Untitled - Ville de Nancy
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Jacques WEBER Michel GALABRU Stéphane FREISS Cristiana REALI Pierre ARDITI Evelyne BOUIX Claudia CARDINALE Michel LEEB Bernard MURAT Robin RENUCCI La Comédie Française dans des textes de Eric-Emmanuel SCHMITT Carlo GOLDONI Donald MARGULIES Noël COWARD Tennessee WILLIAMS Luigi PIRANDELLO François PREVOT-LEYGONIE Stéphan ARCHINARD Wladyslaw SZPILMAN mis en scène par Christophe LIDON Francis JOFFO Michel FAGADAU Alain SACHS Bernard MURAT Philippe ADRIEN Claude STRATZ vendredi 7 octobre 2005 – 20h30 L’Evangile selon Pilate de EricEric-Emmanuel Schmitt mise en scène Christophe Lidon avec Jacques Weber, Erwan Daouphars EricEric-Emmanuel Schmitt plonge au plus profond des mythes fondateurs de notre civilisation. Jacques Weber relève le défi d’incarner l’emblématique et mystérieux Ponce Pilate enquêtant sur la passion du Christ, la disparition et la réapparition du corps de Jésus. Il prend à témoin son scribe Sextus, étudie toutes les hypothèses susceptibles de résoudre l’énigme du "tombeau "tombeau vide". Deux voix se répondent, des interrogations naissent, des doutes s’installent. Imposant, Jacques Weber séduit par son jeu enjoué et grave à la fois. Il campe un Pilate d’un âge mûr, noble, ironique, un brin cabot. Face à lui, le jeune scribe au jeu très inventif et attachant le questionne, curieux, malin, attentif. La critique est unanime, L’Evangile selon Pilate est une pièce solide. Elle met à la portée de tous les questions universelles avec ce qu’il faut de suspense et de mystère. L’auteur L’auteur emporte le spectateur grâce à sa langue claire, son sens du théâtre et du rebondissement. La mise en scène de Christophe Lidon (Oscar et la dame rose) opte pour la simplicité et la sensibilité. LE JOURNAL DU DIMANCHE itw Jacques Weber : « Le thème de la pièce est fascinant, à savoir que tout l'édifice de la chrétienté ne repose que sur des témoignages, des choses non avérées. Par le biais du faux, par le biais du théâtre, Schmitt pose la question de la vérité et de sa déformation ». PELERIN Le texte de Schmitt, tout d'intériorité, servi par la générosité créatrice de Jacques Weber, donne au spectacle la force d'un ébranlement. TELERAMA Le dramaturge est rusé, redoutablement efficace, il sait trouver les mots qui émeuvent, les situations qui touchent. […] Jacques Weber trouve dans ce texte si écrit, si raisonné, si français, une interprétation à sa mesure, tout ensemble claire et tourmentée, sonore et intime. LE POINT Jacques Weber met toute sa puissance d'acteur au service de ce "cinquième évangile". LE PARISIEN Eric-Emmanuel Schmitt a brodé une pièce solide, très documentée et argumentée […] un travail d'érudit présenté avec un sens évident de la dramaturgie ! Erwan Daouphars a un jeu sobre, très attentif et attachant. Et puis il y a Jacques Weber. Enorme ! Quelle présence ! Quelle interprétation ! Cela faisait longtemps qu'il n'avait donné tant de matière et d'éclat à son jeu. Il prend un plaisir fou à interpréter Pilate et nous offre cela comme un cadeau. LE FIGARO Une production très soignée, à la fois propre et sobre vendredi 25 novembre 2005 – 20h30 Les Rustres de Carlo Goldini adaptation Jean Galabru mise en scène Francis Joffo avec Michel Galabru Paule Noëlle, Emmanuelle Galabru, Etienne Draber, Nicolle Vassel, Cédric Colas, Luc Florian, Nadine Capri, Jean Galabru, Jean-Philippe Beche Il y a 40 ans, Jean Vilar Vilar engageait Michel Galabru pour camper ce personnage de rustre en Avignon, rôle fétiche du comédien qu’il reprend toujours avec le même bonheur. La pièce de Goldoni est inusable, tourbillon irrésistible et jubilatoire sur les travers machistes des bourgeois bourgeois au XVIII° siècle. D’une incroyable aisance, capable de mille inventions, Michel Galabru trouve un personnage à sa mesure dans le rôle d'un marchand vénitien fortuné. En plein carnaval, il négocie le mariage de sa fille avec le fils de son meilleur ami. C'est à propos de cette fête que naît une suite d'altercations rocambolesques entre les femmes, véritables diablesses raffinées qui comptent bien avoir leur mot à dire et leurs vieux tyrans de maris qui, en bons misogynes aux sales caractères, tentent de leur résister. On se déguise, les escarmouches vont bon train dans les ménages et la comédie triomphe. Le metteur en scène Francis Joffo (La Soupière, Le Charlatan) embarque le spectateur dans une farce truculente, enlevée. La distribution est très convaincante convaincante et des dialogues sont d'une rare vivacité. Une joyeuse tranche de vie à la folie débridée, un vrai moment de comédie dont on ne peut sortir qu'heureux ! MARIANNE Inénarrable Galabru ! Impayable Galabru ! Enorme Galabru ! Colossal Galabru ! Magnifique Galabru ! Il lève un sourcil, plisse les yeux, bougonne, boule son texte, invente une réplique, prolonge un effet, et toute la salle part en éclats de rire. […] Il entraîne tout son monde, acteurs et public, sur un air de tarentelle, dans un bouillon de folie. LE FIGARO Un morceau d'anthologie servi par un comédien qui ne craint pas l'hyperbole dans le jeu, Michel Galabru. Il est énorme. LE MONDE Goldoni sait à merveille donner une voix personnelle, un esprit particulier, au moindre de ses personnages. […] L'adaptation de Jean Galabru ne piétine pas, la mise en scène de Francis Joffo fait quelques sauts, les scènes se culbutent, cela file sans entracte, c'est bien.[…] Dans le rôle du bougon, du violent Lionardo, nous attendions un déchaînement de fantaisies (gestes et voix) : pas du tout, Michel Galabru trace l'étude d'un ténébreux, d'un triste, piquant rarement une crise, prostré la plupart du temps, murmurant à peine ce qu'il dit, dépassé par les événements : la présence de son ours n'en est que plus forte. C'est un grand acteur. LIBERATION Le privilège du grand acteur fait qu'il semble ne pas marcher en scène, mais y danser d'un pas léger et c'est ce qui se passe. Le voici, étonnamment vulnérable sur des jambes de gandin, économe de ses gestes. La voix n'est pas encore là, elle gît sous ses braises. mercredi 7 décembre 2005 – 20h30 Brooklyn Boy de Donald Margulies mise en scène Michel Michel Fagadau avec Stéphane Freiss Stéphanie Fagadau, Jean Lescot, Aïssa Maiga, Stéphane Roux-Weiss, Smadi Wolfman 4 NOMINATIONS AUX MOLIERES 2005 Cette pièce sait renouveler l'intérêt d'un sujet si souvent traité, celui de la rupture avec ses origines, son passé, sa famille. Donald Margulies, l'auteur américain découvert avec Dîner entre amis, séduit le public grâce au ton de la pièce construite en une succession de tableaux : humour, vacherie, ironie, tendresse. On suit avec attention le parcours d'un pauvre pauvre diable de Brooklyn, son ascension à Manhattan, ses états d'âme. Après des années de doute, l'écrivain juif newnew-yorkais Eric Weiss connaît enfin le succès avec un roman autobiographique où il revisite son enfance à Brooklyn. Il s'oppose à son père, qui se sent abandonné et trahi, à un ami d'enfance qui réprouve son absence de religion, à sa femme. Sa vie privée s'effondre par pans entiers. Le temps a fait son œuvre, Eric Weiss est dépouillé peu à peu de son passé à la faveur d'un itinéraire à rebours. Michel Fagadau a mis en scène cette belle histoire avec tact, intelligence. C'est une leçon d'humanité portée par des comédiens très justes dans l'émotion et l'humour. LE FIGARO Une pièce remarquable, bien écrite, composée simplement, très bien adaptée et mise en scène par Michel Fagadau dans un décor mobile, pratique, harmonieux. LES ECHOS les personnages, irrésistibles caricatures de stéréotypes hollywoodiens, entourent celui qui, par son charme, sa pudeur, sa sensibilité à fleur de peau et, en même temps, son élégante dérision, semble fait pour le rôle. Stéphane Freiss est, vraiment, le comédien à applaudir. FIGOROSCOPE Stéphane Freiss, de bout en bout, est à la hauteur du jeu. Charme, intériorité, tension, il est parfait. La maturité lui va bien. Avec une distribution homogène réunie par Michel Fagadau. Il signe un spectacle vivant, délié, qu'on suit avec plaisir. TELERAMA Stéphane Freiss est poignant de sobriété, de rigueur, de pudeur, de désolation secrète. LE NOUVEL OBSERVATEUR Le spectacle vous empoigne fortement. LE CANARD ENCHAINE Une leçon d'humanité où Stéphane Freiss, le héros, déploie toute l'ampleur de son talent poignant. SCENES Stéphane Freiss est le héros, au jeu secret et réservé, de ce roman gentiment édifiant, dont la force est amplifiée par le jeu impeccable de tous les interprètes. mercredi 25 janvier 2006 – 20h30 La Locandiera de Carlo Goldini mise en scène Alain Sachs avec Cristiana Reali, Pierre Cassignard, José Paul distribution en cours 6 NOMINATIONS AUX MOLIERES 2005 Alain Sachs a choisi de mettre en scène une comédie de charme, vivante et joyeuse, La Locandiera. Huit personnages passionnants racontent racontent la vie d'une auberge, son personnel, sa clientèle. L'état de la société italienne du XVI° siècle est ainsi dévoilé, la richesse, la pauvreté, la condition de la femme et, d'une manière générale, tout ce qui peut régir le commerce de cette dernière avec avec les hommes. Goldoni a créé dans cette pièce un équilibre parfait entre fable sociale et comédie de mœurs avec ironie, invention et cruauté mais aussi avec un art inégalé du grand divertissement. Cristiana Réali incarne la Locandiera dans toute sa splendeur, splendeur, fine et malicieuse elle mène les hommes par le bout du nez, c'est une séductrice pleine d'allégresse. Face à elle, Pierre Cassignard a su donner tout son sens au personnage du chevalier désabusé, José Paul est excellent en marquis avare et menteur. PARISCOPE Carlo Goldoni le Vénitien, dont l’œuvre est immense, savait à merveille raconter la société de son temps, et faire la part belle à la gent féminine, comme dans cette Locandiera véritable feu d’artifice de gaîté et de vitalité. […] Dans un joli décor pastel de Jacques Voizot, Alain Sachs signe une mise en scène vive et tonique, et mène son spectacle tambour battant. LES ECHOS l’une des pièces les plus piquantes du dramaturge vénitien est mise en scène avec malice et entrain par Alain Sachs ; une jolie soirée. […] mené à vive allure, un délicieux divertissement. TRO Carlo Goldoni aurait aimé la finesse, l’espièglerie et la détermination de cette Mirandolina LE PARISIEN DIMANCHE On ne peut qu’être séduit et amusé par les spirituels entrelacs amoureux nés de l’imagination fertile de Goldoni. On dirait que la pièce a été écrite pour Cristiana Reali tant elle a la beauté, la vivacité et la malice que l’on attend de son personnage LE FIGAROSCOPE Un spectacle très gai. […] on rit beaucoup à leur duo. En prime, il dégage une bonne dose de sympathie qui le rend émouvant. mardi 7 février 2006 – 20h30 Lunes de Miel de Noël Coward mise en scène Bernard Murat avec Pierre Arditi et Evelyne Bouix Elisa Servier, Franck Mercadal, Sophie Mayer Cette joyeuse farce de Noël Coward a été remise au goût du jour par Eric EricEmmanuel Schmitt qui en a adapté les dialogues. Pierre Arditi et Evelyne Bouix prennent un plaisir visible à jouer les amants terribles. Les deux personnages qu'ils incarnent sont impulsifs, amoureux, enfants gâtés ; ils s'aiment mais ne peuvent vivre ensemble sans se déchirer. Mais on est là pour rire et on ne peut résister aux grimaces et aux mimiques de Pierre Arditi et au charme d'Evelyne Bouix. Couple à la ville et sur scène, les deux acteurs conjuguent de manière complice moments de tendresse et situations burlesques et explosives. Bernard Murat signe une mise en scène efficace. Les répliques font mouche, les comédiens s'en donnent à cœur joie. Les spectateurs ne résistent pas à ce délire comique. LE JOURNAL DU DIMANCHE « Coward a très bien compris le rapport amoureux et le mécanisme humain » résume Evelyne Bouix. « On le compare toujours à Guitry, ce qui est une erreur », renchérit Pierre Arditi. « Guitry, c’est l’esprit français, brillant et volubile, tandis que chez Coward, nous sommes dans la psychologie sentimentale, avec des choses très drôles. Qu’on le veuille ou non, c’est très anglais ! » LE PARISIEN Le couple se régale avec Lunes de Miel [ … ] une comédie anglaise joyeusement cynique. LE FIGARO C’est le triomphe de l’amour vache. Les acteurs jouent physique, la scène est un ring, avec deux belles bêtes dessus : le guépard Arditi, en super-Arditi qui en rajoute des tonnes, et la tigresse Bouix. [ … ] Ils terminent exténués. La salle en redemande. LE FIGARO Parler, rire, dialoguer, elle sait faire. Evelyne Bouix n’a rien d’une icône figée au sourire de Joconde. Elle est bien vivante, radieuse, électrisée à l’idée de jouer une comédie avec Pierre Arditi. L’EXPRESS Du Coward pur malt. [… ] Le rire est dans le fruit ; il n’y a qu’à laisser rouler. [ … ] Alors on est bien content. Parce qu’on est venu pour rire, que les dames sont piquantes et le jeune homme désuet. Et aussi parce que Arditi, génie comique. Son entrée en scène, juste ça. Une moue comme un monde : l’œil frise, la lippe accroche, la narine envoie des signaux, des promesses. On ne sera pas déçu. MADAME FIGARO Qui aime Pierre Arditi ne saura résister à ses grimaces, à ses mimiques. Il faut le voir prendre ses airs à la Clark Gable, cigarette à la main, revers de veston relevé, demi sourire aux lèvres. Un régal. La salle ne résiste pas. LE PARISIEN On rit beaucoup et Arditi est magnifique. vendredi 24 et samedi 25 mars 2006 – 20h30 20h30 Doux Oiseau de jeunesse de Tennessee Williams mise en scène Philippe Adrien avec Claudia Cardinale, Olivier Hémon, Véronique Baylauq, Arnaud Carbonnier, Frédéric Gélard, Peter King, Maxine Lefrançois, François Raffenaud, Delphine Serina, Alexandre Styker Après une riche carrière au cinéma, Claudia Cardinale donne désormais rendezrendez-vous à son public au théâtre. Dans cette pièce de Tennessee Williams écrite en 1959, elle incarne Princesse Kosmonopolis, une star de cinéma vieillissante qui noie ses rides rides dans l’alcool, la drogue et les gigolos. Elle affronte son amant mal assorti, Chance Wayne, un jeune premier qui ne voit en elle qu’une ultime chance de réussir. Avec avidité et égoïsme, chacun tente d’arracher à l’autre ce qui lui manque : l’éternité de la jeunesse, la maîtrise du temps. Doux oiseau de jeunesse est une pièce sensible et lucide. On retrouve tout le talent dramatique imparable de Tennessee Williams (Une Chatte sur un toit brûlant, Un Tramway nommé désir,…), sa tendresse envers des êtres fiévreusement poétiques qui se débattent dans l’Amérique des années 50, un monde brutal, sans concession. La mise en scène de Philippe Adrien sert des personnages inattendus et leur combat illusoire. L’ENTRACTE Rien n’y fait. Ni l’expérience de ses cent cinquante films tournés dans le monde entier sous la direction des plus grands, les Visconti, Fellini, Leone…, ni l’affection du public qui ne l’a jamais quittée depuis son premier grand succès dans Le Pigeon de Monicelli avec Mastroianni et Gassman en 1958. Pour Claudia Cardinale, un nouveau rôle s’accompagne toujours d’une grande peur, une peur immuable, intacte. « Comme si c’était la première fois dit-elle en riant, mais cette peur est doublée d’un grand plaisir. » […] « C’est un monstre sacré, une actrice en pleine décadence qui se drogue, qui boit…, dit Claudia Cardinale de son personnage que jouèrent en leur temps Geraldine Page à New-York, Lauren Bacall à Londres et Edwige Feuillère à Paris. Toute sa vie, elle n’a pensé qu’à elle, elle n’a jamais regardé les autres. Mais avec lui, elle va finir par oublier le monstre qu’elle a été, elle va reconnaître en lui cette fragilité qu’il masque par de l’agressivité, elle va être touchée par lui. C’est une pièce violente, fascinante ». mercredi 5 avril 2006 – 20h30 Les Grelots du fou de Luigi Pirandello par La Comédie Française mise en scène Claude Stratz distribution en cours La jalousie, la soumission sociale, l'entonnoir d'une ville sicilienne au début du siècle dernier, et pour finir la folie sont les obsessions de Luigi Pirandello qui animent Les Grelots du fou. Dirigés par Claude Stratz les excellents comédiens du Français incarnent magistralement cet univers tissé peu à peu comme une toile d'araignée. Béatrice, une bourgeoise sicilienne est convaincue de l'infidélité de son mari. En proie à une jalousie féroce, elle tente de manipuler Ciampa, employé de son époux et luiluimême mari de la soisoi-disant maîtresse. Elle veut rendre publique son infortune mais peu à peu, le piège se referme sur Béatrice. Comme on ne peut la faire taire, on la fera passer pour folle. Pirandello écrit une démonstration magistrale résumée par Ciampa : "Il suffit que vous vous mettiez à crier à tous en pleine figure la vérité. Personne n'y croit et tout le monde vous croit folle…". L'humour noir cher à Pirandello secoue de bout en bout la mise en scène de Claude Stratz qui rend contemporaines toutes les ambiguïtés de ce jeu de société. LES ECHOS La pièce – « la plus parfaite, peut-être, de Pirandello », selon Leonardo Sascia – [ … ] et ses grelots, dans cette mise en scène extrêmement maîtrisée, résonneront longtemps dans le souvenir. LIBERATION LIBERATION Pirandello, la folie passe à l’acte. La vérité ? Chacun la sienne, comme d’habitude – comme toujours. La vérité n’est qu’une fiction, fouettée par des angoisses et des rapports de force. LE FIGARO Pirandello ne veut pas que l’on soit sûr de quoi que ce soit… Il est ici grand manipulateur et ses « personnages » ressemblent aux belles et grandes marionnettes du théâtre sicilien. Stratz dirige avec fermeté les interprètes. LE NOUVEL OBSERVATEUR Les comédiens sont bouleversants. LE POINT Une odeur d’enfer capitonné : de la bourgeoisie, de la province, du secret. LE JOURNAL DU DIMANCHE Dans un salon étouffant, Claude Stratz fait résonner cette tragédie de la jalousie. PARISCOPE Un spectacle d’une rare justesse. vendredi 14 avril 2006 – 20h30 Amitiés sincères de François PrévotPrévot-Leygonie et Stéphan Archinard mise en scène Bernard Murat avec Michel Leeb et Bernard Murat Elisa Servier, Sophie Mayer, Bernard Dumaine, François Féroleto Bernard Murat a déniché deux jeunes auteurs qui, en livrant ce coup d'essai, signent par la même occasion un véritable coup de maître. Il donne la réplique à Michel Leeb dont on découvre depuis plusieurs années le grand talent de comédien au théâtre (Douze hommes en colère, Mrs Doubtfire). De quiproquos en surprises, Amitiés sincères raconte l'affection qui unit trois amis de toujours. Walter, Paul et Jacques sont les meilleurs amis du monde depuis l'enfance même si parfois ils ne se supportent pas. Le premier mercredi de chaque mois, ces quinquagénaires se retrouvent pour leur déjeuner rituel dans la librairie de Jacques. Bien sûr, en ce ce mois d'octobre, Paul est en retard comme d'habitude. Mais pourquoi diable aa-t-il décalé le déjeuner à jeudi ? Une première en vingt ans… Cette attente est le point de départ d'un grand déballage empreint de tous les ingrédients qui scellent l'amitié : fous fous rires, interrogations, engueulades et suspicions. Dans cette comédie très rythmée Michel Leeb est parfait dans le rôle de Walter. Walter PARISCOPE Michel Leeb prouve encore une fois qu’il est un grand comédien. Drôle, émouvant, il est épatant en parvenu frimeur, ringard et faux crétin. [ … ] Face à lui, Bernard Murat tout en nuance, reste dans un registre très sobre. C’est lui aussi qui assure la mise en scène, efficace et carrée. LE JOURNAL DU DIMANCHE Le texte allie habilement esprit et émotion, chacun jouant sa partition : à Bernard Murat la cérébralité discrète, à Michel Leeb ce mélange subtil d’insolence et de sympathie naturelle. [ … ] Crédible à l’envi, aussi à l’aise en scène qu’un poisson dans l’eau, Leeb conaît son sujet. LE PARISIEN itw Michel Leeb « C’est une comédie avec des clashs, des affrontements, des sentiments contrariés, comme dans la vie. Elle touche au cœur, à l’humain. Et l’humain, il n’y a que cela qui m’intéresse ». FIGAROSCOPE La comédie à l’écriture cinématographique va bon train. Le pièce s’écoute avec plaisir. Une pièce joyeuse et sentimentale, par endroits, et qui pourra séduire un public venu chercher de solides émotions. En prime, Michel Leeb met le public dans sa poche. LE FIGARO MAGAZINE C’est doux, tendre. [ … ] du charme, un instinct sûr du réalisme sentimental, une bonne gestion de l’émotion et des dialogues qui marchent bien. Et enfin un acteur qui écrase tout, qui enlève le morceau, qui crève les cintres : Michel Leeb. Ce type est étonnant. L’acteur polymorphe dégage à la fois la puissance et l’intelligence. Il est aussi drôle qu’émouvant. Irrésistible. LE PARISIEN Le remarquable est qu’on frôle constamment le drame sans quitter le ton de la comédie. La situation, en soi, n’a évidemment rien de drôle, et pourtant le spectateur ne cesse de rire. Parce que les répliques font mouche et que les comédiens ne chargent jamais. Bernard Murat y a veillé comme metteur en scène et acteur. Il joue les situations comme il convient, avec naturel, appuyant là où il faut comme le lui a appris une longue pratique du boulevard. Et il a trouvé en Michel Leeb le complice idéal, à la fois sobre et brillant, au tempérament comique parfaitement maîtrisé. Un véritable comédien ! vendredi 12 mai 2006 – 20h30 Le Pianiste de Wladyslaw Szpilman avec Robin Renucci, Mikhaïl Rudy piano, (tournée en alternance avec Nicolas Stavy) Robin Renucci, touché par le roman de Wladyslaw Szpilman, musicien juif polonais, décide de le porter à la scène bien avant l’adaptation cinématographique de Roman Polanski qui reçu la Palme d’Or à Cannes en 2002. Dans son roman, celui qu'on avait surnommé aprèsaprès-guerre le "Robinson Crusoé de Varsovie" raconte son désespoir, sa solitude, son évasion grâce à la musique qu'il compose dans sa tête. Renucci a choisi de mettre en musique son récit, accompagné par le pianiste pianiste qui interprète des œuvres de Chopin et de Szpilman luiluimême. La musique se veut l’image du texte, l'émotion est retenue mais réelle. L’histoire débute en septembre 1939, lorsque Wladyslaw Szpilman est parqué au ghetto de Varsovie pendant trois ans. Il sera sera sauvé une première fois par un policier allemand mélomane qui le sortira du convoi de la mort en direction d’Auschwitz. Il devra ensuite vivre caché pendant deux ans et demi. C’est un officier allemand révolté par la barbarie nazie qui le sauvera une seconde seconde fois en lui procurant nourriture et couverture. Malgré la dureté des faits, l’auteur laisse tout au long de son œuvre une note d’espoir et se veut avant tout le témoin d’une culture anéantie par la cruauté nazie. C’est ce que Robin Renucci réussit admirablement admirablement à transmettre au spectateur. PARISCOPE Avant que le tonnerre d’applaudissement n’éclate dans la salle, un silence chargé d’émotion se fait entendre. Et c’est beau. LE FIGARO C’est plus que du charme. C’est une façon généreuse d’être au monde. Une sincérité. Une présence pleine. De ses premières apparitions sur les tréteaux, il y a 25 ans, en passant par une carrière sans défaut au cinéma, Robin Renucci n’a guère changé. Il a mûri. C’est un fougueux, un ardent. Il possède l’esprit des bâtisseurs. Sa vie c’est entreprendre, transmettre donner. LE JOURNAL DU DIMANCHE Devant la cohérence et l’investissement de Robin Renucci, devant l’étendue de ses talents et la qualité de ses choix artistiques, on serait volontiers béat d’admiration. [ … ] On est ému, bouleversé par le récit pudique et grave. C’est remarquable. LE PARISIEN itw Robin Renucci « La nécessité de monter Le Pianiste s’est imposé à moi. Il y a un tel souffle, une telle émotion dans ce récit et cette musique qu’on sort de là touché, grandi. C’est une belle réponse à l’amnésie qui frappe la société actuelle, à cette pensée négationniste qui continue de se répandre insidieusement. » FRANCE SOIR itw Robin Renucci « Je me suis fait un devoir de reprendre avec précision les mots de Szpilman. Pour moi, ce qui compte, ce sont les mots justes et la musique. Rien d’autre. » LE FIGARO Le récit dans sa sincère simplicité et la musique dans ses subtiles nuances. Une spiritualité qui flambe haut. LES ECHOS Robin Renucci a réussi l’impossible : faire du Pianiste, récit autobiographique de W. S., un spectacle de théâtre. [ … ] Robin Renucci évoque avec une retenue exemplaire, d’une voix presque blanche et pourtant toujours nette, ces moments de souffrance, de courage et d’horreur. [ … ] Deux hommes en noir sur une scène minuscule : l’un des plus beaux spectacles de l’hiver LE PARISIEN C’est un miracle de sobriété, de rigueur, de fidélité et d’émotion ! Le texte sonne vrai, prend du relief, éveille des images et nous touche par son authenticité, d’autant que Mikhail Rudy, sur son Steinway de concert, l’illustre en virtuose Informations pratiques renseignements & réservations Le programme de la saison théâtrale 20052005-2006 de l’Ensemble Poirel est disponible : - sous la forme d'un dépliant à la billetterie de l'Ensemble Poirel, à l'Hôtel de Ville et à l'Office du tourisme de Nancy, à la Fnac et à l’accueil des principales structures culturelles de l'agglomération nancéienne - en ligne sur les sites Internet www.anim15.com et www.nancy.fr Ensemble Poirel : du lundi au vendredi de 13h à 19h au 3, rue Victor Poirel ou par téléphone 03 83 32 31 25 e-mail : [email protected] Réseau Fnac & Carrefour : dans les billetteries du réseau, par téléphone au 0 892 68 36 22 (0.34 €/min), en ligne sur le site internet www.fnac.com Groupes et C.E. : Anim 15 productions 03 83 19 15 15 A NOTER : L'ENSEMBLE POIREL EST POINT DE LOCATION UNIQUE POUR "LUNES DE MIEL" ET "AMITIES SINCERES" à noter Des modifications peuvent intervenir en cours de saison dans les distributions annoncées. Les personnes à mobilité réduite ont accès prioritairement aux places de premier rang. Pour garantir cette accessibilité, il est nécessaire de le préciser au préalable, au moment de la réservation. Les billets ne sont ni repris ni échangés sauf en cas d'annulation d'un spectacle. 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