38 191 Un hameau en Bretagne. PRAT A lb ert 66, bd M o rtie r, 75-Paris 20e, tél. : 797-11-70 192 « O u v e rtu re ». POLLACI Charles 112 bis, avenue J.-J.-Rousseau, 78-Houilles, tél. : 968-64-26 193 Paysage d ’H onfleur. PUTOIS Paul 1, rue V ic to r-H u g o , 9 2 -M o n tro u g e 194 A n cie n n e église de M ontro u g e . RATEAU Raymond 128, rue M a u n c e -A rn o u x , 9 2 -M o n tro u g e 195 Les C om pteurs . RAVAUX M aurice 3, square d ’Athènes, 9 1 -M a s sy 196 Portrait. REYNAUD Lucie-A strid 21, avenue de la R épublique, 9 2 -M o n tro u g e 197 Ruines de Remorian. ROUGÉ Jean 12, rue du C o m m a n d a n t-B ra ss e u r, 93-Le B o u rg e t tél. : 284-11-50 198 Peinture. S AC H S -P AV A R D Lucienne-Blanche 1, rue Paul-Escudier, 75-Paris 9e, tél., PIG. 62-93 199 Gave à S arra n ce (B a s se s-P yré n é e s) (aqua relle). S ALAUN Jean-Pierre 71, rue du Pavé-Blanc, B âtim ent R, 92-C lam art 200 L ’H ospice temps. V e rd ie r de M o n tro u g e au p rin SCHADELLE Bernard 102, rue M a u ric e -A rn o u x , 9 2 -M o n tro u g e 201 « M o n t Lozère ». SCHAFER Eric-Louis 2, V illa des Fleurs, 92-M o n tro u g e , tél. : 253-53-28 202 « V e r g e rs à M o n tro u g e ». SCHRADER-DUVERSIN M.-Thérèse 5, rue S y lvin e -C a n d a s , 92-M o n tro u g e , tél. : ALE. 27-25 203 S o u v e n irs de M ontrouge . S IM O N IN S olange-A lberte-O dette 21, rue G abriel-P éri, 9 2 -M ontroug e, t é l . : ALE. 03-58 204 M o n s e ig n e u r M... (encre de Chine). S IM O N K A G eorges 26, rue des Plantes, 75-Paris 14=, tél. : 734-48-18 205 « A n n iv e rs a ire ». S Z M U S Z K O W IC Z Nechama 77, rue de Bagneux, 9 2 -M o n tro u g e 206 S oleil sur les to its de M ontrouge . T AN G U Y Alain-Jean-Pierre 9, rue Pétion, 75-Paris 11e 207 G uig n o l (aquarelle). TASSY Janine 105, b o u le v a rd M urât, 75-Paris 16“, tél. : 647-81-21 208 « A la lanterne » (dessin crayon mine de plomb). THESONNIER A lfred 46, place Jules-Ferry, 92 -M o n tro u g e , tél. : 253-44-90 209 M o n tro u g e . VAN O 11, rue S chôelche r, 75-Paris-14e 210 N ovem bre. VAUZELLE Patrick-R.-L. 9, rue Racine, 92-M o n tro u g e , tél. : ALE. 81-15 211 A c a d é m ie (fusain). VERDIÉ A nne-M arie 22, rue Pottier, 78-Le C hesnay, tél. : 954-06-20 212 Abandon. VERDIER M aurice 235, rue du F bf-S aint-H ono ré , 75-Paris 8e, tél. : 622-23-74 213 Les M artigues. VERRY-STEIN M ichèle 43, rue C harles-P loqu et, 92-M o n tro u g e , tél. : ALE. 60-00 214 M ontrouge . VIGOUREUX Zina 51 bis, rue C arvès, 9 2 -M o n tro u g e 215 M oulin de la B arrière d ’Enfer (vieux M o n t rouge). Sculpture BASSAT Jean-Jacques 16, rue R ottem bourg , 75-Paris, tél. : 345-10-05 216 La révolte (noyer). B O ISECQ Simone 19, rue V isco n ti, 75-Paris 6e, tél. : ODE. 29-11 217 Projet de murs. C H O A IN Gérard 5, rue du G é n é r a l- d e -M a u d ’huy, 75-Paris 14e 218 Jeune athlète (bronze). CORREIA C harles-Louis 15, résidenc e Boiëldieu, 92-Puteaux, tél. : 775-28-21 219 Terra M a te r (polyester). DECREVEL Roland 6, square C ra in q u e b ille , 93-N oisy -le-S ec, tél. : 844-54-17 220 « C o u p le endorm i » (bronze). DE ROSA Roméo 37, rue des M euniers, 92-B agneux 221 A llé g o rie . DERYCKE Henri-Paul 14, rue B e n ja m in -C o n s ta n t, 92-N e u illy-su r-S e in e tél. : 624-50-32 222 Le roi et la reine (bronze). DESSERPRIT Roger 59, rue Bayen, 75-Paris 17e, tél. : 754-41-02 223 Transm utation. DO UZIECH Jean-Paul 19, rue Fénelon, 9 2 -M ontroug e, tél. : 655-03-22 224 Libellule. GILLES « La G iro n n e rie », 37, B o ss a y -s u r-C la is e 225 « Repos ». GUERARD G eorges-Louis 10-14, rue de G entilly, 9 2 -M o n tro u g e 226 « A nnie » (terre cuite). LOBO Baltasar « G alerie V illa n d et G alanis », 127, bd Haussmann, 75-Paris, tél. : BAL. 59-91 227 Torse à la draperie. LONGUET Karl-Jean 19, rue V is co n ti, 75-Paris 6e, t é l . : 228 ODE. 29-11 Bronze. M A LAU SS E N A Jean-Pierre D 23, rue E.-Derrien, C ité « Les Frênes », 94-V itry -s .-S e in e tél. : 494-74-12 229 Bustes (cim ent noir). MERLIER Pierre 50, rue du 24-Août, 89-A uxerre, tél. : 522-52-11 230 Nu. PARPAN Ferdinand 16, rue du Retrait, 75-Paris 20e, tél. : 636-47-96 231 D anseuse noire (ébène, macassar). PRYAS Jean 89, rue de V a u g ira rd , 75-Paris 6e 232 Portrait. S A LM O N Françoise 70, quai des O rfè vre s , 75-Paris, tél. : 326-67-18 233 Le rêve (bronze). SARCY Daniel 151, avenue Jean-Jaurès, 92-M ontrouge. 234 « S y m b o lism e » (terre cuite). SELINGER Shelomo 13, rue Bargue, 75-Paris 15e, tél. : 566-45-01 235 « Femme » (bois). TAMARI Sébastien 36, avenue Jean-M oulin, 75-Paris 14e, tél. : BLO. 18-16 236 « La so u rce » (bronze). TERZIEF Jean 5, rue F rançois-G uibert, 75-Paris 15e, tél. : SUF. 98-37 237 Buste de femme. VOLTI 15, rue M o u lin -d e -la -V ie rg e , 75-Paris 14e, tél. : 533-33-09 238 C o m p o s itio n (terre cuite). Suppléments VITRAIL : ROUSSELET Jean-Louis 67, rue Boursault, 75-Paris 13e 239 V itra il dalle de v e rre et v e rre antique s u p e r posés. SCULPTURE : GESTALDER Jacques 8, villa Buzenval, rue Annie-Jacquin, 9 2 -B o u lo g n e -s u r-S e in e 240 S ylphide. GIBERT Lucien 20, rue Lobois-R ouillon, 75-Paris 19° 241 Jeune fille. PEINTURE : K IS C H K A Isis 192, avenue de la D iv is io n -L e c le rc , 9 2 -M o n tm o re n c y 242 B ateaux et m aisons à Trouville. JUTAND Pierre 89-C ravant 243 La dame au chien. B O N O M I A rthu r 49, avenue de la République, 9 2 -M o n tro u g e 244 C o u r du 49, avenue de M o n tro u g e (peinture). la R épubliq ue à GUERRIER Raymond 13-Eygalière 245 N ature m orte aux poires (peinture). HILAIRE Cam ille G alerie de Paris, place François Ier, 75-Paris 8“ 246 Le rêve à Pam pelonne (peinture). DEFOSSEZ A lfred 18, rue des Plantes, 75-Paris 14e 247 B o u q u e t et figure (peinture). C O iŒ il DE Musique du Moyen Age DE ¿2 Renaissance, en France ET DE Musique Anglaise du 16e Siècle PAR LE FLORILEGIUM MUSICUM DE PARIS AVEC F. CARRÉ — H. FARGE J.-C. MALGOIRE J.-C. VEILHAN — F. BLOCH et D. SALZER C e t ensem ble, ré cem m ent créé, s'e st donné po u r but de faire revivre la m usique v ocale et instrum entale du haut M oyen A g e à nos jours. Les artistes qui le co n s titu e n t ont e ffectué des recherc hes a p p ro fo n d ie s sur les é ditions et m anuscrits anciens, et les p ro b lè m e s posés par l’interprétatio n de ces musiques. " Le F lorilegium M u sicu m de Paris " dis p o se p o u r ses co n c e rts et ses e n re g is tre m e n ts de près de cinquan te instrum ents, tous re c o n stitu tio n fidèle d ’ins trum ents d ’époque, réalisés parfois par les m usiciens eux-m êm es. Ce sont, outre l’orgue p o rta tif et l’épi nette, les fam illes entières de hautbois, flûtes à bec, sourdelines, c rom ornes , musettes, chalum eaux, cervelas, s acqueboutes, cornets à bouquin, vio le s de gambe, viéles, rebecs et les instrum ents à p e rcussion tels que clochettes, gongs, tabors, etc. Au p ro g ra m m e du " F lorilegium M u sicu m de Paris " fig u re n t a c tuellem en t des oeuvres du M o ye n Age extraites des m anuscrits de Bam berg, d 'A p t et de M o n tp e llie r; des œ u vres de la Renaissance extraites du m anusc rit d 'H e n ry VIII et des c o m p o s itio n s de C laudin de Serm isy, C laude le Jeune, Praetorius, Sam uel Scheidt, J. Hermann Schein, ainsi que des ensem bles à plusieurs ch œ urs d ’instrum ents de G abrieli, A d ria a n W illaert, H einrich Schütz et C la u d io M o n te ve rd i. P R O G R A M K/1 E 2 estam pies du XIII siècle Estampie « sel » ............. Anonym e. « K alenda maya » ........... Raim baut de V ac q u e ira s (1155-1206?). M usique à la C our de B our gogne aux X IV e et X V 1 s. « Par m aintes fo y s » (v ire lai) .................................... Jean V a illa n t (XIV1’ s.). « Bon vin doit » ................ A n o n y m e (X IV e s.). Estampie pour orgue . . . « J'ayme bien celui » . . . . A n o n y m e (X IV e s.). Pierre Fontaine (1880-1448?). « M it ganezem w illen » . . C o nrad Paumann (1410-1478). « Bon jo u r bon mois » . . G uillaum e D ufay (1400-1474). Deux aspects de la Renais sance Française « D ’où v ie n t cela » (huit ve rs io n s ) ......................... D a n c e rie s à quatre ......... M usique anglaise du X V Ie siè cle C laudin de S erm isy (1489-1562). C laude G ervaise (X V Ie s.). G aillarde ............................. « Si fo rtu n e » .................... C o u ra n te : "H e ig h he h o li d a y " ............................... « Hélas! M adam e » . . . . C o n s o rt ............................. « A dieu M adam e » ......... « Taunder naken » . . . . « G entil prince de renon G iovanni C o p e ra rio (1575-1626?) Anonym e. A n to n y H olb o rn e (7-1602). H enry VIII (1491-1547). « A dieu mes am ours » . W illia m C ornish (7-1523). « La mi ré » .................... A nonym e. « J'ay prise am ours » . . . A nonym e. « S o rre corne » ................ John D ow la n d (1563-1626). « In nom ine » .................... O rla n d o G ib b o n s (1583-1625). Ricereare Thom as Tallis (7-1585). ........................... « H ey tr o lly lolly lo » . . . . A nonym e. D A L E X Im prim eurs DRAEGER, IMP. - LE VITRAIL - HOMMAGE A L'INGENIEUR BARTHELEMY pionnier de la télévision Le XVI ème Salon de Montrouge ouvre du 13 mai au 6 juin 1971. Avec la collaboration d'une centaine de peintres verriers et de maîtres verriers, il y sera présenté une importante exposition de vitraux. Vitraux de verre antique au plomb, vitraux de dalle de verre et résine, vitraux de Léger, Singier, Gleizes, Vasarely, Dewasne, Piaubert, Zack, Appel, Bertholle, Debré, Pagava, Ubac, comme de Rouault, Lapicque, Caillaud, Gromaire, Nakache, Le Colas ou Brayer.... Les élèves de l'école nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art ont, avec la collaboration des ateliers municipaux et de la verrerie de St Gobain, de St Justsur-Loire, réalisé la reconstitution d'un atelier ancien de maître verrier. C'est la première fois qu'un ensemble aussi important est présenté. L'aide des maîtres verriers a été active - Michel Durand, qui a repris l'atelier de Barillet, a une grande part de responsabilité dans cette réussite ; et la présence d'oeuvres de Juteau, Bony, Guevel, Barillet, Loire, Durand, Gaudin, Le Chevallier, Lesquibe était indispensable. La salle très vaste, est dominée par deux maquettes, les seules de l'exposition, celle de Villon pour les vitraux de la cathédrale de Metz et celle de Matisse, étude pour un Vitrail de Vence. Maigre l’importance de cette exposition, deux salles restent consacrées à la peinture et à la sculpture avec Busse, Cortot, Carrega, Ciry, Alaux, Hauterives, Kischka, Volti, Lobo.... Des cimaises ont été réservées à des oeuvres représentant le Montrouge actuel ou passé et nous avons des toiles très fraîches et pittoresques de Défremont, Salaun, Rateau, Lhopitault, Thésonnier, Putois, Derulle, Lucas, Vigoureux, Pierrette Cour. Un autre aspect très intéressant du XVI ème Salon est un hommage à René Barthélémy pionnier de la télévision. L'étroite collaboration du décorateur F. Blin, des ateliers municipaux, de la Compagnie des Compteurs et du conservatoire des arts et métiers, a permis une passionnante présentation de la vie et de l'oeuvre de Barthélémy dont une rue de Montrouge va recevoir le nom le 3 juin 1971. Monsieur Jean Le Duc et Monsieur Strelkoff feront une conférence le 2juin au soir sur la télévision. Monsieur Le Duc développera un panorama historique de la télévision tandis que M. Strelkoff s'attachera à son évolution technique. Il faut mentionner que le 28 mai à 21 heures, le Musicum de Paris fera entendre dans le cadre exceptionnel de la salle des vitraux un concert de musique du moyen âge et de la Renaissance en France. Pierrette COUR Conseiller Municipal Commissaire Général du Salon, - 2 et 3 JUIN 1971 - Hommage à René BARTHELEMY organisé sur l'ini tiative de la Municipalité de Montrouge avec le concours des Compteurs - Schlumberger, de l'O.R.T.F., du Conservatoire des Arts et Métiers et du Comité du Salon de Montrouge. Afin d’attirer à l'avance l'attention du public sur les manifestations prévues en hommage à René BARTHELEMY, une exposition consacrée aux travaux de ce grand chercheur sera offerte au public des le 1.5 Mai dans le cadre du Salon de Montrouge (voir notes ci—jointes sur le salon). - Programme des manifestations des 2 et 3 Juin 1971 iercredi 2 Juin - 21 Heures Jeudi 3 Juin - 10 Heures 30 COMMUNICATIONS sur la naissance et l ’évolution de la Télévision, du Télé-Cinéma et du Radar par Monsieur Jean LE DUC, Président d'honneur de la Compagnie des Compteurs et Monsieur Dimitri STRE1K0FF, Collaborât eur direct de René BARTHELEMY - Salle des Fêtes du Centre Administratif dans le cadre du Salon de Montrouge. INAUGURATION officielle de la rue BARTHELEMY ( le3 images de cette cérémonie seront enregis trées au magnétoscope par l'O.R.T.F.) - A partir de 11 Heures 15 - PRESENTATION DE L'EXPOSITION consacrée à René BARTHELEMY - . - DIFFUSION du reportage sur la cérémonie inaugurale enregistré le matin même par N l'O.R.T.F. - Salle des Fêtes du Centre Administratif dans le cadre du Salon de Montrouge. - ALLOCUTIONS - UNE RECEPTION offerte par la Municipalité et les Compteurs - Schlumberger clôturera cette manifestation.