Untitled - Ville de Nancy

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Untitled - Ville de Nancy
Jacques WEBER
Michel GALABRU
Stéphane FREISS
Cristiana REALI
Pierre ARDITI
Evelyne BOUIX
Claudia CARDINALE
Michel LEEB
Bernard MURAT
Robin RENUCCI
La Comédie Française
dans des textes de
Eric-Emmanuel SCHMITT
Carlo GOLDONI
Donald MARGULIES
Noël COWARD
Tennessee WILLIAMS
Luigi PIRANDELLO
François PREVOT-LEYGONIE
Stéphan ARCHINARD
Wladyslaw SZPILMAN
mis en scène par
Christophe LIDON
Francis JOFFO
Michel FAGADAU
Alain SACHS
Bernard MURAT
Philippe ADRIEN
Claude STRATZ
vendredi 7 octobre 2005 – 20h30
L’Evangile selon Pilate
de EricEric-Emmanuel Schmitt
mise en scène Christophe Lidon
avec Jacques Weber, Erwan Daouphars
EricEric-Emmanuel Schmitt plonge au plus
profond des mythes fondateurs de notre
civilisation.
Jacques Weber relève le défi d’incarner
l’emblématique et mystérieux Ponce Pilate
enquêtant sur la passion du Christ, la
disparition et la réapparition du corps de
Jésus. Il prend à témoin son scribe Sextus,
étudie toutes les hypothèses susceptibles
de résoudre l’énigme du "tombeau
"tombeau vide".
Deux voix se répondent, des interrogations
naissent, des doutes s’installent.
Imposant, Jacques Weber séduit par son
jeu enjoué et grave à la fois. Il campe un
Pilate d’un âge mûr, noble, ironique, un brin
cabot.
Face à lui, le jeune scribe au jeu très
inventif et attachant le questionne, curieux,
malin, attentif.
La critique est unanime, L’Evangile selon
Pilate est une pièce solide. Elle met à la
portée de tous les questions universelles
avec ce qu’il faut de suspense et de
mystère. L’auteur
L’auteur emporte le spectateur
grâce à sa langue claire, son sens du
théâtre et du rebondissement. La mise en
scène de Christophe Lidon (Oscar et la
dame rose) opte pour la simplicité et la
sensibilité.
LE JOURNAL DU DIMANCHE itw Jacques Weber : « Le thème de la pièce est fascinant, à savoir que tout l'édifice de la chrétienté ne repose que
sur des témoignages, des choses non avérées. Par le biais du faux, par le biais du théâtre, Schmitt pose la question de la vérité et de sa
déformation ».
PELERIN Le texte de Schmitt, tout d'intériorité, servi par la générosité créatrice de Jacques Weber, donne au spectacle la force d'un ébranlement.
TELERAMA Le dramaturge est rusé, redoutablement efficace, il sait trouver les mots qui émeuvent, les situations qui touchent. […] Jacques Weber
trouve dans ce texte si écrit, si raisonné, si français, une interprétation à sa mesure, tout ensemble claire et tourmentée, sonore et intime.
LE POINT Jacques Weber met toute sa puissance d'acteur au service de ce "cinquième évangile".
LE PARISIEN Eric-Emmanuel Schmitt a brodé une pièce solide, très documentée et argumentée […] un travail d'érudit présenté avec un sens
évident de la dramaturgie ! Erwan Daouphars a un jeu sobre, très attentif et attachant. Et puis il y a Jacques Weber. Enorme ! Quelle présence !
Quelle interprétation ! Cela faisait longtemps qu'il n'avait donné tant de matière et d'éclat à son jeu. Il prend un plaisir fou à interpréter Pilate et
nous offre cela comme un cadeau.
LE FIGARO Une production très soignée, à la fois propre et sobre
vendredi 25 novembre 2005 – 20h30
Les Rustres
de Carlo Goldini
adaptation Jean Galabru
mise en scène Francis Joffo
avec Michel Galabru
Paule Noëlle, Emmanuelle Galabru, Etienne Draber, Nicolle Vassel, Cédric Colas, Luc
Florian, Nadine Capri, Jean Galabru, Jean-Philippe Beche
Il y a 40 ans, Jean Vilar
Vilar engageait Michel
Galabru pour camper ce personnage de
rustre en Avignon, rôle fétiche du comédien
qu’il reprend toujours avec le même bonheur.
La pièce de Goldoni est inusable, tourbillon
irrésistible et jubilatoire sur les travers
machistes des bourgeois
bourgeois au XVIII° siècle.
D’une incroyable aisance, capable de mille
inventions, Michel Galabru trouve un
personnage à sa mesure dans le rôle d'un
marchand vénitien fortuné.
En plein carnaval, il négocie le mariage de sa
fille avec le fils de son meilleur ami. C'est à
propos de cette fête que naît une suite
d'altercations rocambolesques entre les
femmes, véritables diablesses raffinées qui
comptent bien avoir leur mot à dire et leurs
vieux tyrans de maris qui, en bons misogynes
aux sales caractères, tentent de leur résister.
On se déguise, les escarmouches vont bon
train dans les ménages et la comédie
triomphe. Le metteur en scène Francis Joffo
(La Soupière, Le Charlatan) embarque le
spectateur dans une farce truculente,
enlevée. La distribution est très convaincante
convaincante
et des dialogues sont d'une rare vivacité.
Une joyeuse tranche de vie à la folie
débridée, un vrai moment de comédie dont
on ne peut sortir qu'heureux !
MARIANNE Inénarrable Galabru ! Impayable Galabru ! Enorme Galabru ! Colossal Galabru ! Magnifique Galabru ! Il lève un sourcil, plisse
les yeux, bougonne, boule son texte, invente une réplique, prolonge un effet, et toute la salle part en éclats de rire. […] Il entraîne tout son
monde, acteurs et public, sur un air de tarentelle, dans un bouillon de folie.
LE FIGARO Un morceau d'anthologie servi par un comédien qui ne craint pas l'hyperbole dans le jeu, Michel Galabru. Il est énorme.
LE MONDE Goldoni sait à merveille donner une voix personnelle, un esprit particulier, au moindre de ses personnages. […] L'adaptation de
Jean Galabru ne piétine pas, la mise en scène de Francis Joffo fait quelques sauts, les scènes se culbutent, cela file sans entracte, c'est
bien.[…] Dans le rôle du bougon, du violent Lionardo, nous attendions un déchaînement de fantaisies (gestes et voix) : pas du tout, Michel
Galabru trace l'étude d'un ténébreux, d'un triste, piquant rarement une crise, prostré la plupart du temps, murmurant à peine ce qu'il dit,
dépassé par les événements : la présence de son ours n'en est que plus forte. C'est un grand acteur.
LIBERATION Le privilège du grand acteur fait qu'il semble ne pas marcher en scène, mais y danser d'un pas léger et c'est ce qui se passe.
Le voici, étonnamment vulnérable sur des jambes de gandin, économe de ses gestes. La voix n'est pas encore là, elle gît sous ses braises.
mercredi 7 décembre 2005 – 20h30
Brooklyn Boy
de Donald Margulies
mise en scène Michel
Michel Fagadau
avec Stéphane Freiss
Stéphanie Fagadau, Jean Lescot, Aïssa Maiga, Stéphane Roux-Weiss, Smadi Wolfman
4 NOMINATIONS AUX MOLIERES 2005
Cette pièce sait renouveler l'intérêt d'un
sujet si souvent traité, celui de la rupture
avec ses origines, son passé, sa famille.
Donald Margulies, l'auteur américain
découvert avec Dîner entre amis, séduit le
public grâce au ton de la pièce construite
en une succession de tableaux : humour,
vacherie, ironie, tendresse. On suit avec
attention le parcours d'un pauvre
pauvre diable de
Brooklyn, son ascension à Manhattan, ses
états d'âme.
Après des années de doute, l'écrivain juif
newnew-yorkais Eric Weiss connaît enfin le
succès avec un roman autobiographique où
il revisite son enfance à Brooklyn. Il
s'oppose à son père, qui se sent
abandonné et trahi, à un ami d'enfance qui
réprouve son absence de religion, à sa
femme. Sa vie privée s'effondre par pans
entiers. Le temps a fait son œuvre, Eric
Weiss est dépouillé peu à peu de son
passé à la faveur d'un itinéraire à rebours.
Michel Fagadau a mis en scène cette belle
histoire avec tact, intelligence. C'est une
leçon d'humanité portée par des comédiens
très justes dans l'émotion et l'humour.
LE FIGARO Une pièce remarquable, bien écrite, composée simplement, très bien adaptée et mise en scène par Michel Fagadau dans un
décor mobile, pratique, harmonieux.
LES ECHOS les personnages, irrésistibles caricatures de stéréotypes hollywoodiens, entourent celui qui, par son charme, sa pudeur, sa
sensibilité à fleur de peau et, en même temps, son élégante dérision, semble fait pour le rôle. Stéphane Freiss est, vraiment, le comédien à
applaudir.
FIGOROSCOPE Stéphane Freiss, de bout en bout, est à la hauteur du jeu. Charme, intériorité, tension, il est parfait. La maturité lui va bien.
Avec une distribution homogène réunie par Michel Fagadau. Il signe un spectacle vivant, délié, qu'on suit avec plaisir.
TELERAMA Stéphane Freiss est poignant de sobriété, de rigueur, de pudeur, de désolation secrète.
LE NOUVEL OBSERVATEUR Le spectacle vous empoigne fortement.
LE CANARD ENCHAINE Une leçon d'humanité où Stéphane Freiss, le héros, déploie toute l'ampleur de son talent poignant.
SCENES Stéphane Freiss est le héros, au jeu secret et réservé, de ce roman gentiment édifiant, dont la force est amplifiée par le jeu
impeccable de tous les interprètes.
mercredi 25 janvier 2006 – 20h30
La Locandiera
de Carlo Goldini
mise en scène Alain Sachs
avec Cristiana Reali, Pierre Cassignard, José Paul
distribution en cours
6 NOMINATIONS AUX MOLIERES 2005
Alain Sachs a choisi de mettre en scène une
comédie de charme, vivante et joyeuse, La
Locandiera.
Huit personnages passionnants racontent
racontent la
vie d'une auberge, son personnel, sa clientèle.
L'état de la société italienne du XVI° siècle est
ainsi dévoilé, la richesse, la pauvreté, la
condition de la femme et, d'une manière
générale, tout ce qui peut régir le commerce de
cette dernière avec
avec les hommes.
Goldoni a créé dans cette pièce un équilibre
parfait entre fable sociale et comédie de
mœurs avec ironie, invention et cruauté mais
aussi avec un art inégalé du grand
divertissement.
Cristiana Réali incarne la Locandiera dans
toute sa splendeur,
splendeur, fine et malicieuse elle
mène les hommes par le bout du nez, c'est une
séductrice pleine d'allégresse. Face à elle,
Pierre Cassignard a su donner tout son sens
au personnage du chevalier désabusé, José
Paul est excellent en marquis avare et
menteur.
PARISCOPE Carlo Goldoni le Vénitien, dont l’œuvre est immense, savait à merveille raconter la société de son temps, et faire la part belle à
la gent féminine, comme dans cette Locandiera véritable feu d’artifice de gaîté et de vitalité. […] Dans un joli décor pastel de Jacques Voizot,
Alain Sachs signe une mise en scène vive et tonique, et mène son spectacle tambour battant.
LES ECHOS l’une des pièces les plus piquantes du dramaturge vénitien est mise en scène avec malice et entrain par Alain Sachs ; une jolie
soirée. […] mené à vive allure, un délicieux divertissement.
TRO Carlo Goldoni aurait aimé la finesse, l’espièglerie et la détermination de cette Mirandolina
LE PARISIEN DIMANCHE On ne peut qu’être séduit et amusé par les spirituels entrelacs amoureux nés de l’imagination fertile de Goldoni.
On dirait que la pièce a été écrite pour Cristiana Reali tant elle a la beauté, la vivacité et la malice que l’on attend de son personnage
LE FIGAROSCOPE Un spectacle très gai. […] on rit beaucoup à leur duo. En prime, il dégage une bonne dose de sympathie qui le rend
émouvant.
mardi 7 février 2006 – 20h30
Lunes de Miel
de Noël Coward
mise en scène Bernard Murat
avec Pierre Arditi et Evelyne Bouix
Elisa Servier, Franck Mercadal, Sophie Mayer
Cette joyeuse farce de Noël Coward
a été remise au goût du jour par Eric
EricEmmanuel Schmitt qui en a adapté
les dialogues.
Pierre Arditi et Evelyne Bouix
prennent un plaisir visible à jouer les
amants terribles. Les deux
personnages qu'ils incarnent sont
impulsifs, amoureux, enfants gâtés ;
ils s'aiment mais ne peuvent vivre
ensemble sans se déchirer. Mais on
est là pour rire et on ne peut résister
aux grimaces et aux mimiques de
Pierre Arditi et au charme d'Evelyne
Bouix.
Couple à la ville et sur scène, les
deux acteurs conjuguent de manière
complice moments de tendresse et
situations burlesques et explosives.
Bernard Murat signe une mise en
scène efficace. Les répliques font
mouche, les comédiens s'en donnent
à cœur joie. Les spectateurs ne
résistent pas à ce délire comique.
LE JOURNAL DU DIMANCHE « Coward a très bien compris le rapport amoureux et le mécanisme humain » résume Evelyne Bouix. « On le
compare toujours à Guitry, ce qui est une erreur », renchérit Pierre Arditi. « Guitry, c’est l’esprit français, brillant et volubile, tandis que chez
Coward, nous sommes dans la psychologie sentimentale, avec des choses très drôles. Qu’on le veuille ou non, c’est très anglais ! »
LE PARISIEN Le couple se régale avec Lunes de Miel [ … ] une comédie anglaise joyeusement cynique.
LE FIGARO C’est le triomphe de l’amour vache. Les acteurs jouent physique, la scène est un ring, avec deux belles bêtes dessus : le
guépard Arditi, en super-Arditi qui en rajoute des tonnes, et la tigresse Bouix. [ … ] Ils terminent exténués. La salle en redemande.
LE FIGARO Parler, rire, dialoguer, elle sait faire. Evelyne Bouix n’a rien d’une icône figée au sourire de Joconde. Elle est bien vivante,
radieuse, électrisée à l’idée de jouer une comédie avec Pierre Arditi.
L’EXPRESS Du Coward pur malt. [… ] Le rire est dans le fruit ; il n’y a qu’à laisser rouler. [ … ] Alors on est bien content. Parce qu’on est venu
pour rire, que les dames sont piquantes et le jeune homme désuet. Et aussi parce que Arditi, génie comique. Son entrée en scène, juste ça.
Une moue comme un monde : l’œil frise, la lippe accroche, la narine envoie des signaux, des promesses. On ne sera pas déçu.
MADAME FIGARO Qui aime Pierre Arditi ne saura résister à ses grimaces, à ses mimiques. Il faut le voir prendre ses airs à la Clark Gable,
cigarette à la main, revers de veston relevé, demi sourire aux lèvres. Un régal. La salle ne résiste pas.
LE PARISIEN On rit beaucoup et Arditi est magnifique.
vendredi 24 et samedi 25 mars 2006 – 20h30
20h30
Doux Oiseau de jeunesse
de Tennessee Williams
mise en scène Philippe Adrien
avec Claudia Cardinale, Olivier Hémon, Véronique Baylauq, Arnaud Carbonnier,
Frédéric Gélard, Peter King, Maxine Lefrançois, François Raffenaud, Delphine Serina,
Alexandre Styker
Après une riche carrière au cinéma,
Claudia Cardinale donne désormais
rendezrendez-vous à son public au théâtre.
Dans cette pièce de Tennessee Williams
écrite en 1959, elle incarne Princesse
Kosmonopolis, une star de cinéma
vieillissante qui noie ses rides
rides dans
l’alcool, la drogue et les gigolos. Elle
affronte son amant mal assorti, Chance
Wayne, un jeune premier qui ne voit en
elle qu’une ultime chance de réussir. Avec
avidité et égoïsme, chacun tente
d’arracher à l’autre ce qui lui manque :
l’éternité de la jeunesse, la maîtrise du
temps.
Doux oiseau de jeunesse est une pièce
sensible et lucide. On retrouve tout le
talent dramatique imparable de
Tennessee Williams (Une Chatte sur un
toit brûlant, Un Tramway nommé désir,…),
sa tendresse envers des êtres
fiévreusement poétiques qui se débattent
dans l’Amérique des années 50, un
monde brutal, sans concession. La mise
en scène de Philippe Adrien sert des
personnages inattendus et leur combat
illusoire.
L’ENTRACTE Rien n’y fait. Ni l’expérience de ses cent cinquante films tournés dans le monde entier sous la direction des plus grands,
les Visconti, Fellini, Leone…, ni l’affection du public qui ne l’a jamais quittée depuis son premier grand succès dans Le Pigeon de
Monicelli avec Mastroianni et Gassman en 1958. Pour Claudia Cardinale, un nouveau rôle s’accompagne toujours d’une grande peur,
une peur immuable, intacte. « Comme si c’était la première fois dit-elle en riant, mais cette peur est doublée d’un grand plaisir. » […]
« C’est un monstre sacré, une actrice en pleine décadence qui se drogue, qui boit…, dit Claudia Cardinale de son personnage que
jouèrent en leur temps Geraldine Page à New-York, Lauren Bacall à Londres et Edwige Feuillère à Paris. Toute sa vie, elle n’a pensé
qu’à elle, elle n’a jamais regardé les autres. Mais avec lui, elle va finir par oublier le monstre qu’elle a été, elle va reconnaître en lui cette
fragilité qu’il masque par de l’agressivité, elle va être touchée par lui. C’est une pièce violente, fascinante ».
mercredi 5 avril 2006 – 20h30
Les Grelots du fou
de Luigi Pirandello
par La Comédie Française
mise en scène Claude Stratz
distribution en cours
La jalousie, la soumission sociale,
l'entonnoir d'une ville sicilienne au début
du siècle dernier, et pour finir la folie sont
les obsessions de Luigi Pirandello qui
animent Les Grelots du fou.
Dirigés par Claude Stratz les excellents
comédiens du Français incarnent
magistralement cet univers tissé peu à
peu comme une toile d'araignée. Béatrice,
une bourgeoise sicilienne est convaincue
de l'infidélité de son mari. En proie à une
jalousie féroce, elle tente de manipuler
Ciampa, employé de son époux et luiluimême mari de la soisoi-disant maîtresse.
Elle veut rendre publique son infortune
mais peu à peu, le piège se referme sur
Béatrice. Comme on ne peut la faire taire,
on la fera passer pour folle. Pirandello
écrit une démonstration magistrale
résumée par Ciampa : "Il suffit que vous
vous mettiez à crier à tous en pleine figure
la vérité. Personne n'y croit et tout le
monde vous croit folle…".
L'humour noir cher à Pirandello secoue de
bout en bout la mise en scène de Claude
Stratz qui rend contemporaines toutes les
ambiguïtés de ce jeu de société.
LES ECHOS La pièce – « la plus parfaite, peut-être, de Pirandello », selon Leonardo Sascia – [ … ] et ses grelots, dans cette mise en scène
extrêmement maîtrisée, résonneront longtemps dans le souvenir.
LIBERATION
LIBERATION Pirandello, la folie passe à l’acte. La vérité ? Chacun la sienne, comme d’habitude – comme toujours. La vérité n’est qu’une
fiction, fouettée par des angoisses et des rapports de force.
LE FIGARO Pirandello ne veut pas que l’on soit sûr de quoi que ce soit… Il est ici grand manipulateur et ses « personnages » ressemblent
aux belles et grandes marionnettes du théâtre sicilien. Stratz dirige avec fermeté les interprètes.
LE NOUVEL OBSERVATEUR Les comédiens sont bouleversants.
LE POINT Une odeur d’enfer capitonné : de la bourgeoisie, de la province, du secret.
LE JOURNAL DU DIMANCHE Dans un salon étouffant, Claude Stratz fait résonner cette tragédie de la jalousie.
PARISCOPE Un spectacle d’une rare justesse.
vendredi 14 avril 2006 – 20h30
Amitiés sincères
de François PrévotPrévot-Leygonie et Stéphan Archinard
mise en scène Bernard Murat
avec Michel Leeb et Bernard Murat
Elisa Servier, Sophie Mayer, Bernard Dumaine, François Féroleto
Bernard Murat a déniché deux jeunes auteurs
qui, en livrant ce coup d'essai, signent par la
même occasion un véritable coup de maître.
Il donne la réplique à Michel Leeb dont on
découvre depuis plusieurs années le grand
talent de comédien au théâtre (Douze
hommes en colère, Mrs Doubtfire).
De quiproquos en surprises, Amitiés sincères
raconte l'affection qui unit trois amis de
toujours. Walter, Paul et Jacques sont les
meilleurs amis du monde depuis l'enfance
même si parfois ils ne se supportent pas. Le
premier mercredi de chaque mois, ces
quinquagénaires se retrouvent pour leur
déjeuner rituel dans la librairie de Jacques.
Bien sûr, en ce
ce mois d'octobre, Paul est en
retard comme d'habitude. Mais pourquoi
diable aa-t-il décalé le déjeuner à jeudi ? Une
première en vingt ans…
Cette attente est le point de départ d'un
grand déballage empreint de tous les
ingrédients qui scellent l'amitié : fous
fous rires,
interrogations, engueulades et suspicions.
Dans cette comédie très rythmée Michel
Leeb est parfait dans le rôle de Walter.
Walter
PARISCOPE Michel Leeb prouve encore une fois qu’il est un grand comédien. Drôle, émouvant, il est épatant en parvenu frimeur, ringard et
faux crétin. [ … ] Face à lui, Bernard Murat tout en nuance, reste dans un registre très sobre. C’est lui aussi qui assure la mise en scène,
efficace et carrée.
LE JOURNAL DU DIMANCHE Le texte allie habilement esprit et émotion, chacun jouant sa partition : à Bernard Murat la cérébralité discrète,
à Michel Leeb ce mélange subtil d’insolence et de sympathie naturelle. [ … ] Crédible à l’envi, aussi à l’aise en scène qu’un poisson dans
l’eau, Leeb conaît son sujet.
LE PARISIEN itw Michel Leeb « C’est une comédie avec des clashs, des affrontements, des sentiments contrariés, comme dans la vie. Elle
touche au cœur, à l’humain. Et l’humain, il n’y a que cela qui m’intéresse ».
FIGAROSCOPE La comédie à l’écriture cinématographique va bon train. Le pièce s’écoute avec plaisir. Une pièce joyeuse et sentimentale,
par endroits, et qui pourra séduire un public venu chercher de solides émotions. En prime, Michel Leeb met le public dans sa poche.
LE FIGARO MAGAZINE C’est doux, tendre. [ … ] du charme, un instinct sûr du réalisme sentimental, une bonne gestion de l’émotion et des
dialogues qui marchent bien. Et enfin un acteur qui écrase tout, qui enlève le morceau, qui crève les cintres : Michel Leeb. Ce type est
étonnant. L’acteur polymorphe dégage à la fois la puissance et l’intelligence. Il est aussi drôle qu’émouvant. Irrésistible.
LE PARISIEN Le remarquable est qu’on frôle constamment le drame sans quitter le ton de la comédie. La situation, en soi, n’a évidemment
rien de drôle, et pourtant le spectateur ne cesse de rire. Parce que les répliques font mouche et que les comédiens ne chargent jamais.
Bernard Murat y a veillé comme metteur en scène et acteur. Il joue les situations comme il convient, avec naturel, appuyant là où il faut
comme le lui a appris une longue pratique du boulevard. Et il a trouvé en Michel Leeb le complice idéal, à la fois sobre et brillant, au
tempérament comique parfaitement maîtrisé. Un véritable comédien !
vendredi 12 mai 2006 – 20h30
Le Pianiste
de Wladyslaw Szpilman
avec Robin Renucci,
Mikhaïl Rudy piano, (tournée en alternance avec Nicolas Stavy)
Robin Renucci, touché par le roman de
Wladyslaw Szpilman, musicien juif polonais,
décide de le porter à la scène bien avant
l’adaptation cinématographique de Roman
Polanski qui reçu la Palme d’Or à Cannes en
2002.
Dans son roman, celui qu'on avait surnommé
aprèsaprès-guerre le "Robinson Crusoé de
Varsovie" raconte son désespoir, sa solitude,
son évasion grâce à la musique qu'il compose
dans sa tête.
Renucci a choisi de mettre en musique son
récit, accompagné par le pianiste
pianiste qui interprète
des œuvres de Chopin et de Szpilman luiluimême. La musique se veut l’image du texte,
l'émotion est retenue mais réelle.
L’histoire débute en septembre 1939, lorsque
Wladyslaw Szpilman est parqué au ghetto de
Varsovie pendant trois ans. Il sera
sera sauvé une
première fois par un policier allemand
mélomane qui le sortira du convoi de la mort
en direction d’Auschwitz. Il devra ensuite vivre
caché pendant deux ans et demi. C’est un
officier allemand révolté par la barbarie nazie
qui le sauvera une seconde
seconde fois en lui
procurant nourriture et couverture.
Malgré la dureté des faits, l’auteur laisse tout
au long de son œuvre une note d’espoir et se
veut avant tout le témoin d’une culture anéantie
par la cruauté nazie. C’est ce que Robin
Renucci réussit admirablement
admirablement à transmettre
au spectateur.
PARISCOPE Avant que le tonnerre d’applaudissement n’éclate dans la salle, un silence chargé d’émotion se fait entendre. Et c’est beau. LE
FIGARO C’est plus que du charme. C’est une façon généreuse d’être au monde. Une sincérité. Une présence pleine. De ses premières
apparitions sur les tréteaux, il y a 25 ans, en passant par une carrière sans défaut au cinéma, Robin Renucci n’a guère changé. Il a mûri. C’est
un fougueux, un ardent. Il possède l’esprit des bâtisseurs. Sa vie c’est entreprendre, transmettre donner. LE JOURNAL DU DIMANCHE Devant
la cohérence et l’investissement de Robin Renucci, devant l’étendue de ses talents et la qualité de ses choix artistiques, on serait volontiers
béat d’admiration. [ … ] On est ému, bouleversé par le récit pudique et grave. C’est remarquable. LE PARISIEN itw Robin Renucci « La
nécessité de monter Le Pianiste s’est imposé à moi. Il y a un tel souffle, une telle émotion dans ce récit et cette musique qu’on sort de là
touché, grandi. C’est une belle réponse à l’amnésie qui frappe la société actuelle, à cette pensée négationniste qui continue de se répandre
insidieusement. » FRANCE SOIR itw Robin Renucci « Je me suis fait un devoir de reprendre avec précision les mots de Szpilman. Pour moi,
ce qui compte, ce sont les mots justes et la musique. Rien d’autre. » LE FIGARO Le récit dans sa sincère simplicité et la musique dans ses
subtiles nuances. Une spiritualité qui flambe haut. LES ECHOS Robin Renucci a réussi l’impossible : faire du Pianiste, récit autobiographique
de W. S., un spectacle de théâtre. [ … ] Robin Renucci évoque avec une retenue exemplaire, d’une voix presque blanche et pourtant toujours
nette, ces moments de souffrance, de courage et d’horreur. [ … ] Deux hommes en noir sur une scène minuscule : l’un des plus beaux
spectacles de l’hiver LE PARISIEN C’est un miracle de sobriété, de rigueur, de fidélité et d’émotion ! Le texte sonne vrai, prend du relief, éveille
des images et nous touche par son authenticité, d’autant que Mikhail Rudy, sur son Steinway de concert, l’illustre en virtuose
Informations pratiques
renseignements & réservations
Le programme de la saison théâtrale 20052005-2006 de l’Ensemble Poirel est disponible :
- sous la forme d'un dépliant à la billetterie de l'Ensemble Poirel, à l'Hôtel de Ville et à
l'Office du tourisme de Nancy, à la Fnac et à l’accueil des principales structures culturelles
de l'agglomération nancéienne
- en ligne sur les sites Internet www.anim15.com et www.nancy.fr
Ensemble Poirel : du lundi au vendredi de 13h à 19h au 3, rue Victor Poirel ou par
téléphone 03 83 32 31 25 e-mail : [email protected]
Réseau Fnac & Carrefour : dans les billetteries du réseau,
par téléphone au 0 892 68 36 22 (0.34 €/min), en ligne sur le site internet www.fnac.com
Groupes et C.E. : Anim 15 productions 03 83 19 15 15
A NOTER : L'ENSEMBLE POIREL EST POINT DE LOCATION UNIQUE POUR "LUNES DE MIEL" ET "AMITIES SINCERES"
à noter
Des modifications peuvent intervenir en cours de saison dans les distributions annoncées.
Les personnes à mobilité réduite ont accès prioritairement aux places de premier rang.
Pour garantir cette accessibilité, il est nécessaire de le préciser au préalable, au moment
de la réservation. Les billets ne sont ni repris ni échangés sauf en cas d'annulation d'un
spectacle. Il est strictement interdit de photographier, de filmer ou d'enregistrer les
spectacles et d'utiliser ou reproduire les photos de ce dossier.
prix des places
1ère cat : 47.5 €
2° cat : 36.5 €
3° cat : 20.5 €
droits de location en sus pour le réseau Fnac et carrefour
relations presse,
presse, communication
ANIM 15 PRODUCTIONS : 03 83 19 15 15 fax : 03 83 19 15 19 [email protected]
ENSEMBLE POIREL : Stéphane SCHMITT, chargé de communication. ligne directe : 03 83
32 91 11 fax : 03 83 32 90 25 e-mail : [email protected]
organisation
ANIM 15 PRODUCTIONS
Anim 15 productions licence 540160-540054 et Ville de Nancy - Ensemble Poirel licence
540345 en accord avec Atelier Théâtre Actuel, SIC productions, Lande Martinez
productions. Photos : Brigitte Enguerand, Ludovic Dubois, Pascal Gely Agence Bernand,
Agence Enguerand Bernand, Brigitte Enguerand ATA, Agence Enguerand Bernand,
Cosimo Mirco Magliocca, Philippe Delacroix ATA