Truite en nymphe lourde

Transcription

Truite en nymphe lourde
Equilibrer
à mi-antenne
Raccord boucle
dans boucle
Flotteur
type Sensas
"OPOLE "
0,60 à 1,50 g
n° 10
ou 11
5 à 10
Anten
ne
fibre fin
e
BONS PLANS DU MOIS AVRIL
cm
5 cm
Longue
quille
een carb
one
10 à 1
10 c
m
n° 10
5à8
cm
3 à 4 Plombs
gro
groupés
Hameçon
Feeling 3405
n° 20 sur 8/100
Petit plomb
pour ajuster
l'équilibrage
Corps de ligne
nylon 10 à 12/100
Premières pêches de
gardons en rivière lente
E
PASCAL DURANTEL
n rivière lente de plaine, les gardons sont mordeurs en
avril… profitez-en, avant que l’instinct de reproduction ne
les perturbe. Pêchez-les à déboîter avec une canne de 9 à
11 mètres. L’élastique de 0,8 mm de diamètre installé dans les
2 ou 3 derniers brins évite décrochages et casses. La ligne est
fine, sensible et la forme du flotteur permet de ralentir la
dérive si nécessaire (voir croquis 1). Préparez une amorce
proche de cette recette ; chapelure brune 1 kg + épicéine
500 g + PV1 500 g + attractor 500 g + tourteau de maïs fin
500 g + coriandre moulue 300 g + additif vanille 100 g. Après
mouillage, ajoutez 2 kg de terre de somme, puis tamiser. Pour
3 heures de pêche, prévoyez 200 g de fouillis pour ajouter à
l’amorce. Trouvez une coulée douce en queue de fosse, avec
une profondeur de 1,50 à 2 m. Pêchez au ras du fond, au vers
de vase, en contrôlant tout juste la ligne.
■
J-J.C.
Truite en nymphe
lourde
n avril, les truites qui retrouvent une activité plus importante
commencent à gober les grosses larves dérivant près du fond.
En milieu de journée et à la faveur d’un rayon de soleil, vous
gagnerez à leur présenter une nymphe lourde. C’est la pêche
dite à la roulette, très prisée des compétiteurs et redoutable
pour solliciter les gros poissons affamés.
En raison de son poids, vous propulsez votre nymphe sans faux
lancers, en amont du poste à exploiter. Ensuite, il vous reste à
accompagner la dérive, canne haute, en levant au besoin le bras
pour soustraire le maximum de bannière à l’action du courant.
La pointe du scion baisse progressivement en fin de dérive,
exactement comme si vous opériez au toc, tandis que la main
gauche lâche de la soie si la profondeur augmente. Le tout est
de faire évoluer l’imitation au ras du fond à la même vitesse que
celle de la veine d’eau exploitée.
■
P.D.
6 - Le Pêcheur de France - N° 313 - avril 2010
LOÏC CORROYER/PDF
E
Le bar est un chasseur capricieux et autoritaire. Le travers de
la jalousie prend très vite possession de notre poisson
lorsqu’il est en situation de chasse. Le principe de la sauteuse
est de simuler une proie chassée par un petit prédateur
(votre leurre). Les mouvements du leurre principal donnent
vie à ce micro leurre situé en haut de la tête de ligne en
fluorocarbone. Il est très fréquent que le prédateur cible
cette proie déjà convoitée, comme pour faire valoir sa
supériorité, et cela nous offre une opportunité très
intéressante pour les pêches difficiles. Très efficace avec des
leurres de surface, la sauteuse peut aussi se révéler
déterminante.
■
C.V.
CHRISTOPHE BARLA
Le redoutable
effet sauteuse
Le repérage en lac
E
n lac, les poissons bougent et les postes évoluent tout au long de la
saison. L’ouverture n’a pas le même panorama que la fermeture. Le
week-end ou la semaine précédant cette ouverture, rien ne vous empêche
d’aller faire un tour sur votre plan d’eau avec votre sondeur. Pas de canne,
pas de leurre, c’est juste du repérage. Faites ainsi une promenade et
surtout profitez-en pour noter ce que vous voyez : les fonds particuliers
(arbres tombés et noyés), les concentrations de poissons même si à
l’évidence ce sont des blancs et bien entendu les carnassiers quand c’est
possible. Dès votre arrivée le jour J, vous mesurerez aussitôt l’avance que
vous aurez prise !
■
M.A.
CÉDRIC VERDIER
Pour réussir votre mois d’avril au bord de l’eau
La truite fario aux appâts
artificiels en rivière
A
vec la belle saison qui arrive, la truite sort volontiers dans
les courants pour chercher sa nourriture souvent
constituée de vers de berge et de teignes. Il est donc possible
de présenter des imitations de ses proies favorites pour tenter
notre belle mouchetée avec de bonnes chances de réussite.
Pour cela, avec un matériel pour le toc classique, il suffit de
remplacer l’appât frais par l’artificiel. L’avantage est notable
notamment au niveau odeur, couleur et résistance. Grâce au
côté gustatif et odorant de cette proie factice la truite le
garde longuement en gueule, ce qui laisse largement le
temps pour ferrer. N’hésitez pas à jouer la provocation avec
des appâts de couleurs voyantes. Les truites y sont très
sensibles notamment quand l’eau est trouble.
■
C.B.
POISSONS
L’ENDROIT
QUEL MATÉRIEL
Gardons
rivières lentes
de plaine
canne à emmanchement de 9 à 11 m,
amorce, fouillis et vers de vase.
Truite fario
rivières de
1re catégorie
canne de 4 m téléréglable équipée
d'un petit moulinet pour avoir
une réserve de fil. Teignes et vers
de terre artificiels de toutes couleurs.
Tous poissons Surtout lacs
et plans d'eau
une barque, un sondeur mais
pourquoi pas la rivière des rames
et un moteur
Truites,
ombres,
chevesnes
les courants
et pools
de la rivière
Les nymphes souvent très lourdes
utilisées justifient l'emploi d'une canne
puissante, adaptée à une ligne n° 6
ou 7 si vous prospectez des rivières
larges et profondes soumises à des
débits élevés. Afin d'accélérer la vitesse
d'immersion de l'artificielle, la
longueur du bas de ligne n'excède pas
3,50 à 4 m, soit environ la longueur de
la canne, qui est de préférence
elle-même assez longue (10 pieds).
Bar
plages,
enrochements
canne spinning pour le lancer,
catégories léger à mi-lourd. Stick baits
de 10 à 14 cm. Fluorocarbone
en 33/100.
Le Pêcheur de France - N° 313 - avril 2010 -
7